NOTICE
CATALOGUE ET
pAR
CH.
LECoeUR
CONSERVATEUR DU MUSÉE.
IIme
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ÉDITION.
:
PRIX
0,75 cent.
AU MUSÉE
etchezL.RIBAUT,
libraire-éditeur, 6, rue St-Louis.
Avril 1881.
AVANT-PROPOS
La notice que nous avons cru devoir joindre à cette nouvelle édition du Livret du Musée est extraite des Institutions Artistiques de la Ville de Pau (') : nous en reproduisons seulement la partie historique, car la partie critique n'a plus de raison d'être, attendu qu'il y a été fait droit en mars 1881 par la translation du Musée dans les nouvelles galeries de l'un des bâtiments de l'ancien Asile, galeries parfaitement saines et pourvues d'une lumière convenable. Toutefois il a été constaté, dès cette preInstitutions Artistiques de la Ville de Pau, par Ch. LE COEUR, conservateur du Musée, brochure in-12 de 142 pages, chez L. Ribaut, (1) Les
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qu'elles étaient en nombre mière année insuffisant pour donner à la fois place au Musée et aux Expositions annuelles de la Société des Amis des Arts expositions qui forment maintenant une annexe indispensable au Musée qu'elles rajeunissent en quelque sorte chaque année. Nous avons dit ailleurs que nul emplacement ne se prêtait mieux aux agrandissements successifs qu'exigeait nécessairement un musée plusieurs solutions se présentent à notre examen — c'est d'abord l'aménagement d'une quatrième galerie dans la partie Ouest du bâtiment qui serait laissée libre par la translation des collections dans les deux étages de la partie Est où elles se trouveraient moins à l'étroit — c'est, en second lieu, la construction d'un corps de bâtiment qui serait élevé sur le terrain resté libre entre les pavillons d'administration et les galeries actuelles; cette construction pourrait comprendre au rez-de-chaussée un vestibule destiné à la sculpture dans lequel se présenterait d'un côté le grand escalier et en regard le logement d'un gardien; au premier
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étage, un salon d'une hauteur plus grande toiles de les des galeries recevrait celle que grande dimension que possède le Musée et celles qui viendraient à lui être attribuées plus tard par la direction des Beaux-Arts. Cette disposition permettrait de donner au Musée une entrée plus digne et plus directe sur la place Bosquet; le public traverserait la cour qui sépare les deux pavillons d'administration et au fond de laquelle s'ouvrirait la porte principale du Musée. Et maintenant, si l'on veut prévoir un avenir plus éloigné, ne peut-on concevoir d'équerre sur les galeries actuelles et dans l'axe du salon dont nous venons de parler, la construction, par section et selon les besoins d'agrandissement, d'un corps de bâtiment dont le premier étage donnerait de nouvelles galeries et dont le rez-de-chaussée augmenterait utilement la surface couverte du marché aux grains. On voit donc, comme nous l'avons avancé, que l'emplacement du Musée actuel se prête merveilleusement à toutes les exigences possibles de l'avenir. Quel que soit du reste la solution adoptée,
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perde qu'on insisterons surtout ne pour nous les principale l'entrée de entre vue pas pavillons de la place Bosquet, seule entrée qui sans être monumentale peut donner au Musée l'aspect d'un édifice public.
NOTICE SUR
LE
MUSÉE
DE
LA
VILLE DE
PAU
1
BEAUX-ARTS.
La création du Musée de Pau ne remonte pas au delà de 1864. Elle a été la conséquence prévue et presqu'immédiate de la fondation de la Société des Amis des Arts dont les Statuts avaient été approuvés par arrêté préfectoral de l'année précédente du 12 avril 1863. Ces deux institutions qui, en temps ordinaire, eussent rencontré ici comme ailleurs de grandes difficultés, furent à leur début favorisées par la coïncidence fortuite de la première Exposition de la Société avec
l'annonce du premier Concours régional. Celle fêle de l'agriculture avait toutes les sympathies du Conseil municipal, lequel, pour lui donner tout l'éclat possible, ouvrit la illimité crédit et Maire engagea un au Société dep Àmis des Arts à reculer la clôture do non Exposition jusqu'à la lin du Concours régional. M. O'tjuin, alors maire de la ville de Pau et l'un des fondateurs de la Société des Amis des Arts, protlla de co votn pour la disposition de la Société une mettre partie du premier ét:ig'c de l'ancien palais de justiee et ordonna les travaux nécessaires à une installation aussi convenable que possible. 11 lit plus, et sur la demando de M. Le Cœur, alors Président de la Société dos Amis des Arts, il lui donna avec les fonctions prématurées de Conservateur du Musée et transporter faire de l'autorisation — installer à titre délinitif dans l'ancienne salle des assises, les quelques tableaux dispersés dans les salles de la Mairie. Pendant les deux premières années de nombreux, emprunts vinrent remplir les vides qui devaient disparaître peu à peu. 1%
Telle fut l'origine modeste de la collection à laquelle une confiance légitime dans - l'avenir a donné dès l'abord le nom ambitieux de Musée, nom qu'elle a depuis justifié et qui lui fut officiellement attribué eti 1869, lors du classement des Musées de la France. L'ouverture du Musée permit de rendre à la lumière le beau tableau de la naissance de Henri IV. Cette toile que sa hauteur peu -
ordinaire n'avait pas permis de placer dans aucune des salles de la Mairie, reposait depuis plus de trente ans dans les greniers, non, comme on pourrait le croire, avec les honneurs d'un rouleau, mais pliée comme une étoffe sur une large planche dont les arêtes incisives avaient imprimé sur cette peinture de cruelles empreintes. Heureusement Eugène Devéria était enil ne se contenta core au milieu de nous , indemnité de vouloir, pas sans aucune consacrer ses soins et un temps considérable à la restauration de cette composition qui lui avait conquis, dès ses débuts., une (I) Eugène Devéria n'avait pas vingtans lorsqu'il fiten 1824ses débuts au Salon de Paris.
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Trois ans plus tard, il exposait son grand tableau de
haute réputation, mais cet artiste, heureux de voir revivre son œuvre capitale dans sa ville d'adoption, se hâta de supprimer, en faveur du Musée de Pau, divers legs attribués par son testament à la ville d'Avila Naissance de Henri IV. Cette œuvre magistrale excita surtout chez les jeunes artistes un tel enthousiasme que pendant quelque temps Devéria fut à la peinture ce que Victor Hugo était à la littérature.
Eugène Devéria marchait alors d'un pas assuré en s'appuyant sur la bonne direction et sur les conseils de son frère Achille, moins en vue et qui malgré un talent éminent s'était attaché à des œuvres modestes qui le mettaient à même de subvenir à tous les besoins de la famille. Bientôt éloigné de Paris par les exigences de sa santé et par des commandes de travaux importants en province, le jeune et brillant artiste privé des conseils fiaternels, ne put se maintenir dans les régions élevées qu'il avait atteintes à ses débuts. 11 fut promptement oublié à Paris où se font et se maintiennent les réputations. Cet oubli fut tel que, au moment de sa mort, sa mémoire obtint à peine une mention dans les journaux d'art, dont l'un ordinairement sérieux, la Gazette des Beaux-Arls, laissa passer pour l'amusement de ses lecteurs un article nécrologique,qui cherchait à envelopper dans le même ridicule et le talent de Devéria et l'artiste lui-même. On le voit, on avait oublié non-seulement les premiers ouvrages de Devéria, mais même son dernier envoi au Musée de Paris (le Retour de Christophe Colomb), dont le Musée de Pau possède la brillante esquisse.
gnon qu'il avait si longtemps habitée et qui était le berceau de sa famille*. A ces legs vinrent se joindre sucessivement les tableaux obtenus de l'Etat, quelques acquisitions heureuses de la Ville et enfin divers dons particuliers plus ou moins importants. De ce dernier chef le Musée doit à M. John Brunton la toile si vraie et si vivante de Bard Marché vieux à Naples à M. Larrabure un paysage de Desjardins et les moutons de Gélibert; à M. E. Vignancour la Sainte Véronique de Landelle à M. G. d'Auribeau Espagnols à M. se rendant à la foire de Penticosa Gustave de Coutouly une splendide copie d'après Rubens par E. Devéria et enfin à J. Samson un buste en marbre de l'empereur Lucius Verus, l'un des plus beaux. que l'on possède. Ces dons furent provoqués par le seul fait
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(2) La famille Devéria est originaire d'Avignon; elle peut même revendiquer pour auteur un peintre qui, en 1427, exécuta quatre bannières dont deux petites pour le brigantin de la ville, et deux grandes pour les processions générales; il s'appelait Jacques Yveria ou Yveraci et son nom s'est transformé en Yveriac, Diveriac et enfin Devéria. (Archives de l'Art frauçais, t. IV, p. /M.)
de l'existence du Musée. Le bon exemple lui-même est contagieux. Du reste les libé-iralités des amateurs constituent le plus souvent une part importante des collections
publiques. Les premières années du Musée eurent en outre à enregistrer plusieurs dons an nuels de l'Etat en 1864, la duchesse de Guise et Henri III par Arnold Seheffer en 1865 la batterie de tambours de Regamey; en 1866 un beau paysage de Chauvel; en 1867 la Fontaine Algérienne de Guillaumet et en 1868 le Vendredi-Saint par Goupil. Là s'arrête l'énumération des dons annuels de tableaux acquis par la Direction des Beaux Arts. Pendant les deux premières années l'administration municipale n'accorda au Musée que l'allocation strictement nécessaire à l'entretien. Mais enfin, en 1863, M. Lacadé, premier adjoint, demanda avec instance et obtint du Conseil un crédit spécial qui permit annuellement l'achat d'un tableau à l'Exposition de la Société de Amis des Arts et c'est à cette initiative que le Musée doit d'avoir pu acquérir successivement le Pâtre de Yoltz les Bords du
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Rhin de Bylandt, les Courses de Novïllos de Worms, le Chemin de Hallage de Veyrassat, le Port du Passage de C. Colin, le le Soleil coucllant de César de Cock repas de quatre heures de Bail, un vase de fleurs de Mllo Dubourg, le repas des Vendangeurs de Sinet, et enfin, en 1875,. le bon Samaritain de Ribot. D'après ce qui précède, on voit que le Musée marchait vers un accroissement bientôt les trois sources rapide mais qui l'alimentaient semblèrent sinon se tarir complètement, du moins s'affaiblir d'une manière très-sensible. Plus le Musée s'éloignait du moment de sa création plus il semblait abandonné de tout ce qui jusqu'alors avait contribué à son accroissement. D'une part, le zèle des amateurs se refroidissant peu à peu, les dons particuliers devinrent de plus en plus rares et pendant le cours de plusieurs années nous n'avons guère à signaler que deux tableaux, la mort d'Inès de Castro par Marquet, et Une marine par Boudin le premier donné par M. Reveil, de Pau, ancien maire de Lyon et le second par M. Paul Laslandes.
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Ajoutons à cela quelques bustes en plâtre de M. Mégret et une jolie terre cuite offerte par M. Arriu. D'un autre côté, l'administration municipale en présence d'un legs dont il sera parlé plus loin, crut devoir reporter sur la Société des Amis des Arts à titre de subvention, le crédit destiné aux achats de tableaux. Et enfin, le Musée qui depuis sa fondation jusqu'en 1869, avait été annuellement compris dans la répartition des tableaux acquis par l'administration des Beaux-Arts aux Expositions de Paris, s'est vu toutà-coup retirer cette faveur et n'a reçu depuis que deux tableaux de Le Duo Monginot, et le Troupeau de Vaches, de d'Haussy. Il est vrai que dans la distribution des tableaux rendus à la lumière par les greniers du Louvre, le Musée a reçu le Château de Pau, par Millin du Perreux et que dans le naufrage du Musée des Copies il a recueilli quatre très modestes épaves qui sont venues s'échouer à Pau. Toujours est-il que pendant une période de dix années il ne lui a été attribué que deux toiles provenant de l'Exposition des
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Champs-Elysées. C'est peu on en conviendra. On ne saurait attribuer cette espèce d'ostracisme à un oubli, car chaque année le Maire a soin de présenter une demande, de la faire appuyer par le Préfet, de provoquer le zèle de nos Députés, lesquels, il faut bien l'avouer, n'ont pas été heureux dans cette course aux tableaux, tandis que plusieurs de leurs collègues obtenaient des dons importants pour des villes qui ne possèdent même pas de musée. Heureusement l'année 1872 vint après une longue attente, enrichir le Musée d'un certain nombre de tableaux .provenant de la collection d'un amateur d'origine béarnaise, M. Louis La Caze, qui en 1869, époque de son décès, avait légué à l'Etat une riche collection d'une valeur de douze à quinze cents mille francs. D'après son testament, certains de ses tableaux devaient être répartis entre plusieurs Musées de province, et le testateur avait exprimé formellement le vœu que le Musée de Pau fut compris dans cette répartition pourun chiffre considérable. Ces intentions de notre compatriote, confirmées et chaudement appuyées par son neveu, M. Louis La Caze,député des Basses-
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Pyrénées, ont été religieusement observées, et trente toiles de la collection La Caze resteront dans le pays du célèbre amateur et consacreront le souvenir d'un nom qui déjà nous était cher. Quelques années plus tard, et comme pour confirmer les intentions de la famille à l'égard du Musée de Pau, Mme la baronne Pedre La Caze, belle-soetir de M. Louis La Caze, offrait au Musée une des toile excessivement rares, dues au pinceau du célèbre amateur. Si, pendant plusieurs années, le Musée a déploré l'oubli dans lequel le laissait la direction des Beaux-Arts, il a eu par contre à enregistrer un éclatant témoignage de sympathie qui, dans un avenir peu éloigné, fera de ce Musée un des plus intéressants au point de vue de l'art contemporain. M. Noulibos avait un des premiers adhéré et participé à la fondation de la Société des Amis des Arts de Pau. Il avait, en toute occasion, témoigné le grand intérêt qu'il portait au Musée, aussi ne fut-on pas étonné de savoir qu'il avait disposé d'une partie de sa fortune en faveur de cet établissement. Par son testament du 8 janvier 1873,
Noulibos, décédé en mars 1875, a légué au Musée de sa ville natale un revenu important. La partie de ce testament ayant trait au Musée est ainsi conçue fonds le Musée, les qui En concerne ce « à lui destinés seront consacrés en achats de l'Ecole française dite moderne et autant que possible contemporaine, aux EXPOSITIONS M. Emile
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DE PAU
ou
DE PARIS.
Une commission de cinq membres sera formée par les soins et sous la présidence du Maire de la ville, composée de cinq personnes s'intéressant à l'art à un titre quelconque, pour les achats à faire ANNUEL«
LEMENT AUX EXPOSITIONS DE PAU. «
Si ces Expositions venaient à cesser
trois membres du Jury de l'Exposition des Beaux-Arts pourraient être choisis pour faire ces acquisitions aux concours de Paris. « Ces acquisitions seront annuelles comme lesdites Expositions. « Néanmoins il sera toujours loisible, si quelque tableau d'une importance sérieuse était exposé, de lui consacrer le produit de deux, trois ou quatre années. » Il ressort du texte de ce testament l'obligation nettement formulée d'employer le
revenu à des acquisitions d'œuvres d'art figurant aux Expositions annuelles de la ville de Pau cette obligation prouve d'une manière évidente que le testateur a voulu atteindre un double but, le premier d'enrichir le Musée de la ville et le second de maintenir les Expositions annuelles et de leur donner un plus grand lustre en y attirant quelques œuvres capitales. En effet, si le premier alinéa du testament fait mention de Pau et de Paris, les deux alinéas suivants expliquent et motivent suffisamment cette double mention. L'un règle la manière d'opérer les achats aux Expositions de Pau et l'autre la manière dont les achats' doivent être opérés à Paris si les expositions de Pau venaient à cesser. Telle est la seule interprétation logique de la présence des mots Pau ou Paris. Ce dernier est évidemment placé là pour parer à une éventualité qui ne pourrait surgir que par suite d'un mauvais vouloir absolu et qu'il est d'ailleurs facile d'éviter si l'on veut rester dans la pensée du testateur. Etce qui vient encore à l'appui de cette interprétation c'est la faculté de consacrer le revenu de plusieurs années à un seul
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achat, si quelque tableau d'une importance sérieuse venait à être exposé. Cette dérogation à la règle des achats annuels ne peut évidemment avoir en vue que les expositions de Pau.. M. Noulibos n'ignorait certes pas qu'à Paris les expositions offrent tous les ans plusieurs tableaux d'une importance sérieuse et dont le prix de chacun absorberait plusieurs années du revenu dont il a doté la ville de Pau, et alors que deviendrait la Tandis que, valeur du 'mot annuellement au contraire, si cette dérogation aux achats annuels est appliquée aux expositions de la ville de Pau, on comprend parfaitement que cette dérogation ne pourrait recevoir. qu'une application fort rare et n'en aurait pas moins l'avantage de tenir la porte de ces expositions ouverte aux œuvres toutà-fait remarquables. En résumé on doit se féliciter qu'après examen l'administration municipale ait décidé que les acquisitions seraient faites aux expositions de la ville. En 1878, pour la première fois, une partie du revenu du legs a été mis à la disposition du Musée.
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Maintenant serait-il permis de soumettre aux futurs membres de la commission du legs Noulibos les observations suivantes? Vous êtes, on l'admet sans conteste, la partie éclairée de ce public dont vous êtes chargés de préciser les choix et des prédilections duquel vous devez vous inspirer tout en en rectifiant les écarts. Vous avez sans nul doute une éducation artistique nécessaire à cette mission vous devez néanmoins vous borner à juger en amateurs et non en professeurs vous n'êtes pas les gardiens de l'arche sainte, et des doctrines académiques, vous ferez bien de vous pénétrer de ces mots du testament de M. Noulibos « tableaux de l'école moderne dite contemporaine. Le dernier mot indique de la part du testateur des tendances dont il est bon de tenir compte. Il est évident que par cette recommandation expresse M. Noulibos n'a pas voulu que, considérant le Musée comme une école de dessin, le legs servit à le peupler de médiocrités estimables de l'école classique dont tout le mérite sans intérêt de composition nous reporterait d'un demi siècle en arrière, en un mot par cette expression école contem-
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poraine il semble avoir exprimé le désir que les tableaux achetés portassent les caractères de leur époque, par leur style plus que par leur date. Cela ne veut pas dire qu'il faille se jeter dans l'intransigeance et dans raison sans le réalisme, mais veut dire qu'il faut éviter froides et comles compositions sèches passées. Toutes les écoles peuvent comporter d'excellentes œuvres à la condition que les artistes sachent conserver leur personnalité. N'ayez donc pas de parti pris, choisissez ce qui s'empare de vous, surtout agissez en dehors de toute préoccupation de noms, prévoyez les succès à venir plutôt que de vous attacher aux passés. Ne craignez pas les inconnus, ne voyez que l'œuvre en elle-même, c'est ce qu'à fait plusieurs fois avec succès le Musée au temps où il ne disposait que d'un bien faible crédit. Ses choix ont été pour de jeunes artistes un premier encouragement bientôt suivi d'autres succès et ils ont été pour le Musée, à tous les points de vue, d'excellentes acquisitions. En résumé, ne vous préoccupez donc ni
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des écoles, ni des genres, ni des succès antérieurs, ne voyez que l'oeuvre en ellemême, ne la disséquez pas, ne discutez pas, votez selon vos impressions, choisissez les œuvres qui vous auront captivés, vous aurez toutes chances pour que vos choix obtiennent tous les suffrages et fassent honneur au Musée. En agissant ainsi en dehors de toutes influences, vous aurez consciencieusement rempli votre mission et employé au mieux des intérêts du Musée le revenu légué par son bienfaiteur. Au legs Noulibos, qui intéresse au plus haut point l'avenir du Musée et le maintien des Expositions annuelles, a succédé peu de temps après un legs. moins important, il est vrai, mais dont la destination pour être différente, n'en a pas moins un grand intérêt pour l'avenir de l'art dans notre contrée. M. Jocelyn Bargoin qui, pendant plusieurs années, avait publié dans le journal XIndépendant de spirituelles revues du Salon de Pau, a laissé en 1876 à la ville de Pau, une somme de trente mille francs, dont le revenu doit être appliqué à l'entretien à
Paris d'un jeune artiste Béarnais. Ce nou-
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s'il n'intéresse pas directement legs, veau tend évidemment à la fondation le Musée d'une Ecole des Beaux-Arts, fondation qui, dans l'état prospère de la ville de Pau, ne saurait être longtemps ajournée. Les deux legs dont il vient d'être parlé témoignent en faveur des Beaux-Arts d'une sympathie dont on ne trouverait pas un seul exemple en faveur des distractions et des divertissements pour lesquels l'administration municipale se montre toujours si peu parcimonieuse. Cette réflexion n'est pas un blâme, on comprend qu'on doit semer pour récolter, mais en vue de cette récolte passagère et parfois trompeuse, il est bon de ne pas laisser de côté la semence appliquée aux Beaux-Arts, semence qui a des racines profondes et dont la récolte est une richesse durable. Ne perdons pas de vue que les exercices violents ne conviennent pas à tous et qu'il serait peut-être bon de faire quelque chose aussi pour les malades qui ont été et qui seront toujours la partie la plus sùre et la plus fidèle de la clientèle hivernale de Pau. Il ne faut pas oublier que la culture des arts 4
est l'occupation qui convient le mieux aux santés délicates. Depuis le legs Noulibos, la direction des Beaux-Arts a semblé se rappeler qu'il existait à Pau un Musée, et lui a envoyé, en 1879, trois œuvres d'art acquises par elle en 1877, à l'exposition de Paris Un Christ au tombeau, par Perrault. Une Sainte Vierge Enfant (porcelaine), de Mmo d'Ollendon. Un David devant SaüZ, statue en plâtre du sculpteur Icard. La Direction des Beaux-Arts peut être certaine que le Musée de la ville de Pau est un des plus visités de la province et cela s'explique par le passage et le séjour momentané des baigneurs qui fréquentent les Eaux des Pyrénées et par la résidence en hiver d'une importante colonie étrangère. On voit donc que si l'Etat se décidait à enrichir le Musée de Pau de quelques eliefs-d'm-uvre ils n'y seraient pas dans l'oubli et donneraient aux étrangers une plus haute idée de nos musées de province. Quoi qu'il en soit et tel qu'il est le Musée de Pau présente un véritable intérêt et rend déjà de très-notables services.
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Un grand nombre de permissions d'y
travailler sont délivrées chaque année, particulièrement aux amateurs étrangers. Les artistes y font pendant la saison d'hiver un grand nombre d'études partielles et des copies complètes d'après les meilleures toiles. Ces études et ces copies sont pour eux d'une sérieuse utilité, On le comprendra facilement en examinant avec quelqu'attention le chef-d'œuvre d'Eugène Devéria et la belle copie que peu de temps avant il avait faite du tableau de la reine Thomiris de Rubens. Croit-on que cette copie consciencieuse a pu être sans influenee sur la belle composition de Devéria et que la richesse native de son coloris n'ait rien gagné au contact du vieux maître Et cet examen ne suffit-il pas pour démontrer la nécessité non-seulement de mettre sous les yeux de nos artistes quelques bonnes pages, mais de les placer dans des salles qui leur permettent d'y travailler dans de bonnes conditions et de s'initier ainsi par des études sérieuses aux secrets de l'art. C'est ce qu'enfin la municipalité a par-
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faitement compris en transférant le Musée dans les belles galeries qu'il occupe en ce moment.
II COLLECTION. D'HISTOIRE NATURELLE ET COLLECTIONS DIVERSES.
De même que la fondation de la Société des Amis des Arts avait eu pour résultat.
la création prévue et presque immédiate d'un Musée des Beaux-Arts, de même ce dernier ne devait pas tarder à attirerprès de lui plusieurs collections de diverses nature et tout d'abord un cabinet d'histoire naturelle dont quelques éléments existaient à la Mairie. Ce cabinet se composait dès l'origine de deux intéressantes collections. C'est, en premier lieu, par ordre de dates, l'herbier légué à la ville par M. le Vto de Forestier, botaniste des plus distingués. Pendant plusieurs années cet herbier déposé dans un étroit magasin de la Mairie,
n'avait pu être ni compulsé, ni étudié, et lors de son transfert on a du constater les eruelles avaries dont cet abandon l'avait rendu victime. Cependant, depuis cette époque, il a été remis en ordre et en aussi bon état que possible par les soins éclairés de M. J. Jaudet. La Flore Pyrénéenne est une des richesses de cet herbier. C'est ensuite la collection minéralogique, léguée, elle aussi, à la ville, par M. Lejeune, ancien officier supérieur, depuis longtemps fixé à Pau où il s'était acquis de nombreuses sympathies. Cette collection composée, il est vrai d'échantillons d'un petit volume, est assez complète et toutes les espèces importantes y sont convenablement représentées. M. Genreau ingénieur au corps des , mines, a bien voulu s'occuper de cette collection et en opérer le classement conforme à celui de l'Ecole des mines. Ce travail long et laborieux est terminé avec un ordre et un soin parfaits et met les échantillons en relief de manière à en rendre la vue et l'étude faciles. M. Genreau a de plus posé les bases
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d'une autre collection spéciale composée d'échantillons de grosseur moyenne et des-, tinée à faire mieux connaître les richesses minéralogiques de la circonscription con-r fiée son service. On a transporté plus tard au Musée une collection de 40 plaques de 0,16 X 0.23 d'échantillons des divers marbres des Pyrénées; collection donnée, en 1842, par M. Géruzet, de Bagnères, à l'ancienne Société des Lettres, Sciences et Arts de Pau. 11 existe en outre, en dehors des échantillons minéralogiques ; des échantillons géologiques et paléontologiques abandonnés également à la ville en 1855 par la même Société et qui forment le premier noyau d'une collection spéciale qu'il sera facile de développer un jour. Les collections de M. le Vt0 de Forestier et de M. Lejeune formaient deux des branches principales d'un cabinet d'histoire naturelle. Il ne manquait, en quelque sorte, que la zoologie, celle des trois qui attire le plus vivement l'attention des visiteurs, celle aussi dont la formation rudimentaire exige le moins de dépenses. Ce fut seulement en 1872 qu'un vote du
à
Conseil municipal permit l'acquisition d'une
armoire zoologique. Quelques mois après ce vote le Musée recevait différents dons plus ou moins importants parmi lesquels nous devons signaler une momie thébaine rapportée d'un voyage en Egypte par M. le baron de Laussat. Il faut citer également une fort belle tête de gorille et quelquespièces zoologiques offertes par M. Je Dr Lacoste. Du reste, on le comprend, le propre du moindre embryon de collection publique est d'appeler à lui les dons particuliers mais, il faut l'avouer, ces dons ont été peutêtre dûs pour la plus grande partie à des amateurs étrangers, à M. le comte Roger de Bouillé à M. le Baron d'Agnaux, au colonel anglais Ridley, etc. De son côté, la minéralogie s'est enrichie d'une collection de deux cents échantillons pyrénéens offerte par M. Viguié et d'une très-intéressante collection de minerais de fer donnée en 1877 par M. Tournier. Cette dernière parfaitement classée peut être d'une grande utilité pour l'étude des minerais de fer. Une partie de la collection de papillons
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formée par feu M. de Rippert a été offerte au Musée par deux de ses filles, Mesdames
David de Thiais et Pic Paris. Enfin, outre plusieurs instruments photographiques donnés par M. Stewart, ce dernier a également offert un commencement de collection monétaire qui déjà s'est accrue de quelques dons particuliers. En ce qui concerne la zoologie, il faut avouer à regret que malgré les avis insérés l'ouverdans les journaux au moment de ture de la chasse, les chasseurs se préoccupent peu du Musée. Les paysans seuls, attirés par l'espoir du gain, présentent au Musée les pièces qui leur paraissent mériter
quelque intérêt. La collection des insectes demande à être augmentée et se recommande au zèle des amateurs. Malgré les observations qui précèdent, il est juste de dire que les collections s'accroissent, peu à peu et tendent de plus en plus à constituer un ensemble intéressant, nonseulement pour la ville, mais ponr les. nombreux étrangers en résidence à Pau, et pour le prouver il suffit de rappeler qu'en 1864, lorsqu'il fut sérieusement question
d'acheter la collection Davezac, deBagnères, M. Stewart, alors Vice-Président de la Société des Amis des Arts, offrait en son nom et au nom de quelques-uns de ses compatriotes, une somme de mille francs destinée à contribuer à l'acquisition projetée. Il n'a pas été donné suite à ce projet, parce que la Commission qui s'était rendue à Bagnères-de-Bigorre a déclaréaprès examen que non seulement le chiffre de la demande était exhorbitant, mais que la collection se composait d'un amas d'échantillons non classés et qui étaient loin d'offrir le même intérêt que celle léguée par M. Lejeune.' Le Musée a reçu plusieurs objets plus ou moins curieux qui n'appartiennent ni aux Beaux-Arts ni à l'histoire naturelle. Ces objets envoyés par des Béarnais, momentanément éloignés de leur pays, dont ils gardent, paraît-il un pieux souvenir, pourront former plus tard une collection qui ne manquera pas d'un certain intérêt.
MUSÉE DE LA VILLE
RÈGLEMENT ARTICLE PREMIER.
Les Salles du Musée sont ouvertes au public le Jeudi et le Dimanche de 1 heure à 4 heures en hiver et de 1 heure à 5 heures en été. ARTICLE 2. Il sera ouvert tous les jours de midi à 5 heures pendant la durée des Expositions annuelles de la Société des Amis des ArÎi. 3.
ARTICLE
Les Etrangers de passage à Pau seront admis à visiter le Musée. tous les jours de 9 à 5 heures à la condition d'être accompagnés parle Concierge de l'Etablissement.
4.
ARTICLE
Il est ouvert à l'étude tous les jours de la semaine, de 9 heures à 5 heures, pocr toute personne munie d'une autorisation délivrée par le Conservateur. ARTICLE
5.
Il est expressément interdit de faire aucune copie d'ensemble. d'un tableau dans les mêmes dimensions que celles de la toile originale. La différence devra être d'un cinquième au moins. Les études partielles pourront seules conserver les dimensions de détail de l'original. Fait à Pau, le 19 Janvier 1874 VU ET
Le Conservateur, CH.
LE CŒUR.
APPROUVÉ:
Le Maire, LANGLÉS.
EXPLICATION DES SIGNES.
Devant une date indique l'époque à laquelle l'auteur florissait. Une date sans aucun signe indique l'année de sa naissance. Devant une date indique l'année dela mort. Chevalier de la Légion-d'Honneur. Méd. — Médaille. Classe. C. H. Hauteur. L. Largeur. T. Toile. Bois. B. Fig. gr. nat. Figure de grandeur naturelle. Inv. Inventaire du Musée. X
t
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CATALOGUE DES
ŒUVRES D'ART EXPOSÉES DANS LES
GALERIES DU
DE
MUSÉE
PAU.
PEINTURE. ABBÉMA
(Milo LOUISE),
née à Etampes (Seine-
et-Oise). Elève de Carolus Durand.
1.Ledéjeunerdanslaserre.
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L. 3,07.- H. 1,90. T. — Fig. nat. — Inv. 214. Exposition de Paris 1877, de Pau 1878. Tableau acquis à cette dernière Exposition pour le Musée sur les fonds du revenu du legs Noulibos.
ARUS (RAOUL), né à Nîmes. Elève de l'Ecole des Beaux-Arts de Marseille.
2.
Artilleurs dans la neige. L. 0,25. — H. 0,16. — B. — Inv. 192. Exposition de Pau en 1875. — Legs Noulibos 1875.
AUGUIN (LOUIS-AUGUSTIN), né à Rochefort
{Charente-Inférieure).
Elève de J. Coignet et Corot. Méd. Paris, 1880.
3.
Dans le vallon (Saintonge).
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H. 1,44. T. Inv. 233. L. 2,OS. Acheté pour le Musée à l'Exposition de Pau1881, par la Commission du legs Noulibos.
à
Chasselay (Rhône). 4. Le repas de quatre heures. L.0,94.—H. 0,75. — T. —Fig. 0,28. Inv.106.
BAIL (ANTOINE), né
-
Plusieurs ouvriers sont attablés dans une salle d'auberge. A gauche une servante présente un saladier. A droite une autre servante prend un plat sur le rayon d'un dressoir.
-
Acheté en 1872 parle Exposition de Paris 1870. Musée à l'Exposition de la Société des Amis des Arts de Pau.
BARBIER (NICOLAS-ALEXANDRE), né à en 1800.
Paris
Elève de Xavier Leprince. Méd. 1839 et 1842, Paris.
5.
Intérieur
de l'église St-Etienne du Mont,
à Paris.
- -
-
L. 1,29. — H. 0,97. T. Eig. 0,12. Inv. 2. Cette vue intérieure prise au devant du beau jubé do l'église est animée par une procession et par un
grand nombre de personnages brillamment vêtus. Quelques dames montent les degrés des deux escaliers à
jour du jubé.
Les charmantes figures qui animent ce tableau paraissent devoir être attribuées à Xavier Leprince, célèbre peintre de genre, mort en 1826, lequel a peint les figures de quelques tableaux de Barbier.
BARD (AUGUSTE),
né à Paris.
Elève de Delaroche et Ingres. Méd. Paris-, 1831. 6. Vue
du vieux marché à Naples.'
L. 1,05. — H. 0,60. — T.
- Fig. 0,07. -Iny. 26.
Cette place, appelée aussi place Mazaniello, a été le siége principal de la révolte de 1647 à la tête de laquelle était Mazaniello. Donné au Musée par M. J. Brunton, 1864.
BERGERET (PIERRE-NOLASQUE), né à Bor-
deaux, x 1818. — Histoire, paysage, genre et portrait. Elève de David. Exposa de 1806 à 1830.
7.Henri IV
sur son lit de mort. L.2,60.-H. ,80.-T.-Fig. deminat.-Inv. 1t.
i
t
Le bon roi, étendu sur un lit, est entouré de gentilshommes éplorés. Donné par l'Etat en 1872.
BONVICINO (ALEXANDRE) dit IL MORETTO ou MORETTO, né à Rovatoprès Brescia, 1500, mort à Brescia vers 1560 (Ecole
Vénitienne).
;;
D'abord élève de son père, puis de Floriano Ferramola alla ensuite à Venise et entra à l'école de Titien plus tard, ayant vu des tableaux de Raphaël et de l'école Ombrienne, modifia son style a exécuté un grand nombre de tableaux à Brescia, à Milan, à Bergame, à Vérone etc.
,
8.Portrait H.
;
d'homme.
0,69.- L. 0,58.- T.- Busfegr.n.—Inv. 133.
Il est représenté de trois quarts à droite. Là robe paraît avoir été repeinte. 1872. Coll. L. La Caze.
BOUDIN
(
EUGÈNE-Louis né à Honfleur
(Calvados).
9. Vue
d'Anvers.
L. 0,57. — H. 0,35. — T. — Inv. 165.
Vue prise de l'une des rives de l'Escaut. Exposition de Pau en 1875. — Donné au Musée de la ville en 1875 par M. Paul Laslandes.
'10.Marine. L. 0,35. — H, 0,25. — Inv. 197. Legs Noulibos 1875.
BOURROUSSE (A.), né à Nèrac (Lot-etGaronne). ElèvedeM.Yvon. 11. Maisons de Ciboure (Basses-Pyrénées).
-
H.0,40. L.0,74.—T.—Inv.142. Donné au Musée par l'auteur.
BUGUET
,
(HENRI)
Marne)
né à Fresnes (Seine-et-
1761. en ,
Elève de David.
12.
François Ier armé ckevalier. L. 1,30. — H. 1,60. T. Fig.0,60. Inv. n03.
,
- -
-
Bayard placé à côté du roi, fit des prodiges de valeur. Après la bataille, François Ier, pour donner à Bayard un témoignage de son estime, voulut être armé chevalier par ses mains. A Marignan
BUTAY
,
(JEAN-BAPTISTE)
ne à Pau 1760,
mort en la même ville 1852. — Histoire paysage.
et
Il étudia la peinture à Paris d'où il rapporta d'excellentes copies. Peignit plusieurs tableaux d'autel et quelques fresques parmi lesquelles une remarquable perspective de dôme peinte sur la voûte de l'ancienne église St-Jacques de Pau.
13.
Portrait de CharlesXIV, roideSuède. H.
0,76.- L. 0,62.- T.-Buste gr. nat.- Inv. S.
Le Roi est représenta de trois quarts à droite et porte le costume de général.
Offert par l'auteur à la Ville.
BYLANDT
(LE
COMTE ALFRED
Bruxelles.
,
)
DE
né
à
Elève de B. C. Koekkoek (de Clèves).
14. Les
tords du Rhin,paysageavec animaux.
-
L. 1,35 H. 0,80.—T.—Fig. 0,08.—Inv. 43. Vers le centre du tableau une barque est prête à recevoir le chargement de diverses denrées que viennent d'apporter sur la rive trois chevaux dont deux sont tenus en mains par un jeune garçon. Auprès des marchandises est assise, sur le sol, une femme au devant de laquelle se tient debout un enfant. Acheté par le Musée de la Ville en 1867 à l'Exposition de la Société des Amis des Arts.
CAPDEVIELLE (Louis), né à Lourdes (Hau-
tes-Pyrénées). Elève de Millet, Bonnat et Cabanel. Ment. hon. Paris, 1876 et 1878.
15. Espagnolsjouant L.
aux caries. 1,52.-H. 1,12. T. Fig. nat.-Inv.
- -
219.
Acheté à l'Exposition de Pau en 1879 par la Commission du legs Noulibos.
à
CHAMPAIGNE (PHILIPPEVAN), né Bruxelles, 1602, mort à Paris 1674 (Ecole Flamande). Elève de Jean Bouillon et de Michel Bourdeux, puis deFouquières; vint à Paris à l'âge de 19 ans, y reçut Poussin conseils de et y exécuta la presque totalité les de son œuvre. Il mourut dans cette même ville et fut enterré dans l'Eglise Saint-Gervais.
16.
Portrait de femme.
L. 0,89. — H. 0,94. — T. — Gr. nat. — Inv.115. Elle est représentée de trois quarts à droite vêtue de noir, manchettes et collet blancs et sur la tête un fichunoir noué sous le menton. Ses mains sont posées
,
l'une dans l'autre.
1872. Collection L. La Caze.
CHÂUVEL (THÉOPHILE), né à
Paris.
Elève de Picot et de MM. Belletet Aligny. Médaille gravure. Paris, 1873.
17. Un étang en Brenne (.Berry).
-Il.0,96.-T.-Inv.41.
L.1,12.
Approche de l'orage, quelques rayons de soleil traversent les nuages et vont éclairer l'étang qui paraît dans la partie la plus reculée de la lande. Exposition de Paris 1866. Dcnné par l'Etat en 1866.
COCK(CÉSAR DE), né
à Gand (Belgique).
Méd. Paris 1866 et 1869.
18. Un soleil couchant dans le bois.. Fig. 0,07. — Inv. 105. L. 1,20. — H. 0,84. — T. —
Sur le devant du tableau trois vaches et deux personnages. Acheté en 1872 par le Musée à l'Exposition de la Société des Amis des Arts de Pau.
COLIN (GUSTAVE), né
àArras (Pas-de-Calais).
Elève de Dutilleux.
19. Le
Castïllo, entrée du port de Passage [Espagne).
-
-
L. 1,16. H. 0,88. — T. Inv. 84. Exposition de Paris 1868. — Acheté par le Musée en 1870 à l'Exposition de la Société des Amis des Arts de Pau.
COTTIN
,
(PIERRE)
né à Paris.
Elève de M. Jazet.
20. Le défi.
L.1,11.-H.0,81.—T.—Inv.230. Acheté à l'Exposition de Pau 1880, par la Commission du legs Noulibos.
COURTOIS (JACQUES) dit LE BOURGUIGNON, né à St-Hyppolite [Franche-Comté) 1621; mort à Rome 1676. (Ecole Française).
;
Les premiers éléments du dessin lui furent enseignés par son père à 15 ans, il suivit l'armée française en Italie où il dessina des marches, des combats, etc. Plus tard, à Home. il reçut les conseils du Guide et de l'Albane. Après s'être marié et avoir perdu sa lemme au bout de quelques années, il se retira chez les Jésuites en qualité de frère laïque et y mourut.
21. Charge de cavalerie. L. 0,41. — H. 0,22. — T. — Inv. 113. 1872. Provient de la collection La Caze.
22. Charge de cavalerie. L. 0,41. — H. 0,22. — T. — Iuv. 114. 1872. Provient de la collection La Caze.
CRAYER
(GASPARD
,à
DE
Anvers 1582; mort Flamande).
Attribué à), né à Garni 1669. (Ecole
;
Crayer vint fort jeune à Bruxelles où il étudia sous Raphaël Van Coxie fut, en 1607, admis dans la corporation des peintres et peu de temps après nommé peintre de la cour de l'archiduc Ferdinand. Plus tard, il se retira à Gand où il mourut.
23. Un
Père de l'Eglise
H. 1,11.—
L.0,85.
— T. — Busteliât.—
Inv.132.
Le St-Esprit sous la forme d'une colombe est figuré
au-dessus de son épaule droite et lui transmet son Inspiration.
1872. Collection L. La Caze.
DAUBIGNY (KARL-PIERRE), ne à
Paris.
Elève de son père. Méd. Paris, 1868 et 1874.
24. Marine. L. 0.76. — H. 0,46. — T. — Inv. 234. Acheté pour le Musée a l'Exposition de Pau 1881,
parlaCommissiondulegsNoulibos.
DEGAS (EDGARD), ne à 25.
;
Paris.
Bureau de coton à la Nouvelle-Orléans [Etats-Unisd'Amérique).
T.-
L. 0,92.— H. 0.74.Fig. 1/4 nat.- Inv. 215. Acquis pour le Musée à l'Exposition de Pau 1878,
parlaCommissiondulegsNoulibos.
DESJARDINS (LOUIS-LÉON), ne à Amiens. Elève d'Horace Vernet.
26. Vue des Bords du Thorion effet du malin. L. 0,65. — H. 0,44. — T.
- Inv. 27.
(Creuse),
Exposition de la Société des Amis des Arts de Pau, 1864. — Ce tableau a été donné au Musée par M. Larrabure, député, en 1864.
,
DEVËRIA (EUGÈNE-FRANÇOIS-MARIE-JOSEPH) né à Paris, 4805; 1858, mort à Pau, le 2 février 1865. (Histoire et genre).
*
Elève de Laffitte, Girodet et de son frère aîné Achille Devéria.
27. Naissance de H.
Henri IV.
4,80.- L. 5,90.- T.- Fig. gr. nat.- Inv.
11.
« Alors le bon roi, rempli d'une grande joie, met la chaîne d'or au cou et la boîte où était le testament dans la main de la princesse en lui disant « Voilà Et qui est à vous, ma fille, mais ceci est à moi. prenant l'enfant nouveau-né, il lui présenta du vin à
:»
l'odeur duquel l'enfant ayant levé la tête, il lui en mit dans la bouche une goutte qu'il avala très-bien. Le roi se mit à dire devant les gentilshommes qui étaient dans la chambre TU SERAS UN VRAI BÉARNAIS. » Hist. de Navarre par André Favyn. ) Le moment représenté par l'artiste est celui où les gentilshommes étant admis dans la chambre de la reine étendue sur son lit, Henri II élève l'enfant dans ses bras et demande quel doit être son nom. Henri comme son grand-père, lui fût-il répondu d'une voix unanime. Copie commandée à l'auteur en 1827 par l'Etat qui, jusqu'à la-mort de l'artiste, a conservé l'original au Luxembourg et l'a placé depuis dans les galeries du Louvre.
(
:
Exposition de Paris 1827.
28.Portrait du maréchal Bosquet. H. 1,36. L.1,08.-T. Bustegr.nat.-Inv.12.
-
-
Il est représenté de trois quarts la tête tournée à gauche et porte- le costume de général de division. Donné à la Ville par l'auteur, en 1861.
29.Portement de la Croix. L.2,20.-H. 1,50.-T.-Fig. gr. nat.-Inv.25 N.-S., vêtu d'une tunique rouge et d'un manteau bleu, tombe affaissé sous de poids de sa croix. Donné à la Ville par l'auteur, en 1864.
30.Portrait de
en pied de Marie Deièria, fille
l'auteur. -L. - -
-
1,15. T. Fig.gr.nat. Inv.32. H.2,08. Elle est vêtue d'une amazonne et tient à la main une cravache à pommeau d'argent. Légué au Musée par l'auteur, 1865. 31.
Portrait
de Laure IJeveria, peintre de fleurs et sœur de l'auteur.
H. 0,S6.— L. 0,68.— Buste gr.
nat.—Inv. 33.
Portrait fait au lit do mort de la jeune et belle artiste. Legs Dcvéria 1865.
32.Portrait d'Eugène Devèria, peint par lui-même, à l'âgedevingt-cinq ans. H. 0,55.—L. 0,45.—T.—Bustegr.nat.—Inv. 34. Legs Devéria 1865.
par Fer-
33. Réception de ChristopheColomb
dinand et Isabelle. H.1,38. L.1,10. T. Fig.114nat. Iiiv.35.
-
- -
-
Au retour de son premier voyage, Christophe Colomb présente à Ferdinand et à Isabelle les produits de sa
découverte. Le roi et la reine, entourés de nombreux personnages de la Cour, se tiennent debout sur une estrade au devant de leurs trônes. Christophe Colomb, le genou gauche appuyé sur un riche coussin, baise la main de la reine. Esquisse du grand tableau commandé par le ministère d'Etat et exposé en 1861 au Salon de Paris. Légué par l'auteur au Musée de la Ville 1865.
DIDIER (JULES), né à Paris. Elève de MM. Léon Cognet et J. Laurens. Prix de Rome 1857. Méd. Paris, 4866, 1869.
34. Un
abreuvoir dans les (Jnontagnes (Itali-e).
-
L. 1,58. — H. 1,02.— Fig. 0,27.
; ; Inv. 146.
Paysage avec personnages et animaux sur la gauche, un jeune pasteur arrive un barril à la main un autre à cheval s'approche de l'abreuvoir, tandis qu'une femme assise sur un mur d'appui regarde une jeune enfant debout à sa droite. Acheté par le Musée de la Ville en 1872 à l'Exposition de la Société des Amis des Arts.
DUBOURGr (Mlle VICTORIA), née à 35.
Paris.
Fleurs et fruits. H. 0,35.
-
L. 0,28. — T. — Inv. 107.
Dans un vase quelques œillpts mouchetés et au pied une corbeille de prunes. Acheté en 1872 par le Musée à l'Exposition de la Société des Amis des Arts de Pau.
DUCLUZEL (THÉODORE),
néàFontainebleau.
Elève de Moret. —-}•1S81.
36. Vue
prise à Saint-Jean-de-Luz (Basses-
Pyrénées).
-
-- --
,
L.0,68. H.0,53. T.T. Inv. Inv.147. 147. ELMER1CK
(CHARLES-EDOUARD)
sançon.
né à Be-
Elève de Guérin.
37. Lesueur chez les Chartreux. L. 1,43. — H. 1,15. — Fig.demi nat. — Inv. 15.
Le célèbre peintre de la vie de St-Bruno, Eustache Lesueur, décrié et persécuté par la jalousie, se retira chez les Chartreux où la reconnaissance l'avait souvent accueilli. Au centre du tableau, Lesueur assis dessine un religieux prosterné au pied d'un rocher. A gauche, un autre religieux se tient debout et regarde le travail
de l'artiste.
Exposition de Paris, 1840.
FRANCESCHI (PAUL) dit
LE
FIAMMINGO
(Attribue à), 1540 — 1596, Anvers. Il travailla d'abord à Venise sous le Tintoret. Il peignit, pour l'Empereur Rodolphe II, des sujets d'histoire et des paysages qui lui firent une bonne réputation. — Mort à Venise.
38.
Saint Jérôme. H. 0,84.- L. 0,64.- T. -Mi-corps nat. -Inv. 138.
;
La poitrine et les bras sont nus la tête, légèrement inclinée, est presqu'entièrement de profil à gauche. 1872. Coll. L. La Caze.
(
DE LAYAULT MARIE-ALBERT-TIBULE) né à St-Genis (Gharente-Inferiere).
FURCY
39. Grenades et Chrysanthèmes. L. 1,00. — H. 0,66. — T. — Inv. 236. Acheté pour le Musée à l'Exposition de Pau 1881, par la Commission du legs Noulibos.
GALBRUND (ALPHONSE-Louis), né à
Paris.
Elève de Richomme et de Régnault. Méd. Paris 1865.
40. Rêverie. H. 1,05. — L. 0,86. — T. — Gr. nat. — Inv. 217. Musée à l'Exposition de Pau Acquis en 1878 pour par la Commission du legs Noulibos.
le
GALOS (VICTOR), ne à 41. Une
Pau.
fontaine à Billèreprès Pau.
L. 0,25. — H. 0,43. — T. — Inv. 198. Legs Noulibos 1875.
42. Les bords
du gave de Pau.
L. 0,55. — H. 0,19. — B. Legs Noulibos 1875.
43.
Fleurs dans un vase. L. 0,56. — H. 0,56. — T. Legs 'Noulibos 1875.
44.
Fleurs dans un vase. L. 0,36. — H. 0,56. — T. Legs Noulibos 1875.
45.
-
Inv. 193.
-
Inv. 195.
-
Inv. 196.
Portrait de l'auteur par lui-même. L. 0,46. — H. 0,56. — T. — Gr. nat. — Inv. 225.
46.
Portrait de la mère de l'auteur. H. 0,44. — L. 0,57. — T. — Inv. 226.
GÉLIBERT (JULES), ne à Bagnères-de-Bi-
gorre (Haîttes-Pyrénées). Elève de son père et do M. Dotézac. Méd. Paris, 1869. Il passa plusieurs années de son enfance à Pau, où, dès l'âge de 12 ans, il modela plusieurs médaillons portraits.
47.
Troupeau de moutons à l'abreuvoir. H. 0,31. — L. 0,23. — T. — Inv. 37. Exposition de la Société des Amis des Arts de Pau 1865. — Donné en 1865, par M. Larrabure, député, maire de la ville de Pau.
GILBERT (VICTOR-GABRIEL), né à Paris. 48.
La marchande fruitière. L. 0,48. — H. 0,38. — T. — Fig. 0,25. — Inv. 231. Laissé au Muséepar S. A. R. feu Don Sébastien, auquel il était échu à la Loterie de la Société des Amis des Arts de Pau (1875).
GORSE (ANDRÉ)
,
né à Pau.
Elève de son père.
49. Champignons. L. 0,56. — H. 0,47. — T. — Inv. 232. Acheté à l'Expositon de Pau 1881, par la Commission du legs Noulibos.
GOUPIL (LUCIEN), né à
Paris.
Elève de Henri et Ary Scheffer.
la
Vendredi-Saint, adorationde vraie Croix (XVIo siècle). L. 1,10.—H. 1,30.—T.—Fig. deminat.-Inv. 50.
50. Le
Un jeune lévite présente la Croix à l'adoration d'une femme agenouillée. A droite, une femme debout regarde un reliquaire placé sur l'autel. Vers la gauche,
,
fourrée pelisse debout d'une vêtu personnage un et plusieurs autres agenouillés, attendent le moment de s'approcher de la sainte Exposit. de Paris 1868. Donné en 1868 par l'Etat.
croix. -
,
né à Grenoble en GUEDY (JEAN-BAPTISTE) 1805, mort à Pau, le 25 avril 4876. Elève de Th. Gudin. — Marine et paysage.
la Fontaine de Yaucluse et du Château de Pétrarque et Laure (4873). L. 0,91. — H. 0,78. — T. Inv.178.
51. Vue de
,
-
Donné au Musée par Mme veuve Guédy.
GUILLAUME
(ERNEST)
né à Paris.
Elève de M. Biennourry. Ment. hon. Paris.
52.
Espagnols malades se rendant aux eaux de Cauterets (Hautes-Pyrénées). L. 1,41. — H. 0,82. — T. Fig. 0,18. -Inv. 74.
-
Ils sont surpris par un orage. Vers la gauche le guide tient par la bride un âne sur lequel est assise une femme la tête et le haut du corps enveloppés auprès d'eux marche un homme portant sur son dos une jeune enfant. Au milieu du tableau s'avance à grand pas un jeune homme enveloppé dans sa mante. Au bord du chemin un autre est assis un bâton à la main, Enfin, dans le lointain, une femme marche au bras d'un jeune garçon.
;
Exposition Pau 1865. — Donné au Musée de Pau par M. Guillaume d'Auribeau, Préfet des BassesPyrénées le 4 février 1869.
,
GUILLAUMET (GUSTAVE), ne à
Paris.
Elève de MM. Picot et Barrias. Méd. Paris, 1865 et 1867.
53.
Ain-Kerma (fontaine du figuier), Smala de Thiarœ en Algérie. Femmes arabes à la fontaine.
Inv.U. Fig. 0,23. Plusieurs femmes se tiennent auprès de la fontaine H. 1,43. — L. 1,05.
T. —
—
où l'une d'elles penchée remplit une outre. Dans le fond se détache une mosquée. Exposition de Paris, 867. Donné en 1867 au Musée par l'Etat.
t
-
HAUSSY (ARSÈNE D'), ne à Paris en 1855, mort à Pau, en décembre 1815. Arsène d'Haussy, d'abord employé dans l'aministration des postes, consacra ses loisirs à l'étude de la peinture et bientôt ses toiles admises aux salons de Paris lui acquirent une notoriété qui lui avait permis de résigner ses fonctions. Tout semblait lui promettre un brillant avenir, lorsque la maison qu'il habitait, rue de Lille, fut incendiée par la Commune, et le pauvre artiste, malade et complètement ruiné, vint se réfugier à Pau où plusieurs de ses toiles avaient été achetées aux Expositions de cette ville, notamment son œuvre capitale qui figure dans la galerie de feue S. A. R. don Sébastien. 54. Le troupeau de Vaches.
-
L. 1,70. — H. 1,00. — T. Inv. 171. Tableau commandé par le Ministre des Beaux-Arts et exécuté à Pau en 1875.
55. Le
Taureau.
L. 0,54. — H. 0,44. — T. — Tnv. 160. Etude faite d'après nature aux environs de Pau. Acquis en 1874 par le Musée à l'Exposition de la Société des Amis des Arts de Pau.
IIELTST ou HELST (BARTHOLOMEUS VAN DER), ne à Haarlem 1601 ou 1605; mort à Amsterdam 1670 (Ecole Hollandaise).
;
On ne lui connait pas de maître le docteur Waagen pense cependant qu'il a du étudier sous Frans Hais. On ne sait rien de la vie de ce grand peintre de portraits, si ce n'est qu'il vivait à Amsterdam.
56.Portrait de femme. L. 0,45. — H. 0,57. — T. — Buste nat. — Inv. 117. Elle est assise de trois quarts à droite et vêtue de noir. Son grand col blanc rabattu est retenu par une très-large broche. Elle porte de riches perles maintenues de distance en distance par des pierres de couleur foncée. 1872. Coll. L. La Caze.
IIENNER
(JEAN-JACQUES),
ne à Bernwiller.
Elève de Picot. Prix de Rome 1858.Méd. 1865, 1866, 1873.
*
57.Tête d'étude dejeune fille. La tête est entièrement de profil. Gr. nat. H. 0,47. — L. 0,37. — T. — Inv. 221. Acquis en 1879 à l'Exposition de Pau, par la Commission du legs Noulibos.
HOET (GÉRARD, dit LE VIEUX), né à Bomme 1648. (Ecole Hollandaise). Hoet, fils d'un peintre verrier, élève de Warnard van Rylen, mort en 1733. — Histoire, portrait, paysage.
58.
Adoration du veau d'or. L. 2,10. H. 1,40. T. Fig.0,40. Iuv.H9.
- -
-
-
L'idole est placée sur un' piédestal élevé au pied duquel fume l'encens. Au devant et vers la droite, divers groupes de personnages dont deux sonnent de la trompette, un élève ses mains vers le ciel, un autre semble fuir cette scène impie. Au centre un groupe se livre à des danses tandis que vers la gauche divers personnages sont attablés. Cette vaste composition est admirable d'harmonie, de dessin et de vigueur. 1872. Coll. L. La Caze.
JANSEN (FRÉDÉRIC-JEAN), né à La Haye (Hollande). Elève de Léon Bonnat.
59. Les deux amis. L. 0,55 — H. 0,42. — T. — Inv. 255.. Acheté pour le Musée à l'Exposition de Pau, 1881, par la Commision du legs Noulibos.
ne à Anvers 1595, mort en la même ville 1678. (Ecole Flamande).
JORDAENS
(JACOB),
Jordaens fut élève d'Adam van Noort dont il épousa
la fille; travailla ensuite avec Rubens qu'il aidait dans ses grandes compositions, fut reçu franc maître de la guilde de Saint-Luc en 1615.
60.
Ecrivain réfléchissant.
L. 0,46. — H. 0,57. — B. gr. nat. — Inv. 141. La tète est légèrement à gauche. La main gauche presse fortement le poignet de la main droite. 1872. Coll. L. La Caze.
61.Femme-tenant
une aiguière.
L. 0,81. — H. 0,66. — T. — 114 nat. — Inv. 120. Une femme nue, assise de face et tournant le haut
du corps vers la droite, tient dans ses mains élevées -une riche aiguière. A ses pieds et vers la gauche du tableau se jouent des serpents fantastiques. 1872. Coll. L. La Caze.
JORDAENS (d'apres). 62. Faunes et Bacchante. L. 0,75. — H. 0,60. — T. — Bustes gr. nat. — Inv. 135. 1872. Coll. L. La Caze.
LA CAZE (Lours), né à Paris en 1798, mort à Paris, le 6 mai 1869. Elève de Girodet. M. Louis La Caze, issu de famille béarnaise, est le célèbre donateur de la galerie du Louvre qui porte son
nom. Le Musée de Pau, doit plusieurs de ses tableaux au vœu exprimé en sa faveur par M. Louis La Caze et appuyé par sa famille auprès de l'Etat.
63.
L'Amour et PSyclle.
-
L. 1,29. — H. 1,81. — T. lnv. 163. Copie grandeur de l'original d'après le tableau du baron Gérard (Musée du Louvre). Cette belle copie, une des œuvres excessivement rares de Louis La Caze, a été donnée au Musée de la Ville, en 1875, par Madame la baronne Pèdre La Caze, belle-sœur de l'auteur.
à
LANDELLE (CHARLES), né Laval UJfayenne). Elève de Delaroche. Méd. Paris 1842, 1845, 1848, 1855, tgt 1855.
64.
SainteVéronique. H. 1,00 — L. 0,62. — T. — Mi-corps gr. nat. —
Inv. 78..
La sainte, représentée de trois quarts la figure tournée vers la gauche, tient dans ses doigts deux des angles du linge sacré qui a essuyé la face de N. S. et qui a gardé l'empreinte des traits divins. Ce tableau, qui figurait à l'exposition de Pau en 1869, sous le n° 251, a été acheté par M. E. Viimprimeur ancien membre du Conseil gnancour municipal, et donné immédiatement par lui au Musée de la ville.
,
,
LARGILLLIÈRE
attribué à), né à Paris, 1656, mort en la même ville 1746. (Ecole Française.) (NICOLAS,
Son père, négociant, établi à Anvers, le fitvenir dans cette ville dès l'âge de 3 ans à douze ans il entra chez le peintre flamand Antoine Goubeau, il y resta six ans, puis ensuite passa en Angleterre, où il étudia sous Pierre Lely, premier peintre du roi Charles II. Il entra en France lors des persécutions contre les catholiques et ne quitta plus Paris. En 1686, il fut reçu membre de l'académie dont il devint plus
;
tard recteur.
05.Portrait de femme. L. 0,64. — H. 0, 84. — T. — Gr. nat. — Inv. 140. Elle est représentée de trois quarts à droite, et porte une coiffure haute et poudrée ornée de rubans bleus et de fleurs. 1872. Coll. L. La Caze.
LAURENS (JEAN-PAUL), né à Fourquevaux
(Haute-Garonne).
,
Elève de Bida et Cogniet. Méd. 1869 et 1872 1874.
*
66. Un légiste
au XIVe siècle.
H. 0,55. — L. 0,42. — Inv. 222. Acheté pour le Musée à l'Exposition de Pau 1879 par la Commission du legs Noulibos.
LEMONNIER (ANICET-CHARLES-GABRIEL), né à Rouen 1745, mort à Paris 1824. (Ecole
Française). Elève de Vien. Lemonnier remporta le premier prix de peinture en 1770; fut reçu membre de l'académie en 1789; devint en 1794 peintre du cabinet de l'école de Médecine et directeur des Gobelins en 1810. Organisa le Musée de Rouen.
67.Portrait d'homme. L. 0,54. — H. 0,65. — T. — Gr. nat. — Inv. 122. Il est vêtu d'un habit grenat et porte la tête de trois quarts à gauche. 1872. Coll. L. La Caze.
LÉVY
,
(EMILE)
né à Paris.
Elève d'Abel de Pujol et Picot. G. prix de Rome, 1854. Méd. 1864; 1866; 1867. 1867.
*
68.
Idylle H.1,02. — L. 0,62.
-T. fig. 1;2 nat. -Inv. 220.
Acquis en 1879 à l'Exposition de Pau par la Comission du legs Noulibos.
(
MALLET (JEAN-BAPTISTE), né à Grasse Var) 1759. Elève de Simon Julien de Toulon, et de Proudhon et Mérimée, à Paris. Mallet, mort après 1831, avait obtenu une médaille
d'or à deux expositions successives, 48455 et 4817. Les expositions n'avaient lieu alors que tous les cinq ans. 69. L'education d'Henri IV. H. 0,41. — L. 0,33.
-B. — Fig. 0,10 — Inv. U.
La reine Jeanne debout devant une foute faisant face à la fenêtre, étend l'index de la main droite sur la page d'un livre afin de mieux fixer l'attention du royal enfant qui se tient debout devant elle. Henri .d'Albret assiste à la leçon assis dans l'angle droit du tableau. Ce tableau exposé au Salon de 1817, sous le n° 849, valut à l'artiste une médaille d'or, et a été envoyé à la ville de Pau. par le Ministre de l'Intérieur qui en avait désigné le sujet.
MONTEL
MARANDON
DE
70. Les rives
duTarn.
(Milo NELLY).
L. 1,05. — H. 0,70. — Papier sur toile. — Inv. 18. Donné à la ville de Pau par M. de Montalivet, alors Ministre de l'Intérieur.
MARATTI ou MARATTA (CARLO), né à Camerano [marches d'AncÔne) 1625) mort à Rome 1715. (Ecole Romaine). Maratti vint à Rome à l'âge de 11 ans, entra à l'école d'Andrea Sacchi où il resta dix-neuf ans à copier les œuvres de Raphaël et des autres grands
;
fut employé par six papes à d'importants ouvrages. Clément IX le créa chevalier du Christ et Louis XIV le nomma son peintre ordinaire. maîtres
71.Prédication
de Saint Jean-Baptiste.
L. 1,00. — H. 0,90. — T. — Fig. quart nat. — Inv. 110. Saint Jean-Baptisle, les jambes et le haut du corps nus, étend les bras en élevant les mains vers le ciel. Au centre du tableau une femme, entourée de plu-
sieurs personnages, paraît écouter avec une grande attention les paroles du précurseur de N.-S.
,
1872. Coll. L. La Caze. MARQUET
x
Française). 72. Mort
en 1842. — Histoire. (Ecole
d'Inès de Castro.
L. 1,20. — H. 2,17. — Fig. demi nat. — Inv. 104.
,
Inès de Castro, célèbre par sa beauté et ses malheurs, inspira une violente passion à don Pedro fils de Henri IV, roi de Portugal, qui l'épousa en secret. Le roi instruit de ce mariage voulut contraindre son fils à le rompre et n'ayant pu y réussir fit assassiner Inès (1335). Donné au Musée, en 1871, par M. Réveil (de Pau), ancien maire de la ville de Lyon.
MERLE (HUGUES), né à St-Marcelin (Isère). Elève de M. Léon Cogniet. — Méd. Paris, 1861, Mars 1881. 1866. 1866,
*
•{
73. Assassinat de
Henri
III.
L. S,OS. — H. 2,80. — T. — FIg. g. Dit. --Iuv.te. Un Dominicain, nommé Jaoquos Clément, figé de 22 ans, s'étant fait donner des lettres pour lo roi, sortit do Paris le 115r août 1889, la veille du jour où un assaut général devait Otro livré. Conduit devant le roi, il lui donna ses lettres ot au moment ou celui-ci les lisait, il lui plongea un couteau dans le ventre. Henri les gentilshommes accoururent et Ba jettèrent s'écria sur le meurtrier ot lo massaorèrent. {Histoire de France par Lavallée.) Salon de Paris 1863. — Donné au Musée par l'Etat (1803).
;
MILLET (FRANCISQUE, attribué à), ito à Anvers 1644, mort en la mentS ville 1680. (Ecole Flamande).
,
;
lilèvo do Louront Frankon dont il 6pousa la fille alla on Italio où il roçut les leçons du plus tard Gouaspro dont il adopta la manière.
74.Tolie et VAnge (paysage). L. 2,33. — H.1,48. — T. — Flg.0,28. — Inv. 1872. Coll. L. La Cuze.
Hl.
MILLIN DU PERREUXALEXTNDRELOUIS-ROBERT), 1764-1843. Elève do Iluo ot do Valoncionno. — Paysage historiquo. Cet nrtislo visita plusieurs fois les Pyrénéos dont il reproduisit los sitos los plus romarquablos.
du Château dePau, HenriIVdans les bras de sa mère.
75. Vue
L. 2,80. — H. 1,88. — T. — Fig. — Inv. 177.
date de 1822, avait été commandé ou acheté par la maison du Roi. Il a été extrait des magasins du Louvre et* donné par la direction des Beaux-Arts au Musée de Pau. Ce tableau, qui porte la
MONGINOT (CHARLES), né à Brienne (Aube). Elève de Couture. Méd. Paris, 1864 et 1869.
76. Un duo. H. 2,27. — L. 1,62. — Fig. nat. — Inv. 90.
Une jeune femme debout, vêtue d'une robe jaune, tient sa musique à la main tandis qu'assis auprès d'elle un jeune homme l'accompagne sur la basse. Exposition de Paris 1870. — Donné au Musée, en 1871, par l'Etat.
OLLENDON
(Mmo MARIE),
née à Poitiers.
Elève .de M. Maussion.
77. La
Sainte-Vierge enfant (Porcelaine).
Diamètre 0,19. — Inv. 224. Donné en 1879 par l'Etat.
OUDRY (JEAN-BAPTISTE), né à Paris 1685; mort à Beauvais HS5. (Ecole Française.) Oudry, fils d'un maître peintre et marchand de
tableaux, fut élève de Largillière; se livra d'abord aux tableaux d'histoire et aux portraits qu'il abandonna ensuite pour s'occuper uniquement de la reproduction des animaux et de la nature morte. Fut reçu membre de l'Académie en 1747; nommé directeur de la manufacture de Beauvais en 1732; obtint en outre.-la surinspectiondes travaux des Gobelins.
au cerf.
78. Chasse
tableau attribué
5,5t.
H. 2,55.
Gr. nat. — Inv. 131. NOTA. Ce au Musée de Pau comme étant une copie d'après un original d'Oudry, n'a aucun des caractères d'une copie et sa restauration sommaire a mis à découvert à l'angle droit de la toile la signaL.
T.
ture J.-B. Oudry.
1872. Coll. L. La Caze.
PERRAULT
(LÉON),
né à Poitiers.
Elève de Picot et Bouguereau. Méd. Paris, 1866 et 1876.
79. Le Christ
-
au tombeau.
-
-
Inv. 223. H. 0,66. T. Gr. n. L. 2,02. Donné au Musée par l'Etat en 1879.
(
PIAZETTA JEAN-BAPTISTE né à Venise 1685, mort en la même ville 4734. (Ecole
Vénitienne). Piazetta, fils d'un sculpteur sur bois, fut d'abord élève d'un certain Molinari, partit ensuite pour Bologne
;
où il étudia les œuvres des peintres de cette école revint ensuite à Venise où il exécuta de grands travaux et fut fait directeur de l'académie.
80. Une fileuse. L. 0,58. — H. 0,47. — T. — Gr. nat. — Inv. 125. La tête légèrement à gauche tourne les yeux du côté du spectateur.
PONTE
(LEANDRO DA)
dit
LE
BASSAN
(at-
né à Bassano 1558, mort à , Venise 1625. (Ecole Vénitienne).
tribué à)
Ponte, fils et élève de Giacomo du Ponte, exécuta de grands travaux à Venise où il acquit une grande fut créé chevalier par le doge et mena réputation jusqu'à sa mort un train de grand seigneur.
;
81. Le Christ
an roseau.
L. 1,38. — H. 0,97. Inv. 112.
T. — Fig. demi nat. —
Entouré de ses bourreaux qui l'abreuvent d'outrages, l'Homme-Dieu accepte avec une résignation toute divine le sceptre dérisoire qu'on lui met dans la main. Cette peinture, remarquable par la hardiesse et la vigueur, était attribuée par M. Louis La Caze au cheya. lier Bassan. 1872. Coll. L. La Caze.
POURBUS (FRANZ
Anvers 1370,
dit PORBUS d'après), né à mort à Paris 1622. (Ecole
*
Flamande).
Fils do Franz Pourbus le Vieux et son élève, travailla beaucoup il la cour d'Henri IV dont il fit plusieurs fois le portrait ainsi que celui de Marie de Médicis et des principaux personnages de la cour. A peint aussi des tableaux religieux et d'histoire.
82.Portrait en pied de Henri IV. H.2,60. L.1,72. T. Inv.4.
-
- -
,
Il est debout, en pied tête nue tournée de trois quarts à droite, cheveux gris, barbe et moustaches blanches. Il porte sur un vôtoment noir le cordon de l'ordre du St-Eaprit, signé F. PorbusF.A.4610. Copie grandeur paturo du petit portrait (0,37X0,25) de la galerie du Louvre. Cette copie a été peinte par J.-B. Butay,voir 7.
n°
REGAMEY (GUILLAUME), né à Paris,
+1874.
Elève do Lecoq de Boïsbaudran. Méd. Paris, 4868.
;
83. Une batterie de tambours de grenadiers de la garde campagne d'Italie.. L. 2,18. — H. 1,60. — Fig. 0,45. — Inv. 38. Salon do Paris 1865. — Donné au Musée par l'Etat
(1865).
RIBOT (THÉODORE-AUGUSTE), né à Breteuil
(Eure). Méd. 1861, 1866.
88. Le bon
Samaritain.
-
T. — Fig. nat. — Inv.164. Le corps du blessé, couché sur le dos, la poitrine découverte et la tète renversée repose sur un tertre peu élevé derrière lequel le bon Samaritain, vu à micorps, s'incline en avant pour penser la blessure. Il L. 1,30. — H. 1.00.
est assisté par une jeune enfant.
Acquis par le Musée, en 1875, à l'Exposition de la Société des Amis des Arts de Pau.
,
né à Perpignan 1659, mort à Paris 1745. (Ecole Française). Etudia à Montpellier où il fut l'élève de Pezet et
RIGAUD
(HYACINTHE)
;
vint à Paris, à l'âge de 22 ans, remporta de Verdier le prix de Rome en 1685. mais ne fit pas le voyage d'Italie, détourné par Lebrun qui lui persuada de rester fut reçu membre de à Paris à faire des portraits l'Académie en 1742, peu de temps auparavant il avait été honoré du cordon de l'ordre de Saint Michel.
;
8U.
Un jeune homme jouant dit luth.
L. 0,90. — H. 0,80. — T. — Mi-corps, nat.— Inv. 137. La tête est de face légèrement tournée à droite. Large
perruque, moustaches et riches manchettes. 1872. Coll. L. La Caze.
ROMNEY (GEORGES), né à Dalton (Lancashire) 1754, mort à Kendal (Lancashire) 1802.
(Ecole Anglaise).
*
Entra à 19 ans chez Stecle, peintre de portraits de
;
l'année suivante, se maria, mais cinq ans plus tard, abandonna sa femme et ses enfants et vint à Londres où il acquit une grande réputation. En 4799 revint à Kendal auprès de sa famille qu'il avait si longtemps délaissée et mourut trois ans après. Ses œuvres sont rares en France. 84. Portrait de jeunegarçon. Kendal
H. 0,44. — L. 0,35. —Papier sur T. — Inv. 124.
Il est représenté de trois quarts à gauche et coiffé d'un large feutre. 1872. Coll. L. La Caze.
ROSA (SALVATOR, attribué à), né à la Fenella près Naples, mort à Rome en 1675. (Ecole
Napolitaine.)
:
Elève de Fracanzano, p-Eis de Ribera en même temps que peintre était graveur, poëte et musicien. Jusqu'à l'âge de 32 ans, Salvator put à peine gagner de quoi vivre, mais il vint enfin se fixer à Rome où ses ouvrages étant fort estimés, il les vendit à des prix très-élevés.
86.
Marine. H. 0,30. — L. 0,62. — T. — Inv. 145. Donné au Musée en 1875 par M. Paul Belin.
à
RUBENS (PIERRE-PAUL, d'après), né Siègen 1577, mort à Anvers 4640. (Ecole Fla-
mande.) Rubens naquit à Siégen ou son père, échevin de
la
villed'Anvers, avait
;
dû se réfugier. Plus tard sa famille se rendit à Cologne son père 'mourut en 1587, et l'année suivante sa mère revint à Anvers avec ses enfants. Rubens fut d'abord élève d'Adam Van Noort, ensuite d'Otto Venius, fut reçu franc maître de l'Académie de St-Luc en 1598 à l'âge de 20 ans; deux ans après, il partit pour l'Italie, où malgré ses travaux de peinture, il trouva moyen de s'occuper de diplomatie. De retour à Anvers, en l'archiduc Albert le chargea de différentes 1608 missions diplomatiques et il passa de nouveau plusieurs années partagé entre ces .deux sortes d'occupations. En 1621, il vint à Paris exécuter l'histoire de Marie de Médicis en 21 tableaux; en 1628, il se rendit à Madrid ou Philippe IV le nomma secrétaire du conseil privé de Sa Majesté Catholique et le chargea d'une ambassade près le roi d'Angleterre. En 1630, il se retira complètement des affaires.
j
87.
La reine Thomyris fait plonger la tête de Cyrus dans mb bassin rempli de sang. H. 2,57. — L. 1,97. — T. — Fig. nat. — Inv. 82.
La reine des Messagètes, pour venger la mort de son fils fait prisonnier dans une bataille, fait plonger dans un bassin rempli de sang la tète de Cyrus en lui adressant ces paroles Rassasie-toi de ce sang dont « (HÉRODOTE.) tu fus si altéré. ». Cette copie dont l'original figure au Musée du Louvre sous le n° 433, a été exécutée grandeur de l'original et antérieurement à 1827, par Eugène Devéria et donnée, en 1869, par son élève, M. Gustave de Coutouly, au Musée de la ville de Pau.
,
:
SANZIO [d'après RAFFAELLO), né à Urbino, le Vendredi-Saint 2S mars 1Sî5, mort le Vendredi-Saint 15 avril 1520. 89.
La Prudence. L. 1,00. — H. 1,00. — Inv. 172.
90.
La Force. L.
91.
— Inv. 173.
La Loi. L.1,00.
92.
-H. 1,00.
1,00.
— H. 1,00.
Inv.
—
174.
La Justice.
-
,
L. 1,00. — H. 1,00. Inv. 175. ont Ces quatre copies exécutées par Mme Richard été envoyées au Musée par l'Etat, en 1876.
SCHAFFER (FRANÇOIS-JEAN), né à Paris. Elève de Victor Bertin et de Ingres. 93. Paysage H. 1,36. — L. 1,02. — T. — Inv. 17.
SCHEFFER (ARNOLD), mort à Nice en 1875. Elève de Henri Scheffer et de Picot.
94.
La duchesse de Nemours réclame de LIenri III le corps de son fils, le duc de Guise, assassine aux Etats de Blois, 1558.
L. 1,82. — H. 1,27.— T. — Fig. 0,36.— Inv. 28. Le roi, en costume sombre et entouré d'une foule
immense, suit à pied sous un dais fleurdelisé, lorsque la duchesse se précipite à genoux sur son passage et les mains étendues et suppliantes lui réclame le corps de son fils. Donné par l'Etat en 1864.
SEGHERS ou ZEGEERS (DANIEL), nè à Anvers en 1590, mort en la même ville 1651. (Ecole Flamande). Etudia dans l'atelier de Breughel de Velours; ce peintre est assez ordinairement nommé le Jésuite d'Anvers parce qu'il se fit recevoir dans cet ordre. 95. Une couronne de fleurs entourant un
calice. H. 1,58. — L. 1,07. — T. — Inv. 108. Acheté pour le Musée en 1870. Vente de Maistre.
SINET
,
ne à Peronne (Somme).
(HIPPOLYTE)
Elève de M. Couture.
96. Le
repas des Vendengeurs.
,
L. 1,20. — H. 0,63.— T. — Fig. 0,22. — Inv. 159. Exposition de Paris 1875. — Acheté en 1874 par le Musée à l'Exposition de la Société des Amis des Arts.
dit LE VIEUX, ne à Anvers 1528, mort en la même ville 1649. (Ecole Flamande.)
TENIERS
(DAVID),
Elève de Rubens, fit un voyage en Italie où il sé-
journa dix années; revint ensuite à Anvers qu'il ne quitta plus. A peint surtout des tableaux de chevalet, des scènes des estaminets des fêtes champêtres de sorcellerie.
,
,
97. Paysage avec animaux. L. 1,10. H. 0,97. T. Fig.0,18. Inv.125. A gauche un tertre au pied duquel un homme conduit un troupeau de moutons, à droite quelques vaches de diverses couleurs au devant d'un coteau rocheux. Au centre, une femme verse de l'eau dans un pot à lait.
,
- -
-
1872. Coll. L. La Caze.
THULDEN (THÉODORE VAN), né à Bois-le-Duc 1607, mort en 1672. (Ecole Flamande.) Thulden fut un des meilleurs élèves de Rubens qui l'employa pour exécuter la célèbre galerie de Marie de Médicis du Luxembourg. A peint des tableaux religieux, d'histoire et aussi des scènes comiques, des kermesses, des danses de paysans, etc.
98. Achille à
la Cour de Lycomède.
L. 1,01. — H. 0,82. — B. — Fig. 0,50. — Inv. 126. Ulysse, déguisé en marchand, offre aux femmes de la cour des bijoux auxquels il a mèlé quelques armes. Achile s'empare vivement de ces armes et à ce signe Ulysse reconnaît celui qu'il cherchait et sans lequel, d'après l'oracle, la ville de Troie ne pouvait être prise. 1872. Coll. L. La Caze.
TOCQUÉ (Louis, attribué à), né à Paris 1696, 1112. (Ecole Françsc.) mort enlamême
ville
Elève de Nicolas Bcrtin. Tocqué se fit de bonne heure remarquer comme peintre de portraits. Fut reçu académicien en 1734 et nommé associé libre de l'académie de Danemark en 1769. Fit les portraits des familles royales de France, de Russie et de Danemark.
99.
Portrait
de Marie-Charlotte-Sophie-Félicité Lezinska, reine de France.
H. 0,80.
-
L. 0,60. — Inv.
21.*
La tète de la reine est légèrement tournée vers la droite; dans ses cheveux s'enroule un collier de perles et sur les épaules repose un manteau d'hermine.
VAFLARD (PIERRE-ANTOINE-AUGUSTE) né à , Paris, en 1777. Elève de Regnault.
100.
Abjuration d'Henri IV.
2,88. — T. — Fig. nat. — Inv. 18. Le 23 juillet 1593, le roi s'en alla en grande pompe à St-Denis où une foule de parisiens s'étaient rendus malgré les défenses de Mayenne. Il fit abjuration de ses erreurs entre les mains de l'archevêque de Bourges, puis il entra dans l'église aux acclamations de ses soldats et des bourgeois et entendit la messe. Sur devant du tableau, Henri IV, entouré d'une H. 3,43. — L.
le
grande multitude, est représenté le genou droit à terre et la tête découverte. Il est ceint de l'écharpe blanche et tient à la main son chapeau surmonté du panache blanc. Salon de Paris, 1819. — Commandé pour la ville de Pau.
à
VAN LOO (CARLE-ANDRÉ, attribuéà),né Nice 1703; mort à Paris 1765 (Ecole Françaiso). Van Loo, fils de Louis Van Loo et élève de son frère Jean-Baptiste Van Loo qu'ilsuivit en Italie, a
dans sa jeunesse considérablement dessiné d'après la bosse et l'anttque. Vint à 19 ans à Paris où il obtint le premier prix de peinture fut reçu membre de l'Académie en 1735 et nommé premier peintre du roi en 4762.
;
101. Medée et Jason. L. 0,78. — H. 0,62. — Fig. 114 nat. — Inv. 127. La célèbre magicienne est assise sur son char traîné par des hippogriffes. Jason marche derrière elle, tenant sa main droite à la garde de son épée. 1872. Collection L. La Caze.
VERNET (CHARLES-JOSEPH), ne 1711, mort en 1789.
àAvignon en
Elève de son père Antoine et de Magnard. Se rendit à Rome en 1732. Après des commencements très-pénibles, la fortune lui sourit, il fut reçu à l'Académie de St-Luc en 1743, et après 20 ans de
séjour en Italie fut rappelé par Louis XV en France. Il fut, en 1766, chargé de représenter tous les ports de la France et s'en acquitta pendant dix ans avec une grande supériorité de talent. Il avait été reçu, en 1753, membre de l'Académie de peinture.
102. Marine avec groupes de personnages.
-
- -
,
L.0,95. H.0,62. T. Inv.216. VEYRASSAT
(JULES-JACQUES)
né à Paris.
;
Membre de l'Académie de Rotterdam. Méd. Paris gravure, 1866 ; peinture,
1869..
la Haute-Seine.
dehallagesur
103. Chevaux
-
L. 1,52. — H. 1,00. Inv. 79. Un homme vu de dos est assis sur l'un des quatre chevaux de hallage qui remontent un bateau ponté. A gauche un jeune homme arrêté allume sa pipe. Derrière lui quelques chaumières. Exp. de Paris 1867. — Ce tableau a été acquis parla ville pour le Musée à l'Exposition de Pau, 1869.
VIAU.
104.Portrait dePierre de Marca,historien du Bèarn, né à Gan iBèarn), en 1594 mort arcltevêque de Paris 1668.
;
L.0,74.—T.—Bustegr.nat.— Inv. 19.
H. 0,97.—
Il est représenté de trois quarts tourné vers la droite et vêtu d'un camail violet. Donné à la ville par l'auteur en 1852.
105.Portrait du. maréchal de Gassion, né àPau, en 1609, mort au siège de Lens, en4647. H. 0,97. — L.0,64. T. — Bustegr.n.-Iny. 20.
-
Il est représenté de trois quarts la figure tournée à gauche et porte une cuirasse ceinte d'une écharpe. Donné à la ville par l'auteur en 1852.
VOLTZ (FRÉDÉRIC), né à Munich (Bavière). 106. Jeunepâtre
gardant un troupeau.
L. 0,39. — H. 0,27. — B. 0,07. — Inv.42. Effet de crépuscule.
la
gauche un jeune pâtre est assis sur un tertre. A droite une vache rouge vue de profil est couchée la tête au-dessus d'une brebis étendue devant elle. Derrière, plus à droite une vache noire regarde le spectateur. Vers
,
en
Acheté par le Musée de la vmé 1866 à l'Exposition de la Société des Amis des Arts.
WORMS (JULES), né à Paris. Elève de M. Lafosse. Méd. Paris, 1867,1868, 1869.
107. Courses de Novillos dans
Valence (Espagne). L. 1,94. H.1,24. — T.
-
-
laprovincede
-
Fig. Inv.49;
Vers le centre du tableau un jeune taureau, la tête baissée gratte de son pied l'arène dont il soulève la poussière. Des hommes placés devant lui l'excitent
du geste et de la voix. Les spectateurs de gauche sont perchés sur les barreaux d'une échelle, ceux de droite se mettent en mesure d'escalader la barrière. Enfin, divers groupes d'afficionados, plus prudents encore, se tiennent les uns debout, les autres assis sur un mur recouvert de vieilles tapisseries. Acheté par Exposition universelle de Paris, 1867.
-
le Musée de la Ville en 1868 à l'Exposition de la Société des Amis des Arts de Pau.
WOUWERMAN (PETER), 1626
t
1683.
Elève de son frère.
108. Siège d'une ville.
-
-
L.1,20. H.0,85. B. Appartient à M. Castéran.
t
ZURBARAN (FRANÇOIS), 1598 1662, né à Fuente de Cantos [Extramadure). Reçut d'abord l'éducation d'un laboureur, mais son goût pour la peinture le fit envoyer à Madrid où il entra dans l'atelier de Las Roelas et ne tarda pas à donner des preuves de talent qui lui attirèrent bientôt de nombreuses commandes.
109.
Portrait d'un
abbe mîtrè.
H.1,92.-L.1,16.-T.-Fig.gr.nat. -Inv.129. Le 25 août 1879, dans une visite au Musée, M. de Madrazo, directeur du Musée de Madrid, a déclaré attribuer, avec pleine et entière certitude, cette toile à Zurbaran.
Auteurs inconnus. ÉCOLE FRANÇAISE.
110.
La Gène.
-H. 0,85.
L. 0,91.
-
T.—Fig. 0,40. Inv.118.
—
N.-S., assis à table au milieu de ses disciples,
bénit le saint calice.
1872. Coll. L. La Caze. Louis La Caze attribuait cette esquisse à Murillo. Cette toile provenait de la collection Aguado. NOTA. M.
111.Portrait du conseiller de Monaix. H. 0,89. — L. 0,67. — Buste gr. nat. —Inv. 24. Il est représenté de trois quarts à droite et vêtu d'un habit à la française. En 1728, de Monaix, conseiller au Parlement de Pau, fit don à la ville d'un capital de 32'milles livres dont le revenu devait être employé au soulagement des pauvres honteux. Le 15 avril 1791 une délibération des administrateurs du Directoire du département constitue de nouveau un bureau, spécial chargé de la bonne distribution des fruits de ce capital dont sans doute il serait facile de constater encore l'existence.
112. Tête d'homme. L. 0,34. — H. 0,43 — B. — Inv. 194. Legs Noulibos, 1875.
113. Poissons. L. 0,65. — H. 0,46. — T. — Inv. 139. 1872. Coll. L. La Caze.
114. Mort (L'Adonis. L. 0,72. — H. 0,60. — Fig. 0,50.— Inv. 130. Adonis, tué à la chasse par un sanglier, est étendu
au pied d'un tertre contre lequel le haut du corps est soutenu. Un amour regarde Vénus qui, de son char, semble déplorer la mort de son amant. 1872. Coll. L. La Caze. ÉCOLE ITALIENNE.
115.
Chanteur à la guitare, H. 1,12. — L. 0,72. — Fig. gr. nat. — Inv. 128.
La tète, abritée par un large feutre, est légèrement renversée en arrière et dirigée vers la droite. 1872. Collection L. La Caze. ÉCOLE ESPAGNOLE.
116.Portrait de Moine: H. 0,57. — L. 0,47. — B. — Gr. nat. — Inv. 116. Tète de trois quarts à gauche. Il est vêtu de noir
et tient un porte-crayon. ÉCOLE NAPOLITAINE.
117.
Fruits. L.1,24. H.0,79.T. Inv.134.
-
-
118.
Frwts.
•«
L. 1,24. — H. 0,79. — T. — Inv. 130. ÉCOLE SUÉDOISE.
119.
Fortrait
de Charles-Jean Bernadotte, roi de Suède et de Norwège.
H.
0,70.-
L.
0,67.- T.- Buste gr. nat.- Inv. 22.
Le roi est représenté de trois quarts à gauche et porte le costume de général. Donné à la Ville par le Roi de Suède.
120.Fortrait du roi Oscar de Suède, filsde Charles XIV. H. 0,70.- L. 0,67.- T.- Buste gr. nat.— Inv. 23. Le roi ost représenté de trois quarts à droite et en costume de général. Donné par le Roi à la Ville de Pau. ai»
AQUARELLES ET DESSINS. BOURGEOIS (ISIDORE), né à
Vienne-le-
Château [Isère). 121.Cave dans une ancienne abbaye de moines à Cileaux. H.0,81. — L.0,69. Inv. 29. Aquarelle donnée au Musée, en 1865, parM.Du-
-
fourcq (de Mont).
BOUGOURD (AUGUSTE), ne à Vont-Audemer
(Eure). Elève de M. Bellet.
122. Vue de la cascade de Valentin aux
Eaux-
Bonnes (fusain).
-
-
L.0,50. H.0,46. Inv.51. 123. Vue de la cascade de Discôo (fusain). L. 0,50. — H. 0,46. — Inv. 52.
124. Vueprise aux environs des Eaux-Bonnes
(fusain).
L. 0,60. — Il. 0,45. — Inv. 53.
125. Vuepriseaux environs desEaux-Chaudes
(fusain). L. 0,60. — H. 0,45. — Inv. 54.
CLERGET (HUBERT), ne à Dijon (Gôtes-d'O?'). Elève de M. Desvoges et de l'architecte St-Père.
générale de Biarritz (aquarelle). 126. Vue 127. Vue de la chapelle de Biarritz (id.).
la VillaEugénieàBiarritz,côté
128. Vuede
de la mer (aquarelle). 129. Vue de la Villa Eugénie [aquarelle). 130. Vue de la roche percée à Biarritz (id.).
9,
L. 0,60. — H. 0,45. — Inv. 6,7,8, 10. Ces cinq aquarelles ont été données à la Ville par le Ministère d'Etat.
COUTOULY (GUSTAVE DE), né à Luneray
(Seine-Inferieure). Elève de E. Devéria.
131.
Portrait deM. E.Noulibos L.0,27. H.0,28. Inv.181.
-
LegsNoulibos1875.
-
(dessin).
p. 50).
à
GALOS (VICTOR), nè Pau,[V.peinture,
.).
132. Chaumières aux environs de Pau (aquar Inv. 199. Legs Noulibos 1875.
à
PELLETIER (JOSEPH-LAURENT), né Ecluzon (Haute-Marne). Méd. 1841; 1845. 133. Le chêne et le roseau (Sépia). L. 0,20. H. 0,53. — Inv. 200. Legs Noulibos 1875.
PICOT, né à Pau. 134.
Portrait
de M. Liadières, député des Basses-Pyrénées (crayon). Buste
-
gr.nat. Inv.
55.
ROUSSEAU (THÉODORE), ne à
Paris en 1812.
Mort àBarbizon(Seine-et-Marne), en.1838. Un des maîtres du paysage contemporain. 135. L'ermitage (crayon). Inv. 170. Crayon donné en 1876 par Mme Willay (de Bitch).
VERGEZ (EUGÈNE), ne à Bordeaux. Elève de M. Bernède.
136. Vue de la Côte
du Moulin
àPau laqua
relle et gouache). H. 0,70. — L. 0,55. — Inv. 109.
Auteurs inconnus. 137.
La grotte d'azur (Ile Gapree) près de Naples. H. 0,40. — L. 0,55. — Inv. 30. Gouache donnée en 1865au Musée par M. Brunton.
138.
Eruption dit Vésuve en 1823. L. 0,68. — H. 0,50. — Inv. 31. Gouache donnée au Musée en 1865 par M. J. Brunton.
-»
GRAVURE. 139.
La Sainte Famille, d'après le tableau de Titien.
L. 0,35. — H. 0,27. — Inv. 47. Gravé par Pascal (de Toulouse). Offerte au Musée, en 1865, par le graveur.
140.
Portrait
de Michel Cervantes.
L.0,18.
H. 0,22. — Inv. 46.
-
Gravé par Pascal et offert par lui au Musée.
141.
La reine Thomiris faitplonger la tête de Cyrus dans un bassin rempli de sang.
-
Inv. 149. L. 0,46. — H. 0,31. Gravé d'après le tableau de Rubens. Donné au Musée, en t865, par Alph. Cherfils.
au XIVo siècle, d'après le tableau
142. Naples
de M. Gendron.
-H. 0,54.-Iiiv. 182.
L. 0,80.
Gravé par Ruller et terminé par Ledoux. Legs Noulibos 1875.
143. Van Dyck
quitte Rubens, d'après le
tableau de Dekeyse. L. 0,80. — H. 0,50.
-inv. 183.
Gravé par Lemoine. Legs Noulibos 1875.
144.Rubens peignant la femme au chapeau depaille, d'après le tableau de JJekeyse. L. 0,80. — H. 0,50. — Inv. 184. Gravé par Lemoine. Legs Noulibos 1875.
aux chevaux àParis, d'après le tableau de Mlle Rosa Bonheur. L. 1,25. H.0,50. -Inv. 185.
145. Le marche
-
Gravé par Landseer. Legs Noulibos 1875.
146. Les noces de Çana, d'après le tableau de Paul Veronèse.
-
L. 0,85. — H. 0,55. Gravé par Z. Prévost.
Inv. 186.
Legs Noulibos 1875.
147.
Jésus chez Simon lepharisien., d'après le tableau de Paul Veronèse.
L. 0,85. — H. 0,55. — Inv.187. Gravé par Z. Prévost.
Legs Noulibos 1875. 148.
Marguerite se rendant à l'église est aperpremière la fois par Faust, çue pour d'après le tableau d'AryScheffer.
L. 0,25. — H. 0,40. — Inv. 188. Gravé par Alp. Coron. Legs Noulibos 1875.
149.Faust et Marguerite, d'après le tableau d'Ary Sclte/fer. L. 0,25. — H. 0,40. — Inv. 189. Gravé par Blanchard. Legs Noulibos 1875.
la tour Malakof, pnoto,fJrapllie d'après le tableau- de M. Ywn. L.0,40. H.0,26. Inv.45. 151. Henri IV, d'après un portrait attribué à Bourbus et conservé dans une famille
150. Le maréchal Bosquet blessé à
-
-
de Monein (pllOto[J?'aphie). L. 0,13. — H. 0,18. — Inv. 202.
SCULPTURE. MARBRES. 152. Buste antique de l'Empereur romain Lucius Verus. Lucien Verus avait été adopté par Antonin en même temps que Marc-Aurèle et fut par ce dernier associé
àl'Empire.
,
mais Il existe plusieurs bustes de cet empereur celui du Musée de Pau est certainement un des plus
remarquables. Ce buste a été découvert dans les environs de Naples en présence de M. Jean Samson qui s'en rendit acquéreur. Par un heureux hasard le nez qui avait été brisé reposait au-dessous de sa barbe. Inv. 81. Ce buste, en marbre de Paros, a été donné au Musée de la Ville par M. J. Samson, 1869.
à Monaco
BOSIO (FRANÇOIS-JOSEPH BARON), né
à
1765;mort Paris1845. (Ecole Française). Bosio, venu en France dès son jeune âge, entra dans l'atelier de Pajou, mais il y resta peu de temps
préférant suivre ses propres inspirations, visita alors l'Italie et vint se fixer à Paris en 1808 ; devint sculpteur favori de Louis XVIII qui le créa baron, fut nommé membre de l'Institut en 1816. L'Henri IV enfant, de notre Musée, est l'œuvre qui a le plus fait il en existe une reproduction en pour -sa réputation argent au Musée du Louvre.
:
153.
Henri IV adolescent.
C'est sur le modèle de ce chef-d'œuvre qu'a été coulée la statue d'argent du Musée du Louvre. Bien que d'après les apparences et la beauté du marbre cette statue paraisse avoir été exécutée en marbre de Paros, un document contemporain prouve d'une manière certaine qu'elle sort d'un bloc des carrières de Sost (Haute-Garonne), exploitées pendant quelques années sous la Restauration et bientôt abandonnées sans motifs connus. Inv. 1. Statue en marbre, exécutée en 1825. Donnée à la Ville par l'Etat.
BRONZE. CHAUDET (ANTOINE-DENIS), né à
Paris 1765;
mort enlamêmeville 1810. (Ecole Françse).
Chaudet fut à la fois sculpteur et peintre mais est
plus connu comme sculpteur. D'abord élève du statuaire Stauf, obtint le grand prix de Rome en 1784; fut nommé membre de l'Institut en 1805. Comme peintre on lui doit les tableaux. d'Enée et d'Anchise et le triomphe de Psych du Musée du Louvre.
154. Buste en bronze de Napoléon Ior. Inv. 86.
PLATRES Retouchés par leurs auteurs.
à lapeinture,p.
DEVÉHIA (EUGÈNE), Voir
45.
de Marie Devéria,safille.
155. Buste-portrait
Inv. 30. Plâtre légué par l'auteur, au Musée, 1863.
DUSEIGNEUR lJEAN-BAPTISTE), né à Parisen 1808, mort en la même ville en 1867. Elève de Bosio et Cortot. Méd. Paris, 1834.
156. Buste de
M.'Davalès de Pontès.
Inv. 144. Plâtre offert au Musée par l'auteur, 1867.
FRANCIA (ANGELO), né à Rhodez. 157. Buste en
terre cuite.
Inv. 165. Donné au Musée, en 1874, par M. Arriu, membre du Conseil municipal.
ICARD (HONORÉ), né à Tourtoig (Ariège.) Elève de MM. Dumont et Millet. Méd. Paris, 1876.
158.David devant Saiil. Statue plâtre. — Exp. 1877. — Inv. 228. Donnée par l'Etat, au Musée de Pau, en juillet 1879.
LOISON (PIERRE), ne à Mers (Loir-et-Gller). Elève de David (d'Angers). Méd. Paris. 1845, 1853, 1859 *, 1859.
159.Diane, chasseresse. Plâtre retouchépar l'auteur. Epreuve de la statue en pierre de la grande lucarne de l'escalier du château de Pau, façade méridionale. Inv. 85. Achetée par le Musée de la Ville en 1870 à l'Exposition de la Société des Amis des Arts.
MÉGRET (LOUIS-NICOLAS-ADOLPHE),néàParis. Elève de MM. Duret et Jouffroy.
160.Buste-portrait de Théophile Gautier (plât¡'e). Inv. 80. Cette épreuve du modèle du buste en marbre a été avril 1869. offerte an Musée par l'auteur Exp. de Pau, 1869. Le buste en marbre exposé à Paris en 1872 a été acheté par le Ministère des Beaux-Arts.
,
-
*
161.Buste d'une jeune enfant {plâtre retouché par l'auteur). 162.
Buste-portrait d'unejeune enfant (plâtre retouché par l'auteur). ïtnr. 148. Ces deux bustes ont été exécutés à Pau pendant la saison d'hiver de t858 et donnés au Musée par l'auteur en 1873.
Auteur inconnu. 163. Buste de
l'intendant Megret-d'Etigny
[plâtre). 164.
Saint Joseph et l'Enfant Jésus. Inv. 89. Plâtre donné au Musée par M. Bergerot, f&70, grandeur naturelle. — (En réparation.)
MOULAGES EN PLATRE. Accordés en 1869 au Musée de la Ville par le Ministre
des Beaux-Arts.
STATUES. 165. Venus de Milo. Cette statue, une des plus belles productions de la statuaire grecque, fut découverte en février 1820 dans
l'île de Milo, l'une des Cyclades. Elle fut achetée par le duc de Rivière alors ambassadeur à Constantinople et donnée par lui au Musée du Louvre. Du rapprochement de divers fragments trouvés au pied de la statue on a conclu que sa main gauche prix de la victoire, et que élevée tenait la pomme sa droite abaissée retenait la draperie qu'elle n'avait pas encore eu le temps de fixer.
,
Inv. 56.
166. Polymnie. La muse de l'éloquence est dans l'attitude d'une profonde méditation qui l'a fait par quelques-uns nommer l'Etude ou la Méditation. Elle est appuyée sur un des rochers du Parnasse et enveloppée presqu'entièrement d'une admirable draperie. La tète et le haut du corps sont modernes, ce qui n'empêche pas cette statue
d'être une œuvre très-remarquable. L'original en marbre grec provient de la villa Borghèse à Rome et figure depuis plus de cinquante ans au Musée du Louvre. Inv. 57.
167. Achille Borghèse. Il
Sculpture grecque. Musée du Louvre. Par la régularité de ses formes et l'accord parfait « de toutes les parties, elle pourrait, comme le célèbre canon de Polyclète, servir de règle métrique des proportions du corps humain. # (VIARDOT). Inv. 58.
Faune et l'Enfant, ouplutôt Silène portant le jeune Dionysios (Bacchus).
168. Le
Silène tient le jeune Bacchus dans ses bras. L'enfant avance la main gauche pour tirer la barbe de son père nourricier qui penche la tête pour se prêter à cette
espièglerie. Ce groupe admirable dans son ensemble et surtout dans ses détails a été trouvé au XVIe siècle dans les jardins de Salluste à Rome.
L'original est une des principales et des plus belles œuvres antiques du Musée de Paris. Inv. 59.
169.Diane de Gaoies. Cette statue est peut-être la plus belle production de l'art grec. Vêtue d'un chiton à manches courtes descendant jusqu'aux genoux, la Déesse attache les deux bouts de son manteau sur l'épaule droite. La pose est simple, l'attitude et la tête d'uhe suprême élégance. Cette statue en marbre de Paros a été trouvée en 1792 à 12 milles de Rome. Elle a passé de la villa Borghèse dans le Musée de Paris dont elle est certainement l'une des perles les plus précieuses. Inv. 60.
'170. L'Apolline). Cette statue grecque attribuée au sculpteur Apollodore, d'Athènes, a l'avantage d'être composé entièrement de tous ses fragments antiques. L'attitude pleine de désinvolture, le mouvement «
svelte et délié des formes, l'expression de la tète concourent à faire de l'Appollino la plus gracieuse figure qui puisse apparaitre à l'imagination créatrice du statuaire. » (VIARDOT). L'original en marbre de Paros est au Musée Degli Uffizi, à Florence. Inv. 61.
171. L'Apollon
du Belvédère.
Cette statue grecque a été trouvée au commencement du XVIe siècle dans les bains de Néron à Anzio près d'Ostie. L'original se trouve au Musée du Vatican dans la salle dite du Belvédère (Bella a vedere) nom dû à la découverte sur cet emplacement de la belle statue cfu Méléagre. Inv. 62.
172. HygÍee. La jeune déesse de la santé et l'une des quatre filles d'Esculape, porte un chiton plissé à manches courtes et un manteau attaché en sautoir sur l'épaule gauche. D'une main elle tient son serpent et de l'autre une coupe pour recueillir la bave du reptile, remède souverain contre les maladies. L'original en marbre de Paros est une des sculptures les plus fines que possède le Musée de Paris. Inv. 63,
173. Sophocle. Cette belle statue du poète grec, admirablement
drapée et merveilleusement conservée, a été trouvée au commencement de ce siècle. L'original en marbre est au Musée de St-Jean-deLatran à Rome. Inv. 76..
BUSTES. Inv. de 64 à 73 inclusivement.
174. Homère. Buste Hermès, c'est-à-dire taillé à l'épaule sans bras et sans poitrine. Dans ce buste, comme dans tous les bustes antiques d'Homère, qui d'ailleurs ne sont que des portraits de convention selon un type adopté, on retrouve l'apparence de la cécité et de l'inspiration et la bandelette sacrée accordée aux princes de familles royales. L'original en marbre est au Musée du Louvre.
175.
Euripide.
L'original en marbre de ce magnifique buste du poète tragique grec appartient au Musée du Louvre.
176. JJémosthène. Ce buste est un des plus beaux du célèbre orateur.
Visconti fait remarquer que la lèvre inférieure un peu avancée semble indiquer le défaut de langue qu'il avait à vaincre dans le débit de ses harangues. L'original en marbre de Paros appartient au Musée du Louvre.
177. Cicéron. Buste antique de l'orateur romain Marcus Tullius Cicero.
178. Auguste. Neveu et fils adoptif de Jules César et premier empereur romain.
179.
Agrippa.
Beau buste de ce général, gendre d'Auguste et célèbre par la victoire d'Actium. L'original en marbre est exposé à Paris au Musée du Louvre.
180.
Trajan.
Ce buste est sans nul doute un portrait de cet empereur romain, car la beauté du travail nepeut per-
mettre d'attribuer à l'invention de son auteur les oreilles plates et le peu d'élévation de la partie supérieure de la tête. L'original en marbre appartient au Musée du Louvre.
181.Jules César. Général et Dictateur romain, oncle et père adoptif de César-Auguste, fondateur de l'empire.
182.Marc-Aurèle. Le marbre original de ce buste de l'empereur romain Marc-Aurèle, appartient au Musée du Louvre.
183.
Faustine.
d'une belle conservation et d'un beau travail, est celui de Faustine, femme d'Antonin-le-Pieux. L'original en marbre appartient au Musée du Louvre. Ce buste,
RELIEFS. ingénieur de la marine.
M. BAYSSELANCE,
184.
Plan en reliefdes environs desEauxBonnes. L. 0,67. — L. 0,83. — Inv. 39. Offert par l'auteur au Musée de la Ville, 1866.
BONETTI, capitaine au 18" régiment de ligne. 185.
Plan en reliel de la vallée d'Aspe. L. 0,38. — H. 0,25. — Inv. 211.
BOUILLÉ
(LE COMTE
ROGER DE).
186.Pic du midi d'Ossau dont le point leplus élevé est situé à 2,883 mètres au-dessus du niveau de la mer.
-
-
L. 0,25- L.0,17. iny. 83. Plan d'ensemble, plateau en plâtre.
187.
Pic du midi d'Ossau.
Plan de détail sur lequel une ligne rouge indique le trajet d'ascension dont le point de départ est situé du côté Est. Echelle de 0,04 pour cent mètres, plateau en plâtre de 0,65 et 0,60 de base. Inv. 83 bis. Ces deux reliefs offerts par M. le comte Roger de Bouillé en 1870.
FILLOZ.
du Château de Pau après sa der-
188. Relief
nière restauration.
-
-
L. 0,90. Inv. 75. L. 1,10. Modëte en carton, offert en 1869 par l'auteur alors lieutenant au 88e de ligne et auquel, sur la proposition du Maire, il fut alloué par le Conseil municipal une large indemnité. — (En magasin.)
SAGET.
189.Plan en reliefdu Château de Pau avant sa restauration. L.2,30. L.1,60. B. Inv.40.
-
;
- -
Offert par l'auteur à la Ville en 1841.
MOULAGES EN PLATRE. 190. Sous ce même numéro, neufplaques moulées sur des réductions de détails des palais de VAlhambra et du Généralife à Grenade (Espagne). Inv. 150.
du Musée, 1873. Sous ce numero, dix-huitpièces moulées sur la voussure et sur d'autresparties duportail de l'église Ste-Foi deMorlàas Données par M. Galissi, mouleur
191.
(Basses-Pyrénées). La partie supérieure de la voussure est disposée sur l'ébrasement de gauche de la fenêtre et la partie inférieure sur l'ébrasement de droite; l'anagramme et cinq bandes d'inscription sur la partie du mur formant le soubaissement de la fenêtre. Inv. 151. Moulées en 1873 par ordre du Musée.
192. Sous ce numéro, six piècesmoulées sur la voussure du portail de Véglise de
Sèvignacq près Morlàas.
Inv. 152. Moulage fait par ordre du Musée.
trois des corbeaux de la corniche de la petite abside sud-est de Véglise de Morlàas.
193. Moulages de
Inv. 153.
194.Moulage d'une inscription trouvée dans la chapelle de la MadeleineprèsTardets. Inv.154.
Inscription moulée sur une des colonnes de la grandenef de l'église de Ste-Foi
195.
de Morlàas.
Inv. 155.
d'une,inscription gravée sur une pierre de la' façade d'une maison particulière à Morlàas.
196. Moulage
Inv.156.
Pierre trouvée dans les fouilles de l'hôtel
197.
Gassion. Inv. 157. Donné au Musée par M. Lafourcade-Camarau.
198. Ecusson moulé t
au-dessus de la porte
d'une maison de Borce (vallée d'Aspe).
Le centre se trouve accupé par la représentation d'un château ou maison crenelée. Au-dessus Je.stis Abe Maria sur la gauche Mos Buat ; au bas D. Salamunqua, et à droite une Croix de Lorraine aj ustée sur un X.
;
Larg. 0,60. — Inv. 212.
199.Petit écusson mouléau-dessus de la porte d'une maisondeLaruns (valléed'Ossau). Inv. 213.
.::
VITRAIL.
DES GRANGES (CHARLES),
Paris. 200. Légende du
>J<,
Gfr.wièd.
grand Hubert.
Ce vitrail, envoyé à une
exposition de la Société des Amis des Arts de Pau, a été, sur la demande de l'auteur, conservé au Musée.
ROUSSELIN (JOSEPH-AUGUSTE), né à Paris. Elève de Gleyre et de MM. Bouguereau et Tony
Robert-Fleury. 216.
Repentir de VEnfant prodigue. L. 1,07. — H. 1,85. — T. —Inv. 290.
Ce tableau qui a obtenu en 1883 une mention honorable au Salon de Paris a été donné en 1884 par M. Charles Le Cœur, Conservateur du Musée.
LEROLLE (HENRI). Elève de Lamotte. Méd. 3e el. 1879;1re cl. 1880.
217.
La lettre. L. 0,84. — H. 1,10. — T. — Inv. 289. Exposition de Pau 1884. — Choisi pour le Musée par la Commission du legs Noulibos.
GRAVURE. 218. Cinq
portraits
de femmes célèbres. Inv. 247.
219.
Id.
220.
Id.
221.
Id.
222. Triomphe de Galathee.
Inv.248. 223. L'invasion. H. Vernet, pinxit. — Inv. 249.
224. Sainte Agnes.
Inv.280. 225. Les bokemiens.
Inv.251. 226. Adam et Eve.
Inv.252.
227.Embarquement. Inv.253. 228. Fac-similé d'après Raphaël. Inv.254. 229. Paysage. Poussin, pinxit; Baudet, se.
id. Id. id. Id. 231. id. Id. 232. 233. La communion de S^-Magdeleine.
230.
Dominiquin, pinxit; Scottin, se.
234.Diogène jetant sa tasse. Poussin, pinxit; Baudet, se.
235. L'empire de
Flore. Poussin, pinxit; Fessart, se.
236. L'enlèvement de Proserpine. De la Fosse, pinxit
237.
,
La femme adultère. Poussin
238.
Lempereur, se.
;
;
pinxit
Audran, se.
St-Paul et St.Barnabé à Lyslre. Raphaël, pinxit; Audran, se.
239. St-Pie?'re et Ananie. Raphael, pinxit; Audran, se.
240.
^-Pierre
et Sappidra. Poussin, pinxit; Paine, se.
241.
La pêche miraculeuse. Jouvenet, pinxit; Audran, se.
242. Vestire nudos. S. Bourdon, pinxit et se.
243. JEgros
curare. S. Bourdon, pinxit et se.
244. David et
la peste. Mignard, pinxit; Audran, se.
245.Hospitio excipere advenas. Bourdon, pinxit et se.
246.Potare sitientes. Bourdon, pinxit et se.
247.
Esurientes pascere. Bourdon, pinxit et se.
248. Sepelire mortuos. Bourdon, pinxit et se.
249.
Lïberare captivos. Bourdon, pinxit et se.
250. Quel œil s'ose lever vers Dielt. Raphael, pinxit; Audran, se.
251.
La manne. Poussin, pinxit; Chasteau, se.
252.
L'adoralion des bergers. Jordaens, pinxit; P. deJode, se.
253.
La fuite en Egypte. Jordaens, pinxit;Pontius, se.
254. Reiecca
à la fontaine. Poussin, pinxit; Rousselet,se.
255. Moïse
tiré des eaux du Nil. Poussin, pinxit; Rousselet, se.
256. Homme étouffé
par un serpent.
Poussin, pinxit; Baudet; se.