Catalogue du Musée de Pau, 1871

Page 1





CATALOGIJE DU

NIUSÉE DE LA VILLE DE PAU. d'\d'\:APJI:AAI"

'CONSIDÉRATIONS SUR LES MUSÉES DE PROVINCE ET

NOTICE

SUR

LE

MUSÉE

:

DE

PAU

PAR CH. LE GŒUK,

Prix

:

O30 centimes.

PAU, VESTIBULE DU 1871.

MUS



CATALOGUE DU

MUSÉE DE LA VILLE DE PAU. oA:A:A:P.:.f\:AA:P

CONSIDÉRATIONS SUR LES MUSÉES DE PROVINCE ET

NOTICE

LE MUSÉE

SUR

DE

PAU

PAR CH. LE CŒUR.

:

Prix

0,30 centimes. -–

::-

a

:-

-

PAU, VESTIBULE DU MUSÉE. 1871.



CONSIDÉRATIONS SUR LES

MUSÉES DE PROVINCE.

Excepté dans quelques villes privilégiées, les Musées de province sont en général pauvres, timides et peu fréquentés. Cela tient d'abord à ce qu'ils occupent le plus souvent un local peu convenable et peu favorable à une bonne installation et surtout à ce que l'on parait ne pas comprendre de quelle utilité pourrait être leur existence. Aussi dans les villes même d'une certaine importance le Musée, s'il en existe, est chose presqu'introuvable et parfaitement inconnue de la plupart des habitants. Après bien des recherches on arrive


quelque vieux bâtiment qui a daigné donner un asile au Musée dans une salle froide et sombre ou dans quelque grenier auquel on accède par un escalier impossible, et pourtant dans un de ces derniers réduits j'ai rencontré d'anciennes toiles bien dignes d'un meilleur sort. Ailleurs, c'est une vieille chapelle abandonnée, peu éclairée et rongée par le salpêtre. Dans ce vaisseau trop vaste et difficile à combler, le Conservateur, pour peu qu'il soit plus amateur d'antiquités que d'oeuvres d'art, entasse pêlemêle tableaux délabrés, fragments antiques, plâtres poteries, bahuts, animaux empaillés, en un mot tout ce qui se trouve à sa disposition. Alors l'aspect de ce cahos éloigne le public qui le considère comme un déballage de bric-à-brac. Là , en effet, le visiteur intelligent et chercheur peut seul découvrir quelqu'ouvrage ou quelqu'objet intéressant. Parfois, lorsque le Bibliothécaire est lui-même amateur, les tableaux sont à

,


placés sous sa protection et viennent alors occuper dans la bibliothèque les places laissées libres par les casiers. Une bibliothèque et un musée peuvent être réunis dans un même édifice, mais jamais dans les mêmes salles. Si des tableaux peuvent sans inconvénient et même avec avantage trouver place dans une bibliothèque particulière où leur vue vient délasser d'une longue lecture, il n'en est pas de même dans une bibliothèque publique où livres et tableaux, lecteurs et visiteurs se nuisent

réciproquement. Dans une bibliothèque publique le seul avantage pour les tableaux est d'occuper là un endroit décent; mais en général les tableaux y sont mal éclairés, les visiteurs y sont mal à l'aise, ils y sont embarrassés du bruit de leurs pas, ils n'osent se communiquer leurs impressions leurs réflexions, ils sententqu'ils sont là, comme les tableaux qu'ils regardent, plutôt tolérés que franchement admis.

,


Il semble vraiment que l'on ne consacre

aux Musées que des locaux dont il est impossible de tirer parti pour d'autres usages et l'on ne saurait du reste s'en étonner lorsqu'on voit Toulouse la ville des Arts conserver, malgré les désastres toujours croissants, sa riche collection de tableaux dans la vieille église dont l'humidité les ronge rapidement, etqu'on voit Bordeaux prolonger pendant tant d'années l'existence des barraques provisoires qui donnent un abri destructeur aux tableaux échappés à un premier incendie et qui ont failli devenir depuis la victime d'une

seconde catastrophe. Avec de semblables exemples que peuton faire pour des collections de création récente et qui ne sauraient inspirer le même intérêt? Presque partout si l'on n'ose pas s'opposer à la fondation d'un Musée, c'est pour n'être pas taxé de barbarie mois on semble ne pas même soupçonner le parti utile que l'on peut tirer de cette fondation.

;


,

effrayés par Les Conseils municipaux l'appréhension de dépenses futures, semblent appliquer aux Musées naissants ce que disait Alphonse Karr du pot de fleurs sur le seuil d'une fenêtre, on ne sait pas où cela peut conduire. Soyez sans inquiétudes, Messieurs, et de même que la culture de ce pot de fleurs a conduit plus tard Alphonse Karr à la culture fructueuse de son jardin de Nice, de même ces germes de Musée, si vous ne les étouffez pas, vous conduiront au moyen de légers sacrifices, à des collections qui jusqu'à présent paraissaient être le privilège exclusif des villes de premier ordre. Je me suis souvent demandé pourquoi ces associations de citoyens que l'on appelle une cité et qui disposent presque toujours de ressources considérables s'occupaient uniquement des intérêts matériels et ne réservaient pas une partie plus sérieuse de ces ressources aux besoins non moins impérieux de l'intelligence.


Quand on s'est occupé des écoles primaires et quelque peu des écoles d'adultes, on croit avoir tout fait. On oublie qu'on apprend à tout âge, et que ces études premières ne font que disposer le terrain à recevoir les semences que les circonstances ultérieures apportent et développent. Si l'administration d'une ville veut se montrer favorable à la création d'un elle devra considérer comme imMusée portant de lui consacrer tout d'abord un local convenable ayant autant que possible une entrée à part, facile, apparente et appelant pour ainsi dire le promeneur désœuvré. Ce local doit se composer d'une grande salle pour les tableaux et de quelques annexes pour les autres collections. Alors le Conservateur devra y disposer avec ordre le peu de richesses que l'on possède. Il fera mettre et maintenir en bon état les toiles et leurs cadres sur chacun desquels il est indispensable pour

,


le bon exemple d'inscrire, s'il y a lieu, le nom du donateur. Il est bon de dissimuler les vides, de les combler au moyen d'emprunts toujours faciles, car ils flattent ordinairement les prêteurs. On devra éviter tout mélange choquant. Les dessins, les gravures, les antiquités l'art industriel, les collections d'histoire naturelle figurent mal à côté des tableaux, et doivent occuper des salles ou cabinets séparés et mis cependant en communication directe entr'eux et avec le Musée. Il convient

autant que possible d'utiliser

de suite les annexes pour éviter que l'administration songe à les reprendre et à les adapter à d'autres services. D'ailleurs, chaque chose doit être à sa place, car la confusion ne saurait inspirer ni respect ni sympathies. Toutes ces choses bien ordonnées disposent favorablement le visiteur flattent l'amour-propre des habitants et leur font désirer le succès d'un établissement qu'ils ont vu créer et dont ils prévoient déjà

,


l'avenir. Chacun fait pour le Musée des démarches qu'il ne ferait pas dans son intérêt propre, et l'on engage à donner ce qu'on n'oserait demander pour soimême. Bien que nous ayons vu de nos jours des fortunes rapides. et souvent scandaleuses satisfaire l'orgueil de quelques parvenus en créant, d'un seul jet, des galeries dont la formation presqu'instantanée a fait depuis quelques années, monter les tableaux à des prix fabuleux, on peut admettre qu'en général les collections des vrais amateurs se forment lentement, péniblement et souvent au moyen de sacrifices que leur impose le goût des arts, ce qui les rend plus prudents et plus attentifs dans leurs choix. Il en est de même pour les Musées des villes.

Et si quelquefois, comme récemment à Tours, à Quimper, à Montauban, à Tarbes, elles reçoivent de généreux donateurs des galeries toutes formées, il faut


reconnaître que le plus souvent les villes sont comme les particuliers condamnées à voir leur Musée se former et s'accroître lentement. Chaque année apporte son contingent. Mais l'existence des cités n'est pas éphémère comme celle des particuliers qui doivent abandonner leurs collections peine commencées. Les villes peuvent travailler pour un avenir certain qui n'a pour ainsi dire rien à craindre des événements. L'accroissement successif d'un Musée s'opère de plusieurs manières. D'abord par les dons de l'Etat qui pour encourager les arts fait chaque année aux expositions de Paris des achats nombreux. Jusqu'ici la répartition a été soumise aux fluctuations de la politique intérieure et à l'influence personnelle et plus ou moins active, plus ou moins dévouée des députés et des hauts fonctionnaires. Nous avons déjà dans la gazette des arts signalé à l'occasion des élections de à


1869 ces influences politiques par suite desquelles la ville de Pau s'est trouvée punie de son vote par la privation du tableau du 15 août et par la suppression de l'allocution annuelle accordée depuis sa fondation à la société des Amis des Arts de cette ville. On finira peut-être par comprendre que les œuvres d'art ne sont pas ac-

quises par l'Etat pour être disséminées et perdues dans des salles de Mairie ou dans des églises sombres et humides mais bien pour prendre une place honorable et utile dans les musées des villes qui savent s'imposer des sacrifices intelligents pour donner à ces œuvres un asile où elles puissent être visitées, étudiées et conservées avec tout le soin nécessaire. Et comme la lumière n'est pas faite j'ajoupour être mise sous le boisseau terai que si quelques villes doivent être plus particulièrement favorisées ce sont évidemment celles qui, comme la ville

;

,


de Pau, sont visitées, fréquentées et habitées par de nombreux étrangers venus de- divers pays dans lesquels toute ville de quelque importance possède un musée et où les arts ne sont pas comme en

France centralisés dans la capitale. Ces considérations n'échapperont pas à l'avenir à la commission des distributions annuelles, et surtout il faut l'espérer, à la commission chargée de répartir entre les musées de province l'excédant des richesses artistiques de tout ordre dont les musées de la capitale ont fini par avouer que leurs galeries et leurs greniers eux-mêmes étaient encombrés. C'est par suite de cet aveu péniblement arraché, qu'en 1870 l'administration des Beaux-Arts s'était vue forcée de prendre des mesures pour répartir entre les musées des départements le trop-plein de ceux de Paris. Ce trop-plein était tellement considérable que, pour en faire une exposition d'adieux et pour mettre la commission de répartition en mesure de


faire son travail, il ne fallait pas moins que les immenses salles du palais des Champs-Elysées. A ces dons éventuels de l'Etat, auxquels nous devons nos toiles les plus importantes, viennent se joindre les dons particuliers qui sont nécessairement peu nombreux. Les amateurs consentent rarement à se séparer, eux vivants, des œuvres d'art qu'ils possèdent. Nous trouvons et notamment à Pau de précieuses exceptions qui sont annotées au livret et parmi lesquelles nous nous contenterons de citer ici le splendide buste antique donné au Musée par M.Samson dont la valeur peut être de trois à quatre mille francs. Une autre source plus abondante vient souvent accroître les richesses d'un Musée. Je veux parler des legs faits par les particuliers. Les vrais amateurs comprennent que leurs noms et les œuvres qu'ils ont aimées ne peuvent, nulle part ailleurs que

et


dans un musée rester indissolublement unis et plus religieusement conservés. Restent enfin et en dernier lieu les achats faits, par les administrations municipales. Les villes, même celles dans lesquelles un courant artistique se manifeste et se maintient, sont plus ou moins réfractaires à cet endroit. Elles se trouvent le plus souvent en présence de dépenses impérieuses d'un autre ordre urgentes et en quelque sorte matériellement palpables et qui laissent une beaucoup trop faible part au crédit alloué aux Beaux-Arts. Heureux encore lorsque cette part n'est pas tout à fait nulle. En général les Conseils municipaux sont composés d'hommes pratiques et positifs, conditions favorables à la prudente gestion des finances d'une ville, mais peu favorables aux Beaux-Arts. Il faut convenir pourtant que si les administrations municipales ne se montrent jamais prodigues, quelques-unes,


parmi lesquelles nous pourrions citer celle de Pau, témoignent du moins de leur bon vouloir. Plusieurs confondent dans le même intérêt et le Musée et leur Société des Amis des Arts dont elles favorisent les expositions par le vote d'un crédit destiné à l'acquisition de tableaux et provoquent ainsi des envois de quelque importance, car il n'est pas d'exposant qui ne serait flatté de voir son œuvre consacrée dans une galerie publique. Par ce moyen on favorise en même temps et le Musée et les Sociétés artistiques de la localité. Cela est bien, mais à ce premier crédit, ne pourrait-on en ajouter un second beaucoup plus modeste qui, mis à la disposition du Conservateur lui permettrait de profiter des occasions qui se présentent parfois à lui d'acquérir à vil prix des toiles d'un certain mérite dont une dimension peu ordinaire ou des dégradations, pourtant faciles à réparer, éloignent les acheteurs. Les conservateurs dès musées de pro-


vince méritent assez la confiance des administrations pour qu'on n'ait rien à craindre de la latitude qui leur serait accordée et dont aucun d'eux n'est capable d'abuser, ni par excès de zèle, ni par aucune considération de personnes. On peut être persuadé qu'ils n'en useraient que dans des cas exceptionnels hors des quels le crédit serait annulé et reporté à un autre exercice. Quoiqu'il en soit, si les Conseil municipaux de quelques villes témoignent des dispositions favorables, il en est beaucoup d'autres qui considèrent comme parfaitement inutile le chapitre des BeauxArts, ou qui ne comprennent dans ce chapitre que le théâtre et les courses hippiques. Et pourtant, en y réfléchissant, les esprits sérieux devraient comprendre que les Musées ne sont pas seulement une affaire de luxe, une satisfaction donnée à quelques hommes de goût; mais qu'ils sont ouverts à tout le monde et qu'ils


deviendront partout populaires comme ils le sont déjà dans bien des villes où ils sont un moyen latent de moralisation et d'instruction. A la vue des portraits des bienfaiteurs de l'humanité, des guerriers qui ont contribué à la défense et à la gloire de la patrie, le respect et l'admiration s'imposent aux masses et font vibrer en elles les fibres du bien et du patriotisme. Les faits historiques représentés les intéressent et les instruisent ou développent du moins en elles le désir de l'instruction. Ces vérités me paraissent incontestables et si elles avaient besoin d'une , démonstration en quelque sorte pratique, j'évoquerais un souvenir saisissant de mon enfance. Nos souvenirs ont droit d'être évoqués lorsqu'ils peuvent être utiles à ceux qui nous succèdent dans la vie. C'était dans les dernières années du premier Empire. M. Alexandre Lenoir avait obtenu l'autorisation de réunir dans


l'ancien couvent des Petits-Augustins tons les monuments épars, tous les débris qui avaient décoré les couvents et les églises dévastés. Il en avait formé ce qu'on appelait alors le Musée des Augustins qui depuis, dépouillé par des restitutions successives, a cédé la place au palais de l'Ecole des Beaux-Arts. Dans le vaste jardin du couvent le Conservateur avait fait placer ceux des monuments qui pouvaient braver impunément les intempéries des saisons les autres disposés chronologiquement sous les cloîtres et dans les salles formaient un abrégé sculptural de l'histoire de France. Parmi eux se trouvaient des d'œuvre que j'ai plus tard revus au Louvre dans le Musée de la sculpture moderne. Les enfants étaient admis à prendre l'air et le soleil dans ce vaste jardin servant de squale au quartier et à se réfugier en cas de pluie dans ces salles

;

chjéfs-


toutes peuplées des grands hommes qui ont illustré la France dans les siècles passés. A peine savions-nous lire et déjà nous avions fait connaissance intime avec tous ces personnages, prieurs, prélats, guerriers, poètes, auteurs, nous connaissions leur histoire, nous la déchiffrions avec avidité dans ces notes intéressantes que M. Lenoir avait jointes à l'énumération de son savant catalogue. Je n'ai jamais compris l'histoire enseignée d'une manière plus saisissante. Comme cela développait en nous le désir d'apprendre, comme c'était une bonne préparation à la lecture des Augustin Thierry, des de Barante et de cette pleïade d'historiens distingués qui peu après devaient apporter la lumière sur les parties restées obscures de notre

histoire. L'étude de l'histoire dans les livres est peu attrayante pour les enfants, et les esprits bien doués peuvent seuls par


l'imagination s'identifier avec le sujet qu'ils étudient et lui donner une forme et en quelque sorte une réalité; de même qu'il faudrait une aptitude bien grande pour étudier les sciences sans figures, sans reliefs et sans expériences. C'est dans cet ordre d'idées, et pour mieux faire comprendre l'histoire de l'ancien et du nouveau testament, que le moyen-âge en peignait ou en sculptait fréquemment les principaux sujets, et que parfois, dans les églises, à l'extérieur des clôtures du chœur, il déroulait l'histoire sainte comme les pages d'un livre, ayant soin par une courte légende d'en expliquer les sujets. C'est encore dans cet ordre d'idées, dans cet esprit d'enseignement que le Musée historique de Versailles a été créé et ordonné. La même pensée d'instruction populaire a porté la Bavière à faire représenter son histoire dans la série des belles fresques qui s'étendent sur les murs des


vastes promenoirs ouverts sur le jardin dupalais. Seulement cette Athènes de l'Allemagne a oublié qu'elle n'avait pas le ciel pur de l'Attique et ces peintures, déjà fort altérées, seront bientôt détruites par les brumes du Nord. L'exemple du Musée de Versailles et ce qu'il a fait pour l'histoire générale de la France, ne pourrait-on l'essayer dans les Musées de province en le réduisant à des limites très-restreintes et en l'appliquant seulement aux faits et aux personnages principaux de l'histoire locale. Telle était l'excellente conclusion pratique d'un spirituel feuilleton publié l'année dernière par le journalYIndépendant des Basses-Pyrénées, dans lequel M. Lespy gourmandait nos compatriotes de leur indifférence pour le Musée de Pau, et dans lequel il faisait ressortir les services, qu'au moyen d'une bonne direction, cette

fondation était appelée à rendre à l'instruction et surtout à l'éducation de la jeunesse.


C'est aussi dans cette voie et pour nous en tracer en quelque sorte le chemin que M. Nogué, ancien maire de Pau, commandait à Versailles plusieurs bonnes copies de portraits de personnages illustres duBéarn, et que d'après des dessins anciens et des documents authentiques, il confiait au crayon gracieux et facile de notre compatriote M. Dartiguenave, ces beaux portraits de Palassou, de Bordeu et de Jeliotte réunis dans le même cadre et qu'il nous a été donné d'admirer en 1870, à l'exposition de la Société des Amis des Arts. Un appel public fait dans les journaux à toutes les personnes qui peuvent avoir en leur possession des portraits authentiques des hommes dont les noms sont illustres n'importe à quel titre, serait nécessairement entendu et l'on s'empresserait d'y répondre en mettant pour quelque temps ces portraits à la disposition des administrations locales. Les artistes du pays accepteraient avec empressement


d'en faire à peu de frais des copies fidèles qui pourraient trouverplace dans le Musée. Voilà pour les hommes isolés; quant aux faits historiques peu de villes auraient la prétention d'en faire des commandes importantes mais ils pourraient être reproduits dans de simples esquisses ou mieux encore dans des séries de dessins qui seraient groupés dans le même cadre par règne ou par époque. Ces cadres munis de légendes donneraient plus d'importance aux faits qu'à la composition artistique elle-même. Ces dessins, confiés à des artistes des localités, stimuleraient leur zèle et développeraient parfois même chez eux des qualités latentes. D'ailleurs des esquisses arrêtées seraient soumises à des commissions dont les conseils pourraient être de quelqu'utilité. Tout cela du reste ne se ferait pas en un même temps, mais seulement au fur et à mesure des ressources dont on disposerait; toutefois il serait bon de com-

,


mencer avec la ferme volonté de persévérer dans cette voie. On pourrait aussi plus tard choisir dans les Musées les meilleures toiles ayant trait à l'histoire locale et commander quelques copies dont les prix seraient peu élevés. Elles donneraient en vue de l'étude des résultats plus satisfaisants que de médiocres compositions originales, car il est toujours facile d'obtenir des copies qui reproduisent non seulement une bonne composition, mais les principales qualités d'un original. Par ces divers moyens on formerait assez rapidement et sans grands frais des galeries historiques locales d'un grand intérêt. Elles rappelleraient aux uns ce qu'ils savent et apprendraient aux autres ce qu'ils ignorent et ce qu'ils devraient savoir, l'histoire de leurs provinces, qui pendant tant de siècles ont vécu de leur propre vie jusqu'au moment de la centralisation contre laquelle on réagit en ce moment. Ce que rai dit précédemment sur l'uti


lité des Musées peut également, et à plus forte raison peut-être, s'appliquer aux collections d'histoire naturelle. Lorsqu'elles sont peu considérables, elles peuvent, sans inconvénient et même avec avantage, être annexées aux Musées; mais lorsque ces derniers demandent à s'étendre et que les collections elles aussi viennent à prendre plus d'importance, leur place est alors dans le jardin public) auprès d'une partie réservée à l'étude des plantes et dans laquelle on peut faire très-ulilement des cours sommaires de botanique et même d'arboriculture. Les cabinets d'histoire naturelle ont, au point de vue de l'instruction, une très-grande influence sur les masses. Cette influence a pu être appréciée par tous ceux qui ont visité le dimanche les cabinets de Paris, de Bordeaux ou de Toulouse. On reconnaît facilement que cette vue excite au plus haut point l'intérêt populaire. Vous avez dû remarquer combien ces collections sont fréquentées


par ce peuple endimanché qui fuit le cabaret. N'est-on pas frappé de l'attention religieuse de tous ces visiteurs? N'avez-vous pas remarqué la part d'intérêt que les enfants eux-mêmes apportent à cette visite Vous avez entendu leurs réflexions fréquentes et les questions sensées adressées par eux aux personnes qui les accompagnent. Voyez avec quelle peine on les arrache à ces vitrines qui étalent sous leurs yeux les merveilles de la nature. Voyez comme ces jeunes intelligences paraissent s'éveiller et se développer à ce spectacle. Vous pouvez maintenant leur mettre entre les mains ces livres qui leur semblaient si ennuyeux et ils y chercheront pour la plupart la solution des secrets qu'ils ont déjà peutêtre soupçonnés. Il suffit d'avoir une seule fois étudié cequi sepasse dans ces établissements, pour comprendre qu'il n'est pas sage de se montrer si généreux pour des choses qui passent sans laisser le moindre souvenir et si parcimonieux pour des

?


choses

qui, toujours jeunes, toujours

utiles. demeurent et ne s'effacent pas. Que penser alors des larges subventions destinées à payer en partie les plaisirs de quelques uns ? Ne seraient-elles pas mieux employées à enrichir et à compléter ces collections publiques d'arts et de sciences destinées à servir gratuitement à l'instruction et aux délassements de

plusieurs générations ?


Société des Amis des Arts de Pau.

,

Chaque année, depuis 4863 époque de sa fondation la Société organise, pendant la saison d'hiver, une Exposition publique à la quelle sont convoqués les artistes français et étrangers. Les objets d'art acquis à ces Expositions par la Commission et sont répartis en assemblée générale par la voie du sort entre les Membres de la société et en raison du nombre de leurs actions. Le tirage de la loterie a lieu, chaque année, à la fin de l'Exposition. Est Membre de la Société toute personne ayant souscrit une ou plusieurs actions. Les Souscripteurs ne sont engagés que pour une année. Le prix de chaque action est de 25 fr. On souscrit à Pau depuis le cr novembre jusqu'à la fin de l'Exposition chez le Trésorier de la Société et au Secrétariat de l'Exposition.



NOTICE SUR LE MUSÉE DE PAU.

La fondation du Musée de la ville de Pau ne remonte pas au deia de 1864. A cette époque, sur la demande de la Société des Amis des Arts et à l'occasion de sa première Exposition, M. O'Quin alors Maire de Pau fit restaurer plusieurs salles de l'ancien Palais de Justice et les mit à la disposition de la Société. Il accorda de plus à son Président l'autorisation de faire transporter et installer

d'une manière définitive dans l'ancienne salle des Assises les quelques tableaux qui se trouvaient déposés à la Mairie. Pendant les deux premières années de nombreux emprunts vinrent remplir les vides qui tendent à se combler peu à peu. Tellefut l'origine modeste de la collection à la quelle on a donné dès l'abord le


nom de Musée, nom quelle commence à

justifier.

C'est alors qu'il fut possible de rendre à la lumière le beau tableau de la naissance de Henri IV. Depuis nombre d'années cette toile que sa hauteur peu ordinaire n'avait pas permis de placer dans aucune des salles de la Mairie, reposait dans les greniers, non, comme on pourrait le croire, avec mais pliée les honneurs d'un rouleau comme une étoffe sur une large planche dont les arêtes incisives avaient imprimé sur cette peinture de cruelles empreintes. Heureusement Eugène Devéria était il ne se encore au milieu de nous contenta pas de vouloir, sans aucune indemnité, consacrer ses soins et un temps. considérable à la restauration de cette composition qui lui avait conquis, dès ses débuts (1) une haute réputation

,

;

,

;

(1) E. Devéria n'avait que 22 ans lorsque la naissance de Henri IV figura en 1827 au salon de Paris où il avait déjà exposé en 1824.


,

mais cet artiste heureux de voir revivre son œuvre capitale dans sa ville d'adoption se hâta de supprimer, en faveur du musée de Pau, divers legs attribués par son testament à la ville d'Avignon qu'il avait longtemps habitée et qui était le berceau de sa famille. (1) Ces legs et plusieurs dons particuliers prouvèrent ainsi dès l'abord quel intérêt peuvent avoir les villes à disposer un emplacement convenable à un dépôt publicd'œuvresd'art. Pour donner une idée exacte de ce qui s'est passé depuis la fondation du Musée, il faut observer que le premier inventaire de 1864 comprenait seulement 25 articles et qu'en ce moment le livret

,

;

(1) La famille Devéria est originaire d'Avignon elle peut même revendiquer pour auteur un peintre

, ;

qui, en 1427, exécuta quatre banières dont deux petites pour brigantin de la ville et deux grandes pour les processions générales il s'appelait Jacques Yveria ou Yveraci et son nom s'est transformé en Yveriac, Diveriac et enfin Devéria. (Archives de l'art français t. IV, p. 182.)

le


en porte 88 dont l'origine peut être indiquée de la manière suivante

:

inventaire. 2° Don nouveau de la ville. 1°

Premier

3° Achats du

Musée. Tableaux

l t.

4t onsd^e I..Ep.ta. Dons de 4°°rD* l'Etat.

5) Moulages19

Legs.

5° Dons 6°

i

particuliers

25 1

7

24 26 6

88

Sans doute le chiffre des inventaires a moins d'intérêt que l'importance et le mérite des oeuvres mais, encore bien que la pénurie du Musée l'ait forcé d'accepter tout ce qui lui était offert peut voir que depuis 1864 le nombre des œuvres d'un mérite incontestable et qui peuvent servir à l'étude a plus que doublé. De plus outre quelques achats heureux de la ,ille et les dons de l'Etat, on remarquera ceux généreusement faits Samson, John au Musée par MM.

;

,

J.

,


,

Vignancour, G. d'Auribeau et Gustave de Coutouly. Un crédit spécial est depuis plusieurs années affecté par l'administration municipale à des achats de tableaux aux expositions annuelles de la société des Amis des Arts de Pau. Ce crédit, d'abord minime, avait été doublé dans le budget de 1871 sur la demande du maire M. Lacadé à la mémoire du quel je dois ce témoignage qu'il s'est montré toujours zélé partisan de nos institutions artistiques. Et maintenant que l'impulsion est donnée, que les arts ont conquis à Pau droit de cité, il y a lieu d'espérer que malgré les charges énormes que nos désastres récents ont fait peser sur la ville, non-seulement le crédit sera maintenu mais qu'il sera mis à la disposition du conservateur un crédit supplémentaire qui permette à son initiative de profiter de quelques occasions très-exceptionnelles qui pourraient se présenter.

Brunton

,

,


moment où la guerre de 1870 éclata, non seulement le Musée était en progrès, mais il attendait un accroissement prochain de la répartition entre les Musées de province du trop-plein considérable des galeries de Paris. A cette époque et par le même testament qui laissait à l'Etat sa riche galerie, M. Louis La Caze en avait distrait cent tableaux pour être répartis entre les Musées de province et Pau se croyait d'autant plus en droit d'être compris dans cette répartition que si le célèbre amateur Béarnais avait connu la récente création de notre Musée, il lui eut sans doute attribué une très-large part. Espérons que le travail de ces deux répartitions sera bientôt repris et que nous n'aurons pas à perdre à ce retard. Quoiqu'il en soit et tel qu'il est le Musée de Pau est très visité et la vente annuelle de près de trois cents livrets semble du moins l'indiquer. Et de plus il rend déjà de véritables services. Un Au

,


grand nombre de permissions d'y travailler sont accordées chaque année et il a été fait de nombreuses études d'après certaines parties des meilleures oeuvres , et aussi plusieurs copies sérieuses et complètes des principales toiles. Ces études et ces copies sont pour les artistes d'une grande utilité. On le comprendr-a facilement en examinant avec quelqu'attention le chef-d'œuvre d'Eugène Devéria et la belle copie qu'il avait faite peu de temps avant du tableau de la reine Thomiris de Rubens. Croit-on que cette copie consciencieuse a pu être sans influence sur la belle composition de Devéria et que la richesse native de son coloris n'ait rien gagné au contact intime du vieux maître Et cet examen ne suffit-il pas pour démontrer la nécessité non-seulement de mettre sous les yeux de nos artistes quelques bonnes pages, mais de pouvoir les offrir à leurs sérieuses études.

?


Collections de botanique et de minéralogie.

Deux intéressantes collections sont réunies dans une salle ouvrant à l'entresol sur l'un des palliers du grand escalier. C'est d'abord, par ordre de dates, l'herbier légué à la ville par M. le Vte de Forestier. Cet herbier déposé pendant nombre d'années dans un magasin de la Mairie n'a pu être ni étudié ni compulsé et lors de son transfert on a dû constater les cruelles avaries dont cet abandon l'a rendu victime. Heureusement depuis cette époque il a été mis en ordre et en aussi bon état que possible par les soins éclairés de M. Jaudet. C'est ensuite la collection minéralogique léguée, elle aussi, à la villeparM. Lejeune ancien officier supérieur, depuis longtemps fixé à Pau où il s'était acquis de nombreuses sympathies.

,

Cette collection composée, il est vrai, d'échantillons d'un petit volume est assez


complète et toutes les espèces Importantes y sont convenablement représentés. M. Genreau, ingénieur des mines, a bien voulu s'occuper de cette collection et en opérer le classement conforme à celuj de l'Ecole des mines. Ce travail .long et laborieux était terminé lorsque le siège de Paris est venu s'opposer à l'exécution de la commande des cartons et des épingles destinés à mettre les échantillons en relief de manière à en -rendre la vue et l'étude plus faciles aux visiteurs. Il y. a lieu de penser que cette collection sera sous peu livrée à l'étude. Il existe en outre, en dehors des échantillons minéralogiques, des échantillons géologiques et paléontologiques abandonnés à la ville par la Société artistique et scientifiques et qui forment le premier noyau d'une collection spéciale qu'il serait facile de développer. Les collections de M. le Vte de Forestier et de M. Lejeune forment deux des trois branches d'un cabinet d'histoire naturelle. -


Il ne manque donc que la zoologie, celle des trois qui attire le plus vivement l'attention publique, celle aussi dont la formation rudimentaire exige le moins de

dépenses. Cette branche indispensable aurait pour effet non-seulement d'intéresser le public, mais de porter son attention sur la collection plus sévère de M. Lejeune. D'où il résulte, qu'outre les motifs d'utilité et d'intérêt incontestables qui militent en faveur de ce complément, l'Administration municipale aurait pour se déterminer à ce léger sacrifice des raisons de convenance, d'égards et de reconnaissance pour la mémoire de M. Lejeune, l'un des bienfaiteurs de l'hospice auquel il a laissé quelque chose comme une trentaine de mille francs. Et pourtant, il faut bien l'avouer, diverses demandes faites à ce sujet sont restées sans résultat, notamment une proposition motivée présentée au Conseil municipal en octobre 1868 et concluant


au vote d'un crédit de 600 fr. alors rigoureusement suffisant pour se procurer les pièces destinées à former les éléments d'une collection zoologique. Cette demande s'était produite à l'occasion d'une lettre de M. Althabegoity, de Tardets, qui joignait à l'envoi de deux pièces l'offre de rapporter de son prochain voyage en Amérique, unecollection d'animaux et de plantes. Cet homme intelligent, qui peut-être ne connaissait même pas notre ville, avait pensé que la capitale du Béarn devait indubitablement posséder un lieu consacré à recevoir et à conserver des objets d'histoire naturelle qu'il lui offrait et je ne sais sous quelle influence d'économie exagérée, le Conseil rejetait le modeste crédit qui devait nous permettre de répondre à cette idée généreuse. Evidemment si, avant son départ, M. Althabegoity a pu lire dans un de nos journaux le compte-rendu de cette séance, il a dû se trouver parfaitement dégagé de sa


promesse et a dû reporter son intelligente générosité sur une ville plus hospitalière. Jusqu'à ce moment le Conservateur n'a pas eu le courage de s'exposer à un nouveau refus, mais ilse propose dele faire et il espère que, malgré l'état moins prospère des finances de la ville, le nouveau Conseil municipal comprendra la nécessité et l'urgence de compléter le cabinet d'histoire naturelle dont l'accroissement n'exigera dans l'avenir que des sacrifices tout-à-fait insignifiants et destinés seulement à disposer d'une manière convenable les dons particuliers qui ne feront pas défaut. Si le Conseil se montre favorable, nul doute que l'on ne puisse rencontrer des hommes spéciaux qui consentent à donner leurs soins à ces collections peu importantes, il est vrai, mais appelées dès à présent, à rendre des services sérieux à l'étude. Et ces hommes, je le crois, sont déjà trouvés. Je dois dire, en terminant, que les


étrangers en résidence à Pau sont loin d'être indifférents à l'existence d'un cabinet d'histoire naturelle et qu"en 1864, lorsqu'il fut sérieusement question pour la ville d'acheter la collection Davezac, de Bagnères, le président actuel de la Société des Amis des Arts M. Stewart, , offrait en son nom et au nom de quelques amis de contribuer à cette acquisition pour une somme de mille francs.

.l-



Musée de la ville. RÈGLEMENT 46

avril1869.

ARTICLE PREMIER.

Le Musée sera ouvert au public le Jeudi et le Dimanche de 4 heure à 4 heures. ARTICLE

2.

Il sera ouvert tous les jours de midi à 5 heures pendant la durée des expositions annuelles de la Société des Amis des Arts. ARTICLB

3.

Les étrangers de passage à Pau seiont admis à visiter le Musée tous les jours de 9 heures à 5 heures àla condition d'être accompagnés par le concierge de l'établissement. ARTICLE 4.

Le Musée est ouvert à l'étude tous les jours de la semaine, de 9 heures à 5 heures, pour

,toute personne munie d'une autorisation délivrée par le conservateur. Vu et approuvé: Le Maire, Le Conservateur, LACADÉ, adjoint. CH. LE CCEUR.


EXPLICATION DES SIGNES.

X Devant une date indique l'époque à laquelle l'auteur florissait. Une date sans aucun signe indique l'année de sa naissance. f Devant une date indique l'année de

mort. & Chevalier de la Légion-d'Honneur. T. Toile. la

B. Bois. H. Hauteur.

L. Largeur. Méd. Médaille.


CATALOGUE DES TABLEAUX EXPOSÉS DANS LES SALONS

DU MUSÉE DE PAU. BARBIER (ALEXANDRE),

1. Intérieur de l'Eglise St-Etiennedu-Mont à Paris. Exposition de Paris, 1851.

L.1,29,H.0,97.T.fig.0,12. BARD(AUGUSTE),

f

X1842 1862. 2 Vue du vieux marché à Naples. Cette place, appelée aussi place Mazaniello, a été le siège principal de la révolte de 1647 à la tête de laquelle se plaça Mazaniello. L. 1,05, H. 0,60. T. fig. 0,07. Donné au Musée par M. J. Brunton, 1864-


BOURGEOIS (ISIDORE), Né à Vienne-le-Châleau. 3. Cave dans une ancienne abbaye de moines àCiteaux. H. 0,81, L. 0,69, Exposition de la Société des Amis des Arts 1864. Aquarelle donnée au Musée en 1865par M.Dufourcq (de Mont).

BOUGOURD (AUGUSTE), Né à Àudemer (Eure). 4. Vue de la cascade du Valentin auxEaux-

Bonnes ( fusin) 5. Vue de la cascade de Discôo (id. ) 6. Vue prise aux environs des Eaux-Bonnes (id.). 7. Vue prise aux environs des Eaux-Chaudes (id.)

-

,

BUGUET (HENRI)

Né à Fresnes (Seine-et-Marne) en 4761. Elève de David.

8. François Ier armé chevalier. A Marignan, Bayard. placé à côté du roi, fit des prodiges de valeur. Après la bataille, François Ier, pour donner à Bayard un témoignage de son estime, voulut

être armé chevalier par ses mains. L. 1,30, H. 1,60. T. lig.0,60.


BUTAY (JEAN-BAPTISTE),

t

à Pau 1760,

à Pau 1852. 9. Portrait en pied de Henri IV. Né

,

H. 2, 65, L. 1,80 (1817). T. gr. nat.

10. Portrait de Charles XIV

T.

roi de Suède.

buste gr. nat. H. 0,76, L. 0,62. Offert par l'auteur à la ville.

BYLANDT (LE COMTE ALFRED DE)

,

Né à Bruxelles, 1829. Elève de B. C.

,

Cock-Cochx (de Clèves).

11. Les bords du

maux.

Rhin

paysage avec ani-

L. 1,35, H. 0,88. T. fig. 0,08. Acheté par la ville en 1867 à l'exposition de la Société des Amis des Arts.

CHAUVEL (THÉOPHILE), Né à Paris. Elève de MM.Bellet, Picot et Aligny.

12. Un étang en Brenne L. 1,12, H. 0,96. T. Exposition de Paris, 1866. Donné par l'Etat (1866).

(Berry).


CLERGET (HÉBERT). 13. Vue générale de Biarritz (aquarelle). 14. Vue de la chapelle de Biarritz (aqua-

relle).

15. Vue de la Villa Eugénie à Biarritz, cuté de la mer (uquarelle). 16. Vue de la Villa Eugénie ( aquarelle). 17. Vue de la roche percée à Biarritz ( id). Ces cinq aquarelles ont été données à la ville par

le Ministère d'Etat. L. 0,60, H. 0,45.

COLLIN (GuSTAVE),

à Arras (Pas-de-Calais).ElèvedeDutilleux.

18. Le Castillo, entrée du port de Passage (Espagne ). Exposition de Paris 1868. Acheté par le Musée en 1870 à l'exposition de la Société des Amis des Arts de Pau. L. 1,16, H. 0,88. T.

DESJARDINS (LOUIS-LÉON), Né à Amiens. Elève d'Horace Vernet.

19. Vue des bords du Thorion effet du matin.

(Creuse),

L. 0,65, H. 0,44. T. Exposition de la Société des Amis des Arts de Pau (1864). Ce tableau a été donné au Musée par M. Larrabure, député, en 1864.


DEVÉRIA (EUGÈNE), Né à Paris, 1805. Elèvè de Laffitte, Girodet et de son frère aîné Achille Devéria, à Pau

février 1865. 20. Naissance de Henri IV. le 2

t

Exposition de Paris 1827.

Copie commandée à l'auteur en 1827 par l'Etat qui a conservé l'original au Musée du

Sénat.

« Alors ce bon roi, rempli d'une grande joie, met la chaîne d'or au cou et la boite où était le testament dans la main de la princesse en lui disant: ccVoilà. qui est à vous, ma fille, mais ceci est £ moi. » Et prenant l'enfant nouveau-né, il lui présenta du vin à l'odeur duquel l'enfant ayant levé la tête, il lui en mit dans la bouche unegoutte qu'il avala très-bien. Le roi se mit à dire devant les gentils-hommes qui étaient dans la chambre : TU SERAS UN VRAI BÉARNEIS. » (Hist. de Navarre par André Favyn.) H. 4,80, L. 3,90. T. fig. gr. nat.

21

Portrait du maréchal Bosquet.

Donné à la ville par l'auteur (1861). H. 1,35, L. 1,08. T. buste gr. nat.

22 Portement de croix.

L. 2,20, H. 1,50. T. fig. gr. nat. Donné à la ville par l'auteur en 1864.

23. Portrait enpied de Marie Devéria fille -

de l'auteur.

,

Légué au Musée par Eugène Devéria (1865). H.2,08, L. 1,15. T. gr. nat.


24. Portrait de Laure Devéria, peintre de fleurs et sœur de l'auteur. Légué au Musée de la ville (1865).

H.0,50,L.0,68.T.bustegr.nat. 25. Portrait d'Eugène Devéria, peint par lui-même. Légué au Musée (1865).

,

H.0,55,L.0,45.T.bustegr.nat. 26. Réception de Christophe Colomb Ferdinand et Isabelle.

par

Au retour de son premier voyage, Christophe Colomb présente à Ferdinand et à Isabelle lesproduits de sa

découverte. Esquisse du grand tableau commandé par le ministère d'Etat et exposé en 1861 au Salon de Paris. H. 1,38, L. 1,10. T. fig. 114 nat. Légué par l'auteur au Musée de la ville (1865).

ELMERICK (CHARLES-EDOUARD), Né à Besançon.Elève de Guérin X 4840.

27. Lesueur chez les Chartreux. Le célèbre peintre de la vie de St-Bruno, Eustache Lesueur, décrié et persécuté par la jalousie, se retira chez les Chartreux où la reconnaissance l'avait souvent accueilli. L. 1,45, H. 1,15.Dg.deminat.


GÉLIBERT (JULES), Né à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées.)

Elèvedesonpère.

28. L'abreuvoir. Exposition de la Société des Amis des Arts de Pau (1865).

H.0,31, L. 0,25. T. Donné en 1865, par M. Larrabure, député, maire de la ville de Pau.

GOUPIL (LOUIS-LÉON), Né à Paris.Elève de Henri et Ary Scheffer. 29. Le Vendredi-Saint; adoration de la

vraie croix (XVie siècle).

Exposition de Paris 1868. Donné en 1868 par l'Etat. L.2,10, H. 1,30. T. fig. demi nat.

GUILLAUME (ERNEST), Né à Paris. Elève de M. Biennoury. Ment. hon. Paris.

30. Espagnals malades se rendant aux eaux de Cauterets ( Hautes-Pyrénées). L. 1,41, H. 0,85. T,fig. 0,18. Exposition Pau 1865. Donné au Musée de Pau par M. Guillaume d'Auribeau Préfet des Basses-Pyrénées, le 4 février 1869.


GUILLAUMET (GUSTAVE), Né à Paris. Elève de MM. Picot et Barrias.

31. Ain-Kerma (fontaine du figuier), Smala de Thiarœ en Algérie. Femmes arabes

à la

fontaine.

Exposition de Paris, 1867. H. 1,44, L. 1,03. T. fig. 0,25. Donné en 1867 au musée par l'Etat.

LANDELLE (CHARLES), Né à Laval (Mayenne). Elève de Delaroche. Méd. Paris, 1842, 1851.

1845,

32. Sainte-Véronique. H. 1,00. L. 0,62. T. mi-corps gr. nat. Ce tableau, qui figurait a l'exposition de Pau de t869, sous le n" 251, a été acheté par M. E. Vignancour , imprimeur, ancien membre du Conseil municipal et donné immédiatement par lui au musée de la ville.

MALLET

,

(JEAN-BAPTISTE)

Né à Grasse (Var) 1759. Elève de Simon Julien de Toulon et de Proudhon et Mérimée à Paris.

33. L'éducation d'Henri IV. Salon de 1817. no 549.

H. 0,41, L. 0,33. B. fig. 0,10. Ce tableau a mérité à l'artiste une médaille d'or et a été envoyé h la ville de Pau par le Ministre de l'intérieur qui en avait désigné le sujet.


MARANDON DE MONTIEL.

34. Les rives du Tarn. L.1,05,

H. 0,70. T. Donné à la ville de Pau par M. de Montalivet, alors Ministre de l'intérieur.

MERLE (HUGUES), Né à Sl-Marcelin (Isère). Elève de M. Léon Cogniet.

35. Assassinat de Henri III. Salon de Paris 1863. Un Dominicain, nommé Jacques Clément, âgé de 22 ans, s'étant fait donner des lettres pour le roi, sortit de.Paris le 1er août 1589, la veille du jour où un assaut général devait être livré. Conduit devant le roi, il lui donna ses lettres et au moment où celui-ci les lisait, il lui plongea un couteau dans le ventre. Henri s'écria ses gentilshommes accoururent et se jetèrent sur le meurtrier et le massacrèrent. (Histoire de France par Lavallée). L. 5,62, H. 2,80 T. fig. gr. nat. Donné au Musée par l'Etat (1863).

;

PASCAL, Né à Toulouse. 36. Portrait de Michel CervantèsGravure offerte en 1867 par l'auteur.

37. Une sainte famille d'après Titien. Gravure offerte en 1867 par l'auteur.


PICOT, Né à Pau.

38. Portrait au crayon de M. Liadières, député des Basses-Pyrénées. Buste gr. nat.

REGAMEY (GUILLAUME), Né à Paris. Elève de Lecoq de Boïsbaudran. 39. Une batterie de tambours de grenadiers de la garde; campagne d'Italie. Salon de Paris 1865. L. 2,18, H. 1,60. fig. 0,45. Donné au Musée par l'Etat (1865).

RUBENS (PIERRE-PAUL), 577-1640. Né à Siegen ou à Cologne, fils de Jean Rubens, échevin de la ville d'Anvers.

40. La reine Thomyris fait plonger la tête de Cyrus dans un bassin rempli de sang.

,

Cette copie dont l'original figure au Mnsée du Louvre sous le no 433, a été exécutée grandeur de l'original et antérieurement à 1827, par Eugène Deveria (voir page 32) et donnée en 1869, par son élève M. Gustave de Coutouly au Musée de la ville de Pau. T. 41. 2,57. L. 1,97.


SCHAFFER (FRAFÇOIS-JEAN), Né à Paris. Elève de Victor Bertin et de M. Ingres.

41. Paysage.

H.1,36L.1,02.T. SCHEFFER (ARNOLD), Elève de Henri Scheffer et de M. Picot

42. La duchesse de Nemours réclame de Henri III le corps de son fils, le duc

deGuise.

Salon de Paris 1864.

L. 1,82, H. 1,27. T. flg. o,36. Donné par l'Etat en 1864.

VAFLARD(PIERRE-ANTOINE-AUGUSTE)

,

Né en 1777. Elève de Regnault.

43. Abjuration de Henri IV. Le 25 juillet 1593, le roi s'en alla en grande pompe à St-Denis où une foule de parisiens s'étaient rendus malgré les défenses de Mayenne. Il fit abjuration de ses erreurs entre les mains de l'archevêque de Bourges, puis il entra dans l'église aux acclamations de ses soldats et des bourgeois et entendit la messe. (Histoire de France). H. 545, L. 2,88. T. fig. gr.nat. Salon de Paris (1810).


VEYRASSAT (JuLEs-JACQUEs),

àParis, membrede l'Académie de Rotterdam.

Méd. Paris, 1866.

44. Chevaux de hallagesur la Haute-Seine. L.1,52,

H.

1,00.

Exp. Paris, 1867, no 1519. Ce tableau a été acquis par la ville pour le Musée à l'exposition de Pau 1869.

VIAU.

45. Portrait de Pierre de Marca, historien du Béarn, né à Gan (Béarn), eu 1594; mort archevêque de Paris 1668. Donné à la ville par l'auteur en 1852. H. 0,97, L. 0,74. T. buste gr. nat.

46. Portrait du maréchal de Gassion, né à Pau, en 1609, mort au siège de Lens, en 1647. Donné à la ville par l'auteur en 1853. H. 0,97, L. 0,74. T. buste gr. nat.

VOLTZ, De Munich (Bavière).

47. Jeune pâtre gardant un troupeau. Acheté par le Musée de la ville en 1866 à l'exposition de la Société des Amis des Arts. L. 0,39 H. 0,27. B.


WORMS (JULES), Né à Paris.Elève de M. Lafosse. Médaille. Paris, 1867.

48. Courses deNovillos dans la province de Valence Espagne ).

(

Exposition universelle de Paris 1867. Acheté par le Musée de la ville en 1868 à l'exposition de la Société des Amis des Arts de Pau. L.1,94. H. 1,24. T. fig. 0,45.

AUTEURS INCONNUS.

49. Portrait de M.irie-Charlotte-SophieFélicité Lezinska, reine de France. H. 0,67, L. 0,58.

50. Portrait de Charles-Jean Bernadotte. H. 0,70, L. 0,67. T. buste gr. nat. Donné k la ville de Pau par le roi de Suède.

51. Portrait d'Oscar, roi de Suède. H. 0,76, L. 0,67. T. buste gr. nat. Donné ville de Pau par le roi de Suède.

àla


52. Portrait du conseiller de Monaix H. 0,80, L. 0,67. Buste gr.nat. En 1728, de Monaix, conseiller au parlement de Pau, fit don a la ville d'un capital de 32 mille livres dont le revenu devait être employé au soulagement des pauvres honteux. Une délibération du 15 avril 1791 attribue au bureau de charité la répartition des fruits dont il serait à désirer que l'on put encore cons-

tater l'existence.

53. La grotte d'azur ( île Caprée ), près de Naples. 0,40, L. 0,65. Gouache donnée par J. Brunton (1865). H.

54. Eruption du Vésuve en 1833. H.0,50, L. 0,68. Donné en 1865 au Musée par M. Brunton.

55. Le maréchal Bosquet blessé tine du fort Malakoff.

à la

cour-

Photographié d'après le tableau de M. Yvon.


SCULPTURE. romain l'Empereur de antique 56. Buste LuciusVerus. donné été au Paros, de marbre a Ce buste, en Musée de la ville par M. J. Samson, avril 1869.

BOSIO (FRANÇOIS-JOSEPH, le baron), Membre de l'Institut. Né à Monaco 19 mars 1765. mort à Paris, le 29 juillet 1845.

57. HenriIVadolescent.

,

Statue en marbre de Paros Donnée à la ville par l'Etat.

exécutée en 1823.

,

CHAUDET (ANTOINE-DENIS)

Sculpteur et peintre. Né à Paris 1763, mort dans la même ville 1810.

58. Buste en bronze de Napoléon Ier. DEVÉRIA (EUGÈNE), Voir page 21.

59. Buste-portrait de Marie Devéria, sa fille. Plàtre légué par l'auteur au Musée, 1865.


,

DUSEIGNEUR (JEAN-BAPTISTE)

Eleve de Bosio et Cortot. Méd. Paris, 4834f4867.

60. Buste de

M. Davalès de

Pontès.

Plâtre offert au Musée par l'auteur 1869.

LOISON (PIERRE),

à

Né Mer (Loir-et-Cher). ElévedeDavid (d'Angers). Méd.Paris, 1845,

4853, 1859

4859.

61. Diane, chasseresse. Plâtre reteint par

l'auteur.

Epreuve de la statue en pierre de la grande lucarne de l'escalier du château de Pau, façade méridionale. Achetée par le Musée de la ville en 1870 à l'exposittion de la Société des Amis des Arts.

MËGRET (LOUIS-NICOLAS-ADOLPHE)

,

Né à Paris. Elève de MM. Duvet et Jouffroy.

62. Buste-portrait de M. Théophile Gau-

thier Exposition de Pau, 1869. Cette épreuve du modèle du buste en marbre a été offerte au Musée par l'auteur, avril 1869.


AUTEUR INCONNU.

63. Buste enplâtre de l'intendant Megret d'Etigny (plâtre). 6k. St-Joseph et l'Enfant Jésus. Plâtre donné au Musée par naturelle.

M.

Bruguot 1870 gr.

MOULAGES EN PLATRE Accordés en 1869 au Musée de la ville par le Ministre des Beaux-Arts.

STATUES. 65. Vénus de Milo. 66. Polymnie. 67. Achille Borghèse. 68. Le vieux Faune. 69. Diane de Gabies 70. L'Apoilino. 71. L'Apollon du Belvédère. 72. Hygie. 7M. Sophocle

DUSTFS. Homère. 75. Euripide.

74.


76. Démosthènes. 77 Cicéron, 78. Auguste. 79 Agrippa. 80.Traj an. 81. Jules César. 82. Marc-Aurèle.

83.Faustine.

RELIEFS. M. BAYSSELANCE,

Ingénieur de la marine. 8k. Plan en relief des environs des Eaux-

Bonnes.

Longueur 0,67, largeur 0,53. Offert par l'auteur au Musée de la ville, 1866. BOUILLÉ (LE COMTE ROGER DE).

85. Pic du midi d'Ossau dont le point le plus élevé est situé à 2,885 mètres au-dessus du niveau de la mer. Plan d'ensemble, plateau en plâtre. Long. 0,25, larg.0,17.


86. Pic du midi d'Ossau. Plan de détail sur lequel une ligne rouge indique le trajet d'ascension dont le point de départ est situé du côté Est. Echelle de 0,04 pour cent mètres, Plateau en plâtre de 0,65 et 0,60 de base.

FILLOZ.

87. Relief du château de Pau restauré. Longueur 1,10, largeur 0,90. (Carton.)' Offert en 1869 par l'auteur alors lieutenant au 88e de ligne.

SAGET.

88. Plan en relief du château de Pau avant sa restauration H. 2,30, L. 1,60 B. Offert par l'auteur à la ville en 1841.


CATALOGUE SUPPLÉMENTAIRE

Comprenant les tableaux confiés au Musée de la Ville. DUCLUZEL (THÉODORE).

à

89. Vueprise Saint-Jean-de-Luz. Expositition de la Société des Amis des Arts de Pau (1864). L. 0,68 H. 053.

MORALÈS, LE FRÈRE FRANÇOIS, 1660 1720,

f

Né à l'île Teirceres. Elève de Palomino et Chartreux de 1olat où il mourut. 90. Ezechias roi de Juda. ,

91. idem. 92. idem. 93. idem 94. Saint-Pierre H. de chacun 1,87, L. 1,00. T. fig. gr. Appartient à Mad. d'Antillon.

nat.


PALOMINO DE VELASCO (DON ACISELTÙ),

f

1726. Né à Pujalance (Andalousie).

95. N.-S. JésusChrist et Sainte-Gertrude aveccette inscription

:

On me trouvera dans son cœur. H. 2,30, L. 1,57. T. fig. gr. nat. Appartient à Mad. d'Antillon.

ATTRIBUÉ A SANZIO (RAFFAELLO),

à Urbino

le Vendredi-Saint, 28

mort le Vendredi-Saint,

6

mars 1483, avril 1520.

96. La Sainte Famille. Tableau ovale sur bois. L. 1, H. 1,54. B. fig. gr. nat. Appartient à Mad. d'Antillon [d'Armendaritz].

TRINQUESE

(J.),

Elève de N. de Largillière. X 1787.

97. Bacchante. Appartient a M. Davantés [d'Oloron]. L. 5,42, H. 2,40. T. fig.gr.nat.

,

ATTRIBUÉ A VOS (PAUL DE)

Né à Alost, 1600.

t

98. Le sacrifice. Appartient a Mad. d'Antillon. H. 0,85, L. 1,18. B. fig. 0,13.

1654.


WOUWERMAN (PIEKRE), Elèvede.son Frère, 1626

f

4683.

99. Siège d'une ville. Appartient à M. Casteran.

L.1,20,H.0,85

B.

AUTEURS INCONNUS. 100. Ecce Homo.

T.bustegr.nat. Appartient à Mad. d'Antillon.

101. Mater Doloroso.

T.bustegr.nat. Appartient a Mad. d'Antillon.

VITRAIL. DES GRANGES (CHARLES)

,

**

Grande niéd. Paris. 1867.

Peintre-verrier à Clermont-Ferrand.

102. Légende du grand saint Hubert.








Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.