Lorsque vient le moment d’écrire ces lignes, on se rend compte à quel point le temps passe vite, et que les années se suivent, mais ne se ressemblent pas! Juste cet été, nous avons présenté une nouvelle série des Jeudis blues ainsi qu’un nouveau projet de théâtre d’été.
Cette saison marque également le 30e anniversaire de la diffusion scolaire. Comment est-ce alors possible que le Centre des arts a ouvert ses portes en 2006? La diffusion scolaire est effectivement arrivée bien avant notre lieu de diffusion, soit en 1994. Cela explique que la programmation jeunesse, tant au grand public qu’au scolaire, fasse autant partie de notre ADN!
De la diffusion itinérante dans différentes salles de la région à la présentation de productions d’envergure comme l’Orchestre philharmonique du Québec que nous présenterons cette année, beaucoup de chemin a été parcouru depuis 1994. Mais une chose ne change pas : depuis 30 ans, les jeunes de notre territoire ont la chance d’être en contact avec les arts vivants. Certains parents ont eu la chance d’assister à nos spectacles scolaires au tournant du siècle, et c’est maintenant au tour de leurs enfants de poursuivre cette belle tradition!
L’évolution continue puisqu’à l’occasion du 30e anniversaire, nous sommes fiers de mettre sur pied le programme d’Ateliers scolaires de médiation culturelle propulsé par Desjardins, un programme d’ateliers de préparation offert gratuitement dans les écoles de la région afin de bonifier l’expérience des jeunes.
Le grand public ne sera évidemment pas en reste, puisque la saison 20242025 est remplie de propositions pour les jeunes et les moins jeunes, autour de ce désir de découvrir et de se rassembler autour des arts vivants. On espère que la lecture de ce magazine vous donnera envie de fréquenter notre magnifique salle de spectacles maskoutaine!
AUTOMNE 2024
RÉDACTION
Marie Eve Archambault, Cécile Brodeur, Anouk Charbonneau, Jeanne Esquilat, Sandy Fortier, Maxime Prévost-Durand (DBC Communications Inc.) et Pierrette Proulx
RÉVISION
Annie Blanchette (DBC Communications inc.) et Charles Prémont
PRODUCTION ET CONCEPTION
Alex Carrière et Mélynda Allard (DBC Communications inc.)
Louis T
Depuis plusieurs années, tu traites du sujet de la masculinité. Qu’est-ce que la masculinité à tes yeux et qu’est-ce qui t’intéresse sur ce sujet ?
Je me suis intéressé au sujet première ment parce que je suis moi-même un homme, de 40 ans, avec deux enfants, en plein dans l’âge où on se questionne sur sa vie. Parce que j’ai aussi observé autour de moi des hommes, des amis, des pères, des col lègues, dans cette étape de leur vie. Ça m’a interpellé, m’a amené à me questionner et à avoir envie d’en jaser un peu sur scène.
Mon côté optimiste observe que les hommes autour de moi font des efforts, s’améliorent, sont de bons conjoints, de bons pères. Mais j’observe aussi une colère chez plu sieurs, un désarroi face aux changements dans la société, une perte de repères. J’essaie de trouver un équilibre entre ces deux phénomènes dans le spectacle.
Le titre de ton spectacle, Mâle alpha, peut sembler ironique. Quel côté de ta personnalité se rapproche le plus d’un mâle alpha selon toi?
Haha! Je ne corresponds pas à la défini tion commune du mâle alpha qu’on peut retrouver sur internet et dont certains font la promotion à outrance. Mais j’ai quand même confiance en moi, je m’assume, je suis assez décidé. Mais beaucoup trop paresseux pour vouloir être un leader ou très ambitieux, haha!
À quoi pourrait ressembler un affrontement (physique ou psychologique) entre Louis T et un mâle alpha?
Il n’y en aura pas. Je ne suis pas dans l’affrontement, ça ne m’intéresse pas. Avoir 40 ans a ça de bien : plus de sagesse et de maturité (pis beaucoup de fatigue aussi haha!) Par contre, discuter, pourquoi pas.
Si tu pouvais dominer le monde, tu ferais…
Je donnerais le pouvoir à quelqu’un d’autre haha! Beaucoup trop de pression. J’en parle dans le spectacle, mais je n’ai aucun désir d’être numéro un. Donc, si je pouvais dominer le monde, je donnerais le pouvoir aux scientifiques.
Sur tes réseaux sociaux, on constate que tu es très collé sur l’actualité. Quel genre de nouvelles t’exaspère?
Ce qui m’affecte ou me décourage le plus en vieillissant, c’est la mauvaise foi, la malhonnêteté intellectuelle, parfois même la cruauté que j’observe chez certaines personnes. Les désaccords idéologiques, je comprends, je peux bien vivre avec cela. Disons que les commentaires sous les nouvelles ont plus tendance à m’exaspérer que les nouvelles elles-mêmes.
C’est pour ça que j’essaie de faire un spectacle
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Louis T sera de passage au Centre des arts Juliette-Lassonde le vendredi 20 décembre 2024.
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Crédit photo : Félix Renaud
Un nouveau
pour
Guylaine Tanguay
— Par Marie Eve Archambault
Les chansons reprises par Guylaine Tanguay sont dans le cœur des Québécois depuis plusieurs années. Mais saviez-vous que la reine du country avait le désir d’écrire ses propres chansons? Pour une première fois en carrière, Guylaine Tanguay arrive avec C’est ma vie, un album de compositions originales qui se veut personnel et sincère, deux mots qui décrivent bien l’artiste. Avec toute la sensibilité qu’on lui connaît, l’artiste a accepté de nous dévoiler les inspirations derrière certaines de ses chansons.
La tournée C’est ma vie commence à l’automne prochain. Comment avez-vous monté ce nouveau spectacle?
Je ramène toute la famille cet automne avec mes cinq musiciens sur scène et mon équipe. La base de ce spectacle c’est l’album C’est ma vie au complet. À ça, on rattache des reprises, des chansons d’autres albums, des chansons que je fais surtout en spectacle. C’est ma vie, c’est vraiment un spectacle sur ma vie. J’ai choisi les sujets des chansons. J’ai participé à l’écriture et à plusieurs arrangements. Pour moi, c’était important d’amener les gens dans des histoires qu’ils connaissent, mais qui sont aussi importantes pour moi.
Vous avez rendu hommage à votre frère en lui dédiant la chanson « Et si le temps ». Comment s’est passé votre processus de création?
Je suis débarquée chez l’auteur-compositeur-interprète Rick Allison un matin et je me demandais si je pouvais écrire. J’ai décidé de parler de ce qui me concerne beaucoup à travers la maladie de mon frère, c’est-à-dire le temps. On a parlé. On a écrit. J’ai pleuré pour finir avec cette chanson-là. Pour moi, ce fut la preuve que je pouvais me commettre à l’écriture. Je voulais quelque chose de très spontané et de très vrai, à l’image de ce que je suis. C’est ce qu’on a réussi à faire. C’était une grande fierté pour moi parce que je n’ai pas eu à inventer des histoires pour faire des chansons. J’ai vraiment été 100 % moi-même.
Je pense que le mot « authenticité » vous représente bien.
Les gens sont proches de moi justement pour tout ça. Ceux qui ont décidé de me suivre depuis le début, ils sont encore là parce qu’ils sentent que je suis proche d’eux, que je vis les mêmes affaires qu’eux. Je ne me suis pas inventé un personnage de scène. Je ne peux pas me trafiquer et me déguiser pour être aimée.
Dans « Je n’oublierai jamais », vous parlez de vos idoles. Maintenant, vous êtes l’idole de plusieurs. Vous semblez garder en tête la petite fille qui a eu la chance de les côtoyer. Est-ce pour cette raison que vous donnez beaucoup de temps à vos fans?
Il y a eu des chanteurs qui ont vraiment changé ma vie, qui l’ont inspirée et qui le font encore aujourd’hui. Maintenant que c’est à mon tour, je veux que ce soit fait d’une façon humble, saine et respectueuse. C’est comme ça que je vois ma relation avec le public.
Pour moi, les fans sont une partie de ma vie qui est aussi importante que ma famille. Je veux qu’ils se sentent bien lorsqu’ils sont en ma présence. Je veux qu’ils se sentent importants parce qu’ils le sont. Tant que mes fans seront là, je ne lâcherai pas.
Il y a aussi une belle ballade sur votre petit-fils. Vous semblez épanouie dans votre rôle de grand-maman.
C’est devenu tellement important dans ma vie! La vie nous donne des coups très difficiles, mais elle se fait pardonner en nous donnant des choses magiques et uniques comme la naissance d’un petit-fils. Ça rééquilibre tout.
Et vous sembliez avoir une belle relation avec votre grand-mère qui lui vaut la chanson « De l’autre côté de la route ». Tentez-vous de reproduire ce modèle?
Ma grand-mère Simone est une personne qui a été vraiment importante dans ma vie. Elle a beaucoup contribué à mon bonheur, à ma force comme femme, à ma façon de m’affirmer dans la vie, de mettre mon pied à terre, tout en gardant un cœur toujours léger sans accumuler des frustrations. Elle m’a amenée à voir la vie de façon plus lumineuse. Je veux reproduire ce modèle-là. Souvent, mes tantes me disent : « Tu me fais penser à grand-maman. Tu as beaucoup de Simone en toi. » Quand on me dit ça, c’est le plus beau des compliments.
Vous avez rendu hommage à Karl Tremblay, chanteur des Cowboys Fringants. Quelle a été sa place dans votre vie?
Crédit phot o : Melany Berni er
Il [Karl Tremblay] a livré son combat contre la maladie de façon remarquable. Parfois, il se retrouvait sur scène après un traitement de chimiothérapie! Lorsque j’ai vu ça que je me suis dit : « Quelle force il a de continuer d’avancer à travers tout ça. » Il a amené beaucoup de lumière dans la vie de beaucoup de gens. Je trouve que des Karl Tremblay, il y en a dans chaque famille. Des Karl Tremblay qui se battent en silence. Lui, il l’a fait devant les caméras, les téléphones, les réseaux sociaux… Karl Tremblay a laissé ses paroles et ses chansons. C’est un donneur. Je trouve ça beau. Je veux qu’on n’oublie jamais Karl Tremblay et tout ce qu’il a laissé.
Vous avez aussi adressé une chanson à vos détracteurs! Pourquoi cela?
Tout est arrivé avec la pandémie. Les gens ont lâché beaucoup de haine à la suite d’une émission où j’ai dit que j’étais vaccinée et que je respectais les règles pour pouvoir reprendre les spectacles parce que c’est important pour l’équilibre mental de tout le monde. J’ai reçu des insultes et des menaces de mort. C’est devenu très lourd.
Ce qui m’a choquée là-dedans, c’est que je me suis imaginé les enfants dans les cours d’école alors qu’ils se font agresser verbalement. C’est de l’intimidation. C’est ce que j’ai reçue. Je suis une adulte et j’ai été ébranlée. Je me suis dit : « Dans la vie, il ne faut pas accepter ça. Vous n’avez pas le droit de prendre vos comptes Facebook et de m’insulter, de me faire peur et de me menacer. » Les adultes doivent donner l’exemple. Il faut dénoncer ça.
Vous n’en êtes pas à votre premier rodéo à Saint-Hyacinthe. Dans la région, on a vu grandir des Willie Lamothe, Bobby Hachey et Renée Martel. Quel est votre rapport avec la région?
C’est très fort. Saint-Hyacinthe, c’est un château fort pour moi. C’est toujours agréable d’y être parce qu’on se sent attendue. Les gens ont leur billet depuis longtemps. Ce sont des spectateurs qui participent beaucoup. On les sent présents. On veut entretenir la relation avec eux parce que c’est très puissant. Même ma collection de vêtements se vend bien à la boutique Marise à Saint-Hyacinthe. Il y a vraiment quelque chose de fort qui se passent entre les Maskoutains et moi.
Pouvez-vous m’en dire plus sur votre collaborations avec les boutique Marise?
Ça fait quelques années que le propriétaire des boutiques Marise m’a sollicitée. Les clientes allaient dans son magasin avec des photos de moi en leur demandant s’ils avaient le morceau de vêtements que je portais. Les vêtements qu’on trouve dans ces magasins ne me ressemblent pas vraiment. C’est pour cela que j’ai voulu ma propre collection. J’ai voulu mettre mon grain de sel, de la même façon que je le fais dans la musique.
Guylaine Tanguay sera de passage au Centre des arts
Juliette-Lassonde le samedi 9 novembre 2024.
Les battles de street dance arrivent en ville JOAT
— Par Sandy Fortier
Voyez dans une ambiance survoltée d’échanges et d’adrénaline les meilleurs danseurs de dance s’affronter sous vos cris d’encouragement dans le spectacle JOAT.
Nous avons au Québec une communauté de danseurs de street dance qui se démarque par son équilibre entre le respect des mœurs de la discipline et l’ingéniosité artistique. La présence du Jeux olympiques en démontre encore plus l’excellence puisque c’est le Canadien Phil (Wizard) Kim qui a remporté l’or avec créati vité, contrôle et unicité.
Créditphoto : Do Phan Hoi
Le visionnaire Handy Yacinthe amènera à Saint-Hyacinthe une formule « sur la route » du renommé festival international de Festival. Le Jack Of All Trades (JOAT), communément traduit par « le touche-à-tout », c’est Handy Yacinthe. Ce surnom lui a été attribué alors qu’il expérimentait en touchant à tous les univers de la discipline. Danseur de popping, il était confronté à des codes disciplinaires qui le cloisonnaient. Il rêvait d’un événement de street dance rassembleur et innovateur qui permettrait aux artistes d’oser s’exprimer dans leur multidisciplinarité : le JOAT Festival.
« Avec JOAT, je désire présenter l’excellence du street dance au grand public et ramener la communauté internationale de danseurs en Amérique du Nord. Bien que le style provienne des États-Unis, les danseurs s’expatrient en Europe pour y trouver les plateformes d’envergure nécessaires à se réaliser professionnellement. Je veux ramener ça ici, car nous avons toutes les infrastructures pour faire rayonner cette communauté », raconte Yacinthe. « Imaginez une rencontre entre un jeu télévisé et une ligue d’improvisation. Le mot d’ordre, c’est ludique. On s’amuse à travers la compétition comme dans un jeu », dit-il.
RÈGLES
DU JEU
Le but : Mettre au défi les danseurs dans l’expression de leur art pour déterminer un gagnant qui aura exécuté ses mouvements avec créativité, authenticité, mais surtout, avec excellence.
Le déroulement : Le jeu est animé par un des pionniers du krump canadien, ayant fait partie du premier groupe de Krump au pays, le Bzerk Squad, Étienne Lou. La partie comporte plusieurs tours proposant chaque fois des contraintes particulières pour la réalisation de la danse. Le joueur doit s’exécuter dans un style particulier en réalisant les actions demandées par l’animateur.
Le pointage : Le public décerne des points aux danseurs à la fin de chaque tour.
Le gagnant : Le danseur ayant cumulé le plus de points à la fin de la partie gagne.
MISE
EN PLACE
Le public est invité à faire du bruit pour encourager les danseurs. Grâce à un décibelmètre mesurant le niveau de bruit du public, les points seront attribués au danseur méritant.
Les danseurs sont accompagnés par nul autre que le DJ Shash’U qui crée en direct la musique pour les danseurs. Véritable pionnier de la scène beat, son nom est connu à travers le monde du street dance
LES
JOAT sera de passage au Centre des arts Juliette-Lassonde le jeudi 21 novembre 2024.
Ce spectacle fait aussi partie de notre programmation scolaire pour célébrer nos 30 ans de diffusion scolaire.
STYLE : Popping
ATTRIBUTS : Gagnant du JOAT hip hop en 2022.
STYLE : Hip hop
Crédit photo : blacksmithpat
STYLE : Krump
Crédit photo : César Vayssié
ATTRIBUTS : Fort en freestyle Énergie +++
STYLE : Hip hop
Crédit photo : alainwong
VARIÉTÉS
Solidaires sur scène!
— Par Sandy Fortier
Imaginez entrer au Centre des arts Juliette-Lassonde où se dégage une ambiance festive dès votre arrivée. Vous entendez des rires qui attirent votre attention en direction de gens rassemblés dans notre cabaret. La salle est décorée d’éclairages colorés et la scène arbore un mélange d’instruments de percussions du monde, d’une table de DJ et de pots de peinture. Déjà, vous devinez que ce ne sera pas une soirée comme les autres.
Ça sent bon! Des restaurateurs locaux vous ont concocté des bouchées. Une odeur de plats haïtiens par-ci, une épice vietnamienne par-là. Vous savourez ces nouvelles découvertes.
Aux sons afrobeat lounge de la DJ Sugarface Belfo, on vous invite à jaser entre vous, jusqu’à ce que les beats de rumba sénégalaise de Zale Seck vous envahissent. Il vous fait voyager au rythme de ses percussions tout en amenant chaleur et lumière à votre mois d’octobre.
À travers ces rayons lumineux apparaît une silhouette qui vous intrigue par l’aspect très physique et expressif de ses mouvements. C’est le danseur de krump 7STARR. Au fait, c’est plus qu’un danseur, c’est un pionnier du krump au Canada. Le krump fait partie des styles de danse les plus explosifs par ses mouvements exécutés rapidement, avec force, puissance et contrôle, tout en exprimant des émotions brutes. Il vous transmet son désir viscéral de bouger.
Tout au long de la soirée, près de la scène, une œuvre d’art géante prend forme sous les coups de pinceau de l’artiste Alunaya. Un brin abstrait, vous vous demandez ce que cela pourrait bien représenter, mais le langage universel de la toile laisse transparaître une essence rassembleuse et unie.
Vous êtes soudainement tiré hors de vos pensées lorsque la bête de scène
Mehdi Cayenne attire votre attention. Il vous fait bouger sur ses chansons francophones post-punk mélangées à un funk entraînant. Vous surfez sur cette vague d’énergie contagieuse entouré de gens qui, comme vous, désirent découvrir des artistes et vivre une soirée en famille. Une famille qui se tient et qui s’épaule.
Voilà l’expérience que propose Famille en fête : Solidaires sur scène.
L’association
Fanmi Se Fanmi (du créole signifiant « La famille est la famille ») désire agrandir la grande famille artistique québécoise en incluant davantage d’artistes de la diversité culturelle sur nos scènes, tout en permettant la création de liens durables au sein d’une communauté.
Alors, vous désirez faire partie de la fête? Joignez-vous à la famille
Fanmi Se Fanmi.
Famille en fête : Solidaires sur scène sera de passage au Centre des arts Juliette-Lassonde le jeudi 17 octobre 2024.
Zale Seck
Percussionniste et guitariste emblématique de la musique sénégalaise, il joue une authentique musique de griots, relatant les histoires et les souvenirs de son peuple lébou du Sénégal avec un charisme communicatif.
Mehdi Cayenne
Crooner algérien francoontarien déjanté qui n’a pas peur des paradoxes, il présente des musiques au groove unique mélangeant la chanson francophone au funk, post-punk avec des éléments de hip-hop et de musique du monde.
Alunaya
Art-thérapeute et artiste pluridisciplinaire (autrice, cinéaste, photographe, peintre), ses créations sont exposées, diffusées et collectionnées en Europe, au Canada, aux États-Unis, en Afrique et en Asie. Voyez-la en pleine création, exprimant son intérêt et sa curiosité pour le monde.
7STARR
Danseur de krump, orateur, enseignant et chorégraphe de renommée internationale, il a cofondé la première troupe de krump au Canada, Bzerk Squad, et créé le plus important festival de krump au pays, Gutta Zone. Sa motivation?
Aider les jeunes à se dépasser et à canaliser leur énergie de manière positive à travers la culture du Krump tout en développant un sentiment d’appartenance.
DJ Sugarface Belfo
Née à Montréal, d’origine égyptienne et portugaise, Sugarface Belfo est inspirée par la musique du monde, psychédélique soul et afro-latin house. Elle est la fondatrice du festival annuel International Women’s DJ mettant en valeur les femmes DJ.
photo : Yo Tid
Un tango décomplexé aux airs de jazz Rewild
— Par Maxime Prévost-Durand | Le Courrier
Dans le monde du tango, un mantra – Quien toca, non baila – stipule que les musiciens ne dansent pas. Mais le collectif Rewild voit les choses autrement. Avec son spectacle baila!, qui signifie « Qui joue, danse », les codes traditionnellement associés à cette danse latine sont renversés pour offrir une performance à la fois originale, surprenante et enivrante.
Deux danseurs argentins de renommée internationale, Angeles Veron et Albano Goldenberg, montent sur scène en compagnie de l’orchestre d’une douzaine de musiciens qui for ment le collectif Rewild. Leur présence s’entre mêle afin de raconter une histoire à laquelle tout un chacun participe.
« Les musiciens sont habitués de monter sur scène et de faire un peu comme si le public n’était pas là et de juste jouer ce qu’ils ont à jouer avec le nez dans leurs partitions, mais dans ce spectacle, je les fais bouger, se lever et danser », mentionne Marie-Hélène Panisset, qui signe la mise en scène. L’un des musiciens, Sebastian Verdugo, se refuse toutefois à se laisser emporter par la danse, trop concentré à jouer ses notes de piano. « Tout le long du spectacle, le but est de l’amener à danser. Il y a donc un peu d’humour à travers tout ça », ajoute-t-elle.
En ayant une telle approche envers le tango, le collectif Rewild a voulu, à sa manière, démocratiser ce style de danse qui jouit d’une riche histoire, particulièrement en Amérique du Sud.
« Comme Québécois, on ne pouvait pas prétendre faire du tango mieux que ceux qui en font en Argentine [comme Angeles et Albano]. On a voulu apporter un regard nouveau sur la chose. Pour les danseurs, c’est révolutionnaire, poursuit Marie-Hélène Panisset. À travers la dramaturgie du spectacle, on essaie d’expliquer les rudiments du tango et on essaie de donner envie à ceux qui n’ont jamais dansé de l’essayer. »
Avec son approche unique, Rewild a même composé une trame musicale originale, ce qui est très peu commun dans l’univers du tango.
« C’est inspiré de tango, épicé de jazz et livré tel un orchestre de chambre en furie », lance avec enthousiasme Charles Papasoff, le compositeur principal de Rewild.
La musique a d’ailleurs été le point de départ de ce projet qui se transpose maintenant sur scène. Un album intitulé Cristal d’oreille a même été lancé à partir des morceaux qui sont joués durant le spectacle.
« Pendant la pandémie, on a fait une série de films qui s’appelle Captures d’audace. Ces films étaient des captations immersives de plusieurs spectacles avec des artistes issus de la grande famille du jazz, raconte Marie-Hélène Panisset. Il nous manquait un projet à la fin et Charles a eu l’idée de créer ce groupe de jazz tango. Rewild est né pour cette série de films qu’on a faite pendant la pandémie. »
L’orchestre jouit d’une grande diversité, avec des musiciens aux origines différentes et de toutes les générations qui sont issus autant de la scène classique que du jazz et du tango. « Tout ça crée un amalgame qui est original et surprenant, mentionne Charles Papasoff. Beaucoup de membres du groupe dansent aussi le tango, dont moi et Marie-Hélène. »
Avec Quien toca, baila!, le collectif Rewild a voulu s’adresser autant aux habitués du tango qu’aux curieux et aux néophytes. « On utilise le tango, la musique et la danse pour raconter une histoire. C’est de la musique et de la danse de haute voltige, mais toujours très accessible », décrit Charles Papasoff.
Le spectacle Quien toca, baila! de Rewild sera de passage au Centre des arts Juliette-Lassonde le vendredi 25 octobre 2024.
Crédit photos : L’art de capter
HUMOUR
Mathieu Gratton et Patricia Paquin :
des ex qui prennent plaisir à ne pas se séparer!
— Par Anouk Charbonneau
Il y a déjà 20 ans que Mathieu Gratton et Patricia Paquin ne forment plus un couple. Et pourtant, ils monteront à nouveau sur scène ensemble dans le spectacle Les EXséparables
L’idée de ce spectacle n’est pas venue des artistes eux-mêmes, mais plutôt de leur agente, qui voyait une belle continuité avec leur spectacle Les EX, monté il y a quinze ans. Après une courte réflexion, les deux principaux intéressés se sont rapidement rendu compte qu’ils avaient des choses à dire! « Il s’est passé tellement de choses dans nos vies et dans la société en quinze ans qu’il y avait de la matière en masse. Et Patricia et moi, on a toujours la même relation assez… éclatée! Dans le sens où on est toujours en train de se bitcher depuis toujours. On s’est dit que ce serait le fun de transposer ça en spectacle! », nous mentionne Mathieu Gratton en entrevue.
Contrairement au premier spectacle qui était plus théâtral et racontait leur histoire d’amour, les deux acolytes se rapprochent davantage du stand-up dans Les EXséparables. Comme le mentionne Mathieu : « Là, c’est plus contemporain : une ligne, un punch et beaucoup d’interactions avec le public! » La séparation, le couple et les différences entre les hommes et les femmes seront bien entendu abordés par le duo, mais il fera également une incursion dans des sujets tels que le mouvement me too, la communauté LGBTQ+ ou le fait d’avoir des enfants après 40 ans, le tout parsemé de numéros musicaux.
Des collaborateurs de choix
Pour ajouter au plaisir, des invités rejoignent le duo sur scène. C’est notamment le cas de Ghyslain Dufresne, qui a formé le duo Crampe en masse avec Mathieu Gratton durant quelques années. En plus d’assurer la portion musicale du spectacle, comme au temps de Crampe en masse, Ghyslain utilise son naturel comique pour intervenir dans les dynamiques de l’ex-couple à quelques reprises… un peu comme dans leur vraie vie!
Et la cerise sur le sundae est sans contredit la présence de leur fils, Benjamin Gratton. Il faut dire qu’avec ses nombreux projets (les pages Facebook et Instagram Le monde de Benjamin, le docuréalité Autiste, bientôt majeur son récent rôle dans la série STAT), les Québécois ont adopté Benjamin depuis longtemps. Sans dévoiler de punch, Benjamin interviendra lors d’un numéro traitant de la garde partagée… Après tout, c’est lui le princi pal intéressé! La fierté se ressent dans les paroles de son père : « Quand Benjamin arrive sur scène, c’est l’euphorie! Je n’ai jamais vécu un moment comme ça dans la vie : les gens sont heureux de le voir, il est drôle, les lignes sont bonnes, ça porte à réflexion. Puis Benjamin, il fait ça comme un maître, il est extraordinaire! »
Ajoutons à cette belle équipe Louis-Philippe Rivard à la script-édition et Joël Legendre à la mise en scène. On peut dire que Mathieu Gratton et Patricia Paquin se sont bien entourés! « C’est le plaisir qui paraît beaucoup, puis qui rend le show encore plus drôle. On est une petite gang qui fait ça pour trip per. Puis le fait qu’on trippe, ben ça marche! » lance Mathieu Gratton.
Mathieu Gratton, Patricia Paquin et leurs invités seront de passage lors du spectacle Les EXséparables au Centre des arts Juliette-Lassonde le vendredi 8 novembre 2024.
s:HugoB.Lefort
Créditphoto
La tournée Western Denuy,
faites partie de la famille!
— Par Jeanne Esquilat
Certains d’entre vous se souviendront peut-être avoir découvert le groupe fictif La Famille Denuy dans un sketch musical de Paul et Paul, groupe humoristique composé de Jacques Grisé, Claude Meunier et Serge Thériault, dans les années 70. Pendant toutes ces années, le plaisir d’écrire et de composer des chansons n’a jamais quitté Claude Meunier. C’est donc le fruit de rencontres fortuites qui l’a finalement poussé à relancer La Famille Denuy, 47 ans après l’origine du projet. La Famille Denuy, c’est avant tout une superbe brochette de maîtres qui se retrouvent dans le but de faire de la musique et d’avoir du plaisir. Outre Claude Meunier, instigateur du projet, on trouve aussi : Gautier Marinof, réalisateur, auteur-compositeur, ingénieur de son et musicien, l’homme derrière plusieurs grands succès de la musique québécoise; Pierre Fortin, batteur de Galaxie, des Dales Hawerchuk et des Cowboys Fringants; Patrick Lavergne, bassiste vu, entre autres, aux côtés de Garou et de France D’Amour; Jean-Sébastien Chouinard, guitariste avec Les Cowboys Fringants, Les Respectables et Daniel Boucher; ainsi que Jocelyn Tellier, guitariste de Dumas. Plusieurs artistes ont aussi participé au projet en cours de route. Un de ceux-ci étant Simon Proulx, chanteur bien connu du groupe Les Trois Accords. Celui-ci a prêté sa plume en plus de joindre sa voix à celle du groupe dans quelques chansons sur l’album. Plusieurs chanceux ont même eu l’occasion de le voir performer sur scène lors de certains concerts pour le plus grand plaisir des Denuy et du public.
Seul dans ma tombe
Sur l’album Seul dans ma tombe paru le 24 mai dernier, on peut entendre la chanson culte « C’est Noël », une des deux chansons originales de Paul et Paul, ainsi que 10 nouvelles chansons composées au cours des deux dernières années. L’album aux sonorités western contient évidemment des paroles humoristiques correspondant à la signature de celui qui incarnait notre cher Pôpa1. Toutefois, plusieurs passages vous permettront de vous reconnaître à travers les paroles. Les grands succès du western sont souvent basés sur la vie de tous les jours et c’est exactement ce qu’on retrouve sur l’album. Si vous tendez bien l’oreille, vous pourrez aussi trouver des morales véritablement inspirantes à travers les textes. Un album qui s’écoute merveilleusement bien en famille, entre amis ou seul. On y navigue entre des chansons très douces et d’autres plus rythmées toutes composées de solos et d’accords du véritable western qu’on aime tant, le tout assuré par d’incroyables musiciens. En entrevue, Claude Meunier nous a d’ailleurs confié qu’il a déjà écrit plusieurs nouvelles chansons en parallèle avec la tournée. Peut-être aurons-nous bientôt un nouvel album des Denuy?
À quoi s’attendre
Les Denuy vous convient à une véritable célébration familiale! Un spectacle dédié aux amateurs de western de tous âges et de tous les styles.
Pour Claude Meunier, La Famille Denuy est : « Notre occasion de tripper pis on invite les gens à venir tripper avec nous. On fait de la musique, pis le Venez prendre part au plus gros party de famille country de la région!
Écoutez le
1 Personnage de Claude Meunier dans l’iconique télésérie québécoise La Petite Vie
La Famille Denuy sera de passage au Centre des arts JulietteLassonde le jeudi 14 novembre 2024.
premier album de La Famille Denuy.
Silvi Tourigny,
l’antipode de Carole
— Par Maxime Prévost-Durand | Le Courrier
Vous connaissez sans doute Silvi Tourigny pour son personnage de Carole, une femme beige et monotone, voire marabout, qui ne s’enthousiasme de rien. Mais il est maintenant temps de découvrir la femme qui se cache derrière l’alter ego, Silvi elle-même, une personne flamboyante, expressive, joviale et… en feu! comme le suggère le titre de son tout premier one-woman-show senter chez nous le 31 janvier.
« Je vois vraiment ça comme une carte de visite. Les gens connaissent Carole, mais ils ne connaissent pas du tout Silvi. Donc, je pars de la base et je parle de mes passions, comme la moto, les animaux – je suis une ancienne technicienne en santé animale – et la danse. J’ai même un gros numéro de performance physique dans mon m’entraîne fort pour réussir à livrer ça sans être trop essoufflée. Les gens sont sur pris du clash avec Carole. Ça bouge beaucoup », résume l’humoriste à la chevelure de feu, qui est présentement en rodage avec son spectacle.
Il s’est écoulé près de 15 ans entre l’obtention de son diplôme à l’École nationale de l’humour et ce premier one-woman-show, et ce, même si elle a rapidement foulé les planches à sa sortie de l’école. Cette attente témoigne d’une ardeur à vouloir parfaire son art sur le plan scénique, mais aussi d’un travail de longue haleine sur le plan personnel.
« J’ai longtemps manqué de confiance en moi, c’est pour ça que ça a été aussi long avant que je sorte mon show à moi. Ça a été long avant que je me dise : let’s go, t’es capable. Mais là, ça va, j’ai travaillé fort avec ma psy et la confiance est là », confie-t-elle en riant.
L’explosion du personnage de Carole, entre autres grâce à la websérie aide son prochain, a également fait en sorte que Silvi Tourigny s’est un peu plus effacée pendant une période afin de laisser toute la place à son alter ego. À un tel point qu’elle a même dû se réapproprier sa propre personnalité, dans une certaine mesure, pour son one-woman-show.
« Vu que j’ai fait Carole pendant des années et qu’elle ne bouge pas, quand j’ai commencé à faire mon spectacle, je ne bougeais pas non plus même en Silvi. À un moment donné, mon chum me l’a fait réaliser et je me suis dit : mon Dieu, je peux bouger! »
Silvi Tourigny est d’ailleurs catégorique : il était impensable pour elle que son premier one-woman-show soit entièrement porté par Carole.
« Carole, je l’aime beaucoup et elle va toujours faire partie de ma vie, mais un show uniquement de Carole pendant 1 h 15, je trouvais ça impossible pour moi. En matière d’énergie, c’est quand même très difficile. Ne pas bouger et être bête pendant si longtemps, alors que moi, je suis pétillante et joyeuse, ça aurait été tout un défi de me restreindre aussi longtemps. Et j’aurais eu l’impression de brûler mon personnage si j’avais fait ça. »
Le moment était maintenant venu pour Silvi Tourigny de sortir de l’ombre de son alter ego, une décision salutaire à en juger par la réaction du public dans le cadre du rodage de son spectacle.
« Je me cachais un peu derrière Carole pendant un bout, mais de voir que Silvi a autant sa place et peut-être même plus que Carole, ça fait en sorte que je peux dire mission accomplie », s’exclame l’humoriste.
Silvi Tourigny sera de passage au Centre des arts Juliette-Lassonde le vendredi 31 janvier 2025.
Ariane DesLions
Bricoler sa musique
— Par Cécile Brodeur
Qui a dit qu’on ne pouvait pas bricoler ses instruments?
Sûrement pas Ariane DesLions! Cette musicienne fantai siste aborde son art de manière à donner aux enfants le goût, le droit et la fierté de bidouiller! Chaque tableau de son spectacle est construit autour d’un objet traficoté qui devient son instrument.
Très jeune, elle prenait plaisir à jouer avec un papier froissé, un crayon ou une boîte de conserve vide qu’elle transformait en trésors. La récupération a une place de choix dans ses créations. Elle souhaite transmettre ce legs précieux à ceux qui viennent la voir en spectacle afin qu’eux aussi puissent s’approprier leurs rythmes avec ce qu’ils ont sous la main. Ainsi, son spectacle Rêves à colorier, offert aux enfants de 5 à 10 ans leur propose une aventure dans un monde merveilleux qui les pousse, à développer leur créativité et leur imagination pour en faire des outils qui leur serviront dans toutes les sphères de leur vie.
Ce spectacle fait aussi partie de notre programmation scolaire pour célébrer nos 30 ans de diffusion scolaire.
L’inspiration pour son spectacle puise dans son parcours surprenant. Musicienne classique en piano et violoncelle, elle s’est ensuite tournée vers des études en travail social. Jumelant ses deux passions, Ariane a ensuite œuvré en tant qu’intervenante à l’école des jeunes musiciens du monde. La mélodie lui est apparue comme un puissant levier pour développer la confiance en soi et la débrouillardise chez les jeunes.
Jeune femme passionnée, généreuse et bourrée de talents, sa sensibilité ne laisse personne indifférent. Depuis plusieurs années, elle se promène autant en Europe qu’en Amérique, donnant des représentations qui ont charmé des milliers de spectateurs. Elle a été récipiendaire de plusieurs distinctions, dont une nomination à l’ADISQ en 2020, en plus d’avoir été nommée artiste de l’année en Estrie en 2021.
PROFITEZ DU FORFAIT SORTEZ EN FAMILLE !
2 spectacles = 20% de rabais*
Applicable sur les spectacles suivants
• Ariane DesLions
• La chimie de Noël avec Yannick Bergeron
3 spectacles = 30% de rabais*
4,11 pouce x 5,44 pouce
Réalisez les activités complémentaires au spectacle dans ce cahier.
Ariane DesLions sera de passage au Centre des arts Juliette-Lassonde le dimanche 10 novembre 2024.
• Arthur L’aventurier
• Zak
• Le Carnaval des animaux
• Michel! L’expérience comique
• JOAT
• Alain Choquette
• Paperplane
*Rabais applicable seulement à l’achat d’un billet enfant. Des conditions s’appliquent
centredesarts.ca
Crédit photo : JocelynRiendeau
Lunou Zucchini brille dans Lili St-Cyr THÉÂTRE
L’histoire de la reine du striptease adaptée au théâtre
— Par Marie Eve Archambault
Projetez-vous dans les années 40, alors que Montréal a des allures de Las Vegas; une ville romantique, sensuelle et corrompue. Partout, on interdit, mais à Montréal, on permet. La chanteuse Sophie Leblanc (Lunou Zucchini) voit son nom apparaître sur la marquise du Théâtre Gayety (devenu le Théâtre du Nouveau Monde) jusqu’à l’arrivée de Lili St-Cyr (Marie-Pier Labrecque) qui vient chambouler les plans. Parallèlement, Jessie (Kathleen Fortin), première femme élue à la Ville de Montréal, se bat pour éradiquer le Red Lights que Lili St-Cyr incarne.
Comparez Lili St-Cyr à une Kim Kardashian de l’époque. Lili St-Cyr dérange. Elle prône sa propre liberté de choisir sa vie professionnelle comme elle l’entend. Au-delà des apparences, Lili est une femme d’affaires qui avait un droit de regard sur toutes ses créations (chansons, mises en scène, costumes, maquillage, etc.) Dans ce théâtre musical mettant en scène cette populaire effeuilleuse, on décline différents pans de son existence, des enjeux féministes qu’elle défendait à ses déboires amoureux, offrant ainsi une vitrine sur la femme vulnérable derrière l’icône.
Même si cette création québécoise se passe dans les années 40, les thèmes abordés résonnent encore aujourd’hui. « Je trouve ça beau d’avoir trois femmes qui passent leur féminisme de trois façons complètement différentes. Elles apprennent à s’apprivoiser, puis à comprendre le point de vue de l’autre », explique l’interprète de Sophie Leblanc, Lunou Zucchini.
Depuis plusieurs années, la culture de la comédie musicale est en pleine effervescence au Québec. Toutefois, il y a encore une marge importante dans le nombre de propositions lorsqu’on se compare à nos voisins français et américains. Depuis cinq ans, les offres se multiplient permettant ainsi aux spectateurs de découvrir et de consommer davantage de théâtre musical de qualité.
Après sa sortie de Star Académie en 2021, Lunou Zucchini se sent privilégiée de compter sur sa feuille de route le rôle de Sherrie Christian (Rock of Ages) et celui de Sophie Leblanc (Lili St-Cyr). « Je me sens sur mon X. Je suis vraiment reconnaissante d’avoir fait deux comédies musicales qui ne se ressemblent pas tant que ça! » Les défis ont d’ailleurs été totalement différents. Dans le premier cas, la jeune chanteuse a pu se référer à plusieurs adaptations théâtrales et cinématographiques, tandis que dans le deuxième, un énorme travail de création l’attendait. « C’est la première fois que la pièce Lili St-Cyr est jouée. J’avais donc la liberté de ne pas copier quelque chose que j’avais déjà vu. Je pouvais essayer des choses. C’était assez le fun à faire », raconte-telle visiblement enthousiasmée par le projet.
Le théâtre musical Lili St-Cyr sera de passage au Centre des arts JulietteLassonde le samedi 2 novembre 2024.
VIVEZ LA TRADITION DES FÊTES
Lunou Zucchini sera de la fête en décembre prochain avec Noël une tradition en chanson. Pour une première fois en tournée, elle rejoindra sur scène sa mère, Luce Dufault. « Ma mère l’a souvent fait pendant le temps des fêtes et on ne se voyait pas pendant le mois de décembre. On n’arrivait pas à trouver un trou en même temps parce qu’elle faisait ça et moi je faisais autre chose. Ça va nous permettre de passer du temps ensemble avant le temps des fêtes, je suis contente », avoue Lunou.
Joël Legendre, Joe Bocan, Barnev, Gabrielle Destroismaisons et Marie Michèle Desrosiers se joindront à Lunou et Luce pour cette septième édition.
Le spectacle Noël une tradition en chanson sera de passage au Centre des arts Juliette-Lassonde le samedi 14 décembre 2024.
Éric-Emmanuel Schmitt
Des secrets qui ne se révèlent qu’à travers son œuvre
— Par Pierrette Proulx
Le Juliette a récemment obtenu un entretien privilégié avec ce grand personnage littéraire qu’est Éric-Emmanuel Schmitt afin de percer quelques-uns de ses secrets.
D’entrée de jeu, M. Schmitt a tenu à apporter une précision : il réclame le de garder pour lui ses secrets. Il insiste sur le fait que ce sont par ses métaphores, ses images intégrées dans ses récits et ses pièces qu’il choisit de les transmettre. Éric-Emmanuel Schmitt est l’un des auteurs dont les livres sont les plus vendus au monde. Ses œuvres ont été traduites dans 48 langues. Ses pièces ont été jouées dans plus de 50 pays. Il est aussi professeur, réalisateur et acteur.
Qu’est-ce qui pourrait expliquer ce prestigieux phénomène?
LE SECRET DE CETTE IMPOSANTE RENOMMÉE
Le Juliette : Qu’est-ce qui vous permet de rejoindre tant de lecteurs? Éric-Emmanuel Schmitt : Je suis passionné par les êtres humains et j’essaie de les regarder au-delà des apparences, au-delà des identités qui pourraient créer un mur. J’essaie de rejoindre les autres dans l’humain.
Le Juliette : Selon vous, qu’est-ce qui provoque cet engouement planétaire pour votre œuvre?
Éric-Emmanuel Schmitt : Dans mes écrits, j’essaie d’être aussi sérieux que divertissant. Sérieux, parce que je suis philosophe de formation et que je prends la plume pour dire quelque chose, pour transmettre des valeurs que je juge essentielles.
C r é d i t p h o t o : Fa b ienne Rapp ene a u
Divertissant, parce j’aime passionnément raconter des histoires. J’aime les personnages. J’ajoute un peu d’humour qui rend le plus possible l’émotion; l’un ne va pas sans l’autre.
LE SECRET DE CETTE CARRIÈRE FOISONNANTE
Le Juliette : Vous portez plusieurs chapeaux et multipliez les projets. Comment faites-vous pour être aussi productif?
Éric-Emmanuel Schmitt : Je crois que mon secret, c’est la JOIE. Je fais les choses avec joie. Je suis complètement investi dans ce que je fais, à chaque instant.
Il est important de cultiver la joie. Quand on fait quelque chose avec adhésion, avec joie, avec plaisir, on fait mieux et on fait plus.
LE SECRET DE MADAME PYLINSKA
L’histoire racontée dans la pièce de théâtre musical Madame Pylinska et le secret de Chopin est autobiographique. Elle relate l’expérience vécue par le jeune Éric-Emmanuel Schmitt alors qu’il a 20 ans et qu’il suit des cours de piano avec un objectif bien précis en tête : percer le mystère de la musique de Chopin, ce célèbre musicien qui le fascine depuis son enfance. Il fait alors la connaissance de Madame Pylinska, cette professeure aux façons bien étranges et surprenantes de lui enseigner le piano. À travers les exigences et recommandations peu orthodoxes de celle-ci, le jeune élève est surpris de voir ses cours de piano se convertir en moments d’apprentissage de la vie et de l’amour.
« Madame Pylinska nous fait comprendre que le secret de Chopin, il ne faut pas le percer, mais le fréquenter. Ce sont ces types de secrets qu’il faut fréquenter puisqu’ils nous réchauffent et nous rendent plus grands. (…) Elle nous enseigne à apprendre et à nous connaître. Elle nous apprend aussi à cerner nos limites et ensuite à les dépasser. »
LE SECRET DE LA PIÈCE
MADAME PYLINSKA ET LE SECRET DE CHOPIN
Le spectacle qui présente la version théâtrale du roman du même titre est rempli de poésie et parsemé d’humour. Éric-Emmanuel Schmitt incarne lui-même, avec brio et imagination, les principaux rôles de la pièce.
« Je fais sur scène ce que je fais à mon bureau lorsque j’écris : je deviens les autres. »
Dans cette pièce, une généreuse place est consacrée à la musique de Chopin. Le pianiste de réputation internationale Nicolas Stavy accompagne l’artiste sur scène et offre des extraits et quelques pièces complètes de ce grand et inspirant compositeur. Cet apport musical et artistique, tout en virtuosité et en sensibilité, enrichit et colore de façon exceptionnelle l’expérience des spectateurs.
Teintée par les valeurs et, bien sûr, les secrets de son auteur et de son interprète, cette prestation a à la fois la faculté de faire réfléchir, de surprendre, de divertir et de faire sourire.
Éric-Emmanuel Schmitt sera de passage au Centre des arts Juliette-Lassonde avec Madame Pylinska et le secret de Chopin le samedi 7 décembre 2024.
La Caisse Desjardins de la Région de Saint-Hyacinthe
remet 100 000 $ en bourses d’études à 60 étudiants membres
— Par Camille Guertin Gadbois, conseillère en communication à la Caisse Desjardins de la Région de Saint-Hyacinthe
La Caisse Desjardins de la Région de Saint-Hyacinthe est heureuse d’annoncer que 60 étudiants de niveaux postsecondaires se sont vu octroyer une bourse d’études, pour une valeur totale de 100 000 $, lors de son événement au Centre des arts Juliette-Lassonde, le 20 août dernier. Les jeunes boursiers ainsi que plusieurs jeunes membres inscrits au programme de bourses d’études ont pu vivre une soirée festive, comprenant, entre autres une prestation des humoristes
Guillaume Pineault et Evelyne Roy Molgat. Toujours présente dans les moments qui comptent
Encourager la jeunesse a toujours fait partie des priorités de Desjardins et de la Caisse. Voilà pourquoi la coopérative a à cœur d’être présente pour les jeunes et de les soutenir tout au long de leur parcours.
« L’éducation est un pilier essentiel pour permettre à nos jeunes de réaliser leur plein potentiel. En inves tissant dans leur éducation, nous investissons dans un avenir meilleur pour notre communauté. Ces bourses visent à alléger le fardeau financier des étudiants et à leur offrir les moyens de poursuivre leurs rêves académiques et pro fessionnels. En offrant ces bourses, nous espérons non seulement soutenir les étudiants dans leurs études, mais aussi encourager l’ensemble de notre communauté à reconnaître l’importance de l’éducation et du soutien aux jeunes », souligne AnneMarie Saint-Germain, présidente du conseil d’administra tion de la Caisse.
Plusieurs programmes de bourses offerts chez Desjardins!
Crédit photos :N3Production
Chaque année, ce sont des milliers d’étudiants qui reçoivent un coup de pouce financier grâce à la force du Mouvement Desjardins, notamment par le biais du programme des caisses, ainsi que celui de la Fondation Desjardins. En les encourageant à pour suivre leurs études, Desjardins aide les jeunes à réali ser leurs rêves et leurs ambitions avec son programme Tous engagés pour la jeunesse.
« Les différents programmes de bourses d’études sont des éléments phares chez Desjardins et nous encourageons les étudiants à déposer leur candidature du 1er au 31 mars de chaque année afin qu’ils aient la chance d’avoir une aide financière Nathalie-Lise Giguère, directrice générale de la Caisse. Le conseil d’administration de la Caisse se joint à NathalieLise Giguère et à toute l’équipe pour offrir ses meilleurs vœux de succès à nos jeunes lauréats et pour les féliciter de cette distinction.
Pour plus d’information sur les bourses d’études Desjardins :
SCANNEZ LE CODE
Maskoutains en vedette
Yannick Tessier, directeur de tournée
Principaux projets professionnels : Je suis sur la route avec Rosalie Vaillancourt et Mégan Brouillard et j’ai travaillé avec Sam Breton jusqu’à tout récemment. Au niveau de la direction de production, je m’occupe de Mona de Grenoble, de la pièce de théâtre On s’lâche pas avec Hubert Proulx et des nouveaux spectacles d’Arnaud Soly et d’André-Philippe Gagnon.
Ses débuts dans le milieu : J’ai eu une formation en sonorisation à Trebas pour ensuite travailler au studio d’enregistrement d’Alain Leblanc, le pianiste de Jean-Pierre Ferland. J’ai aussi travaillé au Centre de musique Victor. Ces opportunités m’ont ouvert les portes pour travailler à la Ville de Saint-Hyacinthe et chez Son-Arts Productions.
Personne marquante dans ton parcours : Benjamin Martin. La première fois que je l’ai rencontré, on était à un événement corporatif à Bromont. Je l’ai impressionné et il a pris mes coordonnées. C’est comme cela qu’on a commencé à travailler ensemble. D’ailleurs, je me suis occupé des deux dernières tournées de Mario Jean, et Benjamin est le technicien et le concepteur d’éclairage de son dernier spectacle.
Ce que tu aimes le plus de ton métier : La diversité. J’adore faire 1000 projets à la fois. J’aime aussi la flexibilité d’être travailleur autonome. Ça me permet de partir en voyage un mois si je le désire.
En quoi le Centre des arts Juliette-Lassonde se démarque des autres endroits : À l’époque où je travaillais au Centre des arts, on était une famille tissée très serrée. Nous étions toujours ensemble. L’ambiance était toujours festive parce qu’on « travaillait » avec nos amis.
Meilleur souvenir au Centre des arts Juliette-Lassonde : C’est un party de Noël qu’on a fait ici à l’époque dans le Cabaret avec toute l’équipe où on a monté un house band. On avait fait quelques pratiques dans le sous-sol. C’était vraiment le plus beau party qui a tellement soudé les équipes.
Constance Munger, comédienne
Principaux projets professionnels : Le projet qui a pris le plus de place dans ma vie est l’émission Premier trio, diffusée à Radio-Canada. J’ai fait aussi de la figuration et quelques publicités.
Ses débuts dans le milieu : Ma mère, Anne-Lise Nadeau, est dans le milieu, alors elle nous a mis, mes frères et moi, dans une agence assez vite. J’avais autour de 5-6 ans. Au début, les auditions me stressaient tellement que j’ai demandé d’arrêter d’auditionner pour des rôles. J’ai toutefois gardé la figuration jusqu’à ce que mon professeur de hockey à l’école secondaire Casavant me montre l’offre de casting pour Premier trio. Je ne savais pas si j’allais auditionner parce que c’était le rôle principal, mais je l’ai fait. Le personnage me ressemble tellement que je ne pouvais pas passer à côté de cela.
Comment se passe la conciliation travail-école : Ce fut difficile. J’ai toujours été une bonne élève. En secondaire 4, j’ai manqué la moitié de mon année en raison des tournages de Premier trio. C’était intense. Je suis revenue après les fêtes et j’ai dû tout reprendre.
Personne marquante dans ton parcours : Ma mère. Elle m’a beaucoup aidée pour apprendre mes textes. Elle m’accompagne aux événements. C’est mon modèle.
Ce que tu aimes le plus de ton métier : Les relations. Elles sont tellement fortes et spéciales. On vit beaucoup de choses ensemble. Il y a d’autres comédiens dans Premier trio pour qui c’est leur plus gros projet, alors on se comprend. Aussi, je sais que j’inspire beaucoup de jeunes. C’est valorisant, et ça me rappelle pourquoi je fais ça.
Meilleur souvenir au Centre des arts Juliette-Lassonde : Le spectacle le plus récent que j’ai vu au Centre des arts était Le Roy, La Rose et le Lou[p]. C’était super bon et j’ai beaucoup aimé. Je suis aussi venue voir avec l’école La société des poètes disparus et j’ai adoré.
Crédit photo :MarieEveArchambault
: Chloé McNeil
Michel! L’expérience comique
Hommage à l’univers déjanté de Michel Courtemanche
— Par Marie Eve Archambault
Imaginez sept artistes de tout acabit entraînés par Michel Courtemanche afin de faire revivre les œuvres les plus marquantes du maître de l’humour visuel au Québec! C’est ce que propose Michel! L’expérience comique.
Plongez dans la tête de Courtemanche
Mis en scène par Daniel Brière, Michel! L’expérience comique s’éloigne du stand-up comique en offrant une proposition différente où plusieurs disciplines différentes se rencontrent. Pour reprendre le flambeau et ainsi rendre justice à l’œuvre sans paroles de Courtemanche, Daniel Brière et Michel Courtemanche se sont tournés vers des artistes issus du milieu de la danse, du cirque et du théâtre.
Tour à tour, ils reprennent, à leur manière, les numéros marquants du comique, dont celui du batteur, de l’haltérophile et du bébé. « Pour offrir un spectacle avec 12 numéros sans exténuer les artistes, nous avons dû défragmenter des numéros d’une façon originale. Chaque artiste s’est vu attribuer un rôle selon ses aptitudes physiques pour représenter différentes facettes de ce que j’étais capable de faire sur scène. Il y aura parfois même des numéros où les artistes ne seront pas nécessairement seuls sur scène », explique Michel Courtemanche.
Michel! L’Expérience comique est inspiré de l’histoire de Michel Courtemanche alors qu’il était sur les bancs d’école. « Le professeur m’en voyait une fois par semaine devant un tableau pour faire des conneries devant les élèves parce qu’il trouvait que j’étais assez turbulent et éparpillé. Utiliser mon imagination à ces moments-là m’a permis de canaliser mon énergie et de m’intégrer », raconte celui qui a agi comme consultant dans ce spectacle. On retrouvera donc sur scène une série de plusieurs tableaux représentant ses différents univers loufoques.
Un divertissement familial
Les personnages et l’humour sans paroles de Michel Courtemanche font encore rire 30 ans plus tard. Que vous soyez adeptes ou initiés de l’humour visuel de Courtemanche ou que vous ayez 7 ou 97 ans, Michel! L’expérience comique s’adresse à tous. Les enfants retrouveront les mimiques cartoonesques, tandis que les gens plus âgés se rappelleront les stepettes de Jim Carrey ou Jerry Lewis.
L’humour visuel : passez au suivant
Trente ans après s’être retiré de la scène, Michel Courtemanche a accepté de replonger dans ses numéros qui lui auront valu une renommée internationale afin d’enseigner les rudiments de l’humour visuel à la relève. « Je voulais qu’ils comprennent toute la structure des numéros et des gags pour qu’ils s’approprient les numéros afin d’en faire une version un peu différente de l’original. On ne veut pas qu’ils fassent exactement pareil parce que, tant qu’à ça, les gens vont relouer des cassettes VHS », dit-il à la blague.
Au début de ce projet, Courtemanche trouvait compliqué d’enseigner des notions qu’il avait en lui de façon innée. « Je deviens maman ours lorsqu’il s’agit des codes de l’humour visuel que j’ai établis. À mes yeux, ils sont importants et fragiles. » Il avoue avoir aimé enseigner les rudiments de l’humour visuel à la nouvelle génération à un point tel qu’il aimerait renouveler l’expérience un jour si l’occasion se représente. « J’aimerais un jour recevoir un coup de téléphone où quelqu’un me dirait qu’il veut faire un spectacle d’humour visuel. Je vais l’écrire avec lui et je vais l’entraîner », raconte celui qui a été énormément impliqué dans le processus du spectacle Michel! L’expérience comique. « Je suis surpris qu’on m’ait demandé 30 ans plus tard de faire un revival. J’ai quitté la scène et personne n’a pris la place. Donc, je me suis dit : “ C’est mort et les gens ont oublié l’humour visuel. Ça l’aura le temps que j’étais là.” »
L’œuvre de Michel Courtemanche a marqué les années 1990 par son originalité, son univers coloré et ses mimiques mémorables. Vous verrez dans Michel! L’expérience comique que même trente ans plus tard, elle est toujours aussi drôle!
Le spectacle Michel! L’expérience comique sera de passage au Centre des arts JulietteLassonde le samedi 16 novembre 2024.
t photo : Julie Turcot
Le Juliette
SPECTACLES À VENIR AU CENTRE DES ARTS
Juliette-Lassonde
OCTOBRE 2024
4 Sam Cyr et Marylène Gendron / Cabaret André-H.-Gagnon
5 Michel Barrette se raconte à Patrice Bélanger / Salle Desjardins
5 Martin Vachon / Cabaret André-H.-Gagnon
9 Fabien Cloutier / Salle Desjardins
10 Mégan Brouillard / Cabaret André-H.-Gagnon // COMPLET
11 Daniel Lavoie / Salle Desjardins
11 Gabriella / Cabaret André-H.-Gagnon
12 Deux femmes en or / Salle Desjardins
17 Famille en fête : Solidaires sur scène / Cabaret André-H.-Gagnon
18 La Chicane / Salle Desjardins
19 Marie Denise Pelletier / Salle Desjardins
23 et 24 Salebarbes / Salle Desjardins // COMPLET
24 Brel et Barbara / Cabaret André-H.-Gagnon
25 Rewild / Salle Desjardins
26 comment debord / Zaricot
26 Robert Charlebois / Salle Desjardins
26 Calum Graham et Michael Manring / Cabaret André-H.-Gagnon
29 Aux grands maux, les grands discours / Salle Desjardins