Comment CHOÏ a falsifié son mandat ?

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DOSSIER

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COMMENT CHOI A FALSIFIÉ SON MANDAT ? Pour faire suite au remarquable article de Sylviane Assalé intitulé les 8 erreurs de Mamadou Koulibaly Debout Côte d’Ivoire présente en ce Numéro, une étude de Kadengue Cisse portant sur la falsification du mandat de Choi. Choi a en effet falsifié son mandat de certification comme le montre le dossier cijoint. Choi n’avait pas le pouvoir de certifier les résultats de la CEI. Choi a menti et sur la base de son mensonge, la France et l’Onu sont entrés en guerre contre la Côte d’Ivoire et ont installé au pouvoir Alassane Dramane Ouattara. La neuvième erreur de Mamadou Koulibaly, qui connaissait dans le moindre détail la forfaiture de Choi est d’avoir accepté de fermer les yeux pour se faire l’écho d’une contre-vérité qui pourrait ruiner sa carrière politique. A savoir, Gbagbo a perdu les élections. C’est Ouattara qui a gagné au vu de résultats annoncés par la CEI , certifiés par Choi et reconnus par la communauté internationale.

L

e pouvoir de certification des élections version KOSOVO ou TIMOR est ou le haut reprèsentant du sécrétaire général de l’ONU pouvait se substituer aux institutions avaient été demandé par BAN Ki MOON pour la Cote d’Ivoire. Ce mandat lui a été expressément refusé. Dès lors CHOÏ n’avait aucun pouvoir de se substituer aux institutions locales et en particulier au CONSEIL CONSTITUTIONNEL M CHOI, violant le caractère exclusif des compétences réservées à un Etat libre, indépendant et souverain notamment affirmé par l’article 2.7 de la Charte des Nations Unies, s’est arrogé des pouvoirs et une autorité qu’il n’avait pas et a porté une atteinte intolérable à la souveraineté de notre pays, en reprenant à son compte, sans discernement aucun, les chiffres avancés au domicile élu et siège de campagne du candidat Alassane Dramane Ouattara au Golf Hôtel d’Abidjan. En s’affranchissant des règles de l’ordre

juridique international pour s’engager dans une analyse partisane et dévoyée des faits, le Représentant du Secrétaire Général de l’Onu savait pertinemment que les pouvoirs étendus du certificateur demandés par Ban Ki Moon ( points 73 et 74 du rapport du Secrétaire général en date du 14 mai 2007…) lui avaient été expressément refusés par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, en sa résolution 1765 qui a au contraire réaffirmé la souveraineté de l’Etat de Côte d’Ivoire. « L’Etat de côte d’Ivoire est une République indépendante et souveraine ». Art 29, Constitution. Il est bon en effet de préciser que les points mentionnés font référence au statut du Haut représentant Chargé des Elections (Résolution 1603 du 03 Juin 2005). Statut refusé par l’équipe du président Laurent Gbagbo au motif qu’au Kosovo et au Timor oriental, la situation était caractérisée par l’absence de toute organisation digne d’un Etat, l’absence de toute administration, ce qui manifestement n’était pas le cas en Côte d’Ivoire. Ainsi, dans ces deux contextes particuliers, le haut représentant a pu, pour le compte de l’ONU, agir en lieu et place des institutions normales d’un état souverain, libre et indépendant, disposant d’un pouvoir de certification absolu. En Côte d’Ivoire, les Institutions étant en place, un tel pouvoir a été rejeté. Ainsi, au vu de ce qui précède, et pour éviter toute confusion, le poste du haut représentant sera purement et simplement supprimé. Son mandat de certification adapté au contexte d’un Etat souverain et confié de ce fait au représentant Spécial du Secrétaire Général de l’Onu en Côte d’Ivoire. Dans ce cadre très précis qui reconnaît et consacre la primauté reconnue aux institutions d’un pays de droit, le mandat du certificateur consiste à vérifier les étapes

du processus électoral, à valider leur conformité aux normes internationales, à conseiller et accompagner les institutions en charge des élections sans jamais se substituer à elles. La question est donc de savoir comment Mr CHOI, fonctionnaire des Nations Unies, sur qui du reste pèsent de lourds soupçons de corruption a pu s’attribuer des pouvoirs que les textes lui refusaient pour se comporter exactement comme dans un pays où aucun fondement d’Etat n’existait ? Cette escroquerie intellectuelle et juridique proche de la sorcellerie est, mise en relief par plusieurs éléments factuels. Primo : Deux mois avant les élections, l’ONUCI se préparait déjà à enterrer de nombreux morts comme l’atteste son curieux appel d’offres publié dans le Frat Mat du 27 Septembre pour « identifier d’éventuelles sociétés spécialisées dans la provision des services mortuaires. » Secundo : Un mois avant le scrutin du 28 Novembre, JEUNE AFRIQUE (numéro : 2597 du 17 au 23 Octobre 2010) publiait « L’Onuci concentrera ses forces armées de police (10 000 hommes) à Abidjan et dans l’ouest du pays, régions potentiellement les plus conflictuelles. Elle planifie également les moyens d’intervention qui seront mis en oeuvre en cas de paralysie du processus-si, par exemple, le Conseil Constitutionnel refuse de confirmer les résultats de la Commission Electorale indépendante CEI ». Tertio : De nombreuses sources du Conseil de sécurité de l'ONU ont confirmé à Innercity Press l’existence d’une video enregistrée par CHOÏ lors de ses consultations à huis-clos. Vidéo dans laquelle Susan RICE, ambassadeur des USA aux Nations Unies et l’ambassadeur Gérard Araud ont demandé à CHOÏ:


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