Exposition de l'oeuvre de Corot, 1875

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EXPOSITION

L'Å’UVRE DE COROT




Photoolyplie Lemercier iC-^-Pan;

o. C


EXPOSITION DE l'Å“:uvre

E COROT A L^ECOLE ]^ATIGNALE DES 1:,EAUX- jA.RT3

In

O TIGE BIOO-FLAPPIIQ U PAR

PH.

M.

EURTY

Prix UN frane

PARIS TYP

f;

R A P TI E I

J

ULES-JUTEAU

ras>3?e du Caiie,

1875

2'J

et 31.

ET FILS


COMITÉ DE L'EXPOSITION

MM.

le

Baron TAYLOR,

j i

FRANÇAIS,

Présidents;

^

MARCOTTE, MARCILLE, DALIPHARD,

]

Vice-Présidents:

i

)

] .

BRILLOUIN. BTJRTY

Secrétaires

:

^

(Pnilippe^,

DAUBIGÎnY

Charles).

GEOFFROY DE CHAUME, FONTENAY ^Alexis DE). FOURDRIN ^Charles), GROISEU.LIEZ (Marcelin DE),

LA ROCHENOIRE (Charles LEFEBVRE (Charles), MERCIER (Charles), OUDINOT (Achille). ROBERTS (Arthur), ROCHST (Charles), ROCHET (Louis), STBVENS (Alfred)..

DE),


PAMILLE pOROT

Un

des derniers matins qui précédèrent

sa mort, Corot dit à un de

e.es

amis

«

:

J'ai

YU cette nuit en rêve un paysage dont ciel

tout

était

rose.

Les

nuages

étaient roses. C'était délicieux. Je

rappelle très peindre.

»

bien.

aussi

me

le

Ce sera admirable à

Délire touchant, où se mariaient

les visions et les réalités

son

le

œuvre

s'y

douces

révèlent

tout

!

Corot et entiers

:

l'homme, avec sa candeur et son ardent

amour du

travail

;

l'œuvre, avec ce

mé-

lange de nature et d'exaltation poétique qui lui assure une place au premier rang

dans

l'histoire

de la peinture paysagiste.


J.-B. -Camille Corot était ne a Paris

mère

20 juillet 1700. Sa suiiise, et

classes au

le

était de la frontière

son père de Semur

hcée de Rouen;

[\]. 11 fit

puis,

au

ses

sortir

d'une année complémentaire d'études, dans

une pension,

<à

Poissy,

il

en'ra.

comme em-

successivement chez deux commer-

l'ioyé,

çants en drap, à Paris.

En

i8-22

de quitter

seulement, le

il

obtint de son père

commerce, qui réiiugnait à sa

vive imagination.

Il

entra dans Patelier

de Micliallon; mais ce peintre, de qui ou connaît des études l'ranclies et lumineuses,

mourut alors,

Vi'-tor

i>eu

de

pendant Bei'tin,

mois

Corot reçut

a[!rès.

trois

ans, les

qui

cultivait

conseils

avec

de

ron-

yiction et ardeur le i)aysage historique.

(1)

crer

Corot a voulu, le

il

y a quelques années, consa-

souvenir de celle origine.

musée de Semur d'un tableau

11

a fait

don au


Corot, pendant ces trois années, a^alt

quelque peu parcouru la forêt de Fontainebleau, encore bien inconnue, la et quelques points

mais

l'Italie

du

littoral

de la Manche;

revenait sans cesse dans les

conversations entre artistes. ter longtemps. Fort des

pension que son père qu'il s'amusât, »

à fond

Normandie

l'Italie,

il

Il

ne put résis-

deux mille francs de lui

servait

«

pour

traversa la Suisse, visita

de 182o à 1828, et revint en

France par Venise. Quelques-unes de ces études, très personnelles, et très accentuées dans le sens

de la délicatesse de dessin et de la finesse des plans, sont célèbres dans les ateliers.

Corot les prêtait volontiers, et elles ont eu sur

l'école

heureuse.

Il

contemporaine une influence

va sans dire que, loin d'abuser

des rochers de terre de Sienne, des ciels en

hleu d'outremer, et des arbres couleur chor


colat, elles sont claires, naturelles, préoc-

cupées du détail familier. On verra, dans cette Exposition posthume, les études

du

Colysée et du ForurHy léguées au Louvre

par testament.

Dès

1827,

envoya au

il

Salon une Vue prise à Nanti et la Canipagnc

de Rome. Ce début passa inaperçu.

11

donna

également un Paysage à l'Exposition

au Luxembourg en août 1830, au blessés des 27, 28 et

En

1831, A. Jal

fie

de Corot), écrivait

Edouard

2'J

Bertin,

:

«

artistes distingués,

profit des

Juillet.

premier

MM.

(pii

faite

(pii ait

parlé

Aligny, Corot et

sont

d'ailleurs

recommençant

manquent à leur mission de

le

des

Giotto,

coloristes. Ils

font de la peinture plate et sans ressort.

Et, en 1834, dans ses Causeries «

MM.

»

du Louvre:

Bertin, Aligny et Corot ont été pour

leur genre ce qu'a été M. Ingres pour la

grande peinture

;

ils

ont

fait

rougir

la


révolution pittorcsciue de ses écarts, et lui

ont appris qu'on ne sans la forme.

»

fait rien

Un mot

tier (dans l'étude sur

1848,

et

avec des

de Tliéopiiile Gau-

Marilhat, écrite en

récemment réimprimée dans

Portraits contemporains),

en relations

Corot

effets

avec

nous le

les

montre

groupe

des

romantiques. Les Jeunes-France donnèrent

un

bal

dans

le

salon

Pompadour de

la

maison fameuse de l'impasse du Doj-enné. Adolphe Leleux, Célestin Nanteuil, Théodore Chassériau, Théophile alors

Gautier lui-même,

rapin chevelu, Camille Rogier, Lo-

rentz, Marilhat peignirent diverses décorations, et, « sur

deux panneaux étroits, Corot

logea deux vues d'Italie d'une originalité et d'un style admirables.

»

La mention complète do

ses envois

aux

divers Salons, que nous donnons, nous dis-

pense de le suivre pas à pas. Quelques dates,


10

relevées sur

la série

des dessins qu'il avait

conservés soigneusement dans ses cartons, qui

et

vont se disperser au vent des enpréciseront

chères,

De

1828 à 18o4, on

ces dessins

Rouen,

le

:

suffisamment.

cela

sur les marges de

lit

Fontainebleau, Yille-d'Avra.y,

Havre, Trouville, Saint-Omer,

Bergues, Dunkerque.

Eii 18;>o, sa blerru

Vue de

la

Forêt de Fontahie-

(paysage que nous avons eu la bonne

fortune de ret^ou^ er, et

marque

({ui

qu'il

cherchait déjà à se dégager de la peinture classique,

excellent

pour

a[)pli({uer

au tableau son

sjstème d'étude),

lui

valut une

m;Maille de deuxième classe.

En

1834, toujours selon ces notes,

en Toscane un séjour de six mois.

tourna une troisième Marseille, en 1843,

ibis

en

il lit

11

Italie,

re-

par


— 11

11

fut fait chevalier de la

Légion d'IIon-

neur en 1846.

En

lorsque les

1848,

par

appelés

le

Ledru-Rollin,

à

peintres

Ministre

nommer

de

furent

l'intérieur

membres

quinze

charj^és de placer et classer les ouvrages

de peinture envoyés vre,

le

parmi 185o,

nom

de Corot sortit

le

du Lou-

premier

pajsagistes, avec 3o3 voix.

les

les

à l'exposition

Jurys internationaux

lui

rent la médaille de première classe.

En

votè-

A

la

suite de la seconde Exp'osition universelle,

en 1867,

il

fut

promu

officier

dans l'ordre

de la Légion d'Honneur.

Mais, de

tous

ces honneurs

aucun ne

l'émut aussi i)rorondément que

le

d'or qui lui fut offert à la suite

du Salon

médaillon de.

1874.

La médaille d'honneur que

lui

décernait'


12

l'opinion publique ne lui fut pas votée par les Jurj-s.

Une

souscription s'ouvrit aussitôt,

et produisit plus que la valeur matérielle de

récompense

la

en France. Le milieu d'un

officielle,

soir

fait fort

nouveau

du 24 décembre 187i, au

nombreux concours d'amis

et

d'admirateurs sincères, on lui remit le fin et

beau médaillon qu'avait mcdelé

et

fait

fondre son ami

le

chaume. Corot

déjà visiblement frappé à

,

sculpteur Geoffroy De-

mort, recueillait toutes ses forces pour ne point défaillir sous l'émotion.

à

l'oreille

lui dit

de son

gravement

vieil :

«

Il

se

ami. M. Marcotte, et

Je suis bien heureux

Je sens que j'ai été aimé et honoré

Ce sont sur le

ment

les

!..,

!

»

mots que Ton devrait graver

monument élevé.

pencha

En

qui va lui être prochaine-

cîTci,

Corot a été aimé plus

peut-être

qu'aucun

qu'il était

bon, loyal et mcdcsle, et que

contemporain,

parce le


génie passait chez 11

lui

par dessus le marché.

a été honoré parce que Técole paysa-

giste a senti en lui

une

i'orce,

un maître très

passionné et très sévère.

Son étonnante vigueur de corps

était

tombée brusquement, Tan dernier, au retour de la campagne.

traîna quelques mois,

Il

sans amertume, ne s'illusionnant pas sur sa lin

prochaine.

heures du

éteint

s'est

Il

février 187;i,

2

soir, le

vers

onze

murmu-

rant un des seuls mots d'abattement de sa forte et loyale existence

ne finira donc pas ans,

il

»

!...

A

avait Tallure d'un

quante ans

:

de bonne

«

:

Mon

Dieu! ça

soixante-quinze

homme

taille,

de cin-

bien planté sur

ses jambes, la poitrine en avant et les épaules solide.

un large fortes,

Le visage

était rnàle et frais, avec

menton rasé,

des

pommettes

une bouche qui tantôt s'arrondissait

en moue comique,

le

plus

souvent

riait


li

gaiement,

et,

au repos trahissait

et la mélancolie.

comme

la ténacité

Des cheveux blancs,

fins

des écheveaux de soie, nn front bien

lumineux rehiiussaient d'une sorte de poésie patriarcale ce que les traits eussent eu de vulgaire. Les

étaient

j-eux

bleu-sombre,

doux, limpides, un peu inquiets, des jeunes enfants.

lorsque

Ils

comme ceux

jetaient des flammes

s'animait en défendant sa

Corot

doctrine, en parlant de son art.

A

l'atelier,

coiffé

f'oton rayé, vêtu clé

au cou d'un

d'un petit

d'une blouse bleue, .cercol

large droit et

roide, son éternelle « pijiette » allait,

venait,

l)onnet de

aux

empesé lèvres,

et chantonnait, d'une

il

voix

singulièrement juste, des ariettes ou des motifs d'opéras anciens

:


15

Je sais attacher des rubans

Je sais

comment

Des oiseaux

naissent les roses,

je sais tous les chants,

Je sais mille petites choses,

Mais je sens palpiter

Il

mon

cœur..., etc.

accueillait avec déierence les amateurs,

jugeait avec

une indulgence pleine

grand sens

études que les jeunes peintres

venaient

les

lui

soumettre, mettait une déli-

catesse et une

générosité inépuisables

secourir quiconque

couragé.

Il

était

a laissé intacte à sa famille la

importante

parents. Les

sommes considérables

lui

à

pauvre ou dé-

lortUiie assez

d'un

qu'il hérita

de ses qu'ont

rapporter ses i)inceaux dans ces

dernières années

ovit

passé en cadeaux et

dons patrioti(iues, en pensions, en charités secrètes.

Corot avait

la

conversation animée, à ce

point de surprendre, et

même

de rendre


16

sa bonhomie suspecte à ceux qui l'abordaient

pour

première

la

fois.

11

ne savait point

se tenir en garde contre les liyi)erboles des flatteurs.

Personne,

cependant,

n'était

moins prétentieux que ce Parisien de fme race. Les éloges naïfs qu'il décernait lui-

même

à ses études « très fameuses,

tableaux

devant les 11

allait

si

artistes,

un langage de camarade.

au-devant des iiiterrcgations bètes,

dont les piiiùres

a

finir,

»

lui étaient irritantes.

ami, un des fidèles élèves de Corot,

nous communique quelques

iiotes sur

procédés techniques du maitrc.

croyons d'un vif intérêt

«

à ses

longtemps dédaignés, étaient,

des reproches de ne pas assez

Un

»

Nous

les les

:

Corot n'employait ordinairement que

des toiles fines montées sur chcàssis à clefs. Il

aimait qu'elles

fussent souples et

non


17

couvertes de préparations parfois cassantes.

c^ui

rendent

les

attachait une certaine

11

importance à ce point de départ, disait «

qu'il lallait d'aborJ,

pour exécuter un bon

travail, faire choix d'une

meilleure possible. »

:

bonne

étoffe,

la

»

Cette toile blanche, légèrement teintée,

posée sur un chevahjt, Corot la palpait de sa forte main. Puis, saisissant un crayon blanc,

traçait, après

il

un instant de

recueil-

lement, avec une ampleur et une souplesse particulières,

composition,

les (|ui

principaux traits d'une devenait à l'instant com-

préhensible, et dont

il

ne s'écartait presque

plus que pour Tenrichir de détails. »

De

ce premier jet,

l'horoscope

fameux! toile,

il

:

«

disait-il,

allait

d'autres.

En »

il

tirait

voilà et.

un

laissant

lui-même qui

sera

cette

en continuer ou en achever


IS

Ces preniiprs tracés n'étaient

»

repris

'après avoir subi une })ériode d'incuba-

rpi

tion,

j'evenaient alors sur le chevalet

lis

pour recevoir d'une

le travail

assez

palefte

ordonné(^

armé de

.

et

de l'ébauche. Muni

sobre

et

mal

r.ssez

composée do tons

entiers,

br^osses fortes et sori[)les, le nuiitre

établissait avec de la terre et de blanc réchauffés

d'Ombre, de noir

par des terres de

Sienne et des ocres, l'ordonnance de son tableau au point de vue des valeurs et de l'effet,

en

tout d'abord

fixant

termes extrêmes et la plus les

:

la plus

grande vigueur.

deux

grande lum.ère Il

affirmait aussi

principales formes intimes

fermeté presque violente,

les

qu'il

avec

une

atténuait

ensuite à l'aide de frottis légers.

»

Un

nouvel

principal était bien

abandon succédait à

efibrt.

solide,

Puis, le

lorsque

ce

l'ébauche

maître cherchait la


10

.couleur et riiarmonie de son

œuvre

à l'aide

de pâtes et de demi-pàtes colorées. exécution,

de

pleine

verve

Son et

raiiide

variée, était parfois soutenue d'appels aux

maîtres anciens

qu'il préierait

ou Giorgion (par

exeni[)le;,

:

«

Corrége

prête-moi tes

pinceaux! disait-il,» et son œil s'animait, et les accents naissaient sur la toile plus

rapides et plus toiicliante

vils...

s'échappait^

à

le

feu de ses créations.

chaiiue

instant,

bouche des paroles de bonté pour

le

œuvre

chose bien

que de voir cette simple et Ibrte

organisation dans 11

C'était

et

de

sa

d'amour

beau. Son visage s'illuminait, et son s'accomplissait

comme imprégnée

toutes les nobles pensées qu'il évoquait.

de .

»

Corot écrivait peu. Une longue lettre sur

son art et sa méthode, qui a été publiée

il

y a quelques années, à propos d'un Salon, n'est qu'un pastiche^

amusant

ses conversations entre amis.

et réussi

de


— Un

éditeur

20

ayant demandé un auto-

lui

grai)he qui se put joindre, en tac-simile, à

une notice biographique, reçut ces quelques lignes, d'ailleurs typiques et instructives

«

Dans

la carrière cParliste,

confiance en soi » Ainsi

» Les

faut coiiscieRce,

il

persévérance

et

;

armé,

deux choses,

importance, sont

:

à

mes veux, do

l'étude sévère

la

dernière

du dessin

et

des

valeurs. » C.

Il

avait rencontré à

exerça sur

lui

Corot.

»

Rome, Aligny, qui

une influence sensible pen-

dant toute la i)remière moitié de sa carrière.

Le

manière

de

triomi)lie

est

le

Soleil

Berger jouant de Son passage à libre,

:

première

couchant avec un

laflûte,

la

cette

du Salon de 1840.

seconde manière, plus

plus colorée,

plus vivante et

émouvante, date du Salon de

1817,

plus

où la


— Riviè^^e

21

avec une harqite, marqua défini-

tivement en Corot un maître original et à suivre.

L'œuvrv^

avec il

la

Corot a d'étroits rapports

de

musique orchestrée, que,

d'ailleurs,

adorait. Ces rivières, que raye l'épervier

d'un pêcheur en bonnet rouge penché hors

de sa barque, ces bouquets opaques d'ormes qu'allège la frêle dentelle d'un bouleau, ces toits

de tuiles entrevus à travers les aulnes

et les noisetiers

de la berge, ces fabri(|nes

italiennes s'enlevant en clarté sur la fuite

mourante des

collines, ces ciels

nacrés où

s'envolent des bouffées de nuages blancs éveillent,

par la cadence

des lignes,

le

rapport des tons, l'indistinct de la contrée, des

impressions

à

la

fois

confuses

et

vivantes, générales et délimitées, qui n'ont

d'analogue que l'audition, tantôt d'un pré-


09

symphonies complètes. Ce

lude, tantôt de

sont les

mêmes

accents

nature.

de

Au

milieu de ces prair-ies, bordées de peupliers (^t

de saules que

frissonner la brise, les

fait

vaches s'arrêtent, tendent la

chanson du Viens!

[ioète...

nue Hùte

invisible

Sonpire dans les vergers.

La chanson Est

la

la

plus paisible

chanson des

Le vent

ride

,

l)ôrger3.

sous l'yeuse

Le sombre miroir des eaux. La chanson C'est la

la

chanson antique,

plus joyeuse

(pie le

mode nouveau

tant

cette

réalisme avait cru,

trop tôt, oubliée ou démodée.

d'art

chanson des oiseaux.

Corot a chanté sur un

gie vivra

écoutent

la tête,

La mytholo-

sans ridicule dans nos œuvres

que

notre

éducation

sera grecque et latine. Mais

il

scolaire

ne faut pas


insister plus

{[\\e

l'a

fait

Des

maître.

le

\a])eurs doivent ostoniiier les vallons classi(iues, à

l'image de ces fragments d'hémis-

tiches qui flottent

Corot excelle

dans

nos

à faire servir la

souvenirs.

nature à ces

évocations généreuses. Ses lacs appellent

le

ilanc blond des nymjjhes énervées par la

rlialeur de midi.

Dans

le lierre qui

au tronc de ses chênes, bois sacr(\

On

s'enroule

coiu't le frisson

du

sourit à ces bacchantes qui

gambadent en frappant des cymbales. Cependant,

la

condition de ces ligures est

de rester épisodiques et d'occuper les seconds plans. Si Corot a eu dos r('ussites les

deux femmes de

maux

<lu

Dante

la

Toileiie,

comme les

ani-

ci Virgile, les chevaliers,

des Sorcières de MncheUi, ses intentions,

dans d'autres cas. ont été supérieures au rendu. Tout en restant toujours des modèles

de rapport entre la vahMir des chairs et


24

des draperies et celle du paysage ambiant, elles laissent

On

une part à

la critique.

a beaucoup évoqué Virgile, Théocrite,

lîorace,

à i)ropos de Corot. Vraisembla-

blement,

il

avait conservé le souvenir de

leurs poésies, mais à la façon des vases de fine poterie qui

conservent

le

parfum de

la

goutte d'essence qu'ils ont un jour absorbée. était

Il

un peintre, un simple peintre, un

peintre français tions à la

L'Italie, et les

mode dans

les ateliers

jeunesse, avaient éveillé en les

grandes lignes. Mais

ment

la

durant sa goiU pour

aima singulière-

France, qui offre de belles lignes

aussi, et d(\<

rompus,

il

lui le

conversa-

vapeurs bleutées et des

ciels

et de fines verdures, et surtout les

saisons alternées, et les longs crépuscules. 11

a aimé

le

Limousin, dont Nicolas Poussin

semble avoir pressenti et les

profils

rytlimés;

les la

sobres verdures

Touraine,

au


laquelle

profit

(le

cette

malle

Claude eût dû reposer

qiron

eml)ar(iue

et

débarque trop souvent sur ses ports

qu'on

italiens

;

Ville-d'Avray surtout, ce grand parc qui rappelle les pages les

i)lus

pures du Tclé-

maqiie, et les étangs de Mortefontaine, et les plaines

Ayant eu il

humides des environs d'Arras... les béiiéfices

d'une longue vie,

a recueilli les ]u)]mesde ce triomphe,

Delacroix n'a pu

dans

la

même

j)r(\ssentir. Il

que y

a.

seconde moitié de son œuvre, bien

des pages hâtives, incomplètes. Elles disparaîtront vite.

restera est

L'œuvre y gagnera. Ce qui en

lait

pour honorer notre temps.

Nous n'avons vordu

laJre de

rapproche-

ment avec aucun paysagiste contemporain. Chacun, depuis Paul Iluet, a eu sa part dans

le

grand condjat contre racadêmisnîe.

Corot aura entraîn(^ l'Ecole, avec une force irrésistible,

vers la i)einture claire, vers


20

l'étude en plein air. vers ces horizons voilés

qui laissent à Fimagination

un champ

illi-

mité, vers les aspects qui font rêver et lont penser. ])eu

La vogue

subitement

s'est

emparée

du temps

même les

— un

— de ces toiles qui semblent

emplies de lueurs 0})alines Elle ne tera plus,

q'.ii

les quit-

lorsque l'inévitable fumée

aura encrassées

Alors, encore, on pourra l'appeler

et

ridée.s. le

«

poète

car. en

aucun temps,

aucun peintre n'a traduit

avec plus de

des crépuscules,

douceur

»

et de fermeté,

avec un sens plus

intime du naturalisme et de la poésie, ave-;

une émotion plus profonde

et

une science

plus aimable, cette aube que Victor a peinte aussi dans un vers d'une telle

beauté

J^a

Hugo

immor-

:

Nature tranquille

et

siip^rlje reiiaU.

Pu, Jvj'il'JJai 1875

...

BURTY


ENVOIS DE COROT AUX SALONS

1827

Vue

prise

Narni

à

Campagne de

Roine. 1831

Vue de Furia

d'ischia)

(île

Cou-

vent sur l'Adriatique. 1833

Vue

prise dans la

foret de

Fontaine-

bleau.

1834

Une

1835

Agar dans

foret

Marine

Site d'Italie.

désert

Vue

le

prise

à

Riva (Tyrol italien). 1836

Diane surprise au bain de

1837

Rome

Saint Jérôme,

dans leil

l'ile

Campagne

Vue

en hiver.

paysage

d'ischia

prise

Paysage, so-

couchant.

1838

Silène

1839

-

Site d'Italie

Vue

prise à Volterra (Tos-

cane).

Un

Soir, paysage.


1840

couchant 1841

Egypte, paysage

en

Fuite

Un

Soleil

Moine.

Dc>nocrite et les Abdéritains. paysage

La Fontaine

des Fables de

tiré

Site des environs de Naples.

1843

— —

1844

1842

Site d'Italie— Paysage, effet

Un

Soir

Jeunes Filles au bain.

Destruction de

avec figures

1845

Homère Chloé

1846

1847

— — —

et les

Paysage

Site

Diphnis

et

Berger jouant avec une

Paysage.

tin

Intérieur de

de Ville-d'Avray

Crépuscule

Bergers

Paysage.

d'Italie

Vue

1849

Sodômc — Paysage Campagne de Rome.

Forêt de Fontainebleau.

chèvre 1848

du matin.

iMatin

Soir

Un

bois

Matinée

EtTet

du ma-

Soir.

Le Christ au Jardin des Oliviers

Vue

prise

Site _du

à Volterra

Limousin

Ville-d'Avray à

Rome.

— —

(Toscane)

Vue

prise

— — à

Étude du Coliséc


— 1850

Levé du

20

soleil

Matinée

Soleil

italien)

Ville-

couchant (Tyrol d'Avray. 1851

Soleil

de 1853 1855

— —

couchant

Le Repos

Port

Rochelle.

la

Saint Sébastien

^Nîatin

(Exposition universelle)

— —

Soir.

Matin

Maroussy, près xMontlhéry

temps

Soir

Souvenir

Prin-

d'Italie

Soirée.

1857

L'Incendie de

Sodôme

Une Nym-

phe jouant avec un amour Concert Soir

— 1859

Soleil

et Virgile,

paysage ligures

Tyrol

— —

Le

Un

Souvenir de Ville-d'Avray

Une Matinée

Dante

couchant

(Ville-d'Avray).

paysage

Idylle

Macbeth,

Paysage avec

Souvenir du Limousin

italien

Étude

à

Ville-

Soleil

levant

d'Avray. ISôl

Danse des Nymphes

Orphée

d'Italie

Le Lac

Le Repos.

— .

Souvenirs •


— 1863

Soleil levant

Étude

30

Étude

à Ville-d'Avray

Méry. près

à

la

Fertc-

sous-Jouarre. 1864

Mortefontainc

Souvenir de

Coup

de vent 1865

du 1866

Le Soir

\'uc

de

Coup 1S67

Souvenir des

environs

de Nemi.

lac

Vigen 1867

Le Matin

— (

La Solitude, souvenir de-

Limousin). Beauvais

près

Mariselle,

de vent.

— Saint Sébastien La Toilette — Macbeth, les sorcières — Souvenir du lac de Nemi. — Un Matin — Un Soir —

(Exposition universelle)

Les Ruines du château de Pierrefonds.

1868

Vu

Avray

Le Soir.

188S

Souvenir de \'illc-d'Avray

Une

Matin

à Ville-d'

Li-

seuse.

1870

~

Paysage avec heures

Yillc-d" Avray.


v\

~ 1872

Souvenir

31

de

Viile-d'Avray

Près

Arras. -

,.

ig73

_

Pastorale

1874

Souvenir d'Arleux Soir

1875

Les Bûcherons

la suite

Le

Plaisirs

du

Nord

du

It^'

f.

Clair de lune.

Les

soir (danse antique)

A

P

Le Pasteur.

de cette

Biblis.

liste très coiii[>!ète

Salons de Corot, voici rénamératioii récomi)enses qui

1833

Médaille

lurent accordées

lui

de

2'

classe

(Jury

des df^s

:

acadé-

mique. 184S

Médaille de

i""

classe

(Jury

élu

par

les artistes).

1855

(Première Exposition universelle)

par

le

mcme

Jury d'admission,

nommé nommé lui-

Médaille de reclasse (Jury

par décret impérial).

.

'^


1867

(Deuxième Exposilion universelle) Médaille de

2* classe

(Jury

nommé

par les deux tiers à l'élection, et,

pour par

1846

18Q7

— —

la

le

dernier

Chevalier de Oflicier

tiers,

Commission

du

la

directement

impériale).

Légion-d'Honneur.

même

ordre

Chevalier

de Tordre de Léopold de Belgique.


EXPLICATIONS des

OUVRAGES EXPOSÉS

1

Le Pont de Gretz. L. 0.G3

H. 0.30

Appartient à M. Biirtj

2 Pointe dlle. L. O.GO

Appartient à

^1'""=

La Femme au

M

0.4i

Steinlieil

Tigre. L. 0.97

Appartient à M. Daubigny

II.

0.54


4 Les

Femmes

à la Fontaine. L

0.55

H

0.57

L

61

H

46

L

4f.

H or^

Appartient à M. Daubigny

Au Bord

d'un Lac.

Appartient à M. Daubigny

Le

Cli<^min

du

Villagf^.

Appartient à M. Daubigny

La Campagne de Rome

(soir).

L.OoO

H

4^i

L 043

H

61

Appartient à M. Rodrigues

8

La Femme à Appartient

à

la

Chèvre.

M. Rodrigues


•—

3:j

9 Le Gros du CIkmio do Fontainebleau. Appartient à M. Brun

10 Le Parc des Lions à Port-Marly. I..

Ofô

H

0.31

Apparlieiit à M. Rodrigues

11

Le Lac de Viile-d'Avi-ny

'elîet

de

L. i.ôs

soir), n.

j

Si

Appartient à M. Brun

Nymphes jouant avec un

Tigre.

Appartient à M. Brun

13 Orphée. L.

Appartient à M, Petit

1

U

i

Ov


3G

14 Danse de Nymphes avec Amour. L

I.:G

11.0.83

Appartient à M. Petit

15 Souvenir

cF Italie (soir). L U90

II

0.65

Appartient à M. Petit

IG

La Baigneuse. L.

Collection de M. Albert

90

H. 1.10

SO

II

o.'-.o

L. O.r.

H

0:',4

Wolf

17 Le Matin. î,.

\

Collection de M. Albert VVolf

Une Rue de

Village, étude.

Collection de M. Albert

WoU


^7

19

Le Lac. L OGI

H

81

0.

Appartient à M. Baud.and

20 Le Rageur de

la

Forêt de

Fontaine-

bleau.

Apparlbnt

à M. da

L.

60

H

0.90

L

eu

H

u.Su

L0C2

11

40

Tournemine

21

Le Gros Arbre. Appartient à M. Mayer

22 Coubron. Collection de M. Ileclit

23 Le Lac de

Nénii, L

1

32

II

Collection de M. Ileclit

3

I

00


38

24 Le Verger. L. U

U

H

0.3i

(IJ

H

O.ji

Collection de M. Heclit

25 Los Hauteurs de Saiiit-Cloud L.

I

Collection de M. lleclit

2G llomuie sur uue Koute. L,

OoG

H. 0.41

I,.

0.5j

U

Collection de M. Ileclit

27 Environs de Ville-d'Avrav. O.-ii

Collection de M. Heclil

28 La Tannerie. L

Appartient à M.

Brame

h.i'i

U.

UCO


30

Le Pêcheur. Appartient à M.

L 0.50

il.

ûOà

L. 1.17

H.

O.VKi

14

II.

0^1

30

U

1

Brame

30 Clair de Lune. Appai'lioiit à

M.

liranit^

31 Petits Enlants. L.

Appartient à M. Tabonrier

32 Les Gaulois. L

1

05

Appartient à M. Faure

33 Moine

lisant. L. 0.50

Appartient

à

M. Fauve

34 Le

Soir,

Joueur

(je

Appartient à M. Petit

Flûte.

U. 0'


40

35 Vue

d'Arricia. L. 1.47

Appartient à la Maïufacture Tapisseries de Beauvais

H

i.93

des

nationale

36 Danse de Nymphes. L.0

46

H

0.35

Appartient à M. Gaston Le Breton, de Rouen.

37 Fête antique. L. 1.6?

Musée de

H

i

30

H.

1

Oi

Lille

38 Étangs de Ville-d'Avray. L.

1

55

Musée, de Rouen

39 Grand Lac

et Fabriques, VilIe-d'Avray L.

Musée de Rouen

83

H

0.43


40 Chaussée de l'Étang de Ville-d'Avray. OoS

L. 0.46

H.

L

H. 0.4S

Appartient à M. François

41

Petite Vanne. 0.C8

Appartient à M. Boucheron

42 Les Fossés da Château. 1..0 61

H

0.73

Appartient à M. Boucheron

43 Effet de Soir,

Berger jouant de

la Flù'e.

L. 0.80

H

L

H

1

00

Appartient à M. Petit

44

Femme Mu^e

avec une Chèvre.

de Lille

5o

66


45 Baigneuses. Appartient

à

34

R 0«A

L.

0:^-2

H. O.ÎN

I,.

or»;

H

M. Koiiart

46

I.p

Petit

Chemin

blanc.

Appniiieiif à M. Konart

47 Cne

Idylle,

Appartient

à

ronde d'Enfants. Of^r>

M. de Borderienx

48 Canal de Ilarloni. I,

Appartient

à

70

H.

oS

M. do Bordcrieux

h9 Bord de

TIviii L

Appartient k

M

Alexandr;?

Dumas

65

H.OSO


50 Les Grands Arbres, étudp. Appartient à M. Alexandre

L

Of.0

L

1

H.

0^?

Dumas

51

Le Sommeil de Vénus. 47

H. Î.OO

L.

97

II.

L.

91

n. 0.60

L

67

H

Appartient à M. Breysse

52 Étude de Femme. 1

27

Appartient à M. Breysse

53 Souvenir du Lac de Némi. Appartient à M. Breysse

54

Au Bord

de la Mer.

Appartient à M. Breysse

0,77


55

Un

Piuisspau sous Bois. L

O.Tj

h

0,61

L

0.61

El

0.75

L.

OTo

H

48

Appartient à M. Breysse

56 NYmi»hes au Bain. Appartient à M. Breysse

57 Matin dans

îa Prairie.

Appartient à M. Breysse

58

Ferme normande, près

d'Etretat. L.

CCI

H.OoO

Appartient à M. Breysse

59 Le Bain

froid L 0o5

Appartient à M. Breysse

H.

O.fio


-^ 45

60 Près Ville-d'Ayray. L. 1.30

H. 0.97 '

Appai tient à M. Breysse

61

Le Pont de Mantes, panneau. L

0,38

H.

L

0.40

H

ii.îh

Appartient à M. Bourges

62 Crépuscule du

soir.

Appartient à M. Bourges

63 •Homère. Appartient à M. IPe Sancy

59


46 --

65 Le Sentier du Coteau. 40

B.OSS

36

H

rf

L.

43

H

35

L

0î9

H

O.ÎO

L

Appartient à M. Marcotte

66 Pâturage. I.

Appartient à M. Marcotte

67 Le Faucheur sous

les saulos.

Appartient à M. Lemnistre

68 La Tour du Lac. Appartient à M. Martin Leroy

69 Le Colisée. Appartient à

eturln.

M Picard


47

70 Le

Chemin

Village

rlii

(Ferté-sous-

Jouarrel. L. 0.54

Appartient à

M

H. 0.40

Briaud

71

Une

Figure, panneau I.

0.39

H

L

0.4S

U.

L

OM

H

55

Appartient à M. Briand

72 L'Enfant à

la

Chèvre.

OM

Appartient à M. Brûlé

73

La Dune, panneau. Appartient à M. Martin Leroy

74 Forêt de Fontainebleau. L.

Appartient à

M

Robaiit

1

29

H

3S


48

-

75 Le Matin. L

3o

L

0.60

H

0.4?i

0.4S

H

a.34

0.53

n. 0.40

H.

ÎS

Appartient à M. Paul Tesse

76 Paysage. Appartient à M. ?aiil Tesss

77 Le Château Saint-Ange. I

.

Appartient à M. Paul Tesse

78 Soleil

couchant, Lac de Némi. I..

Appartient à M. William T. Blodgett

Le Chariot. L.

Appartient à M.

le P'

Gambey

1

01'

H

0.81


49

80 Le Paysage à

la

Tour

carrée. L,

oO

H. 0.34

L.

57

H

i6

L. 0.38

H

0,67

Appartient à M. le D- Gainbey

81

Une

Ville

au matin.

Appartient à M. le D'

Gambey

82

Femme

au bord d'un Ruisseau.

Appartient à M. le

D--

Gambej

83 Le Donjon, Matinée de Printemps. L.

Appartient à M.

le D'

56

H

38

Gambey

84 ..La

Ramasseuse d"Herbes. l

Appartient à M.

le

D Gambey

0,40

H, 0.50


OO

85

La Chaumière dans

la

Dune. I.

Appartient

h

M. le

D''

0.6o

H

47

H

51

Gambey

86

Une Chaumière sous

Bois. L.0

23

Appartient à M. Verdier

87 Maison en

tuile. 33

H

6M

L. 0.3S

H

2-

n

0.2S

L

Appartient à

)[.

Verdier

88 La Maison blanche. Appartient à M. A. Stevens

89 La Récolteuse d Herbes, panneau. L

Appartient à M. Fouquet

0.48


ol

90 La Madoleine. 0.37

H OiT

l Oot

H. OSd

L

Appartient à M.

I.

de La Rochenoire

91 Route dans ApparHcnt

à

M.

la

I.

Foret. d

^

La Kochpiioire

92 f^olitude, ]»av5!age. L

1.10

H.

OfiS

H

80

Appartient h M. L de La Rochenoire

93

Femme

romaiiie. L

Appartient à M. L de La Rochenoire

94

Un

Bateau, clair de lune.

Appartient

à

M. Verdier

OT!-


52

95 Le. Gui. L. I.ÎO

H

L. I.b7

H. 2.45

O.St

Appartient au Musée de Douai

96 Jésus au Jardin des Oliviers. Appartient au Musée de Langres

97 Le Port de La Rochelle. L.

1.14

H.

L

1.12

H

95

Appartient a M. Robaut

98 .Marais de Sin, près Douai. 0.81

Appartient à M. Robaut

99 Coin de la rué de

la Cloris, à L

Appartient â M. Robaut

Douai. 81

U. 0.73


100 Fontaine au Croisic, bourg de Batz. L

73

U

63

L

69

11

So

Appartient à M. Robaut

101

A

Maricelles, près Beauvais.

Appartient à M. Robaut

102 Jeune

Fille lisant. L fiTO

II.

I

03

Appartient à M. Robaut

103 Paysage. Au fond la mer; une femme, au premier [lan. joue avec une chèvre. Appartient à M.

De Savary

L. 1.18

H. 103

L Oo3

H

(Arras)

104

Campagne de Rcme. Appartient à M. E. LeiTiire (Rouen)

0.40


—U— 105 Ktaiig:

do Villo-d'Avray. L

o.iS

H.

Oh:

H.

PI

Apparlionl à M. Baudry

106 Paysa'ie avec im Pont. i)aiinpaii. I,

n.Tf.

Collection de M. Surville

107

Un

doux Jeunes

La-':

filles

au premier

plan. I.

;:

n

o 2«

Collection de M. Survllle

108

Femme

debout,

main appuyé^ sur

la

hanche. 6J

r.

10

?,.

40

H. o;w

Collection de M. Survillo

109 Paysage,

effet

de

soir.

Collection do M. Survillo


00

110 Paysage; une

Femme

à une mare. l. o.so

H.

.ns.

Collection de M. Surville

111

Une Jeune

Fille

à moitié

nuo se

roif-

fant. fond do paysage. L. 0.74

H

6i

Collection de M. Surville

Paysage; quatre personnages dont une

femme penchée. L

47

H

0.45

Collection de M. Surville

113 Le

Joueur de

Flûte;

devant

lui

une

chèvre. T..

Collection de M. Snrvillf^

0.8-2

H. 1.3Î


-

o6

114 Les

Dant^euses;

à

droite

femme

une

couchée. L. 1.15

H. 0.85

L

H. 0.42

Collection de M. Surville

115 Le Moulin. 57

Collection de M. Surville

116 Paysage; un chien au premier plan. L.

51

H

0.42

Collection de M, Surville

117 Paysage, bords d'une rivière. coiffé

Un homme

d'un bonnet rouge. L.

0.82

H. 0.47

CoUection de M. Surville

118

Un

Pont; devant, une jeune

fille L

Appartient à M. Hubert-Marlinçourt

i6

assise. R

3:^


-

1)7

119

Une Mare

sous

bois

animaux,

avec

panneau. L. 0.34

H. 0.42

Appartient à M. Albin Frayssinet (Marseille)

120 Paysage, l'Abreuvoir. L

72

H.

75

H. 0.4G

oO

Appartient à M. Léon Frayssinet

121

Un Matin

à Ville-d'Avray. L.

Appartient à M. Jules-Charles

Roux

(Marseille)

122 L'Amour, panneau. L. O.y;

H

70

L. O.CO

n.

040

"Appartient à M. Arthur Stevens

123 Environs d'Amiens. Appartient à M. Arthur Stevens


o8

124 Les Canard-!. L.

61

H OiC

L.

33

H

Appartient k M. Aitlmr Steveiià

125 Dunes en Bretagn»\ AppaitieiU

:\

O.Si

M. Aillmr Stevens

126

Campagne de

Hom*.>,

soleil

couchant. L. 0.82

H

O.Gti

Appartient à M. Artlmi- Stevens

127

Vue de Kouen. I..

34

H.

47

HO Zi

4(i

Appartient à M. Arthur Stevens

128 Les Saules. L

Appartient à M. Arthur Stevens


o9

129 près d'une

l'aysa^o; lemnic agenouillée l'ivière;

à gauche, des vaches. L

OiO

11.

O.iÛ

Appartient à M. Verdier

130 Village de

Normandie au

soleil L

couchant. OCS

II

43

Apparliolit à M. \'crcîier

131

Chemin

bois

^ou.s

à

Vilie-dAvray; un

cavalier au premii^r plan. Appaî'tient

h

L.

0.95

L,

cT

H

;s

oi

H.

:o

II.

O.oti

M. Verdier

132 Plateau de Fonfainehleau. Appartient à M.

de La Hoclienoire

I.

133 Jeune Grecque. L

Appartient à M.

I.

de La Hochenoire


60

134

Campagne de Rome. O.'^O

H

23

L. 0.41

H

0.23

L

Apparlient h M.

I

do Lu Rochenoiro

135 L'Étude, carton. Appartient à M.

I.

de La Roclienoire

13G Paysage; fille

cueille

au premier plan une jeune des

fleurs

bord d'un

sur le

étang. L.

Appartient à M. D'

0O2

H

o.-il

Gambey

137

Le Tréport. L

Appartient à M.

le

59

H.

43

D Gambey

138 Jeune

Fille lisant près d'un cours d'eau

entouré de rochers. I.

Appartient à M. Binant

2

il

II.

1

78


Cl

139 Paj'sage, soir; trois vaches allant boire. L.

Appartient à

0.91

H OCj

M Guillaume

140 Jeune

regardant un

Fille

paysage

et

tenant une mandoline. L

tt

H

4-2

H. 0.73

0.C3

Appartient à M. Guillaume

Ul Jeune

Fille

au bord de

l'eau.

.

L.

Appartient h M. Guillaume

142

Un

Chevalier tenant son ëpée. L. O.CO

H

0.73

Appartient à M. le chevalier de Knyff

143

Une Cour à Fontainebleau

;

montée sur une échelle double

une femme cueille des

fruits. L

Appartient à M.

le

0.40

H. O.oj

chevalier Knyff

4


62

14i

Lu

bordé

cliemiii

(panorama de

au

d'arbres

ibnd

Paris". L. O.GJ

11

Oui

FauM

Appartient à M.

145 un f^nfant. un moissonneur.

Feiiiuie tenant

plan,

Au

.second

L ÔZÙ

11,

.V

11

o.,i

Appartient à M. Fani'é

146 Près Mantes

:

rosf^c

du malin. 1..

u

(;i

Appartient à M. Faïue

147 lioute au bord d'un étan^-.

— Au premier

plan, trois figures. I.

OSl

11

Uji

il.

1

Appartient à M. Fam\*

14S Jeune

Fille aux.

amours. L.

Appailiv^nl à

.M.

Uraaic

1

ii


03

149 EtLKle faite à nonio on 182o. Appartient

à

M"' C>léramliault

150 Los RaigiiPuses.

effet

de

soir. !..

Appartient

h

onn

H

^<»

M. (Invi'lier

151

Etude

d'ajU'ès natur-^.

— Deux

figures

an

premier plan Appartient à M. (aivelier

152 Madeleine. T.

Appartient à M. Cnvelier (Arras'

153 Le Bord d'un

lac.

Appartient à M"' Duris

5^

H

ft4S


64" --

154 Italienne à la fontaine. 1.

O.oG

H.

OSi

Appartient à M. Oudinot

155 Paysage aa bord d'un

lac.

groupe d'en-

fants et de chèvres. !..

0.90

H.

O.G'i

Appartient à M. le comte de Lavalette

156 Vache au bord d'une

rivière. L.

0.48

H.

O.GO

Appartient à M. Gariel

157 Bord d'un étang avec chevaux à Tabreuvoir. L.

0.70

H.

0.33

O.Ovi

H

0.46

Appartient à M. Lagarde

158 Le repos au bord d'une

rivière. I..

Appartient à M. le

D--

Làbbé


65-—

159

La Maison, paysage avec '

"

figures.

*

L.

Appartient à M. le

D^

0.06

H.

0.4:1

Labbé

160 Dante et Virgile, réduction du grand tableau. I..

0.88

H.

1.40

t..

1.37

H.

1.13

T..

0.46

H. 0.32

i.

-2.00

H.

Appartient à M. Rodrigues

161 .Orphée, entraînant Eurydice. Appartient à

31.

John Saulnier

162 Souvenir Appartient

d'Italie. M^^*"

Goloschniidt

163 Saint Jérôme. ... Appartient à

la

commune de

Ville-d'Avray 4.

1

s;


6C

16i Le Ilallebardier. Appartient

à M.

le

D*^

Ofio

H

0.61

-H.

Ofi5

H

1

1^

Dieulafo,^

165 Le Rochpr d'Étretat. Appartient à M.

le D-^

O.Sft

Dieulafoj

106 Le Pont de Mantes. f.

Appartient à

VI.

le D'

Dieulafoy

167

Une

ailée à Ville-d'Avrny.

Appartient à M. Guibert

168

La Chaumière. Appartient

à }l.

Guibert

55


169

Vue

prise à Conbron. 55

46

H

Appartient à M. Guibert

170

Nymphes

et

Faunes. os

L.

1.30

H.

i.

0.55

H

S'

0.-57

i

Appartient à M. Defoer-Rey

171

Vue de

la

plage de Biarritz.

Appartient à M.

le D'

Seyniour

172

Vue

d'une ferme, entrée de village.

Appartient à M.

le D'

t..

o.srs

H

T

0.39

H,

S^ymour

173 Paysage avec Appartient à M.

figures. le

D Sevmour

55


68

174 Bord de Rivière. Appartient à M. le D'

L.

0.63

L.

0.39

H

35

Seymour

175 "

Vue de Dunkerqiie. Appartient à M. Geoffroy de

H.

"

0.24

Chaume

176 '

Les Dunes

(ènvii'oiis

de Dunkerque). u.

Appartient à

M

Geoffroy de

0.45

H. 0.26

Chaume

177 Études de Bretagne avec tigares. L.

0.49

H.

O.Go

Appartient à M. Michel Pascal

178

Nymphes au

bain.

Appartient à

L.

3I'^«

Claudon

0.61

H.

0.80


60

^

179 Bord de

la

Seine à Gonflant !..

O.oo

H. 0.46

0.5,3

H.

Appartient à M. Ch. Lecesne

180

Une Entrée de

Village. !..

0.57

Appartient à M. Roybet

181

La Mare. H. 0.3

0.46

Appartient à M. Blancard

(iMarseille)

182

Vue

prise de la Ferté-sous-Joiiarre. L.

0.61

H. 0.47

Appartient à M. Furtin

183

La Chaumière. I,.

Appartient à M. Hoschedé

O.Hl

H.

46


--

^

70

181 Los Bruyères r

.

H

dM

O.lo

H

0.4fi

0-29

H

r

48

Appartient à M. Hoschedé

185 Routp dans Appartient

à

la

Foi'êt

M. Ravier,

à Mo^e^tel (Isère)

18G Fouveiiir de J3retagrîO. Appartient à M. Cornelv

187 Études à Ville-d'Avray Appartient à M. Thurvanger

188

Chemin dans des

roclies conduisant à

un

illage. r.

Appartient

r

M. Thr.rvangpr

oi

H.

0.33


189 Étude à

Ville- (l'Avray. L

:29

H

27

Appartient à M. Thurvanger

190

Chemin dan»

les

roches

un

coiiiluisaiit à

\illaoe. ii

L.

u.

ÛJJ

Appartient à M. Tliurvanger

191

Le

Pa^'.sage <hi

Gué. 1..

-i

44

11

I

79

Appailiont à M. de Vassal

192 liuude

(le

NN'niphes. u.

1.31

u.

l.Oi

L.

1.13

u

0.90

Appartient à M. dj Calmsac

193 Le

Clieiniii

du

\ illage.

Appartient à M. Lalouche


12

194 Étude

(l'aprè.^

nature à Crécy (Seine-et-

Marne. L.O.^C

H.

0.39

40

H.

0.31

Appartient à M. Decaen

195 .

Chemin de

fer à Crécy. L.

Appartient à M. Decaen

19G Mont-Ussy. O.ju

». 0.40

O-'X

H. 0.41

Appartient â M. Metzger

197

La

Plàtrière. L.

Appartient à M. Metzger

rP.

JULES-JUTEAU & FILS, PAiS

DLI

CAIi^E, 29 *


73

!98 Effet

du

soir. I.

Appartient h

M""^ Alfred

39

H. O.hi

Kœchiin

199 Vaches à l'abreuvoir. 1..

Appartient à

M"'*-

0.7S

H

5S

Alfred Kœchiin

200 Pâtre au

)3ord

d'un lac. 7S

Appartient à

^I"'"

Alfred

Kœchiin

201

H. 0.60


74

203 Le Printemps. 0.80

H

1

07

Appartient à M. Stumpf

204 Les Bohémiens. 0.84

H. 0.6U

OS-2

H. 0.58

Appartient à M. Stumpf

205 Le Matin, environs de CouLron. L.

Appartient à M. Stumpf

.

Le

206

Soir. L

30

H

38

H.

58

Appartient à M. Stumpf

207 Le

PifFerari. L.

Appartient à M. Stumpf

0.8^


70

208 Environs de Coubron. t..

O.fn

H. 0.^

Appartient à M. Stumpf

209 Sodôme. Appartient à M. le comte

Camoudo

210 Concert champêtre. 00

L.

1.33

I..

30

H. 0.29

48

H 0,30

H.

1

Appartient à M. Jules Diipré

211

Vue de Rome.

212 Le Colisée (Rome). I,égué au

musée du Louvre


76

213 Zingara. Appartient à

M'"«=

L.

0.41

H. 0.57

1..

0.6b

H. 0.8o

0.2o

H. 0.21

Farochon

214 Souvenirs

d'Italie.

Appartient à M. Laurent

215 Le Passeur. Appartient à M™' Cliamouillet

216

Yu3 générale de

Cliàteau -Thierry. 1..

O.ûfi

H. O.ot=

Appartient à M™^ Cliamouiilet

217

La Vendange. L. 0.79

Appartient à

31.

Guillaume.

H

47


77

218 Le Groupe d'arbres à

la tour. L.

Appartient à M. Alexandre

0/27

H. 0.35

Dumas

219 Paysage avec figure sur Appartient à M. le

D'-

la gauclie. 36

L. O.cii

H.

L. 0.27

H. O.iO

L. 0.C6

H. 0.87

Seymour

220 La

Petite Fille à la pie.

Appartient à M. A, Stevens

221 Le Pêcheur à

la ligne.

Appartient à M. Guillaume

222 Bord de Rivière, abreuvoir. L.

Appartient à M. Braytmagère

bti

U.

o'J


78

223 Soirée d'été. r.

0.31

H. 0.4S

Appartient à M. Marion

224 Paysage, une jeune

fille

garde une chèvre

qui broute. r..

0.48

H. O.o-J

L.

0.33

H. O.-Ib

Appartient à M. Binant

225 Le Pont de Mantes. Appartient à M. Keller

nrp. JULts JUT EAO * P.L6, HASS. DU CAIKE, 29 A 31




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