De la terre à l'assiette

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SUPPLÉMENT SPÉCIAL

MERCREDI 11 SEPTEMBRE 2019

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Portes ouvertes de l’UPA

Les fermes participantes ravies de leur expérience Alain BÉRUBÉ

Le temps parfois nuageux n’a nullement freiné l’enthousiasme des nombreux visiteurs qui ont participé, dimanche, à la journée Portes ouvertes sur les fermes du Québec. Cette initiative de l’Union des producteurs agricoles (UPA) a ravi les fermes participantes, dont celles de la MRC d’Acton. En Montérégie, plus de 22 000 personnes ont visité les 19 fermes qui avaient accepté l’invitation de l’UPA. « La thématique de cette année, L’environnement c’est dans notre culture!, a

permis de mettre en lumière les pratiques agroenvironnementales adoptées par les producteurs au fil des ans », a déclaré dans son bilan Marcel Groleau, président général de l’UPA. Rencontré par LA PENSÉE lors du passage de la Caravane VIP Desjardins au Gîte des Oies, au Canton de Roxton, M. Groleau s’est émerveillé de la diversité et de l’audace des producteurs agricoles. « Une telle activité permet aux gens de constater le dynamisme de l’agriculture québécoise. Plusieurs familles, depuis 2003, en profitent pour vivre une journée extraordinaire en pleine nature », a-t-il confié.

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation - ainsi que député de Johnson -, André Lamontagne, faisait partie de cette tournée. Il a adoré son expérience. « On comprend vraiment mieux la réalité agricole. Nos producteurs agricoles font preuve de beaucoup de créativité. Et j’ai senti une belle énergie positive tout au long de la journée », affirme-t-il. Porte-parole de l’événement, l’animatrice et chanteuse Marie-Ève Janvier affichait une mine radieuse lors de son passage au Gîte des Oies. « C’est vraiment extraordinaire de rencontrer tous ces gens! Même si j’en suis à ma huitième année avec les portes ouvertes, chaque visite me réserve encore de belles surprises. La passion des

producteurs agricoles est contagieuse! », mentionne-t-elle. Des visiteurs conquis Cet enthousiasme était partagé par les propriétaires des fermes de la MRC d’Acton faisant partie des portes ouvertes de l’UPA. Au Vignoble Coteau des Artisans de Béthanie, plus de 500 personnes ont visité le site. « Une équipe de 35 bénévoles a accueilli tous ces gens avec le sourire. Les gens étaient ravis de voir les fameuses amphores en grès et en terre cuite ainsi que les trois niveaux où le vin est élevé. Ils pouvaient aussi déguster le vin sur la terrasse, avec une vue sur les vignes et la rivière Noire. Les enfants étaient heureux de sautiller dans les jeux gonflables. (suite en page 4)

Linda Lazure, du Gîte des Oies, Marie-Ève Janvier, porte-parole de la journée Portes ouvertes sur les fermes

Le Vignoble Coteau des Artisans, à Béthanie, a accueilli plus de 500 visiteurs, qui ont notamment pu

du Québec, et Marcel Groleau, président général de l’UPA.

déguster les vins de cette nouvelle entreprise agricole. On voit à droite la copropriétaire Karine Lamoureux.

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La Caravane VIP Desjardins a terminé la journée de dimanche par une escale au Gîte des Oies, au Canton de Roxton. On voit ici André Lamontagne, ministre de l’Agriculture et député de Johnson, Louis-Paul Quérel et


(suite de la page 3) Un kiosque informait les visiteurs sur la culture saine et raisonnée du vignoble. Ce fut pour nous une belle réussite! », commente la copropriétaire Karine Lamoureux. Linda Lazure, copropiétaire du Gîte des Oies, trace également un bilan très positif de la journée. « On n’a pas eu le temps de s’ennuyer et les bénévoles étaient fort occupés, car nous avons accueilli environ 800 personnes. Et ce fut un bel honneur d’accueillir la Caravane VIP Desjardins. De nombreux visiteurs, dont plusieurs de l’extérieur de la

région, ont ainsi découvert notre site. Nos dégustations et kiosques ont été très appréciés et, si l’occasion se présente de nouveau, c’est avec plaisir que nous participerons de nouveau à cette belle initiative », affirme-t-elle. Aux Serres René Robidoux, de SainteChristine, quelque 320 visiteurs ont répondu à l’appel. « Ce fut pour nous une agréable surprise. Nos raisins bleus ont été très populaires et on a pu faire connaître entre autres la passiflore, une fleur qui permet notamment de diminuer le stress et

l’anxiété. Les gens posaient beaucoup de questions et ça représente pour nous de belles retombées », indique René Robidoux. Charles Dussault, de Bromont, qui a visité le Vignoble Coteau des Artisans et le Gîte des Oies, a réellement aimé cette journée d’activités.

« C’est un plaisir, à chaque visite, d’en savoir plus sur les produits agricoles et de voir de plus près des sites merveilleux. C’est très enrichissant », soutient-il. La Rabouillère, une ferme de SaintValérien-de-Milton qui propose également une table champêtre, faisait aussi partie de la journée Portes ouvertes de l’UPA.

La Rabouillère, à Saint-Valérien-de-Milton, fait partie des établissements qui participent régulièrement à

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L’affluence a été fort intéressante aux Serres René Robidoux, à Sainte-Christine, alors que les visiteurs ont pu faire d’agréables découvertes. (photo gracieuseté UPA)

l’activité Portes ouvertes sur les fermes du Québec. Encore cette année, les visiteurs ont été nombreux tout au long de la journée. (photo gracieuseté UPA)


Prix remis par l’Association québécoise de l’alternance études-travail

Des stagiaires très bien accueillis à la Ferme Gilles Lapointe et Fils Alain BÉRUBÉ

Les stages représentent, pour les élèves en formation agricole, une occasion rêvée d’en apprendre davantage sur les réalités qui les attendent éventuellement au quotidien. La Ferme Gilles Lapointe et Fils, située à Upton, a été honorée pour son engagement auprès des stagiaires. La ferme a reçu plus tôt cette année un premier prix de reconnaissance de l’Association québécoise de l’alternance études-travail. Cet honneur récompense l’entreprise s’étant la plus démarquée pour la qualité de son soutien et de son accompagnement des élèves en formation agricole, en l’occurrence ceux du DEP en Production animale de l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe (ÉPSH). « Nous accueillons des stagiaires depuis 16 ans tout au long de l’année. Tous sont les bienvenus, peu importe leur âge, sexe ou origine ethnique. Mon frère et moi sommes des finissants du programme de Production

animale et de grandes cultures de l’ÉPSH. C’est donc pour nous très important de faire notre part, d’autant plus qu’on comprend très bien les besoins de nos stagiaires », affirme Yannick Lapointe, copropriétaire avec son

frère Francis et sa mère Les journées à la ferme sont bien remplies pour les stagiaires, qui bénéficient d’un encadrement adéquat. « On leur donne de petites tâches à accomplir, tout en leur permettant de

Francis et Yannick Lapointe, de la Ferme Gilles Lapointe et Fils, à Upton, ont été honorés par l’Association québécoise de l’alternance études-travail.

développer leur autonomie. Nous nous ajustons à leurs compétences. C’est pour eux non seulement une très belle expérience d’apprentissage, mais également un véritable milieu de vie », soutient M. Lapointe. Ce dernier affirme que la ferme retire aussi des bienfaits de ce partenariat. « Nous apprenons également beaucoup au contact de ces élèves, qui sont en général passionnés et enthousiastes. Je conseille aux entreprises agricoles de faire appel à des stagiaires afin qu’on puisse compter sur une relève de qualité durant longtemps », conclut Yannick Lapointe. Gina Lamontagne, enseignante à l’ÉPSH, est ravie de cette collaboration avec la ferme uptonaise. « La famille Lapointe accomplit un travail exceptionnel. Ils sont vraiment impliqués et dévoués. Pour nos stagiaires, c’est un réel bonheur de faire affaire avec des entreprises agricoles de ce genre, ce qui permettra de résoudre la pénurie de main-d’œuvre dans ce domaine », déclare-t-elle.

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Lutte contre la berce du Caucase

Quatre ans pour contrôler la situation dans le Val-Saint-François C’est en 2016 qu’on a compris qu’on avait affaire à la plus importante population connue de berce du Caucase du Québec, dans la zone rurale des municipalités de Racine, Valcourt, Canton de Valcourt et Maricourt.

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Depuis, des efforts importants ont été consacrés pour limiter l’envahissement, qui menace également d’autres municipalités dans le bassin versant de la rivière Yamaska. Les élus des quatre municipalités ont impliqué dès le départ la firme Quadra Environnement et ont été épaulés par la MRC du Val-Saint-François, BRP et le Conseil régional de l’environnement de l’Estrie (CREE), mais le défi est de taille. Où en sommes-nous aujourd’hui? Depuis cet été, le MAPAQ s’est joint à la lutte, par le biais du programme Prime-Vert (volet 2). Étant donné que la berce du Caucase constitue une menace grandissante pour les bassins versants touchés (une fois implantée, la berce du Caucase prend le dessus sur la végétation et peut coloniser plus de 100 m au-delà du cours d’eau) un

programme de lutte coordonné par le CREE a été financé à hauteur de 100 000 $ pour 4 ans. L’objectif : éliminer la berce du Caucase des rives et du littoral du réseau hydrographique formé des ruisseaux Benda, Brandy et de la rivière Noire entre Racine et l’ouest de la ville de Valcourt. La firme Quadra est toujours le maître d’œuvre du projet. L’équipe 2019 a pu contrôler 11,5 km de cours d’eau en atteignant l’ambitieux objectif de récolter plus de 150 millions de graines produites par les plantes cet été. Un grand nombre de plants juvéniles présents sur les rives ont également été éliminés. Comme la plante se reproduit uniquement par les graines, chaque plant éliminé ne revient pas. L’important réservoir de graines présent dans le sol persiste quant à lui au moins 3 ans. Quadra a été en mesure de bien documenter l’envahissement, et considère avoir la situation sous contrôle. Même s’il reste encore bien du travail à faire! Dans les trois prochaines années du projet, notre objectif consiste à éradiquer cette plante

toxique présente dans les champs en culture, de diminuer de façon significative le nombre de plants matures en bande riveraine et d’augmenter le nombre de segments de cours d’eau où la berce est complètement éradiquée.

Information: www.environnementestrie.ca/especes-exotiques-envahissantes. Jacinthe Caron, Directrice, Conseil régional de l’environnement de l’Estrie

Une lutte à finir contre la berce du Caucase est en cours dans la zone rurale des municipalités de Racine, Valcourt, Canton de Valcourt et Maricourt. (photo Quadra Environnement)


Encourageons nos producteurs d’ici! À ce point de la saison, les fruits et légumes du Québec sont aussi abondants que délicieux. C’est donc le moment de célébrer la richesse de notre terroir et de réaffirmer l’importance de la Montérégie dans le dynamisme de l’industrie bioalimentaire québécoise. La demande pour des produits de qualité, diversifiés et frais est en pleine croissance, notamment en raison de l’intérêt des consommateurs pour l’origine de leurs aliments. De nombreuses entreprises optent donc pour la vente en circuit court pour distribuer le fruit de leur travail. Dans la MRC d’Acton, les kiosques à la ferme et l’autocueillette permettent de découvrir des produits uniques et de magnifiques paysages. Des initiatives comme Les Virées gourmandes de la Montérégie, organisées par « La Montérégie, le Garde-Manger du Québec », dont un nouveau volet se déploie dans la MRC d’Acton, méritent le détour. Les marchés publics de la région représentent également de bonnes destinations pour faire

des provisions. Située au carrefour des régions de l’Estrie, du Centre-du-Québec et de la Montérégie, la MRC d’Acton offre un vaste choix de marchés de proximité. De plus, l’abonnement à un panier composé de légumes biologiques provenant d’une ferme du Réseau des fermiers de famille constitue une excellente façon d’appuyer des entreprises agricoles de la région. La mise en marché de proximité est un solide levier pour les producteurs et les transformateurs agricoles. Tout en soutenant l’économie locale, ces établissements répondent aux attentes des consommateurs qui souhaitent découvrir et acheter davantage de produits frais. Dans cette optique, la Politique bioalimentaire 2018-2025 – Alimenter notre monde marque un virage en mettant les préoccupations et la santé des consommateurs au cœur des priorités du gouvernement. À cet égard, la Politique reconnaît l’achat de proximité comme un vecteur de croissance du secteur.

Comme ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-duQuébec, je constate au quotidien le rôle essentiel que jouent les producteurs et les transformateurs agricoles ainsi que les autres acteurs du secteur bioalimentaire pour la vitalité des régions. Je vous invite chaleureusement à aller à leur rencontre et à rechercher les produits et les aliments d’ici! André Lamontagne Ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec Député de Johnson

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Un autre grand succès pour Expo-Champs

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C’est à nouveau sous le thème « Fiers de semer l’avenir » que s’est conclu la 21e édition d’Expo-Champs à Saint-Liboire. L’événement annuel, organisé par la Société d’Agriculture de Saint-Hyacinthe, a accueilli un total de 17 720 visiteurs. Bien que Dame Nature n’ait pas été du côté des organisateurs le mardi 27 août, l’organisation est plus que satisfaite de la qualité de l’événement et de l’achalandage, se classant dans le top 3 des années avec la plus haute assistance. Parmi ceux-ci, notons la présence de quelque 400 élèves issus de diverses institutions d’enseignement du Québec. Expo-Champs fut aussi l’hôte de deux événements majeurs, soient le dévoilement des résultats de La Tournée des grandes cultures 2019, où une centaine d’intéressés étaient présents, ainsi qu’une conférence de presse de L’Union des producteurs agricoles. Le prochain rendez-vous sera les 14, 15 et 16 janvier, au Salon de l’agriculture, à Espace Saint-Hyacinthe. Information: www.salondelagriculture.com. (photo Éléna Marsolais)


Brigitte Sansoucy, une alliée des producteurs agricoles En tant que votre députée de SaintHyacinthe–Bagot, c’est une fierté pour moi de représenter la grande région de SaintHyacinthe et la MRC d’Acton à la Chambre des communes. Chaque fois que j’en ai l’occasion, je me lève au Parlement pour souligner toute l’importance que revêt l’agroalimentaire dans mon comté et de toute la richesse de notre technopole agroalimentaire. Partout au pays les gens sont très fiers, et avec raison, de leur secteur agricole. L’agriculture est un moteur important de notre économie ici à Saint-Hyacinthe, comme ailleurs. Par ailleurs, il est primordial de soutenir l’agriculture locale en facilitant l’accès aux marchés pour les producteurs agricoles, car manger local c’est cultiver l’économie d’ici. En cette fin de mandat, l’heure est au bilan. Depuis quatre ans maintenant, j’entends nos producteurs agricoles qui sont inquiets. Car en plus de relever de grands défis au quotidien, les producteurs agricoles me disent qu’ils sont en colère suite aux trois brèches consécutives créées par les derniers accords commerciaux signés par les

libéraux de Justin Trudeau, et les conservateurs avant eux. En tant que votre députée et néodémocrate, j’ai toujours défendu et protégé la gestion de l’offre dans son intégralité. C’est pourquoi j’ai interpellé le gouvernement à plusieurs reprises sur les récents accords commerciaux internationaux qui fragilisent notre agriculture. Tout cela dans le but de garantir notre souveraineté alimentaire, de protéger l’environnement et notre santé. Pour notre région, la gestion de l’offre est un pilier du développement économique, mais aussi partout au Québec où des milliers de fermes sont assujetties à ce système. Elle est primordiale pour la survie des producteurs agricoles et la vitalité économique de l’agriculture. Je serai toujours à vos côtés pour défendre l’agriculture, si vitale pour notre économie régionale. J’ai d’ailleurs annoncé ce printemps à Upton le plan national du NPD pour défendre la gestion de l’offre et réaffirmer que les néo-démocrates sont des alliés pour le Québec.

De plus, le NPD s’engage à ne plus ouvrir de brèche supplémentaire dans les futurs accords de libre-échange. Il faut cesser d’utiliser notre agriculture comme monnaie d’échange. Les producteurs agricoles doivent être soutenus pour les pertes occasionnées par les brèches créées par les derniers accords commerciaux. Il est aussi nécessaire de s’assurer de la réciprocité des normes avec nos partenaires commerciaux afin que nos producteurs agricoles compétitionnent à armes égales avec les produits qui entrent au Canada. Nous devons être fiers et valoriser l’agriculture d’ici puisqu’elle est produite en respectant de très hautes normes de qualité. En juillet dernier, j’ai interpellé dans une lettre ouverte, les membres de l’Assemblée nationale française afin qu’ils s’abstiennent de ratifier l’Accord économique et commercial global, un accord avec l’Europe qui va à l’encontre des intérêts commerciaux du secteur agroalimentaire canadien. Je continuerai donc la lutte entreprise au cours des années à venir et d’être à vos côtés en compagnie de mes collègues, comme je

l’ai toujours été, pour m’assurer que le secteur agroalimentaire soit traité convenablement. Merci à vous tous de faire vibrer notre région au rythme de l’agriculture. Brigitte Sansoucy, Députée de Saint-Hyacinthe–Bagot Porte-parole en matière de Famille, Enfants et développement social Porte-parole en matière d’Infrastructure et collectivités

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Concours « Tournez-vous vers l’Excellence! »

La Ferme La Bourrasque parmi les finalistes La Financière agricole du Québec est heureuse d’annoncer trois agriculteurs de la Montérégie, dont Philippe Benoît, de la Ferme La Bourrasque de Saint-Nazaire d’Acton, font partie des finalistes du 14e concours « Tournez-vous vers l’excellence! ». Destiné à la relève agricole, ce concours a permis à plus de 375 jeunes entrepreneurs agricoles d’améliorer leur plan d’affaires et de faire connaître davantage leur entreprise. Philippe Benoit travaillait sur les plateaux de cinéma avant de faire le saut dans ce qui le passionne le plus : la production de légumes biologiques. Il s’est formé auprès des meilleurs experts. Il a fait grandir son entreprise, petit à petit, avec son conjoint. La main-d’œuvre représentant un défi, il a usé de créativité pour assurer la rétention du personnel et mis en place une approche de valorisation des employés. « Nous mettons l’humain en priorité, devant les autres préoccupations, car nous voulons que l’entreprise soit au service des individus qui y travaillent, et non l’inverse » , déclare-t-il. Au fil du temps, il a développé différents canaux de vente : les marchés publics

métropolitains, le milieu hospitalier ainsi que les écoles et les centres de la petite enfance. Ces deux derniers reçoivent à eux seuls plus de 1 600 paniers en saison. « De nouveaux paradigmes sont à nos portes dans le monde agricole et une ouverture à des démarches exploratoires est requise, et ce, dans toutes les sphères de l’entreprise », mentionne M. Benoît.

Les dix finalistes qui ont été sélectionnés par La Financière agricole se démarquent par l’excellence de leurs aptitudes professionnelles ainsi que leurs qualités de gestionnaires qui les animent au quotidien. Parmi ces jeunes agriculteurs, trois lauréats se partageront un grand prix de 5 000 $ et deux bourses de 2 500 $. Un finaliste se méritera une bourse de 1 500 $ pour s’être

Maxime Dion et Philippe Benoit, propriétaires de la Ferme La Bourrasque.

distingué sur le plan du développement durable, alors qu’un autre finaliste recevra une bourse de 1 500 $ pour la pertinence de sa formation, de son encadrement ou de son mentorat dans la réussite de son projet d’affaires, offerte par le Fonds d’investissement pour la relève agricole (FIRA). Les finalistes seront conviés au dévoilement des lauréats le 27 novembre, à Drummondville, lors du Colloque Gestion organisé par le Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ). Depuis la création du concours en 2005, 41 lauréats se sont vu décerner des bourses totalisant 125 000 $. « Le gouvernement du Québec accorde une place prépondérante aux producteurs agricoles, et en particulier à la relève. Ce concours souligne la présence, le dynamisme et la diversité des entreprises de la relève agricole. Il offre aussi une vitrine aux jeunes entrepreneurs pour démontrer leur contribution à un secteur névralgique de l’économie québécoise. Je leur transmets mes meilleures félicitations », affirme André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec ainsi que député de Johnson.

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Cinq étudiants de la MRC d’Acton honorés au Gala Méritas de l’ITA L’Institut de technologie agroalimentaire (ITA) a souligné, pour une 22e année consécutive, le talent, l’engagement et la réussite de ses étudiantes et étudiants au cours du Gala Méritas, au campus de Saint-Hyacinthe. À cette occasion, cinq étudiants de la région d’Acton Vale ont obtenu des honneurs pour s’être distingués durant l’année 2018-2019. Corinne Éthier, de Saint-Nazaire-d’Acton, a reçu une bourse de 500 $ de L’Union des

producteurs agricoles pour avoir démontré la meilleure volonté de réussite parmi les étudiants de deuxième année en Gestion et technologies d’entreprise agricole. Souane Hamel, également de SaintNazaire-d’Acton, a reçu une bourse de 500 $ de Cargill Animal Nutrition Animale (Division de Cargill Ltée) pour avoir obtenu la meilleure performance scolaire parmi les étudiants de deuxième année en Technologie des productions animales.

Gabriel Bourbeau, d’Upton, a reçu une bourse de 500 $ de l’Association des grossistes en machinisme agricole du Québec pour avoir obtenu la meilleure performance scolaire parmi les étudiants de deuxième année en Technologie du génie agromécanique. Philippe Lapointe, également d’Upton, a obtenu une bourse de 500 $ de Valacta, le centre d’expertise en production laitière du Québec. Il s’est

démarqué par la meilleure progression parmi les étudiants de deuxième année en Technologie des productions animales. Hugo Beauregard, de Roxton Falls, a déroché une bourse de 500 $ de la Fondation d’aide à la formation agricole de Lotbinière pour avoir obtenu la meilleure performance scolaire parmi les étudiants de première année en Gestion et technologies d’entreprise agricole.

Agroenvironnement: une aide pour soutenir les initiatives du secteur agricole La Fédération de l’UPA de la Montérégie est heureuse d’annoncer l’obtention d’aides financières totalisant 320 000 $ dans le cadre du Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR) pour la réalisation de deux importants projets en agroenvironnement sur le territoire de la Montérégie.

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Les projets retenus sont « Le milieu agricole en action pour la protection des ressources eau et sol en Montérégie » et « Protection des

bandes riveraines agricoles de la Montérégie ». « Les initiatives annoncées aujourd’hui témoignent de la créativité des gens de la région, de leur conscience écologique et de leur désir d’améliorer leurs pratiques en ce sens. Elles permettront entre autres de planter des végétaux, de reboiser certains secteurs, d’aménager des étangs et des milieux humides sur une superficie de 21 hectares. Au final, c’est toute la population qui bénéficiera des efforts consentis par les producteurs

agricoles et les autres acteurs du milieu. Nous pouvons en être fiers » a indiqué Chantal Soucy, députée de Saint-Hyacinthe. La Fédération de l’UPA de la Montérégie tient à remercier le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, ainsi que la Table de concertation des préfets de la Montérégie, de nous accorder par l’entremise du Fonds d’appui au rayonnement des régions son aide financière pour la réalisation de ces deux importants projets.

« Étant des leaders en agroenvironnement depuis plus de 15 ans, les 12 000 agricultrices et agriculteurs que nous représentons sont reconnaissants et surtout déterminés à réduire leur empreinte environnementale afin d’améliorer de façon concrète la qualité de l’eau et la biodiversité de notre milieu de vie », a mentionné Christian St-Jacques, président de la Fédération de l’UPA de la Montérégie.


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Vitalité agricole: plusieurs nouvelles fermes en région En Montérégie, 130 nouvelles fermes ont vu le jour en 2018. Réparties un peu partout sur le territoire, ces entreprises agricoles exploitent des productions diversifiées.

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La MRC d’Acton a accueilli 12 nouvelles fermes, dans divers types de production (acéricole, agneaux, apiculture, bois, bovins, chevaux, cultures maraîchères, foin, fraises, framboises, grains, horticulture ornementale, moutons, porcs). « Encore aujourd’hui, la taille humaine de nos entreprises agricoles permet le démarrage de nouvelles fermes. Le dynamisme de notre agriculture repose essentiellement sur son modèle familial. Je tiens à féliciter toutes les personnes qui s’investissent dans le démarrage d’une nouvelle ferme. L’agriculture locale nous garantit un approvisionnement en quantité suffisante de produits frais et de qualité supérieure, » explique Christian St-Jacques, président de l’UPA de la Montérégie. Au cours des dernières années, l’augmentation fulgurante de la valeur des terres menace l’agriculture familiale. Selon

M. St-Jacques, dans ce contexte, difficile pour un nouveau producteur d’acheter une parcelle de terre agricole. « Une diminution du nombre de fermes entraînerait nécessairement la dévitalisation des territoires ruraux puisqu’elles sont le moteur économique de plusieurs villages. Désormais considérées comme une valeur refuge par d’importants joueurs boursiers, les terres agricoles sont également trop souvent convoitées afin notamment d’en changer l’usage pour accélérer le développement résidentiel ou industriel. Nous devons demeurer vigilants afin de protéger notre vitalité agricole », souligne-t-il. Rappelons que l’agriculture représente une richesse collective non renouvelable, essentielle à préserver puisque seulement 2 % du territoire de la province est cultivable. À elle seule, la Montérégie génère 30 % du produit intérieur brut agricole québécois grâce à la qualité exceptionnelle de ses sols, ce qui représente des retombées économiques de 1,12 G$. Plus de 15 300 emplois sont directement liés à ce secteur d’activité économique.


Compensations aux producteurs laitiers sous gestion de l’offre

Un bon coup de main selon le député Pierre Breton La ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, a annoncé lors d’une visite sur une ferme laitière à Compton que le gouvernement fédéral consacrera 1,75 milliard $ sur 8 ans aux presque 11 000 productrices et producteurs laitiers du Canada. De ce montant, 345 millions $ seront versés au cours de la première année sous forme de paiements directs et bénéficieront à tous les producteurs laitiers de façon proportionnelle à leur quota détenu. Par exemple, le propriétaire d’une ferme qui compte 80 vaches laitières recevra une compensation sous forme de paiement

L’intention est de mandater la Commission canadienne du lait pour effectuer ces paiements. Le gouvernement fédéral poursuivra sa collaboration avec les Producteurs laitiers du Canada pour déterminer les modalités relatives aux années suivantes. « L’industrie de la production laitière dans notre région est très importante et est un gage de grande qualité. La population est fière de pouvoir compter sur des producteurs laitiers engagés. Je suis très heureux de l’annonce aujourd’hui du gouvernement du Canada qui viendra en

appui à nos 123 producteurs laitiers dans Shefford. Cette compensation est un coup de main pour tous les producteurs et leur permettra de poursuivre leur croissance et à demeurer compétitif. Dans la circonscription, cela représente environ 3 500 000 $. Ces investissements s’ajoutent aux nombreux autres moyens utilisés par le gouvernement pour continuer à soutenir, à renforcer et à assurer la pérennité du secteur laitier », a affirmé Pierre Breton, député de Shefford. Cette annonce fait suite à la ratification de l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne et l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP). L’enveloppe de 1,75 milliard $ s’ajouterait au programme d’investissement de 250 millions $ qui bénéficie déjà à plus de 3 300 productrices et producteurs laitiers à travers le pays.

Cela représente au total 2 milliards de dollars en aide fédérale aux producteurs laitiers. De plus, le gouvernement fédéral s’engage à appuyer pleinement et équitablement les productrices et producteurs laitiers pour le nouvel accord de libre-échange avec les États-Unis et le Mexique dès son entrée en vigueur. La ministre Bibeau a aussi réitéré l’engagement du gouvernement envers les autres secteurs sous gestion de l’offre, soit les producteurs. « L’annonce d’aujourd’hui démontre à quel point notre gouvernement respecte nos productrices et nos producteurs et qu’il croit au système de la gestion de l’offre. Comme promis, les compensations sont déployées de façon pleine et équitable afin de permettre à chacune et chacun de prendre les meilleures décisions en fonction des nouvelles réalités du marché et de leur situation respective », mentionne-t-elle.

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Pierre Breton

direct de l’ordre de 28 000 $ dès la première année.


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