PORTFOLIO Noémie Desplans by Desplans

PORTFOLIO Noémie Desplans

CURRICULUM VITAE PROJETS D’ARCHITECTURE

09 23 29 37

- HÔTEL-RESTAURANT HAUTE-GAMME

Redynamiser les territoires ruraux

- REFUGE ET CAFÉ COMMUNAL

Territoires ruraux en projet

- ÉCOLE ET CONSERVATOIRE DE MUSIQUE

Construire l’espace public

- SALLE POLYVALENTE ET ASSOCIATIVE

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Un équipement public

- STUDIO D’ARTISTE ET SALLE D’EXPOSITION L’architecture comme dispositif de sublimation des paysages - CABINE EN MONTAGNE

L’architecture nordique

- LOGEMENT COLLECTIF

Transformer et habiter les territoires urbains

- MUSÉE DE GÉOLOGIE

Un centre de géotourisme en Islande

DESIGN URBAIN

- ASSISE MODULABLE

- JEUX POUR ENFANT

- BARRIÈRE PLACE ÉPHÉMÈRE

INTERVENTIONS ARTISTIQUES 81

- DIALOGUE AVEC LE PAYSAGE

- L’ECHAPPEE BELLE»-

23 - LANIÈRE-

63 - THE PLACE TO «BIEFS»-

29 -MOG MUSEUM OF GEOLOGIE- MISE EN SCÈNE AUTOUR D’UN JARDIN -

37 - ASSISE 3 EN 1 -

73 - MONOLITHE FRACTURÉ -

- FUNFETTI-

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- SCULPTURE HABITÉE - T’ES DANS LE CHAMP-

- «UHU» STUDIO-

- TRACES DE LUMIÈRES

NOÉMIE DESPLANS ARCHITECTE D.E

Date de Naissance Contact

Profil

01/02/1995 +33 637766205 noemiedesplans@gmail.com La Tuilerie 71430 Saint Vincent-Bragny (FR) Jeune architecte diplômée de l’ENSA de Clermont-Ferrand, à la recherche d’une expérience professionnelle en agence d’architecture, motivée aussi bien par l’urbanisme que le détail architectural, accorde une part importante à la communication du projet d’architecture

FORMATIONS 2017 - 2018 Diplôme d’Architecture Master 2 DE «Eco conception des Territoires et Espaces Habités» Mention Bien ENSA Clermont-Ferrand 2016 - 2017 Master1-échange à l’étranger Université LAVAL à Québec 2013 - 2016 Licence d’Architecture ENSA Clermont-Ferrand TRAVAIL DE RECHERCHE Mémoire de fin d’études

«Une ville, au-delà des frontières.Bâle, sujet d’expérimentations urbaines et architecturales au point de rencontre de la Suisse, de l’Allemagne et de la France.

ATELIER PARTICIPATIF Collaboration avec la ville de Saint-Flour

Débat avec les élus de la ville et sensibilisation auprès des habitants sur leur territoire ( atelier de dessin avec les enfants, projection de documentaires sur l’architecture, balades architecturales dans la ville)

COMPÉTENCES Indesign Photoshop Illustrator Autocad Sketchup LANGUES Français Anglais Espagnol

EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES Mai/Juin 2017 Stage agence HATEM+D (Québec)

Conception projets de logement individuel, Dessin mobilier pour boutique de prêt à porter, Chantier participatif pour la construction d’installations éphémères SPOT, Concours espace public parvis De Biencourt à Montréal

Février 2016 Stage agence ATAUB+ARTO (Lyon)

Dessins et modélisations 3D pour concours de logements, calculs de structure, visites de chantier, Maquettes, Compilation de références

Juin 2014 Stage suivi de chantier GTM Bâtiment (Bordeaux)

Auto-contrôles, suivi des travaux, métrés, études de prix, réunions de chantier

CONSTRUCTIONS 2017 Concours Marina Saint-Roch (Québec) Projet lauréat: mobilier urbain «Funfetti»

2016 Concours Jardins de Métis (Gaspésie) Projet lauréat: installation éphémère «En trois temps»

2014 Grand Atelier D’isle d’Abeau (Lyon)

Construction échelle 1/1, thème de la course du Soleil; matériaux: briques, bambous, bois,toiles

VOYAGES D’ÉTUDE ISLANDE > Reykjavik/ Eyjafjallajökull USA > Phoenix/ Chicago/ New-York/ Boston SUISSE > Bâle/ Lausanne/ Mulhouse 7

HÔTEL DE LUXE

- L’échappée belle -

Les îles du Mallet sont un paysage emblématique des Gorges de la Truyère, situées dans le Cantal. Il possède un potentiel touristique grâce à sa topographie singulière et ses différents motifs paysagers: l’eau, la roche et la forêt.

Les îles du Mallet, Faverolles

Ce projet d’hôtel-restaurant d’offre supérieure s’inscrit dans une stratégie de valorisation de ce secteur naturel. En effet, la beauté de ce paysage constitue un véritable atout pour la région et peut permettre de créer de l’attractivité. Cet équipement haute-gamme vise à bonifier la qualité d’accueil en initiant une nouvelle forme d’hospitalité. Un tel programme tend aussi à promouvoir un tourisme local en mettant en avant les spécificités et les richesses du terroir.

Enseignants: Y. Olivares, J-L. Coutarel

Misant sur l’attrait paysager de son site et sur sa situation stratégique proche de l’A75, du Viaduc de Garabit ou le Château d’Alleuze, cet hôtel devient une escale pour des voyageurs voulant se ressourcer dans un cadre naturel et isolé.

Ce projet d’hôtel s’implante en retrait par rapport aux paysages des îles pour ne pas dénaturer l’aspect sauvage du site. Il s’installe sur une paroi boisée pour être dissimulé dans la forêt et s’intégrer au mieux dans ce paysage. En position de belvédère, cette architecture offre une vue panoramique sur la Truyère. Orienté à la fois sur les îles et la forêt, le projet joue sur le rapport paysage proche et lointain. La volumétrie simple et allongée de cette architecture orthogonale est dictée par la volonté de rompre avec l’aspect organique du site. Le bâtiment joue avec l’horizon, il devient une ligne dans le paysage comme une nouvelle strate géologique. Le projet s’organise en deux parties: l’hôtel et restaurant. L’hôtel comprend 15 chambres pouvant aussi bien accueillir des personnes seules, des couples, des familles en voyage ou encore des séminaires. Il existe différents services commun réservés aux clients: un salon-bar, un coin travail, une salle de conférence ou des bains. Les bains sont un service privilégié de l’hôtel. Ils sont imaginés comme un espace de bien-être, à l’abris des regards. Le restaurant est un lieu qui n’est pas uniquement réservé aux clients de l’hôtel, il est ouvert à tous. Il a une capacité d’accueil de 60 places.

Le bâtiment dialogue avec les textures et les couleurs du site tout en restant dans une forme d’abstration de la matière. Le bâtiment est composé de deux matérialités qui s’opposent, l’une exprimant la massivité, l’autre la légèreté. Le rez-de-chaussée est un socle en béton banché avec un aspect monolithique et brute. L’étage est en bois avec de grandes parties vitrées. La transparence du verre rappèlent les filtres végétaux créés par la densité des arbres de la forêt. Les principes structurels sont en lien avec l’expression duale du bâtiment et les intentions de matière à l’intérieur du bâtiment: au RDC et au soussol, des murs porteurs et poutres en béton et à l’étage, une alternance de refends en ossatures bois et de poteaux venant porter une toiture terrasse en bois avec un système de poutres et solives en laméllé collé. La façade du bâtiment révèle différents scénarios d’observation du paysage avec à la fois de grandes baies, des ouvertures ponctuelles et des loggias. Il s’agit d’une composition radicale exprimant la superposition de deux volumes, l’un bien ancré dans le sol et l’autre en lévitation. La trame des poteaux et les partitions de baies créent un rythme vertical qui se fond à celui crée par la densité des arbres.

Le rez-de-chaussée de l’hôtel est un grand espace partagé où s’entremêlent les espaces communs entre trois boites de lumière regroupant les circulations. Cet espace s’organise autour des patios qui rapportent la nature à l’intérieur du bâtiment et viennent rythmé l’espace. Dans ces patios, la végétation envahit cet espace et glissent le long des parois en verre éclairées par une ouverture zénithale.

partie mezzanine donnant un autre rapport à la végétation.

La salle de restaurant est imaginée comme un plateau qui s’avance et se projette dans la forêt. Elle offre un point de vue large sur le paysage, en étant ouvert sur trois parois, elle profite d’une hauteur important et d’une

Les chambres, à l’étage sont soit orientées sur les îles soit sur la forêt. Certaines chambres possèdent des loggias pour profiter au maximum de l’extérieur. L’ambiance des chambres est chaleureuse avec la forte présence du bois.

Les bains enterrés offrent une expérience différente du reste du bâtiment. Il s’agit d’une ambiance plus intimiste et spirituelle. Ils offrent un rapport au ciel à la lumière et à la matière des parois en béton. Ils sont imaginé comme un parcours des différents états de l’eau.

REFUGE ET CAFÉ COMMUNAL

- The place to «biefs»-

Le village des Biefs tisse des relations culturelles avec des bourgs à proximité. Le projet d’un café associatif ainsi qu’un refuge pour randonneurs et pèlerins permet de dialoguer avec cette dynamique culturelle.

Les Biefs, Monts de la Madeleine

La situation est privilégiée, regardant vers les pâturages et les crêtes. L’édifice s’incarne dans un monolithe en béton, bâtiment signal proche de la rue. Le jardin qui lui est associé est support de différents usages (tentes, barbecue, scène extérieure). Si dans le café, les randonneurs cherchent la convivialité, les chambres dans les étages sont elles plutôt le lieu du calme et du repos.

Enseignants: S.Lièvre, F Mule

Cet objet énigmatique renvoie à l’atmosphère singulière des Biefs, malgré cette apparence austère, les dispositifs à l’intérieur de l’enveloppe visent à rendre qualitatif l’accueil dans ce territoire.

Le projet de refuge met l’accent sur les rituels des randonneurs par exemple: partie de cartes au café après une longue journée de marche, puis les bains chauds pour se prélasser suivis d’une soirée au coin du feu. Un grand salon communal fait office de café et de lieu de représentations ponctuelles au rez-de-chaussée, partagé par les habitants et les randonneurs. Les demi-niveaux permettent d’individualiser les accès aux différentes cellules, disposées autour d’un escalier central. Ce noyau en béton est articulé de manière à offrir à chaque niveau un nouveau point de vue, une autre orientation. Les cellules sont uniques, à la fois frugales et monumentales, elles cherchent à habiter la hauteur par un mobilier en bois qui prend place dans une épaisseur. Le rituel prend fin sur le toit où les randonneurs ont accès à une terrasse pour se retrouver ainsi que des bains offrant une vue privilégiée sur les crêtes. Façonné de l’intérieur, le bâtiment revêt des façades aux percements aussi variés que le sont les cellules. Les cadrages et apports de lumière sont adaptés à chaque pièce. Le désordre apparent des baies renforce la perception abstraite de l’enveloppe.

CONSERVATOIRE DE MUSIQUE

- Mise en scène autour d’un jardin -

A la fois école de musique et conservatoire, le projet se compose en deux entités qui s’organisent autour d’un espace central, le jardin.

Place des Salins, Clermont

Plus institutionnel , un premier volume rectiligne regroupe les salles de cours et les espaces de répétition. Dans un second volume se trouvent le restaurant, le jardin de méditation, l’auditorium, lieux de partage et de représentation destinés au public. Les variations de pentes de toiture dynamisent la composition en créant un mouvement ondulatoire. Sa matérialité en cuivre renforce son aspect monumental.

Enseignants: S Bonzani, C Dallière

Émergence dans le quartier, le conservatoire de musique apparaît comme un lieu fédérateur où amateurs et professionnels peuvent partager leur goût de la musique.

Le bâtiment s’organise en deux bandes: une bande publique qui regroupe l’auditorium, le restaurant, le jardin et la scène extérieure et une bande privée qui accueille l’école de musique. Ces deux entités programmatiques se distinguent aussi par leur volumétrie et leur matérialité. L’école, qui est un lieu académique, s’insère dans un volume parallélépipéWWdique, simple et entièrement en béton. Contrairement à l’auditorium, qui interpelle le passant par sa forme atypique, le bâtiment de l’école se fond dans le paysage urbain clermontois. Dans ce projet d’aménagement, l’auditorium représente en effet l’entité phare du quartier des Salins. Il marque l’entrée de la place. Imaginé comme un cube renversé, l’auditorium semble en mouvement. Les variations de pentes en toiture de l’auditorium permettent de rompre avec l’aspect statique et rigide de l’école. Sa matérialité en cuivre renforce sa singularité et lui confère un caractère précieux et original. Selon la lumière naturelle, le bâtiment se transforme et change de couleur. Ce bardage en cuivre évolue aussi au fil du temps et semble vieillir naturellement. 30

L’auditorium est un espace important puisqu’il s’agit de la vitrine du travail de l’école. Volume extérieur remarquable, on ne peut cependant pas lire l’aménagement interne de ce bâtiment . L’entrée dans le bâtiment de l’auditorium se fait par un grand hall d’accueil au dessus duquel est suspendue une mezzanine servant de foyer . L’accès à la salle se fait premièrement au rez-de-chaussé avec la traversée d’un couloir d’une grande hauteur rythmé par des faisceaux de lumières

verticaux provenant des meurtrières percées au mur. Le vide de l’auditorium est sculpté par des dispositifs acoustiques aux murs et au plafond qui permettent de diriger le son et d’offrir une bonne qualité d’écoute. Les espaces plus techniques de l’auditorium destinés aux musiciens se trouvent derrière la scène. Les coulisses et les loges qui sont généralement l’arrière du décor, sont ici révélées au public. En effet, ils sont directement ouverts sur le jardin et constituent une sorte de mise en scène des musiciens.

SALLE POLYVALENTE

- Monolithe fracturé -

Cet équipement multifonctionnel accueillant un espace de spectacle, des salles associatives, une cafétéria, un atelier de jardinage vise à recréer un point de repère pour les habitants du quartier. Implanté sur les hauteurs de Clermont-Ferrand, cet édifice a un rapport fort au paysage.

Trémonteix, Clermont

Son aspect monolithique fait écho aux blocs rocheux présents sur le site. Cet équipement est traversé par une faille qui relie deux pôles importants, la place publique et le parc. Une mise en scène des espaces communs est faite autour de ce passage entièrement vitré.

Enseignants: P Moinard

La salle de spectacle possède une large ouverture sur l’extérieur, ce qui permet de faire des manifestations aussi bien à l’intérieur qu’en plein air.

Cet édifice s’exprime comme un monolithe. Les faces extérieures du bâtiment sont en béton rainuré lui donnant un aspect robuste et massif. Les ouvertures de par leur forme et leur positionnement évoquent l’épaisseur du mur extérieur. A l’inverse, les faces internes sont entièrement vitrées reflétant la transparence et la fragilité créées par le passage de la faille. Le bâtiment s’articule autour de la faille: les espaces communs comme la cafétéria, l’atelier de jardinage et la salle d’exposition donnent directement sur cet espace. Au delà du lieu de passage, il devient un espace d’échanges et de rencontres privilégié. Les salles des associations sont orientées vers la place publique et bénéficient de l’animation du quartier. Les jardins et potagers participatifs sont conçus en terrasse pour réutiliser la pente naturelle du terrain. Ces lieux de production et de divertissement font le lien entre l’édifice public et le parc.

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STUDIO ET SALLE D’EXPOSITION

- Sculpture habitée-

Cote de la pente douce, Québec

Enseignant: P Thibault

Ce site de projet, situé dans le quartier Saint Sauveur à Québec, possède une certaine force par sa topographie remarquable, son rapport à la nature qui fait sens avec le travail de l’artiste Mathias Goeritz à qui le studio est consacré. Le projet est composé de trois tours en béton encastrées dans la pente et reliées par une passerelle. Le public découvre l’univers de l’artiste en passant par trois espaces aux qualités architecturales différentes. L’artiste réalise au quotidien une sorte de rituel : il emprunte la rampe s’enroulant autour de ces sculptures, continue par la passerelle extérieure menant à son atelier et rejoint son logement. Mathias Goeritz voulait susciter par ses œuvres spectaculaires un « art du choc » d’une grande intensité. Son studio est à son image, il s’agit d’une « architecture émotionnelle » au caractère monumental et énigmatique.

La première tour correspond au studio de l’artiste, les deux autres sont une salle d’ exposition et un atelier. Les rez-de-chaussé de chacune des tours sont ouverts au public. Ce sont des espaces d’exposition temporaires ou permanentes, de réception, de vernissage. L’idée forte du studio est d’habiter la hauteur et ainsi créer une diversité d’espace aux multiples orientations. Cette tour s’organise autour d’un noyau central sculpté dans la masse où se trouve l’escalier sur lequel sont rattachées les pièces. Les pièces sont réparties sur des demi- niveaux : il s’agit de jouer sur les effets de seuil et de franchissement. Le noyau est creusé créant ainsi des espaces particuliers ainsi que du mobilier sur mesure. Ce sont des recoins venant interagir avec les pièces de vie. Les espaces sont variés en terme de dimension, de vue, de luminosité pour permettre à l’artiste de changer souvent de cadre, de position,d’attitude, pour être plus inspiré et créatif. Ces pièces sont éclairées toute hauteur par des failles de lumière venant accentuer la géométrie des tours en marquant leurs arrêtes.

L’atelier possède un caractère de recueillement et d’expérimentation, c’est à la fois un lieu de travail, de création et de contemplation, il se doit d’être flexible et modulable. L’espace au premier étage est sur double hauteur et est éclairée de manière zénithale et par de longues fentes de lumière. A travers une large baie vitrée, le visiteur peut observer l’artiste en train de travailler sur ses réalisations. Au rez-de-chaussé, l’espace peut être investi aussi par l’artiste lorsqu’il n’y a pas d’événement ou d’exposition. Un ascenseur en verre relie les deux espaces pouvant servir de monte-charge pour les matériaux que l’artiste pourrait

utiliser dans le cadre de ses créations. La salle d’exposition permanente a un caractère théâtral et monumental qui permet d’être en cohésion avec le travail de l’artiste qui est en démesure aussi bien au niveau des idées qu’à l’échelle d’intervention. L’espace est tout en hauteur, il est éclairé de manière zénithale de sorte à mettre en valeur la sculpture de l’artiste positionnée au centre du bâtiment. Une rampe qui longe les parois de la tour offre aux visiteurs différents angles de vue sur l’œuvre. Il s’agit d’une ascension de l’ombre vers la lumière en toiture.

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CABINES EN MONTAGNE

- «Uhu» habitat -

Charlevoix est une région située sur la rive nord du St Laurent. La richesse de sa faune et sa flore en fait un lieu de prédilection pour les artistes. Elle est aussi très attractive sur le plan touristique grâce à ses sentiers pédestres, centres de ski et ses plages.

«Repère Boréal» Les Eboulements , Charlevoix

Une gamme conséquente de logements est ainsi proposée pour héberger les visiteurs. « Repère Boréal » s’inscrit dans cette dynamique en proposant des mini habitations de qualité ouvertes sur la nature micro chalet, maison sur roue, pré à camper… Généralement destinées aux couples, il semble intéressant pour le projet du studio d’imaginer des habitats collectifs pouvant accueillir des groupes.

Enseignants: E Bernier M Charbonneau

Le projet se veut alors fragmenté en plusieurs unités: cabine « chambre » – cabine « espace commun» – cabine « point d’eau ». Elles sont imaginées comme des architectures minimales, singulières par leur forme. Objets posés dans le paysage, elles viennent dialoguer avec les éléments naturels : sol, roche, végétation… 49

L’idée est donc de faire des interventions architecturales sensibles et ponctuelles dans la nature et ainsi dialoguer avec les lignes et constituants du paysage. Un parcours matérialisé par quelques marches et terrasse en bois permet d’accéder aux différentes entités et de les relier entre elles. La mise en valeur des espaces extérieurs apparaît comme un enjeu, d’où l’idée de créer des espaces semi- couverts tels que des terrasses qui permettent de profiter de la nature aussi bien dedans que dehors. Ces petits édifices sont constitués à partir d’un module rectangulaire à deux pents rappellant les typologies des maisons de la région. De ce module est construit deux autres modules qui sont des déformations du premier. Un jeu de décalage de toiture est alors crée. Ces différences de hauteurs se font en suivant la pente naturelle du terrain. A chaque module est associée une terrasse. L’intérêt de ces modules est de permettre une liberté des formes et de proposer des espaces aux capacités d’accueil adaptable. A partir d’un même module de base, on peut créer des espaces aux fonctions variés.

LOGEMENT COLLECTIF

- Lanière-

Roubaix

Enseignant: D Prieur

Le projet s’insère dans une stratégie territoriale visant à redonner une identité au site industriel de Roubaix. L’agriculture urbaine est l’enjeu de cette transformation. Ce projet de logement collectif s’insère dans une zone maraîchère et pose la question suivante: comment habiter un paysage agricole? L’organisation spatiale du site est un découpage en lanières des fonctions: une bande de production sous serres dans les anciennes usines, bande de champs, bande commerçante de gestion et vente des produits, bande d’habitations. Les logements sont conçus avec un fort rapport intérieur/extérieur pour permettre aux habitants de profiter de ce décor de «campagne reconstituée».

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La thématique choisie pour répondre à ce projet d’urbanisme est celle de l’agriculture urbaine. Dans quelle mesure l’intégration d’activités agricoles sur des espaces délaissés permet de redonner une identité à un ancien site industriel ? Ce thème permet de dégager différents enjeux : -l’agriculture comme ressource locale exploitable - la mise en réseau de la ville et des domaines agricoles - penser la ville dans une logique de circuit-court -favoriser les liens sociaux par une mixité programmatique- - créer un paysage aux qualités urbaines et rurales.

L’idée générale de la planification est la reconversion des espaces vacants pour développer une filière agricole: la production et le traitement/ la commercialisation et la promotion / la recherche et l’enseignement de l’agriculture. Ces programmes spécifiques sont imbriqués avec des logements ou des bureaux pour créer de la mixité. L’imbrication de ces programmes se fait soit par superposition soit pas juxtaposition. Elle permet de constituer un paysage hybride entre la ville et la culture agricole et d’offrir une meilleure qualité de vie.

Les logements sont insérés dans une parcelle en lanière, ils ont un rapport direct avec le champ de maraîchage et le mur en brique existant. Ce bâtiment a une organisation en bandes. Les appartements sont traversants et s’organisent en trois parties: de l’est vers l’ouest, on retrouve la bande technique composée des circulations et espaces intimes, la bande de réception composée des séjours et la bande loggia qui permet un prolongement vers l’extérieur. Chaque logement possède donc une loggia, espace privilégié permettant aux habitants de profiter du paysage. Ces cellules en bois offrent une liberté d’appropriation des usagers. L’écriture architecturale de ce bâtiment est basé sur une dualité: la façade Ouest exprime la transparence et la légèreté avec de larges baies, la façade Est quant à elle, représente la massivité par sa matérialité en brique et son encrage au sol.

MUSÉE DE GÉOLOGIE

- «MOG-

L’Islande possède une histoire géologique importante. La faille Eurasienne est un élément marqueur du paysage islandais. Elle a été créee par l’écartement des plaques tectoniques d’ Ouest et d’Est.

Uxahryggjavgur, Islande

La faille représente à la fois une rupture et un élément de liaison dans le paysage. L’accessibilité et la mise en valeur de ce relief si singulier aux touristes semblent un enjeu. La création d’un musée de la géologie en plein coeur de cette histoire géologique unique est un projet pouvant répondre à cet objectif. Ce musée s’implante à Uxahryggjavgur où la faille n’est pas encore aménagée.

Enseignants: E Bernier M Charbonneau

Ce programme est vu comme une découverte à la fois scientifique et artistique en révélant le travail d’artistes qui ont choisi la roche comme médium de l’œuvre Cet édifice représente aussi une expérience scénographique importante avec un traitement particulier de la lumière et de la matière. 63

Ce bâtiment se veut élancé pour offrir une expérience verticale. Il s’agit d’une forme radicale qui vient rompre avec le paysage de la faille.Ce bâtiment est modelé et symbolise le mouvement de la faille Eurasienne. Le MOG offre une expérience dynamique d’un élément qui est statique comme la roche. Le projet est une ascension progressive de l’ombre vers la lumière qui permet de révéler progressivement la faille.L’entrée dans le musée se fait par un tunnel creusé dans la roche, il mène au sous-sol à une pièce rappelant l’univers de la grotte et aux étages à des salles d’exposition et ateliers. Cette traversée géologique s’achève pour les visiteurs sur le toit avec un observatoire 360° sur les paysages Islande. Ce projet est imaginé avec une structure béton et un parment en acier hot roll pour son aspect vieillissant avec le temps. La texture brute du matériau permet de garder l’aspect simple du site. A l’intérieur, le béton est privilégié pour faire écho à la rugosité des roches. Taillé à la manière d’une roche, le bâtiment se divise en plusieurs facettes. Un percement en forme triangulaire vient souligner les arêtes de la volumétrie. La lumière est traitée avec un effet progressif grâce à un système de percement aléatoire dans la tôle d’acier créant des jeux de lumière.

Au milieu de la faille, ce musée de la géologie se veut une expérience scientifique, artistique et architecturale venant valoriser le caractère géographique du lieu.

ASSISE MODULABLE

- Assise 3 en 1-

Construire un mobilier pour la cafétéria de l’école d’architecture tel est l’enjeu de cet atelier de construction. Destiné aux étudiants, ce meuble doit être adapté à leurs besoins. La construction de cet objet se déroule dans la grande halle des ateliers d’Isle d’Abeau située à proximité de Lyon.

Ensacf, Clermont

Le projet réalisé correspond à trois assises indépendantes qui une fois regroupées, fusionnent et forment un mobilier unique. Le matériau utilisé est le bois à la fois pour ses qualités esthétiques mais aussi pour ses multiples possibilités d’assemblage.

Avec les Grands Ateliers d’Isle d’Abeau

Les assises sont de forme trapézoïdale pour pouvoir les utiliser aussi en dossier et multiplier les positions. Leur forme permet de les emboîter les unes dans les autres et ainsi les ranger très facilement.

A la fois regroupés ou séparés, ces trois modules en bois forment une chaise longue, des tabourets, une tablette et des assises. L’enjeu de ce système est d’être flexible au quotidien et utilisable par différents usagers. Les assises sont évidées au centre ce qui permet de poser un livre, un sac à dos, une pochette à dessins... Les modules sont adaptés aux différentes positions du corps: assis, couché. Il est réalisé entièrement en bois par un jeu d’assemblage de planches. Chaque module possède 4 pièces en bois qui se répètent et s’associent entre elles par une tige filetée. Le contreventement est assuré par une planche de plexiglas donnant l’illusion d’un vide central. Bien qu’utilisant de la matière, les assises paraissent légères de par l’alternance de pièces de bois et de vide. Ce mobilier est idéal pour faire une pause, lire, travailler sur son ordinateur, discuter entre amis.

JEUX POUR ENFANTS

- Funfetti-

Il s’agit d’un projet d’installations éphémères de mobiliers urbains mené avec l’agence d’architecture québecoise HATEM+D durant un stage. Ce projet a été lancé par le collectif montréalais de La Pépinière qui vise à revitaliser des sites urbains sous exploités en leur donnant une vocation culturelle et économique viable tout en favorisant l’implication des communautés locales.

Marina Saint Roch, Québec

Le site de la piscine Marina Saint Roch est issu de l’architecture moderniste comme l’illustre l’omniprésence du béton et l’utilisation de formes très géométriques. Son aspect abandonné accentue l’ambiance énigmatique et obscure du lieu.

Avec le collectif montréalais de La Pépinière

L’objectif de cet aménagement saisonnier est donc de lui redonner une image plus colorée, plus joyeuse en installant ponctuellement du mobilier pouvant servir à l’usage de la piscine: bacs à sable, cabines de douche, transats, jardins, coin buvette, tables de pique nique ou encore des jeux pour enfants comme le propose le projet Funfetti.

Funfetti est un espace de détente, à l’univers très coloré où différentes formes géométriques viennent se chevaucher. Ce projet s’inspire du graphisme Memphis et l’ambiance art-déco avec ses couleurs pastel. C’est un oasis impromptu dans un désert de béton. Le projet compte dix bancs en forme de «spaghetti», trois transats et une pyramide de jeux pour enfants. Ces trois mobiliers sont construits à partir d’une structure en tasseaux de bois. Les bancs ont ensuite été recouverts de panneaux de bois flexibles permettant de réaliser l’ondulation de leur forme courbée. La structure des transats et de la pyramide est recouverte de planches de contreplaqué. Chaque élément a ensuite été peint selon la gamme colorimétrique définie par le collectif de la Pépinière.

BARRIÈRE PLACE ÉPHÉMÈRE

- T’es dans le champs -

Ce projet de barrière pour une place éphémère a été réalisé dans le cadre d’un stage avec l’agence HATEM+D. Il fait partie d’un projet d’ensemble du SPOT «Sympathique Place Ouverte à Tous», qui est à l’initiative des étudiants de l’école d’Architecture de l’Université Laval. Chaque année, les étudiants collaborent avec différentes firmes d’architecture pour créer une place publique éphémère à Québec durant l’été.

Ilot des Palais,

L’édition 2017 du SPOT s’est installé à l’Ilot du Palais, un ancien site archéologique. Son histoire et la richesse de son sol impose un traitement spécifque de son aménagement.

Avec le SPOT «Sympathique Place Ouverte à tous»

Le thème choisi par l’organisation est l’agriculture urbaine une problématique d’actualité et qui pose question dans les projets aussi bien d’urbanisme que d’architecture pure. Des kiosques multifonctionnels, un espace lounge avec des troncs d’arbres, une scène rappelant l’univers des serres agricoles ou encore des jardins tridimensionnels viennent organiser cet espace de rencontre dans la ville.

Le concept du projet de périmètre proposé avec HATEM+D est la répétition d’un module pyramidale en bois venant délimiter le site. Cette barrière est travaillée dans son épaisseur et vue comme une limite poreuse. Ces structures pyramidales en bois émergent du sol et abritent toutes sortes de plantes, références à l’agriculture urbaine. Les pyramides sont construites à partir de tasseaux de bois de tailles différentes assemblés entre eux par une ficelle élastique. La densité des éléments verticaux permet de délimiter la place sans pour autant la fermer totalement. La répétition des nombreux morceaux de bois crée un rythme qui accompagne et invite les passants à venir découvrir les activités du SPOT. Les morceaux de bois sont peints en rouge pour créer un impact visuel sur le site et accentuer l’idée de barrière. Les entrées sur le site sont mises en valeur par un travail de tissage des faces triangulaires.

INTERVENTIONS ARTISTIQUES

- Traces de lumière-

Ces projets d’installation artistique ont été réalisés dans le cadre d’un voyage d’étude en Islande visant à révéler le paysage Islandais à travers une expérience multisensorielle. Le feu des volcans et la neige des glaciers, les longues journées d’été contre les interminables nuits d’hiver ont été une source d’inspiration pour ces réalisations in situ.

Skaftarhreppur, plage de Vik, Islande

Par ailleurs, en tant que voyageur, le rapport le plus simple pour découvrir un paysage est la marche. La première installation consiste à éclairer avec de simples chandelles les traces du marcheur arpentant un paysage. La seconde installation correspond aux déplacements de corps cachés sous des couvertures dorées parcourant une plage de sable noir.

Enseignants: Etienne Bernier Marianne Charbonneau

Ces interventions artistiques questionnent le rapport au grand paysage, à l’espace, à la matière, à la lumière.

Cette installation a une dimension symbolique. Le feu est un des quatre éléments de la planète et est une composante singulière du paysage islandais notamment avec les volcans. La flamme des bougies permet à l’installation de vibrer et d’être presque vivante. La lueur de la bougie vacille animée par le souffle du vent. Au delà de son aspect narratif, l’installation se veut esthétique, le postionnement des chandelles est calculé de manière à révéler les éléments naturels: reliefs, végétation, eau... La succession des chandelles crée un mouvement qui vient jouer avec les lignes du paysage existant. La bougie permet grâce à son halo lumineux d’avoir un impact important sur le paysage comparé à sa taille relative. La force et la beauté de l’installation résident dans la simplicité des matériaux utilisés. Avec un petit objet du quotidien, on peut interroger et magnifier des sites naturels. Cette intervention artistique est éphémère, elle dure le temps que les bougies se consument et elle prend tout son sens entre jour et nuit, alors que le soleil se couche. Une fois la nuit tombée, les traces de pas disparaissent et seul le halo des flammes subsistent dévoilant les paysages islandais.

Quelque part sur la plage de Vik, gît la carcasse d’un avion américain écrasé depuis plusieurs décennies. Sur cette partie de l’île règne une ambiance de fin du monde. son isolement et ses couleurs sombres contribuent à cet univers apocalyptique. Ce projet d’installation s’inspire donc directement de l’histoire de ce crash d’avion. On peut imaginer que ces personnes sous leurs couvertures de survie sont les rescapés de cet accident. Perdues sur cette île quasi désertique, elles sont désorientées et tentent de retrouver leur chemin. Au-delà du côté narratif, cette installation est intéressante d’un point de vue plastique. En effet, la couleur dorée des couvertures de survie intensifie la couleur noire de la plage de Vik. Leur aspect brillant renforce ce constraste en s’opposant à la rugosité des grains de sable. La matière des couvertures de survie est tout aussi curieuse. Très légères, elles ondulent avec la force du vent qui est très violent au bord de la mer, créant ainsi de magnifiques jeux de matière et de lumière. Ces tâches dorées déambulant dans l’espace, révèlent la beauté et l’immensité du lieu, qui semble sans fin.

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