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collectives

1.2 Informations sur les placements dans les affaires collectives

Environnement de placement

Au début de l’année sous revue, les pays industrialisés ont lancé leurs campagnes de vaccination contre le Covid-19. La baisse des contaminations et l’assouplissement des mesures en résultant ont favorisé la poursuite de la reprise, aussi bien de la conjoncture que de l’emploi. Les marchés des actions ont ainsi atteint de nouveaux records historiques, nettement supérieurs à ceux d’avant la crise. Dans le monde entier, les banques centrales ont continué d’apporter leur soutien en menant une politique monétaire très expansionniste, selon une approche conventionnelle (taux directeurs peu élevés), mais aussi en prenant des mesures non conventionnelles (programmes d’achats d’emprunts) pour maintenir les taux longs à un bas niveau. La politique budgétaire a aussi continué à jouer un rôle de soutien, mais atténué par rapport à 2020.

Revers de la médaille, cette belle dynamique économique a été à l’origine de difficultés d’approvisionnement, qui ont à leur tour entraîné une hausse généralisée des prix des matières premières et de l’énergie, dont certains ont atteint des niveaux comparables, voire très supérieurs à ceux d’avant la pandémie. Dans la foulée, on a assisté dans le monde entier à une résurgence de l’inflation et des craintes en la matière. Dans les pays en développement, cette évolution a eu pour effet direct une hausse des taux directeurs, alors que dans les pays industrialisés, les banques centrales ont commencé par réduire leurs achats d’obligations. L’augmentation des taux et les écarts de crédit plutôt en hausse se sont soldés par des rendements négatifs pour les obligations pendant l’année sous revue. À cela se sont ajoutées les craintes de voir la banque centrale américaine donner plus tôt que prévu un tour de vis monétaire pour contrer la forte inflation aux États-Unis. En revanche, les valeurs réelles ont fortement augmenté, à l’exception de l’or, qui a évolué latéralement malgré des taux d’intérêt réels négatifs.

Dans l’ensemble, les marchés se sont montrés confiants et n’ont guère été impressionnés par l’évolution de la pandémie. Les marchés des actions ont toutefois été secoués par l’annonce d’une possible faillite d’Evergrande, une société immobilière chinoise, de l’apparition du variant Omicron, qui a causé des inquiétudes sur les marchés des actions et entraîné des prises de bénéfices, et par les craintes inflationnistes accrues accompagnées d’une volatilité plus élevée.

Stratégie de placement et résultat des placements

Couplée à une hausse mondiale des taux d’inflation, la bonne santé économique s’est traduite par une augmentation des taux en 2021. Les primes de crédit des obligations d’entreprises ont légèrement baissé en cours d’année, avant de remonter avec l’émergence du variant Omicron fin 2021. Au regard de ces développements, les obligations ont affiché une performance négative durant l’exercice sous revue. Il convient de souligner qu’au début de l’année 2021, la hausse des taux d’intérêt a été particulièrement marquée aux États-Unis. Nous avons saisi cette occasion pour investir au début du deuxième trimestre 5 % du portefeuille d’obligations dans des emprunts d’entreprises américaines afin de profiter du niveau plus élevé des taux relatifs. Cette position a évolué positivement tout au long de l’année et nous a permis de réaliser un bénéfice lors de sa liquidation fin décembre. Les primes de crédit des obligations d’entreprises s’étant approchées durant l’exercice sous revue de leurs planchers historiques, nous avons également réduit vers la fin de l’année notre engagement en emprunts d’entreprises suisses au profit de segments offrant une meilleure solvabilité.

En 2021, l’économie et les marchés des actions ont continué de se remettre de la pandémie de Covid-19. Soutenues par les bénéfices en hausse des entreprises et les marges record, les Bourses du monde entier ont atteint des sommets inexplorés à ce jour. La politique monétaire toujours expansive, dans l’ensemble, des banques centrales et l’absence d’alternatives de placement en raison de la faiblesse des taux ont donné un élan supplémentaire aux actions et poussé les valorisations à la hausse. En début d’année, nous avions légèrement augmenté la part des actions dans les affaires vie, ce qui nous a permis de profiter de ces évolutions. Même les craintes sporadiques suscitées par les tensions géopolitiques ou l’émer-

gence des variants Delta et Omicron n’ont freiné que brièvement la progression des actions. La très bonne année boursière a été marquée par une forte dynamique ainsi que par des rotations constantes des styles et des secteurs, d’où la difficulté de miser sur des tendances précises.

Malgré de nombreux défis, l’année a été globalement positive en matière de placements, nous permettant d’obtenir de très bons résultats.

Produit des placements de capitaux (net)

Total des placements de capitaux au début de l’exercice Total des placements de capitaux à la fin de l’exercice Rendement net sur valeurs comptables Rendement net sur valeurs de marché 84.2

Valeur comptable Valeur de marché

3291.2 3691.2

3316.7 3696.6

2.55 %

1.73 %

Exercice 2021 selon comptabilité statutaire en mio CHF

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