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l’APACA propose
culture & cinéma
11e festival des cinémas d’Afrique de Besançon
du 5 au 13 novembre 2011
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00 temps forts [les temps forts du festival Jeudi 10 novembre n à 20h, conférence avec Thomas Deltombe autour du livre Kamerun.
Vendredi 11 novembre n à 20h30, soirée des Outre-mer à la salle Battant.
Dimanche 13 novembre n à 18h, concert de Fayçal Sahli en trio au Musée des Beaux Arts et d’Archéologie.
[les nouveautés n Une compétition pour les documentaires avec la remise du Prix Eden des documentaires du festival. 15 projets soumis à un jury national et trois documentaires en hors compétition n Une présence au centre diocésain pour l’exposition Minorité visible, Cinéma invisible et des films projetés. n Le partenariat avec le Maghreb des films n Le partenariat avec le Musée des Beaux Arts et d’Archéologie
Fayçal Sahli Outre-mer
l’APACA propose
culture & cinéma
11e festival des cinémas d’Afrique de Besançon Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie
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utre-mer
n Nous avons tous été touché par les révolutions spontanées menées par des jeunes fougueux et volontaires en Tunisie et en Egypte au printemps dernier. « Révolution de jasmin », « Printemps arabes », le Nord du continent africain est bien en marche avec l’histoire... Dans d’autres lieux les démocraties chancellent et après 50 ans d’indépendance, il semble que l’âge de raison arrive avec une réelle volonté de prise en main par les peuples. Le festival ne pouvait pas rester insensible à ces mouvements et ne pas permettre de voir et entendre des instants captés par des jeunes réalisateurs au cœur de l’action. Le festival ne pouvait pas non plus passer à coté d’une création riche, dense et variée qui va permettre, à travers les 10 longs métrages en compétition, les 15 documentaires et les 6 courts métrages, de présenter une palette de grande qualité. Le festival ne pouvait pas nous plus passer sous silence le 50e anniversaire du 17 octobre 1961, journée noire à Paris pendant laquelle des Algériens ont été massacrés au cours d’une manifestation pacifique. Le festival fait aussi le lien avec nos amis des Îles en cette année des Outre-mer. Enfin le festival soutient le Nouveau cinéma marocain, inventif et audacieux, avec trois films proposés dont deux en compétition. Nous vous laissons découvrir une programmation pointue et exigeante qui permettra aussi la mise en avant des talents bisontins grâce au partenariat nouveau avec le Musée des Beaux Arts de Besançon et un concert original de Fayçal Salhi dans la salle des Courbet. Les rendezvous sont nombreux, denses, aussi pour le jeune public, les amateurs de musique et les photographes. Une édition portée encore par des bénévoles avec la confiance de très nombreux partenaires. Nous faisons le vœu que les « Lumières » du Grand continent africain continent à briller à Besançon.
édito ]
Un festival au cœur de l’actualité !
Gérard Marion Président de l’APACA et directeur du festival
[sommaire Information et nouveautés Édito Films en compétition Courts métrages en compétition Documentaires en compétition Documentaires hors compétition Docu-concert Programmation 2010 Maghreb des films Ecrans blancs Mémoires d’Afrique Séances spéciales Printemps arabe 2011, année des Outre-mer Exposition Minorité visible Exposition Vues d’Afrique Rencontres, conférences Musée des Beaux-Arts : concert et visites Afri-Mômes Lumières d’Afrique 2010 : comment ça marche ? Bivouac littéraire Exposition Outre-mer Remerciements
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02 10 longs métrages compet
[films en compétition Une compétition riche avec 10 longs métrages provenant de 8 pays avec des œuvres inventives et festives. Un nouveau souffle dans les cinémas d’Afrique par de jeunes réalisateurs et pour la première fois un film du Gabon en avant première à Besançon et un film de la République Démocratique du Congo. Nous avons souhaité un appui au Nouveau cinéma marocain avec le film de The End de Hicham Lasri. Les films, cette année, ne sont pas présentés en seconde séance, une seule séance officielle pour le vote du Coup de coeur du Public.
Cinéma Victor
Film Coup de cœur du Public de Besançon
Rendez-vous dimanche 13 novembre à 16h au cinéma Victor Hugo pour la projection du film primé par le public. Tarif unique de la séance : 1 E
La Place Mardi 8 novembre à 20h30. Cinéma Victor Hugo. En présence de Dahmane Ouzid.
Réalisé par Dahmane Ouzid • Algérie, 2010, 113 min • Avec Habid Aïchouche, Omar Remichi, Amine Boumediene, Karim Zenimi, Mokrane Saddedine.
n Au cœur d’une cité neuve, un terrain non aménagé : La Place, qui devient source de problèmes, manque d’hygiène, manque de civisme. Les habitants décident de l’aménager : terrain de foot, centre commercial, espace vert ...? Pendant ce temps, une minorité d’affairistes véreux manœuvre pour se l’approprier, tandis que la majorité silencieuse sombre dans l’indifférence. Les jeunes eux, fuient le quotidien maussade et rêvent de vie meilleure, d’amour, de visa.
Lala & les Gaous
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compet films en compétition] Lala & les Gaous Jeudi 10 novembre à 18h. Petit Kursaal. En présence de Jacqueline Kalimunda.
Réalisé par Jacqueline Kalimunda • France/Côte d’Ivoire, 2010, 85 min • Avec Marie-Lyne Guiraud, Zena Alisar Khalil, Soungari Koné.
n Lala Appiah, garçon manqué de 17 ans, a décidé de profiter du dernier week-end de vacances pour en « finir avec sa virginité ». Dans la chaleur torride d’Abidjan, elle suit son amie, la séductrice Lala Kamali, pour observer comment elle s’y prend avec les garçons. Puis elle arrange un rendez avec un garçon rencontré quelques jours plus tôt au cinéma.
Le Collier du Makoko Samedi 5 novembre à 20h30. Cinéma Victor Hugo. Soirée d’ouverture en présence de Henri‑Joseph Koumba Bididi, de Hélène de Fougerolles et de Hughes Nonn (producteur).
Réalisé par Henri-Joseph Koumba Bididi • France/Gabon, 2010, 105 min • Avec Hélène De Fougerolles, Eriq Ebouaney, Philippe Mory, Yonas Perou, Jean-Claude M’Packa, Vincent Guillaud, Régis Massimba, Gladys Andème, et la participation exceptionnelle de Patience Dabany.
n AIl était une fois une reine qui décide de faire revenir un collier sacré ayant appartenu à un de ses ancêtres. Ce collier, pense-t-elle, ramènera l’équilibre et la prospérité au sein de son peuple. Il était une fois un scientifique grand adepte de la préservation des écosystèmes qui travaille à la réintroduction de lions dans son pays. Il était une fois un jeune orphelin élevé avec un lion dont il refuse de se séparer. C’est l’histoire de trois retours que le destin va rassembler dans une aventure entre la France et le Gabon.
Le Secret de Chanda Dimanche 6 novembre à 20h30. Cinéma Victor Hugo
Réalisé par Oliver Schmitz • Afrique du sud/Allemagne, 2010, 106 min • Avec Khomotso Manyaka, Lerato Mvelase, Harriet Manamela.
n Dans la poussière d’un township proche de Johannesburg, Chanda douze ans, découvre à la mort de sa sœur à peine née, qu’une rumeur enfle dans le voisinage, détruit sa famille, et pousse sa mère à fuir. Devinant que ces commérages se nourrissent d’a priori et de superstition, Chanda part à la recherche de sa mère et de la vérité…
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Le Secret de Chanda
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Le Collier du Makoko
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[films en compétition Madjid Lundi 7 novembre à 20h. Cinéma Victor Hugo.
Réalisé par Nassim Abassi • Maroc, 2011, 116 min, VOST français • Avec Brahim Al Bakali, Lotfi Sabir, Wassime Zidi, Moulay Abdellah Lamrani, Abderrahim Tounsi, Mohammed Ben Brahim, Aicha Mahmah, Hicham Ibrahimi, Mostafa El Houari, Aziz Hattab, Youssef Karte, Brahim Khai, Mohammed Harraga, Yassine Sekkal, Faissal Azizi.
n Majid, un enfant de dix ans découvre qu’il ne peut plus se rappeler des visages de ses parents morts dans une incendie. Il demande a son grand frère Driss de l’aider a trouver une photo de ses parents mais Driss ne pense qu’a une chose : quitter le pays. Majid découvre qu’il existe peut-être une photo de ses parents à Casablanca, il décide avec la complicité de son nouvel ami Larbi de partir seuls a la recherche de la photo et la trouver pour pouvoir arrêter le cauchemar qui revient chaque nuit. C’est la première fois que Majid va à Casablanca. Un voyage avec beaucoup de péripéties et de surprises l’attend.
Notre Étrangère Mercredi 9 novembre à 20h30. Petit Kursaal. Soirée spéciale Région Franche Comté en présence de Sophie Salbot (productrice du film).
Réalisé par Sarah Bouyain • France/Burkina Faso, 2010, 82 min, VOST français • Avec Dorylia Calmel (Amy/Aminata), Assita Ouédraogo (Mariam), Nathalie Richard (Esther), Blandine Yaméogo (Acita), Nadine Kambou Yéri, Jérôme Sénélas et la participation de Dominique Reymond.
n Amy est une jeune femme métisse. Suite au décès de son père, elle retourne à Bobo, au Burkina Faso, pour voir sa mère dont elle a été séparée à l’âge de 8 ans. Elle ne retrouve que sa tante, une femme esseulée qui s’est mise à boire. Amy va et vient entre une cour familiale aussi rassurante qu’étouffante et une ville où elle n’a plus de repère.
Soul Boy Dimanche 6 novembre à 18h. Cinéma Victor Hugo.
Réalisé par Hawa Essuman • Kenya/Allemagne, 2009, 62 min, VOST français • Avec Samson Odhiambo (Abila), Leila Dayan Opou (Shiku), Krysteen Savane (Nyawawa), Frank Kimani (Macharia), Joab Ogolla (père d’Abila), Lucy Gachanja (mère d’Abila).
n Un père perdu. Un fils dévoué. Un voyage magique. Nairobi, Kenya. Abila, 14 ans, vit avec ses parent à Kibera, un des plus grands bidonvilles d’Afrique de l’Est. Un matin, l’adolescent découvre son père malade et délirant. Il va devoir compter sur l’aide de son amie Shiku, qui a le même âge que lui, pour découvrir vers où l’âme de son père a voyagé.
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films en compétition] State of Violence (État de violence) Vendredi 11 novembre à 20h. Petit Kursaal.
Réalisé par Khalo Matabane • Afrique du Sud, 79 min, VOST français • Avec Presley Chweneyagae, Fana Mokoena, Neo Ntlatleng.
n Johannesburg, une femme a été tuée dans ce qui ressemble à un acte de violence fortuite. Son mari s’embarque à la recherche du tueur pour finir par découvrir que l’assassinat est lié à un aspect omis de son passé.
Sur la planche Jeudi 10 novembre à 21h. Petit Kursaal. Film présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, Festival de Cannes 2011.
Réalisé par Leïla Kilani • Maroc/France/Allemagne, 2011, 106 min, VOST • Avec Soufia Issami, Mouna Bahmad, Nouzha Akel, Sara Betioui.
n Tanger, zone portuaire. Les filles-crevettes rêvent de devenir filles-textiles et de surmonter leur condition misérable. Ecorchée vive la rage au ventre, obsédée par la propreté de son corps, Badia et son amie Inane, ouvrières dans une usine de crevettes, rencontrent deux jeunes filles qui travaillent dans la zone industrielle, objet de leurs aspirations. De menus larcins en vols organisés, la bande des quatre, écartelée entre amitiés, séductions et trahisons glisse sur une pente dangereuse.
Viva Riva ! Mardi 8 novembre à 18h. Cinéma Victor Hugo.
Réalisé par Djo Tunda Wa Munga • République Démocratique du Congo, 2010, 100 min • Avec Patsha Bay Mukuna, Manie Malone, Hoji Fortuna, Marlène Longange, Alex Herabo, Diplome Amekindra, Angelique Mbumba, Nzita Tumba, Jordan N’Tunga.
n Kinshasa, dans la ville des espoirs brisés, un homme, Riva, veut vivre ses rêves. Il veut tout : l’argent, les femmes et l’ivresse. Mais son passé le rattrape. Viva Riva ! est l’histoire d’un homme qui brûle ses ailes pour le goût de la liberté.
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[
courts-métrages en compétition
Philippe Garnier et Jérôme Beuf, les deux programmateurs, proposent pour cette compétition 6 films venant de 4 pays. A souligner une forte représentation des films venant de Tunisie. En début de séance sera proposé, dans le cadre de la transversale des Printemps arabes, le court métrage de Karin Albou (Yasmine et la révolution, voir p.22), que nous avions accueillie à Besançon pour recevoir son prix avec Le Chant des Mariées. Une seule séance publique en présence du jury de la Diaspora africaine de Besançon. Courts métrages 2011 en compétition • Durée totale : 115 min Vendredi 11 novembre à 13h30 • Petit Kursaal
Nola Réalisé par Askia Traoré • France, 2010, 25 min, français • Avec Mata Gabin (Nola).
n Une journée particulière dans la vie de Nola, sa première permission de sortie après des années de détention. Le portrait d’une femme autour de qui le monde vacille.
Vers le nord (Lel Chamel) Réalisé par Youssef Chebbi • Tunisie/France, 2010, 17 min, arabe ST français • Avec Helmi Dridi (Mehdi), Mohamed Hassine Grayaa (Nito), Bilel Briki (Mouja), Nasreddine Manai (Salah).
n C’est une nuit noire. Sur une plage perdue au milieu de nulle part, Mehdi et Nito, deux passeurs de clandestins, s’apprêtent à conclure un marché avec une mafia albanaise…
Vivre (El Icha) Réalisé par Walid Tayaa • Tunisie, 2010, 18 min, arabe-français • Avec Soudos Belhassan (Hayét), Nabiha Ben Miled (la mère), Mourad Karrout (oncle Tijani), Nébris Belkacem (le superviseur).
n Hayét est une tunisienne quadragénaire. Elle est veuve et son fils de 20 ans est parti au canada. Vivant avec une mère âgée accro aux chaînes de télévision intégristes, dans un quartier populaire de Tunis, elle travaille comme opératrice dans un centre d’appels français délocalisé à Tunis. Ses jours s’engluent dans une routine pesante.
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courts-métrages en compétition]
Protégez la nation (Protect the nation) Réalisé par Candice R. Reisser • Afrique du Sud, 2010, 17 min, anglais-zulu ST français • Avec Thabo Mbatha (Sizwe), Wright Ngubeni (Vusi), Jerry Mofokeng (Mthunzi), Thembi Tshabalala (Chenzira).
n Se trouvant face à la gentillesse inattendue d’un étranger, un jeune garçon commence à se poser des questions. Aura-t-il le courage de faire ce qu’il y a de juste ?
Mon frère (Khouya) Réalisé par Yanis Koussim • Algérie/France, 2010, 17 min, arabe ST Français • Avec Sonia (la mère), Samia Meziane (Yamina), Anya Louanchi (Nabilae), Salima Abada (Imen).
n Dans l’anonymat d’un intérieur algérien ordinaire, Yamina, Nabila et Imen se font battre régulièrement par leur frère Tarek. Leur mère, témoin de cette violence, ne fait rien pour empêcher le drame que vivent ses enfants.
Linge sale Réalisé par Malik Amara • Tunisie, 2010, 21 min, arabe ST français • Avec Wajiha Jendoubi (Lella Jamila), Jamel Sassi (Si Radhi).
n Si Radhi, un quinquagénaire, est marié à une monstrueuse mégère. Maltraité et soumis, il mène une vie résignée jusqu’au jour où sa femme tombe accidentellement du deuxième étage de l’immeuble et se foule un poignet.
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Khouya
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[documentaires
en compétition
Est désormais instituée sur le festival une compétition pour les documentaires. Josette-Alice Bos, Mustapha Haciane et Kim Nezzar les programmateurs, proposent 15 films venant de 12 pays et 3 en hors compétition. Le choix a été difficile pour présenter un panorama large permettant d’avoir une vision vraie et sincère des réalités du continent africain. La plupart des documentaires sont réalisés par des jeunes cinéastes africains. Le jury national remettra le prix Eden du documentaire. Le documentaire primé sera présenté en séance spéciale le dimanche 13 novembre à 18h au Petit Kursaal.
Bakoroman Samedi 12 novembre à 16h. Petit Kursaal.
Réalisé par Simplice Ganou • Burkina Faso, 2011, 62 min.
n Quitter sa famille à sept, douze, seize ans. Partir en terrain inconnu. Élire domicile devant un magasin, dans un vidéo club, aux abords d’une gare routière. Apprendre à se droguer, à mendier, à voler, à fuir, se battre, ne plus avoir peur. Se faire des amis et des ennemis. Intégrer un nouveau monde. S’adapter... Des histoires à écouter, des itinéraires à suivre. Ce film fait, de l’intérieur, le portrait de quelques “Bakoroman” de Gounghin, un quartier central de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Des histoires à écouter, des itinéraires à regarder. Ce film voudrait faire de l’intérieur le portrait particulier de quelques Bakoroman de Gounghin, un quartier central de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.
Bîr d’eau, A Walkmovie Jeudi 10 novembre à 11h. Petit Kursaal.
Réalisé par Djamil Belloucif • Algérie, 2010, 77 min.
n Journée ordinaire d’une rue d’Alger où un film se fait et se défait sous le regard d’une caméra.
De corpo e alma (Corps et âme) Samedi 12 novembre à 14h. Petit Kursaal.
Réalisé par Matthieu Bron • Mozambique, 2010, 56 min.
n Victoria, Mariana et Vasco sont trois jeunes Mozambicains handicapés physiques qui vivent dans la banlieue de la capitale du Mozambique, Maputo. Victoria transmet l’auto estime reçue de son éducation à d’autres femmes handicapées, en organisant un défilé de mode ; Mariana utilise son énergie pour créer des amitiés et dépasser les barrières architectoniques urbaines et Vasco fait des affaires en réparant des chaussures dans le secteur informel. Le film explore le regard qu’ils portent sur eux même et sur les autres et pose des questions universelles sur l’acceptation de soi et sur comment trouver sa place dans la société.
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documentaires] Goddesses (Déesses, nous croyons que nous sommes nés parfaits) Samedi 12 novembre à 10h30. Petit Kursaal.
Réalisé par Sylvie Cachin • Suisse/Afrique du Sud, 2010, 75 min.
n Dans la “nouvelle” Afrique du Sud, des femmes jouent le premier rôle dans leur vie, luttant contre la violence entre les genres, largement répandue dans le pays. Elles font écho à la société pré-coloniale pacifiste, non hétéro-normative et centrée sur les femmes. Elles opèrent ainsi une subtile décolonisation de l’art, de l’histoire et de la société. Une danseuse-chorégraphe repousse les frontières de son art et nous conduit, avec son univers écarlate, sur les traces d’une histoire du corps des femmes noires : esclavagisé, abusé, immolé, puis reconquis par elles-mêmes. Dans un montage qui joue de leurs désirs, cet essai fait le portrait de déesses contemporaines.
Indochine, sur les traces d’une mère Jeudi 10 novembre à 20h30. Centre diocésain.
Réalisé par Idrissou Mora Kpai • Bénin, 2010, 71 min.
n Entre 1946 et 1954 plus de 60 000 soldats d’Afrique noire furent engagés pour combattre les Viet Minh. Ces deux groupes de “colonisés”, que les circonstances historiques ont voulu opposer, vont tisser des liens entre eux. Nombreux seront les soldats africains qui prendront pour épouses des femmes vietnamiennes. De ces unions naîtront des enfants Métis. A la fin de la guerre, l’armée coloniale ordonne le rapatriement en Afrique de tous les enfants noirs, officiellement pour les protéger des Vietminh. Si certains enfants sont rentrés avec père et mère, d’autres ont simplement été enlevés par leurs pères, laissant seules les mères derrière. Certains de ces enfants non reconnus et abandonnés dans les orphelinats, étaient mis aux enchères pour des adoptions de masse destinées aux officiers africains, à l’instar de Christophe. Ce dernier a longtemps évité d’affronter les blessures et les troubles d’identité provoquées par une séparation brutale avec sa mère et son pays natal. A travers le voyage qu’entreprend Christophe vers son passé longtemps occulté, ce film ouvre un chapitre peu connu de la guerre d’Indochine.
Kinshasa Symphony Mercredi 9 novembre à 20h30. Centre diocésain.
Réalisé par Martin Baer et Claus Wischmann • Allemagne, 2010, 98 min.
n Dans l’obscurité totale, deux cents musiciens jouent la Neuvième symphonie de Beethoven L’hymne à la joie. Une panne de courant intervient quelques mesures avant l’achèvement du dernier mouvement mais pour le seul orchestre symphonique du Congo, ceci est le dernier de leurs soucis. En quinze ans d’existence, la formation de l’Orchestre Symphonique a survécu à deux coups d’état et une guerre civile. Heureusement, il y a la passion pour la musique et l’espoir d’un avenir meilleur.
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[documentaires Kukan kurcia ou le cri de la tourterelle Mercredi 9 novembre à 18h. Centre diocésain.
Réalisé par Sani Elhadji Magori • Niger, 2010, VOSTF, 62 min.
n Un long voyage du Niger à la Côte d’Ivoire, à la rencontre des Nigériens poussés à l’exil il y a vingt ans par les chants de Hussey, cantatrice adulée. Aujourd’hui, elle va vers eux avec une chanson qui leur demande de rentrer au pays. Le Cri de la tourterelle est de ces œuvres qui, à travers la recherche de la compréhension d’un passé proche, nous amènent au plus près de la réalité d’aujourd’hui. Les thèmes abordés sont universels : la musique, l’immigration, l’éloignement, la famille. Dans ce road-movie qui nous conduit de la brousse nigérienne à Abidjan, Sani Magori nous fait découvrir des personnages attachants qui croisent son héroïne, vieille chanteuse hors du commun. C’est cette façon de traiter ce long voyage et de lui donner du sens par cette structure narrative qui séduit.
La Blessure de l’esclavage Jeudi 10 novembre à 16h. Petit Kursaal.
Réalisé par Ethmane Diagana • France/Mauritanie, 2009, 52 min.
n En 2002, je pars en vacances dans le village natal de ma mère, où je tombe amoureux d’une fille. Notre amour est impossible, elle est l’enfant des esclaves de mes grands parents. Je suis d’une famille noble et maraboutique au sommet de la société Soninké. Ma société est hiérarchisée, très inégalitaire et esclavagiste. En août 2007, le gouvernement mauritanien a pourtant adopté une loi criminalisant et réprimant la pratique de l’esclavage, abolie en 1960 et 1981. Je vais à la rencontre de ma société, la société mauritanienne, pour comprendre…
Le Premier Rasta Jeudi 10 novembre à 18h. La Rodia. En présence de Hélène Lee (réalisatrice). Et le soir à 22h (reprise). La Rodia
n Voir page 15
L’ivresse d’une oasis Vendredi 11 novembre à 10h30. Petit Kursaal.
Réalisé par Hachimiya Ahamada • Comores, 2011, 88 min.
n Aux Comores, on nous appelle les “Je Viens” et la famille ce sont les “Je Reste”. Comme tout les “Je Viens”, mon père retourne quelques semaines dans son village natal en 1991 pour construire notre maison familiale. Il nous fait part des avancées des travaux dans une lettre vidéo VHS. Aujourd’hui cette maison attend toujours notre installation. Avec la famille, même si les liens du sang sont bien là, les liens du sol esquissent une frontière entre nous. Une histoire individuelle et des histoires collectives comoriennes : cette frontière qui s’étend fissure notre Archipel.
Paris, mon paradis Vendredi 11 novembre à 18h. Petit Kursaal. En présence de Eléonore Yameogo et Erwann Créac’h (producteur).
Réalisé par Eléonore Yameogo • France/Burkina Faso, 2010, 68 min.
n “Tout va bien”. Ils ne rentreront pas. Ils sont venus, ils restent. Ils envoient de l’argent au pays, et de bonnes nouvelles. Ils ne laissent rien paraître des
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documentaires] difficultés morales et matérielles dans lesquelles ils sont souvent. Ils entretiennent le rêve, le mythe d’un eldorado. D’une immigration synonyme de réussite et de bonheur. Je suis Africaine. J’ai grandi dans ce mythe. Je veux désormais comprendre et montrer les mécanismes d’un phénomène qui entretient les illusions et les désillusions.
Pierre Rabhi, la reconquête du songe Mercredi 9 novembre à 16h30. Kursaal, salle Ory.
Réalisé par Marie-Dominique Dhelsing • France, 2011, 52 min.
n Agriculteur, penseur, écrivain, précurseur de l’agroécologie, Pierre Rabhi fait partie de ces humanistes qui élaborent des utopies réalistes. Le film part, de l’algérie à la France en passant par le Burkina Faso, à la rencontre de cet homme et de son parcours singulier, porté par un combat incessant pour l’insurrection des consciences et les valeurs de ce qu’il nomme la ”sobriété heureuse”.
Sombras Jeudi 10 novembre à 14h. Petit Kursaal.
Réalisé par Oriol Canals • France, 2009, 94 min.
n Chaque année, comme s’ils participaient d’un étrange rituel printanier, des milliers d’immigrés viennent naufrager face aux côtes espagnoles. Parfois j’ai l’impression que ces visages sans nom habitent mes pensées depuis toujours… Et chaque année la même vague, la même histoire, comme si leur destin inévitable était de venir s’échouer sur les plages de mon pays… Comment montrer des gens qui ont peur d’être vus ? Comment raconter leur histoire, alors qu’ils n’aspirent qu’à oublier ?
Traces du caméléon, Hommage à notre ami Paco Yé Vendredi 11 novembre à 16h. Petit Kursaal.
Réalisé par Krysia Dowmont Perro • Suisse, 2010, 56 min.
n Le film retrace la vie de Paco Yé, grand danseur percussionniste et compositeur burkinabé. Né à Bobo-Dioulasso – carrefour de cultures au Burkina Faso – et mort en 2002 à Genève à l’âge de quarante ans, il a porté loin et haut la culture de son pays. En 2004, quelques mois après sa disparition, la réalisatrice revient au Burkina sur les traces laissées par l’artiste. Pendant plusieurs années, en Europe et en Afrique, elle rassemble les témoignages et les archives et reconstitue son parcours fulgurant sous les deux points de vue de l’Afrique et de l’Europe. L’évocation nostalgique restitue en même temps toute une page de l’histoire de la culture musicale de sa ville natale. Au fil des paroles, des images et des musiques, l’artiste renait puis disparaît sur une ultime révérence.
Vivre ici Vendredi 11 novembre à 20h. Centre diocésain.
Réalisé par Mohamed Zran • Tunisie, 2009, 124 min, arabe-français ST anglais.
n Derrière le comptoir de sa boutique, Simon, un épicier de confession juive, est depuis toujours, le confident, le guérisseur et la mémoire des habitants de Zarzis, une petite ville du Sud-Est tunisien. Dans sa boutique, une galerie de portraits se croise : Tahar l’instituteur progressiste, Hadi le peintre maudit, Fatma la marieuse, Béchir le chauffeur de taxi… Tour à tour, l’épicerie se transforme en tribune politique, philosophique, où chacun donne sa vision du monde.
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[documentaires
hors compétition
Meurtre à Kinshasa, qui a tué Kabila ? Vendredi 11 novembre à 14h. Centre diocésain.
Réalisé par Marlène Rabaud et Arnaud Zajtman • France, 201, 52 min
n Le 16 janvier 2001, Laurent Désiré Kabila est assassiné dans son bureau présidentiel par un ancien enfant-soldat devenu son garde du corps. Nous sommes au Congo, où Kabila avait été porté au pouvoir quatre ans plus tôt, mettant ainsi fin au régime dictatorial de Mobutu. Quelques instants plus tard, l’assassin de Kabila est lui-même tué alors qu’il tente de fuir le lieu du crime. De nombreuses pistes viendront entourer d’un brouillard épais cet assassinat toujours pas élucidé. La Justice congolaise, elle, faute d’avoir réussi à arrêter les coupables, condamnera 135 innocents, militaires et civils, dont 50 croupissent toujours en prison. Le film nous offre une plongée époustouflante dans une région de l’Afrique qui est au cœur de combats sans merci pour le contrôle d’immenses ressources naturelles. Combats qui conduisent à des violences inouïes parmi ceux qui tentent d’en monopoliser l’exploitation.
Ode nomade (Beit Sha’ar) Vendredi 11 novembre à 18h. Centre diocésain.
Réalisé par Iman Kamel • Allemagne/Egypte/Koweït/UAE, 2010, 61 min, VOST français
n Ode nomade (Beit Sha’ar) est le portrait poétique de deux femmes arabes nées en Egypte dans une situation sociale et culturelle tout à fait différente : Iman Kamel est une réalisatrice égyptienne qui a quitté le Caire pour vivre à Berlin, et Selema Gabaly une entrepreneuse bédouine confinée dans les régions éloignées de la péninsule du Sinaï.
Ouaga Paradisio Vendredi 11 novembre à 16h. Centre diocésain.
Réalisé par Thierry Robert • France, 2009, 52 min • Avec Boubakar Diallo, Emmanuel Rotoubam, Carine Sawadogo.
n À Ouagadougou, au Burkina Faso, se tient depuis 40 ans le plus grand festival de cinéma d’afrique, le FESPACO, fierté de tout un continent. Au premier regard, tout porte à croire que ce cinéma africain est à bout de souffle, les salles ferment les unes après les autres, l’argent manque cruellement malgré les subventions européennes. Pourtant, une nouvelle génération de réalisateurs se bat pour continuer à faire exister un cinéma africain fier et bien vivant. Ce film nous fait découvrir quatre réalisateurs en route vers leur rêve grâce au Fespaco : un vent nouveau souffle sur le cinéma africain…
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docu-concert] Nous renouvelons l’initiative qui remporte toujours un grand succès. Le documentaire est celui d’Hélène Lee sur Le premier Rasta, un travail formidable qui sera présenté deux fois et qui est aussi dans la compétition. Le concert est produit par Mighty Worm et l’association Uppertone de Besançon en lien avec La Rodia avec du ska et reggae, les groupes 65 Mines Street et The Aggrolites
Le Premier Rasta (documentaire en compétition) Jeudi 10 novembre à 18h. La Rodia. En présence de Hélène Lee (réalisatrice). Et le soir à 22h (reprise). La Rodia.
Réalisé par Hélène Lee • France, 2010, couleur et N&B, 85 min
n Au début du siècle dernier, le tout jeune Leonard Percival Howell (18981981) quitte la Jamaïque, se fait marin et parcourt le monde. Sur sa route, il croise toutes les idées qui agitent l’époque. Du bolchevisme à la new thought, de Gandhi à l’anarchisme, du garveyisme à la psychanalyse, il s’agit de trouver sa terre promise. C’est avec le cocktail de ces idées que Leonard “Gong” Howell revient en Jamaïque pour fonder en 1939 la première Commune rasta, le Pinnacle. De là va s’élaborer le mode de vie et de pensée qui nourrira la culture du reggae que Bob Marley répandra à travers le monde. Trente ans après la mort du chanteur, il est grand temps de rendre hommage à Leonard Percival Howell Le Premier Rasta, dont le discours révolutionnaire, politique et social résonne avec les mouvements altermondialistes d’aujourd’hui.
The Aggrolites & 65 Mines Street Jeudi 10 novembre à 20h30. Location 15/12 e - guichet 17/14 e
n The Aggrolites est un groupe de Skinhead Reggae et rocksteady formé à Los Angeles en 2002. The Aggrolites sont plus qu’un groupe, ils représentent un mouvement créé de toute pièce par les membres dont le slogan est « Dirty Reggae ». The Aggrolites, c’est aussi un monde dans lequel le cran et la détermination sont les maîtres mots. Leur musique est un mélange de reggae, soul, qui prend source dans l’improvisation et la magie du moment et chaque chanson possède une histoire qui lui est propre. n 65 Mines Street, c’est un savant mélange d’early-reggae et de ska à la sauce anglaise des années 80, mais attention ceci n’est pas un groupe de ska-punk. Il fait la synthèse entre les différents styles pratiqués par ses musiciens, ska, early reggae, punk, rock’n roll vintage, sans jamais faire du ska punk à l’américaine, avec toujours en ligne de mire l’héritage de l’ère two tone. Le Mighty Tone Band fait partie de l’association Uppertone (promotion et diffusion de la culture musicale jamaïcaine)
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[programmation 2011 Samedi 5 novembre
13h30 MF D Octobre à Paris • Cinéma Victor Hugo • En présence de Jean-Luc Enaudy et Bernard Gentil 16h MF F Les Sacrifiés • Cinéma Victor Hugo 18h EB F Beauty • Cinéma Victor Hugo • Présenté par l’association Nouvel esprit 20h30 F Le Collier du Makoko • Cinéma Victor Hugo • Soirée d’ouverture en présence de Henri‑Joseph Koumba Bididi (réalisateur), Hélène de Fougerolles (actrice) et Hughes Nonn (producteur)
Dimanche 6 novembre
11h FJ A fri-Mômes Africa United • Cinéma Mégarama 11h FJ Afri-Mômes Zaïna cavalière de l’Atlas • Cinéma Victor Hugo • Précédé d’un conte d’Alfred M’Bongo 13h30 PA F 18 Jours • Cinéma Victor Hugo • Présenté par Michel Amarger 16h O F Rue case nègre • Cinéma Victor Hugo • Présenté par Michel Amarger 18h F Soul Boy • Cinéma Victor Hugo 20h30 F Le Secret de Chanda • Cinema Victor Hugo
Lundi 7 novembre
18h O F Aliker • Cinéma Victor Hugo • Présenté par Michel Amarger 20h F Madjid • Cinéma Victor Hugo
Mardi 8 novembre
18h F Viva Riva • Cinéma Victor Hugo 20h30 SP F Les Dieux sont tombés sur la tête • Cente Nelson Mandela • Précédé par un court métrage de l’association Besançon Court 20h30 F La Place • Cinéma Victor Hugo • En présence de Dahmane Ouzid (réalisateur)
Mercredi 9 novembre
16h SV Afri-Mômes Chants et contes mahorais Escale dans l’Océan indien • Comité de Quartier Rosemont Saint Ferjeux 16h30 SV Afri-Mômes Contes et danses Créoles et Afro Caribéens • Comité de Quartier Rosemont Saint Ferjeux 16h30 D Pierre Rabhi, la reconquête du songe • Kursaal, salle Ory 18h EB D Mali • Petit Kursaal • Écran blanc de l’association Recidev, en présence de la réalisatrice 18h D Kukan kurcia, le cri de la tourterelle • Centre diocésain 20h30 F Notre Étrangère • Petit Kursaal • Soirée Région Franche‑Comté en présence de Sophie Salbot (productrice du film). 20h30 D Kinshasa Symphonie • Centre diocésain
Jeudi 10 novembre
11h D Bîr d’eau • Petit Kursaal 14h D Sombras • Petit Kursaal 16h D La Blessure de l’esclavage • Petit Kursaal 18h F Lala et les Gaous • Petit Kursaal • En présence de Jacqueline Kalimunda (réalisatrice) 18h R Rencontre littéraire, échange avec Mustapha Haciane • Kursaal, salle Risset 18h D Le Premier Rasta • La Rodia • En présence de la réalisatrice 20h R Rencontre conférence, échange avec Thomas Deltombe autour du livre Kamerun • Kursaal, salle Risset • En présence de l’association Survie et de l’association les Amis du Monde diplomatique 20h30 D Indochine, sur les traces d’une mère • Centre diocésain 21h F La Planche • Petit Kursaal 22h D Le Premier Rasta (reprise) • La Rodia l’APACA propose
culture & cinéma
11e festival des cinémas d’Afrique de Besançon
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programmation 2011] Vendredi 11 novembre
10h30 D L’ivresse d’une oasis • Petit Kursaal 13h30 CM Courts métrages en compétition • Petit Kursaal 14h D Meurtre à Kinshasa • Centre diocésain 16h SV Afri-Mômes Contes fantastiques Ecolo-Logiques par Saïdou Abatcha • Salle Battant 16h D Traces du caméléon • Petit Kursaal 16h D Ouaga paradisio • Centre diocésain 18h D Paris mon paradis • Petit Kursaal • En présence de Eléonore Yameogo (réalisatrice) et du producteur. 18h D Ode nomade • Centre diocésain 20h F State of Violence • Petit Kursaal 20h D Vivre ici • Centre diocésain 20h30 O F Soirée des Outre-mer • Salle Battant
Samedi 12 novembre
10h30 D Goddesses, déesses • Petit Kursaal 14h SV Afri-Mômes Blanc comme une girafe conte marionnettes par la Compagnie Droubies • Salle Battant 14h D De corpo e alma • Petit Kursaal 14h30 SV Afri-Mômes Yakar l’enfant espoir conte et spectacle par la Compagnie Artkadit • Centre Nelson Mandela 16h M F Muna Moto • Cinema Victor Hugo • En présence de son Excellence Lejeune Mbella Mbella délégué permanent du Cameroun auprès de l’Unesco 16h D Bakoroman • Petit Kursaal 16h30 SV Afri-Mômes Blanc comme une girafe conte marionnettes par la Compagnie Droubies • Salle Battant 20h30 SP F Délice Paloma • Petit Kursaal • Soirée de clôture
Dimanche 13 novembre
11h FJ A fri-Mômes Africa United • Cinéma Victor Hugo • Précédé d’un conte d’Alfred M’Bongo 11h FJ Afri-Mômes Zaïna cavalière de l’Atlas • Cinéma Mégarama 14h PA D Tahrir • Petit Kursaal 16h FL Film Coup de cœur du Public de Besançon • Cinéma Victor Hugo 16h PA D Plus jamais peur • Petit Kursaal 18h DL Documentaire lauréat • Petit Kursaal 18h C Concert Faycal Sahli • Musée des Beaux Arts et d’Archéologie 21h F The End Nouveau cinéma marocain • Petit Kursaal
noter • En avant goût de Lumières d’Afrique, vendredi 4 novembre À à 20h45, au centre culturel de Serre-les-Sapins, projection de courts métrages Regards sur le Cameroun présentée par Alain Baptizet à l’initiative des associations La Clé et Solenca.
C Concert CM Court-métrage en compétition D Documentaire hors compétition D Documentaire en compétition DL Documentaire lauréat EB Écran blanc F Film hors compétition F Film en compétition FL Film lauréat
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Mémoire d’Afrique Maghreb des films 2011 année des Outre-mer Printemps arabe Rencontre Spécial Afri-Mômes FJ Film Jeune public SV Spectacle vivant M MF O PA R SP
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[maghreb des films Né en 2009 à l’initiative de l’association coup de soleil à Paris et en complément du Maghreb des livres, le Maghreb des films est un espace qui explore les cinémas du Grand Maghreb dans un souci de mémoire et de découverte. Des liens étroits existants entre Besançon et Paris au travers de cinéphiles passionnés, c’est tout naturellement qu’une délocalisation se fait cette année avec en contre-partie la présentation à Paris d’un film de la compétition bisontine, Le Collier du Makoko. Nous aurons deux films dont Octobre à Paris accompagné par Jean-Luc Enaudy, grand historien, et Bernard Gentil un des fondateur du Maghreb des films.
Les Sacrifés Samedi 5 novembre à 16h. Cinéma Victor Hugo
Réalisé par Okacha Touita • France, 1982, 100 min • Avec Christine Dejoux, Miloud Khetib, Djamel Allam, Mustapha Chadli, Hamid Mesbahi, Sid Ali Kouiret, Patrick Chesnais.
n Un jeune Algérien débarque à Paris au milieu des années 50, au beau milieu d’un bidonville, comme la plupart de ses compatriotes arrivant à ce moment en France. Adhérant à son corps défendant au F.L.N., il se découvre bientôt un réel intérêt pour le militantisme. Mais la France colonialiste n’est pas le seul ennemi du F.L.N. et une lutte fratricide s’engage bientôt contre le Mouvement Nationaliste Algérien... Séléctionné à la Mostra de Venise 1982, le film a reçu le Prix Georges Sadoul 1982. Mention spéciale du jury & Prix du public aux Journées cinématographiques d’Orléans 1982.
Octobre à Paris Samedi 5 novembre à 13h30. Cinéma Victor Hugo. En présence de Jean-Luc Enaudy et Bernard Gentil.
Documentaire réalisé par Jacques Panijel • France, 1962, 70 min.
n Le 17 octobre 1961, à l’appel de la Fédération de France du FLN 30 000 Algériens manifestent pacifiquement à Paris pour protester contre le couvre-feu discriminatoire qui leur est imposé et réclamer l’indépendance de l’Algérie. Composé de captations documentaires, d’interviews de manifestants et de reconstitutions, le film a été censuré dès 1962 et Jacques Panijel menacé de poursuite. Ce film a été longtemps censuré. Dès qu’il y avait une projection, les policiers débarquaient et saisissaient les bobines.
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écrans blancs] Deux écrans blancs cette année avec l’association franc-comtoise Nouvel Esprit qui propose un regard sur l’homophobie en Afrique avec le très beau film d’Oliver Hermanus, présenté à Cannes dans la section un certain regard, et une action nationale portée par RECIDEV, le festival Alimentaire, qui propose un documentaire sur les syndicats paysans du Mali. Chaque séance est suivie d’un échange.
Beauty (titre original : Skoonheid) Samedi 5 novembre à 18h. Cinéma Victor Hugo. En présence des responsables de l’association Nouvel esprit Franche-Comté.
Réalisé par Oliver Hermanus • France/Afrique du Sud/Allemagne, 2011, 99 min • Avec Deon Lotz, Charlie Keegan, Michelle Scott • Interdit aux moins de 16 ans.
n François se déteste. Convaincu que sa vie est gâchée, il est pris de court quand une rencontre fortuite bouleverse son existence propre et rangée. Christian, 23 ans, est le fils d’un vieil ami. De l’avis de tous, il est l’incarnation parfaite du beau jeune homme dans la fleur de l’âge. François s’en trouve secrètement désarmé, consumé par une passion dévorante et une convoitise malvenue. S’étant toujours appliqué à se complaire dans le dégoût de lui-même, le voilà qui laisse sortir des émotions contenues depuis toujours, tentant désespérément d’obtenir de la vie ce qu’il a toujours désiré : le bonheur.
Mali, les paysans veillent au grain Mercredi 9 novembre à 18h. Petit Kursaal. Écran blanc de l’association Recidev, en présence de Charlotte Sama (partenaire du Mali) et Alexandre Coronel (journaliste).
Réalisé par Jean-Louis Saporito • France, 2010, 52 min, HDV.
n Les Maliens cherchent à conquérir leur souveraineté alimentaire. Syndiqué et organisé, le monde paysan, qui représente 70% de la population, participe aux politiques publiques, avec l’ambition de faire du Mali une puissance agricole. Les paysans et leurs leaders nous guident, tantôt partenaires de l’Etat, tantôt contestataires et rassembleurs. Ils défendent le modèle d’une agriculture durable, familiale et moderne, quoiqu’aux antipodes de la révolution verte. Ce modèle a-t-il une chance ?
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[mémoires d’Afrique Cette année le Cameroun est à l’honneur avec le premier film d’un réalisateur camerounais Muna Moto qui a été à l’époque primé dans de très nombreux festivals. La séance sera accompagnée par son Excellence Lejeune Mbella Mbella délégué permanent du Cameroun auprès de l’UNESCO. Samedi 12 novembre à 16h • Cinéma Victor Hugo
Muna Moto Samedi 12 novembre à 16h. Cinéma Victor Hugo. En présence de son Excellence Lejeune Mbella Mbella délégué permanent du Cameroun auprès de l’Unesco.
Réalisé par Jean-Pierre Dikongué Pipa • Cameroun, 1974, noir et blanc, 89 min • Avec Gisèle Dikongué Pipa, Arlette Din Beli, David Endene, Abbia Moukoko, Jeanne Mvondo.
n Ngando et Ndomé s’aiment. Ngando demande Ndomé en mariage mais la famille de Ndomé lui rappelle qu’il doit s’acquitter de la dot. Orphelin, il fait appel à son oncle qui, déjà marié à trois femmes stériles, décide d’épouser la jeune fille qui attend un enfant de Ngando. Désespéré, le jeune homme, le jour de la fête traditionnel du Ngondo enlève sa propre fille. 1976, FESPACO, Festival panafricain de Ouagadougou, Burkina Faso • Étalon de Yennenga • 1er Prix Organisation Catholique Internationale du Cinéma 1976, Journées cinématographiques de Carthage 1976, Tunis, Tunisie • Tanit d’argent 1975, Grand prix Georges Sadoul, France • Grand Prix Georges Sadoul 1975 1975, FIFEF, Festival International du Film de l’Ensemble Francophone, Genève, Suisse • Grand Prix 1975, Mostra de Venizia, Biennale d’Arte Cinematografica, Venise, Italie • Sélection Officielle Jean-Pierre Dikongué Pipa
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é Pipa
séances spéciales] Partenariat Centre Nelson Mandela Les Dieux sont tombés sur la tête Mardi 8 novembre à 20h30. Cente Nelson Mandela. Précédé d’un court métrage de l’association Besançon Court.
Réalisé par Jamie Uys • Botswana/Afrique du Sud, 1980, couleur, 109 min, français • Sortie France le 19 janvier 1983.
n Une bouteille de Coca-Cola, jetée d’un avion, atterrit en plein milieu d’un village bushmen (bochiman en français). Ce don des dieux sème la discorde dans la tribu qui n’a de cesse de s’en débarrasser. Un des films les plus charmants et les plus frais du cinéma contemporain.
Nouveau cinéma marocain The End Dimanche 13 novembre à 21h. Petit Kursaal.
Réalisé par Hicham Lasri • Maroc, 2010, 105 min, VOST français • Avec Ismail Aboulkanater, Malek Akhmiss, Nadia Niazi, Hanane Zouhdi.
n Juin 1999. C’est une fable sur Mikhi (M’key), un poseur de sabot à Casablanca qui tombe amoureux de Rita, la sœur psychologiquement fragile d’une fratrie de voleurs de voitures, et comment il va tout essayer pour que leur histoire d’amour aboutisse... M’key est le protégé de Daoud, le commissaire de police dont le surnom est « le pit-bull du systéme » et qui a été responsable de la torture et du meurtre, des années avant, du père de Rita.
Soirée de clôture Délice Paloma Samedi 12 novembre à 20h30. Petit Kursaal.
Réalisé par Nadir Moknèche • France, 2007, 134 min • Avec Biyouna, Nadia Kaci, Aylin Prandi...
n Vous avez besoin d’un permis de construire ? Vous êtes seul un soir ? Appelez la bienfaitrice nationale, Mme Aldjéria : elle vous arrange ça. Celle qui s’est donné le nom du pays ne recule devant aucune combine pour survivre dans l’Algérie d’aujourd’hui. Pour peu qu’elles soient jolies et peu scrupuleuses, ses recrues peuvent faire carrière. La dernière, Paloma, fait grand effet, en particulier sur Riyad, le fils de Mme Aldjéria. Le rachat des Thermes de Caracalla, le rêve qui devait permettre au clan d’Aldjéria de changer de vie, sera l’affaire de trop.
Les Dieux sont tombés sur la tête
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The End
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[Printemps arabe Printemps arabe, révolution de jasmin, nous avons tous été surpris par ces événements majeurs démarrés en janvier 2011 en Tunisie. Une histoire en marche que le festival devait accompagner avec des films pertinents qui nous plongent au cœur des événements par des travaux originaux et personnels. Un moyen de percevoir ces espoirs et ces élans nouveaux avec deux documentaires, et huit courts métrages dont celui de Karin Albou, réalisatrice d’origine tunisienne que nous avions reçu à Besançon en 2009.
18 jours Dimanche 6 novembre à 13h30. Cinéma Victor Hugo. Présenté par Michel Amarger
Réalisé par Ahmad Abdallah, Ahmad Alaa, Kamla Abou Zikri, Khaled Marei, Mariam Abou Ouf, Marwan Hamed, Mohamed Aly, Sherif Arafa, Sherif El Bendari, Yousry Nasrallah • Egypte, 2011, 125 min, VOST français.
Le Caire, du 25 Janvier au 11 février 2011. Des citoyens ordinaires pris dans des événements extraordinaires : les patients d’un asile, une jeune vendeuse à la sauvette, un leader de la révolution, un grand-père et son petit fils curieux, un internaute amoureux, un couturier craintif, un couple déchiré, de sympathiques combinards, des chameaux, des hommes de main violents, des jeunes idéalistes, un coiffeur héros malgré lui...
Yasmine et la révolution Vendredi 11 novembre à 13h30. Petit Kursaal.
Réalisé par Karin Albou • Algérie/France, 2011, 8 min • Avec Karim El Handouz, Sid-Ali Limam, Lisa Makhedjouf.
Yasmine, une jeune fille de dix-huit ans, rend visite à son petit copain qu’elle n’a pas vu depuis quinze jours mais tout ne se passe pas comme d’habitude. La révolution tunisienne du 14 janvier 2011 lui a fait comprendre l’importance de l’engagement politique. Une dispute éclate avec son copain. De retour à la maison, elle surprend son frère en train de parlementer au téléphone avec leur père resté en Tunisie : il ne veut pas que ses enfants participent à la manifestation qui aura lieu à République. Il oppose son autoritarisme aux arguments de son fils… Cannes 2011 / 18e édition de l’opération Talents Adami
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Printemps arabe]
Tahrir
18 Jours
Plus Jamais Peur Dimanche 13 novembre à 16h. Petit Kursaal
Documentaire réalisé par Mourad Ben Cheikh • Tunisie, 2011, 74 min.
Le 17 décembre 2010, un jeune vendeur ambulant de fruits et légumes s’immole à Sidi Bouzid, après s’être fait confisquer sa marchandise par les autorités. S’en suit un mouvement de contestation générale contre le régime du Président Ben Ali. La Révolution tunisienne débute. Plus jamais peur, premier témoignage de ces événements, donne la parole au peuple tunisien. Mourad Ben Cheikh, réalisateur tunisien, esquisse un portrait de la Révolution tunisienne et d’une lutte pour la démocratie.
Tahrir Dimanche 13 novembre à 14h. Petit Kursaal.
Documentaire Réalisé par Stefano Savona • France/Italie, 2011, 90 min.
Le Caire, février 2011. Elsayed, Noha, Ahmed sont de jeunes Égyptiens et ils sont en train de faire la révolution. Ils occupent la Place jour et nuit, ils parlent, crient, chantent avec d’autres milliers d’Égyptiens tout ce qu’ils n’ont pas pu dire à voix haute jusque-là.
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2011, année des Outre-mer
Eclairer la réalité des outre-mer français, au-delà des clichés sur les « enfers de cyclones ou de crises sociales » ou les « paradis de cocotiers » : c’est l’ambition de Daniel Maximin, commissaire de l’année des Outre-mer, manifestation qui se déroulera tout au long de 2011. L’Afrique de par la traite négrière a été un des fondements des iles des Antilles et d’une partie des outre-mer. « L’outre-mer n’est pas un nouveau venu dans l’histoire de France, mais un élément constitutif, la France a une histoire métisse ». « Les mondes créoles étaient parties prenantes de la Révolution, les Antilles-Guyane étaient parmi les premières dans la Résistance.» Sur le festival trois rendez-vous : deux films dont l’emblématique Rue Case Nègre, une soirée des Outre-mer orchestrée Marie-Christine Magloire et une exposition au centre diocésain. Le festival est la seule manifestation de Franche-Comté labellisée dans le cadre de l’année des outre-mer.
Rue Cases Nègres Dimanche 6 novembre à 16h. Cinéma Victor Hugo. Présenté par Michel Amarger.
Réalisé par Euzhan Palcy • France, 1983, 103 min • Avec Garry Cadenat, Darling Legitimus, Douta Seck.
n 1930. Au milieu d’une immense plantation, la rue Cases Nègres : deux rangées de cases de bois désertées par les adultes partis travailler la canne à sucre. La rue appartient aux enfants et surtout à José, 11 ans, orphelin élevé par sa grand-mère, M’an Tine. Celle-ci n’a qu’un rêve : faire étudier José. Mais pour cela, il faudra quitter la rue Cases Nègres...
Aliker Lundi 7 novembre à 18h. Cinéma Victor Hugo. Présenté par Michel Amarger.
Réalisé par Guy Deslauriers • France, 2008, 110 min • Avec Stomy Bugsy, Lucien Jean-Baptiste, François Marthouret,
n Antilles. Colonie de la Martinique, dans les années 30. Un simple militant communiste, André Aliker, malgré l’opposition effrayée de ses proches, va prendre la direction de la feuille imprimée que son parti fait paraître, vaille que vaille.
Une soirée outre-mer Vendredi 11 novembre 2011 de 20h30 à 23h. Salle Battant.
Musiques et danses : rencontre des Antilles et du Pacifique Une soirée pleine de rythmes et de couleurs avec trois ambiances et trois groupes pour découvrir les richesses des Antilles et de la Polynésie. 1/ Escale dans l’Océan atlantique : avec les associations Bakwa et sa biguine, Mala’ka et ses percussions Ka 2/ Escale dans l’océan pacifique : avec l’association Porinetia 25 et ses danses et chants de Polynésie / Tahiti • Entrée 5 E
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exposition] Du 1er au 26 novembre. Centre Diocésain, 20 rue Mégevand. Entrée libre.
Minorité visible Cinéma invisible
Photographies de Samuel Nja Kwa En 2000, lors de la cérémonie des Césars, Luc Saint-Eloy et Calixte Béyala interpellaient la Ministre de la culture de l’époque, Catherine Trautman, sur la non visibilité des Noirs dans le cinéma en France. Une dizaine d’années plus tard, qu’en est-il ?
Vous avez dit régression ?
n En 2009, pour jouer Alexandre Dumas au cinéma la production du film L’Autre Dumas avait choisi un Depardieu bronzé avec une perruque pour incarner le « fouillis tropical » du célèbre écrivain, descendant d’une esclave noire, au lieu de proposer le rôle à un acteur afro-caribéen. Actuellement c’est Johnny Halliday qui joue au théâtre le rôle d’un autre personnage métis sans que personne ou presque en France ne s’en offusque ! C’est à croire que les Noirs – français – ne sont même plus bons pour camper leur propre rôle au cinéma ou au théâtre ! n L’auteur : Nja Kwa. Samuel. Né à Paris XIV il y a quelques lunes. De 7 à 15 ans il a vécu au Cameroun. Celui qui voulait être diplomate est devenu journaliste photographe. Il a crée la biennale DUTA (arts contemporains) à Douala au Cameroun en 2005 et 2007 qui deviendra un festival de photojournalisme en 2012 . n Profession : Amoureux des images, de la peinture, de la musique, de la danse, de la vie. Griot de l’existence instantanée, prise sur le vif, saisie dans l’espace et le temps. Narrateur de l’émotion pelliculaire. Narrateur d’une humanité qui se laisse regarder sans se mouvoir. Clic-clac. Image, image raconte-moi une histoire
Eric Ebouaney
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Livre disponible au bivouac littéraire
Samuel Nja Kwa
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[Vues d’Afrique
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Du 5 au 13 novembre de 13h30 à 19h 11 novembre ouverture matin dès 8h Grand Kursaal Salle Proudhon n Pour cette édition, après un long travail de sensibilisation et d’information 13 projets on été retenus par le comité de validation. 10 photographes exposent leurs rencontres, découvertes, passions et regards sur 8 pays d’Afrique. Un Photographe nous fait partager sa rencontre avec les saharas au travers de grands formats. Enfin, les photos de deux photographes, pertinentes par leur approche pédagogique, présentent au travers d‘un diaporama la fabrication de batiks et la teinture des tissus. Vues d’Afrique s’impose comme un temps incontournable du festival en étant un temps de réelle découverte et d’étonnement. Un photographe invité, Yves Regaldi qui présente son dernier travail Une édition dédiée à Serge Nolot, administrateur de l’APACA qui a eu cœur de développer cette proposition et qui nous a quitté trop tôt. Une édition ou nous faisons un clin d’œil à Jean-Yves Robert, ancien exposant, investi lui aussi dans l’APACA, prématurément emporté par la maladie. Vernissage le lundi 7 novembre à 18h30. Suivi à 20h30 d’un temps d’échange avec le photographe Yves Regaldi
Photographes présents Association Kaya L’enfant au quotidien au Togo - Togo Association Solenca Cameroun : l’extrême nord - Cameroun. Michel Bétourné Vie quotidienne au village dogon - Mali Emilie Bonnefoy La vie quotidienne dans des villages maliens - Mali Jean-Marie Coupriaux Algérie 2011 - Algérie Béatrice et Christian Deforet vie quotidienne à Madagascar - Madagascar Anouk Gillard une journée au Sahara - Algérie Antoine Jomand Peuls du Fouta Toto - Sénégal Michel Simon Femmes Surma - Éthiopie Les 4 Vincent L’or Bleu des Afrique(s). Julien Paris le travail caché des confectionneurs de Batiks ! Burkina Faso Nicole Meyer Bleus et autres couleurs de Kaëdi - Mauritanie Philippe Racamier Sahara, un monde vivant
Chaque jour les photographes sont présents à tour de rôle pour expliquer leur démarche. Rencontre possible pour les scolaires sur demande Association coordonnée par Alain Coupey
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Rencontres conférence] Jeudi 10 novembre à 18h et à 20h Entrée libre dans la limite des places disponibles
Deux rencontres autour du bivouac cette année n Une heure Avec va nous permettre d’échanger avec le Bisontin Mustapha Haciane, ancien journaliste qui est aussi dramaturge et écrivain autour de son dernier ouvrage « Une éducation algéroise ». Une rencontre animée par Said Nourid suivie d’un temps de dédicace Echange conférence organisé par Survie Franche comté et les Amis du Monde diplomatique – groupe de Besançon -autour du livre « Kamerun, la guerre cachée aux origines de la Françafrique, 1948 - 1971 » C’est Thomas Deltombe*, un des trois auteurs, qui sera présent. n Pendant quatre ans, les auteurs ont enquêté en France et au Cameroun. Ils ont retrouvé de nombreux témoins : militaires français et camerounais, combattants nationalistes, rescapés des massacres... Dans les archives, ils ont consulté des milliers de documents et fait d’étonnantes trouvailles. Ils racontent comment furent assassinés, un à un, les leaders de l’UPC et ils montrent comment l’administration et l’armée françaises, avec leurs exécutants locaux, ont conduit pendant des années une effroyable répression : bombardements des populations, escadrons de la mort, lavage de cerveau, torture généralisée, etc. n Plus de cinquante ans après la pseudo-indépendance accordée au Cameroun le 1er janvier 1960, cette histoire reste d’une brûlante actualité. Car c’est aussi celle de la naissance de la Françafrique, fruit du consensus colonial de la IVe République, puis de la diplomatie secrète de la Ve République. C’est l’histoire, enfin, d’un régime « ami de la France » en guerre perpétuelle contre son propre peuple : après vingt-deux ans de dictature sous Ahmadou Ahidjo et près de trois décennies de déliquescence sous Paul Biya, les Camerounais rêvent toujours d’indépendance et de démocratie. n *Thomas Deltombe : essayiste et journaliste indépendant. Il a notamment écrit « L’Islam imaginaire. La construction médiatique de l’islamophobie en France (1975-2005) » (La Découverte, 2005) et coordonné « Au nom du 11 Septembre... Les démocraties à l’épreuve de l’antiterrorisme » (avec Didier Bigo et Laurent Bonelli, La Découverte, 2008).
Une éducation algéroise Jeudi 10 novembre à 18h Rencontre littéraire, échange avec Mustapha Haciane • Kursaal, salle Risset.
Kamerun, la guerre cachée aux origines de la Françafrique, 1948-1971 Jeudi 10 novembre à 20h Rencontre conférence, échange avec Thomas Deltombe autour du livre Kamerun • Kursaal, salle Risset • En présence de l’association Survie et l’association des Amis du Monde diplomatique.
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[musée n Dans le cadre du festival Lumières d’Afrique, le Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie met à l’honneur ses collections en lien avec ce continent fascinant, lointain et pourtant si proche. Un parcours original se déploie dans tout le musée allant du Sahara paléolithique à l’Egypte antique, en passant par les paysages d’Afrique du Nord qui ont inspiré les artistes français du XIXe et du XXe siècle. Exceptionnellement, une sélection d’œuvres d’art africain provenant de collections privées bisontines et une œuvre contemporaine d’Olivier Bernex « La Révolution de jasmin en Tunisie » seront présentées. Des visites commentées (« L’Afrique dans les collections du musée » le 5 novembre à 11h, « Les collections archéologiques mauritaniennes » le 13 novembre à 11h avec démonstration de taille de silex) et le concert de clôture du festival de Fayçal Sahli le 13 novembre à 18h devant le tableau « Mustapha » de Théodore Géricault complètent le programme de ce partenariat pluriculturel et métissé.
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Dimanche 13 novembre à 18h Concert Faycal Sahli • Musée des Beaux Arts et d’Archéologie
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Afri-Mômes Bienvenue n Bienvenue aux enfants et aux familles ! L’Afrique est souvent mystérieuse et méconnue, souvent on pense qu’elle se résume aux tamtams et au soleil… La proposition Afri-Mômes pour le jeune public souhaite faire découvrir des nouvelles facettes du Continent pour les plus jeunes, dès 3 ans, avec des contes, du cinéma et du spectacle vivant. Une balade formidable pour rencontrer des artistes riches de leurs savoirs, inventifs et disponibles. Afri‑Mômes est une initiative qui se veut à la fois exigeante et ludique, aventureuse grâce à ses artistes venus d’ici et de là-bas, familiale par son ambiance, populaire par son coût et généreuse par sa programmation. Vous serez aussi les bienvenu(e)s dans la salle Colard du Kursaal, où sera implanté notre “bivouac littéraire”, pour rencontrer des auteurs et découvrir de nouvelles littératures.
Bon Afri-Mômes à toutes et à tous !
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e Afri-Môme m m a r g ro p Votre vembre Dimanche 6 noa Zaïna cavalière de l’Atla.s ém 6 ans 11h00 Ciném go • À partir de Cin a Victor Hu d ite Un a ric Af a . 11h00 Ciném • À partir de 8 ans a Cinéma Mégaram
indien vembre le dans l’Océan Mercredi 9 nots et contes mahorais Esca partir de 4 ans. an Saint Ferjeux • À ns ont sem 16h-16h30 Chmit Ro ier Caribée Co é de Quart Créoles et Afro tir de 4 ans. ntes et danses nt Ferjeux • À par 16h30-17h Comit ier Rosemont Sai art Qu de é Co 30 6h 0-1 h3 / 14 vembre 10h-12h2h / 14h30-15h30 vendredi 11 no novembre 10h-1 be et samedi 12 ectacle Défi’danse Afro Caraï Création de sp e br vem olo logiques vendredi 11 no fantastiques Ec tir de 4/5 ans. 16h00 Contes par Salle Battant • À
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vembre Samedi 12 noe Yakar l’enfant espoir nt de 3/4 ans. 14h30 Contr e girafe ndela • À partir Ce e Nelson Ma rionnettes Blanc comme un ma e nt Co 0 h3 . 16 ans à et 3/4 h A 14 partir de Salle Battant • À itaniennes vembre no 13 e ch an chéologies maur Dim commentée ÀArpartir de 8 ans. ite Vis h • 11 Arts Musée des Beaux a United de 8 ans. Cinéma Afric 11h go • À partir Hu tor Vic tlas Cinéma cavalière de 6l’Aans. ïna Za a ém 11h00 Cin ama • À partir de Cinéma Mégar
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du festival Lumière
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présente
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Demandez la plaquette Afri‑Mômes
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[comment ça marche ? Lumières d’Afrique Tarif n Tarif unique de 5 e pour toutes les séances de films et documentaires sauf au centre Mandela (gratuit) et informations préalables. Des avantages pour les détenteurs de la carte Cezam et de la carte Avantages jeunes. Attention, le film Coup de cœur du public de Besançon projeté dimanche 13 novembre est à 1 e.
Pass festival Le Pass Lumières d’Afrique permet l’accès à toutes les séances du n festival à Besançon sauf la soirée docu concert à la Rodia, au concert du musée et aux séances Afri-Mômes. Il est nominatif et valable pour une personne. Prévente au cinéma Victor Hugo Hugo. Tarif : 30 e. Tarif réduit : 25 e pour étudiants et demandeurs d’emploi. Non cumulable avec les offres carte Avantage jeunes.
Lieux de projection
n Cinéma Kursaal • 2, place du Théâtre • Tél. 03 81 87 82 76 n Cinéma Victor Hugo • 6, rue Gambetta • Tél. 03 81 82 09 44 n Centre Nelson Mandela • 13, av d’Île de France • Tél. 03 81 87 82 05 n Centre diocésain • 20, rue Mégevand • Tél. 03 81 25 17 17 n La Rodia • 4, av de Chardonnet
Conférences-échanges
n Salle Collard • Petit Kursaal - 2, place du Théâtre • Tél. 03 81 87 82 76 n Salle Ory • Grand Kursaal - 2, place du Théâtre • Tél. 03 81 87 82 76
Afri-Mômes Tarif n Séances cinéma • Centre Nelson Mandela entrée libre dans la limite des places disponibles • Cinéma Victor Hugo et Cinéma Mégarama tarif unique : 5 e n Spectacle vivant • Adultes : 4 e • Enfants : 2 e
Lieux n Cinéma Kursaal • 2, place du Théâtre • Tél. 03 81 87 82 76 n Cinéma Victor Hugo • 6, rue Gambetta • Tél. 03 81 82 09 44 n Cinéma Mégarama • 1, rue des Souces - Ecole Valentin n Centre Nelson Mandela • 13, av d’Île de France • Tél. 03 81 87 82 05 n Salle Battant • 48, rue Battant
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bivouac littéraire] n Une initiative prise en 2010 que nous renouvelons pour répondre aux attentes fortes des publics du festival. À la salle Collard, à coté du petit Kursaal, un espace agrandi exclusivement dédié aux livres, au DVD et à la musique. Nous avons fait le choix, en partenariat avec la libraire Camponvo, de proposer un large panel de romans, livres jeunesse, bandes dessinées, sciences humaines, livres d’art, poésies en lien avec l’Afrique. Un large choix aussi de DVD de films présenté à Besançon dans le cadre du festival ou des séances Africinéma. Enfin de la musique en lien avec le magasin Forum. Des auteurs issus des diasporas, résidants à Besançon, viendrons nous rendre visite pour des temps d’échange : Mustapha Kharmoudi (Ô Besançon, la saison des figues, Maroc, voyage dans les royaumes perdus), Cheick Tidiane Diop (l’Afrique en attente, Les traverseurs des mers), Jean-René Ovono Mendame (La flame des crépuscules, Le savant inutile), Yvonne Mété Nguemeu (Femmes de Centrafrique, Âmes vaillantes au cœur brisé ), Didier Viodé (bande dessinée l’étranger sans rendez-vous). Le jeudi 10 novembre, nous auront la chance de recevoir Thomas Deltombe pour échanger sur l’important ouvrage Kamerun écrit avec Manuel Domergue et Jacob Tatsitsa Bivouac littéraire • les 9,10, 11, 12 et 13 novembre de 13h à 21h.
[les grignotages n Cette année encore possibilité de venir déguster, grignoter, savourer, les créations des femmes de l’association Des Racines et des feuilles de Besançon et de l’association Sourire d’un enfant pour le Rwanda. Proposés aux mêmes horaires que le bivouac littéraire, voila une occasion de venir flâner, rencontrer, échanger autour d’un verre de thé accompagné de pâtisseries du Maghreb. Le produit de la vente retourne intégralement à l’association pour développer ses actions.
exposition Terres d’Outre-mer, une tradition d’innovation Voyage en Outre-mer
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n À l’occasion de 2011, année des outre-mer ces 24 affiches vous invitent à découvrir les réponses innovantes que les collectivités ultramarines apportent dans les domaines de la biodiversité́, des énergies renouvelables, de la gestion des risques majeurs, de l’économie et de l’aménagement du territoire, etc. Cette exposition participe au développement de la culture scientifique et technique ainsi qu’à l’éducation au développement durable. Exposition du 1 au 26 novembre • Centre Pierre 1er de Gramont (Centre Diocésain), 20 rue Mégevand, salle des Pas perdus • Entrée libre.
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[remerciements n Ce festival a été élaboré par une équipe de bénévoles militants : Myriam Nielsen et Bernadette Rouvre pour les bénévoles, Diogène Sebiyégé, Geneviève Cailleteau et Christine Ellena pour le bivouac, Alain Coupey et son équipe pour Vues d’Afrique, Christine Poncet et Michel Pommatau pour Afri-Mômes, Philippe Garnier et Jérôme Bœuf pour les courts métrages, Marie-Paule Vieillard, Lili Alix et Jean-Jacques Faivre pour les invités, Geneviève Foucault-Vieille et Madame Vieille pour le jury Lycéen et apprentis au cinéma. Ce festival n’existerait pas sans la participation active, passionnée et désintéressée des 40 bénévoles présents à Besançon. Merci également pour leur contribution et appui à Jean-Michel Cretin de l’Espace Cinéma, Tico et Manou de la Rodia, Benjamin Dumez et toute l’équipe du Centre Nelson Mandela, Emmanuel Guigon, Nicolas Bousquet et leurs équipes au musée des Beaux arts et d’archéologie, les Franças du Doubs, Sébastien Maillard du Crij et toute l’équipe du dispositif Carte avantage jeunes, Monsieur Pierre Kiefer et toute l’équipe du cinéma Victor Hugo de Besançon, Jean Roy et toute l’équipe du cinéma Mégarama, toute l’équipe du Kursaal,toujours aussi disponible et patiente, Bruno Bachelier et toute l’équipe de la librairie Camponovo, Amandine Thevenin et l’équipe du dispositif Lycéens et apprentis au cinéma Région Franche-Comté, Chantal Maire et toute l’équipe du Criollo, Julien Paris de la boutique Faso Tribal, Christine Garnier, relations internationales Région Franche-Comté, la boutique Fleurs Service, le magasin Doubs Direct, Patrick Metz et ses collaborateurs, Monsieur Mignot, Alexandre Schneiter, Bertrand Vinsu, Eddy Spann, Benoit Bizard, Philippe Héritier, Christian Bourgon et toute l’équipe du centre diocésain, le consulat du Maroc de Dijon, l’association Des racines et des feuilles, L’association Sourire d’un enfant pour le Rwanda, Alfred M’bongo, Madame Aicha Kassoul Consule de la république démocratique et populaire d’Algérie à Besançon, le service culture et le service communication de la ville de Besançon, le Restaurant le 1802, la Brasserie du Commerce, la Pizzéria de Fati et toutes celles et ceux, très nombreux qui nous accompagnent, nous conseillent et nous font confiance… Avec le soutien de
En partenariat avec
Appui média
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Culture
Besançon.fr BETA
Le festival Lumières d’Afrique est organisé par l’association APACA (Association pour la Promotion des Arts et des Cultures d’Afrique)
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• 6, Grande Rue - 25000 Besançon • tél. : 33 (0)3 81 81 39 70 • mobile : 33 (0)6 67 01 43 25 • contact@apacabesancon.com • www.apacabesancon.com www.lumieresdafrique.com
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graphisme XACS Besançon • impression Imprimerie Simon
Appui prestations
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