Le Courrier de Saint-Hyacinthe

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sommaire

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Carte blanche Fitz alors! 4

Éditorial

Odeurs nauséabondes : le trop-plein 10 Forum

Usine d’épuration : le maire fait le point 11 affaires

Agroalimentaire 22

Près du couvent des Sœurs de la Présentation de Marie

Une maison centenaire vouée à la démolition

Même si le sort d’un immeuble datant des années 1800, situé sur le terrain des Sœurs de la Présentation de Marie à Saint-Hyacinthe, est scellé depuis plus d’un an, sa démolition prochaine suscite de vives réactions parmi les défenseurs du patrimoine maskoutain.

Sur la page Facebook « T’es Maskoutain si... », une publication récente suggérant sa démolition en a indigné plusieurs. Considérant le peu d’informations ayant circulé à ce sujet à ce jour, LE COURRIER a voulu faire le point sur ce sujet chaud qui alimente le débat. Ainsi donc, il est acquis que l’immeuble connu comme étant la Maison St-Roch sera démoli pour faire place à un espace vert et un stationnement. Ces aménagements s’inscrivent dans le projet communautaire porté par le Collège Saint-Maurice et qui prévoit l’installation, sur ce site de la rue Girouard, de l’école préscolaire et primaire privée La Petite Académie.

C’est ce qu’a confirmé au journal la directrice générale du Collège SaintMaurice, Karine Gamache.

Carnet de l’âge d’or 20

31

Petites annonces 26

Même si le bâtiment extérieur a encore fière allure, elle souligne que son intérêt patrimonial n’en fait pas une beauté à préserver pour autant, différents travaux et agrandissements l’ayant dénaturé passablement au fil des années.

Aux dires des Sœurs de la Présentation de Marie, qui en sont toujours propriétaires, rien ne milite en faveur de sa sauvegarde. Elles ne s’opposent aucunement à sa démolition, dans la mesure où celle-ci permet au Collège de poursuivre leur mission communautaire et éducative avec l’arrivée de La Petite Académie et d’une garderie.

Le Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe a confirmé que les Sœurs de la Présentation de Marie ont fait l’acquisition de la Maison St-Roch en 1985 des mains d’un particulier. Selon Martin Ostiguy, historien au Centre d’histoire, elle serait apparue pour la première fois sur un plan de la ville en 1880, mais il se peut qu’elle ait été construite avant. Elle aurait servi de dortoirs, de buanderie et d’atelier.

Un agrandissement y a aussi été annexé en 1949. Puis, selon Karine Gamache, son revêtement de briques a été retiré en 1986 pour le remplacer par de l’aluminium. Des religieuses ont continué d’y résider pendant quelques années par la suite. « Si elle avait été d’une grande valeur patrimoniale, les religieuses n’auraient sûrement pas pu mettre un revêtement en aluminium », estime la directrice. Néanmoins, le Collège compte se conformer à la réglementation en vigueur et se plier de bonne grâce à toutes les étapes nécessaires en vue de sa démolition.

Le conseiller municipal du district Sacré-Cœur, David Bousquet, considère lui aussi que le bâtiment a perdu de son lustre et de son intérêt patrimonial au fil des ans puisque seules la fondation et certaines structures de bois seraient d’origine. « Elle est peut-être considérée patrimoniale davantage par son histoire que son état actuel puisque des sœurs y ont résidé », a-t-il mentionné.

À son avis, le comité consultatif d’urbanisme de la Ville de Saint-Hyacinthe devra possiblement se pencher sur ce dossier puisqu’il s’agit d’un projet en lien avec les Plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).

Le comité de démolition aura lui aussi son mot à dire, tout comme la MRC des

Maskoutains et le ministère de la Culture puisque cette maison a été construite avant 1940.

UN PROJET DE LONGUE HALEINE

La directrice générale du Collège SaintMaurice mentionne que la démolition de cette maison figure dans le plan directeur réalisé avant que les Sœurs cèdent leurs installations au Collège en juin 2023. Celui-ci devait déterminer si l’espace était suffisant pour accueillir le projet de complexe multidisciplinaire où s’installeront La Petite Académie, une garderie ainsi que des organismes communautaires. L’ensemble du terrain, incluant la portion qui sera libérée par la démolition de l’immeuble, servira à aménager deux cours extérieures, un plateau sportif et un espace de stationnement. De grandes lignes du projet restent à définir, selon Mme Gamache. Aux dernières nouvelles, les deux dernières sœurs préparaient leur départ du couvent.

L’acquisition du couvent par le Collège Saint-Maurice devrait se concrétiser d’ici la fin de l’année, mais la congrégation religieuse devrait conserver des bureaux administratifs sur place.

Mme Gamache rappelle que les travaux de l’ensemble du projet devraient être terminés entre 2028 et 2030. 

Le Collège Saint-Maurice compte démolir cette maison datant des années 1800 pour y aménager son complexe multidisciplinaire qui accueillera entre autres La Petite Académie et une garderie.
Photo François Larivière | Le Courrier ©
Adaée Beaulieu | Le Courrier

carte blanche

Fitz alors!

Bombe médiatique de forte amplitude dans l’univers politique québécois, le « super ministre » Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional, mais aussi ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, démissionne de son poste.

En fait, ça lui a pris un bon 15-20 minutes pour claquer toutes les portes de son poste, créant un gros courant d’air dans le Parlement.

Le super ministre avait déjà annoncé son intention de partir bien avant la fin de son mandat, il quittera finalement bien avant ce moment.

Sa sortie fera entrer un nouveau terme dans le dictionnaire de la langue québécoise : le verbe Fitzer [fit.tzé] verbe transitif dont la définition est : être censé finir de travailler au bureau à 17 h le vendredi, mais partir mercredi après dîner en laissant la facture aux collègues sur la table du St-Hubert. Comme dans la phrase : « Ch’tais pu capable de travailler à c’te place-là, facque j’ai Fitzé ma job. »

EXPRESSIONS ÉQUIVALENTES :

Prendre la Fitz : fuir une situation inconfortable.

S’en Fitzer : se ficher des conséquences, comme dans la phrase : « Tout din coup, j’m’en Fitz pas mal de Northvolt. » Et enfin, la jolie expression, prendre un « Apéro Fitz » : annoncer un 5 à 7, mais le commencer à 3 heures et demie.

On rit, on rit, mais pour le premier ministre François Legault, c’est une Caquastrophe. Il devra déclencher des élections partielles au moment où le Parti québécois a le fameux momentum. Depuis l’annonce du départ du super ministre, personne n’est plus heureux que le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, pour qui cette démission est une Fitzgibbon nouvelle! 

la question internet

Nous avons posé la question suivante sur notre site Internet du 29 août au 4 septembre :

«Rentrée scolaire : croyez-vous à une amélioration de la situation dans les écoles?

oui 37

% | non

63

%

Nombre total de votes enregistrés : 178

Selon le relevé effectué mercredi à 14 h 15

Nous ne compilons que les réponses d’internautes pour ce sondage qui n’a pas de valeur ou de prétention scientifique.

Répondez-nous sur notre site Internet www.lecourrier.qc.ca

Voici la question de cette semaine :

«Gel du développement immobilier près de l’usine d’épuration: est-ce la solution appropriée?

météo

Jeudi :

Ensoleillé

Vendredi : Ensoleillé

Normale pour la période : 13 °C et 24 °C

Levers et couchers du soleil

Samedi : Ennuagement suivi d’averses en soirée

Date Lever Coucher Durée

Jeudi 5 septembre 6 h 18 19 h 22 13 h 04

Vendredi 6 septembre 6 h 19 19 h 20 13 h 01 Samedi 7 septembre 6 h 21 19 h 18 12 h 57

Premier quartier de lune le 11 septembre à 2 h 05

Sommaire de la météo en page 14

Pour des prévisions gratuites, composez le : 450 771-BEAU

rumeurs & indiscrétions

 En prévision de l’élection partielle qui aura lieu le 16 septembre dans la circonscription de LaSalle-Émard-Verdun à Montréal, quelques centaines de militants et de partisans ont participé à un grand rassemblement des forces souverainistes dans ce comté à la fin août.

 Comme on peut le constater, le député bloquiste de Saint-Hyacinthe–Bagot, Simon-Pierre Savard-Tremblay, était aux premières loges en compagnie du chef du Parti québécois, Paul StPierre Plamondon. Cette photo ne fera que raviver les espoirs des militants péquistes du comté de Saint-Hyacinthe qui aimeraient voir le député bloquiste faire le saut sur la scène provinciale d’ici les prochaines élections.

 En attendant de savoir si le député bloquiste sautera dans le train du PQ, on sait malheureusement que les Galeries St-Hyacinthe devront se trouver une nouvelle copilote du petit train qui fait le bonheur des enfants en parcourant les allées du centre commercial. Fidèle bras droit de Cécile la conductrice depuis moult années, Mme Hélène Lapalme est décédée le 24 août à l’âge de 67 ans. Nos condoléances à sa famille et à ses proches.

 Le remue-ménage qui secoue les activités de Cogeco Média depuis l’été s’étend maintenant hors de Montréal. À Saint-Hyacinthe, la directrice de la programmation à NousTV SaintHyacinthe , Lorraine Larouche , a quitté ses fonctions vendredi, après quelque 10 ans passés aux commandes de la station. Elle a dit partir confiante, avec une immense fierté pour le travail accompli et des projets plein la tête. Bonne route et merci Lorraine. 

Olymel Saint-Damase évacuée

Des centaines d’employés d’Olymel à Saint-Damase ont été évacués, le 30 août, sur l’heure du dîner, en raison d’une importante fuite d’ammoniac. Deux personnes ont même dû être conduites au centre hospitalier d’urgence après avoir été incommodées par le gaz, selon la Sûreté du Québec.

Selon Olymel, la fuite est survenue à la suite d’un bris accidentel d’équipement. Un travailleur a accroché une valve avec une plateforme de travail aérienne roulante en marche arrière, brisant ainsi la conduite d’ammoniac.

Le gaz se serait rapidement répandu dans l’usine, laissant dans son sillage une épaisse fumée blanche s’échappant du bâtiment. Quelques résidences avoisinantes ont été évacuées sur la rue Principale.

Par mesure préventive, la rue a été fermée par le ministère des Transports entre le rang Saint-Louis et la rue Saint-Joseph. Les pompiers de Saint-Damase, de Saint-Césaire et de Saint-Hyacinthe se sont déplacés sur place. Les pompiers de Saint-Hyacinthe ont fait partie des équipes Hazmat spécialisées en matières dangereuses qui ont participé à l’opération. Les pompiers de Granby ont aussi été demandés en renfort en milieu d’aprèsmidi pour soutenir les équipes Hazmat de Saint-Hyacinthe à leur demande. De nombreuses ambulances ont également été dépêchées sur place pour évaluer l’état de santé de certaines personnes ayant été incommodées par le gaz. L’équipe de l’Association des pompiers auxiliaires de la Montérégie (APAM) s’est aussi présentée sur les lieux pour prêter assistance. La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) s’était aussi déplacée.

La fuite a été colmatée en fin d’aprèsmidi. La valve brisée a été réparée et des spécialistes ont vérifié son bon fonctionnement avant de relancer les opérations. Aucun enjeu de vétusté ou de manque d’entretien n’est en cause, a assuré Olymel.

Selon l’entreprise, les fuites d’ammoniac sont très rares, et souvent causées par un accident. De plus, les pompiers n’interviennent pas fréquemment à l’usine de Saint-Damase pour ce type d’urgence, nous indique-t-on. 

Fuite d’ammoniac
Adaée Beaulieu | Le Courrier
Les employés d’Olymel Saint-Damase ont été évacués le temps de colmater la fuite de gaz. Photo Adam Bolestridge | Le Courrier ©
Une importante fuite d’ammoniac est survenue chez Olymel à Saint-Damase, le 30 août, nécessitant l’intervention de nombreux pompiers. Photo Adam Bolestridge | Le Courrier ©

Un nouveau panneau pour sensibiliser à la sécurité routière

Afin de sensibiliser les automobilistes aux dangers que comporte la route, la Ville de Saint-Pie a installé un panneau avec la mention « La course s’arrête ici » sur le terrain à la sortie de la piste de course Sanair.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet de campagne de sécurité routière développé en collaboration avec la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).

« À la suite des pourparlers avec la SAAQ, on a décidé d’installer ce panneau pour sensibiliser les gens aux dangers liés

à l’excès de vitesse. Plusieurs accidents ont été répertoriés au niveau de ce secteur au fil des années. Récemment, les courses se sont multipliées. Après avoir reçu des plaintes des gens du secteur, on a décidé d’agir et de poser un geste concret », a relevé Mario St-Pierre, maire de Saint-Pie.

M. St-Pierre ajoute que le propriétaire de la piste de course Sanair, Jacques Guertin, a donné son accord pour que la Ville puisse aller de l’avant.

Les contrevenants risquent des amendes ainsi que des poursuites pénales allant jusqu’à l’emprisonnement dans le cas où la course se poursuit dans un endroit qui pourrait constituer un danger pour autrui.

Pour véhiculer ce message d’intérêt général sur la sécurité routière, SaintPie a misé sur plusieurs moyens, notamment par l’installation d’autocollants sur les bacs dans un secteur résidentiel, par l’ajout de pancartes ou de bollards dans la zone scolaire et par des activités de sensibilisation auprès des jeunes et des automobilistes. 

Ville de Saint-Pie
Le grand panneau nouvellement installé à la sortie de la piste de course Sanair, à Saint-Pie. Photo François Larivière | Le Courrier ©
Zineb Guennoun | Journaliste de l’initiative de journalisme local zguennoun@lecourrier.qc.ca

Accident mortel sur la route 235

Le maire de Saint-Pie attend des gestes concrets du MTQ

Une semaine après qu’un autre accident mortel est survenu sur la route 235 à Saint-Pie, le maire Mario St-Pierre se prépare une fois de plus à aller à la rencontre du ministère des Transports du Québec (MTQ) pour le convaincre de corriger cette intersection dangereuse.

Ce n’est pas d’hier que le conseil municipal souhaite que soit sécurisée la route 235 et tout particulièrement l’intersection du chemin Saint-Dominique où de nombreux accidents mortels ont eu lieu.

Le plus récent est survenu le 28 août et il a coûté la vie à Ginette Demers, 68 ans, de Saint-Liboire. « Il y a eu trois ou quatre accidents graves à cet endroit depuis le début de l’année seulement. Il y a déjà plusieurs croix en bordure de route et il y en aura bientôt une de plus. Il faut que des changements soient apportés sur l’ensemble de la route 235. Je ne sais vraiment pas ce que ça va prendre pour que le MTQ agisse, mais il est grand temps », a déploré le maire St-Pierre.

Selon les données les plus récentes fournies par la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) au MTQ, 21 accidents ont été recensés dans un rayon de 50 m à cette intersection entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2022. Parmi ces accidents, on en compte un mortel, deux ayant provoqué des blessures graves et 18 ayant fait des blessés légers ou provoqués des dommages matériels seulement. De ceux-ci, 13 accidents à angle droit sont survenus. Les causes de ces accidents relèvent pour la plupart de manquements au

code de la sécurité routière, selon le MTQ. Ce sont en moyenne 7300 conducteurs qui circulent quotidiennement sur cette portion de la route 235 à une vitesse de 90 km/h.

ABAISSER LA VITESSE

Le maire de Saint-Pie milite depuis longtemps pour faire réduire la vitesse à l’intersection du chemin Saint-Dominique, mais le MTQ n’est pas de son avis. Actuellement, des arrêts obligatoires se trouvent sur le chemin Saint-Dominique, bonifiés d’un feu aérien avec lumière clignotante rouge.

Sur la route 235, un feu jaune clignotant prévient les usagers de la route qu’ils doivent redoubler de prudence lorsqu’ils traversent l’intersection. « Le MTQ nous dit toujours que s’il baisse la vitesse, cela va créer encore plus d’accidents », a relaté le maire avec découragement.

Selon lui, nombreux sont les usagers de la route qui ne respectent déjà pas la vitesse de 90 km/h fixée sur la route 235. Mario St-Pierre croit aussi qu’un feu de circulation permanent pourrait faire partie des solutions envisagées puisque beaucoup d’accidents se produisent quand les conducteurs qui circulent sur

le chemin Saint-Dominique s’engagent sur la route 235 et ne calculent pas bien le risque de collision.

D’autres intersections avec la route 235 sont aussi problématiques, selon le maire St-Pierre. Il s’agit de celles du boulevard Daniel-Johnson ainsi que du rang de la Presqu’île, qui devient le rang Émileville. À cet endroit, la visibilité n’est pas très bonne, dit-il.

RENCONTRE AVEC LE MTQ

Au ministère des Transports, on n’a pas souhaité commenter publiquement ces suggestions. On a simplement confirmé qu’une rencontre avec les représentants de la Municipalité était prévue ce mois-ci et que l’environnement routier de la route 235 sera à l’ordre du jour.

Une telle rencontre fait suite à celles prévues annuellement entre le MTQ et la MRC des Maskoutains. Ensuite, certaines municipalités peuvent demander des rencontres individuelles pour pousser des dossiers plus loin, comme c’est le cas de Saint-Pie.

« Le Ministère déplore cet accident mortel, survenu sur la route 235, à l’intersection du chemin Saint-Dominique. Un représentant s’est d’ailleurs rendu sur les lieux afin de collaborer avec les services d’urgence et faire son rapport d’événement. Comme le prévoient les procédures, des représentants du Ministère se rendent sur les lieux de l’accident. Cela nous permet de comprendre les circonstances des accidents, de déterminer si l’environnement routier a été un facteur contribuant et, le cas échéant, y apporter des améliorations », a mentionné la conseillère aux communications et porteparole du MTQ, Isabelle Dorais. 

Adaée Beaulieu | Le Courrier
De nombreux accidents mortels se sont produits à l’intersection de la route 235 et du chemin de Saint-Dominique à Saint-Pie, et le maire Mario St-Pierre presse le ministère des Transports de corriger la situation. Photo Adam Bolestridge | Le Courrier ©

actualité

Paramédical depuis 40 ans

André Bienvenue range son uniforme

Après avoir répondu, comme paramédical, à plus de 33 000 appels souvent tragiques parfois cocasses ou touchants, le Maskoutain André Bienvenue tirera sa révérence le 5 septembre, laissant derrière lui un métier qu’il a adoré et qu’il a trouvé extrêmement valorisant.

Ce qui lui manquera le plus sera le sentiment d’être utile et l’obligation de trouver des solutions dans le feu de l’action. À l’adolescence, il n’aurait pourtant jamais cru se passionner autant pour ce métier. Son rêve était d’abord de devenir policier, mais lorsqu’il a terminé le secondaire en 1983, il n’a pas été accepté en raison du fait qu’il lui manquait un pouce pour avoir la grandeur requise. « J’ai été vraiment très déçu, mais avec le recul, je réalise que j’étais plus fait pour être paramédical. Comme policier, il faut parfois être dur avec les gens, alors que moi, je suis rempli de compassion », a-t-il mentionné.

C’est grâce à son emploi étudiant de pompiste qu’il a eu son premier contact avec des paramédicaux et l’envie de tenter sa chance dans ce métier. Après un

cours de soir de 160 heures au Cégep au Saint-Hyacinthe et des fins de semaine comme troisième paramédical à faire de

l’observation, il a été reconnu comme paramédical en 1984.

Quarante ans plus tard, son palmarès est impressionnant. Il a notamment procédé à sept accouchements, dont un au Couche-Tard sur l’avenue SaintLouis à Saint-Hyacinthe en pleine crise de verglas. Il a aussi à son effectif une dizaine de réanimations sans la moindre séquelle.

Toutefois, certains moments ont été plus tragiques. Puisqu’il a toujours travaillé dans le secteur de Saint-Hyacinthe, il lui est arrivé de se présenter sur les lieux de suicides impliquant des personnes qu’il connaissait. « Quand j’arrivais sur place, je ne pouvais plus reculer, mais j’ai une facilité à dédramatiser et je n’ai jamais fait de cauchemars », a-t-il confié. Il a aussi su créer de bons liens avec la communauté. « Maintenant, sur presque tous les appels, les personnes me connaissent. On me salue aussi sur la route. C’est vraiment une richesse de me sentir apprécié par autant de personnes », a-t-il déclaré.

UN MÉTIER QUI A ÉNORMÉMENT ÉVOLUÉ

Au fil des années, André Bienvenue a vu évoluer le métier à la vitesse grand V. À l’époque où il a commencé, les nouveaux paramédicaux devaient attendre six mois avant de prendre le volant, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Il n’y avait pas non plus de GPS. « Il fallait connaître le territoire par cœur en se donnant des points de repère. Nous écrivions l’adresse sur un papier et le mettions dans notre poche et nous partions comme ça », s’est-il remémoré.

Il a aussi ajouté qu’à l’époque, un paramédical gardait l’ambulance chez lui pendant ses heures de travail et devait aller chercher son collègue même si cela impliquait de passer devant la résidence de la personne en détresse. Il n’y avait pas non plus de limite de vitesse à respecter en situation d’urgence jusqu’aux années 2000. « Quand un

enfant devait être transféré à l’hôpital Sainte-Justine d’urgence, je l’embarquais avec mon collègue, l’infirmière et le médecin et nous partions tous vers Montréal et le but était ne pas lâcher la pédale tout en pensant que j’avais la vie de toutes ces personnes entre mes mains », a raconté M. Bienvenue. Il y a avait aussi beaucoup moins de matériel médical disponible et les pompiers n’arrivaient pas sur les lieux des accidents avec des pinces de désincarcération. « À l’époque, les gens ne perdaient pas leur permis pour avoir conduit avec les facultés affaiblies, alors ils sortaient des bars à 3 h du matin complètement saouls, prenaient les rangs de campagne et faisaient des face-à-face. Les voitures étaient faites de deux longs bancs, en avant et en arrière, alors il pouvait y avoir six personnes non attachées. Les collisions impliquaient donc parfois 12 personnes, dont certaines éjectées, et nous n’étions souvent que deux ambulances sur place. Il fallait vraiment être débrouillards et faire preuve de sang froid. J’ai encore maintenant le réflexe de prendre la situation en main quand la vie d’une personne est à risque et que cela peut être long la sortir de la voiture avec les pinces. J’ai toujours eu beaucoup d’intuition », a-t-il expliqué. C’est cette adrénaline qui l’a toujours motivé. André Bienvenue faisait d’ailleurs ce métier essentiellement par passion dans les débuts puisqu’il était payé 8 $ de l’appel. Il devait donc avoir un autre emploi de jour. Ensuite, les paramédicaux sont devenus syndiqués en 1986, ce qui a changé bien des choses, dont l’instauration des échelons salariaux. Les postes à temps plein sont arrivés à la fin des années 1980.

Depuis une quinzaine d’années, la paperasse fait de plus en plus partie du travail des paramédicaux. Notre homme a appris à composer avec cette réalité, mais elle ne lui manquera pas. Du moins, pas autant que ses collègues qui continueront de sauver des vies sans lui.

Adaée Beaulieu | Le Courrier
André Bienvenue prendra sa retraite le 5 septembre après 40 ans comme paramédical à Saint-Hyacinthe. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Pas d’enquête sur l’écrasement d’avion à Saint-Hyacinthe

Le Bureau de la sécurité des transports du Canada ne fera pas d’enquête approfondie sur les causes de l’écrasement d’avion survenu le 28 novembre dans un champ à proximité du Grand Rang et de l’avenue Pinard à Saint-Hyacinthe.

C’est qu’il a été classé comme un événement de classe 5. Ces événements ne font pas l’objet d’enquêtes en profondeur suivies d’un rapport d’enquête. Cependant, les données sur les événements de classe 5 sont enregistrées pour une éventuelle analyse de sécurité, pour des rapports statistiques ou à des fins d’archivage.

Le résumé d’événement mentionne néanmoins quelques détails sur ce vol. Le Cessna 170 d’exploitation privée avait décollé de l’aéroport de Sorel-Tracy et

se dirigeait vers l’aéroport de SaintHyacinthe lorsque l’accident est survenu à 16 h 48. Le pilote expérimenté, seul à bord, effectuait alors l’approche finale, selon le rapport.

Rappelons que l’avion monomoteur s’est encastré au sol sur le nez, près d’un gros arbre et d’une résidence. Rapidement, les secouristes ont accouru pour venir en aide au pilote demeuré coincé à l’intérieur de son appareil, dans une position précaire. Les pinces de désincarcération du Service de sécurité incendie de la Ville de Saint-Hyacinthe avaient été nécessaires pour le libérer de sa fâcheuse position. Il avait été conduit rapidement vers un centre hospitalier de la région de Montréal compte tenu de la gravité de ses blessures.

Selon le rapport, la balise d’urgence de l’aéronef s’est déclenchée, mais malgré le choc de l’impact ayant détruit l’appareil, il n’y a pas eu d’incendie.

L’écrasement d’avion survenu le 28 novembre, dans un champ à proximité du Grand Rang et de l’avenue Pinard, n’a pas fait l’objet d’une enquête approfondie du Bureau de la sécurité des transports du Canada. Photo Adam Bolestridge | Le Courrier ©

en

bref

PRIME DE FORMATION

La Ville de Saint-Hyacinthe a conclu une entente avec le Syndicat des salariés pour verser une prime aux employés qui offriront une formation à un nouvel employé. La prime sera donnée aux cols blancs à condition que la formation ne fasse pas partie de leur description de tâche. Avec l’autorisation d’un supérieur, la formation devra au minimum se dérouler sur deux heures et au maximum sur quatre semaines. Les employés concernés bénéficieront d’une hausse de 2,50 $ de leur taux horaire.

DÉPENSE SUPPLÉMENTAIRE POUR

L’USINE D’ÉPURATION

À la séance du conseil du 2 juillet, les élus de la Ville de Saint-Hyacinthe ont autorisé une nouvelle dépense supplémentaire à la firme FNX-INNOV qui est responsable de la conception des plans et devis de la

mise aux normes de l’usine d’épuration. Le contrat octroyé à l’automne 2020 s’élevait à 2 498 406,76 $. La firme a effectué des modifications aux plans et devis afin de répondre, notamment, aux besoins de la Ville en matière de gestion des odeurs. Saint-Hyacinthe a aussi demandé à déplacer le bâtiment UV et à retirer le troisième dessableur. La dépense supplémentaire représente un montant de 540 081,08 $.

La Ville avait déjà autorisé d’autres dépenses supplémentaires, ce qui amène le total du contrat à 4 765 748,31 $.

BARRÉ S’OPPOSE À UNE EMBAUCHE

Le conseiller municipal du district La Providence, Bernard Barré, s’est à nouveau opposé à la création d’un poste dans le cadre de la restructuration du Service des travaux publics. Cette fois-ci, il s’agit d’un poste de préposé à l’entretien pour l’hôtel de ville.  S.-E.C.

Adaée Beaulieu | Le Courrier

éditorial

Odeurs nauséabondes à l’usine d’épuration

Le trop-plein

Oupelaï, je vous parlerai de la syndicalisation des employés des bibliothèques maskoutaines une autre fois, car l’heure est grave. Tellement que la Ville de Saint-Hyacinthe vient de stopper le développement immobilier d’envergure dans le secteur de l’usine d’épuration. On ne rit plus. Les promoteurs comme le Groupe Robin encore moins.

À la séance publique de mardi, le conseil municipal a déposé et adopté un projet de règlement modifiant son Règlement d’urbanisme « afin d’interdire l’exercice de tout nouvel usage résidentiel, commercial et institutionnel sur toute propriété se trouvant en tout ou en partie dans le territoire affecté par le sulfure d’hydrogène, le tout, notamment, afin d’assurer la santé et la sécurité des personnes ». Une soirée d’information est prévue le 10 septembre. Elle précédera ainsi l’assemblée publique de consultation du 16 septembre. En pratique et à l’interne, la Ville avait déjà mis le frein sur l’émission de permis de nouvelles constructions dans ce secteur, au point de s’attirer une poursuite judiciaire du Groupe Robin, mais en officialisant le tout par règlement, elle vient carrément d’appliquer le frein à main, même si les rénovations, les agrandissements et les reconstructions de bâtiments existants resteront possibles à certaines conditions. Et comme la fin des travaux d’agrandissement et de modernisation de l’usine d’épuration n’est pas pour demain, mais si tout va pour le mieux, à la fin de l’année 2027, l’impact s’annonce considérable.

Il n’y a plus d’ambiguïté possible sur l’urgence de la situation, même si cette décision extraordinaire ne règle absolument rien. Elle soulève au contraire un paquet de questions. Il est permis de se demander dans quelle mesure l’interdiction temporaire d’ajouts de logements, de commerces et d’institutions près de l’usine d’épuration allégera la situation. Si on évite d’exposer de nouveaux propriétaires, locataires ou consommateurs aux mauvaises odeurs, on n’annonce rien

de neuf sous le soleil pour diminuer la fréquence ou la durée des émanations. Une situation qui semble justement s’être aggravée au cours des dernières semaines, selon certains résidents du secteur. Preuve que l’heure est à ce point grave, la Ville de Saint-Hyacinthe a publié un communiqué de presse sur le sujet et le cabinet du maire André Beauregard nous a fait parvenir une lettre ouverte sur le sujet. Vous pouvez en prendre connaissance en parcourant notre page Forum. Cette résolution confirme surtout le désespoir de la Ville, son manque de prévoyance, voire de vision, et son incapacité à trouver des solutions à son problème d’odeurs, elle qui annonce du même coup que son usine d’épuration construite dans les années 1980 fonctionne au maximum de sa capacité, « ce qui explique les odeurs parfois perceptibles ». En attendant que les travaux estimés à plus de 110 millions de dollars soient terminés, il est à se demander si l’interdiction temporaire d’ajouts de logements, de commerces et d’institutions n’aurait pas dû s’étendre à l’ensemble de la ville par souci d’équité?

Si seulement ceux qui résident autour de l’usine d’épuration en subissent les conséquences néfastes, il faut être conscient que c’est l’ensemble des bâtiments branchés aux infrastructures municipales à travers la ville qui contribue à surcharger l’usine et donc à pourrir l’existence des citoyens du secteur Bois-Joli.

Devant la situation actuelle et la limite atteinte à l’usine d’épuration, il sera délicat pour le maire Beauregard de brimer un secteur tout en continuant de couper des rubans d’inauguration, de procéder à des pelletées de terre ou de participer à des annonces de projets immobiliers d’envergure partout ailleurs d’ici à 2028. Il est même permis de se projeter plus loin dans le temps et de se demander quel sera l’impact sur l’usine d’épuration modernisée une fois que tous les projets qui sont déjà annoncés ou sur la table à dessin seront concrétisés et pleinement opérationnels. Pensons entre autres aux projets portés par le Groupe Maurice, par les promoteurs de Biophilia, par les repreneurs de Groupe Sélection et par la poursuite du Domaine sur le vert, à l’émergence des projets de logements sociaux soutenus par l’Office municipal d’habitation et au nouveau développement près du concessionnaire Baril Ford. Sans parler des projets dont nous ignorons l’existence et de la nouvelle usine d’Exceldor.

N’en rajoutez plus, l’usine est pleine. 

Le doyen des journaux français d’Amérique Fondé en 1853

ÉDITEUR : Benoit Chartier

RÉDACTEUR EN CHEF ET ÉDITORIALISTE : Martin Bourassa

JOURNALISTES : Adaée Beaulieu, Sarah-Eve Charland, Zineb Guennoun, Maxime Prévost-Durand

ADJOINTE À LA RÉDACTION : Annie Blanchette

PHOTOGRAPHES : Adam Bolestridge, Robert Gosselin, François Larivière

DIRECTEUR DE PUBLICITÉ : Guillaume Bédard

ADJOINT AU DIRECTEUR DE PUBLICITÉ : Simon Cusson

DIRECTEUR DE PRODUCTION : Alex Carrière

PUBLICITAIRES : Louise Beauregard, Manon Brasseur, Luc Desrosiers, Miriam Houle, Isabelle St-Sauveur

COORDONNATRICES AUX VENTES : Linda Douville

CONTRÔLEUR : Monique Laliberté

les fleurs de la semaine

LA ROSE

À une initiative

Quelle bonne idée que cette première édition de l’activité du Cultuel au culturel mise sur pied par la discrète Table de concertation du Pôle culturel maskoutain pour mettre en valeur le patrimoine religieux maskoutain. On nous a annoncé une programmation riche et diversifiée et c’est ce qu’on nous a présenté. À partir de demain à l’usine Casavant Frères et jusqu’en novembre, des visites commentées, un concert de musique sacrée, des expositions ainsi que des conférences pertinentes se succéderont. Souhaitons que ce soit le début d’une tradition. La programmation complète est accessible au www.st-hyacinthe.ca/cultuel-culturel. 

LE PISSENLIT À un syndicat

Tout ne va pas si mal au Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSSH) en ce début d’année scolaire. Même si c’est la débandade du côté du service des communications, une certaine paix syndicale semble régner. J’ai sursauté la semaine dernière quand j’ai lu que le Syndicat des professionnelles et professionnels de l’éducation pour les régions de Richelieu et Yamaska n’avait pas souhaité commenter les mises à pied de travailleuses sociales dans les écoles primaires, nous référant à la direction du CSSSH pour obtenir des commentaires sur cette décision. En 32 ans de carrière, c’est seulement la deuxième fois que je vois un syndicat se défiler ainsi... 

DIRECTEUR DU TIRAGE : Pierre Charbonneau Hebdomadaire publié par:

Martin Bourassa mbourassa@lecourrier.qc.ca

Interdiction temporaire d’ajouts de logements, de commerces et d’institutions près de l’usine d’épuration

Le maire fait le point

Chères citoyennes et chers citoyens, mardi dernier, en séance publique, un avis de motion a été donné en vue de l’adoption d’un nouveau projet de règlement visant à interdire temporairement l’ajout de logements, de commerces et d’institutions dans le territoire pouvant être affecté par des odeurs, notamment le sulfure d’hydrogène, aussi appelé H2S.

Comme vous le savez peut-être, les usines de traitement des eaux usées, au même titre que d’autres activités industrielles, telles que les installations pétrolières et gazières ou les fabriques de pâtes et papiers, peuvent générer des émanations, notamment du H2S, reconnaissable par son odeur caractéristique d’œuf pourri.

Selon les données d’une étude demandée par la Ville, les concentrations de H2S ne sont pas suffisamment élevées pour poser un risque à la santé. Toutefois, les odeurs peuvent entraîner des nuisances pour les résidents vivant à proximité de l’usine, principalement lorsque les conditions atmosphériques sont moins propices, comme en cas de vents forts ou de chaleur élevée.

C’est dans cette optique que la Ville a inclus un volet spécifique à la gestion des odeurs dans le cadre de l’importante mise aux normes de son usine d’épuration, dont les travaux sont débutés.

À la lumière de ce qui précède et par mesure de prudence, la Ville a pris la décision d’interdire temporairement l’ajout de logements, de commerces et d’institutions dans le territoire pouvant être affecté par des odeurs, notamment le H 2 S, jusqu’à la fin des travaux à l’usine d’épuration prévue pour la fin de l’année 2027.

Les citoyens demeurant dans le territoire affecté par le nouveau règlement ont déjà reçu ou recevront incessamment une lettre les invitant à une soirée d’information qui se déroulera le mardi 10 septembre. Ce sera l’occasion d’échanger et de répondre à toutes les questions au sujet du nouveau règlement et des travaux en cours à l’usine d’épuration.

Je conclus en mentionnant à nouveau que cette mesure est temporaire. Notre objectif est de la lever une fois les travaux terminés.

Pour obtenir plus d’information à ce sujet, je vous invite à prendre connaissance de cette série de questions-réponses.

QUEL EST L’IMPACT DU RÈGLEMENT

SUR LE TERRITOIRE AFFECTÉ PAR LES ODEURS, NOTAMMENT LE H2S?

Sur ce territoire, il ne sera pas possible d’exercer temporairement de nouveaux usages résidentiels, commerciaux et institutionnels, et ce, jusqu’à la fin des travaux à l’usine d’épuration, prévue pour la fin de l’année 2027. Les bâtiments déjà existants sont autorisés.

EN QUOI CE NOUVEAU RÈGLEMENT ME CONCERNE-T-IL SI, PAR EXEMPLE, JE SUIS PROPRIÉTAIRE D’UNE MAISON UNIFAMILIALE?

Les propriétaires dont le terrain se trouve en tout ou en partie dans le territoire qui peut être affecté par des odeurs, notamment du H2S, ne pourront pas, par exemple, ajouter un logement accessoire dans leur résidence, et ce, jusqu’à la fin des travaux à l’usine d’épuration, prévue pour la fin de l’année 2027. Seul l’usage exercé au moment de l’entrée en vigueur du règlement sera autorisé. Il sera toutefois permis de rénover ou d’agrandir les bâtiments existants (sans ajout de logements) de même que de construire des bâtiments accessoires, piscines, cabanons ou autres types d’aménagement autorisés par le règlement d’urbanisme en vigueur.

JE DEMEURE DANS LE TERRITOIRE AFFECTÉ PAR LES ODEURS. COMMENT SE FAIT-IL QUE J’EN ENTENDE PARLER POUR LA PREMIÈRE FOIS

AUJOURD’HUI ?

L’usine d’épuration de la Ville de SaintHyacinthe, construite dans les années 1980, a dû faire face à une croissance démographique accrue depuis sa construction, augmentant considérablement les volumes à traiter. Actuellement, l’usine fonctionne à pleine capacité, ce qui explique les odeurs parfois perceptibles. Les travaux projetés visent à augmenter la

capacité de traitement de plus de 50 %, à optimiser et à fiabiliser le traitement et à réduire les émissions d’odeurs. Le coût de ces travaux est estimé à plus de 110 millions de dollars.

POURQUOI LA VILLE A-T-ELLE DÉCIDÉ DE RÉGIR LES USAGES COMMERCIAUX?

Par souci d’équité et par prudence, la Ville a choisi de régir et de limiter temporairement l’ensemble des usages résidentiels, commerciaux et institutionnels dans le territoire concerné.

QUELLES SONT LES PROCHAINES ÉTAPES AU NIVEAU JURIDIQUE?

Le conseil adoptera le règlement formellement à la séance du 16 septembre, à la suite de la tenue de l’assemblée publique prévue par la loi ce même soir. Le règlement sera ensuite soumis à l’examen de conformité au schéma par la MRC des Maskoutains et entrera en vigueur lors de l’émission du certificat de conformité par la MRC des Maskoutains. Les interdictions prévues au règlement s’appliquent cependant dès le dépôt de l’avis de motion, compte tenu de l’effet de gel prévu par la loi. 

André Beauregard, maire de Saint-Hyacinthe

Pour lire l’intégralité des questionsréponses, consultez notre site Web au www. lecourrier.qc.ca dans la section « Opinion ».

actualité

De nouveaux jeux d’eau à Saint-Dominique

tion de plusieurs partenaires et au soutien financier de divers commanditaires.

La Municipalité de Saint-Dominique vient d’inaugurer ses nouveaux jeux d’eau. Ces installations ludiques permettront aux enfants et aux familles de se rafraîchir tant qu’il fera toujours beau.

« L’utilité des jeux d’eau, c’est de répondre à une demande de la part de nombreuses familles. Ils offrent un accès à l’eau à ceux qui n’en ont pas et aussi une possibilité de se rafraîchir. De plus, ils sont situés de manière à être très facilement accessibles à la fois pour les enfants qui fréquentent le CPE et ceux qui fréquentent notre camp de jour », a indiqué Hugo Mc Dermott, maire de Saint-Dominique.

M. Mc Dermott soulève que ce projet ambitieux voué à la détente et au divertissement est le fruit d’un engagement de longue date de la Municipalité. « Ce projet représente bien plus qu’une simple infrastructure de loisir. Il incarne notre engagement envers le bien-être de nos familles, le développement de nos espaces publics et la promotion d’un mode de vie sain et actif. »

Le maire de Saint-Dominique explique que les nouvelles installations viennent remplacer les anciens jeux d’eau qui étaient désuets et en fin de vie. « Cet investissement représente une importante bonification des jeux d’eau qui existaient avant. »

Les jeux d’eau ainsi que la table à pique-nique qui ont été aménagés permettent un large accès aux personnes à mobilité réduite. Un point important auquel la Municipalité a songé pour souligner son engagement dans l’inclusion de tous ses citoyens.

Les travaux de construction des jeux d’eau remontent au début de l’été et leur mise en service a débuté le 6 août.

Pour un coût global de 900 000 $, ce projet a été rendu possible grâce à la collabora-

DES JEUX D’EAU SANS SYSTÈME DE RÉCUPÉRATION D’EAU

Ces installations fraîchement inaugurées ne sont pas dotées d’un système de récupération d’eau, contrairement à ce qu’on trouve dans d’autres municipalités, ce qui a déçu certains citoyens qui y voient un non-sens au niveau environnemental puisque des centaines de litres d’eau seront ainsi gaspillés.

Hugo Mc Dermott soulève que ces jeux d’eau ne fonctionnent pas en continu, mais plutôt à la demande. « Il faut que la personne qui aimerait les utiliser procède à leur activation. C’est une séquence de quatre minutes qui s’éteint par la suite. Ce n’est pas de l’eau qui tourne sans cesse pendant toute la journée. »

M. Mc Dermott assure que le système de récupération d’eau est un procédé qui n’est pas aussi simple que cela puisse paraître et que la Municipalité a pris en considération cet aspect fort important. « Même si les jeux d’eau sont activés, on a des ajustements qui les empêchent de marcher à pleine capacité. Notre but n’est pas de gaspiller l’eau. Il y a une séquence dans les modules de jeux. Ils ne s’allument pas tous en même temps. Pendant les quatre minutes que dure le cycle, l’eau ne sort pas de partout. C’est un roulement qui se fait dans les différents modules des jeux d’eau. C’est un équipement beaucoup plus moderne que ce qu’on avait avant qui permet d’économiser l’eau. »

La récupération d’eau nécessite qu’elle soit filtrée et traitée. Le règlement québécois relatif à la qualité de l’eau des piscines et autres bassins artificiels stipule que la récupération d’eau requiert un certain nombre de points à respecter comme tester la qualité de l’eau régulièrement. « La Municipalité n’est pas en mesure d’affecter quelqu’un à cette tâche », a mentionné M. Mc Dermott. 

Zineb Guennoun | Le Courrier | Journaliste de l'Initiative de journalisme local
Les nouveaux jeux d’eau de Saint-Dominique ont été inaugurés dernièrement.
Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

actualité

sommaire de la météo

Averses : un mois d’août qui passe à l’histoire

Les précipitations ont été fréquentes et abondantes par moments au cours de l’été qui s’achève. D’ailleurs, nous avons connu le mois d’août le plus pluvieux depuis l’année 1893 à l’époque où les observations météo étaient enregistrées au Séminaire de SaintHyacinthe, avec 212 mm de pluie.

Pour ce qui est des derniers jours, jusqu’en milieu de semaine, nous avons enregistré de nombreuses heures de soleil avec des températures plutôt fraîches au départ, mais qui sont revenues près de la normale par la suite. Nous avons même connu notre nuit la plus fraîche depuis la mi-juin.

Pour le reste de la semaine, on prévoit peu de changements avec toujours du soleil en abondance et des températures qui seront légèrement au-dessus de la normale. Par contre, pour le prochain week-end, il faudra surveiller l’arrivée d’un système dépressionnaire en provenance des Grands Lacs. Les nuages seront de retour samedi avec des précipitations qui suivront en fin de journée et en soirée. Le week-end se terminera dans l’air plus frais avec toujours des probabilités d’averses dimanche en après-midi.

À long terme, la semaine prochaine débutera dans l’air frais. Les nuages seront plus présents au début avec des possibilités d’averses durant les aprèsmidi, puis les conditions s’amélioreront par la suite en milieu de semaine.

RÉSUMÉ DE LA DERNIÈRE SEMAINE

La dernière semaine complète du mois d’août, soit celle du 25 au 31 août, a connu des températures près de la normale saisonnière avec une température moyenne de 20 °C. Les trois premières journées ont connu des températures de saison. Après le passage d’un front froid en milieu de semaine, les températures se sont retrouvées sous la normale de saison avec des nuits plutôt fraîches. Pour une deuxième semaine consécutive, aucune journée n’a enregistré des températures de 30 °C. Durant la période la plus chaude, la température est demeurée supérieure à 27 °C durant six heures consécutives durant l’après-midi du 27 août et, à l’opposé, durant la période la plus fraîche, la température est demeurée inférieure à 10 °C durant deux heures consécutives tôt le matin du 29 août.

Les précipitations ont été fréquentes avec quatre journées qui ont enregistré des précipitations mesurables pour une hauteur totale de 30 mm de pluie. La journée du 31 août a connu les plus importantes précipitations avec une hauteur totale de 19 mm sous forme d’averses parfois fortes en après-midi. À l’exception de la dernière journée du mois d’août, toutes les autres ont bénéficié de plusieurs heures de soleil pour un ensoleillement total de 48 heures. Deux journées consécutives ont enregistré près de 11 heures de soleil quotidiennement. La vitesse moyenne du vent a été de seulement 6 km/h et la journée du 28 août a été la plus venteuse avec une vitesse moyenne de 9 km/h avec des rafales à près de 55 km/h du secteur O-NO tôt le matin à l’arrière d’un front froid. Deux journées ont enregistré des rafales à plus de 40 km/h. Le vent dominant a soufflé du secteur S-SO durant près de 42 heures.

Information pour les agriculteurs de la région de Saint-Hyacinthe qui cultivent du maïs-grain. En date du 31 août, l’accumulation des unités thermiques est maintenant de 2853 depuis le 10 mai, comparativement à 2695 qui est la moyenne des 10 dernières années.

RÉSUMÉ DU MOIS D’AOÛT

Après huit mois consécutifs avec des températures supérieures à la normale, le mois d’août a connu une température moyenne près de la normale. Seulement 13 journées ont été plus chaudes que la normale et, à l’opposé, 12 journées ont été plus fraîches que la normale. La période la plus chaude a été du 1 er au 4 août avec des températures maximales de 32 degrés et plus et, à l’opposé, la période la plus fraîche a été du 19 au 23 août.

Avec toutes les précipitations enregristrées au cours du dernier mois, il est devenu le mois d’août le moins ensoleillé depuis celui de 2003 avec seulement quatre journées avec plus de 10 heures de soleil quotidiennement. 

Résumé climatologique

Température moy. du mois 20,8 °C

Moy. des 30 dernières années 20,7 °C

Accumulation totale de pluie 212 mm

Moy. des 30 dernières années 106 mm

Ensoleillement total du mois 188 h

Moy. des 30 dernières années 233 h

Vent dominant sud durant 132 h

Vitesse moyenne du vent 6,5 km/h

Michel Morissette meteo@ntic.qc.ca

À NE PLUS NÉGLIGER

Mauvaises odeurs à la station d’épuration

La Ville de Saint-Hyacinthe interdit l’ajout de logements et de commerces dans ce secteur

En raison des fortes odeurs qui se dégagent de la station d’épuration, notamment à cause du gaz H2S, la Ville de Saint-Hyacinthe a décidé d’interdire temporairement l’ajout de logements, de commerces et d’institutions sur le territoire pouvant être affecté par celles-ci pour s’assurer préventivement de ne pas nuire à la santé des citoyens. Cette mesure sera en place jusqu’à ce que les travaux de mise à niveau de l’usine soient terminés à la fin de 2027.

Le premier projet de règlement a été adopté lors de la séance du conseil du 3 septembre et le second le sera lors de la prochaine séance le 16 septembre. Le territoire touché est délimité au nord par l’intersection de la rue Matineau et du chemin du Rapide Plat Nord, au sud par l’avenue Vézina à proximité de l’intersection avec la rue Sacré-Cœur Est, à l’ouest par l’intersection de l’avenue des Grandes-Orgues et du boulevard Casavant Est et à l’est par la rue Lesage, non loin de la rue Yamaska. Les nouveaux usages seront interdits, mais des rénovations ou des reconstructions seront possibles.

PRÉVENIR AU LIEU DE GUÉRIR

Le maire André Beauregard a indiqué que ce sont des juristes qui ont recommandé à la Ville de Saint-Hyacinthe d’agir ainsi pour ne pas amplifier la situation d’ici la fin des travaux. « À l’époque, quand on ne le savait pas, on délivrait des permis et on n’avait pas de craintes, mais là, on sait qu’il peut y avoir un problème », a-t-il affirmé. « Maintenant que la Ville a été informée de la situation, on ne peut pas fermer les yeux. On sait qu’il y a des dangers à long terme si nous n’agissons pas. Il faut bouger », a renchéri la directrice générale, Chantal Frigon.

Rappelons que le Groupe Robin poursuit la Ville pour que les travaux soient effectués plus rapidement et pour obtenir un dédommagement, car le développement d’une nouvelle phase du Projet M a été mis sur pause à la fin de 2022 en raison des odeurs incommodantes. « Nous ne faisons pas cela pour ce dossier, mais pour les citoyens. Il y a une dizaine de propriétaires de terrains vacants qui ne pourront pas développer et non juste Robin », a spécifié Mme Frigon. « Nous ne le faisons pas de gaieté de cœur, car on se prive de développements, de revenus et de logements », a ajouté le maire. Mme Frigon a expliqué que le périmètre a été délimité en fonction de l’échantillonnage que des spécialistes ont réalisé pour

le compte de la Ville sur le terrain. Bien que, selon ces données, lorsque les odeurs sont les plus intenses, la concentration ne soit pas suffisante pour nuire à la santé des citoyens, la Ville préfère prévenir. D’ailleurs, les tests ont été réalisés, car elle se préoccupait de la santé de ses employés travaillant à la station. Des tests seront également réalisés à la fin des travaux. « Mais c’est sûr que ça ne sentira jamais le chocolat », a lancé la directrice générale. La présidente du Groupe Robin, Nellie Robin, a refusé de commenter le dossier.

TRAVAUX ESSENTIELS

Les travaux de mise aux normes sont urgents alors que l’usine date des années 1980. Un investissement de 110 M$ sera nécessaire. Actuellement, la Ville est toujours à la recherche de subventions alors qu’elle ne dispose que de 25 M$ pour ce projet. Les plans et devis sont en cours de réalisation. La Ville espère lancer l’appel d’offres d’ici la fin de l’année pour commencer les travaux le plus tôt possible en 2025.

Pour l’instant, la station d’épuration fonctionne à pleine capacité lors de for-

tes pluies, ce qui cause des surcharges et donc des déversements dans la rivière Yamaska. Toutefois, elle tente de les limiter le plus possible pour répondre aux exigences du ministère de l’Environnement. Plus précisément, ce sont encore sur une centaine de kilomètres du territoire que les eaux usées et les eaux de pluie se rencontrent sur le réseau. La Ville modifie la canalisation à raison d’environ 1 km par an, mais il en coûte des millions de dollars.

La Ville a également adopté un règlement de contrôle intérimaire qui impose un gel de construction dans certains secteurs où les réseaux d’égouts ne peuvent supporter une croissance démographique, entre autres dans le quartier Sainte-Rosalie. Sur la trentaine de bassins répartis sur le territoire, certains sont plus en surcharge que d’autres. D’ailleurs, avec les installations actuelles, la Ville ne pourrait pas traiter les eaux usées d’Exceldor, qui doit implanter une usine sur son territoire d’ici quelques années. Ailleurs, les promoteurs sont également dans l’obligation de s’assurer que

les eaux usées se rendent le moins rapidement possible à l’usine, notamment en installant des bassins de rétention. Certains projets ainsi bien ficelés permettent même parfois de réduire le débit.

Les odeurs ont aussi été amplifiées à la fin de 2023, puis la semaine dernière, cette fois pendant trois jours, en raison du bris d’une conduite lors de rénovations en attendant les travaux majeurs. Trois gestionnaires chapeautent la station d’épuration et un coordonnateur aux opérations est recherché depuis un départ au printemps.

« Ce sera la première fois dans l’histoire de Saint-Hyacinthe qu’on aura un chantier d’une telle ampleur et ce sera le plus complexe, car l’usine devra continuer à fonctionner pendant les travaux », a conclu Chantal Frigon.

Les citoyens sont invités à une assemblée publique au sujet du projet de règlement le 10 septembre, à 19 h, au Centre aquatique Desjardins. Des questions pourront également être posées lors de la prochaine séance publique du conseil, le 16 septembre. 

Adaée Beaulieu | Le Courrier
Le secteur touché par les odeurs de la station d’épuration où la Ville de Saint-Hyacinthe interdira les nouvelles constructions. Photo gracieuseté

affaires

Éoliennes : Chantal Soucy prône l’acceptabilité sociale

Discrète sur la question éolienne depuis que celle-ci s’est invitée dans la région maskoutaine, la députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, soutient que l’implantation d’éoliennes est un choix qui revient aux propriétaires terriens.

« Pour qu’un projet éolien puisse naître, il est très important qu’il y ait une acceptabilité sociale. La concrétisation d’un tel projet est tributaire de ce critère. Il faut également qu’il y ait une volonté de la MRC et des municipalités concernées, sans oublier l’accord du propriétaire du terrain », a-t-elle indiqué.

Mme Soucy mentionne que les critiques qui s’élèvent contre la réalisation d’un projet éolien dans la région n’ont pas lieu d’être puisqu’aucun citoyen ne sera forcé d’accepter les différentes offres des promoteurs intéressés par l’implantation d’éoliennes. « Peu importe la municipalité, aucun citoyen ou agriculteur ne va se retrouver contraint à signer un contrat ou une autorisation à quelque promoteur s’il n’a pas la volonté de le faire. »

La députée de Saint-Hyacinthe affirme que l’acceptabilité sociale est l’une des conditions des appels d’offres liés à la filière éolienne d’Hydro-Québec. « Si cette

condition n’est pas respectée, le projet éolien ne peut être réalisé. Il faut que le propriétaire terrien soit d’accord. Pour l’instant, aucun projet concret n’a encore vu le jour. Il n’y a même pas eu encore d’appels d’offres d’Hydro-Québec. »

Est-elle favorable ou non à la concrétisation d’un projet éolien? Mme Soucy ne se prononcera pas. « Ce n’est pas à moi de décider. Il y a un processus à respecter et, quel que soit le promoteur souhaitant implanter un parc éolien, il va suivre le processus demandé. La première chose à faire, c’est de demander à la MRC s’il y a une ouverture à ce qu’il y ait un projet éolien sur son territoire. Si la demande est bien accueillie, il sera possible dans ce cas d’aller voir les municipalités et les propriétaires terriens. L’acceptabilité sociale commence par une volonté de la MRC. »

Mme Soucy souligne qu’aucune forme de pression gouvernementale n’est exercée sur les villes ou les municipalités quant à l’acceptation ou non de la production d’énergie éolienne sur leur territoire. « Il y a des MRC et des villes qui sont intéressées par les projets éoliens pour l’aspect financier très alléchant derrière. Si un projet est retenu, les entreprises ou les promoteurs doivent respecter tous les critères requis dans l’implantation des éoliennes. »

« Les parcs éoliens produisent de l’électricité, mais a-t-on réellement besoin

d’électricité au Québec? » demande la députée. Cette dernière estime que cette question mérite d’être discutée. « Il faut se poser cette question. Est-ce qu’il y a d’autres façons de produire de l’électricité? Au Québec, il y a des choses que les citoyens ne veulent pas. Certaines manières de produire l’énergie sont moins acceptables que d’autres. Si on veut avoir de l’électricité, il faut la produire. Les gens veulent avoir des redevances, mais que l’exploitation ne soit pas dans leur secteur. Finalement, le choix revient à la MRC et aux municipalités. » 

Zineb Guennoun | Le Courrier | Journaliste de l'Initiative de journalisme local
La députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, fait confiance aux MRC et aux municipalités dans le dossier éolien. Photothèque | Le Courrier ©

Éoliennes : la MRC des Maskoutains reporte l’adoption de son règlement

Déposé en séance du conseil des maires, le règlement de contrôle intérimaire (RCI) encadrant l’implantation d’éoliennes subira quelques changements. Le 21 août, le conseil de la MRC des Maskoutains a décidé de reporter l’adoption de son RCI, alors qu’il devait être approuvé ce jour-là.

C’est au début de la séance ordinaire que le conseil de la MRC a décidé de modifier l’ordre du jour en retirant la résolution relative à l’adoption du RCI. « Le comité d’aménagement s’est réuni pour réfléchir aux commentaires recueillis lors de la consultation publique et dans chacune des municipalités. Les agriculteurs nous demandent souvent pourquoi on n’est pas capables d’implanter des éoliennes dans les zones boisées puisqu’elles sont interdites près de ce secteur. Il y aurait peut-être des situations particulières dans lesquelles le projet pourrait se concrétiser sans que ça nuise à l’agriculture. Selon le RCI, cela ne pourrait pas se faire, alors on a décidé de se pencher sur la question et de voir ce que notre service d’urbanisme pourrait offrir comme possibilités », a souligné Simon Giard, préfet de la MRC des Maskoutains et maire de Saint-Simon. Soulagés par cette nouvelle, la quinzaine de citoyens présents à cette réunion ont toutefois tenu à manifester leur insatisfaction vis-à-vis de la série de mesures établies dans le RCI et ont demandé à ce qu’il y ait davantage de rigueur dans les changements qui y seront apportés.

« Je comprends très bien le rôle de la MRC dans la réglementation du territoire. C’est dans une ambiance de collaboration qu’on veut que cela soit fait. On se rend compte que les entreprises ont un intérêt financier et la MRC aussi. Les municipalités sont en manque d’argent depuis au moins 25 ans au Québec. [...] Pour moi, une activité industrielle n’a pas sa place en territoire agricole », a lancé Jacques Tétreault, agriculteur et professeur à la retraite.

Selon lui, toute l’information en lien avec le projet éolien n’est pas assez vulgarisée et les entreprises intéressées à construire des éoliennes dans la région présentent uniquement les avantages de ce projet en ne citant aucun inconvénient. « Des compagnies privées veulent construire des éoliennes dans nos régions agricoles parce que nous sommes proches des grands centres et surtout près des lignes de transport d’électricité. Ne serait-il pas préférable d’implanter ces parcs éoliens dans les régions plus venteuses comme la Baie-James et autour des bassins électriques? » s’est interrogé Gérard Montpetit, membre du Comité des citoyens et citoyennes pour la protection de l’environnement maskoutain (CCCPEM).

M. Giard affirme que le RCI a été élaboré pour protéger les terres agricoles. Il ajoute que, même si quelques modifications seront apportées, les autres mesures proposées dans le RCI demeureront les mêmes. « Seulement 3 ou 4 % du territoire est admissible à la construction d’éoliennes. Le RCI a été mis en place pour protéger le territoire agricole. On a mis des balises pour ça et les agricul-

Nouveau siège social de la MRC : les citoyens réclament un siège

Nouvellement installés, les employés de la MRC des Maskoutains ont officiellement repris leurs tâches dans leur nouveau siège social plus fonctionnel depuis le 22 juillet. À la dernière séance ordinaire du conseil de la MRC, plusieurs citoyens venus suivre les échanges concernant les éoliennes ont toutefois dû faire le pied de grue faute de sièges pour asseoir tout le monde.

« Ce n’est pas normal qu’on n’ait pas pensé à ce qu’il y ait assez de chaises. En pensant au coût colossal de l’achat de ce bâtiment, c’est vraiment inacceptable », a critiqué l’un des citoyens présents.

« Est-ce que ce manque de chaises veut dire qu’on ne veut plus que les citoyens

assistent aux séances ordinaires de la MRC? Je ne peux pas croire qu’on n’ait pas prévu le coup. C’est inconcevable », a lancé un autre.

« C’était notre première séance à notre nouvelle adresse, on va certainement s’ajuster pour la prochaine. C’est rare qu’on ait autant de monde. Pas besoin de s’inquiéter à ce sujet. La prochaine fois, on va prévoir une quinzaine de chaises de plus », a indiqué Simon Giard, préfet de la MRC des Maskoutains.

M. Giard ajoute qu’à cette séance, le conseil ne s’attendait pas à recevoir autant de personnes. « Parfois, il y a juste trois personnes qui assistent à la séance du conseil, et parfois plus. Le sujet des éoliennes intéresse sans aucun doute beaucoup de gens. Mais il est certain qu’on ne remet pas en question notre nouveau siège social. On le trouve très bien. » 

teurs sont également protégés. Même l’Union des producteurs agricoles (UPA) est représentée sur notre comité d’aménagement. Les distances séparatrices ont été mises en fonction de ce qui se fait ailleurs au Québec. C’est notre décision et cela ne va pas changer. On a tranché et c’est notre dernier mot. »

M. Tétreault suggère de s’en remettre au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). « C’est seulement par le biais de ce Bureau qu’on peut aller jusqu’au fond des choses afin de prendre des décisions éclairées. Actuellement, l’information est diffusée au compte-gouttes. C’est ce qu’on a fait dans le dossier du gaz de schiste. On a réussi à avoir de l’information pertinente et on a constaté que cela n’avait pas d’allure et qu’on ne devait pas aller de l’avant avec ça. Il y a des municipalités et des MRC qui ont demandé au gouvernement de tenir un BAPE sur la question des éoliennes. Pourquoi ne pas suivre le même exemple? »

Simon Giard indique que le RCI devrait être adopté d’ici le mois d’octobre et que peu de changements y seront apportés. « Ce n’est pas si pressant que ça. On a encore du temps devant nous. » 

Dévoilé au mois de juin, le règlement de contrôle intérimaire relatif aux éoliennes de la MRC des Maskoutains fera l’objet de légères modifications avant son adoption plus tard cet automne. Photothèque | Le Courrier ©

Zineb Guennoun | Le Courrier | Journaliste de l'Initiative de journalisme local

affaires

Caisse Desjardins de la Région de Saint-Hyacinthe

100 000 $ en bourses d’études remis à 60 étudiants membres

La Caisse Desjardins de la Région de Saint-Hyacinthe a octroyé des bourses d’études totalisant 100 000 $ à 60 étudiants de niveaux postsecondaires lors de son événement au Centre des arts Juliette-Lassonde, le 20 août.

Les jeunes boursiers ainsi que plusieurs jeunes membres inscrits au programme de bourses d’études ont pu vivre une soirée festive, comprenant entre autres une prestation des humoristes Guillaume Pineault et Evelyne Roy-Molgat. « L’éducation est un pilier essentiel pour permettre à nos jeunes de réaliser leur plein potentiel. En investissant dans leur éducation, nous investissons dans un avenir meilleur pour notre communauté. Ces bourses visent à alléger le fardeau financier des étudiants et à leur offrir les moyens de poursuivre leurs rêves académiques et professionnels. En offrant ces bourses, nous espérons non seulement soutenir les étudiants dans leurs études, mais aussi encourager l’ensemble de notre communauté à reconnaître l’importance de l’éducation et du soutien aux jeunes »,

a souligné Anne-Marie Saint-Germain, présidente du conseil d’administration de la Caisse Desjardins de la Région de Saint-Hyacinthe.

Chaque année, des milliers d’étudiants reçoivent un coup de pouce financier grâce

au Mouvement Desjardins, notamment par le biais du programme des caisses ainsi que celui de la Fondation Desjardins.

« Les différents programmes de bourses d’études sont des éléments phares chez Desjardins et nous encourageons les étu-

diants à déposer leur candidature du 1 au 31 mars de chaque année afin qu’ils aient la chance d’avoir une aide financière », a renchéri Nathalie-Lise Giguère, directrice générale de la Caisse Desjardins de la Région de Saint-Hyacinthe.  A.B.

Les étudiants récipiendaires des bourses de la Caisse Desjardins de la Région de Saint-Hyacinthe qui poursuivent des études universitaires en compagnie de la présidente du conseil d’administration de la Caisse, Anne-Marie Saint-Germain (à gauche), et de la directrice générale de la Caisse, Nathalie-Lise Giguère (à droite). Photo N3 Production

affaires

Randonnée de vélo Mira

233 000 $ amassés lors de la 21e édition

Quelque 236 cyclistes ont participé à la 21e édition de la Randonnée de vélo Mira. L’objectif fixé à 220 000 $ a été dépassé avec plus de 233 000 $ amassés. Ce montant permettra à Mira, située à Sainte-Marie-Madeleine, de financer l’entraînement de six futurs chiens-guides et d’assistance.

« Il s’agit du plus grand nombre de cyclistes que nous avons eu la chance d’accueillir à la fondation à ce jour. C’est encourageant de voir que l’événement prend encore de l’ampleur après toutes ces années. Nous sommes infiniment reconnaissants de pouvoir compter sur la participation des cyclistes qui s’unissent afin d’amasser des sous pour la cause et

sur la générosité de nos précieux donateurs. L’ambiance est toujours au rendezvous et on sent que les participants apprécient la simplicité de l’événement », a souligné Nicolas St-Pierre, directeur général de Mira. Les trois parcours offerts, de 20 km, 60 km et 100 km, ont permis de rendre cet événement accessible pour les cyclistes de tous les niveaux. Les participants ont pu pédaler en équipe ou individuellement, à la vitesse de leur choix. La randonnée a débuté au siège social de Mira, puis les cyclistes se sont rendus au deuxième centre d’entraînement pour une pause-dîner avant de retourner chez Mira et célébrer dans une ambiance festive et décontractée.  A.B.

carnet de l’âge d’or

CLUB ÂGE D’OR DOUVILLE

Les activités se déroulent au 5065, rue Gouin. Début des activités le jeudi 12 septembre. Mini bingo à 13 h 30. Vente de carte de membre. Souper à 16 h 30 seulement pour les personnes qui ont réservés leur place, suivi de la soirée de bingo à 18 h 45 pour tous. Apportez votre veste en raison de la climatisation. Infos : Ginette Massé au 450 773-0815.

FADOQ AQUINOIS

Les activités se déroulent au Centre aquinois au 5925, av. Pinard. Soirée de danse le samedi 14 septembre, à 19 h 30, suivie d’un buffet froid à 22 h 45. Coût : 13 $. Cours de danse en ligne avec Gaétane Boulet le lundi 16 septembre. Coût : 8 $. Débutants 1 à 16 h 30 suivi de Débutants 2 à 18 h et Intermédiaires à 19 h 30. Pétanque sur tapis et canasta le mardi 17 septembre, à 13 h. Étirements et danse orientale (aucun exercice au sol) le mercredi 18 septembre, de 11 h à 11 h 45. Gratuit, sans réservation. Pratique de danse en ligne le mercredi 18 septembre, à 13 h. Coût : 8 $ avec collation. Crible, palet américain et canasta le jeudi 19 septembre, à 13 h.

Nathalie Roy, directrice générale adjointe, Philippe Angers, président du conseil d’administration, Maxime Gauthier, coordonnateur aux événements, Matthew Leblanc, président d’honneur, Nicolas St-Pierre, directeur général de Mira, Mario Lavallée, administrateur, Fernand Loiselle, membre du comité organisateur, Jessica Dussault, coordonnatrice aux communications, Sara Pontbriand, directrice aux communications et développement philanthropique, et Noémie Jean, coordonnatrice au développement philanthropique. Photo gracieuseté

FADOQ SAINT-BARNABÉ-SUD

Les activités se déroulent au centre multifonctionnel au 233, rang Michaudville. Bingo le 3e jeudi du mois (début 19 septembre), à 19 h. Soirée de danse le samedi du mois (début 21 septembre), à 19 h 15. Cours de danse les mardis (début 10 septembre), à 13 h 15. Viactive les mardis (début 24 septembre), à 9 h 30.

FADOQ SAINT-DAMASE

À compter du mardi 10 septembre, nous reprenons nos jeux intérieurs les mardis et jeudis, de 13 h à 16 h, au centre sportif. Bingo le mercredi 18 septembre, à 19 h, au 113-1, rue Saint-Étienne. Danse le samedi 28 septembre, à 19 h 30, à la salle des Chevaliers de Colomb, au 155, rue Saint-Etienne. Vous devez apporter vos breuvages.

FADOQ SAINT-DOMINIQUE

Les activités se déroulent au sous-sol de l’église. Bingo le lundi 9 septembre, à 19 h. Jeux divers les mardis, de 13 h 30 à 16 h 30. Viactive de retour le mercredi 11 septembre, à 9 h 30. Nouveauté : poker les mercredis à partir du 11 septembre à 19 h, ouverture des portes à 18 h. Souper des anniversaires le mardi 24 septembre.

Gratuit pour les membres de SaintDominique qui ont leur fête en août et septembre. Réservation : Denise Paradis au 450 774-0729 ou Carmen Boucher au 579 348-0574. Pour devenir membre : Jules Hamel au 450 888-0468.

FADOQ SAINT-LOUIS

Brunch le dimanche 8 septembre, de 10 h à 12 h, au centre récréatif, au 100, rue Messier.

FADOQ SAINT-PIE

Nos activités se déroulent au 301, rue Notre-Dame. Cartes whist les lundis, à partir du 9 septembre, à 13 h 30. Collation faite maison et prix de participation pour tous. Bingo le lundi 16 septembre, à 19 h (ouverture des portes à 17 h 30). Café gratuit; croustilles et grignotines vendues sur place. Infos : Johanne au 450 230-1395.

FADOQ SAINTE-MADELEINE

Reprise du bingo hebdomadaire le mardi 10 septembre, à 13 h 30, au centre communautaire. Pétanque les jeudis, à 13 h 30, au parc des loisirs, rue Bernard. Si la température n’est pas clémente, pétanque intérieure sur tapis, au centre communautaire.

FADOQ SAINT-VALÉRIEN

Brunch de la rentrée le dimanche 8 septembre, à midi, à la salle communautaire. Coût : 10 $ pour les membres et 20 $ pour les non-membres. Réservation avant le 5 septembre : Madeleine au 450 5492064 ou par courriel : madeleinefortier@ telupton.com. Les cartes reprennent tous les mercredis, à 13 h 30, à partir du 11 septembre.

FADOQ SAINTE-ROSALIE

Les activités se déroulent au Centre Rosalie-Papineau, au 5250, rue GérardCôté. Cartes, pétanque sur tapis et autres jeux les jeudis, de 13 h à 16 h. Infos : Denise Lussier au 450 799-3586 ou Ginette Caron au 450 501-1491.

SATA SACRÉ-CŒUR

Les activités se déroulent au Pavillon Jefo, au 2710, av. Beauparlant. Bingo le mardi, à 19 h, ouverture des portes à 17 h. Danse le samedi 7 septembre, à 19 h 30, avec la musique de Michel Lapointe. Renouvellement des cartes de membres et buffet en fin de soirée. Coût : 12 $. Infos : Cécile Gévry au 450 773-4119 ou 450 888-3054.

en voiture

Hyundai Sonata : une des mal-aimées

La catégorie des voitures berlines intermédiaires est un total mystère pour moi. Dans mon esprit, il s’agit probablement de la section du marché où trônent les meilleurs véhicules, tant sous les bannières haut de gamme comme Mercedes et BMW que sous les couleurs des marques plus courantes. Il suffit de penser à la Toyota Camry, à la Honda Accord ou encore à mon modèle d’essai de la semaine, la Hyundai Sonata 2024, pour s’en rendre compte.

Malgré tout, les ventes peinent à décoller dans ce segment, comme celui de

Fiche technique

FORCES :

- Look agréable

- Infodivertissement complet

- Espace avant

FAIBLESSES :

- Moteur un peu juste

- Espace arrière

- Espace de chargement limité FICHE TECHNIQUE :

Moteur : 4L 2,5 l

Puissance : 191 hp @ 6100 tr/min (142 kW)

Couple : 181 pi·lb @ 4000 tr/min (245 N·m)

Transmission : automatique, 8 rapports

Rouage : intégral

Consommation : 7,9 l aux 100 km (observée)

Prix : à partir de 35 246 $

toutes les voitures d’ailleurs. À quelques exceptions près, il n’y en a plus que pour les VUS de tout acabit ou les camionnettes de différents formats. Pourtant, il y a tellement à découvrir et tellement plus de plaisir à conduire une berline qu’un de ces gros VUS qui n’ont souvent aucune âme.

La Hyundai Sonata s’inscrit dans cette vague. Ce n’est certes pas le véhicule le plus sportif ni le plus dynamique, mais la berline coréenne est un choix trop souvent négligé par les acheteurs, et ce, même si elle a des qualités indéniables de routières.

NOUVELLE ALLURE

On peut comprendre que l’ancienne version n’avait pas que des fans. Après tout, les lumières qui s’étiraient sur le capot et l’allure générale ne plaisaient pas à tous. Cette année toutefois, après quelques années d’attente, la Sonata subit un rafraîchissement important. On le sait, les designers Hyundai sont des hyperactifs qui ne laissent pas très longtemps un modèle pourrir sur les tablettes.

La nouvelle Sonata mise donc sur une silhouette familière, mais améliorée, qui lui confère à la fois une allure plus contemporaine et un style sportif. Oubliez cette année les bandes de lumières grimpantes, elles sont plutôt disposées à l’horizontale. Une petite ligne de lumière

traverse en effet le capot avant juste audessus du parechoc, au-dessus aussi de la calandre aux dimensions imposantes.

Le même style est repris à l’arrière, donnant une uniformité à l’ensemble et créant une sensation d’étirement, comme si la berline était plus imposante qu’elle ne l’est réellement. Une longue ligne de toit crée aussi l’impression d’un véhicule à l’aérodynamisme amélioré.

L’habitacle a lui aussi subi de grands changements. À l’instar des autres modèles de la gamme, il reprend le concept des deux écrans de 12,3 pouces, un devant le conducteur et l’autre affichant les informations au centre de la planche de bord. C’est le genre de système que l’on peut personnaliser à volonté en modifiant les affichages. Il est vrai que la longue liste de commandes disponibles complique un peu la recherche au début, mais il faut peu de temps pour s’y faire.

L’espace avant est abondant et, comme dans toutes les berlines routières, assez confortable, muni notamment de sièges chauffants faciles à régler. Fiston a moins apprécié son passage aux places arrière, victime notamment d’une absence de dégagement à la tête en raison de la plongée de la ligne de toit. Ça lui apprendra à mesurer plus de 6 pieds aussi!

Alors que les changements se sont multipliés sur la silhouette, on ne peut pas en dire autant sous le capot qui

cache, dans les versions de base, un moteur 4 cylindres de 2,5 litres offrant une puissance de 191 chevaux. Les vrais mordus opteront pour la version N Line et ses 290 chevaux et son moteur turbo. Mais ce n’était pas mon cas.

Il est vrai que la puissance peut parfois sembler un peu juste, d’autant que mon modèle d’essai était muni de la traction intégrale, par ailleurs fort efficace, de Hyundai. En fait, il faut savoir manier les modes de conduite et miser sur le mode sport pour une réponse plus rapide en accélération vive, comme en entrée d’autoroute par exemple.

Une fois cette sollicitation plus vive complétée, le mode Normal ou même le mode Eco suffisent largement à une randonnée tout à fait tranquille. On apprécie surtout le fait que la consommation tourne aux alentours de 7,9 litres aux 100 kilomètres malgré l’absence d’une motorisation hybride, disparue avec la nouvelle année.

La conduite est correcte, les suspensions sont confortables et l’habitacle est étonnamment silencieux. La direction est précise et les aides à la conduite et autres systèmes de sécurité sont plus qu’abondants. La réalité, c’est que la Hyundai Sonata est une berline solide et compétente, dont la valeur est trop souvent largement sous-estimée. Dommage, car elle mérite un bien meilleur sort. 

agroalimentaire

Expo-Champs : près de 16 000 visiteurs pour le 25e anniversaire

Avec le soleil qui était enfin présent cette année après deux éditions passées sous la pluie, le 25e anniversaire d’Expo-Champs a été un franc succès, du 27 au 29 août, à Saint-Liboire. Ce sont 15 936 visiteurs qui se sont déplacés comparativement à 15 592 en 2023.

Seul l’aménagement du site sous la pluie a donné du fil à retordre à l’équipe, mais grâce à leur travail acharné, tout a été prêt pour accueillir les visiteurs le 27 août, sous le soleil. La nuit pluvieuse du 27 au 28 août a aussi rendu le terrain un peu plus boueux pour la deuxième journée, mais les organisateurs étaient bien préparés. D’ailleurs, pour la première fois cette année, la compagnie Viridis avait fourni du plancher de recouvrement. « C’était

un projet pilote et nous avons choisi de l’installer dans les rues plus gazonnées. Cela a permis de circuler dans toutes les conditions », a souligné le directeur général de la Société d’agriculture de Saint-Hyacinthe, David Messier.

SUCCÈS DU RÉAMÉNAGEMENT ET DES THÉMATIQUES

Cette année, le terrain était 34 % plus grand, ce qui a permis de réaménager la zone de démonstration et de la bonifier avec un espace auparavant dédié au stationnement. Les démonstrations ont d’ailleurs fait sensation autant dans la zone dédiée qu’aux kiosques qui en proposaient, rapporte M. Messier. Pour la première fois, Expo-Champs a aussi proposé un concours d’originalité de kiosque auquel les exposants ont bien répondu. « Nous avons vu que les exposants avaient mis le paquet pour se démarquer. En ajoutant leur touche, ils ont eu un impact sur l’esprit de l’événement », a mentionné David Messier. Ce sont les kiosques de Valmetal, avec une mascotte, Pioneer, avec une salle de rencontre en plein champ, et John Deere, qui amassait des fonds pour Au cœur des familles agricoles (ACFA), qui ont obtenu les coups de cœur des visiteurs.

Le Groupe Symac a aussi profité de l’Expo-Champs pour présenter en primeur nord-américaine le tracteur Fendt 600, le 27 août, donnant une belle visibilité à l’événement.

Plusieurs entreprises en démarrage ( start-ups ) faisaient également partie des exposants grâce à une première collaboration avec Agtech. Ce partenariat devrait d’ailleurs être bonifié. Certains exposants ont aussi pu bénéficier de l’aide d’étudiants de l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe et d’autres aimeraient en profiter l’an prochain, selon M. Messier.

Les thématiques ont aussi été appréciées, et Expo-Champs devrait poursuivre dans cette voie. Une rencontre du comité organisateur est prévue en novembre et déjà plusieurs suggestions ont été reçues pour bonifier l’événement encore davantage.

Le 27 août, la conférencière, animatrice, auteure et productrice Marie-Claude Barrette a présenté une conférence intitulée « Au rythme de la vie » basée sur son parcours personnel et professionnel et abordant son expérience en agriculture. Cette conférence a été un beau succès à l’occasion de la journée « Agriculture au féminin ».

Dans le cadre du 25e anniversaire, un hommage a également été rendu à trois agriculteurs qui se sont impliqués à ExpoChamps au fil des années. Il s’agit de Léon Guertin, André Cécyre et Donald Côté, lequel est aussi conseiller municipal à Saint-Hyacinthe. Ce fut l’occasion pour eux de se rappeler des souvenirs et de raconter des anecdotes. Le 28 août, c’est le Tailgate party, de retour pour la deuxième année consécutive, qui a attiré les foules. « Plusieurs 4 à 6 se déroulaient à des kiosques et les participants se sont ensuite joints au Tailgate party », s’est réjoui M. Messier. Cette soirée festive a mis en vedette le groupe Les Veilles Tard qui assurait l’ambiance musicale. Un taureau mécanique a aussi diverti la foule. Pour clore les festivités, le 29 août, c’est la relève qui était à l’honneur. Fond’Rang était de retour sur le site pour l’enregistrement de son balado en direct du champ. Les invités étaient le producteur de renom Paul Caplette et la coach d’affaires et conseillère en transfert d’entreprise Isabelle Foisy. Signe que la relève est bien en marche, sur les trois jours de l’événement, ce sont près de 500 étudiants qui se sont déplacés à Saint-Liboire. Expo-Champs sera de retour l’an prochain du 26 au 28 août. 

Près de 16 000 visiteurs ont mis les pieds à l’Expo-Champs pour sa 25e édition, du 27 au 29 août, à Du plancher de recouvrement a permis aux visiteurs de circuler même dans les zones les plus boueuses. Photo François Larivière | Le Courrier ©
Le kiosque de l’entreprise Pioneer a été l’un des coups de cœur des visiteurs avec sa salle de rencontre en plein champ. Photo François Larivière | Le Courrier ©
Une impressionnante moissonneuse-batteuse a attiré les foules. Photo François Larivière | Le Courrier ©
Adaée Beaulieu abeaulieu@lecourrier.qc.ca

Coup d’œil à la 25e édition d’Expo-Champs

Avec un terrain 34 % plus grand cette année, les démonstrations ont été encore plus à l’honneur, au grand bonheur des visiteurs. Photo François Larivière | Le Courrier ©
Plus de 150 personnes ont assisté à la conférence de Marie-Claude Barrette dans la cadre de la
Le chansonnier Guillaume Beaulac a mis de l’ambiance à la Place Bayer pour bien commencer le Tailgateparty, le 28 août.
Photo gracieuseté
Le groupe maskoutain Les Veilles Tard a enflammé la soirée du Tailgateparty avec une performance mémorable. Photo gracieuseté
La foule a pris d’assaut le plancher de danse lors du Tailgateparty Photo gracieuseté
Dominic Sansoucy, président du comité organisateur d’Expo-Champs, Charles Gauvin, vice-président principal, agri-production Est à Financement agricole Canada, André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, et David Messier, directeur général de la Société d’agriculture de Saint-Hyacinthe, sont fort heureux de cette 25e édition d’Expo-Champs.
Photo gracieuseté

Courrier de Saint-Hyacinthe |

Cours de gardiens avertis et prêt à rester seul

Les cours de gardiens avertis et prêt à rester seul sont offerts partout au Canada par des fournisseurs autorisés de la Croix-Rouge canadienne. Cet automne, ces formations seront disponibles dans un centre communautaire près de chez vous!

Celles-ci ont une durée d’un jour. Les places sont limitées. La carte Accès-loisirs est obligatoire pour l’inscription. Voici les dates des prochaines formations à Saint-Hyacinthe :

GARDIENS AVERTIS

Pour les enfants âgés de 11 à 13 ans

- Samedi 12 octobre : Loisirs BourgJoli | 450 773-1824

- Dimanche 13 octobre : Loisirs La Providence | 450 773-7711

- Samedi 2 novembre : Loisirs SaintJoseph | 450 778-7728

- Samedi 30 novembre : Loisirs Douville | 450 773-7811

- Dimanche 1er décembre : Loisirs

Sainte-Rosalie | 450 223-2091

Croquis en ville,

PRÊT À RESTER SEUL

Pour les enfants âgés de 9 à 10 ans

- Dimanche 13 octobre : Loisirs BourgJoli | 450 773-1824

- Dimanche 29 septembre : Loisirs La Providence | 450 773-7711

- Dimanche 3 novembre : Loisirs SaintJoseph | 450 778-7728

l’exposition

L’Atelier libre de peinture de Saint-Hyacinthe invite la population à redécouvrir différents lieux de la région à travers le regard et le crayon d’artistes d’ici. L’exposition de Croquis en ville se déroule du 3 septembre au 29 octobre dans le hall du Centre culturel Humania Assurance situé au 1675, rue Saint-Pierre Ouest, à Saint-Hyacinthe. Les portes sont ouvertes du lundi au samedi, de 7 h à 23 h. L’activité Croquis en ville a regroupé des artistes qui ont visité différents lieux, les mercredis de la belle saison, pour y croquer sur le vif des paysages, diverses scènes et des éléments architecturaux. Pour toute information, n’hésitez pas à écrire à atelierlibredepeinture@gmail.com. Photo gracieuseté

Cours de karaté

Shotokan

Le Club de karaté maskoutain offre des cours de karaté Shotokan accessibles à tous les groupes d’âge et niveaux d’apprentissage.

Qui joindre?

- Service des Loisirs : 450 778-8300 poste 8333

- Maison des Jeunes : 450 774-2249

DANS NOS QUARTIERS :

- Assomption | Julie Dansereau : 450 771-6914

- Bourg-Joli (Sacré-Cœur et Saint-Sacrement) | Janie Brunelle : 450 773-1824

- Christ-Roi | Cynthia Dolbec : 450 773-1102

- Douville | Catherine Major : 450 773-7811

- La Providence | Amélie Faille : 450 773-7711

- Notre-Dame | Nancy Maillet : 450 773-4559

- Samedi 30 novembre : Loisirs Douville | 450 773-7811

- Dimanche 8 décembre : Loisirs SainteRosalie | 450 223-2091

Inscrivez-vous par téléphone ou via le site d’inscription en ligne du centre communautaire. 

- Saint-Joseph | Alexandre Chênevert : 450 778-7728

- Saint-Thomas-d’Aquin | Bernard Leroux : 450 796-4466

- Sainte-Rosalie | Guillaume Lemieux : 450 223-2091

Dimanche-découverte : lichens et qualité de l’air

partir à la découverte des lichens. C’est petit, très petit. C’est discret… on peut passer à côté sans les voir, et ça dure depuis la nuit des temps. Il faut nécessairement une loupe pour vraiment les apprécier, mais une fois ce premier contact établi, il suffit de poser un regard sur d’aussi remarquables objets de la nature et nous sommes rapidement conquis. Vous ne le regretterez pas, un monde lilliputien s’ouvre à vous. De plus, les lichens sont des bio-indicateurs de pollution, nous n’avons pas fini d’en apprendre. Gratuit pour les membres et 5 $ pour les non-membres. Inscription : boisedesdouze.org/les-dimanchesdecouvertes. Si vous éprouvez des difficultés à vous inscrire en ligne, composez le 450 7798327 sur les heures normales de bureau ou écrivez à info@boisédesdouze.org. Le Boisé des Douze est situé au 1920, rue Brouillette à Saint-Hyacinthe. Photo gracieuseté

Il offre des cours de karaté récréatif et sportif pour répondre à tous les besoins. Les horaires réguliers sont les mardis et jeudis de 18 h à 20 h 30 et le samedi de 9 h 30 à 12 h 30 à l’école René-St-Pierre (entrée rue Duvernay).

La session automne débute le 10 septembre, d’une durée de 16 semaines, et les inscriptions se font sur place. Un cours d’essai est offert. Le coût est de 100 $, affiliations et costume en sus. 

ADORATION SILENCIEUSE

Le vendredi 6 septembre, de 19 h à 20 h, à la cathédrale de Saint-Hyacinthe.

FABRIQUE

SAINT-DENIS

Journées portes ouvertes du CPRQ à l’église Saint-Denis-sur-Richelieu. Visites guidées le samedi 7 septembre, de 13 h à 16 h. Spectacle les 60 ans de scène de Michel Huard le dimanche 8 septembre, à 14 h. Une rétrospective avec musiciens et artistes invités. Entrée gratuite. Contribution volontaire.

COMPTOIR FAMILIAL

SAINT-DENIS

Vente sac blanc à 8 $ le samedi 7 septembre, de 9 h à midi, au 601, chemin des Patriotes à Saint-Denis-sur-Richelieu. Ce sera la dernière vente de vêtements d’été. Vous pouvez faire des dons à cette adresse dans le bac vert situé sur le balcon.

DANSE EN LIGNE

Retour des après-midi de musique pour danse en ligne, sociale et country le dimanche 8 septembre, de 13 h à 16 h 30, aux Loisirs Notre-Dame, au 2860, rue Saint-Prosper. Coût : 10 $. Infos : JeanRock Latour au 450 771-8717.

CHEVALIERS DE COLOMB

SAINTE-ROSALIE

Déjeuner familial le dimanche 8 septembre, de 9 h à 12 h, au local des Chevaliers, au 13510, avenue de l’Église. Coût : 13 $ / personne, taxes comprises, moitié prix

COLLECTE DE SANG À SAINTE-ROSALIE

Le Club Optimiste organise une collecte de sang le lundi 9 septembre, de 13 h 30 à 19 h 30, au centre communautaire Rosalie-Papineau, au 5250, rue GérardCôté. L’objectif est de 100 donneurs. Héma-Québec recommande de prendre rendez-vous avant de se présenter à la collecte au 1 800 343-7264 ou jedonne.hema-quebec.qc.ca.

DIABÈTE SAINT-HYACINTHE

Diabétique ou non, nous vous invitons aux exercices physiques adaptés pour les 55 ans et plus. Les cours sont donnés par une kinésiologue, les mardis et/ou les jeudis, de 15 h 30 à 16 h 30, débutant le mardi 10 septembre, au Centre aquatique Desjardins au 2 e étage. Infos et inscriptions : Lise au 450 774-1264.

CHANDANSE

Venez chanter et danser les vendredis à partir du 13 septembre, de 13 h à 16 h, aux Loisirs Saint-Joseph, au 950, rue Desranleau Est. Paroles des chansons projetées sur écran géant. Le DJ prend vos demandes spéciales. Coût : 5 $. Activité offerte aux 50 ans et plus depuis 2016. Bienvenue aux aidants naturels. Infos : 450 778-7728 poste 221.

FABRIQUE

SAINT-CHARLES-SUR-RICHELIEU

Spectacle-bénéfice avec Annie Villeneuve le samedi 2 novembre, à 20 h, à l’église Saint-Charles-sur-Richelieu. Elle présentera son nouveau spectacle intitulé « Être moi ». Billets : 47 $. Réservation au 438 397-3466 ou sur tssc.quebec ou au

Marché Keezee. Virement Interac : paroisse@saint-charles-sur-richelieu.ca. Réponse : Annie.

FONDS D’AIDE POUR LE LOISIR DE SAINT-HYACINTHE

Soirée-bénéfice le mercredi 6 novembre, à La Cage Brasserie Sportive. Billets en vente dès le 6 septembre. Les fonds amassés aideront financièrement des jeunes maskoutains issus de familles à faibles revenus à s’inscrire à des activités sportives et/ou culturelles. Infos ou achat de billets : 450 778-8300 poste 8333 ou fondsdaide@st-hyacinthe.ca.

DÉJEUNER-AMITIÉ

Viens créer de nouvelles relations et manger en agréable compagnie tous les samedis, à 9 h, au restaurant Casa Flora face aux Galeries St-Hyacinthe. Infos : Jeanne au 450 261-6771.

CLUB DES PETITS DÉJEUNERS DE L’ÉCOLE LAFONTAINE

Recherche de bénévoles pour préparer et servir le déjeuner aux enfants. Issus de tous les groupes d’âge et de tous les milieux, nos bénévoles ont tous deux points communs : un grand cœur et un bon réveille-matin. Infos : Maryse Lavigne au sec.lafontaine@csssh.gouv.qc.ca ou au 450 773-7162 poste 1. Les candidats bénévoles doivent satisfaire à une vérification d’antécédents judiciaires.

GROUPE DIANE LUSSIER

Un moment de réflexion à partir de textes inspirants ou d’événements percutants, un temps pour soi et un temps à

partager avec les autres. Voilà ce qui vous est proposé gratuitement, à raison d’une rencontre par mois. Première rencontre le dimanche 15 septembre, de 10 h à 11 h 30. Les rencontres auront lieu à Saint-Hyacinthe dans une salle communautaire et le lieu sera donné lors de l’inscription. Infos et réservations : Diane Lussier, diplômée en anthropologie spirituelle, au 450 771-9202.

GUILDE DE COURTEPOINTE

SAINT-HYACINTHE

Réunion le premier mardi du mois, de septembre à juin, de 9 h 30 à 16 h. Si vous possédez une expérience en couture et que vous êtes intéressé à devenir membre de notre guilde, écrivez un courriel à chiassonlouise@videotron.ca.

SCRABBLE LMT

SAINT-THOMAS-D’AQUIN

Vous aimez jouer au Scrabble et désirez améliorer vos résultats, venez vous joindre au groupe social LMT chaque jeudi soir, à 19 h 30, au centre communautaire Aquinois. Infos : France Laflamme au 450 513-0093.

POUR MIEUX LIRE, ÉCRIRE ET CALCULER

Vous avez 16 ans et plus et voulez apprendre ou améliorer votre lecture, écriture ou calcul? APAJ offre gratuitement des ateliers individuels ou en petit groupe pour vous aider et vous emmener vers un quotidien plus valorisant. On apprend tout en respectant le rythme de chacun. Venez nous voir! Nous sommes situés au 900, rue Saint-Antoine au centre-ville de SaintHyacinthe. Infos : 450 261-0384.

Conférence du Centre d’histoire

Le Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe présentera la conférence « Le patrimoine religieux maskoutain » le mardi 10 septembre à 19 h, au Centre culturel Humania Assurance. Pierre Pinard et Roch Samoisette, deux photographes passionnés d’histoire, ont été mandatés par le Centre d’histoire pour photographier les espaces religieux qui se trouvent dans la ville de SaintHyacinthe. Avec leurs photos, ils ont produit un diaporama qui vous fera découvrir (ou redécouvrir) les églises, les chapelles et les monastères de la ville. Certains d’entre eux, comme la chapelle des Frères maristes, ne sont pas accessibles au public et méritent pourtant d’être connus! En complément de programme, l’historien Martin Ostiguy résumera l’histoire de chacun de ces bâtiments d’une grande valeur patrimoniale. Vous pourrez également en profiter pour vous procurer au prix de 15 $ la publication que le Centre d’histoire a fait paraître pour souligner son 20e anniversaire. Le prix de la conférence est de 5 $ pour les non-membres. L’entrée est libre pour les membres. Sur la photo, le sanctuaire Notre-Dame-de-Fatima. Photo Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, Fonds CH116 Studio Lumière

Les petites annonces

IMMOBILIER À LOUER

BUREAUX à partagés 11 X 12. à louer à Saint-Hyacinthe, près autoroute 20, secteur de choix. 750$/mois tout inclus Disponible immédiatement. Nathalie 450-779-1405

LOGEMENTS 1 1/2 - 2 1/2

1-1/2, semi-meublé, rue Saint-Antoine, centre-ville Saint-Hyacinthe. 550$/mois, ascenseur, climatiseur, cuisinière/réfrigérateur inclus, électricité non incluse. Libre 1er juillet. Pierre Couture 450-773-2219

IMMOBILIER À VENDRE

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Bélier

Du 21 mars au 20 avril

Vous ferez face à une charge de travail plus importante et à des détails urgents à gérer, tant au travail qu’à la maison. N’hésitez pas à solliciter l’aide des membres de votre famille, ils seront ravis de vous prêter main-forte.

Taureau

Du 21 avril au 20 mai

Quelques amis bien intentionnés vous inviteront à vous engager dans une activité régulière pour rester en forme pendant la saison froide. Cela aura des effets positifs sur votre estime personnelle et votre santé.

Gémeaux

Du 21 mai au 21 juin

Vous consacrerez du temps à la maison et à la famille, embellissant votre espace selon vos préférences. Les résultats seront source de satisfaction. La nouvelle lune apportera du nouveau dans votre environnement immédiat.

Cancer

Du 22 juin au 22 juillet

Des déplacements fréquents, ou alors il faudra jouer au taxi pour vos proches, ce qui occupera une partie de votre temps. Vous aurez également une forte présence au téléphone et sur les réseaux sociaux, manifestant une grande curiosité et une facilité à communiquer.

Lion

Du 23 juillet au 23 août

Une avalanche de dossiers vous attend au travail, générant du stress, mais apportant des revenus supplémentaires qui s’avèrent bienvenus. Peut-être devrez-vous vérifier et revérifier certaines factures.

Vierge

Du 24 août au 22 septembre

Vos amis vous inciteront à une journée de magasinage, et bien que vous proposiez de nombreuses activités, vous pourriez finir par partir en solo à l’aventure ou par vous adonner au sport ou à toute autre activité stimulante.

Balance

Du 23 septembre au 23 octobre

Prenez du recul pour vous détendre et obtenir une vue d’ensemble avec une meilleure perspective, vous permettant de rediriger votre chemin personnel ou professionnel dans une direction plus intéressante.

Scorpion

Du 24 octobre au 22 novembre

Des amis pourraient vous entraîner vers une fin de semaine de détente, ou votre partenaire vous offrira une escapade romantique, autant de moments bénéfiques dans une ambiance des plus ressourçantes.

Sagittaire

Du 23 novembre au 21 décembre

De nouvelles responsabilités ouvriront des perspectives professionnelles prometteuses, avec la nécessité de faire quelques heures supplémentaires pour concrétiser ou finaliser vos projets.

Capricorne

Du 22 décembre au 20 janvier

Une formation proposée par votre patron vous ouvrira des portes pour un avenir plus prometteur, avec des avancements possibles après l’obtention du diplôme. Un voyage se profile pour célébrer : beaucoup de plaisir en perspective!

Verseau

Du 21 janvier au 19 février

Septembre marque un renouveau, une nouvelle année pour les élèves et le retour au travail pour d’autres. Profitez-en pour réévaluer votre mode de vie selon vos valeurs et entreprendre un nouveau cheminement.

Poissons

Du 20 février au 20 mars

Malgré votre inconfort avec les foules, vous serez responsable d’organiser un évènement d’envergure, démontrant parfois la nécessité de sortir de sa zone de confort pour atteindre le succès, du moins pour accomplir ses objectifs.

La boxe comme voie de contournement

Vous dire le nombre de phrases d’introduction que j’ai testées pour introduire ma chronique d’aujourd’hui. Je n’ai finalement jamais trouvé la formulation adéquate et j’ai préféré être honnête quant à mon malaise. C’est que ma chronique d’aujourd’hui s’adresse à toi, l’adolescent qui va mal et qui hésite à choisir une voie dangereuse pour t’en sortir. Elle s’adresse aussi à toi, qui as déjà fait le pas et qui connais un peu mieux le milieu de la criminalité. Est-ce que j’ai un malaise à te parler? Non. Mon blocage est plutôt dû à ma crainte de perdre ton attention et que tu choisisses de regarder ailleurs, alors que j’ai de l’espoir à te faire voir.

Je le sais, le monde dans le quel tu grandis fait peur et si tu as moins de chance, peut-être même que l’environnement direct dans lequel tu évolues fait peur. Pour composer avec les défis qui se présentent devant eux, certains de tes amis choisissent le chemin de la criminalité et tu as peut-être l’impression que c’est la seule voie possible. Ou bien ton découragement est tellement grand que tu te dis « anyway … y a pas d’espoir de toute façon ».

Je sais que tu détestes ça… mais je vais être obligé de te contredire. Promis, c’est pour la bonne cause.

Face à cette détresse que tu ressens, je comprends que tu sois négatif. Nous le

serions tous. Mais on oublierait une grande portion de l’équation.

As-tu déjà remarqué comment les plus belles démonstrations d’humanité et d’entraide naissent souvent dans l’adversité? Comme si l’un n’allait pas sans l’autre et qu’il nous fallait des crises pour faire émerger les meilleures idées.

En ce moment, les statistiques ne sont pas belles à voir au sujet de la criminalité chez les jeunes, c’est vrai… mais la gravité de la situation nous force à nous rassembler pour trouver des solutions.

C’est ce que nous avons fait chez Espace carrière, mais aussi dans plein d’autres organismes du Québec. Nous avons bâti d’autres voies. Juste à côté de celle que tu comptais prendre. Celle qui fait peur, même si tu fais semblant que non.

Elles ne sont pas nécessairement pleines d’arcs-en-ciel et il ne fait pas soleil tous les jours, mais il y a toujours une lampe de poche qui traîne pour t’éclairer et quelqu’un pour te guider lorsque tu ne sais plus quel virage prendre.

Le projet K.O., c’est une de ces voies-là. En gros, c’est un programme qui utilise l’entraînement à la boxe comme moyen de prévention de la criminalité.

Là tu te dis « hein, la boxe pour prévenir la criminalité, c’est ben cool! » … et moi je me dis que j’aurais dû commencer ma chronique avec ça.

K.O. a donc vu le jour au printemps dernier et a accompagné ses premiers courageux sur le ring cet été.

Le parcours se compose d’entraînements de boxe, mais aussi d’ateliers divers sur des sujets touchant évidemment la criminalité, mais aussi la connaissance de soi, la résolution de conflit et la communication non violente entre autres. Sans jamais juger le parcours et les précédents choix du participant, les intervenants qui les accompagnent sont là pour créer un cadre sécurisant, pour soutenir et pour offrir des ressources. « Le projet sert aussi à créer un premier contact avec notre organisme et à faire connaître l’accompagnement qu’on peut offrir. Comme ça, si un besoin émerge un jour, les jeunes vont savoir qu’ils ont une ressource vers laquelle se tourner », explique Alexis Delisle Cardinal, intervenant responsable du projet K.O.

Notre expertise étant l’intervention auprès des jeunes et non la boxe, nous nous sommes associés à l’école Les Apprentis Champions pour notre projet. Notre collaboration avec Steve Choquette fondateur et entraîneur-chef s’est faite de façon naturelle, puisque ce dernier a fondé son école dans le but d’aider les jeunes en difficulté. En enseignant la boxe, il transmet aussi des valeurs de discipline, d’effort et de persévérance, des outils qui n’aident pas seulement dans le sport, mais dans la vie en générale.

En combinant ces apprentissages aux ateliers donnés par les intervenants d’Espace carrière et de d’autres organismes, K.O. permet aux participants de développer des facteurs de protection leur permettant d’avancer sur un chemin plus sécuritaire et positif.

Si tu as entre 12 et 18 ans et que K.O. t’intéresse, appelle-nous, écris-nous, passe nous voir… peu importe. On sera là t’accueillir.

Cynthia Brouillard

Conseillère en développement professionnel 1305-4, rue des Cascades, Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 3H3 Tél. : 450 771-4500, poste 259 Téléc. : 450 771-7776 espacecarriere.org

N.B. : tous les postes annoncés sont ouverts également aux femmes et aux hommes

Le Centre d’histoire se souvient : l’École Saint-Dominique

L’ancien immeuble de la bibliothèque Théophile-Alexis-St-Germain situé au 2720, rue Dessaulles, à Saint-Hyacinthe, a été construit à partir de mai 1930. Le Courrier du vendredi 31 octobre 1930 indique que l’inauguration officielle de la nouvelle École Saint-Dominique, dirigée par les Frères du Sacré-Cœur, a eu lieu le 26 octobre. À la suite de la réorganisation du réseau des écoles de l’ancienne Commission scolaire régionale de l’Yamaska, attribuable principalement à la construction d’écoles polyvalentes au début des années 1970, l’École Saint-Dominique devint désuète. Cet immeuble, qui a servi d’école pendant une quarantaine d’années, est vendu le 14 juin 1979 à la Ville de Saint-Hyacinthe. La bibliothèque T.-A.-St-Germain y aménagea en 1981. En 2017, la Ville de Saint-Hyacinthe a acquis l’immeuble situé au 2175, rue Girouard Ouest afin d’y déménager la bibliothèque T.-A.-St-Germain. La construction a débuté en 2021 et l’ouverture officielle a eu lieu le 26 septembre 2023. Sur la photo, l’École Saint-Dominique en 1951. Photo Collection Centre d’histoire, CH116, fonds Studio Lumière

lecourrier.qc.ca/necrologie

index des décès

ADAM, (Beauregard), Lilianne (Saint-Simon)

DARSIGNY, (Pelletier), Jeannine (Saint-Hyacinthe)

DUGUAY, (Robert), Micheline (Saint-Hyacinthe)

DUPRÉ, Jacques (Saint-Hyacinthe)

DUTILLY, Hélène (Saint-Hyacinthe)

HÉBERT, (Mathieu), Claire (Saint-Hyacinthe)

LACOSTE, France (Saint-Hyacinthe)

PÉLOQUIN, (Leclerc), Jeannine (Saint-Hyacinthe)

PERRAULT, Pierre (McMasterville)

PION, (Veilleux), Thérèse (Saint-Hyacinthe)

TÉTREAULT, (Ménard), Réjeanne (Saint-Liboire)

ADAM BEAUREGARD

Lilianne Au CISSSME pavillon Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe, le 29 août 2024, est décédée Mme Lilianne Adam à l’âge de 96 ans, demeurant à Saint-Hyacinthe autrefois de SaintSimon de Bagot.

Elle était l’épouse de feu Paul Beauregard. La défunte laisse dans le deuil ses enfants : Nicole (JeanPierre Chicoine), Denis (Serge Audet), Diane (Marcel Hardy), Gilles (Louise Lévesque), Lucie (Mario Deslandes), Daniel (Josée Martel) et Michel, plusieurs petits-enfants, arrière-petitsenfants et arrière-arrière-petits-enfants. Elle laisse également dans le deuil son frère et ses soeurs : Jeannine (feu Florian Nault), Estelle (feu Marcel Cournoyer), Rock (Fleurette Jodoin), Marie-Rose (Romuald Camirand), sa belle-soeur Rita Beauregard (feu Eugène Gosselin), ses neveux et nièces, autres parents et amis. La famille désire remercier tout le personnel de l’Unité du Marché de l’Hôtel-Dieu de SaintHyacinthe pour les bons soins prodigués à Madame Adam. Des dons à la Fondation Aline-Letendre seraient appréciés. Mme Lilianne Adam Beauregard sera exposée, le samedi 14 septembre de 8 h 30 à 10 h 30 au

13 695, Avenue de l’Église Saint-Hyacinthe (Secteur Sainte-Rosalie) www.ubaldlalime.com Les funérailles seront célébrées, le jour même à 11 h, en l’église paroissiale de Saint-Simon-de-Bagot, suivies de l’inhumation au cimetière paroissial.

DARSIGNY PELLETIER

Jeannine

Au CISSSME pavillon

Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe, le 22 août 2024, est décédée Mme Jeannine Darsigny à l’âge de 90 ans.

Elle était l’épouse de feu Horis Pelletier. La défunte laisse dans le deuil ses enfants : Jocelyne (Alain Boulanger), Normand, France (Serge Joyal), Ginette (Éric Leblanc), Louise (Yvon Asselin), ainsi que plusieurs petits-enfants et arrière-petits-enfants. Lui survivent également sa soeur Rita (feu Gérald Pion), ses beaux-frères et belles-soeurs, ses neveux et nièces, autres parents et amis. La famille de Mme Jeannine Darsigny Pelletier recevra les condoléances, le samedi 14 septembre à 13 h, en l’église du Précieux-Sang. Les funérailles seront célébrées, le jour même à 14 h. Sous la direction du

www.ubaldlalime.com

DUGUAY

ROBERT

Micheline

À Saint-Hyacinthe, le 29 août 2024, est décédée

Mme Micheline Duguay à l’âge de 75 ans.

Elle était l’épouse d’Yvon Robert.

Elle laisse dans le deuil ses enfants : Geneviève (Mario) et Jonathan, ses petits-enfants : Kevin, Élodie (William) et Maxime (Alysson), ses arrière-petits-enfants : Azäel, Häzen et Margot, sa soeur Claudette (Mario), ainsi que plusieurs autres parents et amis. La famille recevra les condoléances, le vendredi 13 septembre de 18 h à 21 h et le samedi 14 septembre de 9 h à 11 h à la

DUPRÉ

Jacques À l’hôpital Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe, le 9 août 2024, est décédé M. Jacques Dupré à l’âge de 82 ans.

Outre sa conjointe Mme Ginette Morin, le défunt laisse dans le deuil ses deux filles : Nathalie (Jean Maitre) et Dominique (Martin Chapados) ainsi que ses quatre petits-enfants : William Maitre, Gabrielle Maitre (Arthur Gucciardi), Anne Chapados et Rachel Chapados. M. Dupré quitte également ses deux soeurs : Andrée et Fleurette, ses beaux-frères et belles-soeurs, ses neveux et nièces ainsi que plusieurs autres parents et amis. La famille tient à remercier tout le personnel de la résidence Chartwell Sainte-Marthe et de l’hôpital Honoré-Mercier pour les bons soins offerts à M. Dupré. Les proches de M. Jacques Dupré recevront les condoléances, le samedi 14 septembre dès 13 h au Mausolée Lalime

1325, rue Girouard Est Saint-Hyacinthe www.ubaldlalime.com

Une liturgie de la parole sera célébrée, le jour même à 15 h, en la chapelle du Mausolée Lalime, suivra la mise en habitacle de l’urne au columbarium du mausolée.

DUTILLY

Hélène

À Saint-Hyacinthe, le 27 août 2024, est décédée

Mme Hélène Dutilly à l’âge de 74 ans.

Elle est partie rejoindre son conjoint M. Daniel L’Homme. Elle laisse dans le deuil ses soeurs : Marielle et Céline, sa belle-fille Nathalie (Steve Pesant) et leurs enfants : Lorie-Anne et Mathis ainsi que plusieurs parents et amis. La famille recevra les condoléances, le vendredi 13 septembre de 13 h 30 à 17 h et de 19 h à 21 h 30 à la

1115, rue Girouard Ouest Saint-Hyacinthe www.maisonfunerairemongeau.com

Un hommage suivra, le samedi 14 septembre, en la chapelle du salon.

1115, rue Girouard Ouest Saint-Hyacinthe www.maisonfunerairemongeau.com

lecourrier.qc.ca/necrologie

HÉBERT

MATHIEU Claire Au CISSSME

pavillon Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe, le 25 août 2024, est décédée paisiblement Mme Claire Hébert à l’âge de 85 ans.

Elle était la fille de feu Gérard Hébert et de feu Bernadette Péloquin. Outre son époux M. Jacques Mathieu, elle laisse dans le deuil sa soeur Jeanne ‘’Jeannot’’ (feu André Villiard) et son frère Claude, ses beaux-frères et bellessoeurs : feu Madeleine (Germain Cusson), feu Maurice (feu Michèle Langelier), Gisèle (Marcel Bazinet), Huguette (Marcel Bousquet), PaulAndré (feu Lise Cabana) et Ginette ainsi que plusieurs neveux et nièces. Elle a donné plus de 25 ans de bénévolat à la Fondation Aline-Letendre. Des dons seraient appréciés. Des formulaires seront disponibles le jour des funérailles. Il est également possible de faire un don en ligne. Un merci sincère à ses nièces : Josée Villiard, Stéphanie Lambert et Brigitte Bazinet pour leur accompagnement tout au long de sa maladie. Les proches de Mme Claire Hébert recevront les condoléances, le vendredi 13 septembre de 18 h à 21 h et le samedi 14 septembre de 12 h à 14 h au

900, av. Bourdages Nord (angle Dessaulles) Saint-Hyacinthe www.ubaldlalime.com Les funérailles seront célébrées, le samedi 14 septembre à 14 h, en la cathédrale de Saint-Hyacinthe, 1900 Rue Girouard O., Saint-Hyacinthe, QC J2S 3A3, suivra l’inhumation au cimetière de la Paroisse Notre-Dame-du-Rosaire.

LACOSTE

France À Saint-Hyacinthe, le 17 août 2024, est décédée

Mme France Lacoste à l’âge de 60 ans.

Elle est partie rejoindre sa mère Denise. Elle laisse dans le deuil son conjoint René, ses enfants : Audrey et Élodie (Benjamin), son père Bertrand, ses soeurs : Christiane (Pierre), Ginette (Christian) et son frère Robert (Nathalie), sa belle-maman Monique, sa belle-soeur Michèle (Louis-André), ainsi que plusieurs autres membres de sa famille et amis. La famille tient à remercier le personnel de La Maison Victor-Gadbois à Beloeil pour les bons soins prodigués avec compassion et leur attention portée à France. En guise de sympathie, des dons à cette Maison seraient appréciés par la famille. Le personnel de la Résidence funéraire Maska offre à la famille ses plus sincères condoléances et la remercie pour sa confiance. La famille recevra vos condoléances, le dimanche 15 septembre de 9 h à 12 h à la

RÉSIDENCE FUNÉRAIRE MASKA 5325, boul. Laurier Ouest Saint-Hyacinthe www.rfmaska.coop

PÉLOQUIN

LECLERC Jeannine

À Saint-Hyacinthe, le 3 septembre 2024, est décédée Mme Jeannine Péloquin à l’âge de 96 ans.

Elle était l’épouse de feu Jean-Guy Leclerc. La défunte laisse dans le deuil ses enfants : Michèle (feu PierreGilles Julien), Carole (Luc Gendron), Andrée (Jean-Pierre Robin), Louise, Jean-François (Marilène Audet) et Chantal (Mario Marois), plusieurs petits-enfants et arrière-petits-enfants. Lui survivent également ses neveux et nièces, plusieurs autres parents et amis. Mme Jeannine Péloquin Leclerc sera exposée, le vendredi 6 septembre de 14 h à 17 h et de 19 h à 21 h au

900, av. Bourdages Nord (angle Dessaulles) Saint-Hyacinthe www.ubaldlalime.com

Le samedi 7 septembre, la famille sera présente à 10 h, au Mausolée Lalime, situé au 1325, rue Girouard Est, SaintHyacinthe. Une liturgie de la parole sera célébrée à 10 h 30, suivie de l’inhumation au cimetière de la Cathédrale.

PERRAULT

Pierre

Le 22 juillet 2024, à l’âge de 86 ans, est décédé M. Pierre Perrault. Il laisse dans le deuil ses fils : Yves (Johanne Gadbois) et Jocelyn (Isabelle Ménard), ses petits-fils : Nicholas et Alexandre (Alexandra), sa soeur Michelle (Denis Guertin) ainsi que plusieurs autres parents et amis. La famille recevra les proches au

TÉTREAULT MÉNARD

Réjeanne

Au CISSSME pavillon Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe, le 12 août 2024, est décédée Mme Réjeanne

Tétreault à l’âge de 84 ans.

651, boul. Laurier McMasterville www.salondemers.com le samedi 14 septembre dès 9 h. Une liturgie de la parole suivra à 11 h, en la chapelle du complexe. Vos témoignages de sympathie peuvent se traduire par un don à la Fondation Martin-Giard (https:// fondationmartingiard.ca/).

PION

VEILLEUX Thérèse Au CISSSME pavillon Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe, le 15 août 2024, est décédée Mme Thérèse Pion à l’âge de 91 ans. Elle était l’épouse de feu Réal Veilleux. La défunte laisse dans le deuil ses enfants : Robert (Suzie Ratelle), Manon (PierreYves Michon) et Jocelyne, ses six petits-enfants : Kevin (Natacha), Jean-François, Geneviève (Marc), Guillaume (Marie-Hélène), PierreLuc (Laurie), Alexandre (Isabelle) et sept arrière-petits-enfants, ses neveux et nièces, autres parents et amis. Nous tenons à remercier le personnel de l’Unité du Palais de l’Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe pour les bons soins prodigués au cours des trois dernières années. Des dons à la Fondation Aline-Letendre seraient appréciés. La famille de Mme Thérèse Pion Veilleux recevra les condoléances, le dimanche 15 septembre à 13 h au Mausolée Lalime

1325, rue Girouard Est Saint-Hyacinthe www.ubaldlalime.com

Une cérémonie privée, en toute intimité, pour la famille et amis proches aura lieu le jour même à 15 h, suivie de la disposition des cendres au Columbarium du Mausolée Lalime.

Outre son époux Laurent Ménard, elle laisse dans le deuil ses enfants : Daniel, feu Yves, Claude, Mario (Sylvie Ouimet) et Monique, ses petits-enfants et arrière-petits-enfants, ses frères, ses beaux-frères et bellessoeurs ainsi que plusieurs neveux, nièces, parents et amis. La famille recevra les condoléances, le samedi 14 septembre à compter de 12 h, en l’église de Saint-Liboire, suivies des funérailles à 13 h 30.

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UNE P’TITE JASETTE AVEC GENEVIÈVE JODOIN

Une tournée avec Harry Manx qui l’a conduite jusqu’en Australie, des spectacles en solo en région et l’ambition d’un nouvel album : les projets ne manquent pas pour Geneviève Jodoin depuis quelques mois. LE COURRIER lui a piqué une jasette récemment pour prendre de ses nouvelles.

Après une rupture amoureuse médiatisée et la vente de ses parts de l’auberge La Fascine qu’elle possédait avec son exconjoint, Geneviève Jodoin avoue avoir eu besoin de se poser pour se recentrer. Mais elle est maintenant tournée vers l’avenir, carburant à cette passion qui l’anime depuis toujours : la musique.

« Je ne peux pas vivre sans [la musique], donc je fais tout ce qu’il faut pour en faire le plus possible », lance en toute spontanéité la chanteuse originaire de SaintDamase au bout du fil.

Geneviève Jodoin s’est notamment jointe à la tournée de Harry Manx, un bluesman aux influences de musique indienne et de folk reconnu à travers le Canada et à l’international. Elle l’accompagne sur scène en tant que choriste, avec des envolées vocales et des segments en solo, mais aussi comme musicienne.

« Harry et moi, on est des amis depuis plus de 20 ans. On s’était connus à Belle et Bum et, chaque fois qu’il venait jouer au Québec, il m’invitait à faire une petite apparition dans un show, raconte la chanteuse. En 2023, il est venu jouer à mon ancienne auberge, lors de ma dernière année d’opération, et il m’a invitée sur scène. On s’est rappelé à quel point on avait du fun ensemble. En jasant après, il m’a dit qu’il aimerait que je fasse la tournée au Québec avec lui durant l’automne, pas seulement comme choriste, mais avec piano et guitare aussi. »

Leur association a permis à Geneviève Jodoin de vivre des expériences dignes d’un rêve, comme traverser littéralement la planète pour faire de la musique. « Je suis allée trois semaines en Australie et en Tasmanie avec lui au début de l’année. On a fait beaucoup de dates làbas, mentionne-t-elle avec enthousiasme. On fait aussi une nouvelle tournée qui nous amène dans les Maritimes, au Québec, en Alberta et en Ontario. Il me fait voyager beaucoup. C’est une chance immense que j’ai parce que tant qu’à être choriste sur un truc qui n’est pas mon projet à moi, il faut que ce soit quelque chose qui me fait tripper et, avec Harry, c’est tout ce que j’aime. C’est mon petit Bouddha à moi, mon maître zen. »

Redevenue artiste indépendante peu de temps après la sortie de son album J’ai toujours su, paru à la suite de son triomphe à La Voix, Geneviève Jodoin poursuit également sa carrière solo.

« À travers ça, je me suis moi-même booké des shows pour faire mes chansons à moi, donc je me promène un peu partout au Québec avec mon amie MarieClaudel qui m’accompagne à la guitare et à la voix », soutient la chanteuse.

UN MOMENT PRIVILÉGIÉ AVEC ZÉNON

Parmi les faits saillants de son été, Geneviève Jodoin a eu l’occasion de monter sur scène en compagnie de son fils Zénon dans le cadre du Festival Québec Jazz en juin. Ensemble, ils ont interprété certaines pièces de la chanteuse réarrangées à la sauce jazz par Zénon, en plus de certains classiques associés à ce genre musical.

« Je ne pensais pas vivre ça dans ma vie. C’était extraordinaire d’être sur scène avec mon petit jazzman. C’est pour lui que la demande du festival est venue, après avoir vu une vidéo de lui et moi à mon dernier spectacle à la Fascine. Ça a été une occasion unique de connecter ensemble », s’exclame Geneviève Jodoin.

« C’était une leçon de vulnérabilité pour moi. Même si j’ai étudié en jazz, si je n’en ai pas fait mon métier dans la vie, c’est

parce que ça me stressait énormément. Donc, c’était doublement effrayant parce que je me lançais dans le vide avec mon fils qui n’avait jamais fait vraiment de show complet. Mais on s’est pris par la main et on a développé notre relation musicale lui et moi. On a choisi un répertoire avec lequel il est à l’aise et il a aussi réarrangé certaines de mes chansons parce que, mine de rien, il les entend depuis qu’il est tout petit, donc c’est dans son ADN. Ça a été très touchant. »

VERS UN RETOUR À MONTRÉAL… ET UN NOUVEL ALBUM!

Même si elle habite toujours à L’Isle-auxCoudres pour le moment, Geneviève Jodoin envisage d’emménager à Montréal l’an prochain – lorsque ses enfants auront tous quitté la maison pour leurs études –avec le souhait de replonger dans la scène culturelle de la grande ville.

« J’ai besoin de me rapprocher de Montréal, de me remettre dans le bain et de dire aux gens que je suis encore là, dit-elle. Vu que je suis loin, les gens n’ont plus le réflexe de m’appeler pour faire du studio, des pubs ou des chœurs sur des albums, et je le comprends, c’est normal. »

culture

D’ici là, la chanteuse compte se pencher sur la création de son cinquième album en carrière. Elle a déjà commencé à y travailler, mais elle s’y consacrera à temps plein durant l’hiver, affirme-t-elle.

« Ça fait près de cinq ans que mon dernier album est sorti », rappelle-t-elle. Sur les réseaux sociaux, dont TikTok, on a pu la voir s’amuser à reprendre certaines chansons d’autres artistes qu’elle affectionne particulièrement, notamment The Franklin Electric, Lady Gaga et P!nk. L’idée d’un projet anglophone a même fait surface, inspirée par ses influences, mais l’arrivée d’un nouveau collaborateur dans son entourage l’a ramenée à travailler sur des chansons en français.

« Il n’y a rien qui dit qu’il n’y aura pas un mélange des deux par contre, souligne Geneviève Jodoin. Je suis vraiment dans l’exploration présentement, j’essaie des choses. »

Pour l’instant, aucune date de spectacle n’est prévue à Saint-Hyacinthe, ni en solo ni avec Harry Manx, mais la chanteuse ne cache pas son désir de rejouer dans la région si l’opportunité se présente. Avis aux diffuseurs maskoutains! 

La chanteuse Geneviève Jodoin. Photo Simon McGrath
Maxime Prévost-Durand mprevost@lecourrier.qc.ca

Théâtre estival au Centre des arts Juliette-Lassonde

Le Prénom a attiré 5600 spectateurs

On peut dire que le Centre des arts Juliette-Lassonde a visé juste en proposant du théâtre en été cette année. La pièce Le Prénom a attiré 5600 spectateurs pour les 12 représentations offertes du 1er au 17 août.

« C’était bien au-delà de notre objectif. Il y a eu une effervescence particulière. Pour nous, c’était la concrétisation d’un projet sur lequel nous avons travaillé pendant huit mois. Le public n’avait que de bons commentaires et les comédiens étaient bien heureux. D’ailleurs, même ceux que les spectateurs connaissaient moins au sein de la distribution ont été une révélation », a déclaré la directrice générale par intérim du Centre des arts JulietteLassonde, Anouk Charbonneau. Selon elle, la mission de faire de SaintHyacinthe une destination pour le théâtre d’été, alors que ce n’est pas une ville touristique, et de créer un engouement autour du centre-ville a été accomplie. « En matière de fréquentation, de succès populaire et artistique et de notoriété, c’est gagnant sur toute la ligne », a-t-elle déclaré. Le défi était évidemment d’attirer les spectateurs en partant de zéro avec un projet théâtral, alors que les autres théâtres d’été ont leur public bien fidèle

en décembre. « C’est vraiment un honneur et la preuve de la qualité de la pièce. Habituellement, c’est plutôt nous qui recevons chaque année une pièce du Théâtre Duceppe », a affirmé Mme Charbonneau.

DIFFÉRENCE AVEC L’ÉTÉ DANS LE 450

Depuis son ouverture jusqu’à la fin de la pandémie, le Centre des arts accueillait habituellement des humoristes pour la période estivale dans le cadre du con-

première année presque en continu. LA PROCHAINE PIÈCE DÉVOILÉE Rappelons que le projet a été rendu possible grâce à une association sur trois ans avec la maison de production Les Agents Doubles. La salle maskoutaine a partagé l’exclusivité du Prénom avec le Théâtre Desjardins de LaSalle et la Salle Odyssée de Gatineau. Les billets de la production théâtrale qui prendra la relève l’an pro-

chain seront mis en vente prochaineFallait pas , de Salomé Lelouch, mettant en vedette Denis Bouchard et Guylaine Tremblay. « C’est une pièce qui va dans la même veine. Elle est drôle, construite sous forme de saynètes et elle met en scène un duo que les Québécois adorent », a mentionné Anouk Charbonneau. Elle souhaite d’ailleurs absolument que le projet perdure sur plus de trois ans. Bien qu’il ne fasse pas ses frais pour le moment, elle a rappelé que c’est le cas de tout projet en développement et elle croit bien voir les fruits au fil des années. « Nous sommes en train de développer notre couleur et une belle marque de commerce », a-t-elle conclu. 

Politique culturelle et patrimoniale : consultation publique le 10 septembre

Dans le contexte de la révision de sa politique du patrimoine, adoptée en 2007, la MRC des Maskoutains a pris la décision d’élargir son mandat afin de favoriser l’émergence d’initiatives culturelles sur son territoire et d’ouvrir l’accès à de nouvelles ressources, en procédant à la réalisation d’une politique englobant l’ensemble des facettes culturelles.

démarche en cours et à se prononcer sur la vision et les valeurs recherchées dans le cadre du développement culturel du territoire. La rencontre aura lieu le 10 septembre, à 18 h, à la salle Multi A de la bibliothèque T.-A.-St-Germain, située au 2175, rue Girouard Ouest, à Saint-Hyacinthe.

Compte tenu du nombre de places limité pour cette consultation (75 places), veuillez confirmer votre présence par courriel au adj.admin@mrcdes

La pièce Le Prénom a attiré 5600 spectateurs du 1er au 17 août au Centre des arts Juliette-Lassonde. Photo François Larivière
Adaée Beaulieu abeaulieu@lecourrier.qc.ca

sudoku

PROBLÈME Nº 619 | NIVEAU : DIFFICILE

RÈGLES DU JEU :

compléter la grille avec les chiffres de 1 à 9 de façon à ce que chacun d’eux se retrouve une seule fois dans chaque rangée, chaque colonne et chaque bloc de neuf cases, délimité par le trait foncé.

HORIZONTALEMENT

1. Fête juive aussi appelée Grand Pardon.

2. Risques d’inconvénients — Disposé en boucles.

3. Apéritif — Acide et aigre — Bières.

4. Ultraviolet — Supérieur à la moyenne.

5. Grand bovidé — Non-juif — Négation.

6. Reconduisent.

7. Exquis — Tamise.

8. Pénurie de vivres — Erbium.

9. Vieillesse — Héron blanc et gris perle.

10. Interdiction — Meubles.

11. Dieu guerrier — Écorces de la tige du chanvre.

12. Enchâssée — Unité de longueur.

VERTICALEMENT

1. Mafioso japonais — Occupations favorites.

2. Elle a un noyau — Assimilé.

3. La Méditerranée en est une — Enfant turbulent et peu soigneux.

4. Kaon — Délicieuse — Direction.

5. Venu de — Milieu de criminels.

6. Médecin spécialiste.

7. Rémission d’une faute — Mer grecque.

8. Quelqu’un — Oiseaux de basse-cour — Variante du préfixe in.

9. Mammifère lent — Partie d’une poussette.

10. Restes — Déclic.

11. Indique le nombre — Chien d’arrêt.

12. Altruiste.

8 lettres : JUGEMENT

PERCEPTION PERSPICACITÉ POSITION PREUVE PROCÈS PRONOSTIC

R RAISON

RÉFLEXION

RÉSERVE

RESPECT

Semaine du 6 au 12 septembre 2024

La folle histoire de l'espace

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Les Croods

Monde jurassique

L'effet secondaire

L'effet secondaire

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Fred l'handicapé

Fred l'handicapé

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24-60: Véro et Louis, un couple engagé La bataille de Nancy

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Bonsoir bonsoir!

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Les Schtroumpfs 3D

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Miraculous... Agent 203

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Les Simpson Noovo Info

Un souper presque parfait Occupation Double Mexique Ça c'est drôle! Quel talent!

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Les débatteurs du 22 heures

Les débatteurs de Noovo

Marathon en Ukraine

Une course d’espoir pour Anne-Lise Nadeau

Ambassadrice du Bromont Ultra, la Damasienne Anne-Lise Nadeau a défié les kilomètres le 1er septembre en participant à un marathon dans les rues d’Irpin en Ukraine. Accompagnée de coureurs ukrainiens et de membres de l’équipe ReliefAid, l’ultramarathonienne a amassé des fonds destinés à la reconstruction des maisons dévastées par les bombardements.

Au-delà de la course, c’est le sentiment du devoir accompli qui entoure Anne-Lise Nadeau après avoir terminé son marathon. « De ramener l’Ukraine sur la map Avoir conscience de ce qui se passe là-bas, car au Québec, certaines personnes oublient ce que vit le peuple ukrainien tous les jours. De voir les deux côtés de la médaille : la destruction et la reconstruction d’une ville, c’est quelque chose de spécial. C’est une incroyable expérience que j’ai vécue », a indiqué avec fierté l’ultramarathonienne.

Tout juste avant le départ, elle et une vingtaine de coureurs qui l’accompagnaient ont observé une minute de silence à la mémoire des gens qui sont décédés dans les combats. « À 9 h le matin, tous les dimanches, les Ukrainiens tiennent une minute de silence en l’honneur des victimes. La cloche a sonné, on s’est tous mis en cercle. J’ai eu des frissons », a mentionné la résidente de Saint-Damase.

C’est donc sur un parcours de 42,2 kilomètres dans les rues d’Irpin que l’adepte de course à pied a pu constater les cicatrices encore bien visibles sur le paysage ukrainien.

UNE PÉRIODE D’ADAPTATION

La comédienne ne s’en cache pas, dès son arrivée à l’aéroport de Varsovie, son quotidien a été chamboulé. « La première nuit, j’ai dû me familiariser avec le bruit des missiles, c’était assez effrayant », a-telle raconté. Même que son sommeil a été écourté dans la nuit de dimanche à lundi alors que les défenses aériennes ukrainiennes ont neutralisé une attaque d’une vingtaine de missiles en route vers Kyiv. « Les explosions étaient tellement fortes que, dans mon lit, je sentais les murs trembler. »

Ce qui a le plus marqué l’ambassadrice de Bromont Ultra, c’est la résilience des Ukrainiens face à la situation qui perdure depuis le 24 février 2022. « Les gens sont chaleureux, ils continuent à se tenir debout, ils continuent à aller travailler comme si de rien n’était », a-t-elle relevé.

SORTIR DE SA ZONE DE CONFORT

Après avoir complété le tour de l’île de Montréal à la course en 2021 (130 km), Anne-Lise Nadeau savait que son passage en Ukraine allait être une expérience unique. « Ça faisait longtemps que j’avais voyagé à l’international et je voulais vraiment démontrer l’importance du dépassement de soi pour le bien commun. »

Elle souhaitait réellement sortir de sa zone de confort avec cette course. « Ce qui me rend le plus fière, c’est que j’ai dépassé ma peur d’aller dans une zone non sécuritaire. »

Aux côtés des membres de l’organisme ReliefAid, l’ultramarathonienne a également distribué des matériaux de construction directement aux Ukrainiens de la région de Kharkiv, dont les maisons ont été endommagées par les frappes russes. « Ce sont des familles qui rêvent d’un avenir meilleur. L’espoir de rebâtir, c’est positif », a-t-elle ajouté.

Anne-Lise Nadeau a aussi confié qu’elle était heureuse de voir que les fonds amas-

sés allaient directement aux familles touchées par la guerre. « La ville n’est pas entièrement rebâtie, il reste du travail encore à faire, et faire cette course pour eux, ça n’a pas de prix. »

Son séjour en Ukraine a également généré un stress considérable pour ses trois enfants et son conjoint. « Ils voyaient les infos à la télé. J’ai été chanceuse de toujours avoir du réseau pour communiquer avec eux. J’essayais de les rassurer le plus souvent possible. Ma famille était inquiète et moi aussi j’étais stressée », a indiqué celle qui est partie depuis le 25 août. Elle retrouvera son monde aujourd’hui même. 

Hugo Montreuil | Le Courrier
Anne-Lise Nadeau (avec le chandail rouge) accompagnée des autres coureurs. Photo gracieuseté
Anne-Lise Nadeau assure que sa vision des choses a changé avec ce périple en Ukraine. Photo gracieuseté

Baseball : une finale toute maskoutaine au championnat régional

DEUX MÉDAILLÉS DANS LE 15U B

La finale du championnat régional de Baseball Richelieu-Yamaska a opposé deux équipes de Saint-Hyacinthe dans la classe 11U B, le 1er septembre, alors que les Condors Noirs et Bleus ont croisé le fer avec les Condors Noirs et Rouges dans le match ultime.

Les Condors Noirs et Bleus ont remporté le duel au compte de 7 à 2 pour mettre la main sur la médaille d’or. Leur victoire leur permet également de représenter la région Richelieu-Yamaska lors des Super-Régionaux qui auront lieu du 6 au 8 septembre.

Les Condors Noirs et Bleus avaient terminé la saison au sommet de leur division grâce à une fiche de 15 victoires, 3 défaites et 1 match nul au sein de la Ligue de baseball amateur de la Valléedu-Richelieu. Les Condors Noirs et Rouges ont aussi connu une saison remplie de succès avec une fiche quasi identique à leurs rivaux maskoutains, soit 14 victoires, 3 défaites et 1 match nul, ce qui les a placés au deuxième rang. Ils repartent du championnat régional avec une médaille d’argent.

Football collégial D2

Dans la classe 15U B, où trois équipes de Saint-Hyacinthe étaient qualifiées pour le championnat régional, les Condors Oranges ont aussi fait leur chemin jusqu’en finale. Ils ont récolté la médaille d’argent après une défaite de 21 à 12 contre les Giants de Brome-Missisquoi.

Dans cette même catégorie, la finale pour le bronze a mis aux prises deux équipes maskoutaines, soit les Condors Rouges et les Condors Noirs et Rouges. Au terme d’un match âprement disputé, les Condors Noirs et Rouges l’ont emporté 11 à 10.

DES MÉDAILLÉS DE BRONZE

DANS LE 13U B

Dans la classe 13U B, les Condors Noirs et Rouges de Saint-Hyacinthe ont mis la main sur la médaille de bronze à la suite de leur parcours au championnat régional de Baseball Richelieu-Yamaska. L’équipe maskoutaine a signé une victoire de 11 à 3 contre les Condors Rouges de Saint-Hyacinthe pour s’emparer de la troisième place.

Du 6 au 8 septembre, les équipes de la classe A disputeront à leur tour leur championnat régional. 

nal

Les Lauréats dominants pour lancer leur saison

Les Lauréats du Cégep de SaintHyacinthe ont commencé leur saison comme ils ont terminé la précédente : en battant les Faucons du Cégep de Lévis. Dans une reprise de la finale du Bol d’Or de la division 2 de football collégial, la formation maskoutaine a signé une victoire de 35 à 23 dans des conditions pluvieuses, le 31 août, à Lévis.

Saint-Hyacinthe a jeté une douche froide sur les Faucons dès le début du match en prenant l’avance 25 à 0 tôt en première demie. Le club lévisien a tenté de prendre son envol par la suite, réussissant enfin à s’inscrire au pointage au milieu du 2 e quart en perçant la défen-

sive des Lauréats, mais l’écart était déjà trop important à surmonter. À la mitemps, Saint-Hyacinthe était aux commandes 32 à 14, mettant la table à sa première victoire de la saison.

La recrue Salomon Lacasse, dont c’était le tout premier match collégial, n’a pas tardé à faire sa marque avec les Lauréats. Le porteur de ballon a inscrit trois des quatre touchés de son équipe, en plus de récolter 92 verges au sol.

L’autre touché des Lauréats a été réalisé par le receveur de passe Vincent Paquette sur un jeu de 75 verges. Ce dernier a terminé la rencontre avec 155 verges par la voie des airs.

Un placement de Nathan Pronovost et deux touchés de sûreté ont complété le pointage dans le camp maskoutain.

Marc-Antoine Mallet était en poste à la position de quart-arrière. Il a mené de main de maître l’attaque de Saint-Hyacinthe malgré les conditions difficiles dans lesquelles les deux équipes devaient jouer.

En défensive, Joseph Gingras, Alexis Marcotte et Xavier Faber se sont signalés avec une interception chacun, puis Louis Sénéchal et Maxime Leblond ont réussi tous les deux un sac du quart.

L’entraîneur-chef des Lauréats, Sébastien Deschamps, s’est montré encouragé par la performance de ses joueurs pour lancer la nouvelle saison.

« C’est toujours difficile de jouer le premier match, on se prépare un peu à l’aveuglette et c’est toujours un peu le chaos, mais on a sorti sur le terrain en étant prêts », a-t-il commenté à la suite du match.

Football scolaire : la Coupe Saint-Hyacinthe à l’enjeu

La Coupe Saint-Hyacinthe, une tradition marquant le début de la nouvelle saison de football scolaire, sera à l’enjeu vendredi soir entre les équipes juvéniles des Patriotes de l’École secondaire Saint-Joseph et du Drakkar de la polyvalente Hyacinthe-Delorme.

La rencontre sera disputée à 19 h sur le terrain de l’École secondaire SaintJoseph.

Les Patriotes tenteront de conserver la Coupe Saint-Hyacinthe après avoir triomphé 22 à 0 l’an dernier.

Les deux équipes, qui jouent au sein de la plus haute division de la ligue du

RSEQ Montérégie (D3 à 12 joueurs), ont donné le coup d’envoi à leur saison avec une victoire la fin de semaine dernière. Les Patriotes ont battu le Séminaire de Sherbrooke 24 à 20, tandis que le Drakkar a disposé de l’école Baie-Saint-François 23 à 7.  M.P.D.

« Lévis a une bonne équipe et on savait que leurs joueurs sortiraient avec le couteau entre les dents vu qu’on les a battus en finale l’an dernier, mais nous aussi on avait le couteau entre les dents et on a commencé le match en force », a également mentionné le pilote des Lauréats. Avec cette victoire sans équivoque, l’équipe maskoutaine lance déjà le signal aux dix autres clubs de la division 2 de football collégial du RSEQ qu’elle est prête à défendre son titre acquis l’an dernier. Les Lauréats disputeront leur première joute locale le samedi 7 septembre, à 13 h, au Cégep de SaintHyacinthe. Ils affronteront les Islanders du Collège John Abbott, qui ont eux aussi été victorieux lors de la première

Maxime Prévost-Durand | Le Courrier
Maxime Prévost-Durand | Le Courrier
Les Condors Noirs et Bleus de Saint-Hyacinthe ont remporté la médaille d’or au championnat régio-
de Baseball Richelieu-Yamaska dans la classe 11U B au terme d’une finale toute maskoutaine.
Photo Facebook Baseball Saint-Hyacinthe

Un nouveau défi en Europe pour Bertrand Godin

Les succès connus par Bertrand Godin au Grand prix de Trois-Rivières, au début août, lui ont ouvert des portes sur l’Europe. Mardi, le pilote maskoutain s’est envolé vers l’Italie en vue de participer à une course d’endurance de la Ultimate Cup European Series au volant d’une voiture prototype LMP3 ce week-end.

Il s’agira de la toute première expérience de Bertrand Godin aux commandes d’un tel bolide. Pour l’occasion, il fera partie de l’équipe VIRAGE en compagnie des pilotes Paris Stavrakidis et Marius Fossard à bord d’une LMP3/Ligier. Dans les épreuves d’endurance, les pilotes de l’équipe se relaient durant la course.

L’épreuve se déroulera dimanche sur le circuit de Mugello, situé au nord-ouest de la ville de Florence. Ce sera la quatrième étape (sur six) de la série Ultimate Cup European Series. La course sera d’une durée de quatre heures.

« Je suis fébrile de vivre ma première expérience dans cette catégorie-là. La voiture de LMP3, c’est quand même tout un bolide. C’est une voiture extrême-

Soccer collégial masculin D1

ment bien développée », s’est exclamé

Bertrand Godin lorsque joint par LE COURRIER, mercredi matin, alors qu’il se trouvait déjà en Italie.

Les voitures prototypes LMP3 diffèrent à plusieurs égards des monoplaces que Bertrand Godin a l’habitude de piloter. « Ce sont des voitures carénées, donc aérodynamiquement, c’est extrêmement rapide. On parle de pointes qui s’approchent de l’ordre du 300 km/h, at-il expliqué. On voit notamment ces voitures aux 24 heures du Mans. La voiture a beaucoup d’appuis aérodynamiques, donc en virage, elle est extrêmement agile. Elle a une boîte séquentielle. C’est vraiment l’ère des monoplaces modernes avec, comme je me plais à dire, plus de garniture sur le volant que sur une pizza (rires). »

Des discussions avaient déjà eu lieu entre Bertrand Godin et l’équipe VIRAGE en 2019. À ce moment, il avait été envisagé que le Maskoutain puisse disputer une saison complète en LMP3 l’année suivante. La pandémie a cependant contrecarré ces plans. Il lui aura donc fallu patienter plus de quatre ans avant que l’opportunité se représente, mais le pilote aura enfin la chance de vivre cette expérience, au moins le temps d’une course. « Pour le moment, c’est prévu pour une course seulement, mais il y a la possibilité qu’il puisse y en avoir d’autres, a indiqué Bertrand Godin. Pour moi, ce sera vraiment une course pour apprendre [dimanche]. L’enjeu sera de donner le meilleur de moi-même sans trop me mettre de pression. »

Départ canon pour les Lauréats

Avec deux victoires en autant de matchs, les Lauréats du Cégep de Saint-Hyacinthe montrent déjà de belles choses en ce début de saison au sein de la ligue collégiale de soccer masculin D1 du RSEQ.

Le club maskoutain a vaincu les Cavaliers du Collège Bois-de-Boulogne 1 à 0 à domicile en ouverture de saison le 23 août avant de s’imposer 4 à 1 en rendant visite aux Islanders du Collège John Abbott le 30 août.

Pour l’heure, Saint-Hyacinthe est la seule équipe du circuit à afficher des victoires à ses deux premiers matchs. Seuls les Nomades du Cégep de Montmorency pourraient les imiter puisqu’ils n’ont joué qu’un match jusqu’à maintenant, qu’ils ont gagné.

Même si la saison est encore jeune, l’esprit d’unité au sein du groupe de joueurs se fait déjà sentir chez les Lauréats, remarque l’entraîneur-chef MarcAntoine Côté.

Il cite notamment en exemple les 60 minutes passées à 10 contre 11 face

aux Islanders à la suite de l’expulsion d’un joueur. Malgré cette situation, ses protégés ont su préserver l’avance de 2 à 0 qu’ils avaient prise grâce aux deux buts que Mohammad El Harake avait inscrits avant d’écoper d’un carton rouge. Éloi Kingsley et Gabriel Mathieu ont trouvé le fond du filet à leur tour plus tard dans le match pour assurer la victoire aux Lauréats.

Lors du premier match, c’est le défenseur Étienne Morin qui a fait la différence en inscrivant un but alors qu’il appuyait l’attaque des Lauréats.

Après seulement deux matchs, déjà quatre joueurs ont fait vibrer les cordages, démontrant la profondeur qui s’annonce chez les Lauréats pour cette saison.

« On a vraiment une unité de 11 joueurs qui travaillent tous ensemble », se réjouit Marc-Antoine Côté, encouragé par ce qu’il a pu voir jusqu’à maintenant.

Les Lauréats disputeront leur prochain match à Trois-Rivières vendredi soir face aux Diablos. Ils affronteront ensuite les Aigles du Collège Ahuntsic à domicile le 13 septembre à 19 h. 

Tout s’est d’ailleurs décidé rapidement à la suite de sa performance en Formule 1600 au Grand prix de Trois-Rivières.

« L’invitation est venue après TroisRivières. Ça faisait quand même cinq ans que je n’avais pas piloté à ce moment. Mais après Trois-Rivières, avec la pole position sous la pluie, le tour le plus rapide en course et mes deux deuxièmes places, ça a quand même eu un effet de surprise et j’en suis ravi parce que j’ai mis beaucoup d’efforts depuis deux ans à m’entraîner », a relaté le pilote de 56 ans.

Le copropriétaire de l’équipe VIRAGE, Julien Gerbi, connaissait déjà bien la carrière de Bertrand Godin.

« Quand j’étais jeune, j’ai eu l’occasion de voir Bertrand courir en Formule 3000 en Europe et j’ai toujours été impressionné par son exceptionnel talent de pilote, a souligné M. Gerbi par voie de communiqué. Nous sommes enchantés de lui offrir une expérience de course à ajouter à son palmarès. »

De son côté, Bertrand Godin se ravit d’avoir la chance de retourner sur le VieuxContinent. « La plus grande partie de ma carrière s’est faite en Europe, donc de revenir ici, c’est du gâteau pour moi et ça a un goût délicieux », a-t-il lancé avec le sourire.

Le départ de la course de Mugello de l’Ultimate Cup European Series sera donné à 8 h 40 (heure du Québec). Il sera possible de suivre l’épreuve en direct sur la chaîne YouTube Ultimate Cup TV. 

Maxime Prévost-Durand | Le Courrier
Course automobile
Après un retour en piste réussi au Grand prix de Trois-Rivières, Bertrand Godin aura la chance de piloter une voiture prototype LMP3 lors d’une course d’endurance en Italie.
Photo Claude Prud’homme / Groupe À l’infini
Maxime Prévost-Durand mprevost@lecourrier.qc.ca

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