THE
J.
PAUL GETTY MUSEUM LIBRARY
PAUL LA FOND
L’ART DÉCORATIF !•:
i’
LE MOBILIER SOUS LA RÉPUBLIQUE
ET L’EMPIRE
Société de Propagation des Livres d’Art.
r/AIlT
DÉCOIIATIF ET
\Al
MOBIL IF F sous LA RÉPUP.LIOUE
liT
J/LMIMHE
.
L’ARÏ DECORATIF ET
SOUS LA RÉPUBLIQUE
V
Paul l’iîHi'Ari-:
m;
M
.
HENRY
Dix
1
1
LAFOND
OU
ea/t.i-j'ü/ies
A U
S S
xV
E
,
oi-iginales de
(hiii Ire-ehiÿl-neuf des:iins,
di',
Ix’Académ
ri;
i
iîaxçaisi-
VAulenr.
par Maurice Mapuiant
PARIS SOCIETE DE IVROI-ACATIO.N DES EIN'RES DWRT I
<)()6
?C\-IO
\^70
UE C..
D-
IL
A ÉTÉ TIRÉ DE CET !()')
OUVRAGE
EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS
Exemplaire
n°
158
Imprimé pour M. LOIRE Membre de
la
Société de Propagation des Livres
d Art
PRÉFACE
Ce
livre est
venu à propos.
guère trouvé de lecteurs. C’est sous
règne de Napoléon
le
Empire
guerre
à l’école
démodé, ce
l’iiistoire
rien laissé
homme
»,
qu’il «
«
le
dernier
n’avait
«
la
rien voulu, rien
ne représentait rien dans
l’histoire
»
qu’un capitaine après tout médiocre, un
d’Etat absolument nul et
remontré
dieu de
le
de peloton, d’autres historiens démontraient
qu’il n’avait été
et
le
fut sous le second.
de Tliiers un réquisitoire en
mathématiquement que l’empereur fait,
n’aurait
y a quarante ans, on était et que si jamais le premier
volumes contre Napoléon, Cliarras renvoyait
six
il
([u’il
111,
fut attaqué, dénigré,
Alors Lanfrey opposait à
y a quarante ans,
Il
un diplomate auquel en aurait
commis des
Affaires étrangères O
».
C’était
temps où à Théophile Gautier l’Académie française pré-
férait
Auguste Barbier, parce que
un quart de
siècle avait écrit
le
:
Je n’ai jamais chargé qu’un être de Sois maudit, ô Napoléon
On
ne se rappelait que
les
volontairement et sa gloire léna,
Wagram,
nale cimentée,
poète oublié déjà depuis
ma
haine...
!
fautes de l’empereur et
son œuvre
:
on oubliait
;
Marengo,
Austerlitz,
l’ordre rétabli, la patrie pacifiée, l’unité natiola
religion restaurée,
le territoire
comprenant
^
1
PRÉFACE
1
cent trente départements,
Légion d’honneur,
le
Code
civil,
Conseil d’Etat,
le
système administratif,
le
idées
les
la
fran-
çaises semées à ti’avers l’Europe avec les balles et la mitraille.
Comme
tous
napoléonienne,
devant
le
de Larivièrc,
ne
et ])ersonne
dans
était
Sacre de
que devant n’importe quelle
s’arrêter
choses de l’épopée
et toutes les
l’Empire
de
l’art
Versailles
passait à
traits
hommes
les
s’avisait
décri.
le
sans
]3avid,
«pi’il
teaux ou entassés dans les sous-sols conservait
dans
résidences
les
les
a des por-
y
Les beaux
de Gérard qui sont de purs chefs-d’œuvre.
meubles de l’Empire étaient relégués dans
greniers des châ-
boutiques.
des
plus
Schnetz ou
bataille de
de dire
On
Si
l’on
à Compïègne,
Impériales,
à
Saint-Cloud, à Fontainebleau, les meubles ayant appartenu à
Napoléon
1®’’,
c’était
par souvenir historique et par culte familial
bien plutôt que pour
valeur d’art.
leur*
Histoires de l’Art industriel définitive rante...
de style le
entre
l’art
«
De l’Empire
écrivait
date
des maîtres ouvriers et
la
dans des séparation
l’industrie
cou-
y eut une déviation complète du goût... Ces meubles bizarre, ces copies maladroites de l’antiquité marquent
11
commencement de
tard, Charles Blanc, faisait
:
On
la
décadence.
Quelques années plus
»
dans sa Grammaire des Arts décoratifs
«raver les chefs-d’œuvre d’ébénlsterle et de ciselure des O
XVI®, XVII® et XVIII®
objets des ateliers
y faisait aussi reproduire divers contemporains de Barbedienne, de Denlère, de siècles
;
il
Cbrlstopble. Vlals on chercherait en vain dans cette
Grammaire
une console de Jacob-Desmalter, une pendule de Biennals, un candélabre de Tbomire. Tout cela
Ce que d’autres ont de l’Empire,
fait
livre est
comme
inexistant.
depuis vingt ans pour l’bistoire
M. Paul Lafond
de l’Empire. Son
était
l’a
pour
fait
une nouveauté
et
l’art
décoratif
une réparation. Pour
1
PRKFACE la
première
nous avons un
fois,
du mobilier sous
suivie
première
fois,
longtemps dédaigné la sûreté,
deur, la
la
le
tal)leau
et
complet
cependant
le
1
une étude
pour
la
justice à cet art décoratif
si
si
;
remar(|uable par la finesse,
soin scrupuleux, de l’exécution
noblesse,
et
Révolution et sous l’Empire
la
rendu pleine
est
il
1
comme
par
gran-
la
caractère de puissance et de pérennité de
conception.
Révo-
(^n a dit et répété trop longteni[)s ([ue le style de la
un accident dans
lution et de l’Empire fut
soudain sous
s’est créé
1
l’art français, qu’il
unicpie influence d’un idéal politi([ue,
rompu brusquement avec toute tradition. Rien n’est faux. En des pages excellentes, j\[. Paul Lafond a claire-
qu’il a
plus
ment démontré que ce «
logique
la suite
lignes droites et
»
du
aux
compter en critique tine,
les
tion,
si
style
Louis XVI, qui
formes
simples
et
était
solidement
un retour aux
régulières.
faut
Il
d’art avec les partis pris, l’esprit de rou-
jugements stéréotypés. C’est pourquoi
M. Paul Lafond,
motivée
et
si
la
démonstra-
la
nettement formulée,
n’était point superflue, bien
comparer, au hasard de et des
néo-anticpie est la continuation,
style
qu’il suffise
Aon seulement
c’est la
même ordonnance
matière
:
l’acajou relevé de bronzes dorés
aussi ce sont les
mêmes
;
les
générale,
caractérisée par la rectitude des lignes, mais c’est souvent
même
de
rencontre, des meubles de lySS
meubles de lyqd ou de i8o5 pour en reconnaître
analogies.
de
et
la
souvent
motifs décoratifs, imités ou inspirés
Même les attributs ornementaux les plus significomme les sphinx et les aigles, qui semblent dater de
de l’Antique. catifs,
l’expédition
d’Egypte
et
de
la
fondation de
l’Empire,
trouvent sur des objets d’ameublement antérieurs à lution.
Il
y a des
aigles éployées
la
comme couronnements
se
Révoà des
I
PREFACE
V
pendules Louis XVI. En
duc d’Auniont deux égyptiennes
ligures
remarquais
1788, on voyait dans
Goutbières.
ciselées
Versailles, sur les boiseries
tà
ments de Marie-Antoinette, des
Natura non facii
né de
de tradition. l’art
Convention
pas plus que la nature,
saltus. Or,
Révolution
L’art de la
l’Empereur,
les
je
de bois doré.
s])liinx
de Louis XVI. Sans doute, ni
Hier,
des petits apparte-
ne procède par sauts. Dans toute invention, part
cabinet du
porphyre à gaines ornées de
tables de
qu’avait
le
il
et
l’art
y a une grande de l’Empire est
n’v avait eu ni
s'il
la
ornemanistes auraient été plus
sobres de faisceaux de licteurs, de bonnets phrygiens, d’aigles,
de foudres et de trophées d’armes décoratif aurait conservé
grandeur. Mais,
la
lyre,
doute aussi,
sans
l’art
plus de grâce et acquis moins de
ligne droite n’en aurait pas
moins régné
et
y aurait eu tout de même ces chaises ces tabourets en X, ces montants de ])sycbés en
l’Antique triomphé.
en
;
Il
colonnes corinthiennes,
et partout,
aux sièges, aux
aux
lits,
guéridons, aux consoles, aux tables, aux harpes, aux pendules,
aux candélabres, tliismes, les
Empire
rangées de méandres, d’oves et
pieds de biche,
bélier, les cols
de Gorgones,
les
de cygne,
les
les
mufles de lion,
les
d’acantêtes
de
bustes de sphinx, les masques
les cariatides et les
se serait appelé le style
Victoires ailées.
Louis
XVI
1
— Et
le
.
Henry Houssaye.
style
.
.
.
.
.
SOCIÉTÉ
PROPAGATION DES LIVRES D’ART Fondée en
i8(i<)
CONSEIL MM.
E. Taicny,
Président iionoraire
G. Rossigîjeux, Vasnieii,
MM.
Vice-Président honoraire
Secrétaire honoraire.
Jules Guiffeev, O. Président Maciet, Vice-Président. Roger Marx, C. Vice-Président Secrétaire Générai. G. -Roger Saxdoz, I. Félix Leseur, Trésorier.
^
Georges Maubax, Secrétaire
MM.
MM.
A. V. L. d’Anfreville,
Rartaumieux, I. 1^. Victor Champier, Pierre Dauze, I. ClLucien Etienne, Féret, I. Gagneau, O. ijjj. Paul Gallimard. Paul Garnier, O. ifjj. Louis Harant, 1. p.
A. Lahure, Lucien Layus, 0.
I.
||.
Le Bègue. Massin, Noirot,
iJJj.
Ferdinand Perier, i}{f. M. Poussielgue-Rusand. Ernest Royer. G. Van Brock, ||.
MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ MM. Agnellet. Aguillon. d’Allemagne (Henry).
MM. Association philotechnique de Bois-
Colombes.
d’Anfrevili.e (A.-V. Lesperon).
Association philotechnique de Paris. Association polytechnique de Paris.
Angenot.
Aucoc
fils
('Louis).
.
-
MM.
MM. Auger.
Aynard (Edouard). Barrier (André). Bartaumieux. Basset (Eugène). Baudrier (Léon).
Clermont (J. -Paul). CoLLOT (Michel). Combe (Alphonse). CoQUEBEL (Henri). M“® Corroyer (Édouard). CosTE
(J. -Geo).
Bedel (Auguste).
Dauze
(Pierre).
Belin.
Debain.
Berger (Georges). Berthaud l'rères. Beurdele Y.
Dehaitre (Fernand). Dennery.
Bing (Ferdinand). Binon (Ernest). Biot (Gustave). Blaisot.
Boin (Georges). Boison.
Bon Marché
(Au).
Bounetou Bordes (Adolphe).
(Julien).
Bosse (Charles). Boucheron. Bouilhet (Henri). Bourdaize.
Desbazeille (Germain). Despbès-Rouvenat. Diette.
Donon
(Pierre).
Drouelle. Drouin (V.). Dubois (J.).
Dupont (Alexandre). Durenne. Duval (J.). Duvert. Ecole des thèque)
Edwards
Beaux-Arts .
(Alfred).
Brack (Georges). Bricteux.
Eggimann.
Brossette (Louis). D"" Brouardel. C AM BON.
Engel. Essling (Prince d’). Etienne (Imcien). Exupère.
Canaux (Paul). Cantarel (A.). Carlhian et Beaumetz. Cerf. ClIAMBIN.
Chambre Chambre Chambre Chambre
syndicale de la bliouterie. syndicale de l’horlogerie.
syndicale du papier. syndicale des tapissiers
DÉCOR.YTEURS.
Eissen (Maurice).
Falize.
Fauré le Page. Febet. Firmin-Didot (Alfred).
Floury (Henri). Follot (Félix). Fontana (Pierre). Forney (Bibliothèque). Foucher (Gustave).
Champier (Victor). Chanée (Leon). Chanée (Henri). Chapon (Gustave). Charvet (Edouard). Char VET (Raymond). Chauvet. Chaveton. Cherrier (Henri)
Fourdinois.
Chevrie.
Gottvallès (Joseph).
Chompret
F"oy (Comte).
Froidefon. Froment-IMeurice. Gagneau.
Gallimard (Paul). Gabiel.
Garnier (Paul).
Gompel
(Jacques).
Goubert
Christofle.
(D'‘ Emile- Julien) Gounouiliiou (Gustave).
Claude-Lafontaine (Raymond).
GoUR DIAT.
(D'' J.).
(
Biblio-
.
.
.
MM.
MM. Grados. Grandvigne (Louis). Gravelin. Gross et Langoulant. Gruel. Guifi'rey (Jules).
Guillard (D’’ F.). Guinot (L.). Hachette (Librairie).
Mairie du
Martin.
IIarlays-Gentils.
Marx
M"''
IIenmque
(Nicolette).
IIen'ry (Georges).
(Hoger). Massin.
Mauban (Georges). Mayer (Henri et Emile)
IIÉRISSEY.
Moche.
IIessèle (Ch.)
Monbro
Hinque.
Monod.
Hollande
(Jean).
IIoLZBACHER.
Hubert (Denis). Hussenot dp: Senonges. Hyde (James-H.). J ACTA.
Jaquet.
Jeanselme. Jehenne. JonquiÈre (Paul). Jourdain (Frantz). Kateneif (Wenceslas).
Kléber (Emile). Lacombe (Paul). Lafollye (Paul) Lahure. Laurent
arrondissement.
Marret Irères. Marteau (Albert).
IIarant (Louis). IIenin.
XVP
Mannheim. Mareuse (Edgar). Mariani (A.). Marie (Alexandre). Marie (Charles). Marioïon.
(A.).
Moreau (Eugène). Moreau (François). Morris.
Motard. Mouillot (Philippe). Muhlbacher. Murat. Nauton. Noirot.
Omer-Decugis (Marius). Orosdi (Léon). Oyley (Marquis d’). Paumier (Raoul). Pelletier lils. Perier (Ferdinand). Perrissin.
(Félix).
Lavanture.
Layus (Lucien). Le Bègue (Stéplian). Lefebvre (Eugène). Legriel (Paul).
Leleu (L.-A.). Lemaigre. Lenseigne (Henri).
Leroy (Isidore). Leseur (Félix). Lesouef. Levraux. Limozin.
Petit (Paul). Ployer. Poirier.
PoRCABEUF (Alfred). PouRRAT (Camille). Poussielgue-Rusand (Maurice). Protat Irères. Quignon (Gustave).
Rambour (André). Rambour (Charles). Renon (André). Revil (Fernand). Révillon (Théodore).
Loire.
Robert (Alphonse). Robert (Arthur).
Maciet. Maes (Georges). Mairie de Boulogne (Seine). Mairie du IP arrondissement.
Rothschild (Baron Edouard de) Rothschild (Baion Edmond de) Rothschild (Baronne James de)
Rossigneux.
.
.
MM. Roty
(0.).
Rouveyre (Edouard). Royer (Ernest). Rozet (René) Saffrey' (Henri).
Sandoz (G. -Roger). Sandoz (M“"® Gustave). SiBiEN (Armand). Simon (Alexandre). Simon (Auguste) Simon (Jules). Simon (Paul).. Spangenbero (Juan-H). Stein.
MM. SUZOR.
Taigny (Edmond). Templier (Paul).
Thomas (Alexandre). Vaguer (Léon). Van Brock. Vaquez (Ernest). Vasnier Verger.
Vernet
.
(Marcel).
ViNIT,
War mont. WoLFF
(Louis).
CH A PI ru E
PI'.EM
l
EP.
VUE GÉNÉKALE
\:\
\\
T l)EC() ]{ AÏIF
ET LE MOBILIER SOUS
LA H ÉVOLUTION LT
L’
LM PI LL
CIIAPITUL PLLMILL
(lEVFKALF
VI K liCS arts aussi bien Ij’oii
s’en
que
les seiences font la supériorité
rend enfin compte aujourd’hui.
Ils
(Tune nation.
sont les plus puissants
adjuvants de l’industrie. Les progrès de riiuinanité dépendent de leur essor, de leur vitalité, de leur développement. C’est partieiilièrementdans les
productions de ce
ipie l’on ajipelle les arts décoratifs et industriels,
trop longtemps délaissés par l’estime publique, que l’on en trouve l’expression la plus complète. Là, aussi bien f[ue dans la peinture et la sculpture,
Où
peuvent se rencontrer des manifestations d’art absolu.
est la délimitation qui sépare le
décoratif? Oii
commence
grand
art de l’art
l’artiste et oii finit l’artisan?
parement
En quoi
industriel est-il inférieur à ce que l’on appelle
commnnément
art? Et d’abord, qn’est-ce que le grand art?
commence-t-il,
il?
Voilà ce qu’il est
difficile
oii
le
de définir. Les grands artistes sont-ils
pas souvent jusqu’au grand
à qualifier de ce
nom? A
grand
oii finit-
antre chose que de parfaits artisans? L’art industriel, ou appelé s’élève-t-il
l’art
art,
tel,
ne
on à ce que l’on est haliitué
quoi bon des catégories, quelle nécessité
d’établir des divisions, des castes?
Tons
les arts, indistinctement, se
tiennent étroitement, et la ligne de démarcation qui les sépare est bien difficile à tracer.
Elever une muraille entre
l’art et l’industrie est
une
MOBILIER SOUS L’EMPIRE
].E
4
erreur des plus préjudieiuhles.
non point abaisser
11
faut élever l’industrie jusqu’à l’art et
Soinines-nous eneore assez
l’art juscpi’à l’industrie,
loin do la vraie et saine doctrine de l’unité de l’art l’a si
justeinent dit l’éininent statuaire M.
<[ue les sciences, les lettres et les arts
truments, d’attributs, encyclo})édique
concevoir
fait
Eugène
nous
l’art
!
Cependant, coniine
(Tuillaunie,
oli'rent
tout ee
«
de produits, d’ins-
du décorateur couinie un art
».
l/art industriel d’une
époque révèle
l’état
des
mœurs du
cette époque, ses idées })oliti(pies, civiles et religieuses.
Il
peuple de
est l’expres-
sion la })lus com})lète et la })lus absolue de sa vie privée. C’est
témoignage et les
bistori(pic d’une valeur ineontestal)le.
habitudes des gens auxquels
même
idée et de la
fait partie.
(pii
Et dans
l’avoisine ou
Il
de
raccompagne
dules, etc. J/orfèvre, le joaillier,
le
mobilier,
le
mobilier,
le
cheminée,
la
Il
procède de
la
même
une pbysionomie des plus expressives, sur-
a
constitue
le livre, l’orfèvrerie, la
table,
a servi.
dévoile les goûts
inspiration ([ue les ouvrages plus généi'alement
prisés du grand art. tout en tout ce
il
Il
un
:
il
le
honie^
en tout ee
ipii
convient de comprendre tout ce
le tissu, le
([ui
métal, la eéramif[ue, la verrerie,
carrosserie, les accessoires du bulfet, de la
les ajipareils d’éclairage, les horloges, les
le
eu
bijoutier, le lironzier, le ciseleur, le
pen-
modeleur,
céramiste, ont, dans eet ensemble, à revendicpier leur
part à côté du sculpteur, de l’ébéniste, du tablettier, etc. C’est de leur collaboration à tous, ipie sort l’art décoratif avec ses (jualités et ses défauts.
Notre art décoratif actuel mau([ue de visées personnelles, en matière de style,
blement à
la
constatation n’en est cpie trop facile.
la
remorque des épo([ues
tendance caractéristiipie cllorts tentés
pour
;
aussi
le relever,
cours ouverts de tous
c(3tés,
le
Il
se traîne miséran’a
cpii l’ont [irécédé. Il
malgré
les
louables
aucune
incessants
et
régénérer, malgré les écoles et les
les résultats
obtenus sont-ils des plus
problématiques. Ses manifestations, en tant (pi’originalité, sont pour ainsi dire nulles et ne rité
démontrent que trop sa faiblesse
par rapport aux époipies antérieures. Nous en
et
son infério-
sommes
arrivés au
simple rôle d’archéologues, (piand nous ne tondjons pas, ce qui est
VUE GÉNKllALE mille fois
dans
})is,
« la
le cliii(|uaiit oîi
même
diamants
([naiid
il
s’agit de vases d’éi^lise. Lt tant de
ne sont
([iii
navrante déeadenee enle, ([ui
sont
mnlti[)les
et d’aller
(pii
mépris de ce
(|ui
1er, le zine
d’aljord,
:
le
gemmes
ver-
et
de
notre
peur du
ridi-
(pie
réscjlnment de
nous-mêmes
l’avant; ce nian([iic de foi en et de
en
Les eauses de eette
du verre eoloré
(jue
nous empèebe de brûler ce
nous avons adoré
s’lial)ille
bronze (raliimininm joue
s’habille en l)ronze, le enivre en or, le
meil,
fonte
5
a été fait avant nous,
ne nous permet pas d’essayer de créer
du nouveau, de nous dégager des modes et
procédés
des
l’inverse de
ce
ne elierclions
autres
(pii
antérieurs, passionnés le
Car,
se passait jadis,
nous assimiler
([ii’à
de revenir vers
temps.
nous
les styles
nous sommes
C[ue
passé.
à
Une antre cause
de
la
décadence de notre art décoratif,
est
le
manque de discernement de nos
industriels dans l’emploi des matières pre-
mières, et de logi(pie dans les jiroeédés de fabrication. la pierre,
pas
être
le
Il
est de
bronze
toute évidence
et le bois
emplo}ms
cpie
ne peuvent
indilfércmment.
Ces
diverses matières conimandent des objets et
des formes dilîérentes. Combien sou-
vent nos artisans ne tombent-ils pas dans
C.VMJÉLABUE BKON/.E (Palilis
cette
erreur
(]ui
ment imputable, mais
bien davantag e
l’est
manistes qui fournissent teurs, la plupart
de Compiètçne).
ne leur est pas nnicpie-
les
modèles à nos ouvriers. Ces dessina-
du temps, n’ont pas
particuliers à chaque
aux dessinateurs orne-
industrie
et,
la
moindre idée des procédés
ce qui est pins
extraordinaire
encore, n’ont aucune connaissance des matières employées à cela les lois nouvelles du
bon marché,
([ni
;
ajoutons
ont bien leur part dans
notre infériorité présente. Le mal vient aussi d’une autre cause, et cette
LK M013IUKU
(i
moindre, de
(leriiicTo n’est })as la
vail, très utile et très prolital)le
industriel,
la division |)ar
comme nn
trop grande du tra-
sans doute an point de vue ])iireinent
mais absolnmcnt prèjndieiable an
œuvre
fant bien reeonnaître (pi’nne fabri(pie
SOUS I/EMIMIIK
no
d’art
jn’oduit méeani(pic,
jjoint
se
de vue de eonçoit
d’hor-
morceanx
dns à dilTérents ouvriers. L’œnvre d’art est nn produit
exclusivement |>ersonnel l’a
ne se
ni
comme nn monvemont
logerie })ar exemple, par la juxtaposition de pièces et de diil’érents,
l’art. Il
et individuel, résultant
de l’intelligence
(pii
créée; ses procédés et ses ajiplieations varient suivant les circons-
tances, les époipies et les milieux
moins
reste pas
mais sa cause
;
})riniordiale n’en
car c’est une émanation du tempéiaiment, de
niu',
rintelligenee et du sentiment de son auteur. Jèignorancc de l’ensemble
de l’œuvre produit fatalement, chez l’artisan riorité. S’agit-il, ]>ar
ou
])ièces
jiarties
y coopère, son inféexemple, d’un objet d’ameublement, les dilférentes
de ce meuble sont divisées entre divers ouvriers, et
chacun d’eux ne voit
l’elfort
(pii
n’en
sa partie dans hupielle
cpie
y sont occupés
demeure
il
est étroitement
rmisembh' de l’œuvre niampie donc
conliné. Le sentiment de
de ceux
ipii
car,
;
chacun
but est général et collectif,
si le
moins individuel.
|)as
à
1
/artisan n’ayant rien
coiKpi, jienséet imaginé, reste sans idées p(‘rsonnelles, et ne voit fini,
l/ouvrier
aussi
(pii
achève un travail n’est
n’a-t-il jilus la possibilité
Lue
})lus celui
d’en saisir resjirit et
qui le
l’a
commencé,
sentiment.
dernh'i'c cause de la triste p(_)stiire de nos industries d’art, à
hupielle on n’a pas attaché sunisammeiit d’importance, c’est stabilité actiudle des [U'ofessions.
nues rares en Lrance. les lils étaient liers
les avaient
de suivre les
honorés
légitime ambition (pie (|ui [iroiivent (pielle
Ia's
J’dles l’étaient
pour seule amliition de dont
(fiie le
peu de
dynasties d’artisans sont devebeaucoiq) moins jadis, alors que
voie tracée par leur père, et avaient
remplacer dans
les
l’art
la
le
membres de
les dignités et les
charges
leur corporation, (/est à cette
industriid doit tant d’œnvres remanpiables
est sur
rindividii rinlluence de l’éducation et
du
milieu. iNoiis
voudrions, dans
d’apporter un remède
ii
la
mesure de nos moyens, non pas
cet état de choses
—
tenter
ce serait une ambition
VUE GÉNÉIÎAEE déplacée,
—
-
mais essayer de développer chez nous
le
goût
et
ramour
des belles œuvres, et particulièrement chez nos industriels et nos saiis,
ai'ti-
eu expli([uant, commciitaut et reproduisant les ouvrages d’art
décoratif d’une époque proche de la nôtre; non pas [)Our les leur
comme modèles
à hure reproduire
oll'rir
dans leur intégrité ou à copier sei-
vilemeut, mais pour les engager et (‘xciter à en créer à leur tour de
TABLi'-cuiauDOx (Palais de Coinpiègiie).
nouveaux, dignes de leurs aînés,
et leur
démontrer
t[ue toute
époque
doit avoir son style propre, fait à ses besoins et à son caractère.
époque
»,
a dit
un écrivain de
talent, ^l. L. Lahat,
«
«
Lîne
estime façon d’indi-
vidu qui a ses idées, ses passions, ses besoins, ses préjugés, ses goûts, qui a son aine enfin
», qu’il
manifeste non seulement dans sa manière
de vivre, mais aussi dans tout ce qui constitue son
art.
décoratif d’une époque est-il toujours d’accord avec ses
habitudes
et,
Aussi,
mœurs
par conséquent, peut aider à l’expliquer et à
l’art
la faire
et ses
com-
prendre.
Des
différentes
époques qui constituent notre histoire nationale,
en est une dont les productions jusqu’à ces dernières années ont
il
été.
MOBIUER SOUS I/EMPIRE
LE
8
on no
nous, et
oii
Bien
pos
dn prcnnier Empire
et
l)li([ne
inésostiméos. C’est l’époque de la Répn-
trop ponia^noi,
sait
il
t!ni,
était il
de
l>on g’ont
;
et qnoicpie le
de plaisanter ses manifestations soit
fini
ne m^ns sem])le pas néanmoins inutile et hors de pro-
nomijre des pins
les étudier et d’en re[)rodnire
tle
temps, assez proelie de
on des
Icelles
pins intéressantes. Le diserédit dans lequel ses ouvrages d’amenble-
ment
de déeoration étaient tom])és, })rovient en partie de ee qu’ils
et
étaient trop })roclies de
nous pour être bien eompris,
sonne n’ignore
tenq>s senl peut
cpie
le
de pins, per-
et
donner anx œuvres
d’art la
eonséeration à bugielle elles ont droit.
Anjonrd’bni,
il
permis de louer
est enlîn
d’admirer ses prodne-
et
Ces meubles qui, en plus de leur absolue perfeetion d’exéeution,
tions.
même
ont leur grandeur, leur noblesse et sévérité
gonies
leur gràee, tempérée de
ces décorations peintes, dont les sujets empruntés aux théo-
;
anti([iies et
anx histoires grec([ue
et
romaine, se déronlent en
noJ)les théories sur les frises, les plintlics, les plafonds et les voûtes
des riches hôtels et des palais princiers; ces candélabres, ces
beaux, ces torchères, ees gii'andoles, d’un goût être
un
[)en froid
;
ees brocards, ees satins
si
si
pnr
riches et
n’ont jamais depuis lors été égalés eoinnie st)lidité et
(pioi([ue peutsi Ijrillants cpii
comme
aspect.
L’art de l’Einpiia' et de la période républicaine ipii h' précède
comme
diatement, n’est pas,
personnes trop peu informées, une erreur d’admettre
ipi’il
la
immé-
généralement nombre de
croient
le
llani-
conséquence de
soit né tout d’nn
la
Révolution. C’est
coup de l’enthonsiasme
universel professé alors [)our les ré])u bliipies grecfpie et romaine. date de pins loin, s’est trop 1
art
lai
tradition lui fait
longtemps plu à
le dir(' et
du ri'gne de Louis \\
(pii
I
même n’est
droite, provoepié en [lartie par l’emploi
règne de Louis \ \
[K'ndant
le
latale
logiepie. C’est de
e't
ce^
.
Il
beaucoup moins défaut à l’écrire.
(pi’iin
Il
Il
(pie l’on
se rattache à
retour vers
la
ligne'
exagéré des lignes tonrmentées,
n’en est epie
principe de
la
la
continuation, la
prédominance de
la
suite'
ligne
droite epi’est sorti le st}de républicain et impérial, dont les formes
sévères, droites et régulières, ne sont epie la conséejnence et l’application. Sa recherche de la simplicité antiepie, epii par
conséquent ne
VUE GENERALE
9
appartient pas eu propre, a |)assé pour ridieiile et dai'hare jusqu’à
lui
On
derniers jours.
ces
Tvouis
X\
style
étiut
a
aux idées nouvelles
aux jours de
Ponipadour
la
de
reconnaître (pie
le
^ont
le
nouveau
tablement semblé
M"“'
de
Dubariy. Le style
et le style rocjulle
l’intérienr d’un
délaissé
ne l’aurait été
(pie
celui (pii régnait
rococo
et
d’avoir
autreinent ap])ro|)rié
bien
et
r(“[)rocIu3
cependant s’entendit',
faut
Il
.
lui
auraient véri-
étranges dans
tro|)
Augerean ou d’un
31as-
séna.
Le xviiU
dans sa dernière
si('cle,
période,
renonce au style mixtiligiu'
Louis \\
,
à ses lignes toiirim'iitées,
ses formes contournées, dont lin
peu abusé
ce
(pi’il
prend (pie
de
usipi’idors, et
j
contri'-pied.
le
avidt
il
trouve faux et maniéré
il ;
admiré
a
îi
Il
ne veut
])bis
non seulemenl
la ligne droite,
dans
dans l’ameublement,
('ii
les
objets
d’un usage usuel, imds aussi dans les édifices.
(îes
idées
snrt(^nt lorsipie
des
idées
se
les
généridisi'rent
architectes,
de Winckelniann,
moins connues déjà,
(pioiipie
épris
[tins
on
ses ou-
vrages ne fussent pas encore traduits en français,
et
nourris des livres de
l’abbé Bartliélemy écrits ajirès les dé-
LaMI'AS FO.ND IlE
Fahtiijiic
couvertes d’IIerculanum et de Pomjiéi, (Ancien
ne révèrent
])liis
f[ue
temples grecs
romains. Lonveciennes, théâtre de Bordeaux,
ces
monuments, de
rpiité.
le
le
111,
FU A DFSSI.NS
Divins OKS
de /.mhmie (irand. [lalais
de Meinlon.)
et
grand
petit ’rrianon, le (larde-nieuble, le
Panthéon, témoignent chez ceux
riinicpie
([ui
ont élevé
préoccupation de l’imitation de
Gabriel-Louis Soufllot, et
même
l’hétéroclite
Lcdoux,
1
1
anti-
archi-
I
LE MOBILIER SOUS L’EMPIRE
O
tecte
de
ancieimcs Ixirrières
(les
dont
Paris,
sont
(|iiel(jiies-nnes
encore del)ont anjonrd'lini, n’enrent point d’antre
celui
olvjeclif (pie
de revenir anx foianes p^reerpies et latines. JiCS jieintres suivirent riinpnlsi(in
antres, ne sont-elles ])as
A
la suite
de Jean-l)éniostli(''ne Dngonrc
ment
employa
:
le
nue ctndc
premier
les
musée dn
le
de
les arts industriels
ap})r()fondie des
œuvres do
arabescpies anti(pies, principale-
inenhle et dans les tentures, les dessinatenrs
Jjoiivre
de Salembier; l’oy; Prieur;
;
dessinateur du comte de
',
considéralde sur
fait
incent et
\
?
(landoin, dessinateur du (larde-menMe
llessmann, dont
Canvet
le
dans
ctrns(pies,
ornemanistes
l’nt
après avoir
cpii,
rantiipiité,
des Jaigrénée, des
\ ien,
pour en Riinoigner
lii
Provence, dont rinllnence son temps,
des
les dek'OJ’ations
;
de conijioser des dccorations
conserve de
('te.,
de
;
la
IjOnde;
beaux dessins:
si
etc., se liàti'rent à leur
tour
des amenblemenls pins on moins
et
grecs, romains, étriisipn'S on égy])tiens.
Pes élégants
et les élégantes
firent construire à celles-ci, d’iini,
par Ivonssean
me
de
';
rin'itel d(‘
la \ ictoire,
sonnée avec
178;)
Inîtlel
me
Dervieiix,
(
-
L
Parmi
encore anjonr-
’dianter(>ine,
sons
i
78G
actuellement
la 'l’errenr
emprila
anx Champs-Elysées, cons-
sur les dessins de Cbalgrin,
la
la
me
du
même nom
Concorde, dont
Aii(ohio<^rapliic
hôtel de Salin, édilié
pour
le ])rince
et
1
de
la
rue de
les |)lafonds furent
Nonmn^ns aussi
de Ih/gotirr, Archives de
aussi l’bôtel de
ipii édifia
Soubise, rue de l’Arcade, ceuvre de Cellerier; \ o\v
antiipie.
snlisistc
ipii fut
l’InMcl d(' M""’ llmiioy,
peintre dn roi lîartliélemy.
*
gont
d’Orsay, construit en
le <piai
élevé
le
se
I
boiicber, dont les menbb'S étaient en acajou, et
procliG de la place de le
restreint
fort
Salin, sur
M"'’
Saint-Elorentin au coin de
par
dn règne de Louis X\
une jmre merveille, montrait nue décoration dn pins
pur style romain; en
pour
le jioète
salle de Iiain,
truit
petit
le
la lin
des denienres dans
nombre
nn
dont
faut citer
il
l’envi
de
l’InMel
l’Iu’ilel
llivoli,
décorés
du duc de
de Marlieuf,
me
Arl Erançais; nouvelle série,
Erédéric-.lean-Uthon de Salni-Ivirliourg, époux de
Jeanne-Françoisc-Eidelle-AntoineUe de Ilohenzollern-Siginaringen, qui
fut
guillotiné
le
ô ther-
midor an II (2 I juillet 1701;, lut acheté en kSo I par le gonvernenient, et devint la résidence du grand chancelier de la Légion d honneur. Incendié pendant la Coniinune, il lut reluiti sur le plan priniitil au moyen d une souscription nationale des memlires de la Légion d honneur.
I
GKXlUlALK
VL’I':
riiôtol
Cluiillot;
(lü
(le
{
de Montsauge, élevé en
Tliironx
1784 mix
Cliainps-Klysées, à l’angle de la nie de la iîoëtie, an jonrd’lini j)ro[)riété
du duc de jMassa l>assc-du-Jîeinpart
du comte lloger du Nord;
et
la'di
,
l’avenue (lalndel et de
années, en Cercle
luitel
rue du Eauliourg-Saint-l lonoré et ministre de
1’
ntéi’ieur.
I
l’Ainhassade d’Angle-
vieux maréchal de Beanvcau
sert aujourd’hui de résidence au
<pii
Nommons
}>ar
encore
la petite
maison de Colomhe
des Porcherons, celle d’Adeline, rue Pigalle,
cadette, à la barrière et jiassons
Reynière, au coin de
de Béthune Charoit, occupé sous l’Empire
l’imtel Beauveaii, construit jiour le
;
la
sous silence nombre d’antres rappelant
aussi bien que
(]ui
rue Boissy-d’Anglas, aménagé ces dernières
princesse Borglièse, et actuellement
la
terre
l ;
la
d’Osinont, rue
par Bronguiart,
Sainte-1'’olx,
Al'*“'
éleva la Bourse; l’hotcl (driiuod de
})lus tard
par
pour
l’Iiôtei
[lar
leurs détails
leurs principales lignes, les ouvrages de l’architec-
[lar
ture gréco-romaine 11
est
donc de toute évidence
ipie l’on peut,
an moins, innocenter l’épocpie répulilicaine
un art nouveau. Ce
(jui
a nui à cet art,
venu après cet art exipiis de Louis français.
Dès
les dernières
décoration intérieure, il
XV
et
en grande partie tout
impériale d’avoir imposé
dans notre estime, si
bien approprié à notre génie
années du règne de Louis
(jui ici
doit
c’est d’ètre
X\
1,
dans
la
nous occuper tout particulièrement,
n’est [)lus question de boiseries dorées, de glaces eontournées, de
dessus de porte chantournés capricieusement, de compositions élé-
gamment maniérées,
l.es stucs, les trophées,
les
tentures qui rem-
placent les arabesijues rococo et Pompadour, deviennent sévères et réelles.
Dans
La
les
premiers temps de
seulement et
fantaisie disparaît.
solire et austère,
la il
Tout
Bépubliipie,
Ils
le style
une règle absolue. décoratif n’est }>as
arrive trop souvent à n’ètre ([ue maigre
pauvre. Les symboles ordinaires
peu décoratifs.
s’assujettit à
ipi
il
met partout, sont en somme
consistent en drapeaux accolés, bonnets phrygiens,
coqs gaulois dressés sur des canons,
etc.
On
en sentit bientôt
la
pau-
vreté et la banalité; aussi les ai’tistes y renoncèrent jiromptement. ’
Voit' Plan, cou]>es et élévation des pins belles
les environs, ])ar Kralft et
maisons
l’ansonnelle. Paris, an IX.
et
des hôtels constrnils à
Pans
et
dans
1
LE MOBILIER SOUS
2
dos [Kirtioularilds du
110
l
sous nOiipiro, c\*st
iiiaiiitiiit
rôgiiiio r(‘[)iil)lioaiii,
lo
liihorto
g'ioii, la
la
[»i(|iie*,
la
;
cocarde* aux
riloiiiiiie* libre*
le* ;
ortus se)cialos, etc,,
nonioiiclaf lire
?
Sous
les L’orcos iiielustriollos
canon,
elo
Ce'Sar acceunpagiieio
la puissance* soiivoraino
Los
cos dive*rs syinbolos
sciiloiiu'iit
nom, mais aussi pour ainsi et, à
plus
eliins
se'S
raisem,
feirto
]frmolr(‘s\
Saint-lve)cli,
elo
avait
sems
Placeio
tant
aux
ariiieée*s
t
teiiite'S
l’eerre'vre*
I
apre'*s
ra\e)ir
elo ce')to.
l'eert
Dans
pou brillant oe*s te*iu|)S
:i
la
ele*
ejuilte*
me'*re*nt le*urs peu'te'S, elire*
memrant
ele*
faim
la
le*s
le*
nous
les
rues
le*
rae*emte*
cleisos
vendre
*
;
la eni
Général
plupart ;i
elos
louer.
Tliiél)aut,
ateliers
et
maisems
Neianmoiiis,
Mémoires,
lie*utouaiit
chef
Patrie*.
»
Mais
section
la
capitaine,
eitait
Saiiit-I loneirei
rue*
(telieit
rentra se*
ii
Paris,
menitra,
laisseuis cos aiioceleitos
plupart
elos inaiiii-
fabriepu'S for-
ele*s
e*t
pe)ur ainsi
[)e)[uilairos ele Paris, tout ne*
meintraiont
barricaelos et persionnes
abaneloiiiieios peirtaiont reicritoau epiole[iie*s
:
mag’asin cemihat-
elo ce*
outre* tems, la
ejcImppe'S
Tldediaiit,
elo
Duplossis-Peortaux
faubourgs
a vol. in- 8 L
co
arre' te'*ront
g’e*ne'*ral
le*
aussi bien epio les am-ions epiartiors aristeicratiepios,
plus epio bemtiepu'S,
pas
liistoriepie'ine'iit elo
plus graiiel nemibro
eb's
la ligure
n’oute'iieleuis
laissant leurs emvrii*rs sans travail ;
ele:*co-
mauil‘e*stations iiielustriollos
()elu)t,
l'remtie're*.
mal lie*ure*iix
facturos oosse*re*nt eroxiste*r,
lii
el’eirre'vre'rie*,
;
paraît-il,
par
)u ple'Ssis-IU'rlaux
Remtiepie*
e*une*niis
le*s
par
l’a imuie‘iliiite*me*iit [)re*c*eMle*e*,
sau ve*g*arele* piibliepio,
la
nmis
cpiatre!
sa
vue*
elo
eloniiiieie*s
r(*giuie* (pialiliti
grave*ur
le*
sur
e*t
Paix,
ceidt*re*nt
SN'iitln'tisaiit Naj)ole*on,
el’art. L’e*sl aleirs, epiee
eleint
cH’i ire*
l’ait
Torrour,
coiuple'*te*im*u
dire*
lo lais-
t‘oudre*s elo .lupite*r, insig'iio elo
la
opexpu* (pd
1
dos
e*t
oiniiipeitonte*,
mois du
epiator/e*
ie*s
de* la
e*t
jours do
tristes
luiu'ou
raigio
ele*
;
;
epioi lion allonge'!* iiidediniinoiit e*otto
lo ri'*g*iuio iiiipeirial,
ratif, elo la \ ic'toire*, elo la Idu
iiliry-
la \ ie-toiro; lo clit*no, les
place aux lig'uratioiis, iiiliniuiemt supeérioure^s au point
la
ee
liouuet
le
;
couleurs, la Nation re^gonéroo
treiis
compas,
Mais à
e*to.
qid se
rd|)0(|iio rd|)ul)licaiiio,
siguilia J’L'galito
coaii, la Idirco rosultaiit elc ruuieui; le \
EM IM RE
goût iiimiodoro [uuir l’allégurio. Sous
iiii
iiivoaii
lo
do
style*
L'
rares
Plon, éditeur. Paris,
spécimens
189U9R
ele
1
;
à
art
VUK GHXKUAI.R décoratif do cette prcmicrc [)ériodc répuMicaiiic, consistant sj)écialcnient en inenl)les et en objets
A peine échappée
à
dc' C(M'aini(|
celte
iu% sont an'ivés jnsqn’ii nous.
tenâhle époepn*,
société
nouvelle
serait tenté de le croire,
aux pro-
la
Psyché (Gardo-niciiMe).
s’intéressa
beaucoup plus qu’ou ne
grès et au relèveiueiit de notre industrie nationale. jNons en avons
pour garant que
«
les /l/c///o//r.v
l’esprit
de l’industrie
rapides progrès, qu’il est *
Cailbert,
du temps. Ceux
Mémoires pour
fait
de jour en jour de
diflieile
servir à
l
écrits par Cailbert' disent si
heureux
de distinguer l’artisan
histoire des
mœurs
et
et
de
si
tle l’artiste ».
des usages des Français.
M01UI.IKU SOUS lUUMPIIlU
U*
•4
calmo
(’.e
avait
relatif
nu
donné par
grand besoin,
si
la
révolution do Thermidor au l)ays qui en
fut
signal
le
révolution domosti(jue,
d’iiiie
dans eette société nouvelle, révolution acee[)tée par
donna un essor extraordinaire au eomnuM'ee
(pii
I/Ktat d’ailleurs y aida eonsidérahlement, la
trampiillité
assurée,
A
peine
entier,
et à rindustrie'.
le
Directoire établi,
nom
chmiandé au
(Irégoiia^ avait
l’îdibé
monde
le
des
consuls de l’agriculture, des arts et de l’inslrnction publiipie, l’ouver-
musée
ture d’une école et d’un rap[)ort, daté
du aq
comme
rés et (jue,
imliistriids
«
:
Il
est tenqis,
»
dit
S(‘[)tembrc^ ijqi, « <pie h'S arts utiles sijient
les autres
arts,
son
hono-
deviimiumt dans un musée un
ils
sujet d’études et la cause d’améliorations dont tous doivent proliter.
Dans un
tons les arts sont
}>ays libre,
liesoin et
ipie
employés, soient mis à
pompeuses
ne veulent
h‘s ju’océdés, ipii la
[»orté(‘
de tons.
du
et ass(‘Z incorrectes,
ra[)[)ort
le
tées.
La création du Conservatoire des Arts
puis(ju’elle eut lieu
1
ètre
(pi
C(‘S
»>
dans
jargon anqioidé de
h'raiice lilire
ne
nations, [)our les objt'ts dont elle a
})as être triliuttdre ch'S autrc'S
(^loit
La
libéi'aiix,
connus pour
être
paroles solennelles,
de l’abbé (Irégoire, bien
épo([ue, avaient du bon. Elles furentécou-
moins d’un an
et
Métiers suivit de
en i7q n
aprc'S,
musée
la'
[U'ès,
et l’école
ju’ofessionuelle furent installés dans les cloîtres et bâtiments de l’an-
cienne abbaye de Saint-Martin-des-Champs. Le conventionnel ITu’tiez de l’Oise, dans nn rap[)ort daté de h'rimalre an J\
comité de rinstruction
[uibliipie,
,
écrit au
l’occasion des concours de sculp-
Ji
ture, de peinture et d’architecture, n’avalt-il [loint dit (jm^
du dessin sont [)res([iie
arts
l’école oii
sc^
du dessin,
puisip'.’il
demamh'r
c’est
Demamh'r
s’il
faut
encourager
les
encourager
l’industrie.
Et,
La
s’il
importe d’encourager l’industrie
situation écoiinmiijne de
la
France
était
des
j)lns
royauté, ^^)ici, an jniinl de vue des arts industriels,
les arts
faut
s’étendent à une suite de [irofessions dans ‘
«
indirectement
dii’ectement et
foriiu'iit
tous les arts industriels.
nom du
dont
les
société,
la
ramilications
t('lle
(pi’à l’hor-
jnaisjières an niomeiit de la cluite de
renseignements eni])rnntés à Apcrru de la balance du conuncvcc de la France, année l~^9 la France exportait annnelleinent pour 4 millions de taj)isseries i millions de dentelles; \ millions de « menldes recliercliés »; la
(jiiel(|nes
\
:
;
4
millions de vaisselle sculptée;
côté 2 millions d'eslam})es
importait pour
4
et i
j
millions de liijonx
millions de taldeanx,
millions d’écaille et d ivoire
;
;
4
millions d ouvrages d'acier; laissons de
({ni
n'entrent pas dans notre cadre.
Elle
{lonr joo oon livres de porcelaines de la Chine, etc.
VUE GÉNÉRALE
i5
logerie, à l’orfèvrerie, à l’ébénisterie, à la meiniiserie, etc., n’est-il pas
plus expédient d’encourager
la
dessin qui entraînent avec elle
perfection du petit la
nombre
d’arts du
perfection des autres arts.
Fautelil iPaLiis du grand Trianoii)
Le branle
était
donné. En lypj s’ouvrit
des produits de l’industrie française,
la
première exposition
décrétée par
le
Directoire.
Annoncée par une circulaire de François de Neufcliàteau, ministre de l’fntérieur, était
elle ouvrit
au (ibamp-de-Mars. Le jury, assez panaclié,
composé de Darcet, membre de
l’Institut; Alolard,
Conservatoire des Arts et Métiers; Cliaptal,
membre
membre du
de l’Institut;
(
MOB MER SOÜS L’EMPIRE
LK
i6
mont, moinl)ro du (-onseil dos minos
’iill<“l-L;ui
moml)ro do
lioi'lo^’or,
rinstitnt; oto.
d(‘
la Soiiio
;
l'd'rdiiiand Itertlioud,
;
mondn’o do
riiistilnt; l)n(|iiosiioj,
du doi^artoinoiit do
d’agricndtiii'o
associé
1
lu
liommo do
(lallois,
Société lottres,
Hré^iKM, los li('mairo, les Lonoir, les
Ii(\s
h’ortin y oiivoyèroiit <les oiivrai^os d’liorlo<j!;erio et d(‘S iiistriimcnts
précision; los lloyor-l'oidrodo, los Dolaîtro, los Dctroy, los
1
Dilil, les
('S
(
Didot,
los
dos
Jierlian,
les
Payen,
los
dos produits
imprimés en
livres
etc.
;
Dosarnod, des por-
Itundiard, los L(d)on, los Pottor, los
celaines et dos cristaux; los (donot, ini(pios;
.Inllion, les
dos cotons cardés et inannt’actnrés, dos bonnoterics,
(londM'i’I,
de
clii-
stéréo-
etc.
tyj)it>,
La
nue étonnante rapidité
repi’enait avec
h'raiiC('
a\ait pi’écé(U*nimont
dans
()ccii|)éo
rimlnstri(', c’ost-ii-diro
la
rité
rocompiiso avoo los nionblos do
les
maiaxpdns do
(ilioisy,
do Pyoïi
landi'ouzo, los soieries
redovonnos
fommo
i;ràco
,
et
de
l(‘S
poi'colainos de Sèvres, tajns
los
<lo
Sal-
oélobros depuis doux siècles et
si
amen biomonts
et aussi |)onr les
réonvortnro do
la
il
l'art
témoii;nait de sa supério-
.laool),
fort a])préciéos ])oiir les
do
costniiK'S
b'dk'
indionnes do .lony,
los
place (pi'elle
manifestations de
los
])romière.
la
la
manufacture
(ri'dionue do Pornon.
Le luxe du Dirootoire, aridvé tout d’un subiti',
110
fut |»as
mêlé (pd composa alors
clite et fort
de d’alliou et
toujours «l’un goût bien
et
de barras, mampia,
de délicatesse,
trop souvent
la
et,
(pi(‘ M'"*’ \
noir
et
(Uraiig’O
la
‘
des
monde
hétéro-
en convenir, de mesure et
l’ostentation prirent
'
buvaient du
liy innés et
|)as
«pie oe fut vers cette
donna ces fameux dîners dont tous
les
groc([ue et couronnés de roses, mangeaient du
étrusques, étendus sur lyre,
n’oublions
;
ig'éo-Pobrun
convives, drapés à broïK't
liieii
l’exagération
lui,
Le.
société fréquentant les salons
faut
il
l'^puré.
place de la mesure.
Alors tout était éporpio
pour
la
coipi, et d’une façon trop
vin
di'S lits,
o|)aque onformé
chantant, en s’accompagnant sur
des invocations
Voir M“® ^ igée-Lcbrun, Souvenirs,
dans des vases
ii
la
bacclius et aux autres dieux ne
3 vol. in-8°, Paris, i83ji.
vu K GENERALE
Ou
rOlyinjie.
inèmes ne
i’extravagaiicc
sait
s’étaieiit-ils
des
toilettes.
I^es
eux-
coitl'eiirs
pas avisés do |)arer les tètes de leurs belles et
élégjiutes elieiites, de eoiüiires dites
la
îi
lîrutus,
ou aux
d’Ho-
lilles
race, eu iiuitatioii de celles ])eiutes par L. David dans ses célèl)rcs toiles ? L’aiucubleiueut, ]>rillait
par
tant soit
1111
jieii
|>as ])ltis
bien
i^oiit
juir.
Il
reste, et cela se conçoit, uo
le
<pi('
trop souvent d'iiuc eoiice|)tiou
était
baroipie
Les eurieliis d’alors, euriebis sans |u’éparatlou du jour au leude-
BuiFET-AKMOIlii; EN ACA.JOU
((^oHcCtioil
main, clierebèreiit à se surjuisser leurs folies. tradition,
Connue
ils
se
les
llc
M.
uns
.
Ul'ilkc llcl
les autres
leur maïupiait ce je ne
il
livrèrent aux
plus
CilStlIlo).
dans leur faste
et
sais quoi qui est la
extravagantes fantaisies,
quelque ruineuses qu’elles fussent, coiiservaieut quelque chose
([ui,
d’étri-
de mesquin. Appréciateurs médiocres des délicatesses d’une
f(ué et
main-d’œuvre coûteuse, d’une valeur réelle,
ils
et
voulant iiéaiimoius jiosséder des objets
contraignirent les ébénistes, les bronziers, les
ciseleurs, les orfèvres, les fabricants d’étolfes et antres artisans, lialh-
tnés *
précédemment N oir
Collection de
bureau, eltaises garnies,
Modes
et
des Daines.
à travailler pour des princes et des
nicitblcs
et
objets de ^ont,
canapés, divans,
etc.,
eoinjircnnnt fantcnils
d
grands
sei-
apjnirteiiicnt et
de
par La Nlésangère, (omlaleur du Journal des
.^lOBlUKK SOUS L’EMBIIU:
l.K
i8
teneurs, aii.\(jm’ls la
duire à
rein])lac-é('S le
eoinine tenlniH'S, })ar
furent pas ])ar
les
;
réduisirent
ébénistes
leurs eonp('s
proeéder
«pn'
et
plaea^a's de
fanon
ii
n’avoir
en
De; là vient peut-être
bien
nenv(“,
(pu'
des exi^cmees ineonnnes
])rinces et
noblesse.
la
:i
ii
mon-
Dès
la
lin
moins
iOnis-Pliilippe,
Intre)elnit
(dier
fort
;
])aree
mais
Wl,
Louis
de*
jnsepi’ii
régna sans jeartage,
l’aeajeni
en l'’ranee
veu’s
milie'ii
le*
Malabar
ebi
donner un brillant
])lns taiel eb'
c't
ra])ielité
freemlroyante' et la me)ele* ne tarela
que
eles
meubles eraeajem.
bon
el
le
talent
étranger. Le genit avec ])laepies
de laïe*nce
ele*
eeelgwood
uiTiementalion de
siasine
pour ces faïences
llGAvard
(
1
7d<j-i 8 17).
dù
iiieidiles. .V la suite ;
il
en
lit
exécuter
d
I
du règne' de
impeerté ])rimiti-
Salnt-De)iningne,
guère
ele*
eeu
usage des
se*
il
avec une
engeiuemcnt, ii’y
fut
il
est
point
breeiizc ele>ré et ciselé,
antres, aux te>ns
|)la<|iies
sne-
ne plus aelniettrc
l’épeapu*
le*
le
assez faeilement
requinelit
l’eiux
et
de eéraiidijne de ^\'eedg\^()od
vnvage en Angleleri’e grand nondire d a[)i'ès
iiii
nii
‘
(in
e>n jee'ut
le*epiel ils asseecièri'iit
esl snrloiil a .lacnii-l lesiiiallcr <|u est
(.1
eoüiiiie
ébéniste's
ele'S
la
sie-ele,
s’expliepier eet
Peiiir
sous
llévolntion,
la
meentra parteent.
poli, fut immeMliat. Seen usage*
epii;
même
en
voulait,
sc'
et
xviii''
de ee)nlenr reenge-àtre ampiel
beeis
ajeiute*!'
elle
des
;
ee bois exotique
(pi(3
pendant
deux Kestanrations,
eles ceHe'S eln
ee
ce'S ele
*
tenait à avoir, à
]>ossibl(‘.
du règiK'
l’Enqiire, sons les
vement
d’être
ré[)utation
la
tem[)S, payer le
les
l’Jle
leur entourage', des |)ièees eéramiepies k'S singeant
im'ubles en bois étrangc'i’s, en aeajon,
I
|>ar-
de |)oreelaines de Sèvrc'S, exel nsivement réservées naguère aux
défaait
avait
ii
par b's
l’ar^amt
jct;int
fenêtres ne |)onvait se défaire de son atavisme de parcimonie, et trait
les
de rameublement de eette éjaxpie.
et l’aidc'
tonte
li^aires,
meubles en simpliliant
leurs
de*
par i^randes snrfaees unies.
bonr^-eoisie
(iett(‘
amoindrirent leurs
distribuant leurs
(MI
l’appai'eiica' p^aiindéc'
tie
profils
b‘S
Sèvi'es |>ar les
niannfaetnre de Dihl et («né-
la
d(‘
bronziers
c*t
soieries furent
>es
J
les porecdaiiu'S dt^
le ])apiei’ |)eint;
eiseh'iii's
?
pro-
iiidilTéreiite, à
étoiles de .lony, (piand elles ne
1(“S
faïenees d’OIlivic'r on les produits rliard
assez
clail
(l’arL;'<‘iil
moins élevés. On’arriva-t-il
prix
d('S
<|iicsti()ii
il
s était
les
pris d entlion-
dessins du j)eintre
\iE c.km;i{ale eliauds de ee hois aux ycmiios lieuroiisos, résultats du iiudlleur Il
](mii‘
s<)uv('nt ül)t0iiii‘
lit
faut e('pendant l'eeouuaîti'c' (jue les apj)li([u<‘s
de Sens, avait
des
(dl'et.
iiu'uMes dalai(Mit d’im eertaiii tcuiips déjà M"‘‘
'9
et, <|u’eu 17I)
une eoumiode
li^iii'é
dc^ l'aïeiiees
des
av('e
),
sur les
à la veule
de
de poree-
[)la([ues
laine.
A
côté do l’aeajou on einplova heaiieoup aussi alors
ineuMes
rante, spéeiak‘inent poui' le placage des
(^OM.MODi:
ACA.tOU
EN’
couleur rouge vineuse tirant sur n’est en réalité (pi’une variété
(l’illuis
llo
;
le
l)ois
d’ama-
ce Ixjis dur, de
ColItl)iÀ‘g'IR‘).
le violet,
(jui
du niahogani,
vient de la Guyane,
assez jus-
et est parfois
teinent a})pelé dans le coniinerce acajou de Cayenne. iMais
revenons à l’acajou pro})reiiient
succès que
la
passion rpio montrèrent pour
du goût du Directoire? Le modèle du Iléeamier qu’il faut aller
M"’®
Mont-Blanc', et
(pi’elle avait
meubler par *
dit.
le
Aujimrd'luii, rue de
la
lui les
le clierehei',
ta[>issier
Ciiaussée-d Antin,
maîtres
et arbitres
style de cette épocpie, c’est chez
dans son hôtel de
acheté de Aeckei* et
fameux
Qui j)rouve mieux son
la
(pi’elle avait fait
Bertiiaud,
rue du
décorer
aidé des conseils de
MOBILIER SOUS I/EMIMRE
LK
1>()
Tout, dans cotte demeure, jus([u’aux plus
Uorcior.
Les escaliers »,dit
détails,
soin senqudeux, d’une attention inéticulense.
avait été l’objet d’un «
petits
l\otzel)ue‘,
ressemblent à un jardin,
«
des appartcunents sont en soie,
les
ebeminées en
les tentures
mai'l)re
Idanc,
les
j)endules et autres meubles ont des oniements en bronze doré; les
places sont très grandes... nne antichambre, deux salons de compa-
chambre
gnie, une
constituaient cet intérieur. tout
le
nn cabinet
à eoueher,
mobilier était en bois d’acajou,
tm bols d’aeajou, chaises
fautt'uils,
dont
l’albàtre
(ui
forme d’\
un modèle
Ivéeaniier était
blaient
d(‘
goût,
<h\s
trop
gnaient d’une eonce})tion tant soit peu baiaxpie. rent aller
tro}) loin, et
beaucoup
mc'sure.
la
outrance de
comme
:
lit,
'Tout au [)lus,
marient à
Le mobilier de
îles.
souvent, lacs
ressem-
lui
témoi-
ils
parvenus voulu-
C(‘S
jours d’imitation à
devinrent, à leurs yeux du moins, les sanc-
h\s rich'aux
llèches et (h>s eaiapiois
etc.
et
toujours, en paiaul cas, dé[)assèrent de
lauirs ehandna's, en
l’anti(piité,
tuaires de l’Amour
bois d’acajou,
mais tous ne
malheureuseimmt. Paidois,
})as,
(Ui
transparentes se
merveilh? anx teintes ehamb'S de ce bois M""‘
»
maîtresse de maison avait-
la
nnaiiees
les
manger
chambranles
bois d’aeajou,
cm bois d’aeajou,
seerétaii'c, gaiéiddon,
admis
salle à
ehaud)re à coucher particu-
la
(Ui
dans cet intérieur, à côté de racajon, elle
nne
ce <pie ne dit pas Kotzebue, c’est que
!\lais
lièrement du haut en bas. Pilastres j)ortes
et
;
de hmr
la
}>rosaï(pie
S(“
lit-il
lit
furmit attachés }»ar des
table de nuit se transforma en
autri de \ émis. Lt‘ [x'iiitre
dont était
la
Isabey ne
chambre
|)eiiit(‘ (ui
alleg’oriijues, cuit(‘, était
îi
jias (devei'
par Pereier un
pc'tit
hôtel
eoueher, éclairée par uu mouuimmtal lampadaire,
polyehi'omic', avec des drajieries, des frises, des ligui-es
dans hupielle
le
poêle, caché par un [dédestal en terre
surmout('‘ d’mu' statue de Minerve, et dont
le
lit,
imité de
celui des anei(‘us, faisait face à des consoles à mulles de lion? D’autres
ne voyaient
ipie la simplicité,
nue simplicité poussée'
jus([u’à ses der-
nières limites, jusipi’îi Pextravag-ance. Le bampiier Pertand '
lit
alors
Kot/elnie, Souvenirs de Paris en ISO'i, traduits par Guilliert de Pi-vérécourt, 2 vol. in-12,
Paris, 180
J.
VUE ])àtir et ineiil)lor
[)ent
imaginer
et
uno maison
r.
([ui
fut considcirée
EXE RA ER en ce genre
comme une
[)orains. Pas [)ar tous ce[)eii(lant, car, ((
y aurait-on clierclié ce
2
(|ui fait le
«
(lëi )assa
I
tout ce ([ne l’on
inerveillc par ses contein-
eu vain,
»
dit
d’AUrantès,
M'"'’
eliarino d’une liabitation intérieure,
tout y était d’uii ordre et d’une régularité déses[»érante.
Il
faut ([ue la
valeur de ces oRjets eu fasse [)ardouuer leur [)i'ésenee. Ainsi une corJjcille
en ivoire de
Cdniie coutiendi'a des ouvi'ages de
la
femme. Des
ciseaux et un dé seront à coté. Le dé et les ciseaux seront en or et
PsvciiK FN ACAJOU DF J acoh-Dfsm A LTFR (Collocl
entourés d’émail ou de
[)erles liiies...
»
ioii
«le
M. Png.
Moiii’icc).
D’antres, voulant remonter
pins loin encore que les (irecs et les Homains, dans leur imitation des vestiges des anticjues civilisations, s’é[)rirent surtout des Égyptiens,
d’émoin ramenhlement beau, d’une cbamijre
Denon, mis un peu l’Empire,
(ie
[>lus ii
curieux, plus étrange ([ue véritablement
coucher
[)bis
c[ue (1.
.lacol)
tard [>ar Aa[)oléou a
fabri([ua [)Our A ivantla tète
des musées de
mobilier, lidèlement eo[>ié d’a[)rès les dessins de
\
ivant-
Denoii lui-méme, est une sorte de restitution des objets égyptiens étudiés par il
ce
savant à Tbèl)es,
faisait [)artie.
11
est difficile,
lors il
de l’expédition d’Egy[)te, dont
faut en convenir, d’aller [)lns loin
9 .
LK MOIULIKR sors L'KMPlUE
:>
dans
rélraii^'O
U'
;
dans
lu'soiii (la iioiivc'aii
créations va
cc'S
jiiscjii’à
la l)i/ari‘cri('. l
décoration
ii(‘
Consniat, à
nne
l’ornier
à la mode'
trc'S
la
;i
ipiand (piand
groupes
même angidenx dans
de
l’I'anpire. S’il
ses fornu'S,
('('connaître, l’aspe'Ct tliéàtral,
sonnalité et son caractère';
pompeux,
il
est riedu*,
Directoire'
Inxiu'iix epu' le sei'a celui
trop
des glaives,
se contentait de siinnlcr
l’on
(pu‘
cd
on
les(picll(‘S
en était autrement.
il
Le mohilicr du
('t
contre
j)i(pies,
de*
d’ariiK'S, d('S épées, d(>s honeliei's,
était possildi*,
cliosc'
la
le
d’apitarU'nu'nt en une sorU* do tente militaire son-
pic'cu'
d('S
sons
et
de transition, consista à trans-
c(‘ttc éj)0([n{unt(M‘inédiair(‘ et
tenne par des faisceaux de lanec'S on
suspendait
du Directoire
lin
n’e'st
nn peu rigide
est simple,
a bien (pu'bpie ])en,
s’il
racli(“t(' C('S
il
l)eanconp moins
epioiepie
il
faut le
iinju'rb'ctions par sa per-
allég’oriepic, trop dramatiipie,
s’il e'st troj)
tonjoiirs point nn medange' de tons les styles et
de tontes les époepics, nn ju'le'-mèb' d’objets hétéroclites jurant les lins à côté
des antres.
Il
les aS])irations eh'S ge'iis
s’accorde
pour
nu'rveille avec les se'iitime'nts et
ii
lesepu'ls
L’intérieur de (iainilh' De'smonlins, pari'aite'inent
d(‘ h*
iiK'nt
de
psyché
(pii
en faisait
de Mirabeau est
rue
de* la \ ictoiri',
jirofusion, son
tambour,
sa
nous
le
connaissons, est
le
;
celui de
principal oriu'iiu'nt, nous
bi('n celui (pu*
fameux tribun. Le mobilier la
epie
voir s’admirant avant d’aller au (‘lub, dans sa rigidit(‘
coi'ri'cte. L(' logis
})our h*
te'l
adapté aux idées de l’orateur du Jhdais-ltoval
Saint-.lust, avec sa
jiermet
a edé exécuté.
il
lit
jieint
commode
(‘ii
d(‘
nous poui'rions
Bonaparte, dans son ajiparte-
av(‘c ses oriu'iiu'nts belliipieux
bronze antiipu',
d’aeajou
appliipies de glaiv(‘S antiipu'S,
tètes de
à
nous
lU'
r('ver
sc's
sièg('S
lions,
semés
en forme de
son bureau
(‘X[)Ii(pie-t-il
îi
pas
aux
un
jiisipi’à
certain point le vaimpu'ur de l’armée d’Italie?
Le Lonsulat arrivé, Napoléon,
ipii d('jà « per(;ait
\()ulut doniK'r au bix(' (pi’il considérait coninu'
nement, nn nouveau cela
meme
de tous
bistr(',
pour
procur(‘r aux arts nne
les [U'océdés
le
sous Bonaparte
un moy('n
dc'
»,
g'ouvei'-
relèv('nicnt dc l’industrie, et par
i'é(*lle
en son poinoir
et eflicacc jirotection.
p(.)ur
encouragei’
la
Il
nsa
ju’odnction
vur: G km: nationale'.
Kn 1803,
continna
Il
eéléhra
il
l’ète
lilatenr à
terean
Kouen
anx côtés de
et
Montf*’ol(ier
;
A
réceptions, leries.
(pii
la
inènu'
signa-
la
un
cette occasion
ii
ld)x et d’I'a'skiiH', s’assiiauit Poiielu't, :i
Troyes
papetiers
.lobannot,
lienoir, fabricants à Paris.
donna
Il
Payen, bonnetier
;
Direetoire.
le
des industriels français, lors de
ture de la pnix avee l’Angleterre. ^•rainl baiKpiet oii,
2.3
expositions instituées sous
les
la
HALE
Mon-
f’ouriny, potier à
;
ii
Annonay;
lliebard
et
Malinaison se sueeédèrent de J)rillantes
un peu plus tard furent rcunpiaeées
Les salons des ^-rands (bTnitaires
enliers sni\drent riinpiilsion donnée,
(‘t
d(‘
jiar ci'lles
des Tui-
l’Iüat et d(‘S riches jiarti-
usa^e des beaux meubles
l
des luxueuses étolb's se répandit rapidement. Le Piamiie]’ Consul, ses réce[)tions, n’admettait plus (pie
l
uniforme ou l’habit de
donner un aliment aux fabriipies de L3 ])liine,
pour relever
011.
Il
sabre et les bottes.
le
\a|)oléon fut parvenu à rban|)ire
Marie-Louise, (pie
c’est
surtout à partir de son mariage avee
ni
tro|)
brillant })our
souverains.
les
Les
mais
fêtes
même
splendeurs de celles de rancienne monarebie.
les
le
sui'tout loi'sipie
célébrées à cette occasion, non seulement rappelèrent,
surpassèrent
dit
l’a
l’épée et les bas de soie
.Mais
»
(iomme
.losé-
ti
luxe ne eonnut plus de bornes. Ilien de|mis lors
le
ne fut trop riebe
',
«
ii
soie, jiour
porter du linon
manufaetiires d’xAmiims.
b‘S
eomte Tbibaiideaii dans ses Méntoirc.s^ remplacèrent
lit
et
eérémonies du couiainnement, dont
Les
dépenses étaient montées
les
(piatre millions, furent alors lari^enient dépassées.
Nouveau
ii
et soni])-
tueux Louis XIV, en dix ans de ^•ouvernement Xapoléon laissa loin derrière voulut,
lui les s(.)ixante
eomme
la nation,
ans de rè^aie du
lloi-Soleil. .Mais ee luxe, (pi’il
renfermer dans
les barrières
reetili^ne, aii{j;-uleuse, ^éométricpie, (piebpie riche
malgré Il
tout, théâtral,
guindé
et officiel;
pour ainsi
ne fut pas absolument national. Pour cela, *
182;. -
Voir
k‘
comte
— Métnoires
Tliiliaiuleaii,
sur
Fontaine, Percier
Mémoires sur
Consulat,
le
i
Isahey lurent
et
la
Convention
vol. in-8", Paris, cliai'g(:‘S
la
d’une discipline
(pi’il
fût, denieni-a,
dire,
décommandé.
maturité
et le Directoire,
lui
lit
n vol.
défaut.
iii-8",
Paris,
i8’2(i.
de l'ciracer
la
cérémonie du Sacre
(ui
une suite
de V) planches. Une seconde suite de i planches dessinée |iai' l’onlaine et Percier seuls, (orme un recueil des décorations exécutées par ces architectes à Aotre-Dame à l'occasion d(' c(>tte
cérémonie
et
de
la l'éte
de
la
distribution des aigles au
gravures font partie des planches composant
le
Champ-de-Mars. Ces deux collections de
londs de
la
chalcographie nationale.
LE MOBILIER SOUS
24
en faisant vitn (jue l’on
C(> n’est ]tas ç;-oiU. d(*
Le
tons, ce epii |)ronve
avant tout,
<*t
anenne
éeha|)patoire*
ele
EM JM RE
arrive* à la solidité, à l’éelat
inainnia à \a])oIéon. Le défaut de
t(*ni|)S
surtout
elll
L’
niainpiei*
de variété, de souplesse,
(*erele parfait et de* l’angle elreeit, ele ré|)éte*r
tenir
eonline
se)uve*nt
l)ie*n
la mone)te)nie*
ii
simples, et
tire*r ele
ii
eles
et
r(*iise*mhl(*
ele
ne laisser
satiété le niènie motif,
;i
mais, malgré
;
elétails.
ees feermes
de*
à nue symétrie invarialele epii
abseelii et
nettenie*nt elélini, ee)nee)relant
log’iepie,
néité
nn parallélisme
ii
d’étre, c’est
d abuser des tracés i^éoinétriepies,
la iantaisie,
ii
style, si vite accepté
avait néaiiinoiiis sa raison
(|n’il
d('
ce^
de l)on
ii
Il
c’est
teent,
nn style
sa elestinatie)n ))ar l’homogéles fe)rnies
elie*relie*
pins
les
me)tifs ere)riu*ment s’aelaptant à
ele*s
eles ele)nnées naturelle*s.
Dans
panm*anx
les
\ ersaille*s,
ele
représentées ee)nstrnites
(
a)inpie*gne*
les
ees impeid'ectieens
bien
seeiit
liean,
éternell(*ment
retrouvent
e*t
le*s
te)iite*s
le*s
les
ligures
généi’ah*s
leiis
Pe*i‘eier
ele*
|)re)ehietie)iis
ehi
élu
ele
ailées
étrangement
epi’importe
,
!
.Malg’ré
une granele allure,
eent élu
lieenvi'C,
fignr(*s
les
eliime'*i*e*s
pi*e)])ortion
eh^
selon l’exj)ressie)n
epii,
lô)ntainel)le*an,
eliiféj'entes
et*s
place,
le*nr
il
,
appartements
rigieles,
tre>|>
hors
tt*rnies
ele*s
ele*
e*t
parlnis
se)iit
,
eléeeeratils
vrai, ehi
simple
elii
t*t
hii-mème, elevraient régir r(*gm*
l’imitatiein,
ele
s’y
teinjeinrs.
d'ons n’acceptèrent cepenelant pas sans conteste ces transformations élans cone;;e.)it
ramenhlement
et ce
ele^nt
à la
nenis ne jeeenvons
moelleux de l’ancieu temps,
les eles
eLantaii,
e*te.
ne |mre*ut
«
glaces étaie*nt entourées avec
Le*s
ele*s
coussins,
si
eles
»
epie ces
les
eliirs ejue
l’impression
canapés
«
ee
efu
meubles
meubler nu salon
elont
moulées, avec
tout unie, el’nne
elivau bien
])ar
des
rembourrés en
cor[)S n’y elenienrait pas.
epie ces fauteuils
sentent l’écurie jiarcc
se
avaient vu les
epii
éteilfe ele seiie
ele
epii
bergères, les
les vastes
ii
ce
tonnes austères sans cemteiurs moelleux,
Elles trouvèrent et avec raison,
br as,
veinloir,
be)relnre*s elorées et
ce n’étaient eles carreaux
crin et tellement
reg'rc*ttaient,
élégantes
se résemeire
fauteuils en acajem recemverts erune
couleur sombre;
leur en
les ta|)is épais,
larges et longues elraperies,
beaux jemrs
Certains
ineeele.
»
grecs cassent les
epi’ils
sont pleins de
vu K C.KNKRALK foin
».
Entre antres notes discordantes,
à la chaussce d’ Antin
scène
:
Ji’éléganee et
«
fait dire
à
voilii
2;)
Foya^c
ce (|ue l’antenr dn
un des personnag-es
met en
(pi’il
goût ne sauraient consister dans de petites
le
colonnes maussades, dans de petites fenêtres de couvent et surtout,
dans ces
tètes et ces griffes
d’animaux fabuleux
(pi’oii
sur les })ortes des hôtels eominc sur les meubles...
mieux décorer vos
édifiées,
tout ce <pie la natui'e
Egypte
et
oll're
vos salons, par
la
Ne
voit sculptés
vaudrait-il pas
re[)résentation fidèle de
de plus agréable, <pie d’aller cliercber en
chez nos barl)ares aïeux des conceptions
toutes les règles du dessin et du goût?...
rpii
s’éloignent de
Vos papiers sont mesf[uins,
vos meubles sont grossiers et massifs... vos
lits
avec des lances sont
de véritables contresens. C’est tout an plus bon pour vos généraux ils
;
croient être sons la tente. Mais je ne vois pas ce que cet attirail mili-
taire signifie
de l’Amour,
pour une petite maîtresse qui ne connaît et (piand je vois
(jue les flèches
un aigle d’or porter dans ses serres
rideaux d’nn financier, je ne puis m’empêcher de sourire de
A
la
Cour impériale,
été sous les
Bourbons;
certains détails de i.es
meubles de
l’éti(piette était aussi
elle la
dépassa
même
les
pitié. »
rigoriste qu’elle l’avait
en sévérité
et
explique
ramenblement des résidences du souverain. l’é[)oque impériale ont
gardé
la
raideur de ceux de 4
sous
?sl()BILIRIl
I,l<:
I/KMI'IIIK
ro|) 0 (|uo
ropuMicaiiu' et ressortissent, eoiimie eux,
nient
réhuiiisterie.
cU'
lièrement nprè^s
et (pieicpies lits plus rares eneore,
W
trihntaiiH' le nienhle liOnis
exelnsivcmient dans font
(pii
et
rectili^’iies
colonnettes,
le
travail
sans
tontes leurs (pialités résident presfpie
;
du
dans
l)ois et
fiits
Leni’
saillies.
Presque tous sont
ornenumtation consiste en rosaces,
cylindi-iipies, reliés [>ar
des bracelets en bronze doré,
miilles de
emjirnntés
lions,
cj^’iies
cascpies, épées, bou-
aux monuments
lomains. La [uireté de
laqiroductions d’ani-
etc.,
,
en motifs de bronze
;
ap[»liqnés sur liois, tels (jne faisceaux d’armes,
maux
appliques de bronze
les
à des chapiteaux d’ordia' doriipie on corinthien
cliers, sjdiinx,
éi^’yptiens,
on
élrnsipies
c;’recs,
forme, ipioiipie |)ent-ètre un
la
particu-
sculpture dont était surtout
la
ordinairement leur décoration.
[)lns
le
avec
Direetoire,
1('
uni(jiie-
n’ont rien à voir, généralement, à part ies
Ils
taMes
(piel([ues
sièi^’es,
])res(|iie
trop rigide,
|>en
riimirenx emploi des eolorations eliamles du bois, l’ornementation
impeccable des bronzes
forment
ré[)éter.
éhnnents [irincipan.x de
les
impériale.
Ils
sont avant
L’élu'niste, en
résultat. Aussi, fois, ils
et la maîtrise si particulière
étaldissant,
les
malgré leur
de l’exécntion
valeur des meubles de l’éqioipie
la
nous ne saiiidons trop
logicpies,
toiil
si
sc‘
le
préocciqiait surtout de ce
styb' anguleux, froid, glacial
vivront par leur caractère et cette maigreur,
ipii
même
par-
leur a été
tant re})rocliée, n’est pas sans un certain eliarnu'.
Les jirincipanx éliénistes de l’épcxpie impériale n’oublièrent jamais, tout en
conformant leurs conceptions an goût gréco-romain,
règle primordiale et absolue style
[irimitif et original
([lie
dans
(pie
rornenient ne
corps dont lette
(1
les
il
détails
(|ui
veut (pie cluupie objet eonservc son
dans sa forme générale
d’exécution.
[leiit,
sons
est nniipiement le
Ils
et
ne s’en écarte
n oublièrent
pas davantage
aucun prétexte,
complément.
Ils
I
accompagnent, devant toujours rester
1
œil
et désoi'ienté
liabiles artisans,
ils
faeile à
est pris d’nn
faisaient naître
les
sc
substituer
savaient
un meuble ne doit pas disparaître sous
cli()(jii(i
cette
les
(jiie le
an
srpie-
lioritures
cpii
retrouver; antrement,
malaise indéfinissalile.
En
motifs d’ornementation des
nécessités du meuble, ne déguisant ni n’altérant sons ancnn prétexte
VUE
G EN ERAI. E
son type, par une profusion intempestive d’astragales.
Certains
malheureuse de festons
et
même
eux poussaient
d’entre
cette règle
et
à
l’extrême, jusqu’à l’at)surde pres(pie. C’est alors (pie l’oi'iiementation
des meuhles à l’aide du métal, du cuivre
domination absolue
et unicpic.
tant logicpie, est surtout un
d’une richesse I
Xl\
iOuis
,
et
du hronze ciselé
Ce mol)ilier de l’Empire, tout en res-
même
dont ricm n’ap[)roeh(', pas
mais n’inspirant gm'u'e
Co.M.MODi: KN
d’une solennité et
mobilier d’ap[)arat,
pond aux idées du souverain
établit sa
(pil
En
l’intimité.
recherchait
cela
même,
il
corres-
grandeur avant tout
la
ACAJOU DU Jacob-Dusmaltf-r (Colleclioii
celui du règne de
<lo
M.
et
Eiig. Mcurice).
voulait dans tout ce qui l’entourait une somptuosité et une magnillcence
sans égales.
Le mobilier Empire,
])lus ([ue le
mobilier d’aucune autre époque, ne
peut être compris facilement hors de son cadre^ c’est-à-dire hors des intérieurs pour les([uels
il
a été conçu et exécuté. Ces
formes droites, au parallélisme continuel, à
la
meubles aux
symétrie
constante,
s’accordaient admirablement avec les pièces à angles droits décorés
dans
le st}de anticpie,
où
ils
étaient placés. Ces salons, ces salles à
manger, ces chambres à coucher, décorés sur un fond tantôt clair, d’arabesques en était foncé,
avec
le
Le
mobilier un tout style
camaïeu d’un blanc bleuâtre ([uand
d’un ton l)run ou roux (|uaml
le
homogène du plus
du Directoire
fond étidt
il
clair,
le
fond
formaient
bel effet.
était surtout inspiré
l’Empire, sous rinq)ulsion de Percier,
brun,
tiintôt
de
la
Grèce.
Avec
devint romain, calme, noble.
MOEILIRR SOUS T/EMPTRR
T>E
;>.iS
mémo
riche, imposant, et, en
disposé à tion
il
le
croire;
même
la llemiissiinee et
(rornenientiition
savants
qui
XIV. Sons
à Louis
la
Uépnliliipie, les
tiennent une jdace prépondérante dans les motifs
sons
;
de son ornementa-
enijirniite diirérentes parties
il
iittrihnts p;itrioti(jnes
temps, pins éclectique (pie l’on no serait
Directoire, ^ràee à Viviint
le
Denon
accompagné Xdipoléon pendant
iivident
et
aux
cam|)agne
la
d’Lgypte, les sphinx et les lions ailés les rmnplacèrent en griinde partie; sons le Consulat h‘s cygnes, dont Percii'r a tiré })iirti,
font leur îipparition
et,
l’Ihnpire établi,
impérial les ailes éployées, d’nn
nons aussi fermées
les abeilles
([ne l’on
les
l't
N
la
snperhe
idtermmt avec
l’aigle
Mention-
caract(*re décoiaitif.
impériides surmontées de conronnes
('t
noble dans sa sévérité,
le
nonvean
vent paidont. Aussi se bàte-t-il de transformer les rési-
dences nationales. sailles,
si
retrouve [uirtont.
Cette décoration grandiose
souverain
si heiui
ils
un
Il
bonleverse de fond en comlile les Tnibades, Ver-
ConqiiègiK', Saint-Clond,
Uercier et lointaine",
la
Malmaison',
etc.
ont laissé nn recueil de décorations inté-
(pii
rieures conqn’enant tout
Lontaineblean,
C(‘
(pii
a ra[)[)ort à
ramenblement, accommo-
dent aux exigences et an goût dn maître omni[)otent les ap[)artements de ces résidences dont
murs
les
ils
m* laissent [xmr beancoiq) d’entre elles ([ne
deliont.
Cette décoration intérieure, consistait surtout en stncs imités de ranti([iie et (|iiel([ne
jonrs très [mrs
(>t
exécution très line
('t
en chambranles de
[mmi d(' la la
[iliqiart
trî'S
romaissance, décorés de (b'ssins ton-
dn tenqis incrustés de
délicate; en soieries dra[)ées
[lortes
(M1
bois
[irécienx
de
(*t
nacix',
ornementées
ornés de
cc^mleiir,
bordures blancbes relevéï's de rinceaux d’or; en [leintnres à exécutées en des caissons
[»lns
tond uni en genre mosaiipie,
porl a lits,
;
d’argent; en frises de granit violacé; en glaces encastrées de
filets
’
d’nne
(l f‘sl
/
PII
I
que
fresc[iies
on moins oblongs rc[)résentant, sur nn des sujets
Xiq)()l(M)ii aciieta le dniiiaine
de
la
my tbologi(pies,
Nynqibes,
Malmaisnn.
l’ereierel Eonlaiii(\ Jtcniri/ de drcorulions iii/rric/ircf:, comprenant tout ee fpii n rapnmeahlement, eonune cases, trépieds, candélabres, cassolettes, lustres, tables, secrétaires,
canapés,
f'aatei/ils,
chaises, tabourets, miroirs, écrans, elc., iii-follo, Paris, iiSiu.
VUE GÉNÉRALE Amours; des
Satyres, liacclmntcs ou la
Prudence,
la justice, la
29
sujets aIlég’ori([ues, la Sagesse,
(démence; des scènes cliampôtres, Icliahou-
même
rage, les Semailles, la A endaiige, la Moisson, ou
paysages à allures classicpies,
llgui-ant
parfois des
des villes anticpies, des ruines
de palais on encore des illustrations des fables de La Fontaine on de Florian, des sujets tirés des gi'ands écrivains grecs et latins, etc., etc.
Nombre de
salons on
d('
du Louvre, de Fldysée, de
il
peu près intactes
les
ebambres de nos résidences nationales
\ ersailles,
mieux
et
y furent exécutées de (Nmpiiègne ([ue Fou peut le (|ui
iippréeier ce style noble et grandiose, (iirodet d’aillenrsy
en maître; salle
de Fontainebleau, ont conservé
sonpitueuses décoi’ations
alors; mais c’est cmcort* au pillais
des
il
semble à
fêtes, le
lui seul
;
en avoir accaparé
la
règne
décoration. Dans
la
plafond disposé en voussures est orné de caissons
de douze talileaux représentant les principales batailles de l’Empire
peintes par reliefs
lui,
tandis ipi’an-dessus de
en bois sculpté
ligiirent
des allégories
;
et doré,
la
glace et des portes, des bas-
dns à des
artistes
dans Fancien cabinet de
travail
moins connus, de FFm[)ercnr,
(lirodet a peint dans le plafond une scène m3’thologi([uc et des allégories en grisaille
dans
les six
compartiments qui l’encadrent;
la cor-
LE AFOBIUEU sors L’EMIMRE
.)()
iiielio
do CO plafond ost ornoo do
|)otits [)ortraits ég-aloinoiit
on grisaille
dos principanx écrivains français; Idincienne chainhro de l’impératrice
Marie-Louise,
do ri'anporonr,
salon de re[)os, rancicnne cliainhre à conclier
le
ont également leurs plafonds points par (lirod('t.
otc.,
l’onr lo salon dos llonrs, dont la décoration date
d(‘
hnit pannoanx, représentant diverses ospoc(‘S do
1810 et consiste en
due
cdlo est
lis,
à
Diihois pèi’O. (Vest aux Tuileries tonte sa splondmir.
I
et
noble
<pii
un grand escalier d’honnonr, avait été
\)i\v
exécuté par Pm’cior
et h'ontainc,
n’avait rien à envim’
laipR'lb' était placé, sni' d(‘
liant; à droiti*
vraimit dmix grandes
dans un stylo grandiose
aux époipios passées.
d’nm' galerie tmaninée par une
mètres
glaci* d('
un soeb', nn vase de Sèvres de pins à ganclie de
l't
de timtnres ornéi'S plafond,
égaux
goriipies dans
d(‘
et h‘
di'
son
cc'tti'
initiah'
éh'vé sur
nm^
antiipie,
(*strad(‘
maison (jrand de loon,
1
ai
chambre
était
les
à coucher de
compartiments du
rcnfermaimit des lignrant
occii|)aient h' centre. Ibi faci' des fenêtres, lit
trois
glace monnimmtale s’on-
couronnée;
Sagi'sse, etc., et convergi'aient vers h'S
le
d('
stucs, de trophées, d’ornements dorés et
symétriipu'S,
style
précédé
à donbk' battant cachéi'S sons dos tajiis-
jiorti'S
décorée
idait
était
Il
et
diimmsions inusitées devant
series tles riobelins aux arnu'S ini])érial(‘s.
rLmpermir
impérial dans
Inxi'
le
/ap[)artomont du sonvorain, situé an premior
étage et an([nel on accédait
conçu
aurait fallu voir
([ii’il
le
peintures
(iourage,
armes
ih'
le
allé-
('rénii',
Napoléon
(pii
la
en
imtonré d’une balustrade,
la'coma'rte mi vi'loiirs fabriipié par la
som|)tnenS(mient drapé
cimier de jibimes. Sur les immbles, (h'ssinés
[>ar
l't
couronné d’nn
Percier, exécutés par
.lacob-Desmalter, étaient placés des vases de Sèvres, des bronzes de 'riiomire, d(‘S orfc'vrerii'S d’Angnst(' on de biminais; les sièges et h'S fantenils, riclumicnt sculptés et dorés, étaient recouverts de
lampas
de l^yon on de tapisserii's des (lobelins on de Beauvais.
l/ordonnance d’nne demeure correcte et
et bien
tenue dn I^irectoire
de rEni[)irc‘ dillerait considérablement de celle de nos installations
‘
^ nii'
Büuchol,
le
Luxe
français, ri:/nj)ire, t^ilirairie lllusirée, Paris.
VUK GKXKllAIÆ actue'llcs.
,h
/anticluiiuhre, toujours d’un aspect sol)rc, était fort peu
I
Ou
y trouvait assez ordinairement nue ou deux Ijampicttes des plus simples, dc'S jai'dinières (ui tôle vei'uie l’emplies de plantes ineul)lée.
deux socles
exoti(pies et de Heurs rares, et parfois, sur
hustes anti(pies ou soi-disant ^’uéridon
canapé
et
tels.
Le salon l'cnfenmdt d’ordinaire un
des consoles à pieds de S|)lnnx, une ottomane ou un Lois hlane doré, soit en acajou
soit en
dos droit ou (piehpie peu reeoui'hé tètes de lions,
riche lampas
deux
^-recs,
ou de cygnes, ou en
(h*
et
des chaises légères à
;
de larges fauteuils à hras à
foj'ine
de
S[)liinx,
recouverts en
Lyon, ou de tapisseides de Beauvais ou d’Aubusson
re[)résentant assez souvent des sujets tirés des fables de La Lontaine. (ies divers
meubles
en marbre rare,
étaicmt en acajou ou
eji
oiane noueux. La cheminée
des eai'iatides évidées dans
av(‘c
applifpies de bronze doré, suppoiéait une pendule' gueri'icr, en bi’onze
de cariatides
la ii
on
|)ierre
(h'S
sujet antiepie, ou
également, aeeoiu[)agnée de candélabres en forme
di'a[)ées, ])osées sni'
des socles en marbre ou en bi'onze,
soutejuint des branches en l)ronze doré. Derrière la cheminée, dans
un encadi'ement blanc semé de gidrlandes de Heurs
})eintes,
était
placée une grande glace de Saint-tfobain. Le salon était assez IVé-
qnemment décoré de
])ilastres ioniens j)eints
en blanc
et
avec des
oi‘,
trophées militaires, cas([ues, boucliers, glaives, enirasses,
etc., ([iiaiid
ses murailles ou cloisons n’étaient pas peintes en forme de [)anneaux tantôt Inmii pins ou
accompagnés d’une
moins foncé, tantôt bien plus ou moins
frise
formée d’une grec(pie ou de cornes d’abon-
dance, elles disparaissaient sons des soieries de Lyon ou
le
piano
rigueur
et le
et,
dans un coin,
toilette, peint
très claires, avec des
Pueii et
ne donne une idée de
Henri Moses.
1
la
harpe dorée à ornements grecs de
Empire, que
en blanc ou tout au moins en nuances
Heurs ou des feuillages délicatement jetés sur
les murailles, renfermait,
‘
des
porte-mnsi([ue d’él)ène ou d’acajou h
Le cabinet de
Consulat
même
Jouy ou des indiennes de Rouen on de Mulhouse. A’ouldions
étoffes de
pas
clair,
})lus
dans
les installations
complète des aineulilements
les dessins
luxueuses, une bai-
et intérieui's
de
1
du costume moderne publiés à Londres, par
époque du le
peintre
lÆ MOBILIEU SOUS L’KMUIKK
3a
do cristal
i^-noirc
et les rohiiiets <le Irroiizo
(|ui
y amenaient
de lions ou à cols et tètes de
l’eau, étaient toujoui's à niulles
L’aiiu'uhleinent de la
ou do cuivre
sall(‘
à luanger
cy^'iies.
coi'i’espondait à
des
celui
autres piècu'S. Les auL>des en (Uaient occupés par des dressoirs bas, b'S jours de réce|)tion, ^-arnis de Heurs
c‘t
cm aim-ent ciselé, l^es chaisc's étaient à dossier
ou ïamversé, mais
di'oit
La table romb', soutenue par des pieds figurant des ebi-
fort simples. inèi’es
des seaux à ralVaîcliir
chai\<>’és
ou des sphinx,
était
recouverte d’uue
na])])e
passée au cylindre et brodée' au chilfre du maître plats
b'S assic'ttc's
('t
gros
poi'celaiiu' dc' Sèvri's
t'ii
cm
toile
(b* la
de Saxe
maison
ou à fond
l)ieu
les
;
clair,
parfois en Saxe, (piand l’ampliitryon était militaire' ou fournisseur et avait fait les
campagnes
sortait de chez é[)ices, les
J
d’Alleiuagiu'.
La verrerie venait de Bohème ou Les légumiers,
>adoue|)e-l )ufourgerais.
moutardiers, les cuillers, les foui'chettc's et
les
b'S boites à
couteaux, en
argent ou en vermeil, avaient été ciselés et gravés par Odiot, Auguste
ou Biemnais. Le centre de
la table, oii figurait
fleurs rares, était éclairé jiar cristal, et les bouts,
comme
le lustre,
sur
lustri'
des candélabres également ciselés
coucher,
ii
une esti'ade
en acajou
de
en bronze doré et ciselé ou en
('ii
b'
dorés
et
uu'ubb' principal était un
velours ou
('ii
cimier de [ilumes blanclu'S et envc'lo|)j)é lit
ri'iuplie
œuvres de 'rhomire.
Boni' la chaïubrc'
élevé
jiar
un
une jardinièri'
le [)lus
ordinairc'inent
oi’iié
tapisserie, <le
bas,
lit
couronné d’un
légères inonsselines
;
ce
de cuiAU’es ciselés et dorés; les
autres meubles étaient
:
l’Ainonr, une eommoeb',
nmi psyché, nn lampadairi', un bureau bonheur-
du-jour, des chaises, ])ièces
mais,
;
ii
et
du
Denon
?
\ oici
[leintre
transformée en
tc'm[)le
modèles du genre
d’ailleurs ce <pi’écrit
IJai'oii (le lîei'ckeiiu.
de
des fauteuils du genre de ceux des autres
:
sujc't,
le
n’avons-nous
mobilier de
un contemporain,
femme à
la
le
\
ivant
baron deBerckeim,
mode de l’Empire b
Lvllrcs sur Paria, Paris, iSo(>.
])as,
Béca-
.M'"'’
Isabe^q du bampiiei' Ib'rtaud et du savant
sur l’ameublement d’une
'
table de nuit,
quoi hon nous étendri' sur ce
tout à l’heurc', déci’it les inier,
la
«
Cet anienlilc-
VUE GÉNÉRALE ment
est l’onl’ej'iné
dans une antielumihre, un premier, un seeoml salon,
une eliambre à eouelier tl
33
amples draperies,
l(\s
et
un boudoir. Les tentures plissées, ornées
rideaux
Chaise
(mi
('tolb' et
(l’alais ilo
1
en mousseline brotlée des
l’^lysép).
Indes, garnis de festons et de franges en or, en argent et en soie;
choix des couleurs les plus tendres et les
chambre
et le
boudoir,
la
manière de ne
})lns
les éclairer
délicates
pour
le
la
que par des vases
d’albàtre dont la douce clarté se rellète à l’inlini dans des glaces multipliées,
la
forme élégante des
rideaux dont
la coiq)e
lits })lacés
sur une estrade et garnis de
variable est toujours mariée au goût
le
[»his
MOBIUEU sors L'EMPIRE
1,E
34
inoiiMoson bois d’aeajou
acliovc*, Ic'S
des divans
on hronzo, les i’onnes
(M
des tabonrcMs,
cM d(‘s oliaisos,
eandélahi’es,
or inonln
(mi
appartennnits ont
du
eond)l(‘
(lonl)le |KMi
selle et niK'
|)onr inonsicMir;
id(‘(>
juste des
ILU
AR(.I N
I
aloi ne Int
Mais
pas
n’(Mi est-il
charme
le
trouva
(In
n (pie ce luxe
^
d(‘S
d(Mract(mrs, nous
(bdicat, la
grâce snbtile
d(‘
Il
est bi(m
mais
pr(Mni(M'e
pas
l(‘S
de nouvel
celui
(jii’il
(pi’il
('St-(‘ll(g
en
la
et nuMiu* C(dni (h* ri’mipiix'
circonstance, aussi
\ oilii c(‘ (pi’il
iiu'mies, cM,
n’avait
rem|)lac;‘ait. (iertes,
man(pi:d('nt de
moins comim* nous r(Mit(mdons anjonrd'hni. On
vm*?
»
av(^ns diijà
(mi
ent(mdn
d’ailhairs ass(‘z reprocln'* (M trop im'mie. l/absimce faute,
vous aurez
(M
pas admis de tons sans conteste.
pas tonjonrs ainsi?
ramenbhmient du DiixxMoire confort,
Ixdle vais-
iiiu'
l
II
ciU*.
marbre,
à
manger
niu' salle à
grandes imdsons.
d("‘jii
nn
C(da
ii
nu'ane goiit
l(‘
de Ixdles jxirccdaiiu'S,
\ons avons Ml
.loifiiiez
dans
1(‘
ormait tons les
ranienbleinent actuel
^oiit...
stne poli imitant
(Ml
l
|)ortt'*
a|)[)arteinent
|)i‘(‘S
les lustres,
;
pendnlc'S, les vases en
les
inarin'O et |)ori)liyre, etc,, (|ni
an
[>ar
des (î^nres égVpd^^'oies en
])ronze anli(|iie on les
consoles sontcnines
d('s
drai^'ons (M
d(‘S
ai»T(4al)los
(h*
hmr
a
confort est une
lax'lle (pi’elh' le
fandi'ait (OmontiXM*. lacs
le
semble
à
besoins n’cMaient
sans nid doute, nos g-rands-pin-es se fussent trouvés
dépa}'sés (M fort mal à l’aise sur les cana|)és et h'S poufs
si
pidsés
}>ar
leurs petits-lils.
La parle
vean et
diicbess(' d’Abranti'S, d(“
la
r(*png-nanc(‘ de C(M‘t;dm'S
(M à se résoiidri'
aux
«
iddeanx
d(‘
hmiim'S à adnuMtre
h'
stvlc noii-
jXM’cale blanclu' avec des g’alons
des frangv's rong-es, bleues on vertes, suivant l’ordre des [lièces
se voilant la face devant les «
dans son Histoire des salons de Paris\
])cnplc fram;‘ais,
L(‘
'
I
liu.'hf'Sse
d
Alii'aritès,
»
numides en crin
dit-elle
et les toiles peintes ».
;
—
encore, «devenant nn peuple de frères,
Histoire des Salons
tic
Paris,
(>
vol.
Ladvocat, éditeur, Paris,
VUE GENERALE ii’avait
plus les mains propres.
maintenant
l‘’.contons
par liocderer ^ciration
:
t’r(i([nentaitet
([ij’il
les critiques si
dn
mon
cher,
bois
soit
110
si je
;
rcinne,
je
veux in’aeeonder,
([iiille nsai^’o
s’y briser.
Si l’on
ment
juste
ii
nn ami an sujet des salons
rencontrait
chaise,
Si je
l'an
m’appuie,
me eonpent
pour ne pas
('tre
on n’est pas
On
l’antenil.
assis,
tend on eamqié, dont
reneonlre deux cpii
«
;
je
liras
les
le
presse nn dos do
de bois
bras
;
si je
me
hanches.
et les
inonrtri par le jilns tran-
de vos incnhles. Dieu préserve anjonrd’hni
de se jeter dans nn de
je
rencontre des angles
faut mille préeantions
Il
si(‘i4,e,
nn on à vive arête.
il
»
Iminoristicpieinent ex])riinées
» (ieril-il
l)ien-('Rre ipi’il y
on n’est pins reposé. Pas nn bois
n’aimait pins les l)onnes choses.
n’en restent pas moins assez justes inal^rcj leur c'xa-
(pii
Coinamez,
«
Il
35
timtation
d(‘ la
risipierait
»
vent se
l’aire
une idée ahsoln-
ranienblenient de l’hhnpire,
de*
il
faut alh'r visiter certaines jiièees dn palais
de l’ontaineblean. Dépouillée de son mobi])cndant
lier
résidence des restaurée
\
il
l’a
é‘L;ale,
denienré
laissé le souverain.
cpi’il
avec
le
y dé|K‘nsa pins
On
hontaineblean,
telle
<pii
y trouve le laineux sahjii dn Trône, d’nne richesse et d’nne
noblesse sans oii
alois et di'S lîonrbons fut
Napoléon,
|)ar
de 12 millions. dit salle
Kévolntion, celle ancienne
la
On
dans
l’état
voit encore,
de rEinperenr
la ehainlire
se l’était fait décorer et meubler,
lit,
les
sièges,
consoles,
les
les
paravents, les vases, les bistres, les ten(l’alais
lie
Comiiièg'ue).
tures et les décorations murales intactes.
A
côté de h'ontainoblean,
il
faut citer
Compiègne dont
il
a déjii été
f{nestion, oii la plupart des chainlircs et des salons ont été
sons l’Empire
‘
et oii
se tronve aussi
Ra'derei', Opuscules, Paris, 1802.
menblés
nue chambre habitée alors par
mobilier sous
i;k
.')(i
\a|H)I("*on
du
apj)arl(Mn(‘nts et salons
PInsienrs
S(k'.
La Panonse,
riiètel
I
tion, n’en
luxueux cloisons,
endàme,
de
intéi'ieiir 1(“S
(|ni, s’il
et les
plaldmls, les
[>l
n’est |>as et
caractère dn temps,
jns(pi’anx
comme
portes,
les
nu'nbles, tout
les
choisis
indiscutable',
les
sont des objets [larini
les
plus
us rai'es.
il
des amen bh'inents
l’eiivi
(hnub'S exécutèrent sur
palais royaux ou
suprématie sur
sa
h'S
ii
h*
monde
Paris (pu‘ .lacob-Desmaltc'r et
La plupart des
dessins de Percic'r.
oSoo
princiers de l’étranger, entre
placi'rent leurs anciennes décorations et leurs anciens
ceux alors
entier.
construc-
Les souverains (Uraiigers, tributaires du goût français, com-
mandèrent
jiai'
ii
impeccable restitution d’nn
petits accc'ssoires,
|)liis l't
dn temj)S
les tentnia'S,
|H'intiir(‘S,
L’art décoratif de l’Ionpire établit
S('S
le
sont assez rares,
ils
napoléonienne, dont
l’ép(^(pie
d’une antlienticité absolue
('iitier.
mais
de M. .Marmottan à Passy inenhlées
moins une snperhe
j)as
(‘st
r('id'erm('
(pi’il
beaux
Ikiris,
style impérial et snrtont le salon Panpire de riiôUd de 31. PanI
le
iehaiidy, ])lace \
c(*
de
KI 3—
I
dn J^dud)onrg-Saint-l lonoré. Citons
rue.
la villa
di“
divers
|)as
de Nersailk's, de Trianon, de
salons ayant gardé
et
part diverses |)ièces
dans
liOiivre,
liôtels ])articnliers
montrent des salles lémoin
e:\ipirr
dans son inté^Titn complote. IN’onhlions
const'i voc
,
je
la
ii
mode
Lu Angleterre,
int(irieurc générale;
le
(pie le
maître du
château de
en hispagne,
i(Si5,
rem-
amenblements
momie imposait
W indsor subit le
et
à l’univers
une transformation
Palais-îloyal de 31adrid et tout
particulièrement les palais de l’itscurial
et
d’Aranjuez furent rejnds
de fond en comble; toutes leurs pièces semblent avoir été meublées
sous
et décoré('S
direction du fameux architecte de Aajioléon.
la
A
Aranjiiez, entre autres salons du plus pur style inpu'i’ial, se trouve
un cabinet orné
haut en bas de ])lacagi'S d’acajon avec incrusta-
(h>
tions de nacre ipai est une véritabh' im'rveille. l'iii
’I
iirin
Italie', ('t
d('
les
palais Pitti à h’Ion'iice,
(lovone
('ii
Wurtzbonrg en
I
31onza en Loniliardie, de
Piémont, montrent eux aussi, dans jiresipie tons
leurs salons, une décoration Palais-lvoyal de La
eh'
Ln
Bavière.
e
eh'
im'im' stvh'.
Il
('ii
('st
de
même
pour
le
en llollamh', de (Jassel en West|)lialie, de
Ae nous étonnons
[las
outre mesure de cette
|>iri;iie
Coin
<lo
(l'ahli-;
Xapoi.i'ai.n
LE MOBILIER SOUS L'EMPIRE
38
g(^ùt iVaii(;ais. 1/ltaIic' était alors g-ouvcriioe par le prince
(lilTiisioii (lu
Kii^’èiie
run
Louis,
la Ilollaiide [>ar le roi
;
deux autres frères de
beau-lils, les
elle n’avait [>as
West[)lialie par
la
i’Jùii[)ereur.
le
roi .léroinc,
Pour
l’I^spagiie,
attendu ravèneinent du roi Joseph junir s’accoininodcr
au ^'oùt du jour. Charles IV, hien avant sa déchéance, fort épris de l’art
nouveau, avait
Cheminer
<[u
d
j)i
isait
il
restauiau'
a ai'I’LKiles de
i^randeinent.
coniine Ion sait,
dont
fait
1
i(‘
(Villii
ilc
M.
C,
sc's
l’u'iioiuiid,
prince de \\ iirtzhouri;’
J’jiijM’reur d Aulriclic
pahds dans ce st}de
ipii
à
l’an)
avait r(’|)résenté,
au ha|)tèiu(‘ du
Roi de
Rome
était le jiarrain, ejn'is, ehloui, (‘iitliousiasiué d(‘ toutes les
du
veilles et
last(‘
déployé
voulu entendre parh’r d ])ai tie
I
uuon^e
luruhlrr
('I
et
Alexandre a
]>ar
Napolc’on, n avait plus, [xuir sa part,
chose. La Russie elle aussi se mit de
auti'e
Saint-Petershoiiri.;’
style anti<pic (pii jiassa im'iiu'
mer-
I
lit
decorer
jialais
S(*s
dans
la le
Atlantiipu’ |)our aller s’implanter à Rio-
de-Janeiro dans les résidi’iices do
1
ennieiauir du Rrésil.
A
côté de ces
nuMihles, dans ces diversc's rr’snh’iici'S rovales ou princ'K’ia’S, fiL*'urèrent les jiroduits
reries de
de nos manufacturi's
Dufoiirgerais,
les
d(>
Sèvres
céramiipies
et
de
des (lohelins, les ver-
Dilil
et
(hiérliard,
les
VUE GÉNÉRALE bronzes de
Tlioniir(‘, les soieries
il’Odiot et de lîiennais,
Comme
li'S
de
U)
argenteries d’Angnste,
IV'riion, les
arnn'S de
la lal)ri(|iie
de
à côté des souverains et de leur tamille
\ (M’sailles, ete.
y a l’aristocratie
il
et la l)onrgeoisie arrivée à la fortune, les (Unix Ctats
dans lesquels ces
profondément
deux classes dominaient subirent
|)lns
rinllnence française sons
des arts industriels. Ces deux Etats
sont l’Angleterre
l’Allemagne
oii
les lords
dues
les
oii
souverains avec lesquels la
noblesse
et
de
la
le ra[)[)ort (‘t
la
Cité,
princes, suivirent l’exemple de leurs
et
les
ils
luttèrent à conps d’argent. Les })alais de
gentry anglaise, des })rinces
d’olqets d’art et de curiosité et de
Il
marchands de
les riches
})oméraniens, banovriens, bîivarois on badois,
mode
les antres
(pie
etc., se
des seigneurs
et
remplirent alors
menbles français. Ce
fut [)lnsqn’nne
})assagère, ce devint nn luxe durable et stable.
ne
peut être
f[iiestion
de
la
décoration et de l’amenblement
impérial sans qn’il soit dit deux mots des cheminées transformées dans les
dernières années dn règne de TiOnis
X\
.
Sons
l’Empire elles sont constrnites avec les marbres les
le
Directoire et
j)lns
rares et les
pins riches, souvent en mai'bre de Sienne, jaune veiné, espèce anjonrd’bni introuvable; la tablette supérieure sontcnne par des cariatides
lignrant des sphinx, des lions ailés, des ligures de
femmes enfermées
dans des gaines. Sur leurs montants, assez souvent sont appliqués des bronzes
représentant des sujets mythologif[nes
ciselés,
,
d’antres
figurent snr leurs montants et sons leur tablette des llenrs et des
verdures en style ponq)éien peintes avec beanconp de Eant-il parler
exécutés dans
le
goiit.
maintenant des objets nsnels? d’ons étaient conçus
et
sens de l’imitation de l’antiqnité, les gaiale-fen, les
pelles, les pincettes, les chenets, les entrées de serrure, les
pênes des
portes, les patères, lignrant des têtes de héros on de déesses, de béliers, de lions, de S})hinx, des cygnes, des nrnes, etc.
Dans CCS L.
David,
Tons
différentes applications de l’art à l’iiulnstrie le peintre
comme
l’on
sait,
les accessoires figurés
ent nne part d’inllnence considéral)le.
dans ses célèbres compositions anti([nes
furent imités en objets nsnels pins on moins adroitement, pins on
moins fidèlement, pins on moins praticpiement surtout,
il
faut bien
LE M()]UUi:U SOl'S I/E.MIMRE
4o
on oonvonir. position
do
propagi'i'
1(*
ivani Donoii, apràs L. David
\
dir('ot(Mii’
do ranticpio
i^’Oi'it
sons silonoo ÎLrnd sonu'iit
pas (dô
([n’olli' n’ait
<
-m
,\ii.\r
\apoloon d(‘
roin[»lacoo
jiar
dos
:monia\is
I
la
ldii])iro,
f>’iiorriors
r
i
\
m,
a
dciooration
r.iîON/.i':
(Palais dr
[ion
on du’ard aux idi'os
li'S
llonrs
di'
;
no
mais rornoniontalion,
pins
Ks dos
tiiniditi^
varia
oontinna
L’acajon
oxclnsivonK'iit onijdoyo ]iar les
nionhlos, ajipanvidi', consista
la
lit
doniinago
di'
(
ami
piroiu’).
la
Itostanration, fut
pins
lioanoonj)
niodc'sto,
l)onrl)ons priri'iit la
nudno
Imivantc' (d
la
place
place d(‘S svndiolos
elle aussi, so siinplilia oonsidcd’alilo-
dovint nndno d’nno rare p;-noro.
[lasscr
!
ipiolipio
Itoanconp
à
inalli('iiron-
d’ohjiRs. (dnol
iinpéi'ianx; h'S svinliolc's paodiipios,
incnit. I^dlo
lilets ot
nrstroint
pri'pondi'ranto
nno antre
\on sonlinnont
aip;l(‘S
toriiK'
A
[ilns
;
d(>
sooondairo. hdlo no so
l'olativo ot
trop
noinlin*
loiidad
liataillonso
tiinido.
t.
[uissiMo
ni
lion, oi't artisti* dcdicat, lin ot oliarniaiit
nn
sur
I
sa
à
^^ràco
^randoinont
aida
,
ri^pandro.
ot à lo
son inlliUMioo no fut (pn*
sontir ipa^
innsdi's
di'S
t^’cnioral
Poroic'r,
c'I
rahrioants. jilnpaid
dans oos inonlilos dont ;i
I
otia*
li'
dois
/oriK'im'iitation
la
prosijiie di'
oos
du tcnpis on incrustations de
do caiinolnros do onivro. dali>ro cos diiroroncos notaliles, les
inenldos do
la
llostanration no
l’iiront
ipriino dogonorosccnco de ceux
VUE GÉNÉRALE du
régiiiio impérial.
4
,
Cela s’explique d’ailleurs tout naturellement; sous
ce régime de paix et de liberté politique succédant à l’état de g-uerres coiitiiiucllcs
de celui
(pi’il
remplaçait,
le
luxe entra davantage
dtiiis les
habitudes des classes bourgeoises tranquillisées. Les petits marebamls arrivant sinon à la fortune tout
a»i
est contraint de se démoeratiser.
moins à
l’aisaiice, l’art industriel
Les formes du mobilier
pas moins rigides et arrêtées, mais au
lieu
le tissu, la soierie
et
commence
à
restent
de meubles d’acajou plein,
ou n’établit plus que des meid)les de plaqué d’aeajou.
où
ii’eii
(]’est l’épo([ue
principalement, prend une place prépondérante
cacher
le
bois dans les fauteuils, les
canapés, les
sièges, au détriment, bien entendu, de leur solidité.
La
llcstauration, tout eu faisant disparaître tout ce qui rappelait la
Cour impériale par une anomalie singulière, dans de l’art industriel et décoratif, ne
fit
les manifestations
autre chose que de Limiter, de
copier jusque dans les plus petites choses, mais eu
la
la
rapetissant et
ramoindrissant.
G
»
'
'rf ‘"•î -
.’-V;
t*
vkr
J.'
«-'«.«l’d
CIIAIMTIJE
LE
II
ME U BLE
ciiAPrrnK
ii
LK AIEIJÎLE
L’iiistoirc (lu iiio])ilier juMit so (livis('r
com[)reiiaiit
Je
proprement
meu])ie
d’arcliiteetiire moljilière <pii
destination fixe
;
forme
en trois
dit,
le
|)arlies.
Lu première
eonsistant en
meu])Ie édiJié,
l>àti,
sorte
cette
construit, à
seconde, renfermant les tentures, les garnitures,
la
les tissus et les étoffes diverses
garnir les meubles bâtis
;
servent à décorer les pièces, à
(pii
la troisième, le
menu meuble, renfermant
tons les accessoires se trouvant dans la demeure, aidant à son orne-
mentation, servant à l’usage de ses habitants.
Le mobilier a dans son histoire deux jiériodes (pioiqne de durée bien
meuble peut facilement
dilférente
la
:
par conséquent t)en volnminenx et d’nn poids
fréquemment de résidence, dans
SC rendre des villes
qui
les
pour
qui dure encore, être
la
changé de place
et
et est
eonsistant snrlont
peuples changeaient
fuir et éviter
Cette période,
Renaissance,
commence
un antre
le
rennemi,
pour
soit
campagnes, emportant avec eux tout ce
constituait leur installation.
Mo^mn Age et même
relatif,
etc., alors cpie les
soit
tranebées,
première, pendant bupiellc
être transporté d’nn endroit à
en tentures, coussins, colfres,
l)ien
alors
finit ;
déménagé,
le
avec
le
comprenant
xvL
siècle.
tout le
La seconde,
meuble n’étant plus destiné à
est construit
pour
la
pièce
(pi’il
doit occuper délinitivemcnt et devient, par consé([nent, plus lourd,
plus important, plus architectural. C’est donc du xvL siècle que date le véritable nisterie, quoicpic les
avènement de
l’él)é-
meubles, au moins dans leur principe, soient de
tons les temps plus ou moins civilisés.
M()Bimi-;k sol’s i/mipiiiE
i.K
I*'
Tous nos lucubles modernes,
([uelles ([ue soient leurs
leurs usa^-es, dérivent de (juatre types primordiaux l.e
eolfre, le siège, la table et ie
Le
eolfre,
dans
vantaux ou des
baliiit; puis,
tiroirs
dans
rieure, devient d’aboial
la
et
;
lit.
unesimple eaisse en bois ou en
le [)rineipe,
transforme d’abord en
formes
enir, se
surélevé sur (juatre pieds avec deux
baut('ur au lieu de l’ouverture supé-
l’armoii-e, juiis la
eommode,
le
secrétaire, la
bibliotliè(jue, le eliilfonniei“, \c dressoii’, etc. I
>e
siège,
dans sa
j)lus
grande
sim|)lieité, n’est (ju’une |)lanche élevée
sur deux tréteaux, puis devient reseabeau la
chaise; des accoudoirs ou lai table,
eoinme
|)lanclie établie siu‘ tablt'S
Les de
biais, le fauteuil
le
canapé.
de tontes esjièees et de toutes
foj'iues, n’mi
une
jirineijie (ju’en
tréteaux; les consoles,
biii'caux, (juebpie vaiûés (ju ils soient,
les gaiéridons,
les
sont (jue des dérivés.
ne sont (jne des eonijiosés
table et du eolfre.
la I
ou
ne eonsisti* aussi en
b* sii'ge,
deu.x
avec nn dossier en plus,
;
>e lit
de tous les meubles, est celui dont
(jui,
changé, est formé aujourd’hui
la
fonne a
comme
eoniuie jadis,
à
le
moins
toutes
de (juatre pieds, d’un cadre et d’une sangle; c’est
é[)0([ues,
les
là sa
eonstruetion essentielle, ses détails d’ornementation constituent seuls ses variations. C’est à l’éj)0(pie
oii le
meuble devint
véritable essor. Les bahuts et autres (ju’ahars furent remjilaeés }>ar des
à
la fois,
bois
;
il
dont
la (jualité
lixe (jue l’ébénisterie jirit
meubles
meubles
j)lus
son
seuljités si jirisés jus-
lourds et
jilus ilélieats
principale résidait dans l’habile travail du
convient d’ajouter (ju’une des causes de cette révolution réside
dans l’introduction en Lurojie des bois exoti(jues aux veines colorations
si
riches et
si
jiréeienscs.
incrustés d’ivoire ou d’os, [udrent alors
J^es cabinets la })laec
et
de bois
aux
rares,
des armoires ou des
dressoirs.
Quoiijue
achevée
(juc
commencée
alors, cette révolution ne fut définitivement
par Boule sous
le
leurs formes arehitecloni(pies
maripieterie
règne de Jvouis Xl\ si
.
Ses meuldes avec
bien pondérées, leurs ornements de
de bronze ou d’étain, sur fond d’éeaille d’nn
si
liean
\A<:
MEUBLE
47
dessin, donnèrent su strnctnre et son assiette dénnitivc an inenble qui
ne varia plus depuis, tout au moins, dans les grandes lignes de sa construction. Jusque vers
le
milieu du xviiU siècle,
l’œuvre du menuisier sculpteur ornemaniste
;
meuble resta
le
mais, lors du retour aux
formes de ranti(|uité, qui date des dernières années du règne de liOnis
XV,
et [)réeède })ar
règne de Louis X\
I,
conséquent,
malgré ce
même
(pie l’on croit
le
commeneement dn
généralement,
le
rôle de
l’ébéniste devint [irépondérant.
A part
les détails de la décoration,
les
guirlandes de fleurs, les
sujets mythologiques, les motifs champêtres, les pipeaux et les boulettes,
remplacés par des attributs guerriers,
les tamliours, etc., les
meubles de
à })en de chose près,
les
mêmes
la
les
haches, les casques,
Ixépnbliijue et de l’Empire sont,
cpie
ceux de
la
lin
du
rc'^gne
de
Louis XVI. Leurs formes sont identi({ues, leur construction semblable, leur marqueterie de
même
espèce.
Le plus grand des ébénistes dn Jean-Henri Riesener, dont
les
xviii^ siècle
fut,
sans contredit,
meubles atteignirent nue perfection
d’exécution et une pureté de formes dont aucun ébéniste de son temps
n’approcha.
Né
à Gladberck, près de Cologne, en ijüo,
il
vint à Paris
LK MOBILIKII SOUS L’EMPIRK
4S
dont
clans sa jouuessc' et cnilra clans l’atelier d’Obiben
mier ouvrier. OKben étant mort en Marguerite Van denCrnsse il
(pii
avait
il
ébéiiistes
La
d’nn bonrg-eois de Paris. En
la
eor[)oration
mennisiers-
des
'.
Icévolntion porta nn coup irrémédiable à rindnstrie de liiesener,
nionrnt en 1806 dans nn état voisin de
([iii
pre-
liiesener épousa sa veuve
17(17,
lille
maître de
recni
été
le
monnitdix ans après en 1776,101 178a,
se remaria avec Charlotte Crc'zel,
1768,
devint
il
misère. L’œuvre de cet
la
artiste supérieur est considérable. Elle se distingne par la pureté la
forme,
perfection dn travail et
la
Louis
XV
)lacé
des lironzes.
la rieliesse
Le elief-d’œnvre dn mobilier dn xviiC
siècle,
anjonrd’bni à l’extrémité de
de
la
le
grand bureau
galerie d’Apollon an
1
musée dn Louvre
est dii
à
liiesener avec
la
eollalioration
de son
patron OEIien x
lu
pcMi
an-dessons de liiesener, on doit placer David lloentgen,
pins généralement eonnn sons son
prénom de David.
Allemagne à Neinvied. Cet ébéniste hors de pins fervents dn nonvean style imité
blement ses meubles
comme Il
le
prenait
«
était
né en
nn des adeptes
rantiipie,
les
composait admira-
peut jnsipi’à nn certain point être considéré
et
préenrsenr des .lacob le titre
dc'
})air,
11
et
des antres ébénistes de l’Empire.
d’ébéniste meebanieien de
la rc'vne » et était
sur-
tout nn niar(|netenr extraordinaire, d’nn gont excpiis et d’nnc habileté
surprenante.
obtenait dans ses ouvrages des résultats inespérés,
la jnxta[)Osition
par la
Il
place de
la
des dillercmtes
bnilnre
dc'S
jnèec'S
c'S})èees (h‘ bois (pi’il
employait à
de rapport. .Mais cpiehpies mots
d’ex[)lieation sur la maiapieterie ne sont jient-ètre pas inutiles.
ébénisterie,
h'.n
feuilles de bois et
de
même
l’aiiti'e,
la
fenilh'
'
-
par
deux
1
la
maiapieterie s’obtient par
décon[)nre
de
de dillerentes essences absohmumt droites, régulières
épaisseur. Ces ])ar dcnix,
sn|)érienrc*
l.fs covjHiratioiis,
feuilles
sont ensnite
puis seri’ées dans nn étan. h'
jurandes
dessin
cl
(pi’(‘lles
collées
On
rnne sur
trace alors sur
doivent lignrer, à l’aide de
iiiaitrises liireiil abolies
en
IjCS bronzes de ce meuble ont été modelés par Duplessis et
lervieux.
la
imant
;
tondus
et
ciselés
n
A1-^M(
Ã&#x20AC; lu.lonx
1/ IMlM':RATKir]<: MAKll-:-],()l'lS]-'. (Palai" de Aon Lai eb e a,u ])]'.
1
)
I.K
la scie
soin, on décolle
on à 1
(‘S
procédé est
la
pointe dn hnidn.
l’enilh's
deux
(piatre, s’ada[)tant |j(‘
4i)
ou de tout autre sorte de crayon,
craie, de san^aiinc
ensuite à
.MKUBLh:
le
de hois
pai'
deux.
même pour
la
(pii,
I
(a* travail
et
on
les
exécuté avec grand
alors dédonhlées, en forment
nné dans
l’antrc'.
maiapietc'rie en enivre, en écaille,
en ivoire, en os, en étain, on en (pieKpie antre matii're <pie ce antre I
de niaripieteric* moins savante
sorte*
jissemhlage de petits
rentes, réunis
d(* fa(;on
nons à Roentgen. ^ dance
dit
|)olvg()iies ;i
soit. Idie
plus sinpile consiste en
t*t
de dois réguliers (res[)èces
dillé-
former une (*spèce de mosaïcpie. Mais reve-
ce
oiei
découpe
(pi’eii
1779,
Salon de
le
la
Correspon-
d’nne table cliilfonnière exécutée par cet ébéniste
«
:
Le
dessus de cette table représente nn groupe de bergers en marqueterie...
tontes les figures sont très bien dessinées, les
nuances sont composées de petites pièees d’nn bois pact.
Cette
fa(;*on
et est travaillée
ni bridées,
ni
comme on
s’est
de marqueterie ressemble à
de
la
même
manière, de sorte
gravées, ni liroyées avee de
vn
oliligé
dement marquetées en
solide et compacte,
Après Roentgen,
et les
dur
com-
fort
et
mosaïque en pierre
([ne les
ombres ne sont
la eire
on de
la
fntée,
de les exprimer jns(|n’à [)résent, mais
soli-
petites pièees de bois dninent nnaneées.
justesse dn dessin, le mérite de l’ensemble et feraient croire que c’est
la
ombres
nn ouvrage peint on
la [)récision
travaillé,
lai
dn contour,
en matière pins
» il
convient de faire une
[)laee à
C.
Beneman 7
([ni,
MOBILIER SOUS E’EMIMRE
I.E
;)0
reçu inaître eu ijS ciselés, d’une
j,
allure
belle
Tort
des meubles eu aeajou ornés de bronzes,
fal)ri(jua
(exécutés d’a[)rès les dessins de
apprécié
lic'reinent
[>ar
un
([uoi(|ue
lourds
[)eu
la
;
plupart
Dugoure. Cet ébéniste, partieu-
.1.-1).
Marie-Antoinette, travailla beaucoup à ranieu-
bleinent des cliàteanx de Saint-Cloud, de Belleviu' et de Triaiion.
encore
(iitons
l">tienne
montre de
(xarde-incnl)le
le
D’une habileté rare,
très remaiapiables ouvrages. lité
dont
(iarliii
avait la spécia-
il
des meubles en ébène avec panneaux en porcelaine, en laque
en mosaï([iie ornés de bronzes ciselés \
et
et dorés.
iennent ensuite nombre de fort habiles artisans (pd, sans avoir
C. Ikmeman, E. Carlin
lloentgen,
éi^alé
surtout llicsener, n’en
et
furent j)as moins des ébénistes des plus reniaiapiables.
Commençons ajirès
nommé
«
par Levasseur,
cpii
reçu maître en ijbb, fut peu
fournisseur des châteaux royaux et du
Trianon
jietit
».
Pres([ue tous les meidiles de sa fabrication sont en aeajou jilein et
ornés de enivres ouvra^’és sur pai'fois, dc! niédailh^ns Il
me
du
nient à
admis à
.lonr,
la
Pafrat,
.1.
maîtrise
fabrication des
la
même nom,
L.
David
ipii
et (jue
en
J
7<)o
Dussieux
.1.
le
sic'^-cs
f’ossés-M(.)iisieui'-le-Prince,
du
et
la
ceinture, et aussi,
en biscuit et de j)hujues en porcelaine de Sèvres.
injuste d’oublier
sei’ait
moutants
les
Cauniont, Pierre Louis demeurant
j
stqitembre 1780, adonné Sj)éciale-
Alexandre, établi en
;
[irobablement
le
rue des
ijô'i,
père ou l’oncle de l’ébéniste
exécutait des meubles d’après les dessins de cite
dans son Histoire de U Ait. Arrivons
à Ericourt et à Des^aierrcs (pii demeurait rue Saint-Honoré, dont les
maisons jouissaient d’une notoriété du meilleur ré^'ime.
\ oici
d’ailleurs
comment
mier dans ses Mémoires^
;i
la
nn ébéniste ajipelé hiriconrt
nous en montra de toutes heures,
si
la
aloi
les
faisait
de raiicien
le
:
«
.le
me
rendis chez
des mcnldes merveilleux.
manières
bien que j’eus à peine
la lin
baronne d’Obcrkirch parle du pre-
date du 7 juin 1782 ipii
îi
;
j’y
passai pins de
temps d’arriver
du second, '
Biiroiuie
(pi’elle alla
(I
(
H)('rlvircli,
aussi visiter,
Mémoires sur
la
comme
cà
»
l’égard
en témoigne ce nouvel
Cour de Louis AU'/ et
2 vol. in-.S°, Cluirpenlier, odileur, Paris, ilU'i.
deux
})onr l’Opéra.
La curieuse liaronne ne s’exprime pas moins élogicnsemcnt
11
la Soeiélé frauraise
avant 178'J,
EUE LE
LE
emprunt
fait
à ses curieux Mrntoires
«
:
lusson, nous allâmes cliez Desgnen'es,
:> I
a
mai 1784- He
)
l’iiôtel Tlié-
marcliand él)énistc fameux,
ilemeuraut rue Saint-Honoré, pour y voir des menljles. On ne pouvait ap})roclicr de son magasin, tant il y avilit de monde. La foule se pressait
devant un Imlfid de salle
Nommons 1774;
ii
mangei’ d’un travail iulmiralile.
vers 1778; bondin,
;
bernard, qui
en 1773 tenait un des
cpii
fournisseur du
1777,
spécialement à
la fabrication
nmrquetcrie d’amarante national,
et
;
adonné
des sièges, fauteuils et canapés
;
I7l>d;
rue de
briziird,
Couronne,
Moldlier de la
Canabas, établi faubourg Saiut-Antoine en bourg-Siiint- Antoine en 1772
traviiillait
[)i’inci|)iiux lUiigiisins
d’ébénisterie de Paris, rue 'rriiversière-Sidut-Autoine
Clcry en
»
.
encore Fdiennc Avril, ilemeurant rue de Cluirenton en rue du Vieux-Colombier en 1784
lîiiyer,
.
Joseph
;
Cosson, rue du
f^'au-
Cramer, dont on voit une commode en
de bois de rose au musée du Mobilier
qui avait ses ateliers en pleine
iictivité
Dautriche, rue du Faubourg-Saint-Antoiiie en
en 1771
la
;
veuve
Delorme, rue
1781;
Tiquctonne, en 1777; Didiois, nie de Charenton, en 1792; Evaldc, rue Sîiint-Dominiipie,
ipii
en 1770 collaborîi
iiu
laineux cabinet à bijoux
de Marie-Antoinette; Iderckmann, rue du h’aubourg-Saint-Honoré, en 1772; Foliot, rue de bourbon-N illeneuve, en 1777; Fromageot, qui tenait
«
fabrique et magasin de toutes sortes de meubles précieux
T772, rue du Faubourg-Saint-Antoine Plaisirs, en 1779;
;
Frost, fournisseur des
»,
en
Menus-
(jarnier, rue J\euve-des-Petits-Cbamps, en
1772;
(iindon, rue du Faubourg-Saint-Antoine, en 1772; Crourdin, fournis-
Couronne, rue de Cléry, en 1777; Lacroix, aussi Claude fournisseur du Mobilier de la Couronne, à la même époque
seur du ^lobilier de
la
;
Leliesgue, établi en 1772
bergères
et
;
Lelarge, spécialisé dans
des fauteuils; Lenoir,
seur de la Couronne,
étalili
rue de
«
plus
«
ébène
d’Eiifer en 1780;
fabrication des
menuisier en meubles (’dér}',
en 1777
Fanbonrg-Saint-Antoine, en 1772; Tdeutaud, dont
magasin nie
la
;
»,
fournis-
Le Mille, nie du
la
veuve tenait un
Montigny, en 1777, un des ébénistes
les
renommés pour les meubles de marqueterie en écaille et argent, ou et cuivre,
dans le genre des ouvrages du célèbre bon lie
rue de l’Ecbelle, eu
1
78
>,
»
;
Moreau,
fournisseur des Menus-Plaisirs Nocart, égale;
LK INIOBIMKR SOUS T/EMPIRK
5a
ment
foiiriiissc'ur
des Meiius-lMaisirs, en 177
); Petit,
me
du P\iid)ourg-
Saint-Antoine, en i7()i; Portier, rue des Bourhons en 1777; J^rudlion, «
artiste intelli^’ent [)oui‘ les objets de niécluinisnie
lieuse,
menuisie]' en meubles
«
ronne, en 1777;
(Couronne des tables, des guéridons,
nit à la
;
tournisseur du Mobilier de la (Cou-
»,
Scbmidt, éf>’alement,
i7<)o;
et
171)1
encore un tournisseur des ^lenus-idaisirs,
Iloussc'l,
établi entre J7(SÙ
en
étîd)li
»,
en 1787, four-
<[ui
dc‘S bibliotbè(|ues, etc.
;
178b; Schwerdfeger
Selineider, rue du Faubourg-Saint-Aiitoine eu
reçu maître en 178), auteur du cabinet serre-bijoux de iMarie-Antoinette
de
menuisier en meubb'S
«
'Tilliard,
;
Couronne en 1777; Weswal,
la
Paubourg-Saint-Antoiiu',
tonne on 1777;
Parmi et
non
(,-onnus
des ébénistc's de
de Imnéville dont h‘S plus Indhrs (atons encor(‘
P)Oulai'd,
énorméuKMit
vailla
la lin
de
n’est (|ue juste de
il
œm res
parurent
la
|)our
Mobilicu’
le
dire
ch'
la
Nation.
raucien
l'éginu',
h'
[)lus
Nombre
d(*
la
(uitia*
1780 et
temps ne fussimt gucia* propicc'S
i7‘)i, <pii tra-
(îouronne, ou
d’ébénistc'S avant travaillé sous
la
chute
huir
îi
(h* la
Royauté, (pioicpie les
industrie' <pd
nécessitait
précaires tout au moins jusipi’îi l’épo(pic du Directoire, [)ai‘tir (h'
rétablissement du Consulat <pu'
un véritable essor la
pourrait
et la tram| uil lité. Aussi, h'ur situation (h'iueura-t-ellc
à
|)oui' ari‘i\er
[)roclamatiou de ri/m[)ire.
Consul
ensuite,
et,
i7<)o.
grand nombi’c même, cela se conçoit, conti-
nuèrent d’ex(‘rcer leur métier apres
ment
monarchie,
nommer David
menuisier eu meubles, de i78j à
[)r('S<|ue
calme
en 177/1; Weisweilcr au
établi
maître eu 1778; Delorme, rue dd(|ue-
les nK)ins lialnles,
j)arnii
Mobilier
Séné, Delanois, (larbai-d, etc.
llichtei'.
moins
les
la'çu
fournisseur du
»,
C('ux
de
I
un
îi
comptes de
a'S
la
la
des plus seule-
('/est
reprirent
h*s alfaires
état <lc pi'os[)érité
le
absolue après
maison du Premier
Maison impériale, sont
pour
lîi
le
[irouver.
Passons période.
rapidi'iiK'nt
\ oici
en
re\ ne
.lacMpies-Antoine
h'S
Rnins,
|)rincipaux ébénistes la-çu
maître
demeurant idors rue du l'’aul)ourg-Saint-Antoine, '
\'()ir l)f
Cliampeaiix, Le Meuble,
iii-i2. tyiaiiliii, l’•di^eur, l’ai'is.
le
17
dont
ilc
cette
mai 178a, les
sièges
MMiolliéqiie de renseignemeiil des Beaux-Arts,
'2
vol.
MEUBLK
LK
étaient particulièrcmciit a[)préciés la
maîtrise
le
septembre 178a
3
senr dn Garde-menble,
(pii
François Ig-nace
;
et
nommé
a[)r('S,
l’Exposition industrielle
l'eçnt
établi
riKî
maître,
(jiii
dn
oîi
il
eet ébéniste, cm
une mention pour
l'’anbonrg-Saint-Antoine en
Arrivons aux
Ja(*ol), les
1780,
» ;
iSoti, «
lignra
îi
ses meubles
Simon Maneion,
lorscpi’il
fut
reçu
Aapoléon. maîtres ineontestés
(jiie.
Chez eux se sont manifestées an pins
l’art
dn inenble à
la lin
à
l’année suivante l'onrnis-
avee soin et goiit
fal)i‘i(piés
travailla pcjiir
admis
avait alors ses ateliers nie de Cliarenton,
eonr Saint-Joseph; vingt ans
enriebis d’ornements
Pa[)St,
dn xvjiC
et
an
d('
l’ébénisterie de l’épo-
liant point les (pialités
commencement dn
vix**
de
siècle.
en cet ouvrage, leur personmdité
et
surtout leur œuvre tient une place prépondérante. Georges Jacob,
le
xA.nssi
ne
chef de
fant-il
pas s’étonner
la famille, fut
si,
sons Louis
X\ un des pins
estimés de cette pléiade
d’ébénistes dont les remarcpuddcs ouvrages sont restés des modèles de
goût
et d’élégance.
chose
le
En dehors de ses œuvres, nous ne savons pas grand
concernant.
Il
ne
faisait point partie
de cette colonie d’habiles
artisans venue de l’antre côté dn llbin a partir dn milieu dn xviiE’ siècle. 11
était
Français et nacpiit dans nn petit village de Bourgogne situé
entre Auxerre et d’onnerre.
ignore également
comment
il
On
ignore
la
date de sa naissance, on
apprit son métier d’ébéniste, ainsi que
LR M013IMER SOUS U’RiNIPIRR
54
répo(|uo à
de
la
peu
la(|itolIc' il
vint à Paris, toujours est-il
corporation dos imninisiers éPénistes, en i7dp,
})lns tard,
nisseiir des
dans nn
bail daté
David
li.
Ivévointion
la
de 1790,
cpii travaillait
il
de tontes
sièi^’cs
eomine nienni-
est désigné
chargé dn inohilier de
lui.
inonnments grecs
d('s
de
Cet ainenhlement,
et l’oinains,
Ce sont
dnit par L. David dans ses principah's toiles.
l’atelier
de son élève
inaitiH' et
eonstaniinent auprès de
scrnpnleiisenient copié sur
de
avait oPtenn le titre de fonr-
spécialité des
la
.laeol) tnt
.
il
exécuta d’a[)rès les dessins dn
(pi’il
Moreau'
( 1
septeinPre 171)0; nn
du roy.
sier et fonrnissenr de inenliles
Après
7<S/j,
1
Mtnms-IMaisirs, avec
sortes, lodin,
\
memljre
fat reeii
Int noininé adjoint en eliarge an syndic
il
corporation, loitre-teinps, en
la
le
(ju’il
l'nt
rc[)ro-
d’ailleurs les
accessoires (pie l’on reti’onve dans h'S tahleanx des Horaces^ dn Briitus^
Hélcup
\'
de
Cet onvrag-e,
et
([ni
Pans
et
dans
date des années
nn
(pii
chômaient
pins tard, (jiiand
|)eii
vention,
il
il
I7<4()
fut (pu'stion
de menhler
il
dt*
composer
demander d’en
faire
les
masure dn [lopnlaeier
sérieuses étmhvs
laboration aA'ce
(’r.
lj.
ment
David. et
nn
I
j(‘s
([ni
[las
se
d’iine
ins[)iration,
œuvre
Des deux amis,
mourir de faim,
sai-
[irésentait de mettre
en
Italie.
De
leur
à
C(a 1 -
très remar([nable ([ni eut,
nn sncci’S an moins égal à celui dn mobilier
formes
y étaient atténuées dans nn sentiréunirent tons les suffrages. Ce fut
anti([iies
g-oiit [lartienlier
([ni
Morp.-ui ((^Icu'les), ('lévf' de L. Daviil, éluil âgé de Irente ans, (|iiand il aida son maîlre dans composil ion de ce inodilier. \'oir R.-.l, Deléclnze, Louis David sou école et sou temps. '
la
Con-
la
dans nue [lanvre ehambre d’nne
(pi’ils aA’aient fait('S
Jacob, sortit une
lors de son a[)parition,
de
de
ameublement
(piartier Saint-Martin.
em[)r(‘SS(mi(mt l’oceasion
aA'(>e
eet
une lumreiise
réduits aux [)lns hnmbh's lu'sogm's pour ne
[irolit les
la salle
dessins aux arehit(*etes Pereier et
l’ontaine, (pii vivaient misiM'alilenumt
sirent
îi
ne voulut [loint assumer seul une res-
ini[)ortanee ('xcejitionnelle, et, [x^nssi* par
triste
1790, mit de nonvean en
et
se trouva naturel lenient désigné [loiir cet ini[)ortant travail.
ponsabilité aussi lourde (pie celle
alla
Réeainier,
chute de l’ancien régime. Aussi,
de|)iiis la
Qnoicjiie adroit dessinateur,
il
il/'"'*
de l’éhéniste. Des eoininandes alllnèrent
relief l’haliileté et le talcmt
ses ateliers
célèbre portrait de
le
.
LE MEUBI.E le
dernier travail de
abandonna Honoré, (|n’cn
( 1
.
Jacob'
au lendeiiiaiii du 9 Idiermidor
(|ui,
de sa maison
la direction
qnoi([iic cc dernier
son troisième
ii
lils,
brançois
bien jeune encore, puisqu’il n’était né
l’iit
1770.
JiCS nia^’asins et ateliers
énorme
vieille et
^lartin, à
M artin
;
de
maison
la
Jaeol) occupaient alors
une
bâtisse de la rue Meslay, en plein (piartier Saint-
deux pas de
plus tard,
Sainte-J^’lisid)etli et
l’é^’lise
furent transportés rue des \
ils
du marché Saintinai^'-riers.
Devenu
chef de cette importante maison, Franeoisllonoré Jacob, pour se distinguer de ses
deux
Desmalter,
nom
ajouta à son
frères,
d’une
celui
était
cpii
celui de terre
située en bonr^og’iie et appartenant à sa
C’est sons
famille.
maison d’ébénisterie Il
direction
sa
sitions industrielles
figura à celle de
aux Expo-
|uirt
alors
oi'^’anisées
IX où
l’an
la
son apop;ée.
attcipi-nit
commença par prendre
(pie
et
ol)tint la
il
médaille d’or, conjcjintement avec Lignereux.
rapport du Jury s’exprime ainsi
JiC
à son sujet
:
«...
les
meubles du citoyen
Jacob sont également recommandables... leur style est d’un pins
de
ciles
en une
industrie,
degré de perfection, dont
jiortée
deux genres de tidents ‘
çons
Georges
:
.lacob,
détails les
jiltis
difli-
.lacol) avait
l'aîiié,
dans nu
aujourd’hui
si
(pii
liant
n’y a jamais en d’exemple, méritent
il
récompense de premier ordre, les
les
sculpture y sont traités avec perfection. Les artistes
la
excellent
grand caractère,
le
Jury, embarrassé de choisir entre
distingués, laisse an sort
si
et
deux
et Geruiaiue-Elisal)eth,
tilles
(pii
:
soin de
le
eu de sa leiiime, Jeaiiiie-Geriiiaiiie Loyer, cinq eiilants
Jacob-llichemond, Jacob-Desiiialter,
épousa Guillaume-Philippe Beaudemoiit
la
:
trois gar-
Marie-Victoire, qui
épousa Jaccpies-I'raiiçois
Meurice. Eraiiçois-IIonoré Jacob,
C janvier
1820, (pioiipie à
dit
Jacob-Desrualter,
Geoi'ges-Alplionse .lacoli-Desmalter, né Laloiid,
Une famille d
iié
j août i8|i. Le en 1770, mourut le il avait cédé ses ateliers à son lüs i
peine âgé de ciiupianle-cinq ans, le
21
lévrier
17<J<J,
moi't le 7 juin
1870.
ébénistes français. Les Jacob, Plon, imprimeur, Paris, i8q|.
^"oil'
Paul
MomLii:i! sous i/kmimki-:
i.h:
A
des d(uix à
celui
(lélcriiiiiu'r
rj^xposition
|)lus
remaiapiés encore, et
piit
soin
«
dans sa
talent supéricuir
ne l’avait
rapport,
Desmalter
Jacob
aurait obtenu
[lartie,
meubles furent
des réeomjieuses
.lui'j
(pie
»
mtidîdlle d’or
la
:
s’il
déjii eut' ».
Le (ionsulal
renommée de léon lui
dans sou
de déelarm'
ses
repariii,
il
ra])porleur du
le
d or sera promise.
iiicdadlc
lu
X, à lacpielle
l'an
d('
(|ui
le
firent
mobilier de
la
Maimaisoii,
et la
Premier (ionsnl à l’éminent ébéniste
(»’née [)ar le
consacrer
(pie
Dès son aridvée au
.lacob-Desnialter.
commanda
ne
plus tard riou|)irc“
et
jiouvoir.
la
Napo-
sympathie témoi-
lui fut
continuée par
l’Empereur. Perciei' et Loiitaine, de leur côté, n’ou blièrent jamais (pie avaient été les clierclier dans
les .lacob
pendant répo([ue révolutionnaire
le
^i;-aletas
oii
ils
végétaient
cause de
et avaient été la jiremière
leur fortune. Aussi lorsipie, jilus tard, en leur (pialité d’arcbitectes de ri’anp(*reur,
furent chargés de la
ils
restani’ation des
châteaux de
(lom[)iègne, de Saint-(doud et de h’ontainebleau, des palais de sailles et de l’Elysée, ils
.lacob-Desmal
ter.
Ils
ne mampi('rent
agirent
d(>
même
[las
pour
de l’étraugei' (pie Napoléon
ju'incières
Jaeobd)esmalter meubla d’Aranjuez,
(h>
les palais
c't
les
de
\
il
riieureiix ébéniste.
sor dirigm' sur |)lace les
la
dessins de Pereier,
le roi d’J'.,s[)agne
bler
Il
chargea de restaurer
et
d('
lit
la
ii
l’eini
Manche pour
des ameu-
aller
ii
Wind-
restauration intérieure de cette résidence. Sur il
exécuta une bihliothèipie
et
nn cabinet' pour
L’enijiereur de Uussie
le
chargea de meu-
Chai’les l\
.
à Saint-Pétersbourg.
J
.e
roi de
commandes pour son château de Postdam. même. Don Ibalro, lui dcmamla de décorer et de
aussi diversf's
L’eiujiereur du Brésil
meubler son
Mayence, d’Anvers,
enise, etc.
traversa
une partie du palais de rE,rniitage
Pi'usse lui
meubler par ou
Les souverains étrangers eommandèrent aussi
blements
er-
les résidences royales
châteaux
Konie, de h’iorence, de
les faire
\
jialais
de Ivio-de-Janeiro. VA nous ne ])arlons pas des
frères de Aajioléon (|ui, désireux de trans})lanter dans leurs capitales les
modes
(>t
le
luxe parisiens, ne s’adressèrent (pi’à
lui.
«
'
caud,
Celte liiMiolhèque et ce caltinet ont été re])rodiiits dans /es Artisans célébrés, par Ed. l'ou1
vol. in-iS", l’aris, iS'jr,
MEUBLE
T.E
Il
ne
faiidi’iiil
pas coj)on<lant
vaillât (|ue |)Oiir les tcMes
quo .lacob-Dosiualter ne
cr(.)iro
eom'onnées. Xonihre de gi'ands personiuiges
étrang’ers lui coinmandèi’ent des mobiliers.
d’Angleterre, lîavière,
Prusse, d’l*is[)agne
do
de llnssie,
tra-
,
en était demandé
lui
Pologne,
d(‘
Alais c’est
d’Italie, etc.
Il
d’Autriche,
de
encore en lo’ance que se
trouvent ses pins importants onvraga'S. Le (larde-menble, les ministères, les
musées,
les palais
^
~i
CoM.MODi-:
meme
*,
nationaux, les administrations, les églises
i:n
'
i
r
'
acajou (Col lei'iioii
1
M
I
(h'
M, E. Dcako
ilçl
Castillo).
renferment de noml)renx menbles )K)rtant l’estampille de .facob-
Desmalter. l)n nirectoire an commencement de
la
llestanration, la
production de ses ateliers fut énorme.
An premier rang des .lacob-Desmalter,
il
Dn
de
répoc[iie
inq)ériale,
après
convient do placer Lignerenx, son pins sérieux
concurrent, qui avait obtenn
de l’an IX.
él)énistos
la
médaille d’or à l’Exposition industrielle
rapport dn jnr}q des pins élogienx pour
les
deux con-
frères à cette occasion, anqnel nous avons déjà fait un emprunt, nons
retiendrons encore ce
fpii
concerne Lignerenx
:
«
Les mevdjlos dn
citoyen 1 ngnoreiix ont paru remar(|iiables par l’élégance et ^
Le banc d œuvre de
1
église Saint-Gervais-et-Sainl-Protais, à Paris, est
la
soi'ti
richesse,
des ateliers de
Jacob-Desiualter. 8
LE 5I0B11>IEU SOUS L'EMPIRE
58
par l’aecord de tonies les
de elnupie
pricH'S à la destination
dn
lini
(“xtérienrennent
travail
(pial)l('
h'
tahmt
me
demeurait de-la-Mnle.
admis
reen
ii
(i
oetohre
inaîtri'
le
maîtrisi'
la
\enve-des-Petits-(diamps,
il
le
vn dans
a
i.»Tand
le
travail
degré de
peid'ec-
i(i
avril
jnillet
jRh
i
;
i
aussi,
une
jyj, alors ipéil
hahitait en icSoj nu' dn IRis-
.losepli Nie/,
;
dit
»
une précision remar-
.laeipies 'l'rami'y, étahli
ij.Si (i
nn
il
M. Ihirette,
«
:
ieinareliand mérite, lui
I
Saint-Lonis, an Marais,
h*
Li^’iie-
une médaille d'argent de deuxième
Ihindti'
Aoinmons encore
reçu mend)i‘e fut
;
le -Inry
réhéniste porté
Mielud-.laeijin'S-l rhain
)'
mention particn lièrc'
Cjn’il
(h*
décerné à M.
a
Il
classe.
a ('xéenté avec
«
A[)i'ès
»
le
Chapon, an Marais. Ce dernier, à
pinsienrs piècc'S en ornu' noueux;
de ces pièces tion.
intérieurement...
rnt'
ecmeeniant,
le
t'orines appi'o-
enlin par rexaelitnde et
une deuxième médaille
riCx[)Osition de iSuti, ol)tint
rapport dn jury
des
elioix
le
elioS(‘,
et
renx, vi('nt lînrette^ étahli aa,
le
par
j)arl’u*s,
rne de Charonne,
rne dn Commerce, lors-
h'diimne-Lonis Chartier, rne
ri'en maili’e h‘ ii avril ij.Si,
Pour ne pas allonge!' indéliniment
(*ette
listi',
nous
m^nis vo 3a;)ns
obligés de passi'r sons silenei' nondire d’antres ébénistes
(fiii
après
avoir joui d’nnc' eei'taine notoriété dans les dernières années dn règne
des bonrbons, conlinm''r(>nt de jirodiiire des meubles (M des leur indnsti'ie après la ehnt('
pemhint
les
ébénistes oi'dinaii'eim'nl occupés
nom
Napoh'on, mnis rencontrons nn
C(‘tt(‘
ii
llechel, [)i'it
«
la
il
il
provincial,
;i
Ihiris
malgi'é
[)onr la
Maison
»
Cet llecipiel
dn lanbonrg Saint-Denis,
de
civile
ecbd d’nne dame
moins
la
IMiel,
d’orthographe
parente d’Ilecipiel on
oii,
eni'iehis (rornenients tr;ivailhi Ini
([ni
dn
d’ain'ès le ra|)[)ort
fabriqués
aussi assez frécpiem-
Pour Antoine Itascalon,
c’était
lier. 11 jivait ])onr spécialité di'
listi'
rne dn ban boni'g-Saint-Aiitoine,
menbles
inqiéi’iale.
la
hi diH'éi'i'nee
riCxposition indnstrielh' de oSob
avait prési'iité des
pai'
nombri' de menbh'S an Ciarde-menble.
mèi'c, la tanti', on tout an
avec soin et avec goiit,
ment
livi'a
l'ikcl ni' sei'ait-i'lh' ])as,
(duhiiste établi
[)ai't
Jury,
Strasbourg, (pd
dame
dn nom,
tout partienlièrement
l't
Phanpii'e.
Parmi
établie
Kovanti'
la
d(‘
de
olijcts
établi an n”
i
\
\
nn ébéniste d'nn genre tout particu-
décorer ses menbles d’ornements dorés
MEUBLE
LE
^9
peints sur verre, ou ])our parler plus exactement, gravés à la pointe
A
sur fond d’or.
i8o(),
il
nue men-
ol)tint
pour ce genre de travaux, comine en témoigne
tion lionoraUle
port dn jury
l’Exposition industrielle de
(pii
reconnaît (pie Uascalon
a eni[)loyé
«
le
rap-
pour décorer ses
inenhles des ornements peints sur v('rre, et a donné des preuves de
bon gont dans l’emploi de ces ornements
(dnoiipi’ils soient assez
».
rares, on trouve? encore
d(?
pins jnstenient ranger an
nombre des décorateurs, des
montants de cheminées,
cet ébéniste, ipie l’on jionrrait |)ent-èlre
soin (M de charme. Uascalon fut nn des fonrnissenrs atti-
d('
trés de la
Maison impériale. éfiénistes
d’ètrc tout an
en
ibo'i
;
clavecins et antres meubles, décorés avec
d(‘S
beanconp
D’antres
dn commencement dn siècle méritent aussi
moins signalés
Adam,
;
fpii travailla jionr les
de lîondon-Cionbean, demenraiit
me
rapport dn
le
-Inry,
«
imaginé d’employer dans
fabrication
la
qui aida à ramenblement dn palais de l’ontaineblean en
rue des .lardins-Saint-Panl,
à l’Exposition
(pii,
cpii
pour avoir,
icSob
des meubles de l’orme noueux an lien des bois d’Aniéricpie
cbat,
Tuileries
des Petitcs-ficnries,
obtint nue mention à l’Exposition indnstrielb; de
d’après
tablettes et des
;
J
(dément, ^io j
;
b’ri-
de iSob, avait
exposé nne collection de bordures de cadres ornés, en maiapictcrie de enivre, d’acier et d’or, fabriijnés à l’emporte-pièce
proprement parler, de Beanrepaire,
n’est pas
([ni
nn ébéniste, pas
me
Eerpslicr,
le
Saint-Denis,
la tabletterie;
précédent, pins tard
Talomé,
me
})lns rpie
dits et
([ni
(i,
me
[leint et verni.
la
liste civile;
eut la spécialité des conebettes à pan_Morel,
llémond, adonné tout particu-
Eemaire, établi
talilettier
des (iravilliers,
(lardenr,
nommons Kaeshammer,
diverses fonrnitnres pour
([ni lit
neaux peints en gris; Eeive, lièrement à
mais, ce dernier, à
moulait des ornements en carton
Uevenons aux ébénistes proprement établi à Strasbourg,
;
etc.
;
\
me
Saint-Honoré,
comme
antrain, boulevard Saint-Aiitoino
Pour arrêter
pourrait devenir fastidieuse, ajontons-y
le
cette
nom
;
nomenclatnre qui
de Biennais, avant
tout orfèvre et tablettier, mais (pii ce[)endaiit ne doit pas être oublié
comme
ébéniste.
tapissiers
;
mais
Après
les
ébénistes,
il
conviendrait de citer les
alors, ils n’avaient [>as l’iinportance
([ii’ils
ont acquise
depuis. I
MOBIUKIÎ
U'
(jo
Xonimous
1/ E:\IP
IRE
puis Ikdlauger
I)()ik‘Ium‘
sur les dessins de lîerlliaud, c^xéeuta des
)ireetoii‘e,
vj’ait
iiéaiiiuoiiis
SOI' S
d’élét;autes dra[)eries, et eudii Iié^uier,
le
recou-
lits <pi’il
décorateur
le
sous
rpii,
attitré
des
le [>as
sur
riches et o[)ulciitcs dciucurcs.
Dans raiiieuMeuieut,
sculpteur orueiuaiiiste d(dt avoir
le
Téhéiiiste propi'eineiit dit, (|uoi(pie hieii souvent ces dcuix [)roh‘ssions
n’en fassent
(pi’iinc*.
Xous allons donc coininencer nous avons
nous occuper,
à
(pic les autres et les lits.
tion,
ceux reid’eriuant plus rré(|ueuinicnt
])ar
des parties sculptéc'S, c’est-;i-dire les
Ces derniers,
pas s’étonner
menuisiers
les
si
])our la (ionronne sous l’aiudcu
ri'i’e
ii
de
Aussi
la i’opyauté.
pillc
I
des
si(‘L;’es,
furent (uicoi'e les fournisseurs
l’éi^'iuK'
de .Ican-Pierre Louis
S(’
eu
livi'a
ne.
sculjiteiirs (pii avaient travaillé
attitrés de la Ivc'piihliipie et de l’Kiupii’e. nruns, (pii avait livré
son de Louis \\
tables
sii'^’es, les
leur dillercuce radicale de concep-
iualc;'ré
pour leur exécution, se rattachent
faut-il
détadléc des incnhles dont
la la.'viic
plus tard
retrouve sur un
;i
Xapoléon
i^-rand iioiuhre
îi
Mai-
la
l’estaïu-
:
de chaises
aux ajiproches
(>t
de fauteuils du palais
la
tourmente révolutionnaire, fournit au Mobilier national des chaises,
fauteuils,
mais
le
(pie
f’ontainehhaiu
;
lloiilard,
canapés, tabourets, ottomaïU'S,
heiyq’i'rcs,
nom
(h*
rencontre encore
l’on
{‘om|)tcs de l’f’tat poiii’ ce
i^’cni’e
le
sultanes,
(h>
etc.
;
plus fréipiemmeiit sur les
de fou rnitures, c’est celui de
(ieoiyi>'es
.lacol).
xXvant la llévolutioii, eet éliéiiistc, autant menuisier sciil|)teur (pi’éhéniste, se livra tout particii liiu’eimuit
cana|)és destinés à être dorés.
Dans
;i
la
sculpture des
celte spécialité,
il
sièL>’es et
devint un des
|U'cmiers artisans de son temps. Le iiomlua' de ses ()uvraL;’es en R’ciire,
est
énorme.
(
tn (ui
trouve des spécimens dans
des
la ])lupart
ce*
des
résidences nationales, et dans nombre de collections jiarticulicres. '
écrit
lioudici* laisail
dans
ramené
le
le
lu'oicssiou de seiiliiiiciils |)alrioli(jues des jdus
JonnuiJ delà Mode
goût
et
anti(jiie et jun', <jn
cher avait ses magasins rue
(.le
il
du ne
(rodt, juillet i"()o laiil
la \ errerie.
:
((
Ea
pas conrondre avec
avaiie(!-s.
N
avail-d pas
liberté e(jnsolidéc en le
goût ancien
l'ranre, a
et gotliicjue. » 13ou-
l.E
Connue (|iii
sait,
l’on
sait,
l'nt cliari^’c d(!
pendant inen
I)lei‘
la
:\1EUBLE
|)érlo(le l'évolntionnaire
l’ateliei'
entre antres oEjets, de
6i
du peintre
eliais(*s
recouvertes de coussins en laine
c’est G. Jacol)
L. Davdd, (pii se
courantes en
roiiL;’e
,
l)ois
compo-
d’aeajon toiieé
orntis jirès des contnres de
palniettes noires en imitation des sièges lignrés sur les vases étrnsfpies;
d’nnc chaise enrnle en bronze, dont les montants en tonne d’\ étaient
terminés en
liant
par des tètes,
et
en
tjas
]>ar
des ])ieds d’aniinanx
;
d’nn grand siège à dossier en acajou plein, orné de bronzes dorés,
garni de eonssins ronges et noirs, et do dra|)eries de lenr, etc., etc.
même
eon-
LK M OBI TJ
G2
C
encore
est
K
SOUS
U
De
nio])ilier dc' la (Convention.
ces cliaiscs dites étrns(|nes, en
sier en
l’oriiH'
enseinhle tenient
occupé
en
il
iSp")
en
de deux troni|)eUes
cJ
ouverte au
de
fait
consiste
l'ii
fautiuiils
élu'au',
recouverts
et ^’i'èles, p;-alon d(‘
en
dt'
ce
derniiM'
fut
(pii
eliari^’é
dessins de Uercic'r, bois doré,
Clianips-DI^'séc'S.
soie broelaà*
ii
de le
d’un
du
construire,
fauteuil
d’étoiles avec
impériale,
de im'nie
comme
(Ce fauteuil S(*
un cuir jaune
du
brodé
de
ai’rivé
partie les rési-
sculpter
(C’est
donc
d’a[)rès les
en
eéli'bre est
(Ce iniMible
'là'()ne.
.lacol)
ri’.nip(‘reur. x\ussi
au jiouvoir.
établir et
('«.
.laeob-Des-
lils
])lus ‘^•rande
la
surmontés d’une boule d’ivoire
(l’arL;-ent
un médaillon emitral dans
(‘Spt-e(‘,
le
rouL;’e
inolii-
tainlionrs
est tout naturel (|ue
Il
Priunii'r (Consul et
avec des accoudoirs
dra[)
(Ce
de
et
Ibuirs, avec eneadrenient de
incrustations d’étoiles de nacre. Le dossier verts
de la lu'vol ation
avec des inerustations d’ar^'ent, inaig-res
denct'S liu|)ériales (piand Napoléon fut lui
fii^’urèrent
(pii
d’àiK' est lanuplaeée par
nnuibla [)our
<pii
reliés
imniEles de l’appar-
fournisseur du vaiiKpuMir d’Italie, son
le
nialtcr soit deviniu celui
est-ee
(
tlorse
taliounJs, véritables
(Ui
d’or parsenu* d’étoiles.
lil
ayant été
peau
la
d(*s
d’un
\ ietoiia*,
la
ou inèinc
i>’risaille,
les
inilitaiic
et
j.;’ard('-ineu Mi*
si(‘i;’('s,
exécuta
de
rue
l)ona|)arle,
])ar
avec leurs eordi'S, dont et
(i. .lacol)
V li.vpn.sitioii lnst()ri<i uc
l’Empire, licr,
en
ruhan.
l’aide d’un
;i
ronrnit le
d’aeajon, avec leur dos-
i)ois
oiaié d(‘ cainéc'S peints
eoinposé
assez souvent
dit, (|ui
ses ateliers sortirent pour la ])lns g’rande
])artie,
])(‘II(‘,
EM IMITE
conimc nous l’avons déjà
(1. .laeo]),
de
IJ
trouve au
(
(>t
sièi>'e
le
parsemé de le
sont recou-
])almettes
et
dossier, renfennant
l’CN
iarde-meu ble.
n second fauteuil
l
se voit au palais de l'ontainebk'au
jirécédent, en bois doré, av(*e
ii
.
(Ce
dernier est,
(bmx accoudoirs surmontés
éf^alement d’une boule d’ivoire parsemée d’étoiles de nacre. Le dossier,
encadré dans un boudin
rier enserrées
doirs et leurs
dans des c(;)tés,
lli.>’urant
d('S feuilles
de eliène
bai^au's à perles, le sii-ge, le
sont tapissés de velours
rou^'X’
et
de lau-
dessus des accouavec des Ijroderies
d’argent représentant des ornements, des palmettes et des abeilles,
avec
l’initiale
sier. Jx‘S
Nv
ré[)étée plusiimrs fois,
notamment au milieu du dos-
pieds de devant consistent en une cariatide à tète
d'homme
LE MEUBf.E J)arl)ii,
liiiissant
de
en
de .lacob-Desinaltei’, nn
^enrc
lion.
i'antenil
r,3
Le (iarde-inenhie renrernie encore
de
l)iirean
de riunperenr, du
recouvert do velours vert hroiUJ d’argent
([ne les [)i'éeédcnts,
mais non doré. Ce dernier
l'.vuTi'uiL Di:
a
ét(*
(ididement reproduit
Nai'ollon (Pillais
ilc
On
[lar
[)ar L.
David
Coiiijiicgno).
dans son tableau re[)résentant Napoléon dans son peint en icSia et gravé
même
('a
la net
de travail,
Laugier b
trouve encore anjonrd’hni dans les résidences nationales un
grand nombre de sièges de
l'éporpie impériale
:
les
uns recouverts en
tapisserie de Beauvais, tantôt à fond blanc et dessin à lenilles d orne*
Il
cimvieiit de citer
piii'iiii
les plus Itelles jiroductions
G. Jacoli, un nienlile de salon composé de ui sièges, splendides tapisseries de Beauvais, laisaTd partie de
la
dans une vente de menhles provenant deM""^ Bécamier,
un amenhiement en acajou fauteuils et
et
deux chaises, qui
dune
de ce genre sorties des ateliers de délicatesse exquise, recouverts de
riche collection du comte Grellnllie; puis faite à
l
hôtel
citronnier garni de velours rouge, fui
adjugé
i
hjo francs
Drouot
le
'ipnoveiuhre
composé de deux hergères,
deu.\
LE MOBILIER SOUS L’EMPIRE
r,4
ment
et
sur
altrilnits
avec
llc^iirs,
(le
Ll(‘u
l'oiid
laiitôl
;
occupé
inilic'u
le'
fond
ii
papillons aecoiupagués de iiiédaillous
blanc;
dc'stiués
Ceiix-ei,
uieuts priv(‘S
;
broché
dc' soi(‘
or,
])i'ocbé
rauu'ubU'uu'ul
;i
autres
b'S V('rt
av(‘c
or,
('t
égalemc'ut
dos droit
:i
sc'ulpté cl dota*
ou
soie*
('U
velours
le
plus
plus souv('ut (h'stiués aux pièces
le
nous signalerons, au grand Triauoii,
seul[)b''
au
blanc, eu satin cramoisi
el
damas de
(*u
au dossic'r
doi'é,
('t
j)alais
d('
(
l(''g('r(*iu('u
I
ren-
chim(‘i‘cs ac'croiipies les ailes
c'ii
eu
'Eriaiiou,
:i
ormi de palmc'tles,
sculpté et doré, dont
d’I'lsope.
brocart bleu
eiu'oi'c ;
ou
l'oiitaiue
salons iuliuu'S et des apj)arte-
d('S
versé, dont les accoudoirs cousist('Ut
étendues; un sc'coud,
auiiuaux sur fond
et
('u
oniciclles. Ibiriui C('S deriiic'rs,
eu bois
La
d('
et
bois blaiie ou doré, recouverts eu pou
|)aliuc'Ites,
lai’gc' faiitc'uil
paysages
;i
des
Heurs
de
dc'ssiu
et
et
('u
ordiuaiia'iiu'ut ci'amoisi, e('ux-l;i
un
lilas
lîguraut les fabb'S
('ucore,
taut('»t
des oiseaux
[)ar
bois
un
iomjjic'gm',
[Uiis
scul|)Ié
et
l'auteuil
doré
eu bois
un st'Coud toujours eu bois
dossic'r fuyant, se rétrécissant par le haut, est
le
d’un aspect assc'z disgracic'ux. .lacob-I )('smal tité tic
extraordinaire bergt'res, de
pour sa
Ici',
francs
à la, (MM) traiics, etc.
dessins de paidé tout
Pc'rcicu',
;
dc'S
eaua|)és
Les tabonrt'ts de n’c'ii
il
de
i(So'),
est |)as
dt'
béarnais ou
nombre ludes,
t'ii
dt'
c't
i
francs;
U(S
francs
six chaisc'S déct)rés de chimères,
:
dc'S
('t
doi'és
assc'z
ménu'
dc'S
mènu'
('S})('C('
;
Marciou eut de sou
fauteuils dorés
six pit'ds scidptc'S
soid
c't (lor(''S
rart'S
pic'd
dans
tabonrt'ts dt'
les
de
('t
dt' i
i
sculptés de èoo francs
ao francs,
même
palais natiouanx,
ou bampiettes en bois tapisserie
(lebt)is, reeouvt'rts
non seulcnu'nt dans
(buis les cabinets et les
;
t'tc.
dt'
la
Savon-
de tapisserie de
des (lobelius, ou t'ucore en velours cramoisi, dont
est considérable
mais
j.ooo
ii
plus du fauteuil du ’Ercuie, dont nous avons
doré recouvt'i’ts de velours d’Utrecht ou nerie; des pliants
francs
Ib
francs; des tabourets de [)ied
(iouroniic une (piaii-
fut chai’gé d'c'xécutei’, d’après les
il
tabourets idehemeut scadptés
chaises de
mais
('ii
la
;i
b.ooo francs; de canapés, de
comuiamb'S im [)ortaut('S
ôoo francs dt'S
hai
;i
riu'urc', six fauteuils
:i
et trt'iite-six C(jté (h'S
fautc'uils variant
dc'
V|
Ibuniit
])ai‘t,
le
les l'ésideuces ludio-
antichambres des
miiiis-
'
yAU
'r
]â&#x20AC;¢:
u
1 1
,
i )
u t r c> n
(Palais de Fontainebleau)
lmp,
a.Wiftmann
LE MEUin.K tères,
ciiioiqu’iiii
grand
65
iiom])rc de cos sièg-es aient
été
vendus
didercntes époques. Pour expliipier cette (piantité de sièges, faut pas oublier
s’asseyait sur
de
officiers
la
que dans
un
fauteuil,
la
clianibre du (ionseil,
(pie
les
l’Empereur
membres de
la
ne
seul l’Emperenr
ministres d’Etat et les g’rands
(ionronne usaient de chaises, les antres personnages
présents, seulement de tabourets. officielles,
il
à
De
im'nie,
dans
et l’Impératrice seuls, avaient
les
cérémonies
des fauteuils, les
famille impériale et les grands dignitaires de la
Cour
devaient se contenter de cliaises.
Fauteuil et taiiouket
An nombre des
ébénistes
résidences impériales,
de
lui,
il
ipii
(l'aluis
de Conipiègiie).
fabricpièrent des sièges pour les
cojivient de faire
une place à Imnis.
On
an palais de l’ontainebleau, deux fauteuils en bois noir
voit et or
recouverts en tapisseries de Beauvais, à sujets militaires. Si INapoléon s’entourait d’un luxe sans pareil et d’un faste
diose dans les cérémonies oflicielles, dans la vie privée
des plus simples. Aons en avons
comme preuve
il
gran-
se montrait
son fauteuil de
travail,
en bois tourné et en paille tressée, appartenant anjonrd’lini an prince Victor Bonaparte.
Dès
le
Directoire, et surtout pendant le Consulat et l’Empire, les
ébénistes fabri([uèrent beaucoup de grands canapés droits recouverts d’étolîes
drapées à
l’anticpie,
appelés papbos,
si
usités alors et dont
LK MOIÎIUKII SOUS
(i(>
ou retrouve' pur liasard
où
les i>-reuiers
méridiennes,
ils
qui
ont été re'lé^’ués toiiaie'iit
entre
milieu
le
éte'udue'S diuis
et les idles
toirs, dits il
Peemmier, du
joues cambrés, dus
des
de^
la longiieiii’
liVOii.
carré,
un des
est
epii
pour rejoindre
<ù
le 1
;
acco-
ebautres à dossiers et \e)us ne jearlous pas
etc.
garnissant ces divers sièges,
(lobelius,
un
[)idtes rejeliées
(pie
beauveds, à Aiibiissou ou à
eiutre cluqiitre.
Ou
voit à LFdysée
bois sculpté et doré, à epiatre pieds et dossier
e'ii
recouvert eruiu'
oiseaux,
soie'ide's
S('ra ([iiestioii élans
greiiid ceimqié
Marcus,
;
deux
(pic les
et remplaegiut les
créateur
b'iir
ta|)issie'r
;iu
commandait aux
eu
Il
de
cliaise
et la
bergère Louis X\
epii reiuplacè'j'eut la
ue)ui
riches
tiq)isse‘ries et eles
riùupe'reur
un
])lus élevé
riiii,
camqiés à dossier bas, revenant eu avant
de'S
causeuse
la
avec des cygnes les
se'iis
le*
comme' acceeudoirs,
dossie'r,
rares exeui[)laires dans
de ces sortes de sopluis uoiiiuiés
;
iHU'gi'res eu gondole*,
dc'S
;
EM IM R K
aujouiai’liiii (jucl(|ues
longue, possédant trois dossiers, dont autres
lU
tajiisserie
re'préseutaiit
s[)éciuie*us
les
eles
Heurs
des
et
plus réussis des meubles de
ce genre de ré[) 0 (pie iuqiériide.
A[)i‘e'“S
très à la le
])bis
le'S
sie'ges,
coiivie'ut de* parler de'S peirave'uts et
il
mode sous
le
Dii’ectoire eM l’Ibupire.
eirdimdremeiit construits
e'ii
doré, plus ou moins luxueuse'UK'ut, existe
dans
beaiivids (M
les
Ibiid
même
('ii
eiu
moins ricliemeut.
l’ecouverts eu
d’aiiti'es
Il
tiqiisseries et
eu
de
des Iruits
brun, ou de couleur foncée sur tond clair;
d’autres eu velours cramoisi
ou
plus
des Oobelius, représeiitaiit des Heurs
de couleur claire sur
ou abeilles;
Les panivcuts étaient
bois blanc iqepiireut, sculpté et
l’ésideuces iiatiomdes,
même
des écrans,
accompagnés
d’attributs, tels
(pi
aigles
encore, plus simples, montés eu soieries de Ivvou
siupile pa[)ier peint.
Les écrans, eu acajou ou eu ébène,
de tonnes droites et rectilignes, avec des oriiemeiits de cuivre ciselés et dorés, étaient aussi
recouverts en tentures de beauvais ou des autres
mauiifactures iiatiomdes, ou eu soieries de Lyon.
Les
tidiles,
comme
les sièges et les paravents, appartieiiiieiit plus à
LE MEUBLE la
sciilptiiro
«7
qu’à rél)énistcrie, et doivent, par consé<[iient, trouver
place à côté de ces derniers. lia
talde
propreinent
dite, consiste
en
la
réunion de quatre
tra-
verses s’asseml)lant à l’aide de tenons et de mortaises, avec cpiatre pieds sontenant un plateau
fait
d’un on de plusieurs morceaux, ])lateau
en bois ou en marbre selon les circonstances, lies tables de l’époque républicaine on impériale,
si l’on
en excepte les gméridons, n’ont rien
de particulièrement remarquable; leur allure rectiligne, raide
et
n’est pas toujours d’un aspect agréable. Elles sont loin de la
aiguë.
fameuse
table à écrire de Jliesener et de Goutbière ayant appartenu à Marie-
Antoinette, adjugée à Invente Hamilton en 1882, lob.ooo francs; loin aussi de la petite table à ouvrage de Delorme, de la collection Dovdjle,
adjugée ib.ooo francs en 1881, à Invente de ce célèbre amateur. Ce
meuble eu marqueterie Louis
XV sur
fond de bois de rose, avec dessus
de marbre blanc turquin, est une merveille. jNous nous reprocherions de ne pas citer parmi ces chefs-d’œuvre,
la table
en bois de sapin
avec un dessus ovale marqueté en bois coloré représentant
d’Enée de Troie
et
La fuite
des trophées militaires, dont les ornements sont en
or moulé, que David de Lunéville exécuta entre 1780 et 1790. Cette
LE :\[0B1EIER SOUS L’EMPIRE
(iS
tal)lo,
(|iio
la
tradition assura avoir a]>partonu à la princesse de Tjani-
bîdle, fait an jonrd’lmi ])artie
dn nuisée de Kensing’ton, à Ijondres.
Ilevenons aux tables I^iipire dont qnelcpies-nnes sojit néanmoins
Parmi
des pins remaiapiahles. sii^’iialer la
faut de
il
tonte nécessité
montants à cariatides de
table de milicm en bois d’orme, à
femmes en bronze
doré, ayant (ignré à l’Pxposition dn Mobilier national
V Villon cciitnilc des ^-Jrts
lie
eelles-ei,
Drcornti/'s.
Ce menble, d’nne exécution
ne laisse rien à désirer, d’nne superbe conception, d’nne tenue
ipii
austère
noble,
et
est
une œuvre do tonte
ipielle époipie [lonrrait s’imorgneil
Kn
i;'énéral,
les tables
dont n’im|)ortc
biainté
lir.
de l’époipie impériale sont surtout remar-
ipialdes par leur ornementation, consistant en enivres ciselés et dorés
d’nne alisolne perfection. Les résidences nationales en renferment nn
nombre sortant des
certain
ateliers de M"""
lt,kel
ceux de .lacob-Di'smalter, de Marcion, de Papst, Ilascalon, pins s})écialement
de Strasbourg, de
etc.
graveur en or sur glaces
«
»,
fournit
an Cardc-menl)le impérial plnsienrs tables cnriensement décorées lui
furent payées
aooo francs cbacnne.
([ni
acajou et érable, elles
Pin
étaient ornées an milien d’iin camée, re[)résentant tantôt Ariane et
baccluis
une ronde de bacchantes,
(jn’accom[)agnent
son de leurs Hôtes
jinines faunes assis faisant, an
et
tantôt
deux
tambonrins, dan-
ser de jeunes l)accbantes entrelacées de guirlandes de llenrs.
Citons
cil
nue table
doliors de celles-ci,
très sini[)le,
mais décorée
de sii[)erbes enivres ciselés et dorés, ayant servi de talde de travail à Na[)olé()ii à
nie d’Klbe,
et a[)[)artenant
CiK' très cnriense [udite talile
il
an prince lloland Ponaparte.
écrire, d’nne é[)0([iie nn [)cn anté-
rieure et de fabrication étrangère, se trouve an [>alais de Congiiègne,
dans ranciim cabinet de italien,
travail
est de
Pille
travail
avec des figures d’enfants, des rinceaux et les linstes de \apo-
léon l^remiiM' Consnl et de est figuré
la \ ictoii’e,
nn médaillon ri'présentant
accom[)agné de l’inscription
A
de rEni[)erenr.
;
«
côté des tables ordinaires,
les tables
sur
la
ceinture relevée
l’Italie
;
snr
[lar la P’raiice,
Hostibus propc Marcn guin il
convient de
de bonillotte, idon, à café,
ii
thé,
nommer il
la tablette
J'usis. »
tout an moins,
translormations, etc.
LE Burette a fabriqué
orme ou eu
uii
MEUBLE
eertain uom])re de tables de l)ouillotte en
acajou, la ceinture faite de cartes ('iitrelacées, la tablette
montée sur cinq pieds, dont un
à tiroir et les quatre iiutres garnis
l-'cuAX (PaLiis (le
chacun d’une
tète
Coinpiègne).
égyptienne en ronde bosse ciselée, ainsi que l’embase
et les sal)ots à feuilles; M'”*^Ekel,
Jacob-Desmalter, Marcion en ont éga-
lement fabriqué, à des prix variant de 3oo francs à n.ooo
et 3.ooo francs.
Nous venons de nommer
;
les
tables à transformations
composée par Jacob-Desmalter, des
[)lus
il
en est une
curieuses. Ce meuble étrange,
en bois d’acajou, formant un secrétaire, montant
et
descendant à
LE MOBILIER SOUS L’EMPIRE
-O
avoc
volonté,
orné de bronzes ciselés
casi(‘rs, était l
gardo-vuo, nomhroiix
llainheaiix,
ne table
écrans
tiroirs,
et
et dorés,
[)bis niinntieiiseim'nt travaillée {jne vérital)leinent belle,
en présent à l’inipératrice Joséphine en iSoG,
cV'St la table à tlié oll'erte
par les élèves
d('
des Sonrds-Mnets, placée anjonrd’luii dans
l’école
1(3
salon des Roiudier à Trianon. Son dessus on tablette, divisé en cpiatre
hexagonc's
dont
(hîssins en nuuapieteric' de dinérentes essenees de bois,
;'i
inilien
1('
fi^i,;nre
sur nn
rc'pose
érable, inernsté Ini aussi
xviiP’
servirent
siècle,
ensnite des tables
ii
bois de divc'rses espèces.
d(‘
premiers
les
Ixjis
apparurent
originaireimmt de
écidre
sc'rvantes.
parfois à trois pic'ds, [>latean
dn
milieu
devinrent
Ils
pins souvent à
le
rond on o\ale consistant
assemblés on en une tablette de marbi'e pins on moins riehe,
pins on moins rare, on inèim' <mcore en mosaïcpie.
Louis
an
;
nn senl pied centiad, snp[)ortant nn en
surmonté d’un vase en
soch' triangnlaire
dont
Les guéridons,
douze signes dn
d’arabescpies et des
de foudres,
llainmes ailées, zodiacpie,
des rosaees, entouré de feuilles, d’ornements, de
\V1 en
a
laissé de
très
lai lin
dn
l'i'gne
de
beaux S[)écimens. A rExj)osition dn
Mobilier national de
VlJniun cvutralv des Arts décoratifs^ on en a
remaiapié deux
cm acajou, ovah*, orné de peintni'es en camaïeu
:
l’nn,
sons verre, de bronz(‘s
doi’és,
Si'vres,
inatteudu.
meuble faisant
('st
l’œuvre de (laspar Schmdder
bronzes
doi'és, est
à
fort curieux,
ji
h's
d(*
(pie
V Exposition liistorupie
ouverte au tient au
et
garde-meuble
bois et
d’if,
curieux et
(dVet
’rriauou,
d’un goiït pins épuré; jtlus
de
légèix'té,
me
la \ ictoire.
de de
la
lorscju’il
à la
('ii
n’était
Ce meuble lignra
Rceo! ation
Champs-Fdysées Il
èti’e
ré[)ublicaine a fait partie de
de jNapoléon
colonel Sanc}' de Parabère.
est
orné également de
travail
niilitaire
des
médaillons en
guéridons coutinuèi-ent à
l’é])o(pie,
général, et Indiitait
d('
mobilier de
son soch' un peu
ameublement dn cabinet de
eneore
(Ui
beaucoup plus simple,
La Révolution arrivant,
1
du
|)artie
et
d’iin
(pioi([iie
l’autre
;
peut-èti'e })ourrait-on désirer
mode. Lu,
bronzes verts
charmant,
})oreelaine de (a^
d('
et
de l’Empire et
apjiar-
consiste en un plateau de bois
recouvert d’une tablette de marbre jaune veiné soutenu par trois
LE MEUBIJ-: pieds en bronze vert antique figurant, enfermés dans des gaines, trois
personnages, dont on ne voit
ipie les tètes
barbues
et
chevelues
et
les pieds.
Les guéridons de
ment
l’é|)0(pie
impériale sont soit en bois doré riche-
sculpte, soit en acajou ou orim' noueux, ornés de bronzes ciselés.
GfihiiDox
OiuurI
ils
sont
LMi
ocri)(;o.\E (l’ulais
Ijois
du grand
'rriaiion).
sculpté, leur orueiueiitatiou consiste
eu
représentations de lions, de sphinx et antres aniniaux appartenant à l’art
décoratif
;
cpiehpiefois Jeur tablette est en riche
mosaïque de
marbres rares asseml)lés. Les palais nationaux renferment de riches guéridons de l’époque impériale.
On
fort
en voit un, an musée du
Louvre, en bois doré, à trois pieds, consistant en une colonne cannelée et
en une figuration de sphinx, surmontée d’une tablette en marlire
griotte. Plusieurs guéridons, propriété de l’Etat, ont figuré à hl'^xposition de X UnioiiCciitralc des Arts Décoratifs
\
im premier, rond, en acajou,
M013IUER SOUS i;rmpire
i.K /
il
dorés
trois pieds, oi'iié de l)i‘oiizes
mais
peu lourd,
et ciselés, (pioi(pi’un
d’mi hel aspect; un second, octogone, encore en aca-
iiéaniiioiiis
jou, aujourd’hui au
^rand Triaiion, à huit pieds en bronze
ciselé et doré,
avec ceinture à a[)pli<pies de bronze doré représentant des sujets anti(pu'S d’une exécution ti'ès délicate* et d’une reniar(|ual)le constniction
architectoniepie
d’un
dorés,
ciselés et
un troisiènu*, rond, orné éyah'inent de bronzes
et
,
style
niai;istral
d’un
c't
encore au palais de R’ontainebleau,
Si^’iialons
le
superl)C caractère.
guéridon sur
leepiel
Napoléon signa son abdication. lai
a créé un guéridon lui ap[)artenant eu propre,
llestauration
appelé guéridon
enroulements
(ju’oirreiit les
son
de*
Ihirlons maintenant des lits;
nommés
ceux à bateau, ainsi
une nacelh*
lilance avec «
nommé
trompe, ainsi
ii
il
j)ied
à cause
du rapport lointain
avec une trompe d’éléjdiant.
en est de plusieurs genres
de ce
ipi’ils aU'ectaienl
;
d’abord,
une vague ressem-
sui\ant rex[)ression [loétiipie du
ipii,
tenij)S,
aidait à traverser le lleuve de la vie* », ornés de ligures a[>pli([uées,
presipie toujours en bronze, ro[)résentant des personnages de l’idstoire
religieuse ou héroïcpie; puis ceux dits en
ai’C,
dont les rideaux étaient
retenus au phd'oud par un oruement eu bois doré eu forme d’arc;
enhn
les
d’appai'at,
lits
ii
deux traversins,
n’avait été mis ipi’à la [)lace de la tète,
mais alors, h'stait
en tout, on la*
[)la<;a
])lus
ces jours d’imitation
et
di*
l’
;i
grand nombre de ces
outrance de
Amour,
travei’sin
le
avait sa raison d’ètre
symétrie
ipii
un second traversin aux pieds, ce
massif, toujours rehaussé d’ornements
sanctuaires
il
ce besoin extraordinaire de
}>ar
une absurdité,
oii
.lustpie-là,
leurs
d(‘
lits
bronze
;
se mani(pii
était
étaient en acajou
eis('lés et
l’antiipiité, oii les lits
dorés
;
en
devinrent des
indeaux furent attachés par des llèchcs
des carquois D’autres,
il
est vrai, délaissant
les
symboles de l’Amour, furent
décorés d’emblèmes belliipieux, de faisceaux de haches, de lances
‘
N
U il' Voyage à l’aphos.
et
LE :UErBLE de
l)oueliei'S.
f>T(d(>
et
de
hdi
hieii,
ce
niali^i'é
inaif^Te, iiialf>Té ce
restent ]>as moins, par
tionnés de nos joni'S,
réussies des
loni-
il
la
leur oriieiiieiitalioii
f|iie
caractère, très snpcricnrs
ne sont (pie des imitations
(pii
avait
avidt de giiiiidé, cos
(|ii’e]Io
lits
de,
ii’en
ceux coid’ec-
ii
on moins
[ilus
sic'clc's [lassés.
Procédons mélliodiipiement lits
7;5
Ivévcjlnlion,
vite
aprc'S
;
remplacés par
ap[)arnr(>nt d’aboi'd les les lits patriotiipies
dont
les
colonnes étaimit rormé(‘S de raiscmuix de lances recouverts de bonnets ]mis vini'mil les
pbry^-iens
à la b'édération,
lits
;
composés de
(piatre
colonnes en forme de faisceaux cannelés, peintes en blanc grisâtre avec des liens dorés, des bâches et des lances son tenant
et vernies,
l’impériale on conronnement. gTecf[ne,
créations
La
A
ces derniers, snccédi'rent les
fantaisie n’ent bientôt pins de limite
les
barof[nes.
])lns
Certains, <[ne
sauvegarder, tomlièrent dans les billevesées pins absurdes sa
chambre
;
tel,
Pour exéenter
cette
représentée
tandis ipie le petit
dôme
lit
commanda
la
dn
éducation ent
pins étranges et les
pour
temple de Diane an inHien des
hais.
à Percier nn
donnée étrange, rarchiteete simnla
des verdures peintes sur était
le
les
et alla jnscpi’anx
lit
l’orfèvre ()diot,([ni
à concher figurant
leur
lits à la
muraille,
sur hi(|nelle,
Diane conduite par l’Amonr près
la foret
en
par
frise,
niu'
(rjhid^'inion,
consistait en ipiatre légères colonnettes siniportant nn
(ignrant
le
temple;
tel
encore
le lit ffiie \
ivant-Denon se I
0
lit
LR MOBILIER SOUS l/EM
71
coiistniiiv |)ar .lacoh-DcsinaUcr, à
de Las-relit'ls en
iiici'iislét'S
(pi(‘
d’nrens
(>n
du (ionsidat
cniN'res,
et d(“ rEni|)ire
unies
sur ceux de
ra])j)ort(‘, d’iiiK' autre'
jircsipie* lits I
inenhlant
('ii
les
il
i.auo francs;
an-dessns d’nn côté des |)ieds,
lits
de côté, tandis
seront snrtont des
lits
de face.
IriaiHiiij.
el
les
sphinx
et
antres
|)ilasti'es
de (U‘^ant, ainsi (pie les vases
di.'rrii're,
sont
hronzrs ciselés
eliamhn's
h*
pins souvent en bois
palais de h'ontainebleau
;
des
èi
la liste
couchettes à panneaux
dorés de
furent
lits
de
(Ldant
ôlareion, et surtout
les prix variaient
Marcion, des
chis de bronzes ciseles et
nationale'S
autres fournit
dont
rFanpire,
dorés au mat. La jilnpart des
Ihirette', Lerpsiie'r,
e'iitre*
et d’acajou,
Lerjisbcr,
e't
des résidences
sortent d(*s at('liers de
en bois d onne
le
nièines ornements, durant
do .lacol)-i)esnialter. Ihirette lits
snr
;
prineij)al
essence* et (riine antre e'oioration (pu* celles dn
(ies
nu'iihh*.
toujours
Eni])ir(',
la tète,
chez eenx-ci, son! (Mieorc rares,
lii^’iin^s
corps dn
côté de
(l’aliiisdii i^Timd
DI.
aninianx r('|)résentés snr leurs et
le
côté
le.
;
les Irois laces,
acajou, avec des a|)pli(pies d’ari^ent.
I.ii
Les
sur
du Direetoii'e sont oi'dinairenient des
lits
les lits
|)atl('S d(> lion,
une re])i’ésentation d’Isis
liéinieyele dentelé, tèt(‘S
snr
;
cani|)agne d’J^^T pte
la
lii^airanl
ai’^’ent,
Ireize })ersonmpi;’es à ^’cnonx
1a‘S
retonr de
IdniK' aidi(|iic, l’cposait sur (piatrc
((' lit, d(‘
des
S(iii
RE
PI
civile
des
de jôu francs i>ris
pour
le
en fornie de bateau, enri-
tous
les
t>rix,
atteie-nant au
LE MEriîEE
maximum
a.MH) IVaiies
olevo, ])uis(ju’il est
doré.
Pour
la
;
ou
il
Au nombre' dos
[)lus lu'aiix lits dc‘
se trouvait
(‘o|)omlaiit
du Uoi
dans
C('
la
di'
IIomi;
un (rim
plus
pi'ix
dornior était scul[)té
,laooJ)-I)('smaltor
sorait iastidicuix do
1>i'I!i:kau
celui c[ui
d(^it
doux» IVaiios; mais
d(‘
founiituro do
considérid)lo, ot
on
lui
cm co
^’oiiro,
et
ollo est
réuuméror. répo(|uo impérialo,
il
faut oitor
(Cjai'de-moiible).
chambre
à couclier de
rpmpereur
à
Poiitcdiiebloau, dessiné par Percior, tondu do tonturos ot de dra[)ories, et
surmonté d’un cimier à lamljrocpdns com[)Osé de plumes d’oiseaux
rares, et avoisiné do
grands lampadaires.
I^o lit
do rihnporenr consej'vé
an grand Trianon, malgré ses applicpies do cuivre doré ot ciselé, est relativement simple. Une des productions de Part industriel de })ire,
où
il
se
montre dans toute sa richesse
et sa
c[ualités et ses défauts, c’est le bei'coau cpie la ville
sance du
Iloi
de lionie,
oll’rit
au
lils
do A'a[)oléon.
1
Pm-
grandeur, avec ses de Paris, à
la nais-
sors L’EMNÜK
LK MOIULIEU
-(i /
A 1
c‘(‘t
cUrt,
lu \
inspirée, elle (Unnamla
leni’(MiS(Miient
Prud’lion',
(jni
mit sur
C(Més du
Ic'S
lit
Ic'
sur un bouelitu’ éUnid
voit l’aigb' impcndal, (pii vcnlle sur k'
conliéc
11
.bu*ob-l)csmal
modedenr
fut adjoint le
Le de
lenx
au
rest(‘
(
meubk'
sous
um*
Pai'is
d(*
partie*
second Luqiire, dans
le
Dans
épta.'uves
(‘ii
ieiim*;
d(‘ \
bronze doré
mais
la
d’ap|)arat ont été
dont
la
La
celui
supprimés
c’est celui
de
se
d’usage,
était le
ber-
retrouvent
des
'riiomire sur eclni
ii
la
d’if,
.laeob-Desmalter. elh*
du comte
(h*
même
par un fond de bois
iH'injilaeés
et
montre,
Ib'staii ration
et (léeor(’
du Musée
plus gramb* partie des riches oniemeuts du meuble
nieiible. Lonstriiit, eoinnu'
orné
simpliliée (pie
\ ic'iine
(‘is(‘lés jiar
impériid
lleiebstadt.
bei'eeau
le
l’ranec',
('ii
bas-reliefs
(k'S
disposition est due
rieliess(‘,
|•(‘st(“
'l’résor
les salles
sans doute
(i’était
du
rcqiélition
tandis (pu* celui eonserv('* au Trésor impérial de d’ap|)arat.
bas, on
Tbomire auxquels
(A
mort du duc de
(*ntra api’i'S la
il
des Souv(‘rains, au Loiiere.
ceau
loi
ictoire
de (iésar. L’exécution en fut
aeliudlmnent
fait
iardc'-nieu ble
jHHivait voir,
l’on
lils
couronner,
b'
la \
lladii>iiet.
ienne, dans lequel
\
en
il
nuM‘V(‘il
Seine. An-dessus,
aux orfèvres Odiot
l(M‘,
nieuMe à
(icniedu (Commerce
'Tidrc* et le
bras pour
1(‘S
du temps.
liuhiU'S artisans
(‘oniposition du
la
la n\ iu[)liede la
conlianth' jcnine [irince à dc'hoiit
aux plus
(Mit rvcoiii's
illc'
(‘cliii
aussi,
un
d’iiiu'
lu'i'c'eau
extrême
(’Jiambord, aujourd’hui au Larde-
du Loi de Home,
façon, ses siippoiMs
(*t
(M1
forme
dc'
nef,
sa llèelie consistent
en eonu'S d’abondanee.
comme beaucoup
dont un grand nomlire,
lits
proprement
dits,
d’autia'S
meubles de
l’épo(pie,
Mais la'veiions aux
motifs d’ornenu'iital ion aux (igurations
emprnnti’rent leurs
(h'S ebini('res,
des cygnes, des
peu
d’art déeoratii,
cornes d’abondanee.
La ro'Staui’ation,
'
eep('ndant rev('udi(pier
A
I
lîgurèrenl
de
1
im c'iita
et
contenta pr('S(pie tonjoui's
et se jieut
(pii
h*
lit
ttxposilion des dessins d Oenenient, 1
innova
de* ii
la
ijiii
dessins exécutés par Pi’ud lion pour
ini])ératrice iMarie-Ijouise.
c('
si
(>n fait
(jue lui avait
eouiamne,
(pii
légué LLinpire,
emprunta son nom
eut lieu au Miiscc des Arts déco?-ntifs, en 1880, le
berceau du
P>oi
de Itoine,
et
pour
la toilette
LE MEUin.E au
do
eici
lit
rond ou ovale
(|ui
le
77
suriuout(' et est oi'diuairciiieut
accoui[)ag’ué d’une draperie à testons, avee franges à i)i‘aeelets, et de lieux rideaux eu luoiisseliuo descendant des lit
g’éuéraleiui'ut
lui
sans cliaugeiueiits notables
côté des
lits,
il
riers
Mars, Xéuus
frais,
(ie
bien
lin
ii’était
utilité jirosaïipie.
l’Amour
et
c’était
dans
lUi
li‘
luode
île
lilets
ce
de
subsista
Louis-ldiilij»|)e.
Idle était ordinaire-
guer-
faisaient
Ii'S
ni
de
seutiimuit
Certains de ces petits meubles attei-
gnirent des prix assez élevés.
un à
eu fournit I. ()()()
ai
serait regrettable de passer sous silence la table
pas d’un goût bien délicat
mais
;
ré[)oipie.
de
du règne de
décorée d’eiublèiues amoureux ou ;
J
certain aspect diicoratif,
jusipi’ii la lin
de nuit, ce petit meuble d’une lueiit
côtés.
acajou massif décoré de canaux et de
cuivre, qui ne luaiufiiait pas d’un
A
deux
francs,
la
.lacob-Desmalter
Maison impériale, du
[iivix
bronzes
eu acajou garni de
ciselés et dorés au mat, ligurant des guirlandes, lies
étoiles,
symboles
de
la
nuit; des
pavots,
symbole du sommeil; un cbieu, symbole de vigilance.
D’antres plus simples étaient
la
l'.VIiLi;
DE NUIT
(eolleulioii de
seule-
liN
ACA.IOU
E. Ui'ake
dcl CasliUo).
ment ornés de cornes d’aijondance, de colonnettes avec lies bracelets
de enivre ciselé et doré,
ou
même
sans
ilécoration d’ancune sorte.
La console visible
est
nne sorte de table
seulement sur
trois faces.
avant tout une œuvre de transition pour passer des teur, à
ceux ressortissant
Parmi })lupart
Sous
contre
la
règne de Imuis
W
a})[)uyée
le
muraille, ,
elle était
sculpture; aussi, nous servira-t-elle
de
meuldes appartenant an menuisier sculp-
})lus
sjiécialement de l’ébéniste.
les plus belles et les plus riches consoles
du temps dorées, mais
[larfois
du xviib
siècle, la
seulement peintes eu blanc,
il
-8
MOB U RR sors L'EMIMRK
I.K
i’aul
I
toute nécessité plnecn- celle de
(1(‘
du inohilior du palais de IduitaiueMeau.
fille liL;'ura
VI ninn centrale des Arts décorât ijs de I
de
inpossil)l(‘
plus élégant (pu*
pnii'iit
mé])risal)l(‘S. (ielK'S
du
doré, leur forme
représentant pieds
elli*
sensation.
lit
de pins délicat, de
des ligures de
pai*
enroulements
les
faut, la valeni* et surtout la sou[)l('Sse
répnhiieaine et
consoles de ré|»o(pie
l)ois
d(^nt
de
riL\;|)()sitioii
il
s’a[>-
sur un vase à long col.
Sans avoir, tant s’en les
oii
terminés
[)ieds
aux autres,
niu's
l(*s
oSSa,
i^Taeicnix,
[)lus
inenMe aux
ei*
o[)posées
siri'iu's
do
ti'onver
riini
a^nint fait jadis partie
(1. .lueol»,
un
oi’dinairenu'iit
une nrne fermée
iim* attention S[)éciale.
Sjiliinx,
ailes é[)lovées, avec
les
milieu
le
En
sons Louis X^
(pie l’on exécutait
handes dont
|»ar dt'S
sont loin d’ètre
iiii[)ériale
imndtent
i'ap[)(*lle ei'lles
houe réunis
(11*
tii’cctoin*
I
de celle-ci,
I,
des
occupé par
i*st
soutenant une tahlette ornementée, à dessus de
(*t
marbre. Elles se sim jililièren
un
t
[dns tard,
p(*u
[larticnlii'ri'inent ripiivri* de* l’éhénistc* (pie
e(‘ll(*
i*t
dn
furent alors })lns
amjnel
scii [iteiir, I
a[)[)artenaient
(*n
grando partie
les prca'édentos.
(les derni(“r(*s, (pii snhsisti'i'i'iit [U'iidaiit tonte la et d(* l’Einpii'e, sont la [ilipiart
ciselés, tant(')t
dorés, tant(M
du temps
acajou, ornées
(*n
V(*rt aiitiipu*,
ii
[lii'ds
de bnstc'S égyptiens ou tout au imnns antiipu'S, grecipies, frise
di*
même
consoles de ré[) 0 (pie cols et des têtes de
blanc.
En
montants
fort ii
beau
es[)(*ee et tabb'tte
evgnes
d’antrc'S sont
;
eliim(*res aibu'S b*
(*n
en acajou,
de*
(*st
lyre*,
pou
d(*
ci*tt(*
(*n
et le
entrelacs et
gaine
des
[lar
cette époipu*, en bois d’if, glac(* et
œuvre
doi*é, l’entréi*
des
têt(*s
dessus en
de Coni[)iègne
[lalais
d(*nii, la e(*intnre
bronze
surmontés
bois doré reehangii de
(*n
antre consob*,
(*t
ii
bronzes
de marbi'i* rare. Certaines
Danu'S du
les [)i(*ds à pilastres av(*c
avec glac(* dans son [lanpn't, lut [»ayé
d(*s
trois [lieds
d un tiroir, décorée* d’aigles d<*
ec'inturi'
bronze vert, fond à
salon
un non moins intéressant!*
forme
de (‘onsolo
sp('“eiim‘n
dt*
à gaine,
ini[)ériale, ri'inplaec'nt b'S [lieds à
mai'bre, se troiou* dans
l)esmalti*r,
durée dn (lonsulat
d(*
;
.laeob-
accoinjiagnée
de sei’rure
de bronze,
le
i*n
fond
dessus en marbre blanc. Ce meuble
fi'ancs.
L u certain
nombre de consoles de
cette
é[) 0 ([tie,
a[)[)artenaiit
an
l.E
Gar(lc-nionl)le, (igui'orcMit (lérorntij’s.
I^iniii C(‘ll(‘S-ei,
:i
:\IEUBLE
rj^".x|)osition
79
de V Union rvnirah' des Arts
convient de parler d’aUord de deux con-
il
soles en raciiK' d’orine avec une
ajustée dans
i^’hice
rend particnlièreinent reinaiapiaMes, ce sont de bronze
(pii
leur S(‘rvent de
le
fond. Ce (pd les
les iniportantes cariatides
sii|)[)ort, si nierveillc'iisoiiient
modelées,
ciselées et doi'ées, l’eprésentant des spliinx, criine rii^idité d’attitude et (rniie noblesse d’expi'ession véritablement
(Palais
line
(!<
superbe
Si^’iialons ensuite
l'’<>ulaiiiol)!oaii).
seconde console dcmi-circnlaire en acajou, à incrustations de bois
noir et de nacre, avec nue glace dans IGlc est l’œnvre de .lacoli-Desmalter
peu rigide en bois
et froid,
d’if
le
fond
comme
la
jirécédente.
ce meuble, de style pompéien,
;
n’en est jms moins très original,
toujours, avec la glace dans
le
l
ne troisième,
bas et des ebimères en
bronze doré en gnise de support, d’nne conception grandiose sévère, n’est pas
moins intéressante
(pie les
précédentes,
l
D’nn caractère tout spécial
et
absolnment inattendu,
acajou, ornée de bronzes dorés, mais laqipelle
le
et
ue (pia-
triènie est fort étonnante, et dé[)ayse (piebpie jien l’esprit de ses tiides.
nn
lialji-
elle (xst
style chinois.
en
Ilien
LK
8o
OBI
tion de c(dtt' glace la
A'alii
essence (jne l)ris
on
la
li*
dans
l(‘
a])]iart(‘nant
Parmi
place aux bureaux, dont
IaI 1(‘
il
la
de
c) lindre et
Inircain
ti
serrc'-[)a|»iers,
papiers soid réunis
et
ne font
l’ébénis-
bois et leur placage
donner
la
de [)remier choix, et des
bois
l'ainiii’c'S
table
la
d('s
ii
construction n’était pas une mince
de
nécessitait l’emploi
ainsi dire matliématii pn' les
parler dn
laisser apercevoir le lani-
faut de toiite nécessité
d’nne habileté consommée, sacdiant
ment du
môme
beaux meubles de ce genre de
les |)lns
l’époipie ré|)nblieaiiu' et impériab',
onvrit'i'S
/adjonc-
justifier. !>licnx
S])écialement
])liis
coupe, rass(Mid)lage
la
tient la premii’O' place.
alfaiia'.
comnio
muraille.
dans Icsipnds
|)remi('‘re
J
fond en Lois de
dc'
mieux encore, de
ineiihle, on,
no vient
(pie rien
par nn ])anneaii
reniplae(‘r
C(>s coiisolt's,
has décorées d’nnc glace.
semhle une erreur
Passons aux nunihles terie,
ohlciui par dos décors
)i'U‘iil
imités de raiUi(pie. La plupart de
l’on A'iont dt‘ voir, étaicmt
aurait
sous U'iniPIRE
U
as|)ect (riU\tr('m('-(
rc'nimio ccl et aoccssoirc'S
1.1 i:
d’une façon pour
ti'accn’
néc(‘SSair(‘S |)onr le foncticAnne-
écrire. Aprc'S le bureau,
dans
(pi’iin
lc'(|ind
seuil
le
bureau
il
et
le
faudra serre-
corps, puis dire (piebpies
mots dn bnrean-bibliotb(Mpi(‘. Les bureaux
droite ligne de ceux de la Lî’iK'ua'
républicaine et impéi’iale descendent en
d(' r('‘po(pie
lin
du ri'gne
exeiii[)les le petit biiri'au
s’(ui
I.
Ils
orné
avec orm'inents Leiiivrc
un
;
de'
bi’onze',
treiisie'ine petit
de Coni])iègne;
an palais
ele
Triamni,
Citons aussi, de'
le'
n’en dillV'rent les détails
remlri' compte'; n’avons-nous pas d('
de
comme
bi’onzes ciselés de ivic'sener, ajijiartc-
nantaii bai'on Lerdimind de itotbsebild
orné
Louis \\
dans leur foiune ü'énérale, mais seuimnent dans
décoration. IL'St facile de
[lalais
dt'
;
le jietit
égale'inent
ele
bureau en niar(pieteric
biese'iie'r
,
au
musée
élu
bure'an, temjemrs avec bronzes ciselés, au
jietit
bureau en
beeis el’acajon
de Levasseur,
etc.
ele (’iarlin,
bronzes ciselés
un bureau formant avant-cor|)S en ébène,
et eleirés, à
cannelées et détachées, à
ce)tés
jiie'els
à teinpic, memtaiits à colonnes
concaves avec
eles
panneanx de
filets
MEUBLE
LE d’étaiii ot (les nioiihircs,
dont
la
8i
partie inf(rrieure s’ouvre sur un bas
d’ariuoire eu bois de rose et d’auiaraute.
Un des fin
plus intéressants spéeiinens de ineid)les de ee genre de la
du règne de I.onis XVI figure an musée du (ïarde-men])le. C’est un
j)urean plat de G. Benejuan, en aeajon, à double faee, orné de bronzes eiselés et dorés avee des pieds carrés à gaine, des arabesques et guir-
landes de Heurs et de Irnits; deux tiroirs ornés de innlles de lions, sur les
C(')tés
de
la
ceinture et
(Epoquo
le tiroir
du milieu
à [)Ostes et à
eneadre-
et tablettes à
boutons
rcpulilicaine. Gai'dc-nipuljle).
ments des raies de cœurs; montants cannelés sur les quatre faces.
A deux pas de s’en
musée du Garde-meuble,
ce ljurcau, toujours au
trouve un autre de l’épocpie du
Directoire
;
il
ce dernier est à
cylindre double face, en marf[ueterie de eiti’onnier et d’amarante, orné
d’encadrements en lu'onze ciselé
gones à montants cannelés, dont
et doré, à le
neuf tiroirs
et à [)ieds octo-
dessus consiste en une tablette de
marbre ronge, veiné de blanc, entouré d’une galerie de cuivre découpé. Ce meuble, d’une ii’olfre
juireté
de style et d’une élégance remar(|uables,
aucune différence apprécial)le avec
de l’époque antérieure.
les
ouvrages du
même
genre
LE MOBILIKR SOUS L’EMPIRE
S:>.
Au iiomhrc dos hurc'aux tion
(1(‘
sii[)erbe
Mobilier national à l’Exposi-
])i’('lés j)ar le
V Union centrale des Arts décoratifs,
faut citer d’abord
il
bureau ministr<‘ en acajou d’une exécution impeccable
nu bureau de daine aussi
(Ui
acajou,
ii
coll're, [lieds
ii
;
un
puis
;
ceinture
g’rilîc'S,
ornée de bronzes dorés, rc'jirésentant des statuettes de femmes d’un
goût véritabbunent délicat
et lin.
Les bureaux fournis sous
Consulat
le
malter et les autres fournisseurs de
breux pour
([ue
mms
les
de parler bidèvement
d(‘
et
l
lonpire par Jacob-Des-
liste civile,
la
jiassionsen revue.
(
nom-
furent trop
amtentons-nous seulement
(piebpies-uns d’cmtre eux.
D’abord, de.lac(^b-I)(‘smaltt'r, un grand bureau (m acajou provenant de
Malmaison, aujourd’hui au
la
(
larde-meiible, d’un travail très soigné,
orné de deux grillons eu bronze doré aux deux cotés de puis, provenant (‘gaiement de
et
Malmaison, nu autre grand fnireau
la
Paul Lebaudy, :iyant liguré à V E.eposition
ap})artenant à M.
r/qne
militaire de la Iléeol ntiott
et
des Cbam[)s-Elysées, au printemps céah'nt des ateliers
formés de sjibinx
serrure;
la
ih'
de l'Empire ouverte dans
T(Sp‘).
Ce meuble,
sorti
la
Jiisto-
galerie
comme le
.lacob-Desmalter, en acajou également, à pieds
ailés, à incrustations
de bronzc'S ciselés
et
dorés aux
angles, représentant des aigles les ailes é[)loyées, est du plus bel
En ter, 5.
troisiènu'
bureau ayant
vendu aux enchères
S(‘rvi h ii
riu')tel
Napoléon, Dia^uot
(mi
(‘iicore J(S()o,
ooo francs, bien inférieure à savah'ur artistiipie
une mention particulière. Au point de vue de sécurité, c’est
une
})ré-
véritable» merv('ilh‘.
de .lacob-Desmal-
pour
la
somme
et historicpie,
la
commodité
de
mérite
et
compte (juarante-trois
Il
elfet.
de
la
tiroirs
de dimensions variées, trente-se[)t serrures de sûreté, onze secrets et
deux caisses s’ouvrant
honneur à N
avili, le
ave'c
cim| clefs dilférentes. Sa serrurerie
plus émiiu'iit serrurier du temps.
11
fait
est de vastes
proportions puis([u’à chacune de ses extrémités, deux places ont été réservées pour deux secrétaires et (pie
deux places. An point de vue
artisti(pie,
le il
milieu renferme également
n’est pas
moins intéressant;
des bronzes d’nne ciselure fort délicate et d’une dorure très épaisse
ornent ses angles, représentant des chapiteaux corinthiens, des Renom-
mées
et aussi le chiffre impérial.
Citons encore de .lacob-Desmalter
LE MEUBLE pour
83
impériales dont
divers aiilres hiireaux
roiiriiis
les prix
montaient de bon rrancs à ao.ooo IVanes
Ibirette,
face,
très variables
deux bureaux
ii
les
i-ésideiiees
cylindre; run, en bois d’orme, orné sur
de rpiatre tètes de bronze, dorées au mat, avec fut
fort,
d usa^’c
l>ayé ;
de
;
d.ouo francs;
d(‘
la
tii'oirs et eolîre-
des bureaux à cylindre
lleekcvl,
de Pa])st, un bureau à cydindre en acajou foncé, enrichi
de ciselures dorées au mat, d’un très beau
liai,
du
[>rix
de 7.000 francs.
Les bureaux livrés au public par ces divers él)énistes n’étaient
Buufau
moins remarquables.
i;x
,M.
ac.v.iou
(CuUeclIuu de M.
\j.
[)as
Keiionardj
llenonard, ancien sous-directeur de la llampie
de France, en possède un à cylindre en acajou, probablement de
.lacol)-
Desnialter avec enivres ciselés et dorés, colonnes lig’urées aux angles,
douze
tiroirs sur
les côtés
fermant à
clef,
face et dans l’intérieur et tablettes aux JjC
sans compter ceux sur
deux extrémités.
bnrean-eliilfonnier et serre-papiers procède,
On
la
comme
son proto-
voit au
musée du (farde-nieuble un
petit burean-ebiffonnier fort curieux, avec
ornements de cuivre ciselés
type,
du bureau proprement
dit.
et dorés, signé Carlin. TjCS ébénistes
tour de
nombreux
de l’Empire exécutèrent à leur
ebilfonniers en acajou, en ébène, en bois d’orme
noueux, enrichis de cuivres ciselés
et
dorés également. Jacob-Des-
iiialtor, })Our
sa part,
sous l/milMHU
M()BIUI^:U
\A<]
comi)Osa un certain iioinhre
eiî
})apiers entre antrc'S assc'z eoinpli(|né.
soutenant une
de |)iédestal
et sert
])artinient central
lani[)e
;
ne horloge en occupe
<ki
le coni-
une ligure de bronze doré
ii
deux extrémités de
h'S
supportent deux ligures
Il
Jjurcau serre-
iin
;
la tablette sn[)érienre
Ijronze représentant Atlas courbé sons le
poids dn monde.
De tons suite
(‘t
secrétaire, très à la
ie
]
meme
rionpire et
même
ordinairement est
pins tard sons
grâce de celui de
sévère et
X\
conséapience dn cabinet bonis
la
secrétaire.
la
dérivés dn bureau (pd n’est Ini-mcme en réalité (pie la
les
la
dn
tin
1,
mode sons
la
le
le
pins important est
Directoire,
xviii*’
siècle
,
il
est antre, d’nn aspect l'ace
nm* sorte de
sur les côtés
les
découvrant à
fond de glace assez souvent garni
uns an-dessns des
secret. Scs jilacagcs, en
;i
et
anti’es,
dont
ap|)li(pics
les
dont
forme de mosaï(|nes
sont ordinaiiamient (m panmauix d’acajon, parfois en
variées, saiidre,
])éristylc: à
de tiroirs étagés
(piehpies-nns, parfois,
supérieure,
marbre. La moitié de sa partie antérieure
est en
formée par une [ilanchette se rabattant en avant
l’intérienr
Consulat,
Kc'Stanration, n’a pins l’élégance et
austère, d’nn modèle nnit‘ornie. Sa
lix(‘,
le
le
de biainze ciselé et dorc'
(pii
le
jialis-
décorent
pres(|iie toujours, relèvent l’éclat et le brillant.
Le
j)lns
beau des secrétaires
(pii ait
jamais été exécuté est celui (pie
somme énorme
Louis X\ avait acheté
;i
de 80.000 francs.
menble, véritable chef-d’œuvre en forme de
C(>
comnio(h( surmontée maiapieterie liant
sur
à
Luicntgeii vers 177;), [)onr la
d’nii
symliolisaiit
de
large,
l
arriin'c-corps les
arts
composé de panneaux de
libéraux, mesurait
ue antre merveille un
est le secrétaire enrichi de guirlandes ciselées ajiparteiin frise
à iMarie-Aiitoiiiette,
ciitonrant en
aux enchères à de
a'jo .700
d’amarante
la
francs. et
liant
relief
peu
]:)ar
11
pins
récente,
avec des llenrs et des rubans sur les
initiales
de
la
secrétaire-chillonnier en
de rose, dn meilleur goiit
et
de
Conthière, ayant la
souveraine, livré
vente llamilton en 1882 et ayant atteint
Lu
pieds
la
somme
marqueterie de bois
de lignes bien dessinées, a
MEUBLE
LE fig-uré
à
l’Exposition du
Mobilier
85
national
de V Union centrale des
Arts déroratijs
Après
la Jlévolntion,
sons
Direetoire,
le
le
Consnlat
et rEni[)ire,
il
ne fut pins rpiestion de secrétaires de cette valeur. Les ébénistes en fabriffiièrent
de prix pins modestes et
SliCKÉT.VIKi;
K.N
[)lns accessibles.
M.VRQUliTlilUK d’aC.VJOU
ICT
U
ÉBi'î.NE
DU
J.
Parmi ceux-ci
PaFÜAT
(Epoque Louis XVI. Garde-meuble).
il
à
convient d’en noter nn certain nombre dans nos palais nationaux
Compiègne, dans
le liondoir
attenant à rancienne
de l’impératrice Marie-Louise,
bronzes
il
ciselés et dorés et de
sujets tirés des fables de
s’en
chambre àconclier
trouve nn en acajou, orné de
([iiatre
La Eontaine
:
;
médailles le
rejirésentant des
dessus est en granit rose
oriental; à Eontainebleau, on en voit nn antre de Papst, au milieu
duquel se trouve un médaillon de enivre doré an mat, représentant le Saerijiee
de l’Anwnr, déjà employé précédemment par liiesener.
nus du plus pur style Louis XVf semblent tant
Ces
petits cnls
[)en
dépaysés appliqués sur ce meuble à allure froide
et
soit
sévère.
Ui MOBIIJKR
(S()
Exécuté apres
la
Papst n’avait
}>as
utilisait
il
rancioii
coiuplèteiiient
st'crétairc*
feuilles d’acautbe
l’inscription
voici
(jue
:
<(
;
[/R.MI’IRK ce bureau prouve <[ue
ré^'iiiio,
renoncé
au
en bois
d’il'
et d’acajou,
et
I
décoré de cliapi-
sur ses tiroirs en bois de ra})port, se
Jonpereur des
Dédié à Xa[)oléon
son très obéissant serviteur, jMancion.
pais, j)ar
X\
laniis
style
modèles; au (iarde-mcuhle on voit do
cuicore ses ancicuis
Mancion un autre teaux
de
cliiitc
SOUS
temps
fait
Ce meuble
»
lit
h'ran-
a long-
partie du mobilier de la .Mal-
maison,
adonné à
spécialement
burette,
fabrication des meubles en fournit pour
la
la
orme nonenx,
.Maison impériale dilfé-
rents secrétaires de ce bois
:
l’un carré,
en forme de jiiédestal, orné de lironzcs
dorés an mat, du prix de i.ooo francs, puis d’autres à pdastres, chapiteaux et bustes en enivre eiselé d’un
jU'ix
moindre
;
notons encore jiarmi les antres fournisseurs de SliCKllTAIKi;
i:.N
ACA.IUl'
lu-,
.Iacuii-
Ul SMALTIJ! ((iollt'Clioii
lie
V.
la
Caillou;
Couronne
.Marcion,
;
1
leckel, .Marcel, rue
dont certains secré-
taires dépassèrent le prix de
l’ui:;.
booo francs.
iMriiricoj.
Des secrétaires moins luxueux ornés de tètes et de cols de cygnes, d’nrnes et de cornes d’abondanee,
du
furent exécutés ])our les riches iiourgeois leurs ébénistes. il
Paris, sorti
temps par
Nous eu savons un entre autres, chez
des ateliers de Jacoli-Desmalter.
Il
est,
.M,
les meil-
Meuricc,
comme
tou-
jours, d’une exécution irréprochable et les cuivres, ipioiipie des plus
simples, ne laissent rien à désirer
lai
transition du bureau à
la
comme
perfection de ciselure.
bibliotbèrpie, dont le secrétaire est un
dérivé, est la table-bureau-bibliotbèipie dont l’heure.
La
bibliotbèipie
commença
il
a été ipiestion tout à
ccjiendant
simple colfre pins on moins grand dans
leipicl
par
ii’ètre
on serrait
(|u’un
les livres.
LE MEllRf.E Le goût pins
(le
lîi
an
et,
<S7
lecture se généralisant, ces coH’res ne suffirent bientôt
coinnicnceinent dn
siècle,
on
vit
apparaître
une
armoire à nn seul on à deux corps avec des portes grillées on vitrées.
création.
dont
bibliotliècpie
C’était la
Ce
distingue celles de
(jni
riale, c’est leur
forme ne changea guère depuis sa
la
ornementation
période républicaine et impé-
la
antifpic,
commune
d’ailleurs à celle de
de tons les meubles de l’épc^qnc. TiCS ébénistes
dn Directoire
et
de l’Empire construisirent de nom-
breuses bibliothèques de très belles proportions. IjCSplus importantes portent l’estampille de .hicoI)-Desmalter qui, entre autres, en exécuta
une de grande dimension pour les
dessins de Pereier. Ce
la
commande
le roi
môme
d’Espagne Charles IV, d’après
éhéniste reçut, en 1810, de Napoléon,
d’une bibliothèque portative consistant en six boîtes
d’acajon massif garnies en peau, avec des couvercles se levant et main-
tenus par nn compas. L’année suivante,
le
souverain
lui
en demanda
deux nouvelles.
A
côté des bibliothèques,
un dérivé de l’armoire
meuble dont près
le
et
xviiE siècle,
abandonné
pendant
l’Empire queh|ue peu de
la
il
convient de placer les vitrines qui sont
de
la
bibliothèque à nn seul
nous a la
laissé de
période
faveur dont
Bourbons, sans cependant devenir
beaux spécimens, à peu
républicaine, il
corps. Ce
retrouva sous
avait joui sous les derniers
commun pour
cela.
Les vitrines de
répo([ue impériale, de formes droites et anguleuses, sont
le
pins ordi-
nairement construites en acajou. Destinées à être posées sur une table et alors
de dimensions l'éduites, leur vitrage descend juscpi’cn bas;
s’arrête au
deux
tiers
il
de leur hauteur, lors([u’à elles seules, elles
forment un meidjle complet. Quoique assez fréquemment décorées de frises,
de montants
elles n’en restent
Quand et les
et d’autres
ornements de cuivre ciselés
pas moins, pour
et dorés,
la plupart, rigides et froides.
survint la Révolution, les clavecins avaient
fait
leur
temps
pianos les remplaçaient déjà. Les pins riches, qui étaient loin
LE MOBILIER SOUS Ï/EMPIRE
SS
(
conservé
epeiidaiil d’avoir
Louis \\
X\
et d(^ liOnis
grâce des clavecins de
eliarnie et la
le
sortaient des ateliers de Peronard, établi
I,
à rtniseigne du Convei't des Trois-Conron ik’s, rue iMeslay, en
J/y'R et
appartenant par eonséapient plutôt à raiicien régime. Vinrent ensuite
ceux de broodinann,
piano-foi'te pla<[né
lin
l'onrnissenr
(pii fut le d(‘
la
de*
(ionr impériale, dont
bois précieux, en forme de clavecin, orné de
enivres linement ciselés et dorés, ayant ap[)artenn à
Marie-Louise, passa par
pianos d’Lrard, dont nit
Dronot en
l’Iiôtel
eommemydt
réputation
la
nn certain nombre' pour
le
N
icSSv,.
l’impératrice
iniamt ensuite les
à s’établir.
Il
en four-
cliàteau dc'S Tiiilei'ies et jionr les palais
de Saint-Clond, de 'Erianon, de
(
a)m|)it'gm',
Ils
('te.
étaient
('ii
bois
d’acajou orné de bronzes dorés et ciselés à des prix vaidant de Lnoo à i.ooo francs.
A
cotei d('S jiiaiios,
dont l’époepu' impéiviale le
styl(‘
pianos
guère de ceux
le
et att('ignai('iit
francs. L('S pianos de
dilK'rent })liis
une grande consommation
lit
antiipie et dorées, ('Iles sortaient
clu>z les facteurs d(' ü. ()()()
moins nommer
faut au
il
la
l('S
Restauration,
d(' l’I’anpirc,
('ii
décorées dans
plus ordinaireim'iit de prix de
i
.Son francs à
tant (|u’ébénist('rie, ne
moinsriches, moins luxueux;
les
élégants étaient simpb'inent jibupiés en acajou ou palissandre.
Lik' pièce, d’une im[)ortanc(' ('xeeptionnelb'
Desmaiter, est l’armoiri'
Marie-Louise bitt('r
avec
et
les
bijoux
(pi’il ('iit
;i
ii
ses C()nteni[)orains
son
a|)])arition
(pii existât.
ments en cuivre dorés
(>t
Si
dans Idciivre de
,
d’iiii
les
(pi’il
eomme
panneaux stvb' froid
nisterie y est travaillée avec
rrianon,
Il
de force à
sembla
le
il
b' ])lus
bel
oiorage
plats décorés d’orne-
être mis en paralb'le avec la c(d(*brc armoir(' à
Marie-Antoinette, conservéi^ à
l’iirgxu’atrice
était
t('iu[)S.
.lacob-
car ce im'uble eut un succi'S
accepté
av('C ses
ciselés,
;
jumr
faire
voulut montrer
il
premiers ébénisti's de tous
(îgal et fut d(‘S
d’ébénisterie
;'i
dans hapu'lle
prouver au moins sans
;
les harpes,
('t
guindé,
bijoux de
il
ik'
la
peut reine
faut reconnaître (pie l’élié-
un soin extrême
et (pie les bas-reliefs
de
cuivre, dont les compositions sont dues à Prud’bon, sont d’une grâce et
d’un charme exipiis. L’Empereur paya cette armoire ôo.ooo francs.
MEUBLE
LE ce
qui
siil)ie
au
ferait
par
la
luoiiis
luouuaie
11
choses d’art
les
seul iiieuhle
d('
CoMMODi;
e
eu
SATINÉ DE R.
])as
ii
d('‘jà
avec
la
(lé|rréciatiou
lual^’ré l’éiioriuité
hieii,
exaf^'érée.
ce temps -là.
iivait
il
f’di
trouva
la
ce ^-eni'c (pi’eut
années au[)aravant,
aujourd’liui,
(lcj)uis lors,
soiuine, le souverain ])ayer
-Vooo
89
(le
(
u’est
|>as
pour .los(q)him;
Lai.koix (l-'pminc Louis
XVI.
la
savait encore
)u
d’ailleurs
excciitei' .lacoh-Dcsmaltci' fait
de
;
une
le
(pielf|ues [)reniière
G;u'ile-;iu'uljle).
armoire à bijoux, ornée d’incrustations de nacre de perles, qui doit se trouver encore aujourd’hui au TiOS
(
lardc-meuble.
armoires de cette éjunpie n’ont
])as
toutes l’importance des
deux que nous venons de décrire, mais toutes ou presque toutes méritent l’attention.
11
s’en trouve une fort pure de
réellement belle ordonnance, au attenant l>ouise.
à
])alais
st^de et d’une
de Compiè^ne, dans
le
boudoir
rancienne chamlire à coucher de rimpératrice Marie-
C’est une armoire en acajou,
deux
en forme de cylindre placé verticalement
et
fois plus
haute que large,
orné de bi'onzes ciselés
et
dorés, avec deux tètes de sphinx aux angles et une danseuse sur-
montée d’une frise
étoile,
composée de
au centre. Le haut du meuble consiste en une
pilastres,
de guirlandes et de médaillons, conte-
nant une horloge de Bourdier entourée des signes du Zodiaque 12
et
LE MOBILlEPi sors L’EMPIRE
9o siinuoiittu'
verl.
léi^ère d'iliipn' eep(Midant
lie
l
eoniine
M.
dit
le
Penon, dans son Etude dn MobilUr
II.
unii'
ou
dans
eidiii
uombreus(*s dans l'dat (d
eelles-là
trou\
se
il
^^oi'it
eommoib's de
raui;' ecdles
les
dmpud
de
|>lus
d(' ('ôté (d
au
('iit
ii
iipies,
r(‘ssauts,
eiii(|
tiroirs,
panneaux (‘St
ornée
;i
(
iarde-iiu'ii bb*
anneaux,
moutants
tabbdte
il
siimie
eim|
déei.iréi'
l'antaisii*.
xviii'^
si('‘ele,
de'
il
coiisob's
moiilurc'S tiroirs,
bronzi's
et
(pieùpies-uiu's
t
l'ii
d(‘ c('lles ipii
une premÙ'i'e en
:
de Lacroix, eisidi'S,
i^'ii
il
l'st
jiieds
ac'ajou
pieds eoiitoui’iiés, montants
acajou
et doi'és
(d
irlaudes.
l'ii
il
;
eim(
une si'eomb', tii'oirs
eeintun'
tunpiin
satim* avi'e
tournés
pieds
jiosles
ii
une
;
lib'ts
il
;
uu(' (piatrii'im', (b' d'oiino,
côtés ai'rondis,
m'aux
il
ib'
.1.
PatVat,
bronz('S eisi'lés.
marbre' bb'u turepiin
une
ronds
jiii'ds
ii
derniè'i'e
l'ii
jiii'ds il
sabot, ebapit('aux
eoinmode
toupie',
mouluri's ii
l't
troi-
de houx,
ii
il
res-
marbre,
moulures,
jian-
enfin,
une
et
manpieli'i’ii' d’acajou et d'éliène, est ii
et
trois tiroirs, est eneoi’e en satiné,
eneadri'im'uts, avi'c uni' tabb'tti' en
eimpiiii'me d('
ii
ii
ii
montants ronds
sabot,
ii
ii
éi^'ab*-
siii'inontés d’é(‘oim;ons, tablette' en marbri' blanc, vi'im' d(' noir
sauts
ii
tabbdte en marbre blanc
(d
eu marbri' bbui
l’cssauts,
ii
faut
il
mais laissons
;
pri'ciMlente de bronzi'S ciselés, est
la
d(>
autres |)ropri(d('s de
(ù
bronzes eisebés
siipi'rbes
d('
il
moulures
('ueadriés de
ment, décorib* eoinnu'
il
du
lin
la
(•Ixuiistes
c(d('d)r{'S
im'im' de
nationales
d’une époipu' un peu postid’ieu ri',
toupie,
b's
et
(ù'crivons siieei netemen
du
les côtés.
sorties di'S atidiers de Riesener, eneoia'
r('sid(Mie('S
iuuS(H‘
miiuix
ei'it
plus intcù'essant de raneicn
le
pai'tieulÙuamuMit au eliàteau dv lomtaimdileaii
momdu'ti' a|)|)l
l(‘
h'S plus belles
au pi’mnier
meuble
le
eonreetion
la
ont montr<‘
(M'tte ('po(pie
l
(bderminant un jianneau,
^‘uil locdiéi*,
La eommodc' est peut-être
uiettri'
fi^airé ce
gaines d’an^lc'S à télés de sphinx, s’ajustant sur
(pie les
Parmi
/lutioiiul à
1
beau meuble,
r('‘i^ime,
bronze doré,
inonlnre en
iiiu'
:
de l’Eniou ('cutrule des Arts décora fs où a
l'cd'IHisit iou
fait
en un buste de Napoléon en l)ronze
IVoiiloii (“oiisistaiit
(l’iiii
montants cannelés,
ornée
tablette en
ressauts, (ielle-ci nous conduit
casier, de l'époepie
ii
du Directoire, en acajou
LE MEUHU-:
011
l)iscuit (le
Wedo’wood, également au
91
(
jarde-mcuhlc'. La transition
dn stylo do Lanoion rdgiino avoo oolni du nonvoan ost visihlo dans los (jiii
poigndos oan-ôos,
los ontrdc'S
servont (rornoinont à 00
o[)ü(|iios antorifMiros.
(‘St
Il
do sorrnro, los colonnos ot oriirons
monMo
ot
Tort rogrottahio
rotrunvont
se
110
nom
le
(|n(‘
}>as
aux
do l’antonr do
cotte onri(Miso ooininodo soit inoonnn.
Los commodes
Commode
a casif.k
i:a
Celles dn Directoire et le
style des
Lonvontion no diU'orèront gmèro do
d(‘ la
aca.iou moiüé
môme
(Epoque du Difccloirc
de l’Empire
110
.
celIcs-ci.
Garde-meuble).
s’eu écartèrent
bronzes lîgnrant des faisceaux, des
liaclios
que dans et
antres
emblèmes guerriers.
do
Une des pins
l)elles
la colloction
dn prince Domidoff, à San-Donato, C’est une œuvre
commodes de
l’époque impériale faisait partie
magistrale, signée de .Tacob-Dosmalter, ornée de cbars anti([nes, de
palmes
et
de couronnes de bronze ciselés
et dorés,
vail. C’est
encore à .Tacob-Desmalter qu’est due
en acajou,
commandée par Napoléon en
fermant avec des portes dont
monture de bronze doré,
ment en bronze doré
la
et le
les
i
panneaux
8 o<),
la
pour
dn plus beau
tra-
grande commode le
pape Pie Vil,
étaient encadrés dans
une
ceinture accom})agnée de palmettes égale-
dessus consistant en une tablette de granit
MOlHUEll sors I/EMIMIIE
LK
[P-
nolr.
I
i’ost:mi|>ill(‘
nationales
du ('(drhrr
noinbiv
sni'
mode' d'acajon
de
(jiiali'e
r Impérati'icc', sur h'S portc'S Jeronze' cise'le*
niu' ce'intnre' eenuu'
nn
nu'nMe'
antre'
Les paniu'anx
ele*
ele'SSns e'tait
le'
im'iiu'
ele'
an mat
eleere*
Veeiis ele'Veens à la ele'
eled'oratir,
l’ai't
canne'Inre'S pe'ii
1
1
e-e
e'Ie^'^u’an
ts el’il
pu'in im'ii
tan ra
eleere^'
y a nn le*s
ie )ii
t
hante'
e'e'tte'
élans
l
ve'S
I
enivre'
e'ii
une' taMe'tte'
e't
ceemmeeeh*
e-ntre-
^^ranel
nondere' [ee'inlant l’I'anpire*.
lants
ele*
ae'apen.
Ce)inj)ie'L;ne',
e'ii
hippe)<>-rin’e'S
e't ele'S
peerh'S,
mai e*n
Psye'he'
hre*. éhe'iie'
l'ixe'cnics
el
ces snpe'i ele
est el
e't
eh'
eiriié
rAmonr;
bas-re'lie'fs el
nn ;
I
e'iisnite*
peerte'S.
e'ii
ti'eeis
seertis
h'
hiilte'ts
ehent
ele*
geniie
e)ii
ele'S
bas
la
n
i
seeiis
poi'te'S
;i
ele
e)i‘ne'e'
ele*
te'rie'ii l'S
nn
assez
e'iicorc
pins
ate'lit'i’S
i'>,.e)oo e't
an
e'hàte'an
ele
haut
<à
e't
sur h'S
tahh'ttc*
hante'iii’
el
eh'
appui
.lacoh-De'smaltcr. e*t
^ ivant Dc'non,
francs, sont rehaussés
eh)rés.
aeceimpai^’iié
(iiierre'.
nn assez
pins impe)r-
nne*
eh'
Ih'rcie'r
t
h'
eleere'S lii^'iirant eles
e'ii
hnlte'ts
isi
h*s
h* tireeir ein
e'e)nsiste*
h'e)n taille*,
l’ii
rie'he'S. e't
tie'iincnt
epii
e'eenst
Le panneau central el'iine'
se's jiortes eh' ee'ité liL^aire' h' ele
e't
créatieens
e'ii
t
l'e*
h'S me'iihh'S
i^i'anels
e'isclés
antiepie*
it,
él
aeajeen
re'ne‘e)ii
e)!!
passe'i'
eerne'ine'nts
e'e'pe'iulaii
hi'eenze'S e'ise'hhs
eh'ssns
h*
('iiivre*
benu'lie'r
sur nne
antre,
l
eh*s
hi's me'iihh'S, epii tnre'nt |)avcs
beaux
sur
epie*
('t
nu'i'.
ele'
e'ii
Manc
pre)\ ine-e*.
nn
apre'S h's eh'ssins eh'
arabe'sijiie'S
et,
e't
tre)is
cà
eh'
pas
élans lenis h'S
méelailh'S antiepie'S. sur
tant ne)te*r
Il
e)rne‘e'
i'e'
avec
Ei'emze' eleeré
ele'
ele'S
a\’e'e'
en
la Se)ii ve'i’aiiu'.
:i
rae'iiu'
e'ii
ai'ineeire'
Pai'ini
sii>'nah)ns-e*n
i;'e’nre',
e'e*
e't
e*e)nse)h'.
la
ii’lanele'S
marhi'e' ve-rt
seerte'S
milie'ii
ele'Stiné
t
Napeele'een
paii\
mai’hre'
e'ii
ne' l'anelrait
tre)ii\'ail
ele*
e'e'S
e*t
:i
seelieh'
eh'in i-sie'eh'
eh'
ele'ssns
<;-n
Il
si
eeii
l
e-liàte'anx
Parleens mainte'iiant la
ele-
e'ii
,
e'I
epie'
un
eTede^'m',
nae-re'
ele'
incnistatieeiis eréj)(''m'
e'o-alemie'n
^’e'iire',
mai’hi'e' tare'ii taise'.
erine'rnstatiems
hreenze'
e't
ce'liii-ci e'taie'iit eernees
e-n
commandée' pour
(K'ini,
('t
epie' ele'S
sdeiu'e' niu' antre' e'eemineeele' ele'stinée'
ornée'S
pieds
l)re)iize'S cise'lés
ele'
com-
de' laepie'llc' étaie'iit a|)[)liepics eles ce)([s
an mat, ainsi
eleere'
e't
résidoncos
1('S
nn'nic (‘Spèce. (atons niu'
d(‘ ni(“id)l(‘S di*
l'oiu'e'iix,
dans
rcü'oiivc
('lu'iiifttc S(‘
Nous
n
couronne
génie
avons
ele la
j)as
et
Paix
Ijesoin
MErm.E
LI-:
sur
(rinsislcr
la
ihtE'cI ion
dos doniros.
idcdiossc'
(|iio rdl)diiistori(‘
du rù^iu'
d(‘
d[)0(pio l’art
ail
(](‘S
jamais
Louis \l\
iudiisli'i(d u’a
voritaLlos luouMos do
n’a jamais été tuosité,
(‘t
(’“^alc‘o et
la rioliossc' ot la
du Iravad, iiiouMos
liOiiis
or(‘(‘
de*
los
|)liis
soii\(‘raiu,
d
iiiio
plus ludlos (Oiivros
oôlôhros productions
pàliraiout
lo
;i
oùl(L
iu(M'\'oillos.
i^raiidour
[)out-otro nu'iiio no
iioii
(
A
auciiuo
lo
sont de
pai'odlo, (pu
sera jamais. La somp-
nohlosso so sont raromont montréos à un (io
sont
là,
dans
toute* la t'orce
toi
du
ces bullets ont figuré à V Exposition des mvnhlvs anciens
de r l nlon cenivnle en iS8a,
Ils a|)])artiennent
peut presque considérer
la })syché
blicaine ou plutôt impériale. Si ce
il
>
la
véritables ebefs-d’œuvre.
Deux de
On
Los
W
dos oiscdiiros,
(iiu'ssc*
do scuuMaMos
degré dans un ouvrage d ’ébénistorio. terme,
la
soiil |)aniii
[)i‘odinl('S.
do
.)
!)
l’Etat.
comme nue
création répu-
meuble charmant consistant en une
glace ovale ou rectaugidaire enfermée dans un châssis mobile monté
LE MOBILIER SOUS E EMPIRE Ç)4
sur pivots,
bien adapté
si
riquement do
ii
busage auquel
du rogne de Louis X\
la lin
porinit do cation dos grandos glacos
forme
meuble indispensable détrôné par rarmoiro
construire,
Lnqure.
11
glace,
do
(pii est loin
1
n arriva a sa
il
devint alors
Depuis,
véritaldoinent a la mode.
et ii
1
épo.que à laquelle la fabri-
.
lo
qu’aux approches de
définitive
était destiné, date histo-
il
le
été
a
il
avoir romplacé.
étaldies sur des tiges ou colonnes Les pins élégantes psychés sont tantôt trompiées on renllées. avec un tantôt cannelées, tantôt rondes, do hmr hauteur et surmontées bras de lumiéro attaché aux doux ti(*rs d’une llamme on (run antre orneau sommet d’un vaso. d’une urno. lui aussi decore d ornements. ment. Le cadre ({ui ontouro la glaco est
Les ornements, parfois sculptés,
plus souvent on bron/.o ciselé, et
le
doré, sont d’une grande ridiosso.
Au
de
palais
se
U ontainobloaii
une
trouve
psyché, an
chillre
riches et des [dus gracieuses impérial, dont l’ornomentation dos plus consiste en urnes, stvlo
Louis \\
llammos. rubans. Heurs
dans son oxpivssion
1
psvché ligure au palais ti(pie.
di>
est d’un caract.'*ro
la
et
oiseaux rappelant
plus délicate,
Lomph*gne. Lotte dorniore. boam-oup
[.lus
tranché,
lue autre
iinitoe
l'dle est.
h>
de
1
an-
comme
la
ornés de bronzes ciselés première, on acajou. Ses montants ou tiges, sont soutenus moins hauts (pie h* miroir (pi'ils supportent, dorés,
et
éphoées. par deux chimères de bronze ciseh- aux ailes
dune
execu-
tion superbe.
d'outes
1(*5
dimensions:
il
psychés
d(‘
r(*po(pie iinp(-riale ne sont jias de
en existe. destiiUM-s
sur des tables de
toilett(‘.
ii
être placées sur des meubles,
de proportions réduites.
en acajou avec ornements en bronze ciside le l
grandes
et
dore
t(*nioin (|ui
se
la
psyché
tiome
sui
du boudoir attenant à secrétaire faisant parti(> de rameubleinent Maiie-Louise du palai
ancienne chambre
de Lomph'gne
îi
et cette autre
appartenu également
commode
coucher
de ce
ii
même
la
(h*
1
impératrice
psyché en bronze cisele
et
doié a}ant
sur une simonde femme de Napoléon, placée encore (bautres miroirs en
On
boudoir.
trouve
derniers, travail d orforme de psyché plus petits encore, mais ces fèvreri(*. n
(jiit
rien
ii
voir avec
1
eliénistcric.
LE liOS loiloUos
MEUBLE
ou lavabos du Diroctoii’o
eruatious pai'ticulières à ré|)0((u(u iiiaiit,
coiii[)osés
gS
Ils
et
d('
ri'au|)iro
sont
des
sont d’ailleurs d’uii sl}de eliar-
dw vas(|ues su|)('r[)osues, souteuues par des anses à cols
de cygnes suriiioiitées
d’uii
miroir et d’une tige destinée à i'ccevoir les
serviettes; les tré[)ieds consistcuit en vases de bronze dorés et ciselés,
posés sur trois pieds de bois d’acajou réunis, dont ordinaireinent des tètes d’aiiiiuaux, et
ment d’animaux. Dans
D
les
1(‘S
le
soinnict ligure
extrémités, des pieds égale-
riches lavabos, dont on ])cut voir d’ailleurs
après les dessins de l'erder
et
Fontaine (Palais de Versailles).
de nombreux spécimens au musée du (larde-mcublc, les vasques ou cuvettes sont en porcelaine de Sèvres ainsi cpie les aiguières et pots à eau.
^ous parlerons
ailleurs de la célèbre toilette oHertc par la ^
ille
de
Paris à l’impératrice Marie-Louise, appartenant plutôt à l’orfèvrerie
qu’à l’ébénisterie, et nous nous contenterons
ici
de citer deux ou trois
échantillons de ces meultles délicats et charmants. C’est d’abord dans l’ancienne
palais de Coinpiègne,
un
chambre
lavidio en acajou
à
coucher de l’Empereur au orné de bronzes ciselés
et
dorés, représentant quatre naïades, supportant une cuvette en porcelaine de Sèvres, datée de 1810, à décor bleu et or; puis, de la
même
9^
sors l’empiue
ij'.
(poqno,
toilette
Mlle
(lonl)l(‘
il
eis(dés et dorés, avec des
l)rouzé et doré,
eu bois
luce,
j)i(‘ds (ui ForiiK^
dc'ssus de uiarlire blanc
iiii
de (‘t
décorée de
d’ir,
])i‘oiizes
auli(|ue, en cuivre
l^u’e
des uioutauts
ii
colonnes
supportant un miroir à pans coupés. Notons aussi un lavabo en
tbriiie
de trépied, en ébène et argent, piiuls de bouc, siij)ports consistant en
cygm'S, les ailes
une
(‘[iloyéi'S,
soutenant
inférieure sur bupndle re[)ose raignière ornée de dan-
tabletti'
nienblo, ap])artenant an prince Murat et ayant servi à
pbins.
(ie
léon
bile de Sainte-Hélène, a figairé
il
vasipie servant de cnvi'tte et
la
même
mUi-
istoi'u/ ne et
i8()5.
Il
s’en
genre, an cliàtean de (iompii-gne. Dans cebii-ci,
décorée d’oriimnents antiques est sontenne
vas([n('
1/
des rdiani[)S-Kljsées en
tdire ouverte an garde-nien ble
trouve un dn
V Jirpos/ / lo/i
il
Napo-
la
quatre pieds en
jiar
acajou, reliés jair deux ceridcs en bronze ciselé et une tablette inférienre, dont
le
haut est décoré de siq)crbes médaillons en bronze, figu-
rant des tètes de naïades dn style
formés de
grillï’S
encore une
en bois
les
mobilier national et ayant figuré ^
la
bronzes dorés,
<le
rKx))osition
ii
Marcion,
la
etc.,
dn souverain. Ces
importance, furent
]>ayé('S di'S prix fort dilférents. licckcl
de
)oo francs
;
sortir des jours terribles
trèrent |)onr les
Pas
line
ridles
il
llciii's
île
iisipi’ii
j
la
la
main on an corsage. Dans
Provmicc on
destinés
(S
.
000 francs.
Convention,
nm* jiassion sans égale,
pouvait en fournir, on en faisait venir
de
ii
di*
l’Italie.
Il
en livra an
au) francs jusqu’il 2. joo francs;
ne se présmitait dans un salon sans un la
toilettes
toilettes, selon leur luxe et leur
.Marcion, diqmis
.iacob Dcsmaltcr, dcquiis joo francs
An
plupart des
Maison inqu-riale, fournirent des
|)onr les l'ésidences
|)rix
dn
Irts déeoidtifs.
lleclod, .lacob-l)(‘smalter,
ébénistes employés par
médaillons. Citons
décorée, elle aussi,
d’if,
Mobilier de V (Jiiion centrale des M""’ lïkcl,
comme
de lions, en bronze,
toib'tte
a])partcnaiit an
pins pur, et dont k'S pieds sont
le
la ii
les
femmes mon-
alfaire de contrastes.
bompué de
llenrs natn-
saison froide, quand Paris ne
grands
frais des
n’est pas étonnant
contenir des plantes on des llenrs aient
pays dn
qm' iiris
les
soleil,
meubles
alors dans
P LaJbnd
lmp. CP Wulma.nn
del.Pt sculp.
ARMOIRE ET
H O R L O GE
(
Palais de Compïègne)
LE MEUBLE
97
rameiil)lement mie place importante. Dès les premiers temps du Directoire, les jardinières font leur apparition
dans
les antieliambres et les
salons. Ces jardinières d’un modèle tout nouveau, d’une architecture
compliquée
et
d’une richesse d’ornementation extrême, prirent
de tables à llenrs. Dessinées pour
un succès énorme
et
la
siècle.
nom
plupart par Percier, elles eurent
doivent être comptées parmi les créations les
plus réussies et les plus gracieuses de
ment du
le
Une de
l’art
décoratif du
ces jardinières en bois
d’if,
commence-
décorée de bronzes
dorés d’un goût exquis, a figuré à l’Ex^iosition du Mobilier national
de YU/iion centrale des Arts déeoratij's
Les petits
toilettes,
les lavabos,
les jardinières,
meubles de l’époque républicaine
et
ne sont pas les seuls
impériale méritant l’atten-
i.K
!)^
tioii.
:\ioiîi
[.
ip:k
sous
en est eneore beancoiip d’antres
Il
mention an moins; mais comment tons-nous de
dii’(*
D’abord
empire seraient dignes d’nne
fpii
les passer tons en
revue? Conten-
deux mots des prinei[)aux d’entre eux
pins curieux sont sans contredit
ei les
io
les eollVets
1('S
et
parmi cenx-
colîrets et les cartonniers.
de mariage, pnis les eoH'rets renfermant les néces-
sairc's dt' toilc'tte, (udin
bvs
eoUVets
;i
usages divers. Le plus grand
nombre' d’c'ntre eux sont en bois d’aeajou. Parmi les eollVes de mariage
nous donnerous
la pre'iidère'
W' nrtemberg (pd é[)ons;i,
Orné de bronzes
lie.
payé
fut
moins idebes, lement
avec
ele's
('t
Jérôme llonaparte,
ornements
Lnisa, ave'C
le
acajeen,
îi
(a' eeelfreR,
de Wcstpbail
célèbre orfèvre Calle, dont
du
même
même
genre, pins on
ele
vue
prince
ele*
lorme
eebleengne,
e[uei
ele
('st eles
artistiepie epi’au point ele
style étrusepie,
plus intéressants,
vue bistoriepie.
Jace)l)-I)esmalter confectionna
ceerrespomlance
ele la
ébéniste.
pe)ssède la boîte ce)iitcnant les méelailles
el’argent ciselés et de)rés,
rece'veeir la
feerte's
le
table'ttier et
très curieux eeelfret est celui tà
roi
dorés avec ebilfre et tètes d’aigles,
D’autix's eolfrc's
\ ieteer l)e)iia|)arte'
pour servir
celui de la princesse Catherine de
sortait de chez
mais encore'
aussi bien au point
Lu
iMoy,
;i
ou moins ornés, sont l’œuvre de lliennais, non seu-
Napoléon,
ele
e>r
Il
ailleurs.
[)lus
orfèvre',
Le prince en
eisc'lés
(i.ooo francs.
nous parlerons
('ii
place
ele la
Paix et à en assurer
epienepie élégantes ferrures
reine erEs[)agne ÎMaria-
Ce
colfret,
en
en argent, ayant sur
le
le
secret.
côté op])Osé à la serrure une ouverture,' garnie el’nne plaepie aussi en
argent, sur laepielle est gravée nue elevise tonehant l’inviolabilité des lettres, est
en forme avec
la
Lu 11
fut
éerin.
semé ele'S
orné
ele
immbreux médaillons de
faïence de
Weeelgwood,
eamée'S, rc[)re)dnisant des scènes antiepics interprétées
ele
plus gramle elélieatesse. autre! colfret,
ePun auti'C
eommandé
biennais pour Marie'-Louise
Il
îi
gH'iire, est égab'ineiit fe>rt ;
c’est })lutùt
consiste en une caisse de meye'r re'ceniverte
ereibeillt'S et eleeublé
be)rebires
ele
remarepiable.
ele
un riche
velours vert
en satin. Au pourtour et aux angles,
il
montre
lauriers eléeempés et epiatre grilles à j)almcttes
côtés, des têtes de lionnes antiepics tenant élans leur gueule les ele
Najieiléon
;
;
aux
armes
au milieu du couvercle, entouré el’arabesegies, de frises
LE MEUBLE et
99
de bas-reliefs représentant les fainenses noces Aldobraiidini, se
trouve
le chiffre
de l’Impératrice surmonté de
la
conronne impériale.
cartonniers peuvent figurer parmi les petits menbles les pins
Jves
intéressants de l’épo(pie impériale. Ordinairement en acajou on en
ébène rehaussés sur leurs montants en forme d’X, de enivres ciselés dorés,
sont d’une
ils
invention
lienreiise
très
dans leur
M. Panl Lebandy possède celui dont Napoléon se servait à son et
et
gracilité. la
Malmai-
prince Koland Bonaparte celui
le
que l’Empereur avait dans son cabinet de de
travail
l’ile
d’Elbe,
deux sont
'l’ous
dignes d’une sérieuse attention.
Parmi compter
les petits
les
menbles,
baromètres
il
faut aussi
thermomètres
et
à cadran, en bois sculpté et doré, dont se construisit alors
dont on
un grand noml)re
rencontre
non plus oublier
et
aujourd’hui
encore
des spécimens assez fréquemment. faut })as
il
11
ne
baromètres
les
à cuvette, construits en acajou, auxquels
étaient adaptés
deux thermomètres,
centigrade, l’antre Réaumur.
Ils
Pnii
^
étaient
le
plus ordinairement décorés de cuivres
à
jour,
Lavai’.o
i;n
acajou, vasquk kn
(Palais
ciselés
et
lie
Si;vi;i;s
Foulaiblcan)
d’ornements
dorés,
allégoriques pins ou moins riches. Chevalier, ingénieur-opticien du roi
de Westphalie, en fournit un certain nombre pour les résidences impériales;
un entre autres, en
palais de
Compiègne qui
i8io, pour la bibliothèque de fut
1
Empereur au
payé boo francs, puis d autres, aux prix
moins élevés de 3oo francs. Lerebourg, opticien, place du Pont-Neul, avait aussi la spécialité des baromètres élégants et décoratifs.
A
côté des baromètres,
aux horloges à gaine, mais
elles se virent
si
il
conviendrait peut-être de faire une
usitées et
si
gracieuses à
la fin
absolument délaissées pendant
du xviiC
la
jilace
siècle
République
;
et
l’Empire. Leur beau temps était passé et leur fabrication presque
complètement
abandonnée à
cette
époque
n’a
guère
été
reprise
1
OO
I .
MOB
I-:
I
f. 1
E
séricusemoiit depuis. d\)ut au
S
11
OUS L
])liis,
’
1^;
M
1
11
K
eu coiistruit-oii encore f(uelqucs-
uiies (les plus siiu[)l(‘s et dc's plus IViisB'S, à rusa^i^e eauipai^’iies les
à
lot;’es
i>-aiiie
plus reeul(jes.
datant
d('
des liahitants des
existe eepeiidaiit quehpies rares lior-
Il
Nous en trouvons une entre
l’Iùnpire.
à éfpiation, dans la i^’alerie des IVdes
du
[)alais
autres,
de Coinpiègne, ren-
fermée dans une gaine en acajou, avec ornements en bronze doré, fahricpiéc'
en 1807, dont
mouvement
le
est
dù au
célèl)re horloger
Ihdlly. I;CS
tabletterie, ])Ctits
dépendant peut-être davantage de
boîtes à jeux, (juoi(pie
doivent e(q)endant,
il
nous semble, être rattaebées aux
meubles. Sous l’Ibupire, elles étaient
dont on se servait à
la
Lour
et
la
dans
les
fort
soignées. Les damiers
maisons élégantes, étaient en
acajou avec (htmes d’ivoire vertes et blancbes; les écbi(|uiers en ébène (‘t
acajou, avec incrustations d’ivoire et les pièces en
les boîtes
de fiches en nacre
d(‘
même
matière;
perle, les paniers, en acajou et la boîte
en bois de racine ou d’oriiu' noueux, biennais fournit à
la
.Maison
impériale des jeux d’écliccs en bois de rose du prix de 3 oo francs; des boîtes de fiches en ivoire,
des damiers,
Il
(te
d(* 4‘2(^
aSo francs;
francs; des échi([uiers, de 170 francs;
c'te.,
etc.
est un genri' de nu'ubh'S, pres(pie tc^ujours des tables en
marbre,
mosaï(pic et bronze, ressortissant plus de rarchitecture (pic de l’ébénisterie
dont
pc^ur
mieux
être plus
il
convient de
diia*
dire, sans être
communs
(piehpu'S mots. Ces meubles, ces édicules
propres à répo(pie impériale, furent peut-
alors (pi’aux é})0([ues précédentes.
arrêterons gucu’c sur ces objets,
des plus
fins
;
mais ne nous
manifestations de
l’art
(jui 11e
faut-il |)as
})as
d’un goût
passer en revue les principales
décoratif de réj)0(pie?Lii ces sortes de cons-
tructions architectoni(pi(‘S, (piel autre et
nous semblent
Nous ne nous
nom
leur donner, la llépublique
rLuqiire ne firent (pie suivre une impulsion antéricnre. I^armi ces
meubles Sjiéciaux, nous signalerons palais de Conqiiègne,
d’aliord,
comme
précédent, an
dans rancienne chambre à coucher de Louis X^
une table de répO([ue fjouis X\
I,
,
en marbre vert, ornée de cuivres
LK MKUBU-:
1
une Amazone dans an char eonihatta nt deux hipj)o^r 'iffes ;
une inosaïcpie de
la
;
une voussure en
Amazones Pour
la partie
;
dans un médaillon octogone,
l’oiLiiTTi:
liant,
EN BOIS D
IE
Aj)oUon
an
l)ois pétrifié
fond de enivre, avec des dessins de
elle est à
vases, de llenrs, de feuillages et de fruits sente, <ral)ord
})iiis,
luènic époque, signée Clermont,
en ])ierres dures de rapport, dans un encadrement de
bordé de bronze doré
I
montre une niosaï(jue représentant
ciselés et dorés, dont le dessus
(larde-nienl)le,
O
il’aliiis ilc
et
centrale repré-
Minotanrv, puis dans
le
Cumpiégne).
Linins
en bas,
et,
le
Combat des
b
les
meubles de ce genre, de
absolument Empire, nous
style
trouvons eiieore au palais de Conqiiègne, dans
le
boudoir, un piédestal
en marbre noir orné de bronzes dorés et de plaques en biscuit de Sèvres de l’époque Louis XVI, représentant des scènes mytliologiques,
'
Notons, pour inénioire,
les
deux
Gouthière au Salon de peintures de
laliles
177't
facture de Sèvres divers projets de nieuhles
oi'i
en porphyre de style égyptien présentées par
elles
ne furent pas admises
pouvant rentrer dans
et aussi à la
inanu-
cette catégorie; entre autres
:
dessins d'une talde ovale exécutée en 1798; d'un secrétaire destiné à IMnipereur, iruvre d Isahey; des tables des Saisons (i8o6); des Oiseaux (i8op) des Maréchaux des Grands Capi-
les
;
taines, etc.
;
I
LK
o;»
MOBIUKK SOUS
surmonté (rmi vase en forme
RM PIRE
L’
d’iirne étrnscjne évasée, à déeor or, anses
à tètes de J)élier, avec nn médaillon signé Le e/iassei'C.s\s<‘
An
Nymphes
entourée de ses
Trianon dans
palais de
représentant Diane
nn gnéridon de fahrieation
pièce dite eahinet de travail, se voit
la
italicmne, dont le dessus en
marbre blanc
montre nn grand médaillon central, re[)résentant nn temple à colonnes avec
1
inscri[)tion
Firenzty
:
Giovanni Andrei a Franco
entouré
i(Soi,
médaillons
d’antiaîs
anti([nes et (rincrnstations
sehianta petits
})lns
feeero à
a
sujets
formant des greccpies, monté sur nn socle
triangulaire en bronze doré et vert anti<pie
accompagné de
trois lions
ailés et de colonnettes.
On
renconti'e
frécpiemment des guéridons de fabrication
assez
purement française de ce même genre, pins on moins
idcbes, })bis on
moins décorés. Certaines consoles, et des pins luxueuses, furent exebisivement construites à cette é[)0(pie en marbres de dillerentes es|)èces alliés aux
bronzes ciselés
et dorés,
paysages on de figures
genre ap|)artenant à
('t
décorées de médaillons en biscuit
[)eints
l’Ltat,
sur [)oreelaine.
Il
la
de
en existe une de ce
des pins importantes, dans bupielle
fection de rexéention, le gont et
et
la
per-
linesse des oniementations, ferait
pres(pie excuser la conce|)tion et surtout les matières emjdo^’ées.
Un
antre objet, de matières analogue, mais ce dernier de })ro[)ortions des pins réduites, et par cela
même
monument rectangn laire en jaspe Henri
pbnpies line
P .-M
.
})art la
comprend
;
([iiatre
E.e niiinijieentia...
devanture montre des bibonx, des guirlandes de
; la
[liédestal
eipi, est
Il
en vermeil, représentant les ('inbcllissements de Ivomc,
nn médaillon en bronze doré,
Sur nn
le petit
monté sur nn socle en
ligure an mnsé(' dn (larde-nienblc.
(pii
trois
por[)byre vert,
(piatrième en la|)is-laznli portant rinscription
sexti et
:
raisonnabb' et iidmissible, est
siipjiorté
1113'rte
par deux anges en vermeil.
en marlire noir contenant rinscription
:
Optinio j)rin-
placée une statnette de Minerve assise, en porphyre ronge à tête, les
mains,
les
bras et
les
pieds, en jade. Cette statnette
signée C. Lrey est de dimensi(^ns des pins réduites. L édicnle entier
mesure 4b centimètres de bantenr sur
ip
de largeur.
LE Sig-imloiis
une
aussi
consaeréo à Alexandre
La Restauration ridons de ce
<>-enre.
tal)lo
MEUBLE ou
douze
et à
I
liéi'os
de
la
fabrication des
le
une table de niosaïcpie de Belloni, dont
g-rand salon. le
11
consiste en
milieu est occupé par un
médaillon re|)résentant une vue du eliàtcau d’Artlnvel sur diKpiel on voit Louis
X\
1
1
1
et la
le
devant
duchesse (rAng'OuIèmc, qu’encadrent
douze parties demi-circ\daires en
socle en
g’iié-
Coniine })rcuvc à l’appui, nous en citerons un qui
se trouve au palais de d’rianoii dans
all)àtrc oriental
Parant,
de ranti(|uité.
^arde d’aljandonner
a eu
œuvre
[)orcelaiiic,
o3
malachite
et
douze
plaques en
ornées de papillons. Cette table est snpportéc par un
marbre vert
poii'cau,
posé sur un antre socle en marbre blanc
orné de trois chimères dorées. lia
vogue de ces meid)les subsista longtemps. An château de
Pau, dans les salons du premier étage, se trouvent deux tables de milieu, données par Bernadotte devenu roi de Suède, en chêne sculpté,
avec un dessus en mosaïcpie de porplpyre rose de Suède, encadrements
rouge, jaune et vert et milieu eu
agate*.
Jardi.mkke (Palais
<lo
l‘’oiilaineljloaii
).
•
},
l
r I
À
I
.
f.
...
-»
.
0
jh
-
J
*
.1^
jLàf
I
•
(.IIAI'ITI!I',
III
LES VOIT UES II
*
>
A
CIIAPITHE
VOITURES
Li:S
Los équipages (lisj)arurent peu
Ou
n’tai
})ériode
à
peu au momeut de
reueontre plus un seul dans de
Terreur
la
mais
;
9 'Theriuidor, et l)ieutôt
le
III
le
rues de
les
la
l'aris peudaiit la
reparurent petit à
ils
Révolution,
après
petit
luxe des voitures fut poussé à un point
somptueux earrosses,
extraordinaire. I^es lourds et
les riches
l)er-
doul)lécs en velours de Gènes, les
lines à ressorts en tire-bouchon
larges diligences à fonds dorés de l’ancien régime cédèrent
la
place à
de nouveaux véhicules, beaucoup plus légers, sinon plus gracieux.
Ce sont d’abord et
dont
les
de
le
dont
les cnrricles
nom comme
la
mode
forme rappellent
la
fut des plus é[)hémères,
char antique, inspirés par
le
courses de chars romains du Champ-de-Mars, dont les lithographies (
airle \ ernet
nous ont conservé
le
souvenir; viennent ensuite les
carricks, importés d’Irlande; les bastardelles usitées pour les courses
en
ville;
firent
longtemps fureur
berline xvii'’
les boghe3^s, trouvaille
;
les
siècle,
les vis-à-vis,
réduction à deux places de
de forme élancée,
sombre
le ;
plus ordinairement peints de couleur les soufllets
;
voitures plus lourdes, plus imposantes,
quehpie peu de ceux de l’ancien régime, ou caisse à jour ou ouverte par
La
la
phaétons, les ca])riolcts, dont rinvention remonte au
éteinte et tant soit [)cu les
;
du fameux carrossier Gagnant, qui
dili gence,
le
(fui
les
demi-fortunes
les
enfin,
carrosses différant
consistaient en une boîte
haut et recouverte d’une impériale.
qui n’avait rien de
commun
avec les voitures que
nous sommes aujourd’hui accoutumés à désigner sous tion, consistait
;
cette appella-
en une sorte d’écfuipage de gala dont on se servait en
I
LE MOBILIEIl SOUS L’EMPIRE
o8
ville'
('lie*
;
était
jaune' et
le
1
plus sonvoiit roclumipit* do coulours claires, coinino
(‘
lelou,
le
tastuoux supports pilor ne))nl)re‘
no craignant
cxten'ie'uronu'nt,
rermant eon|)e^
en
e-t
asse'Z
nombre*,
g-rand
})lus im[)(U‘tanle*s
el’iin vis-:i-vis
en arrie*re, sans Torts elievaux,
bruit
})arle*r
d’e'iiTer.
des plus
cahots.
Il
lle^xible*s
est une* vedture*
me)ts, e’e*st la e-haise* eh*
bas
epie*
le*s
baute*s
atte*lait
ii
i'oue*s
treeis
porte*ur nmnte'* par dive*i'ses
luxue*ux, pupie’*
ele*
munie'S
ele*
étaie*nt ele*
tapis
ele
[leaux
ele ele
})aiiier
élans
h*
aux plus
nous la
M;iis
le*
ele*
eab
dans
plus
beiîte*
e)i*d
ele'sccmlait plus
en a^'aut
miirt*me*nt, elestinée (re)i‘nie'*i’(*s,
el’edastie pie*s
de trois
un
il
e'iieol u i'e*s,
e*e)nVe*s
tenelue*s
toiit(*s
beeutems,
ave*e
seius
ele*s
l(*s
elroiti*
I
ein
hors
entin
e*n
e*t
du
avant,
tigre*, élans les
pins riches;
élans h*s plus sinijiles.
eu
el’artistiepie*,
la malle-])e)ste,
créée a[irès
le*
il
iieius
en guise
et,
eiu eh* ehè'vre*,
rie*n
semble
eliTtlcile ele
généralement eeinnue sous eléci’ct
ele
la
moins
teins côtés,
ele
meiutein
ele'
ou
plus
Te*rmées
peielies
sie*g*es
eli'ap
de*
eiii
à salaele,
epie
e*t
|ie*aux eTeiurs
sous silence
sur
e'*le*vé
re*ssorts, autre*
e’était
postillon.
ve)iture*s
n’ait
étant elor-
lég’e'*re*me*ut e'emstruit,
liiimnière*,
la
i
reiu[)lis
e*t
vieelents
de've)ns élire e[uelepies
l;upie*lle* aloi'S le*s peirtie'i'CS
suspe*mlu sur
g-aiiebe*
Taisant un
reiiites.
le'S
l'ésistei’
[lai'ldis
nuil e*mpie*rrés
l’uii
atte'lées ele huit
;
pie*el, ele
(dueiiepi’elle*
jiasser
e*t
la
dont
voyage,
en Te)rme ebares eniormes
ele*
re)iie*s eleint
de*rrie*re*.
elu*vaux,
du brane-arel sur
(’-e*s
d(*ux
tilbury court ou
une* sorte* de* ele*ux
;i
e*t
sur les ebe*niins
veile'i'
sur
tre>t
suse*e*ptible*s
e*t
ele
lesolomestiepies,
avant
ee)clu'i’, c*n
au g-rand
|)e)Ste*,
brancards,
mante'S, on e*ntrait par il
du
ce*lui
cuir an
pins seiuvent erun intéi’ieur à
le*
e*nte*ndu, le*iirs l'osseirts
I)le*n
étaie'iit
ele*
ele
principe, étaient
epiatre* e*terun sie*g’e ]>e)nr
:i
proportions
Torts traits
ele
simple [lour le
sie''g’0
D’autres veeitures
Viielie*,
peesaie'iit
allaie*nt
e*lle*s
par
atlaelieée'
lV)rt
vastt'S
ele
eleirivant leeutes élu me'nu'
coin
se*
e*t
malle
el'nne'
elorriè're'
eeemmu neunent
a|>pelé‘e'
de*nx jdaee*s,
pai'
de oademas,
l’aiele'
;i
herlino,
la
;
eaempeesait ernn oe)upe‘ proooelo erun
se*
aeeaempagau!
ee)clior,
veeituro re'lativoniont logoro et
nlau^'als ohoinins
les
treep
]>as
une
élans
[)orse)iine‘S
ele*
largos armoiries à
elo
[)e)rtie'‘res
Uancs, sans |)reitenlion, porinettant ercni-
le cluir à
;
aux
ele'ceerea*
e>t
Conventiem
le
élu
nom
de
12 sep-
LES VOITURES un
teinl)ro 17RI, ('“lal)lissant
scu vico (tflicifT
109
do coiindors. (aTto voilure
consistait cm un c'noimio [cauic'r d’osier d’une assc'z grande hauteur ])eiut
eu noir ou eu vcuT
verts d’une* ])àche à
l’iddc*
c'ii
suriuoutc! de cerceaux de hois recou-
etcontenaut plusieurs haïupietles suspc'iidues
cuir,
courroies;
de*
{'oueci,
cc*t
incoinniode et disgracieux vcddcule,
huclici
sur demx liantes et solides l'oues, (Hait })lacé sur un hrancard dans le(|uel
on
attelait
un gros limonier, un cheval en galère,
sième cheval montc^
jiar
[lostillon
le
davantage laisser de côté
de*
coucou,
le
I.ANDAU-EATn.VU
DP.
rigueur.
et
troi-
Nous ne [louvons
usité alors, C’étidt
si
un
une boîte
(l8o8).
CAI.A
élevée sur deux roues, peinte en jaune, en vert, en brun-ronge ou en bleu, ouverte par devant, avec trois
personnes chacune
deux bancpiettcs longitudinales
})onr
un siège transversal en avant, pour
et
le
cocher.
Sous usités
la llestaurcdion,
sous
le
Directoire
lourdes mais beaucoup d’intérieur, et à
en et
})lus
iSij),
anciens courriers de
les
furent
l’Empire,
remplacés
la
malle,
}>ar
les
confortables malles-})oste, à trois places
une quatrième dans
le
compartiment du courrier,
consistant en une sorte de cabriolet fermant à volonté sur
le
devant
du coupé. Les harnais, à partir du Directoire soignés.
un
Ils étaient
chilfre
et
sous rEm})ire, furent des plus
ordinairement noirs avec des enivres brillants
argenté aux œillères.
et
Ceux du comte Potocki, célèbres
1
I
LE MomEiEii sors i;empiuk
O
entre tons, étai('nt garnis d’or, d argent, de corail, de peau de tigre et d’éeaille.
Après mis
îi
les voitnrc'S,
Polonais noinhrenx
la inodc^ j)ar les
en bois rares et incinistés
Le luxe des
Montmartn'
rm‘
Piebard,
(ionr ini[)ériale, établis
la
menbles précieux.
dc's
pas un des inoindnvs de
des
Martyrs;
me
(Ibibonrg,
;
rm* de
llas|),
\enve-dii-Lnx('nibonrg
\
me
Dcdocluy
;
blancbetoii
;
lantideii
I
il
etc.,
Parmi
fonrnirent
Lilh'
d('
braidy,
;
ni('
nombreux éipiipages
d(‘
;
;
Dnssanssoy,
îi
bemepu'ts
riales
et
ao.eieie)
francs; nm*
epiatre*
velenirs à bennpiets et
h*
se'C'emde*,
(‘t
e*t
gnirlaneles
ele*
payée*
ly.eme
même
prix;
puis cim|
genre*
et
ensemble*
'Ki.euM) fi'ancs;
fraiH'S
II. Mie)
mm
eln
eleerme'iise*
lo.v^cS^
;
annes impéjirix
de
souveraine', garnie*
ele
une
eln
fenmi-e'S,
treiisième*
pins
monlnres eln
sinijiles,
nn lanelan-berline*
puis
fi'ane*s
destinée
eln
même payées
prix
ele
ele)rme*nsc, ele y. (iem francs
ele*
treeis
;
antres, jeayées ensemble
;
francs
nue
ele*
la
antre*s
forme*
e*n
ele*
francs
vie*nt e'iisnite*
nn lamianle't
;
placi'S,
jianne'anx,
reise's, ave*c h'S
e^rne'inents eleirés,
(lœtting nous
ave'C les
eir,
les
l’iisage*
;i
el
sur
jieints
nnehe-
;
train en Irène scnl|)té, h' l’ond
doré, glace* an vert sur loml
la caisse'
tle
vidon rs blanc,
;
l’Inipiei'eiir.
trouvons bon nonibn* de landines; d’abord, une à six (h‘
;
beliaglu', nie de
de rx\rcade
h‘S voitnrc'S sortic'S dc'S atediers de* (ianvette
an souverain, garnie
;
rii(‘
bontin, rm' Saint-Dominiipie
le ;
osgien, nu' iNenve-Saint-Aiignstin
min,
nu*
,
ernenil
\
^(Miv(‘-Saint-Angnstin
Leduc, nie du bac; (irosjmn tVères, rm' dn Ibddcr
Provmici'
IMaison
la
temps, l)(‘vanx, fanbonrg Poissonnière;
nn'
(lœtting,
et
traîneaux d’hiver,
les
d'ailleurs cpiehpn'S lantseigneinents à cet égard. I^es
princi[)anx carrossitn's du
Canyette
îi
nacre coinnn'
de*
n’était
voitiincs
\ oici
ini[)ériale.
moins signaler
tant an
il
calè'clie
et enfin
une
;
treeis
voitures avec
Danmeent veeitnre
ele*
V àe)e)
ele ville,
lits,
ele*
i
e).a
'le»
francs et
francs; une eliligencc
S. nee)
ele (i.eioe)
penir les seirtie's incognite)
ele
francs
;
francs,
l’Kinperenr,
de ’j.oon francs.
Les berlines furent, im[)ériale
nies de
lit
la
ele
temtes
Ie*s
ve)itnres, celles elont la
plusgramle ceenseimmation.
elra[) lilaiic et
galon
ele
Maison
bas[) en fournit epiatre gar-
soie avec matelas en satin et galon de
LES VOITURES soie,
de fj.loo franes
Dussaiissoy, deux
;
ii
1
près
]ieii
seiid)lal)les,
avee les eliàssis garnis eu velours de soie vert, de i(S.ooo francs jean, trois, toujours de ])ortières, les
même
milieu, et autres décors »
mais (Iros-
^enre, avec les armes du souverain sur les
de aS.ouo franes; Leduc, deux, avec les caisses à fond d’or,
armes de rEin|)crmir
glacé,
;
1
snr les (|uatre
«
siir
ceux de côté,
faces
des panneaux du
les trains peints
en fond vert
de iR.5oo franes; Cliibonrg, deux, avec des matelas en satin,
d(^ tti.ooo
deux
franes, et
autrc'S, peintes
Col rÉ-L.v.ND\iLiiT
di:
ii
fond d’or, de i/i-doo franes;
c.lla (1806).
Vosgicn, deux, toujours garnies de drap blanc, les caisses peintes à fond d’or avec les armes ini])ériales de ib.ooo francs; Bontin,
trois,
et
des couronnes dans les frises,
de al.ouu francs
;
Deloclie, trois, dilfé-
rant des précédentes en ce ([ne des brandies de laurier, de chêne et
d’immortelles, sont rej)résentées dans les frises et sur les panneaux lîehaglic, deux, de
Pieliard, d’un et fut
i
o.ooo francs, Blancheton, une, etc.
modèle nn
[len différent
payée p.oou francs
;
:
les écpiijiages
pas moins luxueux glands, nattes,
ijiie
la
Maison
les voitures;
et
une de
de cygne,
deux autres, sortant encore de ses
de
pompons
voici
elle est à llèelie et à coi
atteignirent les [>rix de (j.ooo francs et de
Dans
En
;
ateliers,
francs.
inqiériale, les harnais n’étaient les
guides en laine écarlate,
cocardes assorties
;
les lioucles
les
en [ihupié
1
1
LE
*
on on argent, les l)mits
ornements
eneliapiires en cnir ronge; les
et
aigU^s,
tels (|iie rosettes, ])etits
et
SOLS l.’imiMBE
OBI LIEE.
:\I
eonronnes, frontanx découpés à jour
dorés an mat, Plnsienrs des voitures eonsc'i'vées an
l’Eniperenr. D’ahord fut et)iidnit(‘
ii
la
dans
et la BrIUaiiti", ipd lignrèiamt
voiture' dite
la
le
divorce, en icSopipnis lesvoitnres
Cornai me
dites de W/nirt/n''<tc, de la
et eidin
de 'rrianon ont servi à
voiture dite de VOjxdr, dans hapielle .losépliinc
Malmaison après
la
[)alais
de
!('
l\)j)azv,
la
<le la
Tnnjmnsr, de
la / ictoirr
cortège dn sacre de ^apoléon
;
mariage de
(pd servit lors dn
rionperenr avec Mai'ie-Lonisc', en oSio. din'ér('nts carrosses.
(!('S
sur tontes l)l('nu'iit
sœurs,
il
parties, sont pins rirlies et pins fastm'iix (pie vérita-
Iciij's
élégants
Les princes
beaux.
et
de
et pi'inc(‘sses
recouverte ga'iire
tenant
la
(ionr de iNapoléon, ses frères et ses
lè'xempli'dn souverain, déplovi'ri'nt nn grand faste dans leurs
(bpiipages, La pi'ineesse Pauline
son
lourds et massifs, scnlptés et dorés
Tort
d(‘ |)('lnelie ell(' ;
di'iix
et
de
lit
eonstrnire elu'z braidy une ealèelie,
nm' véritable merveille en
ipii était
soii',
possédait encore une dormeuse attelée à
(piati’e,
eon-
places, dans hupielle on pouvait s’étendre sur di'S eonssins
pour dormir,
oii
se trouvaient des glaces et nn nécessaire
toilette, et tontes
les
commodités
complet de
|)ossibles jionr lire, eondre, bro-
der, etc., etc.
A
la
voitures
bestanration
de gala.
appartiennent
L’nne
ba[)tème dn due de
eonstrnite
bordi'anx,
en
en
l’antre
jiropre i
Sai
en
deux
pour
iSa)
la
pour
sonijitnenses
cérémonie dn sacre
le
de
(diarles X.
La voiture dn baptême dn due de bordeaux, entièrement dorée, surmontée d’nne eonronne placée sur
nn eonssin,
J’dle
est
est garnie
intérii'iirement en satin blanc. Le pavillon, en velours blanc brodé soie et or
de diverses conlenrs, est
d’iionm'iir
d('
dii
aux élèves de
d(>
maison de
la
l>égion
Saint-Denis.
La voiture dn sacre de (éiarles com|)osé
la
eim[
la trongiette, ([ne
benommées
X
est
dominée
jiar
nn groupe
drapées, les ailes éployées, sonnant de
snrmonte nne eonronne royale
[lortée
par nn
fût
de
LES VOITURES colonne.
ï.e coirro, les
roues, les essieux,
r
i:$
siège des cochers, sont
le
snrcluirgés de sculptures dorées, lèintérieur est garni en veloiirs de soie cramoisi brodé d’or
lin.
Ces deux carrosses [)ortent en avant un siège à
la
française recou-
vert d’une housse en velours brodé enrichie de trc'sses et de glands,
de torsades et do broderies d’or. Leurs niarche})i(‘ds sont à
tiroir, et
forment, lorsqu’ils sont développés, une sorte d’escalier. Sur l’arrière-
y a place pour (piatre valets de pied tenant en main des poignées tissées en soie et or. train,
il
Les armes de
l'd'ance
qui étaient })eintes sur les panneaux des por-
tières et brodées en relief en soie et en or sur velours des la
housse du siège, ont été remplacées lors du second Empire
armes de Na})oléon
III.
casion du baptême du
de bordeaux, de
deux côtés de
uiu'
è^aj )oléon III
La voiture du sacre Prince impérial
première
en
i8:V3,
fois,
;
servit en icSôb, à l’oc-
celle
lors de
la
une seconde en
})ar les
du ba[)tènie du duc
cérémonie du mariage iRüb, à ti'ansporter les
souverains lors du baptême du Prince impérial, et une troisième
conduire
le
sultan Ab-dul-Azis à l’Ex[)ositiou universelle de iStij. *
VoiTURi; DU
SAcitic
DK
Cil,Mil. KS
X,
i
8 i) (Paliiis
(]ii
grand Trianori).
ii
l
il
^y‘S
i?'
‘'4
i
dft'Lt
I
cil AIâ&#x20AC;&#x2122;l'l'liK
l\
LK TlSSl
ciiaimthp: iv
LK
I
i’iiuliistrio textile,
I
ISSl
compreiiaiit la lilaturc,
des étoiles, a toujours eu une importance
le
tissage et la teinture
eoiisi(léral)l(',
car elle l'omk'
ses eouditioiis d’existeuee sur une coiisoiuiuatioii ohlig-atoire.
de commerce avec
mauvais jours de La France,
cpii
l’
Angleterre eu
la ilévolutioii,
jusqu’à
la
178(1, et
lui
J
iC
traité
plus particulièrement les
portèrent un préjudice énorme,
chute de l’aiicieu régime avait gardé
la
maîtrise de l’élégance et de la mode, la perdit tout à coup; et
[)leiue
l’industrie textile vit surtout
chercha à relever
dans lequel aiicieiiiie
la
elle était
suprématie.
ligents et dévoués,
du luxe. Napoléon, parvenu au pouvoir,
fabrication des étoffes, de l’état d’affaissemeiit
tombée, Il
que
et
lit
tous ses efforts pour lui rendre sou
y arriva, grâce au concours d’hommes
les diflicultés ii’arrètèreut t>as, et qui élevèrent
des fabriques nouvelles, ou relevèrent les aiicieuues, à .louy,
François llichard
à Mulhouse, de
Peruou à
et liCiioir à Paris, J^yoïi, etc,, etc.
costume,
tels
Oherkampf
Pouchet à Rouen, Dollfus
N’ayant à nous occuper
des étoffes qu’eu ce qu’elles se rapportent à tapissier et
intel-
l’art et
ici
à l’industrie du
du décorateur, nous laisserons de côté celles destinées au
cpii u’eii
Commençons la tapisserie, et
sont cependant pas moins intéressantes pour cela.
par
la
plus haute manifestation de l’industrie textile,
par ses produits les plus renommés, ceux sortis
ele la
célèbre manufacture des Gol)elius, J
*
iU
Révolution porta nn coup funeste à
la
Audran, directeur des Gobelins qui avait succédé à
suspect, lut à son tour destitué et enreriné à Sainte-Pélagie,
manufacture des Crobelius Guillauiiiot noiuiiié en 17^9 et le
i
3
novembre
1793.
Il
fut
‘,
devenu
remplacé
MOBIUKJ{ SOUS
I.K
8
1
eu
l)utte
en
elle
U
MPI RE
aux attacjnes passioiiiiées de ses détracteurs qui vo^udeiit une détestable institution de l’aneien régime. Ses employés
beau avoir
et artistes avaient
été,
en corps, jurer devant
désormais leurs talents
tion de n’eni[)loyer
<pi’à
des héros et des martyrs de
térité les imagées
actions
IV
mémorables des hranyais
Conven-
transmettre à
la pos-
la Jdberté, ainsi ([ue les
rég’éiiérés et républicains, cela ne
nombre de
Elle dut, })our ne [)as être supprimée, laisser
suffit })as.
la
ses métiers inactifs, eonsidérablement restreindre ses dépenses et par
eonsécpient ses productions. Les tentures les sées
|)ar elle juscpi’alors,
ordinairement
[)lus
accusées de montrer des emblèmes féodaux
ou eontre-révolutionnaires, furent impitoyablement détruites ou lées.
tis-
Brisant avc!c son passé, pendant
période de
la
la
l)rù-
Terreur,
la
maiiufaeture ne mit sur les rares métiers encore oeeu[)és, <pie des
modèles eoid'ormes aux idées du jour, re[)résenlant pour
la
plupart
des scènes de l’Idstoire gree(pie ou romaine. Banni ceux-ci, vient de citer
de
la
L.
David
Zenxis choisissant an modelé parmi
;
Greee, d’api'ès ;
\
ineent
;
Iji
nlas
et le
dant pas, d’après
c(da,
pins belles
Serment des Horaees,
Liberté on la Mort, d’après llegnault.
la
les
eroii’c cpie les (jobelins
11
il
confilles
d’a[)rès
ne faudrait cepen-
eussent absolument
l’épudié les sujets tirés de l’iiistoire religieuse, puiscpi’à la première
des |)roduits de l’industrie nationale, ouverte au Clianq)-
P’.xposilion
de-.Mars cm se[)tenibi'e
temps,
dans
I7qi, ou, j)Our ])arler le langage oflieiel du
[iremiers jours de l’an
les
regards du
[)ublie,
neuf Muses
d’a[)i'ès lva[)luud, Jésa,',
d’cq)i’ès le l’m
même
i8(ta,
année-là,
par iVugustiii
ils
îi
;'i
côté de X Ineendie
dn
(dmssant
ils
présentèrent aux
Boi'go et XX Apollon les
niar(dtands
du temple,
la
nouvelle f’xposition
sous radiniiiislralion
d(‘
l’industrie (pii
cuit lieu
[lièees d’inqiortaiiee diverse
(lu([uel,
le
lo
rrluiaire
an
II
(>o iioveinhre
lurent l)rùlées devant l’arhre de la Eiherté élevé dans la cour de la nianutacture, de
tentures oHVant des suite I
et les
maîti’e.
monb’èrent ditférentes
lîelle,
\ll,
emblèmes féodaux ou contre-révolutionnaires. Trois ans
do deux arrêtés datés de Eloréal
et Prairial
an
seize des plus
Itelles
cette :
un
17'jt)
nombreuses
j)lus
tard,
par
tapisseries de
ancienne collection royale comprenant tbo pièces furent Ijri'dées à leur tour, sous le prétexte rebaussées d’or et d argimt. il v aurait [irolit à en fondre le métal. Voir .Iules Guillrey,
—
«pie,
Histoire de lu Tapisserie
AU. Maine, éditeur. Tours,
i«SbG.
LE TTSSU
Conihaf fl’ajn tnanæ
ot
dos Pvvheurs d’apros Dosportes
tions do Fleurs, l’iino d’ajiros
puis
•
M'"®
:
'9
doux oomposi-
Costor, l’autro d’apros M"'^ Ponior
;
Sie^c de Calais, d’après lîortlièlouiy, ot los Off'irnidcs à Jauoii
lo
Lueine, emhleme du Fri uteuips, d’apros tiiros, n’cdaioiit ffiio
d’imo
l’l"auj)iro était |U’oo1io, ot
(iallot.
iiii|iortano(‘ Tort rcdativo
dos (pio Xapoloou
'l'tssu
Mais oos diA’orsos tou-
iiit
;
liourfuisoim'ut cpu'
arrivé au [)ouvoir, los
IMPRIMK. Jùiliriijue d Oher/xanipf.
travaux de l’antique manufacture prirent un tout antre essor, qui rap})ola les
jours de sa splendeur passée. Subventionnée par
dont. elle reçut
annuellement i5o.ooo francs,
butions générales de
la
On
Maison impériale.
elle
la liste civile,
rentra dans les attri-
mit alors sur
les métiers,
dont pas un senl ne resta inoccnpé, nombre de tentures dont cette fois étaient le plus
ordinairement empruntés à
Parmi
les Pestiférés
celles-ci,
notons
:
sage du Saiut-Beruard d’après L. Léoben, d’après Letbière
;
de
D avid
;
Jajj'a,
les
Napoléon donnant
hataille d' Austerlitz, d’après Carie
Vernet
d’après Regnanlt; Napoléon pardonnant
;
la
aux
la vie
les sujets
des camps.
d’après Gros;
le
Pas-
Prélimiuaires du traité de ses ordres le
matin de
la
Mort du général Desaix, révoltés
du
Caire, d’après
I
OO
MOlUUER SOUS I/RMPIRE
I.R
Guérin;
f Entrée à
/
ivnnv, d’après Girodet
ment retrouvant leur drapeau dans Varseiud nior
de Prusse
Eilsitt,
()
d’ Alexandre,
après
de
la princesse
côté de
l)ertlu)ii
d’a[)i‘és
jCf régi-
Mey-
Mu lard
d’a[»i'ès
d’après
I lartsjéld
couipositious
c('S
temple de AEinerve, d’après reconnaissant
Iphipénie
Pomains
la
;
(iaiitlierot
la lléeeption
(Mi. d(‘ l)oisfrc“iuoud, etc.
i('ii
Oreste
tions eniprunté('S à
encore difïerents
Enée jxuirsuivant Hélène dans d’après Suvée
la J estale Clelie,
;
d’après
la vie d’ Henri //
Episodes de
Xapoléon
Régnault
le
;
,
splendeur de
Combat des
sc'S
[)ortières, l’cprésentant
firmes
lit
toutes Façons les GoRelins à
|)alais, et
11
les
eoinposi-
(Mieore d’a[)rès \ ineent.
Riauises tentiiia'S à cet elFet. ;
;
dynastie décime, coinine divers
la
voidiit faiia' eoneoiirir de
la
îi
de
l’Iiistoii’C
et
Clémence de Napoléon envers
o-iicrrièia's, tii>’urèrcnt
\
;
des Sabins, d’après N^incent, et inéine (piehpies
et
l’éclat et
Adieux de Napoléon
l(‘s
;
suj<Rs (Mupruntés à l’anticpiité, eoiunie le
du
d’ Insprueh, d’a])rès
de 7V/j7/0 d’après
la pai.v
des députés de Paris,
A
Soldats
Prise de Madrid, (ra|)rés Gros; V Empereur recevant la reine
la
;
les
;
il
pour
tissc'r
leur eoniinanda
dc'
noin-
les Tuileidt'S six riclu's
d’ Italie, les
Armes
d<‘
l'
Empire,
la
Eictoire, la Penomim'c, les Sciimces et les Arts, le (éommcri'e et l’Agri-
eultnrc, d’après DuRois;
d’écrans
et
connuanda
il
de parav(‘uts, decana])és,
d('
iiu
grand noiuRia' de
fenilles
Fauteuils, de pliants, de taRon-
rets [)onr les résidcuices iiupéi'iaRcs, avc'C l’aigle ct^uronné, son cliiüVe
ou
aReilles.
l('S
Si les ta[)iss(‘i‘ies tisséc's
noinRreuses eominaudé(‘S
NoinRre de
et
de
j)ar
riOu]»ereur,
(pi(‘
il
n’en Fut pas de inèiue de celles
coniine jiartout voulut Faire grand.
(pii là
restèrent
péidode l'épnRlicaine Furent peu
la
ininc(' iniportaiice,
e('s [iRaa's
temps même,
pendant
Foi't
longtemps sur
le
métier
;
si
long-
certaines d’entre (dR's s’y trouvaient encore au retour
des RourRons. (ies grandes pièec's l'cvinrent à des prix Fort élevés, telles
;
la
Mort du général
Romains
des
et
des
Pesai,
Sabins
(pii
aa» a()o
coûta aj.<S-j Francs;
Francs
;
Zeu.vis
le
Combat
choisissant
modèle, oRliRo francs; Enée poursuivant Hélène, 'H. ja) Francs, I
.es
un etc.
tentures d’ameirRlement destinées aux palais impériaux n’étaient
pas relativement
d’iiii
prix
moins élevé
;
nn inenRle Fond
lilas,
dessin
LR TISSU à fleurs, com|)osc do 9 tal)ourets à j)ieds, .
19
cliaises
fauteuils, a caiia])és,
i
sans
une
fcMiille
bien euteiidu, revint à
lesfiits,
ijompiets,
petits
à
121
i
(récran et
njiio francs;
ii
à.ido francs. Noinbrenses furent
fonds
les feuilles (l'éeran, les
d(>
fauteuils dé])assaiit i.ooo francs,
de
feuilles
les
et
paravent,
le
doulde.
Les tentures ornant
caln-
le
net de rEinpereur aux 'l'uileries,
en
consistant /i//('r
pièces
(piatre
poiirsuh'ant llclhue
un
rlioisl.s.s(int
modelé ;
par Diomède
blessée
revinrent
Zcuxi.s J en ns
l'Jdtlève-
et
ment de Déjanlre par Ni'ssus
;
;
eentanre
le
ensemble
plus de 200.000 francs.
J^e
à
fas-
tueux souverain ne meublait
t>as
moins som[)tueusement
ap-
les
partements des membres de sa famille.
A Madame
mère,
envoyait treize tapisse-
il
fiOotitia,
ries estimées enscmljlc
j)lus
sa
de
"io.ooo francs; au vice-roi d’ftalic
:
un portrait de V impératriee
Joséphine en
habits
d’une valeur de à
la
reine
imj)érian.i\
lo.ooo francs
llortense
:
r.AMl’Aÿ
;
un autre
i’cscli
;
prince
Pauline 1
j.ooo
.lAL.M. A bl.SSI.AS Clll Ml..
F<il>ri<iue dt‘
un canapé, estimé
:
l’
deux tentures de
Jémpereiir
francs.
gravissant
De tous
côtés,
(h'
la.^'lo francs;
deux reproductions de nature morte, de Bor^'-lièse,
l'unnUe
Piniion
^l'^poque ilu DirecloiL'o).
portrait de Joséphine, celui-ci la rej)réscnttint assise sur
lOM)
sa
(l
les
1.
à 7.000 francs
Alpes,
générosité
I7 ;
d’iiprc’S
se
)
au cardinal francs
;
au
à la ])rincessc
L.
faisait
David, de
jour; 16
les
I
22
MOBILIKU SOUS L’EMPIRE
TJ-:
cadeaux de ce gein’c de Saxe,
allié le roi
à ses le
amis u’élaient pas moins magnifiques
seul
resta lidèle jnscpi’ii
ipii lui
d’une suite de tentures d’une valeur de loo.ooo francs temberg’, de trois pièces valant
Ixmrg, de
Cornrhe
:
Dioni'ede^ prisées Il
i
(S.
de Murs
ensemble près de 70.000 trancs, (pie l’lMU|)ire
l’écii
de
ouvriers de
(pie les
ciition, restés
de
fin
de
etc., etc.
ne créa
jias,
en
de tentures, et
fait
des autres
et
et
jiart les
membres de
sa
juirement ornementaux
les motifs
impérial sur un fond vert semé d’abeilles.
(ies dillérentes tapisseries (pie
hautement
Kome
dont
jiortières
(jiielipies
montrent
lloi
don
Wur-
mci'v des Gi((eqiies et du ('omhat
portraits de Napoléon, du
la
mjus venons d’énumérer, témoignent manufacture étaient, du cmtédeTexé-
dignes de leurs devaneiers. Malheureusement les pièces
tissées alors et jiisipi’en iiSia, lia
au roi de
;
au plus, aux (lobelins, |»eut-on mettre à son actif, à
(pie tout
lit
;
compte, de nouvelles manifestations artisticpies en
famille,
il
ooo francs au grand-duc de Wurtz-
néanmoins reconnaître
faut
la lin,
à son
;
du règne de Louis
W
I,
li*
furent
un procédé inauguré à
la
de tons juxtaposés leur donnant
l’aide
îi
|)ar
ra|)parence d’une mosaïipie de laines; en 181a, grâce à un tajiissier
de basse
lisse, (iilbert
Deyrolle,
l’on revint à l’ancien jirocédé
(pii
l'éiissit
ti
faire accepter
son idée,
par baebures de couleurs contrastées,
bien préférable à tous égards.
La Itestauration ne changea pas grand’ebose manufacture des (iobelins; rents.
A
la
|)lace
de Marie-Antoinette, do
lis
de
I
ou mit sur
.ouis
W
III,
les
de
ou mylliologiipies, des sujets
’l'estameiit et l’actif
sujets des tentures seuls furent dilfé-
des |)ortraits de Napoléon, de .losépbine, de Marie-
Louise, du Roi de Rome,
giiei’i’iei’S
les
la
do
à la situation de la
l’iiistoire
do f’rance.
(
métiers ceux de
’Jiarles
tii'és
On
moins
Après avoir parlé des Oolielins,
;
\N
1
,
à la ])lace des sujets
de LAncieu
et
du Nouveau
doit cependant signaler à
Ri'stauration, (pielipios tentures
à dessins imités plus ou
X
liOiiis
agrémentées de Heurs de
li(Mireusenient de l’aiitiipie. il
serait injuste de ne ])as dire
mots des fabri(pies de Reauvais, d’Aubusson
et
de Felletin.
(>es
deux
deux
dernières apparlenant à l’industrie ju'ivée. liU
période révolutionnaire inampia d’ètre fatale à
la
maiiutacture
COMMODE
ET MIROIR PSYCHÉ
(Palais de Compiè|^ne
)
TISSU
U-:
tle
I
2,5
Heauvais qui employait lao ouvriers àlaliii du règne de l.ouisXX
I,
et ([ui vit arrêter ses luéliers
eu uovciuhre lyq
(^tuoique la fabrique
).
en eut remis une demi-douzaine en activité deux ans
mai lyqy
sur
elle était
[)oint
le
d(‘
dis[)araître, lorsfpie, le ab avril
1800, Lucien bonaparle, alors ministi'e de
au lendemain, en rtqqudant tous
métiers occiq)és
ay
il
mit
i‘t
plus expérimentés. Muet,
la tète
il
ipii
les
l’
Intérieur, porta du jour
anciens ouvriers,
le
ii
uoml)re des
b'
de rétablissement un
avait }>assé la
homme
lloyauté.
la
octobre* iSoa, la fabri(pie recevait la visite du
(ionsul, (pd l’annexa
ii
sa Maison en
des
grande partie de son
[)liis
existence dans l’administration des manufactun^s, sous
an apri'S,
demi après, en
et
meme temps
Un
Premier
epie les (lobelins.
De
cette é[)oque, sa situation devint des plus |)roS[)(‘res, et ses [iroductions,
toutes tissées en basse lisse, jouirent d’un succès bien mérité. Elles
consistent spécialement en verdures, bouquets de Heurs, attributs distribués sur des fonds unis, destinées à des portières, fauteuils, canapés, écrans, paravents et autres
même genre;
pins rarement, en tentures
les pièces offertes
sadeur de
meubles :i
et parties
personnages, quoiipie parmi
après hi'iitrevue d’Erfurt
llussii*,
le
d’ameublement du
l’Empereur à l’ambas-
[lar
comte Tolstoï, figurent sept pièces de
fafjrique, cinq rc[)résentant les
Jeux Russes, d’après (iasanova,
et
cette
deux
des Scelles eh i noises, d’ajirès Dumont, aussi remaripnibles par f’exécution
que par
la
finesse
du
tissu et l’emploi des
tures, dont les cartons se trouvaient
lils
de soie. Ces ten-
dans l’ancien fonds de
la
fabrique,
avaient déjà maintes fois été reproduites sous l’ancien régime,
absolument rien à voir aveele c’est
que
les pièces sorties
style del’époipie.
comme
autant à souffrir des malheurs des temps pendant
à ces
il
à faire,
et leurs prix aussi élevés.
manufacture d’Aubusson n’eut pas,
tionnaire;
n ont
de lîeauvais étaient tout aussi appréciées
que celles provenant des (lobelins, T. a
Une remarque
et
est vrai (pi’elle ne dépendait pas de
celle la
l’I^tat.
de lîeauvais,
période révoluElle continua,
époques troublées, à produire de nombreux tapis de moquette,
destinés à servir de tapis de table et de pieds. Plus tard, après
blissement de
l’l’an[)ire,
Mornaix, de Rogier
et
l’éta-
sous l’habile direction de Sallandrouze de de Debel, à cèté des moquettes,
la
elle tissa tle
LE ii()m])rc‘iisos porlirrc'S
MOBIMEU SoUS L’EMBIUE ol
ordinaircuiuMit j)ar Kohy,
experts en
des
des l)n'de-|)arFunis, Pieu dans
vasi'S,
grands du
palais dc'S
lc‘S
Murat,
inspirées des eompositioiis de Pereier pour la plu-
lîoi’glièse.
goût régnant.
|>our les
joui’,
demeures
îles [U’inces
Peau harnais, entre autres.
Le succès d’Aulmsson, au lit
le
Fournit aloi’S de su})erl)('s })ortières et de inagnili([ues tapis
Auhnsson pour
artistes Fort
,
des seèiies antitpies, des s[)ldnx, des lions ailés, des
|)art, li^’iircmt
g’énies,
Scuglière, DesForges, etc
de* la
matière,
la
tenturc'S,
(ic'S
(ramcul)lcMnoiit, dessincos le plus
t(Miliir('S
lieu
au contrairt' (pie s’aceroître,
td
de se ralentir à
llestauration, ne
la
ses produits se ré[)andirent alors de
ti^ms e('ités,
peut être eonsidéré C(-)inme une succursale d’Aulmsson,
Id’lletin, ipii
exécutait de.s travaux similaires, cpioiipie peut être un et
un
moins
jieu
iiu[)ortantes.
sur
CCS
(h-lieats.
Sous
diversi's
et
ipi’elles
et
sur
et
hranehes de
les autres
et
de spécial, nous
l’art
productions ipioiipie
leurs
pour nous, par ce
nous Font eonnaître du goût ont de tvpiipie
lins
sa produetion Fut des plus
l’I'anpire,
manuFactures
particuli(''rmnent in tcu'cssantc's trent
moins
croyons-nous, de nous étendre davantage
est inutih’,
Il
[leii
(pi’elles
du style de le
nous mon-
ré[)0(pie,
(ie
redrouvons dans tontes
industriel toueliant au tissu, la soie, la
laiiuy le coton, (de.
L’art de le
la
t(mtur(‘,
sous
goiiverneimmt impérial,
ei[u‘,
(pi’une
ta{)iss(>ri(‘
une miirailh' ou oul)li(U’.
siii'
le
gouvcu’neimmt répiiMicain
a eu le
grand
est a \ ant tout
tort d'avoir
une décoration
un meuhie, doit l’accomiiagner
Les Lioludins,
comme
ils
h'
Faisai(mt
comme
méconnu
sous
ce |>rin-
(pii, ap[)li(pié(‘
(d
<léjii
non
sur
]>as le Faire
d('})uis
pas mal
d’années sous rancien r(^gime, (meorc plus peut-être (pie Beauvais Auliusson,
s(‘
sont (Uitêtés
ii
vouloir lutter av('c
à (‘ssay('r de Faire (U'S tahhaïux avec d('S (!(' S(‘
juduture
cadres de
la
Ijois
plupart de doré,
nous venons de
l)ordiir('S
comme le
ii
l’iuiikget
soie et de laine, au lieu
servir de toiles (d de })inc('aux. Aussi leurs ta|)isseries
elles |)oiir
jtas,
lils d(‘
la
et
(d sont-elles
mamjuent-
enFermé('S dans des
de véritables p('intures. (mtteerrcmr n’est
reconnaître, particulièrement imputalde à cette
M-:
TfSSU
e}K)([iie. kilo (laie (le loin, |)iiis(| ir(‘lle
certains inenagaMncnits,
il
n
(Ml
Les
est pas
moins
de lover
ta|)is
(d
de
Ils
eonsislaiim
I
(mi
t
Ondry
l
en iSio.
avec
ordinairenumt
l'aisant
aloi’s
la ialu'iipie di*
renipire
tapis à dessins géoinétri(pies,
souvent
ne inaimlactui'e de lapis avail éleélalilie
Pour
assez
aux palais nalionanx, à
ii
[lac
jiartii*
loin! clair
lonces, on a fond lonc'é av('c orni'nu'nls clairs.
à Paris.
llriin,
tout pai'ticidièi-ement.
étaicnit
niontiant nn ciM'cle on nn o\al<' an centre',
l)isie,
Le
la'grettaMe.
|)laneli(vr
par .\apoléon à 'ronrna\
Iraiiçais.
[>ar
]»r()ron(léin(Mi
tisses, (piand ils etaKMit dc'slines
établie
a été inaugurée par
2;j
est vrai; eontinnée et aceentnée par les snc-
eessenrs du superbe surin Unidant, l'dle
t
Il
ne lant point oublier
au cerlain Clienevaed
léiiinigner son inlerêl à celle industrie,
avec ornenients
Xapnléon
à l'aneieu
liùtel
Sou-
alla visiter celle lal.ri(pio
I
MOBIUI-U sors
l.F.
î>.(i
([110
(^.onvonlion,
l:i
aux
luiinaino
(K'c'oi'atioiis
».
moins d’aooord nn
(>st
Il
doB
aN(“(‘
on
Los snj(ds
(de.
comjités,
j'i'pj'ésmi t('nt h* [ilns
cadto sort(‘
d('
[loiiit.
[H'tit
pins
h‘S (i^^iiia'S l'in
do ce
(h'S molit's
lantonils, chaises,
si('\i^’(‘s,
lloni’s, (h'S
et (pioépioldis iik'iiu'
comme
,
on
orinnnonts, d(‘S [lorsonsoit'
tons
les
an
t't
antres
inpiosa sa maiapio, dont témoigme
lit
r('in[dac('r h'S ('inhli'nK'S
h'S llonrs (h* lis (pii ponvai('nt ('iicori' s’y r('ncon i
im'ino dojniis, fro-
(ignrés; ri’jnpiro arrivé, sur nomhr(' do ta[)issories
Na[)oléon
gH'iiro,
ost juste do dire
il
ta[)issorio à points oroisés et
d(‘
cos soidt's d’on vrai^’os I
choix
révol-
n’on ost [las
il
sont alors oxéontéos on
liiu's
d’aillt'iirs, r('‘[)o(pie r('‘Vol n ion liai rc !('
dos
ord mairomemt dos
animaux
[laysai^’os, [larlois d('S
dont
xviiF' sic'clc* (d
la i^’ai'nitnia*
canapés,
nao’os dont
oanovas,
dn
la lin
ii
(jnt'mmont empioyo dans
dos
«
oonviondrait pont-i'tro mieux
(|ii’il
sur
laine tnt
il
la lig-iirc
riioinino ost rap[)clé
oii
(jm‘ soit oo doornt,
ta|)iss('i‘io
d(‘
(jnohjiu'S mots, car
do mdlor
(léroinln
i^oàt.
!('
g(‘iii’(‘
F
11
ta[>is, (jii’il sorait, avait-cdlo dit,
l)ar()(|m‘
(^)ind(|n('
In’odorii'
(ra|)[)(‘l('r
dt'orot, avait
EM IM
aux piodsdaiis un i^onvornonnnit
tant do fonlc'r
à sa dii^-nito
un
[lar
i;
révointionnairos on les alioillos
[lar
ti't'r,
ni [u'-rialos. l'in
dont
do
l'ail
la
ta[>iss('ri('s
sur caïu'yas, on yoit an chàtoan do Ivosn)^
propriétairi' actiu'lh'
dt' |•(dal)lir h'
salon
toi
(jii’il
('iiisîay(' S('
do llerry, nn mohilii'r coni[)osé signés .laooh-l)('sm:d
U'r,
tirid'S
par
tiamos d htmnonr.
S('S
(h'S
t'ahh'S
socomh'
patentes
dt'
tt'inps (jii’à
mtiilié
Louis \
aux
,
caiia[)és
soi('rios l'nront étaldis
d’(
)rléans, dn
dn [lays
;
)
on
,
à
ntiyomhro
l'’ontainel)lean
mais
t't
la
tlnchosse
dt'
chaises,
]»rincossc et
l'd’ance à
a[»pert
soie s’introduisit à
la
Pny-on-\ olay
a.
il
la
rt'prodnisant dos
hrodéos par
dn xv^ sioclo, ctimmo
datées
(piatre coins
d('
tapiss('ri('s
l'’ontaino.
Lyon, rindnstrio do
tard à Orléans, an Lille,
I
lantonils,
r('con\('rts do
Los [iromiors métit'rs do ilans la
dt'
honnonr
à
t('iin
tronyait lorsipio l’hahitait
do La
scèiu's
Lt'handy a
,
i
Lyon,
de lettres
'idd. l'in
même
Tours, et [ilns à 'Tonlonse
,
à
c’est tonjonrs à J>yon tpi’elle
ia 7
LE TISST^ deineinw fin (lu
le j)lus llorissaiiL'. (-<’sl
xviii'’
sic‘C‘l(‘,
I^AMI'AS lONi)
IMiili[)|)(‘ d(‘
iîi.i:r
A DI'SSINS (lu
DI'.
lu
dans cellr
ville (|irélalt
Salle, (lui
ral)i‘i(|iia
DIVI'ISS
OKS. l'IlhlKj lll'
(umsulal. Anricii
|i:ilai!S
(Ic
ctaMi, a la
les niaL>-iii(i(|ucs
C(Ulull<‘ (Ir
de Sainl-(.li)ml).
superbes tentures faisant partie du Mus(je industriel de liVon, et les an (iarde-meidjle étoiles du lit de .Marie-Antoinette, anjourd’liui ,
l
LE .MODILILIl
'jiS
otrcrtcs par la ville de L^'oii niaria^’e. (Vc'St
des
S 01’ S
cette souveraine,
ii
principaux,
‘^•racieiiS(‘S
(‘t
derniers
les
dans
reinplaeées,
un
si liant ])oint
aux a])procla‘S de
(>t
pul)li(pie,
r('Stinie
ses
et à lapyures si
iMarie-Aiitoi-
t(‘inps de* l’ancien réprime,
hiroeliées jx'i’dirent leur prestii^'c,
lurent
ii
de
de Pernon, pour no citer (pie
étoiles à llenrettes
(*es
délicates, (pi appia-eiait
si
dans
nette. dais,
sortirent
(|U(‘
à roccasion de son
de ecd industriel, ainsi (pie de ceux
attdicu'S
confri'ia'S lion y-l)eeliazel les, h'Iaudriu et les
l/KMl’IllE
la
des
|iar
ces étolîes
Révolution
velours
avec
ajiplication de broderies.
Id'anee, y fut
(Convention,
désastres, (C’est
])eii
ii
(pi('
anéantie
|)r(‘S
sui\
la jiriso
it
il
en oSo
l'eiiouw'la )
Ip’oii
cité
faliriipie d’étolfes
avant
il
revint relever
c(da,
il
fut
à
(C’est
la
’/acliarie
étoiles
la
la
la
(irdtmné par
siè^x*
se relevait péniMenient de scs
tard, en l>a
fois le i(Si
et
son matériel.
métier (pic venait
a',son eollaliorateiir
de Pernon
(.Camille
tout
dirip,'cait d(‘jà
l’Iieiire,
(pii
Révolution, lou'cé de s’exiler pendant
ateliers de leur ruine
une
de
ju'osjiérité
noiivi'lle
grande partie due à ;i
Louis \\
I
fois le
la
une tem-
calme revenu.
(pii lui
avait accordé
maison
décoré de l’ordre de Saint-.Micliel,
(Camille de
(irand en
destinées
il
iSe'i,
(pie
Pernon, passée dans finamt
rameuhienient des
commandées palais
la
une jiension de fut laissé
Révolution, et mourut pour ainsi dire dans
la
la
niallieurense cité, (duiind
première
])liis
do
ville
plus heureux (pie son eéU'hre confrèrt' IMiilip|ie de
livres et l’avait
ressources jmr
nom
Ic'
s('s
Salle, (pii anohli par () ()()()
(pii
llreton devait jirndeetionner encoi'e.
dont nous avons
l'Cn
fameux
seconde
la
fond en conilile ses procé(,lés
d(*
rindiistrie de la soierie fut en
pête,
ce
d’assaut de
d’inventer .laeipiart, (pic neuf ans .lean
jiar
fonctionna pour
(pie
dans
soie, si llorissaiitc*
la
put re[)r(Midre à
tissai^’C
le
de
indiisti'ie
(iette
la misi're.
mains de
les les
sans
jirincipales
iinjiériaux,
dont on
retrouve aujourd’hui une partie dans les a])[)artcmcnts de \ersailles,
de f’ontainehleaii
Parmi la lin
de
(
Compic’^’iie, etc.
les ])lus imjiortantes
du Directoire,
la
de ces tentures,
il
en est une tissée à
premii're (pie nous connaissions de véritahlc-
!)(.' L jon mrtiers el j.cHoo ouvriers que nombre des métiers élail monté à 10.720 el *
le
,
I
iiulustrie de
i;i
soierie complait à
celui des ouvriers à
1
Lyon en
j.joG en 1812.
i<Soo,
l'onlaiiit'lilcaii
ilr
(Pillais
tuô.m;
Di:
iji
S.vi
‘7
I
mont do
janno
satin
pour
i<Soa
aniu'os suivantes,
dc‘S
;
avant
<pn
somMont
Manc,
à (Unix tons do
rionaissanco
I)1
d’iino
(mi
d('
so mulliplièront.
N
oici
et lilé, eU'stimi
voici
;i
la
cbambrc'
un laiu[)as
(‘iicoia*
pabnotte'S, dos
d’une bordure' fond
b mpeu'atrico à
d(‘
fond bleu, avec
;i
ebono,
bi'ancbai^’os (b‘
do Saint-I
orm'inon tat ion
de*
;
moim'
r mpiM'atrioo. ;i
la
Maison
ospi'oo, aN ftud
iiii
pabnctt<‘S
(‘o
notons une boi'<lure
/acbario
damas
iiii
;
lampas
e'tait
eb'stiiiea'
non moins
autre- beirelureantiepie-
le-
loiiel
cette-
l*ernon-( iranel tic
la
,
reese-,
biimiieO
('ii
fusé
oi’
fin
.1.
nn
|)Our
une
c'idormo
trois tons, tissé
lournit entre autres
Ncrt, d(‘Stim’‘ au cabinet jearti-
e'ii
du
ele-s
le
eiriie-me-nts
énumératie)n
le-
un
('iicori'
salon particuliei' du soude'S abeilles inniéiviales, divi'i'S
de'
roii leiiu'iits ’bre'me'
|)e)ur
(iitons
leuillain’CS.
;i
de'
ele'
ele-
(‘t
l('uillai*’('
ari^’ont,
el
N eiici
une style
eirs elive-rs,
\ e-rsaillcs.
eb-s éteilb-s seii'tie'S
cc'tte
;
<^re-cepie', élu
breicliés
palais
oi'S
\ e'rsailb'S.
re-niarepiable-, e-n forme-
tissée-
des
boucliers et
d('S
:i
(So j
i
li^^urant
b' clidlro
ors
(’ii'and
broda’
rouL;(*
salle-
plus |mr, (i<^urant
elétacbant sur ebai’réte'r
;i
I
nous parlons
puise pie
(*t
de*
ii(‘.
anti’o
de Saint-( ib>nd, avec un de'ssin de
jialais
montrant ces abeilles dans des bordure'
un
oommandé
dos palnu'ttos,
couronnes de
alterm'‘cs de
Saint-( lloiid
;i
lances,
trois tons,
ii
velours cramoisi senu' d’abeilles d’or, pour verain
d(‘ssins
di'S
(U'S
('‘«^•ab'iiu'n
la<^'('S
peu iab*,
de b fim pei'ou r au
culier
I
iSob,
fin
I
tentures
•
puis un lampas cramoisi, toujours avt'C
iloiid
dans une couroiiuo do [)our
à dessin
violc't,
lompiè^i>
(
I
autre'S oinblènu'S i^au'i'rie'rs, on ors
salon
nn lampas
fond ^iolot, à oriu'im'nts antiepios, broc'bé on
ii
Los
.lacrpiart.
blanc et violet, oxéoute* pour un ap[)arloni(‘nt do .losépbino lani[)as, aussi
com-
ciel,
llimrs, d(‘ fouilles otd’araljosqnos,
dc'
accomj»ai;iu'‘
frosfpio
doux tontm’os
(ii's
ronotionnomont du imHior
le
un d('ssin composé
av(‘o
tirées
l’ond
nn lampas
lampas avoc des
Saint-(ilond.
d(‘
oommandos
les
pinlùt
nn
onsiiilo
palais
le
;
ai'alx'Stj iios
Mano sur nn
on
o\'st
roj)i’is
vlont
anli(pios
]'(“SSortant
,
etc* tisséu's
Tond vert
oronio
dansonsos
Poni[)('‘i
ont donc
rc'prdsontan t
conKair
,
ligniws do
mamU* on
un pou
(lojmis rpio rimlustrio avait
lu'Ih'
(pi’anti(pio
do
MoBIUl'U sors I/KMNUK
l.K
!5()
eb'
la
se
Avant
maison
aujoiirebbui Cliatcl et 'bassinari, nous vouelriems parler
epicb[ues rares tentures ornant encore nos palais nationaux; d une
LK TISSl frise
eu velours de
TièiK'S eramoisi, s|)leudi(le
orneuients tant soit peu massifs
dont
et aussi
d’une hordiii’e
mêlés à des rimaauix du
Velouüs
;
cKA.MOisi
plus
SEMÉ D
A lii'.i
(Ancien
d’un damas ombré jaune-orange
doiil le sujet consiste
beau
i.i.i's
[)alais
slylcg
dessins de Pcrcier, pour cette fal)ri(pie de
d’étolfes destinées
fauteuils,
le
en lions ailés
biaxdiée, à fond bleu et
U UK. Fil II l'nj II c
ili'
/iicliiu'ie
liiand
de Sainl-Cloinl).
contre-fond violet, avec les sujets bleu
De
dans sa lourdeur, aux
eu une gi'eecjuc jauiif'-violet servant de sou-
la hoi'diire eoiisisé*
hassement,
3i
et grisaille,
exécutée sur les
palais d’x^ranjuez.
Pernon
et (irand,
sortirent
aussi noml)re
aux menbles des résidences impériales
sièges, coussins, paravents.
;
canapés,
Les énumérer serait long
fastidieux; signalons S(Md('inent un buiteuil exécuté
(ui
et
oSob, broché
avec fond talletas ponceau Ijroclié de [)lusieurs ors, du style
le
plus
(‘ara(‘térisli(|U('; oii
SOUS
LE [MOBlLIE.n
i3:>
ri'anjieroiii'
l.'EEMEllîE
de riclics velours cramoisis, dont
loges des tliéàtres
les
daigmait se reiidr<' étaicmt toujours tendues.
li’œuvrc' la plus iinj)ortant(“ exéc‘iité(‘ |)onr Mapoleion ]>ar la
Pernon,
est (Uieoia'
ii
eitoi’. (i’t'st
composant do pannoanx
e(mlre, l’étoile de la Lég’ion d’Iionnenr; an
somniot, un aigT* les ailes troncs de palmic'rs
déc'oration do la salle du Trône, se
dc'ssins ond)léniati(pios se délaeliant en or
;i
An
sur un fond (‘ramoisi.
la
maison
par
lig’iirés
servant
<'‘ployéc“S,
ors
d('S
eonronnement,
d(‘
(r('iieadrement.
V(‘i'ts,
Il
des
et
faudrait,
non pas pour être eomplot mais nni(pi('mont pour ne pas laisser de côté des ouvrages do promior ordro, signalor an
de
eliamdro
la
ii
liO
d’nno
do tonk'S oos étoiles est dcdicalo
lonalil(i
S('iit
d(‘
Dans
line.
ot
largos
ol
l'olové
pai'
pi(*e(*s
c(‘S
du
\
étaMissemon ts, prodnisaieni dos
(dolfos no
supériorités do dessin,
coloris, do
dt;
elles tri'S olior.
la
d(‘
d’antan,
demenri'iM'nt
d(*
le
n'ont
gm'-ro
Uevilliüd
aussi
Delore et ;
il
(undm’
tonti'S
importants,
L'*';
ii
les
grands saeri lices
;
aussi
lils
do
clinte
de
diminua ipiokpie peu
les
sonlfrii'
ii
la
luxe étant (k'venn pins général les délioncliés et
les
llestanration, à côté des (irand frères ;
de leurs
la tolo
lissage, olio/ lo(piol tout n’ost (pi’appaiamce.
soimâc*
k'
et
ncmi do gi'ands fa(;onnés, eoùtaient-
le
il
;
(irakit et
di*
luxe
liant
Lyon de
I
aussi
éjxxpic de
la
coindent de citer les maisons
Doponillv; Sekirm
Didier et ITdit
do
étoiles
dcmaiidéos. Parmi les prineipan.x fakideants
Tlinard
ii
laissant rien
ri’anpiri'. Si la (lonr restaiiïak- di’S l)onrl)ons
commandes
lyon-
L’on était loin alors dn tissa fal)iâ(pié avec dos
(iorns (‘timprinu' apri-s
L’indnstrio
l’art
lonlnro, do composition artis-
mais tout cola m‘ s’oôtonait pas sans
ces ludlos (dolfos, eonnnos sons
de
fal)i'i(pie
Los soiinaos Ivonnaisos r(Minir(ml alors
leurs d(‘xanoii‘ros.
;
inspirées
décor du tissu,
rai
mis
les artistes <pio (‘es liabik'S fahrieants axaient
ti<pie
nn coloris savant
pnissantos onvoli’os. La
avait gard('- on rolronvc'* la tradition
iiais('
nn large losange
fonillag(‘ d’or, (ignrant
nn soeond fond Mon.
d('ssin
antiipie, l’on
ôroeliés en elumilK', s’eidevaiit sur un
('t
fond Mane emaidi'é dans nn sni'
los tentnros
eonola'r do rimpcnaitrieo _Mari('-Lonise, consistant en
hompiets de pavots nnaneés
iH'posant
moins
Ikmvard
et L'';
Dervienx
;
Dnkost
;
Alonterrat; et .laiitelet;
TISSU
u<:
liiipiii
;
*Muillü fj-ères
;
Pavi
Ajac, olc.
;
,
dont
snccès bien mérité. Mais passons
d’iin
])onr
n’avoir |)oint été
i
ii
employés dans
les
produits jouirent alors
des tissus moins les
33
ricdies, fpii
résidences impériales ou
royales n’en tiennent pas moins une place considérable dans l’amen-
blement de
l’épocpie.
C’est de (piebpies anné(‘S senbanent avant la bévobition que date la
vo^ne des
tissus imprimés, (iette industrie existait bimi à l’étrangc'r
3 VIAAaatv
ÿVuvi/vvvjJJ; -uvvinAA/i
'il
Boki)l:ki',
I
om;>
kosk iiuocm'
i'
di:
di\
i
us oi;s. Fiihi ujiic
/.iicharic hniiid.
ch'
(Pillais lie ^'ol•saillos).
depuis un certain autorisée que
imprima
f[ui
])ar
teni[)S déjà
;
mais, interdite chez nous, elle ne fut
décret ro}ad du q novemln’c 17
le
nom
C’est
Oberkampf^
à .lony en lybiS, on peut ])resffne dire les premiers tissus
destinés à renq)laeer les toiles de
sons
>q.
lil
et
de coton peintes, alors eonnues
de siamoises on de toiles d’Oran^’c, ainsi (pte les indiennes
à ]>etits dessins ap|)clées mi^e(nonnettes, peintes sur des toiles mixtes fil
et coton,
de provenance beanjolaise. Pc snccès de l’établissement
d’Oberkamj)!’, d’abord des ])lns modestes, g-randit rapidement, grâce
‘
AKred
LaliinR-lière,
(Jbcrkamjif, llaclielte,
étlileiu*,
Paris, iiS86,
:\ioiî
Li'
1
1.1
sors i;kmimi{k
r.
!•
aux pcrrcclion ucuK'uls apportas par iiupriiiia d’alHU'd
au eyliudre.
|)uis eiilin
du dessin eoul(“ui‘,
l(‘
prcMuier trait se uommaiit moule.
nouveauté. Le
de
|)oint(‘S
eu
pieotaL;'e
consiste
ii
on
on
etoll'es et
eu
aia’i\a
au pico-
une sorte de
lit
la
gravure
d’un poinçon,
l’aide
ii
le trait
(piatrième
intervalles de
le lions
;
crins d’une lirosse, de l'aeon à [iro-
les
rimpri'ssioii un tond salilé.
loilin,
eu
(S
1
>,
I
avec une maeliiue f^’ravé
dans
même
c't
I)ieiitùt
r(‘ui|)lir les
;i
de laiton, [limitées dans
lil
et disposca's eu scmiis cMuiime
duire
ces
.Touy,
au inouïe, avec renUuire
|uiis
:i
A
S(‘S prcaliiits.
deuxième, troisième
ajouta un i;i‘aud ai^ia'meiit
(pii
tai;’i‘,
dans
a|)pelle r(‘utriire, rapplic-alioii
()ii
iiiipriiué, d’uiu'
<ld‘j;i
Moc,
clollos au
lc‘S
lui
eommem;a
ou
ii
la
iiiaii
ii
tact
ii
de Jouy
re
deux couleurs, consistant en deux
ii
eu creux, l’autre eu
l'eliet’
(‘e ;
piamiiers
les
dessins
i^-rands
cylindrc'S l’un
arric'rc'.
I
Parmi
imprimer
deriiicu' reiiijilaçant la rentriirc et
sim U tamuneiit. Mais l'evimoiis un peu en
a^î^'issaiit
ii
sujets
;i
ou
tentures
jioiir
•
meuliles, sortis des atelim'S idii'oiioloi^’icpie
ni l(( !j;(‘oisr ; h Ir.s
Maat^o!
1
:
s ( 'olanthr.s
fi'rrrs^ r\\
après
imprimer au cliiiti'
\
de
(’poijuc iàlle
11e
(
)1
ler
t'
Ma a afart aie
Lrdrratian
"po, etc. Sa production
r\\
i
^
hupudle
ii
lit,
depuis
(
icr kaiii
)l
le
^
en
i
le
ta av('c
;
Directoire, ii
jusipi’ii la
de nouveaux procédés de nom-
dessin ressortait en Maiic sur fond coloré, et
eiicoia*
des curieux SjH'eimeiis.
iiistituiès
daté
pour
les
om raL>’es
(k*
d’ Aix-la-( diapidle, ciiuj
(diai‘L>'é
de décerner les
scimict* et d’art, par
ans plus
tôt,
tcmilire l'^oi, attriluia le i^raiid pri.x d(‘ jiremii're classe à
de
lors
renvaliissemeiit de
manufacture de
.loiiv
ne retromi'ia'ii
[dus leur
furent
la
l'’raiice,
les
interrompus; repris un
aiicieii
(
le
\\i
un
sep-
tlierkamjif.
travaux de
la
plus tard,
ils
[leu
succès. L’industrii* des toiles [)(dutcs
t
s’était
y<S-2
commença
pl'
lors, (jiie croître
iiovmiilire d(' la im'iiie aiiué(', le jurv
déceimaux
iSiè,
L'rtr
Lraraa.r dr la
ka 111 pt exéeu
dont
déci'et impérial
làn
la
l’Imiipircn
dont on l'ctrom
prix
;
la
ordre
faut citer, jiar
il
pour repiauidre un nomad essor sous
17P7,
lirciises étoiles
‘i.S
)
roiik'aii.
ers
Le
i
1 rs
:
.loii\’,
;i
dr La Lnntainr^ d’apri'S ()udry;
rs lùihlr.s
se ralentit misiiite,
surtout
d’( Hierkaiiijir
ré[)andue dans toute la L’raiicc, disséminée
(.le
t(.ms côtés.
TISSU
U-
La
Jony
fal)rication de
coukuirs solides
ees iioinhrenses étoiles pieotés,
à
si
d’Oherkann)!'
sont
l)ien
la
ii
littérature,
dessinés
parties du
moins
prisés,
^ommons
Ferme; Paul
ta
semées, à l'omis
siècle.
et
Les
tissus
déjii cité
lamrs motifs, einprn ntés à
raclmdité, fort eonnns pour
;i
(T i>’i‘a\és.
mande ;
f|uaHté, d (3
nous avons
tentures, dont
cT
<|nel(|nes snjiTs, n’étaient pas l’histoire,
hoiino
lUnirs
ii
eommeneennmt du
an
im'uMes
poiii-
l)oii(|nets,
|»etits
ii
mode
la
fort
([('
teint. C’est d(‘ eet éTahlisseiiuuit <[ue sortirent
i)oii
(‘t
toujours
était
plupart,
la
(‘ueor(‘ |)arml (uix,
les
Quatre
Viipinle^ (pd ont en un déhit
considérai )le.
Les manid'actnriors
Oherkampf dans (nniève, M"’*'
([ni
avait
la
imprimé
s’établir
Abraham PoncluT, date
il
des indieniu'S.
Corheil
lyô'S,
(ui
an[)i'(‘S d('
il
di'
Normandi(‘
hante
fahrieation
de Pompadonr, vint,
vigueur,
la
d(‘
(h‘S timtni'es
Al)raham
l’re},
de
d’amenhlemimt pour
mali^ré les lois prohibitives alors en
llomm, dans
lîolbec, vint bientiM
la(pielle la librnTé fut
même
précédèiamt
accordée
ii
Imii'
vallée
la h‘
de bomU'ville.
ri'joindi'e, et
dès
17Ô}),
imbistrie, leur jirodnction
en toiles dites siamoises prit une certaini' extmision. Onehjnes années a[>rès, il
de nouvelles fabriipies (l’ini[)ression se créèrent successivement
Darnétal, Déville,
pins loin,
ii
Maromme, Ba[)eanme,
[)rès
Bolbec. Tontes, aux ap[)roches de
de llonen,
17M;),
et
nn
[len
étaient en [ileine
LE MOBII.IEU SOUS F.’EMIMKE jUMidaiit los |)r(Mviièros aiinoos do la
}»ros|)cril(*, ot si rlK'S pcvruvlitorc'n t
ollos
liovolutioii,
un
i'o[)rircait
uoiinoI
dos
(>ssor
l’horizon se
^jiio
rassdrona. Parmi los prinoipaiix fahricants d’indionnos ot iinprimoiirs
sur ooton do l.'roy ot
on
Uomm
do sos onviroiis,
conviont do noniinoi’, aprds
il
Pouolu't, Pi(>rro (iocatrix ot Piorro l)a[)oaiimo
ijpo,
londa
(|iii
aux
a Losontay
spooialomont dos
fal)ri(|uor(‘nt
<|id
l’raiiçois,
.1.-1),
(‘t
port(‘S
à Darnétal, jU'os do
maison à
iino
do Koiion
llonon, on
i
7
los prcmiiorc'S annéc'S (h* l’Ionpiro,
Los indi('nm“S tissées
pb
Inillanmo Ijomlohan^, établi
(‘te.
par
normands,
l'abricants
los
ra[)p(dhmt à s’y mé|)r(‘ndro ctdh'S do .lonv. Leurs motifs sont,
chez oos dernières, oiu|)runtés à usitée au toiu])S les pipcaïux
d(‘
Louis X\
décorative
lloro
la
Mario-Antoinotto
ot d(‘
1
y ligui’ont souv(mt. Apri'S
vieux die'ux du Ail; après
la
eampagiu'
antiepios, d(*s viu'S do ruines, do te'iuph'S,
après
Lonsulat
ot
e'pisodc'S
do
eanu'c'S r('nfoi‘inant
le
le
l)ataillos,
giu'rric'rs
désastres
et
de'
de* la
durant
tout
l’histoii’o
ou
|»rolil
h'gislatoiii's
la
;
('t
de'
la
chameaux,
d’Italie,
C(‘
lU'
Isis ot
dos scènes
de'
trioni[)ho
;
sont plus (|ue ot
buste
dieux, do déosse's,
de
après
los
h'
d(‘
Ib'staiiration ot los
modo
I
(b'S
los boulottes et
romaine, médaillons
survenue,
malhours
dc'
mis au rancart
l’invasion, los ot
remplacés
ce sont aloi’s dos scènes de
;
\\ alte'r Scott, (b'S noo('S vi lagc'oisos, d('S
d’une madone,
ornomontalo
gre'cepu' ot
patrioti<pios sont
par b'S (''pisodos dos romans à
;
palais, d’arcs
l’IAipeii-o,
oaiu|)agm' do h’ranoo
finblèmos gimrrioi'S
ot
comme
campagne' d’h’gypto, dans cos
la
étoiles ap[)araissont b'S pvranéub'S, los sphinx, los ()siris, b'S
;
Magistral, établi à lîonon dans
;
loin tes
('t
moul>los
|)Our
otoll'os
lîolhoo, transféroo plus tard
Piori‘ 0 -(
;
établis à Uouoii
amants
brigands calabrais aria'tant
age'iiouillés
(b'S
aux pieds
voyageurs,
etc.
L’Alsace, pc'ut rov('mli(pi('r olb' aussi sa part dans la |)roduction (b'S tissus
imprimés do
lՎpoepu' la-publioaiiu' ot iiu[Ȏrialo.
Kœeblin fondait une manufacture' d’iudie'nnos dans
'
de
la ^
Ch.
lîcniuM’,
Pierre Coeutri.r
et
171b,
la [K'tito réjeuldiepie
Pierre Piipeuimic, fabricants d indiennes à Rouen. Bulletin
Sociétr iiidiislrielle de llnueii, mars
et
avril iM.So.
Ch. Benner. Pierre-Giiillatiine Roudehan, fabricant
Société industrielle de Bouen, janvier
Dès
et
lévrier i88'2.
d' indiennes
à Darnétal. Bulletin de
la
LE TISSU de Mulhouse. Une seeoiide faljrique fut créée eu 1702 par un iioinmé Hartiuanii
;
Un peu
d’autres suivirent.
plus tard, les autres villes d’Alsace
;
Colmar, Munster,
Thann, Guelnviller, Lusserhaeh, Wesserling, Sainte-Marie-aux-Mines, Saint-Ainarin, Cernay, etc., virent s’établir
sages
et
dans leurs murs des
Nombre des indiennes
des imprimeries d’étoffes.
tis-
les plus
réussies de l’épo(pie impériale sont sorties des ateliers des Kœchlin,
des llaussmann, des Dollfus, des Schwartz, des berger, des
'^^l’iiierry,
des Sehlum-
qui par leurs incessantes découvertes et les amé-
llislcr,
données
liorations constantes
à leurs productions, ont
amené
le
succès
comme à les mêmes
llouen
durable de ces tentures.
A Mulhouse, dans
les dilférentes villes d’Alsace,
inn)rimés re})résentcnt toujours
et à Jouy, les tissus
sujets;
ce sont encore des scènes chanq)ètrcs, des motifs tirés de l’histoire
ancienne, ou des épisodes guerriers
roman pleurard ou
mentation de ces rideaux
Finissons par
La
et
alors, qui fait les frais de l’orne-
de ces tentures.
la dentelle.
dentelle est,
formé par
mode
grivois à la
la llestauration arrivée, c’est le
;
le travail
comme on
sait,
de l’ouvrier.
11
un
tissu à fond à jours, entièrement
existe
deux sortes de dentelles
dentelle à l’aiguille, qui se fait en jetant d’abord quelques
fils
:
la
de bâti
d’après un dessin tracé et ensuite en points rattachés à ce bâti qui leur servira de support; puis la dentelle à fuseaux, qui consiste en un tissu
formé de
fils
croisés et tressés, enroulés d’un bout sur des
fuseaux, et fixés de l’autre sur un coussin par des épingles.
La
dentelle, aussi bien la dentelle à l’aiguille
que
la dentelle
fuseaux, a tenu un rôle important dans les manifestations de industriel sous l’Empire. Elle entra pour une large
dépenses de
la
aux l’art
part dans les
maison de Napoléon. Le trousseau de Marie-Louise en
renfermait de fort belles,
l^e lit
de la souveraine, seul, était garni de
dentelles pour une valeur de 120.000 francs. Sans doute, parmi ces
dernières, se trouvait cette superbe garniture payée 4o.ooo francs à 18
3S
1
(IK'ramhaiilt et
M O B IM
E
.
1
divorce' et
du
pour
la pi'eniière
brodée à son inaria^-e
eliillre,
f
;
EMB HE 1
feinine de Napoléon, Joséphine,
(‘t
se trouvait inaehevée lors du
de \a})oléon avec Maric-Lonise
nialencontrenx dut-il alors I
OVS
S
II
Sueiir <rAleiiçon, dont riiistoire ne niaïujne pas de
la'
picpiant. ('oininandéc' elle avait été
K
('tre
aussi ce
;
par celui de
r('ni])lacé
chitl're
nouvelle
la
inpératrice.
Pour favoriser
de
l’industi'ic'
départements fraueais, tombée jerospère,
Napoléon
ii
si
la dentelle,
dans
hdandres alors
les
bas après avoir été
llorissante et
si
si
aleneiennes, (iand, Malines, Alost, Preixelb'S, Anvers, etc,.
\
commandes aux
d’impoi'tantes
fit
fabj'iepies
de ces diverses
villes.
A Antoine Duepétianx
(*t
de bruxelles,
fils,
y.pda fi’ancs de dentelles à Cantineau, Sinions et
(!'*’,
;
Veydt
pour o.\o\ francs; à A. ().
\
J.
3 )2
francs
3.()oo Irancs
;
à Le ii
Sueur
(l.
;
.
francs
I()
;
l’aiguille,
lement
la (iour,
la
d('
\
s’en était
pour
ii
|.(Sj()
Kint,
.1,-1).
d('
(i.fiao
soinnu' élevée' de 3
Malines, pour
francs; à
(>t
II. -J.
francs, ce der-
de Bruxelk'S, pour faits
aux
Pletinckx, Debroux, Ligeois, etc.b n’étaie'iit
bien entendu pas oubliés dans les
d’autant plus epie les dentelles françaises à
Alençon, sont de beaucoup
ii
également d’Anvers, pour
an der Brocht
iMaliiu'S,
pi'escpie toutes fabriepiées
plus délicatement
les
.1.
fabricants fi'ançais
commandes de
aussi de llruxelles,
sans parh'r d’aebats de moindre importance
maisons llaniandes de I.es
Merh'ii,
Malines également;
nier établi à 8 2
an
.Meens
Baugmet
Meens Van der Brocht pour
i
\
et
acheter pour
an Mei’len d’Anvers, [)Our o.^ob francs;
\
an Bomberghem,
lit
il
en basse Normandie
et
S[)écia-
les })lus belles, les j)lus
fermes,
les |)lus soigiu'iisement tiaivaillées.
rendu eompte, particulièrement lors d’un voyage
Alençon avec Marie-Louise, pendant alors dos dentelles (pi’on lui montra,
le
Napoléon ([u’il fit
})riiitemps de oSii. Emerveillé
il
promit de donner encore de
plus sérieux encouragc'inents à cette industrie. Malheureusement
guerre avec arrêta ‘
II.
le
la llnssie,
nouvel essor
la
grande ap}»réciatrice des dentelles normandes, <pi('
prenait leur fal)rication,
Maze-Sfiicier, Les /otu'nissetu's de Napoléon
Laufens, éditeur, Paris,
à
r(S<)'î.
et
des deux inwératidces,
r
vol. in-S®,
LK TISSU
Parmi
les
commandes
laites
par
I
Maison impériale anx
la
?H )
l'ahi’ieants
de dentelles de Normandie, nous verrons (pie lîonnaire, fabricant à
Caen
et à Paris,
en fournit
seconde pour 21.01 Beiiry et
j
francs une première fois, et une
[loiir (j.ooo
francs; Mercié d’Alenc^on, pour
Cdiambé d’Alençon, pour
toujours d’AIeneon, pour
l'issi'
/j.<)l<S
iMi'üi.M];.
5
.
2. 25)7
francs;
21b francs; lauinay et
llattier,
francs. C(‘S diverses dentelles étaient
Fa hri ij UC d Ohci
/,a ni jif
surtout destinées à orner les robes et manteaux de Cour
d(‘
l’Impéra-
trice.
L’entourage des souverains suivit l’exemple qui les princesses
de
la famille
impériale et les grandes dames de
s’empressèrent à l’envi d’-acheter rent vite
la
lui était
et
de porter des dentelles,
donné; la
(pii
faveur d’autrefois, dont leur fabrication avait un
si
Cour repri-
pres-
sant besoin.
Pour
les dentelles noires
vases et à corbeilles de llenrs,
de Cliantilly, ordinairement h dessins à si
prisées aux xvjC et xviiC siècles, elles
furent grandement délaissées à l’époque de la Uévolution, et ne retron-
LE MOIÎJLIEU SOUS L’EMPIRE
i4o
vèreiil
de
I(*iir
vogue
même des
(igiirant
([uc
J)ieii
a[)rès la cliute
de
1
Eiii[)irc.
Il
n’en
pas
dentelles de \ aleneiennes, de Imuvain, de Idllc et d’Arras,
des guirlandes et des enlacements ajourés,
se
mariant à
merveille avec la gaze et la mousseline, fort ap|)réciées à impériale.
t'nl
la
Cour
CIIAIM TIIK V
LE
MÃ&#x2030;TAL
GIIAPITKK V
LK
Los orlcvres,
les joailliers, les ciseleiu's, les
troublés
(le la
Directoire
Convention, virent avec
cpii
côtés. Si, au point de vail, les
artisans du
vue de
l’habileté,
Poirier, des Daguerre,
11
dans
ils
défini,
etc., épris
fut
plus à
de tous
conseienee dans
le tra-
s’éloignèrent
d’un autre idéal au point de vue
grandement
de l’imitation de
leurs productions ne
manquent
d’eux.
marebant tous indistinctement
l’anti([uité, et
grandeur. Cette nouvelle orientation de fèvre,
du
régime, des Lazare Duvaux, des
faut reconnaître sans and)ages que, la voie
même
les assaillaient
la
folie
Directoire étaient restés les dignes élèves des
maîtres impeccables de l’ancien
de l’invention,
de
de
bmrs métiers
ne sullirent bientôt
aux nombreuses eommandes (pd
temps
les
joie arriver les jours
leur permit de reprendre rexerciee de
qu’ils étaient bien près d’oublier. Ils
satisfaire
graveurs en pierres
après avoir misérablement traversé
les bijoutiers,
fines,
MI^ T AI
ni
rattachés à un })rogramme
de caractère, ni
même
du bijoutier
de
l’art
et
de
l’or-
due aux idées nouvelles, mais surtout à l’avènement de l’Empire,
des plus heureuses et épura considérablement
le goiît
public, bien
près de sombrer dans les redites et les ressassages.
Les fêtes de
la
nouvelle Cour, les solennités du couronnement et du
mariage de Napoléon tivaient les arts
et
de Marie-Louise, suscitèrent chez ceux
du métal, une émulation des plus profitables.
c[(d 1
cul-
/orfè-
vrerie témoigna vite d’une perfection absolue, particulièrement dans les services et surtouts
de table, de l’épo([ue impériale, dont les pièces
relèvent de l’architecture par la netteté de leurs arêtes, la fermeté de
*
LE MOBILIER SOUS L'EM1>IRE
<44
leurs contours, la |)ureté do dessin des ligures élégantes et sveltes
dont
elles sont ornées,
dont les [)roportions
ini})eccal)les et les atti-
tudes su[)erbes leur donnent droit à être placées parmi les plus beaux s})éeiuieus ipie eet art ait jamais produits.
épocpie
dans
une exécution plus
n’atteignit
elle
les pièces d’orlèvrerie,
Nous venons
(U‘
aucune
la ciselure, h
})art‘aite,
non seulement
mais tout aussi bien dans
nous
dire,
le
Pour
les bronzes.
répétons, ces ouvrages ne sont en
réalité, (juelle (pi’en soit la matière,
des
(pu^
monuments
arcbitecto-
ni([ues construits en métal au lieu de l’ètre (m pi(‘rre ou en bois. FiOS
motifs ciselés et modelés sur ces })ièces, sont d’une perb'ction sans pareille,
coupes,
d’un dessin irré[)rocbable. Les profils des vasques, des
et
seaux, des soupières, com[)Osant ces surtouts;
d(‘S
des canépliores, des dieux
formant ces candélîd)res
(‘t
('t
le
dessin
déesses, des sphinx, des lions, des cygnes
ces lampadaires, ont beau [)arfois être angu-
leux et maigres, minces et grêh'S, ces défauts indéniables n’en sont
moins amplement racluRés par leurs
[>as
lue
productions dans les<pielles
d('S
autrc'S cpialités.
les orfèvres,
modeleurs, gra-
veurs, ciseleurs, fondeurs et doreurs montrèrent, [)endant 1ère républicaine et impériale, les plus éminentes ([ualités et nne originalité de
bon
aloi,
fuiamt les j)endules.
C(‘
gramh'S lignes, de sition nouvelh' tablette.
la fin
du xviiU
forme de ces objets date, dans ses
siècle, et fut nécessitée
donnée aux cbeminé(‘S,
cadran,
li(>
lia
d(‘
[lartie
(pii
principale'
devint seidenu'nt partie accessoire',
e't
permit de ipi’il
par
la dis})0-
h'S placer
était
sur leur
antérieurement,
n’eut plus (|u’uue ])lace secon-
ehdre (hins une' sorte d’édicule' ])lus nu moins important. Aussi les [lendules ne furent-('l les
j)l
us seiileme'ut des objets d’utilité,
e'iles fure'ut
aussi et surtout des motifs d’orne'inent, et par eonséepient, bien souvent, tout
miturelh'ine'ut, de'S
inqiortante I)lie,
avec
ehiiis la
la
objets d’art, billes tie'unent donc nne place
décoration intérie'ure.
haine du passé
lia
lté|mblie[ne à peine éta-
epii la caractérisait,
ne tarda guère à pros-
crire les anciennes penelules et horloges elont les attributs
autres froissaient ses sentiments égalitaires.
11
ro^mux
et
devint vite de mode.
volojitaii'o
ou
110)1,
d’avoir chez
soi
une pciidule
soutenus par des
iiisi^-nes d(* la Liliorté
eoloiiiies
de marhre, de mala-
de lironze ou d’alhàtre, (iguraut l’autel de
chite,
avec les
civi(|iic‘,
la
Fédération. Ces
pendules, à côté de raiieimine division du cadran en douze parties,
en [lortaient une nouvc'lh* en dix, conlorménu'nt au déertô de vention. Line de
dont malgré tout
[lendules,
ei'S
rornenientation avec lialancicr ajiparent, rappi'lhmt
musée Carnavalet.
se trouve au
Elle
l’heure décimale et
du
(piantième
le
les
mois,
nommé
l’œuvre d’un
retourna
devinrent
jiliis
ments,
la
et
la
heures en loo minutes de
Ce curieux objet
loo secondes chacune.
On
I,
comme nous venons
journée en lo heures,
Paris.
XN
montre
d’après les nouveaux règlements di\isant
et
stvh* Louis
donnant l’heure duodécimale,
trois cadrans,
de dire,
Con-
construction et
la le*
la
Laurent,
vite,
est
horloger
à
dès que les tenqis
cléments, aux anciens erre-
nouvelle façon de mesurer
le
temps tomba rapidement en désuétude. Les pendules du (Consulat
et
de Llèinpire, coiuine
forme générale, ne dilfèrent guère de celles
du règne
de Louis XVI. C’est dans les ^ sujets représentés, dans les attrifmts ligurés, ([u’elles
témoignent de leur caractère
régime,
comme
sujet principal,
huonzi: ,
(Colleclloii
propre.
Oii,
(le
M.
Meurice),
Eug-,
sous l’ancien
on aurait figuré des bergers
et
des
bergères, se voyait un guerrier ou un demi-dieu, et sur les frises où
couraient jadis des petits culs-nus, des houlettes et des pipeaux, se
rencontraient des lions ailés, des spliinx, des brûle-parfums, ([iiand ce n’était pas des casques, des cuirasses ou autres trophées militaires.
Les sujets des bronzes surmontant riale étaient tous
assis
et
Phaon
au foyer persan ; Cérès
Zéphyre
et
pendules de l’époque inqié-
ou presque tous empruntés aux épisodes de
ancienne. C’était Sapho '
les
Psyehé ; Mai's
et T
et
;
l’histoire
Ronudii.s et Réunis; Thénilstoele
Pouione ; Apollon jouant de
émis, etc., etc.
la
lyi‘e
:
LE
14 I)
MOB
LIE
I
11
SOUS
L’
EMPILE
l^’autros pendules, en nuirJu’es divers, })arfois en malachite, sont
siinplenient en foi'ine de borne anti([ue,
d’autres représentent un
niotil'
ornées de Ijronzes dorés;
d’areldtectnre avec ou sans colonnes,
soutenant un entablement; parmi ces dernières tain
nombre en
A
all)àtre.
côté des pendules
g’rand usage;
un cer-
s’en trouve
il
ils
tant [)lacer les cadrans, dont on
il
étaient,
lit
alors un
plus ordinairement, tort sini|)les
le
;
mais
certains d’entre eux, destinés à servir de frontispice à des meidjles, étaient d’un
grand luxe,
en Ijronze doré
et à côté des ebilfres des
signes du zodiacpie ligurés sous leur forme
et ciselé, les
ordinaire, des Poissons,
heures montraient,
du Bélier, du Taureau, des (Irémeaux, de
l’Ecrevisse, de la Balance, etc., etc. liCS
pendules étaient
le })lus
ordinairement accompagnées de can-
délabres, de llambeaux, de girandoles; ces derniers objets sortant des
mêmes
mains.
Après
les girandoles,
alors (pi’ils m*
j)ris
le
il
ct)iivient
furent
ii
de pai'ler des lustres, mieux com-
aucune autre
corrects, et des [)lus eompréhensibles. Pei’cier, c’est-ii-dire
é[>o(pie. Ils
Dessinés pour
par un arcbitecte, chez eux
le
la plu[)art
peu grêles
[)eii
sensible d est
AU'ai,
par
grou[)ement de
lumière est toujours [)arfaitement naturel, ct)ordonné leur défaut,
sont simples,
(‘t
hi
condensé;
réside dans les détails souvent un
étrange (pu*
et maigi’es, et aussi ])arfois, (juehpie
la
chose
puisse paraîti’e, en un peu de lourdeui'.
l/éventail, (pd tient une place considérable dans rindustrie
de
la
fin
du xvuU
siècle,
nous send)le
sortir de Part de l’orfèvre et
dire <[uel([ues
mots
peu avant
la
En
178G,
l
})ar la
trouvons-nous juste de
b.
000 ouvriers
iiuluslrio des éventails
mars
i<Su7,
Chambre de tiommerce, nous apprend
llévolution Paris comptait
employant ensemljle
‘
joaillier; aussi
un certain point res-
à son sujet. L ne lettre adressée, le a 8
au ministre de l’Intérieur (|u’nn
du
juscpi’à
deluxe
et
3o
fabricants d’éventails
ouvrières'.
\
la lin
employait à Paris .z.uoo ouvriers
et
du règne de
4.000 ouvrières.
LE Louis
XV[,
taffetas,
consistait on
l’éventail
de gaze on de
METAL
ornée
]ai[)ier,
i47
nue le
de parclieinin, de
feuille
pins ordinairement de petits
médaillons à sujets, et en un pied ou monture de écaille, l)aleine
l)ois,
ivoire, os,
on roseau, plus ou moins enrichi d’or, d’argent, de
pierres fines ou d’émanx. Dès les premiers jours de la llévolution, les sul)irent nécessairement
éventails
moins dans
certaines
modifications,
les sujets rejn'ésentés sur leur feuille, c|ui
plus ([ne scènes patrioti<[ues, emblèmes
])oliti(pies,
an
tout
ne figurèrent
allégories on attri-
buts se ra|)portant aux événements du
moment. Ce furent souvent des épisodes de la
llévolution,
comme
Bastille; la Fête de
la.
ta Prise de
Fédération ; V As-
semldée des Notables ; ou ries,
comme
des allégo-
Fleurs de
les
la
eouron-
Ils
nées du hou u et de la Liberté ;
le
Maria ;;e
ou encore des portraits de
répubheaiu
personnages en
comme
vue,
Necker, Lafayette,
etc.
De
Bailly,
très intéres-
sants éventails de cette épo([iie, sont
conservés an musée Carnavalet. D’auCArrîTlÈRE EN ARGENT
tres,
de
sont
ces
la
propriété d’amateurs.
derniers en
pins curieux.
Il
Un
(Collocliou de
M.
P. Lat'ond).
possède un des
est en soie, on plutôt en taffetas.
An milieu d’nn
semis de paillettes, de guirlandes, de roses, d’attributs assez disparates tels que des colombes, des papillons, des boulettes, des jets
un verre, peints
d’ean, des billes de billards, une bouteille de vin et et
dorés,
se
consistant
en
trouvent trois médaillons, nn grand et deux petits,
estampes
médaillon du milieu,
le
an pointillé
et
au
burin,
pins important, représente trois jeunes fdies
habillées des couienrs nationales,
de blanc, de bien, de rouge;
première pose une couronne de laurier sur nn buste de l^onis élevé sur
nn édicule;
la
Le
coloriées.
seconde, assise,
troisième l’aide à tenir ouvert,
écrit,
la
XVI
sur un cahier que la
la plirase ([ne voici
:
«
Louis XVI père
i48
T.
MOBILIER SOUS T/EMPIRE
K
des Français et père d’un peuple livre ouvert (jni porte sur
17H9
nale,
(atov(‘n.
»,
Fl larinoni(‘ et
de Alari('-Antoinette, cudacées
Asseinljlée natio-
«
:
de droite
la Ptdx, et celui
encore
les initiales
monture'
la
;
en avant, se voit nn
Les Droits de riioinine et du
«
:
à miuelie se distineaient
;
})ar terre,
médaillon de gauche ligure
l^e
»
<^-auelie
;
de droite
feuillet
le
sur eelui de
('t
lil)re »
de Louis X\
en ivoire incrusté
(>st
I
et
émaillé d’ornements consistant en l)rancliages. Heurs et feuillages, et
en un vase formant
Sous ti(pies,
feuille
milie'u.
Convention,
la
les éventails se lirent
absolument démoera-
pied en eoiaie, en os, on en lamelles de bois
le
commun,
la
en étoile vulgaire' sur hupielle était collée une estampe grossiè-
rement gravée, iigurant des trois mai-tyrs de
la
hideuse guillotine ou les portraits réunis
la
Liberté
:
IjCpelh'tier de Saint-l’argeau, iMarat
et (dialier.
Le Directoire
iU'rivé, l’éve'ntail re'compiit vite la situation cpi’il avait
Considérahh'im'ut diminué
perdue.
cèdre odoi'iférant,
pailh'ttes, en
]>arfumé à
volume,
d('
fut
il
en
crêpe
gris mouelu'té des Indes, en bois
('ii
C’est alors epu' h'S |>artisans du régime
la civette.
ii
tombé
inaugurèrc'iit h'S éventails à saule pleuia'ur, dont h'S leuilles représentaient, dis[)Osées auti‘('S
membrc'S
politi(pies
de ('crtaim' façon,
h'
pas
lU' siiflireiit
alimenter
ii
moimba' événement en vovait
naitia'
.
(pii
sité [lubliipie,
lit
('ii
h'
Dau[)hin et les
familh' rovah'. .Mais h'S regrets et asj)irations
d(' la
\erte des ballons,
Roi, la Reiiu',
captiva nu'ttia'
:i
un
dans
si
la
fabrication des éventails, et
la
d’un O <>amre nouveau.
haut
liU
le
décou-
jioint l’attention et la euido-
nombre ne
circulation bon
l’cpré-
sentant plus ipu' des montgollic'ia'S. l
n
peu avant
tion, et sa
dimension
renfe rnu' dans ceinture. brisé,
le
Il
le
Consulat, S('
réduit au
réduisit cneoia', de façon à
(pii
ètia'
plus facilement
iddieule (pie h'S élégantes portaient attaché à leur
pied
en
('t
aux
rc'stait, les
en métal, fut alors ouvré [)as
subit une nouvelle transforma-
m* consista plus alors (pi’en ce
supprimée. Ce
ne lut
l’év('iitail
et
lanu'lles
h inelles
découpé
la
;
('ii
fut
(pii
feuille
appelé l’éventail fut
entièrement
bois, en carton, en ivoire,
à jour. L’ancien éventail en feuille
eep('ndaut al)Sobiuient mis de
c(jté
;
décoré d’abord de
MÉTAL
LK motifs
empruntés
d’Egypte
à
et d’Italie,
g-uerrières
;
la
mytliologie,
orné de sujets
mais, iiéaumoius,
49
ég-y|)tieus
variées. le
Sous
la llestauration, la
grand éventail
feuille,
et agi'éinenlé
à
médaillons
;
du Directoire eoiiserva Il
était
garni de talfetas
de [)aillettesxracier de formes
duchesse de Berry remit mais
campag’iies
ou romains, d’allégories
petit éventail
1('
sa vognie pendant toute la durée de rEiU[)ire.
découpé, applicpié sur gaze
après les
fut,
il
les
ii
sujc'ts re})résentés
froids et guindés, enfermés dans des coni[)artiments
triques, furent loin d’avoir le
Louis X\ on de Louis X\
1
eharme
et la
la
mode sui‘
sa
géomé-
grâce de ceux du temps de
.
l/industrie des hd)l(‘tiers,
si
considérablement à l’épocpie de
hrillante sous l’ancien régime, déclina la llévolution
veau un haut degré de prospérité, sons
le
;
elle atteignit
de nou-
gouvernement impérial.
l^endant la période révolutionnaire, on produisit de nombreuses tabatières en ivoire, en écaille moulée, en cristal, en verre, en buis.
1
LE MOBILTER SOUS L’EMPTRE
o
on carton vonii et on corne, inspiroos par les cvononionts dn moment, ('/est
alors (prapparnrent tour à tour, les ta])atières aux assignats, (ign-
rant sur lenr converele nn dessin (m
noii'
on en conlenr ro[)résentant
ce papier-monnaie; les tabatières an l)onnet de
emblème
cbei'
aux patriotes;
les tabatières
surmontées des portraits réunis et (dialier;
les tabatières à
la
d('
instrument acc(^mp;igné
rayons;
les tabatières à l’efligie
même
I
/iberté, lignrant cet
aux martyrs de
la
liberté,
iCpelbRier de Saint-Farge;ui, Marat
guillotine, avec la représentation de ce
tei'rible
Corday, de Marat, et
I
la
de
dn
bonnet phrygien
entouré
de
de Bailly, de Mirabeau, de Cbaidotte célèbre poissarde
la
dernièix'S virent le jour à Tépcxpie
M'"®
dn Directoire. A
la
Angot
même
ces
;
date
ap[)artiennent les tabatières royalistes à la pensée^ représentée obs-
curcie par nn léger nnage cacbant les portraits de lAmis XVI, de
Maiâe-Antoinette et de riid’ortiiné Danpbin.
La fabrication des boîtes, des boid)onnières tières de luxe, devint considérable sons
le
snrtont des taba-
et
(ionsnlat,
encore sons rFanpii’e. Files furent alors pour
le
pour augmenter
plus grand
nombre
exécutées en matières |)récieuses, richement travaillées et décorées. ne faut
Il
oublier
|)as
(pic
rbabitude accréditée sous l’ancien
régime, des présents diplomatic[ues, avait été remise en vigueur par par un décret du 7 tbermidor an \ III, arrêta ([uc « le présent d’nsage du gouvernement français aux ministres étrangers,
Vapoléon
(pii,
sera une boîte d’or [lortaiit (pi(‘,
((
en eonsécpience,
en raison du |)our les
titia^
il
le
sera
des agents
ambassadeurs
ebilfre fait
V. enrichi
li.
du prix de
1
manière délinitive
la
de d'alleyrand, du
a(S
‘
<le 3 a
000 francs,
(iet
»
et
seront destinées, telles
Voeu
ministres pléni|)otentiaires, de <S.ooo francs d’alfaircs, de à. 000 francs.
»,
des boîtes de dilférentes valeurs, et
;iiix(piels (‘Iles
sc'ront
de diamants
;
francs; celles pour les
celles
pour
les
chargés
arrêté ne fixa cependant pas d’une
valeur de ees pi'ésents, piiisipie, sur un rapport
brumaire an XI,
et (pi’aju'î'S la
(îonsalvi reçoit des (ionsuls
il
en est
commandé une du
signature du (ioncordat
le
[>rix
cardinal
une tabatière d’une valeur encore supé-
rieure.
L’Empire arrivé,
le ebilfre
R. b\ est
remplace sur
les tabatières et
LE
METAL
I
D
I
boîtes (liploinati(|ues, })ar le portrait de I’Eni[)ercur,
])eiiiteii iiiiiiiature,
ou encore par son chiUTe on inènie senleinent son
initiale
Ces pré-
iV.
sents devinrent alors devaleni’ des pins variables, (ies tabatières, dues à la collaboration des dessin atenrs, graveurs, ciseleurs, peintres en ininiatnre et en émail, étaient cependant à |)en |)rès tontes de jiièine
^enre et
;
leur diHerenee consistait pres<pie nnicpienient dans le
nombre
grosseur des diamants et antres pierres précieuses
la
les
(pii
ornaient.
Certains
de ces objets atteig-nirent des
m
médaillon enriclii de
prix
très
élevés.
brillants et renfermant la miniature
du
Un
S(jiive-
payé 4p ^77 francs; un second, enrichi comme le })récédent également de la lirillants un [len moins gros, hybu) francs; une taba-
rain, fut
tière
avec V2 brillants, 17 33 <S francs; mais ordinairement, médaillons
et tabatières
de ce genre ne dépassaient guère
i
5
ooo francs. Ih^nr les
tabatières et boidionnièi'es réservées à l’nsage de rEm^ierenr, beanconp
pins
simples, elles
leur
couvercle
surmonté do
grands hommes de
doublée d’or,
étaient ordinairement en écaille
médailles re[)résentant des héros on
ranti(piité.
même
bien entendu, à cette
époipie
la
petite
bourgeoisie et
peuple usaient de tabatières plus simples. Le plus en ivoire, en bois, en
écaille,
du portrait de Napoléon, procédés possibles elligies
;
des princes et princesses de
JjU tioii.
en
;
saules pleureurs.
fils,
impériale, des
le
moment
la coilfure
écaille,
maréchaux
et
des tabatières d’o[>posi-
de Napoléon
;
puis les taba-
dont un double fond renfermait
enfin les tabatières sur le couvercle des-
quelles une estampe laissait voir
Hélène ou de son
et Marie-J iOuise,
au petit chapeau, en cuivre, en corne on
ou en
portrait de l’Empereur
les
etc., etc.
forme de
tières à secret, en buis le
la famille
Cour,
les tabatières
écaille, alfectaiit la
surmonté
moins grand nombre, montraient
Restauration arrivée, ce fut
D’abord
était
peint, gravé, ciselé, reproduit })ar tous les
du Roi de Rome, des impératrices Joséphine
la
ordinairement
en corne, leur couvercle
d’autres, en
grands dignitaires de
le
le
profil
du
[)risoniiier
de Sainte-
à travers des pensées, des violettes ou des
MoinuKii sors
i,K
Sons
gonvonu'inniit
lo
sur nomhi'o
X\
d(' liOiiis
hoiis; j)lus tard, ocmix dos olioTs
ot
III
tahalioros les (Unirs do
d(‘
i;kmi'ii{i-:
do
Jos ])Oi‘traiis dos
(d
lis
X, ro))anirent
(’diarlos
d(‘ ro|)|)ositiüii,
do .Mamiol, du
Bonr-
^’diioj'al
Lal’ayt'tto, oto.
Arrivons aux aniios, dont do tort ioniar(| uahlos furont oxéontéos alors, car à
pou
il
[)ou,
dovonuo
est
reuse, on cessant, pour ainsi
dii‘o,
(dioz la vieille rac(‘ fianoaiso,
dans
loni‘
la
llévolution ot
le
dt'
uiu*
science do
d’otro
un
inctim' id
bolli'S
la
récompense' ordinaire pour
armes
ou de générosité,
le
un sabre au général
temps
et presipie uniJ^ille
cessa
aussi
et
sous
l’Empiri',
don d’une
la
ai'inc
même
ii
un général on à un chef
E‘‘
don d’une épée, d’un sabre, d’un
lui
carabinic'rs, reçut
un sabre d’honneur,
llai’dy; ;
;
le
les
font [irésent d’un salire, pendant la cani-
Directoire olfre un sabre à Masséna
général Maurice .Mathieu
pis-
étaient récompensés. Ja' maréchal des
un mous<pieton, pour leur conduite héroïipie
l)ona[)art(' ;
le
(jii’ils
logis Lei'oy-Tonssaint, du
])agne d’J^gjpte
luxueuses, pour
les derniers
uni' action d’éclat était le
par
toletou d’un moiisijueton,
de
ot
d’armes mémorahic, pour un acte de grandeur
c’était
_Miest('i'le,
Dans
l’attrait.
un soldat ou à un sous-oflicier, mais fait
était inné. Li'S
témoigm'r sa satisfaction, non senlenient à
d’honneiii'. Si l’on voulait
de corps, pour un
ipiart do
TlAnpin' avaient trop vu autour d oux,
révol utiounairi'
[léi'iode
tut
lu*
mais n’en ivsta pas moins luxueusi'.
d’ètre un ohjid de jiarade,
Pendant
(io
une profession,
toujours d’une grande richesse.
était
arnu'S
I^cs
on plus rigou-
|)lus
devenue un objet de luxe
l’é[)ée,
(piement de parade,
nation.
dans notre dornii'r
mifancc ot tour jonnesso, d’armes riches
de l’ancien régime,
oflicii'i'S
t
goût dos
n’en avoir point acipiis et conservé
brigadier
ii
caractoro individiud.
loiir
d('
pondant l’Kinpiro,
cd inoino
nation
tout paidiculiin'ouum
td
sii'clo, ipio la ^’uoi'ro
liomim'S do
do
luttes
les
pordu
ii’avaiont [)oint (Uicoro (juo
llévolution
la
dans
comptait
l’iionimo
do
rd|)0(|uo
une paire de
Napoléon
olfre
[listolets
il
;
une
é})ée et
liefelivi'e
et
au
des armes d’honneur à ses
princi[)aux ofticiers, à Xey, à Oiidinot, au duc de N icence, à Calîarelli
MÉTAL
LR (lu
Falga, etc.
;
ceux-ci s’en oli'rcnt les uns aux autres
Lepic; Beriuulotte, à Le Marois
et à
agissent de nièine
une épée de terdain
;
Les
etc.
;
la ville
de Marseille; plus tard
Masséna, de
Ligurie
la
(
les liahitudes et les
provinces
comme
(pie
commanda
pour
les
Napoléon arrivé an
celles
[louvoir,
Cour
mœurs
des gens
eis(dées, ex|)li(piant leur idéal
(>t
Toutes de
dignitaires de sa
villes et les
)iidinot, de la ville d’Anis-
politicpie, philoso])lii(pie et social.
luxe,
Murat, à Soult
;
etc.
;
fondues
lescpiels elles ont été
grand
r>3
au retour de la eaïupagne d’Italie, Napoléon reçoit
;
Ces armes en disent long sur pour
1
grands de ses
et les ofliciers
armées, elles aidèrcmt puissamment à mainl’industrie
tenir
de
l’armurier
degré de prospérité,
à
un
haut
non seulement
et
dustrie de rarmuri(‘r, mais
nomhre
l’in-
d’autres,
car celui-ci ajipelait à collaborer avec lui Forlevre, le joaillier, le fondeur, le graveur, le
ciseleur, le bronzier, le doreur etc., etc.
Avant
d’aller
plus loin, nous voudrions
bien dire quelc[ues mots de la joaillerie,
(pii
I
niTE
l'SYcni;
(Colleclion
i
N
de
Lainollo
iV Iiicainjis)
rentre juscpi’à un vrerie,
certain point dans l’orfè-
du moins jmr ses applications, lœs bijoux
rurent de suite après brillante
le
que pendant
9 le
Thermidor,
jamais leur vogue ne fut plus
et
Directoire et le Consulat. Les élégantes en
portèrent alors à profusion, Ijeaucoup plus (pie
demandé. Quelle
était
la
femme
à la
chaîne d’or, faisant cinq ou six fois tous les doigts, des boucles d’oreilles trois
ou ([uatre
liraeelets, allant
cheveux
?
Sous FLinpire, à
le îi
mode
et
le
bon goût ne
l’eût
n’eût alors
une
ipii
tour du cou
;
des bagues à
double ou triple pendelo([ues,
du poignet
dèmes, des médaillons, des camées les
d’ailleurs repa-
jus(pi’aii
coude; des dia-
de longues épingles d’or dans
la (ioiir surtout, si les
bijoux portés
par l’Impératrice, les princesses et les grandes dames de son entou-
SOUS L’EMfMRE
LE
i54
rago,
fiiroiit
moins nomI)rciix,
somptueux, tons imités de
furent que pins riches et pins
dn style étrnscpie, grec,
l’anticpie,
latin
on
précieuses rccompiirent leur vogne d’antan.
j)ierres
l.es
égy[)tieii.
ils ii’oii
Les pins ap[)réciées de l’Empeianir et de son entourage qui suivit
rexemple de son sonvcvrain d’ahord
les
diamants,
comme
étaient,
les })lns
époque
à tonte
d’aillenrs,
recherchés étaient ceux de Hollande;
puis ensuite les émeraudes, les o})ales, les rnhis, les améthystes; les perles ne jouissaient
Après
les
on ne
})as,
campagnes
de
lets, etc.,
la Sicile,
faveur.
importé en quantité con-
devint très à
la
mode,
et les bijou-
eolliej’S, })eignes,
pendants
la
Conr
et
d’oreilles, brace-
riehement numtés en or.
toiiH'
à la lin de rihiq)ire,
mais
même
broches
et
plnpart de
pour
non S(*ulement
[)Our les bibelots de
nombre de montres
de
de bracelets, sont décorés de mosaîèpies imitées })our
la
bijoux;
l’anticpie.
boid)onuières et les
les
diplomatiques
la
(pioi(|u’(‘lh'
nn peu
j)lus
des
état
lu*
sièeh's [)réeéd(uits, et (pu' l’on linu' et
si
d’ètre
Iloyanté,
les
comme
présents
simphunent S('rruriei’s
(jiie
foi'gés.
h's
à user
d’escalier en fer forgé
lustres,
chenets,
p(‘lles,
et
n’ébdent pas moins élégants et riches.
aux
un peu moins de
d(‘
la
vis et de goiq)illons,
derniers jours de
la
des grilles, des balcons, des
du plus grand Inxc
pincettes
de
lin
asseud)lages se fissent trop
.lusqn’anx
t'xécntèrent
rampes
pi’ospères à la
fut déjîi plus ce (pi’elle avait été
commençât
dn martciin,
j)lus
souvent au moycui de tenons, de mortaises, an lien
usitées
des applications dn métal, sans citer an
ferronnerie, dans nn
régime,
l’aiieicMi
tabatières
fréquemment, surtout
et tuitrc'S.
m^ faut pas j)arler
moins
}>rix,
et leurs chaînes,
les
L’écaille et l’émail se rencontrèrent aussi
Il
même
mosaïcpie fut très <‘iiq)loyée en bijouterie, de l’épo(pie du Diree-
Jai
sur
la
en cette matière, pour les élégantes de
de nombreux
la ville,
pourquoi, de
d’Italie, le corail,
sidérahh' de Naples et de tiers exécntèreiit
sait
serrures,
;
les
ciselés
lanternes, et
fouillés,
LK MlVl’AL ]1
55
1
nn fen
existe dans le salon circnlaire dn palais de Coinpiègne,
à
en ])ronze eiselo et doré, avec socle à pilastres snrinontés de
g-alerie
sirènes en bronze doré et vert anti(|ne, (rnne tenue superbe et d’nn art
vraiment noble; nous
le
citons
ici ([iioicpi’en réalité
plutôt à l’art dn inodela^^-e et dn bronze, <pi’à
la
appartienne
il
ferronnerie et à
la
serrurerie.
Deux noms, Angnstc
et
lUcnnais, dominent tonte l’orfèvrerie de
vent y ajouter celui de Thomire, pins partienlièrement ciseleur et fondeur, (ies trois artistes sont les dignes l’épo(pie impériale, trois,
si l’on
continnatenrs des Salembier, Colombet, Canvet, Delafosse, Prieur,
etc.,
qui, fervents adeptes des idées de Ca3'bis, lîoncbardon, \ ien, etc., furent les initiateurs iln
Thomire;
goût nonvean en 1770
d’enx (ôdiot; Marguerite;
et à côté
jMadame-Mère; Pileanx, tense
;
Joly,
Ponlain,
et 1780.
joaillier
Auguste; Biennais
iNitot; Picot, joaillier
de l’Impératrice
montonr de boîtes en or; Trière
et
de
;
de
la reine Ilor-
et Devillers
;
Picard;
qui furent })lns encore bijoutiers ([ue joailliers, ne sont pas
an-dessons do Germain; 3 Icissonnier
;
lloettiers;
Ijomperenr,
etc., ils
sont leurs continnatenrs.
Biennais était établi à l’enseigne dn Singe P
Honoré,
et,
comme
l’on
ert^
i
58
peut s’en rendre compte par
,
le
rne Saintpetit pros-
pectus distribué anx clients de sa maison, dont nous avons retrouvé
nn exemplaire,
il
joignait à l’orfèvrerie
([ni
était la [>artie [)rincipale
de son industrie, les [)endnles, les candélabres, les garnitures de
cheminée, les caves à llacons,
les bidets
en argent et en placjné, les
écrans, les écritoires, les jeux d’échecs, les trictracs, et Il
fut
de l’Emperenr,
et,
nisterie, etc.
proprement
dites,
même
nn des pins importants fonrnissenrs de
la
l’ébé-
Maison
livra an souverain en pins de pièces de bijouterie
de snperbes morcoanx d’orfèvrerie, des armes, des
candélabres, des torchères, des chapelles, des néeessaires de toilette et
de vo}^age, des armes, jnsqn’à des menbles.
Auguste, aussi habile bijoutier
et orfèvre
que Biennais,
cipal fournisseur de vaisselle plate et d’argenterie de la
fut le [)rin-
Maison inipé-
MOBIMKR SOUS I/BMPIRE
LK
I
riale. C’est lui f|ui
exécuta, d’après les dessins de Percier,
de table otlert par
la Ville
pagiie Charles
pour
le
de Paris à Napoléon; celui (pie
IV coiuuiaiida
pour ce dernier
;
le
surtout
le roi d’Pis-
exécutée
la cluqielle
pape Pic VII, ainsi que de noinbrenses autres pièces d’argenenvoyées en cadeau par l’Empereur aux princes
terie et d’orlevrerie,
étrangers. Pierre-Philippe 'Idioinire, né en 1701, était orfèvre en
que fondeur-ciseleur.
un
(’’est
sition industrielle de l^!oG,
née
une
:
la
il
ai’tiste
même temps
du plus grand mérite. A l’Expo-
obtint la ]dus haute
médaille d’or. Tliomire mourut à
l’àgi'
de
q.‘2
récompense décerans, en
i<S
4
i,
après
vie tout(3 de travail et d’honneur. Ses ouvrages, le plus ordinaire-
ment exécutés
d’a[)rès des dessins de Percier,
du moins pendant
la
périoih; la plus brillante de son existence, sont fondus et ciselés avec
un talent hors rien
ne peut
(h^
[>air
altérei'.
;
ils
Ils
sont en outre d’une dorure superbe, que
consistent particnlièrement en torchères,
candélabres, pendules, consoles, supports de vases, lustres, bras,
ornements de meubles, spécimens dans
les
etc.,
dont on
[lent
admirer
les plus
beaux
résidences nationales et an (Eirde-nienble. Les
bronzes dorés du berceau du Roi de Rome, dessinés de véritables merveilles. Mais
le
juir
Prud’hon, sont
chcf-d’œmrc de "l’homire
est encore
METAL
LR ce
superbe brûle-purfunis en bronze,
trop connu pour
Après ces
(ju’il
trois artistes,
principaux fournisseurs de
la
arg-eiiterie
la
être olferte au
liollandaise sous
(Collection
en"
le
nombre des
à ce dernier (pie,
républirpie batave, fut
destinée à
Eventail
Nommons
1788, (|ui furent au
Cour impériale. C’est
Hollande s’appelait
commaudant l’armée
an musée du Louvre,
serait injuste d’ouldier Nitot et surtout
il
père en
une superbe
fignirant
soit nécessaire de le décrire.
Odiot, successeur de sou
lorscj^ue la
137
commandée
général français
[irotectorat de la France.
écaille a.ioukée
baronne de Bordenave d’Abère).
lie la
encore parmi les orfèvres de l’époque impériale, Cliarles
Cahier, c|uai des Orfèvres, 58
au Palais-Royal
;
Devoix,
,
à l’enseigne de
l’.i//ic/'c ;
quai des Orfèvres,
ordre de l’Empereur, en janvier 1810, pour
parure de tur([uoises entourée de brillants
la ;
([ui
Deferney, ^435
confectionna, par
princesse Borghèse, une
Frièse et Devillers
;
tous
fournisseurs ordinaires de la Maison du souverain. Citons encore
Foncier l’associé de Marguerite, Picard;
Pmdain,
1
77,
rue Saint-Honoré, au Veau d’Or ;
auxquels étaient ordinairement commandées les
tabatières c[ue l’Empereur avait l’habitude de distribuer en cadeaux Galle, 9, rue Vivienne,
un deslauréats de l’Exposition de
fournit la corbeille de mariage de
la
princesse Catherine de
berg, fiancée au roi Jérôme de Westpludie, dont
le
coffre
;
1806, qui
Wurtemorné de
1
LK M OBI LIE
5S
SOUS
II
1/
])Fonzos ciselés et dorés avec cliiUrcs et reinar(pial)lcs style; Blavet,
tct('S
d’aigles était des plus
Galle a surtout ])roduit des pendules du plus beau
;
i
EM 10 ME
i<),
rue Saiut-Martiu
rue Chapon, fahricpiaiit
('iliauiuout,
;
spéeialeuient des lustres; Deiiière, rue Moiitiuarlre, fabricpiaiit surtout dc‘S
pendules. Après ces orfèvres,
partieulièremeiit fondeurs
eitoiis-eii eiieore <piel(pies-uiis
Daiiierat;
:
Delafoiitaiiie
dont les œuvres restent des modèles faire
une place
par
})lus
objets,
dont
à })art à Lafond,
d’un côté.
à
livra
Il
la
;
Cheret
diflieiles à égaler. 11
plus
Uavrio,
;
nous faut
|)roduetion tient à la ferronnerie
Maison impériale, entre autres
la
une lanterne de eim| pieds de baid, sur deux pieds de large,
montrant des aigles, des
des génies, des faisceaux, des llècbes,
co(|S,
des houlettes, des caiapiois,
Ces divers
etc.
fociriiisscurs livrèrent tous
à \a})oléon de superbes pièces d’orfèvrerie, des armes, des eliapellcs,
des girandoles, des siirtouts de table, des nécessaires de
sortirent les principaux nécessaires
C’est de chez lliennais (pie
de l’Empereur. Parmi ceux-ci, livra au souverain en janvier
un instant à celui
faut s’arrêter
il
oSop, au retour de la
jiagneb Voici ([uoi(|u’un peu longue peut-être, objets le boîte à
composant; un bassin
éponge; une boîte
boîte à pàt(!
une
d’amamU'
(Xïilb're (d
à opiat
une hoîte
;
un entonnoir en vermeil
deux gratte-langue en vermeil
;
une
;
campagne
<pi’il
d’Es-
des dilférents
la liste
une boîte à savon; une
l)arl)e;
ti
une boîte à eaebou
;
toilette, etc.
une
à Heurs de tilleul;
deux llaïubcaux ciselés
;
bi'osse à barbe en vermeil
deux brosses à dents en vermeil
;
;
;
un
porte-crayon avec plume en vermeil; un eomiias d’argent; un encrier et
un
[)Oudri('i‘
;
une théière de
trois tasses
;
un sucrier
;
un gobelet à
bouillon; une tasse à })ans coupés; deux soucoupes en jiorcelainc
dorée
;
un pot
en vermeil
en vermeil
;
;
à
crème
;
une boite
un plateau pour
le
h thé;
déjeuner
un couteau à lame d’acier
avec étoiles et boucles en vermeil llaeons })lats
;
*
Alpli. Maze-Sericier, i
;
et
manche
deux grands llaeons en
deux llaeons plus ;
;
et
petits
cristal ;
deux
un couteau de jiochc avec
manche en nacre un
Les fournisseurs de 2sapoléon
vol. in-8®, Paris, 189'}.
cuiller à café
un couteau à lame
six paires de ciseaux d’acier
cuvette, virole, médaillons d’or,
éditeur,
;
;
un couvert; une
étui à cure-dents
des deux inipératriees. H. Laurens,
LE METAL en ivoire sculpté
annenux à
un
;
étui à épingles en ivoire
bronze doré
vis et rosaces en
bronze doré
et ciselé
un cuir
;
quatre gratte-langue d’écaille
médaillon en or
deux
vrilles avec
une pince de
;
en acier
manche en nacre de
un gobelet en
;
cristal
peignes d’écaille; une glace, le coll’re
etc.
;
;
deux
deux crochets en à
manche de
à rasoir avec médaillon en argent;
toilette
garni d’argent; deux crochets de
nn tire-bonelion
deux rasoirs
;
un canif à
;
;
et ciselé
deux tire-bouchons
;
nacre avec médaillons en or
et
ir>9
fpiati’e
pièces avec cuvette
en acier avec cure-oreille
perle
;
un pied de
Iloi
;
en ivoire
Ijotte,
deux
;
;
enfin
en acajou massif g^arni en ma-
roquin intérieurement, plus un étui en
peau pour renfermer
le
coffre; le tout
montant avec diverses fournitures supplémentaires sans grande importance, à près de 8.000 francs. Citons
léon,
également à Napo-
fourni
nécessaire
plus simple
du prix de
un second
celui-ci,
senlenient
3 .ooo francs à
peu près.
Est-ce nn de ces deux nécessaires ou
nn troisième qui
se trouve aujourd’hui
an musée Carnavalet, par suite du legs qn’en a Ville
fait le
général Bertrand, à
la
de Paris, nous n’en savons rien. Le nécessaire que Biennais
exécuta pour
Jérôme Bonaparte, dont
le roi
Mémoires de
est question
il
dans
les
d’Abrantès, n’était pas moins luxueux que ceux
destinés à l’Empereur. Biennais, fort apprécié à la Cour, est l’anteur de nombreuses pièces d’orfèvrerie
Joséphine ratij's
et
commandées successivement par Marie-Louise.
Il
deux impératrices,
existe à la bibliothèque des
Mets déeo-
nn recueil de motifs de pièces d’orfèvrerie composés par
Percier, pour Biennais, dont
dans ses il
les
ateliers.
Tous sont
convient de noter
:
le
pins grand
nombre furent exécutés
fort intéressants
;
parmi
les principaux,
une écritoire en or pour l’Empereur; un superbe
I
MOBIUEU SOUS
LE
(So
caiuléliiljrc
avec
f/EM
PI
RE
double girandole à trois In’anches;
frise, al)at-jour et
un moutardier composé d’une conpe sontenue
[>ar
deux Ainonrs en
gnise de socle; un conteau, une eniilcr et une fonrehette en vermeil
merveilleusement ornés; un huilier coni[)osé de deux porte-burettes
et
d’une colonne centrale re|)résentant des pi(|nes romaines surmontées buste de Minerve cas(]née,
d’nn
deux sphinx, reposant sur une
élevé
un
snr
accointé
socle
tablette décorée d’une
d’abeilles supportée par (piatre grilles de lion
de
semée
frise
nn second huilier dont
;
la
colonne centrale est accompagnée d’nne statuette de Minerve accolée,
et
dont
ce
sommet
le
est
oceujm
montrant une
dernier
frise
divers; un troisième, dont
tenant
ailée,
ornée de palmettes
tige consiste en
la
(^t
et
gravés sur
pans(‘,
la
et
;
1(‘
dieux; une cassolette
et
d’ornements
formant couronne,
une eloehe avec boidon formé
en ronde bosse, de (lanymède accompagné de
les aigles
[)ar
impé-
une figuration
l’aigle
du maître des
armes impériales gravées avec snp-
avi'c les
lambreipiins, etc., etc.
[)orts et
Nombre
d’obji'ts destinés
figurent dans cet
album
:
au eultcg
et
non des moins intéressants,
uu grand crucifix; un grand eh.andelier
d’autel avec l’aigle impérial à la base
;
dans nn second dessin de ce
chandelier, l’aigle na[)oléoni(‘ii est remplacé par l’aigle à deux
tètes des
Habsbourg; uu
mentation,
d(‘S ])lus
j)lat('au avei’
burettes et sonnette, dont l’orne-
délicates et des plus fines, consiste en une frise
semée de médaillons en forme de camées, renfei’mant des scènes gieuses
;
burettes ce
mandés
les et
même
aigles iiu|)ériaux sont modelés
snr
h*
j)leiu
de
la
sonnette, dont
îi
le
la
j)our
la
reli-
base des anses des
manche
est figuré par
aigle eu rt)ude bosse, (ies superbes objets avaient été
com-
basilique de Saint-Dimis. Parmi les objets destinés an
cnlte, n’oublions
tètes
de
une statuette de femme
tombant
les lleui'S
se répandent de l’uue dans l’autre
même
la tablette
elnupu* main, élevée au-dessns de sa tête, une corne
d('
d’abondancc' dont les fruits
riaux
buste de Socrate,
})ar \in
pas nn très riche calice avec
gravé an miliim
et surtout,
l’aigle autrichien à
deux
uu autel consistant en un crucifix, six
chandeliers, une large phupie à sujet, accompagnée de l’agneau pascal et
de deux tètes d’anges, formant
le
devant de cet autel
;
le
tont en
LE vermeil, exécuté pour
MÉTAL
i6i
mariage de l’Emperenr,
le
le ii niîirs
i8io, et
transporté ensuite à la basili(pie de Saint-Denis,
Auguste fournit surtout, comme Maison impériale. Nous avons déjà de table dessiné par
dit
plate à la
deux mots du superbe surtout
Pcreier et sorti de ses ateliers, ollert à Napoléon
}>ar
de Paris, à l’occasion de son con-
la Ville
ronnemcnt
la vaisselle
l’on sait,
dont
,
princi})ales
les
forme de nef aux armes de
sont conser-
la cité,
vées an Garde-meuble. Ce sont
en
pièces,
une paire de
;
seaux à rafraîchir, une paire de verrières, une boîte à épices et
une paire de porte-moutar-
diers avec ses cuillers. Ces différentes pièces,
d’une exécution hors ligne, montrent des frises de feuillages, des couronnes, des étendards, des enfants ciselés,
ailés,
divers animaux modelés et
sur leur panse
femmes on
des anses à tètes de
;
à enroulements de serpents
des
;
socles figurant des personnages mythologiques,
des nymphes, des Amours, des femmes ailées, etc.,
etc.
est à
11
été revêtu, sous le
remarquer que ce surtout règne de Napoléon
111
,
d’un
écusson aux armes du second Empire, dont relief saillant
du plus mauvais
effet,
a
le
forme un
grossier anachronisme.
A
côté
du surtout de
la Ville
faut placer celui offert à
de Paris,
Napoléon par
il
Candéi.abke hkonze
le
roi (Palais
de
Coinpiègne).
d’Espagne Charles IV, dont différentes pièces se trouvent aussi au musée du Garde-meuble. Ce sont quatre paires de
vases en forme d’urnes, deux paires de vasques de forme ovale, un sucrier avec couvercle et plateau de cide,
montés en In'onze
même
forme, en marbre translu-
ciselé et doré, dont la ceinture figure divers
sujets mythologiques et des guirlandes de feuilles de vigne et de
grappes de
raisin,
sur lesquels des médaillons de camées en pierre
dure sont appliqués.
A
ce
même
service appartient une aiguière avec
I
LE MOBILIER SOUS L’EMPIRE
(la
plateau rond en cristal taillé et gravé représentant Minerve
Muses ;
à
et les
neuf
ranihassade d’Angleterre à Paris, se trouve un antre surtout
d’Auguste,
(pii
une œuvre de toute beauté. Nous avons déjà
est
fait
niention de cette supc'rbe eliapelle offerte par Napoléon à Pie Vil, qui est
une des
siste
})lus
rcunanpiablcs productions de cet orfèvre
en un cidice, une patène, des burettes et un bassin,
or. C’est
encore Auguste
(pii
elle
:
le
tout en
fournit les objets d’orfèvrerie que
léon avait l’habitude d’enve^yer au dey d’Alger et
([ui
con-
Napo-
montèrent à des
soinines fort importantes. Il
faut de toute nécessité ranger
merveilleuse toilette
(jiie la
parmi
les pièces d’orfèvrerie, la
impéra-
Ville de Paris offrit à la nouvelle
Marie-Louise, lors de son entrée à Paris. Elle se composait d’une
trice
psyché, d’un fauteuil, d’un lavabo, d’un coffret à lujoux, d’un tal)Ou-
Toutes ces
ret et d’un candélabre.
pbupies de bqiis niire, à
;
la
})ièces étaient
en argent doré, avec
conqiosition due à Prud’hon, l’exécution, à Tlio-
lloguetet àOdiot. Sur
environnée de Génies
;
la
glace de
sommet de
au
la toilette, était
la
psyché.
figurée Flore
Mars
et
Minerve,
unis par V Hymen, sans parler des fleurs et guirlandes jetées avec un
goût ex([uis de C(Més
et d’autres.
splendides iias-rcliefs
et les cx(piises
enqiortécs à Parme en iHi VI.
Ces pièces hors de pair avec figures
(pii les
les
accompagnaient,
y furent fondues, hélas! surlesordres de de boiulielles. Le seul souvenir cpi’il en reste, faisant encore plus j,
regretter leur dis[)arition, sont les dessins de l’rud’lion, de la collection
de VL Eudoxe Vlais
Vlarcille.
revenons
;i
l’orfèvrerie |»roprement dite et notons
productions, au palais de Compiègne, sur
nant
il
console du l)oudoir atte-
la
l’ancienne cliambre à coucher de Vlarie-IiOuise, un très beau
miroir en bronze ciselé et doré à donlile face, dont
le
cadre présente
sur les deux côtés, des figures de chimères ailées et dont est
parmi ses
le
sommet
surmonté de deux figures de femmes tenant des guirlandes de
fleurs et la
couronne impériale.
Thomire fournit encore des candélabres, des aiguières, des
bras,
des flambeaux, des girandoles, des lustres, des lioucles de souliers,
de jarretières, des éperons, des couronnes
;
ces divers objets en or.
LE
MÉTAL
i63
en arg-ent et aussi en lu'onze doré et ciselé.
livra aussi
Il
pour
le
service du palais impérial les clefs des cliambcllans, en vermeil, olfrant
dans leur anneau formé d’une couronne de chêne aigle S3unl)oliqne. C’est encore dans l’orfèvrerie
et
de laurier, un
que nous devons
faire
entrer cet éehicpiier que l’on voit aujourd’hui dans la galerie des Cerfs,
au palais de Conqnègne, construit en cuivre doré, avec des incrustations de perles et des
ornements en
corail dont le dessus est en
blanc et en bois pétrifié. Pour les écliecs,
ils
marbre
sont en lave du A ésuve et
en corail rose. Cet objet, peut-être plus étrange que beau, avait été offert à
Napoléon par sa sœur,
la reine
de Naples.
Faut-il parler maintenant des bijoux en acier, spécialité de l’orfèvre
Duferney, commandés par l’impératrice Marie-Louise
:
ces sortes de
parures, déliciitement ouvragées et travaillées, furent très à cette
la
mode
à
époque.
Revenons aux pendules.
Alais avant tout,
quebpies nouvelles expli-
cations à leur propos, ([uitte à revenir sur ce que nous avons déjà dit
pins
liant,
ne nous semblent pas inutiles. Au
de Louis XVI,
comme
frirent de la réaction
quité imposèrent.
en
même temps
auparavant cette
si
les autres jiarties
que
commencement du règne
de l’ameublement, elles souf-
les idées vers le retour
Dans ces logiques,
et à juste raison,
petits édicules si le
symbole prend
en avait été
époque que date l’avènement du
le
aux formes de
l’anti-
gracieux jusqu’alors la
et
place du cadran qui,
motif principal. C’est de
sujet, à
son détriment; défaut
d’autant pins choquant que ce sujet, moins sous
le
règne du dernier
des Bourbons ([ne plus tard, devient trop souvent prétentieux et de
mauvais goût. La perfection de l’exécution ne parvient pas à
faire
oublier cette erreur, tout au plus arrive-t-elle à la pallier et à la rendre
moins sensible. Dans impériale,
le sacrifice
peine, ne peut
la
plupart des pendules de l’ère ré[)ul)licaine et
du cadran,
([ni
malbeurcusement
ne semble plus toléré
([u’à
grand
-
être oublié. Elles n’en restent pas
moins, par leur dessin correct, par leur ciselure impeccable, par leur
dorure d’une solidité à toute épreuve, fort remaiajuables. Parmi
les
LE MOBILIER SOUS L’EMPIRE
ib4
plus
])clles
Thomire,
exécutées alors,
faut,
il
en bronze antique ou doré. Citons parmi
la ])lupart à sujets
rEinpereur
celles ae([uises par la IMaison de
5.000 francs
ment
et
Temps^
le
;
avant toutes, signaler celles dues à
Amour
:
le
Génie des Arts^
U Amitié^ 4 8 oo francs francs; Sanho^ S.ooo francs; Diane
rAnwui\
lon^ 2.400 francs; les
l’
et
Ser-
le
-
;
Apol-
et
Quatre Saisons^ groupées dans un char traîné par deux lions conduits par 4 5 oo francs; Uranie et .
Saplio avee une lyre
A
et
un Amour,
VAmoui\
1.060
fr.
;
ses eotés^ 3 3 oo fr. .
de ces pendules se voyaient des
côté
giriindoles,
composées
plus ordinaire-
le
ment chacune d’un trépied avec consoles, supportant une ligure de femme
ailée,
In’onze ciselé et doré au mat, de 2.5oo
6.000 francs chaque
à
paire.
en fr.
Le fameux
ciseleur bronzier exécuta en 1811, pour la salle
du Trône, aux Tuileries,
([uatre giran-
doles et quatre grands candélabres d’après l’antiqne, de huit pieds de haut, en bronze ciselé
doré au mat, ligurant à chaque
et
angle nue Chimère ailée lui
BoKNE rUNDUI.E HKONZE VEUT
(le
les huit pièces
furent payées 60.000 francs.
Deux
autres
ANTI(>UE
paires de candélabres, de
ET DORÉ, DE G.VI LE (Cülloclioii
;
cinq pieds de
haut, lui furent réglées au prix notablement
M. P. Lafond).
inférieur de 8.4oo francs.
Après Thomire notons, sortant des ateliers de Duport pendules suivantes
ment de par
Pétris
;
:
Mars
Zéphyre
la liste civile à
de 2.5oo francs.
A
des
et
}>rix
et
Uénus ;
Psyehé
;
la Toilette de
Venus ;
Arthémisc en pleurs^
variables, mais ne
et
fils,
le
etc.,
les
Juge-
payées
montant pas au-dessus
ces Duport, on doit encore des lustres, des giran-
doles, des llaml)eaux, etc., d’une belle exécution; de Galle, n’a}mns
garde ntl
d’ouljlier ce
eadran
et
morceau superbe re})résentant wwa femme voilant
ne laissant apercevoir que l’heure marquée sur
aujourd’hui dans
la collection
de M. Marmottan.
le
cadran,
LE METAL
On
i65
cheminée
voit encore anjourd’hni, an palais de Trianon, sur la
dn salon des Glaces, nue pendule du service
faisait partie
offert
par
fort
remarquable d’Auguste. Elle
d’Espagne Cdiarles
le roi
I
V
à
Napo-
léon dont nous avons parlé déjà et consiste en un arc de triomphe en
marbre jaune de Sienne, avec quatre colonnes en jaspe sanguin montées sur des piédestaux en albâtre vert
rubané surmonté d’un camée
en jaspe sanguin, gravé en creux, dont (le
le
sujet représente le char
V Aurore. Biennais
ne laissa pas de fabriquer des pendules. Dans
lui aussi,
Boitiî a épices en vermeil,
de h. Auguste
Faisant partie du surtout de table offert à Napoléon par la Ville de Paris.
(Garde-meuble)
ralbnm de dessins
faits
pour sa maison par
dont nous avons
Percier*,
déjà parlé, se trouvent plusieurs pendules des plus remarquables. voici une, consistant en
une borne de marbre vert renfermant
le
En
cadran,
surmontée d’un sujet en bronze doré représentant une Victoire debout, drapée
et ailée,
Napoléon placé à
déposant d’une main une couronne sur droite, et de l’autre main,
celui de Marie-Louise placé à
gauche
;
montre
trois ordres
:
le
buste de
une autre couronne sur
une seconde, en malachite,
surmontée d’un buste en bronze de l’Impératrice fort étrange,
le
;
est
une troisième,
premier consiste en
trois arca-
tures semi-gothiques avec colonnes, chapiteaux, fûts, roses et trèfles
reposant sur une base dont l’ornementation est composée de cygnes le
second, en deux figures de
femmes drapées
et ailées
entourant
;
le
I.K
I
cadran, avec deux
MOBILIKR SOLS L’LMPJKR
S})liiiix
accroupis pour support;
le troisiciue, qiii
sert de l)ase et est soutenu par des «TifFes de lion, u’ofîre au centre
qu’un
})etit
})aiiueau, toujours eu l)rouze doré,
dans lequel est repré-
senté un sujet mytholog’i(pie. C’est au palais de Compiègiie priiiei[)aleuieut cpie
d’hui
l’oii
peut aujour-
de })eiidides et de
trouver les })lus reiuarcpiahles S})éciiueiis
eaiidélahres de l’éj)oque iiu])ériale. Faire un choix parmi les merveilles
de ce pleure que renferme celle résidence uatiouale est teiitous-iious de citer (pieh[ues pièces hors de pair
hrouze ciselé
et doré,
Apollon eond uisant
le
difficile.
Cou-
une pendule eu
;
avec socle à l)as-relief re[)réseiitaut VAurore
ehnr du Soleil surmonté d’une
et
eu biscuit
llgaire
de Sèvres figurant, Vranie iudicpiaut les heures sur un globe céleste,
accompagnée de deux candélabres eu hrouze doré le
socle carré sert de piédestal
un homjuet à sept lumières
Dames, sur mères
;
cheminée dont
la
une femme drapée
à iiu
les
et vert aiiticpie,
dont
et ailée portant
rez-de-chaussée, dans
le
salon des
oruemeuts consistent eu deux
chi-
nue pendule (m marbre noir, à socle carré, ornée de
ailées,
bronzes ciselés et dorés
}>ar ’l’homire,
rique du nKU'ia^e de Napoléon
et
de
surmontée
d’uii
Ma rie-Lon is(\
groupe allégo-
accompagnée de
et
deux superbes caudéhd)res dus également à Thomire. Cette pendule, cpii
vendue sous
avait été
la llestauratiou
maisou, a été rachetée sous chamljre de et doré,
le
avec
le
règne de Napoléon
surmontée de
la
})ar (piatre
dans
doré figure })li([ues
A
l’
;
dans l’aucieiiuc
chimères, et une S])hère céleste
ligure de Diane maiapiaiit les heures avec une flèche.
Cette })ièce est sans aucun doute un des plus ;
III
la 3lal-
Fiupereur, une pendule de forme ronde, eu bronze ciselé
I
avec socle supporté
l’épofpie
mobilier de
le
beaux
salon circulaire, une pendule dont
Etude. Sou socle eu marbre griotte
également eu bronze doré;
le
le
bronzes de
sujet eu bronze
d’Italie, est
mouvement
est
orné
signé
d’aj)-
llaill}".
côté de cette pendule, se voient deux caudélal)res coiisistaut eu nu
socle eu
marbre griotte
d’Italie,
ornés de bronzes ciselés
surmontés d’une statue de femme drapée, eu bronze corbeille de Heurs et de fruits,
Après
les
d’oi'i
sort
et
dorés et
vert, portant
une
un bouquet de dix lumières.
candélabres vieuueiit les bras d’applique et les lustres.
LE MÉTAL C’est encore an palais de Coinpiègne
types d’objets de ce
dans
Citons ciselci
faut clicrclier les plus
Là nous u’avous
g-eiire.
galerie Natoire,
la
fpi’il
1G7
([iiatre
(pie
l’embarras du choix.
bras d’applicpie eu bronze
lumières, à tige à gaine cannelée, à culot à
et doré, à ciii([
branches à cor de chasse surmontées d’un foudre
feuilles avec
beaux
;
dans
l’aneienne ebaniljre à coucher de Louis XVI, deux torchères en bois
doré accompagnées de bompiets en bronze doré à douze lumières cristal
de roche
;
dans
garni de cristaux de
la salle à
et
en
manger, un lustre de dix-huit lumières
Bohème avec monture
en bronze doré, ainsi
deux torchères
({ue
en noyer d’Américpie à douze lumières avec
bouquets
en
circulaire,
un grand lustre de vingt-([uatre
bronze doré; dans
le
salon
lumières garni de cristaux de Bohème, à
monture en bronze une
tige en
ciselé
bronze bleui
et
doré,
et doré,
avec
surmonté
d’un globe bleu parsemé d’abeilles dorées et
da
terminé, dans
le
bas, par une
pomme
pin.
Vase en 11
a
été
plus
haut assez longuement
nécessaire d’y revenir.
n’est
il
donc point
II.
AvGUSTE
du service de table oU'ert à Napoléon par le roi d'Kspagne.
Fiiis.Tiit
question des éventails,
translucide monté
makisiîe
EN BRONZE, PAR partie
(Garde-meuble).
Disons seulement
que lors du mariage de Napoléon avec Marie-Louise,
les joailliers
Frièse et Devillers, en fournirent au souverain, à cette occasion, deux
garnis d’émeraudes et de brillants, qui furent payés près de
exactement 8.966 francs. Nombre des éventails à
agrémentés de perles d’acier liers
de Deferney, dont
la
vogue
Nous avons parlé des diplomatiques
;
les
et
la
provenaient pour fut
la
fr.,
alors étaient
un instant extraordinaire. bonbonnières
commandées par l’Empereur
taient de chez ses bijoutiers-joailliers ordinaires il
000
plupart des ate-
tabatières et des boîtes ou
plus riches
Odiot, etc. Après celles-ci,
mode
g,
faut faire
:
une place à
sor-
Marguerite, Nitot, celles de l’orfèvre
LE MOBILIER SOUS L’EMPIRE
i68
Kirstein
étal)li
célél)rité
pour
à «
Les sujets ciselés par cet artisan sur ces
».
des plus variés et représentaient
])OÎtes étaient
même
qui jouit sous l’Empire d’une grande
ses vases, taldeaux et dessus de taljatières eiselées en
haut et l)as-relief
fruits, tantôt
Strasbourg,
tantôt des Heurs, des
:
des scènes villageoises, des ligures aJlégoricpies, tantôt
des scènes liistoriques ou des
manda un
petites
Napoléon
J>atailles.
lui
en com-
certain noml)re.
Certaines talaitières de ré[)oque répid)licaine et impériale méritent
encore
(pioique leur valeur tout au moins pécuniaire, soit
tl’étre citées
SUCKII K l'aisimt
partit-
I
,\
.MAlUÎKi;
du
TK.VNSI.ICIDK MONTl'
st-ivlte
de
laltle
ofl'eit
à
.\
l
lîKON/IÎPAK
Napoléon par
(Oa rdo-iiieuljle.
ivoire, avec médiiillon en bois de poirier et ses élèves; celles
oeeupés par des vues
il’Espagaie.
le
plus ordinairement en
sculjité sur
fond noir par
avec médaillons en mosaièpic de
d’Italie et parfois,
Home
par des jiortraits dus à Antonio
de Angelis, barberi, Del toletti, ballaelli, traits
Al'GUSTK
roi
)
des plus relatives. D’abord, les tabatières
bonzanigo
II. le
etc.
;
celles
montrant des por-
en velours, exécutés par Grégoire; des })ortraits et des sujets
gravés à
la
pointe sur fond d’or, par Antliing, ^
sujets découpés sur papier, par
il
1er, ^ iret, etc.
Hubert de Genève;
;
des
les taliatières
en
cuivre rt'poussé doré au mat, représentant (piehpie personnage célèbre
de
la
bépublitpic ou de l’Empire.
Arrivons enfin aux armes. Nomln'c des plus remarquables de période républicaine
dont
les
sont sorties de
la
manufacture de
la
\ ersailles,
produits se distinguent par leur perfection et leur richesse.
KLaiond
lmp. Qi.WitLmann dcl. et scialp,
1^ (
N D ULE
Palais de Fontainebleau)
LE MÉTAL C’est elle qui fournit
les
i(>,,
mousquetons
sabres, pistolets,
d’honneur déeernés aux soldats
d’Italie et d’Egypte,
A. Boutet É qui s’intitulait dessinateur artiste, eette fîd)rique
de
i7p3 à 1818.
armure
par
le
olferte
demanda un
C’est
lui
cpii
demeura exécuta
travail de plus de
« L
ÉTijUE » (Paliiis dc
1
la
splendide
deux années. Son décor,
l’amiral Massaredo, toujours par ordre du
armure
Élyséc).
en or massif. Elle fut payée 20.000 francs, Boutet en
type,
à la tête de
Directoire, au Prince de la Paix. Cette
PiiNDULE liUONZE
fusils
et
fît
fort riche, est
une autre pour
gouvernement, du
même
mais moins riche, puisque sa confection ne demanda que quatre
ou cinq mois et que les ornements, en or, dans celle destinée au Prince de la Paix, ne sont plus qu’en argent dans cette dernière.
Le ‘
tulé
:
Il
i
5 Nivôse an IX,
M, de Champagny, ministre des
existe à la fabrique d'armes de Versailles
un
très curieux
affaires exté-
manuscrit de A. Boutet,
yiéinorial des trcwciux dc la manufacture d'armes de Versailles de 1800 à 1808,
dessinateur artiste de
la
manufacture de 1793 à 1818. Ce manuscrit donne
prix de toutes les armes qui ont été fabriquées dans cet intervalle
:
inti-
par Boutet
la nomenclature et le armes d’honneur, cadeaux
princiers, armes ordinaires, etc. •12
l
MOBILIKII SOUS j;kmi>jiik
U-;
-()
coinmando
riciircs, lui
trois
ou
<[uatr(‘
nécessaires d’arines composés
d’une carabine et d’une paire de pistolets renfermés dans une
])oîte,
du prix de b.ooo francs eliaeun. ]’m
1806,
due de Cadore, ministre des relations exté-
livre au
il
«
nne
l'ieures,
de
})aire
])istol('ts
prix de j.ooo francs; en 1808
bassadeur en Kussie, un fonds
d’oi’,
pour
fusil
il
aux armes d’un sieur Frampiini, du pour M. de Caulaijicourt, am-
fournit,
tournant, garni d’argent ciselé à riches
francs également.
").0(^o
plus belles armes sorties de
Pai'ini les
la fabri(pie
de Versailles,
faut citer h‘ glaive des Consuls, sorte d’é[>ée de justice.
arg(mt,
pans coupés, est orné de dessins auti([ues;
ii
d’éeailles, rejoint les <|uill()iis (pie
la
il
lie|)ommeau en fusée en forme
recourbés, un jum étroits
et
maigres,
reeouvri' au milieu une garde courte, également en argent, snr
hupielle
est
médadlon
une
ligiirée
tète anticpic
de .lupiter, enserrée
deux cornes d’abondance servent de
aiupiel
de su])|)or[s. La laun*
dans un
landji'C([uins
ou
(Unix trauebants formant gouttière, droite et
ii
un peu bombée dans sa partie supérieure, est ornementée de feuilles de (dièiH'
eneadraiituii faisecaiu de picpies l'omaines graA'ées et dorées sur
champ bhmi. Le
lV)uria‘au
eu argent
et écaille
montre d’abord nne
tète
de (lorgime, puis, des cornes d’abondance, des palmettes, des fais-
ceaux de
la'S
[)i(pi(.'s.
Cette superbe épét' tenii h
c‘st
anneaux consistent en deux dragons enroulés. signée lloutet, ainsi (prun pistolet ayant a])par-
ri’anpereur, dont
le
bois est incrusté d’argent, montrant à la
crosse, un aigle sous un médaillon renfermant la plaque de la Légion
d’honneur surmontée de
ornementanx.
couronne
deux armes font
(ies
ainsi (pie les suivantes l>e
la
pommeau
le
ancre ciselée;
la
})artie
du musée des Invalides,
:
glaive de eérémonie du
Hépubli(jue;
inqiérialc, et an fnt, divers motifs
commandant en
fusée, hal)illée de filigrane entrecroisé, au milieu,
est relevé et l’autre abaissé, sont figurés par la
garde;
la
la
de cette arme en forme d’urne, montre nne
nne plaque ornementée en forme de bouclier
sur
chef des Hottes de
lame, à
[)artic siqiérieure et
;
les (piillons,
dont l’un
nne sorte de dauphin posé
cinf| arêtes saillantes, est
agrémentée dans sa
jusqu’à mi-longueur, d’ornements gravés et dorés
LR MR T AL sur cliamp
l)lcui; le talon et le reste
de
î
-
F
lame sont ornés do rineeaux;
la
son fourreau est composé de plaques d’argent ornementées, dont
l’iine
figure un navire avec scs mâts et ses cordages, et dont d’autres parties
sont recouvertes de cuir cousu.
Le glaive du directeur épée à large lame à
deux
lée
arête
ii
le
pommeau
une sorte de Heur
antique; pour
frise
l'orme autiipie; courle
la poiut(‘ retail-
simulent
et la fusée
fourreau,
le
ii
saillaiiU';
garde représente
la
;
médiam^
avec
ti'anehaiits allilés
en biseau;
l’Ecole de Mars,
d(‘
uuc\
montre
il
dans des dessins géométriques en In'onzc,
une Victoire
ailée
les
sur une
pieds posés
boule, tenant de chaque main une branche de laurier. JiC
glaive do cérémonie des grands digni-
pommeau
taires de l’Empire,
dont
un
garde, un aigle anx ailes
inulle
de lion,
la
le
éployées, et dont la fusée,
bombée au
est recouverte de lamelles de nacre
;
près du talon est ornée de rinceaux
;
ligure
milieu, la
lame
le
four-
reau consiste en plaques de nacre reliées par
des bagnes d’argent ornementées, et sa base,
en un faisceau de piques du l^e
même
glaive de parade du Directeur, sur la
lame damasquinée duquel on salut
métal.
(le
la
lit
:
Pour
le
Patrie ; sa poignée montre Her-
(r^MJhLAUKi: BROÎSZK (Palais de
cule et
la
assommant Justice
milieu de
la
de
Compïègne).
l’hydre de Lerno d’un côté l’autre,
garde;
le
avec
l’inscription
peuP l e
fl 'U u( a is
,
an
fourreau en métal est couvert d’ornements
en relief du haut en bas. Toutes ces armes sortent de
la falirique
de Versailles très probablement, quoiqu’elles ne soient pas signées. Citons encore parmi les plus belles armes de l’époque du Consulat
ou de l’Empire figurant au musée des Invalides un superbe sabre signé de Page et daté de t8o3.
T^a
poignée, de toute beauté, montre
le
1
LE MOBILIER SOUS L’EMPIRE
y 9.
buste casque de Mars sur uu socle couvert d’attributs guerriers que
couroime de laurier, une figure de femme formant de
la
la
branche;
le
centre
garde consiste en un haut-relief où est représenté Hercule enfant
étouffant les
deux
serjients
trouva dans son berceau
qu’il
porte écrit en grosses lettres
Bonaparte jjvemier Consul
;
;
lame
la
les cise-
;
lures du fourreau figurent les dieux de l’Olympe et divers ornements; le
tout est en vermeil,
tète
l
ii
salire
de cheval ridiée aux (piillons
chaîne à anneaux et
plaque;
la
la gai’de,
la
poignée est terminée par une
})ar
une gourmette en forme de
dont
môme
par des médaillons réunis sur une
lame recourbée porte une inscription
aralie
;
fourreau,
le
recouvert couqilôteuient de métal, est fouillé partout; ce sabre, fabri-
qué à Stockholm, porte
signature deFillberg.
la
Un
autre sabre à lame
recourbée, fort riche aussi d’ornementation, surtout son fourreau dont les
dessins rappellent
Innombrables sont faut-il
la
lleuaissance.
les
belles
armes de l’époque impériale
;
nous limiter dans l’énumération que nous voudrions en
Contentons-nous de
citer encore,
à N^ajioléon: le sidire eu or ciselé
lard, et la
garde un élé[)haut
Marseille après la
Mathilde
;
le
et
aussi faire.
d’abord parmi celles ayant appartenu
dont
le
pommeau
un chameau, que
cauqiagiie d’Kgvpte,
représente un
lui offrit la ville
appartenant à
sabre garni d’argent, à forme orientale, dont
ses officiers de l’armée d’Fgyjite lorsqu’il fut
vieil-
de
princesse
la
lui firent
nommé Premier
don
Consul
son glaive de Ih’emier Consul rajipelant ceux des licteurs romains son épée de cérémonie avec tiale
N
formant garde,
et le
armes a^mnt appartenu
l’aigle
couronné, accompagné de
fourreau constellé d’aigles,
à scs lieutenants, le
etc.
;
;
;
l’ini-
parmi
les
grand sabre d’apparat en
LE MÉTAL
173
argent ciselé du inaréclud Moneev, à son descendant gliano; ral
le sal)re
Le Marois
pistolets à
duc de not
;
à tète de lion et marcassite
donné par Mnrat au géné-
deux sabres à lames recourbées
les
;
duc de Cone-
le
ainsi
que
monture d’argent, de Masséna, propriété de son
Ilivoli
deux
;
l’épée en or
sid)rcs avec
donnée par
la ville
les
petit-fds le
d’Amsterdam
poignées d’ébène, ornements
et
deux
à Oudi-
montures de
cuivre doré et ciselé, ayant appartenu à Sucbet, aujourd’hui, à son des-
cendant,
duc d’Allndera
le
de Cour
et autres,
de Biennais,
;
épées
les
de Murat, œuvres
etc,, etc.
Toutes ces armes brillent par
la
beauté des formes et leur grande simplicité
qui
n’cxclut
[i’orfèvrerie
est
pas
venue
richesse,
la
appliquer
technique à leur endjellissement ciseleurs,
les graveurs,
impeccables
les
;
les joailliers,
ont lutté à l’envi pour livrer des vres
sa
dans
œu-
lesquelles
la
richesse des matériaux reste toujours,
malgré
tout,
au-dessous du travail de
l’ouvrier.
Si l’on
vent établir un ordre dans (
les
pierres
beauté,
il
précieuses
faut,
comme
suivant l’a
écrit Ch,
le
la topaze, l’opale,
Uusce des .
t,oiisulal.
,
,
le
diamant,
,
comme
le
rubis,
le
saphir,
etc,, laissant
de côté les
le lapis-lazuli, l’onyx, etc.
Mais leur valeur n’est pas toujours en rapport avec leur beauté, souvent à leur plus ou moins do rareté
que peut présenter leur
taille et
Le luxe des pierreries
fut
>
turquoise, puis au second,
grenat de Syrie, l’améthyste, l’aigue-marine,
tient bien plus
.
liivalidos).
Blanc dans sa Grammaire des
la perle, la
autres pierres moins remarquables
du
leur
Arts Déeoratifs, mettre au premier rang l’émeraude,
li|)(Kjuo
et
aux
et
difficultés
leur enchâssement.
poussé à un degré véritablement extra-
MOBILIER SOUS L’EMPIRE
LK
ordinairo sons l’Iùiipirc.
fut trouvée exagérée.
dépense ne
ancniie
(pd se retira
h^oneier,
ti|)rès
aux g’rands personnages
Sacre,
le
Picard, Ponlain,
Devillers,
i)ijoux
souverain donna d’aillenrs l’exemple
T^e
etc.,
,
et
Les j)rincipanx joailliers,
Marg-nerite,
fournirent à
la
et
iinpéinale,
fainille
aux riches bourgeois,
Lrièse
Nitot,
parures
et
des
d’une richesse dont nous pouvons aujourd’hui nous faire
dif-
et
Parmi
(ieilement une idée.
fourinsseurs de
les
(h'S
Maison impériah',
la
^itot tient la première place*.
Ln
mande,
parure complète en brillants, composée
|)onr José])hine, d’nne
d’un très beau diadè'ine,
1S07,
il
d’un peigne,
Napoléon
reçoit de
d’nn
collier
deux
à
rang'S,
d’nne paire de bondes d’oreilles et d’nne paire de bracelets, fut
payé plus de aoo.ooo francs. Le diadème contenait
montées à jour doublées d’or; encore pour
foniaiit
lants,
l’
le
peigne, 4
i‘U C'tc.
A
a.ScSa
même
la
eom-
la
tout
le
perles date,
il
Impératrice une guirlande d’hortensias en bril-
de JJ. 000 franc-s environ.
Piien n’arrètait i\a[)oléon
cpiand d s’agissait de faste.
un jour prendre au Cabinet des Anticpies,
Ne
lit-il
camées grecs
\i\
pas
et latins
de tonte beauté, pour les faire enchâsser dans un collier, un peigne, des bracelets et une placjue de ceinture, an milieu de p^.ajj petites perles lines? Ayant })eu servi à cause de leurs poids aux deux Impcjces
ratriees,
bijoux
furent [)lus tard transportés par Lonis X\lll
dans ses bagages, aux Cent-Jours,
ii
(iand
d’oii
malheureusement
ils
ne revinrent pas. C’est à l’é])0(pie de son
mariage avec Mi irie-Tmnise
de Napoléon, surtout chez
nuiiides
inusitées
j
Nitot,
cpie les
com-
prirent des proportions
us(pi’;dors. fai voici d’idllcurs cpicèpics-uncs
;
L n médaillon
contenant son
portrait,
payé ijj.ooo francs; une parure d’émeraudes entourées de
lirillants,
bordé d’un
cei-cle
de douze gi-os
composée d’un diadème formé de d’nn collier consistant en
bi'illants
,‘2‘2
émeraudes
éiin-raudes,
i
et
de
9‘53
3 S brillants et
brillants;
274 roses de
Hollande; d’nne pidre de boucles d’oreilles composées de b émeraudes
dont
.2
de
j j
carats, de Go brillants et de
roses de Hollande, enfin,
d’nn peigne comprenant une émeraude de milieu pesant 77 grains, 2
émeraudes en losange,
2
émeraudes ovales,
18 pins petites, 226 bril-
MKTAL
U: laiits
c‘t
roses de llollaiide,
]
le
tout du prix de acSp.SGj francs
seconde parure d’opales aussi entourées de
moins élevée coininc prix coûta (pie 373
.
()53
cpie la
fpiekpie
])rillants,
une
;
])cu
parure d’émeraudes, puis(pi’elle ne
francs; cette seconde jiarure comprenait un diadimie
de \\ opales et de i.o 53 brillants
un collier réunissant 5 o opales et
;
38 o brillants; une paire de boucles d’oreilles eonsistaiit en 7 ojiales de
formes
dill’éi'entes
lande
puis
;
et
dimensions,
peigne également
1(^
d’opales entourées
de
brillants et ii roses de Hol-
(|'i
orné en (in,
brillants,
diverses autres [larures et série de bijoux,
montant
à
qn’il
serait
I.ors
de
trop
de
long-
ô/|.4'i7
Iranes,
d’énumérer
naissanee du
la
Napoléon
somme
la
Iloi
ici.
Home,
de
Marie-Louise un collier
olfrit à
de brillants enriebi de pembdmpies briolettes,
de
et
dn prix de 376.275 francs. passer
S’il fallait
ici
en revue les di-
verses parures fournies encore par j\itot
Maison impériale,
à la
pas
n’en finirait
parure en rubis d’Orient
;
lants
011
composée d’un
et bril-
collier, d’un peigne, OfVort p;u'
d’une
35.577 francs; parure en perles d’Orient,
composée comme lier,
d’nii
peigne
la
de
francs
i
;
5
.
et
la
(Cüllecliun de S. A.
5.(j53
en
parure en chr3^soprases et perles,
de
3
.
i
5 .<^jo
i. 4 o 5
améthyste
et brillants,
000 francs
de 2.000 francs; parure en émeraude
francs,
peigne que
pour
le
l’offrir à
la
princesse
composée d’un souverain
collier,
commanda
M"® Tasclier de
francs; parure
francs; parure en opale
;
et
brillants,
et
de
de 5 5 oo francs; .
jiarnrc en or émaillé
et rubis,
Notons cependant à part, une parnre en émerandes 5
I.
Malliilde.)
de boucles d’oreilles, de
58 o francs; parure
parure en amétb}^stes et perles,
de Miirseille à Bonaparle camjiagiie d rgyple.
ville
précédente, d’un col-
en rubis du Brésil et brillants, de brillants,
l;i
après
de
boucles d’oreilles,
de
paire
de
3.()(30 fr., etc.
et lirillants,
de
de boucles d’oreilles et d’un
à son joaillier ordinaire, en 1808,
la Pagerie, à l’occasion
de son mariage
LE MOBILIER SOUS L’EMPIRE
1-6 /
avec
due d’Aremberg,
le
parure eu turquoises entourées de
la
l’Empereur, pour sa sœur
brillants, coininandée par
ghèse, en janvier
et
i8jo, qui coûta 74.qq8 francs,
la
princesse Bor-
précédemment déjà
signalée composée d’un diadème, d’un collier, d’un peigne bandeau,
d’une paire de boucles d’oreilles et de deux bracelets, D’autres joailliers eurent part aux Xa[)oléon
;
etc.
commandes des
pierreries de
Erièse et Devillers, dont nous avons déjà parlé, qui por-
taient le titre de fournisseurs de la reine des Deux-Siciles, livrèrent à
l’Empereur, entre autres
une parure composée d’un
l)ijoux,
collier,
d’une paire de boucles d’oreilles en émeraudes avec feuilles de vigne
en
Inûllaiits,
du prix de 17,448 francs; Gabier, Defernej, Picard
non plus ouljliéset fournirent plus particulière-
d’autres, ne furent }>as
ment des
fut assez
des bracelets, des bagnes, des chaînes, des
l)ijoux séparés,
colliers, (de., etc.
Ea fourniture des bijoux en
En
importante.
et
corail et en mosaïcjues
bob, l’Empereur fait [)résent à la princesse
i
de llobenzollern d’une parure en mosaï(|ues à fond tuiapioise, montée en or,
et
personnes de son entourage, de montres avec
à diverses
chaînes de mosaîcpies. \a[)oléon employait aussi les diamants [)Our son usage personnel. 11
en ornait scs éi>ées, ses croix, ses agrafes, ses boucles, etc. Mar-
Couronne,
guerite, joaillier de
la
cha|)cau ornée de
diamants
neur garni de
une autre il
;^b
l)rillants,
fois, uii
un grand cordon de
et
montant
îi
la
second cordon de
était entré [)our •iq.54b francs
fournit une fois
lui
somme énorme la
la
nue ganse de Légion d’hon-
de joo.ooo francs
Légion d’honneur, dans
de diamants;
il
;
lecpiel
attacha un j<Jur sur
le
chapeau de cérémonie de l’Em|)ereur, une boucle de diamants de jb‘2.()Oo francs.
Il
n’est })as besoin, aj)rès cela, de
diamants employés pour
les
plus ou moins riches, olfertes
comme
tabatières,
comme
les
donner
le détail
Imnbonnières
des
et boîtes
présents diploniaticpies et
même
simples présents à des parents et des particuliers. Ce serait
long, inutile et fastidieux.
Ce luxe des bijoux ne
fut
pas moindre chez les grands (|ue chez
le
souverain. La princesse Potocka possédait plus de 3oo pièces de joaillerie
:
colliers de perles à six rangs, bracelets, girandoles de diamants.
LE MÉTAL
'77
saphirs, émeraudes, aigrettes et plus de
eux de
\f\[\
bagues antiques. Los
de Moutebcllo, (pic riiupératrice
la uiaréeliale
M aric-Louise
comblait de cadeaux, étaient aussi innombrables.
Dans
diadèmes, la
plupart de ces parures, de ces colliers, bracelets, agrafes,
la
la
richesse des matières premières tient iudubitablcmeiit
première place,
gent, dans
goût
auticpie, avec le
le style
Marguerite,
le
mérite artisti([ue,
avaient été sertis et enchâssés dans l’or et l’ar-
ces bijoux
et tous
pas uéaiimoius
elle u’eu exclut
Frièse
plus épuré, par les Nitot,
Deferuey,
Cahier,
Devillers,
et
le
Picard, etc.
Eu parlant des
divers bijoux de l’épocpic impériale,
nous u’avous eu garde d’oublier
A
leur propos,
arrière.
boucles d’oreilles.
les
nous faut revenir
il
Pas plus que
((uehjiie
les autres bijoux
})eu
eu
elles u’échap-
pèreut au symbolisme révolutiouuaire. D’abord appariirciit les
boucles d’oreilles coustitutioiiuelles,
blanc jouant
le cristal
de roche,
bonnet rouge,
de
la
Terreur
et
boucles
les
aux plus mauvais jours
boucles d’oreilles à
les
eu verre
disent les Nom’cUcs
»
Limes du cousin Jacques. Puis vinrent d’oreilles au
«
la guillotine, Boucll: d'oblii lf.
liguraut
la
guillotine,
terrible
représentant une
tc'de
avec une pendeloque
couronnée, coupée. Ces bijoux étaient
le
plus
ordinairement eu cuivre, quelquefois ou argent, mais très rarement eu or; nous ignorons
même
s’il
eu existe eu ce précieux métal.
Passons aux bagues.
Sous l’ancien régime, leur richesse à
nu point dont
il
et leur
élégance étaient arrivées
est difficile aujourd’hui do se faire
une
idée.
Le
prince de Coiiti possédait quatre mille bagues; Bachaumout parle,
dans ses Mcuioircs
secrets,
d’une personne de
dables qui eu laissa à sa mort plus
unes que
les autres ».
porte actuellement,
énormes,
et la
»
Eu
do deux cents plus superbes les
1782 Mercier s’élève contre cet abus
écrit-il
dans sou Tableau de Paris,
main d’un Turcaret
fout la belle main.
«
mœurs peu recommau-
ii’cst
((
est
«
Ou
des bagues
plus chose rare; les
La main d’une femme
:
un baguier,
hommes et si ces 23
LE MOBILIER SOUS L’EMPIRE
1-S
pierrc'S étaient
o-ravées
aussi ranmaui nuptial est-il ina[)erçn chez nos
;
bagnes larges prend
et
profanes étonlfent ce gage de lenr
main d’nne
la
Quand on
fidélité.
»
bagnes, de moyenne grandeur jns(pi’à
L('s
femmes; des
on ne sent que des anneaux et des
jolie tenime,
triangniaires
])i('rres
un échantillon de pierres
elles olIViraient
anli<|ii('S,
la
dn règne de
fin
bonis XV, prirent à cette époque des dimensions exagérées
;
c’est alors
qn’ap[)arnrent les bagnes carrées dites à l’anglaise, et les bagnes à huit
[)aiis.
détniits an
La plnpart de ces bijoux disparurent, furent cachés on
moment de
1!a(U:I
AL'X
TUOIS MAItTYHS
nn instant
d(^
mode
proviMiant de
la
célèbre
fut
Révolution. Après
la
1)1
l.A
prise de la bastille,
il
LiBIKT]’, (l'’|)Ol[llO l'C-pIlbliciUllo)
j)orter (h'S
d('
la
bagnes
prison d’Ltat.
\
faites
avec des pierres
inrent ensuite
bagnes
les
émaillées aux trois conlenrs, dites alliances civicpies, en or, s ouvrant
en deux, en forme de s[)bère, avec une devise patriotique inscrite sur
chaton
pcmdant
;
la
rerianir oi\
anneaux
portait ostcmsiblement des
or on pins ordinairement sinq)lc-
d’argent montrant sur nn ehaton
(M 1
ment doré,
marhrs
les poi'traits d('S ti’ois
le
d(‘ la
laberte
:
I
je[)elletier
de
Saint-lèirgean, iMarat cl (’ihalier; d’nn côté et de l’antre, nnc devise en leur
honnenr. Après
le
éléments, les l'oyalistes
mots
:
q thermidor, h‘s
(M
temps étant devenus pins
aristocrates en portèrent en écaille avec ces
Doniinc salvuni^ Jac regew, incrustés en or sur
le
corps de
l’annean.
L’ianpire r(*<»’ime.
fit
Un des
fut d’en olfrir
en
revivre ])onr les bagnes les beaux jours de
1
ancien
luxes dn souverain, et non nn des moins coûteux
non s(Mdement aux prélats
j)rés('nt,
dignitaires ecclésiasticpu's,
des ambassadeurs et
d('s
et
aux grands
aux princesses étrangères, aux lemmes
grands dignitaires des (-ours étrangères,
mais aussi aux princesses de sa famille
et
aux grandes dames de
MKTAL
LR son entourage. Ces langues, fort
*79
rielies et
des pins luxueuses, inon-
traient des brillants, des roses, des énieraudes, j)arfois des aigues-
marines, des topazes du Brésil, des saphirs d’Orient, des rnl)is balais,
De
des améthystes, rarement des perles.
nnes montaient rarement.
jiistpi’à
en fut
Il
prix très variables, f[nelqnes-
12.000 francs et
commandé un nombre
de M.oüo francs à 10.000 francs [)our les français
;
dans
les
même
comptes de
contre frécpiemmcnt de
la
G. 000
i
5 .ooo
francs,
mais
assez important du prix
[irélats étrang-ers et
même
Maison de rEmperenr on en ren-
francs, et
de prix
aussi
inférieurs,
prcs([ue toujours en brillants acconi|)agnés de roses de Hollande.
dimension des brillants
et la quantité
de roses faisaient seules
La
la dif-
férence de leur valeur.
rVons avons dit quelques mots de la ferronnerie, nous n’avons
dominons seulement
g-ncre à y revenir,
œuvres méritent une mention serruriers-ferronniers de la
ont
fait
connaître,
il
«
du xviiC
lin
faut citer
:
rampe de
;
Gnyonnet,
Paris-Duverney, dont
le
(pie leurs
», la
les lits
c[ui
la grille
ouvrages a forgé la
du palais de
grille de l’Ecole de
du Palais-iloyal
l’escalier
premier introduisit en France
siècle,
plus habiles
les
Deumier ou Dninier,
serrurier du jardin du Itoi
cine; Conrbin, la
Parmi
particulière.
grille de Saint-fjermain-rAuxerrois
Salin; Mille,
qiiebpies serruriers dont les
Eaillet,
;
Menus
du
lloi »
(pii
le
de fer et en construisit un pour
succès fut énorme; Girard; Olivier; Georget,
inventeur d’une serrure et d’un verrou à secret; Marguerite, rier ordinaire
méde-
jusqu’à
la
llévolution
Plaisirs», en 1790; Ferouillat;
Gamain,
;
Augé, cjni
«
après
avec Louis XVI, amateur passionné de serrurerie,
«
serru-
serrurier des avoii’ travaillé
comme
l’on sait,
trahit plus tard le Roi, et révéla le secret de l’armoire de fer, etc., etc.
Sous l’Empire, un nom domine Part de de Vavin, dont
les
dessus de tout ce
ouvrages,
cpii s’était
comme
encore
la
ferronnerie, c’est celui
perfection de travail, sont au-
fait
en ce genre.
.e
O'
CIIAI’ITKIÎ VI
LA CÉUAMIQLE
CIIAPITlilî VI
LA CKIîAMIOUE
A
la fin
(lu
XYiii**
éclat sous Louis
XIV
siècle, et
céramique, qui avait
la
Louis XV,
était
brillé d’iiu si vif
eu pleine période de déca-
dence. Les faïenceries de lloucii, de Moustiers et de Xevers, pour
ne citer (pic les priucijiales,
prospères quel([ues années aupara-
si
vant, avaiieut pour la plupart éteint leurs feux
;
manufactures de
les
Sèvres, de Sceaux, de \ iuceuues, sans être eu aussi mau\mise posture,
soutenues qu’elles étaient par
ne brillaient plus de la
France
l’éclat
et l’Angleterre,
l’Ltat
d’autan.
signé à
\
Le
ou de puissants seigneurs, traité
ersailles le
par Gérard de Ilayneval et sir William Eden, la
de commerce entre 20 septembre 17SG
eut pour
faïence et
porcelaine nationales des consécpiences désastreuses. Les impor-
tations d’outre-Manche dépassèrent les nôtres
immédiatement de plus
du double. La llévolntion, arrivée peu après, donna de
à l’industrie
fabriques qu’à ,
la
la
la
céramique,
et
;
encore ne
le
furent les
purent-elles
condition de se renfermer presque exclusivement dans
fabrication des pièces
Chose curieuse,
le
communes
et
11
lui
patriotiques
fit
:
la
d’un usage journalier.
gouvernement révolutionnaire, qui
de tant d’institutions de l’ancien régime, maintint
Sèv res.
coup de grâce
bien peu nombreuses
continuèrent à subsister
(pii
le
fit
table rase
manufacture de
la
exécuter nombre de [lièces décoratives plus ou moins
des gobelets, des plateaux, des seaux de table,
burettes, des pots au
lait,
des services à thé,
etc.,
des
dont l’ornemen-
tation consistait en arabesques, allégories politiques, attributs et guir-
landes aux couleurs nationales.
En
1790, Pithou jeune, peintre à
la
MOBIUER SOUS
I-K
i84
[,'EMPIRE
Manufacture, exécute eu grisaille, sur deux gobelets à fond d’azur, les portraits de
Bailly
de laifayette; eu ijpJ, Asseliii uu petit cou-
c‘t
vercle avec uuc figure de la Z/Ac/'/c; encore eu 179
),
la
dame Des-
cours, sur uu service à thé à fond gros bleu, peint des lleurettes tra-
versées d’uu c’est à la
rubiiii tricolore, et
même
sur
la cafetière
uu bonnet phrygien
;
date (pie doit avoir été exécuté uu autre service à thé
ayant appartenu à Benjamin Fillon, décoré de rubans tricolores, de
brauebes de chêne, de niveaux
de bonnets rouges; de 179I, sont
et
datés deux vases faliriipiés à l’occasion de la fête de
décorés des figures symbolicpies
de
aujourd’hui au musée Carnavalet.
Aux mêmes
attachés
de Bara,
il
la
la
suprême,
l’Iitre
Liberté et
de
la
Raison^
dates, les sculpteurs
Manufacture modelaient en biscuit de nomlireux bustes Marat, Mirabeau, Bobes[)ierre, etc.
\ iala,
Les pièces uniipumient décoratives sorties de Sèvres, pendant période répulilicaine, à part leurs sujets empruntés à (‘t
il
répuliliipies grecipies ou
riiistoire des
la
la
mythologie
romaines, ne dilfèrent
gu(‘re de celles exécutées pendant les dernières années du règne de
X\
liOuis et
du
(
On
I.
en trouve de fort remanpialiles aux musées de Sèvres
larde-meuldc.
(pie certains d’entre
pendant 1793.
la
période
Parmi
les
On
croirait difficilement, en regardant ces olijets,
eux aient
la
été
mis sur
le
tour, décorés
('t
peints
plus agitée de notre histoire, et soient datés de
plus rcniar([uabl('s ((ue nous sacliions, notons une
paire de vases de
j
3 eentiniètres
de hauteur sur a 3 de longueur, à
couvercle, de forme ovoïde, à fond d’or, avec des anses à rangs de perles
(>t
laurier, ornés de c[uatre
coiii’onnes de
médaillons ovales
figurant des jmysages et des personnages mythologi([ues, dus à une certaine demoiselle
Louvson
Parpetti, et posés sur des socles carrés
en imitation de marbre blanc; une paire de coupes de 20 centimètres
de hauteur sur 3 4 de
longueur, de forme ovale très simple, bleu
tur([uoise avec décors or, à cartouclies octogones, représentant des
bouquets de fleurs })récédents,
et
des sujets mytliologicpîes,
comme
les vases
œuvre du peintre Dodin.
De 1793 au Consulat,
la
production artistique de Sèvres consiste
particulièrement en vases en forme d’urnes étrusques ou anticpies,
LA CERAMIQUE
i85
de ])uiros en forme Médicis ou de fuseau, ou eu pots à eau de coustructiou, avec leurs euvettes eu ])ateau
plupart à fond bleu
ou gris perle, avec des anses à tètes d’aigles, à volutes ou
(laml)é vert
enroulements,
ornés de médaillons ovales ou octogones, représen-
et
tant des scènes anti([ues ou des (leurs [)ots
la
même
certains de ces vases et de ces
;
à eau, ainsi <pie leurs cuvettes, mais en
nombre, mon-
petit
|)liis
trent un fond en imitation de hois pétrifié.
Des années
ii
i(S()o,
les pi’odiictions
nistrée alors pai’ d('s commissaires
sous
Mamd'acture, admi-
la
membres de
la
Convention (pn,
composé de
Directoire, furent remplacés par un triumvirat
!('
Salmou, Ettliuger eu cbilfre ou de
de
et Meyei',
sé[)ai’ées et placées
cliilfrc'
ijpt),
sont maiapiées
11.
d(*s lettres
11.
h’,
au-dessus du mot Sèvres.
b\ disparaît, et seul le
nom
d('
réunies
A
la (iu
Sèvres écrit au
pinceau sid)siste.
Arrivons à
faïence.
la
Mais auparavant, (pioicpie dans un eliajûtre [)récédent nous ayons déjà dit f[uel([ues mots des allégories en usage à l’épcxpie révolutionnaire,
eoiunie nidle part elles n'ont été plus eiu[)lo 3 a‘es tpie dans la
décoration de
la
céramique, nous nous voyons dans
la
nécessité d’y
revenir avec un peu })lus de détails. TjC
([ue,
bonnet phrygien, signe de l’affranchissement, rappelait celui
dans
temple de
la la
Home
antique, les esclaves affranchis recevaient (buis
déesse Libératrice.
lai picfue,
le
arme ordinaire du peuple, était
l'arme officielle, l’arme consacrée, celle dont un arrêté municipal avait
ordonné et
la fabrication à
son usage. Les faisceaux figuraient
l’Union; accompagnés d’enfants,
couronnes, de mains jointes visibilité.
Le niveau,
l’emblème de
l’Eg-alité
suprême, dans
Le
chêne
les
et
la
Lraternité
le triangle,
par
leipiel
anciennes tliéogonies, avait
désignait
la
Vertu civiipie
Liberté; l’œil, un des emblèmes de
la
;
le
Lorce
avec adjonction de
de cœurs enflammés, l’Unité
emprunté au symbolisme ;
;
la
et l’Indi-
maçonnique,
était
on avait désigné l’Ltre la
même
[leuplier,
signification. l’arlire
de
la
Divinité, la Constitution, ([ui à
MOBILIRU SOUS L’EMPIRE
1.K
i8(S
partir de ijpd lut oncoro roprésoiitée pur
du tonnerre.
(les éclats
La eoillee
rocher aljrupt entouré
uii
Lil)crté était
nnc feniine deljont on
[)ersonnitiée par
assise,
du diadème romain, du cas([ue grec ou plus ordinairement dn
l)onnet phrygicm
;
(dlc'
vêtue
était
tuni(pie, de la ehlannale et
de; la
du
pe[)lum, tenant à la main la loudrc', le gouvernail ou un joug hrisé, et avait auprc'S dèdh*,
au milieu d’épis, de gerl)OS, de cornes d’ahon-
dance ou de
pélican, nn co([ ou un aigle. figuré, soit })ar
un Hercule,
eliat,
Le peuple
massue
la
du
l’hydre
terrassant
h'vée,
un
l)rane]ics de eliôiie,
un
était
tantôt
Fédéralisme,
tantôt baissée, sa mission remplie; soit, par lin
homme
d’uiu' (‘t
d’une (piarantaine d’années, tenant
main
de l’autre uu pie, les pieds posés sur
insignes de
la
Royauté
La Nature d’une
ou
remme
était
p']|)Oi|iic lie
I
n jiiibliraine. Colloclioii M. Eiig'. Meiiricc).
hmrs
l’orce, la tète ei'iutc' ;
à plusieurs rangs de mamelles,
Victoire, sous
femme tenant des empalmes,
des
guerriers,
la
roiiue de ios(‘S llaiidu’au
pettes, des eourounes, etc.
souuiliées attributs,
Justice
fai
d('
tient
les V ertus, per-
;
des femmes,
se
des lialanees;
la
par
aussi
elles
d’une couronne
la \ éritii,
;
hmilles de chêne, une mas-
nue, uu miroir;
ou im'me une couronne.
soit (h'hout avec
un
d’iiii
lion, soit assise
et le
Meusouge
ceil
sur
C-ette
la poitrine
sur ee liou
même,
la
Raison, un sce|)tre, un
dernière est représentée
ou sur
la
tête,
C lia
Imnatismc
le
terrassés.
faliriipies
de faïence'
cpii
ap[)artenaient a
1
industrie privée .
i
2
'
i
III
—
;
accompagnée
loulant aux pieds
pateiotKjiies sons la lieeol ut ion r vol iii P lieu rv, Histoire des faïences vol. in-8“, Librairie de tiaruier, Dictionnaire de la cérainujue, Paris, iiSt»^. *
des trom-
Probité, une règle; l’Iunoeeuee, eoillee de palmes, une cou-
la
Les
Religion.
la
aiknck
reeoiinaisseut à
sue
de
deux (mfants;
idlaitaiit
hlènies i,ii:k
et
les
représentée sous l’image
l’image d’uue autre C II.VNDI
l’Homme,
table des Droits de
la
1
,
1
)
en tu
Art,
I
,
eili
teui
ans, i8y(.
l.A
étaient tontes on elia])itre, (jui
en
ii
})leine
peu
CKHAMIQUK
coniine nous l’avons dit en tète de ee
[>rès,
déeadenee an moment de
la
Révolution, et eelles
consom-
n’étaient })oint encore fermées ne fouridssaient |)lus à la
communs
mation que des produits lourds,
Rouen,
qui,
en
ouvriers
570 r>7()
187
comptait dans son
1781,
occupés
ouvriers réduits à
5 o, et ses
fourneaux
n’en restait ])lns que 3 d’alliimés.
îi
artisticpie.
Saint-Sever
faubonri»’
fourneaux,
ses
ii
i
sans valeur
et
en
voyait
1
ses
7|)b
q; l’année suivante,
Par cxc(‘ption, devers,
il
])eiit-èlr('
îi
eansci de sa situation topograpbicpie (pd lui junanettait de trans|)orter
marebé ses jnaxbdts
à bon
Orléîins
et
même
à Ibiris par
Nantes par
quantités de brocs, vases,
le
la Loire,
eamd de
Riiîirc, et à Rlois,
eontinmdt à fabiicpau' des
assiettes; ees prodidts, des plus
}>lats et
ordinaires, furent idors couverts d’emblèmes patrioti([ues.
faisons remarquer ([ue lorsque
drapeau aux
le
A
ce propos,
trois couleurs
étidt
figuré sur une de ces faïences, le jaune remplaçait le ronge, les indus-
ne possédîint
triels niveriiîds
An musée de Sèvres cation, tout au
}>as cette
couleur sur leur pidette.
ligurent dilféiamts éclmntillons de cette
moins cmrieux, entre autres
une assiette à bord
:
tonné et à décor polychrome, montrant au centre les Tiers Etat, surmontés de
Heur de
lis
devise
Union
:
couronm' royale
la
fid)ri-
fes-
du
îittributs
et [îoetant iiu milieu
une
au-dessous de laquelle se trouve une banderole avec
—
Force; une antre
îissi(‘ttc,
la
à bord festonné, ornée
d’une guirlande à lleurages, à décor ])olyehrome avec, au centre, un
eartouebe ornementé, renfermant trois cœurs avec cette inscription
Le Tiers
naît. Citons
encore une marmite de corporation, à deux anses
verticales juxtaposées, toujours à décor poly
chrome
;
d’un côté sont
représentés les attributs du Tiers PAat, surmontés de royale,
:
avec rinscription
:
Réunion i7pi
formé par un faisceau surmonté de
la
;
hache
la
un
de l’autre et
couronne trophée
du bonnet pbi-ygien,
d’une épée, d’un caducée et de deux branches de laurier, accompagnés
écrit
:
— —
La Loi Le Roi — Réunion ; dans Thomas Manpnn pot des eliarpentiers 1791.
de l’inscription
:
Assez nombreuses faïences de ee genre
;
dans
les
collections
les
anses est
particulières,
nous en savons une représentant
la
sont les
mort du
MOBILIER SOUS I.’EMPIRE
I.K
i88
dernier des
Capet
—
nanee
]>()urlH)iis,
janvier
:u
des
ijj)
—
).
vt)iei
Exécution de Louis
:
voiei une autre, égalenient de prove-
l'di
eindeuse et
fort
ineoniiiie,
i‘al)ricati()n
avee rinsci'iption (|ne
loi't
])lns ordinaires, (’/est
intéressante,
une
^-ourdc'
d’une
(jiioiqne
en Idrnie de
l)aril
à
déeors polyelironies, snrnionté(* d’un goulot entouré de deux anses, et
soutenne par
en
pical
uii
D’nn eôté dn
évejitail.
patriote les elievenx longs et la
t>i})e
d’un trieorne
la boiiehe, eoille
ti
noir agrémenté d’une eoearde, tenant tl’nne
main un drapeau rouge
sur lecjuel est inseritla devise
on
la mort.
Il
ligure un
})aril
La
:
liberté
est vêtu d’une veste verte,
d’un gilet jaune et d’un pantalon bien |)orte
il
se
au eou uiuî eravate rouge, (d a
pieds eliaussés de sabots; sur
les
lit
l’inseription (pie voiei
(Irapean de la Je'te elvlipLe sc‘
(ioLlîDL
l:.\
SlMj;TS
I
('.ulli'i'liun (le
1\1
.
l’VI lIIO
l
icu
i
>
voit
bant sur
de
[ladle
une aeeorte marebande de poisson
elle est
;
en
rouge à manelies eourtes, déeollereeouveide d’un
d’oii s'éeliap[)ent
blane; sa
taljlier
ses clu'venx l)onelés tom-
de feuillages; sur son dos, est suspendue une
et
ti'essée
;
bracelet au poignet, est lit
une de ses mains, gantée de
un poisson du
délicatement
femme ou
Le porte-
;
épaules, eonsiste en un eliajieau de pailbgjaune chargé de
S('S
rubans, de Heurs hotte
bouil'ante est
eom [iliipiée,
eoilfure, tri'S
fond,
de l’autre eôté
lV<iiis(jn),
sa jope bleue
le
avee son éventaire ebargé de mareban-
taille
tée,
;
dise, attaelié sur les liaiielies
A.
;
;
bout des doigts; l’autre,
[)osé(‘
sur son éventaire
Prétention à l'égalité des
mités du baril portent
;
l.e citoyen
toilettes.,
;
vert,
tient
ornée d’nn
derrière la jeune
i/^lb
deux extré-
Alexi Toussaint à Charles-Laurent
Barbey, ijHp.
Dans
même
la
même
collection ligurent
fabrication. L’une à décor
rue, sur
un terrain
oii
dessus trois Heurs de
monté de
la
se voient
lis,
;
assiettes lestonnées, de la
monochrome une haie
une croix
couronne royale
deux
et
l’autre, à
et
l)len,
montre une char-
deux arbres
une épée croisées,
le
puis au;
tout sur-
décor polychrome, représente
CERAMIQUE
[.A
une crosse
une
et
1
une épée croisées autour d’une Heur de
lis
posée sur
dans une sorte d’éeusson surmonté de
J)èelie eid’erinée
8()
cou-
la
ronne royale.
Au musée Carnavalet,
il
convient
tle
noter une assicdte décorée par
du Bonnet, dans laquelle est inscrit tout au long un couplet de
Carmagnole ; une autre
montrant,
assiette
acconq)agné de divers
|)ersonnages, un enfant chargeant un canon sous lc(piel on l>()Uii‘e les
un
ar/stocratt's
Assiinriis
[)lat,
i;.\
i
sur
viii.NcL \
le
la
lit
:
Jv
lond duquel sont représentés
su.ii.rs
i'ATkiotiquks
(Epu(|uc ropublicaiue. Coliccüuu de M. A. Traiisoii).
un noble
et
ma l lie U r
no as unit.
un prêtre se donnant
la
main, avec cette légende
:
Le
D’autres faïences, en l)eaucoup plus petit nombre, témoignent chez leurs
auteurs des sentiments royalistes, et portent des inscriptions
absolument subversives pour l’époque, comme les lys
On
ramènent
Bourgogne llettes,
de Lille
,
de
Varzy,
;
Les
,
même
;
,
dans
la
le
basse ;
des
plus ordinairement
grossier, et intéressent plutôt
l’artiste.
])oêles tenaient
une place importante dans l’ameublement des
demeures de nos grands-parents. Pendant il
roi-eitoyen
d’Hesdin, dans l’Artois
mais, ces pièces sont
d’un art fort secondaire, souvent
que
d’Aiicy-le-Franc
de Saint-Omer
près de Verdun
l’historien
le
un certain nombre de faïences patriotiques aux
Beauvais, ;
Cive
la paix, etc.
doit encore
potiers de
:
la
période révolutionnaire
en fut construit de fort curieux, un entre autres, sortant de
la
MOBILIKI! SOUS L’KMIMKU
U-:
i()()
dont
(TOllivior, établi rue do la rvO(|iiette,
i‘al)ri(|iie
a déjà été ques-
il
au eoininorco des plats, dos assiettes, des pots
tion, (|id livra cm ontia*
de pharinaeie assez linenient déeorés an leu de inoulle. Mais revenons à ee poêle
(
pi’( )llivi('r,
(pd
S(‘
pi(piait d('
(
forme
moderne, au jouj'd’liui introuvable,
(inii(jue et
'on veut ion nation al (‘. (à'Ile-ei le
S(“anees dans raneien Mani'ge et
donné au
eoiisisle
olVrit
la salle oii elle
abandonné plus
de Sc'vres, en iMjb,
niuséi'
tard,
avee toutes ses tours
la llastilb'
d(“
saints en ndief; au haut
(‘t
ses
leipicd ell(‘ était eoniiiie; au-d('ssus
Prise de la Bastille
le
i
de
de hauteur sur une lon^iumr de
et
(‘St
la jiorte
Feuebi're. 1(*
Il
donjon
nom
inserit le
prineipale, on
lit
:
mesure qo eentinu'àres
juillet ijb*). (le poêle
j
ses
(niait
siirniontées de statues
poi'ti'S
ebaeuiu' des tours
d(‘
la
il
fut reeueilli
il
Jean
M.
|>ar
t
(lix-neul' earrcaïux d(> laïenee peint(“, la'iu'oduisant
(ui
de
sous
élever dans
lit
oii,
en
a[)[)rot'ondies
publia une Col Ivction de dessins de
0 (‘ i^cMii'e d(‘ j)i'oduetious, [)uis<pi’d
jioeles de
eonnaissanees
une protondeur de
y.j
eenti-
métres, ()n
eonnait eneore d’Ollivier plusieurs fontaines, l/nne
faee jirineijndc' inontia' une
li|^ui'e
main une balanee,
l’auti'e
plateaux de l’autn' la
de
et
une eoiii’onne rovab*. le
(uieadrant
Heurs de
lis,
nef de
de Heurs
un
ràtiaiu,
bleu.
trompett('S et de branebes de
d<'
;
run des
la \ ille
uni*
(pie
é|)ée
eartouebes renfenne trois
de Paris,
la
lie
robinet eonsiste en
déeoratioii de eetto faïence sont
Lm*
sec(.)nde fontaine,
surmontée d’une eouronne royale ap[)uyée sur
aeeompagnée
à
dessous de
Heur de
la
L’Union fait
droite d’une ei’osse,
la Foree.
de
plateau renfermant
:
le
vert, le
déeorée de gaiirlandes
de feuillages, porte an centre une grande Heur de
et
^es
deux autres uiasearons servent d’anses. Les
relied’;
le roip^’e et le
le
c't
I
plus lé^vr. La panse delà fontaine est
1(‘
pbryi;’i(Mi
couleurs elu[)lo^ées dans jaune,
côté une bêelu'
la
tenant d’nne
mitourée d’étoiles.
double eartouelie, séparé par
l’autri' la
un masearon en
é|)ée
ri\i>’alité
(mt(‘udu, e’est
eanoiis,
d('
uii
bonnet
le
Ilicnj
poids est
déeorée de drapeaux,
surmonte
um*
balaiiec' |)oi't(‘ut d’iiii
la
eouroune dont
laurier
svnd)oli([ue de
dont
lis,
se déroule
et
à
le
lis
manelie d’une bêche,
gauche d’une épée
une banderole avec
Pour robinet, une coquille en
relie!.
la
;
au-
devise
Dans
:
cette
CKPiAMIQUE
I>A
191
couleurs dominautes sont
(leriiicre poterie, les
le vert,
le
rouo-e et le
bleu.
comme
Ollivier,
tinué
lie
011
voit }>ar ces diverses productions, avait con-
travailler et de lutter courag’eusement,
même
des temps,
malgré rinclémence
[)endant les plus mauvais jours de la Terreur;
courageusement même,
du Lycée des
avait oJ)tenu le sud'rage
(pi’il
si
Arts, dont les eHorts tendaient à récom-
penser- rindustric nationale alors en
si
mauvaise posture. Arrivé au pouvoir,
INapoléon, qui
s’intéressait à tontes les branches de
rindustric nationale, essaya de relever la
céramique de
l’état
de marasme dans
lecpiel elle était toml)ée
de l’année
]
8 oa, le
dès
et,
la
lin
Premier Consnl se
rendit à llouen pour visiter la première
Exposition industrielle ouverte en cette
en ces assises,
ville. I.a faïence,
bien
entendu,
tint,
une place importante.
On
y remarqua les envois des principaux fabricants de la ville, ceux des héritiers Levavasseur, de
La
Mettairie, de Bedeau, etc.
cier qui n’avait pas le siège de son industrie à llouen,
Un
autre faïen-
mais an bonrg
de Forges-les-Eaux, y envoya ses produits qui ne laissèrent pas d’ètre remarqués, Alalgré tout, la visite du futur Empereur ne remédia pas
aux souffrances de l’industrie de frappée d’un coup
fatal.
qui avait inondé ces n’était
Et
il
la faïence, qui n’en resta
en fut partout
mêmes années
la
ville
à llouen. Nevers,
France de faïences
guère en situation pins brillante,
renfermait cette
comme
et
pas moins
pati'iotiqucs,
sur douze fabriques que
quelques années auparavant, six tout au plus
continuaient d’y végéter.
Malgré leur alimenter
Parmi
la
les
état précaire,
ces faïenceries suffirent
consommation française pendant
le
amplement
à
Consulat et l’Empire.
principaux céramistes de cette époc[ue,
il
faut citer au
LE MOBILIER SOUS L’EMPIRE
192
pi'einicr ran^’ Dilil et Guérliard,
otaNis rue du Temple, dont
faeture a produit de reuiar(pia])les
ouvrag’es,
Guérhard ont beaucoup contribué
])orcelaine 1
au haut degré de perfection
commandes de
avait
cpi’elle
rameublemcnt
plus de
d(‘S |)alais
Après Dilh d('
de Versailles et de (à)iu[)iègne, inonRi à
et i
(
Maison impéi'iale
la
somme pour un
Icxposition
(i.ooo francs pièce, ee (pd est
objet en t(uu‘e cuite.
iuérliard,
il
nommer
faut
8 o(i, la seule' d’ailleurs cpd
Dagoty, (pd,
c'iit
1('S
l('S
eommandes
destiiicd's
;i
cette
lieu pc'udant la
rr.mpire, obtint une médaille d’argent. Dagoty
dans
destinés
etc.,
francs; uond)re de pendules soi'ties de leur bdcricpie
,‘20.000
furent payées par
une
sous
consistant en groupes,
elles,
vases à Heurs ornés de peintures et donires, pendules, à
accpiis
la
reçurent de très importantes
une d’entre
la liste civile;
8 oG. Oild
]
maintenir l’industide de
à
régime, (ies manufacturiers
ancien
manu-
valurent à leurs
cpii
propriétaires la médaille d’or à l’Exposition industrielle de et
la
nu'me
durée de
aussi, sa part
('ut, lui
aux palais nationaux, banni
les pièces
plus rc'uiaiapiabb's sorties de ses ateliers, rappelons un grand vase
(‘('présentant
Ic'
rc'tour
l’Abondanee, du prix de l’un la
bataille'
ridnpereur aceoiu[)agné
de
îi.'joo
d’Austerlitz
Arts et de
dc'S
francs; deux grands vases (Igurant
l’autre,
sujets peints en eoideur, du prix de
*2.
combat de Eo^ves, avec
le
:
b's
joo francs également; une paire
de vases à deux pieds, couronnés de Heurs,
('u
biscuit, avec des reliefs
eouleuiy parsemés d’abeilles, du prix de
IVancs les
sur fond
d('
d('ux,
surtout uu(' éeritoire en poreelaiiu' denrée rectangulaire, avec
('t
i.‘2oo
application de feuilles de biscuit, sur le(piel se trouve un groupe éga-
lement en biscuit, (‘('présentant un Aniour disputant à foudres du
des di('ux.
(((aître
du Garde-(ueubl('
,
Eo((gwy, porté par
ai((si u((
(iette })ièee
buste
([u’u((
aigh'
aux
hors
lig((('
aigle les
se voit au (uusée
de \a])oléo((,
idles éployées,
u((
C((
œuvre
bise((it
de
d’Faceret.
(ato((s en(‘or(' l)ertr:i((d, rue \euve-S;dnt-(’iilles, spécialisé da((S les
objets les
e((
biscuit or((és de
pièces de
ordinaire(ue((t
fa'ie((ee ;
lle((i’s
;
en gra((des
rue A(uelot, d(2ut
Car(2(( et Lefèvre, di(((e((sio((s
sont des plus ré((ssies
Dartlie frères, rue de la llo([((ette, dont la prod((Ction
était spéeiale(uent desti((ée
aux usages
do(((csti(|ues
;
Després,
r((e
des
lmp. Ch,WiLtman.n
OL AI vie s ET ÉPEES Musée des Invalides
LA CERAMIQUE adonné à
Récollets,
me
camées en
l’imitation de
193
de porcelaine
pCite
;
Nast,
des Amandiers, auquel on doit de grands bustes en porcelaine de
l’Emperenr dont
et
de rimpératrice
les frères Piranesi,
;
la fabrique, située à 31orfontaine, fournissait
rne de
l’LTiiiversité,
de vases étrusques,
de candélabres et de caisses à llenrs en terre cuite, les résidences impériales
;
arrêtons cette longue
quelques noms de faïenciers
;
Fabry
Olzsctneidor de Sarregnemincs ters, fabricant
par
liste
;
et
Won-
de faïence noire à An-
denne (Sambre-et-Mensc); Bonnet d’Apt Vanclnse)
Allnand de Limoges,
;
dont les produits étaient loin
etc.,
d’être
sans mérite. lia
fabrication popvdairo rappelait
celle de
période révolutionnaire, à
la
que
cette différence près
les attributs,
allégories et inscriptions répnblicaines,
remplacés par des
étaient
allégories
et
inscriptions
avait pris
li’aigle
phrygien
;
les
la
;
impériales,
place dn bonnet
casques
triangle égalitaire
attributs,
dn
et les sabres,
nn certain nombre Vase Sèvres
de pièces, pins rares qne l’on serait porté
à
le
croire,
montrent
les
(Epoque de
mé-
la
Restauration.
Palais du grand Trianon).
daillons de Napoléon, de .iosépliine et
de Marie-Lonise
;
pins nombreuses
sont
les
scènes de genre on
mythologiques, qni semblent exécutées d’après des dessins d’artistes des règnes de Louis
XV
on de Lonis XVI.
Napoléon, continnatenr
en
cela
dn gonvernement répnblicain,
accorda à Sèvres nue protection des pins efficaces, dont
la
^lannfactnre
y fit exécuter de très importantes commandes pour l’amenblement des palais nationaux, et anssi avait d’aillenrs le pins
grand besoin.
11
pour être distril)nées en préseiits anx Cours étrangères, à ses parents et
anx grands personnages de son entonrage. A5
MOBIURU SOUS L’EMPIRE
LE
•94
Napoléon mit à
iSoo,
LRi
la
tète
de
Mamifacturo
la
savant
le
Rrongiiiart qui Ini donna aussitôt une iinpnlsion [)nissante en rempla-
çant
porccdaine artilleielle
la
furent ap[>elés
célèbres
dessina
Sèvres
à
pâte dure, l^es artistes les plus
[)ar la
comme
collal)oratenrs
nouveaux modèles de vases
d('
espèces; (lérard,
Demarne,
Isabey,
pièces
de
toutes
Kvariste Fragonard,
Drolling-,
Swebacli, Rergeret,
.lacquotot, lleim,
de
et
Percier
.
etc.,
peignirent de
nom-
breux suj(Rs reproduits sur |)orcelaine avec une perfection al)Solue par nue légion de co[)istes ('xpérimentés. Les doreurs, brunissenrs,
metteurs en fonds et modeleurs, n’étaient
[)as
moins habiles. Sèvres
exécuta des pièces de dimensions inusitées jusqu’alors; des vases de
de
pi’ès
de
I
hauteur
de
a'",5o
des
;
mètre dans un sens, sur
pbupies
dans
rectangulaires
l’autre,
dont
l’idée
de plus
première
aj)partient à Dihl, l’associé de (jiiéj'bard, sur lescpielles furent repro-
dnites d’inaltérables copies de chefs-d’œuvre deç la peinture de tons les tem[)S.
convient ce[)emlant, en passant, de reconnaîti'e ([ne ces
Il
reproductions
de
peinture
à
immnables, sur une matière dure là
des œuvres
même
et
A
et
une erreur. Ce sont
vraiment belles,
[)lus
cnrienses
Si'vres, la
Manufacture [iroduisit des
des meubles, de grands et luxueux surtonts de
monuments
table coiiqiosés de
inaltérables
côté de ces ouvrages ([ne l’on [)ent encore
musée de
anjourd’lini étudier an
guéridons
et [>olie, furent
[)lus surj)renaiites ([ue
dignes d’admiration.
([lie
couleurs
en
l’iiuile
ég}'[)tiens,
de chars de trionqibe; des
[lemlules, des candélabres, des chandeliers, des colfrets à li([neurs, etc.
De dont
la
la
[lériode révolutionnaire à la cbnte de rFm[)ire, les mai‘([ues
Manufacture signa ses
X
en
iiSoi
d’un
initiales Al. X'Nivec le
l’année
varièrent fré([nemment
:
elle
acconqiagné du ebilfre q (an IX); en 1802 (an X); en i8o3, d’un cliilfre 11 (an XI); de i8o/j à i8oq, des
les mai’ipia
d’nn
[irodiiits
:
7,
[lonr
I'
mot
1807;
Sèvi'es en
8, [)Our
inqiérial, les ailes éjilovées,
années furent indiquées [)onr i8i3, tz
;
1808, etc.
renqilaça la
comme
[)our i8i4, 7"-;
dessous
suit
;
pour iSi
et
d’un ebilfre désignant
à [lartir de 1810, l’aigle
;
mar([ne [irécédente, et les
[)onr 1811, or.; [)onr 1812, r/r; A, (jn.
Certaines [lièces de Sèvres destinées à l’amenlilement des rési-
LA CÉRAMIQUE
iç)5
(loncos (In souverain, furent payées par la Maison impériale des prix fort élevés.
Deux vases
de
représentant,
lipi’iires
l’antre
(loréal, à l’iiii
Bayard déj'endaut
Jcaiinr Havhvtte sanvaut Beauvais, et
pont de Caeillan, ensemble G.ooo francs;
le
deux vases œnf, fond vert
anses à ser|)ent, fond brnii avec cartels
antiffne, lig-nres en or, 2.000 francs
nn vase
;
cordelier b^nd bien, avec nn sujet représentant la Toilette de J éuu.s,
4.000 francs; deux antres vases œnf, fond bien lapis, d’nn mètre de liant,
oimés de [bronze doré, sur lesquels
de B Empereur
ficaire l'entrée
à Berl///, 12.000 francs; nn second vase cordelier fond bien, avec nn sujet jieint rejirésentant Henri If revenant de l’année, 3 000 francs; .
buste de l’Eiiqierenr avec socle et conronné de bronze,
Les eadeanx
faits
par Napoléon,
même
([iiaiid
il
i
.200 francs, etc.
n’était
encore que
Premier Consul, montèrent à des sommes énormes. L’an roi
nn
olfre an
il
d’Ktrnrie nn g-rand vase blanc avec des bas-reliefs en biscuit,
monté en bronze, dn prix de jo.ooo francs, pins nn service de vingtqnatre couverts et diverses antres pièces,
En
pins de GG.ooo francs.
tout d’nne valeur d’nn peu
le
1807, après le traité [de Tilsitt, M""^ .Iacf[notot
peint nn service de porcelaine pour l’empereur de llnssie. il
fait
trois
de très nombreux présents
grands vases
;
il
paysages, payés 10.000 francs ensemble,
de fuseau, de
i.
jilns
aux dames d’Albaret, de Imchesini, de dillèrentes pièces
montant à une somme
long d’énnmérer
ici.
Le
teur de la Manufacture
vases, coupes, tasses,
3
i
])ot
cesse Aldobrandini
;
de Met-
prince
tout 8.280 francs; pins,
Tnrbie,
la
de
Earigliano,
fort élevée, qu’il serait trop la
à eau et cuvette,
la
an
même
année,
le
direc-
de nombreuses pièces cojisistant en
pour être distribuées en présent, an Westphalie, de Na})les; à
le
décembre de
livrait
ornés de
de Hesse-Darmstadt, trois
5 oo francs; à la princesse
diverses porcelaines et liiscnits,
bélier,
nn troisième, en forme
vases et quatre bustes, ensemble 7.800 francs; ternich,
1810,
an prince de Wnrtzlionrg
olfre
deux à fond bien, à anses de
:
En
nom
écnelles,
bustes,
de l’Empereur, aux reines de
grande-dnebesse de Toscane; à
aux dnebesses d’Elehingen,
d’fstrie,
la prin-
de Trévise,
de llovigo, aux comtesses de Périgord, de liuçay, de Montalivet, bref, à la plupart des
grandes dames de
etc.,
la
Cour.
etc.;
I
LK M OBI MER
()6
SOUS L’EMPIRE
i8jo (|ue fut exécutée à Sèvres lu curieuse coloiiue en
C’est eu
porcelaine, douiiée par la Ville de Paris à Najioléou,
(pii
se trouve
lloiuc,
Napoléon
aujourd’hui au palais de Versailles, i8ii, à l’occasion de la naissance
loi
nombre considérable de
distribua un
hors de paiiv l)a})tème
buste
Au ^raud-duc de
lloi
sur porcelaine
}>ar
de
de Sèvres véritablement
[licces
Wurtzlxuir^’,
représentait au
([ui
du jeune prince rcuipercur d’Autriche,
jieiiit
[larraiu,
il
sou
olfrit
Georg-et, d’après (férard; le buste de
Vlarie-Louisc, eu biscuit, par Bosio <lü
du
;
de nombreux vases do près de
hauteur peints par Swebach, Di’ouet, Legiiay, Drolliiig,
etc.,
montant à près de 80.000 francs; à iMadame Vlère, marraine, des objets de même sorte, eu un peu moins i>Taud uomlire, puis([ue le le
tout
total n’arrive ipi’à
environ 4 <>-ooo francs. La
de
pai't
la
reine Jlorteusc
ne fut ^-uère moins importante, et renfermait des vases peints par
Demariie, des tasses par Jsabey et VP’Alacipiotot, un service à déjeuner Bcr^eret, un buste du souverain, eu biscuit, avec socle et cou-
[)ar
ronne,
etc.
estimé un
le lot
;
[)cu
20.000 francs
du
roi
[)bis
ciiviroii.
de VVestphalie, composé de
de
francs;
Nommons
liamel,
MM.
I
les
;
les
sorte, fut
cardinal
maintenant jiarmi
favorisés de dons princiers à cette occasion
llegnanlt de Saint-.loan-d’Angely,
du
celui
mémo les
Fesch,
personnages
comtes de Ségiir,
barons de Cramayel, Prié, du
)argainaratz et Saint-Aignan, etc.
11
nous semlile
inutile
d’allonger outre mesure cotte nomenclature en énumérant les pièces
de Sèvres désignées à
la (in
des années suivantes
comme cadeaux
de
nouvel an. Ivemaiapions seulement ([ue Na[)oléon, amjuel rien n’échappait,
trouva les pièces destinées à être offertes à l’occasion du
vier 1812, fort imparfaites, et
cpi’il
tement au duc de Cadore par une le
penser,
le
P‘’
jan-
maripia à ce propos son méconten-
lettre assez vivo.
Comme
bien on doit
souverain n’eut plus de motifs de récriminations l’année
suivante, ou les ouvrages sortis de la célèbre manufacture ne méritèrent
([lie
liOS
des éloges.
vases ornés et peints continuèrent à former
la
principale pro-
duction de Sèvres, avec les pla([ues [leintes, les services à thé, à dessert, les tasses et les biscuits
de dimensions variées. Sur les tasses
LA CERAMIQUE
depuis lors, à eôté des traits de Napoléon et de Marie-
et les Ijiscnits,
JiOnise, furent bien
souvent reproduits eenx du
meme, des scènes de rcnfance du
même un premiers
dont
|)as
;
lit
il
En
pbupie payée
i;.n
La
ooo francs
5.
là, les
mscuiT, de Xast
(l’poqiie
l’
(le
grands écrivains
llestanration
parfois
histoire universelle sur des
((u’il olfrit le U''
janvier
la
«
et
i(Si4,
portraits furent d’ailleurs très en
L’Amouk faisant passer le Temps
Reslauralioii
.
Iloi
de
»
Ganle-nieuhlc).
on reproduisit sur de nombreuses pièces, ceux
riers, de
;
plus de ceux de l’Empereur, de l’Impératrice et du
Pe.ndui.ic
lloinc,
de lloine
reproduire sur nue plaque ovale, en camée, les
à M"'“ Lœtitia. Cette année
vo^ue.
Iloi
prince, ])our lequel le souverain eut
jour rintention de faire peindre
assiettes, et
>97
d’illustres guer-
de célèbres artistes.
n’amena pas de grands changements à
la
manu-
facture de Sèvres; seuls, les sujets ligurés sur ces produits furent différents; les attributs guerriers firent place aux attributs paciliques;
impériale, aux portraits de la famille royale;
les portraits
de
les batailles
de l’Empire, aux batailles de rancienne monarchie,
La fabrique
la famille
reprit son ancienne
avec une Heur de lys an milieu et
marque consistant en deux
mot Sèvres au-dessus. Les dates
le
continnèrent pendant deux ans à être indiquées c’est-à-dire chiffre lieu
en
que i8i6
sz;
s’écrivit
correspondant à l’année soit iSa/;.
Charles
X
prit
lettres C. C. croisées avec
de lys en dessous.
un
comme
1817, c/s; en :
18.
1818
sous l’Empire; 011
revint au
Un nouveau changement
pour marque à son avènement
X
IAj
les
eut
deux
an centre, accompagnées d’une Heur
1
LK MOBII.IEU
98
Sous
SOUS T/EM PI UE
la Ivustauratioii, la laïcuico |)0])ulairo rc3vint
aux insignes de
la
lioyanté et l’on retrouve de noiuhreuses assiettes de eette époque, sur les(piell(‘S
sous
trois
sont ligurées les Heurs de lys, ordinairement au le
règne de Louis X\
III, et
nombre de
d’une seule, plus grande, sous
celui de Charles X.
existe un curieux
Il
spécimen de ees faïences au musée de Sèvres.
un saladier de Xevers godronné extérieurement en spirale, sur
C’('st
bapiel, au e(uitre, sur un fond de dra[)erie lleurdelisée se détachant
sur des
])Ctit(‘S
sommet
hi'anclies d’olivier et portant au
la
couronne
royale posée sur deux cornes d’abondance et accostée de deux dra])eaux blancs (leurdelysés, sont figurés sc[)t médaillons reproduisant les traits
des
d’Angouléme le
membres de ;
le
duc d’Orléans
tion suivante.
mesure
la
famille royale
duc d’Angoulème; (d le [)i'ince
le
Ia)uis
;
X\ LU;
comte d’Artois;
le
la
duc de Berr}^
La J'aniillc royaU\ Ncvvrs
ce
i
janvier 18 ib. Ce saladier
eentimèti'es de diamètre.
x]
bonapartistes
sous
le
oii
emblèmes
figurent les portraits de Napoléon ne datent ]>as, b*
eroircy
tout ce
odieux. Ces
(|ui
|)i('“ees
de*
la péi'iodc' ini|)ériale, ni
même
de
la
s’appelait l’L^siii'pateur était considéré
ont été seulement fabricpiées
a})i’ès i8'3o,
gouvernement de Louis-Philippe.
Après
la
eommença dura
oii
on pourrait
llestanration
comme
;
de Coudé. Au-dessous se trouve l’inscrip-
Poui‘ finir, faisons remaiapic]* (pu* nond)re de faïences à
comme
duebesse
ii
eérami(puy ètia*
ti
jus(pi’à la fin
et facile à tailler,
la
de
il
mode la
faut
fair('
une
|)etite
|daee à l’albrdrc
cfui
à l’épocpie du Dirc'ctoire et dont le succès
llestanration. Av('c cette matière transparente
on exécuta toutes sortes d’objets
eou[)es, des pcmdules, (de. C’est
la
maison Susse
(pii
:
des vases, des
avait la spécialité
des albâtres et dont les produits obtenaient les pins hauts prix.
Disons maiut('uant (pu'bpies mots de
œuvres les
exipiiscs à \ cuise et en
la
verrerie
bohème, mais
usines ])rivilégiées étalilies par Henri IN
Xevers
et Jlouen,
semble être restée jusqu’à
la
(pii a
produit des
([ui
en France, malgré
à
Paris, Montpellier,
seconde moitié de notre
LA CÉRAMIQUE siècle,
dans une sorte d’infériorité
199
relative.
A
à cause de la concurrence étrangère, le plus
Citons
grand nombre des ver-
cependant un verre blanc à côtes, sans
portant l’inscription de T
ivc la
})ied,
nation, gravé en lettres ronges, et un
second verre, semé de (leurs rouges
et jaunes,
encadrant
le
nom du
Bonnard ; ces deux morceaux proviennent des fabriques du
Poitou et n’ont ni iai fabrication
l’iin
ni l’antre
des glaces
pas des pins brillantes sons
si
grand mérite
artistique.
pros[)èrc sons l’ancien régime ne fut
la llépnbli([ue et
sons l’Enq)ire, nous ne
savons trop pourquoi. Les manufactures de Saint-(xobain laville
siècle,
Aussi rencontre-t-on fort peu de spécimens de ré[)0([ue
républicaine.
citoyen
du xviiU
fin
particulièrement celles de l’ouest, avaient cessé
reries françaises, d’exister
la
produisirent peu. Celle de Tonrlaville
même
et
de Tour-
ferma ses portes
en idob. Ce ne fut que pins tard que l’industrie des glaces s’éleva an
rang ([ii’elle occupe aujourd’lmib La verrerie française n’en va pas moins devenir sons
le
de l’Europe,
et,
Consulat
et l’Empire, la meilleure et la meilleur
marché
par conséquent, une branche prospère de rindnstrie
nationale; déjà, à cette époque, des glaces de dimensions inusitées jus-
Amenées à
qu’alors, furent coulées à Saint-Gobain.
Paris, elles y étaient
débrnties, polies et coupées. Certaines d’entre elles, destinées aux
résidences nationales, mesuraient jns([u’à huit pieds de hantenr sur six et
demi de largeur.
la verrerie
Si l’on
peut reprocher, jusqu’à un certain point, à
de cette époqiie d’avoir abandonné les formes simples et
gracieuses usitées sons la Iloyanté, on doit
la louer,
en compensation,
d’ètre revenue à des formes pins pures, à des proportions pins justes et à
une harmonie de l’ensemble pins absolue.
C’est à
un Erançais d’origine irlandaise, O’
modeste essor donné à l’industrie de
Ueilly,
que
l’on doit le
la verrerie. Celui-ci établit
vers
1797, dans le quartier des Invalides, une manufacture de cristaux qui fournit, dès l’abord, des pièces des pins
remarquables pouvant
lutter et
soutenir la comparaison avec les productions des fabriques anglaises,
jusqu’alors sans égales, pour la clarté et
le poli
du verre. O’
La célèbre manufacture de Baccarat fut fondée en 17G5. ^Une iuiportante manufacture déglacés fut cependant établie
lleilly, fort
‘
à Cirey en 1801.
LE MOBILIER SOUS L'EMPIRE
200
habile graveur, dessinait à merveille non seulement les figures nues
aussi bien que (Iraj)ées, mais eneore les ornements et arabesques.
produit des aiguières, des buirc'S et autres vases, sur les([uels
il
Il
a
figu-
groupes de danseurs, des musiciens, des bacchantes, des
rait des
faunes et des satyres, imités de
cbarme exquis. A côté
d’une délicatesse et d’un
d’autres verriers,
lui
d('
l’antifpie,
enhardis par son
exemple, ont gravé sur leurs [)roduits, avec une perfection presque égale, des guirlandes de Heurs et
drapées,
d’uii
verreries,
il
même
des personnages et des figures
dessin très pur et très châtié.
Au nombre des
meilleures
faut citer la manufacture de cristaux du Monl-Cenis qui a
produit des lustres, des candélabres, des services de olqets divers d’un
grand niériRq supérieurement
bien gravés. Cette manufacture, sous
la direction
gerais, très appréciée en haut lieu et
(pii
taljle,
des vases et
taillés et
non moins
de Ladouepe-Dnfou-
jouissait de
la
protection
toute-})uissante de l’impératrice .loséphine, olitint la faveur de faire
entrer ses cristaux au
nombre des
olijets
destinés au dépôt des présents
du ministère des relations extérieures. Elle fournit aussi de nomlireuses pièces aux palais nationaux, entre autres
de eimpiante bougies chacun, dont tle ).5'3 i4
francs. Dessinés par
le
:
en i8ia, deux grands lustres
les cristaux revini'ent à la
célèbre)
Thomire,
ils
somme
étaient destinés au
grand cabinet de l’Euqiereur au palais de Saint-Cloud; aussi laidouepeDufougerais mettait-il sur l’enseigne de ses magasins, situés 8 rue de Bondy, après son nom, sa Impériales et Boyales.
accordé sa pratiepie lui livrait
de fournisseur de Leurs Majestés
Le pidnee de Bénévent
et le 21 juillet i8o(), la
un service de
accessoires.
([ualité
cristal
lui
avait également
manut’aelure du Mont-Ceuis
accompagné de nombreuses pièces
cil
A IM THE VII
LE PAPIER
aO
CHAPITRE VU
LE PAPIER
typographie, eoiiimc toutes les manifestations de rindiistrie
liU
française, ressentit fortement le eontre-eoup des événements politiques.
Nombre de
puljlieations courantes, ou à la
mode
juscpi’alors,
dispa-
rurent pour faire place à de nouvelles, en moins grand nombre
il
est
caractère tout dilférent. Les seules qui doivent nous
vrai, et d’nn
intéresser, celles ayant un caractère artisticpie, virent leur
nombre
diminuer sans doute, mais cependant beaucoup moins
Ton ne
[)ourrait le
supposer généralement. Les grands
et
(pie
même
les petits
classiques, réapparurent dans des réimpressions luxueuses avec les fines et délicates illustrations des maîtres
l’ancien régime.
En
lypo, chez la veuve
du crayon
Duchesne
et
et
du burin de
fils,
et
portant
bien un peu en retard, de l’imprimerie de Monsieur,
l’indication,
furent réimprimées les OEuvres complètes de Regnard, en 6 volumes in-8",
avec les figures de Moreau
le
Jeune
et
de Marillier, gravées par
Delignon, Duponcliel, de liOngueil, etc.; en lyqb, Pougin édite les
OEuvres de Jean Racine, avec
les
Comnientaires
M Luneau de
Roisjer-
main, en 7 volumes in-b", illustrées des portraits de Corneille et de Racine et des compositions de Gravelot reproduites par Flipart, Duclos,
etc., etc.
Le calme revenant,
les pulilications
de
la librairie
prennent un essor plus considérable. En 1802, Poncelin publie en Il
volumes
in-18'^, le
Dceaméron de Boccace,
traduit par Sabatier de
Castres, avec les figures de Gravelot gravées par De[)réelle, Delvaux,
Cochin,
etc.
;
en
i8o(j.
Biaise
donne une seconde édition du Dietiou-
naire des graveurs de Basan, en 2 volumes in-12, avec un
nouveau
LE MOBILIER SOUS L’EMPIRE
2o4 IVoiitispico
C’ilioU'ard.
(le
l)ufort,d iiillemiiiet,
des
Parmi
les
IPousseau, du
.1.-1,
romans de
et
<[nel<|iies aiiiicies
auparavant, Poim^ot,
avaient oU'ert au juiMic des (éditions illustrées
(‘te.,
Confessions de
Fables
I)(jjù
Télênicuinc de
h'énelon, des
Plorian, etc.
ouvrages
(|ui
font le plus d’iionneur à la liln-airic de
rép(j((ue ré})ul)licaine sont les Tableau. v b istoiiqnes de la llévol ntion //Y///(Y//.vc, reciK'il
de
‘l'vi
gravures à rcau-forte des plus curieuses
et
des
plus s])irituelles, so composant de 3 frontis})ices, p planches préliminaires, la
I
ij r(‘|)ro(luetions de tableaux,
(îG
portraits,
[)ointede Duelos et de Duplessis-lîertaux,
explicatifs par l’abbé
mencé en
7 pi
i
f'aucliet, (diamfort,
en
3 livraisons
i
j
(pi’au
sur
et à
accompagnées de discours (jinguené et Pag(‘S.
achevé en iSoj, cet ouvrage aussi curieux au
(‘t
de vue docuim'iitaire, pid)lié
dues au burin
point de vue
fut
artisti(pie,
[)a[)ier vélin, in-folio,
Com[)oint
d’almrd
par l’éditeur Auber,
plus tard réunies en trois volumes vendus Gj(S francs. Le texte des 8 o premières livraisons est écrit le
dans
le
sentiment révolutionnaire
plus vioh'iit. Ac(jté des Tablean.e histori(j aes delà llévol ntion fi'ajtçaise (pioi(pie ^
dans un antre in-folio,
ordi’c d’idées, citons la Galerie de Florenee
trésorier aux JAats de Languedoc,
(pie .loubert,
à faire |)araître (piebpies années plus tôt, en
de Masipielier,
(pii
grava
ouvrage avec Lacombe, juiblieation
dont
,
le
le
les
vons peu
(ra[)r(‘S
la
volumes
commença la
direction
dessins de Wicar, de Lille. Cette
les
texte est du
autres publications de
à
Moiigez l’ainé, ne fut achevée
la
régimes bien dilférents.
période répulilicainc, nous trou-
glaner. 3’out au }dus les .Journées de la llévol alion avec
il
les illustrîitions (h*
de
178 ;), sous
3
plus grand nombre des planches de cet
(pi’en I(Syi et ajiparlit'ut par conséipient, à des
Parmi
en
Révolution
compositions
d(‘
Monet gravées par llelman;
le
Préeis historique
de Rabaiid Saint-Ltienne, avec ([uatre importantes Morciiu
h*
.leune,dans les([uellcs
le vieil artiste,
répu-
diant ses jolies et gracieuses inventions (riuitan, essaie de raidir son
crayon
et
llenouard,
de il
le rendix'
grave
et sévère. C’est alors
que pour l’éditeur
exécute une série fort nombreuse de dessins bientôt
reproduits par une légion de graveurs pour les OEuvres de ^ oltaire.
LE PAPIER (le
a O, J
Benuirdiii de Saint-lderre, de Ivoussean, de Boileau; pour les Lettres
à Emilie sur la Mythologie, de Denioiistier
de Idoriaii
;
pour
Fabliaux de
les
]
;
pour
d’Aussy,
jeg’raiid
Fables
les
etc,, etc.
tioiis
de Beiiouard, toutes remar(|ua])lcs par rélég-aiice et
dont
la
})araître
maiapie
en
(itait
une ancre siirniontée d’un
et Idylles
co([,
la
Les
(idi-
correction,
coininencèrent à
alors (pie cet éditeur n’était point encore
étaBli,
iiJ
A mijp_JXLiJXLlJX»ArxUJT^^
|j^
TESTANlijl
#;|
pi â
MOUVEÂll
il j?
i
Kl ^
^
KA
amI
il R
S.MARifl
*ix
mi
P
«A
^
?
S*
E
1^1 bTTlmîmlrnimlrnlrTTlmÏjTil^^ •A
llll
J
J
Reliure aux armes impériales de
(Collccliou
cpioi(;[ue
ce
soit
M.
Ilciiri
de cette époque que
Bcraldi).
date
une
petite
édition
en
20 volumes des classicpies latins aujourd’hui presque inti’ouvalde
Beiiouard ne s’établit réellement qn’en
lycjS,
rne Saint-André-des-Arts,
dans l’ancien hôtel de Yillager, d’on plus tard férée rne de
Tonrnon
oii elle
était plutôt lin bibliophile
en
maison
fut trans-
se trouve encore aujonrd’hni.
Renouard
la
qn’nn libraire; né à Paris en lyGS d’une
famille de riches industriels,
sion pour les livres qui ne
;
il
fit
s’était pris
dès sa jeunesse d’nne pas-
que croître avec
les années.
11
inonrnt
i85'l.
Impossible de passer sons silence, puisqu’il s’agit de librairie,
MOBIUER SOUS L’EMPIRE
LE
2oG
Ch. .(osüph Pîuickouckc, non pas pour ses publications dn Voltaire (le
Keid, dont nous n’avons pas à nons occuper; mais, pour sa création
dn Moniteur Universel
date de iydp et
<[ni
Journal Ofjieiel dn g-onvernenient de
Pour son hls Ch. Louis Panckoncke,
devint pins tard
(fiii
la llépnljli(pie et
de l’Empire.
nons ap|)articnt par
il
le
la pnbli-
cation d’nn ouvrage des pins considérables dn temps, le Dietionnaire
des seie/tees médieales comprenant Uo volumes in- [52, qn’il ht paraître
en
i
8i
52.
Les Didot tiennent dès cette
dn
l’iiidnstrie
Dans leurs
livre.
é[)0(pie
nue place inq)ortante dans
réunirent
ateliers, ils
la fabrication
dn
papier, la fonte des caractères, la gravure, l’imprimerie, etc. Leurs pnblictitions ont bien
tontes
caractère rigide, correct et nn peu froid de
le
dn
productions
les
de f’raiiçois-Ambroisc
Didot
(pii
sortit la célèbre collection dite
OUuvres de
vue de l’exécntion, de de
la (pialité
dn Louvre, dont
une ère nouvelle à
in-folio, ouvrit
du
la netteté et
])a[)ier,
avait ses ateliers an le
J
Didot,
clnd-d’œiivre fut les
ty|)ographi(pie
l’art
de
la
hls
.ouvre, (pic
merveillcnse édition, jmbliée en
(.ette
llaciiu'.
C’est de chez Pierre
tcni[)S.
.
'3
An
volumes point de
disposition des caractères,
elle est irréprochable. Elle n’est
pas moins
remar(pnd)le par son illustration, consistant en reproductions de dessins
d’a[)rès
tions,
Prud’hon,
Gérard,
Girodet-’Prioson
;
ces
reproduc-
au nombre de oy, sont l’œnvre des principaux graveurs de
l’épocpic.
Ee livre ne
dont loo avec
fut tiré (pi’à ‘230 exem[)laires,
les
|»lanchcs avant la lettre. Edité par souscription, cet ouvrage sc vendait 1
.800 fi'ancs avant la lettre (R i.‘20o avec la lettre’.
Après ce célèbre Raeine^ Pierre Didot publia d’autres ouvi’ages de
dig'iies
c(‘lui-ci
comme
typographie
une S|)lendide édition de Puni
et
et illustration; entre [intres
Virginie
sni3'ie
de
la
:
Chaumière
Indienne^ en caractères de toute beauté, illustrée de ligures d’après f
Prud’hon
;
puis,
dans nn autre genre,
éditée aux frais dn .lomtird, et les
*
l'M
i7;[7,
gouvernement de i8op
Deseription de l’Egypte^
à i8i3, sons la direction de
Ruines de Pompéi^ parues en
Eirmin
ilidot
avait
déjà
Rend lion, dont un Phrosinc par Copia, Beysson et Roger. dessins de
la
l
et
pid)lic
l
18152,
Art d aimer,
Mélidor, gravé par
le
de
dessinées et niesn-
(
lenlil-Beniard, avec des
peintre lui-inènie
et les
autres
PAPIER
T.E
207
rées par François Mazois, qui sont parmi los pins beanx livres d’architectnro (pii aient jamais été imprimés.
D’antres ouvrages publiés par des éditeurs divers méritent eneore d’être signalés
parmi ceux
font
(pii
le
pins d’Iionnenr à
la librairie
de
l’épo({nc impériale.
D’abord
le
:
Musce Français,
rjanrent.
Commencé en
superbe
recueil
dans
le
tête,
ouvrage hors de
}>ar
})air,
dn prix de
nn
;
explicatif
texte
dû à
Emeric David accompag-ne
et
séries d’exemplaires la lettre,
reidermant
in-folio,
premiers artistes du temps,
les
jonvre
1
Pupiliaël
:
les
S.-(f.
Croze
planches. Cet
avait conté pins de 6 millions dont nue g-rande
fournie par l’Etat.
partie
volnmes
f\
1811, ce
d’après les tableaux et scnlptnres renfermés alors
mnsée du
Magnan, Visconti
8 o 3 et terminé huit ans apr(\s en
composé de
est
yoo planches gravées Morg’ben en
i
édité par Robillard Péronville et Pierre
les
11
fut
publié par souscription, en
deux
exemplaires de Inxc, avec les gravures avant
lo.ooi^ francs et les
exemplaires ordinaires, du
francs.
prix de
A côté dn Musée Français faisons nne place à une pnblication dn môme genre, le Musée des Mntiques, en trois volnmes in-folio, entrepris en 1811, par Pierre Bouillon, cpii, comme l’avait fait Masqnelier, pour
la
Galerie de Florence, grava pres([iie senl, les nombreuses
planches de cet important recueil dont
le texte était
de Bins de Saint-
Cet ouvrage, vendu q 4 o francs en format ordinaire, 1.800 francs en grand format.
Victor.
Nommons
encore
la Galerie
du Musée Napoléon, on Cours de pein-
ture,
publié par l’éditeur Filhol, de
grand
in-8°,
les 9
était coté
i
8o4 h
i
8i5
,
en
i
5
livraisons
contenant chacnne 6 planches avec un texte rédigé, pour
premières livraisons, par Caralîe
Vallée et son
fils,
et
et
pour
les autres
réunies ensuite en 10 volumes grand
par Jos. La in-8°.
L’ou-
vrage complet en tirage ordinaire, coûtait de 3 oo francs à 35 o francs et
sur vélin, de 4 oo francs à 5 oo francs.
Malgré Pimportance de ces dernières publications, malgré leur luxe et leur richesse,
le livre
typographie des Benonard
et
de l’époque impériale se résume dans
la
des Didot avec les illustrations sévères et
LE MOBILIER SOUS T/EMPIRE
.9.08
1111
pou froides dos (lirodot, dos
do IRuid'hoii
dos (lorard, auxquelles celles
(diaiidot,
ajoiitaioiit la g’i'àce et la
morliidesse
(jiii
inaïupiaient trop
souvent aux preinièros. Av(‘C la Restauration, cos compositions dos peintres de l’Empire à l’allure
noRlo et tliéàtralo, furent pronqitoment aliandonnées et reni-
jilacées
par d’autres
A
cpii
toiiriioront
rapidement an
^i>enre tronliadoiir.
des <lraperi(‘S i;recqnes on romaines enqiloyées par (lirodet,
la [)lace
Desi'iine,
ne mampiait
([iii
jias
cependant de
talent, revêtit ses per-
sonnagx'S d’accoutrements Rizarres d’nn goiit dontenx, pins rien de l’aspect
héroïque de ceux de
lier et
Aux approches de
me des
la
Révolution,
n’avaient
cpii
période précédente'.
la
principaux relieurs étaient
les
me
des Amandiers,
Cosmans, Codrean, Eaferté, chargé de rentretien de
la hililiothèijne
An^iiei'and,
du duc
Lavallière, Eemonniei’, Eetiélicr, Poiithier, relieur ordinaire
d(‘
du duc (rAiguilloii pour
dorure
la
Amandiers, Cornu, également
mve
[uihliées
fm'S
pour
la
di'S
(mi
i
;
me
Durand, Roismard,
renommé
Saiut-.lacipies,
cuirs; (iosselin, d’après les Tahlcttcs de la Rcnoni-
yq
i
«
ih^s [iliis
1111
hahiles et des
mieux assortis mi
dorure' sur cuir, avec armes, chilfres, vignettes et minia-
turi'S ».
Peu de nous.
ri'liures d(^ l’époipu' révolntioiinaire
Au musée
Itreo! utions
de Paeis^
caractéristiepies.
Mais,
(iaruavah't se voit d('
néanmoins nu exemplaire des
Prud homme', des
Ee'S plats
du volumes
le»
honiu't phrygien
se)iit
d’n ne hanq)e', eute)nrée eh'
epie'
ele
nus
Reistille,
et
et eles |)lus
sans ornements.
eui fer,
an milieu
une nndn
tient
ein
ele
bout
deux hriinches de laurier encadrées dans
rinscri[)tion Vive la Tdihevié^ alternée avec la
curieux
]^lus
dos, en compensedion, monti’e, a[)pliepié
le
piepies et el’épée'S,
ment
sont arrivées jusqu’à
snrmoidé de deux
un chàtean
fort,
prohahh'-
cluq)eeuix et e'iitonré de ceuions et
hou lots h '
C’est sous la Roslanration en i8r-
de Redouté qui ne fut "
que
la
uiaisou Einuin Diclol publia le superbe ouvrage
Les Roses. Déjà, eu 1802, Redouté avait coiuiiiencé achevée qu'en i8ib. :
Voir Spire Blondel. L'Art pendant
la Rceolulîon,
r
vol. in- 12,
la
publication des Liliacées
H. Laurens, éditeur, Paris.
LE PAPIER
Un
20Ç)
relieur de l’époque révolutioiiuaire, digne d’une mention [)arti-
cnlière, c’est le
comte de (ianmont, qui, émigré à FiOndres,
en 1798, établi
Flcct Street^ Soho square^ on
somptueuses reliures dont
et très la
r,
somme énorme Les
livres
les prix
il
s’était
exécutait de très l)ellcs
montaient parfois jusqu’à
de 3.5oo francs.
de
appelèrent une
sérieuse.
Les
tranches gaufrées, les dentelles, les dorures de
mode
l’Tbnpire
reliure
1 !•
j.’l
fO
& 'TI
mj
1
1
Reliure aux armes impékiai.es (Collection
mosaïques,
les
M.
de
fait.
I.eur type est la reliure
même un peu
massive, dont les revêtit
sous l’ancien régime n’étaient pas leur
ferme
et solide, puissante, et
l'rançois Hozerian
Beraldi).
Ilonri
rue de Tournon.
étal)li
I^eut-être l’austérité de ce célèl)re artisan manquait-elle
grâce
et
de laisser-aller
elle
;
priée an but poursuivi par toute jiarticulière et lui
lit
n’en reste pas moins parfaitement approlui.
L’Empereur
notamment
volumes de sa bibliothèque destinés l’empereur d’Autriche
;
un peu de
c’étaieut
:
l’appréciait d’une laçon
relier en octobre 1810,
à
être offerts à
deux grands
un
lot
de
son beau-père
atlas qui furent reliés
MOBIUKR SOUS
l.K
lO
en inaro(|nin rong-e carton de
pG francs
volumes
en
(loii])lé
i;ia[PIUE
taljis l)len, <ln
prix de ai a francs; nn
grandeur, en inarü(|nin rong-e, doul)lé de inèine, payé
iiièine
(piatre voluines in-folio, inèine reliure, de i(i8 francs; trois
;
du Musée Fra/icais, reliés en maro(piin rouge doublé
in-folio
en tains violet, avec des dos à petits fers, de d ()'3 francs,
volumes étaient maiapiés aux armes Après n"
i’ 3
l)Ozerian,
il
pour
qui, en 1810, relia
tal)is, dentc'lb's et les
armes sur
Nommons
encore
l)caucoup travaillé pour Lefebvre, (piai relièrcmt un leries et
occupé
d(\s
et
la
lîizouard,
poui-
riu'
demanda pour
d('
volumes pour
Duscuil
('ii
»,
Pugold
;
ordinaire de
I’
I
jadis
Simier,
;
Sidnt-I lilaire, r(*li('ur d(* la
Disons
(jui
rm*
«
relieur
de
la
mode les
les
eourvées
et ,
relieur
maroipiins à compar-
peintures sur les tranches, le
dos
ii
Dc'busscaux, rue du Alont;
bibliotbèipu'
impériale
Cour des couqites, nu* de POdéoii,
('iicore ipu' b*
un des
le (lascoii
bons-Knfants, 4 ^3
d('S
tons variés sur les nerfs
îi
qui
fut surtout
moire, les gaiales en pajiier d’or llambé,
et
la,
des Tui-
Thouvenin,
des Fu/tf'ares
livi'e
le*
timents de couleui- marbrés en écaille,
nervure
Harpe,
la
;
célèbre auteur des reliures dites
nq)ératric(' (pii mit à la
les doublur('S en
a
cpii
de rjAupereur
soinenir des splendides reliures dont
avaient babillé
uldu(des(j ues
Ic'
;
des
ce travail
les bibliotbècpies
de roiitainebleau
l’épexpie,
de*
et
des (îarmes, ad,
rue de
Augusliiis, y; d\‘ssi(‘r,
bibliotb('(pie
la
« fanfai‘('
tripb^
Il
de Saint-(doud; Mc'slant rue de (Irenelle,
meilleurs re'lieurs à
iii-folio.
bibliollu'>(pie particulière
la
grand nombre'
Truité des urhres
})lats, le
1(‘S
volumes
]
véritable ladiure démocrati(jue,
la
Maison inq)ériale, en maro(piin rouge avec
la
urhustes de Duliamel, en rio francs.
d’Autriclie.
faut ciUn* Bradel aîné, rue du Foin-Saint-.lacques,
rinvcnteur du cartonnage,
,
d’ous ces
»;
Pertuisot,
etc., etc.
plus ordinairement les relieurs de l’époipie
impéi'iale, enqiloyaic'iit le maroipiin à grains longs, parfois le chagrin à la main,
donnant un
gi’aiu serré à pointe
égaux étaient
de diamant
;
leurs cartons
|>assés au laminoir; ces maroipiins, le plus
lisses et
bii'ii
souvc'iit
rouges ou verts, avaient des gardes en soie
et
en tabis. Ces
reliures mampiaii'nt peut-être un peu de grâce et de légèreté, mais, elles rachetaient ces défauts
par
la
fermeté
et le caractéristicpie
de
2
PAlMi:il
ÏAi
1
1
leurs ornements. Elles avaient d’ailleurs une <|ualité inappréeial)le, elles étaient bien de leur
temps
cd
al)Solument personnelles. Parfois,
ecs rc'liures sont à dos brisé, e’est-à-dire (pie
dos do
le
eouverture
la
n’étant pas eollé sur le dos des eabiers, et par eonséipient n’y adhérant
pas,
ils
permet au
De
un vide
laissant
s’en sé[)arent,
franchement
livre de rester
deux dos, ee
les
(uitre
([ui
ouv('rt.
toutes les manifestations de l’art décoratif,
reliure est peut-
la
être la seule ipii ait vu son a[)Ogée ajirès la ehute de l’Empire, sous la
Restauration.
alors vers
C’est
1820,
<[U(;
parurent
superbes gaufrures au balancier
reliures, ces
;
plus
les
les livres
belles
ne furent
jamais mieux écpierrés, leur repérage plus juste, leurs dorures plus pures, leurs titres mieux alignés, l.es relieurs
mêmes
chefs-d’œuvre étaient en grande partie les
cpii (pii
exécutèrent ces exerçaient cette
industrie sous l’Empire. C’était Simier, aiieicn relieur de Marie-Louise, f[ui
son
s’était associé
relieurs du Roi, de
et tous
fils
Madame
deux, en 182b, sont
du duc de bordeaux
et
;
Après
nommés
le livre,
il
;
Thouvenin,
nous faut dire quehpies mots, sinon du papier, du
milieu du xviiP siècle,
cpii,
la carte
de visite en usage depuis
avec son instinct de
la
le
décoration, chercha
rendre ce bout de carton gracieux, en en confiant l’orne-
mentation aux EisCn, Gravelot, Eragonard, Moreau, rivalisèrent pour lui la
;
Dècle, rue du Ptoule, etc., etc.
moins d’une de ses applications,
et réussit à
de
Ribolet, rue de
(irenelle Saint-Ccrmain, relieur du jirincc de Talleyrand
Pnrgold, déjà
(pialiliés
donner un caractère
Révolution, la carte de visite
artistique.
commença
etc.,
qui, tous
Aux approches de
à perdre son caractère de
légèreté, de grâce et d’élégance et les guirlandes de Heurs et de feuil-
lages, les culs-nus et les têtes cravatées d’ailes dont l’avait enjolivée les
dessinateurs ordinaires de
mesdames de Pompadour
et
du barry,
furent remplacés par des sujets plus prétentieux et plus sévères, inspirés par la mythologie grecque et romaine. C’est alors
agrémentée de paysages
([ii’ellc
se
montra
historicpies, de temples délabrés, de ruines
couvertes de lierre et à demi écroulées. L’Empereur arrivé, ces
})ay-
2
\Ai
2
1
sag-es et
MOB
I
LIE U SOUS L’EMPIBE
panoramas plus on moins empruntés à
furent remplaeés par des
la (jrèce et à l’Italie,
emblèmes guerriers, par des tandjonrs, des
elairons, des enirasses, des eanons, des drapeaux, an milieu destpiels
temps inscrivirent leur nom
du
et élégantes
élégants
les
leur
et
adresse. 11
convient de dire aussi (piebpies mots des cartes à jouer
auparavant une courte explication de leur
s 3nnbolisnie
;
mais
n’est-elle
pas
utile ?
Dans
les
jeux usités sons raiicien régime
vain essayé de faire disparaître, piipie et
le
le
cœur
(pie la llépnblique a
signilie le
courage militaire
can’ean, les armements, les munitions
le
en
;
le trèlle,
;
les
fourrages. C’est donc une image de la guerre. Jjes rois portent les
noms des plus profane
et
condnctenrs de jienples de
l’histoire
sacrée
David, Alexandre, César et Charlemagne. Les dames on
;
reines, sont
célèlires
empruntées aux xiv
et xv*^ siècles, la
dame de cœur,
Judith,
femme de Charles \1, la fameuse Isahean de Bavière dame de trèlle, Argine, la femme de Charles \ 11, JMarguerite d’An-
[lersonnilie la la
jou la
;
la
;
dame de
dame de
pi(jne, Pallas,
earrean, llachel,
la
la
pncelle d’Orléans, .leanne d’Arc, et
dame de
l)eanté,
Agnès
Sorel.
lœs Axdets
lignrent les héros des vieilles légendes françaises on les grands et
éminents cai)itaines des xiv
et xv® siècles
le
;
valet de
cœur désigne
Ltienne do ^ ignolles, plus généralement connu sous son surnom de
La Dire
;
le valet
de
trèlle, Jauicelot
de chevalerie;
le valet
Charlemagne
et le valet
(’diarles
VU
du Lac,
de picpie, llogier
le
le
Danois, un des paladins de
de carreau, Hector, un des lieutenants de
après avoir bataillé avec son
([ui
gardes de Louis
XL
Pour
héros du fameux roman
l’as, c’est le
nom
roi,
devint capitaine des
d’une monnaie usitée au
Moyen Age. Dès
les
premiers jours de
lig-urations et les
remplacées
])ar
la llévolution, les cartes à
jouer dont les
dénominations ra[)pelaient un régime abhorré, furent
de nouvelles cartes dans lesquelles les rois se trans-
formèrent en pouvoir exécutif;
les
dames en
liberté;
les
valets en
égalités; les as, en lois. Ces nouvelles dénominations ne furent pas acce[)tées universel lenient et la plus
grande
fantaisie,
pour ne pas dire
LE PAIMRR pondant tonte
aiiurchie, ré^’iia
2
la pericîdc ré})nblicaine
dans
idées de eenx la
s’en servaient.
t[iii
Dans eertains de ees
Convention, Phili})pe-Egalité tient
3
les appel-
goût
lations des figures des eartes à jouer qui varièrent selon le
I
et les
jeux, datant de
place d’nn roi, Theroigne de
la
Mérieonrt, celle d’une daine, et Santerre celle d’nn valet; dans d’antres, le valet
de cœur devient nn Sans-Cnlotte
queur de les
la Bastille.
Brntns,
Caton,
par les
Vertus
Justice,
rUnion;
[>ar
la
les
Prudence,
Sages
les
Solon;
llonssean, :
de
trèlle,
nn vain-
pins tard, dans les jeux les plus en usage,
remplacés
furent
rois
Un peu
et le valet
daines
les
Force,
la
par les Braves
valets
;
la ;
Annibal, Decins-Mus, Horace, Scœvola; d’antres enlin le
de
transfornièrent les rois en génies
génie des Arts, du Coniinerce, de la
Paix
;
les
dames en
libertés
des Cultes, du JMariage, de Professions;
de
la
les
la
Guerre,
la
la
;
:
liberté
Presse et des
valets en égalités
:
l’égalité
Couleur, des Devoirs, des Droits et des (Epo([Uo
républicaine).
Rangs. Ces dernières cartes, dues à Dugonre, sont d’un beau dessin; pour les antres, elles laissent fort à désirer,
comme les
conception
et
comme
exécution.
Inutile d’ajouter
que tous
personnages figurés sur ces différents jeux, sont drapés à
l’an-
tique.
L’Empire et
établi, les cartes à
jouer reprirent leurs anciennes formes
redevinrent à peu de chose près, ce qu’elles étaient sous rancien
régime.
Finissons par
le
papier peint, dont
la
découverte date de i6io,
mais dont l’usage ne prit un peu d’extension qu’à partir de 1688,
époque à laquelle
le
graveur Papillon remplaça
jusqu’alors pour l’orner et
le
le
pochoir seul usité
décorer, par l’impression à l’aide de
planches de bois.
Quoique
le
papier sans
fin ait été
découvert dans les dernières
M-;
années du xviiP en
17;)!),
MOIVILIKR SOUS
siècle', par
accorda nn l)revet
des })apiers à
une récoinj)ensc nationale deS.ooo livres ne fut mise en pratique
après i8do; jns(pi’alors l’on
])lns tard, la
Rol)ert, ainpiel la Convention,
cette découverte
à titre (renconrageniont,
que trente ans
et
nn noininé
EM PI R K
L’
forme, c’est-à-dire par feuilles, ({ne
110 fahriffiia
que
l’on était
obligé
la fabri([ne
fondée
do coller bout à bout {)onr en fidre des ronleanx.
Peu avant
la
Révolution,
célèbre Réveillon, dont
le
sauvagement
donna
à cette industrie
une
notable extension. C’est Ini (pd imprima les {)remiers {>apiers,
sur
en
177'j fnt si
rencontre
les(|iiels l’on
le
[)illée
en
i7<Sq,
janno de chrome,
vert de Scbwoinfnrtb,
le
bien minéral, roiitromer et aussi les tons d’or.
le
liOS
dans
la
mauvais jours de
Convention, sans amener nn arrêt com{)let
fabrication des [)a[)iers peints, en ralentit considérablement la
connns
Les si)éciniens
production.
de
cette
é{)0(|ne
exclnsivement des emblèmes égalitidres
jirescpie {)lu{)art
la
de
la
fabri(pie ré{)nblicaine de
re{)résentent
sortent
et
Dngonre, située
{)()iir
la
dn Car-
|)lace
rousel, dans l’ancien Imtel de Longueville. C’est Dagnet, fabricant de {)a{)iers [)eints,
boidevard dn Teiiq)le, (pd mit an jour
sur
inqndmée
le([iiel était
la
lu exenq)hdre de
sej)t [)ieds
la salle
de
lianteiir sui- trois et
des séances de
rue Saint-Xicaise,
la
{)lace
merce des tableaux sur (pie voici
ou la
:
i7<)
),
nn de (jid
fjoids
XV
I
à la
celle oii étaient
n’avait j)as
moins
demi de largeur, figuraient dans
Convention. Idi antre fabricant, denienrant de
Réunion, mit à son tour dans
la
|)a[)ier
|)eint,
avec
le
com-
les inscri{)tions civi(pies
n’y a {loint à chercher de cotés artisticpies à ces ten-
tures, ({id sont exclusivement et
{)a{)ier
Unité^ Indivisibilité de la République^ Liberté^ Fraternité
]\Iort. Il
Consulat
cbambre de
cette tenture et
rcqn’odidtes les Tables de la Constitution de
do
fameux
Déclaration des Droits de V Honinie dont on
avait ta[)issé, dans une bordure tricolore, la
Conciergerie,
le
{)()liti(pios.
Il
faut arriver à ré{)oqne dn
de rEiiqiire {)onr rencontrer des productions de ce genre
intéressantes à ce point de vue.
Les *
du
{)a{)iers {)eints
dn Consulat
Une manutacture de papiers
nom
de Zuber.
et
de l’Eiiqiire n’ont absolnment
peints avait été fondée à Mulhouse en 17'jo par un industriel
LE PAl’IEIl rioii
de coinmun, ni avec ceux de
ceux de rancien nécessairement
les
bergères de
les
grecs ont
et
fait
ré^^iine.
transtormations du
goiit.
évanouie ont cédé
les houlettes et
>.
I
a
[xiriode révolutionnaire, ni avec
sont d’un style tout diHérent,
Ils
la llo^ainté
romains,
la
•
les
Chez eux, le
suivant
les l)ergers et
pas aux dieux et héros
pipeaux Pompadonr
et
rococo
place aux eas([ues et trophées gneridei's et militaii’es.
Parmi
les j)lus
beaux spécimens de papiers
PA^^’EAU DE
Composition
PAI'IElt
PEINT, IMPRIMÉ PAU JoSEPII
allrihuéc à Ladite
(Lpoqiio
])eints
de l’épo([ue
DlFOER
du Consiilal).
impériale où ce genre de décoration fut tout })articidièrement soigné, il
convient de citer an premier rang, une Histoire de Psyehé
VAmour \
composition de
i
j
mètres de longueur sur
hauteur, exécutée sur les dessins de LalTitc en 1808,
un des principaux fabricants d’alors provenant de pêtre,
la
même
}>ar
a
et
de
mètres de
Joseph Did'our,
et certes le plus artiste; })uis,
manufacture, toujours en 1808, un sujet cham-
Le mois de mai, figurant une jeune femme,
à
genoux dans un
parterre, au pied d’un arbre une corbeille de Heurs à sa droite et nue statue d’Eros sur
Fragonard
’
fils;
un piédestal enguirlandé, à sa gauche, œuvre de
enlin, sortant
F. Follut, Causerie sur
le
encore
île
chez ce
papier peint, Ueviie des Arls
même
décoratil's.
Jose[)h
Dufour
2
I
LE MOBILIER SOUS L’EMPIRE
(I
et daté
do i8io, un siiporl)c panneau <rnno très
une
tant
fort jolie figure
représen-
])ello allure,
de feinine drapée dos plus élégamment,
les
pieds uns dépassant sa robe, réunis et }>osés sur une boule; tandis
que
les
bras rapprochés du corps, tiennent les extrémités d’une guir-
lande de fleurs et
encadre
t[ui
dominée par une
le
buste et
étoile. Cette
d’un haut chignon
la tète coiffée
composition est duc au crayon de
IMader père,
Nonimons encore
d’autres motifs de pa[)iers jieints du
toujours représentant des scènes de
par deux lions ailés à
la
théogonie greecpie ou latine ou
la
des é})isodes de riiistoiro ancienne
;
puissante crinière; Saj)Jio
Muses; des médaillons de héros
et
Amours courant
o[)[)osés,
et
P]iaon
; le
Repas
Tlialie et des antres
de déesses; des Termes dans leur
gaine; des (îénies ailés; des enfants jouant de phins alternés ou
sur un char traîné
/.e Fortinte^
Dieux; des bustes de, binon, de Minerve, de
(les
même genre,
au milieu
d(‘
syi’inga
la
rinceaux
et
à travi'rs les eonroniu'S de fleurs,
;
des dau-
de palniettes; des les
guirlandes de
feuillages; des eolonibes buvant dans des vasipies, etc., etc.
Ces dilférentes tentures fîgurmit ordinairement blanc argenté reeliampi de gris ardoisé
roux plus ou moins
inleiisc';
les
oii,
llmirs
les
personnages en
en jaune d’or rechampi de
sont exécutées en couleurs
franches et non rompues, vertes, bleiu's, rouges, violettes, indigo, les fonds,
etc.,
plus souvimt unis, sont vert tendre, gris ardoisé, blanc
le
Parfois,
grisâtre, jauiu' d’or, etc.
le
même
sujet est figuré sur des
fonds dinV'rents; en jaune sur fond blaneliàtri', cm blanc sur fond roux
ou doré. D’autres jiapiers sont sans personnages (pie
ou
des Heurs,
iiK'iins Il
frisi's,
riches, plus ou
existe à
bordure de rie
d('s
)o
la
et
ne ix'présentent
des greeipurs plus on moins sinqiles, pins
moins ornées.
bibliothèque des Arts décoratifs
centimètres de hauteur, sur
le([uel se
un fragment de déroule une théo-
de personnages drapés, en blanc sur fond bleu, véritable frise
antique,
A
({ui
est
une
siiperlie
œuvre
d’art.
ce genre de tentures ne se borna pas l’industrie des papiers
peints pendant l’Kmpire, .loseph Dufour, ipie nous avons déjà
nommé
plusieurs fois, imprima des papiers à fond uni représentant des ver-
LE PALIER
surtout
lari>’C I
('dot,
l)(‘l
poiii'
William
loiiry
\
ors
iiistallor à
oortaiiio notor it't(j
^raiido
compris dans un soiilimout
r('[)0([uo.
\iiit
ot
i
(SoS
ou 1810,
uit
“
(k''Coralir Iri'S
Aii^'lais
nomiiid
Paris uiio manut'acluro do ])aj)iors ou
l’otoniios
l’oml uni
plus somdi'o, (pd
(>t
doid
par
d('
oiiroiit
1111
[X'iids
plus ou moins oruoos, sur un o-raml succès.
prodidsit oiicoro
d(‘
iiomdroiix
dinu'usious plus réduites, dostiiios à sor^ir do (lovants
do cdominoos, collés sur une
toile
Dans
d'S
C('S doi'idors, los
dilférc'ntes,
produits s’ocoulaioid avec uiio
d('S oiudi’assos
La ladricatiou dos papi('rs paunoaux,
los
()u imita aussi sur pa[)ior, dos rideaux et dos dra[)crios
l’acilito.
touduos ou
fonds
('t
fondues enscnd)lo
pi'odiiction, d’un la
.
do dois, do mardros, do piorros, d’agatos, (pd jouit alors
iiuilalioii d’iiiio
plus
(lu
(liil’os
9
goût
tondue sur un cdàssis en
dois.
dessins étaient composés de teintes
]>ar
dandos verticales,
relatif, n’ac([uit toute
(ie
genre de
son imj)oi'tance (pi’après
eduto do riknpiro ot monu' seidomeid [)ondant
la
seconde partie de
la l\estaiirati(-)n.
28
V
i
-
„
£1
'
,>5Vu-
-jb
«
Mr k
J.-',
rXRLIÎ
DES EVUX-FORTES
Salon de l’Epoqle Tmpéiuall (Hôtel de M. Paul l.ehaudy, Paiis' lEuiui -AiiMoiitE (Ptilais Aa.MOlItE A
lil.lOL'.N
DE
I.’
Au
titre.
du Grand Triauon) I
M
l’ÉliATIi
ICE
MA
It I
E-] .0 U ISE
.-ïu
d’idilîs
de Foil ta
1
lie
I
)
lea U
.
.
49
.
Fauteuil du TitÔNE (Palais de Fontainebleau
Buheau
de da.me (Palais
du Grand Trianon)
An.MOiiiE ET iioiîLOGE (Piiluis dc Co.M.MOJiE ET
CANDÉLAiiHEs
Pendule
.Miiioiiî
(Paltiis
(35
psA’ciiÉ
8
Cumpîè^nc)
(PaFiis de
de Conipiègne(
(Pabiis de Fontaineldeau'
Glaives et épées (Musée des lnvalides(
Gompiègne
t
qj lad i
4n
1(19
iqd
IMJÎ
l'A
I)
(;
N
\
i{
Canilflaln’e i)ron/.e (Palais de
Table gnéridoii (Palais Tond
l.aiinias
Meud Psy(dié
((
i:
\
I
E
Cnmpiègne)
Coiiipiègne
dessins
T
^ s
V
I)
île
-
divers ors. P'abrique de Zacharie
Grand (Aneiin
palais de
)ii)
!»
larde-iueuble)
r’auteuil (Palais
Pullet
à
lileu
île
w i:s
I
KS
ai'iiioire
du gi'and Triaiuui) l‘P
Draki* d'd Caslillo)
'7
P)
Psyidié eu aeajou de .laeoli-Dcsmaller (iolleeliou I
C
eu noyer
|
Pdiaise (Palais 1
I
d'^ i\l.
uilii.'r
l'uig.
iMeuriee)
•a
iireeloii'e)
uiiiuode eu aeajou de .iaeoli-l )esiiialter (Cidleeliou
d'ahle (Palais
1
Kpiuiue du
d'e
M
.
lùig.
•1
)
i
!
Meuriee
di‘
I
l'dysée)
V,
eu argeuil
de Coiu[)iégnc)
lis
)
(dieiuimk' à a|)pli(pies de lu'ouze Clieuiiiuk' à iiioiilauls et
rioiuiuotle eu aeajou de
;i
(^'illa
a|>[)li(iues
Pueseuer
( l'i|)
de
i\l.
)
Pau)
•!8
Couipiègne)
i'>
L. lleuouard, à
de bronze (Palais 0 (pie
Louis X\
I.
tbi
(Lirde-uieulile)
i
eu aeajou de C. Peueiiian (Lpoipic Louis XN’I. Carde-uieulile)
Coiuiuode en iuari(ueterie d aeajou
et
)
“
Cliambi'e de Xa[)oléoii (Palais de Couipiègne)
[liât
I
du grand Triauoii)
(iaudélabre bronze (Pal
Pureau
)
I
eu aeajou (Culieeliou de M.
Caiiiiiuode en aeajou (Palais de Couipiègne')
lut
>
I
d ébène
de
.1.
Palrat (bipoque Louis
7
i't
X\
I.
Tlarde-
lueuble) l'auteuil
ib'
Ceorges
.laeob (Kpoi[ue Louis
XN
1.
riarde-uicuble)
Couiiuode en aeajou ((Jolleetiou de M, K. Drake del Castillo) l'auteuil (Palais de
Couipiègne)
Fauteuil de Xapoléon (Palais de Goiiipiegne) l'auteuil et
Tabouret
;
Palais de (ioiiipiegne)
Canapé
(Palais de rKlyséej
Eeran
Palais de Couipiègne)
i
>
)
'7 (il
()
)
(P) (i7
TABLE DES nBAVlIBIES CM aca|i)u
du
lîei'ceau Tal)l(;
(Collection de iM.
tic .larol»-l ):;siuall('r
Lit tle Aa|)oléon lad
i
((
îacde-meuhlej
de nuit en acajou (C(dlcclion de B. IC
I
trake del Caslillo'
Console Balais de kdintaiiuddeau)
(
ii
en
cyliudia'
de citronni('r
ui ir(|uelcrie
^
7
’
71 )
et
d amarante (Epoque
répuldicaine,
iarde-iueuldej
Bureau en acajou
8i
(Coll ’ctioii de
M
L. ILuiouardi
Secrétaire en luarquelcrii' d acajou
d éliéne de
et
81 .1.
l’alrat (lèjioque
Louis X\
I.
Carde8-)
lueuhle)
Secrétaire en acajou de .lacoh-l tesuudter (Ctdlection de M. ICig. .Maurice)
Coniuiode en satiné de
Couimode
Lacroix
Bi.
à casier en acajou
nuuré
(
l'][)
lîaliut-ariuoire de .lacoli-Desiualter.
8(i
Inmis X^T. (îai'de-iueulde)
(lé[)o(jue
0 (|ue
tlu
»1)
Directoire. (larde-uieulile
Bull'et-armoii'e (Balais de Conn)iegne)
1 )'
)
'
()'
ajirès les dessins de Bcrcier et k'ontaine (Balais
1)
île
W'rsailles)
Lavabo en acajou, vasijue en Toilette en bois d .larilinière (Balais
il
1)7
Se.vres (Balais de I-'ontaine!ileau)
(Balais de Conipiégne'
de l’Ontainebleau
.
..
I
O
I
(
du sacre de Charles X, i8aj (Balais du grand Trianoni
im[)i'iiné.
Vahritiuc d
jaune
lond
)bcrkamj>
(
dessins
à
.
Fabrique de
creiue.
'
Camille de l’crnon
ciel
dessins blancs. Fabri(iiic de
;i
Camille de J'ernou
1
>q
I
I
I
I
•
)
I
I
!
'li
du
(Ejioijue
Dii'ectuire)
Lanipas lond satin
1
O
I
Coujié-lanclaulet de gala, i8o(i
I.aïujias
)
1
laindau-bateau de gala, i8oS
N’oiture
*
1 )
l’syclié (Balais de Couijiiegnej
Tissu
7
77
»
f
Bureau
Meiii'ire)
l'dig.
Balais du gi'and Trianoiij
de Uoiiie
I
du grand Ti-ianun)
riiuM'iduii nrtdgiiiie (l’alais Li(
22
1
!
I
a 7
t
du
(l'ijioque
Consulat. Ancien palais de Sainl-Cloudj
Lamjias lond bleu à dessins de divers ors. Fabrique de Camille de Pernon (Epoque du Consulat. Ancien judais de Saint-Cloud) Salle
du
tréine (Balais
\ elours cramoisi
de h'ontainebleau
semé d
abeilles
i-j.-
I i
d or. Fabrique de Zacharie
Grand (Ancien
Saint-Cloud)
.
Bordure lond ruse brochée de divers ^’ersaillcs
ors.
Fabrir^uc
de ZAïcharic
Grand
(l’alais
.
Tissu inqirimé. Fabrique d'(Jberka)iti)f
Cafetière en argent (Collection de «
(
»
(Balais de Eontainebleau
Ejioijue réj)ul>licaine. Cidleclion de
Eventail eu écaille ajouri'e (Collection de
il
I
1
'
.
l
Betite psyché en bronze (Cidlcction de M"'® Lamotte d Incamps) léventail à sujet patriotiijue
1
1
M. B. Lafond)
Apollon dieu des Arts
1
de
Chandelier lirunze (Collection de M. Eug. Meurice)
Bendule bronze
I
.
)
Canapé (Balais de Comiiiégne)
la
baronne de Bmalenave d Abére)
Sucrier en argent (Collection de M. G. Bouvei'vj
'
'
1
E. de Tuite)
aq
de
jialais
>
’l) 1
'i7
il)
71
I
j()
>
'7
*
Jl)
TABLR DK S
G
A VU
II
KS
II
Caiulelalirc lironzc (l^alais de Com[dègn(‘) lloiMie
J)
Boite à épices en vermeil, de
Ane;ust(‘.
II.
A'a[)oléon par la ville de Bai'is
Vase en
luarlire translucide
inonl(‘
Adqndéou
td)le ollert à
i6i
doré, de Galle (Collection de M.
-iidule l)rnnze vert aiili(|iie et
en luam/.e,
Candélabre
l/Ktnde
bronz(.‘ (Balais
(Balais de
»
(Collection
Bomde
parla
(dlért
S.
tle
*V.
ti'ois
1.
ollert à
Auguste,
l'diisant
Gourde en son
(
eu
|)ar
bron/.(,‘,
b‘
.Vug'iiste.
11.
i68
Klysée)
I
1
Musée des
Bonaparte
ville di- .Marseille à
a[)rés la
Invalides)
.
.
.
.
campagne d légypte
la
Liberté (Kpoi]ue républicaine)
laïence à sujets patritili(pies
(
de M.
.78
Kug. Meurice)
1
188 [)ati'ioti.pies
(K|mipi3 n'publicaine. Collection de
M
.
.V.
Trani8p
)
Sèvres (E[)ocpie de
ration.
(
d(‘
';p
la lli'staui'alion.
Nast
«
L'amour
Palais
tlu
grand Trianon)
laisant passer le
temps
»
(bipmpie de
la
llestau-
iarde-meulde)
aux armes
",)7
im[)(’'riales
(Collection de
.M.
Henri Beraldi)
0.0
lUdiurc aux arnu's inpM'riales (Collection de M. Henri Beraldi)
Kporpie
clu
Consulat)
imprimé
2 |)ai-
.loseph
1
tulour.
Composition attribuée
J
liO(J
jouer (Kpo(pie ri'publicaim')
P.inneau de pa[iier peint, I
8b
Kpocpie n'imldicaine. Collection de M. A. Tran-
)
l’emlule en biscuit,
;i
()
(Musée des Invalides)
Vas(' Sèvres (Palais de Compiégni'i
Carte
J
du
partie
l'aisant
d Kspag'iie (Garde-meuble)
roi
K[) 0 (pte ri'publicaine. Colleidion
Assi('ttPS en laïence a sujets
Ileliui'e
b
service de
[lartie tlu
piàncesse Mathilde)
la
martyrs de
Chandelier laïence
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Bague aux
son
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|iar II.
Na|ioléon, «cuvre de Le Page (K po(pie du Consulat.
Sabre d honneur,
.
de Com[)iég’ue)
Pistolet de Aapob'-on, uuivre de Boutet K[)é'C d('
du surtout de table
partie
.
d'Kspagne (Garde-meuble)
[>ar le roi
service de table olb'ct à Napoléon par «
Kalondi.
îarde-iueuhle)
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Sucrier en inai-bre translucide monté
Pemlule bronze
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TABLIi DES AlATlIvHES
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MMN
1847-1 Lalond, Paul. la R le mobilier sous L'art décoratif et
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