Diasporas news
Gra tui
t
N°27
La référence afro-caribéenne
Février 2012
CAN 2012 : La Zambie Sur le toit de l’Afrique
Sénégal Jusqu’où ira Wade ?
Dossier
6
Congo Carnet de
France Côte d’Ivoire
voyage de Nicole SARR
L’amitié retrouvée
Politique 8
Ne pas jeter sur la voie publique
transport
14
Sport
16
Brussels Airlines
innove avec sa nouvelle cabine
Société
18
Média
Miss Union Africaine est une Burundaise
24
Culture 26
Edito Diasporas News
Numéro 27 de Février 2012 Diasporas-News Édité par DCS Group Agence de Communication en Relations Publiques et Services 39, Rue Félix FAURE 92700 COLOMBES Site: www.diasporas-news.com Tel : +339 50 78 43 66 Fax : +339 55 78 43 66 Mob : +336 34 56 53 57 contact @diasporas-news.com Contact Publicité +336 34 56 53 57 publicite@diasporas-news.com Directeur de Publication Thomas DE MESSE ZINSOU redaction @diasporas-news.com Ont collaboré à ce numéro : CLEMENT YAO Alex ZAKA Lucien HOUNKANLI Réné KOUAME Brigitte YODE Faustin DALi Richard JOFFO Lamine THIAM Cécile DIMOUAMOUA Paul OULAI DIRECTRICE COMMUNICATION POUR L’AFRIQUE BEATRICE SOUMAH DIRECTRICE Promotion Marketing - Publicité Coura SENE Direction Artistique Christèle KARMEN DANDJOA Développement Région Rhône-Alpes MARIETTE DA MATHA SANT’ANNA Dieudonné SOME WENS Développement Rhône Valentin G. SIKELY Développement de l’Hérault Benjamin AKA Développement Haute Garonne Jérôme M’BOUA Développement Alpes Maritimes Christian BOUTILIER Direction Commerciale Cissé SINDOU, Moussa DIOMANDE Dépôt légal : à parution ISSN : 2105-3928 Impression : En France La reproduction totale ou partielle des articles, photos ou dessins publiés dans ce magazine , sauf accord préalable, est interdite, conformément à la loi du 11 mars 1957 sur la propriété littéraire et artistique. Les documents reçus deviennent propriété du magazine.
Sarkozy : Ami ou ennemi des Africains ?
L
a question mérite d’être posée tellement elle soulève les passions et divise les panafricains et les intellectuels. Nicolas Sarkozy serait devenu pendant son premier quinquennat pour certains l’ennemi des Africains et pour d’autres l’ami qu’on veut voir réélire pour un second mandat à la tête de la France. Laurent Gbagbo qui n’avait jamais été en odeur de sainteté ni avec Jacques Chirac – qui l’empêchait de dormir – ni avec Nicolas Sarkozy jusqu’à sa chute le 11 avril 2011, n’avait peut-être pas tort de comparer en son temps la situation de crise qui a prévalu dans son pays à un western « macaroni ». Lui qui disait que le héros avait toujours le dernier mot sur les bandits à la fin du film. Comme on le voit, dans ce scénario ivoirien tel que imaginé par Laurent Gbagbo, himself, c’est bien Nicolas Sarkozy qui a eu le dernier mot. C’est donc bien lui, le héros qui a mis sous le verrou les hors-la-loi en Côte d’Ivoire. Le chef de file de l’ancien régime ivoirien qui s’est mesuré dans un duel à mort qui a tourné en sa défaveur n’est-il pas incarcéré dans le quartier pénitentiaire de la CPI, la fameuse prison de Scheveningen située dans les faubourgs de La Haye ?
et même un leader international » écrit-il. Ceux qui scrutent les faits et gestes de Sarkozy sous le prisme de la françafrique devraient certainement changer de lentille pour voir l’évolution du monde autrement. Il faut désormais lire les relations entre l’ancienne puissance coloniale et ses ex-colonies sous le prisme des exigences de la démocratie, de la mondialisation et du nouvel ordre mondial qui ne tolèrent plus les dérives des régimes dictatoriaux, les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, les violations des droits de l’homme, la confiscation du pouvoir au mépris des principes fondamentaux de la démocratie (…) Vu sous cet angle, Nicolas Sarkozy ne peut donc pas être l’ami de ces dirigeants qui pensent qu’ils ont droit de vie et de mort sur leurs concitoyens. Ou encore, qu’ils ont le droit de piller impunément les richesses de leur pays au détriment des populations. Le monde est devenu ce gros village où il n’est plus permis de faire n’importe quoi au su et au vu de tous sans que le voisin ne réagisse. Lors du 25e Sommet Afrique France qui s’est tenu en mai et juin 2010 à Nice, le président français s’adressant à ses pairs, avait planté le décor. « Je sais que d’aucuns se sont interrogés sur l’opportunité qu’il y a à nous réunir à échéances régulières dans ce format. Un Sommet Afrique-France, pour quoi faire ? Est-ce encore utile ? Ne faut-il pas y voir, de la part de la France, l’expression, comment le dire d’une forme de néo-colonialisme ? Ou encore la volonté d’entretenir, par la perpétuation d’un rite qui serait devenu désuet, l’illusion d’un rôle révolu ? » Une série de questions à laquelle chaque dirigeant était invité à y répondre afin de redéfinir le nouveau cadre des relations entre la France et le continent.
Ceux qui scrutent les faits et gestes de Sarkozy sous le prisme de la françafrique devraient certainement changer de lentille
Le moins qu’on puisse dire du premier quinquennat de Nicolas Sarkozy, c’est qu’il s’est assigné pour mission de débarrasser des tropiques ces dictateurs d’une nouvelle génération et les ennemis de la démocratie. A tout point de vue, le bilan de son rayonnement international est incontestable. Tous les dirigeants qui ont voulu se mettre au travers des intérêts de la France voire du nouvel ordre mondial ont trouvé sur leur chemin « Sarkozy ou le complexe de Zorro.»Pour emprunter le titre de l’ouvrage de Claude Allègre, l’ancien ministre de l’Education de Lionel Jospin qui a dressé le bilan du quinquennat de l’actuel locataire de l’Elysée dans son dernier ouvrage. « Il a été incontestablement un leader,
Nicolas Sarkozy, lui-même, a apporté ses propres réponses. « Ce qui fonde notre conviction, c’est
édito spécial la claire conscience que nos destins sont indissolublement liés. L’échec de l’Afrique serait le drame de l’Europe. L’Europe et la France, nous avons un intérêt majeur à la réussite de l’Afrique. La nouvelle relation franco-africaine que j’appelle de mes vœux, je la veux décomplexée et c’est pour cela que j’ai voulu poser la question du pourquoi un sommet France- Afrique dès le début, décomplexé. Il n’y a pas d’un côté des grands pays, de l’autre des petits, mais des partenaires qui ont des intérêts à défendre, des points de vue à faire valoir, sur la base d’une relation d’égalité et tournée vers le futur. Dieu que nous avons passé du temps à évoquer le passé alors que nous avons tant à faire pour construire l’avenir, bien sûr en tirant les leçons de ce passé… Oui, il existe entre la France et l’Afrique une relation particulière ; qui ne se substitue à aucune de celles que votre continent entretient avec d’autres pays et qui n’est soluble non plus dans aucune autre…Je suis intimement convaincu qu’il n’est plus possible d’évoquer les grandes questions du monde sans la présence de l’Afrique. » Autre acte majeur à mettre à l’actif de Nicolas Sarkozy, l’ami des Africains et non l’ennemi, c’est sa politique internationale déployée auprès des autres puissances mondiales pour faire élire un ou deux Etats africains au nombre des sacrés-saints des pays membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu. Cette diplomatie volontaire serait en très bonne voie. Pour ce faire, elle a besoin d’être suivie et poursuivie par son initiateur pour ne pas qu’elle soit rangée aux calendes grecques. « L’Afrique est notre avenir. Longtemps en marge, le continent africain s’impose chaque jour davantage comme un acteur absolument majeur de la vie internationale…Aucun, absolument aucun des grands problèmes auxquels notre monde est confronté ne pourra trouver de solution sans la participation active du continent africain. Si l’on se dit l’ami de l’Afrique, alors il faut être prêt à faire une place à l’Afrique dans la gouvernance mondiale. Le continent africain doit occuper, dans les enceintes qui traitent de ces sujets, toute la place qui lui revient, ce n’est pas le cas aujourd’hui. Nous ne pouvons plus gérer le monde du 21ème siècle avec les institutions
du 20ème. C’est une question de légitimité, et d’efficacité, le Conseil de Sécurité des Nations Unies doit être réformé. Et, il est absolument anormal que l’Afrique ne compte aucun membre permanent du Conseil de Sécurité » avait défendu Nicolas Sarkozy. Quand un dirigeant d’un des pays les plus puissants du monde tient un tel discours, défend autant un continent méprisé par les autres puissances occidentale, qu’est-ce qu’on a à s’apitoyer sur le soi-disant discours de Dakar. Cette déclaration que d’aucuns ont trouvé blessante, provocatrice (…) Et quoi encore ! Elle devrait plutôt éveiller notre conscience, fouetter notre orgueil. Et certainement nous
le soi-disant discours de Dakar : Cette déclaration que d’aucuns ont trouvé blessante, provocatrice, et quoi encore. Elle devrait plutôt éveiller notre conscience, fouetter notre orgueil. pousser à nous demander, qu’avons-nous fait de nos cinquante ans d’indépendance. La réponse : rien. Le bilan de notre demi-siècle d’existence en tant que des Nations affranchie et indépendantes, fait honte. Nous avons passé le clair de notre temps à nous entretuer, à dilapider nos ressources, à sacrifier nos intellectuels sur l’autel de la médiocrité, à vider les caisses de nos Etats pour assouvir notre appétit égocentrique insatiable au mépris des besoins les plus élémentaires des populations. La gabegie, le népotisme, le tribalisme, sont les valeurs les mieux partagées sous nos tropiques. Arrêtons de nous en prendre aux autres et d’accuser les autres. Comment comprendre qu’en ce 21ème siècle, l’on meurt encore de faim sur un continent où
la nature a été plus que généreuse que nulle part ailleurs. Nous continuons de tendre la main alors que nous avons tout pour réussir et peut-être nous imposer dans le concert des nations. Qu’avons-nous fait pour nous faire respecter ? Qu’avons-nous fait pour notre jeunesse et pour les générations à venir ? Encore rien. C’est pourquoi notre jeunesse désespérée et en quête d’eldorado est obligée de partir à l’aventure dans des embarcations de fortunes qui échouent en pleine mer sans que cela ne nous émeuve. L’exode des Africains qui fuient la misère de leur pays parce que leurs dirigeants n’ont rien préparé pour leur avenir, cela ne choque personne évidemment. Disons-nous la vérité. Quand une élection est organisée dans la transparence comme ce fut le cas en Côte d’Ivoire et que le vaincu refuse de reconnaître sa défaite et oppose au verdict des urnes la guerre à ses adversaires, comment peut-on qualifier cette attitude d’un autre âge ? N’eût été l’intervention des forces onusiennes, et au premier plan les forces françaises de la Licorne, la Côte d’Ivoire serait à ce jour encore en guerre. Que dire de cet autre chef d’Etat qui à 86 ans veut, vaille que vaille, briguer un troisième mandat en violation des droits fondamentaux de son pays alors que la rue gronde et réclame le retrait de sa candidature. Alors que tous les ingrédients sont réunis pour que le Sénégal bascule dans la violence généralisée, Abdoulaye Wade continue de narguer son peuple et les dirigeants du monde qui en appellent à sa sagesse. Les manifestations de ces derniers jours ont déjà fait de nombreuses victimes. Combien de morts Wade voudrait avoir sur la conscience avant d’abdiquer ? L’Afrique a besoin d’avoir des institutions fortes et non des hommes forts, sourds et récalcitrants. Arrêtons donc d’accuser l’occident de nos malheurs. Nous sommes les principaux responsables de nos malheurs. « L’ennemi de l’Afrique ce sont les Africains » chante la star internationale du Reggae, Alpha Blondy. Clément Yao
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Dossier DOSSIER
Sommet ua 2012
Quel plus beau décor que ce beau bâtiment, une nouvelle grande tour brillant le soir venu au-dessus d’Addis-Abeba. L’histoire retiendra le mélodrame qui se joua pour l’élection du président de la Commission de l’Union Africaine. Jean Ping, le sortant contre la très en verve Madame Nkosazana Dlamini-Zuma. Siège de l’UA
Le nouveau siège de l’UA Le 18 ème Sommet ordinaire des chefs d’Etat fut l’occasion de pendre la crémaillère du nouveau siège de l’UA. « Offert » par nos amis chinois pour la bagatelle de 250 millions USD, nous voilà enfin dans nos pénates. Addis-Abeba a été choisie comme la capitale du continent depuis l’OUA. Le siège de la commission de l’UA n’était pas dimensionné pour accueillir les chefs d’Etat. Auparavant, seules les réunions préparatoires c’est-à-dire la réunion des ministres des Affaires Etrangères et des ambassadeurs se faisaient dans les murs de la Commission. Tandis que pour chaque Sommet, nous étions contraints de louer le grand amphithéâtre de la Commission des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA) pour la tenue des réunions des Chefs d’ Etat. Il est la marque de l’amitié retrouvée entre la Chine et le continent africain. Cette volonté commune et ce projet de construction remontent à la présidence de la Commission de l’UA de son Excellence Alpha Omar Konaré. Aujourd’hui les habitants de la capitale éthiopienne scrutent cette tour de verre et de lumière avec un mélange de curiosité, teintée de fierté sans pour autant oublier la symbolique des lieux. Le nouveau siège de l’UA, comme un phénix, est érigé sur les ruines d’un des lieux de détention des opposants politiques du tristement célèbre Mengistu Hailé Mariam dans les années 1970-80. 6 Diasporas News
Le commerce intra-africain en question Le décor étant planté, le thème de cette conférence au sommet est de toute évidence très intéressant. Il s’agit du commerce intra-africain ! Le paradoxe du grand continent peuplé bientôt d’un milliard d’habitants, c’est que les pays entre eux n’échangent pas. Les statistiques sont formelles : les échanges ne représentent que 10% du volume du commerce continental. La politique de soutien décidée va dans le sens de l’amélioration des infrastructures. Construire des routes et des lignes de chemins de fer ; créer des compagnies aériennes et maritimes pour développer les échanges intra-africains. Nul n’en disconviendra. Et avec quels moyens financiers ? Si le constat est flagrant pour autant le diagnostic et les solutions préconisées sont pour le moins biaisés. Selon les règles du commerce international théorisé par David Ricardo : « les pays ont intérêt à échanger dès que l’un ou l’autre s’est spécialisé dans un produit pour lequel il a un avantage comparatif». Or les pays africains ont des structures de production similaire. Ils sont, pour la plupart et depuis la colonisation, spécialisés dans les cultures d’exportation ; donc destinées aux pays industriels pour être transformées. De plus, ce faible taux de commerce intra-africain se justifie par l’insuffisance d’un tissu industriel de transformation. Nos matières premières telles que les minerais et le pétrole sont extraits chez nous et prendront de la valeur ajoutée, une fois arrivés à destination. Des grands pays producteurs de pétrole comme le Nigé-
ria, l’Angola ou le Congo n’ont-ils pas les moyens d’installer des raffineries à demeure ? 80% des pays du continent sont importateurs de produits pétroliers. Nous sommes tributaires du cours mondial du baril ; alors qu’une solidarité continentale aurait permis de soulager notre balance commerciale de cette facture pétrole trop exorbitante. De plus, les difficultés d’échange entre pays membre d’une même organisation régionale ou ayant une monnaie commune le CFA nous conforte dans le fait que le projet de développement des infrastructures est nécessaire mais insuffisant pour développer le commerce intra-africain. Chaque organisation régionale (SADC ; CEDEAO, CEMAC…) a son agenda à moyen terme d’un objectif pour l’instauration d’une monnaie commune et d’une Zone de Libre Echange (ZLE). Quand bien même l’UA prendrait l’initiative de bon sens, elle sera toujours tributaire de la décision de l’Organisation Mondiale du Commerce. Sinon comment expliquer l’arrivée dans les supermarchés de Madagascar d’une boîte de sardine importée du Pérou mais distribuée par une société sud-africaine ? Et 25% moins chère que celle en provenance du Maroc.
La cérémonie protocolaire
Comme de coutume depuis quelques années, le Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki Moon, nous fait l’honneur d’assister à la cérémonie d’ouverture. Et le président Sarkozy ? Venu faire un discours
Ban ki Moon
éclair sur l’appui de la France pour l’obtention par le continent d’un fauteuil de permanent au sein du Conseil de Sécurité l’année dernière, il n’a pu venir cette fois-ci. Cela aurait été l’occasion pour lui de se féliciter de la chute de Laurent Gbagbo et du colonel Mouammar Kadhafi. Mais la perte du triple A synonyme d’un risque de solvabilité de la France et la proximité d’une échéance électorale le préoccupent davantage que les problématiques de la
coopération internationale. Outre l’objurgation du Secrétaire Général de l’ONU à œuvrer vers l’apaisement et la cessation des conflits sur le continent. Tout en demandant au peuple africain de s’inspirer du printemps arabe, il également a déclaré que « le futur du continent dépend aussi du développement des Droits de l’Homme ». Mais son discours marquera un tournant. Chose Inédite, il a enfreint les règles de bienséance des cérémonies d’ouverture en évoquant publiquement la question de l’homosexualité africaine. En substance, il a tenu les propos suivants : « laissez-moi vous parler d’une forme de discrimination qui a été ignorée et même sanctionnée par beaucoup de pays depuis trop longtemps : la discrimination fondée sur l’orientation ou l’identité sexuelle. Cela a poussé certains gouvernements à traiter les gens comme des citoyens de seconde zone, ou même des criminels ». Les oreilles de la délégation ougandaise et camerounaise ont dû siffler, car les deux pays ont adopté récemment des textes législatifs homophobes. Et que dire de l’Afrique du sud ? La justice du pays vient seulement de condamner à 15 ans d’emprisonnement dont 6 avec sursis, quatre individus qui ont violé et lapidé à mort une lesbienne. Or les faits remontent maintenant à plus de 5 ans !
Le béninois Boni Yayi, élu Président de la Commission L’épilogue de la cérémonie d’ouverture est la passation de marteau de président de séance par l’équatoguinéen Obiang Nguema au chef d’Etat béninois Boni Yayi qui va présider l’organisation pendant un an. Compte tenu de la rotation de ce poste, il avait été occupé précédemment par un chef d’Etat issu de l’organisation régionale de l’Afrique Centrale, en l’occurrence la CEMAC. Il Yayi Boni devait échoir cette fois-ci à la CEDEAO c’est-à-dire l’Afrique de l’Ouest. Deux candidatures surprises avaient circulé avant le début du Sommet. Il s’agit de celles des présidents gambien, Yahya Jammeh, et nigérian, Goodluck Jonathan. Il a fallu donc que les chefs d’Etat de la CEDEAO s’entendent entre eux pour choisir entre Boni Yayi et Goodluck Jonathan. Les francophones Alassane Ouattara et Blaise Compaoré respectivement présidents de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont dû peser de tout leur poids pour faire passer la désignation par la CEDEAO du président béninois Boni Yayi contre le nigérian Jonathan Goodluck
Le mélodrame de l’élection du président de la Commission Tout le monde prédisait une rude bataille entre le sortant Jean Ping et madame Nkosazana Dlamini-Zuma, actuelle ministre de l’Intérieur de la République d’Afrique du Sud. Le dénouement était au-delà de l’imaginable. Qui des deux l’emporterait à la majorité des deux-tiers pour un vote à bulletin secret ? Au bout Jean Ping de quatre tours de scrutin, aucun des deux candidats n’a été élu. Le poste avait alors été dans un premier temps attribué en intérim au vice-président de l’UA, le Kenyan Erastus Mwencha. Mais Nkosazana Dlamini-Zuma une solution michèvre mi-choux a été trouvée : l’équipe de Jean Ping fut reconduite pour six mois jusqu’au prochain Sommet qui devrait se tenir au Malawi. La tension était à son extrême lorsqu’à l’issue de plusieurs tours de vote, Jean Ping n’avait toujours pas décroché la majorité requise. Madame Nkosazana Dlamini-Zuma, entourée de sa délégation, esquissa quelques pas de danse de liesse comme ceux effectués par Nelson Mandela ou l’archevêque Desmond Tutu lors de grandes cérémonies. L’Afrique du Sud reprocha ouvertement à Jean Ping la gestion catastrophique des conflits ivoiriens et libyens. Rappelons que cette même Afrique du Sud a voté « oui » au Conseil de Sécurité de l’ONU pour la résolution autorisant les frappes de l’Otan sur la Libye. Elle oublie et bafoue la règle implicite et non inscrite qui, de tradition, veut qu’un pays puissant ne doive pas prendre la tête de l’exécutif de l’UA. Cette coutume a toujours été respectée par l’Algérie, le Nigéria et l’Egypte. Comme avant ce 18ème Sommet, le lobbying et les tractations entre les différents pays ne cesseront pas dans le six prochains mois. Cette fêlure marquera pour longtemps la division entre pays anglophones et francophones. Alex ZAKA
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Politique
France–Côte d’Ivoire Dégel total entre Paris et Abidjan Au
moment où la France gèle sous le froid glacial venu de la Sibérie, entre Paris et Abidjan, l’on parle désormais de dégel des relations après une décennie de crise et d’incompréhensions entre les deux capitales à la faveur de la visite d’Etat en France effectuée par le président ivoirien Alassane Ouattara.
Visite d’Etat : du Pr ADO cortège Présientiel
L’accueil réservé au président Ouattara à Paris par les autorités françaises a été surdimensionné, surmédiatisé et survolté. De mémoire sous la Vème République, c’est la première fois qu’un chef d’Etat africain est
reçu avec autant d’honneurs. Et puis, les visites d’Etat, il n’y en a pas plus de trois par an en France. A titre de rappel, le dernier dirigeant à effectuer une visite d’Etat en France depuis le mois de mars 2011, était le président sud-
Visite d’Etat : Les Présidents SARKOZY et ADO à l’Elysée.
8 Diasporas News
africain, Jacob Zuma, venu expressément à Paris, signer un contrat dans le nucléaire civil, en pleine crise postélectorale ivoirienne dans laquelle son pays s’était investi pour trouver une issue pacifique. Pendant quatre jours – du 25 au 28 janvier 2012 – l’actualité en France et en Côte d’ivoire était à la célébration de l’amitié retrouvée et de la normalisation des relations entre deux pays frères liés par l’histoire et par les hommes qui les ont dirigés. Ce fut un moment d’hommages croisés entre les deux hommes qui se connaissent depuis de nombreuses années. Entre Sarkozy et Ouattara, c’est une amitié qui transcende les rapports entre deux chefs d’Etat. « Président Alassane Ouattara, c’est un grand honneur et c’est un grand moment d’émotion pour la France que de vous recevoir. Recevoir, enfin, après tant d’années, un Président démocratiquement élu de la Côte d’Ivoire. Un homme en qui la France a confiance, un homme qui a gagné les élections en Côte d’Ivoire, un homme qui représente le choix libre des Ivoiriens. C’était une grande souffrance que de ne pas pouvoir entretenir avec la Côte d’Ivoire, pendant toutes ces années, ces liens historiques, culturels, économiques que nous avions depuis tant d’années avec la patrie du Président Houphouët-Boigny » Telle est l’adresse très familière de Sarkozy à son « ami » Ouattara. Le dernier, à son tour, trouvera les mots qui conviennent pour la circonstance pour encenser son hôte. « Monsieur le Président, à mon tour, je voudrais vous saluer, vous remercier et vous dire que la démocratie, c’est le choix du peuple. Et le peuple ivoirien a choisi, dans sa grande majorité, de me porter à la tête de la Côte d’Ivoire, le 28 novembre 2010… La crise post-électorale a été particulièrement pénible pour mes concitoyens. Nombreux ont été assassinés (plus de 3 000), mais nous avons tenu bon et nous avons été comblés par tous les efforts qui ont été faits par la communauté internationale, en particulier par la France, qui a su mobiliser
PRÉENREGISTREMENT
la communauté internationale pour soutenir le choix du peuple ivoirien… Je voudrais donc, au nom du gouvernement, au nom de tous les Ivoiriens, vous dire un grand merci et dire que nous admirons votre courage »
AÉROPORT ROISSY - CHARLES DE GAULLE
ADO au Medef
Visite d’Etat : ADO et SARKOZY après la signature du nouvel accord de Défense
avait-il clamé. Autre épineuse question abordée par les deux hommes, la révision de l’accord de défense de 1961. Avant que la nouvelle mouture de cet accord ne soit rendue publique, il devra faire l’objet d’un examen profond par les parlementaires français et ivoiriens, a annoncé Nicolas Sarkozy lors du toast à l’Elysée le 27 janvier dernier. Selon toute vraisemblance, la révision de la coopération militaire avec les ex-colonies, est une promesse faite par Nicolas Sarkozy à Pretoria devant les députés sud-africains, le 28 février 2008. Pour le président français « la France n’a pas vocation à maintenir indéfiniment des forces armées en Afrique et à continuer de jouer les gendarmes. » Quatre ans après cette déclaration qui en a fait jaser plus d’un, il a réitéré cette promesse devant le président Ouattara dans des termes invariables. « L’armée française n’a pas vocation à s’ingérer ni de près, ni de loin, dans les affaires de la Côte d’Ivoire. Cette période, qui était la période du lendemain de la fin de la colonisation, est définitivement révolue » avait-il déclaré. Conformément aux termes de la révision de ces mêmes accords de défense avec le Cameroun, le Togo, le Gabon, la Centrafrique, Djibouti, le Sénégal, les Comores, la Côte d’Ivoire ne fera pas exception. Il est fort probable que ce nouvel accord militaire ne prévoit plus, à l’inverse de l’ancien, d’intervention automatique de Paris en cas de menace extérieure comme intérieure. Au plan économique, cette visite d’Etat en France du président Ouattara aura été aussi un succès.
Invité au Medef, l’ensemble du patronat français a promis d’accompagner la Côte d’Ivoire dans sa relance économique. En dépit de la décennie de crise, près de 140 filiales de PME et PMI françaises opèrent en Côte d’Ivoire. Elles pèsent, à elles seules, plus de 30 % du Pib ivoirien et représentent 50 % des recettes fiscales du pays. En clair, l’opération de séduction menée par le président Ouattara au Medef avait pour but d’encourager les filiales françaises présentes à élargir leurs champs d’affaires d’une part et d’attirer davantage d’entreprises françaises en Côte d’Ivoire d’autres part grâce à des appels d’offres consécutifs aux opportunités d’affaires très porteuses. Devant la frilosité des entreprises françaises encore sous le choc du traumatisme des événements de novembre et décembre 2004 et de la crise postélectorale de 2010, le gouvernement ivoirien a donné des garanties de sécurité, stabilité et de retour définitif de la paix. S’agissant des préoccupations liées à la bonne gouvernance, les nouvelles autorités ivoiriennes opposent aux dérives et aux abus administratifs du passé, la transparence dans l’attribution des marchés, l’assainissement de l’environnement des affaires, la mise en place d’une brigade anti-corruption, une justice indépendante, l’apurement de la dette intérieure, la création de banque privées plus compétitives (etc.) Au-delà des déclarations conjointes, il faut voir dans cette visite d’Etat exceptionnelle, un signal fort donné par la France aux dirigeants des pays Africains. A travers la Côte d’ivoire, la France veut solder en quelque sorte ses passifs notamment avec les dirigeants qui s’offusquent des rapports jugés difficiles avec Paris sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy.
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9 Diasporas News
Politique
Présidentielle sénégalaise Wade inflexible devant la pression de la rue Les manifestations éclatées du Mouvement du 23 juin (M23) derrière lequel l’opposition sénégalaise s’est désormais amarrée, n’ont pas réussi à faire fléchir le président Wade de retirer sa candidature à la présidentielle du
26 février prochain.
L
es manifestations éclatées du Mouvement du 23 juin (M23) derrière lequel l’opposition sénégalaise s’est désormais amarrée, n’ont pas réussi à faire fléchir le président Wade de retirer sa candidature à la présidentielle du 26 février prochain.
Cela fait plusieurs jours que les rues de Dakar grondent de colère contre celui qui fut, il y a quelques années, l’espoir d’une alternative politique au Sénégal. Lorsque le « Sopi » (changement) a porté l’opposant historique au pouvoir en 2000 mettant fin aux 40 ans de règne socialiste avant sa réélection en 2007, ses alliés d’hier, Moustapha Niasse, Idrissa Seck et autres, ne savaient pas que « Gorgui » allait rompre au cours de ses deux mandats l’alliance sacrée. A bien comprendre, l’usure du pouvoir a fait son effet (2000 – 2012) ainsi que l’âge. A 86 ans bien sonnés, le défenseur de la démocratie sénégalaise rempile non pas pour faire valoir ses droits à une retraite dorée mais pour briguer un troisième mandat après avoir tripatouillé la loi fondamentale sénégalaise qui limitait le mandat à deux. Après plusieurs semaines de manifestations organisées par le M23 qui ont déjà fait des victimes, manifestement, Abdoulaye Wade n’entend pas plier l’échine sous la pression de la rue. Il a d’ailleurs rétorqué à ses opposants que ses prédécesseurs ont eu une longévité au pouvoir que lui.
Les Candidats à la présidentielle Sénégalaise 10 Diasporas News
Rappelant dans ses explications que le père de l’indépendance sénégalaise, Léopold Sédar Senghor, a demeuré au pouvoir pendant 20 ans (1960 – 1980) avant de passer le flambeau à son dauphin Abdou Diouf à 74 ans. Le dernier devient à son tour président le 1er janvier 1981. Il est élu pour un premier mandat en 1983 avant d’être reconduit successivement en 1988 et en 1993 pour
NOUVELLE S FRÉQUENCES
Les Pr Abdou Diouf et Léopold Sédar Senghor
un septennat. Diouf quitte donc le pouvoir à 65 ans après y avoir passé 19 ans de sa vie. Quand Wade, lui, totalise à ce jour 12 ans. C’est à cette diversion qu’il fonde son argumentaire. Un exercice arithmétique comparatif dans lequel l’ancien élève du lycée Condorcet de Paris 9ème qui a suivi un cursus en mathématiques élémentaires et supérieures entre 1951 et 1952 semble exceller pour confondre ses opposants. En réalité, sa plaidoirie n’a convaincu que son propre camp d’autant plus le M23 ne faiblit pas et s’étend maintenant à l’ensemble du pays.
phénomène naturel qu’on appelle la dégénérescence progressive cérébrale qui conduit le plus souvent à des affections dégénératives. Et, le cas de maladie la plus fréquente est l’Alzheimer. Autrement dit, la démence ou plus familièrement l’oubli chronique. Wade a donc oublié sa promesse de ne plus briguer un troisième mandat tout comme il semble dénier la réalité et ne pas mesurer les conséquences du maintien, coûte que coûte, de sa candidature en dépit de l’ébullition de la rue qui réclame son départ. Signes cliniques des symptômes du 3ème âge qui ne trompent pas.
Comparaison n’est pas raison, dit-on. De toute évidence, l’écart d’âge entre Wade et ses prédécesseurs est incomparable et disproportionnel par rapport au nombre de mandats cumulés. C’est bien à 86 ans que « Gorgui » veut briguer un troisième mandat quand respectivement à 74 ans et 65 ans Senghor et Diouf faisaient leurs adieux au peuple sénégalais. C’est-à-dire moins de12 ans et 21 ans que Wade au moment de leur départ du pouvoir. Selon l’entendement du candidat du Pds, la logique sénégalaise voudrait qu’un Président de la République reste le plus longtemps au pouvoir. Sauf qu’à 86 ans, l’homme subit un
Même les injonctions des Etats-Unis et de la France n’ont pas suffi à le ramener à la raison. « Gorgui » reste pour l’heure intransigeant, inflexible et sourd à tout appel d’où qu’il vienne. Le démocrate d’hier que l’on a salué à son arrivée au pouvoir est en train de se muer en dictateur des temps modernes bravant et narguant les Sénégalais.
l’écart d’âge entre Wade et ses prédécesseurs est incomparable et disproportionnel par rapport au nombre de mandats cumulés.
DÈS LE 25 MARS 2012: ABIDJAN
7 VOLS/ SEMAINE
KINSHASA
7 VOLS/ SEMAINE
DOUALA
7 VOLS/ SEMAINE
YAOUNDÉ
6 VOLS/ SEMAINE
NAIROBI
4 VOLS/ SEMAINE
BUJUMBURA
3 VOLS/ SEMAINE
Jusqu’où ira Wade ? Va-t-il résister à la pression de la rue ou abandonner par sagesse son combat perdu d’avance ? Le Sénégal vat-il basculer dans la violence et épouser l’air d’un printemps arabe tropicalisé ? L’avenir nous en dira davantage. Wait and see ! Clément Yao
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11 Diasporas News
Environnement
Rio+20 L’OIF a organisé un Forum international les 8 et 9 février 2012 à Lyon, dans le cadre de la préparation de la Conférence des Nations unies sur le Développement durable
C
e forum était présidé par S.E.M Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, en présence de S.E.M Denis Sassou Nguesso, Président de la République du Congo , S.E.M Mahamadou Issoufou, Président de la République du Niger , des personnalités politiques , diplomatiques, régionales et locales françaises telles que : Brice Lalonde, Ancien ministre, Coordonnateur exécutif aux Nations unies de la Conférence des Nations unies sur le développement durable ; Jean-Pierre Raffarin, Ancien Premier ministre, Représentant personnel du Président de la République française au Conseil permanent de la Francophonie, Gérard Collomb, Maire de la ville de Lyon. La conférence se tiendra du 4 au 6 juin 2012 à Rio de Janeiro, au Brésil. 20 ans après le premier « sommet de la Terre ». Reportage photos réalisé par Diasporas-News pour les lecteurs.
S.E.M Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie
S.E.M Denis Sassou Nguesso, Président de la République du Congo
M. Gérard Collomb, Maire de la ville de Lyon.
M. Jean-Pierre Raffarin, Ancien Premier ministre.
Le Ministre Alain Edouard TRAORE porte- parole du Gouvernement du BURKINA FASO.
M. Le Ministre Henri Djombo Du CONGO.
Photo de famille.
Départ de S.E.M Abdou Diouf, S.E.M Mahamadou Issoufou
S.E.M le Président Mahamadou Issoufou du Niger
Mme Denise EPOTE Directrice de TV5 Monde-Afrique
S.E.M l’ambassadeur Albert AGOSSOU du Benin
12 Diasporas News
Transport
Transport aérien
Brussels Airlines présente sa nouvelle cabine
Jeudi, 12 janvier dernier dans les salons d’un hôtel parisien, Brussels Airlines a présenté au public sa nouvelle cabine (classe Affaires et classe Economique).Un équipement révolutionnaire bientôt installé à bord des vols long-courriers, qui a coûté un important investissement pour la première compagnie belge.
B
russels Airlines emmène désormais les passagers à New York et en Afrique dans de toutes nouvelles cabines en classe affaire et classe économique, équipées de lits plats, de sièges ergonomiques et de la toute dernière technologie en matière de divertissement. Faisant le point sur les activités et le positionnement de Brussels Airlines, Bernard Gustin, Co-CEO de ladite compagnie a indiqué que près de 30 millions d’euros avaient été investis pour améliorer la qualité de ses vols. Du coup, la première compagnie belge se repositionne en tant que créateur de tendances de premier ordre. Et d’ajouter : « Nos attentes et nos ambitions visent très haut car nous introduisons un produit in-flight de qualité supérieure basé sur la toute dernière technologie et le feed-back de milliers de passagers. » Dans le courant de l’année 2012, les cabines de sept avions Airbus A330 de Brussels Airlines subiront une véritable métamorphose centrée sur le design, l’innovation, le confort et la plus haute qualité. Pour Thadée Nawrocki, Directeur France et Eric Kergoat, Product Development, Brussels Airlines est la compagnie aérienne qui offre le plus grand choix de vols au départ de l’aéroport de Bruxelles : avec 49 avions et 3300 employés, elle assure plus de 300 vols quotidiens ponctuels reliant Bruxelles, la capitale belge et l’Europe à pas moins de 70 destinations européennes et africaines.
Brussels Airlines augmente ses fréquences vers 5 destinations
A partir du mois d’avril 2012, le nombre des fréquences augmentera considérablement vers 5 destinations africaines. Le nombre de départs ainsi que la capacité en sièges augmentent pour les destinations de Douala et Yaoundé (Cameroun), Abidjan (Côte d’Ivoire), Nairobi (Kenya) et Bujumbura (Burundi).Désormais la destination de Kinshasa (RDC) sera sans escale 4 fois par semaine à partir de l’été. Tout cela est possible grâce à la mise en service de 2 appareils long-courriers supplémentaires. Brussels Airlines renforce ainsi davantage sa présence sur le continent africain. Les services réguliers à destination de Bamako (Mali), Marrakech et Agadir (Maroc) qui ont été lancés en 2011 sont le signe de la vitalité de la première compagnie belge. Des vols supplémentaires qui s’accordent avec l’offre européenne et américaine pour assurer les correspondances. Sur ces destinations long-courriers le vol sera plus confortable que jamais avec un nouveau produit in-flight qui inclut un nouveau lit plat 14 Diasporas News
en classe affaires et des sièges en classe économique équipés d’un système individuel de divertissements à bord. L’économie de la Côte d’Ivoire connaît une reprise après la crise post électorale de novembre 2010 et pour y prendre part Brussels Airlines adapte sa capacité de vols sur Abidjan en supprimant ses vols sur le Ghana. Cependant, la compagnie continue à assurer ses voyages entre Accra et Bruxelles grâce à la collaboration étroite avec Lufthansa et les vols de cette dernière via Francfort.
Avec Brussels Airlines, c’est une nouvelle dimension
Un investissement de 30 millions d’euros pour l’acquisition de nouveaux sièges, un système d’informations et de divertissement... dans les vols long-courriers. Même le coin toilette et la cuisine, sont totalement réaménagés. A en croire le Co-CEO Bernard Gustin, un investissement considérable qui apporte une nouvelle dimension au terme ‘’confort du passager’’. Pour Thadée Nawrocki, directeur France de Brussels Airlines, les voyageurs qui embarquent à bord d’un long-courrier Brussels Airlines ont la sensation de monter dans un avion flambant neuf. Si nous comparons ce niveau de confort avec ce que d’autres compagnies aériennes offrent sur les vols transatlantiques ou en direction de l’Afrique, nous pouvons en conclure que nous devenons de véritables précurseurs et des créateurs de tendance qualitatifs, tant en ce qui concerne les sièges que les possibilités de détente et de relaxation sans oublier l’espace prévu pour les jambes et le système de divertissement. Et pour conclure, ajoutons qu’il s’agit la protection de l’environnement est aussi considérée car en recourant aux matériaux les plus modernes, nous pouvons réduire le poids de nos avions et donc également la consommation de kérosène et les émissions de CO2. Le premier avion équipé de ce nouveau produit sera mis en ligne au printemps. L’intégralité des destinations africaines ainsi que New-York bénéficieront des nouveaux sièges pour la fin de l’année 2012. Faustin DALI En marge de cette présentation publique des nouvelles cabines de la compagnie, M. THADEE NAWROC KI, Directeur Général France de Brussels Airlines nous a accordé une interview que nous publierons le mois prochain.
Sport
Coupe d’Afrique des nations La Zambie championne d’Afrique La Zambie vient de se hisser sur la plus haute marche du football africain. Elle s’est imposée face aux éléphants de Côte d’Ivoire après l’épreuve des tirs aux buts. Succédant ainsi aux pharaons d’Egypte.
A
l’affiche de la finale de la 28e édition de la Coupe d’Afrique des nations, éléphants de Côte d’Ivoire contre les chipolopolos de Zambie. Une finale qui à y voir de près paraissait déséquilibrée du fait du classement selon la Fifa de ces deux équipes. Etaient donc opposés le 18e et le 71e mondial. Un match âprement disputé tant les deux équipes avaient chacune à cœur de remporter ce trophée. Avec chacune dans son palmarès trois participations à la finale de la Can, ces deux formations, avaient un défi à relever. Pour l’une, il fallait ramener à la maison ce trophée après vingt ans et pour l’autre le remporter en hommage des disparus du crash de 1993. Une finale très arrachée parce que même les 120 minutes de jeu n’ont pas suffi aux deux équipes pour se départager. Avec plus de baraka, la Zambie a pu l’emporter au terme des épreuves de tirs aux buts : 8 tirs contre 7.
Le Zambien Christopher Katongo élu meilleur joueur du tournoi
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L’âme des disparus a plané sur le stade de l’amitié…. En remportant ce trophée continental, la Zambie vient confirmer qu’elle a muri et que les échecs lors des finales de 1974 face au Zaïre (0-2) et en 1994 face au Nigeria (1-2) lui ont servi de leçon. Cette équipe entièrement « fabriquée » par le coach français Hervé Renard a su s’imposer dès le début de la compétition par un jeu assez limpide et des joueurs très dévoués et déterminés. Avec des joueurs dont la moyenne d’âge est de L’entraineur ZAMBIEN, Hervé Renard 26 ans et issus pour la quasi-totalité du championnat local. Comme pour se donner toutes les chances, un hommage a été rendu par les poulains de Hervé Renard à leurs aînés décédés à la suite d’un accident d’avion. Hommage qui d’ailleurs n’aura pas été vain puisque les esprits ont plané sur le stade de l’amitié de Libreville pour veiller sur les chipolopolos. L’on a encore en mémoire ce crash qui s’est produit le 27 avril 1993 au large des côtes de Libreville. L’avion qui transportait l’équipe national vers le Sénégal où elle devait disputer un match comptant pour la qualification à la coupe du monde de 94 venait de s’écraser. Avec à son bord une trentaine de passagers au nombre desquels se trouvaient 18 joueurs de l’équipe nationale zambienne. Deux jours avant le coup d’envoi de la 28e finale de la Can, les joueurs ont décidé de déposer des gerbes de fleur au lieu où l’avion avait crashé. Les esprits ont apporté leur soutien aux chipolopolos. Parce qu’ils ont plané sur le stade de l’amitié du début à la fin de cette finale historique. Avec ce trophée, la Zambie vient ainsi d’ajouter une grosse note à son palmarès.
Abidjan, la consternation… Le parcours des éléphants à cette phase finale de la Can 2012 avait réussi à les réconcilier avec le peuple qui s’était désolidarisé tant les échecs se succédaient après le sacre de 1992. Cette fois c’était la bonne clamaient certains supporters qui étaient plus que convaincus du retour de « Dame » coupe sur les bords de la lagune ébrié. Au point même que déjà en début de journée, toute la ville s’était habillée aux couleurs du drapeau national : orange, blanc et vert. Peu avant que le coup d’envoi ne soit donné, c’était un véritable tohu-bohu. Bruit de klaxons, de sifflet et de vuvuzela. C’était la fête avant même le coup de sifflet final. Lorsque le coup d’envoi est donné tout s’est s’arrêté dans Abidjan. Plus aucun véhi-
cule ne circule. Les rues étaient désertes. Chacun était devant son petit écran à la maison ou dans un maquis pour suivre le match entre ami. Le jeu produit par les éléphants achève de convaincre les millions d’ivoiriens de ce que la coupe sera sienne. « Découragement n’est pas ivoirien »
L’équipe de la Cote d’Ivoire a-t-on coutume de dire. Même après le pénalty manqué du capitaine Didier Drogba, la foi était toujours au rendez-vous. Là encore les bruits se faisaient encore entendre. Jusqu’à ce que le dernier tireur des éléphants Gervais Kouassi dit Gervinho vienne à manquer son pénalty.
La déception des Ivoiriens Ça y est le sort des ivoiriens est scellé et la coupe venait encore d’échapper aux pachydermes. Du côté des supporters, c’est la consternation. C’est une ambiance de deuil. Certains éclatent en sanglot quand d’autres se lancent dans des élucubrations, et des accusations à n’en point finir. « Si Drogba avait scoré. C’en était fini » murmuraient certains supporters. Hélas, les maquis qui avaient fait leur provision dans la perspective d’une victoire des éléphants n’ont pas reçu l’affluence à laquelle ils s’attendaient. Chacun a préféré rentrer chez lui afin de mieux digérer cette défaite. En attendant que la prochaine Can qui aura lieu en 2013 en Afrique du Sud soit la bonne. Hermann DJEA
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Société NICOLE SARR
Carnet de voyage de Nicole Sarr au Congo Un pays en chantier Bâtir et doter la République du Congo d’infrastructures de base pour moderniser un pays désormais en paix, telle est la volonté du Chef de l’Etat, S.E.M Denis Sassou Nguesso de matérialiser son concept « Chemin d’Avenir ».
E
ngagé sur la voie du développement et de la modernisation, le président Sassou veut faire du Congo, un pays émergent à l’horizon 2025. Il faut le dire, le défi est difficile à relever, mais pas impossible avec le concours de tous tel que mentionné dans son message de vœux du 31 décembre 2011. Le Chef de l’Etat a invité tous les Congolais à se donner la main et à regarder dans la même direction, celle d’un Congo uni et indivisible. A ma descente d’avion à l’aéroport international Maya-Maya, je me suis posée mille et une questions : « l’avion avait-il fait une escale dans une capitale européenne » ? Un passager me rétorqua, que non ! Nous sommes bel et bien à Brazzaville, à l’aéroport de MayaMaya. Un aéroport très moderne aux standards internationaux avec le premier module qui ne dit pas son nom. J’étais émue et éblouie ! Rien à envier aux aéroports européens. Ainsi, j’ai réalisé les efforts consentis par les autorités congolaises sous la houlette de S.E.M Denis Sassou Nguesso.
trois ans, l’autosuffisance énergétique prônée par le Chef de l’Etat sera une réalité perceptible.
Périple dans le département de la Likouala Dois-je rappeler que le voyage effectué au Congo à l’occasion des fêtes de fin d’année a été fait sur l’invitation du Ministre Henri
Denis Sassou Nguesso
Djombo. De la capitale congolaise, nous nous sommes envolés pour Impfondo, Chef-lieu du département de la Likouala dont le Ministre Henri Djombo est originaire. Une tradition pour le ministre de célébrer chaque année les fêtes avec les siens et le peuple autochtone du district d’Enyelé. Profitant de notre paisible séjour à Enyelé, le ministre a procédé à la pose de la première pierre du centre de santé de cette localité. Cérémonie rehaussée par la présence des autorités politico-administratives du département,
Des infrastructures de base tous azimuts En sillonnant la capitale, de jour comme de nuit, j’ai été particulièrement impressionnée par les nombreuses réalisations d’infrastructures de base : routes, ponts, bâtiments administratifs (…) Tout le pays est en chantier. Beaucoup d’efforts ont été consentis dans le domaine de l’électricité. Il y a quelques années, quand j’y venais, le pays était mal équipé. Aujourd’hui, l’électricité est quasiment présente dans toute la ville. Brazzaville est devenue une ville lumière comme toutes les capitales modernes. En effet, plusieurs centrales ont vu le jour : Centrale Hydroélectrique d’Imboulou, la centrale à Gaz de côte Matève et bientôt de Moukoukoulou en cours de réfection. Fini le temps des délestages à répétition à longueur de journée. L’on peut parier que d’ici deux à 18 Diasporas News
Pose de la 1ère pierre pour la construction du centre de santé à Enyélé
Madame le Maire d’Enyélé recevant des mains du Ministre Henri Djombo les instruments de musique pour l’orchestre de cette localité
De gauche à droite : Valère Gabriel Eteka Yemet, Président du Conseil Départemental / Gilbert Djombo Bomodjo, Préfet et à ses côtés le Sous Préfet / Le Ministre Henri Djombo au centre
notamment, le Préfet Gilbert Djombo Bomodjo, le Sous-préfet, le président du Conseil départemental, M. Valère GABRIEL Eteka Yemet, et Mme le Maire d’Enyelé, les notables ainsi que les populations Bantou. Le ministre Henri Djombo a également remis, entre les mains de Madame le Maire, les instruments de musique offerts à l’orchestre de la localité. De retour à Impfondo, j’ai été émerveillée après ma visite guidée de la ville. Contrairement aux informations reçues de l’Europe, Impfondo avait l’allure d’une ville très moderne disposant de l’essentiel des infrastructures : Hôtel de la Préfecture, Hôtel du Conseil Départemental, Hôpital de référence, des routes et un aéroport aux normes de la réglementation internationale pouvant accueillir des avions tel qu’un Boeing et autres aéronefs.
La modernisation de ce chef-lieu répond à la politique de « la municipalisation accélérée » insufflée par S.E.M le président Sassou Nguesso. Le développement de la région est toujours en cours. D’ailleurs, plusieurs continuent de voir le jour. Impfondo n’est plus la ville que j’ai connue il y a quelques années de cela. C’est certainement le lieu de saluer cette politique de « la municipalisation accélérée » qui porte ses fruits. A tout point de vue, elle permet le développement des départements et l’amélioration des conditions de vie des populations locales. Le périple de la Likouala a permis à la délégation venue d’Europe de palper les efforts réalisés par le Chef de l’Etat dans sa vision de modernisation et d’industrialisation
du Congo. La volonté manifeste du président Sassou Nguesso de bâtir et de doter son pays des infrastructures passe inconditionnellement par la construction d’infrastructures routières et énergétiques. L’inauguration du tronçon Pointe-Noire – Dolisie, de la Centrale à Gaz de Côte Matève à Pointe-Noire, la pose des premières pierres du deuxième module de l’aéroport Antonio Agostino Neto de PointeNoire et du futur siège du Port Autonome de Pointe-Noire sont les preuves tangibles de la matérialisation des promesses du Chef de l’Etat. NICOLE SARR
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Société
DIASPORA AFRICAINE
SEYDOU, M’BOUP, GISELE GOMEZ, RAOUL DAUBRY.
constituent les principales préoccupations de la diaspora Africaine.
pour me perfectionner. J’ai laissé donc la CI pour l’Italie. Quand je suis arrivé ma première remarque était que la méthode de travail ici était très différente. Je me suis donc inscrit à l’institut professionnel de mode pour une formation de deux ans à MILAN et ensuite à Paris. Après ma formation j’ai travaillé avec deux grands maitres Italiens BORELLO et MAX MARA. J’avais un grand magasin qui portait ma propre marque à LODI(MILAN). Aujourd’hui avec la crise j’ai du fermé et donc changé de manière de travailler. Je suis un concepteur et créateur de projets et de modèles pour les entreprises de mode. Je travaille sur demande clientèle.
vivez-vous la La contribution au développement de l’Afrique Comment mode aujourd’hui en Eupar la mise au service des états et des popula- rope ? tions, des expériences et compétences acquises Ayant commencé très jeune à travailler je me en Europe, l’épanouissement du peuple Africain suis rendu compte qu’il me fallait étudier encore
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endant que l’Europe parle d’immigration choisie les autorités Africaines lancent des appels incessants aux cadres et investisseurs de la diaspora Africaine résidant en Europe de revenir au pays pour prendre part à la construction de l’Afrique. Dans cette lutte à la recherche de compétence le favori est celui qui offre plus d’opportunités. Malheureusement la crise mondiale que traversent tous les pays du monde entier ne favorise plus la mobilisation de conditions accessibles pour une meilleure vie sociale et d’entreprenariat de manière générale. Devant ce grand dilemme la diaspora est invitée à réflexion pour un choix à faire. Faut-il retourner en Afrique ? Les conditions d’un retour définitif sont-elles remplies ? Quelles sont les opportunités liées à ce retour ? Comment certains immigrés préparent-ils ce retour au pays ? A la recherche de réponses à toutes ces interrogations Nous avons rencontré Monsieur SHENGEN à l’état civil NDRI AMANI FREDERIC résidant en Italie depuis plusieurs décennies. Jeune prodige de la mode Ivoirienne des années 80, SHENGEN fait partie de la génération de ceux qui auront fait les beaux jours de la mode Ivoirienne et Africaine. De sa propre volonté de poursuivre les études et se perfectionner dans la mode, SHENGEN a choisi de partir de sa Cote d’Ivoire natale pour l’Italie où il réside depuis plus de 24 ans. Créateur, styliste, modéliste et homme d’affaires, marié et père de quatre enfants il vit à SAINT MARTINO IN STRADA (LODI) près de MILAN. L’homme que nous avons rencontré, SHENGEN, puisque c’est de lui qu’il s’agit nous a confié sa grande volonté de retourner en Afrique précisément en Cote d’Ivoire pour investir et faire profiter à la nouvelle génération de son savoir faire dans la mode. Voici l’entretien qu’il a bien voulu accorder à Diasporas-news:
Monsieur SHENGEN, quelle est votre histoire et comment pouvez-vous, vous présenter aux lecteurs de Diasporas- news ? Je vous remercie de me donner cette opportunité. Pour ma petite histoire je me nomme SHENGEN, à L’Etat civile N’DRI AMANI FREDERIC. Je suis un créateur, styliste-modéliste, originaire de BOTTRO (Centre de la Cote d’Ivoire) je vis depuis plus de 24 ans en Italie précisément à LODI près de MILAN. Mon premier contact avec le milieu de la mode remonte depuis les années 1980. Dès que je suis sorti du centre de formation, j’avais à l’époque 18 ans je me suis installé à mon propre compte à YOPOUGON (un quartier d’ABIDJAN). De 1980 à 1984 j’ai organisé et participé à plusieurs défilés de mode en COTE D’IVOIRE, au BENIN, et au TOGO. J’ai eu à l’époque la chance de côtoyer et collaborer avec des grands maitres comme PATHEO, CHRIS 20 Diasporas News
Vous étiez venus en Italie pour étudier et vous perfectionner, cela fait aujourd’hui plus de 24 ans. A quand le retour définitif au pays ? Vous savez il est très facile de venir en Europe mais très, très difficile de retourner au pays, surtout quand il s’agit d’un retour définitif. Après plusieurs années de travail ici avec un système vraiment différent le choix n’est pas facile à faire. Dans mon cas j’ai déjà effectué un voyage de prospection en Cote d’Ivoire pour voir dans quelle mesure je pouvais contribuer à la nouvelle créativité au niveau de la mode à Abidjan. Aujourd’hui les réalités ne sont plus les mêmes. Il y a d’abord le problème de stabilité de nos états qui émousse notre volonté du retour définitif même quand vous avez de beaux projets. Malgré tout c’est notre pays et nous devons y retourner parce que nous aussi, avons le devoir de contribuer à l’évolution de nos pays pour l’épanouissement de nos peuples. Je voudrais tout de même insister que la stabilité de nos états est un préalable.
Que pensez-vous de l’appel lancé par les nouvelles autorités Ivoiriennes à la diaspora de revenir pour prendre part à la construction du pays ? Je crois que c’est un bon geste ; mais nous de la diaspora qui sommes dans le privé, demandons au gouvernement une flexibilité au niveau des taxes et des impôts. Il faudrait aussi qu’il y ait une politique de soutien pour nous éviter de tomber dans le système de la lenteur administrative, locomotive de la corruption dans nos pays Africains. Nous voudrions quand même quelques garanties qui puissent nous rassurer une certaine sérénité.
Quel est votre dernier appel aux autorités Ivoiriennes et Africaines ? Je demande aux gouvernements Africains, surtout celui de la Cote d’Ivoire, puisque c’est mon pays , de mettre sur pieds une bonne volonté politique d’aide aux investisseurs de la diaspora vivant en Europe qui voudraient créer des entreprises pour employer des jeunes Ivoiriens en Cote d’Ivoire. Je vous remercie et souhaite une bonne année 2012 à toute l’équipe de Diasporas-News et à tout le peuple Ivoirien qui a beaucoup souffert ces dernières années. Entretien réalisé par RENE KOUAME (Italie).
Beauté La reine des miss union africaine est Burundaise Leïla NDABIRABE, une burundaise qui vit à Bruxelles, vient d’être couronnée «Miss Union Africaine 6ème Région», devant miss Guinée Conakry, deuxième dauphine, et miss Burkina Faso, 3ème dauphine. Dans un bruit assourtalents de nos jeunes filles. » explique Madissant, de sifflement et d’applaudissement, la jeune burun- dame Odette TEDGA, présidente de cette daise a été proclamée à l’unanimité reine des miss lors d’une organisation, qui veut avant tout mettre en compétition organisée ce 8 décembre 2011, par l’Organi- valeur la beauté de la culture africaine. sation Miss Union Africaine 6ème Région, dans la grande salle des salons Vianney du12ème arrondissement de Paris. Les critères de choix
U
ne beauté phénoménale… Elle a 21 ans et mesure 1 mètre 80 pour 55kg. Avec son corps parfait, inouï, aux proportions absolument fabuleuses, Leila NDABIRABE, a bluffé le jury. « Elle dégage beaucoup de grâce, d’humanisme, de tendresse, une beauté mutine, Quelque chose de profil… du chien... Elle est remarquable, avec une démarche très élégante, une allocution parfaitement maitrisée, toutes les tenues lui vont, c’est une vrai beauté », Nous a confié Esther Kamatari, la présidente du Jury. « Je ne m’y attendais pas, parce que j’étais en compétition avec de très belles filles, qui sont habituées de ce genre de compétition. C’est la première fois que je participe à un événement pareil. Je suis vraiment contente de représenter mon pays, le Burundi. A ce titre, je compte venir en aide aux enfants orphelins de mon pays car j’ai toujours eu à cœur soutenir leurs scolarités, leurs soins de santé. Pendant le temps où j’aurais cette couronne, je vais plaider pour leurs causes », a déclaré la reine des miss. Etudiante en droit à l’université libre de Bruxelles, elle parle français, anglais, néerlandais, allemand, un peu de chinois, swahili et évidement le kirundi. La jeune burundaise, est orpheline de père, et habite avec sa grande sœur et leur maman à Bruxelles, en Belgique. « Je n’y crois pas que c’est ma Leila. Je suis vraiment contente », a soufflé sa mère, en larmes, assise parmi les 300 spectateurs qui remplissaient la salle.
L’organisation Miss Union africaine 6ème région L’organisation est née en 2010, au moment de la célébration des 50 ans des indépen-
dances des pays africains. Miss Union Africaine entend réunir des filles issues des 54 pays de l’Afrique (avec le Sud Soudan récemment proclamé Ndlr), qui sont nées en France ou à l’international, sauf en Afrique, ou alors
ayant immigré très jeunes. La 6ème région a été récemment créée par l’Union africaine et est constituée par la Diaspora. « Partant du constat que ce concept, dans un premier temps, fédère l’Afrique, car il n’y pas que la politique, nous avons bien muri la question avant de nous lancer. Nous avons aujourd’hui des ambassades qui sont d’accord pour nous accompagner, des ministres, etc. En outre, on nous montre toujours une image de l’Afrique ou des immigrés venant de ce continent qui n’est pas toujours bonne. Alors, c’est aussi une vitrine de montrer les
Le casting des filles est fait sur une base standard de sélection des miss. Tout d’abord, il y a l’âge : il faut avoir entre 18 et 27 ans maximum. Une taille fine, l’allure générale, être célibataire et sans enfants comptent parmi les autres critères. Il faut avoir un minimum d’éducation supérieure, car, il n’y pas que la beauté qui compte. Il est également important de maîtriser l’expression orale et avoir un discours cohérent. Une maitrise de plusieurs langues étrangères est un atout. Signalons que 16 concurrentes avaient été présélectionnées et seulement trois d’entre elles sont arrivées en finale. Des correspondances seront envoyées aux différentes représentations diplomatiques des pays Africains en France, ainsi qu’au secrétariat général de l’union africaine, afin que la jeune miss soit reconnue comme ambassadrice de la beauté africaine. Le Jury, qui se base sur les différents critères cités plus haut, est composé de personnes venant de différents horizons. D’anciens hommes et femmes de mode, musiciens, stylistes, écrivain, Olivier Stirn, ancien ministre français, il est actuellement secrétaire général chargé de la diversité, etc. Bref, des artistes... Coïncidence, la présidente du jury, était le premier mannequin africain en France, une burundaise: la princesse Esther Kamatari : « En tant que présidente du jury, j’ai été surprise de voir la beauté et le potentiel de notre compatriote. On entend beaucoup de chose sur notre pays à l’étranger. Je suis fière et contente de voire la victoire de notre jeune ambassadrice de la beauté africaine. C’est une autre image du Burundi». Un des prix octroyés à la reine des miss, entre autres, les produits cosmétiques est un séjour d’une semaine en Chine. Landry Rukingamubiri 21 Diasporas News
Juridique Cécile DIMOUAMOUA
RECOURS DALO :
QUELLES DEMARCHES EFFECTUER ? En France, le mal logement concerne 3,6 millions de personnes. Pour faire face à cette situation, le droit au logement opposable a été consacré par une loi promulguée le 5 mars 2007 dite loi DALO. Désormais, une personne reconnue par le tribunal administratif comme bénéficiaire est prioritaire dans le cadre de toute demande de logement social.
Quelle est la procédure pour bénéficier du dispositif « droit au logement opposable » et pour être considéré comme prioritaire ? La procédure administrative commence par un dépôt de dossier. Il convient de retirer le formulaire auprès des mairies et de le remplir en fournissant les justificatifs adéquats. Malgré l'apparence fastidieuse de cette phase c'est un des moments clés de la procédure. En effet si le demandeur ne remplit pas correctement son dossier ou ne fournit pas les justificatifs demandés, son dossier est rejeté et il faudra tout recommencer en laissant passer un délai de deux mois. Il est important de présenter un juste motif et de l'étayer de bons justificatifs. L’association Intégration juridique et économique accompagne les personnes pour aider au remplissage de ce formulaire et à la constitution des pièces du dossier. Par la suite, la Commission Dalo du département examine le dossier dans un délai qui va de 3 à 6 mois selon les départements. Au final, elle émet un avis favorable ou non pour accorder le statut de prioritaire. Notons que si l'avis est favorable le dossier est transmis au préfet qui doit prendre toutes les mesures pour reloger le bénéficiaire dans le délai précité Ensuite donc commence la phase contentieuse de la procédure si la personne n’a pu être relogée. En effet la procédure contentieuse devant le tribunal administratif se déclenche de deux manières, soit du fait d'un avis défavorable de la commission, soit à la suite d’un avis favorable non suivi d'effets. Dans le cas d'un avis défavorable, le demandeur peut d'abord former un recours gracieux 22 Diasporas News
auprès de la commission qui doit répondre dans les deux mois. A défaut de réponse favorable le demandeur peut saisir le tribunal en recours administratif. Il ne nous paraît pas opportun d’insister davantage sur ce recours gracieux puisque le plus souvent il est voué à l'échec si le dossier administratif a été mal constitué au départ. Par contre, la procédure judiciaire qui est indispensable et pour laquelle l’association Intégration juridique et économique intervient auprès de ses adhérents est celle déclenchée suite à un avis favorable de la commission non suivi d'effets. En fait, la loi prévoit que pour devenir prioritaire, le demandeur doit faire valider la décision administrative par le tribunal administratif. Il faut alors faire une requête visant à obtenir confirmation de la décision administrative. Notre association propose pour cela d’aider à la rédaction des requêtes auprès du tribunal administratif Rappelons que c’est lorsque le tribunal a statué favorablement que le bénéficiaire devient définitivement prioritaire
Ce dispositif est-il efficace ? Force est de constater que très souvent les bénéficiaires qui viennent nous voir dans le cadre de nos permanences sont désemparés ce d’autant plus que tout leur semble contradictoire et partant incompréhensible. En effet, l’Etat leur reconnaît le droit au logement opposable mais ne fait rien pour les reloger. Si tel qu'il est décrit le dispositif semble apporter une solution satisfaisante, dans les faits, la procédure est beaucoup moins efficace. Nous constatons en effet une inefficacité de la procédure face à l'ampleur de la demande et à la frilosité des politiques publiques : Certes le dispositif offre un statut officiel aux
demandeurs de logement mais ne règle pas le problème principal: l'absence de logements. Sans une volonté de construction de logements, ou d'acquisition, il n'est pas possible de satisfaire à toutes les demandes. De plus, ce dispositif connaît aujourd'hui des effets pervers. Dans le cadre de la demande de logement HLM , seuls les dossiers DALO sont désormais étudiés ce qui affaiblit le caractère prioritaire puisque toutes les demandes traitées sont prioritaires. Pourtant il y a des motifs d'espoir marquée par une accélération progressive du règlement des situations : Les résultats sont en nette progression par rapport aux années précédentes : 500 ménages Dalo sont relogés chaque mois par les services de l’Etat alors qu’ils n’étaient, en moyenne mensuelle, que 278 en 2009 ou encore 81 en 2008, d’après le ministre. En Ile de France, en 2010, plus de 3000 ménages «Dalo» ont été relogés sur le contingent préfectoral, alors qu'ils n'étaient que 845 en 2008 On constate donc que lentement, mais sûrement le dispositif permet d'atteindre certains de ses objectifs. Mais faut-il encore être accompagné dans le montage du dossier par des personnes compétentes pour être reconnu prioritaire Pour conclure , au delà de toutes ces informations juridiques et conseils pratiques ,il faut rappeler qu’il est essentiel de bien monter son dossier DALO et pour cela notre association IJE met à disposition des juristes polyvalents et ouverts à d'autres domaines du droit pour maximiser les chances de réussite dans vos recours gracieux ou contentieux. Dans tous les cas, comme nous l’avons signalé à maintes reprises, pour favoriser une intégration réussie en France, notre association vous informe sur vos droits et vous accompagne dans vos démarches administratives : séjour des étrangers et nationalité ; licenciement ; expulsions locatives, droit de la consommation, violences conjugales, divorce…et dans l’insertion professionnelle. Avec la participation de Xavier GEHIN juriste IJE Cécile DIMOUAMOUA Présidente IJE Permanences d’accueil sur rendez-vous Maison des Associations 12ème 181 avenue Daumesnil
Téléphone 06 63 45 14 05 Mail contact@ije-asso.fr Site http://www ije-asso.fr
économie BURKINA FASO SCADD Du 1er
au 3 Février, a eu lieu la conférence internationale sur le financement de la SCADD (Stratégie de Croissance Accélérée du Développement Durable) au sein des locaux de la Banque Mondiale à Paris. A cet effet, une importante délégation, composée d’une dizaine de Ministres du Burkina Faso, a fait le déplacement sous la présidence de S.E.M Beyon Luc Adolphe TIAO, Premier Ministre du Faso.
Cette rencontre avait pour but de : - Offrir au gouvernement une plate-forme internationale pour présenter sa vision et sa stratégie afin d’atteindre les objectifs de croissance et de développement ; - Renforcer l’adhésion de l’ensemble des partenaires aux objectifs de la SCADD et réaffirmer l’appropriation de sa mise en œuvre par le gouvernement ; - Obtenir l’engagement des partenaires techniques et financiers par la mise à disposition des ressources extérieures en complément aux ressources propres de l’Etat ; - Renforcer l’harmonisation, la cohérence, la prévisibilité des partenaires entre gouvernement, bailleurs bilatéraux, multilatéraux et investisseurs privés. D-N
Médias - Par Richard JOFFO Richad Joffo
GUINÉE CONAKRY Un jeune groupe de presse émergeant !
La Guinée Conakry prend peut-être un nouvel essor. Et le développement des médias privés en est l’illustration. Un jeune groupe de presse (Presse écrite, radio… et bientôt télévision) en est la preuve. C’est un journaliste habité et acharné qui en est le chef d’orchestre, Sanou Kerfalla Cissé.
L
e démarrage des émissions des premières radios privées en Guinée, au mois d’Août 2006, fut l’aboutissement d’un long processus dans le paysage médiatique de notre pays indépendant depuis le 02 octobre 1958.
Durant 26 ans de souveraineté, la République de Guinée n’a connu que la Radio de l’Etat, au service exclusif du régime en place. Ce média, connu sous le nom de ‘’La Voix de la révolution’’ de 58 à 84, prendra l’appellation ‘’Radio Diffusion Nationale’’ à la faveur de l’avènement de la 2e République, sans pour autant se défaire de son rôle d’outil de communication pour le pouvoir en place. L’ouverture du paysage médiatique guinéen a commencé en 1991 avec l’adoption de la loi sur la presse et la liberté d’expression à travers la Loi fondamentale. Seulement, sur plus de 300 journaux enregistrés au Conseil national de la communication, seule une dizaine assure régulièrement ses parutions depuis cinq ans, faute de moyens financiers. C’est dans ce contexte que fut créé le journal ‘’Le Diplomate’’, en mai 2002. Il se présente comme un hebdomadaire d’information qui traite de l'actualité politique, sociale et économique, nationale et internationale. Il est financé principalement par ses ventes et, dans une moindre mesure, par la publicité. Son fondateur est Sanou Kerfalla Cissé. Le Diplomate veut informer. Sa périodicité lui laisse le recul nécessaire pour faire des analyses en profonSanou Kerfalla Cissé deur. Dans la limite de ses moyens, il tente aussi de développer un journalisme d'investigation. Le Diplomate tente finalement, à travers l'information et la sensibilisation, de consolider la culture démocratique en Guinée, en décrispant, au passage, la vie publique nationale. 24 Diasporas News
Sanou Kerfalla Cissé
Aussi fait-il des innovations dans le cadre des NTIC, une priorité au regard des exigences de la mondialisation. En plus donc de l’hebdomadaire qui paraît tous les mardis, ‘’Le Diplomate’’ a créé son site : ‘’lediplomateguinee.net’’ pour les internautes qui peuvent par ce biais se délecter des journaux télévisés de la RTG, que le site rediffuse pour une large information de ses lecteurs. Cette volonté de démocratiser l’information a motivé Le Diplomate à renforcer ses capacités, en sollicitant l’appui de l’UNESCO à travers son Programme international pour le développement de la communication (PIDC), en vue de le doter d’une Radio privée dénommée Sabari FM à la faveur de la libération totale des ondes en Guinée. Sabari FM, depuis septembre 2008, rivalise d’ardeur dans ce paysage médiatique recomposé, en s’investissant dans la promotion des idéaux du pluralisme médiatique, de la paix et de la démocratie, à travers ses différentes émissions proches de la vie quotidiennes mais aussi parfois, un peu provocatrices. SABARI FM vise à travers la conception de programmes spécialement étudiés, l’éducation, la formation et la sensibilisation de la masse dans les domaines économique, politique, écologique, culturel et de la santé publique. Aujourd’hui, ces deux titres font partie intégrantes d’un « groupe » qui tend à se développer. Afric Vision Group a sorti « Les amazones », mensuel féminin d’informations générales, orienté mode, beauté, santé, bien être et mode de vie.
Également une radio à l’intention des jeunes, des femmes et des jeunes filles « Love FM » que chacune attend avec impatience en guinée.
Courrier Et puis une télévision. Nom de code « Sab TV » (qui risque de changer). Cette chaîne se veut une télévision d’accompagnement et de proximité. Elle va concurrencer une RTG (Radio Télévision Guinéenne) ronronnante qui devra bien relever son niveau face à la concurrence. Sab TV a l’intention de se doter de deux studios. Un studio pour l’information et un grand studio pour les soirées, les événements et les grandes émissions d’accueil.
Nous vous livrons ici un extrait confidentiel du dossier éditorial :
« Les grandes directions pour SAB TV (s’agissant d’une chaîne de télévision pour un pays en pleine émergence) s’orientent vers les missions générales d’un média d’accompagnement, de proximité, de service et de divertissement. Tisser ou renforcer le lien social, constituer une plate-forme d’expression citoyenne, générer des méthodes novatrices de socialisation, développer l’intelligence, la connaissance du monde, informer, mais aussi divertir. »
Reste à savoir si le pays suivra. La guinée a besoin de se reconstituer, de mieux répartir ses incroyables richesses (Pétrole, minerais, port maritime, etc.) en échappant au pillage
de l’occident et à une captation unilatérale du pouvoir. Alors le marché publicitaire s’ouvrira permettant aux médias privés d’émerger à leur tour avec une chance de survie et d’épanouissement.
Richard JOFFO Auteur, journaliste, producteur et réalisateur télé, Richard Joffo est le créateur de l’Académie Audiovisuelle qui forme les animateurs et concepteurs de programmes de demain. Il est également expert en médias et en communication.
par Brigitte yodé
Parle-moi d’amour
Ces beaux matins miséreux où les rues sont mouillées et la pluie continue de tomber sur l’asphalte. Les voitures se suivent à la queue leu-leu, les feuilles mortes se collent dans les essuie-glaces, je baisse la vitre et la brise matinale me frappe le visage…je pense à toi…
T
u étais là ce matin, cigare en main. Chaussures noires bouts pointus, pochette tralala… La fumée faisait comme une buée sur tes lunettes noires, l’odeur m’enivrait mais je ne me plaignais pas. Tu étais là et cela me suffisait. Je riais, je pleurais. Je pleurais, Je riais. Ta large bouche embrassait mes yeux et tes lèvres essuyaient mes larmes. Je me souviens de la première fois. Quand je t’ai vu, quand tu m’as embrassée, quand tu m’as touchée, mon âme s’est retournée. J’ai
j’étais ce beau mensonge que l’on raconte avec fierté aux enfants oublié qui j’étais la veille. Je suis devenue cette femme. Ta femme. Moi, qui n’ai jamais appartenu, je vis parce que tu existes. Moi, qui n’ai jamais gardé de secret je te couvre de feuillages de peur que l’on sache. Si tu n’étais pas venu, je serais encore dans ce trou là. Parce que tu vis, j’existe… J’étais couverte de boue, assise dans les fourmis et cela ne t’a pas empêché de venir. A cause de la poussière dans mes yeux, je ne pouvais pas te voir. Il y avait des piquants dans mes cheveux, des asticots me sortaient de la bouche. Contre le mûr, ma face avait été écrasée et ma belle figure était méconnaissable. Souillée par le temps. J’étais trop pressée. Je courais. Je fus arrêtée par le temps. J’étais couchée là, je n’entendais rien à cause des chenilles dans mes oreilles. Ta voix était comme un bourdonnement dans ma conscience, yétame, yétame yétame. Avant toi, j’étais invisible comme inexistante
trichant avec la vie Avant toi, j’étais une marionnette mécanique sans esprit, sans substance Avant toi, j’étais ce beau mensonge que l’on raconte avec fierté aux enfants Avant toi, j’étais Barbie, ma vie avait le gout des rêves inaccomplis. J’étais dans ce trou noir, et mes pieds étaient enchainés l’un contre l’autre. De ma prison j’ai pu voir ton regard. Des billes d’or pétillaient dans tes yeux. Tu es descendu dans ma cachette, tu m’as prise dans tes bras et tu as répété Yétame, yétame yétame. Toujours comme un bourdonnement dans ma conscience. Tu m’as fait monter dans ta demeure, tu m’as fais nettoyer. Tu m’as faite tienne. Habillée d’habits nouveaux, j’appris que tu étais un prince, que j’étais ta princesse Que tu m’avais choisie, moi. Moi, l’indomptable. Moi, la rejetée. Cette nuit là, quand tu posas finalement ton cigare pour me parler, Je puis distinguer les mots. Je t’aime, je t’aime. Je t’aime, ma petite folle. Parce que tu m’aimes, des ailes invisibles me sont poussées Parce que tu m’aimes, je vole de cet envol dont témoignent les cœurs complets. Parce que tu m’aimes, mes blessures sont guéries, mon âme rit, satisfaite. Parle-moi d’amour mon cœur. La pluie continue de tomber sur l’asphalte. Je donne un brusque coup de frein. Je souris. Je pense à nos longues marches Mes crises dont toi seul connais les secrets, mes perpétuelles angoisses Nos interminables conversations nocturnes, nos fous rires, nos longues embrassades. Et puis un jour quand l’orage sera passé, je puis te dire, toi, mon amour, Yétame. FABULEUZ DIVASAND Life is what you make of it 25 Diasporas News
Culture
Le Rapec Le
premier congrès des promoteurs et entrepreneurs culturels, s’est tenu à Lomé au Togo les 17 et 18 novembre 2011.
P
lacé sous le haut Patronage du Président de la République Togolaise, Son Excellence Faure Essozimna GNASSINGBE et initié par le Réseau Africain des Promoteurs et Entrepreneurs Culturels. Le congrès a eu pour but de démontrer que l’Afrique est en marche et fière de ses origines, de ses lumières, de sa sagesse mais également qu’en Afrique, la culture peut réellement contribuer à la croissance économique et propulser le développement. En effet, face au déficit de compréhension dont souffre encore le secteur culturel en Afrique, le défi du RAPEC est donc de convaincre les responsables publics et opérateurs économiques à de promouvoir efficacement les arts et la culture sur le continent africain.
Ce Congrès a été l’occasion de donner différentes clés de lecture au grand public, de permettre aux acteurs culturels d’échanger et de partager leurs expériences, de relever les difficultés auxquelles ils se confrontent et d’envisager des approches de solution notamment par la mise en réseau des partenaires et des collaborateurs. Grâce au maillage complet des différents secteurs des arts et de la culture qui s’est opéré dans les ateliers, le Congrès a fait pratiquement le tour des questions qui minent la culture en Afrique et fait des propositions devant contribuer à l’amélioration de la situation. Créé le 19 novembre 2007 à Ouagadougou, au Burkina Faso conformément aux dispositions de la Loi de 1901 régissant les associations à but non
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lucratif, le RAPEC est une Organisation Non Gouvernementale (ONG) de développement qui milite pour un nouveau dynamisme de l’activité culturelle du continent africain. Il est une initiative des acteurs et entrepreneurs culturels d’Afrique et de sa diaspora, présidée par John Ayité DOSSAVI. Le Congrès de Lomé a réuni plus d’une centaine de participants et délégués en provenance d’Algérie, Belgique, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cap vert, Cameroun, Congo Brazzaville, Côte d’ivoire, France, Gabon, Ghana, Haïti, Mali, Niger, Nigéria, Sénégal, Tchad et du Togo (pays hôte). Le Congrès s’est déroulé dans de bonnes conditions et à déboucher sur des Recommandations qui ont sanctionné les travaux dont celle de choisir une date symbolique pour célébrer la culture africaine. Les délégués se sont séparés satisfaits, confiants en l’avenir de la culture sur le continent africain malgré les problèmes et les nombreux défis à relever, se sont donnés rendez en 2013 pour la deuxième édition des rencontres des promoteurs et entrepreneurs culturels. Les Recommandations seront présentées officielle le 14 février 2012 au siège des ACP à Bruxelles (Belgique). Mais avant, un rapport général du congrès est adressé aux décideurs politiques et économiques africains ainsi qu’à toutes les institutions nationales, régionales et internationales concernées.
John Dossavi predident du RAPEC
de l’Union Africaine, des autorités des Etats africains, du RAPEC - Lancement du 1er Trophée des Entrepreneurs Culturels d’Afrique (TECA)
Intervenants : Michèle Dominique Raymond,
Sous Secrétaire Générale des ACP, Olga Johnson Dumonteuil, Déléguée Générale du 1er Congrès Panafricain John Ayité Dossavi, Président du Comité d’organisation du Congrès / RAPEC, le représentant de l’UNESCO en Belgique & Le représentant de l’Ambassade du Togo en Belgique DN
PROGRAMME DE LA CONFERENCE DU 14 FEVRIER 2012
- Restitution des travaux du 1er Congrès panafricain sur la culture et ses liens avec l’économie en Afrique. - Recommandations de Lomé à l’endroit
John Dossavi avec Monsieur Bashir Ifo Pdt de la BICD banque d'investissement des États de l'Afrique (CEDAO)
Littératurepar Jean Béancry
QUAND LE MOT DIASPORA PREND TOUT SON SENS L’étymologie
du mot diaspora mérite qu’on lui prête attention. Ce mot a été construit à partir du préfixe dia et de spora (ensemencement) issu du verbe speiro qui veut dire semer. Ce préfixe qu’il partage avec les mots dialogue et dialectique sous-entend une idée de séparation voire même d’opposition à travers la confrontation de minimum deux points de vue ou deux raisonnements.
D
ans le mot diaspora ce préfixe implique la séparation de la source et le fait de le juxtaposer au mot spora traduit une séparation dans la dispersion source d’un double ensemencement. De ce fait, l’essaimage d’un peuple à travers le monde est source d’enrichissement à tout le moins culturel pour celui qui accueille aussi bien que pour celui qui est accueilli. Dans la plupart des cas cet enrichissement est aussi pécuniaire. Souvent indirect pour la population qui accueille, puisque le travail de l’étranger contribue à l’augmentation des richesses locales, l’enrichissement est direct pour cet étranger qui engrange le fruit de son travail aussi maigre soit-il. L’existence d’une diaspora implique donc qu’il y ait une population qui émigre et une population qui accueille. Cette population qui accueille le fait d’autant plus facilement qu’elle se sent en sécurité matérielle et morale. Tant que les membres de la diaspora ne sont pas perçus comme étant des pilleurs de richesses et qu’ils acceptent de se fondre dans le moule culturel et social du peuple d’accueil plutôt que de marquer leur différence en imposant leurs propres attributs culturels et sociaux, tout se passe bien entre les deux communautés. Dès que cet accord tacite se rompt, les ressentiments négatifs des deux communautés l’une envers l’autre voient le jour et peuvent conduire à des situations d’une extrême violence. Chaque immigré devrait garder cette réalité en tête car selon moi, il est de sa responsabilité de faire en sorte que la relation entre lui et sa communauté d’accueil se passe bien. Cette responsabilité lui incombe en tout premier lieu parce que comme le dit si bien la sagesse populaire en Afrique, la main qui reçoit est toujours en dessous de la main qui donne. Autrement dit l’étranger ne peut prétendre se mettre au même niveau que celui qui lui offre l’hospitalité. En étant dans cette logique on ne peut que se sentir mal à l’aise lorsque des personnes accueillies se mettent à manifester violemment pour obtenir des droits dont bénéficient les membres de la société d’accueil. Même si ce comportement peut se comprendre, il me semble plus approprié de négocier pacifiquement plutôt que de revendiquer violemment des privilèges auxquels on a le droit d’aspirer. Ne pas s’inscrire dans cette approche, exacerbe le rejet par la population d’accueil de l’étranger qui par son comportement bafoue le principe
de base qui régit la relation entre les deux populations. Pour ma part il me semble évident qu’une population qui émigre n’a pas d’autre choix que de se contenter de l’espace de liberté que lui offre la population d’accueil et si cet espace est jugé insuffisant ; elle n’a plus qu’à refaire ses valises pour se trouver une autre terre d’accueil qui répondra mieux à ses attentes. L’immigré, doit bien comprendre que son système de référence ne doit pas être les conditions de vies de ceux qui l’accueillent mais plutôt les conditions de vie qui auraient été les siennes dans son pays d’origine. Tant que la balance est en faveur de ses conditions de vie d’immigré il peut rester sur sa terre d’accueil quelque soit la profondeur du gap entre ses conditions de vie et celles des populations qui l’accueillent. Par contre si la balance est en faveur de sa terre d’origine il ne lui reste qu’une chose à faire : rentrer au pays. Rappeler ces grands principes me semble essentiels au moment où les peuples des terres d’accueil que sont les pays européens traversent une crise économique, sociale et sociétale source d’appauvrissement et d’insécurité. Dans un tel contexte l’étranger quel que soit son degré d’intégration dans la société qui l’a accueilli devient le bouc émissaire le plus commode. A moins que des membres de la communauté d’accueil ne s’insurgent contre la prise à partie de l’immigré, il est inutile que l’immigré se révolte contre la discrimination dont il est victime car cette réaction ne fait que stimuler l’attitude de rejet adoptée par la population d’accueil. Dès lors, cette population peut faire preuve d’une violence inouïe après avoir été d’une extrême hospitalité. Tous les étrangers qui vivent dans cette Europe en crise doivent garder ces principes en tête et admettre qu’en plus de l’insécurité professionnelle et matérielle que cette crise va leur faire subir, ils pourraient être confrontés à une insécurité morale voire physique contre laquelle il faut qu’ils se préparent. Se préparer ne signifie pas s’inscrire dans la confrontation belliqueuse mais plutôt développer sa résilience et sa capacité à accepter une nouvelle émigration, aussi douloureux que cela puisse être. L’étranger ou l’immigré ne constitue pas en soi une diaspora. Pour parler de diaspora il faut que s’ajoute à sa condition d’immigré un repli identitaire voire communautaire qui fait qu’il revendique plus ou moins fort
son appartenance à sa communauté d’origine. Il pose de ce fait les limites de son intégration dans la société d’accueil et il affiche son lien avec sa communauté et son pays d’origine. Faire partie d’une diaspora impose à l’immigré des responsabilités supplémentaires. La première c’est qu’il se doit de prendre conscience de son rôle d’ambassadeur de son pays, de son peuple et de sa culture d’origine. De lui dépend donc le regard que pose la population d’accueil sur la société dont il se réclame. Si les membres d’une diaspora adoptent des comportements jugés dérangeants par la population d’accueil il en résulte automatiquement une stigmatisation de l’immigré et de sa culture d’origine. C’est cette réalité qui devrait imposer aux membres de la diaspora africaine qui évolue dans cette Europe en crise, le principe selon lequel on a le droit de revendiquer son identité socio culturelle mais pas de l’imposer. Dans ce contexte, l’action de revendiquer ne doit pas se faire dans la confrontation violente mais dans le dialogue et la dialectique que je qualifierais de civilisés pour rejeter le recours à toutes formes de violence qu’elle soit physique ou verbale. Si les membres d’une diaspora transposent sur leur terre d’accueil les divisions politiques, sociales et culturelles souvent à l’origine de leur départ en exil ou en exode, c’est qu’ils n’ont rien compris de ce rôle d’ambassadeur qu’est le leur mais aussi et surtout qu’ils sont en complet déphasage avec la deuxième obligation d’une diaspora qui est d’enrichir sa communauté d’origine avec son expérience à l’étranger. Rien ne fut plus navrant que de voir la diaspora ivoirienne s’étriper en Europe au nom des clivages politiques qui déchirent leur pays. Cette diaspora qui refuse de s’inscrire dans la transcendance des oppositions politiques et sociales est à proscrire. La diaspora ne devrait avoir qu’un seul crédo : contribuer au développement de son pays et au mieux être des populations qui l’habitent. Cette diaspora se doit de s’extirper de la manipulation des politiques pour montrer une autre voie celle de l’unité, de la maturité et de la sagesse. La voix de la diaspora doit s’inscrire dans un dialogue et une dialectique qui opposent aux facteurs de division qui prévalent dans leur pays, un message unificateur qui s’inscrive dans une dynamique du développement qui in fine bénéficiera à tous. A l’aube de l’année nouvelle, le cadeau que les peuples et les pays d’Afrique attendent de leur diaspora est un message de paix et d’unité doublé d’une contribution active au développement de leur pays d’origine. D’aucuns pourront juger cette attente idéaliste voire irréaliste mais les plus beaux projets ne naissent-ils pas souvent d’une douce utopie ? Jean Béancry 27 Diasporas News
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Gastronomie :
THIEBOUDIENNE BLANC
Préparation 40 min - Cuisson 1h30 - Difficulté *** - Pour 6 Personnes
***PREPARATION
***INGREDIENTS
1 kg de thiof (mérou) 1 kg de riz cassé 1 morceau de yett (50g) 1 morceau de guedj (100g) 4 grosses carottes 2 grosses aubergines 1 petit chou 2 tubercules de manioc 2 gros oignons 200 g de giraumon 30 g de tamarin 2 navets 4 cubes de bouillon 2 piments frais Huile d’arachide 1 citron vert Sel Pour le rof 4 gousses d’ail 1 bouquet de persil 3 piments oiseau 20 grains de poivre noir 2 bouillons de cube (épices-oignon
- Épluchez le manioc, les carottes, les navets et le giraumon. Retirez les pédoncules des aubergines, enlevez les premières feuilles du chou. - Coupez le manioc et les aubergines en gros tronçons, les carottes et le chou en deux, le giraumon en gros morceaux et les navets en deux dans la longueur. Réservez tous les légumes dans une bassine d’eau. - Epluchez et coupez grossièrement les 2 oignons. - Rincez le riz à grande eau puis mettez le à cuire à la vapeur dans le haut d’un couscoussier pendant 30 minutes. - Préparez le rof : mixez l’ail, le persil préalablement équeuté, le poivre noir, les piments oiseau et deux cubes de bouillon. - Ecaillez lavez et coupez le thiof en gros morceaux pour qu’il ne se défasse pas en cours de cuisson. Salez très peu, creusez deux trous dans chaque morceau de poisson avec votre index, remplissez de rof. Faites chauffer de l’huile dans une grande marmite puis mettez-y les morceaux de poisson à frire. Réservez. - Ensuite dans la même marmite mettez les oignons, le yett, le guedj, les deux cubes de bouillon restant, un peu de sel et le reste de rof puis laissez fondre 5 à 10 minutes.
- Incorporez tous les légumes et les piments entiers. Couvrez d’eau et portez à ébullition pendant 25 minutes avant d’ajoutez les morceaux de poisson et le tamarin, laissez bouillir à feu moyen encore 15 minutes. - Sortez les légumes et le poisson avec une écumoire et réservezles dans un plat couvert avec le citron vert coupé en deux. - Passez la sauce au chinois et remettez-la dans la marmite. Ajoutez le riz précuit le laissez cuire à couvert et à feu doux jusqu’à cuisson complète. Remuez en fin de cuisson. - Dressez le riz sur un plat, posez dessus les légumes et les morceaux de poissons, accompagnez de quartiers de citron vert. - Recette originaire du Sénégal, le Thieboudienne blanc ou riz au poisson est un plat complet qui est servi avec une sauce verte au bissap (BEUGUEUTHE) Bon appétit Danielle EBENGOU
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HOROSCOPE Horoscope Par Marie - Jeanne Belier
balance
Taureaux
Scorpion
Sortez de votre solitude et évadez-vous du quotidien cela vous reboostera. Célibataires : ne portez pas de jugement hâtif sur votre partenaire. Prenez le temps de vous occuper de vous même et pas toujours des autres.
Vous êtes lunatique et vous ne mesurez pas vos paroles, cela peut vexer votre entourage et votre amoureux même s’il sait faire preuve de compréhension. Vous avez envie de sortir un peu des sentiers battus ! Quelques problèmes de migraine.
Gémeau
Vous vous montrez solitaire ce mois-ci, faites un effort pour sortir de votre mutisme avant que votre entourage vous boude !! Le charme est votre atout majeur et vous faites preuve d’originalité. Un peu de fatigue nécessite de faire un bilan.
Cancer
Le succès et l’amour sont au rendez- vous. Votre charme opère et cela vous permet de mettre tous les atouts de votre côté. Vos projets avancent de façon satisfaisante. Apprenez à gérer votre stress !!
Lion
Votre don de persuasion fait « mouche » mais attention de ne pas être trop exigeante avec votre partenaire. Vous avez à cœur de tenir vos engagements. Faites du sport pour canaliser votre nervosité.
Vierge
Période sereine avec votre conjoint. Attention à votre propension à tout critiquer. Professionnellement des tensions peuvent voir le jour mais vous les surmonterez. Gérez bien vos finances pour ne pas être dans « le rouge » Baisse de moral mais rien d’insurmontable.
Des retrouvailles peuvent vous désarçonner, attention à ne pas remettre tout en question. Les tracas professionnels ne vous atteignent pas grâce à votre énergie. Prenez du bon temps, cela évitera le stress !!!!
Vous êtes trop sur vos gardes, relâchez-vous un peu, personne ne vous veut du mal. Professionnellement vous savez tirer votre épingle du jeu et en retirer tout le bénéfice. Mangez équilibré pour votre bien être.
Sagitaire
Montrez-vous diplomate pour éviter les quiproquos. Votre partenaire est sur un nuage tant vous savez vous montrer agréable. Célibataires : vous séduisez à tour de bras !!! Vous savez faire passer vos idées auprès de vos collègues et vous êtes souvent sollicitée. La fatigue va se faire sentir si vous n’y prenez garde !!
Capricorne
Malgré les critiques vous n’hésitez pas à suivre votre chemin. Sentimentalement vous commencez à vous « poser ». Une rencontre pour les célibataires ?? Attention aux finances !!! N’en faites pas trop de crainte de vous fatiguer.
Verseau
Vous vous montrez quelque peu nostalgique ce mois-ci. Ne vous engagez pas à la légère en affaire même si vous êtes pleine d’assurance. Côté santé : problèmes de sommeil.
Poisson
Vous ne vous laissez pas faire et savez tenir tête à vos interlocuteurs. Attention quand même de ne pas les froisser. Parfois il est bon de reléguer son amourpropre au placard. Sur le plan intellectuel vous tirez votre épingle du jeu. Un peu de nervosité et de l’insomnie à traiter par les plantes.
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