Portfolio de Julien Chung illustrateur

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Portfolio

Julien Chung


www.montoit.ca M O N T R É A L S A M E D I 8 S E P T E M B R E 2 0 0 7

MON TOIT TERRASSES

UN PEU DE CHALEUR POUR PROLONGER L’ÉTÉ

JARDINER POURPIER ENDURANT PAGE 21

PAGES 18 ET 19

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AMÉNAGEMENT INTÉRIEUR

GAFFES À ÉVITER UN JURY D’EXPERTS DONNE SES CONSEILS

Quinze designers et spécialistes renommés nous révèlent chacun une erreur courante d’aménagement qu’ils ont observée. Nous leur avons demandé des explications et, surtout, des solutions. UN REPORTAGE DE LUCIE LAVIGNE À LIRE EN PAGES 2, 3, 4 ET 5

ILLUSTRATION JULIEN CHUNG, LA PRESSE ©

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15 gaffes à éviter« dans l’aménagement » à son meilleurintérieur La vie urbaine printemps 2009 8Occupation septembre 2007 gym et piscine luxueux, salle de 21 condominiums

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ILLUSTRATION JULIEN CHUNG, LA PRESSE

Joyeux Noël ! 24 décembre 2007


8 VAC A N CE S/ VOYAG E

LA PRESSE MONTRÉAL SAMEDI 29 DÉCEMBRE 2007

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VACANCES/VOYAGE

LE GOÛT DE

REPARTIR UN PARFUM DE NOISETTE J E A N - S É B A S T I E N G AG N O N

J’ai visité la Bretagne presque par hasard. Un reportage à faire au Mans, dans la région juste à côté, un peu de temps libre, alors pourquoi pas ? Je savais peu de choses de la région avant de la parcourir : les crêpes, les coiffes, les stations balnéaires envahies l’été. Bref, quelques clichés. Je savais surtout qu’on m’y servirait une tonne de fruits de mer. Des moules, des coquillages, mais surtout… des huîtres ! Pour l’amateur, la Bretagne est un lieu de pèlerinage. Partout, sur les routes, des affiches de producteurs conchycoles vantant les plates, les creuses et les fines de claire. Je me sentais comme un héroïnomane parachuté à Katmandou.

tout près de la mer, dans les Cornouailles. On y cultive depuis 100 ans une petite huître au goût fin, la Belon, impossible à trouver au Québec. On le dit difficilement sans s’en vanter. C’est comme avouer qu’on a roulé avec Lance Armstrong ou soupé avec Paris Hilton. Surtout, la Belon nous apprend que les huîtres ne goûtent pas toutes le sel et l’eau de l’Atlantique. Elles ont aussi, parfois, des saveurs de crème et de noisette. Goûter la Belon, c’est plonger dans le doute. Et s’il y avait d’autres saveurs d‘huîtres aussi radicalement différentes à découvrir, au Maine, en ColombieBritannique, au Japon ? Goûter la Belon, c’est se condamner à parcourir le monde à la recherche d’un parfum de noisette.

Puis, j’ai croisé La Mecque : une petite commune nommée Riec-sur-Belon,

DU CINÉMA

INTÉRIEUR

M ARIE-CHRISTINE BL AIS

S A R A C H A M PAG N E

Chaque fois que je reviens de voyage, je suis profondément heureuse de voir ma ville surgir au bout de l’horizon. Et pourtant, chaque fois, je n’ai qu’un désir : repartir. Et littéralement, aller voir ailleurs si j’y suis.

Ce matin-là tout allait mal. En sortant de la maison je me suis rendu compte que j’avais oublié la boîte à lunch de ma fille sur le plan de travail. En voulant verrouiller la porte, mes clefs sont tombées sur le sol. Et puis mon foulard s’est coincé dans la portière de la voiture. Sale.

Car, quand je suis ailleurs, je trouve que je suis une meilleure personne, plus ouverte, plus curieuse, plus tolérante. C’est cette ouverture qui me permet d’aller vers les gens, qui en retour me permettent de relativiser les choses tenues pour acquises… Par exemple, ce Vietnamien, rencontré dans une petite taverne à ciel ouvert à Saigon (bon, d’accord, Ho Chi Minh-Ville). Contrairement à nombre de ses compatriotes, il maîtrisait réellement l’anglais. Ici, je ne lui aurais sans doute pas adressé la parole. Là-bas, j’étais avide d’en savoir plus sur ce qui m’entourait. Tout en gobant des œufs de caille cuits dur vendus dans un cornet de papier journal, nous avons parlé de tout et de rien et, au bout de quelques heures, il a pris son courage à deux mains pour me demander avec délicatesse : « C’est quoi, la maladie de l’homme occidental ? » Quelle maladie ? « Eh bien, nous voyons ici plein de femmes occidentales célibataires en âge d’avoir des enfants et qui n’en ont pas. C’est donc que les hommes chez vous sont incapables d’en faire, non ? Sinon, c’est sûr vous ne vous abstiendriez pas d’en avoir, n’est-ce pas ? »

J’ai dû gratter les vitres complètement givrées. La déneigeuse n’était pas encore passée. Il y avait un bouchon monstre à l’entrée du tunnel de l’autoroute Ville-Marie. Mon téléphone portable n’arrêtait pas de sonner. Et pour comble, j’avais une entrevue avec un politicien bien en vue de Montréal dans 15 minutes. J’ai pris une grande respiration. Je me suis concentrée sur une image. La brise de la mer des Caraïbes est apparue, toute douce, avec cette plage allongée, et cette petite table où j’aimais regarder les derniers rayons du soleil. J’ai ensuite entendu les éclats de rire de ma fille, j’ai vu ses orteils dans le sable. Les voyages sont du baume au cœur quand le quotidien est assourdissant… C’est du cinéma intérieur.

Et il venait de m’expliquer que, dans les yeux des Vietnamiens, c’était nous, Occidentaux si prompts à juger de la culture des autres, qui avions peut-être un problème de société. J’ai essayé de lui expliquer ceci, de lui répondre cela… Et quand je suis revenue au pays, j’ai tiré la meilleure leçon qui soit de cette conversation : j’ai eu un enfant. Qui fait de moi une meilleure personne. Tout comme chaque voyage.

QUE R ESTE-T-IL DE DES BIJOUX

UNE SOIF D’APPRENDRE

MARIE TISON

ILLUSTRATION JULIEN CHUNG, LA PRESSE

Mes voyages sont là, tout près, dans une boîte à bijoux. J’ouvre le premier tiroir, mon regard tombe sur des pendants d’oreilles en argent ornés de pierres bleues et vertes. Je revois la petite boutique où je les ai achetées, à Jaipur, au Rajasthan, tout juste en face du fabuleux Palais des vents. Mais ce que je revois surtout, c’est un périple avec un groupe de joyeux Britanniques à la recherche de tigres dans les magnifiques parcs nationaux indiens. Un ensemble constitué d’une paire de boucles d’oreilles et d’une cravate bolo (une cravate de style western qui se termine par deux cordons) attire mon attention. Ces bijoux en bois de caribou, ornés du dessin d’un ulu (couteau traditionnel inuit), proviennent d’une petite boutique de Nuuk, la capitale du Groenland. Je me revois glisser silencieusement en kayak entre des icebergs, en direction de Brattahlid, l’ancien domaine d’Erik le Rouge.

STÉPHANIE MORIN

autel dans un coin à la maison ou dans un commerce, ou même par terre au coin d’une rue, en guise d’hommage aux ancêtres. De toutes petites boucles d’oreilles en forme de manchots me ramènent au froid, à Ushaia, en Terre de Feu, au retour d’une croisière en Antarctique. Avant de refermer la boîte à bijoux, je me glisse au doigt une bague d’argent délicatement ajourée. Et en pensée, je repars en voyage, au Mali, dans les poussiéreuses ruelles de Djenné, une mythique ville du désert.

Quand Petra la magnifique m’est apparue au bout de son long couloir rocheux, j’ai commencé par m’exclamer devant tant de beauté… avant de maudire mes professeurs d’histoire et le ministère de l’Éducation au grand complet.

Qui a décidé que cette ville fantastique, taillée à même la pierre, ne méritait pas de figurer au programme d’enseignement ? Le Colisée de Rome, oui. Le Parthénon d’Athènes, absolument. Même les pyramides d’Égypte, pour un peu d’exotisme. Mais pas un traître mot sur Petra en cinq années d’études secondaires (dans un coûteux collège

Mes voyages ne sont jamais bien loin. En fait, je les porte à fleur de peau.

Une broche ornée d’une large pierre noire me transporte dans la chaleur moite de Bali. Je revois surtout les offrandes, ces ensembles de fleurs et de fruits que les Balinais laissent sur un

Les souvenirs de voyage de nos journalistes Pour réussir vos desserts 29 décembre 2007

à tout coup!


LA PRESSE MONTRÉAL SAMEDI 29 DÉCEMBRE 2007

VAC A N CE S/ VOYAG E

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DES LIEUX

OBSCURS

VACANCES/VOYAGE

DES TAS DE

CAILLOUX

MA XIME BERGERON

S O N I A S A R FAT I

Un hall d’hôtel glauque à Prague. Une balade en taxi de nuit à Londres. Un tremblement de terre qui n’a énervé personne, sauf moi, dans un café internet de Tokyo. Un bar underground de Berlin. Les souvenirs les plus tenaces de mes voyages ne comportent ni monuments connus, ni musées, ni paysages somptueux. Il me reste certes une impression, une image mentale évanescente de toutes ces belles choses, mais ce qui demeure le plus profondément gravé dans ma mémoire, ce sont ces petits moments anodins que je n’aurais pas vécus si j’étais resté à Montréal. De petits morceaux d’ailleurs – un trottoir, un coin de rue, une voiture bizarre – qui me font tellement apprécier le fait d’être loin de la maison, et qui s’accrochent dans ma tête malgré moi. Pour le reste, je peux toujours compter sur mon appareil photo. Qui me permet de dire, trois ans plus tard : « Wow, j’ai vu ÇA ! » Le complément parfait à ma mémoire sélective.

Je ne prends pas de photos. Ou à peu près pas. Elles réduisent trop les paysages. Elles effacent les reliefs. Éteignent la lumière. Mes souvenirs de voyage sont dans ma tête. Aussi vivants que le jour où ils se sont imprégnés sur mes rétines. Mais le Petit Poucet qui est en moi me pousse à les ramasser. Des cailloux. Pas tous blancs. Pas tous lisses. Pas tous petits. Je les dépose dans les endroits qui me sont chers. La cheminée de la maison jaune est particulièrement accueillante. Mon bureau à La Presse, aussi. Eh oui. Certains, par contre, séjournent dans mes poches, dorment dans mes sacs. Deviennent les compagnons involontaires de mes sorties en ski ou de mes virées dans les boutiques. Je leur fais voir du pays, quoi ! Il y a le gris et plat comme un galet. Nouvelle-Zélande. Il y a le poreux et noir. Islande. Il y a le blanc veiné de vert. Panama. Il y a le noir lisse et brillant tant il est poli. Pour celui-là, j’ai triché. Je l’ai acheté. Whistler. Il y a le rugueux pailleté d’or. Le mont Royal. Ainsi de suite. Par dizaines. Destinations lointaines. Ou toutes proches.

LE GOÛT DE LA TARTE

AU CITRON S T É P H A N E PAQ U E T

Printemps 1996. J’arrive à Vienne, dépose mon sac à dos à l’auberge de jeunesse et me rends rapidement dans la vieille ville. Après deux mois à visiter les pays de l’ancien bloc de l’Est (Bulgarie, Roumanie, Hongrie), je ne veux rien rater de ce retour à l’Ouest.

En croquant dans la tartelette, c’est le choc. Mes papilles gustatives – en état semi-comateux depuis deux mois – se réveillent. Et je fige : me voilà planté, immobile, dans un souterrain qui n’a rien d’un grand restaurant, les yeux pleins d’eau tellement c’est bon. Je savoure cette tartelette au citron qui vient de me reconnecter à mon monde, qui vient de me rappeler qu’on mange aussi par plaisir.

Mais avant d’amorcer ma visite, un urgent besoin de sucre s’empare de moi. Les semaines à l’Est ont laissé leurs traces : à force de manger non pas par plaisir, mais parce qu’on doit s’alimenter, j’ai perdu quelques kilos.

Depuis, c’est souvent comme ça : j’ai aimé le Japon... et adoré sa cuisine ; j’ai apprécié l’Afrique du Sud... et savouré la bouffe de ses meilleurs restos.

C’est donc par réflexe que je ramasse un dessert quelconque dans un passage souterrain menant aux monuments architecturaux de la vieille ville.

Car oui, parfois, le bonheur est dans une simple tarte.

Comment, alors, je partage mes souvenirs de voyage ? Je conte et raconte. J’écris. Paraît que je sais faire. Et jusqu’à maintenant, je ne me suis jamais perdue. Dans les souvenirs. Je n’ai donc jamais eu à les semer derrière moi, mes cailloux. Heureusement. J’aurais de la difficulté à m’en séparer.

? S E G A Y O V NOS DES

HISTOIRES

R É J E A N B O U R D E AU

privé). Mes professeurs sont restés muets sur les grandes réalisations des civilisations orientales. La Jordanie, l’Iran, la Turquie étaient rayés de leur carte du monde. Les grands scientifiques arabes, les philosophes, les écrivains… Pfuit ! Inexistants. Le peu que je sais, je l’ai glané à droite et à gauche…

Je savais déjà que mon éducation comportait de grands trous, mais c’est devant la façade ciselée de Petra que j’ai compris à quel point. Et les pieds dans le sable du désert jordanien, j’ai juré d’y remédier…

Je prends rarement des photos de voyage. La plupart du temps, je laisse les autres s’occuper du « kodak ». La raison est simple : les photos, aussi belles soient-elles, reflètent rarement ce que j’ai vu et ressenti. Sans compter, vous en conviendrez, qu’on regarde rarement ses propres albums !

pharmacien se transformait souvent en déception devant les manques de perspective, les fautes de cadrage et les problèmes de luminosité.

Tout jeune, je me souviens que la joie d’aller chercher les photos chez le

À chaque voyage, je reviens la tête remplie de « portraits » grandeur nature, car au lieu de photographier à la sauvette, je m’arrête longtemps pour fixer mes propres images mentales.

« Wouach ! C’était pas comme ça… » Même aujourd’hui, avec les appareils numériques, il faut multiplier les clichés pour se rapprocher un peu de la réalité. Mais j’ai un truc.

Puis, au fil du temps, je repasse mon diaporama mettant en vedette les enfants du Pérou, les néons de Tokyo, les cafés de Paris, les plaines du Texas et toutes les rencontres et les moments qui m’ont marqué dans des dizaines d’autres destinations sur le globe. Car, après tout, ce qui reste de nos voyages, ce sont les histoires que l’on a à raconter. Et c’est encore plus merveilleux de le faire quand les mots, à eux seuls, repoussent les limites de l’imagination. SUITE DU DOSSIER EN PAGE 10

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LIbERTé 55 : poSSIbLE ET SoUHAITAbLE?

CHICANES DE CLÔTURES… ET DE HAIES, ET DE RUELLES, ET D’émoNDAgE… avec le printemps reviennent les travaux d’aménagement de la propriété… et les incidents de frontière entre voisins. Pour prévenir les problèmes, il faut prendre les mesures appropriées. Marc Tison

L

e soleil se montre de plus en plu s , ma is D en ise Archambault n’en profitera pas autant qu’elle le souhaiterait. Au cœur de l’été, dès 12 h 30, sa piscine sera plongée dans l’ombre de l’arbre de son voisin. « Ça m’a forcée à faire l’acquisition d’un chauffe-piscine, car le soleil ne parvenait pas à réchauffer l’eau », raconte-t-elle. Elle a offert à son voisin de lui payer un émondage à intervalle de deux ans. Peine perdue. «J’ai deux possibilités, exprime Denise Archambault, qui est par ailleurs notaire. Je continue à endurer la situation, ou je vais en cour en me basant sur un jugement qui a obligé un propriétaire à abattre son arbre, parce qu’il empêchait l’ensoleillement de la cour du voisin. Le juge a basé sa décision sur le fait que notre été est court, qu’on veut en profiter sur notre terrain pour jouir de nos installations, et que le soleil fait partie de ces installations.» Le procès est cependant une issue peu probable. Car les différends entre voisins se résument souvent à ce dilemme, décrit la notaire : je suis dans mon droit, mais jusqu’à quel point suis-je prêt à me faire un ennemi de mon voisin en recourant à un tribunal? Dans la mesure du possible, mieux vaut donc prévenir que pou rsu iv re. Su r tout n i nous som mes nous-mêmes à l’origine – involontaire – du conflit.

L’installation d’une nouvelle clôture en est l’exemple classique, et a d’ailleurs donné son nom au phénomène. « Avec une clôture, exprime Denise A rcha mbault, l’erreur consiste à prendre le certificat de localisation et le ruban à mesurer, à faire une marque à X pieds du coin de la maison et à installer la clôture. Ce n’est jamais exact. Le ruban a pu glisser, le revêtement de la maison a peut-être été remplacé... Quand on pose une clôture ou une haie, on fait venir un arpenteur et on fait faire un piquetage, ce qu’un certificat de localisation ne comprend pas. » Le certificat de localisation est en quelque sorte « l’autopsie d’une propriété, à un temps donné », selon l’expression de l’arpenteurgéomètre Luc Lévesque. Outre un rapport sur les droits et servitudes rattachés à la propriété, il inclut bien un plan, mais celui-ci ne fait que positionner le bâtiment à l’intérieur des limites du terrain. « Certa ines person nes vont utiliser la cote inscrite sur le certificat de localisation pour placer un élément de séparation, une clôture par exemple, constate Luc Lévesque. La mesure peut être bonne à l’avant de la propriété, mais la ligne n’est pas nécessairement parallèle à la maison. Il peut y avoir un écart important si les gens ne se fient qu’à la cote. Si on n’est pas initié aux mesures d’arpentage, il est difficile de positionner une clôture.»

En somme, si on nourrit le moindre doute sur la position exacte de la séparation, mieux vaut investir les quelque 850$ nécessaires à un piquetage expert. « Notre programme d’automatisation du réseau vise à réduire la durée des interruptions de service et le nombre de clients touchés », explique M. Rousseau. De ce côté, rien à faire non plus. Selon les conditions de service d’HydroQuébec, celle-ci « doit pouvoir installer, gratuitement, sur la propriété à desservir, à des endroits faciles d’accès et sécuritaires et convenus avec le requérant, tous les équipements nécessaires au service, à la livraison, au contrôle et au mesurage de l’électricité, incluant les équipements de la ligne si une partie de celle-ci sert à l’alimentation électrique de cette propriété ». Bref, rien n’empêche l’auguste société d’insta ller u n bidule industriel à l’avant d’une propriété, dont le propriétaire subit par ailleurs les encouragements de la municipalité à la fleurir, l’embellir, l’aménager. « La technologie implantée par Hydro-Québec pour automatiser son réseau de distribution est déjà utilisée efficacement dans d’autres pays, comme la France et les États-Unis », fait valoir M. Rousseau. Reste à savoir si les Français et les Américains la flanquent en façade des résidences. > suite du dossier en pages 2 et 3

Chicanes de clôtures… 30 mars 2008


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escaPades Voyez nos photos des escapades en famille sur cyberpresse.ca/escapades

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Vous ne saVez Pas quoi faire cet été aVec Votre PouPon, Votre ado, Votre marmaiLLe ? Voici des suggestions d’actiVités et d’escaPades famiLiaLes, au quéBec et en ontario, Pour tous Les goûts et tous Les Budgets.

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Des escapades d’été pour les familles 14 juin 2008


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RELÂCHE

Des idées d’activités pour bouger pendant la semaine de relâche sur cyberpresse.ca/relache

ALCOOL

un verre d’alcool par jour augmenterait le risque de cancer chez la femme. à lire sur cyberpresse.ca/alcool

VIVRE EN SANTÉ

PETITES ANNONCES STRESS

DÉPENDANCE

les conflits familiaux mènent à l’aVc

Du Parkinson à l’hyPersexualité Page 4

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Semaine de relâche

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Disney offrira des croisières en Alaska à compter de 2011.

crOisiĂˆrEs Disney met le cap sur l’Alaska

UnE nOUvELLE façOn dE vOyaGEr

L’alaska s’ajoutera aux destinations de la disney cruise Line Ă compter de l’ÊtĂŠ 2011. L’entreprise amĂŠricaine offrira aux familles des croisières de sept nuits vers l’alaska Ă bord du Disney Wonder. Le bateau partira de vancouver, qui deviendra le premier port d’attache canadien de la disney cruise Line. il s’arrĂŞtera Ă Tracy arm, Ă skagway, Ă Juneau et Ă Ketchikan. Observation d’animaux sauvages (grizzlys, aigles Ă tĂŞte blanche, baleines Ă bosse), pĂŞche au saumon sauvage et balade en train sont au programme.

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Des pages et Des images

illustration julien chung, la presse

Des jeux pour toute la famille, De la musique et Des livres en tous genres, Des films pour passer une soirée en bonne compagnie. entre le jeu et la culture, les possibilités D’étrennes sont infinies.

Le guide d’idées cadeaux pour Noël – jouets, musique et lecture 28 novembre 2009


M O N T R É A L J E U D I 24 D ÉC E M B R E 20 0 9

APRÈS-NOËL CAHIER SPÉCIAL

LA FOLIE DE NOËL

ILLUSTRATION JULIEN CHUNG, LA PRESSE

QUELQUES HEURES NOUS SÉPARENT DE NOËL. ON N’A PAS ENCORE FINI D’EMBALLER LES CADEAUX ET DE VOIR AUX DERNIERS PETITS DÉTAILS QU’ON PENSE DÉJÀ AUX SOLDES DU 26 DÉCEMBRE. VOICI NOS SUGGESTIONS.

Spécial «Boxing Day» 24 décembre 2009


Le guide d’idées cadeaux pour Noël – couverture 28 novembre 2009


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