Hubert Robert [1733-1808] vol.2, 1910

Page 1

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PIERRE DE NOLHAC

HUBERT ROBERT 1733-1808

O

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&

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PARIS GOUPIL MANZI, JOYANT

& 8c 24,

G'^,

ÉDITEURS-IMPRIMEURS

C'% éditeurs-imprimeurs, BOULEVARD DES CAPUCINES

1910

successeurs


FOL'O

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c.L


LA FÊTE DE LA FÉDÉRATION AU CHAMP DE MARS 14 juillet 1790 (Musée de Versailles}


Digitized by the Internet Archive in

2016

https://archive.org/details/hubertrobert173302nolh





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III

LES DERNIERS VINGT ANS E

en 1788, que

fut au Moulin-Joli,

R run peignit

L aimable Watelet

et

lui

charmant,

mort

était

plantés par

de son ami Hubert Robert,

portrait

le

Madame Vigée-Le mais

;

les

bosquets

paraient toujours ce lieu pittoresque

souvenir des réunions heureuses

et le

consacrait à jamais, pour la fidélité de l’amitié, ces îles

dont un artistes

ciant

homme et les

enrichi

,

de

la

Seine, couvertes de jardins et de vergers,

sensible et bienveillant avait

fait

un

fier

grâces d’une

intact,

sous

et,

la

Elysée

»

pour

les

poètes. Invités ensemble par le propriétaire nouveau, négo-

de

continuer

de

belles

traditions

avaient quelque peine à retrouver l’enchantement dont les

«

tandis

société

incomparable

;

mais

le

,

ils

décor

les

deux peintres

avaient joui parmi restait à

peu près

que leur compagnon Lebrun - Pindare cherchait encore,

voûte des saules pleureurs,

les

rimes

d’une

ode

orgueilleuse.


HUBERT ROBERT

70

Hubert Robert dessinait une reflet,

les |)eupliers

et

Madame pour

le

mettre lui-même sur travail

adoucie par

dégagent

pont de bateaux, d’un

main, dans

sa palette à la

toile,

la

de campagne

de ce séjour

loisirs

La veste s’ouvre largement

.

enjôleurs et

bonté

la

sur le

La lumière joue sur ce

.

cheveux bouclés

les

intelligents

et destiné

de 1789; mais,

tel

rares

et

rejetés sans

,

ne rient point,

ils

;

rement sérieux

au Salon

qu’apparaît

car

soin

la

simplement pour

fêtait,

le

n’eût-on pas aimé

charmantes

plaire.

moins et

et

qui

S’il

franchise de son caractère,

sans apprêt

la

bon

le

savait

goûtait

:

«

le

tacles,

et je

bals,

ne crois

))arties ,

car tout ser.

»

le

Il

temps

n’avait

qu’il

rien

monde,

la

les

table,

de campagne,

barres,

sui- le

(J^uoique

rien

Un

les

mains,

de

do Colombes, chez

parquet une longue raie à

un balancier dans

l’on

homme

tel

rendait

bien

qualités

Madame

écrit

recherché générale-

il

le

il

se

la

craie;

met

le

par

refusé passait

ni

à

lui

l’égalait faire

rire

l’àge,

;

s’amu-

dans

les

non

[)lus

Rome, il

était

parties de

pour

les

aux larmes tout un

Madame de Verdun,

]>uis,

lui

de son adresse

rendait fameux, à

devenu gros avec

Personne ne

V invention drôle, la façon

jour, au château

lui

n’était

personne ne courait mieux que

de paume ou do ballon.

tours d’écoliers, s:don.

et

était

il

des goûts de sa jeunesse,

pensionnaires du Roi.

resté lort agile,

le

les plaisirs,

n’employait point au travail, jierdu

un

,

son talent que pour ses

extraordinaire dans les exercices du corps, qui

parmi

gaieté

la

monde

le

l’enjoue-

dînât chez lui trois fois dans l’année. Spec-

[>as qu’il

concerts

de

prix

le

Amateur de tous

Le Brun, sans en excepter ceux de ment,

celui

Dans une société où

Robert!

célébrité de

jiour la

volontai-

sympathie que Robert

ses manières et la fécondité joyeuse de son esprit.

Comment

yeux sont

modèle, dans son attitude familière, pris

le

contemporains par

ses

que

,

plus sentimental de l’époque,

le

ment de

et

clair,

front

les

;

à

fait

gilet

vaste

inspirait

était

négligé

le

portrait est

le

au milieu de sa besogne interrompue, on s’explique

s’amusait

joli

si

mal noué découvre un cou puissant sous une belle tête éner-

et le foulard ,

le

rive.

la

Vigée-ljO Brun profita des

de ses heures de

gi([ue

de

do plus

fois

il

trace

costumé en saltimbanque,

à mai’cher sur cette ligne,

à sauter.


LETTRE D’HUBERT ROBERT A LA MAR(JUISE DE GROLLIER (A

il/,

le

vicomte du Pontavice

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LES DERNIERS VINGT ANS imitant les gestes du danseur de corde, donnant l’illusion

à courir,

amusante aux assistants

promenade

dans

terrible

chemin perdu, Robert

et le

;

même homme

de tous

son

cire éteinte,

la

une mort affreuse. de

cercles spirituels,

les

un

émotions de cette

les

Catacombes de Rome, où,

avait pressenti

il

était

les

plus

la

saura les faire frissonner,

en leur contant d’une voix tragique

après,

instant

71

toutes

compagnies

les

joyeuses de Paris, et faisait figure à l’occasion dans les sociétés les plus

Ce mélange agréable, qui réunissait rue de Cléry

choisies. les

Madame Le Brun,

concerts de

aux gens de cour

ainsi

plus raffinés et

les

même

et

que son aimable femme,

pour entendre

artistes

les

à

à ces

demeures

Le

.

en ces beaux jar-

,

dins de Tivoli créés sur les premières pentes de Montmartre. M. de qui recevait parfois des

artistes, aimait à voir arriver

son ami Vernet.

un familier de Madame de

tesse

était

d Angiviller

de

surtout

,

Fuligny-Damas, dont

appréciait

il

le

serie toujours nourrie et ardente. les

«

petits comités

de

»

la

la

chez

marquise, pour qui

de

Madame de

l’avait introduit

dans

était invité

environs de Paris, où

On

l’hospitalité.

le

le

chez

villiers,

chez

les hôtes,

il

luxe fastueux n’excluait jamais

le

Méréville

,

chez M.

;

à

Colombes, chez

comte de Vaudreuil. Pour l’extrême

s’attardait

marchands Le

tableau de fleurs

la

de

bonne grâce de Laborde

pittoresques, embellies à chaque saison

maréchal de Ségur

le

campagne, où

la

sans cesse dans ces nombreuses résidences des

rencontrait à

revoyait ses créations ville,

un jour un

Grollier.

Robert

L’été,

Sophie de cau-

com])osa

il

com-

la

précieux sauvé du feu est [)récisément un

seul objet

née

la

talent de peindre les fleurs et

Son amie Le Brun

Ferlé,

Robert avec

lui

,

devant de cheminée représentant une scène d’incendie à le

la

Reynière, de

marquise de Grollier

la

peintre

amusants diners du jeudi,

où tant d’esprit se dépensait autour du financier Boutin

II

mode

la

aux maréchaux de France, se

moins modestes

jours en de

retrouvait à certains était fidèle,

les écrivains

,

les

Verdun

liberté

;

il

Romain-

à

;

,

à

Genne-

dont jouissaient

volontiers à Morfontaine, le château du prévôt des

Peletier, au milieu d’un curieux

de beautés naturelles qui ne

le

paysage d’eau, de bois,

cédaient point à celles de Méréville.

On

et

y


HUBERT ROBERT

2

pour

retrouvait,

les parties

Tivoli,

M. de Vaudreuil

Vigée,

Brongniart,

en-train de la la

de bateau sur

chevalier de Coigny

le

,

Madame Le Brun,

compagnie; après

le

gaie société de

lac, toute la

le

Lebrun - Pindare

,

l’abbé Delille.

Bobert

,

boute-

était le

repas, délicat et copieux,

Louis

l’excitation

de

soirée se prolongeait bien après qu’on s’était séparé; les convives conti-

nuaient à composer des charades, à aiguiser des mots d’esprit; réveiller les

chambre

à

uns

les

ils

allaient se

autres pour se les dire, et c’était, toutes les nuits, de

chambre, des accès de

témoignaient d’âmes hon-

folle gaieté qui

nêtes et faciles à divertir.

il

décoré

avait

furent précieux ce

que Bobert ne restât pas l’ami de l’homme de goût dont

était rare

11

maison.

la

quand

l’écrivain

fameux hôtel qui devait

fut

le

Il

fit

être,

dans sa pensée, le

teur du Mariage de Figaro ne tolérait en

plus sévère.

dant

grand salon

était

laissé

un

])ar

j^eut

richesse. L’au-

sa

du péristyle

l’hôtel

la

Beaumarchais,

à l’esthéticpie

â l’antique précé-

comme exemple

des voyageurs

central

et

le

a

inspiré

et cette idée s’est c’est

les

l’art

la

nouveau,

décoration,

trouvée toute con-

un hommage raisonné

dissertations de

de cha(jue composition. L’écrivain

au bain,

des meilleurs

â la gloire

Les j)rincipaux chefs-d’œuvre consacrés par l’admi-

de Médicis, l’Hercule Farnèse,

Nymphe

le

français.

une idée d’ensemble

du moment, car

scul]>ture antique.

ration

le

en ces dernières années du règne de Louis XVI, et

lui

formée de huit trumeaux en hauteur,

forme

néo-grec

le

contribuèrent à maintenir, parmi les sèches créations de

A

conseils

séjour de sa tranquil-

architecture que

prendre

une partie des grâces de l’ancien goût

de

le

témoignage de

petit tableau

ses

orné de peintures importantes de sa main, aujourd’hui â

de Ville de Paris, qu’on

travaux conçus qui

a

qui

jardin, et l’on ne saurait rien voir de plus froid; en revanche,

le

l’Hôtel

Robert

â

au faubourg Saint- Antoine,

construire,

bourgeoise péniblement acquise et

lité

Beaumarchais,

de

la

^^dnckelmann

et le

,

font le

j)eintre ont choisi la

motif

Vénus

Flore Farnèse, l’Apollon du Belvédère,

Gladiateur du Capitole,

le

Laocoon,

et

la

ce Marc-Aurèle à

cheval, tnnt de fois utilisé par Bobert, qui en possédait chez lui une grande

reproduction en

bronze. Cette

noble

liste

ayant

fixé

l’unité

de son œuvre.


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LES DERNIERS VINGT ANS l’artiste a

73

rêvé les plus libres arrangements, et son talent

dance une piquante variété de détails

jolis.

lui a

Le socle de

fourni en abon-

Vénus

la

florentine,

par exemple, orné de bas-reliefs et ombragé par un cèdre, s’élève au bord d’une pièce d’eau; un fond de verdure et quatre colonnes ioniques supportant

un entablement tout le ])aysage

sous

un peuplier

brisé, ;

et

une prairie fuyant

l’humanité paraît aux pieds de

et

à l’horizon,

statue de la déesse

la

forme de deux amants enlacés qu’un batelier mène sur

la

voilà

Le pié-

l’eau.

destal de l’Hercule Farnèse a sa corniche en partie brisée, et le grand arbre

des fragments de colonnes

qui l’abrite laisse pendre des branches cassées;

gisent à l’entour; un s’efForce

Comme

homme, auprès de deux femmes

soulever une

de

large pierre

masque

qui

à

demi agenouillées, d’un

l’entrée

caveau.

contraste à cette scène de désolation, de jeunes femmes, de petites

autour de l’image de Flore, jouent aux dés, cueillent de fleurs, rem-

filles,

plissent des corbeilles, et les ruines voisines d’une rotonde de

style dorique

ne mêlent d’aucune tristesse cette évocation du printemps. Autour d’Apollon, l’architecture

enfin,

d’un

temple

prend plus

circulaire

de place;

de style corinthien

,

dresse au

statue se

la

dont

fûts

de colonnes, des fragments de chapiteaux gisent sur

fait

le

romain

sol

;

des

jilusieurs

;

vêtus à l’antique et assis sur les gradins du temple sont occupés

artistes

à copier

la

les figures et

supporte

l’entablement

encore un morceau de coupole à caissons d’un art tout à

centre

nature;

leur attitude,

sur les genoux, rappellent

leur carton

de dessinateurs dont Robert a peuplé tant de

de jardins, évoquant sans se lasser

les souvenirs

]:>alais,

de temples

de sa vie romaine

et

de ses études de jeunesse.

On

pourrait

multiplier les descriptions

décorations d’Hubert Robert,

aimable

et

et

s’en

de ce

servir

genre,

pour établir de

comment

vaut mieux apprendre de lui-même

11

son esprit

ces agréables

imaginations,

parfois

un peu

toujours amusantes, et qui ne diminuent en rien, au

grand peintre d’architecture.

Madame de

d’autres

génie

quel

fécond était doué un peintre qu’on accuse fort injustement de

monotonie.

du

d’après

Grollier, le

naissaient dans

mièvres,

surplus,

Quand Robert exécuta, pour

devant de cheminée

qu’il

avait

promis,

]>resque

les la il

mérites

bonne se 10

]:>lut


HUBERT ROBERT à

lui écrire

à

la

fois

par avance les détails de sa composition, et sa lettre montre

bonne grâce de

la

Après avoir regretté une

tiste.

en ces termes sa curiosité

cheminée que

j’ai

avec moi jeudi;

promener

venir vous

vous envoie

même

Comme

la description.

ai

petit cazin

à

grand foyer se trouve d’échelles,

quelques

les

effets

Madame de

l’entrée

à

précieux, »

de

maison,

la

dans

même

échaj^pée du feu avec toute sa petite famille,

dans une bercelonnette sur

la

tête;

un autre dans

movdin à vent; un troisième attaché de

la

genre

dont

à

elle le

«

:

et

le

moyen

par

fait

se sont pré-

du bout de

Une mère

porte

le

s’est

plus jeune

bras droit, tenant son

son jupon, avec son cerf-volant der-

sœur aînée tenant d’une main

serin et de l’autre son chat,

le

fleurs

continuellement,

crée

Comme

dont on a déjà retiré

Voici maintenant les détails tels qu’ils peintre, qui

j’en

l’intérieur d’un

on sauve, par

l’intérieur,

son pinceau, des centaines d’anecdotes du

et suivi

En conséquence,

un beau tableau de

entre autres

sentés à l’imagination du

rière le dos,

voulu que celui-ci,

j’ai

feu qui prend

le

malheureux qui sont dans

Grollier.

d’avance je

orné de statues, bustes et architecture.

l’italienne,

pic[ue

il

ces sortes de devants de cheminée sont

un tableau d’incendie. C’est

fait

l’ar-

un devant de

tableau dont

le

tableau pendant l’hiver.

fît

de

de jeudi, vous pouviez

relégués tous les hivers dans des garde-meubles,

avec une simple bordure,

marquise,

la

travaillant à

matinée

Auteuil, vous verriez

à

travailler

qui sera peut-être en état de voyager

et

dans cette

si,

manquée de

visite

terminé d’hier

et

façon de

la

Vous m’auriez vu

«

:

et

l’épistolier

son chien qui

la suit.

On

la

cage de son

voit sur

le

pre-

mier plan des jmmpiers qui arrivent avec un tonneau d’eau et des seaux.

Dans

fond du tableau, on aperçoit

le

balustrade ornée de statues,

gueur de tous ces détails; autant que cription.

Robert

I)

j’ai

nK)l

parc, séparé de la maison par une

vous demande mille pardons pour

Rien ne révèle mieux qu’une

à tetdr

telle

prose

ses pinceaux, l’aisance toute joyeuse [)eu

la

lon-

mais, dans l’espoir qu’ils vous intéresseront

eu de plaisir à les peindre, j’en risque aujourd’hui

bien lui coûtaient le

.le

le

d’elfort

d’un confrère bienveil lani

ces tableaux ,

«

aussi vite

(pi’il <pi’il

le

de sa

plaisir

écrivait

parfois,

une

des-

que prend

jieinture,

peignait

la

et

com-

suivant

lettre ».


CASCADE ENTRE DEUX TERRASSES (

Collection

Camille Groult)


l^C

:

'K *1

'

i

N

:

f

V '

.

I

•''i/.V»

>

:

.

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1^..

4






LES DERNIERS VINGT ANS

A

comme

produire,

il

gagné de vivre

qualité inégale, mais tous bien payés, Robert avait

Les logements prospérité.

Paul

qu’il

son père

puis chez

;

royal du

occupa marquent, pour

18 juin 1778

était

de l’Arsenal

à l’Enclos

mort

les plus notables

le

sculpteur Lemoyne.

dans

l’atelier

Nicolas Lavrcince

composa une gouache

à son chevalet,

auprès de

de leurs amis. Le

séjoui’

annexé

au Louvre

par

miniature, et un autre voisin, Pajou

son

dont

saillies

chéri

et

exposé de tons de ses

orner

souvenirs les causeries d’atelier. Joseph ^"ernet était considéré

un

aussi en

biisle,

homme,

vivait

alors

lit

le ])eignit

poser pour son

le lit

,

pour animer de ses

])areil

et

quelques académi-

Marguerite Gérard

et

,

au Salon do 1789. Isabey encore dessina l’aimable et qui n’avait pas

logement,

ménage Robert y

charmant du paysagiste; Dumont, son voisin,

portrait

la jouis-

ses enfants, et plusieurs

et

})artagé

était

ménage Fragonard

le

un brevet

,

exécuta une partie

11

à ce

ciens favorisés et ])resquc tons dignes de l’être. Le

côte à côte avec

aise.

intéressante, y représentant le peintre

Madame Robert

lui

plus tard

;

1

rue Saint-

mariage,

aux Galeries du Louvre,

accordé,

avait

lui

sance dn logement où

de ses œuvres

,

à

étapes de cette

les

dire,

ainsi

moment de son

avait habité d’abord, au

Il

des ouvrages de

depuis tant d’années,

l’avail fait

comme un

patriarche dans cette petite colonie d’artistes, à laquelle se joignaient quel-

ques distingués fournisseurs du Roi en paix.

que chaque

viable personne.

nni et dénué de

breuses

;

ordinairement, on vivait

celle de

annuellement

façon qu’avait

fait

de l’intelligence,

l’es])rit

le

et, ,

moyennant

par

les

])arents

sait

de ce

])etit

habitation.

On n’abandonna

pendant

Terreur,

la

assu-

montre pendant longtemps

nom-

peinte par Tannay, après Lavreince, avec

engagea pas

les

Madame Robert

sans

doute

Galeries

allcndrc

six

monde,

d’intrigue. Les familles y étaient parfois

fut

les

les

Madame Robert

réunion joyeuse de ses quatre jeunes enfants. Tous moururent, et ressenti

Grande

la

avant elle une antre ser-

Chardin. Tout ce qu’on

efforts

Robert y

communs,

éclairé à frais

même

Madame

dévoué aux plus nobles fort

et

titulaire lui versait

entretien de la

rait cet

le })lns

Le long corridor de dégagement, qui s’étendait sous

Galerie, était entretenu livres

et où,

à

prendre

du Louvre, les

le

la

chagrin

une l’on

nouvelles de son

antre verra,

mari


HUBERT ROBERT

76

emprisonné; mais on acheta une maison

à

aux portes de Paris, fort agréable pendant

la

Auteuil,

simple village

alors

que beaucoup

belle saison et

de Parisiens commençaient à habiter toute l’année. Voisine de

la «

maison de Boileau

importance, puisque sa veuve put disposée pour contenir

Elle fut sins

formée

avait

qu’il

du peintre

celle

»,

de quelque

était

revendre, sous l’Empire, 25,000 francs.

la

belle collection de peintures et de des-

la

On y

dont une bonne partie venait de Rome.

et

trouvait vingt-cinq tableaux de Panini, la plupart importants et tous décrits

dans le

catalogue de

le

vente posthume de Robert;

de ses études, répétant journellement

trésor

nature,

la

la

plus grande

lequel Robert

s’effacait

de

partie

ses succès

trop modestement

études de Mola et de Solimène Chardin,

;

Avec ce maître,

».

italienne

devant

n’était

repré-

oublié aujourd’hui, et des

fort

un Watteau, un

l’École française comptait

ou quatre Pater, huit Boucher, quatre Deshayes,

trois

comme

leur devait, après la

qu’il

l’École

,

que par des paysages de Lucatelli,

sentée

les considérait «

il

des fleurs

de Blain de Fontenay, une esquisse de paysage de Fragonard, un Demarne,

un Loutherbourg ,

quelques autres morceaux donnés ou échangés par des

Madame Vigée-Le Brun

confrères.

Madame Du

en buste de

Barry,

trouvés ensemble

s’étaient

chez

un Van Goyen

remarquait

et

plus nombreuses des peintures

Robert d’un portrait

avait fait présent à

fait

Louveciennes,

Parmi

châtelaine.

la

un

à

très

deux

les

les

Hollandais, on

beau Jacques Ruysdaël

qui faisaient

maison d’Auteuil, provenaient du maître du

un

petit

«

artistes

.

muséum

Mais

les

de

»

esquisses romaines

logis,

la

ou

françaises, toiles achevées de dimensions variées,

que

conserver, projets des grands

dispersés chez les nobles

amateurs,

études

ou

de Panini, partie

(pii

les

mêlés

Vendeurs

à

ses

la

chassés

»

par exemple,

avait tenu à

de belles fabriques

du Temple de Luca Giordano. Une

collection était

le

choix des dessins

sous verre.

encadré une cinquantaine de ses sanguines et de ses

])lus

évoquent

tableaux de place

d’après des maîtres,

intéressante de

Robert avait relles

les

«

l’artiste

chères,

et

son catalogue relève des

surtout son séjour d’Italie

propres études

d’apiès

:

il

nature,

noms auprès du

sien

trouver sous ses yeux,

aimait

dont

aqua-

il

savait

assurément

le


LES DERNIERS VINGT ANS prix,

d’un Panini

celles

d’un Bouchardon

,

dont

tous de l’ami Frago,

d’un De Wailly,

,

conservait en outre

il

en feuilles, auprès de soixante -dix

montés remplissaient d’immenses

77

des centaines de dessins

études de Boucher. Les

armoires

;

il

en avait plus

y

cinquante volumes et livrets remplis de croquis, que

promenades

tions.

et

»,

qui formaient

appelait

l’artiste

sans éprouver

ses

lui-même avec ferveur. Ainsi

amoureusement

ses souvenirs

enrichir

poète qui était en

lui,

rables images, toujours

portefeuilles

de précieuses richesses, dont

constitué de cette façon libéralité et jouissait

désir d’en

le

nourrissant de

fixés,

toujours prêt

documenté des

il

ses

ses inspira-

avouait n’avoir jamais su voir un site pittoresque, ni un

Il

antique,

le

de douze

notamment

répertoire inépuisable de

le

non

dessins

cents de Robert lui-même, de toute espèce et de toute mesure,

«

avant

et

monument s’était

Il

.

part avec

faisait

au milieu de

vivait -il

émotions anciennes

ses

à illustrer sa conversation d'admidétails nécessaires, dès qu’une

idée

de tableau surgissait dans son esprit.

L’aurore delà Révolution,

saluée avec enthousiasme parmi les artistes,

n’annonçait cependant point pour eux des jours prospères. fut

parmi

que

les

tarir

le

avec

premiers à s’en apercevoir, car sa clientèle

les

troubles devaient décourager ou

Madame Fragonard, parmi

acquitter la dette nationale

Madame Vigée-Le

de

du 6 octobre l’ami

Robert.

faisait fête

,

.

envia

Il

et qui lui

Le peintre

ils

bientôt le

avaient souvent

pas

brusquement

vit

Madame

femmes ou

celles

Robert,

d’artistes,

filles

l’Assemblée, pour contribuer à et

sa

breuses,

l’aigreur s’introduisait

en clans ennemis

diligence

de

femme

partageaient

plutôt

de Lyon par son frère et

l’académicienne

,

à

qui. l’Italie

descriptions enthousiastes du pays qu’il parlé ensemble.

l’émigration

rare,

l’argent

la

sort

écrivait des

se faisait

il

de

était

Brun, qui quitta Paris à grand’peine, au soir

difficile;

divisait

bijoux à

1789, accompagnée à

aimait et dont

tique

citoyennes,

les

qui vont à Versailles offrir leurs

l’effroi

disperser, et

des commandes. Aussi ne trouve -t- on

flot

Hubert Robert

dans

les

le

petit

A

Paris,

fermait

tout

devenait

des maisons

nom-

rapports entre confrères. La poli-

monde des

Galeries

du

Louvre,


HUBERT ROBERT

78

jusque-là

d’accord. La

bien

si

mort de son cher voisin

Au

Yernet, acheva d’attrister Robert. vaient les

dissensions

malgré son

titre

de conseiller,

aux séances dès

du Muséum royal

de garde suspens; trict

mais

;

de Saint-Germain-l’Auxerrois

empiétements du dis-

les

occupants nouveaux des Tuileries,

tableaux du Roi contre certains

et les

restaient en

du dépôt des tableaux du Roi,

local

le

fonctions

ses

commencés

les préparatifs

même

qui prétendaient les confondre dans leur propre mobilier. Ces soucis bientôt

allaient la

enlevés,

être

lui

car

comités

nommés

,

sous

1

le

de

influence

David

Muséum

de

projet

Muséum de

place à un projet plus vaste de

et,

,

cessa de paraître

continuait à remplir

Il

n’avait guère qu’à défendre contre

il

il

s’éle-

jalousies

vieilles

depuis 1784,

qu'il portait

milieu de 1790.

le

de

avivées

,

Joseph

de l’Académie elle-même

sein

plus graves

les

d’atelier,

Nation,

la

les

et

éliminaient

,

royal

cédait

premiers

entièrement

le

peintre.

comme une

Considéré et

dans

Famille royale

la

Hubert

dis[)araissait,

créature de M. d’Angiviller,

par toutes ses

lié

,

Robert ne tardait pas

à

bien

attaches à

vu

qui

société

la

inquiété.

être

Cour

à la

avait

Il

ren-

contré, dans les premiers événements révolutionnaires, quelques motifs neufs

de tableaux amusants; on avait vu de aussi

ses Edifices de

démolition

»

Louis

XV'I

avec

Elisabeth,

pour

tout passager.

démie royale

famille,

sa

peut-être

et

même

digne de ses

le

meilleurs

où l'orage symbolique s’amasse

fête,

,

Au

a-t-il

entendant eu

la

[)ensée

la

messe

d’offrir

dans

un

des

salon

ce tableau

à

Madame

rappeler plus tard ce temps d’épreuves, (ju’on croyait

lui

Salon de 1791,

qui

fut

Robert n’envoyait guère

au Salon anarchicpie de

disparaissait l’Académie. le

Fédération nationale,

toile,

[>etite

premiers jours de sa

les la

1789, où parurent

de Paris. Une de ses esquisses, plus émouvante encore, montre

Tuileries,

de

cérémonie de

Champ de Mars en

jours, l’immense le ciel

La Bastille dans

sur une

rej)réscnté

14 juillet 1790, et

dans

«

avait assisté à la

il

;

Paris,

au Salon de

lui,

décret du 8 août,

La

vieille

1793,

le

que des sujets qui

institution

succomhait aux

dernier auquel présida l’Aca-

coups

d’Italie

s’ouvrit à l’heure

,

et

il

même

fit

de Louis XIV, supprimée par

de ses mcmhres

dissidents

;


Ci

J w

C/D

ยง


f

V

•i

.

'"'i

>

« I







ir

lĂ *:'

:

1-


LES DERNIERS VINGT ANS avaient dressé contre elle

ils

artistes, qui

populaire, accessible à tous les

société

cette

Commune

s’appela d’abord la

79

générale des Arts,

dont

et

les

procès-verbaux témoignent éloquemment du brusque abaissement des talents et

des caractères.

le

bureau

de

Les anciens académiciens

Commune

la

étaient forcés d’apporter

aux ap})laudissements d’une tourbe

,

ironique,

leurs diplômes et leurs titres, pour être remis à la municipalité et

par

le feu

«

séance du 4 octobre.

11

citoyen Robert

le

le

conduit à

29 octobre la

la

cette mesure, qui

V Enlèvement des Sabines pour ses persécutions

un grand nombre

La trop ardente de

la liste

blance point,

nom

senté

qu’on va

ainsi

restation le

,

des émigrés, paraît avoir

la

même

le

allait

David

qui oublie (jue

royaliste

pouvait conduire à Ilétrit

notamment contre Robert,

d’artistes »,

L’animosité du

.

suspect

«

»

dépassé

ici

«

de

de Robert ne

l’aida

la

se

à

mesure de

la

à

coucher de Marat

barbarie faire la

L’intéressé

.

».

rayer

vraisem-

confrères

de son délateur, d’originale façon, dans une aquarelle où

chambre

de

arrêter

fit

n’alla

odieux raffinements, et

point due

paraît

lui

si

qu’il

jusqu’à

conventionnel contre ses anciens voir, jusqu’à

l’auteur

la

exercées lâchement contre

«

dans sa prison avec une sévérité qui

et traiter

Quelques jours

comme

Madame Vigée-Le Brun

peintre sexagénaire.

le

était arrêté

il

11),

au Comité

veille

la

la

maison d’arrêt de Sainte-Pélagie.

On rend David responsable de mort

dénoncé

Section des Tuileries.

brumaire an

(8

seulement dans

s’en acquitta

»

ignorait qu’il avait été

de surveillance révolutionnaire de

et

détruits

quelques-uns mirent peu d’empressement à remplir cette for-

;

malité humiliante, et

plus tard,

sur

nous il

l’ar-

livre

a repré-

sommeil du pamphlétaire, pour-

et le

voyeur attentif des geôles nationales; un des papiers meurtriers qui traînent sur la table sordide porte distinctement ces

mots

par Beaudoin

doute

Ce Beaudoin

Surveillance révolutionnaire,

qui

ciation portée contre Robert.

Le

d’arrestation

avec

peut se demander a

été reçu

à

la

sans

est

a

commissaire

s'il

n’est pas le

Commune

des

donné

même

le

nul

suite,

Dénonciation de Robert

:

3

le

personnage a

Lacombe

et

le

le

23

octobre, à la dénonvisé,

le

18, le

mandat

secrétaire Charvet

Beaudoin peintre,

Arts

du Comité de

l’adjoint

et peintre

septembre,

;

on

ignoré, qui

d’après le

procès-


HUBERT ROBERT

80

verbal de

«

on trouverait mêlé

époque,

cette

à

séance de ce jour. Dans ce cas, qui eut de nombreux exemples

la

patriote

du devoir d’un

l’accomplissement

satisfaction des rancunes d’un

la

»

à

impuissant contre un

artiste

maître heureux et honoré.

A

Sainte-Pélagie,

de quelque argent

disposaient

On

genre.

régime des détenus

le

commodités de tout

des

procuraient

s’y

assez doux, et ceux qui

était

pouvait non seulement faire venir du dehors sa nourriture, mais

échapper même, en payant loyer pour une cellule, à de

commune. Le poète Roucher,

salle

la

mentionne souvent

retrouva avec plaisir,

pénible existence

la

,

peintre dans

le

des prisonniers.

faut lire

Il

dance échangée entre eux, dans laquelle une son

Le poète des Mois

caractère.

demandant de rechercher dans sur

oublié,

])agnon « Il

Un

l’Egypte,

écrit

sa bibliothèque

artiste célèbre

homme

dans un

de

lettres.

11

ne pouvant peindre; et ,

un ouvrage, aujourd’hui

fort

le

pour

que tu aimes,

art

à

travers

le

16

son

nouveau com-

citoyen Robert, est

])as travailler

faut au premier de l’espace et

nécessités de la vie dont nous n’avons pas

ruines

lui

fdle,

:

s’ennuie complètement, car un peintre ne peut

un

comme

l’antiquité

partout

notre suffisance.

ici

Il

faut,

ma bonne

qu’il

a

si

bien

amie, consoler

fais, |)ar ta ([lie

toi (jui as

promptitude,

le

grand

artiste.

Point

hommage de

d’efl'ort

Eulalie envoie, le

ta

veut

Il

lire,

d’animer et déterminer,

l’art

génie

appris à respecter

mot de

tu ajoutasses un

comme

son imagination se plaît à vivre à travers les

Vandales ne connaissaient pas cette maxime mais nous, mais

ici.

du jour, deux petites

envoie-lui cette fameuse Egypte, dont la vie passée se retrouve

Savary.

correspon-

la

brumaire,

sa

à

et l’état

de Robert révèle tout

lettre

suppose intéressant

qu’il

la vie

quelques morceaux de

qu’il

lettres

les

adresse à sa fdle Eulalie et qui donnent tous les détails sur d’esprit

que Robert

habitant d’Auteuil

la

ileur

lendemain,

ton admiration. Je serais

livre

demandé

et

;

de l’espèce humaine,

même

à cet

d’avis

honnête

cela; laisse-toi aller et tout ira bien. le

les

de philosophie

et

main sur un papier adressé

])oui'

bien dans

Les Goths et

attristé.

de goût

si

«

se

laisse

et

»

aller

».


L’ENTREE DE LA PRISON OU LA MISE EN CAGE I

Captivitas, captivitatis et

omnia

captivitasj

(Ancienne collection du duc de Vallombrosa)




«!





I

H


LES DERNIERS VINGT ANS non sans déclamer un peu

ma

«

:

81

Vos pinceaux, Monsieur, ont

sentimentale mais ignorante

Combien de

admiration.

excité souvent

envié

ai-je

fois

ce degré de savoir qui m’aurait mise à portée de les apprécier à leur juste

valeur

!

Un peu de

goût, peut-être aussi quelques dispositions pour cet art

charmant que vous professez, ont été mes seuls guides... développements que

les

jeune

fdle,

des

maux dont

même

les plus sincères

le

nous comble

elle

génie

s’entend avec

quoique leur caractère

;

vous avez une

j’ai

papa, continue

génie

le

ils

;

fille.

En tous

même

au

aujourd’hui

le

même

but.

Je joins à cette lettre, faible témoignage

du

les lettres sur l’Egypte

bien

les

objets,

langue

les et,

Vous me parde

si

il

au milieu

dans tous

je fais ici

que mon père m’a demandées pour vous. à réaliser

lieux,

parlent une

soit différent, ils arrivent

éprouvé en regardant vos ouvrages,

accoutumée

fait,

;

donc gré de vous avoir donné

je lui sais

donnerez sans doute aisément. Monsieur, l’éloge que si

Mon

«

:

du peu de bien qu’elle nous

à la destinée

Sainte-Pélagie pour prison, au lieu de toute autre.

temps,

doit abréger

m’a appris hier que vous étiez son compagnon d’infortune

compte

faut tenir

On

rhétorique du temps, moins sobre que les autres

impose aux sentiments

arts, la

la

»

mon

père,

plaisir

que

de M. Savary,

Tandis que votre imagination,

vous transportera dans ce pays,

vaste tombeau de tant et tant de merveilles, au pied de ces

masses orgueilleuses rivales du temps, de ces pyramides, vieux ossements de l’antiquité,

tandis que vous

suivrez pas à pas l’auteur de ces aimables et

du Caire, vous oublierez un

riantes excursions à Rosette et dans les environs

moment Voici la

la

verrous et les grilles de Sainte-Pélagie.

réponse du peintre, dont on goûtera

»

le

ton enjoué,

avec l’émotion de certains souvenirs

jolie galanterie,

sible,

et

les

« 11

;

bonté,

la

n’est pas pos-

Mademoiselle, de mettre plus de grâce et d’obligeance dans vos envois

dans vos lettres

de tendresse

et

;

celles

que vous adressez

de sensibilité qu’on ne peut

à votre cher

les lire ni les

baigner de larmes. Qu’il a de grâces à rendre à

pour ce moment-ci, une consolation enfants dont

le

cœur

si

la

précieuse

!

J’avais, ainsi

a

usé dans

la

;

pleines

si

entendre sans

destinée qui

aurait peut-être ressemblé au vôtre

ne m’a conservé que leur mère, qui

papa sont

lui a

que

mais hélas

les

réservé, lui, !

des

le ciel

douleur l’habitude de fl

les


HUBERT ROBERT

82

avoir à son côté et qui aura le regret éternel de n’avoir pu soigner que leur

enfance. Je vais donc, grâce à vos soins obligeants, parcourir encore une fois

l’Egypte avec Savary. Si dans ce voyage, et parmi ces débris imposants qui paraissent avoir défié le temps et

nature, je rencontre quelques plantes

la

moi pour

intéressantes, je regretterai de ne pas vous avoir avec

connaissances qu’une étude suivie vous a données

dans

que, oubliant les verrous de

Sainte-Pélagie,

je

je lui

de votre chère maman. Quoique

et

demande

me

de ses aimables

douceur d’y parler de de

je n’aie pas l’honneur

permission qu’un artiste sexagénaire adresse

la

délasser,

et c’est avec lui

profiterai

entretiens et joindrai l’avantage de m’instruire à la

vous

j’irai

de votre papa, des courses aux Pyramides,

cellule

la

mais

;

profiter des

la

connaître,

la

pureté de

ses sentiments aux grâces de votre âge et à la sensibilité de votre cœur.

Le Voyage en Egypte vait,

s’écrie

peindrait

et

poète, obtenir

le

ferait

une petite place où

ici

la vie

récits

chambre de

la

captifs et leur

»

Il

dessinait

il

du

la

mémoire

femmes représentant

la

Patience

l’aquarelle

Marat,

pou-

S’il

de sainte Pélagie, une autre à

républicaine du jeune Bara, des têtes de l’Espérance, peut-être

«

pût être seul,

il

encore de belles et grandes choses.

moins une composition sur

et

de Robert.

travailler l’imagination

fit

»

vengeresse où

deux

ces

et

autres

symbolisés un

mise en liberté sont

reconstitue sur des

il

triste

le

sort

des

peu naïvement par ces

cages d’oiseaux qu’on introduit dans une prison et qu’on retire ensuite pour

donner

vol aux

le

de Tourzel

de ces curieux

communes des nombre de

pauvres bêtes.

leurs

compagnons

devait faire don plus

documents,

bons Français

«

II

»,

qui

leur

prison

;

quer avec revenir.

Pélagie Itobert.

écrit Il

ments qui

il

lui les

C’est

«

,

mais

va

suffisait à

rappelaient les épreuves

terminées tragiquement pour un

les

Robert de pouvoir causer avec un ami les

réveillent,

la

qu’un

homme

conversation

de

l’esprit

et

11

me

évo-

â Sainte-

du talent du citoyen

de pensées, d’anecdotes,

amusent, attachent.

et

voir bien vite

une excellente trouvaille partout, mais plus encore

semant

grand

longues journées de

bonnes heures du passé, pour espérer

Roucber,

si

d’infortune.

Ces distractions incomplètes remplissaient mal la

Madame

tard â

racontait

de senti-

qu’ami intime de


LA SORTIE DE LA PRISON OU LES OISEAUX EN LIBERT {Carcere tandem aperioj

{Ancienne collection du duc de V allombrosa)


I

I







%-


LES DERNIERS VINGT ANS Vernet,

ensemble deux

allaient

ils

dans

belle nature,

tous les ans en pèlerinage vers

fois

de Sceaux

les jardins

8:5

et

de Saint-Cloud,

de fête de ces beaux lieux, au milieu de tout Paris

deux jours

qu’ils y voyaient ras-

semblé, dans les atours les plus aimables de l’élégance.

erraient, saluant

Ils

nombreuses connaissances, mais n’en abordant aucune, observant d’un

leurs

œil studieux ce tableau

de

les objets

la

l’artiste

mouvant

me

et

si

mélange magnifique de tous

varié, ce

embellie et perfectionnée par

nature, parée,

Voilà ce que Robert

de

les

la

peignait, car

peint toujours.

il

ne devait pas un instant se démentir

société

La belle humeur

»

donnait du courage

il

;

la

à tous, par l’exemple de sa propre tranquillité d’âme, par les récits joyeux,

évocations d’une mémoire intarissable, les anecdotes contées du

les

ton et avec

la

même

maison d’Auteuil,

Dans

la

Sainte-Pélagie furent arrivèrent au

verve qu’en son atelier du Louvre ou dans cette petite

pourtant pas sûr de revoir.

qu’il n’était

nuit du

même

30

au

janvier

31

1794

quatre-vingts

en dix charrettes,

transférés,

par

prisonniers

de

,

Saint-Lazare.

à

Ils

y

brouillard, et les cris

des passants

qui les rencontrèrent ne manquèrent point de leur annoncer

la guillotine.

petit jour,

Robert, Roucher raconte que

le

et

transis

Millin

l’antiquaire

qu’il

étage de leur nouvelle prison

un large corridor

ils

,

et

,

du nombre,

étaient

et

ce dernier

dessiner tous les détails du triste

peintre eut le courage de

convoi, en vue d’un tableau

toutes sur

le

exécuta plus tard. Conduits au troisième s’installèrent

peu

firent

dans des cellules ouvrant

peu connaissance avec

à

les

détenus des autres étages.

La

«

Maison d’arrêt Lazare

»,

comme

dit le

langage

officiel

de l’époque,

se trouvait abriter les derniers restes de la société brillante qu’avait détruite la

Révolution. Les récits assez nombreux qui nous en parlent seraient illus-

trés avec

une exactitude extrême par

vie

singulière inspira à Hubert Robert.

en

effet,

les

pièces

ayant

de

dessins et les tableaux que cette

les Il

pouvait reprendre ses couleurs,

grandes fenêtres,

et

avec une facilité inépuisable, les aquarelles que tout dait

en souvenir,

et

aussi

les

assiettes

peintes

il

le

qu’un

multipliait

monde geôlier

lui

aussi,

deman-

vendait au


l

y

I







V


LES DERNIERS VINGT ANS tienne dans

y menait

pièce fameuse où

la

il

décrit

durement

si

85

l’existence légère ([u’on

:

L’un pousse

Un

Comme

et

fait

bondir sur

les

sur les vitres,

toits,

ballon tout gonflé de vent,

sont les discours des sept cents plats bélîtres

Dont Rarère

est le plus savant...

Plus heureux que son ami Roucher qui fut, avec Chénier,

du

rette

thermidor, Robert n’entendit point

7

longs corridors sombres

»

ébranler de

«

n’eut point à comparaître

et

de

la

nom

son

devant

charces

Tribunal

le

révolutionnaire. Nul doute que Fouquier-Tinville, à ce

moment où

lotine activait sa tâche sanglante, n’eùt découvert cent

bonnes raisons pour

La révolution thermidorienne

appelé et probablement exécuté à sa place. le

sauva

Suvée,

.

qui

Son

sort

de

veille

la

,

noble image du poète. tion de

sa

partagé par un

fut

la

femme, qui

se

fut rendu, le

maison d’Auteuil, remplie d’œuvres

du Louvre,

le

monument

Il

salles

la

vérité.

avec

,

lui

»

Il

:

«

Ici

repose

Tuileries,

de

l’homme de

la

les

les principales

de ce Musée des Monuments français que Lenoir constituait avec les

sculptures

des églises et

En même temps,

le

les débris

de toute sorte de l’ancienne

France.

peintre préparait, pour le Salon de vendémiaire an IV,

un Colisée, un Palais des Empereurs,

d’autres

et

morceaux d’architecture

antique, dont la vue mélancolique était faite sans doute pour apaiser les agitées par les violences

du temps. Au Salon de

peinture d’une actualité plus vive, un

Musée par du

la

restes

aux Petits-Augustins,

dessinait,

de

vie

causer une satis-

où étaient déposés

l’inscription

ménage,

le

s’empressait d’aller peindre, au jardin des

Jean-Jacques Rousseau

la

de souvenirs.

d’art et

élevé sur le grand bassin,

nature et de

et

l’heureuse

Robert ne pouvait bouder un régime qui venait de faction aussi vive.

Saint - Lazare

17 thermidor, à l’alfec-

paisiblement

retrouva

bon confrère

son

,

peignait à

désolait aux Galeries

épreuves,

après ces terribles

autre peintre

mort de Chénier,

Hubert Robert

guil-

Robert avait été

qu’un autre

Celui-ci supposait

y envoyer notre peintre.

la

local ».

la

voûte

et

pour

la

«

l’an

V

sera présentée une

Projet pour éclairer

diviser sans ôter la vue de

On recommençait, en

effet,

â

âmes

s’intéresser â

la

la

Galerie

du

prolongation

l’installation

du


HUBERT ROBERT

86

Muséum,

et les autorités républicaines se trouvaient fort

vainement essayé du personnel asservi à David, de de l’ancien

Muséum

garde du

«

royal

après avoir

aises,

aux lumières

faire appel

».

Pour accélérer l’organisation languissante des collections

et

prévenir

«

les

dégradations auxquelles sont exposés les chefs-d’œuvre qui sont dans

les

dépôts provisoires

signe,

10 germinal

le

membres, dans

(mai 1795),

an III

Muséum

du

Conservatoire

Comité d’instruction publique de

le

»,

national

suivant

l’ordre

et

compose

qui

reconstitue

seulement

citoyens Robert, peintre

les

:

le

un arrêté

Convention

la

le

cinq

de

Fragonard,

;

peintre; Vincent, peintre; Pajou, sculpteur; Picault, restaurateur de tableaux.

Peu après, l’architecte De Wailly remplace Vincent, Louvre se trouve

amis de longue date

ration,

bon concert. On tion

aux mains d’artistes

ainsi

«

du Musée du Louvre

fut l’œuvre

du Consulat. Robert se

amenés

retira à ce

d’Italie,

d’aménagement occu])aient

sa

Conservatoire du

de

même

la

géné-

fut

créa-

la

diverses, jusqu’à la réorganisa-

moment, en novembre la satisfaction

dans cette Grande j)ensée

féconde et que

de ce groupe intègre et dévoué, qui

demi-traitement de 1,250 francs, ayant eu trésors d’art

»

le

capables de travailler avec méthode et de

et

demeura en fonctions, avec des collaborations tion

romains

que leur administration

sait

et

1802, avec un

d’aider à installer les

Galerie dont

depuis près de

les

vingt ans

projets

et

,

il

n’avait jamais rêvé de voir réunis tant de chefs-d’œuvre.

Avec

Consulat,

le

ont salué

le

siasme (pie

Robert

Madame

de Il

a

été

régime,

fort

a reparu

en France, et tous les artistes

paix à l’intérieur, avec autant la

société

la

Madame Récamier

Tallien et de

d’enthou-

Révolution, qui l’ont troublée.

aisément accommodé de

,

nouvelle.

Il

Hubert

est l’ami

de Visconti et de

Denon.

présenté à Joséphine, quand elle a voulu décorer ses salons

Il

si

paraît, l'on

heureuses,

il

est resté en

du reste, en

qu’on trouve jiorlant à fait

la

premiers jours de

tableaux du Louvre, et Consul.

normale

rétablissement de les

s’est

la vie

et

juge les le

relations avec la famille

avoir beaucoup

par

le

nombre

dates de cette

|)inceau s’est

et

du Premier

les

enrichis du

l’importance des

décorations

travaillé

é|) 0 (pie.

alourdi.

des

Elles

Quehpies

pour

sont petits

rarement tout tableaux, où


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«

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l


LES DERNIERS VINGT ANS se soigne, gardent

il

de sa «

vie,

une

Colonnade

groupes

et

de Versailles, traversée par une large avenue, où

»

châteaux gothiques,

les

,

multiplié

a

rassé d’établir à ce

sur

sol

le

Madame de

de il

mode

une pelouse

les

et l’inscription

touchante sur

pas rêvée pour célébrer

la

Vigée-Le Brun, qui revoyait sence

!

comme

le

poétique

littérature

la

continue à

vieillissant

ses contemporains

La famille

.

retour de l’émigrée;

le

autour d’une

manque

point. Quelle jolie allégorie

Madame

rentrée d’une émigrée plus chère.

France en 1802,

la

la

lointain s’aperçoit la berline du retour,

ami Robert, tout

Elle retrouvait son

un peu grave,

dans

enfants vêtus à l’antique,

socle ne

le

dont

,

peintures, et l’on ne serait pas embar-

sensibilité de

la

statue de l’Espérance, tandis qu’au

n’a-t-il

la

pittoresques débris, appa-

les

demande de commémorer

Genlis lui

danser sur

fait

de

et

fin

gaieté des

la

abbayes ruinées

L’œuvre d’Hubert Robert

suivre

à

,

français

les

des rapprochements

sujet

romanesque du temps.

refléter la

la

légèreté des feuillages rappelleront ses meilleurs jours.

la

raissent dans quelques-unes de ses

et

peindra encore, sur

il

;

charmante, composée d’une fontaine ronde

fantaisie

Vers ce moment Révolution

cependant ses qualités

87

après

douze

ans

d’ab-

à fait blanchi et, à ses heures,

montre une étude de

Boilly,

mais toujours

alerte,

toujours serviable et aimé de tous ses confrères.

Une anecdote

même

décembre de cette peintre, giste

en

il

a

compositeur

le

Reicbardt

,

plus jolie déité du temps

la

:

«

toiles.

Mais

j’ai

trouvé

«

pour son usage particulier, une

l’atelier,

égyptienne

négligemment jetées en main charmante

humble admirateur l’atelier

du

il

»

garnie

fourrures

,

son regard humide allant

Madame Récamier

vieil

de

lit

pièce

jolie

de repos.

ses belles

boucles

arrière, sa taille flexible inclinée vers le carton

effleurait, ,

;

une perle d’un autre genre.

dont l’ameublement comprend un piano-forte et un élégant

dans

Le bon paysa-

personne, s’amusant à crayonner un paysage. Elle a

disposer à côté de

Drapée dans son

du

l’atelier

semble ne pouvoir plus peindre que des morceaux d’architecture

Madame Récamier en

sa

mois de

au

année, introduit avec agrément dans

pour élève

surcharge ses

fait

par

racontée

,

artiste.

»

Avec

était

cette

du

dessin

à

que son

assurément un joyau exquis scène piquante,

le

bon Prus-


HUBERT ROBERT

88

évoque une autre qui peint excellemment Robert

en

sien

récente soirée chez çaise

Madame Vigée-Le

Brun,

il

une

avait pris part à

«

fran-

avec une légèreté et une désinvolture étonnante pour ses soixante-

»

Quelques jeunes gens faisaient des façons pour danser; faute d’un

dix ans.

cavalier, la offre la

française

«

main

ne pouvait s’organiser. Robert se lève vivement,

»

femme

à la plus jolie

L’atelier,

auquel

de son rôle à charmer.

et s’acquitte

n’y a qu’un Français capable d’en faire autant la belle Juliette faisait si

donner, avec le

logement qui

le

palais tout

délibérément adjoindre un bou-

s’y trouvait joint,

habitants privilégies en

seraient

aux

réservé

entier serait

Il

»

!

doir à son usage, était celui que Robert possédait au Louvre.

que

Dans une

«

:

le

dut l’aban-

Il

jour où Napoléon décida

services

publics et

que

les

Cette mesure, adoucie cependant

exclus.

par des }>ensions convenables, parut dure à de vieux artistes.

Les Robert

vivaient au Louvre depuis vingt-huit ans, et ne le quittèrent pas sans regret la

en

maison d’Auteuil ne leur suffisant point pour 19 de

au n°

180(),

l’hiver,

rue Neuve-du-Luxembourg,

la

;

allèrent habiter,

ils

dans

le

voisinage de

leur ancien quartier. L’artiste y mourut, le 15 avril 1808, à l’âge de soixante-

quinze ans, s’habillait

pour

Ainsi, écrira la

frappé

aller,

])i‘évu

son habitude,

selon

Madame Vigée-Le

vie de Robert

point

d’un coup d’apoplexie

Brun,

sa fin, n’a point

enduré

eux-mêmes comprirent qu’un

;

ment, en marge de

l’acte

:

«

;

le

fut

bon,

accompagnée toute

le

joyeux artiste n’a

angoisses de l’agonie

lui.

Au

registre des décès

Il

est,

précieux de

le «

membre de

conseiller de la ci-devant

c’esl

p(Mil-êtrc

artiste

dit

Robert des Ruines, peintre.

bien plus varié et

si

jiersonnel

le

qu’il

», »

peintre des

le

un témoin parfois

de son tem])S. Ce que nous ])référons en

l’évocation

Académie

l’Administration du Musée impérial

Robert (Hubert),

pour nous, un

la vie

ne fut pas

Il

du 1" arrondisse-

Hobert, aux yeux de scs conteni|iorains, fut donc surtout ruines.

».

toute l’Ecole française et les jeunes peintres

concernant

de Peinture et de Sculpture, cette désignation

les

il

véritable maître disparaissait, sans laisser dans

son art de successeur digne de

lit

bonheur dont

« le

moment où

dîner en ville avec sa femme.

semble avoir présidé à sa mort

seulement pleuré de ses amis

on

foudroyante, au

lui,

nous donne

cependant,

d’une

Italie


LE REPAS DES PRISONNIERS A SAINT-LAZARE Assiette peinte (A M- Pierre Decourcelle]




\

I

A

I

/




LES DERNIERS VINGT ANS émouvante

89

achève de disparaître sous nos yeux.

et pittoresque qui

Il

désira,

jusqu’à ses derniers jours, revoir le pays cher à sa jeunesse. Dans une des dernières lettres à

son ami l’architecte Paris,

pouvoir retourner

avec

lui

:

«

devant

dont

Que

j’aurais

les

superbes

j’ai

joui!

»

de

plaisir

à

disait

ne manquerait

Il

heur, écrivait-il, que celui d’être le avoir.

il

son

regret de

présent

à

à

mon bon-

compagnon de voyage que vous

me

trouver

monuments auxquels

je

encore dois

le

une

fois

peu de

n’y

désirez

avec

vous

réputation

Ses sentiments de reconnaissance ne s’égaraient point;

devait le meilleur

de

son œuvre à

la

Rome

des

Césars

et

des

il

Papes,

qu’aucun peintre n’a plus complètement exprimée. Quelques-unes des pages qu’elle lui inspira unissent la mélancolie à la grandeur; Robert alors dépasse

Volney, et peut-être annonce-t-il Chateaubriand.



CATALOGUE DES

ŒUVRES PEINTES HUBERT ROBERT QUI ONT PASSÉ EN VENTE PUBLIQUE DEPUIS 1770

JUSQU’EN

1909

UKESSE PAR

GEORGES PANNIER


EXPLICATION DES ABREVIATIONS Le premier

chilfre imlicjue la

hauteur

le

;

second, la largeur.

AbiîÉviations

— Les anciennes mesures indiquées dans

;

T.

Toile.

B. Bois.

les

Catalogues du xviiV siècle, en pieds,

j

ouces

et

lignes, ont été transcrites en centimètres.

Les prix anciens sont restés en

Toutes

les

livres et sols.

œuvres eitées sont données comme peintes PAK Hubert Robert dans

laissons toute la responsabilité de cette attribution

aux

les

Catalogues de vente,

différents experts ejui ont rédigé ces Catalogues.

et

nous


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L’ORAGE (A M, Pierre Decourcellej


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CATALOGUE DES ŒUVRES ]>E

INTES PAU

HUBERT ROBERT QUI ONT PASSÉ EN VENTE PUBLIQUE DEPUIS

1770

JUSQU EN

1909

LES RUINES DU FAMEUX PORTIQUE DU TEMPLE DE BALBEC A IIÉLIOPOLIS. — UN PONT SOUS LEQUEL ON VOIT LES CAMPAGNES DE SABINE A QUARANTE LIEUES DE ROME (Saloir de llGl) (1). T. 0‘"48

1770. Vente de

DES MONUMENTS DE ROME.

— 0“G0

La Live de Jully,

n° 120

:

300 livres

les

deux.

On y remarque deux femmes et un enfant qui forment un groupe, un autre enfant proche d’un tornhean et deux soldats dans l él oignement. T. 0“43

— 0«’33

1770. Vente Baudouin (peintre), n° 30

:

LA VUE DE L’ARSENAL DE CIVITA-VECCIIIA, différents plans.

T. 0”60 1/2

1770. Vente

Baudouin

123 livres, à Basax.

enrichie

de lieaucoup

de

ligures

sur

— 0“49 1/2

(peintre), n“ 31

:

99 livres 19 sols, à A o.letaneuse.

On trouvera la liste des Salons d'Hubert Robert dans l'ouvrage de M. C. Gabillot sur ee niaitre (Paris, 1895), que le catalogue de sa vente et des extraits de inventaire après décès de Madame Veuve Robert, où Ijeuucoup de tableaux se trouvent décrits. (1)

ainsi

1


HUBERT ROBERT

94

UNE VUE D’APRÈS 1770. NATURE PRISE DU JARDIN BARBERINI. B. Diamètre 0‘“41

Vente Baudouin 1777. Vente

DEUX BELLES ESQUISSES Rome

et enrichis

32

(peintre), n“

Randon de Boisset,

60

:

n” 221

livres, à

Rumy.

187 livres, à Millon-Daili y.

:

morceaux d architecture de Saint-Pierre de

représentant des

de figures. T. 0“48

1770. Vente

Baudouin

— 0'“34 1/2 33

(peintre), n°

50 livres

:

les

deux, à Halle.

LA VUE D’UNE HOTELLERIE D’ITALIE.

— 0‘”49

T. 0™39

1770. Vente

DEUX BLANCHISSEUSES,

Baudouin

B. 0'“37

Boucher

T. 0“41

UN SACRIFICE A JUPITER.

1771. Vente F.

— 0">35

153 livres.

:

le

devant neuf figures.

1/2

90

(peintre), n”

:

168 livres.

LA FIGURE ÉQUESTRE DE MARC-AURÈLE.

Boucher

— 0'"33

(peintre), n“ 91

1778. Vente Nogaret, n° 100

UNE ÉCURIE ET UN GRENIER A

fond représente des jardins

de ligures. T.

1“’

deux.

— 0-"32

(peintre), n“

UN TEMPLE EN FORME DE ROTONDE.

les

ligures et des animaux.

FOIN, avec des

Boucher

200 livres

:

181 livres les deux.

:

T. 0"'41 1771. Vente F.

89

Rome, sur

T. 0™66

le

livres.

0'"2G

(peintre), n“

prise dans Saint-Pierre de

Vente F. Boucher

monter,

48

:

dont une met du linge dans une hotte au bas d’uu escalier de jardin.

1771. 1771. Vente F.

UNE COLONNADE

34

(peintre), n“

On

et le

:

voit

96 livres 2

sols.

de chaque côté un escalier ^tour y

devant un canal orné de liatcaux

et

quantité

1"“34

1772. 1772. \’ente

140

1774.

11 “

102

Duc de Choiseul, Vente Comte du Barry,

92

1,999 livres, avec uu pendant, n“ 141.

:

1,300 livres, avec

;

le

meme

pendant.

UNE GRANDE ARCADE,

au travers de laquelle se voit un pont, chargé d un palais d architecture, qui paraît répondre à une grande galerie que 1 on voit sur la gauche. L elfet du soleil

couchant, qui vient de

1

horizon

Quantité' de ligures ré[)andues dans ce

T.

Duc de Choiseul, Vente Comte Du Barry,

4'ente

1774.

1"'

éclaire

,

lieaii

le

tout

dune manière

très

agréable.

morceau l’ornent infiniment.

l‘"34

11 ”

141

n" 102

1,999 livres, avec un pendant, n« 140.

;

:

1,300 livres, avec

le

même

pendant.


CATALOGUE LA CASCADE DE TIVOLI,

qui

95

tombe d’un grand rocher.

— Sur

le

devant se voient de grands

terrains qui forment opposition à quelques figures.

T. 1™3:3 1772. Vente

Duc de Choiseul,

n“ 142

:

121 livres.

1777. Vente Prince de Conty, n“ 754

:

420 livres

DES RUINES ENRICHIES DE FIGURES.

0'"82 1/2

T.

1773. Vente Lempeueuiî, n” 111

UNE VUE PEINTE D’APRÈS NATURE T.

Deux pendants.

— 0“'66 300 livres

:

UN HERMITE EN PRIÈRE

anonyme

les

0"’62

0“'26

Rome.

30

:

livres.

200

:

livres.

— 0'"21

Lempereeh, n° 113

1773. Vente Vassal, n° 114

LA BERGÈRE DES ALPES.

»

:

33

livres.

dont un avec des ruines, orné de figures.

— 0”23

B. 0“30

loin trois

Titus, derrière le Colisée, à

dans un bâtiment ruiné.

DEUX TABLEAUX D’ARCHITECTURE,

«

deux.

0"'40

(11 mars), n° 70

T. 1773. Vente

les

Termes de

dans

1773. Vente Lempeheuh, n° 112 1776. Vente

Renoih.

à

1/2

410 livres

:

les

deux.

Elle est assise et rêveuse, son chien à côté d'elle, plus

moutons sur un terrain près d'une chute d’eau.

1773. Vente Vassal, n® 115 1777. Vente Comtesse

UN JARDIN AGRÉABLE

— 0'"20 1/2

B. (ovale). 0‘"25 1/2

'

;

89 livres

Du Bahry,

10.

n® 58.

où se promènent deux femmes. T. 0-22

1773. Vente Vassal, n® 116

— 0-16 1/2 :

500

livres,

UNE COLONNADE ET UNE BELLE FONTAINE

avec un pendant peint par Theaulon.

dans un jardin de Rome. Plusieurs figures

animent ce tableau. B. Diam. 0-41 1773. Vente de Vigny (architecte), n® 100.

UN PAYSAGE PEINT A ROME. T. 0-47

1775. Vente

anonyme

(31

— 0-62

mars,

1®'"

avril), n®

16

;

100 livres.


HUBERT ROBERT

96

DEUX TABLEAUX

représentant des voûtes

hermite en méditation

;

dans

ruines d architecture.

et

moutons

autre, une quantité de

l

— Dans

l’un,

on voit un

autres animaux avec

et

quelques figures»

— 0-"41

T. 0'"58

1775. Vente Marquis de Felino, n“ 68.

DES RUINES D ARCHITECTURE

dans un paysage avec figures.

— 0™68

0™44

T.

1775. Vente Le.mperelr, n“ 9

UN MORCEAU D’ARCHITECTURE femmes

et

250

:

ruiné en partie

un jeune garçon. Dans

une fontaine proche laquelle sont quatre

et

une rivière

le lointain, à droite,

et

des montagnes.

— 0“33

T. 0‘"44

1775. Vente DE Giiammoxt, n® 75

UNE BELLE ETUDE

livres.

:

146 livres.

de pins, cyprès et autres arbres.

— 9™47

T. 0‘"63

anonyme

1775. Vente

UN CHEVAL ET UNE

4

ACHE

(31

mars,

l>uvant dans

l

T. 60 1/2

n® 17

U'’ avril),

:

61 livres.

auge d une fontaine, au milieu d un jardin.

0*’'45

Sorbet (chirurgien des Mousquetaires

1776. Vente

gris), n® 50.

LA VUE DE PLUSIEURS RUINES, MONUMENTS D’ARCHITECTURE, devant, un groupe de statues élevé sur un haut piédestal. côté, sur la

porphyre sont renversées. Dans

le

une pyramide. Sur

colonnade d un temple.

gauche,

la

la

anonyme

1776. Vente

I)

(11 mars), n®

desffiiels i)crccnt

T. 0"'74 1/2

69

:

GBANDI'] PLACE, dont

le

itiilicu

est

Une

foule de peuple

el

et,

derrière,

192 livres.

Ce tableau présente un amas

:

100 livres.

occupé par une colonne soutenant des pots à feu de

de carrosses ajoute

T. 0‘"96 1/2 1776.

droite, de grosses pièces de

0‘>'60 1/2

fonuant illumination. Le fond est une façade lumières.

le

des chutes d’eau en cascade.

1776. 4’cnte Marquis d’Arcambal, n® 89

UNI']

sur

— 0'"77

UN PRECIPICE AUX ENVIRONS DE ROME.

de rochers au travers

avec,

sont au bas et

fond, une tour, les arches d'un aqueduc

T. 0'”60 1/2

LA VUE

A

monument.

seml)lent s'entretenir sur ce

Deux hommes

bâtiment à

l

elfct

— 0'"77

\ente Mar([tiis d'Arcambal, n® 90

:

garnie

de l)eaucoup de

de ce tableau.

196 livres.



J



J






CATALOGUE

97

UN MAGASIN A FOURRAGE PRATIQUÉ SOUS DES RUINES. Un

sont occupés après des meules de foin.

d’une route.

UNE VUE DTTALIE.

anonyme

Plusieurs soldats y grand arbre traverse, en tombant, le dessus

— 0”47

T. 0"'60 1/2

1776. Vente

(11 mars), n® 71

— A droite, une chute

140 livres.

:

d'eau tombe d'une ruine élevée sur des rochers,

de beaux feuillages d'un ton doré décorent cette partie.

homme

structure; au bas, un chemin sur lequel passe un fond, l’aspect d’un palais,

le

LA CASCADE DE TIVOLI.

anonyme

le

devant de

Sur

la

(22 avril), n“ 108

:

cascade s’arrêtant à

anonyme

l"’

L^NE

et,

homme

de

lui à

et

vigoureuse,

principalement, deux jeunes Ita-

considérer.

la

1"'38

108

:

701 livres, avec un pendant.

ornée de plusieurs figures

une marchande de légumes avec laquelle une jeune

un

et

fille fait

près d’une marmite sur un réchaud. Des enfants et une

principalement, sur

marché. Plus

femme

loin,

sont autour

côté d’une table.

VUE DU COLISÉE DE ROME chant.

(22 avril), n°

LA PLACE DE LA ROTONDE A ROME, la droite,

le

701 livres, avec un pendant.

deux arbres d’une touche large

la droite,

T. 1776. Vente

gauche, un roc de haute

— 1^38

plusieurs figures sont répandues de divers côtés liennes sur

A

conduisant un mulet. Dans

tout orné de figures.

T. 1™ 1776. Vente

Dans

le

bas, une

dans sa plus vaste étendue

marche de plusieurs femmes

;

il

cou-

est éclairé au soleil

à cheval suivie d’un

homme

con-

duisant un attelage de bœufs. Plusieurs autres figures de différents côtés. Plus loin, sur la droite,

deux charrettes.

— Deux pendants. T. 1“ — l‘“38

1776. Vente anonjune (22 avril

,

n® 109

:

699 livres 19

sols, les deux.

UN CELLIER PRATIQUÉ DANS L’INTÉRIEUR DU TEMPLE DE MINERVE. voit

une rangée de plusieurs tonneaux. Une femme ayant

vin. Plus loin,

une échelle de roseaux

et

Forme 1776.

UNE CHAMBRE autre

V^eiite

anonyme

à côté

d’elle

fait

à

:

279 livres 19

sols.

elle,

un poêle.

B. Diamètre 0‘“22 1776. Vente

anonyme

du

ovale

(22 avril), n® 110

sécher un linge

Ou y

tire

un gros chien.

dans laquelle une femme assise a un enfant sur ses genoux. Devant

femme

un enfant

(22 avrif, n® 111

:

30 livres. 13

une


HUBERT ROBERT

98

LA TENTATION DE SAINT ANTOINE. colonnade délabrée fuyant vers

le

Dans un temple

on aperçoit

antique, dont

la

fond, un saint est agenouillé devant une grosse pierre

sur laquelle se trouvent un livre de prière ouvert, une tête de mort, un crucifix et plu-

Par une porte,

sieurs autres livres.

à droite, entrent trois jeunes filles qui se dirigent

vers un petit autel pour prendre des fleurs dans un vase. Derrière

le saint est

un mur

qui ferme la colonnade. Sur une échelle, de l’autre côté de ce mur, paraît une quatrième

jeune personne qui taquine

Sur une pierre du mur

le :

«

saint avec des roseaux. H.

Robert

fecit 1760. »

— 0”71

T. 0“58 1/2

1777. Vente Prince de

1/2

Conty, n“ 752

;

2,220 livres à Desmadet, avec

le

pendant n“ 753. 1845. Vente Prince Tufialkix, n° 65 (seul). 1892. Vente

anonyme

(25 mars), n® 53

1,853 francs

:

UNE GALERIE TRÈS RICHE EN ARCHITECTURE. foin,

un

homme

et

une femme

On

y

un chariot rempli de

voit

à cheval, d'autres figures et un troupeau de moutons.

— 0"'71

T. 0ni68 1/2

Prince de Coxïy,

1777. Vente

(seul).

1/2

n® 753

:

2,200 livres à Desmareï,

avec

le

pendant n® 752.

SUITE DE SIX TABLEAUX.

Vue

— Le Tombeau de — Une petite Colon-

prise dans les jardins de Caprarole.

Vase des jardins Borghèse. — La Cascade Sextius nade ruinée. — Un IMoulin près de Rome. — Vue de et le

de Tivoli.

Farnesa.

la Villa

Les

six

avec

personnages peints par Boucher.

T. 2“40

1777. Vente

l'”58

Randon de Boisset,

n®® 217, 218,

219

5,399 livres 19 sols à

;

Langlier.

Le Brun

(14 avril), n® 78

PAYSAGE AVEC ARCHITECTURE,

orné de ligures.

1784. Vente

T. 0“77 1777. Vente

Randon de Boisset,

3,801 livres les

:

six.

l‘"50

n° 220

:

800 livres

à Belissan.

L’ESCALIER DE LA CAVE DU CHATEAU DE CAPRAROLE. B. 0-36

— 0“33

152 livres Randon de Boisset, n® 222 240 livres. Vente Abbé de Gevigney, n® 608

1777. Vente 1779.

:

j>ar

Robert en 1773. T. 0'"40

1777.

de Sireeil.

:

VUE DE LA CASCADE ET DU TEMPLE DE TIVOLI. DES.SOUS L’ARCADE D'UN PONT. — Les deux Peints

à

Vente DE Rohan-Ciiaro

UN PAYSAGE PRIS DE

ornés de figures

— 0‘"52 i

,

n" 42

:

365 livres

les

deux.

et

d’animaux.


LA CASCADE SOUS UN PONT (Musée du Louvre) Photographie Braun, Clément

&

C‘“


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.


CATALOGUE LA VUE D’UNE GRANDE ARCHE

sous laquelle est

anonyme

LES MONUMENTS DE ROME. que

le

Farnèse,

Panthéon, etc.

descente d'un abreuvoir.

325

(15 décembre), n“

Ruines

:

172 livres.

antiques

et édifices

et

monuments de Rome,

Constantin, un obélisque

l'Arc de

Colisée,

le

la

— 1™

T. 0™74 1777. Vente

99

tels

égyptien, l'Hercule

Quelques ligures enrichissent ce tableau. (Salon de 1111.) T.

1778. Vente

Abbé Terray,

1‘"

— l‘"66

n“ 6

1,400 livres à de Tolozan.

:

1801. Vente de Tolozax, n® 104

730 francs à Boxnemaison.

;

Comte de la Béraudière, n° 67 Ganay. Vente Madame Ridcway, n° 27 42,000 Les Monuments de Paris.

1885. Vente

1904.

:

COLONNADE D’ARCHITECTURE,

enricliie d

une fontaine

et

:

7,000 francs au Marquis de

un pendant, n® 28,

francs, avec

de nombre de ligures, dans un

paysage très agréable.

T. l‘®65

2"'48

1778. Vente de Fitz-Ja.mes, n® 37.

UN PAYSAGE.

Sur

le

devant, une fontaine

et

des blanchisseuses.

T. l‘"65

1778. Vente de Fitz-James, n®

1™43

.38.

OBÉLISQUE ÉGYPTIEN ET VUE D’UNE PARTIE DU COLISÉE. sortant d un rocher, sur

le

devant quelques figures

T. collée sur B. l‘"65

et

Une

chute

animaux.

l‘"06

1778. Vente de Fitz-James, n® 39.

VUE DU TEMPLE ET DE LA CASCADE DE TIVOLI. 3“30

1778. Vente Nogaret, n° 99

DEUX PAYSAGES MONTAGNEUX,

2'"30

400

:

avec figures B. 0"’50

1778. Vente Nogaret, n® 101

et l)roussailles.

— :

livres.

0“36

375 livres

les

deux.

UNE ILLUMINATION DEVANT L’ACADÉMIE ROYALE A ROME. T. 0“39

1778. Vente Nogaret, n® 101 bis

0™50 :

37 livres.

(Esquisse.)

d'eau


HUBERT ROBERT

100

LE DESSOUS D’UNE VOUTE D’OU S’ÉCHAPPE UN TORRENT. jeunes

filles

Sur

le

devant, deux

montées sur un cheval, une troisième semble leur parler.

0m58 1778. Vente

Madame de

Cosse, n° 83

DEUX PAYSAGES ORNÉS DE RUINES

160 livres à Lebrun.

:

olfrant les débris de plusieurs

T. 0“66 1778. Vente

0“44

Madame de Cossé,

monuments d

Italie.

1”10

n° 84

96 livres

:

LE DÉCINTREMENT DU PONT DE NEUILLY.

Sur

les

deux

devant,

le

Lebrun.

à

divers

groupes de

figures.

T.

Madame de Cossé,

1778. Vente

MÊME

1™17

n^ 85

SUJET.

T. 0“71 1/2 1784. Vente Dubois, n® 129

DEUX PETITS TABLEAUX

:

50

100 livres à Langlier.

:

0“93

livres.

représentant des vues de Rome. T. 0”>33

Madame de Cossé,

1778. Vente

1”33

0™38

n® 86

160 livres les deux à Lebrun.

:

LA STATUE D’UN GLADIATEUR AUX PIEDS DUQUEL UN le

HOMME

EXPIRE.

Dans

fond, une pyramide égyptienne. T. 0“33

1778. Vente

Gros

0“18 54

(peintre), n°

539 livres 19

:

avec un pendant de

sols,

Panini.

DEUX

JOLIS

TABLEAUX

faisant

pendants.

ments de Rome, ornées de plusieurs

Ils

représentent dillerentes vues de

monu-

figures.

B. 0“27 1/2 1778. Vente Dulac, n° 169

0”19

198 livres 19 sols les deux.

;

UNE CHUTE D'EAU SORTANT DE ROCHERS.

UNE MARINE.

Chacun

est

orné

de figures. T. U“>53 1778. Vente Dulac, n® 170

UN PAYSAGE.

Vue d

Italie et

d eau qui passe sous

1“05

135 livres 10 sols les deux.

;

d un site très pittoresque.

un pont, sur

le

Dulac,

220

Dans

le

milieu tombe une chute

devant sont des blanchisseuses.

T. 0“71 1/2 1778. Vente

:

— 0“49

164 livres.

1/2


CATALOGUE

101

UNE VUE D’APRÈS NATURE DE L’UNE DES ÉCLUSES DU COTÉ DE MORET. Le fond de devant, un

des prairies et lointains de montagnes; sur

ce tableau est terminé par

homme

est

endormi avec son chien près de T. 0“27 1/2

1778. Vente Dulac, n“ 402

— Ü'«36

81 livres.

:

LES RUINES DU TEMPLE DE LA CONCORDE, et, dans le des Empereurs. — Sur le devant, un homme considère femmes

et

le

lui.

fond, les vestiges du Palais

une statue

et,

plus loin, des

des enfants se chauffent. T.

1778. Vente

1>"(;5

Chaules Natoihe

PAYSAGES VUS DE ROME

l^OO

('peintre), n°

deux pendants).

40

030

:

livres.

L’un représente une balancjoire, l'autre une

colonne militaire. B. 0™26 1778. Vente

Charles Natoire

DEUX SUJETS PLAISANTS,

0“'21

ipeintre), n“ 41

;

60 livres les deux.

représentant les Polichinelles Romains, l'un musicien, l'autre

peintre.

B. 0‘"10 1/2 1778. Vente

Charles Natoire,

1859. 2« Vente

0“'22

n" 42

:

00 livres.

Comte d'HouDETOx (Catalogués

peintres

»/, n“®

122

Les Pierrots musiciens

LE FRONTON DE LA COLONNADE DE SAINT-PIERRE DE ROME. TITUS (deux pendants). B. (ovale) O-^IO

Omlb

1778. Vente Charles Natoire, n° 43

DEUX VUES DE ROME.

Dans B.

1778. Vente

UNE FONTAINE

l

:

(ovale) 0'"19

Charles Natoire,

ARC DE

1/2

O^^lb 1/2

n“ 44

où l’on voit des blanchisseuses.

Charles Natoire,

avec une belle fontaine

et

:

30 livres

UN PUITS,

les

deux.

sur

le

devant un

0'"15 1/2

n“ 45

;

30 livres

les

deux.

des blanchisseuses.

B. 0“25 1778. Vente

L

une, une chute d'eau; dans l’autre, un aqueduc.

B. (ovale) 0"‘19

UN PAYSAGE,

28 livres les deux.

boire son cheval (deux pendants).

1778. Vente

et

et 123.

0”21

Charles Natoire, n° 40

;

52 livres les deux.

homme

fait


HUBERT ROBERT

102

DEUX PENDANTS

représentant des intérieurs de chambre.

clavecin; dans l’autre, une

dame

T. (ovale) 0™15 1/12

Charles Natoire,

1778. Vente

UN INTÉRIEUR DE CHAMBRE,

Dans

l’un,

une dame touche du

est à sa toilette.

n“ 48

0”18 36 livres

:

une dame qui

l’on voit

T. 0“25

les

écrit

deux.

devant un secrétaire.

0”30

1778. Vente Charles Natoire, n® 49

24 livres.

;

DES LIVRES, PLUSIEURS ROULEAUX DE DESSINS ET DES FLEURS POSÉS SUR UNE TABLE.

T. 0”49 1/2

1778. Vente

Charles Natoire,

UNE VUE DES JARDINS DE MARLY. filles

Sur

le

1778. Vente

UNE VUE DE JARDIN,

Le Brlx,

l’on voit

d’Antinous est placée

à

n° 127

LA VUE D’UN JARDIN.

0'“25 1 sol.

deux hommes occupés

à

remuer un tombeau. Une statue

gauche.

1779. Vente Trouart, n“ 06

On

0“94

79 livres 19 sols.

:

droite, la statue

voit, à

d'Antinoüs sur un piédestal

et

deux

sur les degrés occupés à remuer une grande cuve de pierre.

T. 0"‘66 1784. Vente Dubois, n“ 127

UNE VUE DES TERMES DE TITUS, |>ées à

livres.

premier plan, à gauche, on voit deux jeunes Au milieu est un jet d’eau, plus loin une

46 livres

:

T. 0™69

hommes

30

:

courbés en voûte. T. 0'"36

60

:

0”88

livres.

où l'on voit des chevaux. Quelques ligures sont occu-

prendre des fourrages. T. 0™58

1779. Vente

UNE

n° 51

qui chargent un buste de guirlandes.

allée d’arbres

0“'63

TERR.\S.SE,

à droite,

Trouar

t,

n" 67

— :

0'"49 1/2

72 livres 19 sols.

au-dessus de laquelle on aperçoit un

bas, des gens qui éteignent de T.

la

chaux.

0"',38 1/2

1779. Vente Trouart,

n“ 68

:

0''’()0

1/2

120 livres

monument

d’architecture.

Au


INTÉRIEUR DE PARC ROMAIN (Musée du Louvre) Photographie Braun, Clément

&

C>”


l'

I

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«

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€


CATALOGUE UNE COLONNADE SOUTERRAINE,

où plusieurs ferumcs j)araissent couler

T. 0™44

Tuouart,

1770. Vente

103

n“ 69

:

0'”36

30

livres.

la lessive.

UNE ÉCURIE PRATIQUÉE SOUS UNE VOUTE D’ARCHITECTURE.

On

y voit une

échelle qui conduit à un grenier à foin. Tableau orné de quelques ligures.

T. 0“41

Trouart, n° 70

1779. Vente

O^dd

59 livres.

:

UN GRAND ESCALIER MONTANT A UNE TERRASSE DE FORME CIRCULAIRE. On

voit, à droite, au

bas du degré, une colonne militaire. Tableau enrichi de quelques

figures.

T. 0'"41 1779. Vente Trouart, n° 71

UNE VUE DE JARDIN. arbres placés sur

— le

Au

0™82

1/2

100 livres.

:

milieu est un jet d’eau que l’on aperçoit entre deux grands

devant du tableau, qui est orné de trois figures. T. 0^63

1779. Vente

Trouart,

UN FRAGMENT DU CAPITOLE,

n“ 72

;

0"‘47

92 livres.

au travers duquel on distingue T. 0™41

1779. Vente Trouart, iP 73

L’INTÉRIEUR D’UNE VERRERIE.

:

la statue

de Marc-Aurèle.

0”33

47 livres 19 sols.

(Esquisse.)

T. 0”58

1779. Vente Trouart, n® 76

:

0™74

168 livres.

UN SCULPTEUR OCCUPÉ A MODELER UN RAS-RELIEF. T. 0™58

1779. Vente Trouart, n° 77

LA VUE D’UN PONT, jiar

assis avec sa

:

0“71 1/2

150 livres.

dont une arche ruinée est ré]>arée avec des pièces de bois chargées de

planches d'où pendent des

occupée

filets.

Il

domine une

belle

campagne;

un ancien château. Au bas, des blanchisseuses

femme

et

à droite,

sur

le

une montagne

devant, un pâtre,

son enfant, garde des moutons. Trois pêcheurs sont dans un

bateau.

T. 0"’40

1779. Vente

;

Abbé de Gevtgxey,

0'"54

n° 607.


HUBERT ROBERT

104

UNE VUE DE LA CASCADE DE TIVOLI A TRAVERS DEUX ROCH ERS. — deux hommes sont au bas.

et

0'"76

1779. Vente

0‘"63

Abbé de Gevigney,

n" 609

livres 1 sol à

9.3

:

UNE ESQUISSE DE LA COUPE DU PARC DE VERSAILLES, dans l'éloignement. T. 0‘"66

1779. Vente

ment ruiné, où

l'on

Abbé de Gevigney,

UN PAYSAGE ORNÉ DE RUINES.

Sur

et

Langlier.

dont on voit

le

château

1"'

610

la droite.

36 livres à Paillet.

:

I

on voit un grand péristyle de monu-

compte onze marches traversant une partie du tableau. Au

sont trois tronçons de colonnes; sur l'une est appuyé un

une femme

Une femme

homme vu

de dos. Sur

bas,

la droite,

près d’elle un enfant avec un chien. Sur les marches du temple, l’on

com|)te six figures. Le côté gauche est orné de masses d’arbres.

T. (ovale) 0'"74 1780. Vente

anonyme

(11

décembre), n® 171.

DEUX PENDANTS REPRÉSENTANT DES MONUMENTS D ARCHITECTURE. l’un,

deux femmes arrêtées

travers une arcade

la

parmi lesquelles un

On

Leroy de Sennevtlle,

B. 0'"22

VUE DU PONT

F/r

:

— 0™1()

Leroy de Senneville,

200 livres

deux.

les

UNE FORÊT ET CHUTE D’EAU.

(Deux pendants.)

n® 47

100 livres les deux.

:

Sur

le

devant,

deux hommes

un autre est dans un bateau. T.

1780. Vente

Ü®‘;i8

1/2

— 0™74

Leroy de .Sennevtlle,

UNE SUPERBE ÉTUDE DE LA CASCADE DE figures.

T.

1780. \’enle Alibé

S(.)U'riHlR AIN

à

1/2

DU CHATEAU SAINT-ANGE.

retirent leurs filets,

UN

46

y distingue deux figures de fenunes sur un pont de planches.

1780. Vente

Dans

0m2.')

VUE D’UN PARC SITUÉ AU BORD D’UN CANAL. -

on voit

paraît admirer ces chefs-d’œuvre de l’art.

B. ()m33

l’autre,

fontaine de la place Navone, les bains de Diane et diverses figures,

homme

1780. Vente

une statue antique; dans

à considérer

VOU'fE,

oîi

1“33

:

176 livres.

TIVOLI, ornée sur

fou

voit

(11

devant de diverses

n® 60.

des marches en dill’érenls jilans. L’on y compte six

B. 0‘"14

anonyme

le

l'"6.')

Renouard (chanoine de Cambrai;,

figures.

1780. Vente

n® 48

— 0'"I1

décembre), n® 173.


CATALOGUE ESQUISSE

représentant

la

place Louis

XV

T. 0™55

d’une galerie antique; sur

15 livres 2 sols à

:

— L’un

faisant pendants. le

feu d’artifice tiré à l’occasion

— 0™66

1781. Vente de Sireul, n° 38

DEUX TABLEAUX DE RUINES

moment du

à Paris au

du mariage du Roi.

105

Hamon.

représente

la

vue en jaerspective

devant, une statue en porphyre et plusieurs figures

cheval

qui passent au milieu. L’autre, les vestiges d'un temple circulaire, où l'on voit une statue

de

femme en porphyre. Plusieurs

femmes

autres figures de

T. 0™55

ce tableau.

Duquesnoy.

1,205 livres les deux à

;

avec des ruines et nombre de figures.

— 0”92

T. 0>"75

1783. Vente Vassal de Saint-Hudert, n° 63

SUJETS D’ARCHITECTURE

d'hommes ornent

— 0m38 1/2

1782. Vente Marquis de Ménars, n“ 04

DEUX TABLEAUX D’ARCHITECTUPiE,

et

(deux pendants).

— L’un

670 livres

:

les deux.

représente l'intérieur d'une colonnade

ruinée éclairée, tant par un portique à l’extrémité que par une grande ouverture à voûte. Cette composition est ornée d’un grand

remarque quelques jeunes femmes occupées

nombre de ou

à laver

figures,

à ])uiser de l’eau

une immense

taine jilacée sur le devant, à droite. L’autre représente

])ièce

dans une fond’eau entourée

d'une colonnade, au milieu de laquelle est placée une gerbe en cascade. Sur

une grande arcade ouverte. Diverses figures ornent sur

la

le

la

parmi lesquelles on

la droite,

devant de ce tableau, d’autres sont

pièce d’eau dans une barque à l'italienne.

T. Iml7 1784. Vente de Billy, n® 58 1791. Vente

Madame

LES RUINES D’UN TEMPLE, un grand escalier dont

le

dont

B. le

:

— l-^bO 2,680 livres les deux.

(4 avril),

n° 86.

portique est orné de colonnes

différents plans de ce tableau

sont ornés de figures et

pyramide de Sextius. T. 1"'14 1784. Vente de Billy, n° 59

On y

voit

auquel on arrive par

:

un canon

et

le

et les

fond est terminé par une

— 0"'80 460

livres.

LA VUE D’UNE PARTIE DE VOUTE CIRCULAIRE, de garde.

et

perron se termine par une colonne militaire. Le devant

dont

le

devant paraît servir de corps

quelques figures de soldats jouant aux dés sur un tambour. T. 0"’96

1784. Vente de Billy, n° 60

:

— 0™74 216

livres.

LES TROIS COLONNES DU CAMPO VACGINO

et,

Colisée, orné de diverses figures.

T. 0”66 1784. Vente de B^lly, n° 61

:

— O^SO 241 livres.

dans

léloignement,

les

ruines

du


HUBERT ROBERT

106

UNE FAÇADE DE PALAIS, temple. Sur

dont

corps du milieu est surmonté d'un belvédère en forme de

le

devant, à gauche, une fontaine, près de laquelle sont quelques figures de

le

femmes.

— 0™52 1/2

T. 0“’44

1784. 'Vente de Billy, n® 62

UN BOSQUET,

-.

206

livres.

dans lequel deux nymphes ornent de fleurs un terme de Palès, devant lequel une

troisième

nymphe

joue du tambour de basque. T. 0”27 1/2

1784. Vente de Billy, n°

6.3

:

— 0™10

149 livres 19 sols.

UN PAYSAGE DANS LE GENRE DE SALVATOR ROSA. tombent des arbres rompus. Au bas

femme pêchant dans une

1784. Vente Sieur de

Lun

devant, sept figures d

sur

le

On y

voit dés rochers d'où

homme

premier plan, on voit un

et

une

pièce d’eau.

T. 1“

DELIX PENDANTS.

et sur le

— 0"'60 1/2

Voege

(marchand), n® 149.

représente une cascade tomliant à travers des

hommes

et

rochers; sur

le

de femmes. L’autre olIVe une grande étendue de mer;

devant, une barque conduite par deux ]ièchcurs

viennent prendre trois femmes

ipii

qui sont au bord du rivage.

T.

0m66

1784. Vente Dunois, n® 128

ImfO

100 livres

:

les

deux.

COMPOSITION DANS LAQUELLE SONT RASSEMBLÉES PLUSIEURS RUINES DE MONUMENT.S DE ROME. — A gauche, une fontaine placée au |»icd d un fragment d’édifice d ordre toscan et où

deux femmes viennent puiser. Plus

loin,

iilusicurs autres

figures au bas de la statue de IMarc-Aurèle et sur des degrés conduisant aux pyramides.

A

droite, sur une éb'vation, d’autres figures.

T.

0»'.78

— Oi>74

1784. Vente Baron de .Saixt-.Iulien, n® 74

DEUX TABLEAUX.

.

Dans

l’iiii,

il

PAYSAGKS ET RUINES D ARCll ITECTUBE. AVEC FIGURES. firoilc,

un arc de Irionqihc; à gauche,

de Cesliiis. Dans raiilre, un vase sur un pii'dcstal

un

homme

et

la

Colonne

’l

rajane et

le

tombeau

diverses figui’cs, parmi lesquelles

iqipuyé sur un chapiteau. T.

I78Ù.

DIvUX PF.NDAX

160 livres.

:

r.S.

\’eiile

I,

Comte

;i

I

IMeiiiæ, n" 32

0"',‘')O

:

4(i0 livres les

nu repi-iésenle une piscine enlouri'c d

losean, enire lescpiclles paraît terrasse orné'c,

0'"'i

droite

et

à

rl'gner une galerie; sur

iin

le

deux

ii

Desmaiiei'.

cirque de

(

(doiines de

I

devant, qui pri'sente une

gauche, de quebpies débris de rolonncs

et

ordre belle

de corniches

;


V


.

'W

V

a

i*

' •

;

rS

:

M

f

t








CATALOGUE l’arlisle a

placé plusieurs figures. L'auire

Iravers duquel ou apci\'üil, dans

gauclie

et à droite,

la

oll're

vue d’uu arc de trioinplie en ruines au

un superl)e

lointain,

le

107

sont aussi des débris d'arcidtecini'e

T. Um(jG

^deux pendants).

Sujets

— U"'47

U'’'3G

1785. Vente Marquis de Véui, n” 32

G52 livres

:

les

deux

à

Desmahet.

Fontaine, n° 142 { L'Adoration des Mages seule).

1708. Vente

La

1808. Vente

Sauvage

Buiiat, n“ 80

Vente

J.

Sur

le

30

(peintre), n"

1813. Vente Godeeiuiy, n" 101

UNE VOUTE PERCÉE.

devant, à

grand nombre de figures sur des fonds d architecture. T.

1^1885.

le

1,412 livres les deux à Le Baux.

:

L’ADORATION DES ROIS. L’ADORATION DES BERGERS très

sur

1'"

1785. Vente Marquis de Véiii, n“ 31

composés chacun d un

porti(jue;

et ([iielques figures.

:

2G0 francs

08 francs

:

1,350 francs

;

(

L Adoration des

Mages

seule).

(U Adoration

des Mages seule).

L' Adoration

des Mages seule).

(

devant, deux femmes lavent du linge. Plus loin, un bateau

et

deux pêcheurs dedans. Le fond indique plusieurs ponts.

— On’dG

B. 0'"27 1/2

1785. Vente Baron de Saint-Julien, n° 107.

UN CHARMANT PAYSAGE,

représentant

la

0'"48

vue d'un canal de Chantilly.

— 0'"44

1785. Vente Dubois, n“ 100.

DEUX PENDANTS. pées

L'un oITre

et distribuées

les

ruines intérieures d'un palais enrichi de dix figures grou-

sur dilférents plans.

sur un piédestal, derrière lequel on

fait

A

gauche, on voit une statue ruinée

du

et placée

L’autre oHVe un péristyle de colonnade

feu.

en carré, avec un escalier ilescendant en avant. Dans

le

bas, à gauche, on voit des Idan-

chisscuses auprès de deux grandes cuves. Le reste est enrichi de onze figures.

T. 0'“74 1/2

178G. Vente Moiiel, n° 172

:

Sur

le

composé de

:

1,100 livres.

seize figures dispersées dans un lieu on l'on voit nn tenq)le en mines.

devant sont des fragments d

porphyre, dont nn Capucin teurs,

Le Buun pour M. de Calonne.

1,001 livres à

1788. Vente de Calonne, n“ IGO

UN TABLEAU

l'"

hommes, femmes

et

s'est fait

anti(piité,

est il

178G. Vente Morel, n" 173

:

— 0‘"32

245

livres.

Paul de Saint-Victor,

n“ 50

:

une grande cuve en

prêche. (Juatoi^ze audi-

enfants. (Signé et daté 1182.)

B. 0'”40

1882. Vente

parmi lesquels

une chaire, dans hupielle

2,880 francs.


HUBERT ROBERT

108

UN JARDIN

où des femmes sont occupées à laver du linge

et à l'étendre

sur des cordes.

A

droite et à gauche, une allée de pins montant en divers étages.

— 0“23 1/2

B. 0”18

Morel, n° 174

1786, Vente

— Sur

DEUX PENDANTS. où une jeune le

devant de

le

hommes, dont

y voit deux

fille

101 livres à Villeneuve.

:

gauche, sont

l'un, à

l’un est vêtu d’un

les restes

d'un ancien temple; l'on

manteau bleu. Au second plan, une fontaine

puise de l’eau. Ce tableau est orné de différents groupes de figures et

fond se termine par

la

vue d'un palais entouré de jardins.

— Dans

lavent du linge. Sur

le

devant, deux jiaysans et une

dans l'eau. De grands arbres dans

le

DEUX PENDANTS

jettent des bottes de chanvre

— 0™67

n° 83

1/2

800 livres

:

les

deux.

LA VUE D'UN TEMPLE précédé de grands escaliers sur figures. — UN CHATEAU, à la porte duquel on voit un

:

remarque plusieurs

tant la garde. Près de

Des

rasse.

femmes

fond.

T. 0”80 1786. Vente Bergeret,

femme

lesquels on soldat

mon-

quelques figures au bas d'un escalier qui conduit à une

là,

un

l'autre, à droite,

belvédère, près duquel on aperçoit une cascade qui remplit un bassin où des

peupliers et différentes autres constructions ornent la gauche

ter-

du tableau.

— 0"‘34

T. 0™30

1786. Vente Bergeret, n“ 84.

LA VUE D’UN TEMPLE

dans

le

milieu d une place entourée d’une colonnade précédée de

vastes escaliers, au milieu desquels on voit une fontaine linge. Le devant est occupé par une rivière

et la

sieurs caisses de liallots et orné d’un grand

oii

jdusieurs

vue d’un port, où

nombre de

femmes lavent du

l’on

remarque plu-

figures. (Première pensée

du

tableau de réception de Robert à l’Académie.)

T. 0'"44 1786. Vente Bergeret, n"

— 0«'72

8.'ï.

LA VUE D UNE GRANDE ARCHE ET D’UNE COLONNADE COMPOSÉE A L’ITALIENNE, Aurèle

et

offrant

un monument du

grand

jilus

effet.

T.

1786. Vente

Le premier

jiarlie ruiné.

Watelet,

n“ 27

:

la

sition

offre la

dilfi'u

convenables pour décorer un salon.

vue d’un grand escalier qui conduit à un temple circulaire en

2.

l>as-rclicfs antiipies et

demi-teinte, est occiqx'e par

d’une pyramide de

Le second représente nue grande arcade,

pcrsjiective est terminée par des degrés.

en

de Marc-

1,030 livres.

Les plans avancés sont ornés de

granit cliargée de caractères égyptiens.

dont

la statue

l'"ll

QUATRE GRANDS ET MAGNIFIQUES TABLEAUX 1.

On y remarque

diverses figures.

La

droite, formant

une partie d un

une masse d'oppo-

magnifique palais,

dont

ents corps avancés reçoivent des coups de lumière d un ciel chaud et imagé.

les


CATALOGUE 3.

Le troisième

ture.

composé de ruines

est

Le quatrième

4.

_

ii

plus riche architec-

Rome

et

un

édifice

lm34

Duc de Choiseul,

n“® 1 et 2

la

la droite.

3m 178G. Vente

d'un lernple de

et dél>ris

une partie des ruines du Colisée

olfre

ancien qui se détache en brun sur

Jms

109

n“ 13.

repassent en 1791. Vente

Le Brun,

n”

219

:

1,100 les deux à

Boileau.

UN PAYSAGE

dont

le

milieu est occupé par une rivière et un pont et dont l'extrémité se trouve

bordée de prairies

de

et

la

vue d'un cliàteau voisin d’un bois. Le fond se termine par

une chaîne de montagnes. Le [ircmier

est enrichi

[ilan

de divers objets

et

nombre de

ligures.

1™77 178G. Vente

UN PONT

Duc de Choiseul,

2"’35

n“ 14.

formé d'une seule arche, sous lequel jilusieurs femmes lavent du linge. La droite du

bas du pont est occupée par une vieille forteresse, qui

Près de

des ligures et des animaux,

là,

et,

jiaraît servir

Duc de Choiseul, anonyme

L’INTÉRIEUR D’UNE GRANGE,

asile à

des paysans. lilets.

n° 15.

1789. Vente Maréchal de Choiseul-Stainville, 1792. Vente

d

devant, des pêcheurs retirant leurs

le

— 1"’GG

T. Im22

178G. Vente

sur

11 “

3G.

(22 mars), n° 37.

dans laquelle des gens sont occupés

à

charger un chariot de

paille.

T. 0'"33

— 0‘"25

178G. Vente de Saint-Maurice,

DEUX TABLEAUX sailles. Ils

75

11 °

représentant dill'érentes vues des

;

2G livres à de Changrand.

intérieurs de bosquets du parc de Ver-

sont ornés de ligures.

B. 0“25

— 0'"15

178G. Vente Chevalier de Clesne, n“ 79.

DEUX PENDANTS.

L’un

o!fre,

dans l'intérienr d'un parc, une grande cascade, au pied de

laquelle des grou|)cs de jeunes éclairé par

filles

et d’enfants sont

un jour du matin. L’autre

monuments, dont

le

point de vue est

olfre la

occupés à laver. Ce

vue du Colisée, du Panthéon

talileau et

est

d autres

sous un arc de triomjahe qui se détache en

jiris

vigueur. Des lias-reliefs, des groupes, des figures, des débris d'architecture sont répan-

dus avec goût sur

le

divant de ce tableau, qui est éclairé au B. 0"’79

— 0"'G0

1787. Vente de Vaudreuil, n° 33

:

soleil

1/2

GIO livres

les

deux.

couchant.


HUBERT ROBERT

110

LA VUE D UN PALAIS dans

le

milieu,

clier sur

de colonnes, de porliqnes

cnriclii

du Laocoon,

le groii[)e

des ronleaiix. La gauche

porphyre,

le tout

animé de

oll'rc

des

(jnc

voit,

ligures.

— l^Gl

1787. Vente de Vaudreuil, n“ 94

2,301 livres.

:

LA VUE DE PLUSIEURS RUINES D’ARCHITECTURE. fontaine surmontée d une statue de bronze, quatre

— Sur

le

premier plan, près d’une

femmes sont occupées,

Quelques bas-reliefs

laver, d'autres à remplir des vases.

mur

On

placés à nn lonrniqnel font mar-

des fragmenls de bas-reliefs près d un tombeau de

T. l‘"20

à terre an bas d’nn

de stalnes en bronze.

el

hommes

et

les

unes à

des débris de colonnes sont

de terrasse, orné d une inscription et d’une statue de sphinx

mutilée élevée sur un piédestal. La gauche offre, sur un terrain élevé, les restes d'un

grand monument, des portiques forment des écliappées de vue dans

homme monté gnement de

1787. Vente Collet, n” 107

PAYSANNE

JELINE

:

191 livres.

assise, la tête coiffée de linges qui cachent tout le haut de la figure,

voit à terre

une cruche

et

une terrine pleine d’eau

T. (ovale) 0'"38 1/2

1787. Vente Collet, n” 108

DEUX PENDANTS. et

1.

4'^UE

:

le

D’UN PARC. A

0‘''80

ch('

d'un panier de linge.

1 sol.

2.

grand bassin, avec

un

Sur

le

jet

d'eau

devant, divers monuments,

et

0“GG

1787. Vente de Bolllongne, n“ 10

TRIvS

d’une jupe roussâtre.

0>”30

droite,

jirès

et

plan suivant une voûte laisse voir des cliutes d'eau. Les deux orm's de ligures. T.

DEUX

25 livres

cascade; à gauclie, un fond de paysage.

sur

Un

— 0"'G4

jusqu’au-dessous des yeux. Elle est vêtue d'un corset ouvert

On

canqjagne.

petites ligures.

(Ovale en travers) 0'"5G

UNE

la

sur un cheval Idanc termine ce tableau, qui est encore onié dans l’éloi-

BEAUX TABLEAUX.

aux poissons. Le devant

;

202 livres

les

deux.

L’un représente une rue de Rome, où se lient un mar-

oll'rc

une voûte près de laquelle, sur

le

premier plan, se

voient plusieurs jiersonnages occupés à arranger différents poissons. L'autre

arcade d'une Aui’ele.

Il

l'iclie

architecture ruinée,

est aussi orm''

la

1"‘G2

P" 17

Vente Manpiis DE Moxtesoltol', n" 249

;

2,300 livres

off’i'e

statue de

de plusieui's ligures. (Salon de 1785.) T.

1788.

sous hupiclle se distingue

les

deux.

une

Marc-



>







s

' l

i

i

i

%

i

i


)

CATALOGUE LA VUE D'UN PARC.

— Le milieu

est

111

occupé par un grand escalier ipü conduit

à

liordée d une rivière au liord de laquelle sont des Mancliisscuses qui ornent

une terrasse le

devant de

ce tableau.

— 0"’27

1788.

B. O'^SS 1/2

1/2

Vente Marquis de Montesquiou, n® 250

IjA

vue D’UN PORT. et

dans

le

lointain

.V

une ruine

droite,

un château.

(11

des chevaux à

et

1788. Vente de Calonne, n® 170 1789. Vente Cocleiis, n® 203

mêle de rochers

et

ahrcnvoir, une grande rivière la

vente du duc de Choiseul.)

:

380 livres

à

Le Bhux.

750 livres à Langlieh.

:

On remarque

de cascades.

livres.

2™50

B. 0'"45 1/2

au liord d’une rivière,

femme

milieu d’un tableau, plusieurs laveuses et une

le

l

vient de Chanleloup, de

T. 1"'77

UN PAYSAGE

500

:

ipii

occupe

qui conduit des vaches.

— 0“36

1789. Vente Dubois de Couhval, n® 24.

DPiUX MARINES P’AlSAN'r PENDANT.S. d’un côté par quehpics tours voit

1789.

mer. Sur

A

côté,

De

cl fortifications, cl

deux pécheurs retirant leurs

chaloupes occupent

et

le

le

devant est

milieu

l

lil

est resserré

autrc par une langue de terre où

I

on

à c<ité de leurs conq>agnes. Différentes liaiapies

(ilets

et le

de

le

fond du tableau.

L

antre offre de

même

un bras de

un ouvrage en pierre avec un obélisque en forme de fontaine.

deux personnages,

l’autre côté,

L’une représente une tuer dont

et

un troisième s’ap]>roche dans une barque

une espèce de ]>ont couronné par des rochers

B. 0‘"33

et

à force

de rames.

quelques tourelles.

0'"27

Vente Langlieb, n® 122.

DEUX VUES

D ITALIE

rc|>résentant des paysages et fabri(pies enrichis de ligures et animaux.

T. 0'"30 1789. Vente Cocleiis, n® 24

LA VUE D UN droite,

400

:

0m|)3 livres, à

PAI..A1S au haut dinpicl on découvre 1790.

le

Hamox.

temple de

la

Siliylle

Tihurtienne.

A

une fontaine.

T. 0'«43

1789. Vente Cocleiis, n® 205

DhiUX VUES DE RUINES DE ROME, R.

dont

le

0'>'38 1/2

:

0"'55

1,440 livres à Le Biiux.

Colisée, ornées de |ihisieurs ligures,

— 0“'27

Vente de fen M. Maiun, n® 345.

1/2

f

Esquisses.


HUBERT ROBERT

112

LA VUE D’UN TEMPLE AVEC UNE COLONNADE. — A cà

Par

;

un piédestal, un groupe de deux statues

droite, des figures et entre des colonnes, sur

ruinées.

gauche des fragments d’antiquités

côté, plusieurs autres figures.

1791.

0™60

T.

Vente de Livois

1/2

— 0”80

Angers), n° 250.

LA FONTAINE DE MINERVE A ROME.

— On y voit

des blanchisseuses

et d’autres figures

dans un paysage agréable.

T. 0“'52

1791. Vente de Livois

LA VUE DU PANTHEON.

Angers), n° 251.

Cet édifice fameux se trouvant aujourd'hui

du

l’élévalion successive

O^CO

Rome, M. Robert

sol de

l’a

comme

enfoncé par

représenté, au contraire,

comme

ayant été construit sur un tertre auquel on arrivait par des degrés. Le monument est censé entouré d’un grand cirque de colonnes, dont 1

la

place de Saint-Pierre lui a donné

idée.

T. 2"'50

deM. de Castelmore,

1791. Vente

LES CASCATELLES DE TIVOLI. resque qu'en ajoutant sur

le

1791. Vente de

assise avec

sommet un

petit

une statue

Un

et

le

.32.

s'est écarté

de

temple antique

la vérité

fort

connu

de cette vue pittoà Tivoli.

l‘"39

M. de Castelmore,

représentant, l’un

un enfant.

n“

M. Robert ne

T. l‘"0G

DEUX PENDANTS

l'"66

n“ 33.

bas d’un escalier, sur les degrés duquel est une

chapiteau, un vase et autres accessoires

le

femme

terminent. L’autre,

une cuve antique dans l'intérieur d une cour de paysan, enrichie d'acces-

soires.

R. 0"'2G 1792. Vente de

La Reynière,

0"'34

n® 54.

UN INCENDIE DANS UN QUARTIER DE ROME. T. 0'"GG

anonyme

1792. Vente

IjC

premier

0“’52

(22 mars), n° 41.

UN ÉDIFICE DE RICHE ARCIHTFCTURE ruiné.

})lan est enrichi

construit sur deux arcs, dont un est en partie

de débris anticpies

et

de plusieurs figures, parmi

lesquelles on distingue des lionnnes occupés à rouler une belle cuve; un paysage lointain se distingue, ainsi

que

le ciel à

travers les arcades.

T. l‘"47 1793. Vente

anonyme

(9 avril], n®

i^OG 115.


CATALOGUE DEUX PENDANTS

(Salon de 1789).

ments antiques de

la

— L’un représente un rassemblement des plus beaux

France. I/autre,

Le Bas,

n® 42

UN TEMPLE ANTIQUE DE VENUS, 1793. Vente

Le Bas,

UNE GRANDE ARCHE DE PONT,

— iJAi) livres les deux à Desmahet.

:

dont on a 1">22

T.

monu-

distingués de Paris.

les édifices les plus

T. 1"'25 1793. 'Vente

113

un colombier (Salon de 1789).

fait

0"’83

n® 43.

on distingue dilférentes masses de

travers laquelle

à

rochers surmontés de monuments. Diverses figures de blanchisseuses tribuées avec art. T.

1'"

et

autres sont dis-

l'"17

1795. Vente Cit. Veuve LEnAS-CouiiMONT, n® 33

:

5,001 livres (en assignats) à

Saubeut.

UN SUJET D’ARCHITECTURE

en ovale, avec une fontaine

plan.

T. 0™47 1795. Vente à

Cit.

premier

0"'3()

Veuve liEBAS-CounMONT,

T. 0“’03 1790. Vente

Cit.

Houdon

l’échelle de 100

1790. Vente Cit.

Houdon

l'échelle de

34

:

710 livres

(en

assignats)

Elles sont enrichies de figures.

0‘"85 n®

(sculpteur),

pour

VUE INTÉRIEURE DU PARC DE MARLY,

:

le

Boileau.

DEUX VUES INTÉRIEURES DE CAVERNES.

DEUX TABLEAUX

diverses figures sur

et

4,000 livres (en

;

assignats

à

assignats

à

tableau orné de figures. n® 5

(sculpteur),

100 pour

4

Catalogue).

1, dit le

1, dit

:

4,800 livres

(en

Catalogue).

le

VUE INTÉRIEURE DE JARDIN ET PORTIQUE RUINÉ.

— Diverses

statues et bas-reliefs enrichissent ces productions ornées de figures.

T. (ovale) 0‘"41 1790. Vente

Cit.

Lempereuu,

— 0“25 19

:

50 livres.

(Une des premières ventes

réglées en argent et non en assignats.)

UNE DES SAVANTES ÉTUDES

de cet artiste en

d’un souterrain, morceau enrichi de figures T. 0"'50

1803 (17 janvier). Vente M. A

Italie offrant le

et

point de vue

d animaux par Demarne.

0"'01

n® 138

:

385 francs.

et la

perspective


HUBERT ROBERT

114

POINT DE VUE DE L’INTÉRIEUR D’UN PARC, décorent. L’artiste a pris

le

moment

PAYSAGE,

anonyme

:

70 francs.

avec figures de femmes qui lavent du linge à une fontaine.

1808. Vente

DEUX PENDANTS

Un

:

Sauvage

0'"30

(peintre), n° 31

16

:

fr.

30.

point de vue des carrières de Montmartre

pont avec bateaux

;

le

dessous d’une arche d'un

et figures.

B. 0‘"22 1808. Vente

1"'35

(18 avril), n° 190

T. 0“38

1809.

divers bâtiments qui le

et

d’une partie de promenade sur l’eau.

T. 0“’95

1803. Vente

avec canal

Sauvage

(peintre), n“

0“‘16

32

:

36 francs

les

deux.

VENTE DE FEU HUBERT ROBERT. N° 67.

DEUX TABLEAUX

d une grande force de couleur

dans

des figures. L’un représente les ruines d’une immense galerie percée dans

le détail

voiitc. L’autre,

un monument indiejuant des bains avec

400 francs

N" 68.

les

deux

à

jet d’eau

la

au milieu, gondoles, etc.

Paillet.

UN GRAND TABLEAU

paysage avec une masse de roches sur ([ui

et pleins d’intérêt

de place de forme en travers. Point de vue de

gauche

la

et

baigné par un

lac.

On

voit

un pâtre

conduit trois bœufs.

85 francs. N°

()9.

UNP]

GRANDE

ÉTUDhi

:

Décintrement d une des arcades du pont de

Neuilly.

45 francs.

N“ 70.

où se voient sacrifices.

CHARMANT TABLEAU la

statue de

Vénus

Divers autres détails,

représentant les ruines d’un temple circulaire

personnages qui viennent y offrir des dont Marc-Aurèle, ajoutent encore à l’intérêt de cette et

plusieurs

production. 251 francs à Laneuville.

N” 71.

UNE BELLE ÉTUDE DE PAYSAGE

Cloud, où se voit

le

grand

jet d'eau

faite

d après nature à

Saint-

dans toute sa hauteur.

42 francs. N'J

72.

— JOLI

TABLEAU

de forme ronde oifrant un point de vue très étendu, avec

premier plan qui se brisent dans des roches. On y remarque, entre autres figures, un dessinateur occup('“ à tracer le point de vue.

cascades sur

le

91 francs à

SouzY.


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Ed

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ET

O

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!








À

%


CATALOGUE 1809.

— VENTE

115

DE FEU HUBERT ROBERT.

N» 73.

TROIS DIFFÉRENTS POINTS DE VUE DU PARC DE MÉRÉVILLE

exécutés en grand pour

M. de La Borde.

147 francs à de La Borde.

N® 74.

ETUDE D’APRÈS NATURE

otfrant

un point de vue des cascatelles de

Tivoli.

91

francs.

75.

UN TABLEAU

deux jeunes

voit

sonnage vêtu en

fdles qui

au premier coup, sujet de ruines et fontaine, où l’on

fait

viennent

piiiseï’

de

1

eau

et

sont aperçues par un per-

(pii

solitaire.

160 francs.

N® 76. dont

la

détache

LE POINT DE VUE D UNE RICHE GALERIE D’ARCHITECTURE,

principale arcade laisse voir un fond de paysage et un ciel brillant sur lequel se

Sur des degrés

statue de Marc-Aurèle.

la

répandu diverses

et

tout

le

premier plan

l’artiste

a

ligures.

550 francs.

N® 77.

UN TABLEAU

de

forme en

un

hauteur rejiréseiitant

lieau

monument

d’architecture servant de lavoir, où sont étaldies des blanchisseuses occupées à étendre leur linge, tandis ({ue d'autres sur

le

premier plan,

à droite, sont

autour d un feu.

550 francs.

— UN

N® 78. trouve

TABLEAU

statue d’Apollon.

la

de forme en hauteur olfrant

Le milieu du premier plan

figures, dont des soldats jouant

les ruines d’un palais

est enrichi

où se

d’un groupe de neuf

aux cartes.

120 francs à Cüxsi axtix.

N® 79.

UN MONUMliNT COMPO.SÉ

dansent des jeunes

offrant

un obélis(pie brisé autour duquel

filles.

1!)3 francs.

N° 80.

— UNE

ÉTUDE DU PLUS GRAND EFFET,

d après

l

incendie de

Dieu.

144

N" 81.

23

N® 82.

fi’ancs.

UN TABLEAU,

sujet d’un incendie.

Morceau en hauteur.

fi'ancs.

UN TABLEAU

23 francs.

rpii ]>araît

encore être pris de

I

llôtel-Dieu.

I

Hôtel-


HUBERT ROBERT

1I(>

VENTE DE FEU HUBERT ROBERT.

1809.

N® 83.

— ETUDE

FAITE EN ITALIE

d’après Lucas Jordane, représentant

le sujet

des Vendeurs chassés du Temple.

143 francs à

Renaud pour Moitié. Moitte

1810. Vente

(sculpteur), n“ 9.

T. 1™

0*"80

(La peinture de Luca Giordano est dans l’église de Saint-Philippe de Neri, à

Naples.)

N® 84.

— UNE

AUTRE BELLE ETUDE DE RUINES,

femmes qui viennent puiser de

paraît être de Panini et les autres détails par

185 francs

N® 85.

à

un

l’eau et d’autres autour d

avec fontaine où sont des

La

feu.

partie d’architecture

Hubert Robert.

Cohnileon.

DEUX TABLEAUX,

fragment d'entablement; dans

études d après Panini. Dans l’une, un beau vase et

l’autre,

une pyramide.

150 francs.

N° 86.

UNE CHARMANTE ESQUISSE,

point de vue d un ]iarc, avec sujet de

balançoire.

45 francs.

N® 87.

DEUX AUTRES

vant d’écuric;

N® 88. l

un

les

autre,

l

léSQUlSSES en

ovale. L’une offre

une grande arche de pont, avec gondole

DEUX ESQUISSES EN OVALE, point

hommes

tirent

un bateau; dans

un ancien

et lointain

de vue de mer

l’autre, l’artiste dessine

et

édifice ser-

de paysage. de jardin. Dans

un tombeau.

47 francs.

.N®

89.

DEUX ESQUISSES,

Rome, plus une troisième à

différents effets de nuit

offrant des

monuments de

esquisse, sujet d’une pyramide que des ouvriers sont occupés

démolir. 5()

.\®

mer

90.

francs.

TROIS ESQUISSE.S

et rocliers

;

les

deux autres,

aussi de forme en travers. L’utie, un point de vue de

effet

de nuit

devant un tond)eau, d'autres sont autour d’un

et

souterrain.

Un

des personnages prie

feu.

95 francs.

Xo PI. tf

_

UXE PETITE ESfjUISSE EN OVALE.

un brouillard, avec monument de ruines sur

en

liaiiteur.

40

Dans fr.

50.

l

un des

peujdiei's,

la

Point de vue de mer à

droite; plus deux autres,

dans l'autre une |)yramide.

l’effoi

même forme


CATALOGUE 1809.

117

VENTE DE FEU BUBERT ROBERT.

N® 92.

BELLE ESQUISSE OVALE,

avec pyramides

en hauteur, offrant l’escalier d un palais,

diverses ligures.

et

38 francs.

— UN

N® 93.

nage qui

PAYSAGE

de forme en ovale, avec chaumière pittoresque

— DEUX ESQUISSES

N® 94

et

person-

de l’eau d’un puits.

tire

ÉTUDES DE ROME. — L’une représente une masse

:

de fabriques, avec une chute d’eau dans

le

milieu; l’autre une procession du Pape. Plus

une troisième esquisse, perspective éclairée par

l’effet

d’un embrasement.

41 francs.

N® 95.

DEUX ESQUISSES, sujet

de démolition dans les caveaux de Saint-Denis.

00 francs.

N° 90.

QUATRE JOLIES ESQUISSES.

Intérieur de temple et autres sujets

d'architecture.

295 francs.

N® 97. taire

UNE ESQUISSE

d’un immense détail offrant

le

sujet d’un rejias de mili-

aux Champs-Elysées.

90 francs.

— UNE

N® 98.

AUTRE ESQUISSE

du plus grand goût de touche, perspective d une

colonnade, avec fontaine et figure d’un dessinateur.

N® 99. sur

le

UNE ESQUISSE,

composition d'une fabrique piltores(iue

et

d’un lavoir

premier plan. 130 francs.

N® 100. lisent

— UNE

ESQUISSE.

Paysage

et

ruines, avec figures de jeunes

filles

(|ui

une inscription. 80 francs.

N® 101. les

catacombes de Rome, l’autre N® 102.

le

— Deux encore plus

Ce

tableau,

fait

intéressantes le

|)ar le

motif des sujets. L’une représente

repas des Cinq-Cents dans

la

galerie du

Muséum.

au premier coup, représente un point de vue d’un bois et

sujet historique d’un chien qui ne quitte pas les liabits de son maître.

N® 103.

DEUX ESQUISSES

de forme en travers.

— L une représente l’intérieur

d une salle d’antique, l’autre un paysage style de Locatelli. Plus deux autres points de

vue d’un parc

et

d’un orage.

110 francs à Paillet.


HUBERT ROBERT

118

1809.

VENTE DE FEU HUBERT ROBERT. N» 104.

— UN

SUJET D’UNE ÉCOLE DE DESSIN,

dans une galerie composée.

50 francs à Laneuville.

N° 105.

paysage

;

DEUX MOYENNES ESQUISSES.

Différents

points

de vue de

dans l'un un pont pittoresque, dans l'autre une chapelle.

180 francs.

N“ 106. et

UN PETIT TABLEAU DE PAYSAGE

quelques animaux sur

le

mêlé de rochers, avec figures

premier plan.

96 francs.

N“ 107.

— DEUX

l’une offrant

ESQUISSES

un souterrain

et

l

de différentes dimensions

et

vigoureuses de couleur,

autre une lavanderie.

46 francs.

N° 108.

Quatre autres charmants

]>rojets

de composition, dont un sujet de

la

Crèche. 125 francs.

N“ 109.

— Deux,

idem, dont

le

point de vue d’un pont pittoresque.

56 francs.

N“ 110.

Quatre autres de forme étroite en hauteur, projets de tableaux de place

qui ont été exécutés pour le château de Champlatreux. 111 francs.

N" 111.

— DEUX

JOLIES ESQU1SSE.S

représentant

la salle

du Laocoon,

24 francs.

N" 112.

.SIX

ESQUISSES

de com|)Ositions variées, dont une des illuminations

des Tuileries. 54 francs.

N° |)alais

113.

DEU.X ESQUIS.SES touchées

au l>ord de

la

avec inliniment de goût, l'une offrant un

mer, avec gondoles, l’autre un arc de triomphe aussi au bord d’un

lleuve.

35 francs. i\o

11 /^.

— Deux autres

l)lancliisseuses,

l

de forme en bauteiir,

anire un luonunieni

05 francs.

et

cascades.

l

une offrant une rotonde

et lavoir

de


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J


CATALOGUE 1809.

— VENTE

119

DE FEU HUBERT ROBERT.

— TROIS DIFFÉRENTES COMPOSITIONS,

N» 115.

esquisses dégoût, dans l’une

desquelles on remarque une pyramide, débris de monuments, figures, ete.

251 francs.

N° 116.

SIX ESQUISSES DIVERSES

(|ui

seront divisées en deux articles.

42 francs.

N“ 117.

Deux

autres

:

intérieur d’une galerie et une arclie de pont, avec figures

de blanchisseuses. 72 francs.

— SIX

N° ILS.

ESQUISSES,

compositions diverses, dont un sujet de Suzanne au

bain.

105 francs.

N° 119. et

celui

DEUX PETITS TABLEAUX

faits

au premier coup, l’atelier du peintre

du sculpteur. 60 francs.

N“ 120.

DEUX

PEITITS SUJETS en hauteur,

architecture, fontaines et figures

de blanchisseuses.

80 francs. N° 121.

TROIS AUTRES COMPOSITIONS

de

goût,

dont

un intérieur de

caverne éclairée par un flambeau. t)9

N° 122.

francs.

— DEUX

monument servant ()3

CHARMANTES ESQUISSES,

d’atelier à

intérieur de galerie

et

ruines de

un sculpteur.

francs à Cornillon.

N° 123.

N° 124.

— DEUX

UN PAYSAGE

en hauteur, avec

EiSQUISSES de forme

monument

servant de lavoir.

en travers. L’une, une fontaine de riche

architecture; l’autre, une galerie de tableaux.

70 francs.

N» 125.

QUATRE AUTRES COMPOSITIONS DIVERSES ET ÉTUDES

D’ANIMAUX. 102 francs.

N” 120.

QUATRE AUTRES,

35 francs.

dont un intérieur de boucherie.


HUBERT ROBERT

120

1809.

VENTE DE FEU HUBERT ROBERT.

N“ 127. .37

différents sujets et études d’après nature.

francs.

N“ 128. Descente

SIX IDEM,

DEUX ETUDES DE ROME,

qui paraissent faites d’après

le

Galabrèse,

de Croix.

et élévation

40 francs.

N'*

— BELLE ESQUISSE terminée de

129.

la

démolition du château de Meudon.

50 francs.

N’ 130.

UNE AUTRE ESQUISSE DE CARACTÈRE

Cène représenté dans un beau temple, qui rappelle

la belle

offrant

le

sujet

de

la

manière de Panini.

81 francs.

N» 131.

UNE AUTRE CHARMANTE COMPOSITION,

offrant

le

sujet d’une

sérénade italienne au bas d'un pavillon.

50 francs.

N“ 132.

N® 133.

— CHARMANTE

eu lieu en

projet de fontaine dans une place publique.

ESQUISSE

honneur de Jean-Jacques

1

le

faite

de souvenir des illuminations qui ont

jour que son tondieau fut

])lacé

aux Tuileries.

francs.

.30

N“ 134.

UNE AUTRE,

— ESQUISSE heurtée, mais pleine

d’elfet

de

la

démolition du Pont au Change.

72 francs.

N" 135.

UNE AUTRE, même

genre, faite aux Grands Augustins.

50 francs.

N® 136. ments,

l

une

DEUX BELLES ESQUISSES

à l'elfet

en hauteur, différentes ruines de

de clair lune.

73 francs.

N“

1.37.

— DEUX

ETUDES

de forme en ovale d'après Panini.

100 francs.

POINT DE VUE DU CHAMP DE MARS LE JOUR DE LA FÉDÉRATION. q\ 0'"90

1810. \’enlc

anonyme

0"'15

;8 janvier), n” 24.

monu-


CATALOGUE

121

LE POINT DE VUE DES AQUEDUCS DE MAINTENON, tation de

1810.

T. 0”90

Vente anonyme

1“15

(8 janvier), n® 25.

VUE DE DIVERS MONUMENTS ANTIQUES. tableau.

T. 0”64

1810. Vente de Silvestre, n“ 64

AU MILIEU DE RUINES ANTIQUES, filles

avec figures de cavaliers, à l’imi-

Van der Meulen.

ouvrent sa porte

branche pour

le

l’on voit

Douze

ornent

le

devant de ce

O^SO 42 francs.

:

un Chartreux en prière, tandis que des jeunes

et lui cueillent ses fleurs;

déranger.

figures

une autre, sur une échelle,

— (Même sujet que T. 0“60 — 0“4G

la Tentation

«

de Saint Antoine

tient

une

».)

1811. Vente de Preuil, n° 167.

1814. Vente

CETTE COMPOSITION

J.

-B. -P.

Le Brun,

le

:

73 francs.

temple fameux de l'antiquité.

offre les ruines d’un

entre autres richesses de détail,

n° 137

transjiort d'une statue de Minerve,

force de bras et par un moulinet vers

Capitole.

le

On compte

On y remarque, que

l'on dirige à

sur tous les plans de cette

admirable reproduction plus de vingt figures.

T. I^IG

1811. Vente de Séréville, n° 97

SITE

AUX ENVIRONS DE ROME,

1“46 :

451 francs.

traversé dans toute son étendue par une rivière où des

La

villageoises blanchissent du linge.

rive opposée offre les ruines d'un temple, ainsi

que plusieurs habitations rustiques pratiquées dans légèrement nuagé.

T. 0™82 1812. Vente Solirène, n® 98

:

les débris

d'un ancien monument. Ciel

0”66

124 francs.

VUE DE L’ESCALIER DU PALAIS CAPRAROLA

et

de sa principale cour, décorée d’une

fontaine dont l’eau tomlie eu cascade dans un large bassin près duquel on voit quatre

blanchisseuses.

De chaque côté sont deux naïades portant une urne d’où sort également femme fait bouillir de l’eau dans une marmite en fonte suspendue

de l’eau. Plus loin, une à

quatre montanis de bois. Sur

une fontaine surmontée de ensemble

et

la

le

devant, à gauche, une jeune

fille

statue de Minerve; du côté opposé deux

une femme monte un escalier conduisant

à la partie

lave

du linge

hommes

à

causent

supérieure du l)àtiment,

enrichie de balustrades ruinées et derrière laquelle s’élève un massif de grands arbres.

T. Ü“69 1812. Vente Clos, n» 35

:

1“05

201 francs


HUBERT ROBERT

122

DEUX INTÉRIEURS UE PARC. on voit un abbé donnant

le

Dans

près d’une fontaine surmontée d’une statue,

l’un,

bras à une dame; dans l’autre, au fond d’une longue allée, un

bassin avec jet d’eau entouré de figures en costume du temps.

0“27— O'nie

B.

1813. Vente Godefroy, n® 102

UN TEMPLE D’ORDRE IONIQUE.

—A

54 francs les deux.

:

distance devant

Sur

le

la

statue,

deux colonnes, au milieu des-

droite, soutenu jiar

Au

quelles s’élève une statue de déesse sur sa base.

lias est

un grand prêtre

on voit un grou |)0 de cinq figures.

A

et,

à quelque

gauche, un grand arbre.

premier plan se trouvent quelques autres figures. T. (ovale) 0“14

1822. Vente

ESQUISSE TERMINEE,

— 0™11

Robert de Saint- Victor,

représentant

n° 582

181 francs.

:

voûte d’un temple sous laquelle on voit une statue

la

et

quelques figures. B. 0‘“14 1822. Vente

0“11

Robert de Saint-Victor,

UN TABLEAU D’ARCHITECTURE

offrant

des

n° 543

obélisques

:

8 francs.

et

divers

monuments égyptiens

composés avec goût. On y remarque plusieurs groupes de figures sur T. 0“'66 1826. Vente Baron V.

UN TABLEAU filles

Denon,

les différents plans.

0“52

n° 179

d’un effet piquant, où l’on voit dans

68 francs.

:

réduit agréable d’un jardin des jeunes

le

attachant des guirlandes de fleurs à une statue en partie

ombragée par des arbres

élevés.

T. 0“30 1826. Vente Baron V.

Denon,

n° 180

LES RUINES DE L’ENTRÉE D’UN TEMPLE T. 0‘”66

0”22

31

:

50.

situé au milieu des rochers.

041

1826. Vente Prince Galitzine, n° 145

UNE FORET,

fr.

:

36

fr.

50 à Michel.

au milieu de lacpielle est un mausolée qui semlde être celui d’un ancien chevalier. T.

1827. Veille

VUE D’UNE CASCADE,

0™55

0>"44

Duc de la Rochefoucalld-Liancourt,

n® 39.

avec une grande arclic sous laquelle est un escalier, à droite. n»‘23

IS28. Veille

P. -11.

lloberl.

Lemoyne,

0'"44

n" 79

:

20 francs,

avec un

autre paysage de


CUEILLETTE RUSTIQUE (Bibliothèque Albertine, à Vienne)



X


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l


CATALOGUE 13EUX TABLEAUX. cellier d’un

— Dans l’un est représentée

marchand de

Dans

vin.

la

l’aulre,

au milieu de laquelle est une fontaine où les 1833. T. (ovale) 0"*44

Vente Gauthieh, n“ 57

BEAU PAYSAGE

vue intérieure d’un antique édifice devenu

le

une longue galerie enrichie de colonnes

et

femmes des environs viennent puiser de

120

:

l’horizon par des collines.

fr. les

A

fSig-^ié

mi.) B. 0”26 1833. Vente

abbé B.

«

deux.

et

animaux ornent

le

peintre a

fait

INThiRIEUR DE JARDIN.

bornée à

cette composition.

dans

la

Cité, telle quelle

était

à

son tableau, occupée par un atelier de teinturier.

anonyme (30-31

et

», n“ 63.

T. (ovale) 0'"39

1834. Vente

rivière

0™36

VUE INTÉRIEURE DE L’ÉGLISE DE SAINT-LANDRY, l’époque où

d’une

traversée

droite, sur uu chemin sortant d’un hois, plusieurs person-

un cheval. Plusieurs autres figures

et

l’eau.

0"‘36

représentant nne campagne étendue

nages

123

0”33

janvier), n® 116.

Le jiremier plan

que deux lions entretiennent par un

est

occupé par un vaste bassin d'eau limpide

jet qui coule sans cesse.

A

droite,

on monte

à

une

terrasse ]>ar des marches qui descendent jusqu’au fond du bassin, nn temple grec décore celte

terrasse, qui est environnée d’une balustrade.

par de grands arlircs occupent

le

T. 2"’20

1835. Vente

De

vastes [iromenades ombragées

fond de cette belle conqiosilion embellie par des statues.

2™30

Comte d’O, ancien gentilhomme de M.

le

duc de Penthièvre,

n® 51.

INTERIEUR DE JARDIN. 11

est alimenté

gauche

Un

par

Celte vaste et belle composition a un bassin sur

le

premier plan.

eanx d’une cascade écumante qui sort d’tnic colonnade, placée à

les

terminée

et

— j)ar

deux statues qui

jettent de l’ean

par des urnes qu’elles tiennent.

bois, planté en allées et coupé d’une large avenue conduisant à

un temple, occupe

le

fond de ce tableau. T. 1835. Vente

2’" 20

2 '"30

Comte d’O, ancien gentilhomme de M.

le

duc de Penthièvre,

n® 52.

INTERIEUR DE PARC

offrant aux

yeux une vaste pelouse entourée de grands arbres. On

à gauche, une ruine d’architecture

et

des fragments dispersés sur

le

terrain.

A

voit,

droite,

une statue sur son piédestal. T. 2"’20

1835. Vente

2"’30

Comte d’O, ancien gentilhomme de M.

n° 53.

le

duc de Penthièvre,


HUBERT ROBERT

124

LTLE DES PEUPLIERS. seau

:

Site agreste et

champêtre représentant

le

tombeau de

J. -J.

Rous-

Ermenonville. T. 2™20

2"’30

Comte d’O, ancien gentilhomme de M.

1835. Vente

le

duc de Penthièvre,

n° 54.

L’ENFANT PRODIGUE.

Grande composition d après Teniers. Le

a fait entreprendre ce sujet, auquel

il

a

talent facile de

Robert

lui

donné un grand développement de fabriques

et

de paysage. 1839. Vente Demidoff, n° 100

TOMBES MONUMENTALES

:

dans un paysage

410 francs.

et

au pied desquelles une

femme

assise reçoit

l'aumône d’un visiteur en manteau. B. 0“43 1841. Vente

PAYSAGE.

M.

G., n“ 201.

Une grande étendue de pays, des

posent ce

0“32

fabriques, des rivières et des montagnes

com-

joli tableau.

T. Diamètre 0“57 1842. Vente Vicomte d’HARCounx, n° 18

DEUX PENDANTS arbres.

Au

LE JET D’EAU.

:

milieu, statue de

droite et à gauche,

bassin inférieur.

LA CASCADE.

Bassin immense entouré de statues

plan,

et

deux femmes

l’eau

deux laveuses avec un

un enfant qui se promènent.

et

homme

lions.

et

A

retombant en cascade dans un

L’eau tombe du haut de rochers qui se perdent dans

droite, sur le devant,

de grands

deux mains appuyées sur deux

assise les

deux autres lions qui vomissent

Au premier

femme

70 francs.

:

un enfant.

A

la

vapeur.

— A

gauche, quelques

arbres.

1845. Vente

Comte de Cypieure,

n“®

111-112

:

1,075 francs les deux.

DEUX PENDANTS VUE DU MOULIN DE CIIARENTON, avec figures au premier plan. VUE D’ITALIE. — A gauche, un grand monument avec des voûtes et des escaliers. :

Plusieurs ligures de femmes. 1845. Vente

LA BAIGNEUSE.

Comte DE Cypierre,

— Paysage avec

n“®

113-114

des rochers, une cascade

:

700 francs

et

les

deux.

un ruisseau où se baigne une

femme. 1845. Vente

DEUX VUES

Comte de Cypierre,

n" 115

;

130 francs.

prises dans les jardins d’Ermenonville, dont une représente le tombeau de

Rousseau. 1845.

Vente Prince Tufialkin, n® 02.

J. -J.


CATALOGUE

VUE D’UN PALAIS VÉNITIEN. gondoles

et

Il

125

est construit sur des arcades

que baigne

la

mer. Des

bateaux sur l’Adriatique et beaucou[) de figures de toutes parts circulent en

sens divers.

T. 1” 1845. Vente Meffre, n” 77

226 francs.

;

VUE DE LA COLONNADE DU LOUVRE

1™45

s’apercevant au

travers

d’une allée d'arbres au

premier plan. 1846. Vente

RICHE PAYSAGE.

Brunet-Denon,

Au premier

tableau est composé dans

1846. Vente

INTERIEUR D’UN PARC.

n° 322.

plan, Louis

à cheval, auquel

on présente un plan. Ce

goût de Van der Meulen.

le

Brunet-Denon,

— Au

XIV

n“ 323.

premier plan, une terrasse, une fontaine entre deux grands

escaliers et ])lusieurs personnages,

hommes

femmes. Plus

et

loin, des charmilles et

de

grands arbres. Ovale. 1846. Vente Carrier, n® 120.

DANS UN PAYSAGE.

Dans un paysage, une fontaine

à laquelle

un paysan

fait

désaltérer

son cheval. 1846. Vente Saint, n° 38

UN RICHE ESCALIER EN PIERRE figures

d'hommes occupés

conduisant à un parc

:

:

1853. Vente Dugléré, n“® 79-80

LA CASCADE.

:

— En proie

à

290 francs

(Même

les

deux.

sujet sur les deux.) :

82 francs.

une profonde mélancolie, une jeune femme contemple ce monu-

ment ombragé par des arbres centenaires. 1857. Vente

MÊME SUJET

anonyme

(31 janvier), n® 73

(signé et daté 1795).

1884. Vente

en

l'eau.

0“45

1856. Vente Barroilhet, n°® 64-65

LE TOMBEAU.

A TRAVERS DES PORTIQUES

femmes vont puiser de

T. 0^57

en avant duquel sont diverses

343 francs.

UN PALAIS EN RUINES.

ruines on aperçoit un bassin où des

DEUX ASSIETTES.

et

à déplacer des orangers.

1846. Vente Saint, n® 39

DEUX PENDANTS

40 francs.

:

Moreau-Chaslon,

n® 35.

:

97 francs.


HUBERT ROBERT

126

SA PALETTE,

avec un autographe de Talma. 1‘®

1857.

vente M. Marcille, u° 475

40 francs

:

à

Michauü.

UN HOMME CONDUISANT UNE VACHE. 1''^

1857.

Vente M. Makcille, n" 476

105 francs à Fleury.

;

PAYSAGE, CLAIR DE LUNE. 1857.

l""®

vente

M. Marcille,

n° 477

31 francs à Febvre.

:

TEMPÊTE AU MILIEU D’UNE GROTTE. 1857. 2® vente M. Marcille, n" 144

PAYSAGE.

— Sur

le

32 francs.

:

premier plan, un pêcheur.

1857. 2® Vente M. Marcille, n° 145

:

97 francs.

LE PASSAGE DU PONT. 1857. 2® Vente

M. Marcille,

n® 146

:

135 francs à Fleury.

LA CHUTE D’EAU. 1857. 2® vente M. Marcille, n° 147

RUINES ROMAINES.

Dans un paysage, on

voit

centre et au second plan, l’Arc de Titus ineutale

d’uu orateur romain.

contemplent. sol.

A

Une

:

;

à

272 francs à Fleury.

le

tenijile

de

la

Sibylle,

gauche, sur un jiiédestal,

Deux personnages,

la

arrêtés au iiied de ce

à droite;

au

statue inonu-

monument,

le

foule de ruines, chapiteaux, colonnes, entablements sont épars sur le

gauche, un soldat assis sur ces ruines parle à plusieurs femmes. D’autres ligures

animent encore ce tableau. 1857. Vente D® Benoist, n® 87

RUINES ROMAINES.

— Les

;

179 francs.

ruines du temple de Jupiter Tonnant en occupent

centre, l’Arc de Janus et à droite

la

statue de Marc-Aurèle.

De

la droite.

jolies ligures

Au

animent ce

tableau.

1857.

UNE TUILERIE.

D"”

Benoist, n® 88

:

145 francs.

Dans une grande pièce

un échafaudage

éclairée par

1857. Vente D® Benoist, n® 89

PAY.SAGE.

:

une fabrique.

et

A

larjuelle

100 francs.

C’est un site accidenté ])ar des rochers

gauche du tableau. eaux calmes

une vaste fenêtre en dehors de

est construit, des ouvriers sont occultés à la fabrication des tuiles.

Un

torrent les traverse et

énormes

rpii

occupent tout

tombe en cascade dans une

limpides se répandent juscpi'à l’avant-scène.

gauche, sur

la

crête du rocher,

iiti

terminent ce tableau. 1857. Vente D® Benoist, n® 90

:

185 francs.

kioscpie.

A

droite, au

Çà

et là

le

centre

et la

rivière dont les

second plan,

de jolies ligures


VILLAGEOIS ET CHASSEURS DANS UNE FORÊT {A M.

le

comte de

la

Bédoyère]

Photographie Moreau frères








,ï

a


CATALOGUE

127

VUE D’UNE PIÈCE D'EAU DANS LE PARC DE VERSAILLES. 1857. Vente

D’’

Biînüist, n° 91

;

60 francs.

VUE PRISE DANS LE PARC DE VERSAILLES. 1863. Vente Soiîet, n® 117

LE PONT.

Vue d’un grand pont d'une

s’élève

un château

fort en ruines,

855 francs.

:

seule arche, qui occupe tout

tableau et sur lequel

le

changé en habitation rustique, au-dessus des créneaux

sont plantés des poteaux qui portent une vigne. Sur

le

pont, dont

parapet de pierre est

le

à moitié détruit et remplacé par des solives, on voit passer une vache,

et

dessous des

blanchisseuses lavent et étendent leur linge. 1857. Vente Maréchale duchesse de Raguse, n® 42

LA FONTAINE.

en ruines;

Un la

joli

paysage vivement éclaire du

droite du tableau

laquelle une laveuse

un paquet sous

le

trempe son

bras.

Au

est

A

soleil.

gauche, s’élève un monument

occupée par une fontaine en forme de fronton, à

linge.

Une

loin s’étend une

femme

autre

campagne

se dirige vers la fontaine avec

à perte de vue.

1857. Vente Maréchale duchesse de Raguse, n® 43

LE MANOIR

(pendant du précèdent).

350 francs.

:

322

:

fr.

50.

Vue d’un vieux château délabré, avec

terrasse a

lienne et balustrades, et dont le perron est garni de vases de fleurs. Sur

gentilhomme du temps de Louis groupées sur

la

première marche.

XV monte un A droite, par

le

l

ita-

devant, un

escalier de jardin et salue trois

dames

une porte de parc en claire-voie, entre

une fermière à cheval conduisant des moutons. 1857. Vente Maréchale duchesse de Raguse, n« 44

LA DANSE.

hommes

Dans un parc ombragé de hautes et

322

:

futaies et orné de

fr.

50.

statues

cinq personnes,

femmes, dansent en rond.

1857. Vente Maréchale duchesse de Raguse, n® 45

180 francs.

:

VUE SOUTERRAINE DANS LA VILLA MACENATE A RIVOLI. 1857. Vente

anonyme

(29 octobre), n® 59

:

100 francs.

DEUX PENDANTS VUE DE L’ARC DE CONSTANTIN ET DU COLISÉE DE ROME. VUE DES RUINES DU TEMPLE DE LA VICTOIRE. :

1857. Vente A. (26 novembre), n®® 23-24

LE ClIARLiVTAN.

Au

j>ied

;

310 francs

les

slatiu's

tronquées gisent

Assis sur ces ruines, un charlatan velu en pulciiiello chante tout en 11

est entouré de j>aysans.

1858.

deux.

de colonnes grec(pies qui sujqioiient encore un reste d entable-

ment, une multitude de débris, b.is-reliefs, chapiteaux,

guitare.

Vente Comtesse de B... (24 mars), n® 35.

s

à terre.

accom|)agnant de sa


HUBERT ROBERT

128

L’ATELIER DE L’ARTISTE.

1859. 2« Vente

GALERIE DU LOUVRE EN

Plusieurs amateurs examinent des dessins posés sur une table.

Comte de Houdetot,

1770.

_

0m47

0“57

1860. Vente Barroilhet, n° 125

LE BAIN.

du

n“ 120.

600 francs.

:

Près d’une source qui s’échappe d’une ruine des jeunes

se livrent au plaisir

filles

bain.

1859. 2® vente

Comte de Houdetot,

n° 124.

LES BAIGNEUSES. 1860. Vente Barroilhet, n“ 126

VUE D’UN PARC DESSINE A L’ANGLAISE 1860. Vente

DEUX PENDANTS fait

son

lit;

chien couché

Madame

LE MATIN.

:

traitée à la

D..., n° 44

155 francs.

:

Dans un

:

manière des paysages de Fragonard.

100 francs.

femme, vue de dos,

intérieur rustique une jeune

près d’une fontaine deux petits enfants accroupis s’amusent. ;

en haut, sur un madrier de

occupée près de

cheminée.

la

la toiture,

INTERIEUR DE RUINES.

installés à table près d’une grosse colonne, reste d’un vaste édifice.

accoudé à une chaise

et

une femme verse

A

à boire.

Au

deux pigeons.

En

avant,

fond, une

Deux paysans

Un

autre

un

femme sont

homme

gauche, une fenêtre ouverte

;

est

en

avant, les degrés d’un escalier.

T. Diamètre 0“56

1861. Vente

LE COLIN-MAILLARD.

Leroy d’Etiolles,

n°®

98-99

340 francs

les

Dans un parc sont réunis des gentilshommes

ment parées. Charmante composition de dix-sept 1865. Vente

:

Eugène Tondu,

209

;

deux.

et

des dames élégam-

figures.

510 francs.

PERSONNAGES REGARDANT LA STATUE DE MERCURE AU JARDIN DES TUILERIES. 1865. Vente

Eugène Tondu,

n° 210.

SON PORTRAIT EN BUSTE. 1865. Vente Eu(;ùne Tondu, n® 215.

— Figure de grandeur naturelle; de main gauche daté 1782.) figurines. — (Signé 0"‘70 — 0"'56

FEMME AGGOUDI^E SUR UN BALGON. elle lient

une

(leur.

Fond de parc avec T.

la

trois

1865. Vente M. Meffre, n® 68

:

109 francs.

et


CATALOGUE RUINES UE L’ANCIENNE ROME.

129

La colonne Trajane

ruines du Colisée se voient

et les

au second plan près d’une rivière au bord de laquelle est un lavoir. Sur l’autre rive, au

premier plan, gisent à terre des fragments d’entablements

et

de colonnes. De nombreuses

figures de laveuses ornent cette importante composition.

T. 2'«66 1860. Vente Boittelle, n° 105

RUINES ROMAINES.

2^07 1,400 francs.

:

La façade du Panthéon, un obélisque, une

statue sur un

autel, des

débris d’architecture et une fontaine dans laquelle des personnages puisent de l’eau.

T. 2'nl7

1806. Vente Boittelle, n® 100

L’ERMITE.

— Un religieux

1“16 480 francs.

:

son ermitage dans

a établi

dans un vaste bassin de pierre qui

les ruines

femmes, enfants, sont plongés dans un profond sommeil. T. (ovale) 0™62 1860. Vente Boittelle, n° 107

MÊME SUJET

LES CRUCHES CASSÉES. une grosse

Hulot,

n“

Des jeunes

[lierre est écrit

et

monté

hommes,

daté 1792.)

le

n“ 108.

116

le

pendant.

0“80

1,400 francs, avec

:

viennent emplir leurs cruches à une fontaine

filles

le jet

d’eau, brise leur vase.

la

cruche à

l’eau...

Cette scène se passe sur une place entourée de

daté 1788.) T. (ovale) 0"'02 1806. Vente Boittelle, n“ 108

monuments en ruine

(Signé à gauche

0‘"79

1,320 francs avec

:

.

le

n“ 107.

(Signé et daté 1798).

1892. Vente A. Hulot, n" 110

:

1,400 francs avec

le

même

pendant.

Des maisons placées au bord d'un grand cours d’eau sont en llammes. 0'>>63

1860. Vente

Sur

:

Tant va

— (Signé à droite

est

— 0™79

monumentale, mais un jeune homme, en leur disputant

INCENDIE.

il

tous,

(signé et daté 1798).

1892. Vente A.

MÊME SUJET

prêcher, mais

1,320 francs avec

:

T. (ovale) 0‘"08

et

d’un ancien temple,

sert de chaire à

lui

Comte de Suleau,

0“'50 n® 194

:

8 francs.

SUZANNE AU BAIN ET LES DEUX VIEILLARDS. B. 0‘“32

0"'25

1807. Vente Boittelle, n® 173. n


HUBERT ROBERT

130

DEUX PENDANTS le

:

Au bord

fût

de colonne renversé; près

RUINE D’UNE ARÈNE CIRCULAIRE.

premier plan, deux personnages se reposent sur un

d’une source, sur

— INTÉRIEUR D’UNE — Elle est animée de nombreuses figures. —

d’eux un gros chien couché. Plus loin, groupe de laveuses.

ANCIENNE PISCINE A COLONNADE. (Signés et datés 1796.)

Théodore de Villenave,

1868. Vente

CATACOMBES DE ROME.

n“®

30-31.

Dans un monument souterrain où

escalier plusieurs personnages se prosternent devant

Rome

descend par un immense

l’on

un mausolée.

(

Signé et daté

1765.) (Ovale)

1868. Vente

Théodore de Villenave,

n° 23.

DEUX PENDANTS COLONNADE D’UN TEMPLE EN RUINE. DOMINANT UNE VALLÉE. :

T. (ovale) 0“91

TERRASSE DE PARC

0“70

1868. Vente B. Narischkine, n°® 62-63.

TOMBEAUX A ROME.

On

premier plan, une statue de

voit, sur le

la

Vierge

et

de l’Enfant

Jésus.

T. 0“51

0“37

1868. Vente Carrier, n“ 47.

DEUX PENDANTS

:

UN TEMPLE.

temple à colonnes devant lequel se consomme un figures.

Dans

le

UN GRAND ESCALIER. sacrifice.

Dans

le

premier, un

Autour, un grand nombre de

second, un grand escalier montant entre deux terrasses bordées de

niches avec statues. Orné de figures.

B. Diamètre 0“‘14 1868. Vente

INTÉRIEUR RUSTIQUE.

anonyme

(23

novembre),

n“®

49-50.

Dans une chambre voûtée, une mère de

A

famille et ses enfants.

gauche, une porte ouverte, à côté un dressoir où sont des ustensiles de cuisine. Dans fond, un

lit

à

grands rideaux rouges; à droite, une échelle

et

un cuvier sur lequel

le

est

posé un drap. T. 0'"24 1868. Vente

SIX

anonyme

GRANDS PANNEAUX

0“32

(23 novembre), n“ 51.

:

PAYSAGE AVEC MONUMENTS ANTIQUES ET FONTAINES. antique à colonnes, un grand escalier dans

gauche de

l’escalier, les célèbres

le

A

gauche, un

haut duquel plusieurs figures.

A

temple

droite et à

chevaux de Monte Cavallo, attribués, l’un à Phidias,


LE JEU DU GOLIN-MAILLARD (Musée d' Amiens)


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CATALOGUE l’autre à Praxitèle.

parmi

Sur

131

on

l’un des piédestaux

lit

d’où sort une eau jaillissante.

Dans

le

et

Au premier

Praxitelli.

un chien.

A

plan,

une fontaine

droite,

coin du tableau, un arbre au tronc noueux, couvert

de plantes grimpantes. Fond avec arbres T. 2“90

VILLA ITALIENNE

Opus

:

fragments de monuments, deux guerriers

les

et balustrades.

2‘"45

ornée de fontaines, d’escaliers, de terrasses

de statues.

et

A

gauche, des

arbres d'un ton vigoureux contre lesquels est appuyée une échelle. Des enfants cherchent à détacher

un cerf-volant accroché

femme portant loin,

une des branches. Vers

à

sur sa tête une corbeille

et suivie

un seigneur en habit marron, chapeau

d’un enfant

le

piédestal de laquelle on

lit

:

H. Robert, P.

in.

arbres; au second plan, des terrasses avec escaliers troisième plan, des jets d’eau.

Des arcades T. 2”90

piédestal un vase en granit rouge.

Au

bergère, une autre bergère joue de

Un peu

plus

et

Un

peu sur

la droite,

ad. oivum, an. 1113.

A

une statue droite, des

Au

fontaines où sont des laveuses.

se détachent sur des arbres bleuâtres.

PAYSAGE AVEC MONUMENTS EN RUINE.

milieu du tableau, une

d’un chien.

main, accompagne deux dames, l’une en

à la

blanc, l’autre en rose, une petite fdle joue avec un griffon.

sur

le

et

2”45

A

gauche, les restes d’un palais, sur son

milieu, trois figures;

la flûte.

Au second

un berger

plan,

invite à

un berger

et

danser une

une bergère

— (Figures par François Boucher.) 2^90 — 1"‘53

dansent au milieu de leur troupeau. T.

— Au premier plan,

PAYSAGE AVEC DES MONUMENTS EN RUINES. et

des fragments de monuments.

une femme assise

tient

A

gauche, un arbre.

sur ses genoux un enfant.

main, suit un troupeau de bœufs et de moutons. dirigent vers une pyramide.

Un

campagne

;

jeune

homme

et

A

gauche, un temple

une jeune femme se disposent à

—A

et

faire

A

un arbre

demi la

une statue,

droite, le

à

un repas dans

fond,

droite, les restes d’un palais.

deux bergères, l’une tenant dans ses bras un enfant,

Un

la

les restes

— (Figures par François Boucher.} T. 2“’90 — 1“53

PAYSAGE AVEC MONUMENTS EN RUINES. houlette.

bergère, sa houlette à

un guerrier assis sur un fragment de colonne. Dans

d’aqueducs romains.

un temple

second plan, deux hommes se

une j^aysanne apporte un panier rempli de provisions.

au-dessous,

plan,

Une jeune

Au

à droite,

milieu, une statue. Au-dessous,

— (Figures par François Boucher.) T. 2“90 — P"53

PAYSAGE AVEC MONUMENTS EN RUINES. renversé.

Au

enfant porte une besace et un bâton.

l’autre tenant

Au second

plan,

Au premier

un panier

et

une

un arc de triomphe en


HUBERT ROBERT

132

un berger, une femme sur un cheval, suivie d’un troupeau de moutons.

ruines,

(Figures par François Boucher.)

T. 2"'90

anonyme

1868. Vente

1“53

mars), n°s 50, 51, 52, 53, 54, 55

(9

20,000 francs

:

les six.

DU CHATEAU DE VILLEMEREUIL (AUBE). VAMIRAL LEGENDRE, ÉTAIT L‘AMI DE HUBERT

SUITE DE ONZE TABLEAUX PBOVENANT

DONT LE

PROPBIliTAlRE.

ROBERT. 1868. Vente

UN TEMPLE. On y

occupe

Il

arrive par

anonyme du

la

15 mars.

gauche du tableau, son architecture rappelle

celle

un escalier monumental décoré de chevaux de marbre.

arbres et une fontaine; dans

du Panthéon.

A

droite, des

fond, une balustrade en pierre, au centre de laquelle est

le

Un

une porte ornée de lions antiques, donnant dans un parc.

jeune homme, appuyé

sur une pierre, cause avec deux femmes, dont une porte une corbeille de fleurs.

un enfant

homme lier

ell'rayé

A

par un chien. D’autres personnages animent cette composition

est assis sur

un fragment d’architecture, une femme

et

un enfant montent

côté, :

un

l’esca-

du temple.

T. 3“ 15

1

:

2,200 francs.

RUINES DE L’ANCIENNE ROME.

A

peu de distance d’une petite chapelle

et

de solides

murailles soutenant les terrasses d’une villa, plantées d’arbres et d’arbustes, s’élèvent les

colonnes d’un temple supportant un reste d’entablement.

masses de construction sur lesquelles duquel serpente une vigne. brisés.

Ce tableau

est

Au premier

Un

des chapiteaux

2*"95

2,000 francs.

VUE PRISE AUX ENVIRONS DE rochers.

plan, des colonnes tronquées,

le feu.

T. 3™ 15 ;

escalier, faisant partie des

orné de différents personnages, dont quelques-uns soignent une

marmite tenue par un trépied sur

N” 2

Un

est assis, conduit à ce temple, entre les colonnes

il

TIVOLI.

Le premier plan

est

occupé par des blocs de

d’entre ceux de gauche s’avance jusqu’au centre du tableau, formant une

large route qui n’intcrrom])t pas la vue principale et lui sert de repoussoir. offre

d’énormes rochers desquels part une cascade.

Plusieurs figures ajustées dans

le

T. 3"'15 :

1,550 francs.

temple de

la

Sibylle les surmonte.

sentiment des brigands de Salvator Rosa occupent

jireuiier plan

N" 3

Un

Cette vue

3“88

le


CATALOGUE

UN ESCALIER.

à

une terrasse servant probablement de promenade

Pour y arriver, premières marches forment, au second plan, un vaste perron meublé d’une fontaine

publique. Escalier les

monte

est très élevé et

11

133

adossée à

terrasse sont ornés de sculptures, statues et lion.

et

Dans

la muraille.

le

fond, on aperçoit de spacieuses galeries couvertes. .Sur le

premier plan, un herrnès du dieu Priape ombragé par un grand arbre. Tableau orné de

nombreuses figures; l’eau.

Sur

à la fontaine,

une femme lave du linge, un enfant vient y puiser de est accoudé à un fragment d’obélisque. Une femme

premier plan, un paysan

le

ayant un enfant sur

le

Un pauvre homme,

s’appuyant contre

bras

et

tenant un autre par

Ce

tableau nous montre

versant l'un sur l’autre. Les eaux

Un pont

impraticable.

in)S

croisement de deux atpieducs en ruines tra-

le

perdent, tombant en chute, rendent

(pi’ils

supérieure d’un des arceaux du monument.

Une

le

Les pilastres

arrive par un escalier, qu’une

un arbre. T. 3“'15

N“ 0

LE LAVOIR.

:

le

une

vieille

Au premier

plan

fond de verdure.

tenant un enfant et

à

On y

j>ar la

main

gauche du tableau, des

0'"50

se voit

une construction rustique, près de

porte en planche. C’est un puits l’un

dans

l’autre.

({ui

domine deux bassins en

Une femme

placée près du puits

premier bassin, dans lequel un petit garçon lave du linge. Une autre femme

un enfant sont assis chiens occiq)ent

le

à terre ])rès

du second. Des pierres, un baquet, un tonneau

7

:

villa,

tion à un vieillard et à

Dans un paysage

un bas-relief

0"'95

boisé, qui laisse

est appliqué.

deux femmes, dont l’une T.

;

apercevoir au loin par une

on voit, au pied d’un sapin, un tombeau antitpie surmonté d’un vase

brisé et contre lequel

N“ 8

et

deux

810 francs.

PAYSAGE ET FIGURES. une

et

premier plan. T. 3™15

N“

éclaircie

]>a(piet et

430 francs.

maçonnerie déversant leurs eaux emplit

sur un

se détachent

Dans une campagne accidentée

laquelle est

femme conduisant une vache,

l'"34

femme portant un

se dispose à monter, suivie de son chien. et

femme voit Une femme qui, sur

700 francs.

PETITE PORTE DE PARC.

roseaux

partie

devant de ce tableau. T, d-nS

:

la

passerelle, sur lacjuelle une

un cheval blanc, prend un enfant des mains d’une seconde traverse à gué

passage

le

de bois, sur lequel chemine tm paysan, est ajusté dans

avec terreur son enfant engagé, est également jetée sur desrocliers.

N“ 5

marches du perron.

1,725 francs.

;

DES AQUEDUCS.

les

muraille, descend péniblement l’escalier.

la

T. 3‘"15

N“ 4

main monte

la

700 francs.

3'" 15

0"'92

Une jeune femme

tient

en donne l’explica-

dans ses bras un enfant.


HUBERT ROBERT

134

CHUTE D’EAU.

Au

pied d’une grande montagne formée de rochers escarpés, une chute d’eau

Une

se précipite et roule sur le roc.

deux petites

femme; sur

villa et

les terrasses

du premier plan, une femme T. 3”15

N° 9

une tour en ruines, près de laquelle se voient

homme

couronnent des rochers escarpés. Plus has, un

figures,

et

un enfant assis à

— 1™Q2

Dans un rond-point de charmilles formant berceau

près d’un

et

d’eau s’élançant du centre d’un bassin se voit un gentilhomme saluant une fille.

une

700 francs.

:

INTERIEUR DE PARC. jeune

et

terre.

Au premier

une dame

plan,

et

dame

et

jet

une

un enfant sont arrêtés près d’une statue

ombragée par un massif de verdure que domine un arbre mort.

T.

N“ 10

PAYSAGE.

:

0“94

810 francs.

Au premier

plan, une

femme

aperçoit un groupe de personnages.

un enfant montent une route au haut de laquelle on

et

Une

chute d’eau au second plan et à gauche un vieil

arbre à moitié mort. T. 1>"05

N“ 11 (Ce dernier n° 59

PAYSAGE.

;

l-"74

330 francs.

numéro

11 repasse seul en 1869, vente J.

W.

G. D., Esquire, de Londres,

du Catalogue.)

s’élève

A

la

base d’un

monument en

ruines que l’on voit à gauche et au centre duquel

un groupe d arbres, un berger joue avec une chèvre.

A

droite, des

pêcheurs sont

occupés au bord d’une rivière. T. 0”74 1869. Vente

— Un — (Signé

DEUX PENDANTS. les

yeux.

anonyme

0“94

(18 janvier), n“ 68.

dessinateur reproduit sur

papier les belles ruines qu

le

T. 1"'98

a devant

1“23

Scène animée au milieu de ruines splendides s’ouvrant au fond sur un beau (

il

et daté.)

ciel bleu.

Signé et daté.)

T. 1™98

1“23

1869. Veille Bigillon (de Grenoble), n®® 112, 113.

INTERIEUR D'UN PARC. sur

le

devant, des

Au

femmes

ceulrc, lavcnl

iiu

du

bassin avec

d eau entouré d’arbres

linge.

B. 0'"36 1870.

jet

0"’4O

Vente Maim.et du Boui.i.ay, u" 15

:

2,005 francs.

et

de statues;


ESCALIER D’UNE VILLA ROMAINE (Collection Camille Groult)


f







'I

ï

\


CATALOGUE

135

— Un escalier gigantesque monte vers une terrasse très élevée

VILLA ITALIENNE.

et

couronnée

à l’une de ses extrémités par un pavillon. Des fontaines, des cascades ornent les voûtes de

aperçoit au fond, à droite, un temple et tout près de grands arbres.

On

cette construction.

Quelques figures animent ce tableau. T. 2"’40

San Donato,

1870. Vente

LE MOULIN DE CHARENTON. rivière;

n“ 130

:

2“ 2,500 francs au marquis OE Trévise.

Un grand moulin

est entouré d’arbres touffus.

il

femmes qui lavent du

A

fait

bouillonner les eaux d'une petite

gauche, une tour ruinée. Des pêcheurs

et

des

linge.

T. 2"'40

1870. Vente San

Donato,

n“ 131

:

2“ 4,700 francs au marquis de Trévise.

SUITE DE QUATRE PANNEAUX PROVENANT DE L'HOTEL DE LA VRILLIÈRE.

LE JET D’EAU.

Au

de balustrades qui

milieu des grands arbres d’un parc s’élève une terrasse de pierres ornée

et

de statues

se perd dans

les

et

entourant une pièce d’eau d’où s’échappe un jet immense

nuages.

De grandes nappes

d’eau coulent dans un bassin au

premier plan. Tableau orné de quelques figures. 1">90

LE TEMPLE. bas,

le

Un

l‘"39

temple en ruine se détache sur

rocher

voûte

fait

passent des figures

et

LE PONT DE BOIS.

Un

le ciel

au

sommet de rochers escarpés. Au

passage à un chemin bordant une rivière

et livre

et

sur lequel

des animaux.

1“90

l’une est

l’^dO

pont de bois jeté sur un torrent

couronnée d’un château

montagnes, quelques figures

et

fort et l’autre

deux masses de rochers, dont

relie

de grands arbres.

des animaux traversent

le

Au

fond, horizon de

pont; au bas, des pêcheurs

tirent leurs filets.

1“90

LA CASCADE.

Un

1“39

vieux château orné de tours occupe

sort un torrent roulant en cascade.

sur un chemin qui borde

le

sommet d’immenses rochers, d’où

Des hommes conduisant des mulets chargés passent

le torrent.

1™90

1“39

1870. Vente Jacques Reiset, n°® 24, 25, 26, 27

;

3,000 francs.

SUITE DE QUATRE PANNEAUX PROVENANT DE L’HOTEL DE LA VRILLIÈRE.

LA TERRE.

terrain.

Des rochers entassés

les

uns sur

les autres et

au bas desquels s’ouvre un sou-


HUBERT ROBERT

136

L’AIR.

Un grand

arbre ballu par

vent

le

et

dans lequel

s'est

accroché un cerf-volant.

— Un coin de façade d'une maison qu’un incendie commence L’EAU. — Une immense cascade tombant du haut de rochers escarpés. 1”98 — 0‘"37

LE FEU.

la

1870. 'Vente Jacques Reiset, n°® 28, 29, 30, 31

RUINES D’UN TEMPLE GREC.

:

à dévorer.

3,700 francs.

Tableau animé d'un grand nombre de figures.

0™46

0™65

Vente Radziwill. 1870. Vente Jacques Reiset, n° 32

LA PIEGE D'EAU.

Un immense

jet

1,000 francs.

:

d’eau sort d'un bassin situé au bas d'une terrasse, dans

un parc, au milieu de charmilles ornées de fontaines

Au

d'arbres est construit un petit pavillon.

des fontaines. T.

1872. Vente de feu

1“>63

Madame

et

de statues. Sur

la

terrasse plantée

premier plan, des figures autour du bassin et

1“08

comtesse de Montesquiou-Fezensac, n° 9

la

:

2,780 francs.

DES FEMMES

sont venues puiser de l’eau et laver à une fontaine antique ornée d’une grande

vasque. T. (ovale dans un carré) 1“35

1872. Vente de feu

Madame

If"

comtesse de Montesquiou-Fezensac, n® 10

la

:

2,500 francs.

INTbiRlEUR DE PARC.

Au

milieu, une

femmes lavent du

autour, des

s’élèvent de grands arbres.

avec

déversant l’eau dans un grand bassin

fontaine

En

face,

un grand

jet d'eau.

T. 0”54

escalier conduisant

:

se déverse

beau

et

1872. Vente E. Vincent, n° 26

SUITI'

TEMPLE

à colonnes et

LE TORRENT.

(Signé

If.

:

0'“38

1,000

fi-ancs.

(Signé Robert. 1TJ6.) 1”!)5

P°21

I"’21

Robert, llVG.j l'"95

allée

touffue,

Des femmes lavent du linge dans

DE QUATRE PEINTURES DÉCORATIVES

pyramide.

l'étendent sur une corde.

T. 0“4G

une

2,310 francs.

FONTAINE SURMONTÉE D’UNE STATUE ANTIQUE. oi'i

à

0“44

1872. Vente Étienne Arago, n° 40

un bassin

;

linge, sur les côtés, des terrasses, au-dessus desquelles


CATALOGUE LA BALANÇOIRE. VILLAGEOIS A LA FONTAINE. 1“95

i“2i

i™15

137

1873. Vente Vicomte (I’Anchald, n®® 27, 28, 29, 30

5,350 francs.

:

— Le Temple 4,300 Vente Oppenheim, n® 81 (La Balançoire — La Fontaine 3,500 Vente Oppenheim, n® 81 (Le Torrent

francs).

:

:

DESSINANT LE PONT RUSTIQUE DU PARC DU MARQUIS DE LABORDE.

L’yVRTISTE

Il

est installé au

personnages

bord d’un

lac,

regardent. Devant

le

dans lequel une cascade déverse ses eaux. Quelques lui,

hardiment

Au

des rochers, est un grand pont rustique. château, dont

le

au-dessus du lac

jeté

plan est un lac fermé par une cascade, qui occupe

Au premier

centre du tableau et au-dessus de

le

un pont rustique qui s’appuie sur des rochers. Des promeneurs circulent

sous des peupliers qui sont de chaque côté du

Sur

lac.

T. 0”G3

et à

gauche

le

haut

château.

0™80

1873. Vente Marquis de Larochebusseau, n° 138

Un

En

plusieurs barques.

le lac,

du parc, quelques constructions, une colonne au centre,

chapelle du

2,050 francs.

:

VUE GÉNÉRALE DES JARDINS DE M. LE MARQUIS DE LABORDE.

LE PRESBYTÈRE.

la

O-^SO

1873. Vente Marquis de Larochebusseau, n° 137

laquelle est jeté

s’appuyant sur

et

fond du parc, on aperçoit

clocher surgit parmi les arbres.

T. 0'"63

:

1,650 francs.

temple en ruine surmonté d’un clocher, à

la fenêtre

duquel on aper-

un moine; au bas, un cours d’eau dans lequel se baigne une jeune femme, tandis

çoit

qu'une autre y lave du linge. T. 0“80 1873. Vente R. Papin, n® 79

MONUMENTS EN RUINES,

:

1873. Vente

vers

le

o^^es

1,400 francs.

avec tombeaux et figures au premier plan. T. 0"’41

PAYSAGE.

francs).

anonyme

(Signé Robert.)

0”33

(29 janvier), n° 24

EFFET DE CLAIR DE LUNE.

Sur

:

le

225 francs. devant, l’arche d’un pont en ruine;

fond, un incendie dont la lumière se reflète dans la rivière et éclaire une partie du

paysage. Cuivre. 0“33 1873. Vente

DEUX PENDANTS

:

anonyme

0“49

(29 janvier), n® 25

HOMÈRE CHANTANT

:

L’ILIADE.

45 francs.

sur un fût de colonne, au pied d’une statue de Diane,

Près d’un temple antique, assis

Homère s’accompagnant de

Plusieurs personnages divisés en deux groupes l’écoutent. T, 0”78

0“65

la lyre.


HUBERT ROBERT

138

PERSONNAGES VISITANT DES MONUMENTS EN RUINES.

— Au premier plan, un

phi-

losophe, accompagné de divers personnages, semble leur donner des explications sur les

monuments qui

les entourent.

T. 0“80

0“64

Madame veuve Lenoir,

1874. Vente

n“’ 29, 30.

MONUMENTS EN RUINES, AVEC PONT.

Au centre d’une vaste composition s’élève un temple en ruine, à l’intérieur duquel on voit encore une statue. Le péristyle est orné de quatre colonnes grecques. Sur

A

lions en bronze.

dont

un des côtés

un escalier monumental orné de

se trouve

formé de traverses en bois

le tablier est

hommes

l

gauche, en face du péristyle, un pont de pierre à moitié démoli à l’entrée

;

et

du pont, deux colonnes. Des

des femmes sont en train de regarder. Par l’ouverture de l’arche on aperçoit

et

des montagnes, des arbres et un large fleuve, sur les liords duquel se tiennent des pêcheurs à la ligne et

des laveuses;

l

une d’entre

étend du linge auprès d’une statue, une autre

elles

entretient un feu sur lequel est une grande chaudière.

T. 2™70

— (Signé à gauche 3,500 francs.

:

FONTAINE MONUMENTALE EN RUINES AU BORD D’UN LAC. environné de hautes montagnes

daté 1796.)

4"'55

1875. Vente Comtesse Koucheleff, n“ 25

lac

et

A

gauche, près d’un

dont les bords sont plantés d arbres, s’élèvent des

et

ruines d’une fontaine monumentale ornée de colonnes grecques entourant une niche qui contient une statue en bronze représentant une l’eau s’écha])pe.

Au

nymphe debout

et

pied de cette statue, dans une large vascpie, une

une vache, un âne

portant des urnes d’où

femme puise de

un troupeau de moutons conduits par deux femmes, dont une

et

un enfant, viennent se désaltérer. Appuyé sur un obélisque brise, un bâton

et

acconq^agné de son chien

avance, un

homme

garde des bœufs

sur un socle de pierre

retenant un cheval.

Au

ombragé

rivière conduit à

un

Un

tciu|)le

droite,

homme accoudé

sur une

femme

assise et un jeune

— (Signé à droite Hubert Robert T. 2“70 — 4“55 —

A

homme

1875. Vente Comtesse Koucheleff, n” 26

LE TEMPLE DE L’AMOUR.

tenant un

de grands arbres, un groupe formé par un

bas, une jeune

colonne qui gît à terre.

homme

tient

centre, sur une [)ointe de terre qui

une femme se dispose à remplir des vases.

et

j)ar

Au

regarde.

les

l’eau;

magnifupie pont de

:

et

daté 1706.)

3,700 francs.

piei’re

en i-olonde près duquel

orné de cariatides jeté sur une

jaillit

une fontaine monumentale.

Plusieurs figures très élégantes animent cette composition. T. 1“’02 1875. Vente

PAYSAGE.

iV

droite

et

pèche nu liomine.

â

A

Couvreur,

264

:

gauche, nu

0"'80

1,580 francs.

gauche, des rochers.

d’.

187().

n"

Au

|)remier plan, un cours d eau dans lequel

cliii'ii.

(ovale) 0'"95

Vente Camille Maiicille,

0'"72

n" 59

:

365 IVancs.


(A-

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J


J

CATALOGUE DEUX PANNEAUX DECORATIFS cascade au premier

faisant

139

pendants.

Rochers

et

chute d’eau coulant en

deux femmes

plan; 2° Oljélisquc au pied diupiel

et

un enfant causent

avec un vieillard assis sur un fragment de corniche brisée.

T. 2™90 1877. Vente Oppenheim, n° 82

liE

TEMPLE CIRCULAIRE.

A

1"*

4,000 francs les doux.

:

sur un massif do verdure, arbustes

droite,

pied de

la statue,

une jeune mère assise

un étang, où baignent,

ligne dans

colonnes, sur

l’iin

desquels un

à

allaite

demi submergés, un chapiteau

homme

peupliers

et

femme drapée posée sur un piédestal Au son enfant, une autre femme pêche à la

agités par lovent, se détache une statue antique,

Au

est étendu.

second

iilan, à

et

plusieurs fûts de

gauche, sur un amas

de rocs, s’élève un tem[)le circulaire entouré de colonnes aux chapiteaux corinthiens. Près

du

tenq:)lc, trois

femmes, deux debout,

l’autre assise.

T. 0"'62

LA FONTAINE.

— (Siÿne JL

liobert.

P. anno 1780.

0“80

Trois femmes viennent emplir leurs amphores à un bassin qui reçoit l’eau

d’une borne ornée d’un mascaron antique. Derrière

elles

se dressent en

enlilade et

formant angle droit, de hautes colonnes d ordre dori(juc, seuls restes d un temple grec de vaste proportion.

homme accoudé Des

A

gauche, parmi

délnûs d'architecture qui gisent sur

les

T. 0”62

Comte D’iMÉcouitT,

1877. Vente

LOUIS XVII AU TEMPLE.

Simon,

éclairée par une chandelle plantée dans

Robert.)

//.

un

0m2G

masquent

l'horizon.

0"’80

3

n”® 2,

:

2,100 francs

les

deux.

d'un l)onnct fourré, les jaml>es enveloppées ihms

coitfé

une couverture, est assis en face de Louis

:

sol,

sur un chapiteau contenq)le une statue mutilée encore sur son piédestal.

collines boisées d’où s’échappe une chute d’eau

terre

le

le

XMI

et

le fait

jouer aux cartes. Cette scène est

goulot d'une bouteille.

— {Signé sur

nu pot en

0'"40

1879. Vente Laperlier, n® 43.

LE PONT RUSTIQUE.

— Paysage avec

figures, peint sur

une assiette de

la

prison Saint-Lazare.

D. 0“18

LE MOULIN.

Paysage avec

figures,

peint sur une assiette

de

la

prison Saint-Lazare.

(Signé à droite.)

D. 1880. Vente

LA CAVEPiNE. par un

vif

enfants.

Walferdin,

La voûte, cllbndrée au rayon de

soleil.

Sur

O"' 18

n“® 153,

154

:

385 francs

les

deux.

centre, est entourée de plantes grinqiantes éclairées

les côtés,

— (Esquisse.) T. 0™33

des soldats.

0'"39

1880. Succession Walferdin, n“ 25.

Au

milieu, une fciinne

et

ses deux


HUBERT ROBERT

140

ARCHE DE PONT.

Sur

Sur

désaltèrent.

le

devant, des

femmes lavent du

des escaliers; dans

le côté,

le

un troupeau de moutons

linge,

se

fond, un temple, et une fumée épaisse

indiquant un incendie. T. 0“23 1880. Succession

INCENDIE DE L’HOTEL-DIEU

Walpeudin, dans

0”31

n° 26.

du 29 au 30 décembre 1772.

la nuit

T. 1“40

— (Signé.)

1“10

1880. Vente Baron Pichon, n“ 6. 1897. Vente

un

n“ 1323

:

950 francs.

— Dans un parc, au milieu d’un vaste bassin entouré d’une balustrade de pierre,

LE JET D’EAU. jaillit

Baron Pichon,

Tout autour du bassin, des berceaux de verdure, des charmilles, des

jet d'eau.

treillages, des statues.

A

gauche, une jeune

un

statue et

et

des enfants sont groupés au

garçon joue avec un grand roseau.

petit

un oranger; au milieu, un jardinier

fille taille

apporte des arrosoirs; à droite, des femmes

— (Signé sur

le

jiied

d’une

socle de la statue et

date' 1113.)

T. 0-"72

0“94

1881. Vente Baron de Beurnonville, n® 163 1892. Vente

Comte Daupias,

INTERIEUR D’UN MONUMENT. et

Sous

n® 51

la

:

19,000 francs.

voûte élevée d'un édifice italien orné de statues

de colonnes, des personnages montent

les

degrés d’un large perron. D'autres se

reposent en examinant des détails d’architecture. ciiilrée

donne sur

la

En

0”30

1881. Vente Baron de Beurnonville, n“ 164 1892. Vente

Une

haut de l’escalier, une vaste baie

campagne. T. 0">40

LES RUINES.

5,600 francs.

;

Comte Daupias,

n° 51

;

:

710 francs.

19,000 francs.

statue décore une niebe pratiquée dans la paroi intérieure d’une arche en

pierre de grande proportion.

Deux personnages

se reposent parmi les débris de

ment portant des inscriptions auprès d’une corniche renversée sur

le

sol.

Au

monu-

fond,

la

façade à fronton d'une église surmontée d’un dôme.

T. 0'"54

LES LAVEUSES.

Au

laveuses trempent

0“44

pied d’un escalier, sous l’arche délabrée d’un ancien aqueduc, des le

linge dans une baignoire en })icrre.

T. 0'"54

0'"44

1881. Vente Baron de Beurnonville, n®“ 165, 160

:

730 francs

les

deux.


CATALOGUE LA MAISON CARRÉE A NIMES. tourent les maisons de

la ville.

141

Le monument s’élève au centre d’une esplanade qu'enDeux moines, manteaux blancs, gravissent le vaste perron

en pierre. Divers jtersounages, dont un peintre assis à terre adossé à des décombi-es dessinant

le

— (Signe sur une pierre T. 0"'98 — 1”42

monument.

et

daté 1183.)

1881. Vente Baron de BEunNONViLLE, n° 167

APOTHEOSE DE Au

fait

ROUSSEAU.

.I.-J.

nationale a

élever un

Au monument où

fronton de ce monument, on

vÉiutÉ.

»

lit

anonyme

LE PONT DE BOIS.

Il

déposée

la

dépouille mortelle de

(20 mai), n” 17

le

et date' 119k.)

3,000 francs.

:

traversent. Dessous, un pécheur tenant une ligne.

T. 0'"33

1882. Vente

0‘"41

Paul de Saint- Victod,

MONUMENT ET FONTAINE.

A

n° 51

:

1,010 francs.

gauche, un temple avec un grand escalier; sur

taux qui sont dans les angles, les chevaux de Phidias; à droite, une fontaine

Composition animée de ligures. à

deux villageois;

à

gauche, un

Au centre, une jeune lille tenant un panier homme étendu sur un bloc de ])ierre.

T. 3“'05 1882. Vente

Moreau-Chaslon,

iF 102

De nombreuses 1

intérieur.

dant qu’un sculpteur restaure une statue qui est au centre. Vers plan, un jeune

penche

à

homme, penché sur une

les

piédes-

des arbres.

de (leurs cause

5,900 francs.

:

monuments antiques sont réunis dans

des restes de

et

2™90

INTÉRIEUR D’UN TEMPLE EN RUINE A ROME. et

Rousseau.

J. -J.

l’homme de la natuiîe et de la

icy déposé

«

:

formé par une échelle reliant deux roches. L^ne femme portant une

est

corbeille et un enfant

1,350 francs.

milieu du grand bassin des Tuileries, l’Assemblée est

— (Signé à gauche sur une base de colonne T. 0"'C2 — 0'"80 1881. Vente

:

échelle, ollre

un bouquet

Un

statues,

la

à

des vases

artiste dessine

gauche

et

une jeune

pen-

au second lille

qui se

une fenêtre. T.

1882. Vente

1“'

Moreau-Chaslon,

LE PETIT CANAL A TRIANON.

1“’40

n“ 103

Au premier

:

1,950 francs.

plan, près d’une grille en ruine, des

femmes

a'cc leurs enfants; l’une d’elles arrose des fleurs. Le canal est eu face, se perdant l'horizon dans

la

vapeur du matin. Sur T.

des bouquets.

les côtés,

1>“40

— (Signe

et

à

daté lll'l.)

1*»10

1882. Vente

Moreau-Chaslon,

1884. Vente

IMoreau-Chaslon (même

n» 104

:

7,100 francs.

sujet sans dimension), n° 35

:

2,350 francs.


HUBERT ROBERT

142

PARC AVEC ROCHERS RELIÉS PAR UN PONT DE

— A droite, de grands arbres.

BOIS.

Composition animée de figures.

T. 0™65

0™55

1882. Vente

Moreau-Ghaslon,

n® 105

1884. Vente

Moreau-Chaslon,

n“ 28.

1898. Vente A. Degeuser, n® 31

PARC AVEC MONUMENT

et

Moreau-Ghaslon,

avec grand escalier

et

DEUX PENDANTS

1>"

n° lOG

Moreau-Chaslon,

0'"24

n® 107

:

MONUMENTS EN RUINE. —

105 francs

Dans

:

1,020 francs.

:

(Grai’épar Geifsler.)

T. 0“31 1882. Vente

1,520 francs avec un pendant, n® 105.

nombreux personnages.

:

n® 29.

Moreau-Chaslon,

MONUMENT DE JACQUES DELILLE.

0'"55

n® 105 bis

T. 1882. Vente

le

premier, quelcpies personnages

groupés au centre, deux soldats debout sur des assises de pierre; un peu plus pêcheurs dans un

Une bergère, au

liateau.

Dans

le

Beurdeley

LES CASCATELLES DE TIVOLI. un jeune enfant penché sur

le

355

(père), n®

:

3,500 francs

bord de

(Signé à gauche

— :

et

un berger regardent

Promenade des dames de

daté 1786.)

et

2-«40

7,000 francs

les

deux

au centre de constructions en ruine. T. 1"’12

Beurdeley

deux.

rivière.

la

1883. Vente Brame, n®* 37, 38

1883. Vente

les

— Au premier plan, deux lavandières

T. 2»'30

étal^lie

1"'53

VUE PRISE A SAINT-CLOUD.

costume Louis XVI.

FORGE

des

centre, chasse devant elle un troupeau de moutons.

1883. Vente

loin,

second, ipielques personnages contemplent les ruines.

T. 1"'30

LE JET D’EAU.

his.

3,900 francs.

:

1884. Vente Moreau-Chaslon,

PONT MONUMENTAL

1,520 francs avec pendant, n® 105

porte cintrée ombragée par de grands arbres. T. 0'"G5

1882. Vente

:

(père), u®

1"'

35G

:

405 francs.

la

cour,


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ÀkiiÏLi

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CATALOGUE

LA FONTvVINE MONUMENTALE. (juée

143

Des laveuses entourenl

de statues sur des piédestaux

et

dont

le

réservoir d’une fontaine flan-

les nouilu-euses vas(pies se

une niche, au milieu d’une façade décorée de sculptures.

On monte

superposent dans

à cette fontaine par

un escalier de pierre orné en haut de lions en bronze lançant par leurs gueules des

jets

d’eau dans les petits bassins échelonnés sur les degrés.

T. 0">42

0"’33

1883. Vente Baron de Beuiinonville, n° 35

THERMES ANTR^UES. salle

3,150 francs.

:

Autour d'uu hassin sont rangées des laveuses dans une ancienne

de hains à coupole supportée par quatre colonnes.

Au premier

[)lan,

deux hommes

tordent du linge.

T. 0‘"42

0“33

1883. Vente Baron de Beeunonville, n“ 30

LA GALERIE EN RUINE. la

Plusieurs promeneurs, un

:

2,050 francs.

homme

conduisant deux chevaux par

bride, des laveuses se rendant à la fonlaine circulent au |)ied d'un large escalier décoré

de statues et

<pii

mène

à

une ancienne galerie à colonnes divisée en travées régulières par

de grandes arches délabrées. T. 0‘"40

0'"31

1883. Vente Baron de Beeunonville, n“ 37

LA GONDOLE.

enlourent

la

Une gondole pourvue d une leiile pour les promeneurs aborde les degrés qui pièce d’eau. De magnili(pies arcades dans le style d’arcs de triomphe forment

une immense cour d’honneur

oii l’on

accède

T. 0“*40

[>ar

de vastes escaliers.

0‘“31

1883. Vente Baron de Beeunonville, n“ 38

MONUMENTS EN RUINE. à droite,

Au

:

3,500 francs.

centre, un artiste dessinant, entoure de trois personnages;

deux cavaliers. T. 0“‘50

1884. Vente Viiior, u“ 148

RUINES ET PERSONNAGES. uianleau

2,500 francs.

;

lil

une

inscrijilion

^Vu

:

0“66

510 francs.

centre, (piatre

de grands arbres se détachant sur

le ciel.

ligures,

droite, un vase orne de l>as-reliefs et

Au second

plan, un arc de triomphe; à gauche,

|)ierre.

un obélisipie. T. 1»'20 1884. Vente ViiiOT, n" 170

:

0'"81

1,050 francs.

1808, Vente A. Deeeeseii, n° 34

un lioinme couvert d’un anqtle

A

gravee sur une

:

3,200 francs.


HUBERT ROBERT

144

MONUMENTS EN RUINE. montée sur un âne.

— A gauche, près d’un arc de triomphe, des villageois

A

droite, la colonne Trajane.

monuments.

sine des fragments de

Au premier

et

une femme

plan, un jeune garçon des-

(Exécuté à la prison de Saint-Lazare, signé en

toutes lettres.)

T. 0™60 1884. ^ ente

Moheau-Chaslon,

n” 25

1898. Vente A. Degeuser, n° 33

BAINS ANTIQUES. des jeunes

Vers

le

filles

Au premier

)lan,

2

un jîersonnage

1884. Vente

Moreau-Chaslon,

paysage.

— (Exécuté à

VUE PRISE PRES MENTON.

A

:

prison de Saint-

;

3,600 francs, avec un pendant, n® 25.

4,200 francs seul.

gauche, une fontaine où une femme lave du linge. L’artiste

au centre, drapé dans un manteau bleu. Sur

— (Signé Robert, 1884. Vente

la

0“49

n® 26

1898. Vente A. Degeuser, n° 32

un manteau rouge harangue

drajîé dans

lettres.)

T. 0">60

LE TORRENT.

2,800 francs seul.

:

jiorte cintrée laisse voir le

Lazare, signé en toutes

à voile.

3,600 francs avec un pendant, n° 26.

:

^dacées à sa droite. Plus loin, une colonnade borde une vaste piscine.

fond une

s’est rejirésenté,

0«>49

la droite, la

mer

et

un bateau

1771.)

Moreau-Chaslon,

n® 27

:

2,400 francs.

Les eaux s’échapjtent du creux d’un rocher contournant un moulin placé au

milieu de la rivière. Sur

la

berge, au jircmier jilan, un villageois cause avec une

femme

montée sur un cheval. 1884. Vente

Moreau-Ghaslon,

LA FONTAINE DE MINERVE. destal.

La

n® 30.

statue de la déesse est en bronze et placée sur

Au-dessous, une grande vasque de pierre où des villageois prennent de

un piél’eau.

A

gauche, un rocher sur lequel s’élève un temjile à colonnes. 1884. Vente

L’ABREUVOIR.

d'un pont.

Moreau-Chaslon, n®31.

Des bergers

A

font boire leurs Iroiqicaux dans une auge placée sous l’arche

gauche, des femmes lavent du linge. Effet de

1884. Vente

Moreau-Chaslon,

VASE DE MARBRE PLEIN DE FRUITS. 1884. Vente

Moreau-Chaslon,

LES PYRAMIDES D’EGYPTE. personnages gravissent

les

Dessus de porte. n® 34

:

L’arliste a représenté une

— (Signe en

n® 37

:

— (Signé.)

1,525 francs.

cérémonie funèbre, de nombreux

degrés d’une des pyramides

Moreau-Chaslon,

couchant.

n® 32.

principales ])Our ensevelir un de leurs chefs.

1884. Vente

soleil

et entrent j)ar

une des portes

toutes lettres et daté 1760.)

500 francs,


CATALOGUE UEUX PENDANTS

(Signé.)

LA MARNE A

(Signé en 1180.)

1884. Vente

LE MOULIN DE GHARENTON.

:

CHARENTON.

LES LAVEUSES.

145

Moreau-Ghaslon,

38

et 39.

Elles sont an bord d’un bassin placé au pied d’un grand escalier de pierre

passant sous des terrasses voûtées reliant de hautes constructions.

T. 0'“58 1885. Vente

BAINS ANTIQUES.

Burat,

J.

n“ 85

:

0”40

2,100 francs.

Les bassins situés au pied de hautes terrasses surmontées de grands

arbres servent à des femmes pour laver du linge. Sur

pêcheurs.

trois

B. 0“'48 1885. Vente

LE PARC.

Des

Au

Burat,

J.

86

:

le

devant, un bateau monté par

0“‘33

2,600 francs.

centre, un jet d’eau au milieu d’un bassin entouré d’une balustrade de pierre.

un échafaudage monté sur des roues. Vers

jardiniers traînent

devant lesquels on aperçoit une riche

1885. Vente J. Burat, n° 87

Auprès d’un

un cours d’eau qui

;

0™37

1,750 francs.

femmes portant

temjile à colonnes, des

a débordé.

fond, des bosquets

villa.

T. collée, sur B. 0”26

APRES L’ORAGE.

le

Un homme

sur

la

leur enfant traversent

opposée leur tend

rive

main.

la

A

droite,

de vieux arbres aux troncs noueux et aux branches brisées. T. 0“44 1885. Vente

J.

PARC AVEC PIÈGE D’EAU.

Burat,

Un

n® 88

;

0“54

1,300 francs.

escalier pratiqué entre

deux bassins monte

h

une terrasse

plantée de grands arbres, bordée d’une balustrade d’où l’on découvre un cours d’eau qui se

perd au loin dans une chaîne de montagnes. Sur

la

terrasse des femmes, des enfants et

un dessinateur copiant une statue. T. 0“.30

1885. Vente

Comte de la Béraudière,

1896. Vente E. Martinet, n° 36

DEUX PENDANTS.

0“40

:

n® 68

:

6,150 francs.

7,000 francs.

(Peinture sur assiette de forme octogonale .)

Diamètre 0‘"22

PAYSAGE AVEC RUINES.

Quatre personnes au milieu de fragments d’ar-

chitecture, auprès d’une colonne qui se dresse sur

chaîne de

monlagues. —

d’une statue, dont ture.

Au

loin,

le

(Signé Robert.)

piédestal est

des arbres, une

1885. Vente

le

Deux

bord d’un

tori’ent.

villageois et

encombré de corniches brisées

villa et la

et

n® 69, 69 bis

:

l’horizon, une

deux enfants au

jiied

de débris d’archilcc-

cime azurée des montagnes.

Comte de la Béraudière,

A

— (Signé Robert.)

900 francs

les

deux.


HUBERT ROBERT

146

IjE .lET

D’EAU.

II

s’élève au milieu d’un bassin entouré d’une balustrade de pierre, où des

villageois sont appuyés.

Sur

le

homme

devant, un

une femme causent au pied de

et

A

ques degrés, deux enfants jouent montés sur un lion en bronze. aux branches pendantes se détachant sur

les bosc]uets

cjuel-

gauche, de vieux arbres

du parc éclairés par

le

soleil.

(Peint dans la maison d’arrêt de Saint-Lazare, signe' à droite.)

T. 1“45 1885. Vente

D''

Mallez,

n° 20 à

Lauhext Richard.

Laurent Richard,

1886. Vente

27

n“

13,300 francs, avec

:

le

pendant

La

Fontaine.

LA FONTAINE.

Elle est dans un parc, au pied d’une terrasse, formée par une statue debout

tenant dans ses bras deux urnes d’où l’eau s’échappe pour tomber dans une vasque de granit.

Des femmes viennent prendre de

boit dans son chapeau.

formant berceau.

Vers

le

l’eau,

fond, plusieurs

un homme drapé dans un manteau rouge

femmes causent

l’ombre de grands arbres

à

(Peint dans la maison d'arrêt de Saint-Lazare.)

T. 1”45 1885. Vente 1886. Vente

0“'95

D'' Mallez, n® 21, à JjAUrent Richard. Laurent Richard, n" 28 13,300 francs, avec :

le

pendant

le

Jet

d’eau.

LE PARC.

An

nn bassin, une large najipc d’eau tombe en cascade entre deux lions de

centre,

bronze près des(juels se trouvent des statues.

Une jeune femme marche

vers

la

A

droite et à gauche, de grands arbres.

gauche, ayant près

d’elle

une paysanne

cjui tient

un

enfant dans ses bras.

T. 2“'51

1885. Vente

AQUEDUC EN RUINE. au

|)remier

droite, de

|)lan.

D'’

Mallez, n°

Des bergers

A

22.

font lioirc leni's bestiaux

grands arbres se détachent sur un

1885. Vente

D''

Mallez,

n'>

KUINFS ANIMF.es DE PERSt tNNACIvS. d'une pyramide.

dans un cours

cl

eau

ipii

coule

gauche, nn acpieduc en ruine couvert de plantes grimpantes; à

T. 2'"55

sur une

P"70

Au bord

lance, un bras

ciel

semé de légers nuages.

2'«02

23.

d'un cours d

ITne slainc e.iii,

tendu, un guerrier tenant

couvert d'un manteau rouge.

A

d(>

la

:

s’élève sur un socle près liouiiiie et

une main a|)puyée

nn autre personnage

perspective d'un paysage romain.

l"’20

1886. Vente du château DE Langeais, n" 801

1003. Vente Lelong, n" 48

nu

nn bouclier

droite, une colonne et

B. P"70

|)ierre

trois ligures,

1,600 francs.

:

300

l'rancs à

Madame Lelong.


MADAME GEOFFRIN DÉJEUNANT DANS LE JARDIN DE L’ABBAYE SAINT-ANTOINE (A M.

le

comte de

Photographie

la

Bédoyere)

M<)reaii firres




7





r


}

CATALOGUE ARCHITECTURE ET

déhi'is d’ari'liilcclnre

188G. Vente

à

le

une femme

liomnie,

et

un enfant arrêtés parmi des

Une jeune mère elle.

n“ 193

375 francs.

:

assise devant une grande cheminée

2“

Au

milieu,

1889. Vente Behend, n“

1

:

les

deux.

De nombreux

visiteurs parcourent une vaste

galerie à colonnades et voûte en berceau décorée de caissons. le

fond illunnné d’une claiTé blanche

sarcophage anti([ne porte

la

1890. Vente G.

sommet d’uu

A

travers

Rothan,

la

([ui

signature du peintre et

B. 0"'32

les

la bouillie

0™23

2,050 francs

INTÉRIEUPi D’UNE GALERIE ANTIQUE.

LE JET D’EAU.

donne

une jeune femme assise couvre avec une

berceau de son enfant. B. (ovale) 0‘“19

l’ombre et

ipii

— (Signé à droite. d\ 0“’3G — 0'"4G

Auguste Sichel,

son enfant deljont devant

draperie

Un

épars autour d’an lem)de circulaire à colonnes corinlldennes,

s’élève au milieu d’un Ijois.

DEUX PENDANTS.

FIGLRIES.

147

n“ 194

la

la

galerie.

A

est

dans

droite, un

date 1780.

0"'25

2,050

:

Le premier plan

pénètre dans

li'ancs à

Madame

la

comtesse de Courval.

sond)re arcade de verdure formée par de grands arbres, au

escalier d’une dizaine de marches, nu jet d’eau s’élève haut et

retomhe sur

feuillages ensoleillés. Plusieurs ligures animent ce tableau.

B. 0"'32 1890. Vente G. Rothan, n“ 195

RUINES ROMAINES.

Au

0“2G

2,G50 francs à

:

la

murs

0™19

B. 0™2G 1890. Vente G.

lillette

comme

Dans un

se sont arrêtées celle

Au

colonnade du temple de Jupiter Stator.

s’allonge sur une terrasse soutenue par des

LA PIECE D’EAU.

la

comtesse de Courval.

pied d’une statue de Minci’vc, plusieurs personnes sont arrêtées

])armi des débris d’architecture et de fûts de colonnes.

ment, se dresse

Madame

Rothan,

n" 19G

j)arc touffu,

:

milieu, sur un haut soubasse-

A

gauche, une

lile

de peupliers

élevés.

1,750 francs.

devant

le

[)iédestal

d’une statue, deux dames et une

pour conteni[)ler une cascade qui tombe par chute de perrons

de Saint-Cloud.

T. 0'"25 1890. Vente G. Rothan, n“ 197

;

0'"20

1,820 francs.


HUBERT ROBERT

148

LA BAIGNADE.

Une femme en robe rouge, dont

ment d'une chemisette, ont

aménagée dans

Au second esl

le

les

pieds dans l’eau d’un petit lac qu’alimente une fontaine

plan, dans les arbres,

un temple antique couronné d’un fronton dont

le

tympan

décoré d’un bas-relief représentant un sacrifice.

1890. Vente G.

LA GARDE CIVIQUE. campagne, oü

Rothan,

n® 198

0'"33

1,450 francs.

:

Trois hallebardiers en faction sous une porte voûtée surveillent

l’on aperçoit

émergeant d'un chemin en contre-bas

patrouille.

B. 0“57

PAYSAGE AVEC RUINES. Au

gauche.

les

Il

est

1,500 francs.

:

ruines d’un cirque, avec

et

i)artie

monumentale sur

la

quelques arbres aux branches brisées.

1891. Vente CouitNEniE, n° 5

la

de lances d’une

centre, une statue équestre; au pied, deux personnages lisent une inscription.

un vase antique

droite,

Ce sont

les fers

0“44

1891. Vente DE Montbiuson, n® 71

LE PONT.

relève la jupe, et un enfant vêtu seule-

mur, surmonté de statues, d’un escalier monumental à double rampe.

B. 0‘“24

A

elle

:

1,000 francs.

surmonté d une large tour crénelée, avec porte cintrée fermée par une herse.

un

l’arche est éclairé par

Le dessous de

des gentilshommes

se disposant à

vif

rayon de

soleil.

On

aperçoit des

dames

et

monter dans un bateau.

Tableau de forme ronde. 1891. Vente Couhneiue, n° G

LA MÈRE DE

F'AIMILLE.

chevalet, assise, tenant

fond,

le

:

2,450 francs.

Elle est dans un atelier d’artiste, devant iinc toile posée sur un

un enfant dans ses bras,

trois autres sont

auprès

d’elle.

Dans

le

père, vu de dos, dessinant un buste.

Tableau de forme ovale. 1891.

^'entc CouitNEiiiE, n® 7

l’ON’l'AINE AN'l’lQLJE. une

nielle enire

vasipie de

jiiei're.

:

Elle est jdacce sur

la

droite; au centre, une statue d’Apollon dans

deux colonnes. Des femmes viennent prendre de yVu

second plan, un

tenqilc.

T. 0'"3l 1891.

1,720 francs.

^'enle CouiiNEitiE, n® 8

1893. A’enle

anonyme

:

et

daté

0'”40

1,000 francs.

(10 juin], n"

30

:

1,000 francs.

l’eau

dans une large


LA LECTURE DANS LE JARDIN DE L’ARBAYE (A M.

le

comte de la Bédoyère)

Photogiaphie Moreau frères

SA

INT- AN T OINE




1






CATALOGUE LE PUITS.

Il

mur de

est placé près d’un

qui sert à prendre de l’eau.

Un

jardin, une

Au

paysanne

tire la

corde attachée à

la

poulie

jardinier plonge son arrosoir dans un bassin de pierre.

1891. Vente Courneiiie, n» 9

MONUMENTS EN RUINE.

149

centre,

:

730 francs.

un arc de triomphe dont l’arche

Sur

est effondrée.

droite, une statue placée devant une colonne. Plusieurs jeunes femmes

la

et

des villageois se

la

Sibylle placé an

reposent au bord d’un cours d’eau. T. 0“G3 1893. Vente

LA BALANÇOIRE. bord d’une

anonyme

A

0'"78

(10 juin), rP 29

La vue semble prise

rivière.

2,100 francs.

:

A

à Tivoli.

droite,

temple de

le

gauche, s'élèvent de grands arbres an feuillage doré.

plan, de jeunes villageois se divertissent avec une balançoire formée par A»i

second plan, des canards.

Un

paysan, tenant une

lillette,

Au premier

un arbre

brisé.

se trouve au bas d’un escalier

de pierre. Au-dessus, des paysannes appuyées sur une balustrade en bois auprès d'une

colonne brisée

et

de pots de Meurs.

(Signé

T. 1"T)0 1893. 4'cnte

anonyme

s’élève sur

A

l‘”05

L’une

!)

:

le

pendant, La

Dans nn parc garni de grands arbres, un temple

une terrasse entourée d’une l>alustrade de

Au

2.5,000 francs, avec

bateau.

droite et à gauche, de larges escaliers; sur

pavoises.

à

daté 118(i.)

(18 novembre), n°

Promenade en

LA PPiOMENADE EN BATEAU.

et

le

|)ierre,

avec statues dans

à colonnes les angles.

devant, une pièce d’ean et des l)ateaiix

bas de rescalier, à droite, nn groupe de jeunes femmes avec leurs enfants.

d’elles,

monter dans

en élégant costume Louis le

prend une

I,

bateau aux drajieries roses.

dans ses

fillette

Au premier

plan,

liras et se

un paysan lance un chien

contre un taureau, qui court dans les roseaux. Plus loin, d’autres bateaux aperçoit des laveuses.

l’im,

on

pendant,

La

dans

:

(Signé et daté 1786.) T. l‘"G0

1893. Vente

dispose

anonyme

(18

1”05

novembre), n® 10

:

25,000 francs, avec

le

Balançoire.

LE CANAL DE TRIANON. rameurs.

Au premier

Bordé de grands arbres

T. 0“40

LES CHAMPS ELYSÈES. arbres.

Caron traverse

filets.

de baii'aux conduits par des

— (Signé en

vêtus de blanc se promènent sous les

Styx, conduisant un passager sur sa bar([ue.

T. 0“40

anonyme

toutes lettres.)

0“31

De nomlireux personnages le

lettres.)

1893. \ ente

et sillonné

plan, trois [lècheurs ont jeté leurs

— (Signé en

0"’31

(18 novembre), n“® 11, 12

;

3,050 francs

les

deux.

toutes


HUBERT ROBERT

150

QUATRE PANNEAUX DÉCORATIFS. et

une arche de pont.

Trajane

dôme de

et le

Le Colisée

Les Cascades de Tivoli

— (Signés —

Saint-Pierre.

anonyme

Temple de Jupiter

ruines d’un temple.

— La

colonne

datés 1785.)

et

décembre),

(2

et

— Le

1“*28

T. 2“‘4ü 1895. Vente

et l’Obélisque.

3

francs

10,000

;

les

quatre

à

M. Ed. Blanc.

COURS D’EAU ENTRE DES ROCHERS. — VOUTE ÉCLAIRÉE PAR LE SOLEIL COUCHANT. — (Deux pendants ronds.) Diamètre 0“*16 1896. Vente

M.

D... (2 décembre), n° 37

LES CASCATELLES DE TIVOLI. surmontés de temples que, derrière

lui,

un montagnard

420 francs

les

deux

à

M.

S.

Bardac.

L’eau tombe en cascades du haut de rochers boisés

de ruines.

et

:

le

A

droite, sur

regarde.

En

un

tertre,

et

un peintre dessine pendant

bas, au premier plan, une paysanne assise

sur un cheval tend les bras pour recevoir un jeune enfant que porte une autre femme.

Près

une vache

d’elles,

et

un chien. Ciel nuageux. T. 0‘“65

0“53

1897. Vente Comtesse de la Feurünnays, n“ 11

RUINES.

Au premier

:

2,850 francs.

plan, plusieurs barques, dont une richement ornée, s’engagent sous une

voûte surmontée d un grand escalier. Plusieurs personnages en gravissent les degrés, qui conduisent à un superbe palais en ruines. Sur

étendu.

Au

la

rampe, un grand drap blanc est

fond, on aperçoit un parc et d’autres ruines. T. 0"'65

0‘"53

1897. Vente Comtesse de la Ferronnays, n“ 12

LES LAVEUSES. a

Un

jeune homme, appuyé sur un bâton

une paysanne assise

tenant un panier.

et

Un

et

:

1,550 francs.

ayant son chien à ses côtés, cause

enfant est couché près d’elle. Sur

la

gauche,

deux blanchisseuses lavent à une grande fontaine surmontée d un vase de pierre décoré d’Amours.

A

droite,

un

Les personnages, dans

])alais la

en ruine

et,

dans

le

fond, un parc avec de grands arbres.

manière de Boucher, ne sont pas de Hubert Robert. T. 2‘“35

1“56

1897. Vente Marquise de Montesquiou-Fezensac,

LE JET D’EAU.

fontaine d

Au

oii

[>ied

de

l

escalier

s’échappe un

jet

monumental d un

d'eau

ii“

22

:

16,000 francs.

palais orné de statues, on voit une

qui retombe en cascade dans un bassin. Sur la

droite, des jeunes filles chargées de fleurs causent avec une de leurs amies assise près

d une gerbe de blé. Sur

tenant un parasol.

la

gauche, un voyageur se repose auprès d'une jeune femme

Les figures qui ne sont pas de Hubert Rol>ert sont légèrement usées. T. 2“'35

l‘“56

1897. Vente Maïujuise de Montesquiou-F’ezensac, iP 23

;

16,000 francs.


CATALOGUE LE l’ONT.

Sons l’arche ensoleillée

pendant

rpie

A

rette.

vieux pont, des femmes lavent ou étendent du linge

rlii

des pécheurs relèvent leurs fdets.

A

horde de collines.

vieille

Vente

Marquise

M.

BUIX’E.

Un aqueduc

de

jet

en ruine endirasse presc[ue tout et

son chien surveillent

T. 0'"81

couper des roseaux sur

sur un cheval

l)lanc.

G, 500

:

francs

le

fond du

talileau.

A

troiq^eau qui va se désal-

Un

jeune

homme

lave

1"'38

rive. Aiqu’es d'un

la

Vers

2,000 francs.

:

bœuf couché, un

homme

est

occupé

autre personnage s'appuie

gauche, un petit bouquet de peupliers près d’un amas de

la

T. 0"’81

PX38

1807. Vente INIarquise nu Pi.essis-Bei.mèhe, n° 72

2h

Devant un pont surmontant un barrage, un

rochers.

PAYSAGE.

le

de Minerve.

la statue

1897. Vente Marquise du Plessis-Bellièee, n” 71

à

n”

fontaine.

la

PONT SUB UNE CASCADE.

passage.

l^Sl

Montesqeiou-Fezensac,

de

au bassin d’une fontaine surmontée de

son chapeau au

une char-

le

Baedac.

S.

gauche, sur un monticule, un pâtre téré]’

fond du paysage

le

cette composition.

T. 1™J8

AQUEDUC EX

aperçoit au loin

construction couvre ce pont et devait en défendre

De nombreux personnages animent

à

On

droite, un escaliei- conduit au pont, où vient de s’engager

gauche, une

1807.

151

2,000 francs.

:

Près du bassin d Une fontaine en ruine, voisine d un arbre dénudé, une jeune

laveuse regarde son chien couché à côté d'elle. Le fond du paysage est traversé d’un petit

cours d'eau

et

bordé des montagnes. T. 0">78

1-38

1807. Vente Marquise nu Plessis-Bei.lièf]E, n° 73

LA GBOTTE.

Montée sur un âne

dans une grotte baignée d'eau. aperçu par l'ouverture de

la

conduisant un cheval par

et

Un

la

homme une

Fond de paysage

1”’38

Des femmes

:

800 francs.

lavent leur linge dans le bassin d'une fontaine alirilee

surmontée d un vase de pierre orné de bas-reliefs.

debout sur des ruines

allée

leni|)le à

et

bride, une paysanne pénétré

chien jappe aux nouveaux arrivants.

1807. Vente Marquise du Plessis-BelliÈiie, n” 74

d un pin ])arasol

1,200 francs.

grotte.

T. 0"'77

PA4 SAGE ET BUINES.

:

les

regarde. Dans

le

V(’rs

la

droite, un

fond, un rideau d arbres rou])é par

où se trouvent deux femmes, dont une montée sur un âne.

demi caché par

la

A

gauche, petit

verdure. T.

P"G,5

l‘"41

1807. Vente iManpiise nu Pi.essis-Bei.i.jÈiie, collection

M.

.1,

Douce r.

iV'

8,350 Iranrs

à

M. Bousson.


HUBERT ROBERT

152

TEMPLE EN RUINE.

Au

pied d’un grand pin parasol, une fontaine, représentée par une

femme tenant deux urnes, alimente un petit bassin entouré de nombreux personnages, deux femmes lavent du linge, une autre puise de l’eau pendant qu’une jeune fdle se prépare au plaisir du bain. Riant fond de paysage, ayant vers

auquel on accède par des marches. «

Rome 118k

— (Signé à gauche sur

la

n.)

1897. Vente Marquise du Plessis-Bellière, n“ 76

RUINES D’ARCHITECTURE. se

gauche un temple en ruine soele de la fontaine et daté

le

Au

:

9,350 francs à M. Boussod.

pied d’une colonnade en ruine, deux femmes et un enfant

chauffent près d un petit feu de bois, pendant qu'une autre, une

Au premier

épaule, descend un escalier.

Vers

droite,

la

plan,

un paysan contemple une statue mutilée.

un homme drapé dans un grand manteau rose

Au

fragment d’architecture.

amphore sur son un

se tient debout sur

fond, à gauche, une éminence surmontée d’une petite con-

struction et d’une longue terrasse plantée de peupliers.

1897. Vente Marquise du Plessis-Bellière, n° 77

L’OBÉLISQUE.

Dans un

bois,

un obélisque

se dresse sur

servent de gîte à des chiens auxquels une

manger.

T. 0”83

femme

montée d’un vase

Une paysanne

brisé, près d’un

cascade et plus loin une

ville.

LE JET D’EAU.

11

conduit un bœuf

et

une dame baigne sou

un cheval

le

le

à

une fontaine sur-

fond, on aperçoit une

socle de la fontaine et daté.) :

3,300 francs à M. Pannier

baron H. de Betiimann).

A

droite,

appuyés

petit chien

une statue de Vénus accroupie surmonte une fontaine, pendant qu’un jeune garçon

la

laisse apercevoir le parc

une charmille ornée de statues

à gauche,

850 francs.

;

s’élance d’un bassin entouré d’une balustrade, à laquelle sont

différents personnages. oii

le

creux

0™55

1897. Vente Marquise du Plessis-Bellière, n“ 79

M.

les

des enfants viennent apporter à

grand arbre dénudé. Dans

— (Signé sur

(appartient à

5,500 francs.

un amas de rochers, dont

et

1897. Vente Marquise du Plessis-Bellière, n° 78

ENVIRONS DE NAPLES.

:

regarde. Dans

le

fond,

par de grandes ouver-

tures en forme d’arcades. .Sur une terrasse, à droite, on voit une élégante construction.

(Sur

le

piédestal de la statue, signature moitié effacée et une date, 118k.) 1897. Vente Marquise du Plessis-Bellière, n° 80

PAYSAGE AGRESTE.

Une cascade

une construction eu ruine. chien, cruclie.

fait

A

Un

:

3,050 francs.

coule au jiied d’un haut rocher, sur leijuel on remarque portant un manteau rouge et accompagné d'un

lierger

signe à deux femmes occiqiées sur

la droite,

l'une

prend de

l’eau

dans une

gauche, des collines escarpées. T. 2"'42 1899.

Vente

0‘'’03

Madame Maurice Richard,

5,000 francs.

née Bouruet

-

Aubertot,

n“

2

;


LE CABINET DE

MADAME GEOFFRIN

{Musée de Valence)




t






,

i'

y

-•. .

• .

:

!> -f)

,

V;

Pf i®ii

>^'

0

:


'0

i


CATALOGUE

RUINES ET PERSONNAGES.

L’archc d'un viaduc s'clèvc au l)ord d uu cours d'eau.

on aperçoit une lrou])C

Iiaul,

montée sur un âne

et escortée

passant

enli-e

deux

duquel nue

auti-e

est

ruililaires

<le

descendent uu escalier

feiurnes

ju'ès

T. 2‘"42

])iliei's

villageoise,

de

con-

la

0“'l)3

Madame Maurice Richauo,

Vente

Une

accoudée.

En

deux

pilastres. Plus l)as,

de paysans, suit une roule entre les

struction.

18911.

153

née Rouruet

-

Auber ror

,

n”

3

;

5,000 francs.

ARGinTEC3’URE.

Palais d ordre corinlliien en ruines, avec terrasses, escalier, Italusirades,

lions couchés, etc.

Au

loin,

une colonne

une pyramide.

et

R. (Ovale) 0"’50 1899. 4'ente Pu. Sichel, n“ 54

LE PONT

RUS1T(,)l’E.

Un

495

:

0"’39

fi-ancs.

promeneurs suivent uu chemin tortueux

cavalier et des

sous un ])Ont rustique reliant des rochers escarjiés. Sur

femme

arbre, une

mène deux

Au

sort d'une voûte rocheuse.

A

uu chien.

1899. Vente Pu. Siciiel, u“ 55

]>ro-

gauche, un mendiaul ajipuvé sur uu bâton

fond, une prairie

R. 0'”05

grand

deux jiersonnages. Au milieu, une femme

est assise et cause avec

eid'anls ipii jouent avec

pas>e

<pii

droite, au pied d’un

la

et

des vaches

;

plus loin, une petite ferme.

0'"52

4,000 francs.

:

IMPORTANTE DÉCORATION FAITE POUR LE MARQUIS DE LABORDE AU CHATEAU DE MÉRÉVILLE N°

1.

L’EMBARCADIMIE. il

Le bassin, dont

angle droit, est entouré de

la

boi-d est garni de neuf

le

degrés se reiiconti’ant

A

travées s'ouvrent des voûtes en plein cintre.

angle de

I

l'édilice,

ou a])orçoit une nouvelle enceinte.

statue de

femme vue

viUæ

D. Dclabnrde, pin. rit

i>ro

presijue de face. Sur

nombreux |)ersonnages. uu dais

à

A

a. d.

l’angle

1788-

est

LE

\

De

cluupie

lEUN

3'1'iMPLE. enté

de

la

le

socle,

Au

fond du

le

ciel.

Plus

du bassin, sur uu socle, se dresse une

aiigle

lias

on

lit

:

II.

Robert

in

et plusieurs

tedibus

Mcrc-

de celte statue et sur les degrés, de est

jiersonuages s'apprêtent

ii

.abritée

par

descendre.

manœuvrée par uu heunme.

T. 2“05

l

du bassin, uu bateau, dont une partie

rideaux rouges, est amarré

Près de ce bateau, une banpie

N'’ 2.

A

trois eu trois

sur un haut jiiédeslal, un

cheval à demi cabré que conduit uu bomnie à torse uu se délacbe sur loin,

De

colonnade double d un édifice eu ruine.

2“'

15

degrés de pierre y donueiit accès. nef centrale se dressent de hautes colonnes de marbre, deux I..e

teuqile s’ouvre

cl

ciiu]

statues de bi-onze dominent une fontaine, dont l’eau coule dans une vasque de marbre.

Des

lions de bi-onze, couchés, gardent l’entrée de la nef centrale.

débris tombés de

la

voûte.

Nombreuses T.

2>"()5

Le

sol est

jonché de

ligures.

2''‘15 20


HUBERT ROBERT

154

3.

LES FONTAINES.

Une

A

large ruine.

gauche, des colonnes d’ordre ionique, inter-

rompues par des ressauts de murs, où s’ouvrent des portes ornées de médaillons. Une suite de voûtes en plein cintre surmontent cette colonnade. Dans la largeur de la construction, dominée par la première voûte, s’étend un escalier de pierre de dix-neuf degrés. De chaque côté, sur un haut piédestal, un groupe formé d’une statue de cheval tenu par un

homme

nu.

Au

bas de chaque piédestal, deux masques de bronze versent de l’eau dans une

Au premier

cuve de marbre.

plan, au centre, deux chevaux de selle tenus par un écuyer.

Nombreux personnages. A gauche, quelques fragments de

T. 2“65

N“

4.

L’OBELISQUE. arcade s’ouvre sur

Un

le ciel

2”15

escalier de pierre

De chaque

bleu.

ruines.

mène au

côté,

parvis d’un temple, dont l’énorme

deux lions de bronze couchés. Aux arêtes

des murs, des colonnes d’ordre corinthien, entre les colonnes des niches où se dressent des statues de marbre.

A

breux personnages.

droite, dans le milieu de l’édifice, se dresse

(Signé à droite

T. 2“65

1900

(juin].

Vente L. F.

:

un obélisque.

Nom-

Robert, 1787.)

:

2'“15

les quatre,

59,500 francs à

Durand-Ruel pour une

académie de Chicago.

5.

LA CASCADE. un

petit

Au

fond, entre les rochers, une cascade, au-dessus de laquelle est

temple circulaire.

A

droite, le long des rochers escarpés, des

chemin étroit, l’un d’eux conduit un cheval blanc portant un

paysans suivent un de voyage. Enfin,

attirail

réunissant les roches qui dominent ce paysage, un petit pont rustique.

une paysanne

fait

T. 2”50

G.

LE ROCHER. un

castel en brirjue.

trois

plan,

2™15

Au bas, à gauche, au bord d’un lac Au centre, un homme invite son

A

pêcheurs dans une barque.

colline,

Au premier

paître ses bestiaux.

alimenté par une cascade, on a élevé chien à se jeter à l’eau. Sur

le lac,

droite, débouchant d’un chemin qui règne sous une

un homme monté sur un cheval blanc, une femme portant un panier sur sa

et trois autres l’italienne.

hommes marchant. En

tête,

haut de cette colline s’élève un petit château à

Enfin, au milieu, un rocher se dresse gigantesque sur

le

fond de

ciel.

(Signé à droite, en bas, sur la croupe du cheval, H. R.)

T. 2'”50

1900

LE TORRENT.

Il

ljuin).

Vente L. F.

à

les

deux, 29,500, au baron Levavasseur.

coule au delà de l’arche d’un pont en ruine, au pied d'un rocher que couronne

une forteresse. Au premier brousses;

;

2">15

[ilan,

gauche, deux pêcheurs à

descendant un escalier, sous

la

hommes amènent un ligne, un homme puisant

quatre la

bateau.

A

droite,

de l’eau

et

une femme

voûte duquel un mendiant a trouvé un abri. T. 3'"75

1900. Vente du 29 mai,

n*’

1

:

()"

14,700 francs.

(Provient de l'hôtel de Luynes.)

des


CATALOGUE

— Une cascade coule

PARC AVEC CASCADE.

une tour en ruines.

s’élève

Un homme

à

gauche entre des rochers au-dessus desquels

assis,

au premier plan, dessine

désigne d’un geste une femme debout derrière

mère court après des enfants.

A

remarque encore des laveuses

un

et

155

lui,

accompagnée d’une

homme montant un

T. 3‘"75 1900. Vente du 29 mai, n° 2

chute d’eau que

fillette.

homme

une grotte, un

droite, sous

la

Une jeune

se chauffe.

On

bateau.

6‘“

17,050 francs.

;

(Provient de l’hôtel de Luynes.)

LAVEUSES SOUS L’ARCHE D’UN PONT.

Trois femmes se sont installées sous

d’un pont rustique orné d une statue dans une niche

et

la

voûte

de plantes grimpantes. Elles lavent

leur linge dans le cours d’eau.

T. 0‘"72 1900. Vente

LA PASSERELLE. relle à

anonyme

Au premier

A

juillet), n“

9

:

1,800 francs.

un arbre placé en travers d une rivière

gauche, une cascade; dans

grotte, dans laquelle une et

plan,

9

0‘"57

une femme portant un enfant. Elle semble appeler à son aide un

suivi de son chien.

bas

(G et

à gauche

:

femme

H. Robert, Floréal, an

2“30 1901. Vente

DEUX PENDANTS

:

anonyme

un

surveille

lointain, des lavandières.

feu sur lequel est

A

une bassine.

droite,

une

(Signé en

3”40 1

:

3,000 francs.

Un bûcheron

s’efforce d’attirer à lui

moitié abattu, tandis qu’un autre bûcheron achève avec sa cognée de séparer tronc.

qui accourt

II.)

(21 mars), n°

LES BUCHERONS.

le

sert de passe-

homme

un arbre à le

corps du

— LA POURSUITE. — A droite, un portique en ruines sous lequel une lavandière,

traînant son linge, s’enfuit devant

un jeune berger.

A

gauche, un buisson.

Au premier

plan, un chien se désaltère. 0“’48

1901. Vente

anonyme

l‘"40

(21 mars), n” 2

:

G30 francs; iP 3

:

580 francs à M. Pierre

Decourcelle.

LES DESSINATEURS.

Assis à l’ombre d’un arbre, un jeune

sculptées sur une pierre en ruine. Debout, près de doigt

le

lui,

homme

modèle. 0'"48

1901. Vente

anonyme

1"’40

(21 mars), n° 4

:

reproduit deux figures

son compagnon

385 francs.

lui

indique du


HUBERT ROBEUT

15G

l’AYSAGE D’EGYPTE.

Au

fond

ci à

Au premier

gauche, deux pyramides.

plan, des ruines

prés descpielles une femme cause avec un vieillard.

0™48 lOUl. Veille

L’ABREUVOIB. l’on

anonyme

(21 mars), n“ 5

Une fonuüue monumentale et l’eau jaillit

250 francs.

:

la

balustrade.

sa

lillelle,

et

Un

sibi siiiscjue

anonyme

1004. 4 ente

Madame Bidgway,

somnu'l d un

A

bras,

le

donne

la

main à

sur un mausolée, on

lit

:

parentibus scpulcrnni ereæit 180k.

J002. 4’enle

Du

sont réunis au centre

cheval blanc monté par une femme,

Deux chiens couchés. A gauche,

portant une cruche.

T. 0“H)0

li-ilons

un enfant se désaltère. Une mère, un enfant sur

D. M. U. Robert hoc

L’ACCIDEYT.

Deux

d’un mascaron dans un bassin débordant sur l’abreuvoir.

droite et à gauche, des statues dans des niches.

un villageois

couronnée par une terrasse où

s’élève à droite,

remaripie deux femmes accoudées à

sur une vas([uc

1™40

0'"74

(10 mai), n“ 1

monnmenl au

s’écroule, entraînant un ouvrier dans

le

0,700 francs.

:

2t)

:

15,200 francs.

porliipic soutenu par

vide.

Une femme

deux colonnes, une

iiierre

lève la tête avec effroi, plusieurs

personnages accourent. Des ruines, chapiteaux, statues ou bas-reliefs gisent sur

le sol.

(Signé en toutes lettres.)

T. 0“00 1002. 4"enle

anonyme

1004. Vente

Madame Bidgway,

EN RUINES.

'l'EMPLE

(10 mai), n“ 2

Un temple à

plan, ileux

JI.

1002. Vente

:

teiii[)le et |

(h>

sif^né

debout met en

dames regardent des fragments du

0''*00

Comte Mxiszeck,

RUINICS

fuite

une troupe de

1em})lc

un obclis(pie.

a

:

étalés sur

4,000 francs.

Dans

colonnade animé de

V’ers h- fond, des peupliers.

I

mare

nn, une

difl’érenls

— Dans

et

un arbre ébranehé

personnages; plus l’autre,

droite et daté 177S.)

T.

ovale) 0'"4J

1002. 4 Cnte Miai.let, n® 35

:

1

_

t)m34

(>,450 francs les

deux

;i

.1

.

loin,

un

un troupeau de bœufs

moutons passant sons un arc de triom|)he, des bergers au repos. il

les

0'“4;}

n" 75

EIGURES.

E'I’

devant lescalier d’un palais

i

orné de bas-reliefs. Sur

Robert, 1789.) 'r.

DlfUX PEXD.V.NTS

15,200 francs.

:

homme

double révolution, un

marches d’un escalier

— (Signé

4,100 francs.

:

ip 30

circulaire à colonnades,

])igeoiis. .Vu premii'r le s(d.

0>"73

Doiget.

(Le second


CASCADE DANS UN PAYSAGE ITALIEN (A

Madame

la princesse

de Croÿ -Solrej

Photographie Moreau frères

I


K

\

1



1





.!î|

J

râ'

H,

i.

i

'* J

?!


.

CATALOGUE DEUX PEXDAXTS

157

PARCS yVNIMÉS DE PERSONNAGES.

;

Dans

preinicr, un

le

moine

un bosquet de vigne vierge. Une cabane couvciUe de chaume s’élève au

est assis sous

centre, devanl une terrasse

oii

des jeunes femmes accoudées sur une balusirarle convoitent

grimpant.

les fleurs d'un rosier

Dans

second, sur une pelouse, des jeunes gens

le

un cerf-volant. Luie jeune femme, vêtue de blanc,

s’efforcent de lancer

est

assise

<i

inté-

l

rieur d'un petit temple en ruine.

T.

Vente Miai.let,

11)02.

PAYSAGES

D’ITALIE.

quatre panneaux

1"'52

ii® .30

0,000 francs

;

deux.

les

D('coralion com|>osée de deux grands panneaux cintres du haut

— Sites agi'esies

éti'oits.

en partie boisés, avec moulin à eau, constructions divei'scs

Grands

|)anne;iux

:

2'*'00

1003, Vente Lei.oxu;, iP 505

LE.S

MONUMENTS

PARLS.

Dh]

A

l'"55.

gauche,

plus loin,

la

les

— (Signé sur

fontaine de Rabylone.

T. 1004. Vente 11 ”

UNE FONTAINE. jaillit

— Au

J

;

!

la

tailleurs de pierre travaillent,

st.itue

halle au

la

que scie

!

c([uestr(' l>le.

*Vu

Panthéon;

ouvrier

:

II.

XV;

de Louis

second plan,

la

à l’arrière-plan,

Robert, IRIS.)

]“'75

2S

n''

Rome

Les Monuments de

d’un mascaron sur un bassin à [)Ctit(‘ fille,

lui

42,000

;

Fn/r

le

fram

s,

.avec

nn'me su jet

un

pendant,

en

\-eiidu

170.3.)

la

margelle brisée.

montre

l

inscription

Une femme debout, :

le lu'as

Fonlanu Dei Rirbanti.

passé

— (Signé

daté 1707 ). T.

1004.

LE DESSINxNTIMJR.

4'ente

0"‘5(i

Madame RinGWAV,

Assis sur un

fût

0"'4t)

n" 31

Signé

et

8,400 bancs

:

à

les ligures d iin bas-relief

daté 1701.) T. 0"’50 Jf)04.

Vente

Madame Guiahu.

de colonne, vêtu de gris, sous un manteau rouge,

dessine sur une ])lanche posée sur ses genoux (

tout.

a|)erçoit, à droite, le

Madame Ridgway,

27

— 0'"25

f'Oti

:

l’cntre,

la pierre

‘>'17

(piehjues figures.

centre d Une laalustraile, deux tritons luttent sur une vascpie d’oii beau

autour du cou de sa et

Au

colonne de

la

colonnade du Louvre, derrière laquelle on la

le

et

monument des

le

regardent.

fontaine des Innocents,

de

porte .Saint-Denis, sous hupielle passe un

la

carrosse attelé de (piatre chevaux; devant

un groupe de personnages

— Petits

2,000 francs

:

et

traversés de torrents tourmentés de rochers et

Madame Ridgway,

0"'30

n“ 32

:

3,200 francs.

monumental.

il


HUBERT ROBERT

158

NATURE MORTE.

Sous

pommes posés

coupole, dans un œil-de-bœuf en pierre sculptée, une vasque à

la

mascarons à motifs de

têtes de

Méduse

sur une baie en marbre rose.

T. 0”97

Madame Ridgway,

1904. Vente

LA FERME.

Devant

de lions, est remplie de raisins, de melons et de

et

— (Signé

et

daté 1768.)

1“45

n“ 33

14,000 francs.

:

Une paysanne, portant sur sa tête un panier, monte l’escalier d’une ferme. porte, une femme et un enfant. A droite, au bord d’un cours d’eau, deux

la

paysannes;

gauche, divers ustensiles de travail.

à

0^58

M. T. Shiff,

1905. Vente

RUINES ROMAINES.

A

n“ 73

— (Signé à droite H. Robert,

0”78 550 francs.

:

gauche, devant un édifice précédé d’un large escalier, un

couché sur une colonne, une mère tenant dans ses bras son enfant pitant sur le sien tombé.

1905. Vente

la

berge un

femme 2.

A

bois,

:

droite,

M. T. Shiff,

homme

et

droite, sur le

une femme.

n“ 74

A

homme

une autre se préciles

arches

1795.)

1,000 francs, à M. Saint-Marceaux.

:

A

1.

pêcheurs dans un torrent

droite, trois

gauche, une femme puisant de l’eau

marmite au-dessus d’un

feu.

Au

fond, un

homme

et

et sur

une autre

sur un pont.

bord d’un cours d’eau, est assis un pêcheur; au milieu, sur un pont de

et trois

paysannes

et

un enfant. Sur

T. 0'“58 1905. Vente

M. T. Shiff,

n® 75

:

1906.

debout, l’autre assise.

Au sommet du

620 francs

rocher, un

T. 0“57

1905. Vente

M.

T. Shiff, n° 77

avec ruines et petits personnages.

:

J.

Doucet,

JARDIN D’UNE VILLA ITALIENNE,

Doucet,

n“ 76

Sur

homme

grève,

la

et

850 francs.

:

deux femmes,

une femme.

Au

loin, la

l’une

mer.

— (Signé et doté 1773.)

80

:

0”165

4,500 francs.

Nymphée, avec

T. (ovale) 0“'40 J.

;

920 francs.

[ircmier plan.

1906. Vente

amas de rochers.

0“>40

B. (ovale) 0"’21

Vente

les côtés,

0™78

UN TUNNEL NATUREL AU BORD DE LA MER.

PAYSAGE,

et

une femme près d’un obélisque. Au fond,

LES PÊCHEURS.

surveillant une

un chien

A

— (Signé au milieu H. Robert, 0"’58 — 0™78

d’un aqueduc en ruines.

DEUX PENDANTS

1797.)

n® 81

:

0"‘33

5.100 francs.

])ièce

d’eau

et

personnages au


CATALOGUE LA FONTAINE.

Dans

les jardins

d’une

romaine, auprès d’une fontaine que domine une

villa

femme avec un

statue gigantesque, une jeune ( Esquisse signée.)

T. 0“59 190().

Vente

J.

Doucet,

n® 82

RUINES ANIMÉES DE PERSONNAGES.

J.

Doucet,

6,300 francs.

:

— 83

(Esquisse.)

0'"25

500 francs.

:

CASCADE DANS LES ROCHERS DE RONCILIONE. Au premier

enfant étend du linge sur une corde.

0“45

T. (marouflée) 0“33 1906. Vente

159

Elle coule sous un pont de bois.

plan, un pêcheur en veste rouge et une jeune paysanne avec deux enfants.

(Signe' et daté 1791.)

T. 0“'36 1906. Vente

Agnès, n® 23

J. -B.

:

0”26 5,600 francs.

ANCIEN ÉDIFICE SERVANT DE BAIN PUBLIC.

Un

bassin de forme rectangulaire

s’étend entre deux arches d’un édifice en ruine présentant en perspective une longue

colonnade.

Au premier

plan, sous

la

première voûte, des hommes

et

des femmes

vestiges d’architecture. Plus loin, sur les degrés d’un escalier qui borde

baigneuses au repos. (Signé 1907. Vente

daté 1796.

et

vers

le

et

Comte A. de Ganay,

n® 52

14,500 francs.

:

A

gauche, une porte monumentale ornée

de colonnes cannelées, de bas-reliefs

fond, un hémicycle ouvert par de

et

d’une statue antique.

A

la tète

et

fillette.

Un

1907. Vente

0‘"86

Comte A. de Ganay,

n° 53

LE DÉPART POUR LA PROMENADE. perron baigne dans

avec sa petite

chien au repos. Dans

le

fond, trois

assis

femmes

et et

(Salon de 1796.) T. 0“‘75

prendre place.

Une

accompagnée de deux enfants,

marche près d’une autre femme en robe rouge. Au premier plan, deux soldats appuyés sur une colonne renversée.

droite et

hautes arcades et décoré de mascarons.

femme, en robe bleue portant une cruche sur

une

des

et

bassin, des

— Salon de 1796.)

MONUMENTS EN RUINES ET PERSONNAGES. de pilastres

le

l’eau,

fille.

Dans

le

— (Signé

Devant un palais

plan, à droite, un

à colonnes et fronton, dont le

homme

trois

personnages vont

en manteau rouge et une paysanne

fond, accoudés à une balustrade, des groupes de curieux sous et

daté en bas, à droite, 1796.) B. 0"’30

1907. Vente

6,100 francs.

une bai’que est accostée, dans laquelle

Au premier

de grands arbres.

:

anonyme

0'"26

(10 avril), n° 21

:

2,100 francs.


HUBERT ROBERT

IGU

LA FONTAINE.

Elle est l'orniée d un socle de pierre supportant une statue de Raccluis. L’eau

femmes lavent du

coule d un niascaron dans un grand bassin où des

remplit sa cruche, nn les laveuses.

A

entre nn arbre

petit

garçon

et

une

Au

tenant une branche d arbre, regardent

fillette,

et la statue.

M.

1907. Veille

Un homme

un chien. An second plan, des draps sèchent sur une corde tendue

droite,

T. 0™4b

LA PRIÈRE.

linge.

X... (de Vienne';,

0"‘38

40

n'’

11,500 francs, à M. Cognac.

;

centre, dans l'encadrement de grands arbres, des paysans sont agenouillés

A

sur les marches de pierre d'une grande croix. d'arljres à terre

;

à droite,

un paralylique

gauche, au premier plan, des troncs

dans un chariot.

est traîné

Au

fond, l’entrée

d'une forêt. T. 0‘"82 1908. Vente

LES LAVEUSES. précipiter. tant

un

anonyme

(8 avril), iP

Sons une arche

faite

une jiaysanne

du comte de

anonyie

1908. ^’cnle

LA FONTAINE RU.STlOl’E.

A

A gauche, une

marches ilonneni accès marches, un

24

:

7,000 francs.

monumentales, une que sur

linge, tandis

ipii est

venue puiser de

la

cascade vient se

berge un homme, por-

l'eau.

(Ancienne collection

lieilhac.)

T.

colonnailes.

0‘”0.">

de jiierres

Des jeunes femmes lavent leur

fouet, parle à

fontaine .}

homme

à

(I

0'"8r)

l‘"25

décembre), iP 10

I

droite, derrière

9,100 francs à M.

:

J.

Hombeiig.

un repli de terrain, apparaît un temple

haute colonne surmontée d une statue. Sur

le

devant, quelques

nue fontaine en pierre où s’abreuve une paysanne. Sur

est assis

à

vu de dos. Plus haut, d’autres personnages.

— (Signé sur

les la

— Ancienne collection au comte de ReiUtac. — 1"‘25 T. 0"‘,S3

anonyme

1908. 3’ente

LE TEMPL17 D’AORIPPA.

monnmenlal conduit de orne de lions

(|iiel(|ues

mendiants.

I

décembre',

l

inlérieur du temple à

et île

la

cariatides. Aiqii’ès de

A gam

N’ente

:

10,000 francs à M.

l

air

libi’e.

et

J.

IIoMBEitG.

de slatnes, un escalier

Nombreux personnages. A

slainc d Agrippa, sonlenue par nn imposant molil d’archi-

anonvnie

(1

I

àire,

une lenime debout; sur

homme descend dans

be, nn

T. OnibO 1908.

11

iP’

Par une longue voùle ornée de niches

gauche, nn feu brille devant leeiiire

1

1

nn souterrain.

lmp)

deeendire), n“ 12

:

7,100 francs.

les dalles,


FONTAINE ET COLONNADE DANS UN PARC (A

Madame

la princesse

de Croÿ-Soîre)

Photographie Moreau frères


/ ,



4

.3

' .

I

:i





«

t

 a

1

i

(I


1

GATAI. OGUE

LES CASCADES.

A

iravors des roches, une cascade hondil par

deux hommes.

rive,

!

1908. Veille

Un

anonyme (H

lÆ TORRENT.

:

cliiiles

chien se détaclie sur

le

1"’23

décemlire), n”

1.8

un cavalier

A

8, .300 francs.

;

La roule, sur un

jiarapet,

enfant; à côté, d'autres personnages.

de pierre, traverse

])onl

T.

gauche, un cliemin creusé dans

A

gauclie, une roule suit

un chien, un gi’and chariot. Plus

gramme

et

0"’4.3

un pont

daté 11 SUT. 0'"44

1908. N'enle

LA CASCADE. la taille,

un

anonyme

Une paysanne,

montre

à

un

petit

coiffée d

L’INONDATION. bronze

et

D''

est

et

aboyant. Vers

fond, des peupliers.

Un

|)ont

12,200 francs

:

ju|te

:

fillette.

des enfants regardent une statue

anonyme

deux.

rouge retroussée autour de

A

droite, sur

et

la

A

crue d'une rivière.

gauche

des ruines.

et

Un

bate-

au premier plan,

A

droite,

un chien

0"'40

(28 mars), n” 89

7,000 francs.

:

do pierre traversant un cours d’eau donne accès à une construction

monumcnlale ornée de colonnes, de portique central s'élève

le

dais abritant trois femmes.

pilastres,

île

bas-reliefs et do statues.

groupe de Laocoon. Sur

A

le

Au premier

droite et à gauche, de larges escaliers animés de

plan, trois

hommes manœuvrent une T. P» 14

1908. Vente

Au-dessus du

cours d'eau, un liateau garni d'un

personnages. Une femme entretient un feu de bois, une antre puise de cruche.

les

0,200 francs.

entourée d eau par

T. 0"'30

13

cl

lm45

aune femme accom|)agnée dune

1908. Vente

et

Signé du mono-

t

pierre précédée d'un large escalier orné de lions de

une villageoise

UN PALAIS.

G. -II. N..., n® 43

Une construction de

le

au repos près d un grand arbre déraciné.

couronnée d une terrasse

lier offi’c jiassage

le

0"’55

un lichu blanc, une

T. 0"'91 1908. 4 ente

deux rives.

gargon une chute d'eau coulant entre des rochers.

tertre, plusieurs villageois

un

Fonds montagneux.

animée de personnages, un âne

relie les

décemlire), n"’ 14

(I 1

et à

roc suit

le

0"'33

torrent. lUIe est

le

loin,

torrent.

le

une femme

est arrêté, parlant à

torrent; à droite, un grand rocher et des maisons dans les arbres.

LE RA4TN.

successives. Sur la

Signé du monogramme, h droite.) T.

DEUX PENDANTS

IGl

anonyme

slatiie

l'eau

nombreux dans une

de pierre.

P''48

(28 mars), n" 40

:

1,000 francs. 21


HUBERT ROBERT

162

PUITS.

Un

puit.s,

couvert d'un

de tuiles porté par des colonnes, est entouré d'une

toit

Un homme

margelle demi-circulaire devant une terrasse.

une femme montent un seau

et

d’eau, des draps sont étendus sur une balustrade qui relie des pilastres sup{)Ortant des

vases de fleurs, une laveuse est penchée sur un sarcophage antique.

descend un escalier ouvert sur une T.

allée d’arbres.

l.A

EONTAIAE.

0'":i5

1908. Vente A. Albeut, n® 93

Une femme

enfant à bonnet rouge.

an centre, deux

droite,

une femme

H. Robert, Rome.)

Une

d’un mascaron dans une vasque de forme

jaillit

A

homme

gauche, un

femmes

;

un chien se désaltère. Une

l’eau,

en porte un autre de

tète,

accoudé sur un

la

fût

main

droite, aidée d’un

de colonne. Vers

— (Signé

plus loin, un temple à colonnades.

1908. Vente A. Albeht, n° 94

:

0"‘4()

un enfant sont penchés sur

et

T. 0‘"32

LA TERRASSE.

A

L’eau d’une fontaine monumentale, ornée de colonnes d’ordre corinthien et

femme, vue de dos, un vase sur sa

cl

(Signé, à droite

5,000 francs.

:

d’une statue d’Apollon dans une niche, circulaire.

et

le

fond

daté 1199.)

0'"40

1J,100 francs.

;

terrasse, fermée par une balustrade de pierre ornée de statues et de

vases de fleurs, est ouverte au premier plan par un large escalier entre deux fontaines

formées de lions de bronze. Des femmes se reposent, des enfants jouent, d’autres per-

sonnages regardent

campagne qui

la

s’étend vers

T. 0'"24

n“95

J908. Vente A. Albeüt,

PAYSAGE AVEC RUINES.

Devant

le

fond, entre deux rideaux de pins.

0“’38

3,650 francs à M.

:

mines d’un temple

les

nages se reposent. Une femme en robe rouge tenant un d’un manteau blanc, entretenant une jeune arln’e

ébranché. Vers

le

T. 0"'62 1908. Vente P. Mebsch, n“ 105

PORTR.VIT PRhi.SUME DE LA FILLE DE vers

cheveux relevés

corsage goi'ge de |>igeon décolleté T.

1908. Vente P.

M'i

CHEMIN MONTANT.

A

assise sur un

FRAGONARD

bord

dans une fosse

reni[)lie d’eau,

sue

la

ciel,

un

(?).

3,100

:

homme

T. 0'"72

Mebsch,

Signé au centre et

En

buste, la tète tournée elle

porte un

tlu

fraiics.

chemin montant, un gros rocher .<\.u

faîte

de

en habit rouge

u" 73

— :

l"‘1.3

2,400

la cote,

à pic

sur

deux hommes se

sac. iVu |)rcmicr plan, en contre-bas, et

un enfant vont

route une vache blanche, dc'vant laquelle un chien aboie.

1909. \'enle P.

!

couvert

gauche, un

0"'40

un autre monte chargé d Un

le

un ruban noir autour du cou,

lequel se dresse un tronc d’arbre brisé et tordu. (Irtachent sur

cascade.

A

pierre.

orné d’une ruche de mousseline.

n“ lOti

droite, au

mur de

homme

5,400 francs.

:

ovalei 0‘"50

Mebsch,

garçon, un

0‘"88

et l>ouclés,

et

person-

à colonnade, plusieurs petit

fond, un cours d’eau, puis une

daté 1198.)

la droite, les

fille

Leroux de Villebs.

fr.iucs.

faire

remonter


CATALOGUE LE PARC. la

A

droite, les

163

grands ombrages d'un parc envahi par une foule de promeneurs. Sur

pelouse, un peu à l'écart, un

homme

en habit rouge dessine.

plan de rochers, un ruisseau coule au pied de grands peupliers.

en rotonde. T. 0“97 1909. Vente P. Mersch, n° 74

LA VIEILLE TOUR.

Au bord

tour ronde. Sur

vieille

dole qui s’éloigne.

Plus

loin,

de

rivière

la

Au premier

que traverse un

Au premier

Sur

et

la rive,

femme

parle à un pêcheur.

:

LES CASCADES.

P"29

2,800 francs.

un grand arbre. Deux et

paysanne vient puiser de sine; derrière lui,

deux enfants.

1“’41

.3,000 francs.

:

Une barque, chargée de

visiteurs, fait le tour d’une

l’eau

assis près de son chien,

;

homme

un

la

rive,

une

en habit rouge des-

une femme en blanc regarde par-dessus son épaule. Adroite, une haute

muraille de rochers à pic. La

campagne T. 2"'21

homme

s’étend au fond jusqu’aux collines.

0>"54

Au premier

canal sillonné de bateaux.

grands pins, un

cygnes, qu’alimente à gauche une cascade. Sur

pièce d’eau peuplée de

Un

cieL

le

entre deux ruisseaux, une maison de brique rouge à belvédère, un moulin et

1909. Vente P. Meiisch, n® 76

temple

pont de bois, à gauche, une

petit

plan, devant l’étang, une pelouse où se dresse

T. 0"’97

DEUX PENDANTS

petit

un enfant que vient de déposer une gon-

deux moutons que conduisent leurs gardiens, puis deux femmes

d’autres habitations.

LE C.VNAL.

et

plan, sur la rive droite, une

1909. Vente P. Mehsch, n“ 75

vaches

un

4,200 francs.

:

d’importants bâtiments et un petit temple qui se détache sur T. 0™97

L’ÉTANG.

gauche, un premier fond,

1”29

chemin, deux femmes

le

A

Au

plan, sur

un

tertre,

au pied de deux

en costume Directoire accompagne deux jeunes femmes; près

d’eux, un chien aboie. Plus à gauche, devant un bouquet d’arbres, trois

hommes

tirent

sur une corde pour amener une barque au rivage. Sur l’autre rive, un château parmi les

arbres.

T. 2™21 1909. Vente P.

Mersch,

n“®

l'"54

77 et 78

:

19,000 francs les deux.

PERSONNAGES AU MILIEU D’UN PALAIS EN RUINES. partie défoncée,

on remarque

drapés se chauffent à

la

la

statue éipiesiia; d'un

1909.

V'^ente

V. Sardou, n°

.'13

;

Sous une voûte immense, en

empereur romain. Des personnages

llamme d’un brasieix T. (ovale) 0"’73

0'"59

5,100 haines.


HUBERT ROBERT

164

UNE VOUTE.

Un

large escalier s’ouvre sous une voûte, des personnages en gravissent les

degrés. T. 0”32

1909. Vente V. Sardou, n° 34

VUE DU PONT DES SPHINX. est

0“44

1,520 francs.

:

Au premier

plan, une arche dans laquelle, de chaque côté,

ménagé un passage auquel on accède par un

lions stylisés en sphinx.

A

droite, des

rampe de

escalier à

ménagères lavent leur linge

terminée par des

fer

et l’étendent

A

cordes. Entre les deux rives, une planche jetée, que traverse un chien.

Au

brasier.

fond, des rochers, un autre pont de

— (Signé

arbres.

et

daté à gauche sur

le

T. O^Oe

1909. Vente G. Chabert, n° 7

DEUX PENDANTS

LE CHATEAU.

:

A

s’élève à gauche.

Dans

château.

le

droite,

coin,

le

garde-fou de

moine donne

A à

26,000 francs

:

A

les

àM. Hottinguer. Louis XII,

il

du deuxième étage conduit au balcon du

un mendiant

un château dans

tour construite sous

la

gauche, de grands arbres; à droite, à des pèlerins,

et

gravé par P. -A. Martin.)

le

seuil

du château

homme.

et sur le

(Signé en haut,

1">45

la

chapelle.

et différents

Au premier

plan, un

autres personnages.

1“45

1909. Vente G. Chabert, n"® 8 et 9

lessive.

été

voûte, trois chevaux et un

la

la tour.)

manger

—A

un massif de grands arbres. Sur

T. 2‘"48

LE CLOITRE.

deux arches

baril.

1“>63

à hauteur

T. 2"'48

LA CHAPELLE.

Flanqué de

un pont

balcon, divers personnages. Sous

sur

fond d’un

sur des

gauche, un

:

34,500 francs

les

deux.

droite, le cloître; des religieuses y sont occupées à d’humbles besognes de

Au premier

de pierre. Par

la

plan, à gauche,

un portique auquel on accède par un large escalier

baie des portiques on aperçoit

T.

1"'30

1909. Vente G. Chabert, n° 10

LE DliBARCADERE.

l’église.

l-"05

9,500 francs

:

àM. Charley. bords du Tibre

L’artiste, par fantaisie, a placé sur les

entre les deux palais du Capitole.

Une barque, ornée de

des promeneurs. Composition ornée de noml)reuses figures.

Panneau 1909. Vente F. Doistau,

PONT ACCEDANT A UN PALAIS. se détachant sur le

n'’

0‘"26

51

:

n“ 52

— :

— (Signé

et

daté 1182.)

0'"43

de

la rivière,

ciel doré, une statue équestre.

1909. Veille F. Doistau

Panthéon

34,000 francs à M. Stettiner.

Au bord

T. 0"’49

le

riches tentures, va débarquer

des bateliers

et

des lavandières

(Signé et daté en bas, à gauche.)

0‘’‘76

8,100 francs à M. Mandiargue.


MADAME ROBERT, NÉE

SOOS,

FEMME DE L’ARTISTE

(Musée de Besançon)




V


1

ai:-/

>*•

'S

;

,



CATALOGUE L’ARC DE TITUS, A ROME.

Vue d’une

partie du

nages.

B. 0”25 1909. Vente F. Doistau, n" 53

LAVANDIÈRES.

Au

— :

165

Forum romain, animé

de petits person-

0“20

2,650 francs à

M. de Blacas.

fond d’une galerie d’un palais en ruine,

derrière une muraille, des

lavandières lavent et étendent du linge sur des cordes tendues.

T. 0“41 1909. Vente F. Doistau, n® 54

L’ARC DE TRIOMPHE.

Au -dessous

— :

0”32

1,900 francs à

Madame

la

marquise de Ganay.

d’une porte monumentale et formant son soubasse-

ment, une fontaine qu’animent des lavandières T. 0“>23 1909. Vente F. Doistau, n® 55

— :

et

personnages divers.

0”44

5,705 francs à M. Lévy.


I

I

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^

(

f

*

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N. }

l"

fV

i

»


TABLE DES MATIÈRES PAGES

HUBERT ROBERT I.

II.

III.

— — —

1

LES ÉTUDES A ROME

9

LES SUCCÈS A PARIS

37

LES DERNIERS VINGT ANS

69

CATALOGUE DES ŒUVRES PEINTES PAR HUBERT ROBERT ONT PASSÉ EN VENTE PUBLIQUE DEPUIS

qui

1770 .IUSQu’eN 1909, DRESSÉ PAR

Georges Pannier

91

TABLE DES ILLUSTRATIONS HUBERT ROBERT Hubert Robert,

:

portrait peint par

Madame

Vigée-l>c Brun,

en 1788, fac-similé

en couleurs (Musée du Louvre)^ frontispice

1.

En

rogaid du

liti-e

Les Bûcherons (A M. Pierre Decourcelle)

1

Détail d’un tableau de ruines (Musée du Louvre)

7

LES ÉTUDES A

ROM]<]

Fontaine antique, dessin pour

:

le

nature par Messieurs Robert

Rome

et

de Naples.

»

frontispice des

et

«

Différentes vues dessinées d’après

Fragonard, peintres du Roi, dans

les

environs de

(Musée de Besancon.)

9

Gampo-Vaccino et le Colisée, a Rome (A Madame Lefebvre), eu regard de. Le Portique d'Octavie, a Rome, servant de Marché aux poissons (Musée du IjE

.

Louvre ),

,

18

en regard de

Etude d’après la Villa Médicis, a Rome (Musée du Louvre), en re gard de Étude dans une Villa romaine (Bibliothèque Albertine, à Vienne), en regard L’Abside de Saint-Pierre de

16

Rome

(Bibliothèque Albertine, à

22 de.

.

.

Vienne}, en regard de.

24

26


,

HUBERT ROBERT

168

PAGES

Les Chanteurs ambulants (Musée du Louvre),

Le Temple de la Sibylle, a Tivoli Intérieur de Saint-Pierre de

Rome

(A

28

en regard de

Madame

(les pèlerins

DE l’apôtre) (Bibliothèque Albertine, à Vienne),

30

Lefebvre), en regard de

devant la statue de bronze 32

en regard de

Détail d'un tableau de ruines (Musée du Louvre)

II.

LES SUCCÈS A PARIS

35

:

L'Allée royale ou le Tapis vert, a Versailles (replantation des jardins de Versailles en 1775 (Musée de

37

Versailles)

Portique avec la statue de Marc-Aurèle (Musée du Louvre),

en regard de.

.

.

.

Colonnade d'un Temple ruiné (Musée du I.nuvre), en regard de Le ^’IEUX Pont Collection de M. Georges Pannier), en regard de Les Joutes sous le Pont Notre-Dame, a Paris (Musée Carnavalet), en regard de. Temple de Pæstum et Obélisque (Bibliothèque Albertine, à Vienne), en regard de. Allécorie sur la décadence de la famille Du Barry (Institut Staedel, à Francf

.

fort),

.

.

42 44 46

48

en regard de

La Chambre a coucher de Madame Geoffrin (A M.

le

comte de

la

Bédoyère),

oO

en regard de .

38

40

Madame Geoffrin

se

promenant dans le jardin de l’Abbaye Saint- Antoine (A

M. le comte de la Bédoyère) en regard de 1æ Roi Louis XVI et la Reine Marie-Antoinette, DANS LES JARDINS DE VERSAILLES, en 1775 (Musée de Versailles),

far-siiiiilc

OU

l’entrée du Tapis vert,

coiilciirs clu cU'taü d'iiii tableau peint

54

en regard de

Le Bosquei- des Bains d’Apollon, a Versailles AU COMMENCE.MENT DU XIX® SIÈCLe)

Iæ Parc de Méréville (A Madame

Canal dans un Parc français

52 a

(le

rocher d'Hubert Robert 56

Carnavalet), en regard de

la comtesse

(Collection

Bnbert de Fitz—./ames),

Camille

Groult),

en regard de

.

en regard de

Jet d'eau dans un Parc français (Collection Camille Groult),

en regard de

58

60 62

La Maison carrée, les Arènes et la Tour Magne, a Vîmes (Musée du Louvre), 64

en regard de

Le Pont du Gard, en I..A

III.

Source,

detail d'un

I.,anguedoc /'A/mscg

la

66

en regard de

paysage (Musée du Louvre)

LES DERNIERS VINGT ANS

La Fête de

du Louvre),

67

:

Fédéra iton au Champ de Mars, 14

juillet

1700 (Musée de Ver60

sailles j IjEi tre d’IIubicrt

taVICC),

Incendie quise

Robert

a la marquise de Grollier (A

M.

le

vicomte du Pon-

en regard de

d

une Maison

Di;

de campagne (devant de cheminée peint pour la mar-

GbollierJ (A M.

Cascade en tre deux terrasses

le

vicomte du Pontavice), en regard de

(Collection

Camille G/'ou/tb

en regard de

72 74


,

,

,

TABLE DES ILLUSTRATIONS

169 PAGES

Le Sommeil de Mauat (Bibliothèque Albertine, à L’Entrée de la Prison ou la Mise en cage captivilas) (Ancienne collection

La Sortie de la Prison ou

Vienne),

78

en regard de

(Captivitas,

du duc de Vallombrosa),

captivitatis

et

omnia 80

en regard de

Oiseaux en liberté (Carceve tandem aperto)

les

(Ancienne collection du duc de Vallombrosa),

82

en regard de.

La Grande Galerie du Muséum national, au Louvre

(Collection Camille Groult),

84

en regard de

Les Monuments de Paris a l’époque du

Consulat, Teproduction d’une gravure

de R. Carrey d’après Hubert Robert, fac-sirnilé en couleurs

Le Repas des piusonnieiîs a Saint-Lazape,

,

en regard de

...

.

86

M. Pierre Decourcellej.

89

L’Orage (A M. Pierre Decourcelle) Le Bosquet des Bains d’Apollon (replantation des jardins de Versailles en

93

CATALOGUE

1775),

assiette peinte (A

:

fac-similé

en couleurs (Musée de Versailles), en

L’Escalier tournant

(Musée du Louvre),

La Cascade sous un pont (Musée du

96

en regard de

Louvre), en regard de

Intérieur de Parc romain (Musée du Louvre),

98 102

en regard de

Intérieur du Temple de Diane, a Nîmes (Musée du Louvre),

La Ter RASSE DE MaRLY (Au

prince

1

93

regard de

106

en regard de

110

oussoupoffj, en regard de

Les Démolitions du Pont-au-Change et la Tour de l’Horloge, a Paris, en 1788 (Musée Carnavalet)

114

en regard de

Portiques et Casino a la romaine (Bibliothèque

Albertine,

Cueillette rustique (Bibliothèque Albertine, à Vienne), Villageois

et

Chasseurs dans

une forêt (A M.

à Vienne),

en regard de.

le

comte de

la

Bédoyère),

126

en regard de

Le Jeu du Colin-Maillard (Musée Escalier d’une Villa romaine

d'Amiens),

(Collection

130

en regard de

Camille

L’Arrivée des Pêcheurs (Musée de Narbonne)

,

Groult),

comte de la Bédoyère),

134

en regard de

138

an rega,và de

Arc de triomphe a l’antique [Bibliothèque Albertine, à Vienne) en regard Madame Geoffrin déjeunani’ dans le jardin de l’Abcaye Saint-Antoine

de.

.

(A M.

.

.

146

Saint- Antoine

(A

M.

le

comte

de

ta

en regard de

148

Le Cabinet de Madame Geoffrin (Musée de Valence), en regard de Cascade dans un paysage italien (A Madame la princesse de Croy-Solre), en regard de. Fontaine et Colonnade dans un parc (A Madame la princesse de Croÿ-Solre) en regard de

Madame Robert, née Soos, femme

142

le

en regard de

Lecture dans le jardin de l’Abbay'e Bédoyère),

118 122

en regard de

152

156

160 de l’artiste (Musée de Besancon)

165



CE LIVRE suit

HUBERT ROBERT a été

imprimé ET

T,

ES PLANCHES EN ONT ETE GRAVÉES

PAU

^lAXZI,

A

J

O TANT

(k

Asnièrcs-sur-Seine

L’année

MCMX

ET

TIRÉES



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I

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