Les 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains

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Sommaire

Cégep de Saint-Hyacinthe

Le Syndicat des professeurs réclame le renvoi du directeur général

Éditorial

Ville de Saint-Hyacinthe : s’autobâillonner 10

Travaux à l’usine d’épuration : un casse-tête financier 11

Petites annonces

Le directeur général du Cégep de Saint-Hyacinthe, Emmanuel Montini, n’a plus la légitimité de gérer le collège, affirme le Syndicat des professeurs du Cégep de SaintHyacinthe après avoir pris connaissance du rapport d’enquête du ministère de l’Enseignement supérieur.

En assemblée générale le 9 octobre, le syndicat a formulé une résolution demandant au conseil d’administration de congédier M. Montini. Selon les représentants du syndicat, la demande a été transmise au président du conseil d’administration, Joseph Noumbissi, qui a mentionné l’accueillir avec diligence.

« Les enseignantes et enseignants ne peuvent concevoir qu’après les événe-

ments s’étant déroulés et la publication de ce rapport, particulièrement accablant, qui démontre qu’Emmanuel Montini n’a plus la légitimité de revenir au Cégep de Saint-Hyacinthe, ce dernier pourrait retourner à ses fonctions. […] Nous espérons pouvoir bientôt définitivement tourner la page en ce sens », mentionne le vice-président du syndicat, Mathieu Royer.

Rappelons que le ministère de l’Enseignement supérieur a commandé une enquête sur la gouvernance du Cégep de Saint-Hyacinthe. Le rapport, publié dernièrement, a révélé plusieurs lacunes dans l’administration et la gouvernance.

Le syndicat avait aussi réclamé la démission du directeur général en mai 2023 après la publication de reportages sur le climat de travail à la Commission des études et parmi les cadres.

Depuis mai 2023, le directeur général Emmanuel Montini est en congé de mala-

die. Son contrat doit en principe se prolonger jusqu’en mai 2027.

Amélioration du climat

Le rapport d’enquête du Ministère fait état d’améliorations dans le climat de travail depuis le printemps 2023, ce que reconnaît le syndicat. « Le fait qu’Emmanuel Montini soit encore attaché au cégep par un lien d’emploi inquiète. Nous nous attardons à continuer notre reconstruction et à rebâtir les liens de confiance. Il est certain que la transparence de la part de la direction par intérim sera toujours encouragée et accueillie », poursuit M. Royer. Dans ce sens, le syndicat dénonce aussi que les recommandations de la firme Quantum Juricomptable, transmises au Ministère par le biais de lettres, n’aient pas encore été rendues publiques.

Les administrateurs ont entendu les doléances

Par le biais d’une firme de relations publiques, le conseil d’administration du Cégep de Saint-Hyacinthe a confirmé prendre en compte les communications reçues des parties prenantes au dossier, incluant celles du Syndicat des professeurs « afin de garantir des décisions éclairées, en conformité avec les politiques de l’établissement et les lois en vigueur ». Le conseil d’administration prévoit de se réunir durant la semaine du 21 octobre pour déterminer les prochaines étapes visant à planifier les actions à prendre. « Cette situation, couvrant la période de 2018 à 2023, sera traitée avec diligence. Depuis ces événements, de nouveaux membres se sont joints à l’équipe de gouvernance du Cégep. Leur arrivée et la mise en place de bonnes pratiques favoriseront une analyse juste et objective des actions à prendre dans le meilleur intérêt du Cégep. Le conseil réaffirme son engagement envers des pratiques de saine gouvernance pour favoriser un climat de travail respectueux et bienveillant pour toute la communauté du Cégep », assurent les administrateurs.

Le Syndicat des professeurs du Cégep de Saint-Hyacinthe juge le rapport du Ministère accablant. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Rumeurs & indiscrétions

• Comment mettre le couvercle sur une controverse? La bibliothèque T.-A.-StGermain a peut-être trouvé le moyen d’acheter la paix et de rendre hommage à deux personnages importants de son histoire en installant une toile et un tableau dans son grand hall. La première présente Jean Locas, fondateur de la bibliothèque T.-A.-St-Germain, et l’autre met en vedette Télesphore-Alexis St-Germain, généreux philanthrope et fondateur du Groupe Commerce, une compagnie d’assurances passée aux mains de ING, puis d’Intact Assurance. La Ville de SaintHyacinthe a payé 3885,76 $ pour faire encadrer ces deux œuvres par un photographe professionnel de Beloeil.

• Le Centre de services scolaire de SaintHyacinthe (CSSSH) est en voie de remodeler son service des communications au grand complet après trois départs coup sur coup depuis la rentrée. Il vient d’officialiser l’embauche d’une nouvelle coordonnatrice en la personne de la Maskoutaine Émilie Laramée

• Auparavant, elle a occupé le poste de conseillère en communication au Collège de Maisonneuve pendant plus de 15 ans, après des passages aux communications du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Est et du Cégep de Saint-Hyacinthe. Elle est aussi allée à la bonne école puisque c’est comme journaliste pour DBC Communications, pendant deux ans, qu’elle a commencé sa carrière en 2005.

• Parlant du CSSSH, il cherche présentement à pourvoir le poste stratégique de directrice des ressources humaines, en raison de la retraite prochaine de Chantal Langelier. Cette dernière occupait cette fonction depuis 12 ans. Les candidats intéressés ont jusqu’au 21 octobre pour se manifester. Il sera intéressant de savoir s’ils seront très nombreux, vu la lourde tâche que cela représente dans le contexte de pénurie actuelle.

• Selon nos informations, le chantier autrefois associé à Groupe Sélection près du Centre des arts Juliette-Lassonde pourrait être relancé dès le 1er décembre par son nouveau propriétaire, Corev Immobilier. Ce chantier est sur pause depuis deux ans.

carteblanche@lecourrier.qc.ca

Nos vraies batailles CARTE BLANCHE

Comment vous suggérer d’aller au cinéma voir un documentaire québécois sur la langue française sans vous suggérer d’aller au cinéma voir un documentaire québécois sur la langue française?

Je commencerais par vous dire que le dernier film de Félix Rose, La bataille de Saint-Léonard , est bien plus qu’un documentaire et Rose est bien plus qu’un cinéaste.

Avec un regard de sociologue, des gestes d’historien et une démarche profondément humaniste, le talentueux réalisateur livre une œuvre magistrale sans faire la morale.

En sortant du cinéma, je me suis dit : « Ça! Ça, c’est faire ses recherches! » Sept années de travail pour un film de 108 minutes, plus de 500 heures de tournage et des milliers d’heures à rencontrer des gens, échanger, interroger, écouter et fouiller avec eux notre passé collectif.

Le résultat est un magnifique film, nuancé, équilibré et percutant sur nous, francophones, anglophones et allophones, les humains que nous étions, nos espoirs, nos combats, nos peines et nos joies.

On se souvient de la loi 101, de Camille Laurin, de René Lévesque, mais plus rarement des gens et des événements qui les ont précédés.

La question internet

Nous avons posé la question suivante sur notre site Internet du 10 au 16 octobre :

Hockey : l’engouement pour le Bataillon de Saint-Hyacinthe va-t-il se poursuivre?

Nombre total de votes enregistrés : 142

Selon le relevé effectué mercredi à 14 h 30

Nous ne compilons que les réponses d’internautes pour ce sondage qui n’a pas de valeur ou de prétention scientifique.

Ce film raconte que rien ne doit être tenu pour acquis, que tout est résultat de lutte et que les plus grands responsables de nos tourments sont souvent les gouvernements qui ne pensent qu’à court terme, lisent ou comprennent mal les événements ou pis encore, les instrumentalisent pour servir leurs intérêts. Que c’est le pouvoir, toujours, qui profite de ce que le peuple se divise et se bat plutôt que d’améliorer son sort.

On dit que le passé éclaire le présent et cela n’a jamais été aussi vrai qu’avec La bataille de Saint-Léonard encore à l’affiche à Saint-Hyacinthe. Au lieu de superhéros et leurs effets spéciaux, allez voir de vrais héros de chair et de sang.

Voici la question de cette semaine :

Explosion du rôle d’évaluation : est-ce une bonne nouvelle pour les propriétaires?

Répondez-nous sur notre site Internet www.lecourrier.qc.ca

Normale pour la période : 4 °C et 13 °C

Levers et couchers du soleil

Date

Pleine lune le 17 octobre à 7 h 26

Samedi
Christian « Willie » Vanasse

Pont

La bretelle d’accès en phase terminale

La bretelle d’accès sous le pont Barsalou à Saint-Hyacinthe disparaîtra définitivement durant la semaine du 28 octobre, tout d’abord pour la réalisation de travaux d’inspection de conduites d’égout, ensuite pour faciliter la construction du projet Biophilia et pour réaménager l’avenue Bourdages Nord.

« La fermeture de la bretelle est donc inévitable pour permettre la réalisation de tous ces projets, qui auront des bienfaits énormes à plusieurs niveaux pour notre communauté », affirme le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard.

que la disparition de la bretelle nuise à la fluidité de la circulation sur l’avenue Bourdages Nord. Le maire a rappelé que la bretelle d’accès a été fermée à plusieurs reprises depuis deux ans et qu’aucune plainte n’est parvenue à la Ville ou aux élus. M. Barré a précisé que ces événements sont survenus avant l’ouverture de la bibliothèque T.-A.-St-Germain.

Après les travaux d’inspection de conduites, la Ville mettra à la disposition des promoteurs de Biophilia et de Corev l’espace de la bretelle d’accès pour réaliser la construction des deux importants projets immobiliers qui totaliseront plus de 300 logements. Selon les informations de la Ville, ces deux projets devraient se réaliser en 2025.

La bretelle d’accès a été inaugurée à l’automne 1990. Elle avait été réalisée dans le cadre de l’élargissement de la rue des Cascades et de l’avenue Bourdages. À l’époque, l’ensemble des travaux avait représenté des dépenses de 1,7 M$.

Réaménager l’avenue Bourdages

La Ville de Saint-Hyacinthe compte réaménager l’avenue Bourdages Nord, entre la rue Girouard Ouest et la rue des Cascades. Le contrat devrait être donné à la prochaine séance du conseil. Il englobera les systèmes de feux de circulation, la signalisation et le maintien de la circulation, les ouvrages de génie civil et les travaux de pavage. Deux entreprises ont remis une soumission, soit Pavages Maska (504 853,09 $) et Huard Excavation

Abattage d’arbres au Cégep À la séance du conseil municipal du 3 septembre, les élus de la Ville de SaintHyacinthe ont autorisé le Cégep de SaintHyacinthe à procéder à l’abattage de 36 arbres morts, malades ou dangereux ainsi qu’à l’élagage de 8 arbres. L’établissement scolaire devra planter le même nombre d’arbres dans les cours latérales, avant et arrière. La société Arboriste Expert a obtenu le contrat.

mandé une étude auprès du Service du génie pour élaborer des pistes de solution afin d’améliorer la circulation sur l’avenue

Un événement multimédia À la séance du conseil du 16 septembre, les élus ont déposé une demande d’aide financière pour permettre la réalisation du projet Les Nokturnes – Utopie environnementale à l’automne 2025. C’est l’entreprise Lucion qui a développé cette expérience multimédia. La demande d’aide financière s’inscrit dans le cadre de l’Appel de projets pour le rayonnement de la culture québécoise du ministère de la Culture et des Communications du Québec.

Une nouvelle embauche

L’embauche d’un mécanicien au Service des travaux publics n’a pas fait l’unanimité au conseil municipal. Les conseillers municipaux Bernard Barré et Guylain Coulombe ont voté contre cette embauche puisqu’il s’agit d’un nouveau poste de cinquième mécanicien créé en mai 2024 s’inscrivant dans la restructuration du département des travaux publics. Les conseillers ont tout de même souhaité la bienvenue au nouvel employé.

Rejet de soumission

À la séance du conseil du 7 octobre, les élus ont rejeté les propositions de prix concernant des travaux de clôture à l’usine d’épuration. La Ville avait procédé à une demande de prix, mais a reçu une seule soumission. Cette dernière n’était pas conforme. La Ville a donc décidé de n’accorder aucun contrat. S.-E.C.

La bretelle d’accès sous le pont Barsalou à Saint-Hyacinthe sera fermée définitivement à la fin du mois. Photothèque | Le Courrier ©

Incendie à Saint-Liboire

Quatre personnes à la rue

L’incendie d’une résidence jumelée le 11 octobre, à Saint-Liboire, a fait quatre sinistrés alors que les résidents de deux habitations contiguës se sont retrouvés temporairement à la rue.

Gérald Miron et sa conjointe se trouvaient dans leur résidence de la rue Deslauriers, vers 21 h, quand une voisine est venue les prévenir que des flammes et de la fumée s’échappaient du toit de l’immeuble qu’ils partagent avec leur fille et son conjoint. Une fois à l’extérieur, M. Miron a constaté que l’incendie semblait provenir de l’entretoit du jumelé voi-

sin occupé par sa fille. Cette dernière était absente au moment du sinistre.

Les pompiers de Saint-Liboire sont intervenus rapidement et ont fait appel à leurs collègues de Saint-Hyacinthe, de Sainte-Hélène-de-Bagot et de SaintValérien-de-Milton pour limiter les dégâts. Ceux-ci auraient pu être considérables en raison des forts vents qui soufflaient ce soir-là. Le travail acharné des pompiers a permis de circonscrire les flammes à un seul jumelé où une partie du toit s’est tout de même affaissé lors de l’intervention. Un couple a été pris en charge par la Croix-Rouge, tandis que l’autre a trouvé refuge chez des proches. La cause du sinistre et le montant des dommages n’étaient pas connus au moment de mettre sous presse.

Une écurie ravagée par les flammes à Sainte-

Hélène-de-Bagot

Une écurie a été la proie des flammes, dans la soirée du 9 octobre, à Sainte-Hélène-de-Bagot.

du service en recherche de causes et circonstance d’incendie (RCCI) de SaintPie se sont aussi déplacés.

Une écurie de Sainte-Hélène-de-Bagot a été la proie d’un incendie, le 9 octobre, vers 21 h. Heureusement, les trois chevaux se trouvaient à l’extérieur avant le début de l’incendie.

Lorsque les pompiers de Sainte-Hélènede-Bagot se sont présentés au 543, rang Saint-Augustin, l’embrasement était déjà généralisé. Ils ont donc fait appel à leurs collègues de Saint-Nazaire-d’Acton, d’Upton, de Saint-Eugène-de-Grantham et de Saint-Hyacinthe. Les enquêteurs

Un délestage a rapidement été demandé à Hydro-Québec, car une ligne électrique se trouvait à l’arrière du bâtiment. Les pompiers ont ensuite consacré leurs efforts à limiter la propagation de l’incendie.

La résidence à proximité a été épargnée, mais le revêtement extérieur à l’arrière a fondu. Toutefois, malgré le travail de la trentaine de pompiers, l’écurie est une perte totale. Une pelle mécanique a été utilisée pour la démolir avant que les pompiers ne quittent les lieux vers 4 h du matin.

Adaée Beaulieu
Le Courrier
Photo Adam Bolestridge | Le Courrier ©
Deux couples se sont retrouvés à la rue après l’incendie d’un jumelé dans la soirée du 11 octobre à Saint-Liboire. Photo Adam Bolestridge | Le Courrier ©

Recontruction de l’école des Passereaux

La Ville de Saint-Hyacinthe acquiert l’église

et le presbytère Saint-Joseph

La Ville de Saint-Hyacinthe a finalement fait l’acquisition de l’église et du presbytère SaintJoseph au montant de 800 000 $. Elle cédera le terrain au Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSSH) gratuitement ce printemps pour que l’école des Passereaux puisse être reconstruite.

La Ville pourra prendre possession de l’église à compter du 20 janvier, date à partir de laquelle la Fabrique de la Paroisse de Saint-Joseph et les deux organismes présents dans l’immeuble n’occuperont plus les lieux. La décision quant au déplacement des paroissiens vers une autre église n’a pas été officialisée, mais une rencontre avec les marguilliers est prévue le 23 octobre, a mentionné le curé de la paroisse, Guy Pelletier. Dès que la Ville aura le champ libre, elle procédera d’abord à des travaux de décontamination pour retirer le plomb et l’amiante des bâtiments. Ensuite, l’église et le presbytère seront démolis et la Ville effectuera la décontamination des sols. Une demande de subvention a été faite pour la décontamination du terrain.

La caractérisation environnementale du sol, réalisée par la société Laboratoires de la Montérégie, a révélé une contamination correspondant aux valeurs limites réglementaires. Saint-Hyacinthe fait donc appel au programme ClimatSolPlus, pour lequel une enveloppe de 5 M$ est réservée pour la circonscription de Saint-Hyacinthe. Les travaux de déconta-

mination et de démolition devraient être terminés en mars ou en avril et sont évalués à 2,1 M$.

Le CSSSH pourra enfin procéder à la reconstruction de l’école des Passereaux afin d’y ajouter plus de classes pour un total de 15. Il y aura donc une classe de maternelle 4 ans, deux classes de maternelle 5 ans et deux classes par niveau. Le projet a été évalué à 19 M$ en 2022. Rappelons qu’en juin dernier, le CSSSH avait déjà acquis trois lots adjacents à l’église appartenant à la Fabrique de la Paroisse Saint-Joseph au montant de 29 229 $ pour reconstruire l’immeuble Maurice-Jodoin de l’école des Passereaux. Le CSSSH avait d’abord obtenu en 2019 l’autorisation du ministère de l’Éducation de réaliser des travaux de rénovation à l’immeuble Maurice-Jodoin et de démolir le pavillon Saint-Joseph en raison de problèmes structuraux. Ce dernier pavillon a été démoli en 2020, puis il a été décidé en juin 2022 de modifier le projet de rénovation de l’immeuble Maurice-Jodoin et de le démolir plutôt que de le rénover.

Parallèlement au projet de l’école des Passereaux, le CSSSH a reçu à l’été 2023 l’autorisation de construire une nouvelle école primaire à Saint-Hyacinthe composée de 13 classes et d’un gymnase double. Le CSSSH a déposé au ministère de l’Éducation une demande pour fusionner le projet de reconstruction de l’école des Passereaux et celui de construction d’une nouvelle école afin de construire une seule nouvelle grande école à la place de l’église Saint-Joseph. Le CSSSH devrait recevoir une réponse d’ici deux mois.

Si la demande est acceptée, le CSSSH indique que les travaux pourraient com-

mencer en 2026 pour une ouverture à la rentrée 2028.

« En offrant aux élèves des infrastructures modernes, nous investissons non seulement dans leur avenir, mais aussi dans leur développement personnel et social. En tant que maire, je me réjouis de cette nouvelle, qui aura des bienfaits sur toute notre communauté. Je tiens également à souligner la précieuse collaboration de la Fabrique de la Paroisse de Saint-Joseph qui partage la vision de la Ville sur l’avenir et l’éducation des jeunes », a affirmé le

maire de la Ville de Saint-Hyacinthe. André Beauregard.

« Bien que la fermeture de notre église nous chagrine, nous nous réjouissons que la Ville nous ait proposé un si beau projet. L’éducation est depuis longtemps une cause importante pour notre Église. Savoir que le terrain servira de cette façon à la communauté de SaintHyacinthe nous aide à vivre ce déplacement », a renchéri Guylaine Bernier, présidente de la Fabrique de la Paroisse de Saint-Joseph.

Le Courrier
La Ville de Saint-Hyacinthe a acquis l’église et le presbytère de Saint-Joseph pour le céder au Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe pour la reconstruction de l’école des Passereaux. Photothèque | Le Courrier ©

Saint-Jude achète le presbytère pour construire une caserne

La Municipalité de Saint-Jude a acheté le presbytère situé au 931, rue Saint-Édouard pour une somme de 50 000 $, mais compte le démolir pour y construire sa future caserne d’incendie.

La transaction s’est conclue le 13 août entre la Municipalité et la Fabrique de la Paroisse de Saint-Jude. La valeur foncière de cet immeuble s’élève à 704 600 $. Pour conclure cette transaction, la Municipalité a procédé à un lotissement à l’automne 2023, par le biais d’une dérogation mineure.

L’acte notarié stipule que la Municipalité doit reconnecter l’église aux réseaux d’égout et d’aqueduc après avoir démoli le presbytère. Elle devra aussi réparer et fermer le ou les murs extérieurs avec des matériaux similaires.

Les discussions pour acquérir le presbytère ont été entamées il y a près de trois ans. La Municipalité avait d’ailleurs tenu une consultation publique pour connaître l’avis des citoyens à ce sujet. À l’époque, on évoquait la possibilité d’y

Municipalité. Finalement, cette hypothèse a été écartée pour privilégier la construction d’une nouvelle caserne. Une offre d’achat a été déposée à l’automne 2023. Selon le Programme triennal d’immobilisations, la Municipalité estime débourser 350 000 $ en 2025 et près de 3 M$ en 2026 pour ce projet. Elle a d’ailleurs fait appel à une firme de consultants pour l’aider à élaborer un dossier administratif dans le but de présenter une demande de subvention, soit un contrat forfaitaire de 750 $.

L’église demeure la propriété de la Fabrique de Saint-Jude qui regroupe aussi les paroisses de Saint-BarnabéSud, Saint-Bernard-de-Michaudville et Saint-Louis. La Municipalité cède, du même coup, une petite parcelle de terrain qui permettra au propriétaire de l’église de conserver un accès sur le chemin public. « Le presbytère n’était plus occupé depuis près de quatre ans. Il n’y avait plus de prêtre occupant. On ne pouvait plus garder cet immeuble », explique le président de la Paroisse de Saint-Jude, René Bourgault.

La Paroisse gardera son église, assuret-il. Elle est d’ailleurs officiellement devenue le principal lieu de culte pour les municipalités de Saint-Louis, Saint-Barnabé-Sud et Saint-Bernard-deMichaudville alors qu’on a célébré la dernière messe à l’église de SaintBernard-de-Michaudville le 8 septembre et qu’il n’y a plus de messes à SaintBarnabé-Sud depuis quelques mois. Seulement les funérailles seront célébrées dans ces deux églises. Du côté de Saint-Louis, la dernière messe s’était tenue le 24 novembre 2019 juste avant le début des travaux pour transformer le lieu de culte en bureau municipal.

À Saint-Jude, de nombreux investissements injectés au cours des 15 dernières années ont permis de maintenir le bâtiment en bon état, affirme le président de la Paroisse.

Au cours des dernières années, plusieurs presbytères de la région ont été vendus. C’est le cas à Saint-Dominique où un Maskoutain a acheté le bâtiment. Récemment, le presbytère de la Fabrique Saint-Joseph à Saint-Hyacinthe et son église ont été acquis pour y construire une nouvelle école primaire (voir texte en page 7).

Le presbytère de Saint-Jude est voué à être démoli. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Désacralisation de l’église de Saint-Marcel-de-Richelieu

Une dernière messe a été dite

Une centaine de personnes ont pris part à la dernière messe à l’église de Saint-Marcel-de-Richelieu, le 6 octobre. Sa désacralisation s’est faite en toute simplicité et fraternité.

Victime des déménagements des personnes âgées à Saint-Hyacinthe pour y trouver des services, l’église n’accueillait vers la fin qu’entre 10 et 15 fidèles à ses célébrations toutes les deux semaines. Ce nouvel horaire avait été établi avec l’arrivée du nouveau curé, Dotenami Éric Coulibaly, en 2018.

Après quelques années de pourparlers, l’église a donc été cédée à la Municipalité et deviendra un centre communautaire. « C’est un legs des anciens pour l’avenir. Ce lieu demeurera un lieu de rassemblement », a déclaré la marguillière Micheline Fortier. Elle a souligné que le clocher, illuminé la nuit, restera néanmoins un point de référence pour la communauté. Les paroissiens fréquenteront désormais la paroisse de Saint-Hugues. Auparavant, l’église de Saint-Marcel-de-

Richelieu faisait partie de l’Unité des pèlerins regroupant aussi celles de Sainte-Victoire-de-Sorel, Saint-Robert et Saint-Ours. D’ailleurs, le curé continuera d’exercer ses fonctions au sein de cette Unité et apportera du soutien à Sorel. Le cimetière de Saint-Marcel-de-Richelieu appartiendra désormais à la Fabrique de Saint-Hugues. Les objets religieux seront distribués aux paroisses environnantes, dont possiblement celle de Saint-Hugues.

Rites importants

C’est l’évêque de Saint-Hyacinthe, Mgr Chistian Rodembourg, qui a prononcé l’homélie pour marquer la page d’histoire qui se tourne sur cette église datant de 1911. Il s’agit de la deuxième église construite à Saint-Marcel-deRichelieu après l’incendie de la première qui datait des années 1800. Une prière de bénédiction a ensuite été adressée à l’intention des paroissiens. Mme Fortier a aussi adressé un mot de remerciement aux bénévoles qui se sont impliqués pendant de nombreuses années. C’est finalement le président de la Fabrique, Laurent Brouillard, qui a eu le privilège de partager le mot de la fin.

Une centaine de paroissiens étaient présents le 6 octobre pour savourer les derniers moments en ce lieu dans sa forme actuelle. Il deviendra un centre communautaire et perdra donc sa vocation sacrée.

Le curé Dotenami Éric Coulibaly a retiré une des pierres d’autel en compagnie du vicechancelier, Brice Séverin, et du cérémoniaire de l’évêque, André Gauthier, afin de marquer la désacralisation de l’église de Saint-Marcel-de-Richelieu.

celui symbolisant la désacralisation de l’église, a été le retrait des quatre pierres d’autel par le curé. Elles seront enterrées

railles à Saint-Hugues. Seule la plaque rappelant tous les curés ayant œuvré en ce lieu demeurera sur place.

Photos François Larivière | Le Courrier ©
L’évêque Mgr Christian Rodembourg a prononcé l’homélie pour cet événement rempli d’émotions.

S’autobâillonner

mbourassa@lecourrier.qc.ca

Les élus de la Ville de SaintHyacinthe ont récemment modifié leur code d’éthique et de déontologie. Cette modification ne fera rien pour rehausser la transparence à la Ville de Saint-Hyacinthe. Bien au contraire, elle pourrait avoir pour effet de museler davantage le maire et les conseillers. Le plus surprenant, c’est qu’ils ne semblent pas le réaliser eux-mêmes!

Ce n’est pas la première fois que le conseil apporte des modifications à la bible qui dicte aux élus comment ils doivent se comporter, ce qu’ils peuvent faire ou pas, en balisant leur travail et les limites de leurs actions.

Sauf qu’il y a des modifications plus lourdes de conséquences que d’autres.

Ainsi donc, la Ville a revu et corrigé un article du code d’éthique de façon à préciser que les membres du conseil doivent dorénavant respecter la confidentialité d’informations non disponibles au public.

À Saint-Hyacinthe unie Ville de Saint-Hyacinthe

Ce n’était pas le cas auparavant, demandez-vous? La précédente mouture de cet article stipulait qu’il était jusqu’ici interdit aux élus d’utiliser, de communiquer ou de tenter d’utiliser des renseignements obtenus dans l’exercice de leurs fonctions, qui ne sont généralement pas à la disposition du public, pour favoriser leurs intérêts personnels ou ceux de toute autre personne.

Peu importe leur intention, ils doivent maintenant respecter la confidentialité en tout temps à propos des informations non disponibles au public. C’est très large comme restriction et sujet à bien des interprétations, si vous voulez mon avis.

Cette nouveauté obligera les élus à devenir des spécialistes de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels. Bonne chance groupe. Il n’est pas facile et encore moins donné à tout le monde de reconnaître un document disponible ou non au public et

de naviguer dans les multiples exceptions de la Loi.

En cas de doute, ils devront s’en remettre aux interprétations de leurs services juridiques ou aux bons conseils de leur directrice générale, qui pourrait être appelée à jouer à l’arbitre en chef.

En pratique, on comprend qu’un élu pourrait faire l’objet d’une plainte et ultimement de représailles de la Commission des affaires municipales s’il s’avisait de faire état du résultat d’un simple vote ou de la teneur de discussions lors des comités pléniers. Et comme tout se décide en séance plénière à la Ville de Saint-Hyacinthe, le resserrement du code de déontologie ne sera pas sans effet sur les rares débats animés entre élus à la table du conseil.

Par exemple, un conseiller comme Bernard Barré ne pourra plus faire référence à ce qui s’est décidé derrière les portes fermées pour prévenir les Maskoutains que le conseil préconise la fermeture de la bretelle d’accès sous le pont Barsalou. On ne sera pas étonné de savoir qu’il est le seul à avoir voté contre la modification proposée au code d’éthique.

Cette modification limitera aussi par la force des choses la transparence des élus dans leurs échanges avec les citoyens. Prenons l’exemple fictif d’un élu qui aurait en main un rapport du ministère des Transports sur un problème de circulation lourde sur une artère névralgique de son district ou d’un élu qui aurait accès à un rapport alarmant sur des émanations à l’usine d’épuration.

Même si l’élu en question est bien intentionné et qu’il estime qu’il est en droit de partager des informations d’intérêt public à des citoyens, il devra maintenant se garder une petite gêne. Il se trouvera toujours une avocate du service juridique pour lui dire que le rapport n’a pas été déposé à la table du conseil, qu’il contient des recommandations en lien avec une décision à venir, que le secret professionnel s’applique, qu’une clause de confidentialité est présente ou que le dossier auquel il se réfère est ou pourrait être judiciarisé.

Ne sachant plus trop ce qu’ils peuvent dire ou pas, nos élus risquent donc de se taire et de s’autobâillonner sur tous les dossiers, sensibles ou pas. Ainsi va notre démocratie municipale.

Le doyen des journaux français d’Amérique

Fondé en 1853

Éditeur : Benoit Chartier

Rédacteur en chef et éditorialiste : Martin Bourassa

Journalistes : Adaée Beaulieu, Sarah-Eve Charland, Philippe Lanoix-Meunier, Maxime Prévost-Durand

Adjointe à la rédaction : Annie Blanchette

Photographes : Adam Bolestridge, Robert Gosselin, François Larivière

Directeur de publicité : Guillaume Bédard

Adjoint au directeur de publicité : Simon Cusson

Directeur de production : Alex Carrière

Publicitaires : Louise Beauregard, Manon Brasseur, Luc Desrosiers, Miriam Houle, Isabelle St-Sauveur

Coordonnatrices aux ventes : Linda Douville

Contrôleur : Monique Laliberté

Directeur du tirage : Pierre Charbonneau

LES FLEURS

À un développement

La Municipalité de Saint-Pie a finalement obtenu le feu vert pour développer un nouveau parc industriel sur son territoire. Celui-ci sera situé entre le Centre de tri DDI et la piste de Sanair, le long de la route 235. C’est l’aboutissement de démarches qui ont un peu traîné en longueur et on ne s’étonnera guère qu’il ait fallu que se règle le dossier du déménagement de l’usine Exceldor de SaintDamase à Saint-Hyacinthe avant cette conclusion heureuse. Il reste des défis à régler comme la question des infrastructures, mais le potentiel est là. Le défi sera de développer ce nouveau parc sans le faire au détriment des plus anciens, que ce soit à Saint-Pie ou à Saint-Hyacinthe.

Le Courrier de Saint-Hyacinthe est membre de :

LE POT

Les dossiers municipaux qui ont fait jaser et retenu l’attention à Saint-Hyacinthe ces derniers mois n’ont pas manqué. En vrac : la réduction du nombre de conseillers, la circulation lourde sur la rue des Seigneurs, la situation de l’itinérance au centre-ville, le déménagement du parc canin, l’aménagement d’un nouveau quartier à l’extrémité de Douville, la gestion douteuse de tout le dossier relié à l’usine d’épuration et j’en passe. Ces dossiers sont passés sans que le parti municipal Saint-Hyacinthe unie ne ressente le besoin d’intervenir sur la place publique. Mais voilà qu’il vient d’adresser une lettre ouverte au journal pour commenter… une rumeur et indiscrétion!

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Martin

Travaux à l’usine d’épuration : un casse-tête financier

Chères citoyennes, chers citoyens, au cours des dernières semaines, vous avez sans doute entendu parler des travaux de mise aux normes de notre usine d’épuration et des émanations parfois perceptibles qui ont conduit à l’adoption d’un règlement interdisant temporairement l’ajout de logements, de commerces et d’institutions dans le territoire pouvant être affecté par des odeurs. Ces travaux sont essentiels, tant pour la protection de l’environnement que pour le développement de Saint-Hyacinthe. C’est pourquoi je souhaite rectifier certaines informations erronées ayant circulé à propos du financement de ce projet. Actuellement, les travaux sont estimés à plus de 110 millions de dollars, faisant de ce projet l’un des plus ambitieux jamais entrepris sur notre territoire. La Ville a obtenu une subvention de 25,2 millions de dollars, financée en parts égales par le gouvernement provincial et le gouvernement fédéral. Cette aide financière nous a été accordée dans le cadre du programme FIMEAU du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation.

À ce jour, il s’agit de la seule subvention que nous ayons reçue pour la mise aux normes de l’usine. Il va sans dire que nous continuons à rechercher des financements supplémentaires afin d’éviter de faire peser cette charge financière sur l’ensemble de nos citoyens et sur les générations futures.

La mise aux normes de l’usine d’épuration de Saint-Hyacinthe nécessite des investissements de plus de 110 M$.

à l’ensemble, elle s’élevait à 72,6 millions de dollars au 31 décembre dernier, et non à 90 millions de dollars, comme cela a été rapporté récemment.

Je tiens à préciser que la mise aux normes de l’usine d’épuration s’inscrit parmi les nombreux projets prévus dans notre Plan de gestion des débordements. En effet, plusieurs autres travaux sont nécessaires sur le territoire en lien avec la gestion de l’eau, tels que la modernisation de nos postes de pompage et la séparation des réseaux d’égouts. Dans le cadre du Programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec (TECQ), la

plus de 17,3 millions de dollars. Cette somme sera entièrement utilisée pour réaliser ces nombreux projets jugés tout aussi prioritaires.

Le projet de mise aux normes de l’usine n’est pas inclus dans notre plan quinquennal d’immobilisations (PQI) 20252029, adopté le 7 octobre dernier, car nous nous affairons toujours à compléter les évaluations de coûts ainsi que les sources de financement.

Vous comprendrez que cela représente un défi énorme. Il s’agit d’un véritable casse-tête pour de nombreuses villes centenaires comme la nôtre, car elles n’ont

Des précisions de Saint-Hyacinthe unie

Dans la rubrique hebdomadaire « Rumeurs & indiscrétions » de ce journal, le 10 octobre, il était fait mention que la Ville de Saint-Hyacinthe a versé la somme de 2400 $ à notre représentant officiel. Même s’il est spécifié que le statut de parti politique autorisé, de Saint-Hyacinthe unie, lui donne droit à ces allocations, le fait de mentionner le montant et de l’associer à un individu en particulier, relève de la divulgation d’une information sensible, laquelle pourrait donner lieu à des interprétations malveillantes lorsque communiquée publiquement hors contexte.

Tout d’abord, à titre de parti politique en règle, Saint-Hyacinthe unie rend ses comptes au Directeur général des élections du Québec (DGEQ). Ainsi, chaque demande de remboursement d’allocations mensuelles d’un parti politique doit être envoyée à Élections Québec; cela signifie que chaque trimestre, un rapport des contributions et des dons reçus doit

être produit. Ces tâches administratives peuvent être rémunérées et font partie des dépenses admises par le DGEQ. Rappelons également que le financement public des partis municipaux a été mis en place dans le but de favoriser la reddition de comptes et de donner les moyens de lutter contre la corruption afin que la gestion des finances publiques soit équitable et transparente.

S’il est vrai que Saint-Hyacinthe unie n’a pas gagné de sièges au conseil municipal, lors des élections municipales de 2021, rappelons qu’il a tout de même récolté un pourcentage de votes de 49,18 % au poste de la mairie de la Ville, avec un écart de seulement 235 voix, et que 12 966 électeurs, sur les 28 731 votes valides, ont manifesté le souhait d’être représentés par un candidat de notre parti. Ce sont ces résultats obtenus qui donnent droit auxdites allocations, lesquelles permettent de maintenir un parti en vie et d’effectuer des tâches telles que l’élaboration d’un programme, la gestion des finances internes, la conception et la

mise à jour de plateformes virtuelles, la diffusion de publicités, l’organisation du conseil d’administration, la tenue des assemblées générales annuelles, le recrutement de membres, etc. Ce processus démocratique permet donc la représentativité des voix exprimées, par le biais d’organisations politiques, lesquelles peuvent ainsi subsister au-delà de la campagne électorale. Précisons également que, malgré ce que pourraient laisser croire certains propos malveillants quant à la gestion des allocations versées au parti, les membres de Saint-Hyacinthe unie s’impliquent tout à fait bénévolement, c’est-à-dire absolument gratuitement, sans recevoir d’argent d’aucune façon, ni remboursement, ni rien pour le temps et l’énergie consacrée; ceux-ci payent même leur adhésion et font des dons au parti. En clair, nous payons de notre temps et de nos poches pour assurer la pérennité d’autres voix maskoutaines, dans le seul objectif d’offrir une alternative de rassemblement citoyen, et ce, non exclusivement en périodes électorales.

pas du tout été construites pour répondre aux exigences actuelles. Nous devons jongler avec des systèmes désuets, des coûts de remplacement élevés, des normes réglementaires strictes, tout en minimisant les perturbations pour la population. Malgré tout, je suis fier de mentionner que notre organisation municipale est proactive dans la recherche de solutions et de financements. En tant que maire, mon souhait est de continuer à vous offrir une qualité de vie durable et harmonieuse, tant pour notre génération que pour celles à venir.

André Beauregard, maire de la Ville de Saint-Hyacinthe

Enfin, le conseil d’administration de Saint-Hyacinthe unie est composé de Maskoutaines et de Maskoutains dont l’engagement citoyen dépasse leur implication en politique active; on les retrouve tant dans les organismes communautaires que dans les différentes instances de l’éducation et dans le milieu des affaires ou artistique. Ce sont des gens qui ont à cœur leur ville et qui veulent contribuer à l’amélioration de la qualité de vie de tous, incluant celle des élus actuels. C’est d’ailleurs la première fois, dans l’histoire municipale de notre ville, qu’un parti politique réussit à perdurer entre deux élections, et ce, grâce à l’engagement et au soutien BÉNÉVOLE de ses membres, que nous représentons avec une grande fierté. Saint-Hyacinthe unie n’a pas à s’excuser d’exister!

Jean-Luc Cécyre, chef, Julie Marcotte et Marc Bisaillon, coprésidents, JeanFrédéric Vaudry, représentant officiel, et le conseil d’administration de SaintHyacinthe unie

Photo François Larivière | Le Courrier ©

Deux véhicules en feu à Saint-Hyacinthe

Les pompiers de Saint-Hyacinthe ont été bien occupés avec des véhicules en feu la semaine dernière. D’abord, le 9 octobre, vers 19 h 30, ils ont été appelés à intervenir sur la rue Gauthier, au coin du boulevard Laframboise. À leur arrivée, un véhicule se trouvant dans le stationnement d’un immeuble à logements était la proie des flammes. L’incendie serait de nature accidentelle, mais de cause inconnue. Ensuite, le 10 octobre, vers 20 h 30, ils se sont rendus sur l’avenue du Palais où un véhicule stationné aux abords du parc Casimir-Dessaulles était en flammes (photo). L’incendie semblait avoir pris naissance dans le bloc moteur du véhicule et il pourrait donc s’agir d’un problème mécanique. La cause n’a toutefois pas été établie. (A.B.)

Photo Adam Bolestridge | Le Courrier ©

Affaires

Rôle

d’évaluation

de Saint-Hyacinthe

Une hausse historique de 50 % de la maison moyenne

Sarah-Eve Charland

secharland@lecourrier.qc.ca

À l’instar d’autres villes au Québec, les valeurs foncières des immeubles à Saint-Hyacinthe explosent, provoquant des hausses « historiques » pour l’ensemble des catégories d’immeuble. Au rôle d’évaluation municipal pour les exercices financiers 2025-2026-2027, la maison moyenne à Saint-Hyacinthe connaîtra une augmentation de 50 %.

La valeur foncière de tous les immeubles du territoire de Saint-Hyacinthe a atteint 11,5 milliards de dollars, ce qui représente une hausse de 39,6 %. Le rôle reflète les conditions du marché au 1er juillet 2023. À l’adoption du rôle précédent pour les années 2022-2023-2024, on observait une hausse de 13,2 %.

La maison moyenne est passée de 294 532 $ au dernier rôle à 442 737 $ pour celui de 2025-2026-2027, soit une hausse de 50,32 %. Les maisons unifamiliales, les condominiums et les bâtiments de 2 à 5 logis ont, respectivement, augmenté de 49,4 %, de 51,1 % et de 45,3 %. Les immeubles de six logements et plus ont connu une hausse, moins marquée, de 18,2 %.

Le secteur commercial a connu une augmentation de 29,6 % de la valeur moyenne des immeubles. À l’instar des immeubles de six logements et plus, leur évaluation étant basée sur leur revenu net, la valeur a été influencée, entre autres, par les taux d’intérêt élevés qui ont grugé les profits.

La valeur de l’ensemble des terrains industriels et vacants augmentera, respectivement, de 38,2 % et de 45,8 %.

L’ensemble des terrains agricoles connaîtra une hausse de 44,3 %. Cette catégorie d’immeuble a été touchée par la Loi visant principalement à contrôler le coût de la taxe foncière agricole et à simplifier l’accès au crédit de taxes foncières agricoles qui plafonne la valeur imposable de ces terres à 49 900 $ par hectare. Pour la Ville de Saint-Hyacinthe, cela signifie qu’elle ne peut plus imposer une taxation sur une portion de 128 657 022 $ en valeur foncière.

Le directeur du Service des finances, Stéphane Labrie, le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard, et la directrice générale, Chantal Frigon, ont présenté le nouveau rôle d’évaluation de la Ville de Saint-Hyacinthe. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Variation dans les quartiers

L’ensemble de la richesse du district BoisJoli est celle qui a connu une moins grande variation comparativement aux autres districts, soit de 29,1 %.

C’est Sainte-Rosalie qui enregistre une plus grande variation (47,5 %) de l’ensemble de ses bâtiments. Même si on constate seulement quatre nouvelles constructions dans le secteur SainteRosalie, le directeur du Service des finances et trésorier, Stéphane Labrie, constate que le quartier avait fait l’objet d’une hausse en deçà de la moyenne au dernier rôle. « Selon les observations des évaluateurs, il y a eu un rattrapage », précise-t-il. Sans surprise, le quartier Douville a vu la plus grande variation de ses immeubles imposables, avec 212 nouveaux immeubles. La valeur de l’ensemble des immeubles du district est haussée de 45,3 %. Certains quartiers ont même vu leur nombre d’immeubles diminuer même s’ils ont vu leur valeur foncière globale augmenter, soit Yamaska (46,9 %), Saint-Joseph (43,4 %) et Cascades (30,2 %).

La valeur de la maison moyenne la plus dispendieuse se trouve dans le district Hertel–Notre-Dame et s’élèvera à 534 977 $. La valeur de la maison moyenne la moins élevée est de 289 075 $ dans le district Cascades.

Un compte de taxes ajusté « Comme partout au Québec, la valeur de notre parc immobilier a connu une progression sans précédent. Je tiens tout de même à rassurer la population que le compte de taxes ne connaîtra pas la même variation. […] Tous les membres du conseil municipal s’accordent à établir un taux de taxe qui restera raisonnable pour les contribuables », affirme le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard.

Le conseil municipal s’est engagé à ajuster le taux de taxation afin que l’augmentation du compte de taxes d’une maison moyenne ne dépasse pas 3 %. Il sera connu au moment d’adopter le budget 2025 en décembre.

Le nouveau rôle sera en vigueur le 1er janvier 2025. Les propriétaires peuvent déposer une demande de révision de leur évaluation foncière d’ici le 1er mai 2025.

Actualité Nouveau rôle 2025-2026-2027 : des évaluations sous la loupe

Hôtel Sheraton Complexe Johnson Galeries St-Hyacinthe

Ancienne Kimberly-Clark

2022-2023-2024 : 16 456 700 $ 2025-2026-2027 : 23 577 600 $ Variation : 43,27 %

Intact Assurance

:

Rôtisserie Saint-Hubert

2022-2023-2024 : 5 230 500 $ 2025-2026-2027 : 6 418 400 $ Variation : 22,71 %

Carrefour Saint-Hyacinthe

2022-2023-2024 : 6 529 700 $

2025-2026-2027 : 8 501 200 $ Variation : 30,19 %

Hôtel Le Dauphin

2022-2023-2024 : 5 214 000 $ 2025-2026-2027 : 5 959 000 $ Variation : 14,29 %

Le Cibèle

2022-2023-2024 : 1 350 900 $

2025-2026-2027 : 3 791 900 $* Variation : 180,69 % *Réévaluation à venir à la

Chambre de commerce de la région de Saint-Hyacinthe

Une programmation diversifiée

Le Courrier

La Chambre de commerce de la grande région de Saint-Hyacinthe a lancé, le 25 septembre, sa programmation pour la prochaine année. Les membres pourront s’attendre à être mobilisés alors que plusieurs événements d’importance sont à l’horaire de la programmation 2024-2025.

Le premier événement de la programmation a eu lieu le 2 octobre alors que la Chambre recevait la populaire animatrice Marie-Claude Barrette qui a donné une Conférence sur l’équité, la diversité et l’inclusion (ÉDI). Le lendemain, c’est la PDG de Fondaction, Geneviève Morin, qui était de passage pour un dînerconférence. Parmi les autres événements à venir mentionnons notamment : le Souper tournant 2024, un événement de réseautage incontournable, qui aura lieu le 27 novembre, le traditionnel Cocktail des présidents le 29 janvier 2025 ainsi que le Gala Constellation 2025, un prestigieux concours pour les gens d’affaires de la région, le 26 avril 2025.

La Chambre a également profité de l’occasion pour dévoiler l’identité du nouveau président de son conseil d’administration. Il s’agit d’Éric Leblanc, président de V Royale. M. Leblanc occupait auparavant les fonctions de vice-président de la Chambre. Il remplace Vincent Lainesse, qui occupait ce poste depuis quatre ans. M. Lainesse poursuivra son mandat jusqu’en juin 2025 afin d’assurer une bonne passation des pouvoirs.

En dévoilant sa programmation 20242025, le nouveau président de la Chambre a notamment exprimé sa volonté de contribuer au succès et à la santé des entreprises maskoutaines à tous les niveaux. « Nous poursuivrons cette année nos actions de sensibilisation et d’accompagnement pour le repreneuriat et le transfert d’entreprise, en plus de bonifier les services offerts aux membres et de continuer à collaborer étroitement avec les différents acteurs économiques de notre région, a mentionné M. Leblanc. En tant que président, mon objectif premier sera de consolider les liens entre la Chambre de commerce et ses membres et de garantir la représentativité de ces derniers dans les différentes actions de notre plan stratégique. »

La Chambre de commerce de la grande région de Saint-Hyacinthe regroupe plus de 870 membres et délégués, ce qui en fait l’une des quinze chambres de commerce les plus importantes dans la province.

Événements de la programmation 2024-2025 :

- 17 octobre 2024 : Clans d’affaires virtuels – Automne 2024

- 19 octobre 2024 : Le 5 à 7 des nouveaux entrepreneurs 2024

- 31 octobre 2024 : Première formation pour l’obtention du Certificat en communication marketing numérique

- 15 novembre 2024 : Dîner-conférence avec Valérie Beaudoin, analyste de la politique américaine

- 5 novembre 2024 : L’intelligence artificielle dans votre quotidien –Conférence et panel

- 27 novembre 2024 : Souper tournant 2024

- 2 décembre 2024 : Dîner-conférence avec Jovanka Charbonneau, économiste principale à la Banque de développement du Canada (BDC)

- 29 janvier 2025 : Cocktail des présidents 2025

- 11 février 2025 : Mini-colloque sur la santé des gestionnaires

Le nouveau président de la Chambre de commerce de la région de Saint-Hyacinthe, Éric Leblanc.

Photo François Larivière | Le Courrier ©

- 3 février 2025 : Clans d’affaires virtuels –Hiver 2025

- 21 février 2025 : Dîner-conférence sur la gestion de l’eau

- 26 février 2025 : Conférence Virage numérique : de l’expertise à l’action

- 12 mars 2025 : Panel Femmes d’affaires inspirantes 2025

- 4 avril 2025 : Dîner-conférence avec le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard

- 26 avril 2025 : Gala Constellation 2025

- 8 mai 2025 : Rallye agrotouristique

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Par la pos!e

Fournir une photo couleur de votre animal de compagnie, identifiée à l’endos. Le coupon de participation dûment rempli, et accompagné de la photo, doit être déposé ou expédié au bureau du journal Le Courrier de Saint-Hyacinthe au 655, avenue Sainte-Anne, Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 5G4.

Le tirage aura lieu le jeudi 31 octobre 2024 et le gagnant sera annoncé dans Le Courrier du jeudi 7 novembre et Le Clairon du 12 novembre prochain.

S’il vous plaît, compléter en lettres moulées

Agroalimentaire

Les écoles Saint-Sacrement et Lafontaine pourront améliorer leur cour

Grâce à deux équipes ayant pris part au Grand défi Pierre Lavoie en juin, les cours des écoles Saint-Sacrement et Lafontaine pourront être adaptées afin de répondre davantage aux besoins des élèves.

L’école Saint-Sacrement a reçu cette année une somme de 31 355 $. En 2023, elle avait reçu un montant de 25 000 $. Une bonne partie de cet argent, combinée à une subvention qui sera demandée au ministère de l’Éducation dans les prochains mois, servira à installer du gazon synthétique dans la cour réservée aux sept classes d’adaptation scolaire. Le terrain accidenté rend difficile le déplacement des fauteuils roulants. Les travaux sont évalués à plus de 50 000 $.

En mai, le lignage de la cour a été complètement refait au grand bonheur des élèves pour une somme de plus de 6000 $. L’école vient aussi de recevoir un traîneau adapté pour les élèves handicapés. Il s’agit d’un investissement d’environ 3000 $.

Véronique Vachon, qui a pris part au Grand défi Pierre Lavoie pour la première fois aux côtés de ses collègues de Raymond Chabot Grant Thornton, a raconté comment cette cause l’a aidée à relever le défi. Les deux équipes qui ont soutenu les écoles de la région ont parcouru chacun 1000 km à vélo dans la région de Québec, de jour comme de soir. « Quand je devais me lever à 1 h du matin pour pédaler, je pensais aux jeu-

nes », a-t-elle raconté en soulignant vouloir répéter l’expérience. Ses collègues

Dominic Deslandes et William Riverin se sont aussi dits touchés de savoir l’impact que leur défi aura concrètement. Martin Caron a aussi souligné l’importance de promouvoir l’activité physique et Alain Lacasse espère que d’autres collègues voudront s’impliquer.

Du basketball extérieur à Lafontaine

Du côté de l’école Lafontaine, qui a reçu une somme de 31 050 $, la directrice Nancy Hébert attend la réponse à sa demande de subvention au ministère de l’Éducation pour aménager un terrain de basketball dans la cour au montant d’environ 30 000 $. « L’école est vraiment un vecteur pour faire bouger les enfants », a-t-elle déclaré.

Lors de la remise du chèque, Robert Beauregard, un des fondateurs de la compagnie Gestion d’actifs Global Alpha, qui a donné son nom à l’équipe participante, s’est adressé aux 220 élèves. « Nous voulons embellir votre cour pour que vous ayez un bel espace pour jouer. Je veux aussi vous encourager à ne pas vous mettre de limites dans la vie. Vous pouvez faire le métier que vous voulez. Poursuivez vos rêves », a affirmé l’homme d’affaires qui a vécu sa jeunesse à SaintHyacinthe et qui a encore de la famille ici. Il a choisi l’école en raison de ses origines maskoutaines, mais aussi parce qu’elle fait partie des écoles ayant les plus grands besoins. Lui et son associé David Savignac se sont d’ailleurs engagés à prendre part au Grand défi Pierre Lavoie encore l’an prochain pour cette école.

Le Grand Tour d’écoles de passage à Saint-Hyacinthe

Cinq cyclistes qui ont pédalé entre Longueuil et Saint-Hyacinthe, le 11 septembre, afin d’amasser des fonds pour les élèves dans le besoin dans le cadre de la première édition du Grand Tour d’écoles de la Fondation Christian Vachon se sont arrêtés aux écoles des Passereaux et Lafontaine à Saint-Hyacinthe.

Les élèves de l’école des Passereaux en ont profité pour poser des questions aux participants. Il s’agissait du président du Groupe BCL et cycliste aguerri, Benoit Lemieux, et de ses amis Robert Beauregard et Marc-Antoine Blondin. Ils avaient acheté ce segment du parcours de 1600 km pour 2500 $. « Ma femme et moi, nous nous impliquons dans plusieurs causes et celles pour les enfants nous tiennent particulièrement à cœur », a affirmé

M. Lemieux, qui a un attachement particulier à Saint-Hyacinthe, car son grand-père en est originaire. M. Beauregard vient aussi de Saint-Hyacinthe.

Le Grand Tour, qui se déroulait du 2 au 14 septembre, a permis d’amasser plus que l’objectif fixé à 150 000 $. Ces fonds permettront de soutenir 2000 jeunes de 240 écoles dans 9 centres de services scolaires par le biais du programme L’ESSENTIEL. Mis sur pied par la Fondation Christian Vachon, ce programme consiste à fournir des repas du midi, des fournitures scolaires, des vêtements, des habits de neige et des activités parascolaires aux jeunes qui en ont besoin.

Comme l’a expliqué le député d’Orford, Gilles Bélanger, qui a pris part à tout le parcours avec l’homme d’affaires Luc Poirier, originaire de sa circonscription, le but est d’amasser 1 M$ lors de la 3e édition afin de venir en aide à plus d’élèves. « Les ambassadeurs ont été emballés et désirent renouveler l’expérience », a-t-il déclaré.

Les cyclistes qui ont participé au Grand Tour d’écoles entre Longueuil à Saint-Hyacinthe sont allés à la rencontre des élèves de l’école des Passereaux (photo) et Lafontaine.
Photo François Larivière | Le Courrier ©
Des employés de Raymond Chabot Grant Thornton qui ont pris part au Grand défi Pierre Lavoie posent en compagnie d’élèves de l’école Saint-Sacrement lors de la remise du chèque de 31 355 $. Photos François Larivière | Le Courrier ©
Des élèves de l’école Lafontaine, du personnel et la directrice Nancy Hébert posent en compagnie d’une partie de l’équipe de Gestion d’actifs Global Alpha, David Savignac, Pierre Julien et Robert Beauregard. Absents sur la photo : Yashu Joshi et Benoit Lemieux. Grand défi Pierre Lavoie

Nissan Z Nismo : un surplus nécessaire?

marbouc@gmail.com

Prendre le volant de la Nissan Z, c’est un peu prendre le volant d’un pan d’histoire. La voiture, qui a d’abord été lancée comme une Fairlady, a depuis multiplié les générations, au grand bonheur des amateurs.

La plus récente, redessinée il y a deux ans tout au plus, reprend là où les autres ont excellé. Sa silhouette, notamment, s’inspire librement, mais de façon très évidente, de la 240 Z de la belle époque. Cette année, Nissan a décidé d’ajouter une petite inspiration supplémentaire : créer une version Nismo de la déjà sportive voiture.

Nismo, pour ceux qui l’ignorent, est simplement l’abréviation de la Nissan Motorsport, que les plus perspicaces relieront immédiatement à des versions plus performantes. Ce qui est exactement le cas. Quand on regarde la fiche technique, la nuance semble mince. Les deux, soit la version de base et la Nismo, disposent d’un moteur V6 3,0 litres turbocompressé. Mais alors que la Z de base obtient 400 chevaux de puissance, la Nismo en ajoute une vingtaine, gracieuseté d’un raffinement des entrées d’air et d’autres subtilités mécaniques.

Même son de cloche du côté des suspensions qui ne font aucun compromis. Elles sont rigides et transmettent avec un peu trop d’acuité les obstacles de la route.

La bonne nouvelle, c’est que les sièges Recaro offrent un support exceptionnel, même pour les pilotes du dimanche un peu rondouillet comme l’auteur de ces lignes. Ce support permet donc d’avoir un minimum de confort, mais surtout vous garde toujours dans la position idéale pour tenir le volant, peu importe le dynamisme de votre trajectoire.

Ce tempérament sportif, il se traduit aussi par une grande stabilité. Dans mon souvenir, les Nissan 370Z d’ancienne génération avaient une propension à valser beaucoup, gracieuseté de la puissance aux roues arrière et

La vraie nuance cependant, c’est dans le couple qu’on la trouve, la Nismo profitant d’un avantage de 30 livres-pied pour un total de 380.

Autres modifications, et c’est au grand désespoir des amateurs, la version la plus sportive n’offre pas de boîte manuelle ni d’ailleurs de boîte à double embrayage qui aurait pu adoucir un peu la randonnée. Car la transmission automatique 9 vitesses de la voiture n’est pas un modèle de subtilité. Les changements de rapports sont évidents, voire brusques, lorsque la voiture est placée dans son mode le plus sportif.

d’une répartition de poids qui n’était pas idéale, du moins en sensation.

La nouvelle Z, et spécialement la version Nismo, a perdu cette faiblesse, faisant preuve d’une tenue de route plus solide. Bien sûr, il s’agit toujours d’une propulsion, ce qui demande un certain doigté en virage surtout lorsque pneus et chaussée sont froids. Mais elle se contrôle avec plus d’aisance que jamais et réagit rapidement aux instructions du conducteur. On aime aussi la sonorité du moteur qui rugit avec vigueur dès qu’on lui en donne l’occasion.

Côté ergonomie, la Z Nismo n’est pas sans reproche. Les réglages des sièges, notamment, sont manuels, ce qui rend les ajustements plus longs. Une fois bien en place, on en vient à prier que le prochain conducteur fasse la même taille afin d’éviter de recommencer l’opération.

Autre souci, le système d’infodivertissement date un peu, et les Android auto et Apple Car Play nécessitent l’usage d’un fil pour fonctionner.

Côté pratique – bien que personne n’achète une Z Nismo pour son côté pratique –, l’espace de chargement est symbolique plus que polyvalent, même dans l’habitacle.

Enfin, précisons que la consommation est loin d’être excessive quand on demeure poli avec l’accélérateur. J’ai pu, aux termes de ma semaine d’essai et après avoir fait un aller-retour vers Québec, maintenir une moyenne de 10,8 litres aux 100 kilomètres.

Une fois ces choses dites, reste la vraie question : avez-vous besoin d’une Nissan Z de 80 000 $, quand vous pouvez épargner 20 000 $ et obtenir une version certes moins performante, mais nettement mieux pour un usage quotidien?

Oui, si vous prévoyez faire de la piste avec votre voiture. Sinon, regardez les versions plus sages de la Z. Vous n’y perdrez pas au change.

Fiche technique

FORCES

- Moteur puissant

- Sonorité agréable

- Conduite précise

FAIBLESSES

- Pas de boîte manuelle

- Suspensions rigides

- Espace limité

CARACTÉRISTIQUES

Moteur : V6 3,0 l

Puissance : 420 hp @ 6400 tr/min (313 kW)

Couple : 384 pi·lb @ 2000 –5200 tr/min (521 N·m)

Alimentation : turbocompressé

Transmission : automatique, 9 rapports

Rouage : propulsion

Consommation : 10,8.l aux 100 km

Prix : 79 283 $ (version essayée)

Conférence à la Société d’horticulture de Saint-Hyacinthe

Julie Boudreau présentera sa conférence intitulée « Trouvez l’harmonie au jardin malgré les contraintes » le lundi 21 octobre, à 19 h, au Centre aquatique Desjardins.

Le sol est lourd, acide? C’est un endroit venteux, ombragé? Chaque contrainte au jardin a une solution. Venez rencontrer Julie qui aura certainement des solutions à vous proposer. De plus, il y aura un échange de plantes et semences lors de la soirée.

Coût : 7 $ pour les non-membres et gratuit pour les membres, les enfants accompagnés d’un adulte et les étudiants sur présentation d’une carte étudiante. Carte de membre individuelle 20 $, carte de membre couple 30 $.

Le Centre aquatique est situé au 850, rue Turcot, 2e étage (adapté pour les personnes à mobilité réduite). Pour information : shsh_1955@hotmail.ca.

Atelier d’identification : tapis de feuilles

Les feuilles des arbres et arbustes indigènes tapissent les sentiers du Boisé des Douze. De couleurs et de formes semblables, les feuilles fascinent et, quel que soit notre âge, on se surprend à en sélectionner quelques-unes au passage. Mais à quel arbre les associer? Lors de cet atelier interactif de 1 h 30 animé par Céline Lussier Cadieux, nous profitons de leur accessibilité pour les observer de plus près, les comparer, observer leurs subtiles différences et les associer. C’est un rendez-vous le dimanche 20 octobre, à 10 h, au Boisé des Douze (1920, rue Brouillette, SaintHyacinthe). Gratuit pour les membres, 5 $ pour les non-membres. Inscription : boisedesdouze.org/les-dimanches-decouvertes. Si vous éprouvez des difficultés à vous inscrire en ligne, composez le 450 779-8327 sur les heures normales de bureau ou écrivez à info@boisedesdouze.org. Photo Boisé des Douze

Corridor des ténèbres

Le 31 octobre, les monstres envahiront une fois de plus le centre communautaire Bourg-Joli, situé au 2520, av. Sainte-Catherine. Ils vous attendront à partir de 17 h 30, et ce, jusqu’à 19 h 30. Un parcours familial sera proposé pour les plus petits. Serez-vous assez courageux pour aller jusqu’au bout?

L’équipe est à la recherche de bénévoles qui seraient disponibles le 30 et le 31 octobre en journée pour la transformation du centre communautaire en maison hantée. Plusieurs monstres qui possèdent un costume afin d’animer la maison hantée en soirée sont aussi recherchés. Composez le 450 773-1824 pour plus d’information.

Service des Loisirs : 450 778-8333

Corporation Aquatique Maskoutaine : 450 778-8335

Maison des Jeunes : 450 774-2249

DANS NOS QUARTIERS :

Assomption | Julie Dansereau : 450 771-6914

Bourg-Joli (Sacré-Cœur et Saint-Sacrement) | Janie Brunelle : 450 773-1824

Christ-Roi | Cynthia Dolbec : 450 773-1102

Douville | Catherine Major : 450 773-7811

La Providence | Amélie Faille : 450 773-7711

Notre-Dame | Nancy Maillet : 450 773-4559

Saint-Joseph | Alexandre Chênevert : 450 778-7728

Saint-Thomas-d’Aquin | Bernard Leroux : 450 796-4466

Sainte-Rosalie | Guillaume Lemieux : 450 223-2091

Loisirs en bref

Loisirs Notre-Dame (2860, rue Saint-Prosper)

Galet (shuffleboard)

Tous les jeudis, de 13 h 15 à 15 h 30, au coût de 3 $ avec collation.

Jeux de cartes whist

Tous les vendredis, de 13 h à 16 h, au coût de 3 $ avec collation.

Danse en ligne sociale et country

Le dimanche 20 octobre de 13 h à 16 h 30, au coût de 10 $.

Pickleball intérieur

Tous les lundis de 9 h à 11 h 15 (intermédiaire), de 11 h 30 à 13 h 15 (avancé) et de 13 h 30 à 15 h 30 (débutant). Tous les mardis de 9 h à 11 h 30 (intermédiaire) et de 13 h 30 à 15 h 30 (débutant). Puis tous les vendredis de 9 h à 11 h 30 (intermédiaire et avancé). Coût : 3 $ / séance ou 25 $ pour 11 séances. Infos : 450 773-4559 ou notre-dame@outlook.com.

Loisirs La Providence (2575, rue Saint-Paul)

Halloween

Fête d’Halloween le vendredi 25 octobre, dès 17 h 30, au centre communautaire La Providence. Venez vous amuser en parcourant notre maison hantée entre 17 h 30 et 20 h. Une petite surprise vous attendra à la fin du parcours pour les courageux. De plus, sortez votre plus beau déguisement et venez participer à notre soirée qui se déroulera jusqu’à 21 h. Concours, animation et musique sont au rendez-vous. Tous les enfants de moins de 12 ans se verront offrir un coupon leur

donnant droit à un sac de bonbons gratuit. Un service de cantine sera offert sur place. Au menu : pizza, maïs éclaté, barbe à papa, slush et liqueur. Paiement en argent comptant ou par carte de débit. Infos : 450 773-7711.

Cartes

Parties amicales de cartes tous les lundis, mercredis et jeudis, à 13 h. Coût : 2 $. Infos : Ernest et Louise au 450 778-1214.

Jeudis dansants

Après-midi de dans tous les jeudis, de 13 h à 16 h. Vous pourrez réviser vos danses en compagnie de Micheline Gaudette. Coût : 7 $. Infos : Ernest et Louise au 450 778-1214.

Pickleball libre

Terrains lignés de pickleball libre disponibles au coût de 3 $ par séance. Lundi et mercredi de 9 h à 10 h, mercredi de 18 h 30 à 20 h, vendredi de 9 h à 10 h 30 et dimanche de 10 h 30 à midi. Vous devez apporter vos palettes et balles.

Pétanque intérieure

Parties de pétanque sur tapis tous les lundis et les mercredis, à 13 h. Prix de participation en argent offerts. Coût : 2 $. Infos : Ernest et Louise au 450 778 1214.

Julie Boudreau. Photo Planète jardin

Comptoir du Cœur Saint-Damase

Vente régulière le samedi 19 octobre, de 9 h à 12 h, et vente sac vert à 10 $ de 12 h à 15 h, au 223, rue Principale.

Danse en ligne

Après-midi de musique pour danse en ligne, sociale et country avec professeures de danse le dimanche 20 octobre, de 13 h à 16 h 30, aux Loisirs Notre-Dame, au 2860, rue Saint-Prosper. Coût : 10 $. Infos : Jean-Rock Latour au 450 771-8717.

Conseil des aveugles

Réunion le mardi 22 octobre, de 13 h 30 à 16 h, au Centre communautaire Douville, au 5065, rue Gouin. Activités et loisirs pour les personnes aveugles ou en perte de vision. Infos : Bernard Meunier au 450 768-9322.

Filles d’Isabelle

Cercle Christ-Roi 772

Vente d’articles de Noël seulement le jeudi 24 octobre, de 14 h à 18 h, au soussol de la cathédrale de Saint-Hyacinthe. SVP, apportez vos sacs.

Carnet de l’âge d’or

Club âge d’or Douville

Les activités se déroulent au 5065, rue Gouin. Bingo les jeudis 24 et 31 octobre, à 18 h 45. Ouverture des portes à 17 h.

FADOQ Aquinois

Les activités se déroulent au Centre aquinois au 5925, av. Pinard. Tournoi de crible le jeudi 24 octobre, à 13 h. Coût : 5 $ pour l’inscription et remise de bourses aux gagnants. Cours de danse en ligne les lundis, à partir de 16 h 30. Pétanque sur tapis et canasta les mardis, à 13 h. Étirements et danse orientale les mercredis, à 11 h. Pratique de danse en ligne avec Michel et Gaétane les mercredis, à 13 h. Coût : 8 $. Crible, palet américain et canasta les jeudis, à 13 h.

FADOQ

Saint-Barnabé-Sud

Les activités se déroulent au centre multifonctionnel au 233, rang Michaudville. Bingo le jeudi 17 octobre, à 19 h. Soirée de danse le samedi 19 octobre, à 19 h 15. Viactive les mardis à 9 h 30, suivie des cours de danse à 13 h 15.

Centre de femmes L’Autonomie en soiE

Marche en pleine conscience avec le Centre de femmes le jeudi 24 octobre. Pour profiter de cette connexion avec vos 5 sens ainsi que du moment présent, il faut s’inscrire. L’activité est gratuite. N’hésitez pas à nous visiter ou appeler pour y participer. Infos : 450 252-0010 ou infocfaes@gmail.com.

Service Info-Stop Plus

Le service Info-Stop Plus permet aux services d’intervention d’obtenir rapidement des renseignements médicaux en cas d’urgence. Un autocollant est apposé sur la porte du réfrigérateur de l’abonné, indiquant aux intervenants (policiers, pompiers, ambulanciers, etc.) que ses renseignements médicaux sont disponibles dans un contenant à cet endroit. Le service Info-Stop Plus s’adresse aux personnes de 50 ans et plus et/ou en perte d’autonomie demeurant à son domicile sur le territoire de la MRC des Maskoutains. Ce service de prévention est offert gratuitement. Infos : Service de Maintien à domicile au 450 250-2874, poste 202.

Un mois d’octobre généreux au restaurant Au

Vieux Duluth

Le restaurant Au Vieux Duluth de Saint-Hyacinthe soutient l’Association de paralysie cérébrale du Québec dans le cadre du 75e anniversaire de l’organisme. Comme la Journée mondiale de la paralysie cérébrale se tient le 6 octobre, le restaurateur maskoutain a décidé de remettre 1 $ à l’Association pour chaque brochette de poulet vendue pendant tout le mois d’octobre. (A.B.) Photothèque | Le Courrier ©

FADOQ Saint-Damase

Danse le samedi 26 octobre, à 19 h 30, à la salle des Chevaliers de Colomb, au 155, rue Saint-Étienne. Vous devez apporter vos breuvages. Jeux intérieurs les mardis et jeudis, de 13 h à 16 h, au Centre sportif.

FADOQ Saint-Dominique

Les activités se déroulent au sous-sol de l’église. Jeux divers les mardis, de 13 h 30 à 16 h 30. Viactive les mercredis, à 9 h 30. Poker les mercredis à 19 h, ouverture des portes à 18 h. Souper des anniversaires le mardi 22 octobre. Le souper est gratuit pour les membres de Saint-Dominique qui ont leur fête en octobre. Réservation auprès de Denise Paradis au 450 7740729 ou Carmen Boucher 579 348-0574. Pour devenir membre : Jules Hamel au 450 888-0468.

FADOQ Saint-Joseph

Nous sommes déménagés au Pavillon Jefo au 2710, av. Beauparlant. Bingo le samedi 19 octobre à 13 h, ouverture des portes à 10 h.

FADOQ Saint-Liboire

Cartes, billard et jeux divers les 1ers, 3es et 5es mardis du mois, à 13 h 30, au local de la FADOQ. Bingo les 2 es et 4 es mardis, à 13 h 30, à la salle communautaire Jean XXIII. Comité des aînés : pétanque-atout et remue-méninges le vendredi 18 octobre, à 19 h, à la salle communautaire Jean XXIII.

FADOQ Saint-Pie

Nos activités se déroulent au 301, rue Notre-Dame. Cartes les lundis, à 13 h 30. Bingo le 3e lundi de chaque mois, à 19 h (ouverture des portes à 17 h 30). Infos : Johanne Arpin au 450 230-1395. Renouvellement de carte de membre : Jacqueline Terrien-Lachance au 450 772-5226.

FADOQ Saint-Valérien

Conférence le lundi 21 octobre, à 14 h, à la salle communautaire, au 1384, rue Principale. Éric Le Sieur, du Complexe funéraire Le Sieur de Granby, nous parlera de préarrangements, aquamation et incinération. Gratuit.

FADOQ Sainte-Madeleine

Les activités se déroulent au centre communautaire au 75, rue Saint-Simon. Bingo les mardis, à 13 h 30. Pétanque intérieure sur tapis et pétanque-aout les jeudis, à 13 h 30.

FADOQ Sainte-Rosalie

Les activités se déroulent au Centre Rosalie-Papineau, au 5250, rue GérardCôté. Soirée de danse le samedi 2 novembre, à 19 h 15. Bingo le lundi 4 novembre, à 19 h. Tournoi de cartes Whist et souper le jeudi 21 novembre, à 13 h 30. Cartes, pétanque sur tapis et autres jeux les jeudis, de 13 h à 16 h. Infos : Denise Lussier au 450 799-3586 ou Ginette Caron au 450 799-1492.

SATA Sacré-Cœur

Les activités se déroulent au Pavillon Jefo, au 2710, av. Beauparlant. Bingo le mardi à 19 h, ouverture des portes à 17 h. Danse le samedi 19 octobre, à 19 h 30, avec la musique de Michel Lafrance. Buffet en fin de soirée. Coût : 12 $. Infos : Cécile Gévry au 450 773-4119 ou 450 888-3054.

Les petites annonces

Heure limite : L’heure de tombée pour les petites annonces est le mercredi 13 h. Après cette heure, elles seront automatiquement reportées à la parution suivante.

Index des rubriques

1-1/2, semi-meublé, rue Saint-Antoine, centre-ville Saint-Hyacinthe. 550$/mois, ascenseur, climatiseur, cuisinière/réfrigérateur inclus, électricité non incluse. Libre 1er juillet. Pierre Couture 450-773-2219

145 LOGEMENTS 4 1/2

4-1/2, complètement rénové, air climatisé, endroit tranquille, stationnements, remise pour bicyclette. Non-fumeur, pas de chien. 1200$/mois, libre immédiatement 450-773-2349 CELL: 579-371-1332

155 MAISONS

MAISON de campagne complètement rénovée, située à Saint-Damase, idéale personnes âgées, 3 càc, grand terrain, entretien extérieur inclus (pelouse/déneigement), libre 1er novembre, 450-779-1405.

320 BOIS DE CHAUFFAGE

BOIS franc 2e qualité, 70$/corde, livraison possible 450-601-7273

345 VENTES DE GARAGE

VENTE de garage 2155, avenue Mailhot, SaintHyacinthe. Immédiatement. Appeller au 438-404-4338

350 DIVERS

POÊLES à granules, à bois, au gaz, cheminées et tuyaux. Installation. Prix compétitifs. 450-798-2686.

SERVICE de vaisselle complet (1960) 4 couverts, 20 morceaux. Commode, miroir, table chevet, parfaite condition. Ventilateur sur pied (2024) avec télécommande. Vélo d’exercise stationnaire 450-773-6943

400 AMITIÉ

/ RENCONTRES

CONTACTS et rencontres. Service#1 au Québec! Conversations, rencontres inattendues. Goûtez la différence. Appelez: 438-899-7001 ou depuis votre cell.: (carré)#6920. www.lesseductrices.ca

400 AMITIÉ / RENCONTRES

HOMME dans la soixantaine, propre, discret, qui s’ennuie, recherche homme 60-90 pour s’amuser et partager petits plaisirs de la vie. 450-522-3030 pas de texto.

SOUPER-RENCONTRE

célibataires 55 ans +, Barbie’s à Brossard, aussi party de Noël le 5 décembre. Infos et réservation: 450 339-4626

405

ASTROLOGIE

DÉCOUVREZ la voyante Ana. Lectures précises, conseils éclairants, guidance spirituelle et révélations surprenantes. Consultations privées, réponses précises et datées 450-309-0125

440 OFFRES D’EMPLOIS

RECHERCHE un couple de travailleurs pour démarrage de veaux de grain, expérience un plus, maison sur place, meublée, Région Saint-Hyacnthe, salaire intéressant à discuter 514-386-2977

600 PRIÈRES REMERCIEMENTS

PRIÈRE

PRIÈRE

Seigneur, Nous te remercions

8-9-10 novembre 2024

MARDI 29 OCTOBRE 2024 JEUDI 31 OCTOBRE 2024 21-22-23 OCTOBRE 2022

Seigneur, Nous te remercions d’avoir donné à ton Église un pasteur comme Monseigneur Louis-Zéphirin Moreau avec un zèle éclairé, une grande piété et une bonté rayonnante, il a conduit son peuple sur le chemin du Royaume de paix, de justice et d’amour. Pour honorer sa mémoire, suscite en ton Église des prêtres, des diacres, des religieux et religieuses selon ton coeur et fais de nous tous, chrétiens et chrétiennes, des témoins authentiques et responsables de la Bonne Nouvelle apportée au monde par Jésus, ton Fils, notre lumière et notre joie. Amen.

d’avoir donné à ton Église un pasteur comme Monseigneur

Louis-Zéphirin Moreau avec un zèle éclairé, une grande piété et une bonté rayonnante, il a conduit son peuple sur le chemin du Royaume de paix, de justice et d’amour. Pour honorer sa mémoire, suscite en ton Église des prêtres, des diacres, des religieux et religieuses selon ton coeur, et fais de nous tous, chrétiens et chrétiennes, des témoins authentiques et responsables de la Bonne Nouvelle apportée au monde par Jésus, ton Fils, notre lumière et notre joie. Amen.

L.D.

5 NOVEMBRE 2024 JEUDI 7 NOVEMBRE 2024 16 et 17 novembre 2024

AVIS AUX ANNONCEURS

Le Courrier de Saint-Hyacinthe ne se tient pas financièrement responsable des erreurs typographiques pouvant survenir dans les textes publicitaires, mais il s’engage à reproduire la partie du texte où se trouve l’erreur. Le journal se réserve le droit de refuser toute publicité ne convenant pas à sa politique. Nos annonceurs sont priés de prendre note que toutes les annonces doivent être publiées en conformité avec la Loi sur la protection du consommateur, article 242, qui stipule : “Aucun commerçant ne peut, dans un message publicitaire, omettre son identité et sa qualité de commerçant.” Les annonceurs sont priés de vérifier la première parution de leurs annonces. Notre journal se rend responsable d’une seule insertion erronée. Toute correction à apporter ou tout retrait d’une petite annonce

Cartes

Alexandre Aubry

alexandre.aubry@norja.net

Bélier (21 mars au 20 avril)

L’impact néfaste de l’inactivité physique sur votre mieux-être pourrait se manifester. Motivez-vous en lançant des invitations à vos amis pour partager des activités, favorisant ainsi un mode de vie plus actif et, par le fait même, une meilleure santé.

Taureau (21 avril au 20 mai)

À l’aube d’une transition professionnelle ou de la retraite, il est important d’y voir clair sur les prochaines étapes à suivre. Élaborez un plan stratégique pour façonner un avenir en accord avec vos aspirations et vos attentes.

Gémeaux

(21 mai au 21 juin)

Un apprentissage passionnant propulsera votre carrière vers de nouveaux sommets. Face à des défis inspirants, la patience deviendra une alliée essentielle. Le plaisir doit guider vos actions vers la concrétisation de vos ambitions.

Cancer (22 juin au 22 juillet)

À la suite d’une profonde réflexion, des changements importants dans votre environnement s’imposeront. Réévaluez vos priorités et recherchez un cadre de vie plus adapté à vos besoins, qui devraient s’aligner avec ceux de vos proches.

Lion

(23 juillet au 23 août)

En disant « oui » à toutes les sollicitations, vous risquez de crouler sous la pression des engagements. Prenez le temps de recueillir et d’analyser les informations nécessaires avant de prendre des décisions importantes.

Vierge

(24 août au 22 sept.)

Des heures supplémentaires au travail amélioreront votre situation financière. Par la suite, une prise de conscience vous amènera à accorder plus de temps à votre vie sentimentale, répondant ainsi à des besoins grandissants en ce sens.

Balance

(23 sept. au 23 oct.)

Vous serez au bon endroit au bon moment pour laisser une impression marquante. Les récompenses et les applaudissements au travail seront la reconnaissance grandement méritée de vos efforts et de votre efficacité.

Scorpion

(24 oct. au 22 nov.)

Sortir de votre cocon sera difficile si vous avez un attachement solide à vos racines et à vos possessions. C’est peut-être le moment propice pour vous débarrasser du superflu et libérer de l’espace dans votre vie.

Sagittaire

(23 nov. au 21 déc.)

Exprimez ouvertement les pensées sousjacentes et faites preuve d’autorité pour résoudre des situations complexes. Votre audace pourrait dénouer des impasses contraignantes et assurer l’harmonie dans votre existence.

Capricorne

(22 déc. au 19 jan.)

Des investissements financiers importants, notamment l’achat d’un nouveau véhicule, peuvent être nécessaires pour maintenir votre image professionnelle et éviter les imprévus. Un bon budget s’impose.

Verseau (20 jan. au 19 fév.)

Votre détermination à impressionner portera ses fruits au travail, avec une expansion de la clientèle et la réalisation d’objectifs. Avancez avec confiance, car le succès vous attend lorsque vous passez à l’action.

Poissons (21 fév. au 20 mars)

Si vous recherchez l’emploi idéal, trouvez d’abord l’inspiration qui définira votre voie. Votre imagination exceptionnelle vous guidera vers la création d’un chef-d’œuvre dans le domaine où vous excellez déjà.

Retrouvez chaque semaine sur le site tous les emplois annoncés dans votre journal.

emploi.dbc.ca

N.B. : tous les postes annoncés sont ouverts également aux femmes et aux hommes.

Avis légaux

POUR VOS

Avis légaux

Des températures très douces pour le week-end

UN SEUL NUMÉRO

450 773-6028

Nous avons connu un début de semaine plutôt frais avec très peu de soleil puisque plusieurs journées ont enregistré des précipitations, parfois sur de longues périodes. En milieu de semaine, les conditions météo se sont améliorées avec quelques percées de soleil, mais toujours avec des températures fraîches.

Pour le reste de la semaine, une zone de haute pression s’installera sur l’est des États-Unis et nous apportera une circulation du sud-ouest d’air plus doux. Le soleil brillera en abondance jeudi et vendredi avec des températures qui reviendront près des valeurs de saison après possiblement le premier gel officiel de l’automne jeudi matin où la température aura atteint le point de congélation. Pour le prochain week-end, on prévoit peu de changements avec toujours beaucoup de soleil et des températures très douces qui dépasseront la normale de 5 à 7 °C.

À long terme, le beau temps et les températures douces devraient persister jusqu’au milieu de la semaine prochaine avant l’arrivée d’un front froid qui fera chuter les températures par la suite.

Résumé de la dernière semaine

Pour une quatrième semaine consécutive, la semaine du 6 au 12 octobre a connu des températures supérieures à la normale de saison. La température moyenne a été de 11,4 °C, soit près de 1 °C au-dessus de la moyenne hebdomadaire. Il s’agit quand même de la semaine la plus fraîche depuis celle du 21 au 27 avril. Seulement les deux premières journées ont été plus douces que la normale journalière, les autres journées ont été près ou légèrement sous la normale. Quelques nuits ont enregistré des températures minimales de 4 degrés supérieurs à la normale journalière.

Durant la période la plus douce, la température est demeurée supérieure

à 18 °C durant trois heures consécutives durant l’après-midi du 6 octobre et, à l’opposé, durant la période la plus froide, la température est demeurée inférieure 4 °C durant deux heures consécutives tôt le matin du 8 octobre. Quatre journées ont enregistré des précipitations mesurables pour une hauteur totale de 13 mm de pluie. La journée du 6 octobre a connu les plus fortes précipitations avec un total de 9 mm sous un orage en soirée. Presque toutes les journées ont bénéficié du soleil pour un ensoleillement total de 29 heures.

Une seule journée a enregistré plus de 6 heures de soleil. La semaine a été venteuse avec une vitesse moyenne de 9 km/h, soit la plus venteuse depuis celle du 23 au 29 juin. La journée du 12 octobre a été la plus venteuse avec une vitesse moyenne de 15 km/h avec quelques rafales à plus de 60 km/h du secteur nordouest tôt le matin. Le vent dominant a soufflé du secteur O-SO durant près de 33 heures.

Aperçu du mois d’octobre après 15 jours

Malgré du temps plus frais depuis quelques jours, la première moitié du mois d’octobre a été plus douce que la normale. Les précipitations demeurent sous la normale même si neuf journées ont enregistré des précipitations mesurables. Seulement trois journées ont enregistré moins d’une heure de soleil quotidiennement et l’ensoleillement total depuis le début du mois est tout à fait normal jusqu’à maintenant.

Résumé climatologique

Michel Morissette

Index des décès

BEAUNOYER, Roger (Saint-Hyacinthe)

BEAUREGARD, Roland (Saint-Antoine-sur-Richelieu)

BRILLON, (Borduas), Céline (McMasterville)

CASTONGUAY, Sylvie (Saint-Hyacinthe)

CÔTÉ, Guy (Saint-Hyacinthe)

DAUNAIS, Georges (Saint-Hyacinthe)

ETHIER, Édouard (Saint-Hyacinthe)

GRAVELINE, Gaston (Saint-Basile-le-Grand)

HÉBERT, (Choquette), Monique (Saint-Damase)

MICHAUD, Raynald (Saint-Hyacinthe)

MORISSEAU, Sylvain (SaintHyacinthe)

PLOURDE, Raymond (Saint-Hyacinthe)

SAVARD, Bruno (Saint-Hyacinthe)

VIGEANT, Lucien (Saint-Hyacinthe)

BEAUNOYER

Roger À l’Hôpital Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe, le 10 octobre 2024, est décédé M. Roger Beaunoyer à l’âge de 76 ans.

Il est parti rejoindre sa conjointe Gisèle Cormier et ses parents : M. Albany Beaunoyer et Mme Pauline Cormier. Il laisse dans le deuil ses enfants : Sylvain, Sylvie (Rémy Laforce) et Dany (Bruno St-Laurent), ses petits-enfants : Mégane, Emilie (Dany Daigle), Rachel (Xavier Mercier), Daniel (Sandra Riendeau), Roxanne (Mélina Desmarais) et Éric (Céleste Dallaire), ses arrière-petits-enfants : Bastien, Mathix, Noey-lee et Leetycia, ses sœurs : Jacqueline et Rita (Jean-Claude Ladurantaye) ainsi que plusieurs neveux, nièces, parents et amis. La famille souhaite remercier le personnel soignant de l’urgence et du 6 e étage de l’hôpital. La famille recevra les condoléances, le samedi 19 octobre de 9 h à 12 h à la

BEAUREGARD

Roland

À Saint-Antoine-surRichelieu, le 27 septembre 2024, est décédé M. Roland Beauregard à l’âge de 82 ans, natif de Saint-Damase

Il était le fils de feu Georges Beauregard et de feu Rose-Aline Poirier. Il laisse dans le deuil ses frères et sœurs, ses beaux-frères et belles-sœurs, ses neveux et nièces ainsi que plusieurs parents et amis(es). Le personnel de la Résidence funéraire Maska offre à la famille ses plus sincères condoléances et la remercie pour sa confance. La famille recevra vos condoléances, le vendredi 25 octobre de 10 h à 12 h à la

RÉSIDENCE

FUNÉRAIRE

MASKA

5325, boul. Laurier Ouest Saint-Hyacinthe www.rfmaska.coop

Une cérémonie sera célébrée, le jour même à 12 h.

BRILLON

BORDUAS

Céline

Le 3 octobre 2024, à l’âge de 82 ans, est décédée

Mme Céline Brillon épouse de feu M. Jacques Borduas.

Elle laisse dans le deuil ses enfants : Serge (Lise), Lyne, Gabriel, Jacinthe (feu Jocelyn) et (Jocelyn) et Jacques (Catherine), ses petits-enfants : feu Mikaël, Valérie (Alexandre), Jonathan (Hélène), feu Julie, Vincent, Amélie, Noémie, Stéphanie (Mathieu), Mélanie (Maxime), Philippe (Josiane), Mélodie, Claudia et Sophia, ses arrière-petitsenfants : Mathilde, Corinne, Laurent, Aurélie, Alizée, Céleste, Laurence, Sam, Eva, William, Adèle et Éloi, ses frères et sœurs, ses beaux-frères et belles-sœurs ainsi que plusieurs autres parents et amis. La famille recevra les condoléances au

CASTONGUAY

Sylvie

C’est avec chagrin que nous vous annonçons le décès de Sylvie Castonguay, survenu le samedi 5 octobre 2024, à l’âge de 63 ans.

Elle laisse dans le deuil son mari Martin, ses enfants : Jean-Noël, David et Marie-France (Alexandre), ses petits-enfants : Théo, Rosalie, Travis, Édouard, Zachary et Olivia, ses frères et sœurs : Manon (Yves), Lynda, Pierre (Mylène), Lise (Richard), Luc, Nicole (Denis) et Sylvain (Pascale), ses neveux et nièces, ses cousins et cousines, sa petite Bella ainsi que plusieurs autres parents et amis. Elle laisse également derrière elle plusieurs œuvres tricotées avec beaucoup d’amour et de passion. La famille recevra les condoléances, le samedi 26 octobre de 11 h 30 à 14 h 30, directement en l’église de La Cathédrale, au 1900 rue Girouard O., Saint-Hyacinthe, QC, J2S 3A3. Les funérailles suivront dès 14 h 30.

CÔTÉ

Guy À Saint-Hyacinthe, le 4 septembre 2024, est décédé

Guy Côté à l’âge de 80 ans.

Fils de feu Lucille Beauregard et de feu Albert Coté. Il laisse dans le deuil ses 3 filles : Caroline (Jean), Isabelle (Harold) et Nancy (Pierre), ses petits-fls : Jérémie (Evelyne), Vincent (Sara), Antoine (Elodie), la mère de ses enfants Denise, ses frères : feu André, Réal, Yvan et sa sœur Manon, belles-sœurs, beaufrère, nièces et neveux, ses grands amis Robert et Paul, ainsi que d’autres ami(e)s. Nous vous encourageons à donner généreusement à la Société de recherche sur le cancer. Une cérémonie intime aura lieu entre les membres de la famille proche.

1115, rue Girouard Ouest Saint-Hyacinthe mongeau@dignitequebec.com Une liturgie de la parole suivra, le jour même, en la chapelle du salon.

651, boul. Laurier, McMasterville www.salondemers.com le samedi 26 octobre dès 10 h. Les funérailles seront célébrées, le jour même à 14 h, en l’église Saint-Charles, située au 405, chemin des Patriotes, SaintCharles-sur-Richelieu, Québec, J0H 2G0. Vos témoignages de sympathie peuvent se traduire par un don à la Société d’Alzheimer.

Saint-Hyacinthe www.maisonfunerairemongeau.com

DAUNAIS

Georges À Saint-Hyacinthe, le 7 octobre 2024, est décédé M. Georges Daunais à l’âge de 84 ans.

Il est parti rejoindre sa tendre épouse Lise Hébert, sa mère Marie-Blanche, son père Valmore, ses sœurs et frères : Marguerite, Thérèse, Andéol et André. Il laisse dans le deuil ses enfants : Sylvie (Richard), Louise (Michel), Maryse (Martin), Manon, Chantal (Robin), Ginette (Martin) et Line (Martin), ses seize petits-enfants, ses vingt arrière-petits-enfants, sa partenaire de vie Céline, son frère Robert, ainsi que plusieurs autres membres des familles Hébert et Daunais et de nombreux ami(e)s. Le personnel de la Résidence funéraire Maska offre à la famille ses plus sincères condoléances et la remercie pour sa confance. La famille recevra vos condoléances, le vendredi 18 octobre de 13 h à 16 h à la

RÉSIDENCE FUNÉRAIRE MASKA 5325, boul. Laurier Ouest Saint-Hyacinthe www.rfmaska.coop Une cérémonie sera célébrée, le jour même à 16 h.

ETHIER Édouard

À Saint-Hyacinthe, le 9 octobre 2024, est décédé M. Édouard Ethier à l’âge de 96 ans.

Il était l’époux de feu Mme Fleurette Guilbert. Il laisse dans le deuil ses enfants : Armand (Francine Jacques), Agathe (Jacques Gignac) et feu Richard, ses petitsenfants : Patrick (Anne-Andrée Lessard), Geneviève (Stéphane Rochette), Benoit et Raphael, ses arrière-petits-enfants : Maude, William et Orélie, ses frères : Adélard et Gilbert sans oublier les frères et sœurs qui les ont précédés, ses beaux-frères et belles-sœurs de la famille Guilbert, ses neveux et nièces, ainsi que de nombreux autres parents et amis. La famille désire remercier le personnel de la Résidence Bourg-Joli pour le soutien et les bons soins prodigués. En mémoire de M. Édouard Ethier et en guise de sympathies, la famille vous propose de faire un don à un organisme de votre choix. Le personnel de la Résidence funéraire Maska offre à la famille ses plus sincères condoléances et la remercie pour sa confance. La famille recevra vos condoléances, le samedi 16 novembre de 12 h à 15 h à la

RÉSIDENCE

FUNÉRAIRE MASKA

5325, boul. Laurier Ouest Saint-Hyacinthe www.rfmaska.coop

Une cérémonie hommage sera célébrée, le jour même à 15 h, en la chapelle de la résidence funéraire.

GRAVELINE

Gaston

Le 1er octobre 2024, à l’Hôpital Royal-Victoria, suite à une intervention chirurgicale au cœur, est décédé

M. Gaston Graveline à l’âge de 78 ans.

Outre son épouse Mme Francyne St-Jean, il laisse dans le deuil ses frères : Robert (Nicole), Marc (Monique), feu Georges, feu Bernard, feu Pierre (Simone), ses sœurs : Estelle (Valmor), Denise (Patrice) et feu Gisèle, ses nombreux beaux-frères et belles-sœurs, ses neveux et nièces ainsi que plusieurs autres parents et amis. La famille recevra les condoléances au

HÉBERT CHOQUETTE Monique À l’Hôpital Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe, le 7 octobre 2024, est décédée Mme Monique Hébert à l’âge de 84 ans.

Elle était la fille de feu M. Armand Hébert et de feu Mme Marie-Rose Pion. Outre son époux M. Jean-Denis Choquette, elle laisse dans le deuil ses filles : Lyne (Michel Darsigny) et Johanne (Benoit Bachand), ses petits-enfants : Alexandrine, Marianne, Jérémy, William, Charlotte et Émerik, ses arrière-petits-enfants : Florence, Édouard et Antoine, son frère Marcel (Josée Tétreault), ses sœurs : Ghislaine (Denis Darsigny), Ninon, Mariette (Georges Boisvert) et Danielle (Réal Lacasse), ses beaux-frères et sa bellesœur : Marcel (Cécile Beauregard), Raymond (feu Diane Daignault) et Diane (Normand Courtemanche), ses neveux, nièces, parents et amis. Elle est allée rejoindre sa flle Sylvie (Sylvain Beauregard). Des dons à la Fondation des Maladies du Cœur et de l’AVC seraient appréciés : https://www. cœuretavc.ca/comment-vouspouvez-aider/facons-de-donner. La famille recevra les condoléances, le samedi 19 octobre de 12 h à 14 h, en l’église de Saint-Damase. Les funérailles seront célébrées, le jour même à 14 h.

www.residencefunerairejodoin.ca

MICHAUD

Raynald À Saint-Jean-surRichelieu, le 1er octobre 2024, est décédé

M. Raynald Michaud à l’âge de 78 ans.

Outre son épouse

Suzanne Phaneuf, le défunt laisse dans le deuil ses enfants : Geneviève (Pascal Brière), David (Mylène Joron) et ses petits-enfants : Élodie, William, Joanie, Antoine. Il laisse également dans le deuil son frère et sa sœur : Roger (Agathe Palardy), Francine (Denis Noiseux), sa belle-sœur Denise Déry (feu André Michaud), ses beaux-frères et belles-sœurs de la famille Phaneuf, ses neveux et nièces, autres parents et amis. La famille de M. Raynald Michaud recevra les condoléances, le vendredi 25 octobre de 14 h à 16 h, de 18 h à 21 h et le samedi 26 octobre à 9 h au

900, av. Bourdages Nord (angle Dessaulles) Saint-Hyacinthe www.ubaldlalime.com

Les funérailles seront célébrées, le samedi 26 octobre à 11 h, en l’église du Précieux-Sang, 2565, rue St-Pierre Ouest, Saint-Hyacinthe, J2T 1R4, suivies de l’inhumation au cimetière cathédrale.

REMERCIEMENTS & ANNIVERSAIRES DE DÉCÈS

PLUSIEURS FORMATS ET MODÈLES DISPONIBLES

651, boul. Laurier, McMasterville www.salondemers.com le dimanche 27 octobre dès 11 h. Une cérémonie suivra à 14 h, en la chapelle du complexe. Vos témoignages de sympathie peuvent se traduire par un don à la Fondation des Maladies du Cœur et de l’AVC.

Renseignez vous auprès d’un réprésentant 450 773 • 6028

Nécrologie

MORISSEAU

Sylvain À Saint-Hyacinthe, le 19 septembre 2024, est décédé M. Sylvain Morisseau à l’âge de 61 ans.

Il est parti rejoindre sa mère Thérèse, son père Fernand, ses frères : Jacques, Claude, Michel et son beau-père Fernand St-Martin. Il laisse dans le deuil ses enfants : Olivier (Mélissa), Samuel et Justin (Selena), sa sœur Pierrette (Jacques), Richard et Pierre (Guylaine), la mère de ses enfants Brigitte Benoit, ses belles-sœurs : Manon et Denise, ainsi que plusieurs autres membres de sa famille et ami(e)s. La famille tient à remercier tout spécialement les ami(e)s qui ont pris de leur temps pour l’accompagner au cours des quatre dernières années, ainsi que le personnel du CLSC des Maskoutains pour les bons soins prodigués avec compassion et leur attention portée à Sylvain. En guise de sympathie, des dons à la Société canadienne du cancer seraient appréciés par la famille. Le personnel de la Résidence funéraire Maska offre à la famille ses plus sincères condoléances et la remercie pour sa confance. La famille recevra vos condoléances, le samedi 26 octobre de 12 h à 16 h à la

RÉSIDENCE FUNÉRAIRE MASKA

5325, boul. Laurier Ouest Saint-Hyacinthe www.rfmaska.coop Une cérémonie sera célébrée, le jour même à 16 h.

Le Centre d’histoire se souvient : le concours Miss CKBS 1962

Le premier concours pour élire Miss CKBS a eu lieu à l’été de 1962. Les concurrentes étaient au nombre de huit jeunes filles de Saint-Hyacinthe et de la région. En voici les noms par ordre alphabétique : Francine Chagnon, Saint-Pie-de-Bagot, Ginette Flibotte, Saint-Hyacinthe, Denise Gaucher, SaintHyacinthe, Francine Graveline, Saint-Hyacinthe, Claudette Hébert, Saint-Charles-sur Richelieu, Claudette Lévesque, Saint-Hyacinthe, Denise Roy, Saint-Hyacinthe, et Agathe Tringue, Saint-Hugues. La gagnante a été choisie par des juges anonymes et couronnée le samedi soir 30 juin 1962 au cours d’un des nombreux spectacles présentés au stade municipal à l’occasion de l’Exposition industrielle et commerciale. Les points qu’elles devaient se mériter pour remporter le titre furent divisés en parts égales entre la vente des billets effectuée par chacune des candidates et la personnalité de celles-ci. C’est Denise Gaucher qui fut l’heureuse élue. Sur la photo, Miss CKBS, au centre, et les sept autres candidates lors du couronnement de Miss CKBS.

Photo Collection du Centre d’histoire CH548, fonds Raymond Bélanger, photographe

PLOURDE

Raymond À l’hôpital Honoré-Mercier, le 8 octobre 2024, est décédé M. Raymond Plourde à l’âge de 83 ans.

Il était le fls de feu Louise Bienvenu et feu Émile Plourde. M. Plourde a travaillé comme coordonnateur de l’enseignement à la Commission scolaire régionale de l’Yamaska. Il fut également bénévole pour le hockey mineur de Saint-Hyacinthe. Outre son épouse Mme Hélène Laflamme, M. Plourde laisse dans le deuil ses enfants : Stéphane (Marie-Claude Beauregard), Jean-François (Christine Girouard) et Benoit (Vicky Bouchard) ainsi que ses petits-enfants : Étienne, Simon, Vincent, Marianne, Corinne, Aurélie, Thomas, Olivia et Raphaëlle. Le défunt quitte également son frère Richard (Marie-Claude St-Pierre), sa sœur Denise (feu Serge Pelletier), sa belle-sœur Cécile Dubé (feu Paul Plourde), son beau-frère Marcel Laflamme (Mireille Fluet), tous ses autres beaux-frères et belles-sœurs de la famille Lafamme, ses neveux et nièces, plusieurs autres parents et amis. La famille tient à remercier le personnel du 7 e étage de l’hôpital HonoréMercier pour les bons soins offerts à M. Plourde. Des dons pour la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC seraient appréciés. La famille de M. Raymond Plourde recevra les condoléances, le vendredi 25 octobre de 14 h à 17 h puis de 19 h à 21 h ainsi que le samedi 26 octobre de 9 h à 11 h au Mausolée Lalime

1325, rue Girouard Est Saint-Hyacinthe www.ubaldlalime.com

Un hommage aura lieu, le samedi 26 octobre dès 11 h, en la chapelle du complexe, suivi de l’inhumation au cimetière de Saint-Damase.

SAVARD

Bruno

Le 25 septembre 2024, est décédé

M. Bruno Savard à l’âge de 76 ans. Il laisse dans le deuil ses fils : Éric (Josianne) et Mathieu (Karine), ses petits-enfants : Charles-Antoine, Jeanne, Trystan et Nathan. Il laisse également dans le deuil ses frères : André, feu Simon, Gervais et Martin, ses belles-sœurs, ses neveux et nièces ainsi que plusieurs autres parents et amis. La famille recevra les condoléances au 651, boul. Laurier McMasterville www.salondemers.com le dimanche 20 octobre de 15 h à18 h. Vos témoignages de sympathie peuvent se traduire par un don à la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC.

Service de nécrologie Service de nécrologie

Notre service de nécrologie est à votre disposition pour toute information concernant les remerciements de décès, les prières au Sacré-Cœur ou autres textes.

450 773-6028

Lucien Au Centre André-Perrault de Saint-Hyacinthe, le 9 octobre 2024, est décédé M. Lucien Vigeant à l’âge de 81 ans, autrefois de SaintDenis-sur-Richelieu.

Il était le fls de feu Arthème Vigeant et de feu Joséphine Angers en premières noces et de feu Noëlla Archambault en secondes noces. Outre son épouse Françoise Desrosiers, il laisse dans le deuil ses enfants : Luc (Danielle Richer), Stéphane (Céline Nicole) et Martin (Chantal Ostiguy), ses petits-enfants : Myriam, Cédrick, Mathieu, Marc-Antoine, Alicia, Béatrice, Juliette, Emile et Gabriel et son arrière-petite-fille Mia, sa sœur et ses frères : feu Agathe (feu Daniel Lajoie), feu André (Jeannine Gaudette), Denis (Marielle Gaudette), feu Claude (feu Rita Charron) et Roch (Claudette Leblanc). Il laisse également son beau-frère et ses belles-sœurs : Adrienne, François (Claire Goulet), son filleul Christian Vigeant ainsi que plusieurs neveux, nièces, parents et amis. La famille remercie l’hôpital Honoré-Mercier et l’Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe pour les bons soins prodigués ainsi que le centre Andrée-Perrault pour toutes les douceurs reçues. La famille recevra les condoléances, le samedi 19 octobre à compter de 12 h 30, en l’église de Saint-Denis-sur-Richelieu, suivies des funérailles à 14 h.

Saint-Hyacinthe www.ubaldlalime.com

VIGEANT

Le guitariste maskoutain Claude Reid, surtout connu pour l’immense succès de son groupe Les Sultans dans les années 1960, est décédé récemment. Photothèque | Le Courrier ©

Décès du musicien Claude Reid

Un fondateur du groupe Les Sultans emporté par la maladie

Maxime Prévost-Durand Le Courrier

Claude Reid, une figure marquante de la scène musicale québécoise dans les années 1960 au sein du groupe Les Sultans, est décédé récemment à l’âge de 78 ans. Le guitariste maskoutain, qui souffrait d’un cancer du foie, a été emporté par la maladie.

Son passage au sein du paysage musical québécois a été de courte durée, mais il a été marquant pour toute une génération. Le groupe Les Sultans, dont il était l’un des membres fondateurs, avait été propulsé au sommet des palmarès grâce à la chanson « La poupée qui fait non », un succès dont l’écho continue de se faire entendre encore à ce jour.

« On a perdu un de nos vieux amis. On a commencé à jouer de la musique

quand on était des adolescents et on se voyait encore souvent. C’est sûr que ça nous fait quelque chose [de savoir qu’il est décédé] », a confié Pierre Bélanger, qui a également fait partie des Sultans comme batteur, lors d’un entretien téléphonique avec LE COURRIER.

Avant de prendre le nom Les Sultans, en 1964, le groupe de Saint-Hyacinthe avait porté le nom Les Dots. En 1968, l’aventure des Sultans s’était terminée par un spectacle d’adieu devant plus de 8000 personnes à Montréal.

« Claude a été très important pour le groupe, a poursuivi M. Bélanger. C’est sûr que Bruce Huard a été très populaire parce qu’il était le chanteur, mais Claude était le cœur du groupe. Il était le lead guitariste des Sultans. Il était un peu comme le chef d’orchestre du groupe, si je peux le dire ainsi. Je disais que c’était notre vieux sage. »

Après les folles années des Sultans, Claude Reid avait délaissé la guitare

électrique au profit de la guitare classique. Le Maskoutain avait notamment étudié en Europe, au Conservatoire de Nice, où il avait été le récipiendaire d’un premier prix de guitare en 1973-74. Il avait également complété un baccalauréat en interprétation musicale à la Faculté de musique de l’Université de Montréal.

En 1991, le musicien avait lancé un album instrumental en solo, intitulé Fragile. Ce projet lui avait valu une nomination au gala de l’ADISQ dans la catégorie Album de l’année – instrumental. Le guitariste, qui résidait maintenant dans la région de Beloeil, avait également partagé ses connaissances musicales pendant plusieurs années en enseignant notamment à l’école de musique Vincent-d’Indy à Montréal ainsi qu’à l’Université de Montréal.

Malgré la fin prématurée des Sultans, au sommet de leur gloire, les membres

du groupe avaient gardé de bons liens au fil des années. En 2018, ils s’étaient même réunis dans un chalet pour souligner le 50 e anniversaire de séparation du groupe.

« On avait apporté de la bouffe, du vin et nos guitares. On a joué de la musique pendant trois jours, a souligné Pierre Bélanger. On avait du fun ensemble. On continuait de se voir quelques fois par année. »

Le décès de Claude Reid est survenu presque deux ans jour pour jour après la mort d’un autre membre des Sultans, Ghislain Dufault, qui était le bassiste du groupe. Ce dernier avait aussi été emporté par un cancer agressif.

Un dernier hommage pourra être rendu à Claude Reid le samedi 26 octobre. La famille recevra les condoléances au Salon funéraire Demers de McMasterville (651, boul. Laurier) dès 13 h, puis un hommage suivra à 16 h 30 au salon.

Le 27 octobre

Un concert-bénéfice de Geneviève Jodoin à l’église de Sainte-Hélène-de-Bagot

Maxime Prévost-Durand

Le Courrier

La chanteuse Geneviève Jodoin fera son retour dans la région le dimanche 27 octobre, à 15 h, afin d’offrir un concert-bénéfice en soutien à la lutte contre le cancer à l’église de Sainte-Hélènede-Bagot.

Les fonds amassés lors de ce spectacle seront ensuite distribués à la Société de leucémie et lymphome du Canada et à la Fondation cancer du sein du Québec.

Geneviève Jodoin se joint ainsi à l’initiative de son amie Catherine Daigle, qui souhaitait tenir une activité-bénéfice en lien avec cette cause qui la touche de près. Cette dernière a vu son conjoint succomber à un lymphome rare et virulent à l’âge de 40 ans l’an dernier, puis sa meilleure amie est présentement affectée par la récidive d’un cancer.

« Depuis les cinq dernières années, il y a une vague de cancer qui me touche de beaucoup trop près et qui affecte des gens beaucoup trop jeunes », souligne Catherine Daigle.

« Ça devient une mission pour moi de vouloir aider dans cette cause. J’ai choisi de transformer mon deuil et de tomber dans l’action plutôt que de me poser en victime », ajoute-t-elle.

Le spectacle-bénéfice s’inscrira dans le cadre de la collecte de fonds « En mouve-

ment pour la cause » que Catherine Daigle mènera au cours de la prochaine année. Cette campagne se poursuivra jusqu’en juin alors que la native de SaintLouis relèvera un défi sportif en participant à l’Ironman de Mont-Tremblant pour continuer de sensibiliser les gens à la cause.

« Je suis une personne sportive, mais là, c’est un grand défi que je me lance. J’ai accompagné des gens dans la maladie et, pour eux, c’était un grand défi à affronter. Présentement, j’ai la santé et je veux faire une différence, donc j’ai voulu me lancer un défi moi aussi. »

D’autres activités de financement devraient aussi être organisées dans les prochains mois sous différentes formes. Pour le spectacle-bénéfice du 27 octobre, Geneviève Jodoin sera accompagnée de Marie Claudel sur scène. L’ancienne gagnante de La Voix puisera dans son répertoire, en plus d’interpréter des demandes spéciales de la meilleure amie de Catherine Daigle à qui le spectacle est dédié. Les billets sont en vente à partir de 30 $. Tous les fonds récoltés seront remis à la recherche pour le cancer.

Pour se procurer des billets :

GAMIQ : Alex Burger, Grand Eugène et Le Zaricot en nomination

Maxime Prévost-Durand

Le Courrier

La scène musicale maskoutaine sera bien représentée au Gala alternatif de la musique indépendante du Québec le 1er décembre à Montréal. Alex Burger, Grand Eugène et Le Zaricot font notamment partie de la liste des nominations.

Le Zaricot, qui avait remporté un Lucien pour la toute première fois en 2023, est à nouveau en lice pour le prix de la salle de spectacle de l’année.

Alex Burger est quant à lui en nomination dans deux catégories avec son projet solo, soit pour le prix de l’album country pour son disque Ça s’invente pas et celui du vidéoclip pro pour la pièce « Allers-retours ». Il figure aussi parmi

les finalistes du simple de l’année avec son groupe Bon enfant pour la chanson « Aire de plastique ».

Le groupe Grand Eugène, mené par le Saint-Huguois Jeremy Lachance, reçoit pour sa part sa toute première nomination pour son mini album Les vacances d’été dans la catégorie EP indie rock.

D’autres artistes ayant un lien avec Saint-Hyacinthe figurent aussi parmi ceux en compétition. Le groupe Malaimé Soleil, qui s’est formé au Zaricot, pourrait repartir avec le prix de l’album indie rock grâce à son premier disque, Tempête. Il est aussi en lice dans la catégorie vidéoclip budget pour « Porte-clé ». L’auteur-compositeurinterprète Georges Ouel, qui a longtemps habité à Saint-Hyacinthe, est pour sa part en nomination pour l’album folk avec Le ciment des âges.

à Sainte-Hélène-de-Bagot le 27 octobre.

Geneviève Jodoin interprétera ses plus grandes chansons et quelques surprises lors d’un concert-bénéfice
Photo Simon McGrath

Conseil de la culture de Saint-Hyacinthe : appel de projets pour les artistes et les organismes maskoutains

Le Conseil de la culture de SaintHyacinthe (CCSH) a lancé au cours des derniers jours l’appel de projets du Programme de bourses aux artistes et aux organismes.

Ce programme vise à promouvoir les arts et la culture pour atteindre un public plus large et à encourager les projets des artis-

tes, des artisans et des organismes culturels de Saint-Hyacinthe.

Grâce à son partenariat avec la Ville de Saint-Hyacinthe, le CCSH dispose d’un montant de 12 500 $ pour soutenir financièrement le développement culturel maskoutain. Après la réception des dossiers, un jury de pairs évaluera les projets en vue d’une distribution.

Les projets admissibles couvrent les disciplines artistiques suivantes : arts de la scène (musique, théâtre, danse), arts visuels et médiatiques, littérature et métiers d’art.

Les artistes professionnels, les artistes en voie de professionnalisation et les organismes sont invités à déposer un dossier. Il est recommandé aux personnes

qui soumettent une demande de bourse pour la première fois de contacter le CCSH pour toute question et pour valider l’admissibilité du projet.

La date d’échéance pour cet appel de dossier est le 1er novembre. Pour en savoir davantage sur le programme, on visite le www.conseildelaculturesth.com/appel deprojet.html. M.P.D.

Sudoku Mot mystère

PROBLÈME Nº 625

NIVEAU DIFFICILE

8 lettres : CALME

RÈGLES DU JEU

: compléter la grille avec les chi res de 1 à 9 de façon à ce que chacun d’eux se retrouve une seule fois dans chaque rangée, chaque colonne et chaque bloc de neuf cases, délimité par le trait foncé.

Mot croisés

Horizontalement

1. Prix littéraire — Individu.

2. Compact — Ancêtre.

3. Elle est parfois houleuse — Cri de canard.

4. Plante potagère — Pilier d’encoignure.

5. Direction — Prénom de Capone — Se dit au Mexique.

6. Épaissir — Arbrisseau du genre viorne.

7. Branché — Pas grosse — Salut romain.

8. Ils roucoulent — Mèches rebelles.

9. Conscience morale — Les dauphins en sont.

10. Nettoyé — Invraisemblable.

11. 6 mois après Noël — Pas habillées — Appel en morse.

12. Marche au hasard — Moderne.

Verticalement

1. Qui va accoucher de jumeaux

2. Organisation des pays exportateurs de pétrole — Qui n’a pas été copié.

3. Important orifice — Incommoder.

4. Démonstratif — État conforme à la règle habituelle.

5. Consécration d’acteur — Marque le début de la formation de la chaîne alpine.

6. Commande.

7. Attaque aérienne — Sorte de soutien-gorge.

8. Sous un navire — Exprime un ennui — Partie d’une tasse.

9. Décortiqué — Auteur italien.

10. Particule élémentaire — Rude au toucher.

11. Gratin — Hallucination.

12. Fruits de l’aubépine — Orient.

A

ACCALMIE APAISEMENT ASSURANCE

B BÉATITUDE BONHEUR C CONTRÔLE

D DÉTENDU DISCIPLINÉ DISCRET DOUCEUR DOUX

E ÉMOTION ÉQUILIBRE F FLEGME

G GENTIL

H HEUREUX

I IMMOBILE IMPASSIBLE IMPERTURBABLE INANIMÉ INDIFFÉRENCE INÉBRANLABLE INOFFENSIF INSENSIBLE

L LENT LIMPIDE

M MAÎTRISE MESURÉ MODÉRÉ MUET

O ORDRE P PACIFIQUE PAIX PATIENT PEINARD PLACIDE

PONDÉRÉ POSÉ PRUDENT

Q QUIÉTUDE R RASSURÉ RÉSERVÉ RETENU

S SAGE SAIN SATISFAIT SEREIN SÉRÉNITÉ SÉRIEUX SILENCE SOULAGEMENT STABILITÉ STAGNATION

T TRANQUILLE

Sports

Ligue nord-américaine de hockey

Le Bataillon savoure sa première victoire à la maison

La première victoire de l’histoire du Bataillon de Saint-Hyacinthe est maintenant dans les livres. La troupe de Dominic Lapensée l’a emporté 4 à 2 contre le Cool FM de Saint-Georges, dimanche après-midi, devant les quelque 1200 spectateurs réunis au Stade L.-P.-Gaucher pour ce duel.

Dans la victoire, un nom était sur toutes les lèvres : celui de Zachary Gravel. L’attaquant, qui avait purgé une suspension lors des deux premiers matchs de la saison régulière, n’a pas tardé à se présenter aux partisans du Bataillon et à faire sentir sa présence sur la patinoire avec sa rapidité et son explosivité. Il a terminé la rencontre avec un but et une passe, en plus de multiplier les occasions de marquer tout au long du match.

Le niveau d’intensité proposé par les joueurs du Bataillon était nettement supérieur à celui présenté une semaine plus tôt lors du match d’ouverture. Saint-Hyacinthe s’est d’ailleurs donné une avance de 3 à 0 après deux périodes de jeu.

Le vétéran Marc-André Tourigny a ouvert la marque en milieu de 1re période avec son premier but de la saison. Il a profité d’un retour de lancer à l’embouchure du filet lors d’un avantage numérique. Son coéquipier Marc-Olivier Crevier-Morin a doublé l’avance du Bataillon en 2e période, puis Zachary Gravel en a rajouté quelques instants plus tard avec un tir vif du cercle de mise en jeu à la suite d’une savante passe arrière de Guillaume Gauthier en entrée de zone. Tourigny a obtenu des mentions d’aide sur ces deux buts. Saint-Georges n’a toutefois pas lancé la serviette. Le club de la Beauce a élevé son niveau de jeu en 3e période, marquant à deux reprises pour réduire l’écart 3 à 2 avec six minutes à faire. Le Bataillon a tenu le coup par la suite, puis Cédrick Chagnon a donné le coup de grâce au Cool FM en marquant dans un filet désert avec 14 secondes à faire.

« En 3e période, on a été un peu sur les talons, a reconnu Dominic Lapensée.

Ce qu’il nous reste à trouver, c’est d’être killer pour mettre un quatrième ou un cinquième but au tableau pour mettre le match hors de portée de l’adversaire. Mais en général, c’était un solide match. »

Une mêlée impliquant pratiquement tous les joueurs sur la glace a éclaté à la mise au jeu qui a suivi le dernier but, retardant de quelques minutes la fin du match le temps de démêler les pénalités qui devaient être décernées.

« On a vu à la fin que les gars se tiennent et que personne ne va venir nous intimider chez nous », a souligné Dominic Lapensée.

Devant le filet, Zachary Bouthillier a livré une performance solide. Il a réalisé 32 arrêts. Du côté du Cool FM, le gardien de but maskoutain Philippe Cadorette disputait son 100e match dans la Ligue nord-américaine de hockey. Seulement un autre gardien actif présentement dans le circuit semi-professionnel compte plus de matchs que lui.

Une avance échappée à Rivière-du-Loup

Également en action le vendredi 11 octobre à Rivière-du-Loup, le Bataillon s’est

incliné par la marque de 5 à 3 contre les 3L.

Dany Potvin a donné le ton à la rencontre avec deux buts rapides en 1re période pour donner les devants 2 à 0 à la formation maskoutaine, mais le Bataillon n’a pas réussi à garder cette avance.

« On a eu un bon départ, mais on a eu plusieurs punitions qui ont nui à notre momentum », a résumé l’entraîneur.

Les 3L ont inscrit trois buts en avantage numérique pour renverser la vapeur et prendre les commandes 3 à 2 en début de 2e période. Saint-Hyacinthe a répliqué avec un but – également en avantage numérique – de Nathan Hudgin, mais Rivière-du-Loup a repris l’avance 4 à 3 moins de deux minutes plus tard grâce à un autre but de Jason Lavallée, qui complétait son tour du chapeau. Les 3L ont complété le pointage dans un filet désert dans les dernières secondes de jeu.

Les Marquis en ville vendredi Le Bataillon disputera son prochain match le vendredi 18 octobre, à 20 h, au Stade L.-P.-Gaucher. Les Marquis de Jonquière, qui ont signé deux victoires en trois matchs, seront les visiteurs.

L’attaquant Zachary Gravel (au centre) s’est illustré autant par sa vitesse que par sa production offensive (1 but et 1 passe) dans la victoire de 4 à 2 du Bataillon face au Cool FM.
Photo François Larivière | Le Courrier ©

Et de sept pour les Lauréats

Maxime Prévost-Durand

Le Courrier

Une septième victoire en autant de matchs a été remportée par les Lauréats du Cégep de SaintHyacinthe samedi soir à Laval. Leur dernière victime : les Nomades du Collège Montmorency.

Dans un match âprement disputé, la troupe de Sébastien Deschamps a encore une fois trouvé le moyen de ressortir avec la victoire par la marque de 27 à 14.

Le quart-arrière Antoine Ouimet, partant pour un troisième match consécutif, a complété trois passes de touchés, en plus de cumuler 245 verges par la passe. Les receveurs Elliot Leclerc, Vincent Paquette et Nicolas Tardif ont chacun capté une passe dans la zone des buts dans la victoire. Le botteur Nathan Pronovost a quant à lui réussi deux placements, l’un sur une distance de 40 verges et l’autre sur 25 verges.

Malgré le pointage, les Lauréats ont eu une bonne opposition de la part des Nomades.

La formation maskoutaine a pris les commandes 7 à 0 dès les premières minutes de jeu et elle a accentué son avance au début du 2 e quart grâce à un placement qui portait la marque 10 à 0. Montmorency a toutefois riposté à cette dernière séquence avec un premier touché dans le match, avant d’en ajouter un second sur un jeu de 65 verges du receveur de passe Mikaël Koloma quelques

Hockey collégial D1

instants plus tard pour soudainement mener 14 à 10.

Les Lauréats ont conservé leur sangfroid et ils ont répliqué dès la séquence suivante avec une poussée qui s’est conclue par une passe captée dans la zone des buts par le receveur Vincent Paquette, meneur du circuit pour le plus de touchés inscrits cette saison. Saint-Hyacinthe a ainsi pu retourner au vestiaire avec une avance de 17 à 14 à la mi-temps.

La deuxième demie a laissé place à peu de points. Nathan Pronovost a inscrit son deuxième placement de la rencontre au 3e quart pour faire 20 à 14, puis le pointage a été complété par un touché de Nicolas Tardif au 4e quart.

Le porteur de ballon Salomon Lacasse, premier de la ligue pour les verges cumulées au sol, a de nouveau été efficace avec une récolte de 94 verges en 17 courses.

En défensive, Joseph Gingras a réussi une interception dans un deuxième match consécutif, en plus de compléter six plaqués. Alec Robinson a de son côté obtenu un sac du quart.

Il s’agit du match au cours duquel les Lauréats ont accordé le moins de points à l’adversaire cette saison.

Au classement, Saint-Hyacinthe continue de trôner au sommet du classement.

La formation maskoutaine est suivie des Faucons du Cégep de Lévis, des Volon -

taires du Cégep de Sherbrooke et des Islanders du Collège John Abbott, qui présentent tous une fiche de 5 victoires et 1 défaite. Les Lauréats ont battu Lévis et John Abbott plus tôt dans la saison et ne joueront pas contre Sherbrooke.

Une pause avant le dernier match Avant de revenir à la maison pour disputer leur dernier match de la saison, les Lauréats profiteront d’une semaine de congé.

La dernière joute à l’horaire se tiendra le samedi 26 octobre, à 19 h 30, face aux Lynx du Cégep Édouard-Montpetit. À l’inverse des Lauréats, cette équipe a perdu ses six matchs jusqu’à maintenant.

Saint-Hyacinthe surprend les Lions, mais s’incline contre les Griffons

Maxime Prévost-Durand

Le Courrier

Les Lauréats du Cégep de SaintHyacinthe avaient un beau défi à relever la fin de semaine dernière en affrontant deux des meilleures équipes du circuit collégial en ce début de saison : les Lions du Cégep Champlain St-Lawrence et les Griffons du Cégep de l’Outaouais. La formation maskoutaine s’est bien défendue avec une victoire et une défaite.

Saint-Hyacinthe a causé une certaine surprise en s’imposant par la marque de 4 à 3 face aux Lions vendredi soir au Stade L.-P.-Gaucher, mais la troupe de Gabriel Doyon n’a pas été en mesure de répéter l’exploit contre les Griffons le lendemain, s’inclinant cette fois par la marque de 7 à 5.

Dans la victoire comme dans la défaite, Victor Laliberté s’est illustré à l’attaque pour les Lauréats. Le Maskoutain a inscrit le but victorieux en prolongation face aux Lions, en plus de récolter quatre points – dont deux buts – dans la défaite subie aux mains des Griffons. L’attaquant de 17 ans a trouvé le fond du filet lors de ses trois derniers matchs. En sept parties cette saison, la recrue des Lauréats cumule déjà quatre buts et sept mentions d’aide à sa fiche.

Son coéquipier Loïc Ouellette a également réussi un doublé à Gatineau, avec deux buts en l’espace d’une minute en toute fin de 3e période, mais il était trop tard pour permettre aux Lauréats de revenir de l’arrière.

Les Griffons ont pris les commandes du match dès la 1re période avec une avance de 2 à 0. Saint-Hyacinthe a riposté en début de 2e période pour combler l’écart et les deux équipes sont ensuite restées nez à nez

jusqu’au 2e entracte, alors que l’Outaouais menait 4 à 3. Xavier Parent a toutefois redonné une priorité de deux buts aux Griffons avec son deuxième filet du match lors d’un désavantage numérique en début de 3e période, puis Christophe Beaudoin en a rajouté pour porter la marque 6 à 3. Les Lauréats ont encaissé un septième but, dans un filet désert cette fois, alors qu’ils tentaient le tout pour le tout pour revenir de l’arrière. Dans un ultime effort, Ouellette a inscrit ses deux buts.

Une rare défaite des Lions Même s’ils figurent présentement au dernier rang du classement de la ligue collégiale de hockey masculin D1 du RSEQ, les Lauréats ont prouvé qu’ils peuvent rivaliser avec les meilleurs avec leur victoire contre les Lions vendredi. Il s’agissait d’ailleurs d’une deuxième défaite seulement pour Champlain StLawrence cette saison.

La formation maskoutaine s’est forgé une avance de 3 à 0 rapidement dans ce duel. Noah Rhodes et Gabriel MorinHébert ont sonné la charge en 1 re période, puis Édouard Trépanier a marqué dès le début de la 2e période sur une magnifique déviation d’une passe de Félix Loranger en avantage numérique. Les Lions sont toutefois revenus de l’arrière et ils ont créé l’égalité avec à peine neuf secondes à écouler au match pour forcer la tenue d’une période de prolongation. Victor Laliberté a sauvé la mise quelques instants plus tard pour donner la victoire aux Lauréats. Félix Loranger et Loïc Ouellette ont chacun obtenu deux mentions d’aide dans le duel.

La troupe de Gabriel Doyon disputera ses deux prochains matchs sur la route. Elle affrontera les Filons du Cégep de Thetford vendredi soir, puis les Jeannois du Collège d’Alma samedi après-midi.

Antoine Ouimet a complété trois passes de touché dans la victoire de 27 à 14 contre les Nomades. Photo François Larivière | Le Courrier ©

John Mahoro triomphe aux Gants dorés

Maxime Prévost-Durand

Le Courrier

Depuis son retour à la compétition plus tôt cette année, le boxeur maskoutain John Mahoro semble en mission. Le protégé du Club de boxe de SaintHyacinthe a ajouté un nouvel exploit à son palmarès en étant sacré champion lors du tournoi des Gants dorés, à Drummondville, le 6 octobre.

Son triomphe dans la classe ouverte 65 kg lui permet du même coup d’être sélectionné au sein de l’équipe du Québec qui participera au championnat canadien à Bluewater, en Ontario, en novembre.

John, qui avait déjà été champion du Québec en 2019 et en 2020, avait fait son retour à la compétition plus tôt cette année après plusieurs mois d’absence dans le ring.

Lors des Gants dorés, il a été impérial. Après une victoire par arrêt de l’arbitre dès le 2e round en quart de finale, John a

enchaîné avec une victoire par décision unanime en demi-finale. Le Maskoutain a poursuivi sur sa lancée en s’imposant en finale face à Matheo Sarmiento pour remporter la médaille d’or.

De nombreuses médailles

Avec sa performance, John Mahoro a mené l’impressionnant contingent du Club de boxe de Saint-Hyacinthe qui était présent à cette compétition qui regroupe les meilleurs boxeurs amateurs du Québec. Pas moins de 16 médailles ont été récoltées par les athlètes du club maskoutain.

Joan Féliz l’a notamment rejoint parmi les athlètes qui se sont qualifiés en vue du championnat canadien. Sa médaille d’argent lui a donné une place sur l’équipe B du Québec. En action chez les seniors 70 kg, il a causé l’une des plus grandes surprises du tournoi en défaisant un ancien champion canadien, Vincent Santoriello, par décision partagée en demi-finale. Il a toutefois dû s’avouer

Gants dorés : plusieurs athlètes des Apprentis Champions se signalent

L’école de boxe Les Apprentis Champions comptait elle aussi sur une imposante délégation avec une dizaine d’athlètes présents aux Gants dorés. Ses boxeurs ont mis la main sur deux médailles d’or, cinq médailles d’argent et une médaille de bronze.

Les deux récipiendaires des médailles d’or, Florence Normandin et Régina Itangishaka, ont cependant été sacrées championnes sans même monter sur le ring, faute d’adversaires dans leur catégorie.

Nataniel Doyon, Charles Brillon, Eliot Leclerc, Aïssatou Talibé Diallo et William Durenleau Bissonnet ont quant à eux récolté une médaille d’argent, puis Félix Laroche a été médaillé de bronze.

par décision partagée face au champion canadien de sa catégorie à la suite d’un combat âprement disputé.

Eliot Leclerc a également connu un beau parcours, s’imposant par arrêt de l’arbitre à son premier combat avant de s’incliner en finale contre le champion canadien junior de sa catégorie.

Aïssatou Talibé Diallo et Charles Brillon ont connu un parcours similaire avec une victoire par décision unanime en demi-finale suivie d’une défaite en finale. Nataniel Doyon s’est quant à lui incliné par décision unanime face à un adversaire qui l’avait déjà battu par le passé.

Ulas Aktas était également en action pour Les Apprentis Champions. Il a dû s’avouer vaincu au 2e round de son combat. Émile Larouche s’est aussi incliné avant la limite au 3e round lors

vaincu par décision unanime contre Jacob Blais en finale.

Chez les plus jeunes, Nathan Bourgeois (juvénile) et Anthony Cournoyer (benjamin) ont démontré l’étendue de leur potentiel en raflant la médaille d’or dans leur catégorie respective dans la classe novice. Charlie Plante et Katérina Boudopoulos ont pour leur part obtenu une médaille d’argent.

Félyx Desjardins-Boissonneault et Jeremiah Harvey sont revenus avec une médaille de bronze, tout comme Nella Uwase, Benjamin Peace et CharlesOlivier Brunelle, trois athlètes de la classe novice.

Enzo Mugisha fait partie des boxeurs qui ont été couronnés champions sans opposition, ce qui lui a permis de se tailler une place malgré tout avec l’équipe du Québec chez les juvéniles 75 kg. Rosalie Robitaille, Justin Rael Fotue, Selly Dia et Annabelle Gélinas ont aussi obtenu une médaille d’or sans combattre.

mance aux Gants dorés. Photo gracieuseté

En vue des prochains United World Games

Dek hockey : Équipe Canada

Une partie de la délégation des Apprentis Champions à l’œuvre aux Gants dorés.

Équipe

U15 en dek hockey cet été aux United World Games. Photo gracieuseté

lement une équipe U18, selon les informations qui ont été partagées.

Les meilleurs joueurs de dek hockey de 18 ans et moins auront l’occasion de montrer leur savoir-faire à SaintHyacinthe, le 26 octobre, alors qu’Équipe Canada tiendra ses essais en vue de former ses équipes qui participeront aux prochains United World Games, en Autriche, en 2025.

Dek Hockey St-Hyacinthe a annoncé sur ses réseaux sociaux qu’il allait accueillir ce rendez-vous important au pavillon Soleno.

Plusieurs catégories d’âge seront proposées. Chez les garçons, des équipes seront formées chez les U11, les U13, les U15 et les U17. Du côté féminin, on prévoit seu-

Les essais auront lieu à partir de 16 h le 26 octobre. Pour plus d’informations concernant le processus de sélection et le déroulement de cette activité de recrutement, il est possible d’écrire à l’adresse uwgteamcanada@outlook.com.

Les United World Games sont organisés chaque année depuis 2005 pour les jeunes par l’UNESCO. Il s’agit d’un rendezvous international multisports, à la manière des Jeux olympiques, auquel une trentaine de pays participent.

Rappelons que le Maskoutain Vincent Boucher avait justement revêtu le chandail d’Équipe Canada plus tôt cette année lors des United World Games. L’adolescent était revenu au pays avec une médaille d’argent.

Le Courrier
Canada avait récolté la médaille d’argent dans la catégorie
John Mahoro (en rouge) et Joan Féliz (en bleu), du Club de boxe de Saint-Hyacinthe, se sont qualifiés pour le championnat canadien de boxe amateur grâce à leur perfor-
Photo gracieuseté

CULTIVER la réussite

CULTIVER la réussite

LA PROMOTION DE L’ A GRICUL TURE EN MONTÉRÉGIE ET AU CENTRE-DU-QUÉBEC

Jeudi 17 octobre 2024 | Volume 44 | 2 e Numéro

Jeudi 17 octobre 2024 | Volume 44 | 2 e Numéro

PRODUCTION BOVINE

Santé et bien-être animal en tête

Aussi dans cette édition :

Le point sur les grandes cultures de la saison 2024 ......................................... p. 3

Entrevue avec Sébastien Vachon des PBQ ...................................................... p. 8

Améliorer sa productivité grâce aux données ................................................. p. 13

GRANDES CULTURES

LA PROMOTION DE

L’AGRICULTURE EN MONTÉRÉGIE ET AU CENTRE-DU-QUÉBEC

GRANDES CULTURES

Soya : vers une année record de 1,3 million de tonnes

Au moment où vous lirez ces lignes, les récoltes de soya et de maïs vivent leurs derniers jours. Une période idéale pour tenter de qualifier et de quantifier la production. Et qui de mieux placé pour livrer un tel constat que Jean-Philippe Boucher, agronome spécialiste des marchés, fondateur de Grainwiz et organisateur de la Tournée des grandes cultures?

« Lors de la Tournée, la plupart des producteurs de soya rencontrés s’entendaient pour dire que l’état des cultures se présentait comme le meilleur depuis 2020. Pas moins de 70 % d’entre eux

Résultats — Maïs

qualifiaient les résultats de bons à très bons, note d’entrée de jeu M. Boucher. On a recensé beaucoup de cas de quatre fèves par gousse, par rapport à une normale de trois, ce qui laisse présager un très bon rendement. Autre indicateur de rendement positif : on trouve des gousses jusqu’à la tête du plant de soya. »

La pluie et ses effets

Par contre, comme le détaille M. Boucher, l’impact des vestiges de la tempête Debby, qui a entraîné des inondations majeures un peu partout au Québec, et les pluies à répétition des mois de juillet et août affecteront probablement les résultats finaux de plusieurs récoltes. « Les cultures situées en terrain argileux, et cela inclut aussi les cultures de maïs, ont donc connu plus de difficultés que celles en sol sablonneux, qui sèche plus rapidement. On a observé beaucoup de

Comparatif annuel — Rendement potentiel et estimé

formations de vallons dans les champs », précise-t-il.

Pour la saison, l’indicateur se chiffre à 36,8 gousses par plant, soit 984 gousses selon la méthode de décompte en vigueur de 3 pieds par 3 pieds, soit la valeur la plus importante depuis le début de la Tournée des grandes cultures, créée en 2014.

Toujours selon M. Boucher, le palmarès des régions recensant le plus grand nombre de gousses se lit comme suit : Rive-Nord, Montérégie-Centre Sud et Estrie. « À l’inverse, les deux régions où l’on dénombre le moins de gousses par plant sont la Montérégie-Est et la Montérégie-Ouest, souligne-t-il. Cela dit, compte tenu de la hausse de superficie semée de 7 % pour la saison 2024 et du nombre de gousses, tout indique que l’on pourrait tendre vers une année record avec près de 1,3 million de tonnes, une hausse par rapport à 1,2 million de tonnes pour 2023. »

Résultats — Soya

Du côté des rangs de maïs « On parle d’un indice bon-très bon dans 58 % des cas du côté des producteurs de grandes cultures de maïs. Ce n’est rien d’exceptionnel, confie M. Boucher. On observe beaucoup de cas de feuilles jaunies, en raison des sols gorgés d’eau par Debby et les pluies à répétition, et de défauts de pollinisation (tip-back). Deux situations qui affecteront certainement le rendement. Si le nombre de rangs s’est avéré assez élevé sur les épis, ces derniers n’ont toutefois pas atteint une grande longueur. On parle toutefois d’un très bon rendement moyen qui se chiffre à 10,67 tonnes par hectare, par rapport à 10,41 en 2023 et au meilleur taux enregistré à ce jour, soit 10,82. » En date du 10 octobre, 98 % des cultures de maïs avaient atteint la maturité (point noir). La récolte est commencée et on en serait actuellement à environ 12 %, conclut Jean-Philippe Boucher.

Moyenne du décompte de gousses 3’ x 3’

Source : La Tournée des grandes

ÉDITEUR :

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RÉDACTEUR EN CHEF : Martin Bourassa

ADJOINTE À LA RÉDACTION : Annie Blanchette

TEXTES ET COORDINATION : Yves Rivard

CONTRÔLEUR :

Monique Laliberté

DIRECTEUR DU TIRAGE : Pierre Charbonneau

DIRECTEUR DE LA PUBLICITÉ :

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Source : La Tournée des grandes cultures.

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27 000 exemplaires distribués dans Le Courrier de Saint-Hyacinthe et par la poste aux producteurs agricoles dans les régions suivantes : Montérégie-Est Montérégie-Ouest Centre-du-Québec

Prochaine édition 14 novembre 2024 Spécial production avicole et porcine

Yves Rivard

Le prix INNOVEAU récompense l’excellence des producteurs de veaux lourds

Votre ferme se démarque? L’innovation et la durabilité sont au cœur de votre stratégie d’entreprise? Soumettez votre candidature au prix INNOVEAU! Vous pourriez remporter l’une des deux bourses de 1 000 $ sous forme d’aide financière pour un service-conseil en agroenvironnement.

Créé par les PBQ l’année dernière, le Prix INNOVEAU récompense le leadership des producteurs de veaux lourds en matière de bien-être animal, d’innovation et de conservation.

Chaque année, ce concours soulignera l’excellence d’une entreprise d’ici qui se distinguera entre autres par sa capacité à améliorer l’efficacité de sa production et par ses actions entreprises pour s’adapter aux changements climatiques.

L’appel de candidatures se termine le 3 janvier 2025. Les gagnants seront dévoilés lors de l’assemblée générale annuelle des producteurs de bovins du Québec en mars 2025.

À noter : l’entreprise lauréate est sélectionnée par un comité spécialisé.

Les PBQ ont un nouveau directeur général

Les Producteurs de bovins du Québec (PBQ) sont heureux d’annoncer la nomination de Steve Harrison au poste de directeur général de l’organisation. Il est entré en fonction le 7 octobre, succédant à André Roy.

Avec plus de 15 ans d’expertise en gestion stratégique, M. Harrison est reconnu pour ses compétences en planification stratégique, coaching d’équipes et optimisation des processus d’affaires.

Titulaire d’un MBA, d’un diplôme en sciences politiques, d’un autre en gestion des ressources humaines et porteur du titre de CRHA (conseiller en ressources humaines agréé), il se distingue par son approche collaborative et inspirante.

Son parcours diversifié inclut des postes de direction dans des PME des secteurs agricole et de la distribution.

M. Harrison a également œuvré au sein de plusieurs conseils d’administration. Grâce à sa vision globale des organisations, il conçoit des stratégies d’affaires sur mesure, parfaitement adaptées aux besoins uniques de chaque structure.

il s’engage à rassembler les équipes et à guider les entreprises vers des résultats concrets et durables.

Apprécié pour son franc-parler, son dynamisme et ses approches inclusives,

Steve Harrison, nouveau directeur général des Producteurs de bovins du Québec. Photo : gracieuseté.

Colloque de l’industrie bovine québécoise 2024

Sous le thème Préparer l’avenir, le CIBQ se tiendra le 19 novembre 2024 au Lévis Centre des congrès et proposera une programmation audacieuse et inspirante. L’événement accueillera Jean Bédard, président et chef de la direction du Groupe Grandio. L’homme d’affaires partagera sa vision du monde des affaires et expliquera comment il a changé la culture de son entreprise tout en conservant son ADN.

L’événement permettra également d’assister à une démonstration de découpe de viande sur scène. Scott Stewart, de l’organisme Bœuf canadien,

proposera des idées novatrices pour valoriser les carcasses de bœuf et de veau. Pour rappel : le CIBQ est l’un des rares événements dans l’Est du Canada à rassembler des acteurs de la distribution alimentaire, du secteur de l’abattage, de la transformation, des gouvernements, des fournisseurs ainsi que des producteurs de bœufs et de veaux.

Formation reconnue pour les agronomes

Saviez-vous que le CIBQ est une activité admissible à la formation continue de l’Ordre des agronomes du Québec? Les agronomes qui participent à cet événement recevront une attestation d’un total de 5 heures.

Bourses PBQ de la relève : maintenant jusqu’au

31 décembre

Il est encore possible de soumettre une candidature aux Bourses PBQ de la relève en production bovine. La date limite a été prolongée jusqu’au 31 décembre 2024 pour permettre à un plus grand nombre de candidats potentiels de se manifester.

Pour rappel, ces bourses de distinction visent à saluer les efforts de diplômés qui désirent poursuivre ou démarrer un projet en production bovine. Rappelons que l’une des deux bourses sera remise à un candidat issu de l’industrie. Si la relève de votre entreprise

répond aux critères de sélection, n’hésitez pas à lui faire part de cette initiative.

L’autre bourse sera décernée à un candidat qui débute dans le secteur.

Le montant des bourses sera modulé en fonction du niveau de scolarité des lauréats :

• 1250 $ pour les candidats de niveau professionnel

• 2500 $ pour les candidats de niveau collégial

• 5000 $ pour les candidats de niveau universitaire

Pour plus de détails : https://bovin.qc.ca/ecoles/bourses/

« Il est possible que le consommateur trouve que le bœuf coûte cher, mais il s’agit d’une protéine

qui coûte aussi cher à produire »

- Sébastien Vachon, président des PBQ

GTA : Et la valeur à la ferme des bovins destinés à la consommation se chiffret-elle encore autour de 583 M$?

La production bovine est la quatrième plus importante production animale au Québec, suivant les productions laitière et porcine et la volaille. Encore et toujours, les éleveurs dédiés partiellement ou entièrement à la production bovine doivent faire preuve de résilience et développer des conditions d’élevage modernes et des contrôles de qualité rigoureux qui favorisent la salubrité à la ferme, le bien-être et la santé des animaux. Sébastien Vachon, nouveau président des Producteurs de bovins du Québec (PBQ), répond à nos questions visant à déterminer le positionnement de l’industrie en 2024.

GTA : Côté statistiques, en octobre 2024, le secteur de l’élevage de bovins compte combien de producteurs et combien d’entreprises?

Sébastien Vachon : On parle de 8205 entreprises et 12 000 producteurs.

GTA : La production de bœuf représente-t-elle toujours 4 % de la production totale canadienne, soit 42,3 millions de kilogrammes de viande de bœuf?

S.V. : Oui.

GTA : Le Québec est-il toujours autosuffisant au plus de 27 à 31 % en viande de bœuf?

S.V. : Actuellement, je pencherais davantage pour environ 25 %.

S.V. : Oui, ça reste autour de ce nombre.

GTA : Plusieurs mois suivant l’instauration de la certification Bœuf du Québec, quel est le constat du côté des producteurs et de celui des consommateurs?

S.V. : Il faut préciser que les PBQ ne vendent pas de viande. Au niveau des consommateurs, nous avons eu des partenariats cibles avec des transformateurs (Montpak, été 2023, et Viande Adel, automne 2024), et selon les échos recueillis, la réponse est bonne. Pour les producteurs, ils sont d’avis qu’il reste beaucoup à faire, mais que la marque de provenance est prometteuse pour différencier le produit québécois en épicerie.

GTA : De la même manière, comment qualifier le succès du site Montaureau.com?

S.V. : Même si les PBQ sont partenaires, il s’agit du projet du Centre de développement du porc du Québec (CDPQ). Il est peut-être préférable de vérifier auprès d’eux quelles sont les retombées de ce site. Cela dit, on sait effectivement que des producteurs utilisent le site.

GTA : Fièvre aphteuse, ESB, influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) : comment décrire l’état de veille actuel visant les différentes maladies menaçant les cheptels?

S.V. : Les PBQ ne font pas de veille euxmêmes, mais sont en contact avec le MAPAQ, l’ACIA et le Canadian Cattle Association qui, eux, suivent le dossier de près. Donc, nous sommes informés des développements. Par ailleurs, le nouvel organisme Santé animale Canada (animalhealthcanada.ca/accueil) est une ressource intéressante qui prend de plus en plus d’importance et qui suit le dossier de la H5N1 de près. Ajoutons que plusieurs mesures de biosécurité sont appliquées par les producteurs pour prévenir ce genre de situation en amont.

GTA : Une thématique du prochain colloque des PBQ pose la question à savoir si le bœuf sera un jour perçu comme un produit de luxe. Votre opinion?

S.V. : Il est possible que le consommateur trouve que ça coûte cher à mettre dans le panier d’épicerie, mais il faut garder en mémoire qu’il s’agit d’une protéine qui coûte aussi cher à produire. Cela dit, on travaille fort pour que le produit demeure le plus accessible possible et que les producteurs puissent en vivre.

GTA : La valorisation des carcasses de bœuf et de veau a-t-elle atteint sa limite ou des idées novatrices permettent-elles de toujours entrevoir des gains en valeur?

S.V. : En tant qu’éleveurs, nous sommes toujours en processus d’amélioration continue. Et ceci est vrai pour le bœuf et le veau. Prenons, par exemple, la bavette de bœuf, assez méconnue des consommateurs il y a 10 ans et qui est aujourd’hui très populaire. Les planifications stratégiques des deux secteurs permettent justement de discuter,

d’analyser et de convenir des améliorations à apporter avec l’ensemble des partenaires pour que tous tirent leur épingle du jeu et que les entreprises des différents maillons soient pérennes.

GTA : Quels dossiers risquent de retenir l’attention en 2025?

S.V. : On poursuit nos discussions avec le gouvernement pour en arriver à un environnement d’affaires stable pour les producteurs et ainsi faciliter leur décision d’investissement. On continue aussi de surveiller certains projets de loi qui pourraient toucher les entreprises. L’objectif derrière ces actions est la hausse du cheptel bovin québécois. Nous sommes aussi en réflexion pour déterminer l’accompagnement que les PBQ pourraient offrir.

Merci à David Riendeau, agent aux communications et à la vie syndicale - PBQ.

La production bovine, en chiffres

Nombre d’entreprises : 8205 entreprises et 12 000 producteurs

Répartition des entreprises sur le territoire couvert par le journal : Montérégie-Est : 860

Montérégie-Ouest : 564

Centre-du-Québec : 1037

Estrie : 937

Répartition des producteurs sur le territoire couvert par le journal : Montérégie-Est : 1252

Montérégie-Ouest : 839

Centre-du-Québec : 1535

Estrie : 1343

Le président des PBQ, Sébastien Vachon, propriétaire de la ferme Entreprise JSV de Saint-Frédéric. Photo : gracieuseté.
Yves Rivard
Source : MAPAQ.

Au Gîte des Oies accueille le balado Les Idées Radicules

gens, et de leur permettre de participer plus facilement. »

C’est le 28 septembre que la ferme Au Gîte des Oies, sise à Roxton Falls, a été l’hôte du premier événement Radicules, un rendez-vous s’inscrivant dans la continuité du balado Les Idées Radicules qui, depuis près de 500 épisodes en 4 saisons, vise à dresser un portrait authentique des enjeux agricoles et agroalimentaires au Québec. Le député fédéral du Bloc québécois, SimonPierre Savard-Tremblay, était de l’événement et a pris part à la discussion.

« En plus d’être propriétaire de la ferme Au Gite des Oies, je suis aussi cofondatrice de l’entreprise Origine, qui a pour but de promouvoir le terroir, le territoire et le savoir-faire québécois, explique Safia Barrou. Pour ce faire, Origine produit, entre autres, le balado Les Idées Radicules qui en est déjà à préparer sa cinquième saison. Pour ce premier événement, qui sera suivi par plusieurs autres au cours des prochains mois, nous avons décidé de déplacer notre studio montréalais, où se tiennent habituellement les enregistrements, jusqu’ici à Roxton Falls, question d’aller vers les

En cet après-midi, les frères animateurs Mikael et Jean-William Côté ont donc enregistré le balado en compagnie d’un panel constitué, entre autres, du député Savard-Tremblay, qui s’est dit enthousiaste à l’idée de participer. « On ne peut pas accepter toutes les invitations, mais lorsqu’une belle initiative comme celle-ci se présente, on fait tout pour en être, confie le député. L’agriculture est un secteur de première importance pour le Québec, et certainement pour ma circonscription. »

Safia Barrou en compagnie du député fédéral de Saint-Hyacinthe—Bagot, Simon-Pierre Savard-Tremblay (Bloc québécois). Photo : François Larivière I GTA.
Aperçu de la discussion captée lors de l’enregistrement du balado. Photo : François Larivière I GTA.
Yves Rivard GTA

COLLECTIF EN FORMATION AGRICOLE

CENTRE-DU-QUÉBEC

Du nouveau en formation

Deux formateurs ont profité de l’été pour préparer de nouvelles formations en ligne pour les productrices et les producteurs agricoles et leurs travailleurs.

Apprendre à gérer la santé et la sécurité à la ferme

Valérie Côté, elle-même agricultrice, veut initier les producteurs à la gestion de la santé et la sécurité du travail dans leur entreprise. Les concepts présentés sont adaptés à la réalité agricole. Ils répondent à la question « Par où commencer ? ». La gestion de la santé et la sécurité du travail est une obligation de l’employeur selon la

loi, mais également un atout en matière de prévention des accidents, de performance des employés et de rétention du personnel. La formation est offerte le 30 octobre 2024 de 9h00 à 12h00. Pour information : https://t.ly/P_h61

Découpes de viandes

Mathieu Mailhot, formateur en boucherie, a préparé trois formations pour aider les éleveurs à donner des directives à leur boucher, à maximiser les coupes d’une carcasse et à conseiller le client mangeur de viande. La formation vise à connaitre les découpes, les tendances du marché et les bases de cuisson. Découpe de viande de bœuf débute le 7 novembre, Découpe de viande de porc le 21 novembre et Découpe de volailles le 5 décembre.

Toute l’offre de formations sur mesure en agriculture se retrouve dans le Catalogue des formations à uplus.upa.qc.ca.

Guylaine Martin agr.
Répondante en formation agricole

Formation continue et technologie : des solutions à la pénurie de main-d’œuvre et à l’augmentation de la productivité

Sandra Dagenais

Conseillère en transformation alimentaire, Direction régionale de la Montérégie, ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ)

Julie Pivin

Conseillère en transformation alimentaire, Direction régionale de la Montérégie, ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ)

Dans un article publié récemment, intitulé Relever le défi de la productivité, nous mentionnions que l’un des premiers pas à franchir pour contrer la pénurie de main-d’œuvre et augmenter la productivité des entreprises du secteur de la transformation alimentaire était de planifier les besoins d’opérationnalisation. Plus précisément, en ce qui concerne deux volets : l’automatisation des procédés et le développement des compétences requises pour maintenir et renforcer l’évolution technologique. Certains organismes spécialisés ont pour mandat d’accompagner les entreprises dans ce cheminement et de proposer des solutions adaptées, entre autres pour le recrutement ou le développement de la main-d’œuvre, l’évaluation des procédés de fabrication ainsi que l’implantation d’outils numériques ou d’équipements robotisés.

Le réseau de la formation

Plusieurs processus en transformation alimentaire demandent une formation initiale ou continue pour développer les compétences nécessaires à l’emploi. De nombreux établissements d’enseignement offrent des programmes d’études professionnelles, collégiales ou universitaires en transformation alimentaire. La majorité d’entre eux possèdent un service de placement, proposent à leurs diplômés et futurs diplômés une journée carrière ou même un volet d’alternance travail-études. Toute entreprise a avantage à se faire connaître comme employeur de qualité auprès de ces établissements pour recruter des finissants formés selon les plus récentes technologies, mais aussi pour les embaucher comme stagiaires ou étudiants pendant leurs études. Cette expérience pourrait devenir le début d’une longue aventure professionnelle réussie.

Bien que les compétences techniques demeurent primordiales, une autre caté-

gorie plus transversale et souvent négligée s’avère essentielle pour tirer son épingle du jeu en ces temps de mouvement. Il s’agit du développement de compétences en communication, en gestion du changement, en gestion des ressources humaines, en transfert numérique, en intelligence artificielle, etc. Certains établissements offrent de la formation continue adaptée aux besoins en entreprise pour les personnes déjà à l’emploi.

Au-delà du développement des compétences, fournir une formation personnalisée à une équipe de travail renforce les liens et encourage la collaboration. Lorsqu’il est question de formation des employés, cela implique nécessairement d’aménager l’horaire, surtout si la formation s’étale dans le temps. Toutefois, les avantages qui en découleront compenseront grandement les adaptations nécessaires. Le site Inforoute FPT 1 est intéressant à consulter, car il répertorie les différents programmes de formation offerts en fonction des besoins de l’entreprise.

Les services et les programmes d’aide disponibles

Par sa boite à outils2 interactive, le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale propose des stratégies pour maximiser les actions des entreprises en recrutement, en formation ainsi qu’en mobilisation des ressources humaines. Accessible et adapté aux besoins des organisations, ce service les guide quant aux options possibles.

Services Québec3 est la porte d’entrée des services gouvernementaux pour les citoyens et les entreprises. À travers ses différents programmes, ses mesures et ses outils accessibles en ligne, il offre un soutien pour les activités de planification et de recrutement de main-d’œuvre. Notamment, sa page Embauche et gestion de personnel4 se veut un accompagnement en ce qui concerne les quatre principales étapes d’embauche. D’autres mesures visent le développement des compétences en entreprise, pour les gestionnaires et la main-d’œuvre. Cela constitue une excellente façon d’amorcer le processus de formation continue et de conserver des employés fidèles.

Le site Web du Comité sectoriel de main-d’œuvre en transformation alimentaire5 (CSMOTA) regorge quant à lui d’outils pratiques et de renseignements utiles sur plusieurs sujets. Des conseillers épaulent les dirigeants en proposant des pistes de solutions en ressources humaines, des formations et de l’information pertinente pour l’industrie.

La Classification nationale des professions6 est le système national canadien qui décrit les professions. Les entreprises peuvent effectuer des

recherches en ligne pour prendre connaissance des tâches principales, des conditions d’accès et d’autres renseignements utiles sur les postes à pourvoir qu’elles souhaitent afficher. Cet outil facilite la rédaction des offres d’emploi et aiguille sur les compétences requises ainsi que sur le niveau de responsabilité associé à un poste. Par exemple, la description d’emploi pour un boucher industriel (CNP 9462) ne sera pas la même que pour un boucher – commerce de gros ou de détail (CNP 6331).

Aujourd’hui, lorsque nous parlons de productivité, nous ne pouvons passer sous silence le virage numérique et technologique. Les solutions qui en découlent sont parfois plus complexes à intégrer sans les ressources humaines et les compétences adéquates. Une transition vers le numérique exige une métamorphose des pratiques de l’entreprise. Par exemple, celle-ci peut se doter d’un progiciel de gestion intégré (PGI) pour l’aider à mieux gérer les actions quotidiennes (finances, ressources humaines, marketing, achats, inventaires, distribution, etc.), de manière uniforme, en évitant les doubles saisies de mise à jour des données.

De plus, ces progiciels s’allient aux avancées technologiques qui permettent d’améliorer l’efficacité en contrôlant les équipements d’automatisation ou de robotisation. Pour ce faire, une adaptation de certains procédés de fonctionnement ou de fabrication est nécessaire. À titre d’exemple, une seule trieuse optique remplace plusieurs employés. Elle fonctionne plus rapidement et sans diminution de rendement durant huit heures consécutives. En outre, un tel système conçu en fonction des besoins de l’entreprise permet un fonctionnement flexible, efficace et plus efficient en éliminant les activités isolées pouvant dupliquer les efforts ou créer des écarts de processus.

Lorsqu’il est question de virage numérique, cela peut représenter des investissements importants et il est parfois difficile d’y voir clair. Plusieurs organismes, ainsi que les gouvernements provincial et fédéral, ont mis en place des programmes d’aide financière pour répondre aux besoins des entreprises de transformation alimentaire. Le soutien prend la forme de subvention ou de financement avantageux pour identifier les besoins de l’entreprise, évaluer l’ensemble de ses procédés et faciliter l’achat et l’implantation de différents équipements et technologies. En voici quelques exemples.

Le Programme canadien d’adoption du numérique7 aide les petites et moyennes entreprises (PME) à réaliser leur plein potentiel grâce à l’adoption des

technologies numériques. Deux programmes sont disponibles, selon le besoin et la taille de l’entreprise.

Inno-centre8 accompagne les PME entre autres dans leurs stratégies de croissance et d’adaptation vers la transformation numérique et la robotisation. Des conseillers spécialisés définissent les défis et trouvent des solutions adaptées. Une entente permet aux entreprises de profiter des services d’Innocentre à un tarif préférentiel lorsqu’elles sont mises en relation avec l’organisme par l’intermédiaire des conseillers régionaux en transformation alimentaire du MAPAQ9 . Ajoutons que ces derniers peuvent aussi faciliter la prise de décision des PME et les guider dans leur recherche d’aide financière.

Le site Web du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie10 (MEIE) de même que celui d’Investissement Québec11 sont des incontournables à consulter. Ils contiennent plusieurs guides, des outils de gestion utiles et des détails au sujet des différents programmes et mesures d’aide financière disponibles, dont les programmes Essor ou Productivité innovation. Le volet de la production est aussi considéré puisque sur le site du MEIE, dans la section Aménagement d’une usine, on retrouve des conseils appliqués pour améliorer le flux et les performances des postes de travail. Une autre partie du site, consacrée à la méthode 5S, explique comment standardiser les postes de travail pour avoir à portée de main ce qui est nécessaire pour effectuer les tâches.

Nous espérons que ces informations et ressources aiguilleront les entreprises agroalimentaires qui ont à cœur l’amélioration de leur productivité quant aux démarches à considérer. Il n’y a pas de petites actions. L’important, c’est de se mettre en mouvement.

1 www.inforoutefpt.org

2 www.boiteoutilsrh.gouv.qc.ca

3 www.quebec.ca/services-quebec

4 www.quebec.ca/entreprises-et-travailleursautonomes/administrer-gerer/embauche-gestion-personnel

5 www.csmota.qc.ca

6 https://noc.esdc.gc.ca/Accueil

7 www.canada.ca/fr/innovation-sciences-developpement-economique/nouvelles/2022/03/document-dinformation--le-progra mme-canadien-dadoption-du-numerique.html

8 www.inno-centre.com

9 www.mapaq.gouv.qc.ca/SiteCollection Documents/Formulaires/Liste_conseillers_ transformation.pdf

10 www.economie.gouv.qc.ca/bibliotheques/guides-et-outils/guide-et-outils-de-gestion

11 www.investquebec.com/quebec

Améliorer la productivité grâce aux données

Carrolyn O’Grady Agronome, conseillère en productions animales, Direction régionale de la Montérégie, ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ)

Avec la collaboration d’Éric Lepage, agronome, conseiller aux entreprises, Direction régionale de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, MAPAQ.

Pour une entreprise agricole, faire sa comptabilité mensuelle et ses états financiers annuels est un exercice crucial. Cela permet d’évaluer sa profitabilité et d’identifier les postes budgétaires à améliorer. Pour les entreprises en production de veaux d’embouche, il est tout aussi primordial de suivre les données du troupeau dans une perspective comptable. Cela suppose notamment que la prise de données soit fiable, que des registres soient créés et que l’analyse des données recueillies puisse orienter les choix de gestion. Peu importe la taille du troupeau, cet exercice est capital.

L’importance de recueillir des données fiables Il est risqué pour une entreprise en pro-

phone cellulaire est une option à considérer qui évite une double entrée et réduit le risque d’erreurs. Votre conseiller BoviExpert peut vous fournir des modèles de fichiers Google Forms créés par le Programme d’analyse des troupeaux de boucherie du Québec (PATBQ). Des systèmes de collecte de données informatisées comprenant un bâton de lecture permettent quant à eux d’automatiser la lecture du code à barres sur l’étiquette de l’animal pour plus d’efficacité.

L’analyse des données pour améliorer la gestion du troupeau

Selon M. Harlan Hughes, économiste spécialiste du bétail et professeur émérite de l’Université d’État du Dakota du Nord, « on ne peut pas gérer ce qu’on ne mesure pas ». En fait, les fermes qui utilisent activement les données récoltées, au lieu d’utiliser des moyennes ou des estimations, tendent à avoir des coûts de production plus bas par livre de viande sevrée. Une étude1 réalisée à l’Université de la Saskatchewan a démontré que les producteurs de veaux d’embouche qui utilisaient leurs données pour se comparer aux moyennes de l’industrie (étalonnage) pouvaient augmenter leur production de viande de 60 lb par femelle exposée au taureau. Avec un prix de 3,60 $/lb à l’encan, cela peut représenter un revenu supplémentaire de 216 $ par femelle exposée au taureau.

Beef Cattle Research Council

2,41 lb/jour (2,58 lb/jour pour les producteurs du premier quart).

• Le poids du veau au sevrage par rapport au poids de la vache : la prise du poids des vaches est une mesure souvent ignorée. Elle devrait être effectuée au sevrage des veaux pour être relativement standard pour toutes les vaches. L’alimentation (y compris l’ensemencement et la récolte) est le principal coût de production pour une entreprise vache-veau. En moyenne, les vaches moins lourdes mangent moins. Elles sèvrent des veaux un peu plus légers mais qui représentent une plus grande proportion de leur poids. Le rapport du poids du veau sevré sur le poids de sa mère peut aider à identifier les vaches qui sont plus efficaces. Selon le PATBQ, ce rapport serait en moyenne de 44,6 %.

• Le pourcentage de vaches non gestantes : la fertilité est un des facteurs principaux qui influencent la profitabilité d’un troupeau. Une augmentation de 2 % dans l’efficacité reproductive peut diminuer les coûts de production de 16,50 $/tête. Selon le BCRC, le standard de l’industrie à viser est de moins de 7 % de vaches non gestantes dans le troupeau.

• La durée de la saison de vêlage : il s’agit d’une bonne mesure de la fertilité du troupeau. Plus les veaux naissent sur une courte période, plus cela contribue à ce qu’ils soient uniformes

moyenne calculée par le PATBQ de 2015 à 2019 est de 370 jours (367 jours d’intervalle entre les vêlages pour les entreprises du premier quart).

• La mortalité des veaux : les causes de mortalité des veaux, de la naissance au sevrage, peuvent varier de ferme en ferme. Une augmentation de 1 % de la mortalité des veaux accroît les coûts de production de 7,45 $/tête. Selon les données moyennes du PATBQ de 2015 à 2019, le premier quart des producteurs atteint un taux de mortalité de 5,9 % en présevrage.

En résumé, une prise de données de qualité et des registres sur le troupeau permettent de suivre les stocks et la productivité, de déceler des problèmes, de mesurer le progrès annuel, de faire de l’étalonnage et de vérifier l’incidence d’un changement de conduite d’élevage sur la productivité. Considérant l’importance économique d’une prise de données fiables et les pistes d’amélioration que leur analyse peut apporter, cet exercice est crucial. Il devrait être partie intégrante des opérations de gestion de toute ferme qui a à cœur d’améliorer ses rendements.

Quelques ressources pour aller plus loin : Communiquez avec un conseiller BoviExpert : www.patbq.ca/services-offerts/ Investissez dans la productivité de votre entreprise avec le Programme Investissement Croissance Durable de La Financière agricole du Québec :

1 https://harvest.usask.ca/server/api/core/ bitstreams/fc913123-ead5-4427-a4ad16a0565e083f/content

2 www.beefresearch.ca/topics/animal-healthperformance-record-keeping-level-1

3 www.patbq.ca/comparaison-deperformances-entre-troupeaux

Vaches au pâturage. Crédit : MAPAQ.

Les grandes cultures dominantes en Montérégie

Saviez-vous qu’au Québec, quelque 10 000 producteurs sont dans le domaine des grains, générant près de 20 000 emplois, ce qui en fait le troisième secteur agricole en importance dans la province? Selon le site du gouvernement du Québec, en 2023 ce sont 953 000 hectares du territoire de la Montérégie qui étaient consacrés à l’agriculture et cultivés par 6767 exploitations agricoles. Le quart des recettes engendrées par celles-ci provenaient de la production des céréales et oléagineux, donc, les grandes cultures occupent une place importante dans notre région.

Afin d’aider les producteurs de grandes cultures à optimiser la gestion des sols ou à se garder à jour dans les fluctuations des prix des différentes céréales, l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec offre des formations adaptées à eux. Une série de trois cours seront offerts dans les prochains mois, soit en ligne ou en présence, sur les outils bour-

siers qui permettront aux participants de se familiariser avec le marché des denrées agricoles.

Toujours à l’ITAQ, une vaste gamme de formations sur la santé des sols est disponible pour guider les producteurs agricoles dans l’analyse et l’évaluation de la santé globale des sols, comment quantifier et comprendre l’évolution de l’azote en grandes cultures et tout autre sujet sur la gestion des sols. Elles sont affichées sur leur site Internet dans la section Agroenvironnement et sur le site de l’UPA sous l’onglet formations.

Dans un tout autre ordre d’idée, de nouvelles réglementations entreront en vigueur en 2025 concernant la vente, l’achat et l’entreposage des pesticides ainsi que sur l’utilisation des semences enrobées. Les producteurs de grandes cultures devront obtenir un certificat d’application pour utiliser des semences traitées par enrobage ou pour l’achat de pesticides.

Nous invitons les producteurs agricoles à consulter leur agronome pour déterminer quel certificat leur est nécessaire. Par la suite, il leur sera possible de suivre la formation appropriée à leurs besoins soient en ligne ou en présence afin d’obtenir leur certificat.

Pour informer les principaux acteurs du domaine agricole, le Ministère de l'Environnement, de la lutte contre les

changements climatiques, de la Faune et des Parcs offre une séance d'information gratuite en ligne sur la gestion des pesticides le 18 novembre.

Pour avoir plus d’information sur l’offre variée en formations agricoles en

Montérégie, consultez le catalogue des formations U+ sur le site https://www.upa.qc.ca/producteur/for mations ou Valérie Plante au 450 4545115 au poste 6286 ou par courriel : vplante@upa.qc.ca.

Voici les finalistes de Tournez-vous vers l'excellence!

La Financière agricole du Québec a récemment présenté les 10 finalistes de son concours annuel Tournez-vous vers l’excellence. Voici les trois d’entre eux qui œuvrent sur le territoire de la Montérégie.

Pour rappel, ces jeunes agriculteurs et agricultrices ont été choisis pour l'excellence de leur profil entrepreneurial, leurs réalisations et leurs compétences en gestion. Le dévoilement des gagnants aura lieu le 20 novembre prochain lors du Colloque Gestion organisé par le Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ).

Des prix totalisant 13 000 $ seront remis. Le grand gagnant recevra une bourse de 5000 $ et deux lauréats obtiendront chacun 2500 $. Un candidat recevra une bourse de 1500 $ pour ses actions en matière de développement durable. Le Fonds d'investissement pour la relève agricole (FIRA) décernera une bourse de 1500 $ à l'un des candidats qui se sera illustré notamment par l'importance de son encadrement ou de son mentorat. Comme pour l'ensemble des participants, chaque finaliste recevra un chèque cadeau d'une valeur de 150 $ à utiliser pour les produits ou les formations du CRAAQ.

Carianne Lemire

Transplant CL inc. (transplants serricoles, Saint-Michel)

Avec ses formations en comptabilité ainsi qu'en horticulture et gestion des espaces verts, Carianne apporte une expertise diversifiée à l'entreprise. Transplant CL, c'est l'idée d'extraire la production de transplants de l'entreprise familiale déjà existante. Cette division fait passer la production de 6 millions de transplants en 2019 à une prévision de 22,5 millions en 2024 pour répondre à la demande grandissante.

Frédérique Boucher

Mange tes légumes (maraîchage diversifié, Salaberry-de-Valleyfield)

Frédérique, entrepreneure passionnée, a transformé une terre familiale

convoitée en une ferme maraîchère prospère. Elle est partie de zéro à l'âge de 30 ans. Responsable de la production, de la mise en marché, des ressources humaines et de la gestion administrative, elle a été très curieuse et s'est intéressée à tout, même si elle n'a pas de racines agricoles ou entrepreneuriales. Ses projets d'expansion visent une diversification de ses activités.

Michaël Tougas

Ferme La Rosace S.E.N.C. (maraîchage biologique diversifié/serricole, Saint-Louis)

Michaël a co-fondé cette ferme maraîchère bio-diversifiée axée sur l'écologie et la qualité alimentaire. Il en gère la production en serre et en champs, la main-d'œuvre, les réseaux sociaux et l'image de marque. La ferme repose sur quatre grands principes : rentabilité financière, produits d'exception, écologie et partage de connaissances. Michaël aspire à maintenir la portée internationale de l'entreprise et à poursuivre une mission durable.

Plus de 13 M$ d’Ottawa pour accroître la santé animale

Le ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire du Canada, Lawrence MacAulay, vient d’annoncer l'octroi de jusqu'à 13 343 409 $ sur cinq ans à Santé animale Canada (SAC) pour trois projets. Les fonds sont octroyés dans le cadre du volet Associations nationales de l'industrie du programme Agri-assurance, une initiative du Partenariat canadien pour une agriculture durable.

Pour rappel, cet investissement vise à accroître la santé et le bien-être des animaux, tout en protégeant les Canadiens, grâce à l'amélioration de la surveillance des maladies, de la gestion des urgences et des normes relatives au soin des animaux.

L’approche Une seule santé

SAC recevra jusqu'à 3 534 174 $ pour élargir ses réseaux de surveillance zoosanitaire et adapter le Système canadien de surveillance de la santé animale à une approche « Une seule santé ». SAC vise à réduire au minimum les répercussions sur l'économie, la santé et le bien-être des éclosions potentielles de maladies chez les animaux d'élevage canadiens en

améliorant la surveillance des maladies et l'échange d'information.

SAC recevra également jusqu'à 5 M$ pour un deuxième projet visant à améliorer les pratiques de gestion des urgences. Les activités du projet comprennent l'élaboration de plans d'urgence exhaustifs, la formation du personnel de l'industrie et des producteurs partout au Canada, l'organisation d'ateliers éducatifs et la mise à l'essai de l'état de préparation de l'industrie.

Enfin, SAC recevra jusqu'à 4 809 235 $ pour mettre à jour, modifier et examiner plusieurs codes de pratique. Ces codes sont des lignes directrices nationales relatives au soin et à la manipulation des animaux, qui aident à garantir des normes élevées en matière de bien-être des animaux. SAC veillera également à ce que l'ensemble du secteur soit informé des changements apportés aux codes.

La santé des animaux et la gestion des maladies sont une priorité pour le gouvernement du Canada. Ces efforts ont pour but de renforcer la résilience du secteur, de confirmer les normes élevées du Canada en matière de protection des

animaux et d'assurer la santé et la sécurité des Canadiens.

En bref

SAC a déjà reçu plus de 6 M$ en financement dans le cadre du Partenariat canadien pour l'agriculture;

SAC est une organisation nationale qui réunit des partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux et de l'industrie afin de fournir une orientation sur un système cohésif, fonctionnel et adapté de santé et de bien-être des animaux d'élevage au Canada.

Frédérique Boucher, de l’entreprise Mange tes légumes. Photo : gracieuseté.
Michaël Tougas, propriétaire de la ferme La Rosace. Photo : gracieuseté.
Carianne Lemire, de Transplant CL inc., située à Saint-Michel. Photo : gracieuseté.
Lawrence MacAulay, ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire du Canada. Photo : gracieuseté.

L’IQDHO lance l’initiative MARIA

L’Institut québécois du développement de l’horticulture ornementale (IQDHO) en collaboration avec la Zone Agtech et Québec Vert a récemment lancé l’Initiative MARIA, qui vise à accélérer le transfert des technologies de mécanisation, automatisation, robotisation et intelligence artificielle vers la filière ornementale du Québec.

De nombreuses consultations réalisées auprès du secteur ont souligné la nécessité d’accélérer l’adoption des technologies horticoles innovantes pour augmenter la compétitivité et la productivité de la filière ornementale du Québec. Alors que des cibles importantes de plantation de végétaux, dont des arbres et des jardins urbains, sont à atteindre pour renforcer la résilience des communautés face aux enjeux de biodiversité et de changements climatiques, la filière ornementale doit accroître sa productivité dans un contexte d’enjeux de main-d’œuvre, d’inflation et de hausse des coûts de production.

L’Initiative codéveloppée par les trois organisations permettra aux producteurs de plantes ornementales en serre, en pépinière, en gazonnière et d’arbres de Noël, d’approfondir leurs connaissances sur les technologies

adaptées à leurs besoins et d’accéder à des outils techniques et économiques qui leur permettront de mieux appuyer leurs décisions d’investissement.

Alors que les prochaines semaines seront consacrées à l’identification des besoins chez les producteurs et à l’évaluation des technologies disponibles au Québec et à l’international, les producteurs pourront commencer à bénéficier du fruit de l’Initiative MARIA dès l’automne 2024. En effet, une série d’outils d’information et d’aide à la décision sur les technologies et programmes de financement disponibles sera diffusée sur le site Internet de l’IQDHO et lors d’évènements de transfert qui seront organisés par les trois partenaires.

Cette initiative est rendue possible grâce à la contribution du Programme de développement territorial et sectoriel 2023-2026 du ministère de l’Agriculture des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.

Pour plus d’informations :

IQDHO

Jean-Pierre Fortin, chargé du projet, au 450 778-6514 poste 242 ou à jpfortin@iqdho.com

“L’agriculteur de demain devra être bien formé

en mécanique et en

technologie afin

de réparer ses outils de grande précision” - Alessandro Breda, de l’ITAQ

Thématique des grandes cultures oblige, GTA a tenu à s’entretenir avec Alessandro Bodra, agronome et conseiller à la formation continue à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec. (ITAQ), question d’obtenir un aperçu en matière de formation.

GTA : Le secteur des grandes cultures est-il en évolution ou est-il relativement stable?

Alessandro Breda : Cela dépend de la signification qu’on accorde au terme « évolution », je dirais. Les superficies cultivables demeurent assez stables. L’évolution serait peut-être à chercher du côté de la quantité des cultures et dans la complexité des rotations de cultures. Il y a aujourd’hui beaucoup plus de diversité qu’il y a dix ans. Par exemple, les marchés de niche gagnent en popularité, comme en témoignent les cultures de quinoa et de légumineuses. Même constat pour le chanvre, dont le grain et la fibre sont en grande demande. Il y a évidemment de l’évolution du côté technique et technologique.

GTA : Justement, dans le contexte actuel de la pénurie de main-d’œuvre

qualifiée de même que des impacts de plus en plus significatifs de la météo, le succès de l’industrie des grandes cultures est-il plus que jamais tributaire de la technologie?

A.B. : En partie, oui. Plusieurs producteurs agricoles sont à l’aise avec les technologies numériques, d’autres moins. Ce qui risque fort d’aider nos agriculteurs tient dans la collecte de données provenant de plusieurs autres régions et pays. Tous les capteurs de pluviométrie, d’humidité et autres s’échangeront constamment des données afin de suggérer des possibilités, des solutions de rechange aux producteurs vivant des contextes similaires. L’agriculture de précision deviendra encore plus précise. La technologie aide et aidera davantage, mais attention, elle ne prendra pas de décision. L’agriculteur demeurera le gestionnaire de l’information. Pour tirer profit de ce contexte, ce dernier devra être adéquatement formé, sinon cela ne fonctionnera pas.

GTA : Qui dit haute technologie dit coûts élevés. Vu les taux d’intérêt élevés et la hausse du coût des intrants, des équipements et des services professionnels, cette aide technologique est devenue beaucoup plus difficile d’accès, non?

A.B. : Je ne crois pas que tous les producteurs aient besoin des plus récentes innovations en matière d’équipement pour opérer adéquatement. Tout dépend de la superficie et du type de culture. Des choix stratégiques doivent être faits. Mais, pour reprendre les mots d’un autre agronome, si une entreprise prend trop de retard par rapport à l’évolution technologique, il est fort probable qu’elle ne pourra pas le rattraper. Envisager un futur où certains producteurs seraient complètement passés dans un mode de production de haute technologie alors que d’autres œuvreraient toujours avec les méthodes traditionnelles m’apparaît inquiétant. L’inégalité en matière d’accès et de possibilités ne pourrait être bénéfique et pourrait mettre certains modèles de production en péril. Mais, ce n’est pas un problème qui vise strictement l’agriculture. C’est ainsi partout.

GTA : Décrivez-nous quelles formations offertes à l’ITAQ visent les grandes cultures.

A.B. : L’ITAQ offre le programme Gestion et technologies d’entreprise agricole (GTEA), qui permet de maîtriser tous les aspects nécessaires à la production de type grandes cultures : les principes d’agriculture durable, les innovations technologiques, les équipements et la

machinerie agricole. Devant cette tendance vers l’évolution technologique, certains seront aussi intéressés par le programme Technologie du génie agromécanique de l’ITAQ, destiné aux férus de machinerie et d’équipements agricoles et d’agriculture de précision. L’agriculteur de demain devra aussi être bien formé en mécanique et en technologie afin d’entretenir et de réparer ses outils de grande précision.

Nouveau programme pour stimuler l'intrapreneuriat et l’innovation dans le secteur agricole

Familles en affaires HEC Montréal dévoile Puissance iF – édition agricole, un programme visant à accompagner les repreneures et repreneurs du secteur agricole dans le développement de projets innovants et durables, tout en assurant la pérennité des exploitations familiales. Face aux changements climatiques, aux nouvelles attentes des consommateurs, à la compétitivité accrue et à la pénurie de main-d'œuvre, l'innovation et l'intrapreneuriat deviennent des solutions clés pour assurer la pérennité de ces entreprises.

Ce programme, dont la première cohorte démarre en janvier 2025, vise à favoriser l’émergence de projets intrapreneuriaux pour stimuler l'innovation, tout en préservant l'héritage familial de l'entreprise.

« Au Québec, une grande majorité des fermes sont exploitées par des familles, qui doivent relever un double défi : gérer les dynamiques complexes propres à l’entreprise familiale tout en innovant pour s’adapter à un secteur en pleine transformation. En misant sur l’intrapreneuriat et l’innovation, elles élaborent des stratégies robustes, renforcent la confiance entre les générations et favorisent un dialogue essentiel. Cela permet à la génération dirigeante de transmettre l’entreprise avec assurance à la génération montante, ce qui est bénéfique à la fois pour les relayeurs, pour les repreneurs et, ultimement, pour l’entreprise », affirme Catherine S Beaucage, directrice transfert et rayonnement chez Familles en affaires HEC Montréal.

L’intrapreneuriat permet aux repreneurs de s’approprier l’innovation au sein même de leur exploitation, en développant des projets internes qui répondent aux défis spécifiques du secteur. En donnant aux membres de la nouvelle génération l’opportunité de mener des initiatives novatrices, ce processus stimule non seulement la créativité, mais renforce également la cohésion familiale et la transmission intergénérationnelle.

L'intrapreneuriat permet aux jeunes repreneures et repreneurs de proposer des solutions qui modernisent l'entreprise sans perdre de vue ses valeurs fondamentales. Cela crée un environnement propice à l'innovation tout en maintenant la continuité de l'exploitation familiale.

Puissance iF – édition agricole encourage ce processus en offrant aux participants un encadrement spécifique pour développer des projets intrapreneuriaux qui répondent à leurs réalités et ambitions.

Six jours pour changer la donne

Le programme est composé de six journées de formation en présentiel, ponctuées de séances virtuelles de coaching et de co-développement. En fusionnant les compétences entrepreneuriales et les valeurs familiales, Puissance iF – édition agricole les encourage à sortir de leur zone de confort et à devenir des leaders capables de laisser une empreinte positive sur l’économie du Québec.

Alessandro Breda, agronome et conseiller à la formation continue à l’I Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ). Photo : gracieuseté.
Yves Rivard
GTA

À l’automne, qu’est-ce qui est le mieux pour vos plantes fourragères?

Johanne Tessier Agronome, conseillère en productions animales, Direction régionale du Centre-duQuébec, ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ)

Paméla Magnan-Baril Agronome et biologiste, conseillère en grandes cultures et en santé des sols, Direction régionale du Centre-duQuébec, MAPAQ

Avez-vous récolté votre prairie cet automne? A-t-elle été rentable? Et si la clé de cette rentabilité résidait dans les réserves de plantes fourragères pérennes?

En effet, il y a plusieurs avantages à ne pas faucher vos plantes fourragères à l’automne : une meilleure survie durant la saison hivernale, un meilleur développement au printemps et un rendement assuré à long terme. Voici quelques éléments à prendre en considération pour bien planifier la gestion des coupes en fonction des besoins de votre entreprise.

Période d’endurcissement

Une luzernière ne devrait pas être fauchée après les premiers jours de septembre. En effet, il est recommandé de ne pas faucher dans les six semaines précédant le premier gel mortel. En évitant toute coupe pendant cette période, on permet aux plants de luzerne de croître et d’accumuler suffisamment de réserves dans leurs racines pour survivre à l’hiver et se développer avec vigueur au printemps. La plupart des plantes vivaces ont besoin d’une période d’endurcissement pour être protégées du froid. Elles détectent l’arrivée des jours plus courts et font alors leurs réserves pour survivre aux conditions hivernales. Par exemple, la luzerne ne peut pas tolérer des températures de l’air autour de - 5 °C sans période d’endurcissement, alors qu’elle pourra résister à des températures de - 20 °C une fois endurcie.

Facteurs favorisant la survie des plantes à l’hiver

Bonne implantation et contrôle des mauvaises herbes

Une implantation réussie aide la santé du peuplement, diminue la pression des mauvaises herbes et favorise la survie des plants à l’hiver. La qualité du lit de

semence, la dose et la profondeur de semis sont des éléments dont il faut tenir compte pour assurer une implantation réussie. Fertilisation et pH

Une bonne fertilisation et un pH adéquat contribuent à une bonne implantation, à un bon rendement et à la survie des prairies. Par exemple, pour la luzerne, le potassium et le bore sont deux éléments importants. État du champ et santé du sol

Un champ en bonne santé favorise la survie hivernale des plants. Pour ce faire, il faut entre autres éviter la compaction du sol, qui réduit la disponibilité de l’air et de l’eau pour les racines. Un mauvais égouttement ou drainage peut également entraîner l’asphyxie racinaire.

Choix du mélange fourrager avec des graminées

Les graminées, par exemple la fétuque et le dactyle, favorisent une bonne structure du sol par leur système racinaire profond et fasciculé. De plus, elles favorisent l’accumulation de neige, ce qui diminue les effets négatifs du gel du sol. Cultivar, âge et santé du peuplement Il faut choisir le bon cultivar en fonction des objectifs fixés. L’âge et la santé du peuplement peuvent également avoir une incidence sur la pérennité des plantes fourragères.

Hauteur et stade des coupes

Les coupes peuvent se faire à différents stades selon l’objectif :

• Pour maximiser la valeur nutritive : coupes au stade « début boutons ».

• Pour favoriser le rendement et la persistance : coupes au stade « début floraison ».

• Pour optimiser à la fois le rendement et la valeur nutritive : première coupe au stade « boutons » et coupes subséquentes au stade « début floraison ».

Chose importante à savoir : peu importe le moment de la coupe, sa hauteur ne devrait jamais être en bas de 4 po (10 cm).

Hauteur de la végétation à l’automne

Ne pas effectuer la dernière coupe permet d’accumuler la neige durant l’hiver et ainsi de former un couvert isolant supplémentaire contre le froid, le vent et le gel. Il faut éviter la fauche automnale, sauf si la luzerne dépasse une certaine hauteur, soit 12 po (30 cm). Cela permettra de réduire les résidus au printemps. Si toutefois la fauche doit absolument être faite, il est important de couper le plant à une hauteur de 6 po (15 cm), de s’assurer d’atteindre un délai minimal de 500 degrés-jour à base 5 (DJ5) – environ 50 jours – entre les deux dernières coupes et de procéder juste avant le premier gel pour assurer une meilleure fermentation de l’ensilage.

Bien planifier son calendrier de récolte en fonction des besoins de l’entreprise Si la fauche s’avère nécessaire, certaines stratégies peuvent réduire les risques auxquels les entreprises s’exposent (voir la figure 1).

M. Gilles Bélanger, chercheur scientifique en agronomie et physiologie des plantes fourragères chez Agriculture et Agroalimentaire Canada, présente le gain de rendement global obtenu sans fauche automnale (voir le tableau 1). Les résultats sont tirés d’une recherche conduite dans quatre luzernières, dont trois au Québec, présentant quatre niveaux d’intensité de gestion de coupes. Le nombre moyen de coupes par an pour les quatre années suivant le semis variait selon les emplacements. Dans l’étude, le nombre était de 2 à 3,3 coupes au stade « début floraison » sans fauche d’automne et de 3,5 à 4,5 coupes au stade « début boutons » avec une fauche d’automne. Selon la gestion de coupes, il est possible d’obtenir un rendement annuel supplémentaire de 30 %.

Vous n’êtes toujours pas convaincu à l’idée de laisser la dernière repousse

au champ? Faites un essai dans un même champ sur plusieurs années. N’oubliez pas d’y intégrer le côté économique : est-ce rentable de réaliser un chantier de coupe à l’automne? Quels sont les avantages par rapport aux coûts engendrés? Vous pourriez être surpris des résultats!

Références

BÉLANGER, Gilles. « La gestion des coupes », Colloque sur les plantes fourragères, Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec, 2013.

BÉLANGER, Gilles, et autres. « Cutting management of alfalfa-based mixtures in contrasting agroclimatic regions », Agronomy Journal, vol. 112, no 1, 2020, p. 1-16. https://doi.org/10.1002/agj2.20142.

BÉLANGER, Gilles, et autres. Guide de production –Plantes fourragères, 2e édition, volume 1, Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec, 2022, 273 p.

ONTARIO. MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, DE L’ALIMENTATION ET DES AFFAIRES RURALES. Guide de production fourragère, publication 30, 2022, 290 p. PERREAULT GAGNON, Mélanie. La performance agronomique de mélanges fourragers à base de luzerne selon la diversité des espèces et l’utilisation d’une plante-abri à l’implantation, Mémoire de maîtrise en biologie végétale, Université Laval, 2022, 88 p.

Figure 1 : Stratégies de gestion de risques d’une fauche automnale

Risque moindre à risque plus élevé

Pas de coupe automnale

Coupe automnale faite tôt, juste avant le premier gel

Coupe automnale à plus de 500 DJ5 depuis la coupe précédente

Coupe automnale faite sans égard au stade de développement ou au nombre de DJ5

Tableau adapté de l’article de M. Gilles Bélanger, La gestion des coupes 2013

Tableau 1 : Rendements et proportion de luzerne selon quatre modèles de gestion de coupes

Gestion des coupes

Rendement saisonnier (t MS/ha*)

* t MS/ha : tonnes de matière sèche par hectare

** % MS : pourcentage de matière sèche

Proportion de luzerne (% MS**)

Tableau adapté de l’article de M. Gilles Bélanger et ses collaborateurs, Cuttingmanagementofalfalfa-basedmixturesin contrastingagroclimaticregions, 2020

Coccinelles asiatiques : quand le malheur des uns fait le bonheur des autres

Isabelle Fréchette Agronome, conseillère en serriculture et en agriculture urbaine, Direction régionale de la Montérégie, ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ)

À l’approche de l’automne, les insectes se préparent pour l’hiver. La plupart sont en mesure de survivre sous nos froides latitudes en s’abritant sous des feuilles mortes, dans les résidus de cultures ou dans le sol. Certains, comme les coccinelles asiatiques, se faufilent dans nos habitations dans l’espoir d’y hiverner sous forme adulte.

Si ces petites bêtes ne sont pas les bienvenues dans nos maisons, leur présence est toutefois appréciée dans les serres. Les coccinelles asiatiques, comme toutes les espèces de coccinelles, sont de précieuses alliées dans une lutte que les serriculteurs ont souvent à mener : celle contre les pucerons et autres insectes nuisibles. Une seule coccinelle asiatique peut manger jusqu’à 250 pucerons par jour. Les producteurs peuvent acheter des lots de coccinelles convergentes ou à deux points auprès de fournisseurs d’agents de lutte biologique. Il en faut d’une à deux par mètre carré en prévention et entre 20 et 100 par mètre carré en cas d’infestation sévère. Bien que très efficaces, ces insectes peuvent être chers et ne sont pas toujours disponibles. Dans ce contexte, pourquoi les serriculteurs ne profiteraient-ils pas du

comportement automnal des coccinelles asiatiques qui s’infiltrent dans leurs bâtiments dont leurs serres? C’est tout à fait possible! Pour les attraper, on peut utiliser un filet, mais ce sera plus facile avec un aspirateur à insectes. On peut s’en procurer en ligne ou dans une boutique spécialisée.

Les coccinelles asiatiques survivent bien au réfrigérateur, jusqu’à quatre à cinq mois, dans des contenants de plastique percés de petits trous (le taux de survie est d’environ 85 % après 18 semaines à 5 °C). Pour survivre au froid, les coccinelles utilisent la graisse qu’elles ont accumulée pour l’hiver. Par prévention, il est recommandé de ne pas les entreposer dans un réfrigérateur où des aliments sont conservés. Les coccinelles sont toxiques pour les humains et les animaux qui les ingèrent.

Afin de prévoir le moment opportun pour relâcher ces insectes, les serriculteurs se baseront sur leurs besoins de lutte contre les pucerons, mais aussi sur la biologie des coccinelles : celles-ci deviennent actives à environ 10 °C et les températures optimales varient entre 20 et 30 °C. Lorsqu’elles sortent de leur état d’hivernation, elles partent rapidement à la recherche de nourriture. Pour éviter qu’elles se dispersent et sortent de la serre, il est recommandé de mettre à leur disposition du pollen (disponible dans les pharmacies et les marchés d’alimentation naturelle) et de l’eau sucrée. Afin d’augmenter les chances de rétention, on peut aussi placer les coccinelles, le pollen et l’eau sucrée dans une cage d’émergence pendant trois à cinq jours avant de les relâcher près des foyers de pucerons. Cette opération se fera à la tombée du jour, moment où on

pourra vaporiser d’eau les plantes environnantes pour permettre aux coccinelles de s’hydrater facilement.

Une procédure plus complète et illustrée pour le lâcher des coccinelles en serre a été publiée par le Centre de recherche agroalimentaire de Mirabel en 2023. Elle s’intitule Les coccinelles comme auxiliaires en serre, technique de

lâcher pour adultes sortant d’hibernation Cette fiche de deux pages est accessible en ligne gratuitement, notamment sur le site Web d’Agri-Réseau1. Sa conception a été financée par le programme PrimeVert du MAPAQ.

1 https://www.agrireseau.net/legumesdeserre/ documents/110714

Journée grandes cultures Agri-Vision : inscrivez-vous maintenant!

Que vous soyez un producteur, un conseiller, un intervenant ou un étudiant en agriculture, vous êtes invité à participer à la Journée grandes cultures Agri-Vision qui se tiendra le mercredi 27 novembre, de 9 h à 16 h, au Centre BMO de Saint-Hyacinthe.

Venez parfaire vos connaissances en grandes cultures pour innover et améliorer vos pratiques dans le but de rendre votre entreprise agricole plus productive, en tout respect de l’environnement.

Cet événement sera aussi l’occasion de réseauter avec vos pairs et des intervenants du secteur.

Cette année, les participants bénéficieront de l’expertise de conférenciers qui parleront de leurs connaissances sur des sujets variés. L’avant-midi sera notamment consacré à l’agriculture de précision et à une réflexion entourant l’utilisation de biostimulants. En après-midi, les sujets suivants seront abordés : recherche de solutions à la compaction du sol, céréales

d’automne, engrais à libération lente et bien plus.

Inscrivez-vous d’ici au 21 novembre pour profiter du tarif préférentiel de 90 $.

Pour plus d’information : www.que bec.ca/agriculture-environnement-etressources-naturelles/agriculture/ calendrier-evenements-bioalimentaires/ journee-grandes-cultures-agri-vision

Cette activité est une initiative de la Direction régionale de la Montérégie du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, en collaboration

avec la campagne de promotion régionale La Montérégie, le Garde-Manger du Québec et la Fondation Agria.

Photo : Coccinelle asiatique adulte, MAPAQ.
Photo : Larve de coccinelle asiatique avec puceron, MAPAQ.

La Cidrerie du Minot devient L’ÉconoMusée du cidriculteur

C’est chaleureusement accompagné des membres de leur famille, d’amis et de partenaires, tels que Tourisme Montérégie et la Société du réseau ÉconoMusée, que les propriétaires de la Cidrerie du Minot, Audrenne et Alan Demoy, ont sabré le Crémant de Pomme

Captés lors de l’inauguration : Robert Demoy, Audrenne Demoy, copropriétaire, Alan Demoy, copropriétaire, Carl-Éric Guertin, directeur général de la Société du réseau ÉconoMusée (SRÉ), et Joelle Demoy.

Photo : gracieuseté.

pour célébrer l’inauguration de l’ÉconoMusée du cidriculteur le 1er octobre 2024, à Hemmingford, en Montérégie.

L’entreprise familiale rejoint donc le réseau des Économusées, qui compte 65 membres au Québec.

Depuis le lancement de leur première cuvée de Crémant de Pomme en 1988, qui a marqué l’entrée du premier permis d’alcool artisanal québécois à la SAQ, la Cidrerie du Minot a connu une évolution significative et possède une histoire riche. À l’ÉconoMusée du cidriculteur, le visiteur est invité notamment à découvrir le musée du Grand-père, récemment rénové, dans lequel on y observe les vestiges des origines européennes de la famille.

Ensuite, le parcours d’interprétation sur le site extérieur met en lumière les méthodes de transformation des produits et les événements marquants de la famille Demoy dont leur rôle de pionnier dans la production de cidre au Québec. En terminant, les visiteurs peuvent profiter d’une dégustation gratuite de tous les produits maintes fois primés en boutique ainsi que d’un espace piquenique pour admirer le verger.

Un aperçu de la boutique et de son offre de produits. Photo : gracieuseté.

de vitalité économique

AU CŒUR DE NOS

Publié par :

éclairante depuis 30 ans Une présence

Mon cher cahier des 200, c’est à ton tour de te laisser parler d’amour!

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> Martin Bourassa

Adjointe à la rédaction :

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Envoi de publication - Enregistrement no. 0671479 Poste publication - convention : PP40051633

Sommaire

L’analyse de l’emploi ................................ 4

Retour sur nos 30 ans 10

Le tableau des 200 22

L’Antichambre des 200 41

Beau temps, mauvais temps, crise du verglas ou pandémie de COVID-19, rien ni personne n’est jamais venu à bout de notre détermination à produire le cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains au cours des 30 dernières années.

Comme vous le constatez, ce cahier est encore fidèle au rendez-vous et toujours aussi d’actualité. Malgré les années, il n’a pas pris une ride. Il faut dire que nous n’avons jamais cessé de le peaufiner et de le retoucher en cours de route, au gré de l’évolution technologique et des modes graphiques depuis le lancement du premier numéro en 1995.

Cette volonté affirmée d’en faire un ouvrage de référence attendu, reconnu et même envié à l’extérieur de la grande région maskoutaine a toujours guidé nos décisions.

On peut certes dire : mission accomplie. Encore cette année, nous avons trouvé le moyen de repousser nos limites en vous concoctant la nouvelle mouture de cet ouvrage de référence pertinent qui sert d’instrument de mesure sur le plan économique dans la région.

Comme je me plais à le mentionner chaque année, le cahier des 200 permet de prendre le pouls de nos entreprises. Chiffres à l’appui, notre classement traduit leurs mouvements de personnel sur une période de 12 mois. Comme il est mis à jour chaque année depuis 30 ans, il est donc possible d’établir les grandes tendances et de donner un peu de perspective.

Même si la recette a été légèrement revue en ce qui concerne le contenant, le contenu ne devrait pas trop déstabiliser les plus fidèles d’entre vous. Nous avons décidé de conserver notre formule traditionnelle avec le tableau principal des 200, suivi de l’Antichambre des 200. Ce dernier tableau présente toutes les entreprises de 20 employés ou plus qui aspirent à rejoindre notre tableau principal des 200 par l’embauche de nouveaux employés, voire par une acquisition stratégique.

Au chapitre du nombre d’emplois par entreprise, la mise à jour a été effectuée en comparaison des données publiées en octobre 2023, même si certains chiffres de l’an dernier ont pu être révisés à partir des données recueillies cette année.

La pertinence de ce cahier repose sur la justesse des informations qu’il contient. C’est pourquoi nous redoublons d’ardeur pour rejoindre le plus d’entreprises possible. La collaboration des employeurs est assez exceptionnelle et mérite d’être soulignée.

DES REMERCIEMENTS

Un tel cahier n’est pas l’œuvre d’un seul homme, mais le résultat d’un travail collectif. À la cueillette de données, il faut souligner l’implication de Martine Godbout, au support administratif. C’est elle qui s’est chargée cette année encore de l’essentiel travail de recherche et de la mise à jour de notre base de données.

Ses appels répétés aux retardataires ont porté fruit. Son travail acharné a permis de joindre plus de 235 entreprises sur les quelque 263 PME contenues dans nos tableaux.

Le taux de réponse est donc de 89 %, un résultat record qui rend notre travail encore plus précis et intéressant au niveau de l’analyse.

L’étape cruciale de la compilation des données et de la préparation des grilles d’analyses relève du savoir-faire de Monique Laliberté, contrôleur de DBC Communications, une complice inestimable quand vient le temps de faire parler les chiffres.

Je m’en voudrais également de ne pas saluer le travail et la persévérance de notre équipe publicitaire, sous la direction de Guillaume Bédard, pour convaincre nos précieux annonceurs de participer à nouveau à la réussite de ce cahier.

Enfin, de bons mots également pour toute l’équipe de l’atelier de production de DBC Communications pour l’énergie et le talent déployés dans la préparation et la mise en valeur des publicités, des textes et des tableaux. Un merci tout particulier à ma précieuse et fidèle adjointe Annie Blanchette pour la révision et à la correction des textes.

La publication du cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains est l’aboutissement d’un long processus éreintant auquel nous apportons tout notre savoir et le plus grand soin. Sachez que c’est un immense plaisir de s’y investir pour vous.

Merci d’être fidèle à ce rendez-vous depuis 30 ans et bonne continuité au cahier des 200 plus grandes entreprises de chez nous! Martin Bourassa rédacteur en chef

Une croissance Merci

presque nulle de l’emploi

Cette 30e édition du cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains contient les plus récentes informations sur les effectifs de nos plus importants employeurs. Les chiffres de l’année 2024 sont comparés à ceux de l’an dernier, ce qui permet de prendre la mesure du chemin parcouru ou perdu!

Quelle grande conclusion peut-on tirer de la dernière année à la lumière de nos données mises à jour? Que la croissance est au rendez-vous, mais qu’elle a été mise à mal par quelques coups durs. Les plus optimistes se réjouiront tout de même de constater que le dynamisme de nos PME a permis de limiter les pertes associées à quelques fermetures plus spectaculaires que d’autres au cours des derniers mois.

Notre mise à jour économique laisse entrevoir que, dans l’ensemble, nos PME ont progressé modestement par rapport à l’année dernière puisque nos tableaux regroupent 34 665 emplois comparativement à 34 610 en 2023, soit une augmentation nette de 55 emplois (0,16 %).

Ce résultat prend en considération les fermetures qui ont occasionné la perte de 456 emplois dans la dernière année. Plus précisément, le tableau des 200 compte à lui seul 215 entreprises de 30 emplois ou plus, pour un total de 33 496 emplois. Pour sa part, l’Antichambre englobe 48 entreprises de 20 employés ou plus, pour un cumulatif de 1169 postes.

BON À SAVOIR

Ce cahier économique permet de mesurer les progrès et les difficultés rencontrées par nos grands employeurs sur une période d’un an. On peut ensuite essayer de faire parler ces chiffres, sans nécessairement en tirer de savantes analyses. L’intérêt est de pouvoir regarder une entreprise isolément sans toutefois perdre de vue l’environnement dans laquelle elle évolue. Mais ces chiffres ne disent pas tout.

Il est toujours pertinent de rappeler notre volonté de cerner spécifiquement les emplois pourvus dans notre MRC. Comme certaines de ces entreprises ont des activités et des installations en dehors de la MRC, nous cherchons autant que possible à isoler leurs effectifs maskoutains. Cette décision peut avoir pour effet de faire chuter certaines entreprises au classement.

Cette baisse est parfois purement théorique, car en pratique, une fois pris en considération l’ensemble de leur main-d’œuvre hors MRC, ces entreprises ne sont pas nécessairement en perte de vitesse. Pour des raisons pratiques, il n’y a pas de distinction entre les emplois à temps plein, à temps partiel ou saisonniers dans les totaux rapportés.

Comme toujours, nous avons volontairement exclu de ce cahier toutes les entreprises du territoire comptant moins de 20 emplois, une règle qui est en vigueur depuis les débuts de cette publication en 1994. On considère cependant que cet exercice regroupe environ 75 % de tous les emplois de la MRC des Maskoutains.

à Pierre Bornais

Lancé en 1995, le cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains n’a pas changé de capitaine souvent. Seulement deux rédacteurs se sont partagé les commandes et les analyses de ce cahier économique en 30 ans, soit Pierre Bornais et Martin Bourassa. Le premier a supervisé et largement écrit le contenu des 17 premiers numéros. La transition à la barre s’est opérée lors de l’édition 2012. Pour souligner nos 30 ans, il était de mise de reconnaître l’apport de celui qui a contribué plus que tout autre à forger l’identité de ce cahier et permis du même coup d’établir sa crédibilité.

REGARD SUR LES 25 DERNIÈRES ANNÉES

Tableau et source : Le Courrier

Des employeurs

qui

se démènent

Cette année encore, il y a beaucoup de choses positives à dire sur la performance de nos grands employeurs. La première étant sans doute qu’une belle stabilité se dégage au niveau de l’emploi parmi ceux-ci.

Plusieurs entreprises ont procédé à des embauches, parfois significatives, depuis la publication de notre cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC en octobre 2023, tandis que d’autres ont conservé leur erre d’aller et su éviter les écueils.

Sur les 263 entreprises regroupées au sein du tableau principal des 200 et du tableau de l’Antichambre, pas moins de 187 entreprises comptent autant sinon plus d’employés qu’à la même période en 2023. Sur les 215 entreprises du tableau des 200, c’est le cas pour 154 d’entre elles, comparativement à 33 entreprises sur les 48 placées dans l’Antichambre des 200. Il y a de quoi pavoiser un peu, non?

Ensemble, les quelque 81 entreprises qui ont allongé leur liste de paie ont ajouté pas moins de 1397 emplois sur un an. Le nombre d’entreprises qui présentent des chiffres identiques à ceux de l’an dernier est de 106, dont 80 dans notre tableau des 200 plus grands employeurs. Rappelons que dans le cas de la vingtaine d’entreprises qui n’ont pu être rejointes ou qui n’ont pas donné signe de vie, nous avons reproduit le nombre d’employés que nous avions l’an dernier par souci de cohérence. On retiendra que plus de 80 entreprises nous ont confirmé avoir conservé le même nombre d’employés qu’il y a un an.

Au chapitre des entreprises qui ont perdu du terrain, 76 ont dû réduire leur liste de paie au cours des 12 derniers mois, soit 61 du côté des plus importants employeurs et 15 du côté de l’Antichambre. Chez ces 76 entreprises, la perte d’employés s’élève à 886.

À cela s’ajoute la perte de 456 emplois au sein de 9 entreprises qui ont fermé leurs portes, sont déménagées hors de la MRC des Maskoutains ou ont simplement demandé à être retirées de nos listes. Une fois prises en considération toutes ces fluctuations, on constate que le gain net au cours de la dernière année a été de 55 emplois, pour un total de 34 665 emplois pour l’ensemble de nos deux tableaux.

NOS GRANDS EMPLOYEURS

SOUS LA LOUPE

Attardons-nous maintenant aux différents mouvements positifs qui ressortent de nos tableaux, tout spécialement au sommet de notre tableau des 200 plus grands employeurs de la MRC, un classement dominé depuis moult années par le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Est. Ce dernier compte maintenant 4036 employés, en baisse de 23 par rapport aux données de l’an dernier. Un seul changement significatif est à constater dans notre top 10 comparativement à celui de 2023. Il concerne la troisième place alors que le Cégep de SaintHyacinthe, quatrième l’an dernier, a réussi à déloger Olymel. Le collège maskoutain approche désormais les 1500 employés. La poussée du Cégep de Saint-Hyacinthe s’explique par l’ajout de 213 employés, pour un total de 1479. À l’inverse, Olymel, avec ses 1372 salariés dans la MRC, a été sorti du top 3 en raison de la perte de 205 emplois. Les mouvements les plus importants n’ont pas été constatés dans les usines Olymel de Saint-Hyacinthe ou de Saint-Damase, mais chez son transporteur Transbo à Saint-Simon où le nombre d’emplois est passé de 167 à 75 au cours des derniers mois.

Des activités ont été rapatriées du côté des installations de Boucherville où Olymel a annoncé qu’elle déménagerait son siège social de Saint-Hyacinthe au cours des prochains mois, ce qui annonce une nouvelle dégringolade au classement de l’an prochain. Pas moins de 250 emplois seront affectés

par ce mouvement de personnel qui doit se poursuivre jusqu’au début de 2026, selon ce qu’a confirmé le géant de l’agroalimentaire en novembre dernier.

Toujours dans le top 10, le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe a trouvé moyen de consolider sa deuxième place au classement des 200 (3609 emplois) avec l’ajout de 260 employés comparativement au total annoncé l’an dernier.

Intact Assurance s’est aussi maintenu en cinquième position. L’assureur a ajouté 74 employés à ses bureaux de la rue Girouard, ou en télétravail. Ils sont maintenant quelque 1294 employés à s’y rapporter plus ou moins régulièrement.

La coopérative Exceldor suit toujours en sixième place. L’ajout de 61 employés à ses installations de Saint-Damase et de Saint-Hyacinthe (elle est actionnaire majoritaire de Viandes Lacroix depuis le printemps 2019).

LES CHAMPIONS DE LA CROISSANCE

En examinant de près les données 2024 par rapport à celles de 2023, il est possible d’établir la liste des employeurs qui se sont principalement démarqués au cours de la dernière année au chapitre de la création d’emplois dans notre MRC.

Comme on l’a vu précédemment, la palme revient cette année au Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe et au Cégep de Saint-Hyacinthe. Parmi les autres belles performances, il faut souligner l’essor de l’Agence canadienne d’inspection des aliments, qui a vu ses effectifs croître de 59 employés pour s’établir à 332. Cet ajout lui permet de passer de la 21e à la 14e place à notre tableau des 200. La Ville de Saint-Hyacinthe frôle aussi les 500 employés grâce à une augmentation de 49 postes par rapport à 2023.

Les affaires du manufacturier d’équipements de déneigement Tenco à Saint-Valérien-de-Milton semblent aussi très florissantes alors que la liste de paie compte maintenant 200 employés, en hausse de 35 depuis 12 mois. Veolia ES Canada services industriels, présente dans le secteur de la régénération des huiles à Saint-Hyacinthe, a aussi franchi le cap symbolique des 100 employés. Avec l’ajout de 32 salariés, le voilà à 127.

Le concessionnaire Lussier Chevrolet Buick GMC de Saint-Hyacinthe, qui chapeaute aussi l’école de conduite Jasmil et une entreprise de simulateurs, a haussé ses effectifs de 30 personnes au cours des derniers mois pour un total de 180.

Un bon nombre de PME ont créé et pourvu une vingtaine de nouveaux postes depuis octobre dernier. Dans ce lot, on trouve Natur+L XTD, active dans la pasteurisation à froid des aliments frais, les Bibliothèques de Saint-Hyacinthe, où un syndicat cherche à négocier une première convention collective, Spécialités Lassonde à Saint-Damase, l’usine des Fromages Saputo à Saint-Hyacinthe ainsi que Desjardins Entreprises Richelieu-Yamaska.

Parmi les employeurs qui ont ajouté entre 12 et 19 postes au cours de la dernière année, on trouve Groupe Nutri, le Centre des arts Juliette-Lassonde, Farinart, le marché d’alimentation Super C de Saint-Hyacinthe, le bureau de la CNESST direction Richelieu-Yamaska à Saint-Hyacinthe, Entreprise électrique M.J.L., les Jardins d’Aurélie et Normandin à Saint-Valérien, une entreprise spécialisée dans la transformation du métal en feuille.

une année à l’encre rouge Pertes d’emplois:

La dernière année n’a pas été un long fleuve tranquille dans la MRC des Maskoutains, alors que des entreprises ont été frappées de plein fouet ou rattrapées par de nouvelles réalités et des bouleversements qui les ont contraintes à sabrer leurs effectifs, voire à fermer leurs portes dans le pire des cas. Retour sur les coups durs des 12 derniers mois.

Mais avant de plonger dans les mauvaises nouvelles et la liste des entreprises qui ont perdu du terrain comparativement à nos données de 2023, il est important de rappeler qu’une entreprise qui compte moins d’employés qu’à la même période l’an dernier n’est pas forcément en difficulté. Non, le nombre d’employés ne fait pas foi de tout.

Il est aussi important de garder en tête que des entreprises ont pu effectuer des coupes de personnel temporaires ces derniers mois et que plusieurs évoluent dans des secteurs d’activités où le recours aux travailleurs saisonniers fait partie des habitudes. Et ce qui était vrai en mai, juin ou juillet, au moment de remplir notre formulaire annuel, peut ne plus l’être en octobre, à la sortie du cahier que vous consultez en ce moment.

Trêve de mises en garde, on constate de façon générale, en faisant l’analyse de nos classements des 200 et de l’Antichambre, que 76 entreprises montrent un recul de l’emploi en comparaison aux chiffres qu’elles nous avaient fournis l’an dernier. On trouve 61 PME dans cette situation dans le tableau des 200, pour une perte sèche de 766 employés. Dans l’Antichambre, 15 entreprises comptent au total 120 employés de moins.

On ne peut passer sous silence la disparition, et donc le retrait de nos tableaux, de neuf entreprises qui comptaient ensemble pas moins de 456 emplois en 2023.

DES COUPS DURS EN QUANTITÉ

Si la fermeture du manufacturier de meubles et de chaises oscillantes Dutailier à Saint­Pie avait retenu l’attention de notre cahier des 200 de l’an dernier avec la perte de quelque 125 employés dans le secteur manufacturier, on a vu bien pire encore depuis octobre 2023 dans la MRC des Maskoutains. Nos imprimeries ont écopé sévèrement.

Nous vous avions mentionné de garder un œil sur l’imprimerie TC Trancontinental de SaintHyacinthe l’an dernier et nous avions vu juste, malheureusement. Après 45 ans d’activités ininterrompues, les presses se sont définitivement arrêtées en avril dernier dans l’usine du boulevard Casavant, entraînant le licenciement de quelque 200 employés. Les pressions environnementales ont fini par avoir raison du Publisac et de ses circulaires, qui représentaient le pain et le beurre de cette imprimerie. Parmi les dommages collatéraux associés à la disparition du Publisac, celle­ci a obligé DBC Communications, société éditrice du Courrier de Saint-Hyacinthe, à mettre fin aux activités de sa filiale Publi­Encarts, entraînant la perte d’une vingtaine d’emplois reliés à la distribution de circulaires dans la région. Par ailleurs, les anciennes installations de TC Transcontinental ont été mises en vente depuis et ont suscité beaucoup d’intérêt sur le marché, mais nous attendons toujours de connaître leur sort. Les emplois perdus chez TC s’ajoutaient à la quarantaine d’employés qui ont subi le même sort tout juste après la sortie de notre 29e édition du cahier des 200, en octobre dernier, du côté de l’ancienne imprimerie Dumaine. Cette fermeture s’inscrivait à l’intérieur d’une réorganisation annoncée par la société montréalaise Supremex.

Un mois à peine après la parution de l’édition 2023 du cahier des 200, la société Olymel, l’un des plus gros employeurs de la MRC des Maskoutains, a ébranlé les colonnes du temple en annonçant le transfert progressif de son siège social de Saint­Hyacinthe vers Boucherville, concrétisant par le fait même une crainte qui était redoutée depuis longtemps, sans oublier le fait que l’entreprise avait aussi procédé à la fermeture de son usine de l’avenue Saint­Jacques en février 2023, entraînant le licenciement d’une centaine d’emplois.

Ainsi, entre 200 et 250 emplois seront perdus une fois le processus complété au siège social de l’avenue Pratte. On constate également que la consolidation des activités chez Olymel n’a pas été sans effet du côté du transporteur Transbo à Saint­Simon, qui a vu ses effectifs fondre d’une centaine de postes depuis un an, au profit de Boucherville. Est­ce que la saignée achève du côté d’Olymel dans la MRC où, après la fermeture de ses usines de Saint­Valérien, Saint­Simon, Saint­Hyacinthe et la fermeture de son siège social, elle n’est désormais plus l’ombre de ce qu’elle était il y a 20 ans? C’est à espérer.

Du côté agroalimentaire, la dernière année aura aussi été marquée par la déconfiture et la faillite des Aliments Whyte’s à Saint­Louis, plombée par des dettes de 60 M$. Des dizaines de travailleurs, pour la plupart saisonniers, en avaient fait les frais. La reprise orchestrée depuis l’automne dernier par un nouveau propriétaire, Aliments Putters, est bien engagée, mais semble un peu plus ardue que prévu.

Parmi les coups durs et même historiques de la dernière année, on ne peut certes pas passer sous silence les chambardements au sein de deux congrégations religieuses qui ont façonné l’histoire de Saint­Hyacinthe, à savoir celles des Sœurs de la Charité de Saint­Hyacinthe et des Sœurs de la Présentation de Marie. Dans les deux cas, elles ont accéléré leur déménagement hors de leur maison­mère ces derniers mois et procédé à la fermeture de leur infirmerie. Mine de rien, ces mouvements ont entraîné la disparition de quelque 200 emplois.

EN BAISSE

En ce qui concerne les mouvements de personnel à la baisse dans nos tableaux, le plus significatif, lire sévère, de la dernière année parmi les employeurs toujours actifs dans la région s’est manifesté sans surprise chez Olymel, qui rapporte une baisse cumulative de 205 postes au sein de ses différentes installations.

Le manufacturier de soupes en conserve et d’aliments en sachets flexibles Aliments BCI emploie toujours 260 employés, mais c’est 40 de moins qu’il y a un an. L’assureur Humania Assurance a aussi réduit ses effectifs de 39 personnes à son siège social de Saint­Hyacinthe où ils sont désormais moins d’une soixantaine. Au moment de la mise à jour des données, il y avait toutefois plus de 15 postes vacants au sein de cette entreprise.

Parmi les employeurs qui comptent entre 20 et 30 employés de moins ces derniers mois, on en trouve environ une dizaine dans nos tableaux, dont la coopérative Agiska, Maskatel, Quéfer, Dollarama, Bio Biscuit, Barry Callebaut, Hydro­Québec et Produits Neptune.

Entre 10 et 20 employés de moins, la liste comprend entre autres la Caisse Desjardins de la Région de Saint­Hyacinthe, Consumaj, Armoires STM, Nissan Saint­Hyacinthe, le Groupe Lacasse, Biovet et Le Prohon.

La pénurie

de personnel en voie de se résorber

Une bonne nouvelle peut parfois en cacher une moins bonne. La pénurie de personnel qui affecte tout particulièrement les entreprises de la MRC des Maskoutains depuis la fin de la pandémie n’est pas encore chose du passé, mais pas loin. Ce constat risque de plaire aux employeurs, mais de rendre la vie des chercheurs d’emploi beaucoup plus difficile.

Pour une troisième année consécutive, nous avons profité de la mise à jour des données de l’emploi effectuée dans le cadre de la préparation annuelle du cahier des 200 plus grands employeurs de la MRC des Maskoutains pour vérifier l’évolution de la pénurie de main-d’œuvre dans la MRC des Maskoutains.

Conclusion de notre enquête maison? La pénurie a fondu comme neige au soleil depuis 2022. C’est même le jour et la nuit! Ainsi donc, selon les chiffres que nous avons recueillis entre les mois de juin et août, il y avait 557 postes vacants dans les quelque 265 entreprises apparaissant dans nos tableaux 2024.

C’est relativement peu si on compare aux résultats de l’exercice similaire réalisé un an auparavant alors que nous en avions comptabilisé 1238. En octobre 2022, lorsque pour la toute première fois nous avions voulu cerner l’importance de la pénurie dans la région, nous avions compilé 2250 postes à pourvoir. Au rythme où vont les choses, la pénurie sera résorbée en bonne partie l’an prochain, chez nos principaux employeurs comptant plus de 20 employés à tout le moins.

LA PÉNURIE

2024 SOUS LA LOUPE

Si des organisations comme le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe et le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Est ont des soucis de recrutement perpétuels, il y a d’autres entreprises et coopératives qui ont encore des défis à relever au chapitre de l’attraction de nouveaux talents.

Quand on regarde où se trouvent les 557 postes qui étaient à pourvoir il n’y a pas si longtemps, on constate que l’un des gros employeurs privés, à savoir Intact Assurance, a également de gros besoins à combler. À ses 1294 employés actuels à Saint-Hyacinthe, il souhaiterait en ajouter 94 de plus.

Son proche voisin de la rue Girouard à Saint-Hyacinthe, Humania Assurance, comptait pour sa part 16 postes vacants à la même période.

Malgré un changement de gouvernance à l’automne 2023, l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec doit encore composer avec beaucoup de mouvements de personnel. Pas moins de 30 postes étaient à découvert au cours de l’été 2024. Spécialisé dans l’inspection, la réparation et la vente de camions, Maska (anciennement Ressorts Maska et Kenworth Maska) peinait aussi à pourvoir environ 25 postes pour soutenir l’exceptionnelle croissance de ses activités.

Le secteur de la restauration n’est pas en reste, évidemment. Dans les restaurants de la chaîne

Tim Hortons du Complexe M et de Saint-Liboire, l’apport de 20 employés de plus était grandement souhaité, tandis qu’on en recherchait une douzaine aux Tim de l’avenue Saint-Louis et du boulevard Laframboise dans le secteur Saint-Thomas-d’Aquin. À la rôtisserie St-Hubert de Saint-Hyacinthe, une dizaine d’employés supplémentaires était aussi recherchée.

Au sein du mouvement coopératif, certains employeurs du secteur agroalimentaire doivent encore composer avec des défis de recrutement. C’est le cas de la coopérative Exceldor à Saint-Damase (19 postes à découvert) et la coopérative Agiska (20 postes à découvert) à Saint-Hyacinthe. Enfin, parmi les employeurs du secteur manufacturier qui doivent aussi faire des pieds et des mains pour combler leurs effectifs, on trouve entre autres dans cette liste des entreprises comme Veolia (16), Tenco (15), Fruit d’or (12), Aliments BCI (12), Normandin (11) à Saint-Valérien-de-Milton et le Groupe Lacasse à Saint-Pie (10).

de souvenirs!

L’édition 2024 du cahier des 200 plus grandes entreprises que vous consultez en ce moment en est un anniversaire. Elle marque les 30 ans de cette initiative lancée par Le Courrier de Saint-Hyacinthe afin de mettre en lumière le dynamisme et l’essor de nos plus grands employeurs.

Pour souligner cette étape comme il se doit, nous avons pensé revisiter chacune des éditions afin de prendre la mesure de tout le chemin parcouru depuis 1995 sur le plan économique régional. Et Dieu sait qu’il s’en est passé des choses au cours de cette période particulièrement agitée.

Des entreprises ont fait leur apparition, certaines sont disparues dans la brume, tandis que d’autres ont connu leur lot de hauts et de bas. Grâce à ce cahier annuel, nous avons pu les suivre à la trace et nous avons réussi à tisser le fil de notre histoire économique.

En plus de mettre en lumière les réussites des entreprises et organisations de chez nous, nous avons aussi donné la parole aux entrepreneurs, gens d’affaires, administrateurs et décideurs qui se sont distingués à travers ces trois décennies. Et ils sont très nombreux!

C’est donc à une rétrospective économique empreinte de fierté et de nostalgie que nous vous convions pour nos 30 ans, qui sont un peu beaucoup les vôtres.

Longue vie au cahier des 200 et bonne lecture!
Martin Bourassa Rédacteur en chef

La naissance

d’un outil de référence

C’est en 1995 que Le Courrier de Saint-Hyacinthe lance la toute première édition de son cahier des 150 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains, sans se douter que ce cahier spécial annuel serait encore présent 30 ans plus tard.

Preuve que l’initiative est bien née, le premier numéro ne détonne pas quand on le compare à ce qu’il est devenu aujourd’hui. Avec son palmarès en deux sections, il présente la liste des 150 plus grandes entreprises ainsi que l’antichambre du top 150 présentant la liste détaillée des 45 entreprises qui suivent dans l’ordre.

Au tout premier échelon du classement des 150, on trouve le Réseau Santé Richelieu-Yamaska, né du regroupement entre l’Hôpital Honoré-Mercier et l’Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe. On y trouve alors 1745 employés. Suivent dans l’ordre la Commission scolaire Saint-Hyacinthe-Val-Monts avec 1490 employés et la Coop fédérée avec 1423 employés. Fait particulier, les effectifs des différentes usines des Aliments Flamingo et d’Olymel n’ont pas été regroupés à des fins de classement, chacune étant en concurrence l’une avec l’autre. Les effectifs de l’assureur ING Canada (523) et du Groupe Commerce (405) ont aussi été scindés en deux. La Kimberly-Clark vient au 8e rang avec ses 525 employés. Outre ces deux classements, ce cahier comptant pas moins de 112 pages présente le bilan manufacturier de l’année 1995 ainsi que des analyses et des portraits d’entreprises. Dans ce dernier lot, des profils d’entreprises font entre autres l’éloge des Restaurants Valentine (Un véritable conte de fées maskoutain), de Casavant Frères (La tonalité donne le ton à l’entreprise) et La Survivance (Une mutuelle parmi les géants). De longs reportages sont aussi consacrés au Groupe Transcontinental, Denharco, Volcano, Ganeca Transport, Desjardins, Groupe Lacasse, Les Orgues Létourneau, le Groupe Commerce et enfin Dutailier.

Le cahier

Pour la deuxième mouture du cahier économique, la roue ne sera pas réinventée. Quelques ajustements ici et là sont toutefois apportés au niveau de la présentation à la suite des commentaires et des réactions enthousiastes suscités par la sortie un an auparavant de la première édition. On change le nom pour adopter celui du cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains, un nom qui n’a pas changé depuis. Ainsi, plutôt que de limiter le classement principal à la liste des 150 plus grands employeurs de la MRC des Maskoutains, il a été décidé de réunir les 200 plus grands employeurs dans un seul et même tableau.

La consolidation ne s’arrête pas là puisque, contrairement au premier numéro, et pour éviter les répétitions, les effectifs de toutes les installations d’une même entreprise du territoire, comme Olymel par exemple, ont été regroupés au sein d’une entrée unique dans notre tableau. Il y a donc un peu plus de mouvement parmi le top 10. Le Réseau Santé Richelieu-Yamaska trône toujours au sommet, suivi de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe et d’Olymel.

Le tableau des 200 se termine avec Les Fruits de mer Impérial et ses 26 employés. Suivent ensuite une quarantaine d’entreprises ou commerces comptant chacune plus de 20 employés.

Le grand thème autour duquel a été élaboré le cahier des 200 de l’année 1996 est celui de la recherche & développement et de l’exportation. Plusieurs pages sont consacrées à l’Opération Technopole, découlant de la reconnaissance acquise par la Ville de Saint-Hyacinthe en 1993 quand elle est devenue la première ville au Canada à joindre les rangs du Club international des technopoles. C’est à partir de ce moment que Saint-Hyacinthe et sa région se définiront véritablement comme la grande technopole agroalimentaire au Québec.

L’édition 1996 fait aussi la part belle à plusieurs entreprises, dont Les Portes Cascades, Tuba, Plastiques Medisma, Bectrol, Damafra et Multicourtage. Elle consacre aussi 16 pages au forum régional de l’industrie, de la création d’emplois et de la formation, baptisé Forum 96, un événement qui doit mettre en valeur le savoir-faire de la Montérégie au mois d’octobre à l’Auberge des Seigneurs de Saint-Hyacinthe. Cette initiative, qui avait vu le jour en 1994, émanait de la Corporation de développement économique et industriel de la région de Saint-Hyacinthe.

Pleins feux

sur le commerce de détail

En 1997, le cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains consacre sa thématique principale au commerce sous toutes ses formes. Il s’agit d’un moteur économique important dans la région de Saint-Hyacinthe, rappelait à juste titre Pierre Bornais, rédacteur principal du cahier depuis la première heure.

Les chiffres de 1997 sont éloquents. On estimait à quelque 600 M$ le montant des dépenses annuelles effectuées dans les 1700 places d’affaires du territoire maskoutain et à environ 13 000 le nombre d’employés du secteur commercial.

Une attention spéciale avait été accordée aux grandes surfaces comme Rona et Canadian Tire et à de plus petits joueurs comme les librairies EBM Solis et Daigneault ainsi que l’entreprise d’appareils électroniques MS Audio.

Au niveau de la main-d’œuvre, l’année 1997 en est une de grands bouleversements. Pendant que le secteur public et parapublic subissait les contrecoups des coupures de toutes sortes, le secteur privé consolidait ses activités et prenait du mieux.

Bonne deuxième l’année précédente au classement des 200 plus grandes entreprises, la Commission scolaire (CS) de Saint-Hyacinthe trouvait quand même le moyen de prendre la première place du classement avec 1480 employés. On anticipait déjà un meilleur résultat encore l’année suivante sachant que les écoles de la MRC d’Acton délaisseraient la Commission scolaire des Chênes de Drummondville pour rejoindre la CS de Saint-Hyacinthe.

Du côté du Réseau Santé Richelieu-Yamaska, la perte de son trône s’explique par la perte de 467 emplois équivalents à temps complet (ETC), une situation liée aux départs volontaires souhaités par le gouvernement. En un an, on estimait que l’institution avait été amputée de 25 % de son personnel (1838 ETC vs 1375 ETC).

Parmi les entreprises qui ont le vent dans les voiles cette année-là, il est question des Aliments Flamingo à Sainte-Rosalie, Les Produits Freddy, Vêtement Impérial et la meunerie Shur-Gain. L’année 1997 marque aussi la fin de la période de gestation de la Technopole agroalimentaire qui passe de l’étape du rêve à la réalité avec l’embauche de Serge Hébert au poste de directeur.

Médecin conseil

Médecin/infirmière en entreprise

Examen pré-emploi

Gestion de dossiers Invalidité et CNESST

Expertise médicale

Journée santé

Formation en entreprise

Vaccination

Examen médical périodique

Consultation d’urgence

Suivi des maladies chroniques

Chirurgies mineures

Vaccination et prélèvements

Intervenante psychosociale

Soins des pieds

De la ferme L’éducation et

à

la table

L’industrie agroalimentaire, de la ferme à la table. Voilà ce qu’annonce la quatrième édition du cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains en octobre 1998. Un thème incontournable, il va sans dire, en cette année festive.

« L’année du 250e anniversaire de Saint-Hyacinthe nous semblait propice à faire le bilan de ce qui nous caractérisait le plus au plan économique », confie d’entrée de jeu Jean Vigneault, rédacteur en chef du Courrier de Saint-Hyacinthe. Vu le succès remporté par ce cahier à saveur économique, il est déjà question d’une tradition qui s’installe. La suite des choses le confirmera haut la main.

Au niveau des résultats, un nouveau leader se hisse au sommet du classement des 200. Avec 2144 employés, le groupe Olymel s’empare du premier rang à la suite de la fusion des activités porcines (Olymel) et avicoles (Flamingo) sous une même entité. Parmi les fluctuations importantes au cours de cette année, les difficultés du manufacturier de vêtements sportifs Sports Maska étaient ressorties du lot puisque son nombre d’employés était passé en un an de 457 à 277. L’usine Phentex International avait également fermé ses portes.

Parmi les moments forts de l’année 1998, on retiendra également la mise en place et le déploiement dans chaque région d’un Centre local de développement (CLD) financé par toutes les municipalités de la MRC pour agir comme guichet unique de développement. Cela marquera la fin de la Corporation de développement économique et industriel (CDEI) à Saint-Hyacinthe. Dans les faits, la structure a changé de nom, mais l’équipe au complet a suivi. Question de respecter la thématique agroalimentaire du cahier, on braque les projecteurs sur les activités du Centre de recherche et de développement des aliments de Saint-Hyacinthe, les Mini-fermes Balatti, la Ferme Grand Rang de La Présentation, le saucissier William J. Walter, Jefo International, Olymel, Boulangerie Gadoua, la Fromagerie Clément-Damafro, Écolait et la Pâtisserie Pinsonneault. On estime à ce moment que 8000 emplois directs dans environ 150 entreprises ou institutions sur le territoire de la MRC des Maskoutains sont rattachés à l’industrie agroalimentaire. On avance que 42 % de tous les emplois de la MRC seraient reliés directement à l’agroalimentaire. Il est bon de se rappeler que le salaire moyen payé en usine s’élève à 21 520 $, selon les données 1997 tirées du Profil économique de la région de la Montérégie. Autre temps, autre salaire!

la culture en évidence

Pour la cinquième édition, Pierre Bornais s’était donné pour mission de faire ressortir l’importance de l’éducation et de la culture au niveau économique dans la MRC des Maskoutains, deux secteurs souvent négligés ou traités de façon superficielle sous cet angle. Défi relevé.

À défaut de fournir de grandes statistiques ciblant ces deux secteurs d’activités, le cahier de l’année 1999 décortique l’apport économique de nos grandes et plus petites institutions. En éducation, tout y passe. L’incontournable Commission scolaire de Saint-Hyacinthe, alors bonne troisième au tableau des 200, le Cégep de Saint-Hyacinthe, le Centre des technologies textiles et Cintech agroalimentaire – les deux centres de transfert de technologie affiliés au Cégep –, la Faculté de médecine vétérinaire, l’Institut de technologie agroalimentaire, l’École professionnelle et bien entendu toutes les écoles secondaires privées, que ce soit le Collège Antoine-Girouard, l’École secondaire Saint-Joseph et le Collège Saint-Maurice.

Le secteur culturel n’est pas en reste. On présente des reportages fouillés sur l’influence et l’importance de la Ville de Saint-Hyacinthe au niveau culturel, la Bibliothèque T.-A.-St-Germain, la Société de diffusion de spectacles, le Cinéma 8 des Galeries, les librairies maskoutaines, les festivals, Le Boléro, Expression et la troupe de danse folklorique Les Chamaniers. Un texte est même consacré à l’effervescence des clubs vidéo à Saint-Hyacinthe!

Quand on s’attarde aux faits saillants économiques de l’année 1999, on retiendra que les manufacturiers Lacasse et Dutailier ont tous les deux le vent dans les voiles à cette époque à Saint-Pie. C’est aussi le début de la fin pour la Kimberly-Clark à Saint-Hyacinthe qui dégringole de la 9e à la 29e position avec la mise à pied de 264 travailleurs provoquée par la fermeture du département des couches en date du 30 avril 1999 pour se concentrer sur les produits de soins féminins. La fermeture complète de l’usine suivra en 2006, entraînant la perte de 170 emplois supplémentaires et la disparition pure et simple d’une usine installée chez nous depuis 1959. On retiendra aussi de cette année 1999, la naissance de la Caisse populaire de la Vallée maskoutaine, le 1er août, résultat de la fusion des caisses populaires de Saint-Joseph, La Providence et Morin (Assomption).

Jeudi

2000

mais une économie sociale prospère! Pas de bogue,

Redouté par plusieurs prophètes de malheur, le fameux bogue de l’an 2000 n’a pas eu pour effet d’entraver la publication de la sixième édition du cahier des 200. Bien au contraire. Celle-ci a surpris les habitués avec un dossier spécial consacré à l’économie sociale, sous toutes ses formes et sous toutes ses coutures.

Surprise d’autant plus grande que cette édition ne contenait rien de moins que la liste complète, ainsi que les coordonnées, des quelque 465 entreprises et organismes communautaires et d’économie sociale de la MRC. Une liste éclectique allant des caisses populaires et des CPE du territoire, en passant par les cercles des fermières, les associations, les fondations et les syndicats de tout acabit.

Au total de ce vaste chantier d’économie sociale placé sous la gouverne du CLD Les Maskoutains, il était question de 3000 emplois et de budgets d’exploitation de 375 M$. Parmi les portraits présentés dans ce numéro, on trouve celui de la Fédération des caisses Desjardins Richelieu-Yamaska, de la Coopérative funéraire de Saint-Hyacinthe, des Ateliers Transition, des coopératives étudiantes et de l’Institut québécois de développement de l’horticulture ornementale.

Outre un top cinq composé d’Olymel, du Réseau Santé Richelieu-Yamaska, de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe, du Cégep de Saint-Hyacinthe et de ING Groupe Commerce, l’édition de l’année 2000 présente un sommet des emplois recensés dans ses tableaux des 200 et de l’Antichambre des 200 avec un total combiné de 26 685 emplois à travers la MRC des Maskoutains.

Parmi les entreprises en nette progression au niveau de l’emploi, on s’attarde sur Denharco, Les Portes Cascades, les Serres Rosaire Pion, Agropur et Snoc. À l’inverse, les affaires sont moins reluisantes à ce moment chez la Boulangerie Gadoua après la fermeture de son secteur de production. Parmi les entreprises ayant fermé leurs portes au cours des derniers mois précédant la sortie du cahier, on évoquait le cas de l’Imprimerie La Providence, de Via-Mer et de Meubles MAC. Le conflit de travail au IGA Picard du secteur Douville faisait aussi rage depuis plus d’un an, laissant toujours une cinquantaine d’employés sur le carreau.

de la nouvelle économie Odyssée

La septième édition du cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains s’intéresse à un secteur encore un peu abstrait au début des années 2000, soit le Carrefour de la nouvelle économie (CNE). On présente la nouvelle économie comme une voie d’avenir pour Saint-Hyacinthe.

Qu’entend-on au juste par nouvelle économie? Il s’agit en fait de l’activité économique gravitant autour et liée à l’économie du savoir. Plus concrètement encore, ce terme plutôt général regroupe tous les secteurs d’activités qui font appel aux nouvelles technologies de l’information et du multimédia, à la R&D et à l’innovation. Localement, la Cité de la biotechnologie en est peut-être la meilleure illustration avec l’ouverture d’un tout premier CNE en 2000.

Pour démontrer l’essor de cette nouvelle économie du savoir à Saint-Hyacinthe, nous avions consacré des textes aux activités de Neutraceutiques Nutrapro, des Laboratoires Denis Giroux, de la Faculté de médecine vétérinaire, d’Oléanergie F2001, de BioEnvelop Technologies, d’Abiasa et de Plastiques K2.

Un grand reportage est aussi consacré aux Aliments Brookside, une entreprise spécialisée dans les friandises et collations gourmandes enrobées de chocolat. L’entreprise d’une vingtaine d’employés a ouvert ses portes à Saint-Hyacinthe à l’été 2001 et elle a connu une spectaculaire croissance depuis. Cette année-là a aussi marqué le lancement du service de mentorat du CLD Les Maskoutains. En 2001, il n’y avait rien de bien excitant à dire au niveau des emplois recensés dans le tableau des 200 par rapport à l’année précédente. Une hausse « limitée » à 2,5 %, voire même de 0,4 % en tenant compte des ajouts, des départs et des consolidations. Parmi les bouleversements énumérés, il est fait mention des changements structurels dans le réseau des caisses populaires Desjardins, dont la fusion des caisses Douville et Dessaulles au sein de la Caisse populaire de la Porte des anciens maires, et à la Banque Nationale ainsi que de la fermeture du manufacturier de vêtements SSIA Moda à Saint-Hyacinthe. Parmi les autres disparus de 2001, la liste comprenait entre autres Grégoire et Fils, Les Industries Holmont, la Boulangerie Gadoua et la Brasserie Casavant.

2001 2001

Jeudi

2002

Public

ou parapublic, c’est la question

Avec ses 14 840 emplois et ses salaires représentant une masse salariale annuelle totalisant 420 M$, il était évident que le cahier des 200 s’attarderait un jour ou l’autre sur les secteurs public et parapublic, décrits comme un pilier majeur de notre économie régionale. Ce grand jour est arrivé en octobre 2002, à l’intérieur de la huitième édition. Cette dernière passera d’ailleurs à l’histoire comme la toute première à marquer un recul de l’emploi recensé.

Une très faible baisse de 0,03 %, soit d’à peine 10 emplois sur un an. Il aurait été possible de parler de l’année 2001 comme celle du statu quo. Vu le thème choisi, personne ne s’étonnera de lire dans ce cahier des entrevues réalisées avec les dirigeants du Réseau Santé Richelieu-Yamaska (RSRY), du CLSC des Maskoutains, du Cégep de Saint-Hyacinthe, de la MRC des Maskoutains avec sa masse salariale de 3 M$ et même du palais de justice de Saint-Hyacinthe.

Au classement du tableau des 200, le RSRY est bon deuxième derrière Olymel, mais devant la Commission scolaire et le Cégep de Saint-Hyacinthe. En ce qui concerne le RSRY, l’année 2002 s’avère critique. C’est en mai que la Corporation d’hébergement du Québec confirme la possibilité de réhabiliter l’Hôpital Honoré-Mercier dans un délai de six mois moyennant la fermeture totale et temporaire de l’établissement pour enrayer une vaste contamination des lieux par la moisissure. La fermeture complète sera écartée, mais l’opération s’avérera encore plus longue, coûteuse et délicate que prévu. Du côté de la Ville de Saint-Hyacinthe, 2002 marque la fusion réussie avec cinq municipalités de la couronne rurale et la dissolution de la Sûreté municipale au profit de la Sûreté du Québec. Les caisses populaires continuent aussi leur regroupement des caisses populaires Bourg-Joli, Saint-Thomas-d’Aquin et Saint-Barnabé-Sud qui donne naissance à la Caisse populaire Les Salines. La Fédération des caisses Desjardins Richelieu-Yamaska n’échappe pas au mouvement en étant intégrée à la région Centre. Notons que l’Abattoir Nutricailles de Sainte-Hélène-de-Bagot a fermé ses portes et que la firme Lonas a été acquise et rapatriée à Montréal par Cognicase en 2002, ce qui représentait la perte de 125 emplois à quelques jours de la tombée du cahier.

Bilan et

relève familiale en entreprise

La neuvième édition du cahier des 200 se décline en deux volets distincts en 2003. Il est question du bilan économique des 25 dernières années dans la région maskoutaine et d’une section complète consacrée à la relève familiale.

Vue sur un horizon de 25 ans, la croissance économique du grand Saint-Hyacinthe est indéniablement manifeste. Au cours de cette période, on nous apprend que pas moins de 15 000 emplois manufacturiers ont été créés et 1,3 G$ ont été investis.

Pierre Bornais dresse l’état des lieux et du chemin parcouru au cours de cette période faste en remontant aussi loin qu’au cours des années 1960, quand la région a vu lui échapper coup sur coup trois projets majeurs, soit la construction d’une prison fédérale à Saint-Pie, la venue d’une usine GM ou même l’implantation d’un aéroport international! D’où la décision du milieu de prendre son avenir économique en main en créant une Corporation de développement économique et industriel. C’est entre autres grâce à son travail de défrichage au début des années 1970 que l’on sera apte à mesurer tout le progrès réalisé entre 1978 et 2003.

En ce qui concerne la relève familiale, on a l’embarras du choix. On y parle des familles Solis (librairie), Pion (serres horticoles), Spingola (cultures maraîchères), Deslandes (golf), Gagnon (quincaillerie), Beaurivage (Auvents maskoutains), Sylvestre (droit), Lafontaine (notariat), Angers (automobile), Grisé (meunerie), Létourneau (orgues) et Avard (carton/industriel).

Du côté du cumulatif des emplois figurant à nos tableaux annuels, le recul de l’année précédente est chose du passé. L’emploi est à la hausse de 6,75 %, une hausse spectaculaire de 1779 nouveaux emplois. Olymel semble au sommet de sa forme en tête du tableau des 200 avec un total de 2728 employés, une augmentation de 465 comparativement à l’année précédente.

2003

Rétrospective

2004 et changement de garde

On se souviendra de l’année 2004 comme d’une année de grands bouleversements pour Le Courrier de Saint-Hyacinthe et en ce qui concerne la position de tête de notre tableau des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains.

Le mot d’introduction du cahier, qui souligne cette année-là son 10e anniversaire avec une grande rétrospective des éditions précédentes, est signé par Martin Bourassa, nommé rédacteur en chef et éditorialiste du Doyen de la presse francophone d’Amérique au printemps. Il avait eu le privilège de succéder au regretté Jean Vigneault, décédé subitement lors d’un voyage à l’étranger.

Fort heureusement, il peut encore compter sur le support et l’expérience de Pierre Bornais qui garde le cap, contre vents et marées, au gouvernail du cahier des 200 qu’il rédige et supervise avec grand professionnalisme.

Pour la petite histoire, on retiendra la présence d’une nouvelle tête d’affiche au sommet du tableau des 200 où régnait sans partage Olymel depuis 1998. Le regroupement du Réseau Santé Richelieu-Yamaska et du CLSC des Maskoutains a pour effet de catapulter le Réseau local de santé et des services sociaux Richelieu-Yamaska en tête du palmarès annuel avec ses 2645 emplois.

Olymel passe bon deuxième avec environ 200 emplois de moins. La lutte est chaude sur le podium puisque la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe, sur la troisième marche, a fracassé la marque des 2000 emplois. ING Canada, occupée à consolider ses activités maskoutaines avec l’agrandissement de ses bureaux de la rue Girouard, apparaît quand même loin derrière, à la quatrième place, avec ses 870 employés. Le Groupe Lacasse complète le top 5 avec ses 695 employés à Saint-Pie.

Les tableaux du palmarès des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains

présidente

Sollio groupe coopératif, Yanick Gervais, président-directeur général d'Olymel

Charles Brindamour, chef de la direction, Intact Corporation financière, Louis Gagnon, chef de la direction, Canada, Anne Fortin, présidente, Intact Assurance, Alain Fortin, premier vice-président, Intact Assurance Québec

385 membres éleveurs de volaille. René Proulx, président-directeur général

Gouvernement du Québec, MES (MELS). Daniel Jutras, recteur, Dr David Francoz, doyen

Steve Woolley, président pour la région des Amériques, Guillaume Imbaud, directeur de l'usine de Saint-Hyacinthe

Services éducatifs, jeunes et adultes; formation générale et formation professionnelle; adaptation scolaire et services aux entreprises. www.csssh.gouv.qc.ca

Institution collégiale publique qui offre une gamme de programmes d'études préuniversitaires et techniques. www.cegepsth.qc.ca

Abattage et transformation de porc et de volaille. Filiales Transbo, Unidindon. Plus de 25 établissements au Québec. 65 marchés d'exportation tels que É.-U., Chine, Japon, Mexique. www.olymel.ca

Assurances : automobile, habitation, entreprise, agricole. Assurance spécialisée, risques d'envergure, cautionnements. www.intact.ca

Abattage et transformation de volaille. www.exceldorcooperative.ca

Enseignement et recherche en médecine vétérinaire (universitaire et postuniversitaire). Centre hospitalier universitaire vétérinaire. Centre de diagnostic vétérinaire de l'Université de Montréal (CDVUM). Échanges internationaux. Boutique vétérinaire (alimentation).

Chocolat pour fabricants et artisans. Marché : Amérique du Nord. www.barry-callebaut.com

Sylvain Garneau, Guy et Robin Lacasse

Exceldor, Maxime Lacroix, président, Michael Lacroix, vice-président

Jean Fontaine, président, Jean-François Fontaine, vice-président des opérations, Gilles Beaupré, vice-président finances, Émilie Fontaine, vice-présidente marques et produits, Steve Dillaire, directeur général (Jefo logistique, Nalaco-TSH)

Fourniture d'électricité pour les résidences et les industries. Production - Transport - Distribution. www.hydroquebec.com

Services

Fabrication et distribution de mobiliers de

Transformation alimentaire. www.viandeslacroix.com

Conception, production, entreposage et distribution et logistique de solutions nutritionnelles non médicamenteuses destinées aux animaux. www.jefo.ca

Salubrité alimentaire, santé animale, protection des végétaux, sciences (laboratoire de Saint-Hyacinthe). www.inspection.gc.ca

Nathalie Frenette, directrice générale, Guy Crépeau, président, Ghislain Pion, 1er vice-président, Patrick Guillet, 2e vice-président

Agiska Coopérative se spécialise dans l'agricole, le commerce de détail, la transformation laitière et la machinerie agricole. www.agiska.coop 16 15

Roger Letendre, président, Simon Letendre, vice-président division pièces automobiles, Martin Letendre, vice-président division génératrices & diesel

Génératrice de secours et reconditionnement de moteurs diesel et d'alternateurs. Distribution de pièces pour moteurs diesel et automobiles. Sept filiales. Marché : Québec. www.groupemaska.com

Services pharmaceutiques. Articles de consommation courante. Cinq succursales. www.jeancoutu.com

18 19 280 280 SP (anciennement Vêtements SP)

Manufacturier de vêtements sportifs. Marché : Québec, Canada, É.-U., Europe. www.spapparel.com 19

Steve Bérard, président et propriétaire

Préval AG inc., Fabien Fontaine, président-directeur général

Entreprise spécialisée dans l'élevage (veau, agneau et bœuf). www.prevalag.com

30

Facilité d’accès et de stationnement

Facilité d’accès et de

Thierry

Sophie Jodoin et François Caya

Robert Robin, président du CA, Nellie Robin, présidente

Machinerie lourde, transport, conteneurs et services municipaux. www.jmvenvironnement.com

Oeufs frais et transformés. www.nutrigroupe.ca

Développement d'une gamme de yogourts, crème sûre et kéfir. Seulement les marques Liberté et Yoplait. www.liberte.qc.ca

Moules en acier pour la production de pièces de plastique par injection. Manufacturier de produits plastiques. www.vifplastics.com

Deux supermarchés alimentaires (Douville et La Providence). Spécialité : mets frais préparés sur place. www.iga.net

Dans un souci de pérennité et de développement durable, le Groupe Robin vise à concevoir, à construire et à gérer de meilleurs bâtiments et des milieux de vie distinctifs pour nos communautés afin de créer de la vie dans nos habitations. www.grouperobin.com

Loblaw, actionnaires multiples Produits d'épicerie. Deux épiceries : Maxi et Maxi et Cie. www.maxi.ca

Famille Saputo

Poudre de lactosérum, mélanges laitiers et embouteillage de lait de consommation. www.saputo.com

230 000 pi 2 de superficie avec Espace Saint-Hyacinthe

230

Facilité d’accès et de stationnement

230

Facilité d’accès et de stationnement 230 000 pi 2 de superficie avec Espace Saint-Hyacinthe

230 000 pi 2 de superficie avec Espace Saint-Hyacinthe

230 000 pi 2 de superficie avec Espace Saint-Hyacinthe

Capacité de 2 500 personnes en banquet

personnes en banquet

Capacité de 2 500 personnes en banquet

Capacité de 2 500 personnes en banquet

Toit vert pour réceptions avec aires de détente

Capacité de 2 500 personnes en banquet

Toit vert pour réceptions avec aires de détente

Capacité

Capacité de 2 500 personnes en banquet

Toit vert pour réceptions avec aires de détente

Toit vert pour réceptions avec aires de détente

33 salles de réunion

33 salles de réunion

Toit

Toit vert pour réceptions avec aires de détente

33 salles de réunion

Toit vert pour réceptions avec aires de détente

33 salles de réunion

33 salles de réunion

33 salles de réunion

Communique avec l’hôtel Sheraton et les Galeries St-Hyacinthe

Communique avec l’hôtel Sheraton et les Galeries St-Hyacinthe

Communique avec l’hôtel Sheraton et les Galeries St-Hyacinthe

Communique avec l’hôtel Sheraton et les Galeries St-Hyacinthe

Communique avec l’hôtel Sheraton et les Galeries St-Hyacinthe

Communique avec l’hôtel Sheraton et les Galeries St-Hyacinthe

223 chambres incluant 17 suites spacieuses

223 chambres incluant 17 suites spacieuses

223 chambres incluant 17 suites spacieuses

Accès gratuit à internet Wi-Fi

223 chambres incluant 17 suites spacieuses

223 chambres incluant 17 suites spacieuses

Accès gratuit à internet Wi-Fi

Accès gratuit à internet Wi-Fi

Accès gratuit à internet Wi-Fi

Accès gratuit à internet Wi-Fi

Le restaurant Zibo!

Le restaurant Zibo!

Accès gratuit à internet Wi-Fi

Le restaurant Zibo!

Le restaurant Zibo!

Le Barsa Lounge

Éveil des sens spa urbain

Le Barsa Lounge Éveil des sens spa urbain

Le Barsa Lounge Éveil des sens spa urbain

Le restaurant Zibo! Le Barsa Lounge Éveil des sens spa urbain

Le restaurant Zibo! Le Barsa Lounge

Le Barsa Lounge Éveil des sens spa urbain

Équipement de déneigement, épandeurs d'abrasif, souffleuses à neige détachables, etc. Marché : Amérique du Nord. www.tenco.ca

Détaillant

Produits d'enrobage de chocolat. Confiseries de chocolat. www.brooksidechocolate.com

Inspection, réparation et vente de camions et pièces pour camions. Onze sites. www.maska.ca

Franchises McDonald's. Restauration rapide. www.mcdonalds.com

Concessionnaire automobile GM. Camions, pièces GM. Service et inspection. École de conduite Jasmil. Simulateurs Simleaders. www.lussierchevrolet.com

Pierre Lemieux, président, David Gaucher, vice-président Nourriture, biscuits et gâteries sèches pour chiens et chats. www.biobiscuit.com et www.ovenbakedtradition.com

38 34 191 173 CAISSE DESJARDINS DE LA RÉGION DE SAINT-HYACINTHE 1925 Membres propriétaires. Anne-Marie Saint-Germain, présidente du CA, Nathalie-Lise Giguère, directrice générale

39 41 167 167 AGROPUR

Jean-François Gagné, directeur usine, Tommy Lavigne, directeur production et maintenance

Coopérative de services financiers. www.desjardins.com/caisse-region-sainthyacinthe

Fromages Boursin, Camembert, pâtes molles. www.agropur.com

40 40 171 165 GROUPE SAINT-DAMASE INC. 1983 Marc Soucy, Jay Khanna Meubles d'hôtellerie. www.st-damase.com

41 39 176 162 INSTITUT DE TECHNOLOGIE AGROALIMENTAIRE DU QUÉBEC (ITAQ) 1962

42 45 140 160 SPÉCIALITÉS LASSONDE INC. 1967

Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ) et est dirigé par un conseil d'administration. Karine Mercier, directrice générale

Industrie Lassonde Inc. Jean Gattuso, président et chef de l'exploitation

L’ITAQ est l’unique collège spécialisé en agroalimentaire au Québec. Il se démarque par ses laboratoires-écoles, ses fermes-écoles, ses usines-écoles et son usine de transformation fromagère, en plus de ses deux programmes uniques en techniques équines et en technologie du génie agromécanique. www.itaq.ca

Entreprise agroalimentaire qui développe, produit et commercialise des produits alimentaires de spécialités. www.lassonde.com

Félix Lambert, président, Alexandre Lambert, directeur général

Casavant, Christophe Lambert, directeur général Kia Saint-Hyacinthe, Maxim Bousquet, directeur général Carrosserie Yamaska, Kathy Dulmaine, directrice générale Hyundai Casavant

Concessionnaire automobile regroupant Honda, Hyundai et Kia. Gestion immobilière.

Service de transport alimentaire, service de lavage alimentaire. ACAM transport, Agrolav, Mécanique Maricam, Logistique Maricam. www.groupemaricam.com

Quatorze départements (quincaillerie, plomberie, décoration, luminaires, électricité, outillage, peinture, meubles de patio, service d'installation, portes, fenêtres, cuisine et électroménagers. www.rona.ca

DESSERCOM (organisme de bienfaisance). Clarence Pelletier, président du CA, Maxime Laviolette, président et chef

Sylvain, Chantal, Marc-Antoine et Marie-Andrée Petit. Sylvain Petit, président-directeur général

Benoit Frappier, Richard Plante, Éric Rompré, Mélanie Frappier et Louis Tétreault. Benoit Frappier, président-directeur général

Le Groupe Sylvestre (famille), Gestion Jacques Lafontaine (famille Jacques Lafontaine), Pavages Maska inc. Jacques Sylvestre Sr, président, Claude Dupuis, directeur général

Dessercom est un organisme de bienfaisance (OBE), ayant son siège social à Lévis. Sa mission est d'améliorer les soins de santé et le bien-être des communautés par ses actions et son implication philanthropique. Notre organisation offre quatre principaux services à la population et au réseau de la santé, soit les services ambulanciers et paramédicaux, les services de transport médical, les évacuations aéroportées sécuritaires et adaptées à toute situation d'urgence ainsi que les services de soins événementiels haut de gamme. www.dessercom.com

Transport par citernes de produits alimentaires liquides. www.transportpetit.ca

Produits de levage. Fabrication de câbles recouverts (PVC, nylon, uréthane), de câbles assemblés, d'élingues synthétiques, chaînes, cordes à linge. Élingues rondes, courroies d'arrimage. Marché : Canada, É.-U. et Amérique du Sud. www.ben-mor.com

Pierre concassée, béton préparé, sable manufacturé, chaux agricole, B.C.R. www.carrieresstdominique.com

Nathalie-Lise Giguère, présidente Caisse Desjardins de la Région de Saint-Hyacinthe, Daniel Turgeon, directeur général Desjardins Entreprises - Richelieu-Yamaska

Dix caisses desservant les villes et municipalités réparties dans les secteurs de Sorel-Tracy, Acton Vale, Les Maskoutains, Chambly-Rouville, Vallée-du-Richelieu, Granby, Brome-Missisquoi et Haut-Richelieu. www.desjardins.com 51

52 69 95 127 VEOLIA ES CANADA SERVICES INDUSTRIELS INC.

53 59 115 126 ÉCOLE SECONDAIRE SAINT-JOSEPH DE SAINT-HYACINTHE 1953

Organisme paritaire en santé et sécurité au travail. Bruno Labrecque, président-directeur général par intérim

Veolia, Paris, France : Estelle Brachlianoff. Frédéric Van Heems, président-directeur général Veolia North America, Denis Chesseron, président-directeur général Canada

Corporation sans but lucratif de l'École Saint-Joseph. Michel Lussier, directeur général

54 54 125 125 CENTRE DE CONGRÈS DE SAINT-HYACINTHE 2018 Michel Douville, directeur général

55 52 130

56 57 119 119 CANADIAN TIRE

57 59 115 118 COOPÉRATIVE AUX P'TITS

Assureur public. Inspection, prévention, indemnisation et réadaptation (accidents de travail et maladies professionnelles). www.cnesst.gouv.qc.ca

Gestion de l'énergie, de l'eau et des déchets. Solutions et services environnementaux, toutes les activités de régénération des huiles et de nettoyage industriel. www.veolia.ca

École privée d'enseignement secondaire. École d'éducation internationale. www.essj.qc.ca

Services : réunions et congrès. www.congresst-hyacinthe.ca

Alimentation Sogesco. Dany Benoit, président IGA EXTRA, alimentation, épicerie, repas cuisinés. www.iga.net

Alain Guillemette, président

Coopérative de solidarité. Raymond Cartier, président, Bruno Decelle, directeur général

58 55 112 117 GALENOVA INC. - GENTÈS ET BOLDUC PHARMACIENS 1994 Jean-Philippe Gentès, Bertrand Bolduc. Nathalie Nadeau, directrice générale

59 58 116 116 SYNAGRI S.E.C. 2002 Cargill ltd, Yara Canada inc. Sylvain Lavoie, directeur général

Magasin de détail comprenant divers départements (auto, quincaillerie, sports, plomberie, etc.) www.canadiantire.ca

Services domestiques : entretien ménager et aide à domicile. www.coopauxptitssoins.com

Distribution d'ingrédients actifs pharmaceutiques, de produits chimiques et de matériel et équipements pharmaceutiques. Gentès et Bolduc pharmaciens inc. est la seule pharmacie entièrement dédiée à la préparation de médicamants sous forme de magistrales stériles et non stériles pour les pharmacies communautaires, hospitalières ainsi que pour les cliniques médicales et vétérinaires. www.galenova.com et www.gbpharma.ca

Engrais minéraux, produits antiparasitaires pour les cultures, semences et épandage de chaux. Service GPS. www.synagri.ca

62

66

Patrick Lagacé, CIM MD, FCSI MD

Conseiller principal en gestion de patrimoine

Gestionnaire de portefeuille 450 261-5270 patrick.lagace@bnc.ca

Anthony Beaurivage-Proulx

B.A.A., Pl. Fin.

Conseiller en gestion de patrimoine

450 261-5258 anthony.proulx@bnc.ca

Équipe

Ministère de la Sécurité publique. Structure de police locale et régionale. Lieutenant Pascal Gauthier, responsable de poste MRC des Maskoutains

Sécurité publique et service d'enquête (ville et ensemble de la MRC). www.sq.gouv.qc.ca

Services Internet illimité allant jusqu’à 1 Gbit/s, de télévision et de téléphonie via son réseau de fibre optique (FTTH), et ce, pour la clientèle résidentielle et affaire. www.maskatel.ca

Institution fédérale (Agriculture et agroalimentaire

Jean B. Sarr, directeur délégué RDT, Anne-Marie Chapman, directrice RDT

OBNL avec conseil d'administration. Carole Potvin, présidente, Émilien Pelletier, vice-président, Serge Ouimet, secrétaire, Hamsa Assi, directrice générale

Corporation du Collège Saint-Maurice. Me Julie Piché, présidente du CA, Karine Gamache, directrice générale

Recherche en transformation alimentaire : programme industriel avec accès aux usines pilotes accessibles pour la mise à l'échelle des procédés et d'unités d'analyses sensorielles pour déterminer l'impact des innovations sur la saveur et la texture des aliments. www.agr.gc.ca/centrederecherche/sthyacinthe

Usine de béton bitumineux, agrégats, construction routière, structure, asphalte, béton, contrats publics et privés. Marché : Québec. www.pavagemaska.com

Services de restauration. www.st-hubert.com

Production de plantes vivaces et fines herbes. www.serrespion.com

Sous-traitance industrielle. Emballage, assemblage, collage, ensachage, étiquetage et pliage. Service de déchiquetage de documents de façon confidentielle. Récemment accréditée Entreprise adaptée. www.atelierstransition.com

Établissement privé d'enseignement mixte dispensant une formation de niveau secondaire en français. Le collège offre deux programmes de qualité supérieure : Explo avec choix de parcours (activités physiques, arts visuels, multimédia et STIM), qui est une option améliorée du programme régulier prescrit par le ministère de l'Éducation, et le programme d'éducation intermédiaire (PEI) reconnu par le Baccalauréat International et la Société des écoles du monde du BI et de la francophonie (SÉBIQ). www.csm.qc.ca

Nous sommes fiers d’être un partenaire des entrepreneurs de notre région depuis près de 20 ans

À titre d’experts, nous accompagnons les familles fortunées dans la réalisation de leurs projets financiers grâce à notre méthodologie éprouvée.

Nos valeurs

› Honnêteté › Transparence › Respect › Rigueur › Dévouement › Intégrité

Karolane Corbeil

Associée principale en gestion de patrimoine 450 261-5254 karolane.corbeil@bnc.ca

Lagacé Proulx

Pour une saine gestion de votre patrimoine

Noémi Blette

Associée en gestion de patrimoine 450 261-5263 noemi.blette@bnc.ca

Audrey Lefebvre

Associée en gestion de patrimoine

450 261-5252 audrey.lefebvre@bnc.ca

1355, rue Daniel-Johnson Ouest, bureau 4100 St-Hyacinthe, QC J2S 8W7 Lagaceproulx.ca

Financière Banque Nationale – Gestion de patrimoine (FBNGP) est une division de la Financière Banque Nationale inc. (FBN) et une marque de commerce appartenant à la Banque Nationale du Canada (BNC) utilisée sous licence par la FBN. FBN est membre de l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) et du Fonds canadien de protection des investisseurs (FCPI) et est une filiale en propriété exclusive de la BNC, qui est une société ouverte inscrite à la cote de la Bourse de Toronto (NA : TSX).

68 78 88 98 LAW-MAROT-MILPRO INC. 1994 Philippe Henri, président

69

70 73 90 92 RÉSIDENCE BOURG-JOLI ENR. 1987

71 77 89 91 METRO GAÉTAN RIENDEAU INC. 1979

72 73 90 90 MARCHÉ LACROIX INC. 1957

Chris Mattes, président-directeur général, Alex Bérubé, vice-président finances, Pierre Beaulieu, vice-président ventes et marketing

Comsercom. Sylvain Talbot, président, Nathalie M. Dignard, vice-présidente et directrice générale

Les Entreprises Gaétan Riendeau. Gaétan Riendeau, président, Gabriel Riendeau, directeur général

Jocelyn Chamberland et Pier-Luc Chamberland, propriétaires

73 91 74 89 SUPER C 1998 Metro Richelieu 2000 inc.

74 79 87 87 STATION AGRO-BIOTECH 2018 Jonathan Robin, président

75 80 85 85 RAD ÉQUIPEMENTS INC. 1974

Nancy Campbell, directrice administration, Gilbert Potvin, directeur ingénierie, Emmanuel Potvin, président-directeur général

76 87 75 82 MARCHÉ DESSAULLES 1999 Mario Lebrun, propriétaire, Jean-Pierre Boisvert, directeur

76 95 70 82 NORMANDIN INC. 1986 Groupe Mundial, Louis Veilleux et une forte relève en place (gestionnaires)

78 83 80 80 GROUPE CTT 1983

OBNL. Nicolas Juillard, président du CA, Olivier Vermeersch, président-directeur général

Fabricant et concepteur d'équipement de manutention, de transformation et d'entreposage. www.lmmequip.com

Fabrication de médicaments injectables. www.sterinova.com

Résidence pour personnes âgées, court séjour avec soins et dépannage.

Supermarché en alimentation. www.metro.ca

Alimentation (boucherie, cuisine maison, service de traiteur). www.marchelacroix.com

Services d'épicerie. www.superc.ca

Production de boissons alcoolisées. Bilboquet microbrasserie, Distillerie Noroi, Bil pub, restaurant Le Millésime. www.stationabt.com

Silo, élévateur et convoyeur pour la manutention et l'entreposage des grains. Produits de microbrasserie. Équipements sur mesure. www.radeq.ca

Marché d'alimentation, fruits et légumes, boucherie, charcuterie, boulangerie, mets cuisinés, épicerie. www.marchedessaulles.com

Transformation du métal en feuille. Découpage laser, acier, inox, aluminium, soudure, pliage. Intégration. divisions/normandin-inc

Centre de transfert technologique. Industries textiles et paratextiles, géosynthétiques et matériaux techniques. Essais, recherche et développement, expertise. Marché : national et international. www.gcttg.com

HOUDE LTÉE (Saint-Simon/Saint-Jude/ Saint-Damase)

Placements Éric Labonté inc. Éric Labonté, président

Transport scolaire SOGESCO. Mario Provost, président, Éric Labbé, directeur général

Trousses de diagnostic animal et service d'analyses vétérinaires, agroalimentaires et analyses d'eau (laboratoire accrédité). www.biovet.ca

Restauration rapide. www.mcdonalds.com

Achat, vente, fabrication et emballage de ferments lactiques et probiotiques pour l'industrie alimentaire et humaine. Laboratoire import-export. www.biena.com

Centre de rénovation (matériaux, couvreplancher, plomberie, peinture, électricité, quincaillerie) et produits saisonniers + cuisine, salle de bain, éclairage. www.laferte.com

Transport scolaire et nolisé. www.busbusbus.com

Maxime Larouche, président Électricité, fabrication de panneaux. www.mjlelectrique.com

Richard Circé, président

Groupe Roullier, dont le siège social est à Saint-Malo, France

Appareils d'éclairage pour les secteurs résidentiel et commercial. www.snoc.net

Fertilisants, semences, céréales et plantes fourragères, phytoprotection, services. Marché : Canada et Nouvelle-Angleterre. Nombreuses filiales. www.williamhoude.com

Stéfan Benoit, Yolaine Benoit, Sylvain Benoit. Sylvain Benoit, président, André Desroches, chef de la direction

Groupe Santé Sedna. Sylvain Lemieux, président, Marie-Josée Cyr, directrice des opérations

Organisme à but non lucratif. Centre collégial de transfert de technologie. Jean Lacroix, président-directeur général, Réjean Drouin, vice-président R&D, Sophie Vincent, vice-présidente Sensoriel et Consommateurs, Philippe Guérineau, vice-président Opérations et Stratégie

95 95 70 70 ENT. ÉLECTRIQUES A & R LTÉE 1959 Ginette Touchette, Mathieu St-Onge, David Brodeur

95

2017 Mike Dass, président-directeur général

Jean-Pierre Boileau, président du CA, Jean-Sylvain Bourdelais, directeur général et artistique

98 148 48 69 NATUR+L XTD INC. 2010 Stéphane Carrier, président

100 105 67 68 ENTREPOSAGE HERGER INC. 1986 Pierre Lemieux, président

100 109 64 68 FÉDÉRATION DE L'UPA DE LA MONTÉRÉGIE 1931, 2012

12443 exploitants de fermes en Montérégie, 6963 fermes sur le territoire de la Montérégie, dont 1149 fermes sur le territoire de la MRC des Maskoutains. Jérémie Letellier, président, Catherine Machada, directrice régionale

Distribution de pièces électriques industrielles. Assemblage de panneaux de contrôle. Infrastructures de recharge. www.bectrol.com

Entretien ménager commercial, distributeur de produits d'entretien et d'équipements. www.lesexperts.net

Hébergement de type RPA (pour congrégation religieuse seulement). www.lesjardinsdaurelie.ca

Audit, certification, consultation, conseils financiers, conseils en gestion de risque et fiscalité. www.mnp.ca

Accroître l'innovation et la compétitivité de l'industrie agroalimentaire québécoise par le biais de la R&D, la recherche consommateurs et le transfert technologique en offrant une expertise et un soutien technologique aux entreprises. www.cintech.ca

Services en électricité. www.arelectrique.ca

Fabrication de boîtes pliantes en carton et étiquettes.

Développer et combler le marché du spectacle professionnel de la région maskoutaine. www.centredesarts.ca

Services d'impartition pour pasteurisation à froid des aliments frais. www.naturelxtd.ca

Entreposage de produits alimentaires et pharmaceutiques. www.entreposageherger.com

Développer des services (promotion, défense) concernant les intérêts des producteurs agricoles de l'UPA de la Montérégie. www.upamonteregie.ca

Bourgeois, Isabelle Parenteau, Amélie Bourgeois et Jérémy Bourgeois

Chartwell Seniors Housing REIT. Brent Binions, président, William Churma, directeur général de la Résidence des Jardins de la Gare

emploi-solidarite-sociale

Entrepreneur électricien. www.ppdeslandes.com

Service de restauration (poulet, pizza, salades, repas divers), menu sans gluten, salle à manger, terrasse, service de livraison. www.rotisserieexcellence.com

Concessionnaire de véhicules neufs et usagés. Atelier mécanique et département de pièces. www.st.hyacinthechrysler.com

Services de résidences pour personnes âgées. www.chartwell.com

Alain Caron, président-directeur général Transport et entreposage. www.groupegoyette.com

Pierre Alain Fraser, directeur d'usine

Claude Harpin, président-directeur général

Fabrication de panneaux architecturaux en acier, à âme de polyuréthane ou de laine de roche. www.norbecarchitectural.com

Articles promotionnels et industriels sérigraphiés ou numériques. Articles en plastique, autocollants, magnétiques. www.artechpro.com

Organisme à but non lucratif. Nicolas St-Pierre, directeur général, Nathalie Roy, directrice générale adjointe

École de chiens-guides et d'assistance pour personnes avec handicap visuel ou moteur et jeunes présentant un trouble du spectre de l'autisme (TSA). www.mira.ca

Maryse Morin, courtier immobilier agréée DA Courtage immobilier, résidentiel, commercial, fermettes, immeubles à revenus. www.remax-renaissance.ca 115

350 membres actionnaires et conseil d'administration. Marielle Daudelin, présidente, Bruno Chicoine, directeur général

Golf, restauration, boutique et services de réception. www.golfsthyacinthe.com

Édition de journaux (Le Courrier de Saint-Hyacinthe, Le Clairon de Saint-Hyacinthe, La Pensée de Bagot, L'Oeil Régional et Les 2 Rives), organisation d'événements (Expo-Habitat). www.lecourrier.qc.ca 115

115 132 54 60 EXCAVATION LAFLAMME ET MÉNARD

Éric Laflamme, président, Mélanie Laflamme, vice-présidente administration

115 120 60 60 RESTAURANT SCORES 2009 Evangeline Ladas, Lacky Manekas, Georges Ladas, Nestoria Manekas, propriétaires

Distribution et vente de produits pétroliers, propane, def, lubrifiants, vente et installation d'appareil résidentiel, commercial, agricole et industriel. www.lacoop.coop

Excavation, transport, installation septique, miniexcavation, démolition. www.excavationlaflammeetmenard.com

Restauration. www.scores.ca

120 137 51 59 ALIMENTATION SAINT-PIE INC. 2014 David et Julie Lafrance. David Lafrance, président Épicerie.

120 106 66 59 BUROPRO CITATION INC. 1983 Guy Bergeron et groupe de huit actionnaires. Guy Bergeron, président-directeur général

120 118 61 59 THERRIEN COUTURE JOLI-COEUR 1994 Me Normand Therrien, Me François Montfils et Me Jean-Luc Couture

120 125 59 59 TIM HORTONS 1994 Richard Jacob, propriétaire

120 125 59 59 TIM HORTONS 1994 Annik Lussier, propriétaire

Produits en papeterie, livres, informatique, équipement et mobilier de bureau, création et impression numérique, matériaux d'art, jeux éducatifs et cadeaux. www.buroprocitation.ca

Services et conseils juridiques (avocats et notaires), services-conseils en ressources humaines. www.groupetcj.ca

Restauration rapide. Deux succursales : Sainte-Hélène et Saint-Thomas-d'Aquin.

Restauration rapide. Deux succursales : Casavant et Douville.

Guillaume Saindon, président

président-directeur

La Survivance, mutuelle de gestion. Joanne Vézina, présidente du CA, Nicolas Moskiou, président et chef de la direction

Martin Riopel, directeur général, Pierre Dion, directeur développement

Martin Ferland, Isabelle Hubert, propriétaires

Élévateurs pour personnes handicapées, lève-patients. Entrepreneur général en adaptation de domiciles. www.atlasacces.com

Recyclage de coproduits alimentaires et revente pour l'alimentation animale. www.prorec.ca

Assurance de personnes : individuelle, collective, accident-maladie, voyage, invalidité, maladies graves, vie. www.humania.ca

Transformation des viandes fraîches et entièrement cuites, surgelées et IQF. www.specialitesmb.com

Entretien de gazon. Service d'extermination. www.vertdure.com 134

Sollio Agriculture, Stéphane Chaume et Marie-Andrée Noël. Stéphane Chaume, président, Marie-Andrée Noël, vice-présidente

Fabricant de fertilisants. Détaillant de semences, de chaux agricole et de produits phytosanitaires. Transport de vrac et liquides. Spécialiste en agriculture de précision. www.agrocentre.qc.ca

135

135 140 50

HORTONS

Guillaume Le Prohon, président, Véronique Le Prohon, directrice générale

Dominic Fréchette et Édith Tremblay, propriétaires

Climatisation, ventilation, chauffage, réfrigération, géothermie, résidentiel, commercial, industriel. Sherbrooke, Granby, Saint-Hyacinthe. www.leprohon.com

Restauration rapide. Deux succursales : Saint-Louis et 3455 Laframboise.

137

Société mutuelle. Claude Ruel, président, Jacques Drapeau, directeur général

Marie-Josée Fafard, présidente, Annie Fafard, directrice générale

Assurances de dommages pour les particuliers, entreprises et agricoles. www.promutuelassurance.ca

Concessionnaire automobile. Pièces et service. www.vwst-hyacinthe.ca 139

DE LA MONTÉRÉGIE

Maxime Gerbeau, président, Pascal Robineau, vice-président, Steven Cormier, trésorier

141 213 30 50 BIBLIOTHÈQUES SAINT-HYACINTHE

141 140 50 50 PLOMBERIE ET CHAUFFAGE ST-HYACINTHE

143 148 48 48 9054-7233 QUÉBEC INC./ PHARMACIE NICOLAS PROVOST INC.

144 47 ISOPORC INC. / MEUNERIE SAINT-HUGUES

144

13 578 membres. Caroline Robert, présidente du CA, Louise Struthers, directrice générale

Spécialiste dans les études géotechniques et environnementales, le contrôle des sols et des matériaux et l'analyse de la pyrite. www.labomonteregie.com

Appareillage de commutation électrique. Bâtiment préfabriqué. Transformateurs de puissance. Atelier de réparation de transformateurs de puissance. www.mgbelectrique.com

Service de lecture publique. Prêts de documents, référence, animation. Deux sites. www.bibliosth.ca

Benoit Lamoureux, Frédéric Caouette, Steve Maurice Dion Plomberie et chauffage. www.plomberieetchauffagesthyacinthe.ca

Services pharmaceutiques. Articles de consommation courante. Pharmacie affiliée à la bannière Brunet.

Production de moulées pour porcs et canards. www.isoporc.ca

Service de restauration. www.toujoursmikes.ca

146 140 50 46 RESTAURANT LUSSIER 1954 Benoit Lussier, président-directeur général

146 151 46 46 WILLIAM MILLÉNAIRE INC.

Granites William, William millénaire, District W. Patrice Fontaine, président-directeur général

148 154 45 45 ANTONIO MOREAU (1984) LTÉE 1939 Martin Lajoie et Valérie Poulin, propriétaires

Service de restauration, réception, banquet, traiteur et livraison. www.restaurantlussier.com

Fabrication de meubles haut de gamme. Trois sites. gw@gwilliam.com

Chaussures de sécurité, chaussures de sport, vêtements de travail, accessoires de sécurité, uniformes pour infirmiers(ères) et soins esthétiques, sacs à dos. www.antoniomoreau.com

148

chauffage et gaz naturel. www.plombexel.com

Vente et pose de pneus, mécanique, accessoires et pare-brise. Deux succursales. www.robertbernard.com

Commerce de détail dans la vente de vins et spiritueux. www.saq.com

Production en serres (annuelles, plants de légumes, potées fleuries, hydrangées, poinsettias). Production maraîchère (fruits et légumes variés) et centre jardin. www.serresgirouard.com

Bureau d'avocats et notaires. www.jurisylvestre.ca

Restauration rapide. Deux succursales : M Rendez-vous Marchand et Saint-Liboire.

Usine de mélanges de grains pour les boulangeries et l'industrie alimentaire. www.farinart.com

Conditionnement de soya à l'exportation et de soya de semences. www.lesgrainssemtech.com

Antonio Filice et Mario Côté. Abattage de porcs. www.lghebert.com

Jean-Claude Cordeau, président, Véronique Cordeau, responsable de la planification, Kim Cordeau, directrice ventes et développement, Serge Cyr, responsable service après-vente

Fabrication haut de gamme d'armoires de cuisine, salles de bains et meubles intégrés, tant pour la construction neuve que la rénovation. www.jccordeau.com

168

168 166 41 40 CHAPDELAINE ASSURANCES

Actionnaires

Les producteurs de lait du Québec (PLQ). Conseil provincial des Cab. Conseil québécois des races laitières (CQRL).

Johanne Chartier, directrice générale

Michel Chapdelaine, Jules Chapdelaine. Michel Chapdelaine, président, Jules Chapdelaine, vice-président. Joël Chapdelaine, Carine Chapdelaine

168 168 40 40 CUSSON HYDRAULIQUE 1961 René Cusson, président, Guylaine Cabana, directrice générale

168 168 40 40 FROMAGERIE QUALITÉ SUMMUM 2005 Éric Drouin, Bertrand Lussier. Éric Drouin, président-directeur général

168 40 GERMAIN LARIVIÈRE INC. 1957 Jean Larivière, Placements G. Larivière Ltée. Jean Larivière, président, David Larivière, secrétaire

168 194 34 40 RESTAURANT CHEZ CORA DÉJEUNERS 1996 Guillaume et Robert Héroux

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de produits en santé animale. Entreposage de produits pharmaceutiques, alimentaires et industriels. Fabrication d'additifs naturels pour l'alimentation animale. Service d'embouteillage et d'étiquetage. www.dclworld.ca

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Jean-Pierre Rodier, Mireille Dion-Rodier, David Rodier. David Rodier, président (Paysages Rodier)

président et chef de la

Groupe Maciocia inc.

Entrepreneur général. Agroalimentaire, industriel, commercial et institutionnel. www.arriconstruction.com

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Corporation qui ne comprend qu'un seul membre : Mgr Christian Rodembourg, évêque. Mgr Christian Rodembourg, président

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Exercice de la religion catholique romaine dans les 74 paroisses du diocèse.

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202

205

205

205

205 200 33 31 PALARDY ACIER INOXYDABLE INC.

209 213 30 30 C.R.I.P.A.

209 223 28 30 ENTREPRISES ANDRÉ LEBLANC & FILS

209

209 213 30 30 FINANCIÈRE

1946

vice-présidente, services financiers à l'entreprise, agriculture et agroalimentaire Québec, Josée Carrier, vice-présidente, services financiers à l'entreprise

Le Tigre Géant (Ottawa). Gino DiGioacchino, président-directeur général. Patrick Canuel, propriétaire du magasin de Saint-Hyacinthe

président-directeur général

Gouvernement du Québec (MAPAQ). Olivia Labrecque, directrice adjointe

Steve Chaput, président, Alexandre Tardif, vice-président

Raphael Hubert et Geneviève Brousseau-Provencher, fondateurs

Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec. Réjean Prince, directeur territorial, Gerardo Gollo Gil, directeur régional, secteur Est, Gaétan Pierre, directeur régional, secteur Ouest

Andrew Forrest, président, Georges Trépanier, directeur général

Jean-Maurice Palardy, président, Olivier Palardy, directeur général, Pascal Rajotte, directeur technique

Mariela Segura, (UdeM), directrice, Charles Dozois (INRS), directeur adjoint

bancaires et financiers. www.rbc.com

Magasin avec divers segments de biens de consommation. www.gianttiger.com/fr

Transport scolaire.

Ingénierie dans les domaines agricole, agroalimentaire, civil, commercial et industriel, multi-logements, environnement. www.consumaj.com

Laboratoire de santé animale. www.mapaq.gouv.qc.ca

Conception et assemblage de machineries industrielles, remise à niveau d'équipements. Maintenance industrielle, assemblage harnais électrique. www.ovotech.qc.ca

Fabrication et commercialisation de jus pressés à froid entièrement biologiques. www.dosejuice.com

Services-conseils, accompagnement, diffusion d'information, concertation et appui à l'innovation pour le secteur bioalimentaire. www. mapaq.gouv.qc.ca/fr/regions/monteregie

Fabrication et réparation d'orgues à tuyaux. Marché : É.-U., Europe, Australie. www.letourneauorgans.com

Fabrication d'équipements en acier inoxydable. Atelier d'usinage. Installation de tuyauterie sanitaire. www.palardy-inox.com

Diagnostic moléculaire vétérinaire, vaccinologie, expertise en maladies infectieuses animales. www.cripa.center

1995 Yanick Leblanc, président Entrepreneur en réfrigération et climatisation. www.entrepriseleblanc.com

Chantal Morasse, directrice

Philippe Gazé, gestionnaire, directeur régional

Partenaire de son milieu, Espace carrière propulse les individus vers l'atteinte de leurs objectifs de formation, d'éducation, d'emploi et d'entrepreneuriat visant leur intégration harmonieuse et durable. www.espacecarriere.org

Produits et services en matière de protection du revenu agricole. Assurances et financement. www.fadq.qc.ca

Myriam Baril, directrice R & D Centre d'excellence en recherche et développement sur les petits fruits (bleuets, canneberges) biologiques et conventionnels.

Christian Côté, président Services et matériel informatiques. www.gtoinfo.ca

Chevalier, président-directeur général

Manufacturier de produits d'entretien et équipements de nettoyage industriel, distributeurs des marques Advances, Diversey et Kruger. www.vto.qc.ca

quelques explications pertinentes Nos tableaux Antichambre

Les tableaux du Palmarès des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains (comptant 30 emplois et plus) et celui de l’Antichambre (entre 20 et 29 emplois) sont présentés sous une forme simplifiée. Nous nous concentrons sur les emplois recensés dans la MRC pour départager les différentes entreprises, sans pour autant apporter de distinctions entre les emplois à temps plein, à temps partiel ou saisonniers (4 à 6 mois). Les emplois occasionnels n’ont toutefois pas été comptabilisés. Les classements sont présentés par ordre décroissant, du plus grand employeur au plus petit. Voici expliquées les informations qu’on trouve dans les tableaux.

1. Le terme « Rang » coiffe les deux colonnes indiquant les années de référence (2024 et 2023).

2. Les chiffres donnent le classement pour la présente année (gauche) et l’année 2023 (droite).

3. Dans la colonne de référence pour l’édition 2023, il se peut que nous ayons pris la liberté de corriger le chiffre en fonction des données recueillies cette année. Cela explique les variations versus les données publiées précédemment.

4. Le mot « MRC » coiffe deux colonnes; on y trouve dans celle de gauche le nombre d’employés dans la MRC en 2023 et, à droite, celui de 2024.

5. Nom des entreprises, incluant certaines informations complémentaires au besoin.

6. Année de fondation : généralement unique. Multiple, elle retrace différentes étapes de l’évolution de l’entreprise dans le temps.

7. Identification des dirigeants et/ou principaux actionnaires.

8. Produits et services : brève description et informations pertinentes.

9. Site Internet : quand cela est possible, nous indiquons l’adresse Internet de l’entreprise où vous trouverez de l’information complémentaire.

Michel Morin, président, Angelika Gil, directrice générale

Sollio Groupe Coopératif. Daniel Bellavance, président, Miguel Provost, vice-président

Michel Chagnon et André Chagnon

221 227 27 27 ENTREPRISES PION INC. (LES) 2018 Yannick Pion, président

BUREAU

2550, avenue Vanier, Saint-Hyacinthe

TÉLÉPHONE

Tél : 450 773-6155

Sans Frais : 1 800 226-6786

COURRIELS consumaj@consumaj.com

Entreprise spécialisée dans les systèmes de prévention d'incendies pour les bâtiments agricoles, avec une technologie unique de capteurs intelligents. Gestion et prévention des risques.

Production de mets préparés cuits sous vide, à base de viande haut de gamme pour l'hôtellerie, la restauration et les institutions, sous la marque Chef Brigade et pour le détail sous la marque Le Chef et Moi. www.chefbrigade.ca

Traitement alcoolisme, toxicomanie, jeu excessif et cyberdépendance. www.maisonlalcove.com

Fabricant de fertilisants. Semences, produits de phytoprotection, chaux, commercialisation des grains. www.agrocentre.qc.ca

Spécialiste dans la conception, la vente, l’installation et la réparation de systèmes hydrauliques pour toutes applications mobiles. Distributeur exclusif au Québec des remorques et bennes Walinga dédiées au transport de grains et de moulée.

Transport en vrac de tout genre, excavation, démolition et décontamination des sols. www.entreprisespion.ca

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Réfection de routes et de ponts, aux structures et fondations pour projets immobiliers

BÂTIMENTS

Génie de fondations (béton/acier), de structures et de mécanique du bâtiment.

ENVIRONNEMENT

Évaluation technique, environnemental, économique et agronomique

AGRICOLE

Chef de file dans le génie agricole, l’environnement est au cœur de nos projets.

DES 200

Fabrication d'accessoires de

232 248 21

Claude Petit, Pascale Petit, Marc-André Petit. Claude Petit, président, Marc-André Petit, vice-président et directeur général

RTM MÉDICAL Sylvain rodier, président-directeur général

Claude Cardin, président, Céline Letarte, Benoit Gauthier, Jocelyn Grisé et Éric Mailloux, propriétaires.

au Québec Archer Daniels Midland Company. Éric Provencher, directeur commercial

Vincent Plante, président

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253

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253

253

253

Sylvain Joyal, président

Pierre et Richard Dubreuil. Pierre Dubreuil, président-directeur général, Richard Dubreuil, vice-président et secrétaire

Dominic Cayer, président, Valérie Jubinville, directrice

Salaison de concombres. Transport de paille.

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260 168 40 20 DOLLARAMA Neil Rossy, président et chef de la direction Ventes d'articles divers à prix modiques.

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Suzie Riendeau, Daniel Riendeau, Michel Robert. Daniel Riendeau, président, Michel Robert, directeur général

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L’année Consolidation

2006

des bâtisseurs ou dégringolade?

C’est autour d’un hommage aux bâtisseurs de notre économie, lire tout ce qui grouille et grenouille dans l’industrie de la construction, que nous avions élaboré la onzième édition de notre cahier des 200 à l’automne 2005. Les emplois recensés dans cette édition atteignaient 28 758, en hausse de 2 % par rapport à l’année précédente, une situation qualifiée de favorable. Au niveau du top 10 de notre classement annuel des 200, il y avait peu de nouveau à dire, sinon une montée du Cégep de Saint-Hyacinthe en cinquième place, et une glissade de quelques rangs du Groupe Lacasse à Saint-Pie. Le nouveau Réseau Santé Richelieu-Yamaska était au premier rang avec ses 2645 employés, à peine sept de plus que la société Olymel S.E.C au deuxième rang. En ce qui concerne le Cégep de Saint-Hyacinthe, il fallait mettre sa percée sur une nouvelle façon de calculer les emplois plutôt que sur un facteur particulier pouvant justifier cette croissance. Parmi les faits saillants de 2005, il était question d’une nouvelle entrée au tableau des 200, justifiée par la décision des Sœurs de Saint-Joseph de se retirer de la gestion courante de l’École secondaire Saint-Joseph, lui procurant une nouvelle autonomie dans un cadre laïc. Parmi les autres moments forts de cette année, illustrant la pertinence de la thématique choisie, il était fait mention de la relocalisation des entreprises ARRI Construction et VIF dans le parc industriel Olivier-Chalifoux, de l’implantation de l’entreprise DCL à Saint-Hyacinthe, de la construction du nouveau motel industriel du Groupe Darmieux sur le boulevard Choquette à Saint-Hyacinthe et de l’acquisition de la Fromagerie Tournevent par le fromager Damafro de Saint-Damase. Le CLD Les Maskoutains faisait pour sa part le bilan d’une année exceptionnelle au niveau de la vente de terrains industriels, avec 15 terrains vendus. Parmi les portraits de bâtisseurs, on nous présentait ABCP Architecture et Urbanisme, PP Deslandes, Les Carrières de Saint-Dominique, Bugère Entrepreneur général, Les Entreprises électriques A&R et CONSUMAJ Experts Conseils. On retiendra aussi que c’est cette année-là que l’on commencera à s’inquiéter de l’effet du vieillissement de la population sur la main-d’œuvre. Une pénurie de main-d’œuvre qualifiée pourrait influencer l’âge de la retraite, nous prévenait Pierre Bornais. Ce prophète ne croyait pas si bien dire!

Consolidation ou dégringolade, c’est la question existentielle qui se retrouve à la Une de notre cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains en 2006. La douzième édition est plutôt sombre sur le plan économique.

De janvier à septembre, le CLD Les Maskoutains rapportait la perte de quelque 919 emplois industriels, rien de moins, alors que le Québec rapportait une croissance économique anémique et des emplois de plus en plus rares. Au niveau régional, les indicateurs pointant vers la dégringolade sont nombreux et l’analyse des emplois recensés dans le cahier fait état d’un net recul de 2,4 % comparativement au bilan de l’année précédente. Nos tableaux des 200 et de l’Antichambre des 200 comptent plus de 500 emplois de moins, toutes catégories confondues. Dans le peloton de tête des 200, nos gros joueurs du top 20 rapportaient à eux seuls la perte de 308 emplois.

Parmi les coups durs de 2006, on retiendra la fermeture complète et définitive de la Kimberly-Clark en juin, marquant le dernier chapitre d’une opération qui s’est étirée sur plusieurs mois et qui a fait des centaines de chômeurs. Au cours de cet été-là, une dernière centaine a été remerciée. Olymel nageait pour sa part en pleine tourmente avec le recul de 559 emplois en l’espace d’un an, dans la foulée des fermetures des installations de Saint-Valérien-de-Milton et de Saint-Simon. Le fabricant d’équipement de récolte forestière Denharco est également tombé au champ d’honneur, après s’être placé à l’abri de ses créanciers et avoir été racheté par une compagnie américaine. La fermeture définitive de l’entreprise a fait disparaître 148 emplois. Dans le secteur de la restauration, le réputé (!) restaurant L’Empereur de Chine a mis un terme à ses buffets, laissant 70 employés et la clientèle sur leur appétit.

Du côté des biotechnologies, Natraceutiques Nutrapro a aussi cessé ses opérations en sol maskoutain en 2006 et l’annonce du déménagement du concessionnaire Mercedes-Benz vers la Rive-Sud a donné le coup d’envoi au départ de quelques bannières luxueuses comme Volvo et Acura. Le Mouvement Desjardins continuait pour sa part sa consolidation du réseau des caisses régionales avec le regroupement des caisses populaires de Saint-Hyacinthe et de la Vallée maskoutaine. Le portrait général pour ceux et celles qui veulent répondre à la question en titre tend à favoriser la dégringolade.

en déroute La campagne

Les années se suivent et se ressemblent, dit le dicton, et il s’applique parfaitement à la 13e édition plutôt malchanceuse de notre cahier des 200, qui présente une baisse des emplois recensés pour une deuxième année consécutive. Et ce sont surtout les municipalités rurales qui écopent. La perte frôle le millier d’emplois et les pertes les plus sévères ont encore été enregistrées par des entreprises majeures, dont Olymel, même si une bonne partie des reculs s’expliquent par des modifications sur la façon d’établir le nombre d’employés. Il faut dire que l’exercice s’est raffiné d’une année à l’autre, alors que le cahier vise à présenter les emplois dans la MRC et à faire abstraction du nombre d’employés d’une entreprise d’ici qui peut avoir des activités ailleurs au Québec.

Avec une perte additionnelle de 400 emplois, Olymel glisse au troisième rang du tableau des 200 au profit de la Commission scolaire de SaintHyacinthe. En l’espace de quelques mois depuis 2006, Saint-Simon enregistrera la perte de 775 emplois, Saint-Valérien-de-Milton 265 et SaintJude 39. En 2007, on note la disparition de 354 postes uniquement à Saint-Hyacinthe. « S’il fallait tirer une conclusion générale de la situation dans les municipalités de la MRC des Maskoutains, elle serait pratiquement que c’est tout le tissu industriel qu’il faut rebâtir », écrira Pierre Bornais dans son analyse de l’emploi.

Le secteur 2007

Parmi les autres mouvements à signaler, le siège social de Carrières R. Poudrette a quitté la MRC des Maskoutains cette année-là, emportant ses 75 employés avec lui, et Semico a transféré ses activités horticoles vers Saint-Jean-sur-Richelieu, ce qui a affecté une quarantaine d’employés. Parmi les grandes disparues de 2007, on trouvait entre autres Versalab, le fabricant de mobilier de laboratoire en acier peint et en acier inoxydable de Saint-Barnabé-Sud (62 emplois), Camion R.M. (42 emplois), Confection Josée Tee (39 emplois), Confection St-Jude (25 emplois), Resto Le Four (38 emplois) et Pizza Hut (25 emplois).

Parmi les pistes de solution avancées pour redorer notre blason, il était suggéré de miser sur l’éconologie, c’est-à-dire une économie verte qui tient compte de l’environnement et de l’écologie de façon rentable et responsable dans une approche de développement durable.

commercial en ébullition

L’économie prend du mieux, claironne fièrement la quatorzième édition du cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains en 2008. Tant mieux, aurions-nous envie d’ajouter en constatant la fin du glissement de l’emploi après deux années de vaches assez maigres, merci! Ce positivisme n’est pas étranger à une certaine frénésie constatée du côté des investissements annoncés cette année-là du côté commercial où la rivalité entre deux puissants joueurs, Beauward et le Groupe Robin, semble atteindre son paroxysme. Un renouveau commercial est annoncé à Saint-Hyacinthe.

En l’espace de quelques semaines en 2008, le secteur commercial a vécu deux événements majeurs qui devaient conduire au cours de la prochaine année à des investissements totalisant 90 millions de dollars (M$). Au printemps, le Groupe Robin laissait entendre qu’un important projet, le Complexe M, verrait le jour à la sortie 133 de l’autoroute 20, avec des investissements, à terme, de 125 M$. La première phase prévue à l’automne, pour construire un nouvel hôtel et d’autres commerces, était rattachée à des investissements de 40 M$. La réplique de Beauward n’avait pas tardé. En juin, les Galeries St-Hyacinthe annonçaient leur intention de doubler leur superficie et de construire un stationnement souterrain, tout cela appuyé par un investissement de 50 M$ de la part de leur propriétaire, Les Centres d’achats Beauward. Après deux années à la baisse au chapitre des emplois recensés, la tendance à la baisse est stoppée par une hausse de 3 % ou 809 emplois. Au niveau des emplois manufacturiers, le bilan annuel est plutôt neutre toutefois, avec une perte estimée au cours des neuf premiers mois de 2008 de neuf emplois. Des reculs de l’emploi sont toutefois constatés dans le haut du classement des 200 puisque le Groupe Lacasse à Saint-Pie accuse la perte de 110 emplois, représentant 17 % de son effectif. Olymel aussi peine à repartir la machine comme en font foi les quelque 109 emplois qu’elle a encore perdus sur un an dans la région de Saint-Hyacinthe, soit 7 % de son effectif. Parmi les autres fleurons du secteur agroalimentaire régional, l’année 2008 marque le chant du cygne du producteur maraîcher Frank Spingola & fils, installé aux limites de Saint-Hyacinthe et de Saint-Dominique depuis une cinquantaine d’années. Croulant sous des dettes de 16 M$, l’entreprise a été contrainte à la faillite et reprise par le Groupe Jafaco Gestion de la famille Fontaine (Délimax). Du côté des Caisses Desjardins de Saint-Hyacinthe, l’année 2008 a permis la mise en branle d’un vaste projet de regroupement qui ferait en sorte que, dès janvier 2009, elles se retrouveraient toutes sous une même autorité, tandis que la fusion des caisses populaires de Saint-Pie et de Saint-Damase était en préparation.

L’embellie de l’année 2009 n’a pas duré puisque la récession majeure qui a ébranlé les finances du monde entier n’a pas épargné la grande région de Saint-Hyacinthe en 2009, surtout dans le secteur manufacturier, notamment chez les entreprises liées en tout ou en partie à l’exportation. C’est ce que nous rappelle l’introduction du cahier des 200 présentée pour une quinzième année consécutive. Une économie locale sous pression, oui, mais comment? Après deux trimestres complets, le taux de chômage est passé de 5,8 % à 6,3 % dans la MRC des Maskoutains. Le nombre d’emplois recensés dans les 275 entreprises du cahier présente un recul de 3,9 % (-1082) par rapport à l’année précédente.

Heureusement, le secteur de la construction semble vouloir tenir le coup. La valeur des permis de construction qui ont été délivrés par la Ville de Saint-Hyacinthe au cours des huit premiers mois de 2009 totalise près de 120 M$, ce qui représente près du double de la même période un an plus tôt (64 M$) et 25 % de plus que pour l’ensemble de l’année 2008 (environ 96 M$). Les travaux de construction du Complexe de diagnostic vétérinaire et d’épidémiosurveillance vont bon train près de la Faculté de médecine vétérinaire, ce qui représente un investissement de 51 M$. Oui, les investissements sont intéressants, mais la création d’emplois manque à l’appel, souligne le CLD Les Maskoutains en brossant un bilan mitigé de la situation.

Parmi les entreprises qui ont plié bagage, il était question de la fin des activités du manufacturier de valves cardiaques biologiques St.Jude Medical, entraînant la perte de 70 emplois, de Transport Lacaille (57 emplois) et du concessionnaire Concorde Automobile (41 emplois), de la restructuration de Multivet international (40 emplois) et du transfert des activités de la Brasserie Labatt (30 emplois). Heureusement, les grands projets annoncés en 2008 dans le secteur commercial n’ont pas trop souffert de la récession. Des échéanciers ou des ambitions ont pu être revus, mais tout a été livré comme prévu.

Une année

sous pression en dents de scie Une économie

Même si officiellement, la crise économique sous forme de récession est terminée au Canada, la réalité n’est pas aussi limpide dans la région maskoutaine où l’année 2010 est en dents de scie du côté des emplois manufacturiers. C’est la démonstration qui sera faite à l’intérieur de la 16e édition du cahier d’affaires consacré aux 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains qui est publié le 21 octobre 2010. Ce numéro spécial est consacré à l’impact et à l’apport économique de l’agriculture dans la région. La terre nourricière, une histoire de gros sous, voilà le titre à la Une de cette édition. L’agriculture a toujours été un pilier traditionnel de l’économie dans la région, nous rappelle-t-on, alors que l’agriculture primaire repose sur 1350 fermes dans l’ensemble de la MRC, qui représentent un impact économique de 720 M$ annuellement. Quatre grands enjeux de l’agriculture en 2010 sont évoqués et développés, soit l’endettement, les plans conjoints (la gestion de l’offre), l’Assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA) et la relève agricole. Des enjeux assez récurrents! Le bilan de l’emploi à l’automne est somme toute positif. Le recul de l’année 2009 (-3,9 %) a été en partie comblé par un solde positif de l’ordre de 2,9 %, qui se traduit par l’ajout de quelque 675 emplois. Quand on regarde la performance de nos plus grands employeurs, le CSS Richelieu-Yamaska domine encore le classement des 200 avec 2800 emplois dans la MRC. C’est environ 1000 de plus que la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe (1816) au second rang. Olymel freine sa chute des années précédentes et consolide sa troisième place avec 1663 emplois. Suivent dans l’ordre Intact Assurance (924) et le Cégep de Saint-Hyacinthe (800).

Parmi les faits saillants positifs de l’année, on retient l’envol de l’entreprise agroalimentaire Liberté à Saint-Hyacinthe, dont le nombre d’employés est passé de 20 à 65 en l’espace de quelques mois.

Parlant d’envol au niveau commercial, l’année 2010 marque aussi celui de la Rôtisserie Excellence et du Tigre géant dans les anciens locaux du CLSC Les Maskoutains sur le boulevard Choquette. Le Groupe Ecco Boîtes pliantes, anciennement Boîtes Général, a aussi le vent dans les voiles, lui qui voit sa liste de paie s’allonger considérablement. L’ajout de 55 emplois sur un an lui permet d’approcher la centaine sur l’avenue Beaudry à Saint-Hyacinthe.

Parmi les grandes disparues de 2010, la fermeture de la Maison du bingo maskoutaine et le départ de l’entreprise de camionnage Ganeca Transport à Saint-Hyacinthe retiennent l’attention. Affecté par la crise économique et des conflits de travail, le Groupe Lacasse à Saint-Pie voit son avenir incertain alors qu’entre 226 et 451 emplois sont en jeu. Du côté de Desjardins, le regroupement des caisses populaires de Saint-Denis, La Présentation, Saint-Jude et Sainte-Madeleine au sein de la nouvelle caisse unifiée de la Vallée des Patriotes a été officialisé le 1er janvier 2010.

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25 ANS DE BONS ET SAVOUREUX SERVICES MARCHÉ DESSAULLES :

Incontournable de l’alimentation à Saint-Hyacinthe, le Marché Dessaulles confirme cette année la pertinence de sa vision d’affaires et de son service à la clientèle instaurée depuis son ouverture en 1999. Encore et toujours, cette épicerie de quartier 100 % québécoise se distingue à la fois par sa tradition d’excellence des produits et par son flair pour l’innovation.

Au quotidien, 82 employés contribuent à faire de chaque visite une expérience client courtoise et chaleureuse. Marché Dessaulles est certainement la référence à Saint-Hyacinthe lorsqu’il est question de fruits et légumes frais et de qualité. Puisque nous sommes complètement indépendant, l’achat de nos fruits et légumes s’effectuent directement de nos fournisseurs sans intermédiaire dans le but de vous offrir des prix des plus compétitif. Un constat qui s’applique également à l’ensemble de nos autres produits offerts, de nos viandes et charcuteries en passant par la boulangerie et les mets cuisinés, qui connaissent d’ailleurs un succès grandissant.

PRODUITS QUÉBÉCOIS À L’HONNEUR

Comme l’explique Mario Lebrun, propriétaire du Marché Dessaulles depuis 2020, le modèle d’affaires de l’entreprise demeure le même qu’il y a 25 ans. L’objectif est toujours d’offrir des produits locaux, des produits québécois, chaque fois que c’est possible. Marché Dessaulles étant une entreprise locale, elle comprend l’importance de l’achat local. À chaque visite, le consommateur peut donc découvrir et se procurer fruits et légumes, viandes, cidres, vins et bières de microbrasseries du terroir ou du grand Québec. L’embarras du choix, donc.

UNE ENTREPRISE INNOVANTE ET ÉCORESPONSABLE

Plusieurs actions et changements dans les méthodes et pratiques des dernières années viennent également confirmer l’importance d’innover et de montrer la voie à suivre en matière d’écoresponsabilité dans le secteur de l’alimentation.

UN SERVICE À HAUTEUR HUMAINE

Si la propreté des lieux est certainement un autre critère de distinction du Marché Dessaulles, le service à la clientèle, offert par des personnes bienveillantes et spécialement formées pour répondre aux questions, en est certainement un autre. On l’entend souvent, plusieurs grandes chaînes laissent les clients à eux-mêmes, sans possibilité d’obtenir des précisions sur les produits. Chez Marché Dessaulles, au sein de nos 10 000 pi2, dans chaque secteur de produits, chaque client est assuré de trouver une réponse à ses questions ou à ses demandes, ce qui lui permet de faire les meilleurs achats possible, qu’il soit question de différentes variétés, de nouveaux produits, de mets cuisinés, etc. » mentionne Jean-Pierre Boisvert. De plus, le commerce compte de nombreux employés de longue date, des personnes dévouées, ce qui tend à créer des liens avec la clientèle.

Impossible d’en douter : plus que jamais, Marché Dessaulles entend poursuivre la philosophie commerciale qui assure son succès, soit la fraîcheur et la qualité des produits, des prix concurrentiels et un service client hors pair. Une seule visite vous convaincra!

Mario Lebrun, propriétaire de Marché Dessaulles, et Jean-Pierre Boisvert, directeur, captés lors de leur présence à titre de finaliste de la catégorie Commerce de détail de l’édition 2023 des Prix Constellation. Une belle reconnaissance qu’ilconvientdesouligner.

Les investissements

étrangers ont la cote

Les investissements étrangers : une stratégie gagnante. La thématique retenue pour la 17e édition du cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains n’aurait pas pu être plus appropriée en 2011. À cette période, ces investissements étrangers en terre maskoutaine sont nombreux et ambitieux. Sur une période de deux ans, la direction générale du CLD Les Maskoutains laisse miroiter des investissements potentiels de plus de 250 M$ dans l’économie maskoutaine. Parmi ceux-ci, l’entreprise française Véolia débarque à Saint-Hyacinthe pour implanter une raffinerie d’huile usée au montant de 40 M$ dans le parc industriel Théo-Phénix avec 128 emplois à la clé.

Propriété de General Mills (É.-U.) et de Yoplait (France), l’usine Liberté prévoit de consacrer 22 M$ dans la modernisation et l’agrandissement de ses installations. Des troisièmes phases d’expansion sont aussi évoquées aux installations des Aliments Brookside et Baxters Canada. L’usine du chocolatier Barry Callebaut (Suisse) tourne aussi à plein régime. On y mène de front deux projets d’expansion.

De grandes attentes sont aussi mises sur les activités de la Brasserie la Licorne, brasseur des produits Boris où 4 M$ doivent servir à supporter un développement accéléré qui conduira à sa perte par la suite. Propriétaire du Groupe Lacasse à Saint-Pie depuis l’année 2000, la multinationale américaine Haworth jongle avec un investissement qui se traduira plutôt par une vente à des intérêts locaux et québécois un an plus tard, au printemps 2012. Venue d’Espagne, l’entreprise Chef Brigade, propriété de Cascajares, annonce pour sa part un investissement de 3,2 M$ dans la construction d’une usine à Saint-Hyacinthe.

Cette frénésie constatée au niveau des investissements étrangers se répercute aussi à d’autres niveaux. Aussi bien au chapitre des emplois recensés que du nombre d’entreprises inscrites au Palmarès des 200 et à l’Antichambre des 200 entreprises, l’année 2011 marque une année record. Regroupant alors 29 916 emplois, ce résultat éclipse alors le sommet de 28 758 emplois atteint en 2005. Sur une année, l’emploi a donc fait un bond spectaculaire de 1418. Le boom commercial des derniers mois à Saint-Hyacinthe n’est pas étranger à tout cela. Du côté des Galeries St-Hyacinthe, les différentes boutiques et services gouvernementaux ont profité de l’agrandissement pour créer plus de 355 emplois. Du côté du Projet M du Groupe Robin, on estime à 265 emplois créés l’impact généré par l’ouverture d’une première phase en moins de 15 mois.

départ et sommet

L’année 2012 est une année de grandes premières pour le cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains. Pour la première fois en 18 ans, la compilation annuelle de l’emploi chez nos plus grands employeurs fracasse la barre des 30 000 emplois cumulés, soit un gain de 1455 emplois sur un an. Parlant de la barre, un nouveau capitaine prend les commandes du cahier qui marque l’entrée en scène du rédacteur en chef Martin Bourassa, appelé à prendre la relève de Pierre Bornais, rédacteur du cahier depuis la première heure. La 18e édition sera consacrée à deux thématiques bien distinctes. À la Cité de la biotechnologie et à ses jeunes pousses (ODF Pharma, Nature+l XTD, Vacci-Vet, Biena, AriVac et Biovet) dans un premier temps. Un choix qui s’impose considérant la récente consécration de la Cité, fraîchement décorée du titre de Meilleur parc technologique en émergence par l’Association of University Research Parks, grâce à quelques pirouettes. Le nouveau rédacteur s’étant donné pour mandat d’établir les limites de gouvernance de la Cité et du CLD Les Maskoutains duquel elle découle. Toute une entrée en scène. Un second volet s’intéressera aux coopératives, question de souligner comme il se doit l’année internationale des coopératives telle que décrétée par l’Organisation des Nations Unies. Nos projecteurs étaient alors braqués sur la Coop Comax, la Coop fédérée, la Caisse Desjardins de Saint-Hyacinthe, Olymel, Coopsco Saint-Hyacinthe, la Coop aux p’tits soins, la coopérative funéraire et Sonic.

Au chapitre des faits saillants économiques de 2012, la création d’emplois et les investissements se poursuivent du côté de l’entreprise Les Aliments Brookside récemment acquise par la multinationale Hershey, qui double ses effectifs en atteignant les 155 emplois. Même chose chez Liberté et Baxters Canada. Chez l’assureur Intact, la fusion des activités canadiennes d’AXA Assurances réalisée à l’été 2011 a eu un impact majeur dans les bureaux de la rue Girouard où 161 emplois se sont ajoutés sur un an, ce qui permet à Intact Assurance de consolider sa quatrième place au classement des 200, avec 1085 emplois locaux. Parmi les nouvelles moins réjouissantes, la laiterie Parmalat a été retirée définitivement du tableau, tandis que le retrait du magasin Zellers des Galeries est évoqué pour l’année suivante. Pas moins de 90 emplois seront à soustraire en raison de cette fermeture annoncée. Une odeur de relance émanait aussi de la municipalité de Saint-Valérien-de-Milton où des dettes de 27,9 M$ n’ont pas eu raison des Machineries Tenco. Reprise en octobre 2011 par la société américaine Alamo Group, elle a remonté la pente en 2012 avec l’embauche de 29 employés, ce qui portait son total à 111.

Un nouveau L’entrepreneuriat

maskoutain au féminin

L’entrepreneuriat maskoutain au féminin, voilà le grand thème qui nous avait inspiré pour la réalisation de la 19e édition du cahier des 200, en octobre 2013. Nous avions donc ciblé de façon particulière 24 femmes de tête, d’action et de décisions dans divers domaines afin de vous les faire découvrir. De courts portraits avaient été réalisés à partir d’un questionnaire qu’elles avaient été invitées à remplir. Parmi celles qui s’étaient prêtées au jeu, on trouvait entre autres Martine St-Arneault, directrice générale de Spécialités MB, qui ornait la Une du cahier des 200 cette année-là, Yolaine Benoit, propriétaire et directrice générale de Bectrol, Nathalie Beauregard, copropriétaire de franchises Tim Hortons, et Nellie Robin, vice-présidente du Groupe Robin. On retiendra aussi les confidences d’Isabelle Parenteau, copropriétaire de la Rôtisserie Parenteau, de Chantal Frigon, directrice générale adjointe de la Ville de Saint-Hyacinthe, de Caroline Dupré, directrice générale de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe, et de Simone Leblanc, directrice générale de l’École secondaire Saint-Joseph.

L’année 2013 est particulièrement prolifique du côté de l’éducation. Les effectifs de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSH) sont en hausse de 9 %, un gain de 186 emplois qui découle cependant d’un ajustement dans nos relevés avec la prise en considération d’un groupe de salariés qui échappait à notre radar précédemment. Du côté du Cégep de Saint-Hyacinthe, on peut véritablement parler de création d’emplois. L’arrivée de nouveaux programmes de formation sur un horizon de deux ans a forcé l’embauche de plusieurs ressources. En 2013, notre classement des 200 indique une hausse de 143 emplois, soit un gain de 16 %. La Faculté de médecine vétérinaire de Saint-Hyacinthe n’est pas en reste avec l’ajout de 71 employés. Dans notre top 10 de 2013, le Centre de santé et de services sociaux Richelieu-Yamaska (3029 employés) est indélogeable au premier rang, suivi de la CSSH, d’Olymel, d’Intact Assurance et du Cégep de Saint-Hyacinthe. Suivent ensuite Hydro-Québec, Barry Callebaut, la Faculté de médecine vétérinaire, le Groupe Lacasse et Imprimerie Transcontinental de Saint-Hyacinthe avec 328 employés. Les coups durs n’ont cependant pas manqué cette année-là. Nous avions rayé du tableau des 200 l’inscription de l’Hôtel des Seigneurs et ses quelque 325 emplois en raison de la fermeture annoncée de l’établissement pour le 22 décembre 2013. La fermeture définitive du Collège Antoine-Girouard en juin avait aussi entraîné la perte d’une école secondaire réputée et de 70 emplois. Du côté du secteur commercial, la chute du restaurant Burger King de Saint-Hyacinthe avait aussi représenté la perte d’une soixantaine d’emplois.

rural gagnant paroles! Un pacte De sages

Les 20 ans du cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains ont été célébrés comme il se doit à l’automne 2014. Les indicateurs économiques étant au vert, l’heure était au bilan. Nous avions pris la mesure du chemin parcouru par nos grands employeurs au cours des deux décennies précédentes et le portrait global se voulait résolument positif. Un même positivisme pouvait s’appliquer au bilan de l’emploi de la dernière année, en hausse de 3,1 %.

Parmi les facteurs positifs, les années de vaches maigres semblaient enfin terminées chez Olymel (l’avenir nous démontrera toutefois le contraire) alors que cet employeur de choix annonçait une augmentation de ses effectifs de 295 employés par rapport à son total de l’année précédente dans la MRC. Ses installations de Saint-Hyacinthe et de Saint-Damase avaient bénéficié de ce mouvement, avec des hausses respectives de 151 et 87 employés. Olymel comptait pas moins de 1901 postes sur sa liste de paie dans la région, un résultat bon pour la troisième place au tableau des 200, derrière la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe et le Centre de santé et de services sociaux Richelieu-Yamaska.

L’usine Agropur de Saint-Hyacinthe avait aussi le vent dans les voiles avec l’embauche de 65 employés, tout en procédant à l’agrandissement de sa fromagerie de la rue Daniel-Johnson Est. La coopérative avait aussi réussi un gros coup en 2014 en faisant l’acquisition de la Fromagerie Damafro de Saint-Damase, qui comptait alors quelque 200 salariés. À Saint-Hyacinthe, Les Viandes Lacroix retenaient l’attention cette année-là avec la construction d’une nouvelle usine de 35 000 pieds carrés, nécessitant un investissement de 8 M$. Sans oublier une cinquantaine d’embauches. Pour sa part, Barry Callebaut complétait un investissement de 14 M$ à son usine maskoutaine pour l’ajout d’une ligne de moulage et la construction d’un silo à sucre, tout en consolidant quelque 513 emplois. Au niveau des faits saillants qui ont assombri le portrait, l’année 2014 avait sonné le glas de l’Hôtel des Seigneurs, portant un dur coup au tourisme d’agrément, et les Sœurs de Saint-Joseph avaient remercié une centaine de travailleurs en raison de la vente de leur maison-mère et leur déménagement aux Jardins d’Aurélie.

Quant à la grande thématique du cahier du 20e anniversaire, elle avait mis de l’avant les retombées du Pacte rural, un programme de revitalisation des milieux ruraux qui avait fait pleuvoir plus de 3 M$ à travers la MRC des Maskoutains depuis 2002, dont 2,1 M$ au cours de la seconde génération du programme comprise entre les années 2007 à 2014. Nous avions alors été en mesure de prendre la pleine mesure des réalisations concrètes qui avaient pu voir le jour dans chacune des municipalités en les classant entre elles. Ce sont les municipalités de Saint-Jude et de Saint-Marcelde-Richelieu qui avaient été les plus choyées par ce programme au cours de cette période, avec des investissements d’environ 168 000 $ chacune.

NOS SAGES

SE PRONONCENT

La 21e édition du cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains en aura été une remplie de sagesse et d’expérience en 2015. Et pour cause : nous avions donné la parole aux membres de la Table des sages formée par le nouveau maire Claude Corbeil afin de prendre le pouls du milieu économique maskoutain. Quinze sages avaient été triés sur le volet.

Nous avions donc eu l’idée de rencontrer ces personnalités du monde des affaires maskoutain pour échanger avec eux sur divers sujets liés à l’actualité régionale de l’année 2015. De grands sages comme les avocats Jean-Luc Couture, Maryse Dubé et Jacques Sylvestre Jr ainsi que le notaire Louis H. Lafontaine, les gens d’affaires Robert Robin, André H. Gagnon, Pierre Solis et Roger Letendre et l’agriculteur Simon Giard avaient accepté de répondre presque sans filtre à nos questions. Ces dernières portaient sur des sujets aussi variés que les forces et les faiblesses de la Ville de Saint-Hyacinthe, l’annonce d’un investissement de 23 M$ dans la construction d’un nouveau centre de congrès, le prolongement du boulevard Casavant, l’aéroport de Saint-Hyacinthe et l’immigration. Il y avait même une question portant sur la campagne publicitaire de 1,2 M$ pour redorer l’image de marque de la région avec des qualificatifs comme « épuisant », « énorme » et « incontournable ». Le notaire Lafontaine avait répondu que « c’est bien la chose la plus inutile qu’on a faite à SaintHyacinthe depuis bien des années. Nul de même, je n’ai jamais vu ça. Mais j’ai payé ma part comme les autres. » Du bonbon!

L’année 2015 était tout aussi savoureuse. Nos tableaux 2015 totalisaient pas moins de 30 383 emplois, soit 669 de plus qu’un an auparavant. La nouvelle usine des Viandes Lacroix tourne à plein régime avec l’ajout de 125 employés, ce qui lui permet pour la toute première fois de percer le top 10 des 200 avec ses quelque 400 emplois locaux. D’autres gains significatifs sont rapportés du côté de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe (+71 employés) et Reebok-CCM Sport Maska (+68). L’assureur Intact délogera aussi le Cégep de Saint-Hyacinthe au quatrième rang avec l’ajout de 57 employés sur la rue Girouard.

L’entreprise Bio Biscuit, spécialisée dans la fabrication de biscuits et de nourriture sèche cuite au four pour chiens et chats, a aussi profité de l’année 2015 pour doubler ses effectifs (elle finira l’année avec 115 employés), doubler sa capacité de production et agrandir son usine grâce à un investissement de 6 M$.

Chez la coopérative agricole Comax, les affaires aussi vont bien grâce à l’inauguration de son nouveau siège social de Saint-Hyacinthe et l’ajout de 35 personnes. Dans le secteur agricole, l’incorporation de Boviteq par l’Alliance Semex en 2014 a eu des retombées positives. Semex-Boviteq a accru ses effectifs d’une cinquantaine d’employés et le Centre d’insémination artificielle du Québec n’a pas été en reste avec l’ajout de 46 employés à ses installations de la rue Sicotte.

En revanche, la situation est plus précaire dans le secteur du veau alors que de grands joueurs comme Écolait et Délimax traversent une zone de turbulences.

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SPÉCIAL

Jeunes leaders entrepreneurs

La réplique

des jeunes leaders entrepreneurs

Après les sages en 2015, nous avions décidé de donner la parole à nos jeunes leaders entrepreneurs en 2016 avec un cahier des 200 faisant la part belle à la jeunesse et au leadership.

Encore une fois, nous avions été inspirés par une initiative du maire Claude Corbeil. Au moment de créer une Table des sages, il avait eu l’idée de lui associer un pendant jeunesse en recrutant 10 personnalités en pleine ascension pour le conseiller en portant et en défendant les projets et les opinions de la relève. Dans le lot, on trouvait entre autres Anthony Marcil, Steve Deslauriers, Michaël Lacroix, Jean-Philip Pinsonneault, Alexandre Brabant et Vincent Lainesse. Ces jeunes leaders du monde des affaires remplis d’ambition et d’opinions avaient alors eu l’occasion de s’exprimer à leur tour sur des enjeux locaux, dont l’état du centre-ville, l’avenir du terrain vacant en face du Marché public et la construction prochaine du Sheraton et du centre de congrès municipal. Ils avaient aussi eu l’occasion d’y aller d’un conseil d’ami à l’endroit du maire Corbeil.

Le copropriétaire de la Rôtisserie St-Hubert, Steve Deslauriers, avait saisi la belle au bond. « Pauvre Claude, il a pris les commandes d’une ville qui a été trop longtemps sur le pilote automatique. Son premier mandat sera une traversée du désert. »

Au niveau des résultats, l’année 2016 fracasse un nouveau record du nombre d’emplois recensés dans nos tableaux, alors que le cumul affiche 31 547 emplois au compteur, soit une progression de 1442 emplois ou environ 5 % comparativement au total révisé de 2014. Nos gros employeurs le sont encore plus. La création du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Est et la construction d’un centre administratif de santé par la Société d’agriculture de Saint-Hyacinthe au coût de 6 M$ se traduiront par l’ajout de 316 employés sur un an.

La Commission scolaire de Saint-Hyacinthe ne s’en laisse pas imposer avec l’ajout de 202 employés, tandis qu’Olymel et Intact en comptent tous les deux 69 de plus qu’un an auparavant. Des gains de 59 postes sont aussi rapportés du côté du Cégep de Saint-Hyacinthe et de 99 emplois à la Faculté de médecine vétérinaire. Le transfert de la laiterie Nutri-Lait de Trois-Rivières profitera à l’usine Saputo de Saint-Hyacinthe qui engraisse ses effectifs d’une quarantaine d’employés, pour un total de 111. Meubles Saint-Damase en ajoute pour sa part 50, pour un total de 125.

On retiendra quelques coups durs au passage. La société Groupe Métaux Picard de Saint-Pie et sa trentaine d’employés ont été emportées au printemps 2016 par une faillite de 21 M$. Olymel a pour sa part annoncé la fermeture partielle de son usine de Saint-Hyacinthe cet été-là, ce qui devait entraîner la perte éventuelle de 400 emplois quelques mois plus tard, en 2017. Propriété depuis 2009 d’Enviro-Viridis, l’entreprise Camille Fontaine & Fils de Saint-Hyacinthe est passée à des intérêts ontariens, le Groupe GFL Environnemental en début d’année 2016.

Bonne fête

à la Chambre de commerce

Le 28 novembre 1892, les hommes d’affaires maskoutains se sont réunis en assemblée avec la ferme intention de former une chambre de commerce, une idée qui avait circulé 20 ans auparavant sans jamais aboutir. Pas moins de 37 membres fondateurs ont mis la main à la pâte avec cet objectif commun qui devait conduire à l’incorporation officielle de la Chambre de commerce de Saint-Hyacinthe et l’élection d’un tout premier conseil d’administration le 24 février 1893. Depuis ce temps, des centaines d’administrateurs et des dizaines de présidents, dont deux seules femmes, s’y sont succédé avec pour mission de promouvoir le commerce. À l’aube des 125 ans de la Chambre, nous avions cru pertinent de souligner cet anniversaire et tout le chemin parcouru en lui consacrant la thématique de notre cahier des 200, édition 2017. Nous nous étions donc rendus à la rencontre d’anciens présidents de l’organisme, une bonne dizaine, et des membres du conseil d’administration en poste pendant l’année du 125e pour discuter d’actualité économique.

Au niveau des résultats, l’année 2017 fut somme toute assez tranquille. Le cumul de l’emploi était en progression de 402 postes, soit de 1,3 % comparativement à l’année précédente. Il y avait passablement d’action au niveau des immeubles de bureaux avec l’émergence de la tour Synergia du Groupe Robin, de la Place Johnson de Beauward et du campus Jefo. Des emplois s’étaient ajoutés en nombre significatif du côté de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe, de Spécialités Lassonde à Saint-Damase, de l’Institut de technologie agroalimentaire, de Saputo, du nouveau Super C, des Produits Neptune et de Veolia Canada.

En revanche, il fallait toujours digérer la fin des activités de découpe de porcs à l’usine Olymel de Saint-Hyacinthe avec la fermeture complète de ce département. En 2017, nous notions une diminution de 161 employés dans l’ensemble des installations de l’entreprise à travers la MRC des Maskoutains. Placée à l’abri de ses créanciers, l’entreprise Frigo Royal était aussi en eaux troubles à Saint-Hyacinthe, elle qui avait dû sabrer dans ses effectifs pour les faire fondre de moitié. Pour la toute première fois depuis les débuts de cette publication, le manufacturier Dutaillier se retrouve aussi sous la barre des 200 employés, alors qu’ils sont 175 à s’activer à la fabrication de chaises oscillantes et de meubles à Saint-Pie.

Caroline Jodoin & complices

• Blanchiment • Chirurgie dent de sagesse • Dentisterie familiale

• Facettes, couronnes et ponts • Greffe de gencive • Implants

• Réhabilitation esthétique • Service d'orthodontie • Soins sous anesthésie générale

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Dre Caroline Jodoin
Dre Emilie Lanteigne
Dre Jessica Paradis
Dr Daniel Cantin

La relance

du tourisme d’affaires

L’année 2018 a été sans contredit celle de la grande relance du tourisme d’affaires dans la région de Saint-Hyacinthe. Après l’ouverture du centre de congrès municipal en novembre 2017 et l’ouverture de l’Hôtel Sheraton au printemps suivant, une grande effervescence a secoué le secteur commercial, supportée par des investissements de 110 M$ dans ces deux équipements.

Les investissements se sont multipliés dans le secteur depuis l’automne 2016. La rôtisserie St-Hubert a dû se relocaliser, tout comme La Cage Brasserie sportive. La bannière Zibo! s’est installée au rez-de-chaussée du Sheraton qui accueille aussi le spa urbain Éveil des sens. Le restaurant Shaker annonce son arrivée dans l’ancienne Cage de l’avenue Cusson, puis Bâton Rouge et Chocolats Favoris optent pour la Place Johnson. La Baboche Brasserie moderne a décidé de s’établir à proximité du centre de congrès en s’installant dans une nouvelle place d’affaires.

D’autres restaurants annoncent leur arrivée prochaine, dont La Belle et la Bœuf, Souvlaki Bar et Benny. Le secteur industriel n’est pas en reste en 2018. La Meunerie Côté-Paquette termine la construction de sa nouvelle meunerie de 30 M$ et Entreposage Herger entreprend la construction d’un entrepôt de 80 000 pieds carrés le long de la rue Picard à Saint-Hyacinthe. Même l’industrie de la construction participe à la fête. Le Groupe Robin injecte 50 M$ dans la construction de sa résidence de luxe pour retraités Le Saphir, tandis que la première phase du complexe le Faubourg de la Gare va bon train sur le site de l’ancienne E.T. Corset.

Avec toute cette frénésie, on comprendra pourquoi la croissance de l’emploi affiche une progression de 1062 postes dans nos tableaux, soit 3,3 % de plus qu’en 2017. L’arrivée du centre de congrès et des établissements et services qui lui sont rattachés représente à elle seule un gain de 270 emplois. Les effectifs de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe progressent encore de 200 employés et la décision du Groupe Jefo de regrouper sous une même entité toutes ses filiales le propulse de la 37e à la 12e place au classement des 200. Le Groupe Nutri prend lui aussi un essor considérable avec l’ajout de 75 employés, lui qui a entre autres complété l’acquisition de l’entreprise Vitoeuf cette année-là.

Parmi les coups durs de 2018, on retiendra surtout la décision d’Agropur de fermer progressivement, sur une année, sa fromagerie récemment acquise de Saint-Damase, au grand dam de quelque 125 travailleurs.

25 conseils

à retenir et erreurs à ne pas faire

Pour souligner les 25 ans du cahier des 200 en 2019, nous avions eu l’idée de sortir des sentiers battus et de nous amuser un peu, tout en mettant le chiffre 25 à l’honneur. Martin Bourassa avait fait le tour de son carnet de contacts pour établir la liste des 25 personnalités d’affaires influentes avec qui il avait le goût de discuter.

C’est ainsi qu’il est parti à la rencontre de ces gens avec une idée bien précise en tête, celle d’établir la liste de 25 conseils pour réussir en affaires et de 25 erreurs à ne pas faire, à partir de l’expérience personnelle de chacun. Sur le ton de la confidence, il a recueilli les savants conseils de Jean Bédard, Benoit Chartier, Guy Côté, Jean-Paul Couture, Richard Deslandes, Guy Duhaime, Jean Fontaine, Fabien Fontaine, Benoit Frappier, Guy Lacasse, Jean Larivière, Pierre Lemieux, Roger Letendre, Fernand Létourneau, Guy Lussier, Alexandre Marchand, Yvon Marcil, Alain Messier, Isabelle Parenteau, Yvon Pinsonneault, Manon Robert, Robert Robin, Jean-Pierre Rodier, Jacques Sylvestre Sr et Claire Tremblay. Voilà une édition qui reste à ce jour un numéro d’anthologie et une lecture incontournable pour qui envisage de se lancer en affaires. Une perle ou deux dans le lot? Jean Bédard qui dit que lorsqu’il fait une erreur la première fois, cela affecte son orgueil et s’il la répète, cela affecte son intelligence. Ou cette confidence d’Yvon Marcil à l’effet que mêler affaires et sentiments n’est jamais une bonne chose : « Ce n’est pas toujours facile de dire non, mais dire oui est la meilleure façon de perdre des amis et de perdre de l’argent. » Quand nous lui avions demandé s’il avait perdu beaucoup d’amis au fil des ans, sa réponse avait été de dire : « Oui, beaucoup trop, hélas. »

Sur le plan des affaires, l’année 2019 avait été excellente. Nos tableaux affichaient un nombre record d’emplois avec un sommet de 32 188, ce qui représentait une croissance de 2,7 % par rapport au résultat de 2018.

Parmi les entreprises en mode croissance, la coopérative Exceldor peine peut-être à convaincre la CPTAQ d’autoriser le déménagement de son usine de Saint-Damase sur une terre agricole de Saint-Hyacinthe, mais cela ne l’empêche pas de réaliser des coups d’éclat comme l’acquisition des Viandes Lacroix, ce qui permet à la coopérative de grimper du 13e au 6e rang au classement des 200, avec quelque 790 employés en 2019. Le Cégep de Saint-Hyacinthe (1105 employés) parvient aussi à déloger Intact Assurance (1077 employés) de la quatrième place.

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RÉINVENTER

DE CRISE

quoi d’autre? La pandémie,

L’année 2020 restera à jamais associée au virus de la COVID-19 et à la grande pandémie mondiale qui en a découlé, transformant tout sur son passage. Pour dire la vérité, nous ne pensions pas possible de publier la 26e édition du cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains à l’automne 2020.

Considérant que les entreprises avaient d’autres chats à fouetter que de répondre à notre questionnaire, nous avions donc décidé après moult réflexions de mettre de côté nos classements et nos analyses habituels, mais de publier un numéro hors série consacré à la résilience des entrepreneurs maskoutains, avec la collaboration de Saint-Hyacinthe Technopole. Se réinventer en temps de crise aura été le leitmotiv de ce numéro rempli de positivisme et d’histoires inspirantes.

Puisque l’économie maskoutaine reposait et repose encore sur des bases solides, et la filière agroalimentaire, elle n’a pas été trop amochée par toutes les perturbations liées à la pandémie. Le secteur industriel et le secteur manufacturier ont réussi à garder la tête hors de l’eau. Au niveau commercial, les entrepreneurs ont dû s’adapter rapidement et accélérer dans bien des cas leur virage technologique pour se lancer dans la vente en ligne.

Cela peut paraître étonnant, mais Saint-Hyacinthe a vu naître pendant cette période trouble de l’année 2020 pas moins de 20 nouveaux commerces, une éclosion stimulée entre autres par le programme d’aide à l’implantation commerciale au centre-ville élaboré par SaintHyacinthe Technopole à la demande des autorités municipales. Plusieurs de ces nouvelles pousses avaient fait l’objet d’un reportage à l’intérieur du cahier.

Une nouvelle réalité a aussi frappé de plein fouet employeurs et employés en 2020, celle du télétravail, avec toute l’adaptation que cela demande de part et d’autre.

Parmi les belles histoires contenues dans ce cahier à partir des expériences d’entreprises et entrepreneurs maskoutains qui n’ont pas hésité à se réinventer en raison de la pandémie, on se souvient de 3B Hockey et Vêtements SP qui sont temporairement passées de la confection d’uniformes sportifs à la confection d’uniformes médicaux, de la transition de la Distillerie Noroi qui a remplacé la production de gin par la production de gel désinfectant et du nouveau créneau développé temporairement par DM Inox dans la fabrication de stations de lavage des mains destinées aux chantiers de construction.

Sans oublier l’aventure du laboratoire d’orthèses plantaires Talaria qui, grâce à l’impression 3D, s’était soudainement mise à fabriquer des porte-visières pour les hôpitaux, tandis que Lettrage SG Design avait décidé de se lancer dans le plexiglas afin de fabriquer des écrans protecteurs en acrylique et des pastilles autocollantes.

Que de souvenirs…

nouveaux visages Ressources humaines

des superhéros sortent de l’ombre

Orchestrer la stratégie de gestion de personnel et le développement des effectifs au sein d’une entreprise n’est pas un travail de tout repos en temps normal, alors imaginez en temps de pandémie. C’est pourtant la mission souvent périlleuse à laquelle sont confrontés les responsables des ressources humaines, les RH pour les intimes. Déjà confrontés pour la plupart à la pénurie de main-d’œuvre avant la crise de la COVID-19, ils l’étaient encore plus 18 mois plus tard.

C’est à ces superhéros de l’ombre que nous avions décidé de consacrer la 27e édition du cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains en octobre 2021. Nous avions ciblé une bonne vingtaine de responsables des ressources humaines en entreprises privées et publiques pour jaser de la réalité de leur métier et des défis auxquels ils étaient confrontés. Ces échanges fort instructifs nous avaient permis de donner quelques judicieux conseils aux chercheurs d’emploi au passage.

L’édition 2021 devait aussi servir de repère afin de prendre la réelle mesure de l’impact de la pandémie sur nos grands employeurs, considérant qu’il n’y avait pas eu de mise à jour annuelle de nos tableaux l’année précédente. Nos résultats de 2021 étaient donc comparés à ceux de l’année 2019. Et que cela donnait-il? Une étonnante croissance de l’emploi de 5,7 % sur deux ans, en pleine pandémie! Les emplois recensés en 2021 dans notre cahier s’élevaient à 33 485 comparativement au chiffre révisé de 31 668 en 2019.

Pandémie oblige, la palme de la création d’emplois avait été décernée à notre plus gros employeur, le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Est, dont la liste de paie avait bondi de 1204 postes (pour un total de 11 851 dans la MRC) cette année-là pour répondre à tous les besoins dans les établissements de santé du territoire.

Le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe, le nouveau nom donné à la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe, avait aussi pour la toute première fois dépassé la marque des 3000 emplois dans la MRC, avec l’ajout de 232 emplois sur deux ans, pour un grand total de 3116. Olymel affichait une progression de 123 salariés et s’activait à l’agrandissement de son usine de Saint-Damase où elle comptait investir 31,5 M$ et embaucher 80 travailleurs.

Les autres champions de la croissance en 2021 étaient entre autres associés à une nouvelle entrée fracassante au tableau des 200, celle de JMV Environnement, avec ses 175 emplois reliés au contrat de cinq ans pour la collecte des déchets dans la région, au regroupement des activités de la coopérative COMAX sous une seule entité et au développement soutenu des Aliments BCI (+ 80 employés), de Trouw Nutrition, de la Station Agro-Biotech et de CDMV.

Parmi les coups durs de 2021, on retiendra la fermeture annoncée de Stanley Black & Decker de Saint-Hyacinthe avec la perte de 240 employés, le déménagement en Ontario des activités de Semex-Boviteq provoquant la perte de 151 employés et le départ de l’entreprise Produits Forestiers Ampro, manufacturier des panneaux Mur design. Pas moins de 80 emplois avaient été perdus à Saint-Hyacinthe avec cette annonce.

Place aux

La 28e édition du cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains caressait l’ambition de mettre en lumière les nouveaux visages de l’entrepreneuriat maskoutain, tout particulièrement les braves qui avaient osé se lancer en affaires en temps de pandémie. Près d’une vingtaine d’hommes et de femmes d’affaires avaient accepté volontiers de répondre à nos questions et de nous partager leur expérience.

Question de changer la sauce quelque peu, nous nous étions aussi donné le mandat de vérifier sur le terrain à quel point la pénurie de main-d’œuvre affectait nos employeurs, petits et grands. Défi relevé haut la main. Nous avions été en mesure de quantifier cette pénurie et d’établir qu’il y avait en 2022 plus de 2250 postes à pourvoir dans les quelque 240 entreprises apparaissant dans les classements des 200 et de l’Antichambre des 200. Le champion toutes catégories des employeurs en manque de bras était sans grande surprise le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSSH) avec 558 postes à pourvoir en prévision de la rentrée 2022. Intact Assurance estimait pour sa part ses besoins à 231 employés supplémentaires. Même Olymel disait à ce moment peiner à pourvoir 110 postes à travers la MRC.

Au niveau de nos classements maintenant, l’édition 2022 présentait encore une fois un sommet de l’emploi inégalé avec 34 516 emplois recensés, soit une augmentation de 2 % (691 emplois) par rapport à l’année précédente.

Parmi les plus fortes progressions sur un an, nous avions fait ressortir celles du CSSSH (+249), d’Olymel (+166) et du Cégep de Saint-Hyacinthe (+157). Maxi annonçait aussi 117 employés de plus, un résultat provoqué par le changement de bannière du supermarché Provigo du boulevard Casavant. Bond également appréciable d’une centaine de postes du côté du Centre de congrès et de l’Hôtel Sheraton qui semblaient retrouver leur élan des beaux jours. Avec 250 employés, en hausse de 75 par rapport à sa liste de paie de 2021, JMV Environnement avait aussi continué de progresser à coup d’acquisitions en mettant la main sur Conteneurs DDI. Du côté des pertes d’emplois de 2022, le Centre intégré de santé avait sabré dans ses effectifs pandémiques et retranché 559 emplois, tandis qu’Humania Assurance présentait 88 emplois de moins que l’année précédente. Groupe Lacasse à Saint-Pie annonçait 52 emplois de moins. Nous avions constaté la perte de quelque 200 postes depuis 2019 chez ce fabricant de mobilier de bureau, une situation qui pouvait être attribuable au télétravail et à la perte d’attractivité des grandes tours de bureaux à Montréal pendant la pandémie. Le secteur de la restauration maskoutaine a d’ailleurs été éprouvé par la pandémie alors que, sur une période de deux ans, les restaurants Ti-Père BBQ, Le Croissant d’or et le Bâton Rouge de la Place Johnson ont fermé leurs portes.

VISAGES

DEPUIS 20 ANS

en ébullition Une Cité

Nous n’avions pas eu besoin de chercher midi à quatorze heures pour dénicher le thème central autour duquel déployer la 29e édition du cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains l’an dernier.

Puisque l’année 2023 marquait le 20e anniversaire de la Cité de la biotechnologie vétérinaire et agroalimentaire de Saint-Hyacinthe – elle porte désormais le nom de Cité de l’innovation agroalimentaire –, il nous apparaissait nécessaire de lui consacrer le plus important cahier économique de l’année.

Notre mission était de prendre la mesure du chemin parcouru et de constater toute son importance dans l’écosystème économique maskoutain. Afin de retracer les moments forts de la Cité, nous avions sondé quelques personnalités passées et actuelles du monde des affaires, dont Guy Desrosiers, Jacques Sylvestre Sr, Mario De Tilly, Benoit Gingras, André Barnabé, Nathalie Laberge, Janick Martin et Maryse Dumont.

Sur le plan économique, l’année 2023 sera marquée par une croissance modérée de 1,6 %, soit 565 postes, au niveau de l’emploi dans nos classements. Ceux-ci présentent un grand total de 34 824 emplois au sein de quelque 254 grands employeurs regroupés dans le tableau des 200 et celui de l’Antichambre.

Parmi les employeurs en mode croissance, la progression de la Ville de Saint-Hyacinthe au classement était notable, elle qui en avait ajouté d’un coup 105 pour porter son total à 448. Il faut savoir qu’auparavant, elle ne comptabilisait pas ses emplois à temps partiel dans les chiffres transmis. Intact Assurance aussi avait vu ses effectifs monter d’une centaine, pour un total de 1220.

La grande championne de la croissance en 2023 était par ailleurs l’entreprise SP, manufacturier de vêtements de sport, qui était passée de la 42e place au tableau des 200 en 2022 à la 19e place en 2023 grâce à l’ajout de 130 employés provenant majoritairement de son usine de Granby, fermée en cours d’année, et à un investissement de 20 M$ dans les anciennes installations de Stanley Black & Decker le long de l’autoroute 20.

On retiendra surtout de l’année économique 2023 la disparition du manufacturier de meubles Dutailier à Saint-Pie, qui a mis fin à ses activités après un demi-siècle en affaires. Après avoir percé le marché international et compté plus de 1000 employés à son zénith, la famille Fontaine a jeté l’éponge, après avoir échoué à trouver un repreneur. Ses 125 employés ont encaissé le choc.

À l’automne 2023, la Corporation alimentaire Whyte’s à Saint-Louis, à qui l’on devait les cornichons Coronation, s’était retrouvée dans les câbles avec sa centaine d’employés, pour la plupart saisonniers.

Plombée par des dettes de près de 60 M$, elle avait dû déposer son bilan en octobre, avant que son usine de la MRC des Maskoutains ne soit rachetée par un compétiteur, Aliments Putters.

2024

de conclusion En guise

Nous voici donc rendus au bout du survol des 30 dernières années économiques de la grande région de Saint-Hyacinthe. L’édition 2024 devait souligner les 30 ans du cahier et nous permettre de prendre toute la mesure du chemin parcouru et des faits saillants économiques des trois dernières décennies.

Cette période faste se termine par le bilan de l’année 2024 qui n’aura certes pas été la plus reluisante de toutes, malgré une très légère croissance de l’emploi comparativement à l’année 2023.

Ce sont surtout pour des coups durs que cette dernière année passera à l’histoire avec la fermeture de l’imprimerie TC Transcontinental, le déménagement progressif du siège social d’Olymel et le déclin inexorable des communautés religieuses de Saint-Hyacinthe, en particulier du côté des Sœurs de la Charité de Saint-Hyacinthe et de La Présentation de Marie.

Bien malin celui ou celle qui pourrait prédire de quoi auront l’air les 5, 10, 15, 20 ou même les 30 prochaines années sur le plan économique dans la MRC des Maskoutains. Nous aimerions toutefois vous laisser sur une note d’espoir.

À la lumière du chemin parcouru depuis 30 ans, la persévérance, la détermination, l’ingéniosité et la résilience de nos entrepreneurs et de nos PME ont été démontrées. Cela représente sans doute la meilleure pierre d’assise sur laquelle asseoir notre développement futur et pourquoi pas notre zone d’innovation en devenir. Vous pouvez certes compter sur nous pour continuer de témoigner encore longtemps de nos réussites et de nos avancées collectives.

Prochain rendez-vous en 2025!

DES ENTREPRISES D’ICI

st-hyacinthetechnopole.com

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