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Envoi de publication - Enregistrement no. 0671479
Poste publication - convention : PP40051633
Revoilà le moment de prendre le pouls de la santé économique de la MRC des Maskoutains. Voilà un peu beaucoup l’utilité du cahier spécial que vous tenez entre vos mains et que vous atten dez avec impatience chaque année afin de mesurer le terrain gagné ou perdu depuis un an par nos principaux employeurs.
C’est une fois de plus avec le sentiment du travail accompli que nous vous présentons cette 28e édition des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains. Ces retrouvailles n’auront rien de choquant ou de déstabilisant pour les habitués.
La formule étant éprouvée depuis des années, nous n’essayons pas de réinventer la roue d’une année à l’autre, malgré quelques ajustements ici et là. Une nouveauté s’ajoute cependant pour cette édition. En plus de la mise à jour des effectifs, nous avons voulu tenter de vérifier l’étendue de la pénurie de main-d’œuvre dans notre MRC. Nous avons donc demandé aux employeurs de nous mentionner combien de postes étaient disponibles et à pourvoir au sein de leur entreprise au moment de notre collecte de données cet été.
Outre cette nouveauté, vous vous retrouverez en pays de connaissance.
Nos classements mis à jour sont de retour, que ce soit le tableau principal qui dresse la liste des 200 plus grands employeurs ou notre tableau secondaire, baptisé l’Antichambre des 200, où se retrouvent les entreprises qui suivent le peloton de tête.
Et même si la pandémie est encore trop présente dans nos vies, elle tend à disparaître progressivement de notre cahier.
Si l’édition de l’an dernier comparaît les effectifs de l’année 2021 à ceux de 2019, considérant l’absence de tableaux en plein début de crise en 2020, l’année 2022 marque un retour à la normale au chapitre des comparaisons.
Au niveau du nombre d’emplois par entreprise, la mise à jour annuelle a été effectuée à partir des données publiées en octobre 2021. Dans certains cas et pour différentes raisons, des ajustements ont toutefois pu être apportés aux chiffres de l’an dernier. C’est le cas entre autres pour les entreprises qui ne nous avaient pas donné signe de vie l’an dernier et dont nous avions reproduit les chiffres de 2019 par souci de cohérence dans nos analyses.
Sachez cependant que la réponse des employeurs a été excep tionnelle.
Comme je tiens à le préciser chaque année, un tel cahier n’est pas l’oeuvre d’un seul homme, mais le résultat d’un travail collectif. À la cueillette de données, il faut souligner l’implication de Martine Godbout, au support administratif. C’est elle qui s’est chargée cette année encore de l’essentiel du travail de recherche et de la mise à jour de notre base de données.
Ses appels répétés aux retardataires ont porté fruit. Son travail acharné a permis de joindre pas moins de 235 entreprises. Les chiffres qu’elle a obtenus assurent toute la substance et la pertinence de nos tableaux ainsi que de toutes les analyses qui en découlent.
L’étape cruciale de la compilation des données et de la prépa ration des grilles d’analyses relève du savoir-faire de Monique Laliberté, contrôleur de DBC Communications, une précieuse alliée quand vient le temps de faire parler les chiffres.
De bons mots également à l’égard de notre équipe publicitaire, sous la direction de Guillaume Bédard, pour convaincre nos précieux annonceurs de participer à nouveau à la réussite de ce cahier. Enfin, de sincères remerciements également à toute l’équipe de l’atelier de production de DBC Communications pour le talent déployé dans la préparation, l’élaboration et la présentation des publicités, des textes et des tableaux et un merci tout spécial à mon adjointe Annie Blanchette à la révision et à la correction des textes.
La publication du cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains marque l’aboutissement d’un processus amorcé le printemps dernier lorsque les premières graines ont été semées. La récolte étant complétée, il est maintenant temps d’en apprécier le résultat et de souffler un peu.
Bonne lecture et à l’an prochain!
Martin Bourassa rédacteur en chefEnfin, un semblant de retour à la normale. Après la gymnastique forcée de l’an dernier alors que nous avions comparé les statistiques de l’année 2021 à celles de 2019, faute de données en 2020, pandémie oblige, nous avons repris nos bonnes vieilles habitudes. Cette 28e édition du cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains contient les plus récentes informations sur les effectifs de nos plus importants employeurs et leur évolution au cours de la dernière année. Les chiffres 2022 sont comparés à ceux de l’année 2021, ce qui permet de prendre la réelle mesure du chemin parcouru ou perdu. On retiendra que, dans son ensemble, l’année 2022 aura été béné fique pour l’emploi. Dans quelle mesure? Il est question d’une progression de 2 % quand on addi tionne le total des résultats cumulatifs de notre tableau des 200 et de celui de l’Antichambre. Ensemble, ils dressent la liste totale de 34 516 emplois dans plus de 260 entreprises, comparative ment à 33 825 l’an dernier. La progression sur un an est de 691 emplois, un résultat qui témoigne du dynamisme des entreprises de notre MRC.
Si l’on additionne le nombre d’emplois recensés parmi les 200 plus grands employeurs de la MRC (202 entreprises de 35 employés ou plus) à ceux des 60 entreprises figurant dans l’Antichambre des 200 (20 à 34 employés), et qui aspirent logiquement à intégrer le tableau des 200 en 2023, nous trouvons donc pas moins de 34 516 emplois. Il s’agit d’une augmentation de 619 emplois (2 %) par rapport au résultat révisé de 2021. Le résultat total publié dans l’édition de l’année dernière a en effet été revu à la hausse. Au lieu des 33 485 emplois annoncés, nous avons ramené ce résultat à 33 825, un écart positif de 340 emplois à la lumière de nouvelles informations provenant des entreprises. D’où la progression de 2 % entre les deux années.
Le grand tableau des 200 plus grandes entreprises comprend 202 grands employeurs de 35 emplois ou plus. Ensemble, ils déclarent 32 883 emplois comparativement à 32 231 en 2021. Il s’agit d’une hausse de 652 emplois du côté des 200 plus grandes entreprises. En ce qui a trait à l’Antichambre, composée principalement de PME de moindre taille, la progression est moins significative. Il serait même permis de parler de statu quo. Ainsi, les 60 employeurs embauchent 1633 personnes comparativement à 1594 en 2019, un gain de seulement 39 emplois au cours de la dernière année.
Ce cahier à saveur économique permet de mesurer les progrès et les difficultés rencontrés par nos grands employeurs sur une période d’un an. On peut ensuite essayer de faire parler ces chiffres, sans nécessairement en tirer de savantes analyses. L’intérêt est de pouvoir regarder l’arbre, voire une entreprise isolée, sans toutefois perdre de vue la forêt dans laquelle évolue chaque entreprise. Mais ces chiffres ne disent pas tout.
Il est toujours pertinent de rappeler notre volonté de cerner spécifiquement les emplois pourvus dans la MRC des Maskoutains. Comme certaines de ces entreprises ont des activités et des installations en dehors de la MRC, nous cherchons autant que possible à isoler leurs effectifs maskoutains. Cette décision peut avoir pour effet de faire chuter certaines entreprises au classe ment. Cette baisse est parfois purement théorique, car en pratique, une fois pris en considération l’ensemble de leur main-d’œuvre hors MRC, ces entreprises ne sont pas en perte de vitesse. Pour des raisons pratiques, il n’y a pas de distinction entre les emplois à temps plein, à temps partiel ou saisonnier dans les totaux rapportés.
Comme toujours, nous avons volontairement exclu de ce cahier toutes les entreprises du territoire comptant moins de 20 emplois, une règle qui est en vigueur depuis les débuts de cette publication en 1994. On considère cependant que cet exercice regroupe environ 75 % de tous les emplois de la MRC des Maskoutains.
Pandémie ou pas, les années se suivent et se ressemblent. Pour une septième année consécutive (abstraction faite de l’année 2020 où il n’y a pas eu de classements annuels), le cahier des 200 plus grands employeurs affiche une progression constante de l’emploi manufacturier et commercial dans la MRC des Maskoutains. Un nouveau sommet a été atteint cette année avec 34 516 emplois recensés parmi nos employeurs comptant plus de 20 employés.
Notre tableau des 200 plus grands employeurs renferme en effet 202 entreprises qui tota lisent à elles seules 28 742 travailleurs. L’Antichambre des 200 en présente pour sa part une soixantaine dont la liste de paie totale compte 5774 employés. Par rapport au total révisé de l’an dernier, il s’agit là d’une augmentation de 691 emplois sur un an, soit 2 % des effectifs.
Total révisé, disions-nous? Les lecteurs attentifs et qui conservent ce cahier d’une année à l’autre noteront que nous avons revu à la hausse le total de l’année 2021, une pratique qui n’a rien d’exceptionnel. Nous procédons ainsi chaque année à la lumière de nouvelles informa tions qui nous ont été communiquées par certains employeurs. Nous ajustons toujours notre année de référence à la baisse ou à la hausse en fonction des données récentes que nous recevons de première main.
Le total de référence de l’année 2021 est donc passé de 33 485 à 33 825 en tenant compte des indications reçues entre autres de la part d’entreprises qui ne s’étaient pas manifestées l’an dernier et dont le nombre d’employés avait été gelé au même niveau que l’année précé dente dans nos calculs 2021 pour des questions de cohérence.
-89 -0,3
-519 -1,8
-997 -3,5
-1096 -4
1288
Un peu plus haut, un peu plus loin, chantait Ginette et bien d’autres. Une même chanson pourrait être reprise a cappella et en chœur par nos principaux employeurs.
Dans bien des cas, et majoritairement, la dernière année a été positive et stable au niveau de leurs effectifs, preuve que la relance post-pandémique, si on peut oser l’appeler ainsi puisque le virus court toujours, n’est pas une simple vue de l’esprit.
Sur les 262 entreprises regroupées au sein du tableau principal des 200 et du tableau de l’Antichambre, pas moins de 98 entreprises comptent plus d’employés qu’à la même période en 2021. Sur les 202 entreprises du tableau des 200, c’est le cas pour 82 d’entre elles, comparativement à 16 entreprises sur les 60 placées dans l’Antichambre des 200.
Ensemble, ces 98 entreprises ont ajouté 1994 emplois à leur liste de paie sur un an.
Au chapitre des effectifs, la dernière année a été d’une stabilité exemplaire pour quelque 103 entreprises de nos deux tableaux, dont 67 apparaissant dans celui des 200.
Il faut cependant nuancer cette affirmation. Il faut savoir que de rares employeurs n’ont pu être rejoints ou n’ont pas pris le temps de mettre à jour l’information nécessaire. Conformément à nos pratiques habituelles, et dans un souci de cohérence, nous avons donc reproduit les effectifs que nous avions l’an dernier.
On retiendra donc que 201 des 262 entreprises présentées dans nos classements annuels ont maintenu leur niveau d’activité ou progressé au niveau des effectifs depuis un an à travers la MRC des Maskoutains.
Et parmi celles qui ont perdu du terrain, l’impact ne fut pas si dramatique.
Ainsi, 61 entreprises ont dû réduire leur liste de paie depuis l’été 2021, soit 53 du côté des plus importants employeurs et 8 du côté de l’Antichambre où l’on trouve les entreprises de 34 emplois et moins. Pour ces 88 entreprises, la perte d’employés s’élève à 1303.
Notons toutefois que le bilan global reste résolument positif avec l’ajout net de 691 emplois depuis la saison estivale 2021, une augmentation appréciable de 2 % sur deux ans.
Aucun changement significatif n’est à signaler dans l’ordre de notre top 10, et encore moins dans notre top 3 des 200 plus grands employeurs de la MRC des Maskoutains.
L’ordre est demeuré inchangé sur le podium malgré certaines variations importantes au niveau de la main-d’œuvre. Il faut comprendre que l’écart entre nos plus gros employeurs est important, ce qui limite d’autant les effets des fluctuations sur le classement.
La preuve? Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Est conserve sa première place malgré une diminution de 559 emplois par rapport à l’an dernier, lui qui annonce maintenant 4141 emplois sur sa liste de paie dans la MRC. Il faut garder en tête que la pandémie a provoqué une forte pression sur les effectifs. Rappelons qu’entre 2019 et 2021, le CISSS de la Montérégie-Est avait vu ses rangs gonflés par l’embauche de 1204 travailleurs. Cela permet de relativiser la diminution de 2022.
Notre CISSS possède tout de même une avance de 776 employés sur le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe, qui a consolidé sa seconde position avec l’ajout de 249 employés depuis un an, pour un total de 3365. Il s’agit là de la plus forte progression constatée au niveau de l’ajout de personnel cette année dans le tableau des 200.
Le podium 2022 est complété par Olymel, fidèle médaillé de bronze des 200. Division de la Coop fédérée, l’entreprise compte 1884 employés dans ses installations de la MRC (et 7346 dans l’ensemble du Québec), soit 166 de plus que l’an dernier.
Le Cégep de Saint-Hyacinthe continue d’allonger sa liste de paie cette année. Cette dernière compte 156 personnes de plus qu’en 2021, pour un total de 1266. Le collège est chauffé au classement par Intact Assurance et ses 1119 employés, soit 23 de plus.
La coopérative Exceldor, qui pourra aller de l’avant avec la construction d’une nouvelle usine sur une terre agricole de Saint-Hyacinthe, a connu une bonne dernière année sur le territoire maskoutain où elle emploie maintenant 774 employés, en hausse de 68.
Dans le top 15, soulignons aussi les poussées de croissance de la Faculté de médecine vétérinaire avec ses 724 postes (+30) en septième place, Barry Callebaut avec 567 postes (+35) qui monte
d’un rang en huitième place, et de la Ville de Saint-Hyacinthe qui passe de la quatorzième à la treizième place cette année grâce à l’ajout de 40 postes, pour un total de 343.
En analysant les données de 2022 par rapport à celles de 2021, il est possible d’établir la liste des employeurs qui se sont princi palement démarqués au cours de cette période pandémique au chapitre de la création d’emplois. On l’a vu, cette liste des 82 entreprises du tableau des 200 qui ont accru leurs effectifs totalise 1922 postes de plus sur un an.
Passons rapidement sur les cas du CSSSH (+249), d’Olymel (+166) et du Cégep de Saint-Hyacinthe (+157) pour régler le cas de Maxi qui annonce 117 employés de plus sur une seule année. Dans ce cas, il faut mentionner que l’épicier a simplement profité du changement de bannière du Provigo du boulevard Casavant au printemps.
Un autre bond spectaculaire d’une centaine de postes (103) est observé du côté du Centre de congrès et de l’Hôtel Sheraton qui semblent enfin retrouver leur élan des beaux jours après deux années de misère noire. Il faut dire que l’établissement voué au tourisme d’affaires avait atteint les bas-fonds l’an dernier avec à peine une vingtaine d’employés.
JMV Environnement, responsable de la collecte des matières résiduelles dans la MRC des Maskoutains, continue d’avoir le vent dans les voiles et de progresser dans notre classement, à coup d’acquisitions stratégiques. On retiendra au cours de la dernière année celle de Conteneurs DDI. Avec ses 250 employés (+75), JMV est passé du 32e au 20e rang des 200.
Parmi les entreprises qui ont ajouté plus 40 employés ou plus depuis un an, nous en trouvons une longue ribambelle dans la
MRC. Des noms? Pensez au fabricant de nourriture pour chiens et chats Bio Biscuit (+43), au Groupe Nutri (+52), à Spécialités Lassonde de Saint-Damase (+61), aux Restaurants Genoa, revigo rés par l’ouverture d’un nouveau McDonald’s dans le secteur Douville (+65), et le Groupe Robin (+71), un promoteur immobilier qui continue bon an, mal an de tirer son épingle du jeu.
Dans la liste des employeurs qui ont ajouté entre 20 et 40 emplois sur un an, il y a aussi des noms intéressants. On retien dra ceux de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (+35), de Ressorts Maska & Kenworth Maska (+28), de Cintech Agroalimentaire (+27), de Synagri (+22), de Gestion Resto St-Hyacinthe (St-Hubert) (+20) et de Produits Neptune (+20).
Tout ce qui monte redescend et tout ce qui redescend, souvent, finit par remonter. C’est avec cet état d’esprit qu’il faut aborder la lecture du cahier des 200 plus grandes entreprises. La mise à jour annuelle est toujours l’occasion de départager les entre prises qui ont le vent dans les voiles d’entre celles qui traversent des zones de turbulence.
Il faut le dire, et même le répéter, une entreprise qui compte moins d’employés qu’à la même période l’an dernier n’est pas forcément en difficulté. Le nombre d’employés ne fait pas foi de tout, loin de là. Encore davantage dans le contexte économique actuel et au moment où la pénurie de main-d’œuvre n’épargne personne. Faute de têtes et de bras, plusieurs entreprises ont dû se rabattre sur des investissements en équipements et en Recherche & Développement afin de maintenir ou même d’accroître leur production.
La mise en garde étant faite, il est quand même permis de jeter un coup d’œil sur les 86 entreprises de nos tableaux (200 et Antichambre) qui ont perdu des plumes depuis l’été 2021.
Tout en gardant en tête que des entreprises ont pu effectuer des coupes de personnel temporaires au printemps ou évoluent dans des secteurs d’activités où le recours aux travailleurs saisonniers fait partie des habitudes. Ce qui était vrai en mai ou juin, au moment de remplir notre formulaire annuel, peut ne plus l’être en octobre.
Ainsi donc, 86 entreprises (deux de moins qu’en 2021) sur les 260 retenues comptent moins d’employés qu’à la même période l’an dernier, révèle l’analyse du tableau des 200 et celui de l’Antichambre. Les réductions de personnel totalisent 1303 emplois, soit 150 de moins qu’un an auparavant. Dans le classe ment des 200, 53 entreprises ont retranché 1270 employés, alors que 8 entreprises de l’Antichambre en affichent 33 de moins qu’en 2021.
Certaines entreprises ont aussi disparu de nos classements pour diverses raisons.
Certaines nous ont demandé de les ignorer, ce que nous évaluons au cas par cas, mais d’autres ont fermé leurs portes ou encore ont été fusionnées à une autre entreprise ou coopéra tive. Dans ce dernier cas, l’exemple le plus révélateur est sans doute celui d’Agiska où se retrouvent entre autres désormais la Coopérative agricole de Sainte-Hélène, la Coopérative des Montérégiennes et la coopérative agricole Comax.
Le portrait des pertes d’emplois 2022 aurait pu être beaucoup plus sombre qu’il ne l’est. Il est important de se souvenir que
nous avions pris une décision importante l’an dernier, celle de comptabiliser d’un seul coup de couperet toutes les pertes d’emplois progressives annoncées en 2021 et qui devaient se matérialiser en 2022.
On retiendra donc que des entreprises qui ont fermé leurs portes en 2022 ont plutôt affecté nos calculs de l’an dernier. C’est le cas des quelque 240 emplois qui étaient associés à la multinationale Stanley Black & Decker. Cette dernière a mis la clé sous la porte de son usine de Saint-Hyacinthe au premier trimestre de 2022. Ce geste profitera cependant au manufacturier Vêtements SP qui a acquis les installations de la rue Picard pour y déménager ses activités et y investir au passage 20 M$ afin d’y concevoir des chandails d’équipes sportives. À ses 150 employés actuels, elle prévoit d’en ajouter une bonne quarantaine à moyen terme.
dernier. Il faut quand même nuancer cette diminution et la regarder à travers le spectre de la pandémie, alors que les embauches de préposés s’étaient multipliées.
L’assureur Humania Assurance semble avoir connu une année laborieuse si l’on se fie aux quelque 88 emplois qui ont été retranchés cette année au nombre de l’an dernier. Avec ses 89 employés, il pointe actuellement au 80e rang du tableau des 200, en baisse de 49 positions par rapport au classement de 2021. Groupe Lacasse à Saint-Pie a aussi subi un autre recul important avec la perte de 52 employés dans la dernière année. Ses 370 employés lui confèrent tout de même la 11e place (-1) au classement des 200. Notons cependant que Lacasse a perdu quelque 200 postes depuis 2019. Le télétravail et la perte d’attractivité des grandes tours de bureaux à Montréal pendant la pandémie pèsent lourd.
Une dizaine d’entreprises de notre tableau des 200 affichent entre 20 et 28 emplois de moins au classement actualisé. Les entreprises Pavages Maska, le manufacturier d’équipement de déneigement Tenco à Saint-Valérien-de-Milton et le con cessionnaire automobile maskoutain Baril Ford Lincoln ont tous les trois retranché 28 emplois dans la dernière année.
Le secteur de la restauration maskoutaine a été ébranlé cette année par la fermeture du restaurant Le Croissant d’or, survenue un an après la disparition d’une autre institution, le restaurant Ti-Père. Dans ce dernier cas, le restaurant Normandin s’est installé avec succès dans ses anciens locaux après une impor tante cure de rafraîchissement.
Le restaurant Bâton Rouge du complexe Johnson a aussi profité des travaux majeurs et de la fermeture forcée et prolongée du bâtiment, à l’automne 2020, pour disparaître. Le complexe Johnson a finalement rouvert ses portes le 31 janvier dernier, sans Bâton Rouge et sa quarantaine d’employés qui n’ont pas eu trop de mal à s’en remettre.
Le recul de l’emploi s’est manifesté de façon concrète chez une cinquantaine d’entreprises, mais à des intensités variables. À haute intensité au Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Est qui compte 559 employés de moins que l’an
Repli similaire du côté de la corporation alimentaire Whyte’s à Saint-Louis (-27) et du côté du fournisseur de services de télécommunications Groupe Maskatel. Le club des 20 à 11 emplois en moins depuis un an comprend le Marché Lacroix, Jefo, General Mills Canada, la Fédération de l’UPA de SaintHyacinthe, l’ITAQ, le Club de golf Saint-Hyacinthe, l’abattoir de porcs L.G. Hébert de Sainte-Hélène-de-Bagot, l’entrepreneur spécialisé en tôlerie Quefer de Saint-Pie et les Sœurs de la Présentation de Marie. Incidemment, les Sœurs de la Charité de Saint-Hyacinthe ont réduit leur liste de paie elles aussi de 14 emplois. Ces deux congrégations caressent le projet de se réunir d’ici 2024 au sein d’une toute nouvelle résidence dans le boisé situé derrière la maison-mère des Sœurs de la Présentation de Marie, sur la rue Girouard à Saint-Hyacinthe. Elles ont confié cette mission à l’entrepreneur Groupe Fari qui vient à peine d’en confirmer les détails.
Enfin, la délégation des entreprises qui ont vu leurs effectifs fléchir d’une dizaine d’emplois depuis douze mois comprend Aliments BCI de Saint-Hyacinthe, les Carrières Saint-Dominique, la coopérative de services ambulanciers Dessercom, la Société de chaudières Indek et Paysages Rodier de Saint-Hyacinthe.
Du côté de l’Antichambre, la principale perte appartient au restaurant A&W de Saint-Hyacinthe avec un recul de 12 employés. Il en emploie toujours une vingtaine.
Deux mille deux cent soixante. Voilà le nombre de postes qui étaient vacants et à pourvoir l’été dernier dans les 260 entreprises qui forment l’essence même de ce cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains.
Ces entreprises figurent toutes dans le tableau principal des 200 et dans l’Antichambre. Alors, si vous doutiez encore de l’ampleur et de l’intensité de la pénurie de main-d’œuvre dans la MRC des Maskoutains, il serait sage de vous raviser.
Pour la toute première fois cette année, nous avons ajouté une question à notre formulaire annuel dans l’espoir de mieux cerner cette pénurie dont on entend tellement parler depuis un an et dont les impacts se manifestent au quotidien, que ce soit par des files ou des délais qui s’allongent ou encore des services carrément amputés faute de main-d’œuvre disponible. Ce coup de sonde visait à prendre la température de l’eau à un moment précis, soit entre les mois de mai et de juillet. C’est à ce moment que nous adressons nos questionnaires aux entreprises et que le gros des réponses nous revient. La situation peut bien entendu avoir évolué pour le mieux ou pour le pire depuis. Mais nous sommes d’avis que l’exercice a encore toute sa pertinence, et que les chercheurs d’emploi ont encore l’embarras du choix et le gros bout du bâton.
Bien entendu, et comme c’est le cas pour tous les postes conte nus dans nos tableaux, il ne nous est pas possible de décortiquer la nature des 2260 postes disponibles. Sont-ils à temps plein, à temps partiel ou saisonnier, l’histoire ne le dit pas. Mais ces 2260 postes disponibles existent ou ont existé au cours de l’été, et nous pouvons vous dire où.
Le champion toute catégorie des postes à pourvoir dans la MRC cet été était sans grande surprise le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe où pas moins de 558 postes étaient à pourvoir, en particulier pour les services de garde. La situation a fait couler beaucoup d’encre à la rentrée et quelques blitz de recrutement ont dû être organisés pour soulager la pression. La situation demeure précaire. Intact Assurance est un autre employeur qui tente de redoubler d’ardeur pour combler ses effectifs. Il souhaitait recruter 231 employés il y a quelques semaines à peine.
Le géant de l’agroalimentaire Olymel est lui aussi en perpé tuelle campagne de recrutement afin de faire fonctionner ses
nombreuses installations. Au niveau de la MRC, il se disait prêt à embaucher pas moins de 110 travailleurs. Même situation du côté d’Exceldor où on estimait à 75 le nombre de postes à pourvoir.
Au Groupe Lacasse à Saint-Pie, les attentes étaient claires.
Après avoir dû composer avec la perte de 52 employés au cours de la dernière année, la volonté était d’en embaucher tout autant, soit 56, à court terme.
Pas moins de dix entreprises de chez nous avaient chacune entre 25 et 30 postes à pourvoir, dans des secteurs assez diversifiés.
C’était le cas du cabinet d’avocats Therrien Couture Joli-Cœur, du restaurant Normandin, du Centre de rénovation Laferté, des Meubles Saint-Damase, de Ressorts Maska & Kenworth Maska, de Hershey Canada, du Groupe Robin, de TC Imprimeries Transcontinental, du Groupe VIF et de Délimax Veaux Lourds.
Le groupe des 15 à 20 emplois à pourvoir se porte assez bien merci.
Dans celui-ci on trouve Barry Callebaut, la Ville de SaintHyacinthe, CDMV, Trouw Nutrition Canada, Groupe Nutri, Bio Biscuit, IGA Famille Jodoin, l’Agence canadienne d’inspection des aliments, la Caisse Desjardins de la région de SaintHyacinthe, Maxi, ITAQ, Produits Neptune, Vêtements SP, Carrière St-Dominique, Spécialités Lassonde, Dessercom, Cintech Agroalimentaire, Tim Hortons, Points S Robert Bernard, L.G. Hébert & Fils et la Fédération de l’UPA de la Montérégie.
Parmi les absences de taille, et où les besoins sont sûrement significatifs, on retiendra que le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Est n’a pas souhaité chiffrer l’étendue de ses besoins de main-d’œuvre.
Par définition, un entrepreneur est une bibitte rare qui n’a pas peur du risque calculé et qui n’a pas froid aux yeux en temps normal. Ou pas.
C’est d’ailleurs quand le vent se lève et que la mer se déchaîne que les bons capitaines ont la chance de s’illustrer en navigant en eaux troubles.
Au cours des deux dernières années marquées par la pandé mie, la grande mer du monde des affaires a été tout sauf un long fleuve tranquille. Cela n’a toutefois pas empêché un nombre considérable d’entrepreneurs maskoutains de se lancer en affaires, pour le meilleur ou pour le pire. Certains en étaient à leurs premières armes dans le domaine, d’autres pas. En bons marins expérimentés, ils n’ont pas eu peur de prendre le large et d’affronter les éléments. C’est à la rencontre de tous ces gens d’exception que nous avons décidé d’aller et c’est autour d’eux que nous avons souhaité construire la thématique de ce cahier spécial.
Près d’une vingtaine d’hommes et de femmes d’affaires ont accepté volontiers de répondre à nos questions et de nous
partager leur expérience. Ce partage ne pourra être que béné fique et pertinent afin de comprendre leurs motivations et ce qui les anime à porter bien haut le flambeau de l’entrepreneuriat.
Curieusement, nous n’avons pas eu trop de mal à les trouver et à les convaincre.
Dans un premier temps, nous nous sommes tournés vers Saint-Hyacinthe Technopole pour dresser la liste préliminaire des nouvelles entreprises qui ont vu le jour peu avant et pendant la pandémie qui s’est abattue sur la planète dans les premières semaines de l’année 2020. Et comme cet organisme est devenu le guichet unique de l’entrepreneuriat maskoutain et gère entre autres le programme de revitalisation commerciale du centre-ville de Saint-Hyacinthe, ce choix s’imposait. D’autant plus que ce programme a connu un énorme succès en temps de pandémie.
Nous avons ensuite bonifié cette liste à l’aide de nos observa tions sur le terrain, conscient que les gens d’affaires ne se tournent pas tous vers les professionnels de Saint-Hyacinthe Technopole pour démarrer leur commerce ou entreprise.
Nous avons donc puisé à même une liste bien étoffée certaines des histoires qui nous semblaient les plus significatives.
Vous les trouvez dans les pages suivantes.
Un merci particulier à tous les capitaines qui ont répondu positi vement à notre invitation.
C’est grâce à eux que ce cahier spécial a pu arriver à bon port.
On doit être cinglé pour se lancer en affaires, pandémie ou non! Cela dit, lancer un prêt-à-boire sans alcool en épicerie, alors que la catégorie « sans alcool » n’existait pas encore, c’est encore plus fou! Personne n’aurait parié sur un tel succès après seulement 18 mois d’existence et pourtant. Il faut non seule ment croire assez en ses idées, mais surtout mettre l’énergie nécessaire.
ll n’y a jamais de bon moment pour se lancer en affaires. Dans ce cas-ci, en plein confinement, les gens cherchaient un équiva lent sans alcool, car ils avaient « quelque peu » exagéré et, mon partenaire, Étienne Boulay, avait beaucoup de temps pour travailler sur ce projet, car il avait arrêté ses conférences et ses autres activités. Les astres étaient alignés.
Atypique est située en plein cœur de la Technopole agroalimen taire de Saint-Hyacinthe, ce qui nous donne beaucoup d’opportu nités pour la recherche et le développement. Je suis aussi propriétaire de la Distillerie Noroi et de la Microbrasserie Le Bilboquet, ce qui me permet de partager les équipements et le personnel. Cela nous apporte une économie notable sur nos frais d’exploitation.
TROUVER LE FINANCEMENT A-T-IL ÉTÉ UN ENJEU DE TAILLE?
Lancer ce produit en pleine pandémie était très audacieux. Les banquiers étaient davantage préoccupés à sauver les entreprises et à refinancer les entreprises ralenties par la pandémie, que de financer de nouveaux projets. Quand j’expliquais que j’allais mettre en marché un rhum & coke et une sangria sans alcool, personne ne comprenait. « Qui va acheter ça? », demandait-on. Afin de limiter notre risque, nous avions convenu de ne pas financer le projet et de produire Atypique entre deux productions des autres produits de la distillerie ou de la brasserie. Au niveau marketing, 90 % reposait sur Étienne et sa capacité d’attraction via les réseaux sociaux, laissant place à peu de dépenses pour le reste. Un autre élément majeur a été l’exclusivité convenue avec IGA, qui a, elle aussi,
accepté de prendre un risque sans nous imposer les frais habituels (listage, circulaire, promotions, etc.). Ce sont ces décisions qui ont permis l’envol d’Atypique.
LA PÉNURIE DE MAIN-D’ŒUVRE VOUS AFFECTE-T-ELLE?
Oui, surtout avec la belle croissance que nous connaissons actuellement. C’est pour cela que nous avons investi sur un agrandissement et une nouvelle ligne de production auto matisée afin de mieux répondre à la demande grandissante. Nous faisons beaucoup de recrutement par le bouche-à-oreille parce que les gens entendent parler de nous et souhaitent travailler avec nous.
AVEZ-VOUS BÉNÉFICIÉ D’UN SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT?
Aucun plan d’affaires n’aurait tenu la route pour ce produit puisque la catégorie n’existait pas.
PROFITEZ-VOUS DES CONSEILS D’UNE PERSONNE DE CONFIANCE?
Depuis mon changement de carrière, il y a deux ans, j’ai la chance de compter sur deux mentors. Ils ne sont pas spécialisés dans les boissons, mais sont des gens d’affaires qui me soutiennent moralement et surtout par leur réseau de contacts.
QUEL EST LE MEILLEUR CONSEIL QU’ON VOUS AIT DONNÉ?
De me lancer en affaires, de connaître ce que c’est que de partir de zéro. Depuis 3 ans, ma vision du monde des affaires est complètement différente. Il faut le vivre pour le comprendre.
C’est ce qui me permet de prendre des décisions plus éclairées maintenant.
Oui, énormément. Heureusement, ma conjointe a laissé son poste d’enseignante pour s’occuper de notre famille. Lorsqu’elle n’est pas à la maison, elle développe nos recettes à l’usine. C’est donc un gros changement de carrière pour nous deux. Le fait de vivre et de travailler à Saint-Hyacinthe facilite également beaucoup les choses.
Elon Musk parce qu’il a un sens de l’innovation incroyable et une tolérance au risque très élevée. La première année de ma nouvelle carrière a été très difficile et la lecture de sa biographie
m’a fait comprendre ce que c’est que de lancer des produits innovants en partant de zéro.
Qu’est-ce qui qualifie une réussite ou un échec? L’entreprise? L’individu? Je dirais que lorsque tu as hâte de rentrer au travail le lundi matin et que tu as hâte à ta fin de semaine avec ta famille le vendredi, c’est une belle réussite.
SI VOUS AVIEZ UN CONSEIL À DONNER À UN FUTUR ENTREPRENEUR?
Il faut accepter de sacrifier les deux premières années.
QUELLE ERREUR DEVRAIT-IL ÉVITER DE FAIRE À TOUT PRIX?
Suivre les autres et ne pas innover.
EST-CE QUE L’INFLATION VOUS AFFECTE?
Oui, comme tout le monde. Pensons simplement aux frais de transport, matériaux, matières premières, etc. Cela dit, la force d’avoir sous le même toit les trois entreprises (Distillerie Noroi, Microbrasserie Le Bilboquet, Les breuvages Atypique) permet une économie d’échelle.
Oui et non. Oui parce que tout est incertain et il est pratiquement impossible de se fier sur des données antérieures. Non parce que les deux paliers gouvernementaux nous ont offert beaucoup d’aide en subventions et/ou en suivis avec des experts. Avec l’interdiction de sortir du pays, le camping n’a jamais été aussi populaire. Plusieurs opportunités se sont présentées.
Il n’y a pas de bon moment. Habituellement, ce sont plusieurs aspects de votre vie qui font en sorte que vous décidez de vous lancer, pandémie ou pas. Pour notre part, nous avions perdu nos deux emplois à cause de la pandémie, alors c’était le bon moment.
En faisant des études de marché. Pour nous, Sainte-Madeleine est une position stratégique de par la proximité des grands
centres comme Montréal, Saint-Hyacinthe, Drummondville ainsi que de l’autoroute 20 et de la 116.
Non. Le secret est de bien s’entourer. Nous avons suivi un cours en lancement d’entreprise à l’École professionnelle de SaintHyacinthe, ce qui nous a permis de connaître plusieurs produits intéressants via les institutions bancaires ainsi que les gouver nements.
LA PÉNURIE DE MAIN-D’ŒUVRE VOUS AFFECTE-T-ELLE?
Oui, surtout avec nos fournisseurs. Tout roule au ralenti.
AVEZ-VOUS BÉNÉFICIÉ D’UN SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT?
Oui, via l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe et Emploi Québec Saint-Hyacinthe.
PROFITEZ-VOUS DES CONSEILS D’UNE PERSONNE DE CONFIANCE?
Oui absolument, c’est le secret. Cela nous a permis d’avancer beaucoup plus rapidement en limitant les erreurs de débutant.
Propriétaires : Samuel St-Jean et Valery Laplante Date d’ouverture : 2 février 2019
Nous sommes une compagnie spécialisée dans la location de véhicules récréatifs. Nous offrons huit modèles différents pour couple ou pour famille. Toutes nos roulottes sont complètement rénovées au goût du jour. Nous choisissons des roulottes usagées et leur offrons une deuxième vie. Nous sommes un jeune couple d’entrepreneurs de Sainte-Madeleine.
N’écoutez pas les pessimistes autour de vous.
Oui, surtout pendant la pandémie. La ligne est mince entre les sphères personnelle et professionnelle. C’est un défi de concilier le temps entre la famille et le travail.
La persévérance. Il ne faut jamais lâcher. Il faut respecter notre capacité de production pour respecter notre haut standard de suivi et de service. C’est extrêmement important d’écouter les conseils de notre clientèle.
Il n’y a jamais de bon moment pour se lancer en affaires. Soyez préparé et faites le saut. C’est la plus belle chose qui ait pu nous arriver.
Se lancer sans être préparé, penser que vous allez travailler moins fort en étant entrepreneur et ne pas s’entourer de mentors.
Oui, absolument. Les prix de nos matériaux ont doublé et affectent notre marge de profits.
Il y a toujours deux côtés à une médaille. Malgré les nombreux dégâts que la pandémie a pu faire, celle-ci a démontré l’impor tance de la consommation et de l’approvisionnement locaux. Pandémie ou pas, se lancer en affaires est un défi et chaque jour comporte son lot de défis. Il faut savoir saisir les opportunités, peu importe le contexte socio-économique.
Je ne pense pas qu’il y ait un bon moment. Il faut se lancer, c’est tout. Il faut être prêt au niveau personnel et mentalement. Il faut connaître son projet, sa mission ainsi que la vision et les valeurs auxquelles notre entreprise souhaite adhérer. C’est ce qui dicte le chemin à suivre. Croire en son produit est primordial. Si on ne croit pas en son produit, personne d’autre ne le fera.
Tout dépend de la clientèle cible. Si je veux vendre mes produits au kiosque directement à la ferme et qu’il n’y a que quelques voitures qui y circulent par jour, ce n’est peut-être pas le meilleur endroit pour ce projet. Par contre, mon emplacement permet d’être à la fois en campagne et presque en ville à la fois. Ma proximité avec la ville assure une bonne localisation et il est plus facile d’intéresser le consommateur. Dans mon cas, je me trouve dans un rang très passant, donc il est plus facile d’avoir de la visibilité. Les gens ont leur fermier à proximité, connaissent le produit qu’ils achètent et peuvent discuter avec le producteur.
Le financement est toujours un enjeu de taille. Avant de lancer mon entreprise, j’ai toujours travaillé et je travaille encore ailleurs pour accumuler de l’argent et faire des économies. Les
programmes du MAPAQ aident énormément mon entreprise à prospérer et à mécaniser les opérations. Ayant suivi la technique Gestion et technologie d’entreprise agricole, je suis également éligible à la prime à l’établissement.
Oui énormément. Il est toujours difficile de trouver des employés, mais surtout de bons employés. Heureusement, depuis quelque temps, je fais appel aux services d’Agri-Job, où je peux avoir des employés agricoles qui sont disponibles selon mes besoins. Je le recommande fortement.
C’est exactement ce que je fais en ce moment. Des services d’accompagnement m’aident dans mon plan d’affaires et me conseillent dans mes démarches. C’est quelque chose de primordial, car ça évite de faire des erreurs et les professionnels sont là pour nous aider.
Mon père, mon oncle et mon professeur de gestion du cégep avec qui j’ai gardé contact. Chacune de ces personnes amène son lot d’idées et, quand je leur parle d’un problème, nous trouvons toujours une solution. Leur expérience et leur sagesse font en sorte que je gagne une longueur d’avance sur certains aspects de la productivité de mon entreprise. Ces personnes sont primordiales, car elles me connaissent bien et connaissent bien mon projet.
Toujours faire mieux avant de faire plus. C’est ce que mon enseignant en gestion du programme Gestion et technologie d’entreprise agricole m’a appris. Depuis qu’il a dit cette phrase, j’y suis resté accroché et je trouve qu’il a raison. Il vaut mieux rester petit et bien contrôler ses affaires et être optimal que d’être trop gros, de voir trop loin et de faire les affaires toutes croches.
Pour le moment non puisque je n’ai pas d’enfants. J’en profite pour travailler sur mon projet et donner toute l’énergie
nécessaire pour y arriver. Dans mon cas, c’est plus conciliation travail/ami(e)s. J’essaie de me garder du temps pour voir ma copine et mes ami(e)s. Prendre du repos et du recul est très bénéfique, car parfois, on a la tête tellement plongée dans le projet qu’on ne voit plus ce qui passe ou ce que l’on fait.
Je me trouve où je suis actuellement grâce à un amalgame de personnalités que j’ai pu rencontrer et côtoyer. Chaque personne avec qui je passe du temps m’inspire à sa propre façon. Mes grands-parents m’inspirent, car ce sont eux à la base qui m’ont transmis leur passion pour l’agriculture sur leur ferme. Ils ont travaillé fort toute leur vie et j’aimerais continuer leur métier et le pousser encore plus loin. Mes parents, mon oncle, ma copine, mes enseignants, certains producteurs d’ail m’ont donné et me donnent encore à ce jour de merveilleux conseils pour continuer et optimiser la production sous tous ses aspects.
L’échec serait l’incapacité d’atteindre ses buts ou objectifs, tandis que la réussite serait l’atteinte de ceux-ci. Il est normal au début de ne pas obtenir les résultats escomptés. Par contre, une succession d’échecs peut amener son lot de réussites exceptionnelles.
Toujours faire mieux avant de faire plus.
QUELLE ERREUR DEVRAIT-IL ÉVITER DE FAIRE À TOUT PRIX?
De ne pas planifier ou prioriser les tâches à effectuer et de se précipiter. Déterminer l’ordre du jour, savoir quoi faire, déter miner les priorités évitent de faire des erreurs d’inattention et font en sorte que les choses avancent comme elles se doivent.
EST-CE QUE L’INFLATION VOUS AFFECTE?
Oui, les coûts des matériaux ont beaucoup augmenté, ce qui mène à revoir constamment le budget prévisionnel. Le prix du bois était à la hausse alors que je construisais des caisses en bois pour entreposer l’ail. Je me suis tourné vers la récupération de bois de palettes et du bois à vendre de particuliers. La hausse des taux d’intérêt affecte aussi la capacité d’emprunt.
Ça prend toujours un brin de folie pour se lancer en affaires. En pleine pandémie, ça peut facilement devenir catastrophique lorsqu’on est mal organisé, et ce, sur tous les plans (ressources humaines, achats, finances, etc.) On doit être en action /réaction tout le temps. En revanche, la pandémie offre une belle porte d’entrée aux nouveaux entrepreneurs.
Il n’y a pas de bon moment précisément. Il faut savoir créer et saisir le moment. Si vous êtes passionné et convaincu de votre idée, allez-y! Vous devez être passionné pour réussir à convaincre les gens de venir se joindre à votre équipe et encore plus pour les convaincre d’acheter votre produit.
COMMENT DÉCIDE-T-ON QUE C’EST LE BON ENDROIT POUR DÉMARRER SON ENTREPRISE?
Cela peut différer selon la nature de l’entreprise. Une entreprise qui fonctionne pratiquement que par le Web ne réfléchira pas de la même façon qu’une entreprise de service à la clientèle. Nous avons déterminé le marché à développer. Nous avons donc ciblé l’emplacement de nos fournisseurs les plus importants ainsi que l’emplacement de nos employés afin de déterminer l’endroit où nous serions le plus efficace, le plus rapidement.
Il y a plusieurs organismes dédiés à soutenir le démarrage des entreprises locales. Nous avons présenté notre plan d’affaires à la SADC qui a été un grand partenaire dans notre processus de financement. Le reste du financement s’est fait à même nos propres moyens.
Nous avons fait le choix de miser sur la qualité plutôt que la quantité. Dans cette ère de pénurie de main-d’œuvre, recruter n’importe qui à n’importe quel prix pourrait entraîner des consé quences néfastes tant pour notre équipe que pour notre clien tèle. Nous gardons notre équipe petite, ce qui nous assure de fournir un travail de qualité en tout temps à nos clients.
Non. À nous deux, nous nous partagions les compétences techniques et les compétences administratives. Olivier savait exactement où il voulait aller avec son équipe et, de l’autre côté,
j’étais là pour mettre des chiffres sur ses ambitions. Nous avons eu beaucoup de plaisir à élaborer notre plan d’affaires et, encore aujourd’hui, le travail n’est pas fini puisqu’on doit le maintenir à jour, le réajuster, le pousser toujours un peu plus loin.
PROFITEZ-VOUS DES CONSEILS D’UNE PERSONNE DE CONFIANCE?
Nous n’avons pas de mentor précisément. Cependant, nous pouvons nous compter chanceux d’avoir dans notre réseau des gens qui excellent et qui aiment partager leur histoire. L’écoute et l’analyse font aussi partie des caractéristiques d’un bon gestionnaire et, lorsqu’on prend le temps d’écouter les gens, on peut trouver beaucoup d’informations.
QUEL EST LE MEILLEUR CONSEIL QU’ON VOUS AIT DONNÉ?
Si tu ne le fais pas, quelqu’un va le faire à ta place.
LA CONCILIATION TRAVAIL/FAMILLE
REPRÉSENTE-T-ELLE UN DÉFI?
Être entrepreneur a son lot d’avantages, mais le plus difficile reste à trouver le bon équilibre entre le travail et la famille. Étant les deux dans l’entreprise familiale, on peut se perdre facilement dans nos horaires surchargés et, à 3 et 5 ans, il est difficile pour les enfants de comprendre les défis auxquels on peut être confrontés dans notre quotidien. Par chance, nous sommes bien entourés et je pense que nos enfants ont un peu ça dans le sang eux aussi.
Jacques Béchard. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais pour moi, c’est une sacrée personnalité. Alors qu’il était président directeur général de la CCAQ, M. Béchard fut mon patron lors de mes études universitaires à Québec. De sa grande personne, je retiens un gestionnaire hors pair. Pour M. Béchard, tout le monde était égal et chacun avait sa place. Pour M. Béchard, la famille était ce qu’il y avait de plus important et, par sa gestion de son équipe, on reconnaissait facilement ce sentiment familial qu’il pouvait apporter. Aujourd’hui, rares sont les journées où je ne me demande pas ce que ferait M. Béchard à ma place.
Connaître ses forces et ses faiblesses. De soi-même, en tant qu’entrepreneur, mais également de son équipe. Il est impossible
d’exceller dans toutes les disciplines, mais savoir aussi s’entourer des personnes clés, des partenaires stratégiques qui peuvent nous faire briller là où on y arrive le moins. La diffé rence se trouve là.
Avec de l’acharnement et du cœur, on arrive à tout. Fais-toi confiance! Comme entrepreneur, il faut accepter de se lancer sans tout savoir. Entoure-toi des bonnes personnes, celles qui te font briller! Sois stratégique dans ton choix d’équipe puisque c’est elle qui va symboliser ta culture d’entreprise. Le choix de partenaires d’affaires est tout aussi important.
Arrêter d’apprendre et d’innover! On se doit d’être constamment à l’affût des nouvelles stratégies, des nouvelles techniques de travail, des nouveaux besoins des clients et des employés, etc. Il y a toujours à apprendre. Et surtout, on doit apprendre de nos erreurs! Celui qui arrête d’apprendre met directement un « stop » au développement de son entreprise.
Il est beaucoup plus difficile de mettre un prix sur un contrat puisque les prix et la disponibilité des matériaux varient constamment. Nous nous exigeons d’être à l’affût constant des variations à venir et, souvent, nous devons réserver nos matériaux plusieurs mois d’avance. Cela peut être difficile pour un nouvel entrepreneur pour lequel la réservation des matériaux lui coupe son peu de liquidité. Au final, l’inflation affecte surtout le client puisque c’est lui qui paie, mais elle nous demande, en tant qu’entrepreneur, un effort constant afin de fournir à notre client les meilleurs matériaux, dans les meilleurs délais, au meilleur prix.
Voir que plusieurs commerçants ont dû fermer leurs portes après plusieurs années, évidemment, cela peut être insécuri sant, mais, pandémie ou pas, existe-t-il un moment idéal pour se lancer en affaires? En toute franchise, oui il faut être un peu cinglé pour se lancer en affaires tout court.
Travaillant auprès des jeunes depuis plusieurs années, nous avons pu constater que la pandémie a eu un impact direct sur eux. Nous avons vu des jeunes s’isoler, l’anxiété qui allait en augmentant, le temps d’écran qui occupait une place plus qu’importante, une énorme baisse de motivation ainsi qu’un manque d’échanges et de contacts sociaux. En constatant que le système actuel ne peut répondre malheureusement aux besoins de plusieurs, et poussées par notre côté téméraire, nous avons donc fait le choix de nous lancer dans le vide afin de pouvoir apporter notre soutien à ces petits adultes en devenir qui nous tiennent tant à cœur.
Le parc Casimir-Dessaulles a été le facteur majeur dans notre prise de décision. Dès notre première visite, nous avons été charmées par la vue que nous offrait le parc. Il était éclairé de ses petites lumières suspendues, ce qui lui donnait un air féérique. Pendant un court instant, nous nous serions crus dans un film. Par nos méthodes de travail alternatives, l’endroit nous permettait de sortir l’intervention de nos bureaux. Nous étions convaincues que ce parc serait propice à la création de liens significatifs avec nos jeunes. Travailler dans l’informel favorise le climat de confiance pour certains d’entre eux. Même si nous tentons de normaliser la demande d’aide, il arrive encore que certains aient de la difficulté à demander.
Sylvain Gervais de Saint-Hyacinthe Technopole nous avait parlé d’une subvention octroyée par la Ville de Saint-Hyacinthe pour
les nouvelles entreprises. Cette aide nous a été précieuse à différents niveaux, que ce soit pour l’achat de nouveau matériel ou pour différentes dépenses. Nous avons également fait diffé rentes démarches pour l’achat d’appareils informatiques, mais nous sommes toujours sans réponse. Puisque nous n’avions pas besoin d’un fonds de roulement, cela nous a permis d’éviter de faire des demandes de prêts. La prochaine étape de notre déve loppement d’entreprise sera de créer des partenariats avec différents organismes et professionnels de la région. L’Alter Ego est une entreprise privée, mais notre souhait serait une plus grande collaboration entre les services offerts au public.
LA PÉNURIE DE MAIN-D’ŒUVRE VOUS AFFECTE-T-ELLE?
Cela ne nous touche aucunement puisque nous n’avons pas d’employés. Cela dit, nous espérons éventuellement avoir la chance d’accueillir différents professionnels au sein de notre équipe.
AVEZ-VOUS BÉNÉFICIÉ D’UN SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT?
Afin d’élaborer notre plan d’affaires, nous nous sommes offert différentes formations et nous avons discuté avec différents professionnels du milieu qui ont su être de bon conseil.
PROFITEZ-VOUS DES CONSEILS D’UNE PERSONNE DE CONFIANCE?
Nous n’avons pas de mentor, mais nous avons la chance d’avoir l’accompagnement de la SDC du centre-ville de Saint-Hyacinthe. Elle est de bon conseil et toujours disponible.
QUEL EST LE MEILLEUR CONSEIL QU’ON VOUS AIT DONNÉ?
Le meilleur conseil que nous avons eu est de garder nos couleurs. Les gens qui nous connaissent bien savent que nous avons tendance à être champ gauche et c’est ce qui nous différencie des autres. D’ailleurs, nous pourrions dire que cela fait partie de nos forces puisque, dans notre domaine, il faut être créatif, avoir un esprit vif et se montrer à l’aise avec l’imprévu.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que notre entreprise est encore jeune, donc cela implique que nous avons un emploi durant la journée et que nous travaillons à L’Alter Ego les soirs et les fins de semaine. Effectivement, avoir deux emplois en plus de nos familles demeure un défi au quotidien. Par contre, la latitude que nous procure le fait d’être propriétaires d’une entreprise nous permet de jouer avec nos horaires ou d’amener nos enfants dans nos locaux.
Les gens ayant eu un parcours atypique et qui ont repris le contrôle de leur vie nous inspirent. Qu’ils soient connus ou non, une personne qui décide de faire son chemin malgré les embûches rencontrées sera toujours inspirante pour nous.
Nous voyons cette question sous deux volets. Pour nous, le temps que nous consacrons au développement de notre entreprise, la reconnaissance de nos pairs et les réfé rences des gens du milieu sont signe de la réussite de L’Alter Ego. Deuxièmement, il y a le volet de la réussite de nos jeunes. Lorsque nous voyons les jeunes s’ouvrir sur des sujets per sonnels et difficiles, nous voyons en eux un accomplisse ment. Voir les jeunes qui reviennent vers nous malgré que nous les ayons sortis de leur zone de confort, c’est encore un succès.
Bien s’entourer est la clé! D’ailleurs, nous en profitons pour remercier nos conjoints qui, malgré nos incertitudes, se sont toujours montrés rassurants et compréhensifs. Leurs encoura gements ont été très précieux pour nous. Soyez passionné! N’ayez pas peur de poser des questions, soyez curieux. Le réseautage est une partie très importante de votre succès.
Négliger le côté organisationnel. L’utilisation d’échéanciers et d’objectifs à atteindre n’est pas négligeable. Évitez également de vous laisser emporter par les commentaires négatifs que vous pourriez entendre des gens qui vous entourent. Évitez de chercher à satisfaire tout le monde. Vous vous rendrez compte rapidement que cela est impossible.
Le grand défi que nous rencontrons se situe davantage au niveau du manque de reconnaissance de notre profession face aux assureurs. Puisque ces derniers ne remboursent pas les services offerts, cela fait en sorte que nos clients vont d’abord prioriser leurs besoins de base, ce qui est tout à fait légitime, plutôt que de prendre soin de leur santé mentale. Cela fait qu’indirectement, l’inflation nous touche puisque tout augmente et cela fait en sorte que notre clientèle pourrait avoir moins d’argent à investir pour nos services.
Pas nécessairement. Cela nous a plutôt fait réfléchir et nous a poussés à nous lancer dans ce que nous aimons et à ne pas attendre trop longtemps que les conditions soient parfaites, car elles peuvent ne jamais devenir parfaites et nous n’aurions jamais pu atteindre notre objectif.
Nous ne savions pas si c’était le bon moment, mais les circons tances nous ont amenés à conclure que nous devions le faire. Nous avions perdu nos emplois et nous avions plus de temps disponible pour concrétiser notre propre entreprise et créer notre propre emploi.
Nous recherchions un petit local à petit prix et qui était proche du centre commercial et de l’autoroute 20 et notre premier local situé sur l’avenue Sainte-Anne a répondu à ces attentes. Grâce à ce petit endroit, nous avons pu nous rendre compte que les gens aimaient ce que nous faisions et nous avons commencé à avoir nos premiers clients. Malheureusement, l’endroit était très petit et nous avons décidé de déménager à un autre endroit plus grand avec une meilleure visibilité.
Nous n’avons pas demandé de prêt pour démarrer notre entreprise. Pendant un certain temps, nous avons économisé un peu d’argent grâce à ce que nous avons accumulé en travaillant. Mais pour déménager et développer notre entreprise, nous avons demandé du financement et ce ne fut pas difficile grâce aux différents organismes qui soutiennent de nouvelles entre prises tels que Saint-Hyacinthe Technopole, la SADC et le Fonds d’emprunt de la Montérégie.
Oui, j’ai (Margarita) pris l’excellente décision, avec l’aide de mon mari et de ma fille, de suivre le cours de lancement d’entre prise et cela nous a énormément aidés puisque ce cours est très complet. Nous avons aussi toujours eu le soutien de SaintHyacinthe Technopole.
Nous avons plusieurs amis qui ont leur propre entreprise et cela nous a beaucoup aidés à rester calmes et à continuer avec patience et sécurité. Cela nous a aidés à voir sereinement tout le processus que doit traverser une nouvelle entreprise.
C’est de ne pas se décourager, de continuer et de surmonter chacun des obstacles qui se présentent, car ces obstacles sont une richesse d’expérience et font évoluer les entreprises.
Au début oui, mais nous avons appris à séparer le travail de notre vie personnelle, à laisser les soucis au travail et surtout à ne répondre à aucun message, courriel ou appel pendant le temps en famille. Cela nous a aidés à être plus en forme dans notre entreprise.
Nous avons grandi dans des familles très modestes avec de faibles ressources économiques et nos parents ont travaillé dur pour réaliser leurs propres rêves et nous aider à aller de l’avant.
Cette envie de toujours aller de l’avant et de travailler pour nos rêves est dans notre ADN et nous regardons toujours vers l’avenir de manière positive.
Les échecs sont des occasions d’apprendre qui peuvent nous amener à nous améliorer ou à abandonner notre objectif, donc tout est une question d’attitude. Si nous avons une bonne attitude, nous réussirons toujours d’une manière ou d’une autre.
Quand on travaille sur notre propre projet et que le cœur s’y mêle avec des idées bien pensées, concrètes et solides, c’est sûr que ça facilite grandement la réussite.
Ne faites pas attention aux commentaires négatifs.
D’une certaine manière, oui, car beaucoup de gens n’investissent pas aujourd’hui dans les bijoux de luxe, mais beaucoup ont choisi de donner une nouvelle vie à leurs anciennes pièces d’or, en profitant de notre service de transformation de bijoux sur mesure, en leur donnant une nouvelle vie à faible coût.
En fait, nous croyons que, si ce n’était pas de la pandémie, nous ne nous serions probablement pas lancées en affaires! Quelque temps avant celle-ci, le projet était déjà embryonnaire, puis j’ai malheureusement perdu mon emploi comme beaucoup de gens au début de la pandémie. C’est donc à ce moment que je me suis retrouvée face à l’inconnu. Le rêve de démarrer un commerce était toujours présent et je me suis dit : c’est maintenant ou jamais. J’étais sans emploi, le local voisin de Brasseurs du Monde venait de se libérer, j’avais trouvé mes partenaires et l’achat local avait de plus en plus sa raison d’être.
On le sent, chacune avec des motifs et des moments différents dans nos vies. On était à la croisée des chemins, tout s’alignait : le local, encourager local, la demande, l’absence d’emploi, c’est ce qui nous a poussées à nous lancer. Je pense que, pour se lancer en affaires, il faut avoir cette petite flamme qui sommeille en nous. Toujours présente, parfois moins vigoureuse, mais jamais éteinte.
L’idée de Crème est d’établir une économie circulaire avec le surplus de drêche et les bières de Brasseurs du Monde. De cela proviennent les produits tels que des moutardes, des gelées, des confits d’oignons et des tartinades, tous à la bière. Également, de là proviennent les desserts à la bière et le pain à la drêche pour Le Picoleur Resto-Pub. Étant tous dans la même bâtisse, les frais de transport inexistants, l’approvisionnement rapide, la simpli cité et la proximité des deux équipes apportaient un plus à ce local. Un autre facteur important a été la compétition; comme le centre-ville avait déjà sa boulangerie, nous étions d’avis de nous en éloigner.
Le plus difficile est le premier qui se « mouille » si l’on veut. Pour notre part, ce fut la SADC. Ils ont cru en nous et au projet de Crème, puis nous avons fait la rencontre de Martine Normandeau, qui nous a orientées dans ce démarrage, nous a indiqué les étapes à venir et nous a mises en contact avec les personnesressources pour de possibles financements. Crème a eu droit à plus d’une proposition de financement, chacune avec ses particularités que nous avons pu comparer. C’est à ce moment
Propriétaires : Karelle Canuel-Dubé et Marie-Eve Pinsonneault Date d’ouverture : Boutique : mi-octobre 2021 | Production : mai 2021
Crème Boulangerie Pâtisserie est une entreprise qui prône la réduction du gaspillage alimentaire et la revalorisation de produits. Notre but est de mettre de l’avant des matières déclassées, bonnes à la consommation et ayant une valeur ajoutée au niveau du goût et des valeurs nutritives. L’économie circulaire est au centre de nos activités et nous essayons de privilégier, au maximum de nos capacités, les partenariats locaux. À notre boutique située dans le quartier industriel, nous offrons des produits de boulange, une variété de viennoiseries et pâtisseries ainsi que des gâteaux sur mesure.
que nous avons eu la chance de rencontrer Manuel Vaillancourt, de la FAC-FCC. Le courant a passé et c’est avec la FAC-FCC que nous avons décidé de réaliser le projet d’une vie.
Oui très certainement. Cela dit, nous « touchons du bois » puisque, jusqu’à maintenant, les gens se sont présentés à Crème et nous avons pu accueillir deux employées à temps plein. Nous sommes encore en démarrage, donc le besoin en main-d’œuvre est présent, mais progressif. Au départ, nous étions, les trois actionnaires, des employées qui faisaient beaucoup plus d’heures qu’un travail à temps plein. Nous le sommes toujours, mais nous tentons de mettre en place l’organisation afin de nous libérer du temps et de pouvoir être un peu moins dans la fabrication, mais bien davantage dans la gestion, l’organisation et le développement.
Oui, nous avons eu du support. Saint-Hyacinthe Technopole nous a aidées dès le début afin que nous puissions présenter un premier jet de notre plan d’affaires et afin de nous informer davantage sur les possibles subventions, types de prêts et démarches à suivre. Nous avons maintenant une conseillère attitrée, Noeimy Dulude, vers qui nous pouvons toujours nous tourner. Nous avons aussi eu l’appui et les conseils de Martine de la SADC. Encore à ce jour, nous savons que nous pouvons compter sur elle. Elle est toujours présente.
Depuis le départ, nous avons les conseils, l’écoute, l’expérience, l’expertise et les ressources de Gilles Dubé, de Brasseurs du Monde. Nous bénéficions aussi de l’expertise, du savoir et de l’aide de Brigitte Canuel, de Brasseurs du Monde, pour le volet administratif.
Le meilleur conseil que nous avons reçu est celui de Gilles Dubé qui nous a mentionné, avant de concrétiser la création de Crème, qu’il serait important d’avoir une bonne convention d’actionnaires. Il s’en est suivi des discussions d’actions, d’inves tissements, de partage et de valeurs. D’en discuter avant permet de se lancer en toute connaissance de cause et s’avère aussi rassurant. Même si nous ne souhaitions pas en faire usage au moment de la conception, la convention se trouve très utile dans les bons comme dans les moins bons moments.
De manière unanime, il s’agit du plus gros et du plus difficile des défis. On n’est jamais prêt et jamais réellement conscient tant qu’on ne le vit pas. La réalité d’entrepreneur, c’est, sans se le cacher, difficile. C’est comme avoir un nouveau-né : dormir peu, être stressé pour les finances et pour répondre à la demande, aux nombreuses exigences, c’est accepter les moins bons coups, se retrousser les manches et continuer. Tout cela demande beaucoup de sacrifices. Nos familles doivent elles aussi faire des concessions et des efforts supplémentaires. Merci infiniment à nos familles et amis de nous permettre de réaliser ce rêve.
Karelle : Non seulement sur le plan des affaires, mais aussi sur le plan personnel, je dirais que mon père est un grand modèle pour moi. Un homme extrêmement résiliant, travaillant, entêté, persévérant et fonceur. Il travaille sans relâche et il est d’un positivisme légendaire. Il possède cette intelligence entrepre neuriale qui ne s’apprend pas sur les bancs d’école. Marie-Eve : Le nom qui me vient en tête est celui d’un de mes anciens patrons : Julien Roy. C’est chez lui que j’ai tout appris ce que je sais sur le pain. Il était un jeune entrepreneur avec une entre prise très récente lorsque j’ai eu la chance d’aller travailler pour lui. Cet homme m’a appris plus que des techniques de travail et des façons de faire. Il m’a, chaque jour, par sa volonté, sa persévérance et son authenticité, montré l’exemple à suivre. Je n’arrêterai jamais d’apprendre de ce boulanger et entrepreneur hors pair.
Selon nous, c’est la résilience et la persévérance! Ne jamais arrêter, tout en sachant mettre ses limites, toujours innover, ne jamais se suffire d’une position, il faut avancer. On ne désire pas devenir une grosse multinationale, on veut faire les choses simplement, mais bien et s’amuser avec nos clients et nos partenaires.
Apprendre à reconnaître nos limites. Ensuite de les respecter. Au départ, il y a l’adrénaline, on se croit invincible, on a de la difficulté à savoir où donner de la tête, on veut que tout soit fait à la perfection et toutes les tâches à accomplir devraient être terminées pour hier. La plus grande difficulté est de mettre de l’ordre dans tout cela et d’accepter que nous ayons tout un chacun des limites. Une fois cela avoué, il est plus facile d’accep ter les bonnes journées et les moins bonnes. Notre autre conseil serait de faire preuve de tolérance envers vous-même.
Croire que tout se produira comme prévu. On doit avoir un plan de base, mais il faut se souvenir qu’il ne se produira pas exacte ment comme on l’avait prédit. Partez avec l’idée que vous comp terez sur les doigts d’une main les choses qui se produiront comme prévu et sans accrochages. Être entrepreneur, c’est apprendre à rebondir, trouver des solutions, apprendre de nos erreurs, prévoir l’imprévisible et se satisfaire de nos bons coups.
Oh la! Si elle nous affecte, c’est incroyable. Aucun domaine n’est épargné. Nous dirions que c’est une des grosses difficultés. Au départ, nous avions dans notre plan financier fait des projec tions, celles-ci se sont avérées difficiles à réaliser et à comparer avec la réalité du moment. Comme nous avons eu des augmen tations du coût des matières premières variant de 7 à 55 %, nous avons eu à changer nos coûts de revient à plusieurs reprises.
Nous avons aussi dû faire face à des augmentations de frais de livraison, des pénuries de sucre, d’huile, de farine, de fécule, de beurre et j’en passe. Donc en plus de l’inflation, le manque de matières premières est omniprésent.
Il faut avoir beaucoup d’audace! C’est la première fois qu’un surplus d’épicerie s’installe à Saint-Hyacinthe. Le concept est tout nouveau! Le but de l’entreprise est de faire économiser les gens et, du même coup, aider ensemble à réduire le gaspillage alimentaire.
Il n’y a pas vraiment de bon moment. Il faut suivre son coeur et faire ce qui nous passionne. Si tu ne l’essaies pas, tu ne le sauras pas! J’ai décidé de foncer avec ma conjointe Jani Barré.
COMMENT DÉCIDE-T-ON QUE C’EST LE BON ENDROIT POUR DÉMARRER SON ENTREPRISE?
C’est une question de visibilité et d’accessibilité. Il faut aussi trouver un local qui répond à nos besoins.
TROUVER LE FINANCEMENT A-T-IL ÉTÉ UN ENJEU DE TAILLE?
Oui! Ça a été très difficile, car les différentes institutions financières ne prêtent plus autant qu’avant. Les critères sont très sévères. Dans mon cas, je me suis débrouillée sans elles!
LA PÉNURIE DE MAIN-D’ŒUVRE VOUS AFFECTE-T-ELLE?
Non, car nous n’avons pas d’employés pour le moment.
AVEZ-VOUS BÉNÉFICIÉ D’UN SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT?
Non, nous nous sommes débrouillées seules, car ma conjointe a de l’expérience en affaires.
QUEL EST LE MEILLEUR CONSEIL QU’ON VOUS AIT DONNÉ?
Suivre son intuition!
UNE PERSONNALITÉ QUI VOUS INSPIRE?
Ma conjointe Jani Barré! Car malgré qu’elle soit en fauteuil roulant, elle n’a pas peur de foncer! C’est une femme accomplie qui aime relever des défis. C’est un très beau modèle de persévé rance. Elle est très inspirante!
QU’EST-CE QUI FAIT LA DIFFÉRENCE ENTRE L’ÉCHEC OU LA RÉUSSITE?
Travailler fort, toujours être en évolution, être à l’affût des nouveautés et à l’écoute de sa clientèle. Et l’important, c’est d’essayer et de faire de son mieux.
SI VOUS AVIEZ UN CONSEIL À DONNER À UN FUTUR ENTREPRENEUR?
Soyez innovateurs! Soyez proactifs et, surtout, amusez-vous!
QUELLE ERREUR DEVRAIT-IL ÉVITER DE FAIRE À TOUT PRIX?
De voir trop grand au départ. Il est toujours mieux de commen cer un peu plus petit, observer, évoluer et agrandir s’il le faut.
C’est toujours plus prudent et raisonnable, car au début, on veut souvent faire trop vite!
EST-CE QUE L’INFLATION VOUS AFFECTE?
C’est certain que les prix des produits dans les épiceries augmentent de plus en plus. Dans un surplus d’épicerie, nous sommes capables d’offrir les produits moins chers. C’est la raison pour laquelle on existe! On est capables de faire économiser les gens sur leur facture d’épicerie.
:
de santé et
de
Sollio groupe coopératif, Yanick Gervais, président-directeur général d’Olymel
Emmanuel Montini, directeur général
Brindamour,
Corporation
de
Louis Gagnon,
vice-président,
numérique Intact Assurance.
et
centre de protection et de
pour les jeunes en
www.santeme.quebec
éducatifs, jeunes et adultes; formation générale et formation profession nelle; adaptation scolaire et services aux entreprises. www.csssh.gouv.qc.ca
Abattage et transformation de porc et de volaille. Filiales : Transbo, Déli-Plus, Uni-Dindon.
de 25 établissements au Québec. 65 marchés d’exportation tels que Canada, É.-U., Chine, Japon. Mexique. www.olymel.ca
Institution collégiale publique qui offre une gamme de programmes d’études préuniver sitaires et techniques. www.cegepsth.qc.ca
: automobile, habitation, entreprises, agricole. Assurance spécialisée, risques d’envergure, cautionnements. www.intact.ca
Dillaire,
Fontaine,
logistique, Nalaco-TSH)
Chagnon, Carrières St-Dominique. Jean Chagnon,
Denis Laramée, vice-président
général
de béton bitumineux, agrégats, construction routière, structure, asphalte, béton, contrats publics et privés. Marché
un souci de pérennité et de déve
le
de vie
vise à
de
communautés afin de créer de la vie
www.grouperobin.com
alimentaire, santé animale, protection des végétaux, sciences (laboratoire de Saint-Hyacinthe). www.inspection.gc.ca
Letendre,
de bain.
pour
déneigement, épandeurs
neige détachables,
réparation et vente de camions et pièces pour camions. Douze sites.
Delisle,
Alimentation
(quincaillerie, plomberie,
luminaires, électricité, outillage,
d’installation,
fenêtres et cuisine et nouveau département d’électroménagers.
concassée, béton
manufacturé, chaux agricole, B.C.R. www.carrieresstdominique.com
de transport alimentaire, service de lavage alimentaire. Acam transport, Transport Maridey, Agrolav, Mécanique Maricam, Logis tique Maricam. www.groupemaricam.com
EXTRA, alimentation, épicerie, repas cuisinés. www.iga.net
Lamontagne, directrice générale, Kenneth Chavarria, vice-président finances, Jean-René Gaudet, vice-président opération
ingénierie corporative, Ève Chamberland, directrice marketing, Jean-François Grégoire, directeur technologies de l’information, Lyne Roy, directrice principale ventes et expérience client, Julie Tessier, directrice ressources humaines
: Réunions et congrès. www.congresst-hyacinthe.ca
de produits chimiques, de matériel, de fournitures et d’équipements pharmaceutiques. Gentès et Bolduc Phar maciens est la seule pharmacie entièrement dédiée au service des pharmaciens, tant communautaires qu’oeuvrant en établissement de santé. www.galenova.com
Notre mission est de concevoir et fabriquer des fauteuils et tabourets oscillants haut de gamme et stylisés offrant un confort inégalé. www.dutailier.com
les secteurs affaires et résidentiel, l’entreprise
des services d’Internet
jusqu’à 1 Gbit/s, de télévision
défintion
de téléphone, et ce, via de multiples
dont la fibre optique et
de
Arsenault,
Richelieu-Yamaska
et
réparties dans cinq secteurs (Sorel-Tracy, Acton Vale, Les Maskoutains, Chambly-Rouville et Vallée-du-Richelieu).
transformation alimentaire : programme industriel avec accès aux usines pilotes accessibles pour la mise à l’échelle des procédés et d’unités d’analyses sensorielles
sur la saveur
déterminer l’impact des
texture des aliments.
gc.ca/centrederecherche/sthyacinthe
Gestion de l’énergie, de l’eau et des déchets. Solutions et services environnementaux, toutes les activités de régénération des huiles et de nettoyage industriel. www.veolia.ca
privé d’enseignement
dispensant une formation de niveau secondaire en français et offrant quatre types de programmes de qualité supérieure : Découverte et IMT/STIM (axé sur le multimédia, les technologies et l’ingénierie), qui sont deux options améliorées du programme régulier prescrit par le ministère de l’Éducation (MÉQ), ainsi qu’un programme d’éducation inter médiaire (PEI) reconnu par l’Organisation du Baccalauréat International (BI) et de la Société des écoles du monde du BI du Québec et de la francophonie (SÉBIQ). www.csm.qc.ca
âgées,
séjour avec soins
Campbell, directrice administration, Gilbert Potvin,
ingénierie, Emmanuel Potvin, président-directeur général
Jonathan Robin, président
Stéfan Benoit, Yolaine Benoit, Sylvain Benoit. Sylvain Benoit, président, Yolaine Benoit, directrice générale
de journaux (Le Courrier de Saint-Hyacinthe, Le Clairon de Saint-Hyacinthe, La Pensée de Bagot, L’Oeil Régional et Les 2 Rives), distribution (journaux et
Guide de Saint-Hyacinthe, organisation d’événe ments (Expo-Habitat). www.lecourrier.qc.ca
certification, consultation, conseils financiers, conseils en gestion de risque et fiscalité. www.mnp.ca
Silo, élévateur et convoyeur pour la manutention et l’entreposage des grains. Produits de microbrasserie. Équipements sur mesure. www.radeq.ca
Production de boissons alcoolisées. Bilboquet microbrasserie, Distillerie Noroi, Breuvages Atypique, Bil pub, restaurant Le Millésime. www.stationabt.com
Distribution de pièces électriques indus trielles. Assemblage de panneaux de contrôle. Bâtiment de commandes. Bornes de recharge. www.bectrol.com
Centre de transfert technologique. Industries textiles et paratextiles, géosynthétiques et matériaux techniques. Essais, recherche et développement, expertise. Marché : national et
www.gcttg.com
et
boulangerie, mets cuisinés, épicerie.
cherie,
d’orgues à tuyaux, meubles et boiserie. Projets spéciaux, désign et
papeterie,
de
d’art, jeux éducatifs
cadeaux.
et
à but non lucratif. Centre collégial de transfert de technologie. Jean Lacroix, M. Sc. A., M. Sc. Env. , president-directeur général,
Drouin, Ph. D., vice-président
Sophie Vincent, vice-présidente Senso
et
Guérineau, vice-président
et
l’innovation et la compétitivité de l’industrie agroalimentaire québécoise par le biais de la R&D, la recherche consommateurs et le transfert technologique en offrant une expertise et un soutien technologique aux entreprises. www.cintech.ca
restauration, boutique et services de réception. www.golfsthyacinthe.com
de
et
et
de commutation électrique. Bâtiment préfabriqué. Transformateurs de puissance. Atelier de réparation de transformateurs de puissance. www.mgbelectrique.com
réfrigération, géothermie, résidentiel,
industriel. Sherbrooke, Granby, Saint-Hyacinthe.
Coop fédérée de Québec,
Chaume et France Béliveau. Stéphane Chaume, président, France Béliveau,
mutuelle.
de fertilisants. Détaillant de semences, de chaux agricole et de produits phytosanitaires. Transport de vrac et liquides. Spécialiste en agriculture de précision. www.agrocentre.qc.ca
Ruel, président,
directeur général
de dommages pour les particuliers, entreprises et agricoles. www.promutuelassurance.ca
systèmes
plastique
et
de
serres (annuelles, plants de légumes, potées fleuries, hydrangées, poinsettias). Production maraîchère (fruits et légumes variés) et centre jardin.
Restauration.
à
Petit, Jimmy Petit, Yanick Dozois.
Cordeau, président, Véronique
guides et d’assistance pour personnes avec déficiences visuelles, motrices et enfants présentant un trouble du spectre de l’autisme (TSA). www.mira.ca
pour plastique par
en plastique sur
Kim Cordeau, directrice ventes et développement, Serge Cyr, responsable service après-vente
provincial des
de
(PLQ).
québécois
races laitières (CQRL). Johanne Chartier, directrice générale
Tigre Géant (Ottawa). Paul Wood,
général. Patrick Canuel, propriétaire du magasin de Saint-Hyacinthe
Canada. Caroline Dubreuil, directrice de magasin
haut de gamme d’armoires de cuisine, salles de bains et meubles intégrés, tant pour la construction neuve que la rénovation.
génétiques, insémination, produits de la ferme permettant de contribuer au développement des entreprises, secteurs laitiers et boucherie. www.ciaq.com
avec divers segments de biens de consommation.
de vêtements et d’accessoires griffés pour la maison. www.winners.ca
poulet rôti sur broche et
www.st-hubert.com
et
de systèmes hydrauliques, réparation et vente de cylindres. Pièces et pompes, valves hydrauliques. Atelier de mécanique. www.gcusson.ca
Sr. Carrier. Alain Jr. Carrier,
Sébastien
Jacques Angers, président, Daniel Girard, directeur général
Maxime Gerbeau, président, Pascal Robineau, vice-président, Steven Cormier, trésorier
Rodier, Mireille Dion-Rodier, David Rodier, Dominic Rodier, Geneviève Rodier. David Rodier, président (Paysages Rodier), Dominic Rodier, président (Gestion Rodier)
Drouin,
Drouin,
Laplante-Courchesne,
général
:
et réparation de motos Harley-Davidson. www.carrierhd.ca
Concessionnaire Toyota (voitures et camions). Vente et location. Services et pièces. Véhicules d’occasion. www.angerstoyota.com
Spécialiste dans les études géotechniques et environnementales, le contrôle des sols et des matériaux et l’analyse de la pyrite. www.labomonteregie.com
Architecture de paysage. Réalisation de travaux d’aménagement paysager. Construction résidentielle et commerciale. www.paysagesrodier.com
de la religion catholique romaine dans les
paroisses du diocèse.
fromage en grains, restauration. www.qualitesummum.ca
de matelas, d’oreillers et de bases de lit. Literie. https://bleu.eco
Renaud Services d’architecture. www.acdf.ca
www.dpaassurances.com
par congélation.
(réfrigéré ou frigorifique).
emballage, exportation. www.expedigo.com
multiples. Compagnie publique. David Mckay, président, Manon Théorêt, vice-présidente, services financiers à l’entreprise, agriculture et
Josée Carrier, vice-présidente,
financiers
Lortie,
Cloutier,
Breton,
Dekeuster,
carrière contribue à l’intégration
et économique des citoyens qui requièrent ses services, en les accompagnant dans leur projet d’emploi, de formation ou d’entrepreneuriat. Expert de la main-d’œuvre et de la diversité sous toutes ses formes, Espace carrière intervient également auprès des employeurs afin de les soutenir dans leurs défis de ressources humaines et de favoriser une intégration durable de leurs travailleurs. www.espacecarriere.org
bancaires et
l’entreprise
général,
des ventes,
des opérations,
de
de ventilation agricole et industrielle.
pour l’alimentation
d’embouteillage
É.-U.,
d’étiquetage.
tuyaux.
contenants alimentaires
plastique et aluminium, prototypage de produits d’emballage, importations. Fabrication de charcuterie de saumon. www.talthi.ca
en
de protection
agricole. Assurance et financement.
www.mediatheque.qc.ca
d’aluminium, bronze,
(fabrication de
clôtures à neige, nettoyeur
de
à l’exportation et de soya de
www.lesgrainssemtech.com
salles de cinéma. www.cinema8.qc.ca
Chabot,
Langelier,
de
d’accessoires
en acier inoxydable et autres matériaux (acier, aluminium, galvanisé). Services techniques de sous-traitance en 5 étapes (analyse du projet, soumission détaillée, dessin de fabrication, production et livraison). www.metchro.com
de vitamines et minéraux pour animaux de ferme.
industrielle, électromécanique, entretien préventif, automatisation industrielle, fabrication, vente, réparation d’équipements mécaniques.
et commercialisation de jus pressés à froid entièrement biologiques. www.dosejuice.com
de produits d’entretien et équi pements de nettoyage industriel, distributeurs des marques Advances, Diversey et Kruger. www.vto.qc.ca
dîners, soupers. Salle de réception de 80 personnes + terrasse de 24 personnes. www.casaflora.ca
et Richard Dubreuil. Pierre Dubreuil, président-directeur général, Richard Dubreuil, vice-président et secrétaire
Côté, vice-président Développement des
www.eveildessens.ca
de fenêtres et portes d’acier. www.fenetresquebecoises.com
Découpe spécialisée sur mesure de tous types de matériaux (métal, plastique, caoutchouc, profilés, etc.). www.fmd.qc.ca
et matériel informatiques. www.gtoinfo.ca
déjeuner,
www.pacini.com
de concentrés pour
Services-conseils en production animale. www.provimi.ca
Feldman,
Daher,
Sylvain Tremblay,
Riendeau,
Robert. Daniel Riendeau, président,
Robert,
Tardif,
général
de boissons de soya, boissons de riz et boissons aux amandes. www.natura.ca
de machinerie agricole New Holland. www.terapro.ca
et assemblage de machineries
remise à niveau d’équipements. Maintenance industrielle, assemblage harnais électrique. www.ovotech.qc.ca
La pandémie apporte son lot de risques, notamment en raison des fréquents et longs congés de maladie, des fermetures d’école, des produits et équipements non disponibles, qui en font un casse-tête quotidien. Avec les adoptions massives et la pénurie sévère de personnel, cela a augmenté fortement la demande et permis un achalandage rapide de la clientèle.
Si on attend un moment idéal, nous ne le ferons jamais, car le chemin ne sera jamais facile et sera rempli d’imprévus. Je crois que c’est à nous de créer l’opportunité quand nous nous sentons prêts à nous lancer. Un projet d’affaires se doit d’être mûrement réfléchi. Il faut sélectionner ses partenaires, avoir le support du conjoint et être prêts à mettre le temps et l’énergie qu’il faut. Chaque projet apporte ses vagues d’épreuves. Il faut apprendre à nager avant de se jeter à l’eau.
Nous nous sommes basés sur notre étude de marché pour cibler la ville initialement. Nous voulions nous assurer que la clientèle cible était assez nombreuse et que nous connaissions bien la concurrence afin de savoir comment nous démarquer. Enfin,
Propriétaires : Martine Baillairgé et Claudia Villeneuve • Date d’ouverture : 1 er février 2021
La Clinique vétérinaire Saint-Hyacinthe a pour mission de favoriser une qualité de vie et une santé optimales aux chiens et aux chats, en étroite collaboration avec leurs propriétaires, tout en priorisant le plaisir et l’épanouissement de notre équipe professionnelle. Nous travaillons à développer une culture d’entreprise vétérinaire qui favorise le bien-être et qui valorise l’expertise de toute l’équipe dans un climat de travail axé sur la bienveillance.
nous voulions choisir un emplacement stratégique et pratique pour la clientèle, pour permettre un bon achalandage.
Non, car j’avais un dossier de crédit solide et un plan d’affaires bien ficelé.
Oui, il est difficile de recruter une main-d’oeuvre qualifiée au moment voulu, alors il faut le prévoir. Ce n’est pas évident puisque, par exemple, dans notre cas, le retrait préventif est immédiat lors de la maternité. De plus, il y a moins de choix parmi les candidats et ils nécessitent davantage de formation en général à l’arrivée. Ils en profitent aussi en demandant des conditions exorbitantes qui sont difficiles à concilier dans le respect du reste de l’équipe.
AVEZ-VOUS BÉNÉFICIÉ D’UN SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT?
Nous avons été conseillées au départ du projet par SaintHyacinthe Technopole. Cependant, un conflit d’intérêts perçu de leur côté a mis fin à cette collaboration.
PROFITEZ-VOUS DES CONSEILS D’UNE PERSONNE DE CONFIANCE?
J’ai un mentor qui est un vétérinaire d’expérience et qui partage des valeurs similaires. Il m’a apporté du soutien lors de deux périodes d’incertitudes. Il m’a aidée à prendre les bonnes décisions en tant que nouvelle gestionnaire. Nous avons égale ment nos conjoints qui nous ont accompagnées et qui nous conseillent selon leur champ de compétence.
QUEL EST LE MEILLEUR CONSEIL QU’ON VOUS AIT DONNÉ?
Ne déroge pas de ta mission/vision/valeur, sinon tu vas perdre l’essence même de la différence que tu cherches à créer. S’associer en affaires, c’est aussi intense qu’un mariage.
Oui, car nous sommes passionnées, méticuleuses, fiables et cela fait en sorte, dans notre domaine, que nous savons à quelle heure on commence, mais pas quand on termine. Il est difficile de jongler avec les fermetures d’écoles ou de garderies, les
enfants malades, etc. Dans notre cas, cette conciliation est au coeur de nos priorités à tous (employeurs et employés).
Dre Marilyn Dunn, médecin vétérinaire, car elle est très avantgardiste. Elle développe de nouvelles techniques en allant au-devant de ce qui est actuellement possible dans notre domaine. Elle demeure passionnée, perfectionniste et transmet ses connaissances avec brio. Sa renommée internationale ne l’empêche pas de demeurer humble, très gentille et naturelle.
De créer son entreprise pour de bonnes raisons, de prêcher par l’exemple et de faire des choix cohérents avec les valeurs que nous véhiculons. Notre équipe solide a un esprit collaboratif et est qualifiée. Nous lui donnons les moyens de se développer et de croître dans ses compétences en misant sur ses forces. Cela se reflète sur la qualité du service offert à la clientèle et sur le plaisir que nous avons à vouloir poursuivre cette enrichissante aventure encore longtemps.
D’être bien entouré en sélectionnant des partenaires d’expé rience et une équipe solide plutôt que de choisir le plus écono mique. De régler à la source chaque petit irritant, chaque conflit, chaque problème avant qu’il ne grossisse.
De tenir son succès pour acquis et de se mettre la tête dans le sable lors de problèmes. Il faut aller au-devant, se remettre en question lors de problématiques, être en mode solution, aller au-devant des problèmes pour les voir arriver d’avance et avoir des pistes de solutions prêtes.
Oui, l’inflation affecte tout le monde. Nous devons augmenter les salaires ainsi que les prix des produits et services en consé quence. Cela affecte éventuellement le niveau de soins que peuvent se permettre d’offrir certains propriétaires et cela nous attriste.
Oui et non! Oui, car, comme tout le monde en affaires, nous avons eu droit à différentes problématiques que la COVID a occa sionnées. Puisque nous étions en démarrage et que nous avions une équipe bien restreinte, nous nous en sommes bien sortis malgré toutes les restrictions. Non, car, quand ton plan d’affaires tient la route malgré les restrictions, tu sais que tu tiens quelque chose de solide. Notre plan n’incluait pas les bars et restaurants, mais seulement la vente pour consommation à domicile. Donc, avec toutes les personnes qui buvaient à la maison, notre plan d’affaires n’a été que renforcé!
En affaires, quand tu crois en ton plan, que ton produit/service est bon et que tes partenaires s’entendent tous, c’est le temps d’y aller! Tout va s’enligner par soi-même par la suite.
Le côté local n’est pas négligeable. En ouvrant notre micro brasserie dans notre petit village de Saint-Liboire, nous avons eu tout de suite un énorme support. Merci encore à tous les gens de nous avoir supportés dans notre merveilleuse aventure et de le faire encore toujours davantage.
Oui toujours. C’est le nerf de la guerre comme on dit. Puisque nous n’avions pas vraiment d’expérience en matière de production brassicole, il a été plus difficile pour nous d’avoir les appuis nécessaires. Mais nous avons débuté modestement et on le ressent bien en ce moment, car cela nous donne de la latitude.
En ce moment, non. Nous avons une belle équipe passionnée, donc on est bien chanceux!
AVEZ-VOUS BÉNÉFICIÉ D’UN SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT?
Oui, Louis-Philippe Laplante, de Développement économique maskoutain, nous a bien épaulés dans toutes les démarches. On pense qu’il a cru dès le début en notre projet et qu’il a su nous mettre au défi pour nous forcer à améliorer notre plan d’affaires.
On a la chance d’être entourés de quelques personnes qui ont elles-mêmes démarré leur entreprise. Elles sont une belle ressource pour nous.
QUEL EST LE MEILLEUR CONSEIL QU’ON VOUS AIT DONNÉ?
Crois en tes produits et garde-toi de la liquidité!
LA CONCILIATION TRAVAIL/FAMILLE REPRÉSENTE-T-ELLE UN DÉFI?
Quand même assez. Nous sommes un couple dans la vie en plus d’être partenaires d’affaires et nous avons trois enfants de 7 à 11 ans. Nous devons jongler avec tous les aléas de la vie et de l’entreprise. Somme toute, nous nous débrouillons très bien.
Cela va faire cliché, mais Steve Jobs. Il n’a jamais cessé d’innover avec ses idées et il a su avec brio mettre ses produits de l’avant.
L’ÉCHEC OU LA RÉUSSITE?
Avoir de bons produits et se projeter dans le futur pour voir l’évolution de l’entreprise. Aussi, tenir une comptabilité à jour.
SI VOUS AVIEZ UN CONSEIL À DONNER À UN FUTUR ENTREPRENEUR?
Si tu crois en ton produit/service, que tu es capable de le vendre verbalement et que les gens proches et loin de toi croient en toi, tu tiens sûrement quelque chose. Pousse ton plan d’affaires pour le rendre solide et lance-toi après l’avoir fait valider par des personnes compétentes.
QUELLE ERREUR DEVRAIT-IL ÉVITER DE FAIRE À TOUT PRIX?
Vendre un produit/service de basse qualité et ne pas prévoir des liquidités assez grandes.
EST-CE QUE L’INFLATION VOUS AFFECTE?
C’est un défi récurrent. Le coût de nos matières premières augmente. Le coût de la main-d’oeuvre augmente aussi. Donc, on doit doser nos augmentations aussi de notre côté pour ne pas déstabiliser notre marché.
Non. Il faut de la détermination, de la passion, le bon projet, au bon moment et au bon endroit. L’équipe complète les outils nécessaires à la réalisation de ce projet.
Il n’y en a pas. Peu importe le moment, il y aura toujours des difficultés à surmonter.
COMMENT DÉCIDE-T-ON QUE C’EST LE BON ENDROIT POUR DÉMARRER SON ENTREPRISE?
La vision à court, moyen et long terme nous indique l’endroit où notre entreprise pourra bâtir de solides fondations pour le futur et la croissance.
TROUVER LE FINANCEMENT A-T-IL ÉTÉ UN ENJEU DE TAILLE?
En restauration, dans un contexte de pandémie, le défi était de taille. Il faut prendre le temps d’analyser l’ensemble des options disponibles ainsi que les programmes offerts dans notre MRC.
J’ai décidé d’aborder l’embauche d’une façon différente. J’ai choisi de faire confiance à notre jeune relève et de donner
la première chance à nos ados. Mon personnel est presque exclusivement composé d’étudiants entre 15 et 19 ans. Et je vous confirme qu’on en a de la relève et, en plus, ils ont de l’énergie. J’ai aussi misé sur le référencement provenant de mes em ployés. Rien de mieux que de travailler avec ses amis!
AVEZ-VOUS BÉNÉFICIÉ D’UN SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT?
Oui, la franchise offre un accompagnement de haut niveau. Une super équipe est disponible tout au long du processus d’ouverture et par la suite aussi.
PROFITEZ-VOUS DES CONSEILS D’UNE PERSONNE DE CONFIANCE?
Oui, dans mon entourage, j’ai un mentor disponible à tout moment, dans les bons comme dans les crises. Ça fait toute la différence de ne pas se sentir seul.
QUEL EST LE MEILLEUR CONSEIL QU’ON VOUS AIT DONNÉ?
Il y en a plusieurs, mais principalement : « Crois en toi et en tes rêves et n’aie pas peur de commettre des erreurs, tu apprendras beaucoup. Pose des questions! Seuls les idiots n’osent pas en poser. Aussi, soit à l’écoute de tes clients, ce sont tes meilleurs alliés pour ta réussite. »
Oui! En étant père, c’est loin d’être toujours facile. Ma femme m’épaule dans ce projet et les enfants en font partie (l’aînée travaille avec moi et les autres ont aussi hâte de venir aider papa au resto). Je mise sur la qualité du temps passé en famille plutôt que sur la quantité.
Le désir de réussir, l’équipe autour de nous et surtout être capable de se remettre en question. Le succès peut arriver rapidement et nous faire perdre nos objectifs.
De bien s’entourer et de poser des questions encore et encore. Il faut comprendre et maîtriser le projet dans lequel on s’embarque.
QUELLE ERREUR DEVRAIT-IL ÉVITER DE FAIRE À TOUT PRIX?
Penser que ça va être facile parce que les autres franchises fonctionnent bien. Chaque marché/ville est différent.
EST-CE QUE L’INFLATION VOUS AFFECTE?
Le contexte d’inflation actuel affecte ou affectera bientôt l’en semble de la société, mais il faut garder le cap et rester à l’affût.
Propriétaire
Le Millésime offre une cuisine gastronomique, favorisant l’achat et la consommation locale. Découvrez un menu tapas, variant selon les saisons et les inspirations de notre chef. Une carte des vins d’importation privée et de producteurs locaux ainsi qu’une carte des cocktails signatures sont offertes en plus d’une grande sélection de bières de microbrasseries.
Lancer un restaurant gastronomique en pleine pandémie, oui c’est assez cinglé! Cela dit, j’avais déjà en place plusieurs éléments non négligeables qui me donnaient une bonne raison de me lancer, dont le local et les employés.
Drôle à dire, mais c’était le meilleur moment. Étant déjà proprié taire de l’immeuble et du pub occupant une partie des locaux, j’avais pris la décision de continuer à payer les employés pour m’assurer de ne pas les perdre à la réouverture. Pourquoi alors ne pas en profiter pour faire un grand ménage et rénover?
L’immeuble est situé en plein cœur du centre-ville de SaintHyacinthe. C’était donc l’endroit idéal parce qu’on y trouve déjà des commerces, des épiceries fines et des restaurants. Tout ce qu’il manquait, c’était justement un restaurant gastro nomique haut de gamme, parfait pour la clientèle d’affaires et pour les rendez-vous romantiques. Avec tous les investisse ments prévus au centre-ville ces prochaines années, j’y voyais une future clientèle captive.
Malheureusement, dans le domaine de la restauration, c’est très difficile. Il n’y a pas vraiment de financement pour ce genre de projet. J’ai donc décidé de me financer moi-même.
Oui, surtout en restauration avec l’ouverture et la fermeture des établissements lors des vagues de COVID -19. Mais heureuse ment, j’ai un noyau fort. Il y a des employés qui sont là depuis plusieurs années et cela compte beaucoup.
Non, c’était un ajout à mes activités actuelles avec un risque calculé en cas d’échec.
Oui, j’en ai quelques-uns, mais aucun pour la restauration. Je m’entoure de gens compétents et je pose beaucoup de questions à mon équipe sur place. Je lui fais confiance et ça porte fruit.
Petit restaurant = petits problèmes
Pour ce restaurant, aucunement. Je fais confiance à mon équipe en place et elle gère cela comme si c’était à elle. Je suis privilégié à ce niveau.
Pour la restauration, ce n’est pas une personnalité connue, mais elle a inventé une application pour gérer les caves à vin tout à fait géniale. Il s’agit de Guy Doucet et son application est Alfred. QU’EST-CE QUI FAIT LA DIFFÉRENCE ENTRE L’ÉCHEC OU LA RÉUSSITE?
Que la passion puisse traverser le temps!
SI VOUS AVIEZ UN CONSEIL À DONNER À UN FUTUR ENTREPRENEUR?
La restauration est un monde très difficile. Il faut travailler le plan d’affaires et limiter les dettes le plus possible.
QUELLE ERREUR DEVRAIT-IL ÉVITER DE FAIRE À TOUT PRIX?
Ne pas s’adapter à la clientèle et au marché.
EST-CE QUE L’INFLATION VOUS AFFECTE?
Oui, comme tout le monde. Frais de transport, aliments, disponibilités des produits locaux, etc. On a changé nos prix trois fois dans les quatre premiers mois. J’étais gêné. Mais c’était comme ça pour tout le monde.
Absolument pas! Je savais que le concept allait fonctionner à Saint-Hyacinthe puisqu’il n’y a rien dans le genre. Nous sommes les seuls à offrir un produit aux saveurs mexicaines avec une belle ambiance et un service aussi rapide.
Tout dans ma vie s’est placé pour cela. C’était le bon moment pour moi. J’étais fin prêt, alors j’ai foncé.
Je voulais vraiment être dans le Quartier M. C’est un endroit que je trouve excellent puisque c’est à proximité de la polyvalente Hyacinthe-Delorme et de l’École professionnelle de SaintHyacinthe. Ce sont deux écoles qui regroupent plus de 5000 étudiants, alors c’est un excellent endroit pour un restaurant.
Non, ce n’est pas un enjeu de taille. Ce sont simplement quelques documents de plus à remplir, mais ça a très bien été pour aller chercher le financement nécessaire.
Oui, j’ai vraiment très peu de CV. Il faut publier des offres d’em ploi à maintes reprises pour réussir à engager une nouvelle personne dans l’équipe. C’est le gros défi jusqu’à maintenant, mais dans l’ensemble, je suis vraiment chanceux et j’ai une superbe équipe dynamique.
AVEZ-VOUS BÉNÉFICIÉ D’UN SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT?
Non, nous avons déjà un plan fourni par le franchiseur. Nous avons seulement à y insérer nos informations et le tour est joué.
PROFITEZ-VOUS DES CONSEILS D’UNE PERSONNE DE CONFIANCE?
Non, je m’inspire de livres ou de vidéos.
QUEL EST LE MEILLEUR CONSEIL QU’ON VOUS AIT DONNÉ?
Vois clair dans tes priorités, écoute-toi dans le calme et fonce avec chaleur.
LA CONCILIATION TRAVAIL/FAMILLE REPRÉSENTE-T-ELLE UN DÉFI?
Oui, ce fut très difficile. D’ailleurs, ma relation avec ma conjointe s’est terminée après sept ans à cause du travail excessif dans ma nouvelle entreprise. Lancer une entreprise, c’est dur pour un couple. Ce fut une des conséquences à payer pour atteindre mes rêves malheureusement.
La préparation.
Écoute-toi, prépare-toi bien et fonce!
Aller à contresens. Voir clair dans ses priorités est primordial. Qu’est-ce que vous voulez au plus profond de vous? Est-ce que votre idée est en accord avec ce désir profond? Si oui, foncez, car la pire erreur, selon moi, serait d’ouvrir quelque chose qui, au final, ne vous rend pas heureux.
Plus ou moins. Je dirais qu’elle affecte plus les clients. Étant dans un réseau de franchisés, le franchiseur décide de l’augmentation des prix et, malheureusement pour les clients, les prix de certains items ont augmenté en raison de l’augmen tation des coûts des produits de base.
Non, car je travaillais sur l’ouverture de ma boutique depuis l’été 2019. Jamais je n’aurais cru qu’une telle crise puisse arriver. J’ai ouvert la boutique le 10 mars 2020 et, encore là, je ne réalisais pas. J’ai eu une claque au visage lorsque tout a déboulé ce fameux vendredi 13. J’ai pleuré pendant une semaine et, ensuite, je me suis relevée et j’ai décidé de faire en sorte que ma boutique continue de se faire connaître. J’ai eu à peine une semaine avant que tout ferme. J’ai décidé d’utiliser les réseaux sociaux. Je partageais mes nouveautés sous forme de vidéos de présenta tion et de vidéos de looks, ce que les clientes ont adoré. J’avais des commandes par message privé et j’allais livrer partout à Saint-Hyacinthe.
Après 15 ans de travail de bureau en comptabilité, après plusieurs changements d’emploi en pensant toujours que cela allait être mieux ailleurs, j’ai compris en 2019 que le problème n’était pas les entreprises où je travaillais, mais bien moi qui n’étais plus passionnée. Quand j’ai réalisé cela, j’ai passé des soirées avec mon conjoint à discuter de ce que je pouvais faire afin de trouver le projet qui allait vraiment me ressembler. Et j’ai eu le déclic en juillet 2019. Lorsque j’ai dit à mon conjoint que je voulais ouvrir ma boutique de vêtements, j’ai vu dans ses yeux une sorte d’approbation pour me dire « Oui, c’est en plein ça, tu as trouvé! » J’ai eu la chance d’avoir un bras droit, une femme avec l’expérience du métier qui m’a donné tout son support et son aide pour arriver à réaliser mon rêve, Sophie Gauthier. Nous formons une superbe équipe.
Le centre-ville de Saint-Hyacinthe était assurément l’endroit où je voulais ouvrir ma boutique. J’ai toujours aimé y magasiner, faire mes courses. Donc, il était certainement l’endroit parfait pour y ouvrir ma boutique avec pignon sur rue. Je n’ai pas fait d’étude de marché. J’ai laissé mon instinct me guider. Je me suis fait confiance, j’ai foncé avec des idées plein la tête et j’en suis fière!
Non. J’ai été chanceuse de trouver un local où tout était parfait. Il n’y avait que quelques rénovations à faire, mais ce n’était rien de très onéreux. Et j’ai eu l’aide de ma famille pour aménager les cabines d’essayage, la peinture. Nous avons passé des weekends à préparer le tout. Mes parents ont été formidables de m’offrir tout ce temps. Pour les sous, j’avais des économies, donc je n’ai pas eu besoin de financement. Avec le temps, j’ai investi pour informatiser ma facturation. J’ai investi pour faire un beau studio de stylisme pour que Sophie puisse recevoir ses clientes. J’ai agrandi pour faire la section solderie et friperie.
Pour l’instant, j’ai une équipe stable. Je ne vous cacherai pas que je ne reçois pas de CV à la tonne. J’ai eu la chance jusqu’à maintenant de trouver des personnes exceptionnelles.
PROFITEZ-VOUS DES CONSEILS D’UNE PERSONNE DE CONFIANCE?
Je me répète, mais mon bras droit, celle avec qui je peux discuter et voir au bon fonctionnement de ma boutique, est Sophie Gauthier. Sinon, je suis bien entourée. Mes amies sont très souvent sollicitées pour me donner leur avis, leurs conseils et leurs idées.
On m’avait dit d’y aller doucement, de ne pas exagérer dans mes achats. Et je crois que cela m’a permis de passer à travers mes premiers mois. Je n’avais pas trop d’inventaire à supporter dans mes débuts. Heureusement!
Oui, dans les débuts, c’était plus complexe. J’ai travaillé telle ment d’heures, je n’étais pas beaucoup à la maison. Mais je dois dire que ma famille a été très compréhensive. Mes enfants m’ont
J’enseigne d’abord et avant tout pour aider les élèves à réussir et à croire en leurs capacités. Ils me motivent encore chaque jour, même après toutes ces années. » Isabelle Carbonneau, enseignante de français à la polyvalente Hyacinthe-Delorme
vu accomplir un rêve et ils en sont très fiers. Ma fille Laurence et mes deux garçons Emile et Leo aimaient inviter les gens à venir à la boutique. J’ai compris à quel point ils étaient fiers et ils souhaitaient que mon rêve d’avoir ma boutique fonctionne.
Autant je peux être inspirée par le travail accompli d’une personnalité comme Véronique Cloutier qui a su se démarquer et faire sa place que par celui de Lise Watier qui est une femme incroyable et qui doit être l’inspiration de plusieurs femmes entrepreneures au Québec.
C’est notre vision qui fait en sorte qu’on réussit ou pas. Je suis très positive dans la vie. J’essaie de voir les bons côtés de toutes les situations. Je ne baisse pas les bras et je fonce. Si au départ, à la suite de mon ouverture et de ma fermeture dans la même semaine, je m’étais laissé abattre, je ne serais pas là aujourd’hui. Je crois qu’il faut faire preuve d’imagination et être toujours à l’affût des nouveautés et des nouvelles idées. Et des idées, j’en ai plein la tête!
Il faut bien s’entourer, avec des gens de confiance avec qui partager et faire évoluer son projet, ses idées. Ne pas vouloir tout faire par soi-même, seul. Je crois que d’avoir des gens d’expérience à ses côtés est une chose à ne pas négliger pour un futur entrepreneur.
Je ne suis pas encore experte en la matière. Tout ce que je peux dire, c’est que, moi-même, je fais des erreurs et c’est ce qui fait que je suis plus forte, que j’acquiers de l’expérience. On fait des erreurs, on se relève et on devient plus fort. L’important, c’est d’apprendre de nos erreurs.
Tout coûte plus cher. Les frais fixes augmentent, mais la marge de profit reste la même. Donc, sur le même profit que je fais sur un vêtement, mes dépenses sont plus grandes qu’il y a deux ans. L’inflation se fait sentir partout. On n’y échappe pas.
Une carrière à dimension
Propriétaires : Ariane Gauthier et Nicolas Lebel • Date d’ouverture : 24 juillet 2021
Chico St-Hyacinthe est une animalerie complète. Vous y trouverez tout pour vos chiens, chats, oiseaux, rongeurs, reptiles et poissons! En tant qu’animalerie de quartier, nous nous adaptons à notre clientèle locale. De plus, en tant que boutique de quartier, nous sommes fiers d’encourager la différence avec notre employé temps plein qui vit avec le spectre de l’autisme. Nous commanditons également Buddy, le chien Asista de Marc-Olivier Hébert, qui travaille à l’école René-Saint-Pierre.
Hahaha! Sûrement, mais il fallait croire à 110 % à son projet. Lorsque nous avons donné notre dépôt pour acheter notre première franchise, nous étions loin de nous douter que nous ouvrirons en pleine pandémie mondiale. Heureusement, le domaine animalier a explosé et nous étions un commerce essentiel. Cette situation nous a permis de vivre un peu moins de stress, sachant que nous pouvions quand même vendre des articles afin d’être en mesure de payer nos frais fixes et nos employés. Chico nous a supportés et nous a offert une belle fenêtre de publicité nationale.
COMMENT DÉCIDE-T-ON QUE C’EST LE BON MOMENT?
Lorsque nous avons trouvé le local parfait, nous avons décidé que c’était le bon moment. Nous ne pouvions pas attendre et laisser le local nous passer sous le nez. Nous avons été énormé ment soutenus par d’autres franchisés et nos familles. Pandémie mondiale ou pas, nous savions que nous allions réussir parce que nous avions les bons ingrédients réunis.
COMMENT DÉCIDE-T-ON QUE C’EST LE BON ENDROIT POUR DÉMARRER SON ENTREPRISE?
Nous avons décidé que c’était le bon endroit grâce à de bonnes études de marché, un plan d’affaires solide et un franchiseur avec de l’expérience.
TROUVER LE FINANCEMENT A-T-IL ÉTÉ UN ENJEU DE TAILLE?
Non, nous avions la mise de fonds requise pour démarrer notre projet. De plus, Chico est une franchise qui a fait ses preuves et elle a un modèle d’affaires solide, donc nous n’avons pas eu de difficulté à convaincre la Banque Nationale de financer notre projet.
LA PÉNURIE DE MAIN-D’ŒUVRE VOUS AFFECTE-T-ELLE?
Oui et non. Considérant que Nicolas et moi sommes des propriétaires en boutique, nous travaillons à temps plein dans nos boutiques. Il est plus facile pour nous de remplacer lorsqu’un employé n’est plus disponible pour son quart de travail. Ce qui est difficile, c’est le manque de temps pour bien former les nouveaux employés. Nous voulons que nos clients aient une expérience hors pair. Nous avons un vaste de choix
d’accessoires et de marques de nourriture et nos employés se doivent de tous bien les maîtriser afin de bien répondre aux besoins du client.
AVEZ-VOUS BÉNÉFICIÉ D’UN SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT?
Considérant que c’est une franchise, ce service était déjà inclus dans l’achat.
PROFITEZ-VOUS DES CONSEILS D’UNE PERSONNE DE CONFIANCE?
Oui absolument. Nous avons une amie, Natasha Duchesne, qui possède six Chico sur la Rive Nord. Son conjoint est le frère du franchiseur, Pierre Charbonneau. Ils sont toujours de bon conseil. Nous leur parlons régulièrement lorsque nous avons des questions concernant la gestion de nos boutiques.
QUEL EST LE MEILLEUR CONSEIL QU’ON VOUS AIT DONNÉ?
De toujours avancer et foncer parce que la peur paralyse.
LA CONCILIATION TRAVAIL/FAMILLE REPRÉSENTE-T-ELLE UN DÉFI?
Pour l’instant, nous n’avons pas encore d’enfants. Nous sommes de jeunes entrepreneurs dans le début de la trentaine, alors nous consacrons notre temps et notre énergie à nos deux franchises.
Nicolas Duvernois est un entrepreneur que nous avons en admiration parce qu’il est parti de rien et il a cru en ses projets et, lors de ses échecs, il a toujours persévéré. Voici une citation de celui ci qui résume bien : « Rien ne sert de vouloir convaincre tout le monde, il ne suffit que de convaincre la bonne personne. »
Ce sont la persévérance et la passion. Ce sont deux facteurs que nous devons inclure lors du démarrage de n’importe quel projet, que ce soit entrepreneurial ou personnel. Cependant, il est important de noter que nous avons toujours le choix de percevoir l’échec comme une fin ou bien comme la chance de faire naître un nouveau projet.
De toujours suivre son intuition et d’y croire malgré ce que les gens en pensent.
Nous devons faire des erreurs. Elles sont importantes, car c’est grâce à celles ci que nous apprenons et que nous grandissons en tant que personne et comme entrepreneur.
Évidemment. Les fournisseurs augmentent nos prix coûtants, nous sommes donc dans l’obligation de suivre les prix de détail suggérés et d’augmenter nos prix nous aussi.
La pandémie a amené son lot de problématiques et de défis, mais aussi des opportunités au niveau des affaires. Il y a toujours des contextes plus favorables que d’autres, mais on se lance en affaires quand la demande est là et on travaille en équipe avec nos partenaires afin de réaliser ce lancement le plus efficacement possible. Partir en affaires est toujours une aventure, pandémie ou non.
On se lance en affaires lorsque le marché est prêt à accueillir un nouveau joueur et/ou lorsque nous avons une nouvelle solution pour le marché qui nous permet d’y faire notre place. Pour ADP-Façades, c’est un grand projet, les condos Maestria, et le lancement d’un nouveau produit innovateur de murs-fenêtres qui ont créé la conjoncture parfaite pour le démarrage de l’entreprise.
Pour une entreprise manufacturière, la disponibilité d’un local répondant aux besoins actuels et futurs ainsi que la disponibilité de la main-d’œuvre sont deux éléments clés. Dans notre cas, la proximité des grands centres et la facilité pour transporter la marchandise ont été aussi des éléments importants.
Nous avons la chance de faire partie d’un groupe solide. L’entreprise A. & D. Prévost a plus de 60 ans d’expérience et est un fleuron québécois. Malgré tout, le plan d’affaires se devait d’être bien ficelé et nos partenaires financiers ont eu une grande confiance en nos moyens.
La pénurie affecte toutes les entreprises. Elle nous met au défi d’innover dans notre approche de recrutement. Elle nous force également à nous assurer que nos conditions de travail et notre culture d’entreprise sont en lien avec ce que les gens recherchent. Si avant notre compétiteur était celui qui fabriquait un produit équivalent au nôtre, aujourd’hui, nos compétiteurs sont les entreprises qui courtisent les mêmes employés que nous. Il faut être inventif pour se démarquer.
Notre équipe solide et notre partenaire en financement ont élaboré un plan d’affaires bien étoffé. Avec le financement recherché, il était important d’être bien conseillés dans notre démarche.
En tant que filiale, ADP-Façades dispose de la force du groupe et du support de A. & D. Prévost. Nous avons accès également à différents services proposés par nos partenaires.
L’art de la réussite consiste à savoir s’entourer des meilleurs. Les personnes qui nous entourent nous affectent plus que nous le pensons. S’entourer des bonnes personnes nous aide à avancer et à atteindre notre plein potentiel.
La pandémie a apporté son lot de défis, mais elle a aussi démontré que le télétravail pouvait très bien fonctionner (quand c’est possible de l’offrir). Ça vient donc aider la concilia tion travail/famille.
Propriétaire : A. & D. Prévost
Date d’ouverture : 1 er septembre 2020
ADP-Façades est une filiale d’AD-Prévost basée à Richelieu, leader dans le secteur des portes et fenêtres, murs-rideaux en aluminium. Située sur le boulevard Casavant Ouest à Saint-Hyacinthe, notre usine à la fine pointe de la technologie répond aux besoins des entrepreneurs et architectes les plus exigeants. Nous sommes fabricants de murs-fenêtres qui s’installent sur les plus hautes tours résidentielles de l’histoire du Québec : les condos Maestria.
Il y a tellement de sources d’inspiration dans le monde des affaires qu’il est difficile d’en nommer qu’une seule sans faire ombrage aux autres. Le plus important est d’être ouvert à l’émerveillement dans les grandes comme dans les petites choses. L’inspiration peut venir d’un geste qui peut nous paraître simple d’un collaborateur, mais qui fera toute la différence.
L’établissement d’un but commun et l’engagement de tous vers la réalisation de ce but sont des facteurs de réussite. Quand le pourquoi est clair pour tous, alors le travail d’équipe s’installe et alors on ne parle plus d’échecs, mais d’opportunités d’apprentissage.
On passe souvent beaucoup de temps à déterminer ce qu’on ne veut pas dans la vie comme en affaires. Trop peu de temps est passé à déterminer ce qu’on veut et mettre en place un plan clair (une mission, une vision) et des valeurs qui guident nos décisions chaque jour pour atteindre ce qu’on veut. Quand le pourquoi est clair et qu’on y met de la rigueur, nous pouvons atteindre nos objectifs.
De tout faire seul et de ne pas demander d’aide. EST-CE QUE L’INFLATION VOUS AFFECTE?
L’inflation est un facteur important. Elle influence le prix des matières premières et notre rentabilité, car nous ne sommes pas toujours en mesure d’ajuster nos prix rapidement.
Lorsque je réfléchis à cette question, elle me fait sourire, pour ne pas dire éclater de rire. Il faut effectivement être un peu téméraire, il faut aimer faire du bungee, sauter en parachute et aimer les montagnes russes. Par contre, lorsque se présente l’adversité, en tant qu’entrepreneure, plusieurs vous le confirmeront, il faut voir le côté positif et saisir les opportunités. Il faut se montrer créatif, surfer sur la vague, et ce, même si la mer est agitée. Ça m’a donné le goût de performer au maximum et de m’amuser à créer, de trouver des services et des produits pour aider mes clients à vivre une belle expérience et de me faire plaisir.
Je ne crois pas qu’il y a de bons ou de mauvais moments pour se lancer en affaires. Je crois plutôt que, lorsqu’on a un ou des projets qui tiennent la route après analyse de nos produits ou services, on se lance et c’est tout. C’est simple comme ça! Il faut croire en notre projet et surtout se faire confiance. Il faut simplement oser.
COMMENT DÉCIDE-T-ON QUE C’EST LE BON ENDROIT POUR DÉMARRER SON ENTREPRISE?
Le bon endroit est celui où il n’y a pas de produits ou de services comme ceux qu’on offre. Il est là où la compétition avec ses voisins d’affaires est saine. Par saine, j’entends qu’on peut avoir des produits similaires, mais qu’il faut aussi respecter les autres en ayant une offre différente afin que tous puissent bénéficier d’un bon rendement. Souvent, à cet endroit, nous créerons des liens avec ces entreprises du même secteur, nous nous entraiderons et nous ferons de belles collaborations ensemble. Il faut aussi tenir compte du type de clientèle qui habite ou entoure le secteur sélectionné, c’est un point très important si l’on veut attirer un maximum de clients.
Trouver du financement est toujours un enjeu assez laborieux. Pour ma part, n’ayant droit à aucune subvention puisque j’avais plus de 40 ans, cela a été plus difficile. Les subventions sont souvent octroyées à de jeunes entrepreneurs ou à des entre prises existantes, ayant des employés, des états financiers de quelques années antérieures, etc. Alors, dans mon cas, au tout début, j’ai sorti mon fonds de pension, je voulais réaliser mon
rêve et je savais que j’atteindrais mon objectif, je me suis fait confiance.Par la suite, je me suis tournée vers la BDC. LA PÉNURIE DE MAIN-D’ŒUVRE VOUS AFFECTE-T-ELLE?
La pénurie de main d’œuvre nous a tous affectés, je crois, de façons différentes. Soit les employés ou bénévoles tombaient malades, soit certains ont choisi de recevoir les fonds offerts par le gouvernement pour mieux répondre à leurs besoins. Il y a eu aussi l’effet du manque d’employés, donc l’employé avait le gros bout du bâton. Les petits entrepreneurs ont dû mettre les bouchées doubles et travailler très dur. Le manque de main d’œuvre s’est aussi fait sentir dans la réalisation de la boutique, la construction et la rénovation de l’espace.
En fait, j’avais déjà un bon bagage par mes expériences de travail différentes et mes diverses formations. Cependant, j’ai pris le temps de suivre le cours en lancement d’entreprises de l’École professionnelle de Saint Hyacinthe (EPSH) pour parfaire mes connaissances. J’ai aussi demandé des informations auprès de Saint Hyacinthe Technopole et d’autres organismes.
PROFITEZ-VOUS DES CONSEILS D’UNE PERSONNE DE CONFIANCE?
Non, je n’ai pas de mentor. J’ai plutôt fait beaucoup de recherches. J’ai aussi demandé à des personnes de mon entourage étant dans le domaine quelques conseils ici et là. Le reste s’est fait de fil en aiguille. En avançant dans le processus, j’étais en contact avec d’autres entreprises, différents fournisseurs et j’ai trouvé des réponses à mes questionnements.
Suivre son instinct, mais ne pas hésiter à valider nos idées ou autres avec des personnes différentes puisqu’elles ne voient pas toujours les choses du même point de vue. En tant qu’entre preneurs, nous avons le nez collé sur l’arbre, il faut prendre du recul et demander l’avis des autres.
La conciliation travail/famille, oh là là, quel défi en effet. Je crois que, lorsqu’on lance notre entreprise, il faut, avant même que celle ci prenne forme, savoir que les sacrifices sont nombreux, surtout au départ. Et le départ peut signifier quelques années et c’est tout à fait normal. Une entreprise n’avance pas s’il n’y a personne aux commandes. Cela ne veut pas dire de ne pas
déléguer, au contraire, cela devient au fil du temps nécessaire et sain pour nous et également pour l’entreprise. Je commence à peine à me donner du temps. Ma famille et mes amis ont été tellement gentils et conciliants. Je les remercie chaque jour.
Imène Draredja m’inspire particulièrement puisqu’elle a enchaîné les petits boulots et se décrit comme une « multi jobeuse récidiviste » au parcours atypique. Elle a, tout comme moi, enchaîné différentes formations, différents boulots dans différentes sphères, puis, à un moment, elle a décidé de créer Girls Job, une communauté Facebook de mise en relation entre des recruteurs et des femmes qui cherchent du travail. Ce groupe a réuni 1000 femmes dès le premier mois et 30 000 au bout d’un an et demi. Malgré son succès, elle participe à de nombreuses formations encore aujourd’hui et cumule les prix dans tout ce qu’elle entreprend. Son mantra? « Une année, c’est 365 possibilités. Et plus encore. » Je l’adore!
Très simple : avoir un service ou des produits ou les deux, et y croire profondément et se faire confiance. Si l’on ne croit pas assez à notre projet, si l’on ne fait pas confiance aux autres et qu’on se la coule douce parce que tout semble bien aller pour le moment, on perd facilement le fil fluctuant du marché. Il faut rester à l’affût en tout temps.
Croyez en vous et le reste suivra.
Tenir pour acquise son entreprise. Rien n’est acquis, il faut veiller sur elle, peu importe le nombre d’années d’existence. EST-CE QUE L’INFLATION VOUS AFFECTE?
Évidemment, comme tout le monde, qu’on soit en affaires ou non. L’augmentation des matières brutes, pour ma part, mes ingrédients utilisés dans mes préparations, mais aussi celles des produits de mes autres fournisseurs. L’augmentation du prix de l’essence joue un rôle important dans le service de livraison de mes clients privés, corporatifs ou de mes dépositaires, sans compter ce que moi je paie en surplus pour mes commandes de boutique. Chacun est touché, il faut donc s’ajuster au fur et à mesure et faire des choix judicieux, adaptés à cette période.
Un peu oui! En fait, c’est ce que plusieurs personnes nous ont dit, mais ce n’est pas ce que nous croyons! Les gens ont été confinés assez longtemps. Il y a un besoin de reprendre la vie normale, la vie d’avant. Les gens se sont privés durant 18 mois et ils sont plus que prêts à prendre soin d’eux physiquement et mentalement. Alors, nous savions que c’était plus que jamais un bon moment pour se partir en affaires.
C’est une question d’opportunités qui se présentent, bien sûr, mais je crois que, quand tu atteins un certain niveau d’expérience dans ton domaine, quand tu as l’impression que ce que tu fais pour une entreprise, tu pourrais très bien le faire pour toi-même, ça commence à te trotter dans la tête de plus en plus. On vient de familles d’entrepreneurs, alors on a un peu grandi là-dedans.
C’est plutôt l’endroit qui nous a choisis! Nous avons acheté le gym M Fitness, car un ami à nous le vendait et, quand nous
l’avons visité pour la première fois, nous avons tout de suite remarqué qu’à la mezzanine, il y avait l’espace pour construire une clinique médico-esthétique. On a commencé la construction deux mois après avoir acheté le gym!
TROUVER LE FINANCEMENT A-T-IL ÉTÉ UN ENJEU DE TAILLE?
Non, nous avons pris un arrangement avec l’ancien propriétaire que nous connaissons bien.
LA PÉNURIE DE MAIN-D’ŒUVRE VOUS AFFECTE-T-ELLE?
Oui, c’est certain que ça affecte pas mal toutes les entreprises et tous les domaines. On a toutefois été chanceux de pouvoir bâtir une équipe stable rapidement.
AVEZ-VOUS BÉNÉFICIÉ D’UN SERVICE D’ACCOMPAGNEMENT?
Oui, nous avons la chance d’avoir l’ancien propriétaire avec nous qui nous offre ses services de consultant.Nous pouvons l’appeler en tout temps. Nous avons aussi une rencontre hebdomadaire avec lui puisqu’il est encore impliqué dans l’entreprise.
QUEL EST LE MEILLEUR CONSEIL QU’ON VOUS AIT DONNÉ JUSQU’ICI?
Mon père, qui a été entrepreneur une bonne partie de sa vie, m’a toujours dit : « L’expérience client est ce qu’il y a de plus important. Tu dois faire vivre une expérience à tes clients, ils doivent ressentir quelque chose. »
Nos parents sont notre source d’inspiration parce qu’ils ont eu plusieurs commerces et ont vécu plusieurs expériences commerciales. Ils se sont démarqués dans leur domaine res pectif. Ils étaient sérieux, engagés et près de leur communauté.
L’attitude, un état d’esprit positif, la capacité d’adaptation aux changements rapides de l’industrie et le désir de trouver des solutions. On ne doit pas se décourager au premier refus, au premier obstacle sur la route. Il faut le vouloir plus que tout!
S’il n’est pas prêt à avoir son entreprise dans la tête 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ce n’est donc pas le bon moment pour se lancer en affaires. Je crois que tu dois maîtriser un domaine précis avant de te lancer en affaires, ça facilite les choses.
Ne pas se fixer d’objectifs d’affaires, c’est la pire chose à faire. Aussi, la mission et les valeurs de l’entreprise doivent être bien définies, car, en cas de doute, elles pointent toujours vers la meilleure décision à prendre pour l’entreprise.