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SUPPLÉMENT SPÉCIAL JEUDI 11 MAI 2017
2 - Le Courrier de Saint-Hyacinthe - Jeudi 11 mai 2017 - Automobiles
DES OFFRES PRINTANIÈRES À SURVEILLER! Éditeur : Benoit Chartier
Au moment où j’écris ces lignes, le printemps se fait attendre. Encore… En fait, je n’ai même pas complété les travaux printaniers autour de la maison, découragé par le froid et la pluie abondante qui s’abat sur nous depuis des semaines. Cette morosité, les amateurs de voitures l’ont aussi ressentie, et si l’on en juge par les chiffres de ventes d’autos au Canada en avril, le marché en a subi le contrecoup. Puis arrive le mois de mai, avec ses promesses de journées ensoleillées et de chaleur (enfin). Du moins on l’espère. Et voilà que reprend la fièvre des amateurs qui regardent pour changer leur voiture un peu amochée par les derniers mois. Les manufacturiers le savent bien et préparent de nombreuses campagnes de promotion et d’opération marketing pour attirer les acheteurs. Ce qui est une excellente chose pour le consommateur. Car en prenant le temps de bien magasiner, vous pourriez épargner des centaines, voire des milliers de dollars. Ainsi, si vous magasinez davantage pour un type de véhicule que pour une marque en particulier, surveillez les offres. Plusieurs compagnies proposent des rabais substantiels sur des modèles moins populaires au cours des derniers mois, mais pourtant tout aussi efficaces que les dernières nouveautés. Prenez aussi le temps de vous renseigner sur les programmes particuliers offerts par les concessionnaires. Ainsi, certaines entreprises ont décidé d’appuyer les étudiants diplômés en leur offrant un rabais sur présentation de diplôme d’études secondaires ou collégiales. Un petit 500 $ vite déduit, dont vous ne pouvez profiter qu’une seule fois dans votre vie. Mais pensez-y… D’autres ont aussi des programmes de fidélité. Ainsi, si vous êtes en mesure de prouver qu’un membre de votre famille proche est aussi propriétaire d’un véhicule de même marque, il est possible qu’on réduise le prix de vente. Détail non négligeable. Quant au choix du modèle, il vous revient. Nous vous proposons dans cette édition quelques nouveautés qui valent la peine d’être découvertes, mais à vous de bien évaluer vos besoins.
Rédacteur en chef et éditorialiste : Martin Bourassa
Marc Bouchard
Imprimé par: Imprimerie Transcontinental D.E. Inc., division Transmag, 10807, rue Mirabeau, Ville d’Anjou (Québec) H1J 1T7.
Journaliste : Marc Bouchard Adjointe à la rédaction : Josée Bachand Directeur de publicité : Guillaume Bédard Publicitaires : Louise Beauregard Manon Brasseur Candy Corriveau Luc Desrosiers Philippe Dumaine Johanne Lafontaine Josée Malo Isabelle St-Sauveur Secrétaires de publicité : Linda Douville Marlène Laurence Directrice de production : Josée Cusson Contrôleur : Monique Laliberté Directeur du tirage : Pierre Charbonneau Le Courrier de Saint-Hyacinthe est un hebdomadaire publié par:
Président, directeur général: Benoit Chartier 655 avenue Sainte-Anne, Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 5G4. Tél.: 450 773-6028; télécopieur: 450 773-3115. admin@dbccomm.qc.ca www.dbccomm.qc.ca
“Société canadienne des postes - Envois de publications canadiennes - Contrat de vente de produit no 421898” PAPIER FABRIQUÉ AU QUÉBEC FAIT À 40% DE PAPIER RECYCLÉ. Merci de recycler ce journal.
Automobiles - Jeudi 11 mai 2017 - Le Courrier de Saint-Hyacinthe - 3
CHEVROLET EQUINOX 2018, TOUT NOUVEAU ET MÊME DIESEL Chevrolet présente, pour 2018, une version totalement remaniée de son multisegment, le Chevrolet Equinox. Une refonte qui non seulement modifie le style, mais apporte aussi son lot de changements à la motorisation. Physiquement, le style est totalement différent. Le nouvel Equinox présente des lignes plus raffinées, moins carrées que son prédécesseur, tout en demeurant sensiblement dans les mêmes dimensions. On a aussi considérablement amélioré l’équipement de série. Ainsi, désormais, le nouvel Equinox propose des phares de type projecteur et des feux de jour à DEL, des moulures chromées et de nouvelles jantes. Dans l’habitacle,on a amélioré la qualité des matériaux, mis en place des plastiques plus résistants ainsi que de nombreuses appliques argentées. En option, on peut avoir un habitacle deux tons beige et noir, recouvert de cuir. Si vous avez pris place dans une Chevrolet récemment, vous ne serez pas dépaysé par les commandes; le volant et le levier de vitesses se rapprochent de ceux du reste de la famille, et on y ajoute un écran tactile de sept pouces, tandis qu’une unité de huit pouces équipe les versions haut de gamme. Les Canadiens reçoivent aussi un traitement spécial, puisque de série, la version vendue chez nous offrira le démarreur à distance et les sièges avant chauffants. Sous le capot, les changements sont importants. On a abandonné les 6 cylindres des années précédentes pour retrouver un quatre cylindres 1,5 litre turbocompressé d’environ 170 chevaux, associé à une boîte automatique
Chevrolet Equinox
à six rapports, ainsi qu’un 2,0 litres turbo relié à une nouvelle boîte à neuf rapports – conçue par GM. Celui-ci développera environ 252 chevaux et sera utile pour remorquer, puisqu’il est certifié jusqu’à 1 585 kilos, soit autant que la capacité de l’ancien V6.
Un troisième quatre cylindres, est aussi au menu : il s’agit en effet d’un turbodiesel de 1,6 litre. Ce nouveau moteur engendrera 136 chevaux et un couple de 236 livrespied à seulement 2 000 tours/minute. Selon Chevrolet, il enregistrera une
consommation d’environ sept litres aux 100 km. Le Chevrolet Equinox fera son entrée au cours des prochains jours chez les concessionnaires canadiens. Certaines versions seront cependant disponibles plus tard dans l’année.
NISSAN QASHQAI, LE NOUVEAU PETIT VUS
4 - Le Courrier de Saint-Hyacinthe - Jeudi 11 mai 2017 - Automobiles
La mode est aux petits véhicules utilitaires sport. Alors que chez Nissan on comptait déjà sur un Rogue compact et sur un Juke souscompact (ce dernier ayant une personnalité qui lui est propre), voilà Nissan qui arrive avec un nouveau membre de la famille : le Qashqai.
Nissan Qashqai
Le véhicule n’est pas nouveau et roule son chemin en Europe depuis une dizaine d’années. Construit sur la base du Nissan Rogue, il affiche cependant des dimensions beaucoup plus petites – il est notamment plus court de 30 centimètres – et une silhouette plus raffinée.
Sous le capot, un petit moteur 2,0 litres 4 cylindres de 141 chevaux et de 147 livres-pied. Les mordus et les enthousiastes seront heureux d’apprendre que le Qashqai, dans sa version de base, sera proposé avec une boîte manuelle six vitesses, mais que l’on pourra
remplacer par une transmission à variation continue CVT avec passage de vitesse manuel, elle aussi partagée avec le Rogue. Un petit utilitaire sport ne le serait pas s’il n’offrait pas en option le rouage intégral, même s’il dispose d’entrée de jeu de la traction. Impossible, pour le moment, de connaître les cotes de consommation et il faudra aussi attendre l’arrivée du véhicule, au printemps, pour en connaître le prix de détail. L’habitacle se montre plus spacieux que prévu. Il faut dire que malgré sa taille diminuée, le Nissan Qashqai ne concède au Rogue qu’un petit 5,7 centimètres de moins d’empattement, ce qui permet de conserver un espace intérieur adéquat et une capacité de chargement de 1 730 litres avec les banquettes rabattues. Le système de sécurité Safety Shield, regroupant les systèmes électroniques de sécurité comme le régulateur de vitesse intelligent ou le détecteur d’angles morts, est aussi offert en option, tout comme le volant chauffant, alors que les sièges chauffants seront de série. Avec sa silhouette familière et sa taille plus petite, le Nissan Qashqai fera sans doute une chaude lutte aux autres VUS compacts de ce monde. Le petit Qashqai sera aussi abordable, puisque son prix de base, pour le Nissan Qashqai S (traction avant avec boîte manuelle) sera offert à compter de 19 998 $! Évidemment, plus le véhicule sera haut de gamme, plus son prix sera haussé en conséquence jusqu’à atteindre 32 998 $ pour les versions Platine avec rouage intégral. Le Nissan Qashqai, appelé Rogue sport aux États-Unis, arrive chez les concessionnaires au début de l’été.
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AUDI Q5, LE VUS AU SOMMENT Alors que certains constructeurs arrivent à peine sur le segment des SUV, Audi dispose déjà dans sa gamme de trois de ces engins, tellement en vogue, allant du petit Q3 au géant Q7. Dans ce catalogue, le Q5 arrive déjà à sa deuxième génération. Si cette nouvelle mouture évolue peu en apparence, l’Allemand ajoute désormais de nouvelles technologies, dont une suspension pneumatique. La beauté de ce Q5 cependant, c’est qu’il parvient aussi à faire oublier le comportement parfois pataud de ces engins surélevés. Fidèle à son habitude, Audi ne révolutionne pas le style de ce nouveau Q5. Mais pourquoi changerait-il une formule qui plaît? Pour attirer davantage l’attention, Audi a juste affirmé davantage le côté musclé ce qui donne une allure plus athlétique au véhicule. Le hayon motorisé, qui est désormais offert de série, s’ouvre sur un coffre dont la capacité atteint 550 l. Le système quattro ultra et la nouvelle suspension font donc bon ménage lorsqu’ils se déplacent hors route. Mais les deux se marient également à merveille sur route, car la hauteur de caisse diminue de 15 mm quand la vitesse dépasse les 120 km/h. Le remarquable 4-cylindres TFSI de 2,0 litres sera le seul moteur offert au Canada, du moins au début. Le V6 TFSI de 3,0 litres pour-
Audi Q5
rait faire un retour dans un éventuel SQ5, tandis que les TDI de 2,0 et 3,0 litres ont été abandonnés pour l’Amérique du Nord. Son rendement accru — 252 chevaux et 273 livres-pied de couple — est dorénavant contrôlé par l’excellente boîte à double embrayage S tronic à 7 rapports d’Audi. Cette
combinaison permet de réduire de près d’une seconde le temps d’accélération de 0 à 100 km/h (de 7,1 à 6,3 secondes). La réponse du moteur est très bonne une fois le véhicule lancé. Grâce à l’électronique et grâce à ces progrès, les SUV se comportent maintenant
presque comme les berlines, ce qui explique qu’ils sont désormais les vedettes du marché. Et le Audi Q5, avec sa motorisation dynamique, son allure rajeunie et son confort sans équivoque, vient confirmer cette affirmation : un VUS, ça peut aussi n’être que du plaisir. Rien de plus!
HYUNDAI PRÉSENTE SA NOUVELLE MARQUE DE LUXE
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Jean-François Guay
Hyundai est finalement passé des paroles aux actes cette année en créant la gamme Genesis, dont les véhicules vont concurrencer les marques de luxe allemandes, japonaises et américaines. Les deux premiers produits à porter l’écusson Genesis sont les berlines G90 et G80, la première étant l’ancienne Equus et la seconde, la défunte Genesis. Par rapport aux modèles précédents, la G90 et la G80 arborent des retouches à l’extérieur et à l’intérieur, en plus d’offrir la traction intégrale. Sous le capot, les deux voitures étrennent un nouveau V6 biturbo de 3,3 litres qui développe 365 chevaux et un couple de 376 livres-pieds. Les moteurs V8 de 5,0 litres et V6 de 3,8 litres avec la boîte automatique à 8 rapports sont reconduits. Cette année, l’une des principales nouveautés de Hyundai est l’Elantra Sport, animée par un 4 cylindres turbo de 1,6 litre et 201 chevaux. Le lancement de cette compacte sportive coïncide avec la refonte de la gamme Elantra, qui arbore une nouvelle grille hexagonale. À l’intérieur, l’habitacle est plus spacieux et la finition gagne en raffinement. Le moteur de base de l’Elantra est un 4 cylindres à cycle Atkinson de 2,0 litres et 147 chevaux. Pour faire des économies à la pompe, les
Hyundai Elantra Sport
La Genesis G80.
motoristes ont conçu un nouveau 4 cylindres turbo de 1,4 litre appelé Eco, lequel développe 128 chevaux et 156 livres-pieds de couple. Du côté des véhicules à motorisation hybride ou électrique, Hyundai introduit le
modèle Ioniq, une voiture compacte à hayon qui concurrence la Toyota Prius V et la Ford C-MAX et qui offre 3 technologies de moteurs : hybride, hybride rechargeable ou entièrement électrique.
Hyundai Ioniq
Du côté des VUS, Hyundai a rajeuni le look du Santa Fe et du Sante Fe Sport, qui étrennent une calandre plus moderne, des phares à DEL et de nouvelles jantes de 17, de 18 et de 19 pouces.
HONDA SE LANCE DANS LA CLARITY Le nom est familier, puisqu’il circule depuis longtemps dans le monde automobile : le Honda Clarity était jusqu’en décembre dernier un prototype de véhicule sans émissions polluantes. Puis, à l’automne, il a pris un nouveau tournant en se concrétisant comme véhicule à hydrogène, offert seulement en Californie. Mais voilà que Honda a décidé de pousser l’expérience plus loin et offrira, d’ici la fin de l’année, une autre génération de Honda Clarity : une version électrique enfichable et une version 100 % électrique. Cette dernière, tout comme celle à hydrogène, ne traversera cependant pas la
frontière tout de suite et sera réservée à nos voisins américains. La version 100 % électrique a une portée de 135 kilomètres et peut être rechargée en trois heures sur une prise de 240 volts. Pour le moment cependant, il n’y pas encore de plan pour importer la voiture au Canada. Il faut dire que cette autonomie est largement en deçà des voitures proposées avec cette technologie au Canada. En revanche, les modèles hybrides branchables ont un avenir assuré. Leur capacité totalement électrique est de 68 kilomètres et il faut environ 2 h 30 de recharge sur une borne de 240 volts. Pour le
reste du trajet, la Clarity hybride cache sous son capot un moteur quatre cylindres à cycle Atkinson de 1,5 litre agissant comme une génératrice qui recharge le bloc-batterie d’une capacité de 17 kWh ou comme source de puissance pour animer les roues directement. L’ensemble dans son intégralité développe 181 chevaux et 232 lb-pi de couple. La silhouette de la Honda Clarity est aussi unique. Elle s’étire, un peu comme une voiture à hayon, pour permettre de placer les batteries au centre, améliorant ainsi le transfert de poids. Le détail des roues arrière recouvertes pour diminuer la friction a aussi attiré l’œil des amateurs. En
plus de son importance technique, ce détail a la particularité de rappeler la Honda Insight de première génération, la toute première voiture hybride vendue au pays. Honda a connu une bonne année, avec sa Honda Civic remaniée qui connaît un vif succès, son Honda CR-V repensé, lui aussi plus populaire que jamais, et sa camionnette Ridgeline, qui conserve ses capacités de charge et de plaisir. La Honda Clarity, à son arrivée cet automne, viendra compléter le tout avec une voiture verte, dans un catalogue de mieux en mieux garni.
Honda Clarity
Automobiles - Jeudi 11 mai 2017 - Le Courrier de Saint-Hyacinthe - 7
FORD FUSION SPORT, CELLE DONT ON PARLE PEU
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La Ford Fusion est une berline tranquille. Du moins en apparence. Car la Fusion a, comme bien des voitures, une apparence trompeuse. Il faut dire que la gamme imposante de modèles qu’elle propose permet à tout le monde d’y trouver son compte. De la simple version de base, une berline confortable, en passant par la Fusion Energi, une hybride enfichable, la Ford Fusion est présente dans tous les créneaux. Il y a même la luxueuse Platinum, une version lourdement équipée qui fait plaisir aux plus exigeants. Puis il y a celle dont on parle peu, la Fusion sport. Performante, elle est discrète, mais ce n’est pas qu’elle manque de caractère, bien au contraire. Visuellement, elle reçoit une grille de calandre noire lustrée, des phares distinctifs, des jantes de 19 pouces plus agressives que le reste de la famille, un becquet sur le coffre et un échappement double muni de quatre embouts. En fait, la Ford Fusion sport ne joue pas le tape-à-l’œil, mais jumelée à des couleur de carrosserie plus voyantes, ces signes distinctifs feront le travail pour plaire aux amateurs de ces voitures qui, sous des habits bien sages offrent des performances intéressantes. Ford a apporté certaines retouches à l’intérieur de la Fusion dont bénéficie le modèle Sport, telles la mise à jour du système d’infodivertissement maintenant plus convivial et deux écrans de chaque côté de l’indicateur de vitesse dans le tableau de bord. Mais la vraie trouvaille de cette version sport, c’est son moteur : un V6 de 2,7 litres à double turbo qui livre 325 chevaux et 380 livres de couple par le biais d’une boîte automatique de six rapports et acheminée aux quatre roues grâce à un très efficace rouage intégral.
Ford Fusion sport
Ainsi outillée, la Fusion est dans une classe à part en matière de puissance et dans la façon dont cette puissance s’exprime lors d’accélérations pures et de reprises lors de manœuvres de dépassement. En fait, le 0-100km/h se réalise en 5,5 secondes. De surcroît, Ford a très bien équipé la Fusion de tous les derniers systèmes de sécurité active et passive comme un
régulateur de vitesse intelligent, des détecteurs de piétons et de freinage automatique et des coussins gonflables intégrés aux ceintures de sécurité à l’arrière. À part le choix de coloris de carrosserie, vous n’aurez aucune sélection d’options à faire puisque tout y est. Et ô bonheur!, le constructeur a même inventé un système tout spécialement
conçu pour la voiture : un anti nid-de-poule. Il s’agit, somme toute, d’une adaptation de la suspension qui, lorsqu’elle sent qu’elle traverse un nid de poule, retient la roue pour éviter de heurter le rebord de plein fouet. L’équipement est efficace et on se reprend à le réclamer sur tous les modèles, surtout en ce printemps qui s’éternise.
MAZDA MX-5 RF, REINE DU STYLE La petite cabriolet Mazda MX-5 a une nouvelle petite sœur : la MX-5 RF, une version cabriolet à toit rigide dont le style à lui seul vaut le détour. Elle ne change rien à la
Mazda MX-5 RF
mécanique de base et conserve le même plaisir de conduite, mais elle fait tourner les têtes encore plus que sa petite sœur, ce qui n’est pas peu dire.
La version RF - notez que le RF veut dire Retractable Fastback soit coupé à toit rétractable - est la nouvelle venue de la famille de la MX-5. Contrairement à sa sœur à toit
souple, elle propose un toit rigide que l’on peut rétracter mécaniquement en seulement 13 secondes, sur simple pression d’un bouton. L’opération peut s’effectuer jusqu’à 10 kilomètres à l’heure. L’allure de ce toit, une fois en place, donne à la MX-5 RF une allure de coupé moderne. Retiré, il laisse quand même place à deux supports qui insufflent un nouveau genre à la silhouette de la voiture. Et grand bonheur, les concepteurs du mécanisme, qui ne pèse que 100 livres tout au plus, ont aussi prévu ne pas empiéter sur l’espace de chargement dans le coffre arrière, le toit rigide se dissimulant dans une portion inutilisée. Il conserve donc son 127 litres d’espace disponible. Toute la mécanique a aussi été habilement dissimulée, ce qui élimine l’aspect robotique traditionnellement associé à ce genre de véhicule. Quant au moteur, et aux autres caractéristiques de la voiture, elles sont les mêmes que sur la Mazda MX-5 traditionnelle. Le moteur 4 cylindres 2,0 litres reprend ses 255 chevaux et est attaché à une boîte automatique ou manuelle 6 rapports. L’habitacle est sportif et reprend aussi les caractéristiques du reste de la famille Mazda, incluant le système multimédia à écran central. Évidemment, la MX-5 conserve aussi son support exclusif en conduite. Il est vrai que la MX-5 RF est un peu plus dispendieuse que sa sœur, mais le simple look et le regard admiratif des passants le valent bien. Pour le reste, la MX-5 RF est toujours inspirée de la philosophie Jinba Itai, qui affirme que la monture et son cavalier ne font qu’un. En résumé, elle continue d’être un exemple évident.
Automobiles - Jeudi 11 mai 2017 - Le Courrier de Saint-Hyacinthe - 9
MITSUBISHI I-MIEV, IL NE FAUT PAS L’OUBLIER La tendance est aux voitures électriques. Même si leur nombre n’est pas aussi abondant sur les routes qu’on le souhaiterait, on constate un engouement certain pour ces véhicules à motorisation verte. Mais alors que certains modèles font la manchette plus régulièrement, des véhicules comme la pionnière Mitsubishi i-Miev ont encore leur place aux palmarès des autos sans émissions polluantes. Car la i-Miev, en plus de son style unique et de sa personnalité urbaine, propose une conduite surprenante et une capacité électrique non négligeable pour ceux et celles qui veulent demeurer en ville. Ainsi, sa motorisation électrique d’une puissance équivalente à 66 chevaux est positionnée sous le coffre et entraîne les roues arrière avec une certaine vivacité. Son format très compact, son excellente visibilité, sa direction légère et le fait qu’elle soit dotée, de surcroît, d’un diamètre de braquage étonnam-
ment court, en font la compagne idéale des villes et des routes de banlieue. Extrêmement menue, la i-Miev est en effet très haute et très étroite, ce qui laisse plus de
dégagement dans l’habitacle, au grand bonheur des occupants. La direction à assistance électrique est légère et elle se révèle d’une exquise douceur en ville et facilite
Mitsubishi i-Miev
beaucoup les manœuvres. Malgré son empattement court, la i-Miev assure aussi à ses occupants un confort appréciable. L’autonomie n’est pas un réel handicap pour la Mitsubishi i-Miev, elle qui est capable de réaliser 150 kilomètres sur une seule charge. Sa personnalité très urbaine lui permet d’affronter les routes de la ville sans devoir recourir aux bornes de recharge trop fréquemment. Admissible à l’aide financière gouvernementale pour l’achat de voiture électrique, pour une somme de 8 000 $ (et même la borne de recharge est admissible à la subvention), la Mitsubishi i-Miev est une des grandes oubliées. Elle n’est pas la plus récente, mais elle répond tout à fait aux exigences les plus urbaines, sans consommer la moindre goutte de carburant. Et comble de bonheur, elle compte aussi parmi les voitures électriques les moins dispendieuses du marché, une qualité que l’on apprécie toujours!
GMC PREND SES DISTANCES AVEC CHEVROLET
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Comparativement aux véhicules utilitaires de Chevrolet, les modèles GMC offrent généralement une présentation extérieure et intérieure plus luxueuse. Néanmoins, les modèles des 2 divisions partagent depuis des lustres leurs éléments mécaniques. Or, la tradition voulant que les produits GMC soient des « clones endimanchés » des véhicules utilitaires de Chevrolet connaît une brèche cette année, puisque la nouvelle génération du GMC
Acadia prend ses distances envers son cousin, le Chevrolet Traverse. Plus petit et moins lourd que le Traverse, le nouvel Acadia mise sur un comportement routier agile et sportif, entre autres grâce à une cure d’amaigrissement de 318 kg par rapport au modèle sortant. Cet allègement permet l’introduction d’un 4 cylindres de 2,5 litres et 193 chevaux. Quant au V6 de 3,6 litres, il a été révisé pour hausser sa puissance à
310 chevaux et réduire sa consommation d’essence du même coup. Afin de courtiser une clientèle différente de celle du Traverse, l’Acadia se démarque non seulement par ses dimensions réduites, mais également par la disposition de ses sièges. Si le nouveau Traverse peut transporter jusqu’à 8 personnes, l’Acadia peut accueillir 5, 6 ou 7 passagers selon la version et la configuration de l’habitacle. Le modèle Terrain 2018, petit frère de l’Acadia, entame lui aussi une carrière stimulante en adoptant le nouveau design de GMC. D’apparence plus moderne et plus
GMC Sierra 2500HD Tout Terrain X
robuste, le Terrain inaugure 3 nouveaux moteurs turbocompressés : un 4 cylindres à essence de 1,5 litre, un 4 cylindres à essence de 2,0 litres et un 4 cylindres diesel de 1,6 litre. Pour sa part, le moteur V8 turbodiesel Duramax de 6,6 litres de la camionnette Sierra HD a vu sa puissance augmenter à 445 chevaux et son couple à 910 livres-pieds, et ce, dans le but d’améliorer son transport de charge et ses capacités de remorquage. Parmi les autres nouveautés, le Sierra 2500HD propose la version « Tout Terrain X » à tirage limité. Par Jean-François Guay
Automobiles - Jeudi 11 mai 2017 - Le Courrier de Saint-Hyacinthe - 11
LA CHRYSLER PACIFICA DÉSIGNÉE « VÉHICULE UTILITAIRE DE L’ANNÉE » Jean-François Guay
Depuis le lancement de sa première minifourgonnette en 1984, Chrysler est demeuré le chef de file incontesté de la catégorie en faisant évoluer constamment ses modèles Dodge Grand Caravan et Chrysler Town & Country. Pour garder la mainmise sur ce créneau en pleine mutation, Chrysler a pris le pari cette année de remplacer la vénérable Town & Country par un tout nouveau modèle appelé Pacifica. Il faut croire que Chrysler a vu juste, puisque la Pacifica a remporté le prestigieux titre du « Véhicule utilitaire nordaméricain de l’année » au dernier Salon de Détroit. Par rapport à la Dodge Grand Caravan, qui demeure en production, la Pacifica vise le marché de la fourgonnette de luxe en offrant un comportement routier, une finition, un confort et un silence de roulement supérieurs à la moyenne. Du côté de la mécanique, le V6 Pentastar de 3,6 litres est couplé à une nouvelle boîte automatique à 9 rapports. Pour les vacances en famille et les loisirs, la Pacifica
La Pacifica dispose en option de 3 écrans tactiles.
La finition intérieure de la Pacifica est irréprochable.
peut remorquer une roulotte ou un bateau d’un poids de 1 633 kg. Pour faire des économies d’essence, la Pacifica inaugure une toute nouvelle motorisation hybride rechargeable combinant un V6 de 3,6 litres à cycle Atkinson, un moteur électrique et un bloc-batterie au lithium-ion de 16 kWh. En mode électrique, la Pacifica Hybrid peut parcourir environ 53 km. Avec une batterie chargée à bloc et un plein d’essence, elle offre une autonomie totale estimée à 911 km. Le constructeur recommande de ne tracter aucune remorque pour éviter d’endommager la mécanique — une règle qui s’applique aux autres véhicules hybrides sur le marché. Parmi les accessoires offerts, la Pacifica peut être équipée de trois écrans tactiles de grande dimension (l’un intégré au tableau de bord et les deux autres à l’arrière pour les passagers), d’un aspirateur central appelé Stow ‘n Vac et de banquettes escamotables Stow ‘n Go.
La Chrysler Pacifica Hybride.
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MITSUBISHI PEAUFINE SES MODÈLES Jean-François Guay
Mitsubishi est passé sous le contrôle financier de Nissan l’an dernier, ce qui assure un bel avenir au constructeur japonais qui pourra grâce à ce partenariat d’affaires réduire ses coûts de recherche et de développement. Ce n’est qu’une question de temps avant que Mitsubishi ne dévoile de nouveaux modèles. Pour l’heure, la marque aux 3 diamants veille à peaufiner les produits existants. L’Outlander est le véhicule le plus vendu chez Mitsubishi. Parmi les changements apportés cette année, on remarque la présence d’une nouvelle commande pour
Mitsubishi Mirage
gérer la traction intégrale, d’un volant chauffant, d’un système de caméras multiples et de nombreux systèmes d’aide à la conduite (avertisseur de présence dans les angles morts avec assistance au changement de voie, système d’atténuation de collision avec détecteur de piétons, système d’alerte de circulation transversale, etc.). Le moteur d’entrée de gamme demeure le 4 cylindres de 2,4 litres, lequel est offert avec la traction avant ou intégrale. Pour sa part, le V6 de 3,0 litres peut être livré avec le rouage intégral perfectionné S-AWC. Dans le segment des petites voitures urbaines, la Mirage profite de retouches
esthétiques visant à la rendre plus dynamique. Les changements concernent la calandre, le capot, les pare-chocs avant et arrière, les phares, l’aileron arrière et les jantes. À l’intérieur, les stylistes ont revu l’instrumentation, le volant et les sièges. Du côté de la mécanique, la puissance du 3 cylindres de 1,2 litre augmente de 74 à 78 chevaux. Quant à la Lancer, toutes ses versions sont équipées d’un système audio à affichage avec caméra de recul.
Mitsubishi Outlander
Le système de caméras multiples de l’Outlander.
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VW AURA SA E-GOLF 2017, UNE 100 % ÉLECTRIQUE Volkswagen a décidé de se lancer, comme les autres, dans le marché des voitures électriques. La compagnie a d’ailleurs annoncé la venue de plusieurs modèles électriques d’ici 5 à 10 ans et la première venue ne sera rien de moins que la VW Golf 2017, version 100 % électrique. VW semble très sérieux à ce sujet et pour montrer son intention, la e-Golf 2017, équipée de manière complète, arrive au Canada en juin avec un prix de départ de 35 995 $ et une autonomie estimée de 201 kilomètres. De l’extérieur, la e-Golf ressemble à tout autre Golf - c’est-à-dire élégante et soignée. Sous la carrosserie cependant, tout est différent. La plateforme modulaire MQB de Volkswagen, qui sert de base à la majorité des véhicules de la marque, a été conçue dès le début pour gérer l’électrification et, en tant que tel, le pack de batterie au lithium-ion de 35,8 kWh s’insère très peu dans la cabine spacieuse de la Golf. Le seul véritable signe de sa présence est une bosse de plancher centrale qui nuira un peu au passager en position centrale à l’arrière qui devra déplacer un peu ses jambes. L’espace de chargement n’est pas affecté. Sous le capot, nous retrouverons un moteur électrique de 136 chevaux, 214 lb-ft, 100 kWh conduisant les roues avant.
VW e-Golf 100 % électrique
La version de base de la e-Golf dispose d’une nouvelle interface tactile de huit pouces avec capteur de proximité, contrôle vocal, Apple CarPlay, Android Auto, lecteur CD, audio à huit haut-parleurs, USB et une fente pour carte SD. Aussi de série, nous trouvons le démarrage par bouton-poussoir, le rétroviseur intérieur autogradateur, la climatisation à double zone, les
sièges chauffants en tissu, le pare-brise chauffé, en plus d’une longue liste d’accessoires. Un groupe d’option, appelé Volkswagen Digital Cockpit, est aussi disponible et ressemble au cockpit virtuel d’Audi, étant configurable et affichant clairement les données de conduite, la navigation et les informations audio.
Charger la e-Golf de vide à plein prend 26 heures, à partir d’une prise de 110 volts, et de quatre à cinq heures sur une station de recharge domestique ou publique de 220 volts. Évidemment, parce qu’elle est totalement électrique, la VW e-Golf sera aussi admissible à la contribution gouvernementale de 8 000 $.
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SUBARU IMPREZA 2017, ATTENDUE ET REVUE La Subaru Impreza est la compacte de la famille, celle qui sert souvent d’entrée de gamme chez Subaru. Une entrée de gamme qui a tout de même d’énormes qualités et qui connaît un succès certain. Pas de doute alors que la version 2017 a été la plus attendue, puisqu’elle a été presque totalement refaite. À première vue, la nouvelle génération de l’Impreza affiche une silhouette plus dynamique, au profil un brin agressif avec des phares avant et arrière plus distinctifs. Il faut savoir que cette nouvelle génération utilise la récente plateforme globale qui servira également de base à tous les nouveaux modèles à venir. Dans l’habitacle, la nouvelle planche de bord est moderne, attrayante et a même été classée au rang des 10 plus beaux intérieurs selon Ward. Sur le modèle Sport Tech, un écran d’affichage de 8 pouces affiche les informations nécessaires. En plus, les matériaux étaient de meilleure qualité que l’ancienne génération et des surpiqûres sur le volant, le levier du frein d’urgence et sur les accoudoirs des portières donnent un aspect vraiment plus raffiné à la voiture.
Le moteur produit maintenant 152 chevaux, soit quatre de plus que précédemment et au lieu d’une attente de quelques millisecondes pour que les choses s’enclen-
chent, l’intervention de la boîte automatique à 7 rapports continuellement variables permet à la voiture de réagir instantanément et d’offrir une accélération intéressante.
Subaru Impreza
Il faut ajouter que deux transmissions sont disponibles, la première étant une boîte manuelle à 5 rapports tandis que la seconde est une transmission CVT avec simulation de 7 rapports. Celle-ci s’est également améliorée avec des passages de rapports programmés qui donnent satisfaction dans l’ensemble et c’est encore plus rapide lorsqu’on utilise les palettes placées derrière le volant. Même si l’insonorisation est toujours perfectible en raison d’un moteur grognon, là aussi on a marqué un progrès sensible. Comme sur les versions précédentes, l’Impreza est toujours disponible en versions berline ou 5 portes. La silhouette de cette dernière me paraît plus réussie que celle de la berline, mais cette variante peut être agrémentée d’un becquet arrière monté sur le coffre, ce qui lui donne une touche un peu plus sportive. Quoi qu’il en soit, la voiture a également évolué de façon positive au chapitre de l’élégance. Cette nouvelle cuvée reste impressionnante à presque tous les points de vue.
LA FIAT 124 SPIDER FÊTE SES 50 ANS Par Jean-François Guay
La Fiat 124 Spider a été dévoilée en novembre 1966 au Salon de l’automobile de Turin en Italie. À l’époque, c’est la réputée firme Pininfarina qui avait dessiné cette voiture aux
La Fiat 124 Spider
lignes classiques et intemporelles qui demeura en production jusqu’en 1985... avant de renaître de ses cendres l’an dernier! Entre 1966 et 1985, la 124 Spider a été produite à 198 120 exemplaires, dont
170 720 unités ont été vendues en Amérique du Nord et 27 400 en Europe. Ce modèle n’a jamais été fabriqué ailleurs qu’en Italie. Or, la mondialisation aura eu raison de cette tradition. En effet, la nouvelle 124 Spider est désormais assemblée au Japon dans les usines de Mazda, puisque cette nouvelle génération partage plusieurs éléments avec la MX-5 (dont le châssis et le tableau de bord). À part la carrosserie, la principale différence entre la Fiat et la Mazda se trouve sous le capot. En effet, la 124 Spider est propulsée par un 4 cylindres turbo MultiAir de 1,4 litre d’origine Fiat, alors que la MX-5 s’en remet à un 4 cylindres SkyActiv de 2,0 litres de fabrication Mazda. Le moteur de la 124 Spider développe 160 chevaux (164 chevaux pour la
version Abarth) et 184 livres-pieds de couple, tandis que celui de la MX-5 produit 155 chevaux et 148 livres-pieds de couple. Les 2 moteurs peuvent être arrimés à une boîte manuelle à 6 vitesses ou à une boîte automatique à 6 rapports. Tout comme les moteurs, les transmissions sont spécifiques à chacun des modèles et possèdent leurs propres caractéristiques.
Version commémorative
Compte tenu des succès historiques de la 124 Spider aux États-Unis, Fiat a préparé une version commémorative baptisée Spider America, laquelle est offerte avec une plaque numérotée visant à souligner son cinquantième anniversaire.
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