N° 52 - Août 2014 - Mensuel de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie
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Actualité Radiographie des coûts de la santé
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Cahier pratique Notre fiche juridique sur le « Temps de travail »
Sommaire
Editorial
Actualité
Non à la caisse-maladie unique
3 Editorial 4
Agenda de la CVCI
Vite-dit 8 La hausse des coûts de la santé n’est pas imputable aux assureurs Economie et politique 9 Filières d’excellence lémaniques 11 Optimiser la transition entre l’école et l’apprentissage 13 Il est prématuré d’enterrer le principe du Cassis de Dijon 13 Non à l’initiative « Stop à la TVA discriminatoire pour la restauration ! » 14 Casinos suisses : il faut autoriser les jeux en ligne sans attendre
La création d’une caisse unique d’assurance maladie n’aurait aucun impact sur les coûts de la santé. Ni les promoteurs de cette initiative, sur laquelle nous votons le 28 septembre prochain, ni les fournisseurs de soins ne le contestent. La forte progression des dépenses liées à la santé s’explique avant tout par des facteurs structurels. Les traitements s’améliorent constamment, à tel point que le cancer devient souvent une maladie chronique. Les séjours hospitaliers raccourcissent, mais leurs coûts s’élèvent. L’espérance de vie s’allonge et nous consommons donc des soins plus longtemps.
Les chiffres du mois 15 Juillet 2014 Les chiffres du commerce extérieur 16 1er semestre 2014
Votre CVCI 17 Nouveaux membres Services et prestations 20 Notre centre de conférences, pour des séances dynamiques ! 21 Nouvelles de nos membres
Cahier pratique Fiche économique 23 N° 94 – Accords de libre-échange Chine et CCG dès le 1er juillet 2014 Fiche juridique 24 N° 192 – Durée du travail
De partenaire à partenaire Nos publi-séminaires 25 Valeur Plus – Connaissez-vous l’ADN de votre entreprise ? 25 Sage Suisse SA – L’apport d’un logiciel de gestion et d’une solution e-commerce 25 SR Compétences SA – Services aux PME : une approche novatrice des RH et de l’Architecture d’entreprise 26 Agenda des partenaires
Annexes : • Tendance Fruit • Non à la caisse unique
Mensuel de la CVCI - Août 2014
La création d’une caisse unique engendrerait des charges de l’ordre de 1,5 à 2 milliards.
Qu’apporterait la caisse unique en termes d’économies ? Rappelons que les 61 caisses-maladie actives dans le pays affichent un taux de dépenses administratives de l’ordre de 5 %, soit près de la moitié moins que celui de la Suva (assurance-accident) ou celui de l’assurance chômage, un monopole. Sur 100 francs de primes payées, 95 francs vont donc à la santé. Un assureur étatique unique géant ne permettrait en rien de garantir une plus grande efficacité. Il est en revanche certain – une étude l’a démontré – que la création d’une caisse unique engendrerait des charges de l’ordre de 1,5 à 2 milliards. Le processus s’étalerait sur dix ans et entraînerait des milliers de suppressions d’emplois sur les 12 000 aujourd’hui recensés par les assureurs privés. Il faudrait donc plus d’une décennie pour s’y retrouver financièrement… en supposant que la caisse unique soit plus efficace que les assureurs privés.
Rien n’est pourtant moins sûr ! Le système actuel de concurrence entre caisses pousse ces dernières à procéder à de stricts contrôles des factures. Chaque assureur a tout intérêt à être le plus performant possible pour retenir ses clients. Quelles seront les incitations d’un assureur unique ? N’oublions pas que les prestataires de soins seraient représentés dans les instances dirigeantes de la caisse étatique, au même titre que les assurés, la Confédération et les cantons. Conflits d’intérêt et interminables marchandages l’emporteraient sur une saine gestion de l’assurance. Vaut-il la peine d’abandonner le libre choix de sa caisse et de se voir imposer une prime unique cantonale pour un résultat aussi aléatoire ? N’oublions pas que la Suisse figure régulièrement aux premiers rangs dans les classements internationaux des systèmes de santé. Le nôtre est sans aucun doute perfectible, du côté des assurances, en particulier en termes de compensation des risques et de transparence. Mais passer d’un système privé, qui garantit l’une des meilleures prestations de soins au monde, au « tout à l’Etat » relève du plus pur choix idéologique. Il ne trouve aucune justification économique et n’apporterait aucune amélioration aux assurés, loin s’en faut. NON à un monstre bureaucratique ! Claudine Amstein, Directrice de la CVCI
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Agenda de la CVCI
10.09.
SWISSFIRMS : Présentation des différentes opportunités de promotion de votre entreprise de 17 h 00 à 19 h 00, CVCI Le site SWISSFIRMS a pour mission de promouvoir les entreprises membres des Chambres de commerce suisses (CCIS). Couvrant la totalité du territoire helvétique, il constitue la principale base de données économiques de notre pays, grâce à ses différentes possibilités de sélection par activité. Chaque entreprise membre d’une CCI bénéficie gratuitement d’une fiche de présentation complète. Afin de présenter ce portail, et notamment les opportunités de mieux mettre en valeur votre entreprise, nous vous invitons à participer à une séance d’information suivie d’un apéritif. Prix : gratuit pour les membres et 50 francs (HT) pour les non-membres. Renseignements et inscriptions : zuzanna.bolle@cvci.ch www.swissfirms.ch
12.09.
Reloc’coffee : Successful Job Search in the Lake Geneva Region 10:00 am – 12:00 am, CVCI The purpose of this workshop is to ease the job search process of the newcomers to the region. Our speaker of the day, Sedef Duru, from Duru Consulting, will cover topics such as general information about the Swiss job market, how to adapt your CV to Swiss standards, the importance of networking and interview basics. Plus, as always, you will be able to enjoy a Swiss breakfast and meet other people from all around the world, learn from others’ experiences and ask all the questions you might have. This event is free of charge for spouses of International Link member companies’ employees and CHF 27.– (tax inclusive) for other participants. Information and registration: Internationallink@cvci.ch
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Actualité
17. - 24.09. Consultations sur la transmission d’entreprise entre 9 h 00 et 17 h 00, CVCI
Les entrepreneurs qui souhaitent remettre leur entreprise ne savent souvent pas « par quel bout commencer ». Par le biais d’ateliers personnalisés, la CVCI, en collaboration avec BST Management Consulting, CPV Partners, Credit Suisse et EY, souhaite donner aux entrepreneurs la possibilité d’établir avec des spécialistes une première feuille de route individualisée pour la transmission de leur entreprise. Le 17 septembre, au cours d’un entretien individualisé de 45 à 60 minutes, le participant et les experts identifieront les problèmes principaux à régler et les principales démarches à effectuer. Une feuille de route individualisée avec des premiers éléments de réponse sera ensuite présentée le 24 septembre, avec pour objectifs d’affiner l’analyse faite lors du premier entretien. Prix HT : 400 francs par participant pour les deux jours de consultation. Renseignements : julien.guex@cvci.ch Inscriptions : charlotte.boukli@cvci.ch
18.09.
Rencontres des chefs d’entreprise
Nos rencontres des chefs d’entreprise d’automne sont agendées ! Elles vous permettront une nouvelle fois de découvrir des entreprises du canton, tout en profitant d’un moment agréable pour entretenir et étendre votre réseau professionnel. Vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire pour les rencontres des : • 18 septembre, chez Egokiefer SA, à Villeneuve (après-midi) • 2 octobre, chez Batiplus SA, à Puidoux (après-midi) • 9 octobre, chez Badoux Vins, à Yvorne (après-midi) • 6 novembre, chez Les Véritables Biscuits du Terroir SA, à Nyon (matin) • 22 janvier 2015, chez Groupe BOAS Management SA – Aquatis, à Lausanne-Vennes (après-midi). Nous nous réjouissons de vous accueillir nombreux ! Prix (HT) : 90 francs (séance + apéritif). Renseignements et inscriptions : veronique.gauzargues@cvci.ch
Impressum Éditeur : Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), Avenue d’Ouchy 47, CP 315, 1001 Lausanne T. 021 613 35 35, F. 021 613 35 05 cvci@cvci.ch, www.cvci.ch Rédaction & administration : Mireille Bigler, Guy-Philippe Bolay, Zuzanna Bolle, Sonia Delgado, Véronique Gauzargues, Julien Guex, Philippe Gumy, Jacky Lampo, Mathieu Piguet, Patrick Roulet, Serge Sahli, Norma Streit-Luzio, Christine Walter-Luz. Gervaise Zumwald (rédactrice responsable) Conception : Buxum communication - Founex www.buxum.ch Imprimeur : IRL plus SA Acquisition de partenaires : DG Marketing, Grandvaux, T. 021 793 16 10 Tirage : 4500 exemplaires Paraît la 4e semaine du mois
Mensuel de la CVCI - Août 2014
Agenda de la CVCI
Actualité
26.09.
Forum de l’Economie vaudoise entre 8 h 30 et 12 h 00, Beaulieu Sur le thème « Y’en a point comme nous... ? », le Forum de l’Economie vaudoise 2014 s’interroge sur l’avenir de l’économie du canton. Tout semble lui réussir, et pourtant des signes avant-coureurs interpellent : des multinationales délocalisent, le recrutement devient problématique, l’agriculture et la recherche sont en danger. Notre canton est-il prêt à affronter des forces contraires ? Renseignements et inscriptions : veronique.gauzargues@cvci.ch www.forumvd.ch
30.09.
Rencontre de l’économie durable : Actions concrètes et économies financières en matière de développement durable entre 8 h 00 et 9 h 30, CVCI Comment concilier actions concrètes et économies financières en matière de développement durable ? A l’aide d’exemples concrets en matière de tri des déchets, de consommation d’énergie et d’eau, de mobilité et de social, vous pourrez découvrir de nouvelles techniques qui vous aideront à concilier actions concrètes dans le développement durable et économie financière pour votre entreprise. Présentée par Eco-engagement Sàrl, cette rencontre sera interactive, pragmatique et basée sur le dialogue entre participants et orateurs. Cet événement s’adresse plus particulièrement aux responsables environnementaux ainsi qu’aux cadres et chefs de projet intéressés. Prix : 30 francs (HT), dont 10 francs sont reversés à une association membre de la Chambre, active dans le développement durable. Renseignements et inscriptions : aurelie.schwarz@cvci.ch
COURS DE DROIT DU TRAVAIL
09.09.
Introduction au droit du travail de 9 h 00 à 17 h 00, CVCI
16.09.
Salaire de 9 h 00 à 17 h 00, CVCI
02.10.
Echos des Tribunaux en droit du travail de 16 h 00 à 18 h 00, CVCI
09.10.
Durée du travail de 9 h 00 à 17 h 00, CVCI
30.10.
Contrat de travail et règlement du personnel (workshop) de 8 h 30 à 17 h 00, CVCI
Ce cours a pour objectif d’aborder les principales implications juridiques d’une relation de travail, sous l’angle du Code des obligations et de la Loi sur le travail. Il s’agit d’une journée introductive, destinée aux personnes qui n’ont que peu ou pas de connaissances du droit du travail suisse. Prix (HT) : 400 francs pour les membres CVCI et 600 francs pour les non-membres, documentation, repas de midi et pause-café comprises.
Ce cours vous permettra de gérer tous les aspects légaux liés à la rémunération des travailleurs, y compris en cas d’absences de ces derniers. Prix (HT) : 400 francs pour les membres CVCI et 600 francs pour les non-membres, documentation, repas de midi et pause-café comprises.
Présentation de la jurisprudence récente du Tribunal fédéral en matière de droit du travail. Les trois sessions à choix du rendez-vous incontournable des RH de Suisse romande ont lieu jeudi 2 octobre 2014, de 16 h 00 à 18 h 00, mardi 7 octobre 2014, de 9 h 00 à 11 h 00 et de 16 h 00 à 18 h 00, toutes suivies d’un apéritif. Prix (HT) : 100 francs pour les membres CVCI et 150 francs pour les non-membres.
Au terme de cette journée, les participants maîtriseront les subtilités des règles relatives à la durée du travail, qu’ils pourront expliquer et appliquer au sein de leur entreprise. Prix (HT) : 400 francs pour les membres CVCI et 600 francs pour les non-membres, documentation, repas de midi et pause-café comprises.
Ce workshop d’une journée, animé par un juriste et un spécialiste RH, permettra aux participants d’identifier les principaux éléments à insérer dans les contrats de travail et / ou règlements du personnel et d’acquérir les bons réflexes lors de la rédaction de tels documents. Prix (HT) : 400 francs pour les membres CVCI et 600 francs pour les non-membres, documentation, repas de midi et pause-café comprises.
Renseignements et inscriptions pour tous les cours de droit du travail : Sonia Delgado, droit@cvci.ch, T. 021 613 36 37 Le programme complet de nos formations est disponible sur : www.cvci.ch/formation
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Vite-dit
Actualité
La hausse des coûts de la santé n’est pas imputable aux assureurs Les progrès de la médecine, la modification des attentes et des besoins de la population ou encore son vieillissement : voici les véritables causes de l’augmentation des coûts de la santé que les partisans de la caisse unique veulent oublier. Petit tour de la question avec Daniel Walch, Directeur général du Groupement Hospitalier de l’Ouest Lémanique (GHOL). L’actuel débat sur la caisse unique porte plutôt sur des questions idéologiques que sur la problématique de fond, à savoir les coûts de la santé. Cet aspect est régulièrement mis en avant par les initiants et mérite donc que nous nous y intéressions. Il est important de savoir de quoi sont composés ces coûts et quels seraient les moyens d’en empêcher la hausse, ce qui permettrait de lutter contre l’augmentation des primes. Daniel Walch, Directeur général du GHOL, nous livre son analyse de la problématique. Quelle part des coûts de la santé est consacrée aux frais administratifs ? Daniel Walch : Les coûts de la santé se sont élevés en Suisse, en 2010, à 62,5 milliards de francs, dont un peu moins de 3 milliards ont été consacrés à l’administration du système de santé. Les frais administratifs représentent donc un peu moins de 5 % des coûts globaux du système. Dans une vision optimiste, si on diminuait les frais administratifs de 10 %, les coûts globaux du système de santé suisse diminueraient de l’ordre de 0,5 %. De quoi sont composés les coûts de la santé ? En 2010, les traitements hospitaliers aigus, de longue durée et de réadaptation y compris psychiatriques représentaient 45,4 % des coûts globaux, les traitements ambulatoires et médicaments associés s’élevaient à 42,2 %, les laboratoires médicaux, centres d’imagerie, appareils thérapeutiques et services de transport et de sauvetage totalisaient 5,3 % des coûts, les frais administratifs 5 % et les mesures de prévention un peu plus de 2 %. Quel rôle jouent les assureurs dans la hausse des coûts ? Les hausses des primes traduisent, bien entendu, les augmentations régulières des coûts de la santé, mais aussi le financement des réserves des assurés. C’est d’ailleurs un des arguments, sinon l’argument principal des défenseurs de la caisse publique d’assurance maladie : la suppression des changements d’assureurs et de la sélection des risques, éviterait les besoins de refinancement des réserves associées aux nouveaux assurés ayant changé de caisse maladie.
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Quelles sont les causes et sur quoi faudrait-il agir pour réduire la hausse des coûts de la santé ? C’est la question principale. Une revue de littérature, et donc des publications sérieuses sur le sujet, permet d’identifier les causes principales de la croissance des dépenses. Les progrès dans les technologies médicales sont sans aucun doute le facteur principal. Des innovations économisent des ressources mais l’effet global du progrès technique est cependant une augmentation des dépenses. Le deuxième facteur par ordre d’importance est la modification des attentes de la population. J’aime dire que les patients ne veulent plus attendre, ne veulent plus souffrir et ne veulent plus mourir... Le troisième facteur est l’abaissement tendanciel à partir duquel on considère qu’une personne nécessite des soins. Cela s’observe typiquement en psychiatrie. Ces trois premiers facteurs principaux peuvent être regroupés en tant que changements dans la pratique médicale. Le quatrième facteur est le vieillissement. Le vieillissement contribue « seulement », selon les études, pour 10 à maximum 25 % à la hausse des coûts. La dernière année de vie coûte très cher, soit 6,9 % des dépenses de santé. C’est une composante fixe dans les coûts, non-associée à l’accroissement de l’espérance de vie. On pense souvent que le vieillissement est le facteur principal d’explication de la croissance de coûts. En réalité, les changements dans la pratique médicale exercent un impact sur les coûts 3,8 fois supérieur à celui du vieillissement. La masse salariale est une composante importante des coûts. Médecins, infirmiers sont peu remplaçables par des machines et les gains de productivité sont donc limités. La hausse constante des coûts du travail n’étant pas compensée par des gains de productivité, elle ne peut être financée que par une hausse des prix. Les facteurs principaux sont donc les changements dans la pratique médicale repris plus haut, le vieillissement et la masse salariale. Des phénomènes nouveaux devraient accroître encore plus les coûts : l’augmentation de l’obésité, de la sédentarité et du stress. On prédit aussi une plus grande vulnérabilité des retraités du futur à cause de l’augmentation des divorces, des personnes sans enfant et de l’éclatement géographique des familles.
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Vite-dit
Je place personnellement beaucoup d’espoir dans le renforcement des structures indépendantes à but non lucratif destinées à évaluer l’efficacité des traitements.
La question est donc hautement complexe et il n’y a pas de panacée. Parmi les solutions régulièrement citées : promouvoir les médecins de premier recours « gatekeepers », modifier le mode de rémunération des médecins, forfaitaire ou à l’acte, diminuer le nombre de lits hospitaliers, fournir les soins par des prestataires plutôt privés ou plutôt publics, réguler la densité médicale, aucune ne fait l’unanimité. Les revues de littérature suisses et internationales publient des résultats contradictoires. Pas de panacée donc. Sachant que le facteur principal de l’accroissement des coûts est lié au changement dans les pratiques médicales, la promotion de l’Evidence-Based Medicine (EBM) est à mon avis la piste à privilégier. Il s’agit d’enseigner et d’encourager une médecine fondée sur les faits, sur les données probantes, sur des preuves. L’EBM est l’utilisation consciencieuse, explicite et judicieuse des meilleures données disponibles pour la prise de décisions concernant les soins à prodiguer à chaque patient. L’EBM devrait aussi être utilisée comme justification systématique des programmes de rationalisation des ressources financières et matérielles. Il s’agit de répondre à la question : quelles prestations de santé se justifient ? L’on parle ici de HTA, soit de Health Technology Assessment.
Une caisse unique permettrait-elle d’empêcher la hausse des coûts de la santé ? On a vu plus haut que, dans une vision optimiste, une diminution de l’ordre de 10 % des frais administratifs globaux en Suisse se traduirait, au maximum, par une diminution des coûts globaux de 0,5 %. La caisse unique n’est donc pas la solution principale en regard de la hausse des coûts de la santé. Je privilégie la création d’une structure indépendante, forte, à but non-lucratif, destinée à évaluer l’efficacité des équipements biomédicaux et des traitements. Quel est le meilleur système de santé au monde ? Une équipe de l’Université de Harvard, sous la direction de la Professeure Regina Herzlinger, a mené cette étude en 2006 et a classé le système suisse actuel en première position mondiale. Le système suisse offre une couverture universelle, la liberté du choix de son médecin par le patient, la liberté du choix de son hôpital, de son assureur, mais l’Etat y régule les prix. La part des dépenses de santé par rapport au PIB s’élevait, en 2011, à 11 % en Suisse. Aux USA par exemple, on observe moins de liberté pour le patient. Le système d’assurance est principalement organisé via les employeurs ou l’Etat. On y connaît par contre une plus grande liberté des tarifs et la hausse des prix explique une partie importante de l’augmentation des coûts. La part des dépenses de santé par rapport au PIB s’y élevait, en 2011, à 17,7 %. La France, avec son système de sécurité sociale consacrait, la même année, 11,6 % du PIB aux dépenses de santé. Propos recueillis par Robin Eymann
La chronique EY
Actualité
« Baromètre de l’attractivité de la Suisse 2014 d’EY » : la place économique suisse est appréciée dans le monde entier Les résultats du Baromètre de l’attractivité de la Suisse 2014 d’EY sont positifs pour la place économique suisse et le nombre de projets d’investissement suisses en Europe s’est accru de 11 % en 2013. Alors que l’Europe de l’Ouest, qui a mis derrière elle la crise de la dette, retrouve son statut de pôle d’investissement privilégié, la Suisse demeure attractive en tant qu’acteur de niche de taille relativement modeste positionné sur le haut de gamme. La Suisse convainc les investisseurs internationaux par des atouts exceptionnels tels que la stabilité et la qualité. Sont surtout appréciés la qualité de vie, le système politique stable et son administration fiable (qualité du système éducatif et niveau de qualification de la main-d’œuvre), la stabilité du climat social et la stabilité du franc. Dans les trois prochaines années, l’attrait de la Suisse continuera à augmenter. Les branches présentant le plus fort potentiel de croissance sont les secteurs « banques / assurances / finance » et « industrie pharmaceutique / biotechnologie ».
A l’horizon 2020 toutefois, elle devra faire face au défi du manque de personnel qualifié, tirer plus efficacement profit du système éducatif et préserver l’attractivité fiscale par le renforcement de la compétitivité internationale dans le cadre de la réforme de l’imposition des entreprises III. Vous trouverez plus d’infos sur notre site Internet à l’adresse suivante : www.ey.com/ch Pierre-Alain Cardinaux Partner Responsable régional Suisse romande Ernst & Young SA Tél. 058 286 52 94 pierre-alain.cardinaux@ch.ey.com
Economie et politique
Actualité
Filières d’excellence lémaniques Sous l’égide de l’Union lémanique des Chambres de Commerce et avec le soutien du Conseil du Léman, la CVCI, en collaboration avec les Chambres de commerce de l’A in, de la Haute-Savoie, de Genève et du Valais, a recensé pas moins de 20 filières d’excellence présentes dans le bassin lémanique. Ces filières sont caractérisées par une concentration significative d’entreprises d’un même secteur, auxquelles viennent s’ajouter des centres de formation, d’incubation et de recherche. Certains de ces secteurs sont bien connus des Vaudois : agroalimentaire, biotechnologie, horlogerie ou encore industrie des machines. Mais on sait peut-être moins que la technologie du bois, la plasturgie ou les arts graphiques, font également partie de ces filières d’excellence. Les 20 filières sont : • Administration, management • Agroalimentaire, nutrition, diététique • Arts graphiques, packaging, emballage • Biotechnologie, santé, médical, bien-être • Certification • Chimie, arôme, parfum (hors industrie pharmaceutique) • Energie, environnement, cleantech • Finance • Génie civil, ingénierie • Horlogerie • Logistique, transport, poids lourds • Machines outils, automatismes industriels • Micro et Nano technologies • Micromécanique, mécatronique (hors horlogerie) • Plasturgie, matériaux composites • Sport, outdoor • Technologie du bois • Technologies de l’image et de l’information • Tourisme, hôtellerie • Trading international
L’objectif de cette étude était à la fois de renforcer le tissu économique régional en mettant en lumière des synergies potentielles et d’offrir un outil à la promotion économique, au niveau international, en illustrant les nombreux avantages que notre région peut offrir à des entreprises étrangères désireuses de bénéficier de conditions-cadre optimales pour le développement de leurs activités en Europe. Un dépliant créé à cet effet permet de réaliser, en un coup d’œil, les atouts extraordinaires dont bénéficie notre région. Il est hautement symbolique d’une région transfrontalière et néanmoins bien intégrée, sise au cœur d’une Europe en mutation. Mireille Bigler www.cvci.ch/filieres
Le saviez-vous ?
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La chronique Suva
Actualité
Primes stables pour la plupart des assurés La Suva a dégagé un solde positif de 61,5 millions de francs en 2013. Sur ce montant, 50 millions de francs prélevés sur les fonds de compensation ont été restitués aux clients. Après sept abaissements consécutifs des primes – soit un allègement de charges de 4,3 milliards de francs pour la place économique suisse – la Suva atteint un nouvel équilibre financier. La majeure partie des assurés peuvent ainsi compter sur des primes stables au 1er janvier 2015 alors qu’un quart environ des clients verront leurs primes ajustées vers le haut ou le bas en fonction de leur risque. L’an prochain, la Suva va encore réduire les suppléments pour frais administratifs de 0,5 point dans l’assurance contre les accidents non professionnels, faisant ainsi bénéficier directement ses clients des gains d’efficacité réalisés. En 2013, la Suva a réalisé une performance de 4,7 % sur ses placements et son degré de couverture financière affichait une légère hausse à 128 %. La valeur du portefeuille de placements a, lui, passé de 41,9 à 44 milliards de francs. Moins d’accidents professionnels En termes de statistiques, les assurés ont annoncé 462 776 accidents et maladies professionnelles,
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un chiffre relativement stable quand bien même les accidents professionnels ont diminué de 1,15 % (181 500). Une diminution à mettre sur le compte des efforts fournis par les entreprises en matière de sécurité au travail, des campagnes de prévention ainsi que des services et des conseils fournis par la Suva à ses clients. Révision de la LAA En matière de révision LAA, le nouveau président du Conseil d’administration de la Suva, Markus Dürr, a évoqué la demande conjointe adressée par les partenaires sociaux, la Suva et les assureurs auprès du Département fédéral de l’intérieur à fin 2013. « Si d’autres changements sont exigés, d’un côté comme de l’autre, ce compromis équilibré avec soin sera menacé », a-t-il prévenu. Jean-Luc Alt Suva Communication d’entreprise jeanluc.alt@suva.ch
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Economie et politique
Actualité
Optimiser la transition entre l’école et l’apprentissage La CVCI a été consultée par l’Union patronale sur le renouvellement d’un engagement commun des partenaires de la formation professionnelle (la Confédération, les cantons et les organisations du monde du travail) en faveur de la transition des jeunes entre l’école obligatoire et l’entrée en apprentissage. Le projet « Transition » de la conférence suisse des directeurs de l’instruction publique (CDIP) a démarré en 2006. A l’époque, les partenaires de la formation, avec le soutien de la CVCI, ont adopté un engagement concernant le projet Transition.
obligatoire et la formation professionnelle demeure souvent un processus difficile, en particulier pour les certains jeunes qui ne sont que peu au fait de ce qui les attend à la fin de leur scolarité et ne disposent pas des principaux atouts pour faciliter cette transition (réseau, résultats scolaires, motivation, etc.). Nous constatons également que certaines entreprises peinent à trouver des apprentis qui correspondent à leurs attentes. Dans ce cadre, la CVCI est convaincue que des contacts réguliers et une collaboration pragmatique entre acteurs privés et étatiques sont nécessaires pour faciliter l’entrée du plus grand nombre possible de jeunes sur le marché du travail. Le projet LIFT, qui propose aux jeunes d’explorer le monde du travail, avant la fin de l’école obligatoire, est un bon exemple d’une collaboration constructive entre partenaires publics et privés.
La transition de la scolarité obligatoire vers l’apprentissage est une étape essentielle dans le parcours des adolescentes et adolescents. Les efforts pour optimiser cette étape sont importants et doivent donc être soutenus. La CVCI a appuyé depuis l’origine le projet transition ainsi que les objectifs du concordat HarmoS, objectifs considérés comme un préalable important pour que tous les jeunes obtiennent un diplôme du degré secondaire II. La transition fait actuellement l’objet de plusieurs chantiers au niveau vaudois dans lesquels la CVCI est fortement impliquée. Elle est également très engagée dans le déploiement de plusieurs projets partenaires du projet « Transition» de la CDIP, notamment le projet LIFT. Elle s’est donc déclarée favorable au renouvellement de l’engagement des partenaires en faveur du projet « Transition ». Pour la CVCI, il s’agit d’éviter, autant que faire se peut, les pertes de temps dues à un changement de place d’apprentissage, un changement d’école ou une année transitoire. Pour atteindre cet objectif, les jeunes qui ont besoin d’un soutien particulier doivent être identifiés au cours de la scolarité obligatoire et être amenés à une formation au degré secondaire II grâce à des mesures ciblées. La CVCI est convaincue qu’une collaboration entre tous les acteurs est nécessaire pour mettre en place ce type de mesures. C’est la raison pour laquelle, pour atteindre les objectifs de ce projet, il convient d’améliorer encore la collaboration entre tous les milieux intéressés. En conséquence, la CVCI a comme objectif depuis plusieurs années d’aider à rapprocher les écoles et les entreprises, pour permettre à tous les jeunes d’accéder à une formation professionnelle. En effet, nous constatons que malgré de nombreux efforts pour augmenter les possibilités d’intégration des jeunes au marché du travail, la transition entre l’école
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Photo : © Shutterstock
Les principaux objectifs étaient les suivants : • faire passer le taux de diplômes du degré secondaire II à 95 % d’ici 2015, • éviter les pertes de temps dues à des changements de place d’apprentissage ou d’école et à des années d’attente, • repérer précocement les groupes à problème, durant la scolarité obligatoire, et les soutenir de façon ciblée.
Le projet LIFT est un projet de prévention des risques de non-insertion professionnelle en fin de scolarité obligatoire. Il s’adresse aux élèves qui ne disposent pas de toutes les bonnes conditions de départ pour intégrer le monde du travail. Il est proposé aux écoles secondaires, sur l’ensemble de la Suisse. L’élément principal facilitant cette future insertion est la familiarisation avec le monde du travail grâce aux places de travail hebdomadaire. Les jeunes qui participent à LIFT se rendent dans une entreprise de leur région quelques heures par semaine en dehors de leur temps scolaire. Parallèlement, ces élèves sont préparés, accompagnés et suivis par une personne de référence, afin d’optimiser cette sensibilisation au monde professionnel. Julien Guex
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Economie et politique
Actualité
Il est prématuré d’enterrer le principe du Cassis de Dijon Il est trop tôt pour affirmer que le principe du Cassis de Dijon est un échec. Cette disposition, qui prévoit que les produits qui sont légalement sur le marché dans l’Union européenne ou l’Espace économique européen peuvent aussi circuler librement en Suisse sans contrôle préalable, n’est en vigueur que depuis 2010. Elle n’a sans doute pas encore déployé tous ses effets dans la lutte contre l’îlot de cherté helvétique. Dans le cadre de la consultation sur l’avant-projet de révision de la loi sur les entraves techniques au commerce (LETC) adoptée par la Commission de l’économie et des redevances du Conseil national, la CVCI s’est prononcée contre les modifications proposées, consistant à exclure les denrées alimentaires du principe du Cassis de Dijon. Plutôt que de poser des limites à cette clause, il faut au contraire renforcer les démarches visant à supprimer toute entrave technique au commerce. Plutôt que d’affaiblir les règles actuellement en vigueur, l’une des solutions serait d’abroger le processus d’autorisation lié au principe du Cassis de Dijon : il s’agit là
d’entraves administratives qui contribuent à l’isolement de la Suisse tout en limitant la marge de manœuvre du commerce de détail. Le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) avait fait ressortir l’an dernier que l’introduction de ce principe avait eu des effets positifs en Suisse. Il avait notamment entraîné une pression à la baisse sur les prix. Le consommateur suisse est suffisamment responsable pour choisir les produits qu’il achète en toute connaissance de cause. Il est inutile de le surprotéger avec des dispositions qui entravent les activités commerciales. Le tourisme d’achat représente plusieurs milliards de francs chaque année de manque à gagner uniquement pour les denrées alimentaires : l’un des meilleurs moyens de lutter contre ce phénomène est de permettre à nos compatriotes d’acheter en Suisse les produits disponibles dans les supermarchés des régions limitrophes. Philippe Gumy
Non à l’initiative « Stop à la TVA discriminatoire pour la restauration ! » D’un côté, les bénéfices qu’apporterait cette initiative resteraient donc limités. Mais de l’autre, les changements ne manqueraient pas de brouiller encore plus le dossier déjà délicat de la réforme de la fiscalité des entreprises, à laquelle la Confédération ne peut par ailleurs pas se soustraire. Il s’agit là de trouver une solution consistant à mettre notre législation fiscale en adéquation avec les nouveaux standards internationaux (en abandonnant les statuts spéciaux) tout en préservant notre attractivité et notre compétitivité. Ce dossier est prioritaire. Philippe Gumy Photo : © Kzenon - Fotolia.com
La CVCI recommande de rejeter l’initiative populaire « Stop à la TVA discriminatoire pour la restauration ! », soumise à votation le 28 septembre prochain. Cette proposition ne simplifierait en rien le système actuel. Elle tombe par ailleurs à un très mauvais moment : les pertes de recettes fiscales qu’elle entraînerait sont évaluées entre 700 et 750 millions de francs, ce qui compliquerait l’indispensable réforme de la fiscalité des entreprises dans laquelle la Confédération et les cantons se sont engagés. L’initiative de Gastrosuisse veut mettre un terme à la différence entre le taux appliqué aux services de restauration consommés sur place (TVA de 8 %) et celui appliqué aux denrées alimentaires vendues à l’emporter (TVA de 2,5 %). L’idée est abaisser le premier taux, à un niveau toutefois non spécifié dans le texte. Les boissons alcoolisées resteraient quant à elles taxées à 8 %. La CVCI plaide depuis des années pour une simplification de la TVA, mais cette initiative ne fait que modifier deux taux, pour un seul secteur d’activité, sans unifier les pratiques. En l’occurrence, les restaurateurs qui délivrent des plats à l’emporter et des services sur place devront continuer à jongler avec deux taux. En matière de TVA, le but doit être de tendre vers un système de taux unique et non de procéder par des réglages fins, qui apporteraient inévitablement de nouvelles distorsions.
En matière de TVA, le but doit être de tendre vers un système de taux unique et non de procéder par des réglages fins, qui apporteraient inévitablement de nouvelles distorsions.
Mensuel de la CVCI - Août 2014
13
Casinos suisses : il faut autoriser les jeux en ligne sans attendre De nombreux Suisses jouent de l’argent dans des casinos en ligne... mais les casinos suisses n’ont pas le droit de proposer ce type de service. Une situation pour le moins absurde, mais que l’avant-projet de loi fédérale sur les jeux d’argent (LJAr), qui fusionne la loi fédérale sur les maisons de jeux de 1998 et la loi fédérale sur les loteries et paris professionnels de 1923, prévoit de corriger. Cela conformément à ce que le peuple a voté il y a deux ans (acceptation à 87 % de l’art. 106 Cst, sur les jeux d’argent). Consultée à ce propos, la CVCI salue la suppression de l’interdiction d’exploiter des casinos en ligne. L’entrée en vigueur de cette disposition n’est toutefois prévue qu’en 2018, ce qui est bien trop tardif. On observe en effet que les revenus des 21 maisons de jeu actives dans notre pays sont en baisse quasi constante depuis 2007. Comparé à cette année-là, le chiffre d’affaires brut a reculé d’un quart à 746 millions de francs en 2013. Pour l’AVS, cela représente une diminution de presque 200 millions de francs de recettes. Il est plus que probable qu’une bonne partie de l’argent joué ait pris la direction de sites internet basés à l’étranger ou finisse dans les caisses des casinos des régions frontalières.
© kraevski - Fotolia.com
Economie et politique
Il faut agir dans les plus brefs délais pour conserver cette manne dans notre pays. La révision législative est en outre trop tatillonne sur plusieurs autres points. Elle prévoit ainsi que « l’autorité compétente n’autorise un jeu concret que lorsque les mesures de protection sont suffisantes ». Un tel dispositif ne peut pourtant se concevoir par jeu : il s’agit d’un concept global mis en place par les maisons de jeu. Autre exemple, l’avant-projet de la LJAr prévoit que les jeux gratuits et crédits de jeux gratuits soient soumis à autorisation... sans tenir compte des parties gratuites sur les machines à sous. Des machines à sous qui représentent plus de 80 % des revenus des casinos. La CVCI demande par conséquent d’affiner la LJAr de manière à abolir le « swiss finish » qui met les maisons de jeu helvétiques en situation de faiblesse face à la concurrence frontalière et électronique. Philippe Gumy
Les chiffres du mois - Juillet 2014
Actualité
3.0 %
Évolution comparée des indices des prix
Taux de chômage
SUISSE en juillet 2013
2.9 %
Taux de chômage
SUISSE
Juillet
Septembre
en juillet 2014
Novembre
Janvier
indice des prix à la consommation
Mars
Mai
Juillet
indice des prix de l’offre totale
2014 Juillet
Août
Sept.
Oct.
Nov.
Déc.
Janv.
Fév.
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Indice prix consom. (IPC) CH, déc. 10 = 100
99.0
98.9
99.2
99.1
99.1
98.9
98.6
98.7
99.1
99.2
99.5
99.4
99.0
Indice prix offre totale (IPO) CH, déc. 10 = 100
98.4
98.5
98.6
98.2
98.1
98.1
98.1
97.7
97.8
97.5
97.5
97.6
…
Marche des affaires (dans l’industrie) VD
-18.4
-13.3
-30.6
-21.0
-35.9
-34.6
-10.1
-5.8
-7.2
2.3
2.3
-19.8
-5.6
Marche des affaires (dans l’industrie) CH
-16.1
-10.3
-18.9
-10.9
-10.0
-12.1
-8.1
-5.7
0.3
-1.3
-3.3
-9.9
-5.4
Demandeurs d’emploi VD
24 091
24 140
24 559
24 471
25 317
26 168
26 466
26 054
25 315
24 556
23 615
23 397
23 306
Chômeurs complets et partiels VD
18 097
18 306
18 492
18 265
18 834
19 869
20 345
19 780
18 965
18 164
17 291
17 116
17 196
Taux de chômage VD en % (RF 2010)
4.8
4.9
4.9
4.9
5.0
5.3
5.4
5.3
5.1
4.9
4.6
4.6
4.6
Taux de chômage CH en % (RF 2010)
3.0
3.0
3.0
3.1
3.2
3.5
3.5
3.5
3.3
3.2
3.0
2.9
2.9
Mises à l’enquête VD (tous types, rév. mai 94)
497
397
334
365
328
223
349
327
350
…
…
…
…
Taux d’intérêt sur les nouvelles hypothèques
2.26
2.39
2.31
2.23
2.18
2.35
2.14
2.06
2.05
1.95
1.84
…
…
Indicateurs
Les chiffres inconnus au moment de l’impression de la publication sont signalés par ...
Légère baisse du climat de consommation
Évolution des prix
Mensuel de la CVCI - Août 2014
Budget prév. des ménages
III/14
I/14
II/14
III/13
IV/13
I/13
II/13
IV/12
II/12
III/12
I/12
III/11
IV/11
I/11
II/11
III/10
IV/10
I/10
II/10
IV/09
III/09
I/09
II/09
IV/08
II/08
III/08
Source : Secrétariat d’Etat à l’économie SECO (avril 2008 à juillet 2014)
Indice du climat de consommation
15
Les chiffres du commerce extérieur
Actualité
1er semestre 2014 1. EUROPE : Allemagne, France, Italie, PaysExportations en mio de frs.
Variations annuelles
Importations en mio de frs.
Variations annuelles
Solde en mio de frs.
102 854
2.7 %
89 009
1.0 %
13 845
Europe 1
60 433
2.7 %
67 183
1.6 %
-6 750
Afrique 2
1 867
7.6 %
1 369
-35.3 %
498
Janvier - juin 2014
Bas, Belgique, Autriche, Royaume-Uni, Danemark, Suède, Portugal, Finlande, Irlande, Espagne, Grèce, République tchèque, Hongrie,Pologne,Slovaquie, Roumanie ZONE EURO : Allemagne, Italie, France, Autriche, Espagne, Pays-Bas, Belgique, Grèce,
Asie 3 Moyen-Orient Amérique du Nord 4 Amérique latine 5 Océanie 6
21 979
2.1 %
13 314
5.2 %
8 664
4 707
-0.9 %
893
2.3 %
3 814
13 883
4.3 %
5 488
3.2 %
8 395
3 263 1 256
-2.3 % -4.4 %
1 421 148
-13.6 % -19.4 %
1 842 1 108
Finlande, Portugal, Irlande, Slovaquie HORS ZONE EURO : Royaume-Uni, Pologne, Suède, République tchèque, Hongrie, Danemark, Roumanie AUTRES PAYS EUROPEENS : Fédération de Russie, Turquie, Norvège, Ukraine 2. AFRIQUE : Afrique du Sud, Libye, Egypte, Algérie, Nigéria. 3. ASIE : Japon, Chine, Hong Kong, Singapour, Inde, Corée du Sud, Taïwan, Thaïlande, Malaisie, Viêt Nam, Kazakhstan
Autres régions économiques Zone euro Hors zone euro
MOYEN-ORIENT : Emirats arabes unis, 47 894
1.8 %
58 662
0.7 %
-10 768
9 434
11.2 %
7 326
9.0 %
2 108
Arabie saoudite, Israël, Qatar 4. AMERIQUE DU NORD : USA, Canada 5. AMERIQUE LATINE : Brésil, Mexique, Argentine, Colombie
Source statistique : www.ezv.admin.ch
6. OCEANIE : Australie
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Nous communiquons, ci-après, la liste des entreprises et des personnes qui ont demandé récemment leur adhésion à la Chambre. Nous leur souhaitons une cordiale bienvenue et les remercions vivement de leur confiance et de l’intérêt qu’ils manifestent pour nos activités. Antoniazza Mécanique SA Préverenges Atelier mécanique de précision Franco Antoniazza, Olivier Chilo T. 021 801 00 72 info@antoniazza.ch www.antoniazza.ch
Cronodeal Sàrl Lausanne Vente par Internet Alessandro Soldati T. 076 549 44 06 alessandro.soldati@cronodeal.ch www.cronodeal.ch
Granit Systems SA Orbe Développement durable et conception de projets dans les énergies renouvelables Alain Mercier T. 021 318 75 10 info@granitsa.net www.granitsa.net
Association Pacte Lausanne Promotion des femmes dans l’économie Françoise Piron T. 021 601 82 40 info@pacte.ch www.pacte.ch
D’Esposito & Gaillard, Swiss Koo Lausanne Manufacture de coucous suisses Martino d’Esposito, Alexandre Gaillard T. 076 615 43 67 info@swisskoo.ch www.swisskoo.ch
ID Mobile SA St-Légier-Chiesaz Développement, édition et monétisation d’applications Stéphane Blum, Jean De Wolff T. 0848 1234 00 martial.grognuz@idmobile.ch idmobile.ch
Axe3 Anne-Christine Chappot Champvent Conseil et formation aux entreprises T. 079 669 83 62 achappot@gmail.com www.axe3.ch
Diabolo Design SA Corseaux Communication : sites Internet, multimédia, création, image d’entreprises et graphisme Marc Feldman T. 021 926 70 70 info@diabolo.com www.diabolo.com
KINETA TRUSTED ADVISORS SA Nyon Conseil en matière de gestion et de protection du patrimoine familial Christopher Hochstädter c.hochstaedter@kineta.ch www.kineta.ch
CAUSEDIRECT Sàrl Genève Services Internet Patrick Vieljeux T. 079 205 66 86 pvieljeux@causedirect.org www.causedirect.org
Edgar Brandt Advisory SA Genève Conseil d’entreprise et audit Edgar Brandt T. 022 799 42 80 edgar.brandt@eb-advisory.com www.eb-advisory.com
Kudos Sàrl Echandens Communication digitale, photographie et sites web Raphaël Dupertuis, Jerôme De Benedictis T. 021 701 11 18 hello@kudos.ch www.kudos.ch
A
C
CL Formation, Lorenzo Cavoli Vessy Formation dans le domaine de l’assurance T. 079 821 11 78
Mensuel de la CVCI - Août 2014
D E
ERIC SOLOVICI, ARCHITECTURE D’INTERIEUR ET DECORATION La Conversion Aménagements et décoration d’intérieur T. 021 648 76 63 contact@ericsolovici.ch www.ericsolovici.ch
G I K
La Boîte à Malice La Tour-de-Peilz Information et communication, agence de design et développement Nicolas Maeder, Cyril Bays T. 021 519 20 21 info@laboiteamalice.ch www.laboiteamalice.ch
L 17
La chronique MTF
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FELIX Constructions SA, une expérience IT unique... Si MTF recherchait des clients dont l’histoire échappe à la banalité, elle ne s’y prendrait pas différemment ! L’expérience que nous relatons en témoigne, mais jugez plutôt. Felix Constructions est une société fondée en 1960 par André Félix. Appartenant depuis 2011 au groupe français Fayat, Felix Constructions SA se spécialise dans la construction de façades métalliques sur mesure et remporte, en Suisse comme en Grande-Bretagne, en France et en Espagne, de prestigieux mandats comme, notamment, la tour Iberdrola, culminant à 165m au dessus des toits de Bilbao. La virtualisation informatique est un trend notoire dans la sphère des administrations publiques et privées. Un précédent article relatait une expérience marquante au sein de la commune d’ingénieurs sélectionné par MTF. Disposant d’un kit software de Prilly... Tant que les applications métiers ne font converger complet, ceux-ci vont mettre en place un véritable laboratoire. que des données statiques, à l’instar de traitements de texte, Pendant de longues semaines, une batterie de tests sont de tableurs ou de messageries, la sollicitation des serveurs menés sur la base de critères de performance très sévères. est contenue. Le principal sujet d’attention pour la direction IT Bien que concluant, le bilan ne tient pas compte de la charge est alors d’harmoniser leur capacité avec le nombre d’utilisateurs. sur les serveurs. Un risque que l’on décide d’affronter malgré La virtualisation des postes conduit à la suppression totale tout en prévoyant d’affecter le nouvel équipement hardware du bruit de fonctionnement et de la chaleur tout en réduisant aux postes administratifs en cas d’échec. Un joker appréciable significativement l’encombrement. De la taille d’un disque dur pour les partenaires du projet. externe, un client léger ne consomme qu’un dixième Une cinquantaine de boîtiers Wyse sont de l’énergie requise par un PC. déployés et le bénéfice de la solution Le déménagement du siège de Bussigny Gérer l’avidité en RAM s’avère rapidement imbattable. à Denges en 2008, le passage de l’ERP et en force de calcul Le bureau technique organisant le travail Infor ® à Sage X3® en 2009 puis de d’ A utoCAD® 2012 et de la virtualisation des serveurs l’année par projet, les collaborateurs sont Solidworks® est un challenge associés physiquement pendant la durée suivante sont les tâches accomplies par les responsables informatiques où les compétences de MTF de chacun d’eux. Ils retrouvent ainsi de Felix Constructions SA. leur profil utilisateur sur n’importe vont jouer un rôle décisif. Lorsqu’en automne 2010 se pose quelle poste. Une souplesse que tout la question de la mise à jour du parc le monde apprécie. Aujourd’hui, les informatique, une rencontre informelle permet à MTF performances de l’ensembles sont remarquablement stables de présenter ses solutions en matière de virtualisation et la virtualisation du solde du parc se poursuit avec les postes des postes de travail. de secrétariat et de l’administration. C’est à MTF déjà qu’avait été confié le déploiement Felix Constructions SA peut aujourd’hui se vanter d’exploiter d’un environnement VMware de virtualisation des serveurs. le premier bureau technique de Suisse romande dont les postes En charge de l’infrastructure depuis quelques années, de dessinateurs sont entièrement virtualisés. MTF maîtrisait parfaitement le volume de requêtes généré par les septante utilisateurs de Felix Constructions SA. Création et rédaction : Gérer l’avidité en RAM et en force de calcul d’AutoCAD ® Pierre-Dominique Chardonnens 2012 et de Solidworks® est un challenge où les compétences de MTF vont jouer un rôle décisif. L’obsolescence du parc M. Dick Hoog, Directeur, MTF Quadra SA à elle-seul suffit à convaincre le client de tenter l’aventure. Chemin du Dévent 7, CH-1024 Ecublens L’environnement Windows 7 est adopté par le team T. 0848 989 980, ecublens@mtf.ch, www.mtf-quadra.ch
18
Mensuel de la CVCI - Août 2014
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LA COULEUR DU VIN SA Lausanne Commerce et distribution de vins Thierry Sozo T. 021 312 01 01 info@lacouleurduvin.ch www.lacouleurduvin.ch
Pharcyte Consulting Sàrl Tannay Marketing consultancy Rajesh Gupta T. 079 558 93 70 rajesh@pharcyte.com www.pharcyte.com
Lifepictures.ch Sàrl Cudrefin Studio photographique Joël Horisberger T. 078 884 27 78 info@lifepictures.ch www.lifepictures.ch
Régie du Rhône SA Echandens Gérance d’immeubles, promotion, courtage, achat, vente et investissements Stéphane Boss T. 058 219 00 00 administration@regierhone.ch www.regierhone.ch
Swiss Blue Farm Sàrl Lausanne Fabrication et commercialisation de mobilier pour centres et cliniques esthétiques Alessandro Rui T. 021 311 00 57 alessandro.rui@swissbluefarm.ch www.swissbluefarm.ch
MAILLEFER INSTRUMENTS CONSULTING Sàrl Ballaigues Prestation de services pour les sociétés du groupe Maillefer Instruments Dominique Legros, Pierre Graf T. 021 843 92 92 info@dentsplymaillefer.com www.dentsplymaillefer.com
RESO Partners AG Lausanne Conseil immobilier et Facility Management Roger Krieg, Thorsten Michels T. 021 647 55 06 t.michels@resopartners.ch www.resopartners.ch
Tabrasco Software & Data SA Yverdon-les-Bains Développement de base de données et de logiciels Anne Baylon T. 024 466 22 86 anne.baylon@tabrasco.com www.tabrasco.com
MAILLEFER INSTRUMENTS MANUFACTURING Sàrl Ballaigues Fabrication et commerce d’instruments dentaires, médicaux et mécaniques Dominique Legros, Pierre Graf T. 021 843 92 92 info@dentsplymaillefer.com www.dentsplymaillefer.com
Riviera Press SA Montreux Média Liana Grybanova T. 076 411 27 20 rivieraexpat@gmail.com
ThéraChic Bulle Centre de bien-être Eric Durenne T. 076 342 02 00 eric.durenne@gmail.com
MAILLEFER INSTRUMENTS PLUS Sàrl Ballaigues Fabrication et commerce d’instruments dentaires, médicaux et mécaniques Dominique Legros, Pierre Graf T. 021 843 92 92 info@dentsplymaillefer.com www.dentsplymaillefer.com
Roger Roschnik Business Consultant Grandvaux Conseil aux entreprises T. 079 417 04 77 roger@rogerroschnik.ch www.rogerroschnik.ch
Vos Voyages SA Lausanne Agence de voyages Théo Grand T. 021 331 15 15 theo.grand@vosvoyages.ch www.vosvoyages.ch
MAILLEFER INSTRUMENTS TRADING Sàrl Ballaigues Fabrication et commerce d’instruments dentaires, médicaux et mécaniques Dominique Legros, Pierre Graf T. 021 843 92 92 info@dentsplymaillefer.com www.dentsplymaillefer.com
SODEY Sàrl Blonay Conseil RH, formation et coaching Sophie Dey T. 079 206 65 62 sophiedey@yahoo.fr www.sodey.ch
NUMISMATIQUE VAYSON Lausanne Commerce de numismatique André Vayson De Pradenne T. 021 711 24 63 numismatiquevayson@hotmail.fr
St-Paul imprimeries et La Liberté médias SA Fribourg Imprimerie Thomas Burri, Jean Buchs T. 026 426 44 55 imprimerie@saint-paul.ch www.saint-paul.ch
M
N
Mensuel de la CVCI - Août 2014
P R
SUARD-CCHE Architecture SA Nyon Architecture Max Nack, Stéphanie Suard Dancet T. 022 363 76 80 s.paiva@suard-cche.ch www.suard-cche.ch
T
V
S 19
Services et prestations Notre centre de conférences, pour des séances dynamiques ! La CVCI met à votre disposition, à des conditions avantageuses, des salles de réunions entièrement équipées. Ces salles peuvent accueillir de 6 à 68 personnes, selon les configurations. Elles vous seront également utiles pour les entretiens occasionnels que vous pourriez avoir à Lausanne, avec vos relations d’affaires. Situées dans un cadre moderne et relaxant, les salles Riviera et Lavaux disposent d’un éclairage naturel et d’une vue directe sur notre terrasse et sur les Alpes. Grâce à leurs parois amovibles, les salles Riviera, Chablais et Lavaux permettent une modularité optimale. Avec une capacité de 68 personnes, l’auditoire Jura offre un environnement idéal pour vos formations ou vos conférences grâce à un matériel audio-visuel ultra moderne. Les salles sont équipées d’une connexion Internet haut débit, de micros cravate, main et casque, de rétroprojecteurs, beamer (4/3 ou 16/9), flipcharts et rafraîchissement de l’air.
Tarifs Salles
Capacité Tarif ½ jour
Tarif 1 jour
Lavaux
10 pers.
65.–
95.–
Chablais
12 pers.
95.–
130.–
Riviera
17 pers.
160.–
225.–
Riviera-Chablais
27 pers.
245.–
345.–
Riviera-Chablais-Lavaux
27 pers.
310.–
435.–
Riviera-Lavaux
17 pers.
225.–
315.–
6 pers.
55.–
75.–
La Côte La Broye
10 pers.
95.–
135.–
Jura
68 pers.
465.–
645.–
Cafétéria (usage exclusif 1h30)
-
140.–
140.–
PC/Portable
-
65.–
95.–
TV HD Led 42 pouces
-
30.–
40.–
Prix indicatifs hors taxe, sous réserve de modifications. La TVA sera facturée en sus.
Photos : © Olivier Wavre – scenicview.ch
Auditoire Jura
Salle Riviera-Chablais
Nous avons mis en ligne une nouvelle plate-forme web pour la consultation et la réservation de nos salles de réunion. Vous pouvez désormais consulter, réserver et gérer vos réservations en ligne. Le service de réservation vous confirme et vous fait les offres chiffrées comme précédemment. Le lien internet pour vous connecter sur la plate-forme est https://cvci.urbaonline.com. Pour créer un compte, cliquez sur « Inscription en ligne » puis complétez le questionnaire. M. Zürcher se tient volontiers à votre disposition pour de plus amples renseignements ou pour une démonstration.
Informations : Stéphane Zürcher et Maria Rodriguez T. 021 613 35 33 centredeconference@cvci.ch www.cvci.ch/location_salles
Lancement de notre enquête conjoncturelle d’automne La traditionnelle enquête conjoncturelle d’automne est lancée ; le délai de réponse est fixé au 26 septembre 2014. Nous vous remercions de votre précieuse collaboration, qui nous aide à mieux percevoir l’évolution économique du canton de Vaud. Vous avez la possibilité de répondre par Internet, en vous rendant sur le site www.enquetecci.ch. Les résultats complets de l’étude seront remis aux participants et commentés lors de cinq séances de présentation qui auront lieu :
20
mercredi 29 octobre 2014, 17h00, à Vevey mercredi 5 novembre 2014, 17h00, à Payerne jeudi 20 novembre 2014, 12h00, à Yverdon-les-Bains lundi 24 novembre 2014, 17h00, à Lausanne mercredi 26 novembre 2014, 17h00, au Signal de Bougy Renseignements : economie@cvci.ch, T. 021 613 35 35
Mensuel de la CVCI - Août 2014
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Nouvelles de nos membres
Nouveau label ApiVita calculé pour garantir un résultat à l’apiculteur. Chacun peut y souscrire par l’intermédiaire de VitaVerDura, qui met à disposition sa plate-forme internet pour le sponsoring d’une ruche à raison de 100 francs pour une année. Déduction faite des frais de traitement, le montant est remis à l’apiculteur pour garantir la pérennité des ruchers et de leurs habitantes, ainsi que couvrir les coûts liés à l’achat de nouveau matériel ou de nouvelles colonies d’abeilles. En contrepartie, l’apiculteur remet en fin de saison 1,5 kg de miel à chacun de ses parrains, organise une journée portes ouvertes et s’engage en faveur d’une apiculture raisonnée avec pour objectif l’obtention du label « ApiVita », géré par l’Association FreeTheBees. www.vitaverdura.ch
Photo : © Shutterstock
L’apiculture est aujourd’hui sous pression : souvent exercée par des passionnés, elle requiert des investissements importants et demeure très exigeante sans être nécessairement rentable. Dans ce contexte tendu, l’abeille mellifère sauvage a déjà pratiquement disparu de la biodiversité régionale, reportant sur l’apiculteur la nouvelle responsabilité de son évolution ou tout au moins de sa perpétuation. L’objectif visé par ce label est de permettre la diversification du cheptel des abeilles d’une part, en s’appuyant sur des études scientifiques, mais également, de rendre le résultat de la vente de miel un peu plus équitable, soit plus favorable à l’apiculteur. Ce projet-pilote, qu’ont déjà rejoint plusieurs apiculteurs vaudois et genevois, lancé au début du mois de juin 2014, est lié à un parrainage de rucher
Des rencontres professionnelles simples et efficaces Le nouveau concept BeasyMeet associe la formation, le conseil et la convivialité pour accroître le retour sur votre participation et déboucher sur de nouvelles opportunités. Avec BeasyMeet, le contact d’affaires prend un sens augmenté. Un face-à-face d’affaires au cœur du concept BeasyMeet, soit 90 secondes chrono, vous permettra de rencontrer vos partenaires et clients de demain.
Prochaine édition : le 9 septembre 2014 à Rolle. beasymeet@somice.ch
MachineStruxure « The Next Generation », concept innovant pour les fabricants de machines de demain Schneider Electric présentera une nouvelle famille de contrôleurs pour MachineStruxure, à Sindex, le salon Suisse de la technologie, du 2 au 4 septembre 2014, à Berne. Ces contrôleurs font partie du concept innovant et précurseur « The Next Generation », avec lequel Schneider Electric prête main-forte aux producteurs de technologies suisses, afin d’accélérer le développement de leurs machines, simplifier la programmation et la maintenance. Grâce à des fonctions intégrées et à des outils d’ingénierie
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utilisables intuitivement, il est possible à l’avenir de développer des machines plus rapidement et de les programmer plus facilement à l’aide de MachineStruxure. La nouvelle solution d’automatisation de Schneider Electric est flexible, modulable et mise en réseau jusqu’à la plus petite unité de commande, grâce à des raccordements Ethernet, à l’accès Wireless et à des serveurs web. www.schneider-electric.ch
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Nouvelles de nos membres Couronnement pour les chasselas de la maison Obrist Lors de la troisième édition du Mondial du Chasselas à Aigle, le No 1 Cuvée E. Obrist Chardonne, Lavaux AOC 2013 a remporté le premier prix (avec 89.6 points sur 100) et une distinction or dans la catégorie vinification spéciale. Dans la catégorie principale, la Cure d’Attalens Grand Cru Chardonne, Lavaux AOC 2013 s’est également vu décerner une distinction d’or. C’est une double réussite pour ces emblématiques crus de Lavaux. La proclamation des résultats a eu lieu le 4 juillet 2014 au Château d’Aigle. La réputation de la maison est encore soulignée par la distinction supplémentaire de trois vins en or et quatre en argent dans la catégorie principale des vins blancs secs. A ce palmarès viennent s’ajouter une distinction en or et une distinction en argent dans la catégorie des vieux millésimes. www.obrist.ch
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Fiche économique N° 94
Cahier pratique
Accords de libre-échange Chine et CCG dès le 1er juillet 2014 La Suisse dispose actuellement, outre la Convention avec l’Association européenne de libre-échange (AELE) et l’accord de libre-échange avec l’Union européenne (UE), d’un réseau de 28 accords de libre-échange avec 38 partenaires en dehors de l’UE. Les accords de libre-échange sont normalement conclus dans le cadre de l’AELE. Toutefois, la Suisse a la possibilité de conclure des accords de libre-échange en dehors de l’AELE, comme ce fut par exemple le cas pour le Japon ou la Chine. La politique de libre-échange de la Suisse vise à améliorer les conditions-cadres régissant les relations économiques qu’elle entretient avec des partenaires importants sous l’angle économique. Il s’agit, d’une part, de placer les acteurs économiques suisses sur un pied d’égalité avec leurs principaux concurrents pour ce qui est de l’accès aux marchés étrangers et, d’autre part, de faire en sorte que cet accès soit, autant que possible, stable et libre d’entraves. Les mesures visant une plus grande ouverture des marchés d’exportation revêtent une importance particulière dans la politique de stabilisation menée par le Conseil fédéral. Du fait de l’entrée en vigueur le 1er juillet 2014 de l’accord de libre-échange bilatéral Suisse-Chine, la Chine a perdu son statut de pays en développement bénéficiaire de préférences dans le cadre du système généralisé de préférences (SGP) en faveur des pays en développement. L’article 19 de la Loi du 18 mars 2005 sur les douanes fait foi pour la détermination des droits de douane. Il précise que ce sont les taux et bases de calcul en vigueur au moment de la naissance de la dette douanière qui sont applicables. Il ne sera donc plus possible d’accepter aucune preuve d’origine établie dans le cadre du SGP (par ex. certificats d’origine form. A) pour l’importation des marchandises pour lesquelles la dette douanière est née le 1er juillet 2014. A compter de la date d’entrée en vigueur de l’accord, seuls les taux préférentiels accordés dans le cadre de cet accord seront indiqués dans le tarif douanier électronique Tares. Il convient d’utiliser le certificat de circulation des marchandises (CCM) spécial EUR.1 CN avec intitulé des rubriques en anglais (le document peut être commandé sur le site de la douane). Seuls les produits qui remplissent les règles d’origine de l’accord peuvent être mentionnés dans le CCM EUR.1 CN. Contrairement à d’autres accords, la position du SH à 6 chiffres et le critère d’origine correspondant appliqué doivent être indiqués pour chaque produit. Il est interdit de mentionner plus de 20 positions dans un CCM EUR.1 CN, et celles-ci doivent être numérotées.
La déclaration d’origine ne peut être utilisée que par un exportateur agréé. Elle doit être tout à fait identique au modèle et établie en anglais, mais ne doit pas être signée. Le numéro de série utilisé doit comprendre 23 caractères et se compose de la manière suivante : Numéro de l’autorisation EA (5 caractères)
Date de l’établissement du document commercial (8 caractères, AAAA / MM/JJ)
Numéro du document commercial (10 caractères [chiffres et / ou lettres], respecter la casse)
Les espaces qui ne sont pas occupés doivent être complétés par un 0 (zéro) placé en tête du numéro. Exemple : Numéro de l'autorisation EA : 345
Date : 1er février 2015
Numéro du document commercial : x8976
00345
20150201
00000x8976
N° de série : 003452015020100000x8976
En se fondant sur le texte de l’accord, les deux administrations douanières ont convenu dans un Memorandum of Understanding qu’elles se transmettront également par voie électronique les déclarations d’origine à des fins de contrôle. L’Administration suisse des douanes publie à cet effet une application sur son site Internet. Les détails ont été communiqués séparément aux exportateurs agréés. L’acronyme CCG désigne les Etats du Conseil de coopération des Etats arabes du Golfe (en anglais : Gulf Cooperation Council). Le CCG se compose des six Etats suivants : Bahreïn (BH), Qatar (QA), Koweït (KW), Oman (OM), Arabie saoudite (SA) et Emirats arabes unis (AE). Les Etats du CCG constituent une union douanière. Les produits originaires de ces Etats sont désignés en tant que tels par la mention « CCG ». Lors de l’exportation, il faut obligatoirement utiliser le CCM EUR.1 imprimé en quatre langues et en compléter le recto en anglais. Les réglementations relatives au CCM EUR.1 sont comparables à celles des autres accords prévoyant l’utilisation du CCM EUR.1. Il n’est pas prévu d’utiliser la déclaration sur facture (déclaration d’origine) pour l’instant. Cela signifie notamment que même les exportateurs agréés doivent demander un CCM EUR.1. Informations : www.cvci.ch/export www.ezv.admin.ch (Accueil > Documentation > Prescriptions > Circulaires sur les accords)
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Fiche juridique N° 192
Cahier pratique
Droit du travail
Durée du travail I. Préambule La présente fiche a pour but d’expliquer ce qu’on entend par temps de travail, notamment dans certains cas particuliers. Il n’est pas fait état des questions de salaire, qui, à l’exception des suppléments légaux, ne sont pas traitées dans la Loi sur le travail (LTr), mais dans le droit privé, à savoir le Code des obligations.
II. Notion « temps de travail » Il s’agit de tout temps pendant lequel le travailleur doit se tenir à la disposition de l’employeur (art. 13 OLT 1). Le temps consacré au trajet pour se rendre sur son lieu de travail et en revenir n’est pas pris en compte. Ce principe souffre deux exceptions : en cas de service de piquet (voir fiche juridique, ci-après FJ, n° 193) et lorsque le lieu de travail diverge du lieu habituel ou convenu. Dans cette seconde hypothèse, le supplément de temps consacré au trajet par rapport au trajet usuel doit être compté comme du temps de travail par l’employeur. Dans certaines situations, il n’est pas aisé de savoir comment comptabiliser le temps de travail. En voici deux exemples. Premièrement, le cas de la formation complémentaire ou continue : tout le temps consacré à une formation obligatoire (sur ordre de l’employeur ou de par la loi) doit être considéré comme du temps de travail, ce qui n’est pas le cas d’une formation souhaitée par le travailleur (à convenir contractuellement). En second lieu, le temps au vestiaire pour se changer : lorsque l’employeur impose une tenue de travail ou qu’un équipement de sécurité est obligatoire, il faudra déterminer si le port de cette tenue est autorisé à l’extérieur. Dans l’affirmative, l’employé ne devra pas compter le temps pour se changer comme temps de travail. Quant aux pauses pour allaitement, la question est traitée dans la FJ n° 16.
III. Différentes périodes A. Travail de jour, du soir, de nuit La LTr divise la journée en trois tranches horaires : le travail de jour entre 6h00 et 20h00, le travail du soir entre 20h00 et 23h00 et le travail de nuit entre 23h00 et 6h00. Le travail du soir n’est soumis qu’au consentement des travailleurs, alors que le travail de nuit est en principe interdit par la loi. Des dérogations, soumises à autorisation, sont néanmoins prévues et certaines catégories d’entreprises peuvent occuper des travailleurs la nuit sans autorisation (voir OLT 2). Les règles de compensation et l’autorité compétente pour délivrer des autorisations varient suivant que le travail de nuit est régulier ou périodique (voir FJ n° 137). B. Travail des jours ouvrables, du dimanche et des jours fériés La semaine de travail au sens de la LTr est comprise entre le lundi et le samedi. La notion de weekend n’est pas reprise dans la loi. Seul le dimanche est à considérer comme un jour de travail particulier. En effet, le travail du dimanche est en principe interdit par la LTr. Comme pour le travail de nuit,
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des dérogations sont toutefois possibles (régime d’autorisations) et certaines catégories d’entreprises échappent à l’obligation de requérir une autorisation. Là aussi, les règles de compensation et l’autorité compétente pour l’octroi des autorisations dépendent de la périodicité du travail du dimanche (voir FJ n° 44). A noter que les cantons peuvent fixer au maximum quatre dimanches par an pendant lesquels le personnel peut être employé dans les commerces, sans qu’une autorisation ne soit nécessaire. Le canton de Vaud n’a, pour l’instant, pas fait usage de cette faculté. Le travail des jours fériés suit le même régime que celui du dimanche (voir FJ n° 19).
IV. Durée maximale du travail A. Durée hebdomadaire La LTr prévoit une durée maximale de travail de 45 heures par semaine pour les travailleurs occupés dans les entreprises industrielles, ainsi que pour le personnel de bureau, le personnel technique et les autres employés, y compris le personnel de vente des grandes entreprises de commerce de détail et de 50 heures par semaine pour tous les autres travailleurs (art. 9 LTr). Lorsque dans l’entreprise une minorité d’employés est soumise à la semaine de 45 heures, tous suivront le régime des 50 heures. Toute activité déployée au-delà de cette durée maximale hebdomadaire constitue du travail supplémentaire. Le travail supplémentaire n’est pas soumis à autorisation, mais n’est admissible qu’à certaines conditions et doit faire l’objet d’une compensation, en temps ou en argent (voir FJ n° 29 et 117). A certaines conditions, ces durées peuvent être prolongées de 4 heures au plus (art. 22 al. 1 et al. 2 OLT 1). En cas de pluralité d’emplois, la responsabilité du respect de la durée du travail incombe aux différents employeurs. B. Durée quotidienne Il n’existe pas dans la loi de durée maximale quotidienne de travail comme c’est le cas pour la durée hebdomadaire. La seule limite se trouve à l’art. 10 al. 3 LTr, qui précise que le travail du jour et du soir doit être compris dans un espace de 14 heures, pauses incluses. C. Travail compensatoire La durée maximale de travail peut être dépassée lorsque le travail a été suspendu pour un temps relativement court. Les causes qui autorisent l’employeur à recourir au travail compensatoire sont limitées, à savoir des perturbations dans l’entreprise, la fermeture de l’entreprise pour des vacances ou entre des jours chômés (ponts) ou lorsqu’un travailleur obtient des congés à sa demande. A préciser que le temps de travail compensatoire ne doit être considéré ni comme des heures supplémentaires ni comme faisant partie de l’horaire contractuel. En outre, il ne donne pas droit à un supplément de salaire en cas de paiement de ces heures. Pour tout renseignement complémentaire, contactez le Service juridique de la CVCI : T. 021 613 35 31, droit@cvci.ch
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Publi-séminaires
De partenaire à partenaire
Connaissez-vous l’ADN de votre entreprise ? Lorsqu’il s’agit de fonctionner ensemble autour d’un projet commun, ce qui est le défi de toute entreprise, chaque collaborateur apporte ses propres qualités à l’édifice. Il y a les promoteurs du changement ou de la stabilité, les créatifs ou les gestionnaires, les rationnels ou les relationnels, les adeptes de l’acquisition ou de la fidélisation, les prudents ou les audacieux, etc. Selon les phases dans lesquelles se trouve l’entreprise, les équipes qui la composent sont plus ou moins fonctionnelles et adaptées. La situation économique et les contraintes liées à notre époque impliquent de nombreux changements ; les modèles d’affaires se complexifient et la culture des entreprises est amenée à évoluer rapidement. Pour faire face à ces défis, le fait de connaître l’ADN de ses équipes est un avantage primordial.
« Comment prendre le virage qui s’annonce sans faire trop de dégâts ? Sur qui puis-je m’appuyer pour que les changements à venir se passent le mieux possible ? Je dois engager quelqu’un dans l’équipe pour insuffler un vent nouveau, tout en conservant la stabilité du groupe, comment faire ? ». Ce sont autant de questions omniprésentes de nos jours. Valeur Plus a développé un outil permettant d’analyser rapidement et efficacement votre ADN et de prendre les mesures adéquates en vue d’améliorer la performance globale et la dynamique d’équipe. Rejoignez-nous pour ce publi-séminaire et venez profiter gratuitement d’une analyse flash de votre modèle culturel, mardi 16 septembre 2014, de 17h00 à 19h00, à la CVCI.
L’apport d’un logiciel de gestion et d’une solution e-commerce En tant qu’entreprise, vous voulez pouvoir vous concentrer sur votre cœur de métier afin de garantir votre succès à long terme. Vous êtes souvent confronté à des questions qui dépassent le cadre de la simple comptabilité. Sage Suisse SA et OneSolutions SA peuvent y répondent : • Où en sont les liquidités de l’entreprise ? Est-elle solvable ? • A combien s’élèvent les coûts et comment se développent-ils ? • Le bouclement annuel est-il conforme aux prescriptions légales ? • Quels articles ont le plus de succès ? • Qui sont les (principaux) clients ?
• Est-ce que je garde une bonne vue d’ensemble même en pleine croissance ? • Utilité et avantages d’une solution de boutique en ligne rattachée ? A l’occasion de ce publi-séminaire, vous apprendrez à reconnaître les défis à considérer dans votre entreprise et comment réduire au maximum vos tâches administratives à l’aide d’une solution de gestion moderne et d’une boutique en ligne rattachée, pour mettre en œuvre vos idées efficacement. Rejoignez-nous mercredi 8 octobre 2014, de 17h00 à 19h00, à la CVCI !
Services aux PME : une approche novatrice des RH et de l’Architecture d’entreprise Accompagnement et services RH Les ressources internes assignées aux RH péjorent-elles vos activités de base ? Les coûts induits vous semblent-ils disproportionnés ? SR compétences SA propose une offre unique et personnalisée pour les PME ; elle permet de vous départir, totalement ou partiellement, de tâches liées à la gestion de vos RH (Recrutement et gestion des RH, Administration des RH) et ainsi de vous consacrer aux activités essentielles de vos affaires. SR compétences SA met à votre service toute son expérience professionnelle en vous accompagnant dans ces tâches administratives fastidieuses avec la présence, à vos côtés, des collaborateurs expérimentés. Architecture d’entreprise Comment optimiser sa compétitivité ? Comment améliorer son efficacité et réduire ses coûts ?
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L’architecture d’entreprise est une méthode structurée pour y répondre. Concept et services dévolus aux Organisations Gouvernementales, Administrations et Grandes Entreprises. Fort de son expérience, SR compétences SA propose une approche adaptée aux structures PME, permettant de sélectionner les points forts de cette solution et de les mettre en œuvre dans le but d’atteindre le même objectif : Optimiser son efficacité. Rejoignez-nous pour ce publi-séminaire, vendredi 3 octobre 2014, de 8h30 à 10h30 à Y-Parc, à Yverdon-les-Bains, ou mardi 4 novembre 2014, de 8h30 à 10h30, à la CVCI.
Nos publi-séminaires sont gratuits et suivis d’un apéritif ou petit-déjeuner permettant d’approfondir les discussions. Renseignements et inscriptions : zuzanna.bolle@cvci.ch, T. 021 613 35 35 www.cvci.ch/evenements
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Agenda des partenaires
FORMATIONS
09.09.
BeasyMeet, groupe de partage et d’échange entrepreneurial suisse romand, propose un rendez-vous d’affaires le 9 septembre 2014, à Rolle. Renseignements et inscriptions : BeasyMeet, T. 078 682 39 84 beasymeet@somice.ch, http://bit.ly/BeasyMeet_9_septembre_2014
16.09.
La BCV propose la formation « Créer votre entreprise », à Prilly, se déroulant en cinq soirées : • Analyser le potentiel et la faisabilité de son projet, le 16 septembre 2014 • Faire connaître et vendre ses produits et services, le 24 septembre 2014 • Choisir une forme juridique et connaître ses obligations en matière d’assurances sociales, le 1er octobre 2014 • Déterminer le financement nécessaire et présenter son projet à sa banque, le 7 octobre 2014 • Discussions sur les projets concrets (module facultatif), le 28 octobre 2014. Renseignements et inscriptions : BCV, T. 021 212 33 14 ilaria.gargiulo.baumgartner@bcv.ch, www.bcv.ch/seminaire
17.09.
De partenaire à partenaire
23.09.
La Faculté des hautes études commerciales (HEC) de l’Université de Lausanne met sur pied dès septembre 2014 des formations (DAS, CAS ou modules individuels) en Marketing Management. Renseignements et inscriptions : Formation continue UNIL-EPFL, T. 021 693 71 27 formcont@unil.ch, www.formation-continue-unil.epfl.ch
14.10.
SECURETUDE, centre de formation spécialisé reconnu par le l’OFSP et le SECO, propose à Aigle les formations suivantes : • Secourisme d’entreprise niveau 1, les 14 et 15 octobre 2014 • Formation Chargé de sécurité en protection incendie, du 28 au 30 octobre 2014 • Modifications ADR 2015, le 25 novembre 2014. Renseignements et inscriptions : SECURETUDE, T. 024 466 52 57 formation@securetude.com, www.securetude.com
27.10.
Alchimie du Verbe organise, à Lausanne, un séminaire sur Rédiger des textes qui vendent, les 27 et 28 octobre 2014. Renseignements et inscriptions : Alchimie du Verbe, T. 021 729 32 52 info@alchimieduverbe.ch, www.alchimieduverbe.ch
06.11.
BDO organise, à Lausanne, les séminaires suivants : • Les vendanges fiscales de BDO, le 17 septembre 2014 • Séminaire sur le nouveau droit comptable, le 28 octobre 2014 Renseignements et inscriptions : BDO, T. 021 310 23 99, carine.torrente@bdo.ch, www.bdo.ch
L’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle propose des Ateliers sur la médiation et l’arbitrage, les 6 et 7 novembre 2014, à New York. Renseignements et inscriptions : OMPI, T. 022 338 82 47, adam.rattray@wipo.int, www.wipo.int
18.09.
MANIFESTATION
L’Institut ARIAQ propose, à Yverdonles-Bains, les formations suivantes : • Rôle de la direction, les 18 septembre et 10 octobre 2014 • Management d’implication, dès le 29 septembre 2014 • Etablir un cahier des charges ERP, le 1er octobre 2014. Renseignements et inscriptions : ARIAQ SA, T. 024 423 96 50, info@ariaq.ch, www.ariaq.ch
22.09.
FMP Formation organise les formations certifiantes et à distance suivantes : • Certificat MarKom, généraliste en marketing et communication, dès le 22 septembre 2014 • Brevet fédéral de Spécialiste en marketing, dès le 22 septembre 2014 • Certificat Assistant/e RH, dès le 20 octobre 2014 • Marketing de la vigne et du vin, dès le 27 octobre 2014. Renseignements et inscriptions : FMP Formation, T. 021 800 55 55 info@fmpformation.ch, www.fmpformation.ch
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17.09.
ABO-AuditGestion organise, à Lausanne, son Forum des entrepreneurs sur Prix ou valeur, faites la différence pour votre image et vos produits, le 17 septembre 2014. Renseignements et inscriptions : ABO-AuditGestion, T. 021 534 54 05 info@abo-auditgestion.ch, www.abo-auditgestion.ch
19.09.
La 7e édition du Carrefour des Créateurs aura lieu le 19 septembre 2014, à Ecublens. Renseignements et inscriptions : GENILEM, T. 021 601 56 11 bastien.bovy@genilem.ch, www.genilem.ch
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