Mensuel de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie N° 64 – Septembre 2015
ACTUALITÉ Nipconf 2015 : « De la matière à l’esprit » p.14
VOTRE CVCI L’Afterwork CVCI 2015, un millésime tout en couleurs p.19
CAHIER PRATIQUE Des directives sur la santé et la sécurité au travail p.27
FAVORISONS L’INNOVATION PAR UNE FISCALITÉ ADAPTÉE p.13
Sommaire
Editorial
L’innovation, par l’acte Actualité 4
Agenda de la CVCI
Zoom sur...
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L’innovation au cœur de la campagne d’Elodie Gysler-Buchheim
Economie et politique
10 Accord entre la Suisse et l’UE sur l’échange automatique de renseignements en matière fiscale 11 Le rationnement des soins est de retour sur la scène politique vaudoise 12 Fiscalité des entreprises : le Grand Conseil débat 13 Encourager les plans de participation des collaborateurs
La Suisse occupe depuis plus d’une décennie les premiers rangs de la plupart des classements internationaux : compétitivité, finances publiques, innovation, qualité de vie… Nous nous y sommes presque habitués. Pourtant, rien n’est gravé dans le marbre pour l’éternité. La fin du cours plancher du franc face à l’euro nous l’a rappelé sans crier gare en janvier dernier. La préservation de notre prospérité nécessite des adaptations constantes. Les entreprises savent le faire au quotidien, mais le jeu se durcit sans cesse. La concurrence se renforce. Il s’agit aujourd’hui de leur faciliter la tâche, en particulier en matière d’innovation.
14 La Nipconf revient au SwissTech Convention Center
Les chiffres du mois
17 Août 2015
Votre CVCI
Services et prestations
19 Retour sur un Afterwork hecho en Mexico 21 Nouveaux membres
L’innovation seule nous permettra de maintenir des salaires et des coûts supérieurs – et de loin – à ceux de nos principaux rivaux commerciaux. Ce constat est unanimement partagé dans le pays, tirons-en les conséquences en traduisant en actes cette nécessité d’agir.
Ils sont le Business Club
23 Globus Hommes, le chic au masculin au cœur de Lausanne 25 Nouvelles de nos membres
Cahier pratique
Il faut cesser de pénaliser la prise de risque entrepreneuriale
27 Fiche juridique N° 203 Directive relative à la santé et sécurité au travail (MSST) 28 Fiche économique N° 75 (mise à jour)
Accords de libre-échange (ALE)
De partenaire à partenaire
Nos publi-séminaires
29 Amaudruz SA – La biométrie, un allié fiable et flexible pour les entreprises
3T & Swisscom – Swisscom s’allie avec Microsoft pour le Cloud !
30 Agenda des partenaires
L’un des piliers de l’innovation, le monde des start-up, est aujourd’hui inutilement bridé par des pratiques fiscales qui ne lui est pas adapté. L’imposition des plans d’intéressement des collaborateurs en options sur actions (stock-options) décourage même les plus passionnés ! La pratique consiste en effet à encaisser l’impôt au moment de l’exercice des options, ce qui revient à ponctionner lourdement les créateurs d’entreprise et leurs collaborateurs alors que leur société n’est encore que promesses de bénéfices et de réussite (voir l’article en page 13). Le mode de procéder des autorités fiscales est adapté aux grands groupes cotés en bourse et bien établis, mais pas aux jeunes sociétés à très fort potentiel de croissance. Il faut cesser au plus vite de pénaliser la prise de risque entrepreneuriale.
aussi des mesures de soutien. Pour les premiers, la création des « patent boxes », dont le principe est inscrit dans le cadre de la troisième réforme de l’imposition des entreprises, est une excellente solution. Ces outils permettront d’ici à quelques années d’imposer moins fortement les revenus tirés de brevets et donneront un coup de fouet bienvenu à la recherche dans le pays. Reste à agir en faveur des PME, soit plus de 98 % de notre économie. Ces entreprises peuvent actuellement recourir à la Commission de la technologie et de l’innovation (CTI), qui a pour mission d’assurer le transfert technologique entre les hautes écoles et les entreprises. Cela tombe à pic : la Confédération prévoit de renforcer la CTI en la transformant en une Agence suisse pour l’encouragement de l’innovation, un établissement de droit public. La consultation a eu lieu dans le courant de l’été. Les changements vont globalement dans le bon sens, mais la CVCI appelle à une réforme plus ambitieuse : la nouvelle Agence devrait être habilitée à élargir davantage son soutien aux projets des entreprises innovantes. Donnons-nous les moyens de continuer à monopoliser les premiers rangs des classements internationaux !
Annexe • Fidulem
Mensuel de la CVCI - Septembre 2015
Les start-up ne sont bien évidemment pas tout, grands groupes et PME nécessitent
Claudine Amstein, Directrice de la CVCI
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Agenda de la CVCI
Actualité
30.10. Conférence
04.11. Séances
11.11. IT Café
NIPCONF
ENQUÊTE CONJONCTURELLE, PRÉSENTATION DES RÉSULTATS
QUAND LE MARKETING NE PEUT PLUS SE PASSER DE L’IT
Notre traditionnelle enquête conjoncturelle d’automne, actuellement en cours, se terminera le 25 septembre 2015. Les résultats complets vous seront exposés dans le cadre de cinq rencontres organisées avec le soutien de la Banque Cantonale Vaudoise, qui présentera par ailleurs un survol des principaux chiffres et perspectives économiques, en Suisse et dans le monde. Ces séances se dérouleront à 17h, les : • 04.11 à Tolochenaz • 16.11 à Lausanne • 23.11 à Yverdon-les-Bains • 25.11 à Avenches • 30.11 à Aigle Renseignements et inscriptions : Amandine May T. 021 613 35 35 economie@cvci.ch
Entre la compréhension du comportement des clients, les changements d’habitudes des utilisateurs et les investissements technologiques qui feront la différence, les entreprises se livrent une bataille qu’il ne faut perdre à aucun prix. Malgré une grande incertitude quant aux bons investissements stratégiques, une chose est sûre, l’IT fait aujourd’hui partie intégrante du marketing. Lors de cet IT Café, Wax Interactive et SQLI Entreprise vous proposeront un décryptage des grandes tendances digitales du moment, toutes ancrées dans ce rapprochement du marketing et de l’informatique. Prix (HT) : 25 francs pour les membres, 40 francs pour les non-membres. Renseignements : veronique.gauzargues@cvci.ch
08 h 30 › 17 h 00 (EPFL)
Le vendredi 30 octobre, la seconde édition du cycle de conférences Nipconf se déroulera au Swiss Tech Convention Center, au cœur de l’Ecole Polytechnique fédérale de Lausanne. Intitulée « De la matière à l’esprit », Nipconf est une journée d’immersion dans le monde physique et celui des données. Les capteurs sont partout, le virtuel se superpose au réel et des algorithmes puissants assurent que la bonne information nous soit accessible au bon moment. Cette capacité d’adaptation automatique sera une clé du succès des produits de demain. Des objets connectés aux analyses prédictives, la Nipconf vous fera explorer cette année ce thème vaste et fascinant. Le cycle de conférences de la Nipconf a pour ambition de faire comprendre les enjeux des technologies émergentes, d’amener dans la région lausannoise des leaders de ces domaines et d’inspirer les passionnés d’innovation de Suisse romande. La Nipconf mettra l’accent sur la compréhension par l’expérimentation; elle offrira ainsi aux visiteurs, en plus des conférences, l’accès à sa zone Expérience où toute une série de nouvelles technologies pourront être testées et partagées, notamment à travers les contenus audio et vidéos créés pendant l’événement. Renseignements et inscriptions : www.nipconf.com
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17 h (dans divers endroits du canton)
08 h 00 › 10 h 00 (CVCI)
Mensuel de la CVCI - Septembre 2015
Actualité
Agenda de la CVCI
11.11. Formation
INTERNATIONAL LINK
COURS EXPORT
L’ESSENTIEL DE LA GESTION DE CONFLITS
05:45pm › 07:30pm (Nyon)
07.10. Round table
28.10. Cours
APPRENTICESHIP: THE BENEFITS FOR YOUR COMPANY
SG-E IMPLUSE : EUROPE
08 h 30 › 12 h 30 (CVCI)
Ce cours d’une demi-journée, organisé par le CRPM et destiné en premier lieu aux membres de la CVCI, s’adresse aux cadres dirigeant une équipe ainsi qu’à tout collaborateur amené à gérer des conflits dans un contexte professionnel. Il sera animé par Mauro Scascighini, conseiller en formation et animateur au CRPM. Praticien expert dans ce domaine d’intervention, il bénéficie de nombreuses années d’expérience au cours desquelles il a conduit des équipes pluridisciplinaires et pluriculturelles dans diverses industries et entreprises. Programme du cours : • Décoder les signes annonciateurs et reconnaître les différents types de conflits • Comprendre la dynamique des conflits et son impact sur les personnes et la productivité • Aborder les situations tendues de manière factuelle et structurée • Trouver des solutions pertinentes Merci de vous inscrire directement sur le site du CRPM (www.crpm.ch/cours). Le nombre de places étant limité à 15 personnes afin favoriser l’apprentissage et les interactions, nous vous recommandons de vous inscrire sans tarder. Prix (HT) : 300 francs pour les membres, 400 francs pour les non-membres. Renseignements : g.pontillo@crpm.ch
Mensuel de la CVCI - Septembre 2015
International Link invites you to join a round table with the participation of Mrs Anne-Catherine Lyon, Head of the Education, Youth and Culture Department of the State of Vaud (DFJC). The program will cover the following topics: • Dual professional training system in the canton of Vaud and international mobility for apprentices • Immersion apprenticeship program in Bobst’s branches abroad • The French-English bilingual professional maturity program The conference will be followed by a networking cocktail. Fee: free of charge for CVCI members but registration is mandatory – 50 francs for non-members. Information and registration: internationallink@cvci.ch
08 h 30 › 17 h 15 (CVCI)
Gardez une longueur d’avance dans vos projets en Europe grâce au soutien de Switzerland Global Enterprise. Venez challenger les conseillers pays et les directeurs des Swiss Business Hubs avec vos projets en Europe et discutez des perspectives pour les PME suisses avec les experts. Prix (HT) : gratuit pour membres S-GE et chambres de commerce, 50 francs pour les non-membres. Renseignements et inscriptions : Sylvain Jaccard sjaccard@s-ge.com
12.11. Cours 09 h 00 › 17 h 00 (CVCI)
ACCORDS DE LIBRE-ÉCHANGE ET ORIGINE PRÉFÉRENTIELLE L’importance des accords de libreéchange a augmenté de façon significative ces dernières années. En tant qu’exportateur, vous êtes certainement conscient que le nombre et les disparités des accords rendent toujours plus complexes leur application et augmentent vos risques. Afin de pouvoir gérer avec succès l’origine des marchandises d’exportation d’une entreprise, des connaissances approfondies sont une nécessité. Une mise à jour continue de l’état des connaissances en la matière est donc indispensable. Prix (HT) : 300 francs membres CCI et 330 francs non-membres (HT). Renseignements et inscriptions : severin.bussy@cvci.ch
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La chronique Sodey
La formation, outil générateur de succès ? Dispenser, offrir une formation « continue » en entreprise, devrait être un prérequis dans le cursus d’accompagnement de tout collaborateur. Depuis fort longtemps, la plupart des entreprises savent distiller la transmission du savoir : technique, connaissances métier, théorique, académique ou pratique. Elles maîtrisent ainsi la durée de cette formation, sa nature et le moment opportun de l’offrir. Prescrire une formation pour muscler, soutenir, augmenter le comportement, l’attitude, l’estime de soi, la pensée positive, la motivation des collaborateurs est beaucoup plus complexe voire délicat à intégrer, à proposer, dans un programme de formation continue.
Que coûte le burn-out, le bore-out ou le présentéisme ?
Comment créer, provoquer cet enthousiasme ?
Si les conséquences financières qui en découlent sont signifiantes pour les entreprises, elles sont également gravement nuisibles à la santé des collaborateurs. Les répercussions de ces maux peuvent d’ailleurs aller bien au-delà, à savoir jusqu’à toucher et affecter sérieusement la sphère familiale et sociale.
C’est un des défis que Sodey sàrl vous propose de relever, à travers les différents modules de formation, tel que : l’accueil, le développement personnel, la gestion d’équipe, la gestion des conflits, l’estime de soi et la confiance en soi. Ou toute prestation personnalisée.
De ce fait, toute entreprise qui sait anticiper les signes avant coureurs de tels maux, s’offre les avantages liés à l’épanouissement des collaborateurs. Nous savons que l’enthousiasme des collaborateurs a été identifié comme une mesure clé, responsable à 80 % du succès.
N’hésitez pas à nous contacter, nous nous ferons un plaisir de vous accompagner. Sophie Dey sophie@sodey.ch T 079 206 65 62 www.sodey.ch
Actualité
Agenda de la CVCI
COURS DE DROIT DU TRAVAIL
01.10. Cours
03.11. Cours
12.11. Workshop
ECHOS DES TRIBUNAUX
FIN DES RAPPORTS DE TRAVAIL
SUSPENSION DU DÉLAI DE CONGÉ : CAS PRATIQUES
Présentation de la jurisprudence récente du Tribunal fédéral en matière de droit du travail. Trois sessions à choix : jeudi 1er octobre, de 16 h 00 à 18 h 00, mardi 6 octobre, de 9 h 00 à 11 h 00 et de 16 h 00 à 18 h 00, toutes suivies d’un apéritif. Prix (HT) par séance : 100 francs pour les membres CVCI et 150 francs pour les non-membres.
Ensemble des règles qui régissent la fin des rapports de travail : fin automatique, résiliations ordinaire, immédiate, abusive, en temps inopportun, abandon d’emploi, congé-modification, licenciement collectif. Prix (HT) : 400 francs pour les membres CVCI et 600 francs pour les non-membres, documentation, repas de midi et pauses-café compris.
16 h 00 › 18 h 00 (CVCI)
08.10. Cours 08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)
08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)
05.11. Workshop 08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)
SALAIRE Aspects légaux liés à la rémunération des travailleurs (définition, fixation, forme du salaire, gratification, suppléments, modalités de paiement, incapacité de travail), y compris en cas d’incapacité de travail. Prix (HT) : 400 francs pour les membres CVCI et 600 francs pour les non-membres, documentation, repas de midi et pauses-café compris.
29.10. Cours 08 h 30 › 16 h 30 (CVCI) DURÉE DU TRAVAIL Règles relatives à la durée du travail : notamment service de piquet, allaitement, repos, pauses, planification d’horaires, heures et travail supplémentaires, travail de nuit, du dimanche, des jours fériés, travail continu, travail en équipes. Prix (HT) : 400 francs pour les membres CVCI et 600 francs pour les non-membres, documentation, repas de midi et pauses-café compris.
Mensuel de la CVCI - Septembre 2015
CONTRAT DE TRAVAIL ET RÈGLEMENT DU PERSONNEL Principaux éléments à insérer dans des contrats de travail et/ou règlements du personnel sous un angle pratique avec un juriste et un spécialiste RH. Prix (HT) : 400 francs pour les membres CVCI et 600 francs pour les non-membres, documentation, repas de midi et pauses-café compris.
08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)
Résolution pratique des cas d’application des règles de protection contre les licenciements en temps inopportun. Prix (HT) : 150 francs pour les membres CVCI et 225 francs pour les non-membres, documentation et pause-café incluses. Renseignements et inscriptions pour tous les cours de droit du travail : Sonia Delgado, droit@cvci.ch, T. 021 613 36 37 Le programme complet de nos formations est disponible sur : www.cvci.ch/formation
IMPRESSUM Éditeur : Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), avenue d’Ouchy 47, CP 315, 1001 Lausanne T. 021 613 35 35, F. 021 613 35 05 cvci@cvci.ch, www.cvci.ch Rédaction et administration : Mireille Bigler, Guy-Philippe Bolay, Zuzanna Bolle, Laurine Chiarini, Sonia Delgado, Véronique Gauzargues, Julien Guex, Philippe Gumy, Mathieu Piguet, Patrick Roulet, Serge Sahli, Arditë Shabani, Norma Streit-Luzio et Christine Walter-Luz. Gervaise Defago (rédactrice responsable) Conception : Buxum communication, Founex, www.buxum.ch Imprimeur : IRL plus SA Acquisition de partenaires : DG Marketing, Grandvaux, T. 021 793 16 10 Tirage : 4500 exemplaires Parution : 4 e semaine du mois
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Zoom sur...
Actualité
L’innovation au cœur de la campagne d’Elodie Gysler-Buchheim La Secrétaire générale de la CVCI et responsable d’International Link est aussi candidate au Conseil national sur la liste PLR.Innovation. Rencontre avec cette passionnée du développement durable, de l’entrepreneuriat, de l’environnement et de l’innovation. Quelles sont les raisons qui vous ont poussée à vous présenter à ces élections ? Cela fait un certain temps déjà que je pensais m’engager un jour en politique. Or, travaillant depuis deux ans à la CVCI, les liens entre mon travail et la politique sont devenus de plus en plus évidents. C’est donc par l’intermédiaire d’un des délégués de la CVCI que j’ai eu mes premiers contacts avec le PLR, et en particulier le groupe Eco2 (économie et écologie) partisan d’un développement plus durable et responsable. Passionnée depuis des années par des questions de développement durable, mais aussi d’entrepreneuriat social et de microfinance, je me suis donc intéressée aux priorités politiques de ce groupe, devenu dans l’intervalle PLR.Innovation. Lorsque l’on m’a proposé de me porter candidate au Conseil national sur la liste du même nom pour les élections 2015, je me suis donc décidée. Comment cette candidature s’inscrit-elle dans le cadre de vos activités à la CVCI et en tant que Secrétaire générale ? Je dirais que les deux activités sont tout à fait complémentaires, tant en raison des personnes avec lesquelles je travaille que des dossiers dont je m’occupe. En tant que responsable du service International Link à la CVCI, notre service pour les entités internationales du canton de Vaud, je suis régulièrement en contact avec de grandes entreprises dont les principales préoccupations du moment sont la troisième réforme de la fiscalité des entreprises (RIE III), la gestion de l’immigration ou encore le franc fort. Des sujets qui font partie des priorités du PLR. Dans ma fonction de Secrétaire générale de la CVCI, j’ai la chance de côtoyer les
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membres de notre Comité, de notre Conseil stratégique ainsi que nos délégués, qui représentent la diversité du tissu économique vaudois. De manière similaire, j’ai eu l’occasion en tant que candidate au Conseil national de faire la rencontre en quelques mois seulement d’une multitude de personnes venant d’horizons très divers. Finalement, je suis responsable à la CVCI des dossiers politiques « environnement » et « financement », le premier thème étant un de mes sujets de prédilection, et le second s’appuyant sur mes anciennes activités de consultante dans le domaine bancaire. S’il fallait choisir quatre thèmes politiques à mettre en avant, lesquels choisiriez-vous et pourquoi ? Economie et innovation Je crois à une croissance qui prend en compte de nouveaux modèles économiques plus respectueux de notre planète, tant dans les systèmes de production que de consommation. Dans ce domaine, l’innovation est la clé pour construire la Suisse de demain. Je pense par exemple qu’il faut soutenir l’économie collaborative qui inclut entre autres la consommation collaborative, le travail coopératif (« coworking ») et le financement participatif (« crowdfunding »). Alors que le marché mondial de l’économie collaborative valait 15 milliards de dollars en 2014, ce chiffre devrait atteindre près de 335 milliards de dollars d’ici à 2025. Cette croissance est due à la baisse du pouvoir d’achat engendrée par la crise économique et aux défis environnementaux. A titre d’exemple, je pense qu’un cadre légal doit être défini pour le financement participatif afin d’éviter la fuite de porteurs de projets vers des pays comme les EtatsUnis, en raison du manque d’acteurs en Suisse et de l’absence de cadre suffisam-
ment transparent, autant pour les investisseurs que pour les entrepreneurs. Il faut donc rapidement adopter une réglementation spécifique pour ce secteur qui est encore relativement modeste et représentait 15,8 millions de francs en 2014 en Suisse, mais avec une croissance de 198 % depuis deux ans, selon un rapport de la Lucerne School of Business. Environnement et développement durable Ce thème fait clairement résonance au sujet précédent. Un futur durable n’est plus une option ou un choix, c’est une nécessité. Il faut encourager les actions volontaires des entreprises qui adoptent des pratiques responsables en matière sociale et environnementale. Une gestion durable est en effet à la fois dans l’intérêt des entreprises et de la société. Pour relever les défis, une mise en application systématique et à large échelle de la responsabilité sociale des entreprises est non seulement nécessaire, mais peut également avoir des effets positifs sur la compétitivité des entreprises. La question de l’environnement ne concerne bien sûr pas uniquement l’économie. Dans le secteur du logement par exemple, il faudrait mettre en place le bail vert pour concilier les intérêts des locataires et des propriétaires en matière de rénovation et d’amélioration du bilan énergétique des bâtiments. De plus, en compensation à la densification urbaine, des liens et des projets de collaboration ville-campagne doivent être développés. Les entreprises, les citoyens et l’Etat doivent donc travailler de concert dans ce domaine pour une Suisse durable et innovante. Famille Je crois à l’importance fondamentale de la famille dans notre société et à un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle.
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Zoom sur...
© Zuzanna Adamczewska-Bolle
Actualité
Un futur durable n’est plus une option ou un choix, c’est une nécessité
Pour ce faire, il faudrait soutenir le télétravail par le biais d’incitations fiscales et mettre en place un congé parental partagé. De plus, la libéralisation des horaires d’ouverture des commerces serait également un réel avantage pour les familles dans ce contexte. Agriculture Dans le domaine de l’agriculture, il faut maintenir 50 % d’auto-approvisionnement agricole en Suisse avec des produits de qualité. Pour atteindre cet objectif, l’agriculture suisse a besoin d’un cadre réglementaire flexible, dans lequel les entreprises agricoles sont réellement considérées comme des PME. Il faut par exemple faciliter la vente directe et
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permettre des revenus complémentaires par le développement de logements à la ferme. Comment se passe la campagne quand on travaille à 100 %? Etant donné la multitude d’événements, il faut trouver un juste milieu pour concilier activités professionnelles, campagne et vie privée. Le fait que mon travail soit assez complémentaire à la campagne facilite cet équilibre, car la participation à certains événements est parfois autant utile à l’un qu’à l’autre. Quant à la vie privée, mon mari est également candidat sur la liste PLR.Innovation, ce qui nous permet de faire campagne ensemble.
Quels éléments de la campagne vous ont surprise ? J’ai été agréablement surprise de découvrir l’excellente collaboration entre les candidats. Concernant le groupe PLR.Innovation, nous avons pu développer certaines idées propres à notre liste et qui nous tenaient à cœur, ce qui m’a permis d’apprendre beaucoup grâce à l’expertise de mes colistiers et d’échanger sur certains thèmes. Ces débats et cet esprit d’équipe feront partie pour moi des meilleurs moments de cette campagne. Propos recueillis par Arditë Shabani
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Economie et politique
Actualité
Accord entre la Suisse et l’UE sur l’échange automatique de renseignements en matière fiscale A l’échelle internationale, la Suisse subit depuis de nombreuses années des pressions de la part des autres pays pour abolir son secret bancaire et participer à l’échange automatique de renseignements en matière fiscale (EAR). Récemment, le Conseil fédéral a ouvert une procédure de consultation relative à l’accord du 27 mai 2015 avec l’Union européenne (UE) sur l’EAR. La Suisse et l’UE entendent collecter des données bancaires dès 2017 et les échanger à partir de 2018. En appliquant la norme internationale d’EAR, la Suisse et les Etats membres de l’UE contribuent de manière déterminante à la lutte contre la soustraction fiscale. Cet accord fait partie intégrante de la politique du Conseil fédéral à l’égard des marchés financiers, politique qui est basée sur un système d’imposition conforme aux normes internationales. Sur le plan formel, l’accord signé est en fait un protocole d’amendement qui remplace
l’accord de 2005 entre la Suisse et l’UE sur la fiscalité de l’épargne, tout en reprenant la disposition actuelle relative à l’exonération de l’imposition à la source des versements transfrontaliers de dividendes, d’intérêts et de redevances entre sociétés associées. L’accord comporte pour l’essentiel trois éléments : • L’échange automatique de renseignements sur une base réciproque conformément à la norme internationale de l’OCDE • L’échange de renseignements sur demande conformément à la norme de l’OCDE en vigueur • Une disposition relative à l’exonération de l’imposition à la source des paiements transfrontaliers de dividendes, d’intérêts et de redevance entre sociétés associées. Cette disposition a été
reprise telle quelle de l’accord sur la fiscalité de l’épargne avec l’Union européenne. Elle est dans l’intérêt de la place économique suisse. Cet accord n’a pas de répercussion sur le plan interne. Toutefois, il déclenchera vraisemblablement, par analogie, un mouvement vers la suppression du secret bancaire pour les Suisses à l’intérieur du pays. Considérant que l’EAR est devenu inéluctable pour la Suisse en matière internationale, la CVCI soutient la conclusion de l’accord. L’adoption de la norme EAR par la Suisse s’inscrit dans une stratégie qui vise à faire de notre pays une place plus compétitive en matière financière, avec des conditions-cadres acceptées sur le plan international. Lydia Masmejan
Actualité
Economie et politique
Le rationnement des soins est de retour sur la scène politique vaudoise Le projet de clause du besoin sur les équipements médicaux lourds, très légèrement édulcoré par rapport à sa version initiale, a été dévoilé cet été.
Un projet qui date Les coûts de la santé font l’objet d’une attention croissante depuis quelques années, en raison de leur forte augmentation. Diverses mesures commencent à être prises afin de ralentir cette hausse tout en préservant la qualité et l’accessibilité des soins en Suisse. En 2006 déjà, un projet « clause du besoin » avait été envisagé dans le canton de Vaud, sans aboutir. A la fin 2013, à une faible majorité, le Tribunal fédéral a confirmé que l’introduction d’une clause du besoin pourrait être admise dans certaines situations. On peut donc légalement empêcher les professionnels de la médecine de s’équiper du matériel médical qu’ils jugent nécessaire à l’exercice de leur fonction. Pas de restriction au progrès Le Conseil d’Etat estime que l’offre en équipements médicaux lourds est tellement élevée dans le canton de Vaud que la mise en œuvre d’un mécanisme de régulation ne comporte pas de risque pour la population. Pourtant, il est difficile de voir en quoi la population bénéficierait d’un tel rationnement des soins. Les chiffres montrent que le canton de Vaud est en effet très bien doté en équipements médicaux. Et c’est tant mieux. Cela permet de garantir une prise en charge rapide et efficace, ce qui est un avantage pour la population. On oublie souvent que, dans le domaine médical, l’évolution tech-
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nologique est tout aussi rapide que dans l’informatique ou l’imagerie numérique. Une régulation ne peut que nuire à la qualité générale des soins dans le canton, car elle freine forcément le progrès. Le principal effet serait d’augmenter fortement le temps d’attente des patients, comme le montre l’exemple du canton de Neuchâtel. Puisque les instituts de radiologie ne pouvaient pas s’équiper selon leurs besoins dans leur propre canton, ils ont créé des filiales dans les cantons voisins, à Berne notamment. Afin d’éviter les délais inhérents à une telle limitation, les patients neuchâtelois ont simplement été pris en charge ailleurs. Ce n’est pas tout, en limitant l’accès à certains équipements par manque d’appareils disponibles, on prend le risque d’un report sur d’anciennes techniques, parfois moins efficaces, souvent moins rapides. Plus grave encore, on risque de ne pas détecter suffisamment tôt une tumeur, par exemple. La CVCI a toujours soutenu un marché de la santé libre et concurrentiel à même de limiter les gaspillages des ressources et d’encourager les meilleurs prestations aux
moindres coûts. Le libre marché permet de stimuler les acteurs du système de santé pour leur permettre d’atteindre la meilleure efficacité possible. Ce que propose le Conseil d’Etat est en opposition avec cette vision. Cela impliquerait une demande d’autorisation des établissements sanitaires pour tout achat d’appareil médical lourd, des démarches chronophages où l’Etat se retrouve juge et partie. Il ne s’agit pas de remettre en cause les conséquences négatives d’une éventuelle surabondance de certains équipements mais de dire que les mesures proposées sont contre-productives, toutes les autres solutions doivent être envisagées plutôt que d’arriver à de telles restrictions. Un changement de la pratique médicale devrait plutôt se baser sur des recommandations de groupes reconnus dans la profession médicale plutôt que par une limitation de l’offre. D’autres mesures, plus respectueuses de la liberté économique – comme une adaptation du tarif TARMED – permettraient d’agir de manière plus efficace sur les coûts de la santé. Guy-Philippe Bolay © Fotolia
Le Département vaudois de la santé et de l’action sociale (DSAS), a présenté le nouveau projet de décret, limité à cinq ans, qui instaure une clause du besoin pour l’achat de tout nouvel équipement médico-technique lourd. Parmi les appareils concernés figurent non seulement les scanners et les IRM, auxquels on recourt pour des examens dans n’importe quelle discipline médicale, mais également les centres de chirurgie ambulatoire. Le texte législatif devrait être voté cet automne par le Grand Conseil vaudois.
L’offre actuelle permet de garantir une prise en charge rapide et efficace
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Economie et politique
Actualité
Fiscalité des entreprises : le Grand Conseil débat Le Grand Conseil doit en principe mettre sous toit avant les vacances d’automne la réforme de l’imposition des entreprises. Fin août, sa Commission des finances (COFIN) a traité le rapport du Conseil d’Etat transmis au début juillet. Résultat : le paquet législatif a été validé sans aucune modification «au vu des efforts consentis par l’ensemble des partenaires», a-t-elle précisé dans un communiqué. La COFIN précise qu’elle a été « particulièrement attentive au chapitre relatif aux communes », notamment sur la question du financement des structures d’accueil des enfants. Pour mémoire, cette réforme cantonale a pour but d’instituer un taux unique d’imposition des bénéfices, à 13,79 %, contre 22,3 % actuellement. Cette baisse générale est destinée à accompagner la suppression des statuts fiscaux spéciaux, agendée pour 2019 (ou 2020) par la Confédération, statuts
auxquels sont soumises les sociétés qui réalisent la majeure partie de leurs affaires à l’étranger. Ces entreprises s’acquittent aujourd’hui d’un impôt se situant entre 11 et 12 % en moyenne. Sans adaptation, elles verraient leur taux d’imposition s’envoler. A moins de quitter la région, ou le pays… Un risque réel, dont l’ampleur a été précisément chiffrée. Quelque 220 sociétés occupant 9200 collaborateurs étaient soumises à des statuts spéciaux en 2011. En comptant les effets indirects et induits, soit leurs achats et investissements ainsi que ceux de leurs fournisseurs, une étude de l’institut Créa de l’Université de Lausanne a montré que ce sont en tout 25 000 emplois (en équivalents plein temps) qui seraient concernés. Le départ de l’ensemble de ces entreprises entraînerait des pertes fiscales évaluées entre 520 et 620 millions de francs (sans tenir compte des charges
sociales supplémentaires), soit nettement plus que les 390 millions de recettes d’impôts en moins prévues par le canton. Ces données parlent d’elles-mêmes. Le canton de Vaud, qui compte de très nombreuses sociétés internationales, ne peut pas prendre le risque de déstabiliser une aussi grande part de son économie. Le paquet législatif en discussion au parlement cantonal est le fruit de discussions, où des concessions ont été accordées de part et d’autre. Les entreprises ont accepté d’accroître substantiellement les allocations familiales ainsi que leurs contributions au financement des structures d’accueil des enfants. En tout, il leur en coûtera au moins 120 millions de francs par année en plus. Philippe Gumy
Actualité
Economie et politique
Encourager les plans de participation des collaborateurs La CVCI et le Réseau ont fait salle comble, mardi 1er septembre à Lausanne, pour un séminaire consacré aux plans d’intéressement des collaborateurs. Ces plans sont un véritable casse-tête pour les jeunes entreprises innovantes. Une start-up n’a pas les moyens de payer les meilleurs talents. La solution passe donc par un plan de participation de collaborateurs – généralement sous forme d’options sur actions ou bons de participation. Or, ces plans d’intéressement des collaborateurs sont compliqués à mettre en place et à administrer. Ils sont aussi potentiellement très coûteux. Quand il exerce l’option, le collaborateur reçoit des actions et est taxé sur la différence entre le prix d’exercice et la valeur vénale des actions. A cela s’ajoute, la part employé des cotisations sociales. Or, le collaborateur reçoit dans les faits un « LE PROCHAIN GOOGLE SERA SUISSE (À 10 CONDITIONS) » Encourager les participations de collaborateurs ? C’est une des cinquante propositions de Fathi Derder « pour que le prochain Google soit suisse ». Dans un livre paru au début du mois, le journaliste et conseiller national tire le bilan de quatre ans au service des start-up, pour l’association Le Réseau qu’il préside. 10 conditions générales, comme « attirer les meilleurs talents », « doper le capital-risque », ou « simplifier la vie des entrepreneurs », desquelles sont tirées 50 propositions, 50 actions fiscales, juridiques, législatives ou culturelles. Dix conditions et 50 mesures pour que la Suisse devienne une « start-up nation ». Pour que nous produisions de nouvelles entreprises innovantes, capables d’inventer le monde demain. Les futurs Nestlé, Novartis, ou Roche… « Le prochain Google sera suisse (à 10 conditions) », Fathi Derder, Ed. Slatkine.
Mensuel de la CVCI - Septembre 2015
actif illiquide, non coté. Il n’encaisse donc pas de montant en espèces avec lequel il pourrait payer les impôts et les autres frais d’acquisition (prix d’exercice et cotisations sociales), et... il ne l’encaissera peut-être jamais ! Cette situation est particulièrement pénalisante pour les start-up dans la mesure où les autorités fiscales ont tendance à déterminer la « valeur vénale » de la société sur la base du prix payé lors du dernier tour de financement. Or, on sait que les valorisations retenues lors des tours de financement sont établies sur des projections financières optimistes, qui font généralement abstraction du risque élevé de faillite des start-up. Les collaborateurs ne sont ainsi pas imposés sur la base d’une « valeur de marché » (il n’y en a pas), mais sur une valeur tablant sur la pleine réalisation du business plan, réalisation qui est pour le moins incertaine. La fiscalité des options est ainsi problématique comme l’ont rappelé Joop
Smits et Marc Ferry, de PwC, rejoints par Me Karim Piguet. Qui a illustré, chiffres à l’appui, la charge rédhibitoire d’un plan de participation pour un collaborateur. Les startup devraient bénéficier d’un traitement différencié, mais l’administration leur refuse. Du coup, elles sont souvent contraintes de faire un prêt à leurs collaborateurs pour qu’ils s’acquittent des frais d’acquisition des actions. Absurde. Une solution concrète J’ai soumis une piste au Parlement : garder l’imposition à l’exercice de l’option, mais reporter l’exigibilité de l’impôt pour les startup (avec la possibilité de placer les actions pendant une période donnée auprès d’un tiers séquestre). Le collaborateur peut ainsi profiter, comme les autres actionnaires, de l’exonération fiscale du gain en capital réalisé entre le moment de l’acquisition de l’action et la revente. Une solution. Problème : le Département des finances la refuse, en raison, je cite, « de l’inégalité de traitement qui serait instaurée entre ces entreprises et les entreprises bien établies ». Sans voir que l’inégalité de traitement, c’est la situation actuelle. Autre piste intéressante soulevée lors du séminaire : uniformiser les pratiques des administrations fiscales cantonales en termes de méthode de valorisation. Ainsi, la « valeur vénale » pourrait être calculée non pas sur le dernier tour de financement, mais sur une moyenne des derniers tours de financement. On le voit, des solutions existent pour encourager les participations de collaborateurs. Des solutions simples, et efficaces, pour notre prospérité. Si l’administration veut bien en parler... Fathi Derder, Président du Réseau
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Economie et politique
Actualité
La Nipconf revient au SwissTech Convention Center Le vendredi 30 octobre, la seconde édition du cycle de conférence Nipconf se déroulera au SwissTech Convention Center, au cœur de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. La nouvelle Nipconf s’annonce prometteuse. Il faut dire que la première édition, présentée sous la forme d’un voyage dans le futur, avait mis la barre très haut, en se faisant remarquer par la qualité des intervenants et du contenu, l’originalité du concept et le professionnalisme de l’organisation. Les 250 participants avaient ainsi pu découvrir des start-up qui ont marqué les esprits. Parmi elles, on peut citer BestMile, la start-up qui a mené avec succès un projet de navettes autonomes sur le campus de l’EPFL. On pense aussi à des jeunes sociétés comme ecoRobotix ou CombaGroup, qui mettent l’innovation au service d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement. Intitulée « De la matière à l’esprit », cette deuxième édition nous propose une promenade entre le monde physique et le monde des données. Soutenue par Innovaud, et en partenariat avec la CVCI, la Nipconf est l’opportunité d’explorer un monde vaste, composé d’objets connectés, d’analyses prédictives, de réalité augmentée et d’intelligence artificielle. Il s’agit de faire comprendre les enjeux des technologies émergentes mais également d’attirer les leaders de ces domaines dans la région lausannoise et inspirer les passionnés d’innovation de Suisse romande. Le public visé est composé de quelque 350 décideurs intéressés par l’innovation. Ils viennent chercher à la Nipconf une dose concentrée de tendances à venir, le tout dans une ambiance chaleureuse. Lors de cette journée inédite, des thèmes actuels, mais toujours aussi mystérieux, tels que la crypto-monnaie, l’intelligence artificielle ou la domotique, seront abordés par des experts, dont l’activité est intimement liée à ces innovations. Avec de courts modules d’une durée de 15 minutes, 20 conférenciers, entrepreneurs et scientifiques reconnus, lèveront le voile sur le futur de l’innovation, le
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monde des capteurs connectés, les nouvelles technologies de la santé et les développements de l’interaction homme-machine. Fidèle à la devise « comprendre, tester, partager », l’événement mettra l’accent sur la compréhension par l’expérimentation. Il offrira aux visiteurs, en plus des conférences, l’accès à sa Zone Expérience, sur plus de 200 m2, où toute une série de nouvelles technologies seront testées et partagées, en direct depuis le studio de la Nipconf FM présent sur place. Visant la prise en main des technologies à venir, les visiteurs pourront tester eux-mêmes des produits innovants et des prototypes, se projeter dans l’avenir et mieux se rendre compte des changements technologiques qui affecteront nos vies. Nous avons demandé à Benoît Curdy un des organisateurs, fondateur et animateur de la Nipconf, de mieux nous exposer ses motivations et de nous parler de cette édition 2015. Benoît est linguiste computationnel de formation, un nom mystérieux qui désigne les personnes qui s’occupent du traitement du langage humain par des machines. Il a commencé sa carrière en travaillant chez Vox Institute à Genève, une société spécialisée de l’analyse des émotions dans la voix. Il a passé plus de deux années en Irlande, chez Google, mais est revenu en Suisse où il reste très actif dans le monde des start-up et s’engage de plus en plus dans des événements et des sujets traitant d’innovation en général. Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à organiser la Nipconf ? Benoît Curdy : La Nipconf vient d’un réseau de podcast, appelé Nipcast. Il regroupe des passionnés d’innovation dans différents domaines, comme le web, la vente, l’éducation ou le sport. Les auditeurs et animateurs sont disséminés à travers toute la francophonie mais son centre est dans le canton
de Vaud. Nous avions donc envie de créer un événement physique pour partager sur les thèmes de l’innovation. Etes-vous satisfait de la première édition ? La première édition de la Nipconf reste un merveilleux souvenir. La qualité des interventions, la curiosité à tester les objets de la Zone Expérience et le plaisir évident des participants à échanger entre eux en ont fait un moment inoubliable. Même si nos objectifs sont pragmatiques, nous voulons d’abord créer un environnement qui donne envie d’essayer de nouvelles approches. C’était le cas lors de cette première édition. Quels seront les thèmes abordés lors de l’édition 2015 ? Cette année, nous nous posons la question « Que faire du big data ? ». Nous savons que les données jouent un rôle de plus en plus important au sein des entreprises, quelle que soit leur taille. Cependant, entre cette constatation évidente et l’utilisation concrète du « big data », il existe un fossé pas toujours évident à franchir. Nous allons donc explorer le monde des données sous divers angles, comme par exemple la réalité augmentée, la visualisation des données, les analyses prédictives ou l’internet des objets. L’idée est de sortir de la journée avec une solide compréhension des enjeux et des opportunités à court terme dans le monde des données. Quels seront, à votre avis, les moments forts de cette deuxième édition ? Nous avons bien sûr fait attention à la qualité des intervenants, un élément qui a fait le succès de la première édition. Nous allons par exemple accueillir Cédric Giorgi de SigFox, une société qui vient de lever 100 millions d’euros pour créer l’infrastructure de l’internet des objets. Nous avons aussi amélioré notre Zone Expérience avec des partenaires actifs dans le milieu de la Bu-
Mensuel de la CVCI - Septembre 2015
Economie et politique
© Guillaume Vendee
Actualité
siness Intelligence qui seront là pour nous donner des exemples concrets d’utilisation. Nous avons encore mis en place tout un programme dans le studio Nipconf, une sorte de festival off avec toute une série d’interviews enregistrées sur place qui viendront compléter les sujets abordés dans la salle de conférence. Il y aura de quoi se faire plaisir. Nipconf 2015, vendredi 30 octobre au SwissTech Convention Center, au cœur de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. Rabais de 20 % aux membres de la CVCI. Des thèmes actuels et mystérieux sont abordés à la Nipconf
www.nipconf.com
La chronique Retraites Populaires
Prêt hypothécaire : comment ça marche à Retraites Populaires ? Retraites Populaires propose du prêt hypothécaire à taux variable et à taux fixes, l’amortissement direct et indirect, le nantissement d’avoirs LPP et OPP3. Les financements hypothécaires portent sur des maisons, des logements en PPE, des immeubles de rendement, des immeubles mixtes à prépondérance de logements. Selon les disponibilités, du crédit de construction est également proposé sur ces objets.
Transparente, l’offre de taux ne change ni selon la capacité financière du débiteur, ni selon la quotité du risque sur l’objet.
Les taux d’intérêts peuvent varier chaque début de mois. Il est possible de les réserver sans majoration pour une utilisation dans les 7 mois. Transparente, l’offre de taux ne change ni selon la capacité financière du débiteur, ni selon la quotité du risque sur l’objet. Elle est publiée sur notre site internet. Aucune contrepartie n’est exigée. Retraites Populaires n’impose pas la tenue de comptes privés ou commerciaux et n’agit pas comme dépositaire de cartes de crédit. En cas d’intérêt du client, nos spécialistes en prévoyance professionnelle recherchent des solutions d’amortissement indirect. La procédure est simple. Un formulaire de demande de prêt est disponible sur internet. Dès qu’il reçoit ce document complété et signé, un conseiller prend contact
avec le client et parachève les informations pour une décision d’entrée en matière. Le cas échéant, une visite du bien est planifiée avec lui. Puis la réponse est généralement rapide. David Zumbrunnen Sous-directeur Retraites Populaires www.retraitespopulaires.ch/prets
La chronique Romande Energie
Grands consommateurs : pourquoi agir maintenant et comment ? Les entreprises concernées ont tout intérêt à faire le pas dès maintenant pour se donner le temps de réaliser les changements dans de bonnes conditions et obtenir des subventions. Ils sont 600 les « Grands consommateurs », qui utilisent chaque année plus de 5 GWh de chaleur ou plus de 0,5 GWh d’électricité, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 140 foyers. La loi les contraint désormais à prendre des mesures d’efficacité énergétique, sur les sites existants comme sur les nouveaux sites en construction. Cette mise en conformité peut se faire avec trois variantes d’application de la loi : une convention d’objectifs universelle fixée avec la Confédération, une convention d’objectifs fixée avec le Canton ou une analyse de la consommation d’énergie. L’audit énergétique, une première analyse indispensable Une analyse énergétique permet de définir la liste des actions de performance énergétique rentables (soit les mesures obligatoires d’après la loi) et d’orienter l’entreprise vers la variante d’application de la loi la plus appropriée à son profil et à ses intérêts. Ces audits sont subventionnés en partie par le Canton, à hauteur de CHF 5 millions. Elles suivent un canevas précis et nécessitent l’accompagnement de spécialistes en énergie afin de s’assurer de la qualité de l’analyse et des résultats de celle-ci (liste des actions de performance énergétique, chiffrage du potentiel d’économie et de la rentabilité de chaque action). Les économies énergétiques envisageables à moyen et long termes 100 % 95 %
Sans mesures
90 % 85 % Avec le programme énergétique
80 % 75 % 70 % 2010
2015
2020
2025
15 ans d’expertise énergétique au service des entreprises La phase d’audit énergétique est aussi essentielle que complexe. Elle demande à la fois de connaître le métier, de savoir interpréter les données, mais aussi d’être au fait des conditions requises par les autorités. Toutes ces compétences, Romande Energie les a développées depuis 15 ans et compte aujourd’hui plusieurs spécialistes confirmés dans les services énergétiques. Ils analysent l’ensemble de la situation énergétique des entreprises, que ce soit la consommation d’électricité ou thermique (gaz, mazout, rejet de chaleur, etc.).Certifiés par des formations et des labels spécifiques, nos conseillers ont toutes les autorisations pour utiliser les outils mis en place par le Canton et la Confédération. Potentiel de performance énergétique dans vos différents secteurs Eclairage
70 %
Air comprimé
50 %
Systèmes de pompage
30 %
Installations frigorifiques de refroidissement à eau
30 %
Chauffage
30 %
Ventilation
25 %
Nouveau : partenariat avec act Issue de l’économie verte, l’Agence Cleantech Suisse (act) a été mandatée par la Confédération pour accompagner l’application de la législation sur l’énergie et le CO2, notamment par la conception d’un outil informatique destiné à mettre en place les conventions d’objectifs. Ce partenariat nous permet de proposer des conventions d’objectifs universelles. Cette variante d’application de la loi a déjà fait ses preuves auprès des entreprises pouvant être exemptées de la taxe CO2, en leurs permettant de réduire leurs
factures énergétiques par la mise en place des mesures rentables d’économie d’énergie et de réduction des émissions CO2. Quels sont les réactions des entreprises concernées ? Les Grands consommateurs sont conscients de l’impact de leurs entreprises sur l’environnement et sur les ressources d’énergies. Elles ne se détournent pas de leurs responsabilités, mais elles ont surtout l’objectif de pérenniser leurs activités, de maintenir les emplois et de rentabilisant leurs investissements. « Souvent, lors du premier entretien, les chefs d’entreprise nous font part de la difficulté qu’ils éprouvent face à la complexité de la démarche» nous explique Cynthia Cavin, Responsable produit en Maîtrise énergétique chez Romande Energie. «Nous avons l’avantage de connaître la situation énergétique de très nombreuses entreprises vaudoises et nous nous informons en continu sur le cadre législatif et technique. C’est évidemment un avantage pour placer le projet dans un climat favorable et accompagner le client dans toutes ces étapes ». Il semble que les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre sont souvent dus aux procédures « Il est vrai que les règles d’application ne sont pas simples et les démarches administratives pour obtenir les subventions financières peuvent être longues ; c’est pourquoi il est important pour l’entreprise de choisir le bon partenaire pour se faire accompagner ». Pour tous renseignements : T. 0800 233 826 entreprises@romande-energie.ch
Actualité
Les chiffres du mois d’août 2015
Évolution comparée des indices des prix
+ 0.2
97.3 | 99.0 97.3 | 99.1 97.2 | 99.1 96.5 | 99.1 96.1 | 98.6 95.5 | 98.2 94.2 | 97.9 94.4 | 98.2 92.4 | 98.1 91.6 | 98.3 91.6 | 98.4 91.3 | 97.8 - | 97.6
08.2014 09.2014 10.2014
Taux de chômage VD août 2014 VS août 2015
11.2014 12.2014 01.2015 02.2015
+ 0.2
03.2015 04.2015 05.2015 06.2015 07.2015
Taux de chômage CH août 2014 VS août 2015
08.2015 Indice des prix de l’offre totale
INDICATEURS
Indice des prix à la consommation
AOÛT
SEPT.
OCT.
NOV.
DÉC.
JANV.
FÉV.
MARS
AVRIL
MAI
JUIN
JUILLET
AOÛT 2015
Indice prix consom. (IPC) CH, déc. 10 = 100
99.0
99.1
99.1
99.1
98.6
98.2
97.9
98.2
98.1
98.3
98.4
97.8
97.6
Indice prix offre totale (IPO) CH, déc. 10 = 100
97.3
97.3
97.2
96.5
96.1
95.5
94.2
94.4
92.4
91.6
91.6
91.3
…
Marche des affaires (dans l’industrie) VD
-13.7
-20.3
-11.5
-18.5
-30.0
-23.5
-34.7
-40.4
-18.8
-23.0
-39.1
-19.0
-27.1
Marche des affaires (dans l’industrie) CH
-11.6
-17.9
-6.7
-10.7
-15.6
-6.7
-24.8
-33.0
-19.5
-26.5
-36.2
-22.3
-23.5
Demandeurs d’emploi VD
23 498
23 873
24 175
24 748
25 581
25 844
25 837
25 462
24 930
24 268
24 240
24 024
24 756
Chômeurs complets et partiels VD
17 451
17 652
17 664
18 096
19 138
19 600
19 479
18 976
18 597
18 012
17 766
17 667
18 482
Taux de chômage VD en % (RF 2010)
4.7
4.7
4.7
4.8
5.1
5.2
5.2
5.1
5.0
4.8
4.8
4.7
4.9
Taux de chômage CH en % (RF 2010)
3.0
3.0
3.1
3.2
3.4
3.5
3.5
3.4
3.3
3.2
3.1
3.1
3.2
Mises à l’enquête VD (tous types, rév. mai 94)
341
308
340
285
243
325
326
345
302
333
396
…
…
Taux d’intérêt sur les nouvelles hypothèques
1.70
1.70
1.67
1.60
1.51
1.40
1.54
1.58
1.59
1.62
1.66
…
…
Les chiffres inconnus au moment de l’impression de la publication sont signalés par « ... »
Logements vacants au 1er juin 2015 Source : Statistique Vaud (statistique annuelle des logements vacants, chiffres provisoires)
2.0 1.7
1.0 0.6 0.2
0.3
0.4
0.7
0.7
1.0
1.6 1.2
1.0
07
0.8
0.4
0.4
Mensuel de la CVCI - Septembre 2015
Aigle
Paysd’Enhaut
Broye-Vully
Nyon
Riviera-Paysd’Enhaut
Morges
LavauxOron
Vaud
Jura-Nord vaudois
Gros-deVaud
La Vallée
Ouest lausannois
0 Lausanne
Taux global de vacances
1.5
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La chronique Gabella
La beauté fait vendre (bis) Il est très rare dans les métiers de la maçonnerie et du génie civil que l’on nous demande d’être beau. C’est en principe en effet plutôt aux architectes que revient l’honneur du « beau » ou du « très beau ». Pour nous, les qualificatifs choisis sont plutôt « efficaces », « au prix », « dans les temps », « aux normes », « en bon accord avec les autres mandataires », etc. Le thème choisi pour le forum de l’économie vaudois 2015 pourrait donc nous laisser indifférents. Au contraire nous avons choisi de le traiter à nouveau dans cette rubrique et de dépasser d’abord quelques banalités : Oui, un mur ou un revêtement peut être beau, certains bétons sont même très beaux. Oui, des hommes qui travaillent fièrement et durement à des constructions durables
sont beaux par définition. Oui encore, il est beau de contribuer à plusieurs corps de métier au bonheur promis par l’architecte. Mais au-delà de ces réalités, quelle « beauté » fait-elle vraiment vendre dans nos métiers du bâtiment ? Si vous googelisez « beauté », le premier site à apparaître (valeur août 2015) est « Conseils et astuces beauté des femmes-Elle » ! Il s’agirait donc bien d’aménager la beauté, de la construire à coup de maquillages, parfums et autres soins. Ainsi vous vendez aussi le « moins naturellement beau ». Pour ce qui est de la maçonnerie ou du génie civil, je ne vous recommande pas de maquiller le produit livré. Il y a de fortes chances qu’au lieu d’« améliorer la mariée », vous ayez droit à une visite chez le juge. Les « astuces » de tous genres ne sont pas
plus appréciées des partenaires et clients concernés. La « beauté qui fait vendre » dans le bâtiment doit donc être pure. Nous l’appellerons ici « franchise ». En effet, seuls des rapports 100 % francs permettent de travailler en confiance. En rencontrant les cadres d’Ernest Gabella SA, vous réaliserez que « franchise » rime aussi avec « sourire » car il est tellement plus... beau de travailler entre amis. Laurent Gabella Ernest Gabella SA Rue des Champs-Lovats 19 CP 655 1401 Yverdon-les-Bains T 024 424 11 99 F 024 424 11 98 www.gabella.ch info@gabella.ch
Votre CVCI
Services et prestations
Retour sur un Afterwork hecho en Mexico
Mensuel de la CVCI - Septembre 2015
Vu la bonne humeur et le succès de la manifestation, nous ne pouvons que nous réjouir de vous retrouver lors de nos prochains événements de réseautage ou à l’Afterwork de 2016 sur un thème qui reste encore à définir... Philippe Gumy
© Zuzanna Adamczewska-Bolle
Le 27 août dernier, 60 hombres y mujeres se sont retrouvés sur la terrasse de la CVCI pour un Afterwork aux couleurs du Mexique. Ce fut l’occasion de déguster quelques spécialités culinaires riches en saveurs et de réseauter activement, une tequila sunrise ou une bière mexicaine à la main.
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Mensuel de la Chambre vaudoise du commerc N° 62 – Juin 2015 e et de l’industrie
ACTUALITÉ
Libre circulation, les ont besoin de soupl entreprises esse p.10
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Rabais accordés • Rabais de fidélisation CVCI • Pour les membres CHF 3 000.– / an dès • Pour un volume CHF 6 000.–/an dès me volu • Pour un CHF 12 000.–/an • Pour un volume dès (net sans autre rabais) bre em • Numéro de déc és ement selon disponibilit * Choix de l'emplac
Fiscalité des entre prises : Vaud devra s’adapter p.12
CAHIER PRATIQUE
Les différents contr ats de formation p.27
– 2% – 10 % – 5% – 10 % – 15 % – 20 % + 15 %
ASSEMBLÉE GÉNÉ RA NOUVELLES PRIORI LE DE LA CVCI : TÉS p.6 CVCI_JUIN_2015_
V5_PPP.indd 1
17.06.15 11:36
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Mensuel de la CVCI - Septembre 2015
Votre CVCI
Services et prestations
Nous communiquons, ci-après, la liste des entreprises et des personnes qui ont demandé récemment leur adhésion à la Chambre. Nous leur souhaitons une cordiale bienvenue et les remercions vivement de leur confiance et de l’intérêt qu’elles manifestent pour nos activités. ALGIB, JORGE LUIS ALVARDO MENDEZ Renens Entreprise générale T. 079 105 31 76
ARTHUR BOURQUIN Lausanne Motion design, vidéo T. 076 615 52 03 arthurbourquin@gmail.com
CISCO INNOVATION INTERNATIONAL SÀRL Rolle Acquisition, financement, contrats de licence Petra Linder, Massimo Lucchina T. 021 822 16 00 reception-rolle@cisco.com www.cisco.ch
GAAPEX SÀRL Lausanne Fiduciaire Michel Haluzicky T. 021 552 03 01 michel.haluzicky@gaapex.ch www.gaapex.ch
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Globus Hommes, le chic au masculin au cœur de Lausanne Dans son rôle de créateur d’opportunités professionnelles, le Business Club part à la rencontre de ses membres. Ce mois-ci nous donnons la parole à Frank Zimmermann, directeur de Globus Hommes Lausanne, qui nous présente sa boutique, sa vision, ses valeurs et ce qu’il attend du Business Club.
Est-ce que vous collaborez avec des prestataires locaux ? Tout à fait ! La rénovation du magasin a été le travail d'artisans de la région. Nous restons ancrés dans un environnement national et romand. Les marques Strellson, Rohner, Yves Gerard, Warren&Parker et Yves sont dessinées en Suisse. Nos clients sont sensibles à l'éthique et à la provenance des vêtements. Globus Hommes suit une charte portant sur ces points. Certaines marques vont même jusqu'à inclure les informations liées à la provenance et à la fabrication sur les étiquettes de leurs vêtements. A l'ère de l'e-commerce, est-il important pour vous d'avoir des points de vente « en dur » ? Oui, car service et conseil restent deux éléments incontournables dans le processus de vente. Le shop online et les magasins physiques sont complémentaires, mais égale-
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ment créateurs de synergies. Il est possible de passer commande sur notre site internet, de venir chercher ses vêtements au magasin, où le client peut également rapporter gratuitement ceux qu'il ne souhaite pas garder, et même de planifier d'éventuelles retouches. L'achat se fait ainsi de façon mixte. Le marché de l'online est en forte progression; cependant, le commerce « en dur » reste encore le plus visité. La plupart des gens connaissent Globus pour ses grands magasins. Pourquoi avoir créé une entité Globus Hommes distincte ? Nous avons imaginé pour notre clientèle masculine un univers au calme, qui lui est exclusivement dédié. Le service est adapté – il doit être avant tout rapide et efficace. A l'origine, l'idée d'un magasin de prêt-àporter uniquement dédié aux hommes est venue de concepts semblables lancés par les grands magasins Printemps et Galeries Lafayette. La grande expansion est arrivée en Suisse romande dans les années 8090. Avant cela, Globus Hommes a eu trois points de vente pendant de longues années à Zurich, Bâle et Schaffhouse. Comment Globus Hommes se distingue-t-il d'autres marques et magasins de prêt-à-porter masculin ? Nous proposons nos propres marques. Outre notre ligne « basique », l'assortiment est sans cesse renouvelé. Globus Hommes partage les valeurs des grands magasins Globus : innovation, inspiration et renouvellement. En outre, nous avons à cœur d'offrir un service personnalisé. Peu de gens savent par exemple qu'il est possible de prendre un rendez-vous « sur mesure », hors des heures d'ouverture, avec ou sans personal shopper. Le respect de l'humain est égale-
© Zuzanna Adamczewska-Bolle
Quelle est la position de Globus Hommes dans l'environnement vaudois ? Notre souhait est de faire de Globus Hommes le leader de la confection hommes en Suisse. La société existe depuis 1907, et nous sommes présents en Romandie depuis 30 ans avec la succursale de Vevey. L'ouverture de la boutique de Lausanne a eu lieu en mai 2013. Il était important de trouver l'emplacement idéal car la proximité géographique avec nos clients nous tient à cœur. Ici, nous visons une clientèle de classe moyenne à supérieure et proposons certaines marques légèrement plus haut de gamme que celles des autres points de vente. Si l'assortiment de base est le même au niveau national, chaque boutique peut adapter son offre localement. La différenciation dépend donc directement du client.
ment une de nos valeurs centrales. Nous sommes une entreprise formatrice et travaillons avec des apprentis. Et même si notre clientèle est avant tout masculine, il n'est pas rare que des femmes viennent également faire leurs propres achats chez nous. Globus Hommes est membre du Business Club. Quelles sont vos attentes vis-à-vis d'un club d'affaires et qu'est-ce que celui-ci peut apporter à une entreprise telle que la vôtre ? L'une des attentes de notre direction générale est claire : que les gérants des boutiques fassent partie de clubs de réseautage locaux, dans le but de créer des liens et faire de nouveaux contacts sur Vaud. Pour moi, le Business Club est une structure active, dynamique et indispensable. Dans la même idée de développer nos contacts professionnels, nous travaillons également en B2B. Au Salon de l'Auto, par exemple, nous avons habillé les hôtes de différentes marques renommées de voitures. Les joueurs de l'équipe nationale de Hockey, dont nous sommes l'un des sponsors, viennent volontiers s'habiller chez nous pour leurs loisirs ou lors de soirées de gala. Nous prêtons aussi régulièrement des vêtements pour des shootings. Propos recueillis par Laurine Chiarini
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La chronique Médiactif
La qualité de vie au travail est devenue un véritable sujet de société Depuis plusieurs mois, la presse met en exergue les conséquences du stress, du burn out, du bore out, de l’absentéisme sur les employés mais également sur la performance des entreprises.
de la génération Y, les changements de valeurs et de paradigmes influent sur la gestion et l’organisation de nos entreprises.
« 80 % des chefs d’entreprises considèrent que le bien-être des employés est un bon indicateur de la qualité de leur management » McKinsey
La Suisse ne fait pas figure de bon élève dans ce domaine ; une étude européenne pointe du doigt le surmenage des salariés helvétiques (Conclusions de l’étude ESENER publiées par Le Temps), corroborée par les statistiques suisses : • 1 million de personnes stressées (Promotion Santé Suisse) • En conséquence, le coût du stress pour l’économie est estimé à quelques 5,4 milliards (SECO) • De plus, 41 % des personnes interrogées disent souffrir de fortes tensions psychiques (SECO).
Avec l’évolution du rapport au travail, l’influence grandissante des nouvelles technologies qui réduit la frontière vie privée – vie professionnelle et l’arrivée dans nos entreprises de nouveaux collaborateurs qualifiés
La qualité de vie au travail est un enjeu clé pour nos entreprises et notre économie !
institut de relations clients
Avec une expérience de plus de 25 ans Mediactif SA développe aujourd’hui l’observatoire de la qualité de vie au travail (OQVT), en organisant le premier FORUM QVT de Suisse romande qui se déroulera le 9 mars 2016 à Montreux. Pour étayer les conférences et tables rondes de ce forum, Mediactif met en œuvre une vaste enquête auprès des entreprises romandes qui contribueront ainsi au premier BILAN QVT romand. Ne manquez pas cette occasion d’évaluer la qualité de vie au travail de votre entreprise et participez cet automne à cette vaste enquête sur le plan romand. Intéressé ? Prenez contact directement avec nous ! Mediactif S.A. Quai Maria-Belgia 10, 1800 Vevey michel.voisard@mediactif.ch T. 021 925 95 00
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Nouvelles de nos membres
50 ans du groupe Vipa Il fallait être tout particulièrement visionnaire pour démarrer en 1965 une activité dans le domaine de l’environnement et du recyclage ! C’est pourtant le pari fou qu’a fait Michel Ehrlich, fondateur du groupe Vipa il y a maintenant exactement 50 ans. Aujourd’hui, l’entreprise comprend deux activités distinctes et gérées comme deux centres de profit indépendants : Retripa, l’un des leaders romands du recyclage et de la gestion globale des déchets et Vipa, une société de trading de matières premières secondaires (issues du recyclage). Soute-
nu par la sensibilité croissante face aux enjeux écologiques, le groupe continue à se développer et compte actuellement près de 170 collaborateurs dans le monde – dont plus de 130 en Suisse. Suite à une transmission harmonieuse, l’entreprise est dirigée depuis 2002 par Marc Ehrlich. Ayant suivi des études HEC à Lausanne, puis un master en droit, il pratique quelques années chez PwC avant de rejoindre le groupe familial. Marc Ehrlich est membre de l’Assemblée des Délégués de la CVCI. www.vipa.ch
EZYcount dans le canton Vaud ! EZYcount, est un programme de comptabilité Suisse accessible par internet pour les petites entreprises qui comptent jusqu’à 10 employés. Il offre toutes les fonctions essentielles de la comptabilité : écritures comptables, bilan, compte de pertes et profits (et autres rapports comptables), TVA et accès simultanés au nombre de personnes souhaité. La comptabilité est simplifiée grâce à des aides visuelles et des fonctions intuitives, les données comptables sont enregistrées en temps réel sur des serveurs en Suisse, garantissant le maximum de sécurité et de confidentialité. L’accès aux données comptables est possible avec une connexion internet, tablette ou téléphone. La technologie Cloud facilite également la collaboration avec les fiduciaires. Développé par une équipe jeune, dynamique et passionnée, EZYcount est désormais commercialisé dans le canton de Vaud ! www.ezycount.ch
Parc animalier « La Garenne » Un nouveau parc animalier « La Garenne » est en construction. L’identité visuelle va être redéfinie et la partie digitale est à remettre au goût du jour. C’est l’agence Pixeleez, en étroite collaboration avec l’agence Studio KO, qui s’occupera de mettre en place un
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nouveau site internet équipé d’une boutique en ligne. Une application mobile interactive sera également proposée aux visiteurs du parc pour qu’ils puissent profiter d’une nouvelle expérience ludique et pédagogique. Le tout devrait voir le jour début 2016.
www.pixeleez.ch www.lagarenne.ch
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Cahier pratique
Fiche juridique n° 203
DROIT DU TRAVAIL
Directive relative à la santé et sécurité au travail (MSST) I. PRÉAMBULE La directive relative à l’appel à des médecins du travail et autres spécialistes de la sécurité au travail (ci-après, directive MSST) prescrit les exigences en matière de sécurité au travail et de protection de la santé. L’employeur doit identifier les dangers présents dans son entreprise, prendre les mesures de protection nécessaires, informer et instruire les collaborateurs à cet égard et vérifier régulièrement les mesures et dispositifs de protection mis en place (art. 82 LAA, art. 6 LTr, art. 3 à 10 OPA et 3 à 9 OLT 3). II. APPEL À DES MÉDECINS DU TRAVAIL ET AUTRES SPÉCIALISTES DE LA SÉCURITÉ AU TRAVAIL L’employeur fait appel à des spécialistes lorsque deux conditions sont réunies : l’entreprise n’a pas les connaissances requises en la matière et elle présente des dangers particuliers. Dès lors, les entreprises ne présentant aucun danger particulier ne sont pas soumises à cette obligation. A priori une entreprise possède les connaissances requises pour garantir la sécurité au travail et la protection de la santé lorsqu’elle emploie ou mandate des médecins du travail et autres spécialistes de la santé au travail et/ou adhère à une solution interentreprises approuvée par la Commission fédérale de coordination pour la sécurité au travail (ci-après, CFST) et la met en œuvre et/ou met en œuvre des documents développés par des spécialistes, par exemple des listes de contrôle. Les dangers particuliers sont listés dans l’annexe I de la directive MSST, tels que notamment les travaux présentant des risques accrus d’accident ou de maladie professionnels, le déplacement manuel de lourdes charges, les postures et mouvements inadéquats (d’une durée relativement longue et répétitive), des activités avec des contraintes climatiques ou des effets chimiques et biologiques, etc.
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Le nombre de collaborateurs est déterminant pour le degré d’organisation de la sécurité. Les entreprises de moins de 10 collaborateurs doivent prouver de manière crédible que des mesures concrètes ont été prises. Quant aux sociétés de 10 collaborateurs et plus, elles doivent justifier les mesures en démontrant la mise en œuvre de solutions individuelles, par branches professionnelles ou par groupes d’entreprises, l’existence de mesures techniques, d’équipements et d’attestations sur les formations professionnelles suivies en la matière. Par spécialistes de la sécurité au travail, on entend les médecins et hygiénistes du travail, chargés et ingénieurs de sécurité, qui répondent aux exigences de l’ordonnance sur les qualifications des spécialistes de la sécurité au travail. Il est également possible de choisir une solution professionnelle, par groupes d’entreprises ou une solution type approuvée par la CFST en lieu et place de la mise en œuvre dite individuelle. III. LES 10 ÉLÉMENTS DU CONCEPT MSST Lors de contrôles sur l’exécution des prescriptions relatives à la directive MSST (par les inspections cantonales du travail ou la SUVA), les points suivants sont contrôlés : 1. Principes directeurs et objectifs : fixent par le biais d’une déclaration d’intention ou par une charte de sécurité des objectifs quantitatifs et qualitatifs. 2. Organisation de la sécurité : règle les tâches et les compétences par le biais d’organigrammes, de cahier des charges et de qualification. 3. Formation, instruction et information : permettent d’agir correctement et d’avoir un guide pour les nouveaux collaborateurs, des formations spéciales, des personnes à contacter pour toutes les questions de sécurité. 4. Règles de sécurité : mettent des gardefous sur tout ce qui touche à la sécurité,
tels que les postes de travail nécessitant des particularités, des comportements à adopter, les travaux avec des risques particuliers et entretien des outils ou lors de manipulations chimiques, etc. 5. Détermination des dangers et évaluation des risques : permet par le biais d’une analyse de risques et de l’événement de cibler où le danger pourrait se produire. 6. Mesures à prendre et réalisation : visent à éliminer ou réduire les dangers. 7. Organisation des secours : minimise les dommages par le biais de l’organisation de premiers secours, des procédures d’annonce, d’intervention et d’évacuation. 8. Participation : vise non seulement à informer les collaborateurs mais également à garantir leur participation. Selon l’article 6a OPA, les travailleurs ou leurs représentants doivent être entendus suffisamment tôt et de manière complète sur toutes les questions découlant de l’exécution de l’obligation de faire appel à des spécialistes de la sécurité au travail. 9. Protection de la santé : soit les conditions nécessaires pour un travail optimal (contraintes psychiques et celles dues aux substances dangereuses, ergonomie, organisation et horaires de travail, climat des locaux, aération, traitement des femmes enceintes, qui allaitent et des jeunes travailleurs, nuisances sonores). 10. Contrôle, audit : vérifient que les objectifs fixés sont atteints. Pour plus d’informations : www.ekas.admin.ch
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Fiche économique N° 75 (mise à jour)
Cahier pratique
Accords de libre-échange (ALE) La Suisse dispose actuellement, outre la Convention AELE et l’accord de libre-échange avec l’UE, d’un réseau de 28 accords de libre-échange avec 38 partenaires en dehors de l’Union européenne (UE). Ces accords sont normalement conclus dans le cadre de l’Association européenne de libre-échange (AELE). Toutefois, la Suisse a la possibilité de conclure des accords de libre-échange en dehors de l’AELE, comme ce fut par exemple le cas pour le Japon ou la Chine. La politique de libre-échange de la Suisse vise à améliorer les conditions-cadre régissant les relations qu’elle entretient avec des partenaires importants sous l’angle économique. Il s’agit, d’une part, de placer les acteurs économiques suisses sur un pied d’égalité avec leurs principaux concurrents pour ce qui est de l’accès aux marchés étrangers et, d’autre part, de faire en sorte que cet accès soit, autant que possible, stable et libre d’entraves. Les mesures visant une plus grande ouverture des marchés d’exportation revêtent une importance particulière dans la politique de stabilisation menée par le Conseil fédéral. Objectifs et stratégie La Suisse est un pays fortement intégré dans l’économie mondiale, dont l’économie se caractérise par une forte orientation internationale. Notre prospérité dépend donc en grande partie des échanges commerciaux de biens et de services ainsi que des investissements internationaux. L’amélioration constante de l’accès aux marchés étrangers est par conséquent un objectif important de la politique économique extérieure de la Suisse. Le meilleur moyen d’y parvenir est la voie multilatérale, dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Un nombre croissant de pays concluent simultanément des accords de libre-échange bilatéraux ou plurilatéraux, régionaux ou suprarégionaux, pour compléter la libéralisation multilatérale des échanges. Au moyen de la conclusion d’accords de libre-échange, la Suisse vise à garantir à ses entreprises un accès aux marchés internationaux au moins équivalent à celui dont bénéficient ses prin-
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cipaux concurrents étrangers (comme l’UE, les États-Unis et le Japon) qui se sont eux aussi mis à renforcer leurs réseaux d’accords. Ils constituent donc un instrument important pour maintenir et renforcer la compétitivité de la place économique suisse. Développement du réseau d’accords de libre-échange (ALE) Dans une première étape, à savoir au début des années 1990 – après la signature des premiers accords avec la Turquie et Israël – les Etats de l’AELE ont mis l’accent sur la conclusion d’accords de libreéchange avec les pays d’Europe centrale et orientale. Parallèlement à l’UE, les pays de l’AELE conclurent des accords de libreéchange avec ces pays, non seulement pour améliorer l’accès réciproque à leurs marchés mais aussi pour consolider les réformes économiques des pays d’Europe centrale et orientale. Depuis le milieu des années 1990, le réseau d’accords AELE a été progressivement étendu au bassin méditerranéen. L’objectif des pays de l’AELE est de participer à la grande zone de libre-échange euro-méditerranéenne prévue dans le cadre du processus de Barcelone par l’UE. Les pays de l’AELE entendent ainsi apporter leur contribution à la promotion de la coopération économique euro-méditerranéenne. Sur le plan bilatéral, l’accord de libre-échange et de partenariat économique entre la Suisse et le Japon est en vigueur depuis septembre 2009. La Suisse est le premier pays européen à conclure un tel accord avec le Japon. Egalement sur un plan bilatéral, l’accord de libre-échange entre la Suisse et la Chine a été signé le 6 juillet 2013. La Chine est, après les Etats-Unis, la deuxième économie mondiale et, après l’UE et les Etats-Unis, le troisième partenaire commercial de la Suisse.
correspond à 51 % des exportations suisses vers les marchés situés en dehors de l’UE. Les accords de libre-échange favorisent notamment la croissance, la création de valeur ajoutée et la compétitivité de la place économique suisse. Ils produisent des effets similaires dans les pays partenaires. Grâce aux accords de libre-échange, les exportateurs suisses obtiennent un meilleur accès aux marchés de débouchés qui comptent plus de deux milliards de consommateurs et réalisent un produit intérieur brut (PIB) de plus de 22 000 milliards de francs. Les ALE produisent également des effets positifs sur les investissements directs de la Suisse. De 1988 à 2007, les flux de capitaux cumulés de la Suisse vers les pays partenaires ont représenté plus de 23 milliards de francs, soit 5 % du total cumulé des exportations de capitaux depuis la Suisse. Si les investissements directs à l’étranger ont augmenté en moyenne de 12,6 % durant cette période, l’augmentation de capital dans les pays partenaires s’est élevée à 18 % en moyenne au cours des quatre années qui ont suivi l’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange considéré. Par conséquent, le développement continu des accords existants est tout aussi important que les négociations avec de futurs partenaires. www.seco.admin.ch www.ezv.admin.ch (Accueil > Documentation > Prescriptions > Circulaires sur les accords)
Effets économiques des accords de libre-échange En 2013, les accords conclus avec les partenaires de libre-échange, à l’exception de l’accord de libre-échange avec l’UE, concernent 22,6 % des exportations suisses totales. Cela
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De partenaire à partenaire
Publi-séminaires
La biométrie, un allié fiable et flexible pour les entreprises La biométrie bénéficie à l’heure actuelle d’un engouement général favorisé par un phénomène de mode. Il ne s’agit pas seulement d’ouvrir une porte ou de collecter des événements de temps. Touchless Biometric Systems (TBS) élabore des solutions biométriques globales qui visent à répondre aux multiples attentes et différentes exigences des clients et peuvent être parfaitement intégrées dans les systèmes existants. Cette nouvelle technologie offre : • une solution fiable et simple d’utilisation • des lecteurs multifonctionnels qui s’adaptent aux besoins des utilisateurs
• une sécurité totale au sein de votre entreprise en donnant un profil biométrique unique à chacun de vos employés • un logiciel flexible pour le contrôle d’accès, la gestion du temps de travail et l’échange de données avec des systèmes tiers • un design épuré et élégant. L’optimisation du temps est devenue inhérente au monde économique, et la biométrie peut devenir un facteur de succès. En plus, l’innovation biométrique à votre porte forgera une image dynamique de votre entreprise. Venez découvrir en exclusivité les avantages de la biométrie, mercredi 30 septembre 2015, de 17 h à 19 h, à la CVCI.
Swisscom s’allie avec Microsoft pour le Cloud ! Les entreprises de toutes tailles adoptent le Cloud en masse pour leur informatique. Swisscom le met également au cœur de sa stratégie. L’Opérateur noue un partenariat privilégié avec Microsoft pour commercialiser sa solution Office 365, rompant avec une tradition du « 100 % fait maison »
Une démonstration Office 365 suivra la journée d’un collaborateur mobile, pour montrer la facilité d’accès à ses informations et interactions avec ses collègues et ses clients, quel que soit le support (tablette, PC, Smartphone) et le lieu. Rejoignez-nous pour ce publi-séminaire, mardi 10 novembre 2015, de 17 h à 19 h, à la CVCI.
Pourquoi ces choix ? Au cours d’une présentation conjointe, Swisscom et 3T-Technology Transfer & Training exposeront pourquoi Swisscom estime le Cloud vital pour sa stratégie et pour ses clients. Ils en présenteront les atouts : Efficacité, Innovation et Economie, qui attirent tant l’entreprise d’aujourd’hui.
Nos publi-séminaires sont gratuits et suivis d’un apéritif ou petit-déjeuner permettant d’approfondir les discussions. Renseignements et inscriptions : zuzanna.bolle@cvci.ch, T. 021 613 35 35 www.cvci.ch/evenements
Mensuel de la CVCI - Août 2014
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Agenda des partenaires
De partenaire à partenaire
15.10. Formation
03.11. Formation
17.11. Formation
QUALITY-COACH.CH
SECURETUDE
ETHEOS
Quality-coach.ch organise les cours suivants : • 15.10 Personne de contact pour les produits chimiques selon RS 813.113.11 • 19 et 20.10. Connaissances techniques pour la remise des produits chimiques selon RS 813.131.21 avec examen. Renseignements et inscriptions : T. +41 21 864 36 17 training@quality-coach.ch www.quality-coach.ch
SECURETUDE, centre de formation spécialisé reconnu par l’OFSP et le SECO, propose une formation pour Conseiller à la sécurité pour les matières dangereuses OCS, destinée aux entreprises qui stockent, emballent, transportent des matières dangereuses, du 03 au 06.11 . Renseignements et inscriptions : T. +41 24 466 52 57 formation@securetude.com www.securetude.com
Etheos propose une formation sur la Gestion des risques & Système de contrôle interne (SCI) pour PME/PMI, dès le 17.11. Renseignements et inscriptions : T. +41 79 434 95 69 info@etheos.ch www.etheos.ch
Bussigny-près-Lausanne
26.10. Formation
Aigle
04.11. Manif’ Ecublens
Lausanne
GS1 SWITZERLAND
FMP FORMATION
La 15e édition du GSI Forum Suisse de Logistique aura lieu le 04.11. Renseignements et inscriptions : T. +41 58 800 77 65 nb@gs1.ch www.gs1.ch
FMP Formation organise les formations certifiantes et à distance suivantes : • 26.10 Brevet fédéral de Spécialiste en RH • 02.11 Certificat d’assistant RH. Renseignements et inscriptions : T. +41 21 800 55 55 info@fmpformation.ch www.fmpformation.ch
Yverdon-les-Bains
24.11. Formation Yverdon-les-Bains ARIAQ L’Institut ARIAQ propose les formations suivantes : • 24.11 Construction et valorisation de la propriété intellectuelle : brevets, marques et designs • 26.11 ISO 9001:2015. Renseignements et inscriptions : T. +41 24 423 96 50 info@ariaq.ch www.ariaq.ch
05.11. Manif’ Genève
ECOLIVE
29.10. Manif’ Lausanne
BANQUE WIR Le Banque WIR organise un évènement Vivez le réseau, le 29.10. Renseignements et inscriptions : lausanne@wir.ch www.wir.ch www.wir-romandie.ch
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ecoLive organise un EcoLunch pour achats responsables, le 05.11. Renseignements et inscriptions : T. +41 22 732 24 55 marc.stamenkovic@ecolive.ch www.ecolive.ch
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