Laisse moi jouer... J'apprends !

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enseigner pour

Delphine Druart Augusta Wauters Préface de Jean-Pierre POURTOIS

Laisse-moi jouer… J’apprends !


Préface

Il y a trois décennies, une émission de télévision fit grand bruit. Elle déclarait : « Le bébé est une personne » ! S’ensuivit alors une longue période de réflexion et de recherche-action centrées sur la puissance et le pouvoir du jeune enfant à activer son propre développement. Toutefois, la question de savoir comment l’enfant devient auteur de sa propre émancipation est restée en suspens, sans réponse véritable… Le présent ouvrage, « Laisse-moi jouer… j’apprends » montre que c’est grâce au jeu que l’enfant apprend et qu’il prend autorité sur son destin. L’enfant se construit par et dans le jeu (J. Château) ; il pense au fil de ses conduites (F. Schiller). L’ouvrage est remarquable à bien des égards. D’abord, il était très attendu parce qu’il nous manquait une didactique et une pédagogie du jeu. C’est aujourd’hui chose faite et c’est heureux car, par le jeu, l’enfant intériorise, incorpore son environnement social, culturel, affectif et historique. Les auteurs, Mmes Druart et Wauters, ont vu juste. Leur œuvre témoigne d’une somme considérable de possibilités d’avenir que l’enfant s’offre à lui-même en concrétisant, le temps d’un royaume, son rêve de voir le monde en sa possession. Ce monde que l’on construit soi-même, on ne l’oublie jamais ! « Si je fais, je sais », dit le proverbe chinois. Le jeu ! Voilà le lieu, l’endroit, le champ, l’univers d’exploits, tant réels que potentiels… L’empreinte est à l’œuvre et marquera la vie pour longtemps. Le jeu engage toutes les ressources de la personnalité de l’enfant, laquelle forgera celle de l’adulte. Jeu et travail se mêlent l’un à l’autre au point de rendre compte d’une même finalité. Certes, le jeu est gratuit. Il se fonde sur une fiction et fournit une satisfaction immédiate. Mais il est aussi créativité fantaisiste face au principe de réalité. Ce que les auteurs ont bien repéré dans cet ouvrage si riche, c’est le nécessaire principe de plaisir qui favorise les apprentissages et qui permet à l’enfant d’étrenner temporairement une identité fictive et d’expérimenter des stratégies sociales comme la compétition et la coopération. Bref, dans le jeu, l’enfant est au four et au moulin chaque fois qu’il peut se réfugier dans l’illusion de sa toute puissance et se confronter néanmoins aux exigences de la réalité. 7


C’est aussi parce qu’il lui en coûte de grandir que l’impression fugitive de maîtriser son destin est tellement capitale. Grâce au jeu, l’enfant se fabrique un imaginaire suffisamment cohérent pour lui permettre de se projeter dans l’avenir. De plus, le jeu est une façon de faire face à un réel insatisfaisant et de le transcender par des stratégies de compensation. Il aide l’enfant à déjouer les pièges d’un habitus par trop contraignant. En apprenant à être quelqu’un d’autre, il se soustrait à la fatigue de n’être que soi et se déleste des rôles et des fonctions qui figent son horizon. Jouer le jeu en se jouant de la réalité et de ses pièges… Etre résilient avant même que le fracas ne vous détruise, c’est ça que permet le jeu ! L’aptitude ludique, que l’immense et précieux travail réalisé par Mmes Druart et Wauters encourage, constitue une extraordinaire ressource pour alimenter plus tard une identité solide, flexible, plurielle… Ainsi, les auteurs ont saisi l’énorme enjeu des possibles développements que recèle la puissance de vie de tout enfant afin « qu’après, longtemps après…, fils de César ou fils de rien, tous les enfants sont comme le tien… » (J. Brel). Grand merci à Delphine et à Augusta de nous avoir si bien montré la voie d’une possible et véritable émancipation de l’enfant qui peut devenir, dès son plus jeune âge, son propre maître grâce au jeu. Prof. J.-P. Pourtois, UMONS Septembre 2011.

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Laisse-moi jouer… J’apprends


Introduction

Aussi loin que l’on puisse remonter dans l’histoire de l’humanité, le jeu a fait partie des activités naturelles de l’Homme. En effet, quel que soit son âge, son origine culturelle, son milieu de vie, sa classe sociale et économique, l’Homme prend plaisir à jouer et, souvent, s’intéresse au jeu des autres. Chez l’adulte, le jeu permet de quitter le monde de la consommation, de la rentabilité, de la productivité, du travail quotidien, du stress de la vie professionnelle et sociale, pour rejoindre celui des loisirs et en tirer un plaisir immédiat, qui se prolonge en joie de vivre. Pour l’enfant, l’impact est bien plus important encore : « L’enfant se fait par ses jeux et dans ses jeux. » Jean Château Pour l’enfant, le jeu n’est donc pas un passe temps, une distraction. Dès le plus jeune âge, le jeu est l’activité indispensable qui permet au petit de l’homme de développer harmonieusement toutes les composantes de son être. Composantes émotionnelles, affectives, sociales, psychomotrices et intellectuelles.

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2.20.2. La charte des droits des enfants La charte des droits de l’enfant établie en 1989 aux Nations unies reprend entre autres dans ses différents articles le droit à l’expression et le droit au jeu. Lors de la présentation de la charte des droits des enfants aux Nations unies (1989), c’est Baudouin 1er, Roi des belges qui fait le discours d’ouverture des travaux. Ceci souligne le fait incontournable que la Belgique a souscrit à cette charte et qu’aucun éducateur ne peut ignorer qu’elle est d’application en Belgique. 2.20.3. Le décret « Missions de l’École » en Communauté française de Belgique Le décret « Missions de l’école » (d’application depuis 1997) en son article 6 fait obligation aux écoles de développer SIMULTANÉMENT les objectifs généraux suivants : 1. Promouvoir la confiance en soi et le développement de la personne de chacun des élèves. Le décret dit encore : « Il est indispensable de respecter l’enfant dans ses besoins et ses rythmes biologiques, comme il est impératif de se préoccuper de l’enfant autant que de l’élève. 2. Amener tous les élèves à s’approprier les savoirs et à acquérir des compétences qui les rendent aptes à apprendre toute leur vie et à prendre une place active dans la vie économique, sociale et culturelle. 3. Préparer tous les élèves à être des citoyens responsables, capables de contribuer au développement d’une société démocratique, sociale, pluraliste et ouverte aux autres cultures. 4. Assurer à tous les élèves des chances égales d’émancipation sociale. Fidèles aux directives de ce décret et en parfait accord avec ses directives, dans cet ouvrage, nous avons respecté les obligations qu’il impose en matière de philosophie éducative, en matière d’organisation d’école et en matière de programmes et d’évaluation. 2.20.4. Le socle des compétences Ce document présente un large éventail de compétences qui, en Communauté française de Belgique, sont évaluées en fin de chaque cycle. C’est-à-dire à 8, 10, 12 et 14 ans. Nous considérons que toutes les compétences répertoriées dans ce document qui se veut un guide pour l’enseignant, se rencontrent et peuvent se développer dans des situations de jeu. Dans cette conception éducative, les jeux apparaissent comme autant de situations mobilisatrices qui donnent du sens à tout apprentissage.

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1.

PRINCIPES GÉNÉRAUX La pédagogie du jeu impose des principes spécifiques qui concernent tant l’adulte que l’enfant. Ces aspects seront abordés plus en détail dans le chapitre traitant du rôle de l’adulte. Cependant, il faut bien reconnaître qu’à l’école fondamentale, en fonction des principes énumérés, la pratique sera dépendante de l’infrastructure et des ressources matérielles dont l’équipe dispose. Rien n’est donc transposable tel quel. Les aspects évoqués ci-après guideront les choix opérés par l’équipe éducative, qui s’en référera aux besoins et caractéristiques psychologiques des élèves aux différents âges, en adéquation avec l’espace dont ils disposent.

2.

CONCEPTIONS DE CLASSES MODIFIÉES POUR « JEUX PERMIS » Dans ce chapitre, nous proposerons trois alternatives possibles dans l’école, et nous aborderons aussi la conquête d’espaces extérieurs à la classe, voire à l’école : –

l’organisation de la classe « jeux permis », quatre organisations de classe vous seront proposées.

l’organisation du cycle avec des moments de « jeux permis » organisés en groupe multi-âges.

l’organisation d’un local « jeux permis » commun à toutes les classes et que chaque groupe-classe pourrait occuper à un moment de la semaine,

d’autres espaces à investir.

En ce qui concerne la classe « jeux permis », nous aborderons dans le détail et successivement les quatre organisations citées. Nous nous attacherons à en expliciter : –

l’organisation matérielle,

le matériel mis à disposition dans chaque espace,

le fonctionnement.

Quelque soit l’organisation et le mode de fonctionnement choisis, le système se complètera toujours par une série de jeux organisés à l’extérieur des classes et/ ou de la structure de l’école. Soit dans la cour de récréation ; soit lors de classes sorties ; soit dans la salle de gymnastique ou de psychomotricité ; soit…

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3. SCHÉMA D’ORGANISATION APPLICABLE À TOUTE CLASSE Il n’y a pas d’organisation standard ! Nous sommes conscientes que les impératifs matériels modifieront les espaces proposés, mais cette proposition théorique d’ordre général doit rester présente à l’esprit des professionnels qui organisent leur classe.

Coin réservé à l’enseignant bibliothèque guignol

sec

graphisme bricolage

rassemblement

calme

sieste détente

constructions coin psychomoteur

bruyant coin symbolique

4.

mouillé eau, terrre, peinture, sable

CLASSE DES PETITS : ÂGE DU « JE » ET DU « MOI TOUT SEUL »

4.1. Principes fondamentaux Les enfants de 2 ans1/2 à 3 ans traversent la période sensori-motrice (cf. Wallon, voir historique). Pour l’enseignant, les jeux sensoriels et moteurs sont donc déterminants pour le choix des espaces « coins-jeux » à installer.

Chapitre 3 • La conception d’une école « jeux permis »

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N’oublions pas que l’enfant de cet âge aime déménager, transporter, construire et détruire, pousser, tirer, chevaucher, se cacher… Ce qui implique la nécessité dans cette classe, d’un réseau déambulatoire conséquent. C’est aussi l’âge où l’émotionnel règne en maître. Le coin cocooning avec les peluches et autres jouets de transition est indispensable. Le respect de l’activité spontanée du tout-petit est nécessaire, car son intégration au monde scolaire ne sera réussie qu’à ce prix. C’est souvent pour l’enfant son premier vécu avec un seul adulte pour un groupe d’enfants. Il doit donc accepter de le partager avec les autres enfants. Pour beaucoup d’enfants c’est une première expérience très troublante. Même là où les espaces et activités ont été les mieux pensés pour lui, il en découle une frustration quasi constante pour le petit. Dans cet espace classe, dans lequel l’enfant vit les premières expériences sociales, il importe de lui réserver la possibilité de s’isoler sans se couper du groupe, comme il y a lieu d’organiser des moments de rassemblements réguliers qui lui permettent de construire son identité et son appartenance au groupe. Il est indispensable que l’enfant de moins de 5 ans trouve ces situations de jeux dans la classe où il est inscrit et qu’il soit valorisé dans ses démarches spontanées, non seulement par la présence de sa titulaire et/ou de la puéricultrice, référents adultes privilégiés et permanents, mais aussi par leur participation au jeu de l’enfant.

4.2. Plan d’une classe de petits Tout aménagement de classe comportera des séparations pour créer des espaces plus petits. Ce morcellement de l’espace classe permettra toutefois à l’enseignant de gérer le groupe en conservant une vue d’ensemble sur l’espace classe. Ceci implique tantôt des séparations translucides (voiles, rideaux d’enfilages…), tantôt des armoires basses de rangement, ou encore des chevalets, des…

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9.5. Comment y fonctionner ? Dans l’espace de rassemblement il est impératif d’installer un tableau qui permet de visualiser : –

les espaces jeux ouverts ce jour-là,

le nombre d’enfants admis dans chacun de ces espaces,

la trace du choix de chaque enfant (inscription).

À la fin de la séquence, le tableau d’inscription permettra à l’adulte et au groupe : –

de constater si chaque enfant a respecté ses engagements,

d’établir éventuellement un contrat pour une séquence prochaine,

d’exprimer les vécus individuels ou de groupe,

d’ajuster le règlement,

de suggérer des enrichissements par l’apport d’un matériel, d’un partenariat…

Dans les espaces jeux il est impératif d’installer les outils, matériels et/ou matériaux adéquats et notamment les inventaires et les référentiels en partie construits avec les enfants.

10. D’AUTRES ESPACES DE JEUX

Chapitre 3 • La conception d’une école « jeux permis »

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10.1. Principes généraux Il est souhaitable que les enfants trouvent dans des aires de jeu à l’extérieur, un terrain d’investigation, de découverte et d’expérimentation, qu’ils peuvent conquérir en toute spontanéité et imagination. Dans certaines infrastructures scolaires, des responsables politiques ont pratiqué des aménagements adaptés aux différents âges et ont amélioré l’environnement immédiat : cours de récréation, espaces verts aux abords de l’école. Certes, parents et adultes inventifs peuvent aussi contribuer à cette amélioration. Certaines cours de récréation, de « re-création », présentent bancs, module à grimper, bac à sable, train fabriqué par des artisans, cabane, maisonnette, goal, panier de basket, balancelle… Autant de matériels solides, sécurisés, garants d’une hygiène rigoureuse. Ainsi, les bois qui servent à la construction de certains jeux seront soigneusement rabotés pour éviter échardes et écorchures. Le bac de sable sera couvert et fermé aux animaux intrus qui pourraient souiller les lieux. Si l’école possède des abords gazonnés, des dénivelés et des revêtements de sol différents seront prévus. –

Des dénivelés : pentes, vallonnements… qui permettent de dévaler, grimper, s’arrêter en haut, se blottir dans un creux… favorisant des marches, sauts pieds joints, sauts à cloche-pied, courses, déplacements à quatre pattes…

Des revêtements de sol différents : gazon, gravier, pavage, terre battue, dalles gazonnées, asphalte… permettront des vécus intéressants et des expérimentations diverses.

Et si la cabane nichée dans l’arbre existe, elle permettra de s’y réfugier, de s’isoler hors du regard de l’adulte, elle permettra aussi à l’enfant d’observer la configuration des lieux (vue en plan) et les déplacements des joueurs en contrebas. Autant

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d’observations intéressantes pour l’apprenant. Si certains enfants préfèrent s’isoler et rêver, bien vite, beaucoup rejoignent le copain, le groupe… Ils s’organisent, et souvent invitent le maître dans l’activité. L’infrastructure à disposition libère d’une conquête de l’environnement, ou parfois freine le champ de découverte, d’expérimentation et d’apprentissage. En application des théories de Lev Vygotski, le maître sollicitera à son tour le(s) solitaire(s) favorisant ainsi l’apprentissage dans le groupe. L’adulte partenaire pourra aussi proposer d’autres jeux jusque là inconnus des enfants. Les classes de dépaysement peuvent elles aussi s’avérer source de jeux extérieurs intéressants. Et pourquoi ne pas profiter de belles journées pour partir à la découverte d’autres espaces voisins de l’école. Terrains d’aventure, sentiers, bois, rue, champs, ravel…

10.2. Quelques jeux d’extérieur Au risque d’être incomplètes, énumérons ici quelques jeux d’extérieur. Les jeux marqués d’un astérisque feront l’objet d’un descriptif particulier. – – – – – – – – – – – – – – – –

jeux de sauts à la corde, jeux de billes, les marelles*, jeux de balles au mur, les osselets*, l’aveugle et son chien*, jeux de cache-cache*, jeu de colin-maillard*, saute-mouton, toupie folle*, chasse à l’ombre, chat perché, course au sac, jeux d’équipe, les rondes et chants mimés, …

Dans le cadre d’une pédagogie participative, pourquoi ne pas organiser une animation interclasses ? Pourquoi ne pas solliciter parents, grands parents, amis de l’école, commerçants pour participer à : – – – –

la fabrication et l’installation de jeux permanents, l’animation d’un jeu extérieur, la réflexion sur d’autres pistes d’actions ludiques, exemple : des jeux de kermesse, …

Chapitre 3 • La conception d’une école « jeux permis »

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10.3. À peu de frais on peut déjà faire beaucoup a) Tracer des lignes indélébiles au sol : ligne brisée, ondulée, droite, en colimaçon… On verra les enfants marcher, courir, sauter… sur ces lignes ; de part et d’autre ; à cloche-pied… b) Proposer des accessoires : • tricycles, trottinettes ; • échasses ; • balles et ballons de différents diamètres, masses et volumes ; • caisses en carton pour remplir, tirer, pousser, déchirer, se mettre dedans ; • tissus (carrés de) pour se mettre dessus, tirer, nouer en cape, foulard, voile, serre- tête, jupe… ; • plaques ou planches pour faire des chemins, découvrir les pentes, faire des bascules, des catapultes… ; • tuyaux flexibles en mousse (protections pour tuyauteries) ; • craies ; • sacs poubelles, en jute, en nylon, en raphia… ; • bambous, tuteurs… ; • pneus ; • cerceaux, • cordes à sauter, • … c) Sur les murs ternes et gris • fixer un tableau pour dessiner, • dessiner et peindre des fresques, des personnages…, à même les murs, • accrocher un panier de basket, • …

10.4. Descriptif des quelques jeux 10.4.1. Le jeu un, deux, trois, « Soleil » Quelles compétences sollicitées ? – prendre plaisir, – rire ensemble, – jouer l’inhibition, – respecter une consigne. Disposition des joueurs – Un des joueurs se place face à un mur. – Les autres se rangent sur une ligne de départ à une quinzaine de mètres derrière lui. Matériel Aucun. 70

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Descriptif Le joueur qui est face au mur tourne le dos à ses camarades et ne peut voir leurs déplacements. Alors qu’il compte 1, 2, 3, il termine en se retournant et en disant « Soleil » ! Les autres joueurs, qui ont profité du fait que celui qui compte avait le dos tourné, ont avancé vers le mur. Ils s’immobilisent avant d’être surpris en mouvement. Si celui qui compte remarque que l’un d’entre eux bouge, il le renvoie sur la ligne de départ. Puis, il se met face au mur et recompte. Celui qui arrive à toucher le mur sans être vu a gagné. Variantes et/ou différenciation –

réduire ou augmenter la distance,

proposer un seul mode de déplacement (à cloche-pied ; faire des pas de loup, des pas de souris…),

remplacer le mot soleil par le mot fleur ou statue, ou… les enfants doivent alors prendre la posture demandée par celui qui compte.

10.4.2. La toupie folle Quelles compétences sollicitées ? –

prendre plaisir,

se tenir la main pour former une ronde,

adapter son rythme de course à celui du meneur.

Disposition des joueurs –

Tous les joueurs, sauf un, forment une ronde.

Un joueur est à l’extérieur de la ronde.

Matériel Un foulard ou une écharpe. Descriptif L’un des joueurs de la ronde accroche le foulard dans son dos et s’identifie comme meneur. Le joueur resté à l’extérieur doit attraper le foulard. Pour l’en empêcher, le cercle tourne de plus en plus vite, comme une toupie, et selon le sens indiqué par le meneur. Si le cercle se brise ou si le poursuivant parvient à attraper le foulard, la ronde s’arrête et les rôles changent. Et on recommence. Variante Le meneur peut proposer de changer de sens et de rythme en même temps. 10.4.3. L’aveugle et son chien Quelles compétences sollicitées ? – établir une confiance mutuelle, – prendre conscience de son partenaire, Chapitre 3 • La conception d’une école « jeux permis »

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6.

L’ENFANT, L’ÉVEIL HISTORIQUE ET GÉOGRAPHIQUE

6.1. L’enfant et l’histoire –

Jeux de chronologie comme les jeux symboliques, châssis à images, les histoires…

Jeux des familles,

Le qui est-ce ?

Tous les jeux qui ciblent une période de l’histoire : la civilisation égyptienne ; au temps des dinosaures ; Rome au temps des romains ; les gaulois…

Éveil historique et géographique

Autant de jeux qui permettent d’aborder l’histoire de façon ludique, mais qui demande un accompagnement de l’apprenant, car au cours de ces jeux, les questions fusent de toutes part…

6.2. L’enfant et la géographie Les jeux que nous proposons ici auraient pu se trouver dans la rubrique « jeux psychomoteurs » tant ils sollicitent l’enfant dans la totalité de son être. Ils fonctionnent en effet comme autant de « situations mobilisatrices » où, pour relever les défis, les aspects physique, affectif, intellectuel, social et moral du sujet sont interpellés. L’éveil géographique concrétisé par les jeux de pistes, de labyrinthes, de courses au trésor, de chasse aux intrus, d’itinéraires… figurent trop souvent parmi « les parents pauvres » des jeux par déplacements et conquête de l’environnement, alors qu’ils sont une véritable approche de données géographiques fondamentales. Notamment par : –

la prise de repaires – visuels, auditifs, olfactifs et tactiles ,

la lecture de ces différents repaires,

la mémorisation de la chronologie des différents lieux traversés,

la mémorisation de la succession des changements de direction.

Nous avons choisi de les placer ici, car trop souvent à l’école fondamentale, l’approche géographique se situe trop vite dans des activités papier/crayon. S’ils sont usités régulièrement, les jeux cités ici se vivent dans des situations concrètes qui allient le plaisir de la découverte à la récolte d’informations, comme ils engendrent des comportements de solidarité et de coopération. Ils peuvent se jouer à l’intérieur de l’espace scolaire, dans la salle polyvalente, lors de classes promenade ou encore de classes de dépaysement.

Chapitre 5 • Des jeux

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6.2.1. Jeu de piste Quelles compétences sollicitées ? –

Se repérer dans l’espace,

respecter la ou les consignes,

rester attentif et observateur,

participer activement à la recherche,

agir avec fair-play,

accepter la défaite,

Matériel –

Flécher le parcours.

Des drapeaux aux endroits stratégiques.

Une phrase découpée en mots ou une série de dessins.

Disposition des joueurs Préciser aux joueurs l’espace de jeu délimité par l’équipe organisatrice. Peut être présenté en collectif : l’adulte ou une équipe de quelques enfants organise le jeu. Peut être présenté en équipes de 2, 3, ou 4 enfants. Une équipe organise, les autres équipes sont les joueurs. Descriptif La personne ou l’équipe qui organise aura fléché le parcours. Un bout de tissu ou un drapeau signalera les endroits stratégiques. Ceux où il faut s’arrêter, ceux où il y a quelque chose à trouver. Là, dans un recoin de mur, sous une pierre, dans un panier, les joueurs trouveront un mot écrit ou un dessin. À la fin du parcours il s’agira, avec les mots trouvés, de reconstituer la phrase. Avec les dessins, il s’agira de les organiser en suite chronologique pour découvrir le message.. Ceux qui organisent et choisissent les difficultés du parcours, préparent le matériel et les consignes. Ils les présentent aux joueurs et précisent l’espace de jeu choisi. Au signal, le jeu commence. En suivant le fléchage, les enfants découvrent des espaces. Chaque fois qu’ils rencontrent un drapeau ou tissu, ils cherchent le mot ou le dessin. Ces points stratégiques marquent aussi un changement de direction. À la fin du parcours, ils reconstituent la phrase ou la suite chronologique de dessins. Lorsque tous sont rentrés, l’(les) organisateur(s) compare(nt) alors le travail de chacun ou des équipes. On évalue le degré de réussite.

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Variantes et/ou différenciation –

Envisager une chasse au trésor et des friandises à trouver.

Un parcours fléché avec des images ou mots pour reconstituer des familles.

Des postes marqués d’un drapeau où des défis seront relevés : ici course au sac, là un lancer de fers à cheval autour d’un piquet, ou encore lancer de ballon dans un panier de basket, mais aussi goûter des boissons et les reconnaître …

Des sacs avec des devinettes, rebus ou charades ;

Des grilles de mots croisés ;

Suivant le jeu organisé, les joueurs rapporteront : • les objets ou friandises qu’ils devaient trouver, • la solution des charades, rebus ou devinettes rencontrées, • les pièces du puzzle qu’il faut reconstituer, • les images pour former des familles, • les images pour réaliser le cycle de la vie, • les mots reconstitués (un morceau reçu au départ, l’autre à trouver), • la grille de mots croisés complétée suivant les infos trouvées, • les points reçus suivant les défis rencontrés et relevés aux différents postes du parcours, • …

Chapitre 5 • Des jeux

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Outre le fait d’opter pour une pratique pédagogique basée sur le jeu, tout éducateur soucieux d’assurer aux élèves les meilleures chances de réussite scolaire, s’interroge sur les différents aspects qui concernent sa propre action professionnelle. La pédagogie du jeu impose à celui qui l’organise des principes spécifiques.

1.

LA PRÉPARATION DE LA SÉQUENCE DE JEU Se référera sur le plan pédagogique, au(x) – modèle socioconstructiviste, – théories cognitives, – types d’intelligence multiple. Se référera sur le plan du jeu à – choisir et organiser l’espace spécifique pour le jeu. – rassembler ou préparer le matériel nécessaire, – établir l’inventaire des éléments constituant le matériel, – établir les règles élémentaires applicable au jeu, – … L’animateur respectera – l’aspect spontané du jeu de l’enfant, – les rythmes individuels d’apprentissage, – la psychologie des différentes tranches d’âge auxquelles on s’adresse, – la création d’un climat de convivialité et de respect de l’autre, – la fourniture du matériel nécessaire à l’activité, sans énoncer de règle de jeu. – … L’adulte encouragera l’enfant, permettra et suscitera – les conduites autonomes d’exploration, de créativité, – la communication, – l’effort et le dépassement de soi, – …

2.

DES DÉMARCHES – – –

154

Définir les règles élémentaires de sécurité à respecter pendant le jeu. Définir les règles de rangement. Être permissif pendant le jeu afin de respecter la créativité propre à chacun. Donc, au départ, ne pas imposer la règle de jeu si elle existe, l’introduire plus tard, pour enrichir ou pour lancer un défi.

Laisse-moi jouer… J’apprends


– – – –

3.

COMMENT ENRICHIR OU FAIRE ÉVOLUER LE JEU ? – – – – – –

4.

Encourager les enfants, s’émerveiller, valoriser leurs productions. Enrichir. Poser des défis. Annexe : voir la fiche de méthodologie générale.

En participant au jeu de l’enfant, En lui révélant une autre signification, En ajoutant un ou des accessoires, En introduisant des intrus, En ajoutant des liens, …

QUELS DÉFIS ? – – – – – – – –

Introduire la règle du jeu, Mettre en équilibre une planche sur un rouleau, Réaliser une balance à plateaux, Équilibrer les plateaux d’une balance, Enfiler des perles de plus en plus petites, Comment faire flotter un objet qui coule naturellement, Réaliser une tour la plus haute possible, …

Chapitre 7 • Le rôle de l’éducateur et la démarche méthodologique

155


1.

UN REGARD SUR L’ENFANT QUI JOUE La présence positive, même momentanée de l’adulte, permet à celui-ci de poser un regard de professionnel sur l’enfant qui joue. C’est un « arrêt sur image » intéressant si l’adulte a réellement le souci de proposer à chaque enfant ou à un groupe de besoins, l’activité ou le jeu qui va l’aider à grandir, à évoluer, ou à dépasser certaines difficultés. Et ce n’est que dans son jeu spontané que l’enfant nous montre ce qu’il est capable de faire ou ne pas faire. Dans le contexte de l’évaluation formative et de l’autoévaluation, nous avons relevé certains indicateurs intéressants afin de cerner les personnalités multiples des joueurs. Nous en avons déjà cité dans le chapitre « Rôle du maître ». Pour que l’observation et les conclusions qu’on en tire soient pertinentes, elles doivent se renouveler au cours de différents types de jeux spontanés ; aux moments de jeux à règles ainsi qu’aux moments de jeux/défis : – prendre le recul suffisant pour observer comment les joueurs « entrent » dans le jeu, – observer la composition des groupes en fonction du moment de la journée, du jeu et/ou du lieu où s’organise le jeu, – comparer les observations échelonnées, – confronter les constances observées avec celles d’autres professionnels qui observent le même enfant lors d’activités ludiques.

1.1. Quels critères d’observation lors des jeux spontanés ? Pour réaliser vos grilles d’observation, nous vous proposons quelques critères. L’enfant : – s’implique dans le jeu, – ne s’implique pas dans le jeu, – prend plaisir à jouer, – améliore ses stratégies, – joue seul, s’isole, – respecte le matériel, – ne respecte pas le matériel, – partage le matériel, – ne respecte pas le matériel, – manipule calmement le matériel, – sollicite de l’aide • auprès de l’adulte, • auprès d’un autre enfant, – invite un autre enfant dans son jeu, – recherche des éléments complémentaires à ceux proposés, 158

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– – – – –

– – – – – –

est créatif, s’associe avec d’autres, range spontanément le matériel après la séquence, éprouve le besoin d’en parler, communique son ressenti : • son plaisir, • ses difficultés, • son envie de rejouer, prend des initiatives, prête son jeu, est le meneur, est le mené, joue souvent avec le(s) même(s) partenaire (s), …

1.2. Critères d’observation lors des jeux à règles L’enfant : – – – – –

– – – – – – –

désire jouer, prend plaisir à jouer, comprend les règles, respecte les règles, ne dépasse pas l’activité de jeu spontané : • ne prend pas plaisir, • ne respecte pas les règles, • abandonne le jeu, • boude le jeu, • ne respecte pas le matériel, • boude l’adulte, • refuse de ranger, • n’accepte pas de perdre, • … commente le jeu, distribue les rôles, respecte le tour de rôle, manifeste des comportements d’agressivité, prononce des mots réconfortants, sourit à ses pairs, accepte de perdre, …

Chapitre 8 • L’évaluation

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TABLE DES MATIÈRES

PRÉFACE ..........................................................................................................

7

REMERCIEMENTS ...........................................................................................

9

INTRODUCTION ............................................................................................

11

POSTULAT DE DÉPART ...................................................................................

13

GRILLE DE LECTURE........................................................................................

15

1. Organisation de l’ouvrage ......................................................................

15

2. Considérations lexicales .........................................................................

15

1 HISTORIQUE DE LA PÉDAGOGIE DU JEU ................................................

17

1. Le jeu depuis l’antiquité, à travers les âges et les cultures .......................

18

2. Le rôle du jeu dans le développement de l’enfant vu par certains auteurs .......................................................... 2.1. Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) ............................................. 2.2. Sigmund Freud (1856-1939) ......................................................... 2.3. Maria Montessori (1870-1952) ..................................................... 2.4. Jean Château (1908-1990) ............................................................ 2.5. Edouard Claparede (1873-1940)................................................... 2.6. Ovide Decroly (1871-1932) ......................................................... 2.7. Henry Wallon (1879-1962) .......................................................... 2.8. Lev Vygotski (1896-1934) ............................................................. 2.9. Hubert Montagner (contemporain) ...............................................

18 18 19 19 20 20 21 21 22 22

169


2.10. 2.11. 2.12. 2.13. 2.14. 2.15. 2.16. 2.17. 2.18. 2.19. 2.20.

Fernand Hotyat (1896-1975) ........................................................ Célestin Freinet(1896-1966) ......................................................... Carl Rogers (1902-1987) .............................................................. Charlotte Bulher (1893-1974) ....................................................... Jean Le Boulch (contemporain) ..................................................... Pierre Vayer (contemporain) ......................................................... Philippe Meirieu et Michel Develay (contemporains) ................... Jean-Pierre Pourtois (contemporain).............................................. Patrick Traube (contemporain) ...................................................... Serge Tisseron (Contemporain)...................................................... Organismes reconnus et documents officiels en Communauté française de Belgique ........................................

23 24 24 25 25 26 26 27 27 28

2 L’APPRENTISSAGE ET LE JEU ......................................................................

31

1. Comment l’enfant apprend-il ? ...............................................................

32

2. Développement du cerveau ................................................................... 2.1. Les différentes fonctions de chaque zone du cerveau ................... 2.2. Rappel des différents courants de pédagogie contemporaine qui en découlent ..........................................................................

32 33

3. L’enfant, le jeu et l’apprentissage ............................................................

34

3 LA CONCEPTION D’UNE ÉCOLE « JEUX PERMIS » ....................................

37

1. Principes généraux .................................................................................

38

2. Conceptions de classes modifiées pour « jeux permis » ...............................................................................

38

3. Schéma d’organisation applicable à toute classe ....................................

39

4. Classe des petits : Âge du « Je » et du « Moi tout seul » ............................ 4.1. Principes fondamentaux ............................................................... 4.2. Plan d’une classe de petits............................................................ 4.3. Qualités du matériel mis à disposition dans chacun des espaces .. 4.4. Des espaces spécifiques ............................................................... 4.5. Principes de fonctionnement de la classe .....................................

39 39 40 42 42 48

5. Classe des 4 à 5 ans. Âge du « Nous » .................................................... 5.1. Plan de classe pour les 4 à 5 ans .................................................. 5.2. Portrait de l’enfant de 4 ans .......................................................... 5.3. Des espaces .................................................................................

48 48 50 50

6. La classe des 5 ans ................................................................................. 6.1. Plan d’une classe prévue pour les 5 ans ....................................... 6.2. Principes généraux ....................................................................... 6.3. Fonctionnement de la classe ........................................................

58 58 58 60

7. Organisation d’une classe primaire « Jeux permis ».................................

61

170

29

34

Laisse-moi jouer… J’apprends


7.1. Plan d’une classe de première année primaire (6 ans) .................. 7.2. Les espaces de jeux ...................................................................... 7.3. Les outils pour y fonctionner ........................................................

61 62 62

8. Organisation en cycles et le jeu ............................................................. 8.1. Principes généraux ....................................................................... 8.2. Répartition des tâches au sein de l’équipe éducative .................... 8.3. Fonctionnement du cycle .............................................................

63 63 63 64

9. Un local « Jeux permis » commun à toutes les classes .................................................................. 9.1. Principes généraux ....................................................................... 9.2 Plan d’un local spécifique « Jeux permis » ..................................... 9.3. Quels jeux y installer ? .................................................................. 9.4. Quand s’y rendre ? ....................................................................... 9.5. Comment y fonctionner ? ..............................................................

65 65 65 66 66 67

10. D’autres espaces de jeux ........................................................................ 10.1. Principes généraux ....................................................................... 10.2. Quelques jeux d’extérieur ............................................................ 10.3. À peu de frais on peut déjà faire beaucoup .................................. 10.4. Descriptif des quelques jeux.........................................................

67 68 69 70 70

4 DES CLASSIFICATIONS DE JEUX................................................................

77

1. Introduction ...........................................................................................

78

2. D’après quelques psychopédagogues ..................................................... 2.1. Classification selon Claparède ...................................................... 2.2. Classification selon Hotyat ........................................................... 2.3. Classification selon Bühler ........................................................... 2.4. Classification d’après Le Boulch ...................................................

78 78 78 79 79

3. D’après l’Office National de l’Enfance (ONE) ........................................

79

4. Classification et « incontournables » selon les auteures, D. Druart et A. Wauters ............................................ 4.1. Classification ................................................................................ 4.2. Des incontournables ....................................................................

80 80 81

5 DES JEUX ....................................................................................................

83

1. L’enfant et la psychomotricité ................................................................. Introduction ................................................................................. 1.1. Les jeux de dynamique globale du corps ...................................... 1.2. Jeux de mobilisation d’un ou deux segments du corps.................. 1.3. Jeux de psychomotricité fine ........................................................ 1.4. Jeux de coordination oculomotrice...............................................

84 84 84 90 93 94

2. L’enfant et la communication ................................................................. 2.1. Jeux non verbaux .........................................................................

96 96

Table des matières

171


2.2. Jeux verbaux ................................................................................ 2.3. Jeux de langage écrit ....................................................................

98 100

3. L’enfant et les jeux symboliques ............................................................. Principes généraux ....................................................................... 3.1. Les cabanes .................................................................................. 3.2. Jeux de déguisements ................................................................... 3.3. Jeu du magasin .............................................................................

102 102 103 104 104

4. L’enfant et les mathématiques ................................................................ 4.1. L’approche du nombre ................................................................. 4.2. Les solides et les figures................................................................ 4.3. Jouer avec les grandeurs ............................................................... 4.4. Jouer avec le temps qui passe ....................................................... 4.5. Jeux de stratégie ...........................................................................

106 106 108 113 113 114

5. L’enfant et l’éveil scientifique ................................................................. Principes généraux ....................................................................... 5.1. Connaissance de soi et jeux sensoriels ......................................... 5.2. Moi et les phénomènes naturels ................................................... 5.3. Moi et la technologie ................................................................... 5.4. Moi et la chimie ...........................................................................

116 116 116 122 123 125

6. L’enfant, l’éveil historique et géographique ............................................ 6.1. L’enfant et l’histoire ...................................................................... 6.2. L’enfant et la géographie...............................................................

127 127 127

7. L’enfant et les arts................................................................................... 7.1. Jeux et divertissements graphiques................................................ 7.2. Jeux de peinture ........................................................................... 7.3. Autres jeux de peinture ................................................................ 7.4. Jeux d’éveil musical .....................................................................

130 130 132 133 134

8. L’enfant et l’éveil à la citoyenneté responsable ....................................... 8.1. Jeux coopératifs psychomoteurs ................................................... 8.2. Jeux coopératifs sur table..............................................................

135 135 137

9. L’enfant et les jeux vidéo ........................................................................ 9.1. Pour contrer l’effet pervers de la TV et des jeux vidéo...................

142 143

10. L’enfant et la ludothèque ........................................................................

146

6 PARTAGE D’UNE EXPÉRIENCE DE CLASSE ................................................

149

1. Les marelles ...........................................................................................

150

7 LE RÔLE DE L’ÉDUCATEUR ET LA DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE ......

153

1. La préparation de la séquence de jeu .....................................................

154

2. Des démarches ......................................................................................

154

172

Laisse-moi jouer… J’apprends


3. Comment enrichir ou faire évoluer le jeu ? .............................................

155

4. Quels défis ? ...........................................................................................

155

8 L’ÉVALUATION...........................................................................................

157

1. Un regard sur l’enfant qui joue .............................................................. 1.1. Quels critères d’observation lors des jeux spontanés ? .................. 1.2. Critères d’observation lors des jeux à règles ................................. 1.3. Critères d’observation lors des jeux/défis ? ....................................

158 158 159 160

CONCLUSION.................................................................................................

161

BIBLIOGRAPHIE ..............................................................................................

163

ANNEXES .........................................................................................................

165

1. Outil référent .........................................................................................

165

2. Démarche méthodologique générale .....................................................

167

TABLE DES MATIÈRES ......................................................................................

169

Table des matières

173


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