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CHANTS ET
CHANSONS POPULAIRES DU LANGUEDOC
CHANTS ET
CHANSONS POPULAIRES DU LANGUEDOC RECUEILLIS ET PUBLIES
AVEC LA MUSIQUE NOTÉE ET LA TRADUCTION FRANÇAISE PAR
Louis
LAMBERT
TOME PREMIER
MONTPELLIER IMPRIMERIE CENTRALE DU 1905
MIDI
[f
JAN111967
i
1
S**/ry or to«5S
1-
.
INTRODUCTION
Les amis de la poésie populaire ont, depuis longtemps déjà, exprimé leurs plaintes et leurs regrets de la perte certaine de nos chants populaires.
y a plus de quarante Champagne
il
Voici ce (pie 'disait ,
ans, l'auteur
du Romancero de
:
Partout, en France, chaque année qui s'écoule voit se détache" une pierre de notre vieil édifice provincial, et quand
chaque fois elle efface une empreinte. Dans nos villages, déjà la mémoire des vieillards hésite ou se tait. Les échos de nos humbles montagnes ne redisent plus les chansons de nos pères
s'en va la neige d'antan,
Tarbé, Romancero de C/tampagne Reims, .
18G3,
t. I,
p. G.
Les pieux antiquaires qu anime la poétique folie du folklore, les Maurice Bouchor, les Gabriel Vicaire, les Paul Sébillot, les Charles de Sivry, les Henri Carnoy, les Albert Meyriac, les Jean-François Bladé, qui vont par les campagnes, recueillant sur les lèvres des bergers et des vieilles filandières les secrets de la
noté plus d'un petit
poème
muse
rustique, ont transcrit et
exquis, plus d'une suave mélodie
qui s'allaient perdre sans écho dans
les bois
et
les
champs,
car la chanson populaire est près de s'éteindre. C'est grand dommage; et pourtant ces présages d'une fin prochaine
apportent un attrait puissant craint de perdre
;
il
ng
:
il
n y a de cher que ce qu'on ! que ce qui
a de poétique, hélas
n'est plus.
Anatole France, La vie littéraire,
on ne saurait trop répéter
3° série.
Paris, 1891, p. 93.
d'alarme poussé depuis longtemps par ceux qui ont à cœur de sauver de le
cri
.
II
de ces antiques manifestations de notre esprit national, car ils disparaissent de jour en jour, et je ne crois pas être prophète de malheur en prédisant que la l'oubli les vestiges
génération qui naît actuellement n'en connaîtra plus rien.
Le mal encore
sera moins
est-il bien
grand
si
les
livres les ont conservés
sûr que nous soyons arrivés à temps
Julien Tiersot,
?
Chansons populaires des Alpes françaises
Grenoble, 1903, préface,
La
:
de
première partie
celte
p. 8.
composée
collection,
uniquement des chants du berceau, fut publiée dans la Revue des Langues romanes, pendant les années 18741875,
et
(Paris,
à part en un volume de
tirée
Maisonneuve,
1880,
XI 1-5 88
éditeur),
pages
aujourd'hui
épuisé.
La
publication était à peine commencée qu'un dou-
loureux événement
me
privait
brusquement de
mon
cher collaborateur et ami, Achille Montel, subitement atteint d'un
mal
incurable,
qui transformait en quel-
ques jours une intelligence d'élite en un être inconscient,
pour
mort eût
lequel la
moment, me charger seul de la publicaChants populaires du Languedoc; l'absence
Je dus, à tion des
été préférable.
ce
malheureux ami me rendit cette tâche doublement pénible. Malgré les encouragements qui de
mon
cher
et
m? arrivaient de fous
cotés, les
appréciations
bienveillantes
de
comptes rendus
MM.
Milâ y Fontanals, d'Ancona, Bladé,
et
les
Gaston Paris, etc. (I
),
ce triste
Gaston Paris, Romania, t. IX, p. 634; Milâ y Fontanals, Diario de Barcelona, 1880 d'Ancona, La Rassegna settimanale. Ronia, 21 novembre 1880; Bladé, Poésies populaires de la Gasco(l)
/;/
gne. Paris, 1882,
;
t.
I,
pag. 357;
Rolland, Rimes
et
jeux de
l'enfance.
III
événement m'avait découragé au point d'abandonner cette publication
par mes amis et mes collègues de la Société pour l'étude des Langues romanes, j'ai dû céder à leurs instances et me décider à continuer l'œuvre inacheSollicité
vée,
mais non
triotes
des
oui/liée, afin
recherches
de ne pas priver mes compa-
matériaux accumulés
des
et
pendant plus de quarante années, car je n'ai jamais cessé de recueillir des chants partout où j'en ai trouvé l'occasion. La collection a acquis une importance considérable et compte aujourd'hui plus de quinze cents
chants ou versions différentes. J'ai fait appel à tous ceux qui ont conservé l'amour
de la terre natale, l'esprit
finesse,
le
culte
du
fiasse, le respect des
aïeux,
de la race, avec son mélange de sensibilité sa langue
si
et
de
expressive et son heureuse organi-
sation musicale.
Partout j'ai reçu
l'accueil le
tous côtés ont afflué de
plus sympathique, de
nombreux matériaux, chacun
voulant contribuer à cette intéressante restitution. liste
La
placée en tête de ce recueil montre, jdus éloquem-
ment que je ne saurais le faire, la part importante p/'ise, par les amis des traditions populaires, à la formation de Palmarès,
ce recueil. Cette liste constitue
de Livre d'honneur provincial,
adressons, à chacun d'eux, venir.
une
le
sorte de et
nous
plus reconnaissant sou-
Je dois cependant témoigner particulièrement
vive gratitude
au Conseil général de l'Hérault
et
ma au
Conseil municipal de la Ville de Montpellier, qui ont bien voulu
donne r un généreux appui à
Paris, 1883, p. 3; Julien Tiersot, Histoire Paris, 1889, p. 136-139, etc.
cette publication,
de la Chanson populaire.
IV
en lui accordant une subvention; à de Belesta
M.
à
;
le
M
lle
Marie Lambert,
docteur Chaussinand, médecin en
chef de l'Asile des aliénés de Dole, etc. Mais après cette longue interruption, combien de nos amis, aujourd'hui disparus, devraient être compris dans ce
une longue
liste
nombre
? C'est
nécrologique qu'il faudrait dresser, où
noms de dévoués collaborateurs MM. le docteur Guibaud, de Narbonne ; le pasteur Fesquet, de Colognac ; mon cher ami Achille Mir, de Carcassonne ; A. Germain, le savant historien de Montpellier ; le vicomte de Gourgues, du Périgord, et bien d'autres encore, dont le nom, souvent répété dans ce trouverait les
l'on
:
dans
recueil, restera
mémoire des amis de nos tradi-
la
tions populaires.
au début de la publication. Ce programme (adopté par plusieurs collectionneurs) consiste à suivre l'homme d'âge en âge, au moyen des chants créés par lui-même, Je continuerai à suivre
méthodique
l'ordre
établi
de la naissance à la tombe, en passant successivement
par toutes
les
p hases
de son existence.
Les chants du premier âge seront l'enfance, les danses, rondes,
mariage, relatifs
religieux, les
jeux de
chants d'amour, de
métiers, les chants satiriques,
les
aux
les
suivis des
les
chants
usages, les chansons pastorales, les chants
noëls,
cantiques,
chansons narratives,
les
les
légendes
dramatiques,
chants historiques
et
poli-
tiques.
Mais, tout en conservant ce plan,
permet plus de
dans
la
'liants
lui
à
titre
commentaires publiés en
les
accompagner de
de notes comparatives avec
France ou à
me
le
de doraaumts, sans et
ne
même développement que Je me borne donc à publier ces
donner
première partie.
mon âge
l'étranger.
Le
les recueils
but que je pour-
uniquement de sauver d'un
suis est
malheureuse-
oubli,
ment trop certain aujourd'hui, les traditions de n ancêtres, de fixer pour toujours les chants qui firent leur joie au sein du foyer, les chansons improvisées par les
travailleurs,
labeurs les
aidèrent à supporter
les
les
rudes
une journée passée au milieu des champs, sous
d>
brûlant ou
cinglemenl de
la
disant dans une éloquente simplicité leurs joies
et
rayons d'un
bise,
qui
soleil
le
dans
leurs douleurs, leurs croyances et leurs aspirations,
tantôt sentimental ou gai, sérieux ou badin,
un langage
naïf à la
spirituel et
joyeux ou
triste,
fois.
chant
le
Heureux ou malheureux les
console,
,
chantent
ils
toujours.
Le chant fait, en quelque sorte, partie de la nature même du méridional ; sa joie, sa gaieté, ses plaintes, ses larmes se traduisent par des chants. Il nest pas une circonstance de sa vie qui n'ait son chant particulier.
Tout
pour
est,
simple,
lui, sujet
de chanson;
un oiseau échappé de sa cage
un couplet
lui inspire aussitôt
:
Moderato
:pi=^3pq :j=î :t
11
La
hjn
cal- la
r
f
la- da, S'es
y bé
fait le plus
le
i
S'es
p Ç en-vou
i.»
r
I
-
Moussu Vab
p
la-da,
t*—i
en-vou
La
de
-
calla de
\^d la
l~T~
1
—
J
J
La
cal
p
y
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la
~
bé, S'es
1
Moussu
l'abbé
en
-
von-
'
j J
J
1
de Mous-su Vab-
" r
da sus lou clou
S'es envoulada, (bis)
p~*=
i
i
» quiè.
\
=n
VI
La
Moussu
calla de
S'es
l'abbé
envoulada sus lou clouquiè. Communiqué par M.
l'abbé Cassan,
curé de Saint-Guilhem-le-Désert (Hérault).
La
de Monsieur l'abbé
caille
Monsieur
l'abbé, qui sans
—
s'est
envolée sur
le
clocher.
doute affectionnait ces gra-
cieux oiseaux, remplaça l'infidèle par une autre caille qui prit
un jour
sa volée,
manqua pas
teur ne
commençant
comme
la première.
Le chan-
de signaler cette nouvelle fuite, en
ainsi son couplet
:
/7\
m &e£e*=£ee&UV
V
La
se-
T
V
goun-da
cal
-
la.!
Quelques- uns de ces chants sont l'écho lointain d'aventures, de faits
dramatiques, d'incidents locaux traités
avec vivacité et souvent d'une façon
D'autres réunissent garçons
un peu
et filles
leste.
dans une joyeuse
ronde autour du Mai, du feu de la Saint-Jean ces
danses rustiques, ou
avec la voix,
l'office
les
et
dans
danseurs eux-mêmes font,
de ménétriers sur un air connu,
bien rythmé, populaire dans toute la région, improvi-
sent parfois, en
un
petit couplet,
une mordante satire
d'un individu, d'un village ou des habitants d'une province voisine.
Sur un laideron Allegretto =
}'ii
ir c
[
Jane-
r
to,
i
i.j
c
au bord de
l'ai- go,
U'jj'J
-
-P
i
r
re-gar -do souri pour-tret,
1
VII
l*
,
p
J'
r
i
vèi-re tan
se
efe
f
ca
-
-
r
pi-co
ai
t^r
p man, di
pèd;
de paspousque agra-dà!
so
gnai -re,
li -
r
r
i
lai- do,
Ai! quesieima-lu-rou
vj'ei £res
0>
tou
-
ti
très
—
m'an qui -là
yl -
(1)
Janelo, au bord de Vaigo, reçjardo soun pourtret,
De
se vèire tan laido, pico di man, di pèd ; Ai! que siei malurouso de pas pousque agradà, Aviei 1res calignaire, louti 1res m an qui ta.
M me
Julia
Lambert, Saint-Gilles-du-Gard.
— regarde
Jeannette au bord de l'eau
si laide, elle frappe des mains, des pieds : malheureuse de ne pouvoir plâtre! J'avais
—
les (rois
Une
:
Uno fdle
fil ho
A h!
trois
que je suis amoureux, tous
amourouso soun galant
amoureuse
Il arrive souvent
que
— les
breux couplets en ajoutant
second au troisième,
et
faire durer la chanson
la vôu pas,
son galant ne la veut pas.
chanteurs forment de nomle
premier vers au second,
ainsi de suite,
dans
le
le
but de
plus longtemps possible. Lors-
le
ce fait s'est produit,
mant
—
en se voyant
m'ont quittée.
Variante
que
—
son image,
je F ai indiqué, ?nais en suppri-
ces répétitions. J'ai
également supprimé
le
retour
du refrain après chaque couplet, l'indiquant seulement au premier et au dernier.
La (1)
mélodie, malgré l'indication de
Air
:
Il
pleut,
il
pleut bergère.
la
mesure,
est
.
VIII
nombreux repos sur certaines modifications que le caprice du chanteur lui
souvent chantée avec de notes
; les
fait subir parfois, lui lière, qu'il n'est
donnent une allure toute particu-
pas toujours
facile de fixer graphique-
ment. Il faudrait, en bien des cas, surcharger outre mesure la notation par des points d'orgue fréquents, des indications de rallenti ou de pressé qui,
malgré
ne rendraient pas avec fidélité l'impression ressenà F audition d'une chanson de bouvier, par exemple,
cela, tie
s
envolant à pleine voix, au milieu des champs trouvera parfois des versions déjà publiées dans
On
d'autres recueils, mais avec des variantes assez sensibles
ou des mélodies Toutes
notée.
différentes, souvent
les fois
sans mélodie
que j'ai pu combler une de
lacunes, je ri y ai jamais
manqué. C'est
emprunts assez nombreux que
les
même
qui justifie
ce
j'ai faits
ces
aux provin-
où
le
langage populaire offrait une grande
similitude avec
le
languedocien.
ces voisines,
On y
trouvera
même
quelques chants provençaux inédits.
Nos
traditions populaires disparaissant
de jour en jour, j'espère que l'on
sauvé de été
l'oubli bien des
perdus
mieux
Ce
et, si le
les fixer
me
rapidement
saura gré d'avoir
chants qui, sans cela, auraient
fait se produisait, j'estime qu'il vaut
plutôt deux fois qu'une.
recueil contient aussi,
mais en petit nombre, quel-
ques citants en langue française, je n'ai pas cru devoir les
éliminer. J'en ai noté de très intéressants, toujours
sous la dictée de languedociens vince est fier de parler, en
;
le
peuple de notre pro-
même temps que
maternelle, celle de la grande patrie française; tionne son village, sa montagne, son clocher,
familier des aïeux,
cœur à
la
il
sa langue s'il
le
affec-
langage
rien est pas moins attaché de tout
mère commune.
LISTE des personnes qui ont concouru à la publication du
présent ouvrage
Le Conseil général de l'Hérault Le Conseil municipal de Montpellier
M mes Ancktte,
Montpellier.
M
lles
Andrieu, Saint-Chély.
Alden, Nimes.
Arguel, Millau.
Bonn el, Mens.
Auzillion (Caroline), Mont-
Boutonnet, Saint-André-de-
pellier.
Azaïs, Lézignan-la-Cèbe.
Sangonis.
Bourdiol, Le Pouget. Cros, Montpellier.
Dalichoux, Saint-André-de-
Benoit, Saint- Georges- de -
Luzençon.
Causse (Anna), Meyrueis. Chassary, Montpellier.
Sangonis.
Dlssol, Saint-André-de-San-
Hermet
(Alice),
Genolhac.
Lacout-Widmer, St-Mandé.
gonis.
Ganiv^t, Saint -André -deSangonis.
Lambert
(Jeanne), Montpel-
lier.
Gilbert (Vve), Avignon.
Lambert
(Marie), Belesta.
1
Lambert
(Pauline), Belesta.
Jeanjean, Montpellier.
Lambert
(Rosalie), Belesta.
Jobite, Belesta.
Laporte
(J.),
Hormoys
Lambert
(d
),
Luxembourg.
(Julia), St-Gilles.
Clermont-Fer-
rand.
Laporte, Marvejols.
Pascal, L'Epine. Passet, Camprieux.
Lauret (Anna), Rodez.
Reboul
Mialane
(Vve), Lunel-Viel.
Reboul (Marthe),
Arles.
Mir
(Clara), Lunas.
(Amélie), Carcassonne.
Robert-Nicole, Montpellier.
Privât (Anaïs), Nimes.
Rose N..
Revillout (Louise),
,
Montpellier.
Tourn'emire, Montferrier.
pellier.
Mont-
X
M
llcs
Revillout
(Marguerite),
Teissier (Germaine), Mont-
(Henri), Brissac.
docteur),
lie
Vidal (Ernestine), Cornus.
MM. Adhémar (le Comte Roger d'),
Non-
Chassary, Camprieux.
Chaussinand
docteur),
(le
Coux.
Aimargues.
Le
docteur),
(le
(Camille),
tron.
Mens.
(Emilie),
Mont-
ferrier.
Chabaneau
pellier.
Agussol
Causse Cavani
Montpellier.
Terras
MM.
Chauvet, Vendémian. Conort, St-Frézal-d'Albuges
Caylar.
Aiguepkrse
baron
(le
d'),
Coste
docteur), Saint-An-
(le
dré-de-Sangonis.
Saint-Paul-d'Eyjeau.
Ardouin, Nimes.
Delaruelle, Nimes.
Arnaud, Mens.
Délayant, La Rochelle.
Arnavirlle, Mais.
Deloncle, Cahors.
Atger, Montpellier.
Desfougères, Vichy.
Auzière, Saint-Laurent-d'Ai-
Deydou
Bordeaux.
Diot, Vichy.
gouze.
Drouault, Saint-Pardoux-la-
Babret, Capestang.
Badiou
d'abbé),
(l'abbé),
Bordeaux.
Rivière.
Barbe, Buzet.
Du Mège,
Toulouse.
Barbie, Bernis.
Espagne
Barthès (Melchior),St-Pons.
Faure (Maurice),
Bazinet, Champcevinel.
Ferrand, Lanuéjols.
Besse, Argentat.
Fesquet
Blanc, Ganges.
Blavet
(le
docteur), Aspiran
(le
Alais.
pasteur), Colo-
gnac.
(P.-R.), Saint-André-
Gaidan, Nimes.
Gay-Montel, Mens.
de-Sangonis. Boissée, Le Puy.
Germain, Montpellier.
Bompart, Lapeyre.
Gleizes
Bonnet
Gleizes (Etienne), Azillanet.
(Henri), Montpellier-
Boucherie (Anatole), Cognac.
Bouquet
(Henri),
Montpel-
Gourgues
(le
vicomte
de),
Couze-Saint-Front.
Granier (Armand;, Montpel-
lier.
Bringuieh (Octavien), Mont-
lier.
Guibaud
pellier.
Cali.on,
(Clair), Azillanet.
Saint-
Romain-
le-
lhem-le- Désert.
docteur),
Nar-
bonne.
Guichard, Mens.
Désert.
Caksan d'abbé),
île
Saint-Gui-
Hamei.in (Ernest), Rueil.
Hugouneng, Lodève.
XI
MM.
MM.
Jamks, Belvèzé.
Petit Dl Plas, Saint-Par-
Lambkrt
(Etienne), Belesta.
doux-la-Rivière.
Lambert
(Gaston), Montpel-
Plane, Mudaison.
Portalon
lier.
(de), Béziers.
Landks, Sarlat.
Prat, Belesta.
Lefort, Antoingt.
Revillout (Charles), Mens.
Lespy, Pau. Liebich
(le
Ricateau, Millau. pasteur),
Saint-
Germain- de-Calberte.
Rigal, Agen.
Rigaud, Belesta.
Marcourel, Montpellier.
Robert, Cazouls-les-Béziers.
Marsal, Montpellier.
Rouis, Lodève.
Massoubre, Bordeaux.
Roumanille, Avignon.
Mazat., Saint-Geneys.
Roumieux, Nimes.
Miquel
Rouzaud, Belesta.
Mir
(le frère),
(Achille),
Rabastens.
Carcassonne.
Smith
(Victor), St-Etienne.
Mistral (Frédéric), Maillane
Silhol, Le Crès.
MONTAGARD. Montel (Achille), Montpel-
Taillebot, Brioude. Trinquier, Rodez.
Troubat
lier.
Nigot, Saint-Paul-d'Eyjeau.
(Jules)
,
lier.
Obrador Benassar, Palma.
Vermère, Ceyras.
Paulinikr, Montpellier.
Vidal, Fraisse.
Pegat (Georges) Montpellier
Villaret, Alais.
,
Montpel-
CHANTS DU PREMIER AGE
CHANTS POPULAIRES DU LANGUEDOC -»>
»*«<«-
I
CHANTS DU PREMIER AGE Les chants de cette
série sont
inépuisables,
autant que l'amour
maternel qui les a inspirés.
Malgré
le
nombre considérable qui en a
partie de ce recueil, j'en ai récolté
été publié dans la première beaucoup d'autres versions, dont
quelques-unes méritent de prendre place dans la collection. Je les donne
ici
comme supplément
intéressant à la série des Chants
du Berceau.
CHANTS POUR ENDORMIR I.
— Nen nen
—4— Nen
nen, petitou
;
Ta mairino es al cantou, Que te pourtarà *n coucou,
Un
paniè de figos,
Per que t'enrigos;
Un
paniè de sorbos,
Per que t'endormos.
Som
som,
Vèni, vèni d'oundacon. Marie Lambert, Belesta (Ariège).
Nrn nen. — Dors, dors, petit — ta marraine est au coin [près — t'apportera un œuf, — un panier de figues — pour réjouir, — un panier de sorbes — pour que tu t'endormes. — Sommeil, sommeil, — viens, viens de quelque part. d'ici]
;
;
te
elle
II
Nen nen, La marna
petitou; es al cantou,
Pourtarà de figos, Mai que t'endourmigos,
De figos de cabassou, Mai que dourmigos prou. X..., Lézignan (Aude).
Dors, dors, petit;
— ta mère est au coin; — elle apportera des figues,
— pourvu que tu t'endormes — ;
des figues dans un petit cabas,
—
pourvu que tu dormes longtemps.
III.
—
SOM SOM
Som som som, Vèni, vèni, vèni, vèni
;
Som som som, Vèni, vèni d'enquicon
Som som.
—
Sommeil
{ter),
— viens
viens de quelque part.
(1)
Var.
:
Vôni, veni tout de bon.
(quat.)
(1).
;
— sommeil
(te?'),
—
_5— Santa Margarida,
1.
Que
ses tan poulida,
Endourmissès moun enfan Jusqu'à l'âge de quinze ans.
Som
som,
etc.
Quan quinze ans saran passa, Nous lou caudra maridà
2.
Embe una Richa
e
poulida
de bona familha.
Som som, Moun
3.
filha,
etc.
enfan vai s'endourmi,
Se lou somsom vôu veni; E la santa Margarida
Es brava autant que poulida.
Som som, 4.
etc.
Boun moun enfan s'endourmis Anen veire lous amis. Bona santa Margarida !
Osca
!
:
ses brava e poulida.
Som som
som,
Vèni, vèni, vèni, vèni
Som som
;
som,
Vèni, vèni d'enquicon. Recueilli à Montpellier et
au Comité de
langue
la
,
des arts de la France par
Sainte Marguerite, — qui — jusqu'à l'âge de quinze ans. 1.
2.
Quand
— avec une
les quinze
jolie fille
êtes si jolie,
ans seront passés,
—
communiqué
de l'histoire et
M. Paulinikr.
— endormez mon enfant il
nous faudra
le
marier
— riche et de bonne famille.
— sommeil veut venir; — et la — est bonne autant que 4. Bon mon enfant s'endort — allons voir amis. — Bonne sainte Marguerite, — vrai vous êtes bonne et 3.
Mon
enfant va s'endormir,
si le
sainte Marguerite
jolie.
les
:
!
jolie.
!
M. Paulinier ajoute «
et
Aux
à ces couplets les
commentaires suivants
:
jours de sang de 1815, à cette infernale époque des réaction-;
des vengeances politiques, pendant que
mon
pore et
mon
aïeul mater-
—6— nel, tous
du Gard
deux attachés de cœur et d'âme, comme tous les protestants de l'Hérault, au grand Empereur et à son gouvernement,
et
fuyaient, l'un d'un côté, l'autre d'un autre, devant la rage de ceux qui refaisaient à la face du soleil la Saint-Barthélémy pendant que ma mère,*une jeune femme de vingt -trois ans à peine, se désespérait et versait d'abondantes et amères larmes près du berceau de son fils de quelques mois seulement, une petite bonne, brune claire aux yeux pers et aux cheveux blonds, m'a endormi plus de cent fois avec ce lent et monotone chant qu'elle avait apporté de son pays natal, SaintEtienne d'Escatte, villageot, pour ne pas dire hameau, peu éloigné de la petite ville de Sommières (Gard). Quelques années plus tard, et dans un temps moins néfaste, je vis souvent bercer et endormir mon frère avec ce mémo chant; et, depuis l'âge de quatre ans que j'avais alors, il est resté fidèlement gravé dans ma mémoire. Je ne puis que regretter vivement de n'être pas musicien, pour vous en donner l'air, comme je vous en donne les paroles. Tout ce que je puis vous dire, c'est que cet ;
très monotone et très lent, mais dont on presse vers la fin la mesure, est, en effet, un air à faire dormir debout. La mesure s'en bat lentement en poussant du pied le berceau, et, grâce tout à la fois à ce balancement régulier et à la monotonie du chant, rarement la nourrice ou la bonne finissent-elles la chanson, qui peut-être a plus de couplets l'enfant, à moins qu'il ne soit malade et encore que je n'en sais souffrant, est bientôt endormi, ainsi que le signale on ne saurait plus air,
:
naïvement
le
dernier couplet.
Vous remarquerez mieux que moi
le
carac-
tère moitié païen, moitié catholique de cette production ingénue, et son
ton mi-mondain mi-dévot. On y invoque tour à tour, comme vous le voyez, et le sommeil, ainsi qu'en un hymne antique, et l'une des saintes du calendrier grégorien, la jeune et jolie Marguerite, patronne des sagesfemmes et aussi, paraît-il, des soubrettes et des nourrissons qu'elles gardent.
On
y célèbre moins la sainteté de la jeune bienheureuse que c'est parce et, si l'on y parle un instant de sa bonté,
sa jolie figure,
du travail et permet d'aller voir les amants. Vous saumettre en relief et faire sentir tout le charme et toute que moi mieux rez cette production vraiment populaire. Et n'allez pas grâce de fraîche la croire qu'elle sorte du cadre que vous avez imposé à votre recueil pour avoir été chantée en 1815 et 1819 par une jeune fille de vingt à vingtcinq ans, elle n'appartient pas à notre siècle. Elle est au moins du dix-huitième siècle, si elle n'est même du dix-septième. Ces sortes de chants ont une origine souvent bien plus antique qu'on ne le pense à première vue. Il en est qui ont traversé plusieurs siècles mais mon qu'elle dispense
:
;
me
donner, est qu'ils ne l'ont pas fait sans de grandes altérations, des modifications profondes, des coupures et des appendices, qui parfois ont eu pour effet de changer complètement
opinion,
le
et
si
vous
permettez de
la
caractère de la composition primitive, de faire quelquefois mondaine
chanson
qui,
Je dois à l'obligeance de
mon
grivoise
une
dans
le
principe,
était
morale
et
religieuse. »
compatriote et ami, M. Jules Troubat.
—7— conservateur à
la
Bibliothèque
Nationale,
cation, qu'il a bien voulu oopier dans
de
La
France, ms. 3341,
t.
IV, pp.
le
12'J et
c<;!le
intéressante
Recueil de»
l'<»
:
iet
commani
populaire*
suivantes.
— NONO NINA
IV.
Nono
nina;
Santa Catarina Sarà sa meirina, Li achatarà un chabri
Que
farà
:
bè, bè.
Tiro-li lou pè
M me Nono elle lui
nina.
— Dors, dors;
achètera un chevreau
V.
!
Pascal, L'Épine (Hautes-Alpes).
sainte Catherine
— qui fera
:
— sera sa marraine; —
ht! bê!
— Tire-lui
le
pied!
— Sainte Catherine sainto Catherino
Qu'indormez lous efans, Indormez-nos
le
notro
Et rendez-nos
le
grand.
M. Victor Smith, version du Forez.
VI.
— SOM SOUNETO
Bengo, nin som souneto, Naneto Bengo, nin som, LTenfan que nou dorm. ;
Marie Lambert, Belesta (Allège).
Som souneto.
—
viens, petit sommeil,
Viens, petit sommeil,
— Naneto
— l'enfant ne dort pas.
(Annette?);
—8— VIL — Dodo =ff
S
\JL
Do
-
do
r.
pa-ta
iLiJl-^ tou,
ï
JLlt
-
tou;
S£ La ma
m
P2=i V=£=$l
-
meta
es
m
au can-
±=fr
-
— Dodo, mon cuire un œuf; —
Dodo. qui fait
—
petit;
-
9
—
au coin [du feu], la grand'mère s'est
la grand'inère est
l'œuf est trop cuit,
—
évanouie. C'est
une scène rustique qui ne manque pas de
sel et
que Ton peut
de mœurs, de la Berceuse attribua à l'tbbé rapprocher, comme Chants populaire* du LaiiguedocVarls, Lamkert, et Morel.(V. Montel trait
1880, in-8o, p. 126, pi.
I.)
la Ici, pendant que la paysanne endort son enfant, son bon ami vient mais, chanson, pas sa n'interrompt Elle champs. voir, croyant le mari aux tout en continuant, elle Favertit du danger qu'il court.
Pour le
ce côté ironique des berceuses, voyez aussi, loc.
Saut, où le paysan ne se reconnaît pas pour
VIII.
m £S
Fais
— Fais dodo
t t=^=£=5=#
tfc
do
do, Co-lin, pe
-
*
r
7±=p=3£=£=U
do, tu au-ras
du
lo
=# frè -re; Fais do-
- tit
r ^=J= ES^SM V=fr -
lo.
»
r ,
,
»
pp. 207-211,
cit.,
être le père de l'enfant.
Ma-man
est
en haut, Qui
fait le fri-
DG
cot;
£
t=r-
pa-pa
est
f=te
*=£
U=P
bas, Qui fait le
en
tra
cas.
Fais dodo, Colin, petit frère; Fais dodo, tu auras du lolo.
Maman Qui
Papa Qui
est en haut,
fait le fricot;
est en bas,
fait le tracas.
Fais dodo, Colin, petit frère
;
Fais dodo, tu auras du lolo. Emilie Terras,
Var.
Maman Qui
fait
Papa Qui
est
Mens
(Isère).
en haut,
des chapeaux
;
est en bas,
fait
des cabas. M. Ricateau (Aveyron).
IX.
—
Dedans
le
—
10
Le Brissac brissac
Devinez ce qu'y a? Il
y a un
Le plus
arbre,
bel arbre de tous les arbres;
L'arbre est dans la terre,
La
terre est dans le brissac.
Dedans
le brissac
Devinez ce qu'y a? Il
La
y a une branche,
plus belle branche de toutes les branches;
Cette branche est sur l'arbre,
L'arbre est dans la terre,
La Puis, on
terre est dans le brissac.
met un nid sur
l'œuf, etc., jusqu'à ce
mettre dans
le
la
que
branche, un œuf dans
les
le nid,
un oiseau dans
yeux fermés de l'enfant permettent de
berceau, qui, sans doute, est aussi dans
le
le brissac.
M. Délayant, La Rochelle.
CHANTS POUR REVEILLER
I.
— Arri Arri
^^t^^z^^tz^^E^^^^^V Ar
- ri
ar
!
- ri
bour-ri
!
quet
-
.0 JE ? fi :p=_[/_4L-J/ net,
A
-
V=Z
^
ni-ren
na-lho Vei - ren ;
lei
à
Ver
;
A - ni
ren
-
biôulau
sa-lho;Vei
y
- rà, Lai
1
I Eir-g—g
y ga
- ta-
ren pos que ca-
-
->=£=£ i
Cas
V
P=P= -
à
-
li-noi
se
-me-
u
!
±=
b
u
nà; Lei
i
11
b
b
— 1
b -=fc
jouns fa -ran
-
pi
—
b
i
î
tc4Pdf-g gas-sos fa
-
I
U—V
:S:
jL-D—
ran fouas-sos. Roun, roun, Sau-
to,
a-
*
3. i
\f
Las
four,
al
mi
£; -
t
roun.
Arril arri! bourriquet;
Aniren à Castanet, Aniren à Versalho Veiren pos que canalho Veiren lei biôu laurà, Lai galinoi semenà ;
;
;
Lei pijouns faran
al four,
Las agassos faran fouassos.
Roun roun, Sauto, mitroun. Marie Lambert, Belesta (Ariège).
— ma bourrique; — nous irons à Cas— — nous n'y verrons que des ca— nous verrons bœufs labourer, — poules semer — pigeons mettre pain] au four, — pies des
Arri Arri Marche, marche, nous irons à Versailles
tanet,
nailles
grain],
fouaces.
;
les
;
les
—
Bon
les
[le
les
[le
faire
ron, saute, mitron.
II
Arri! arri
Porto la
!
cabalié;
Mounpelié De Mounpelié al pont bas.... E, quan tournaras, sai à
;
Repausaras Sophie Arguel, Salles-Guran (Aveyron).
—
—
Marche, marche, cavalier; porte le sel à Montpellier; de Montpellier [tu iras ensuite] au pont bas.... et, quand tu reviendras,
—
—
tu te reposeras.
-
12
—
III
Harri! harri! chibalou!
Segoutex
la
You m'en bau
proube
;
ent' Olourou,
Lous autes que s'en tournen.
Au Au En avant! galop
\
galop! au galop! au galop! M. Lespy, Pau (Basses-Pyrénées).
(bis) petit cheval,
vais à Oloron,
au trot!
trot! au trot!
— les
—
secoue la poussière;
—
autres s'en retournent.
Au
— je
trot! (ter)
m'en
— Au
(ter).
IV Arri
arri
!
cabalet
!
;
De sant Peire à Nougaret, De Nougaret à Peirolado ;
Manjaren
forso calhado. (Aveyron).
Marche, marche, garet,
—
de fromage
;
—
nous mangerons beaucoup
caillé.
— Ferro Ferro
V.
On
Nou-
petit cheval; [nous irons] de Saint-Pierre à
de Nougaret à Peirolade
tient l'enfant sur les
genoux, et on frappe légèrement sur
la plante
de son pied.
Ferro, ferro-me
Que
te
dounarei un diniè
Ferro, ferro-me
Que
te
pèd,
le
dounarei
;
le dit,
'n ardit
;
Ferro, ferro-le tout nôu,
Que Si
te
dounarei un sôu.
nou me Y ferros pas
Nou
te voli pas
pla,
pagà.
Marie Lambert, Belesta ( Ariège).
— Ferre, ferre-moi ferre-moi doigt, — je
Ferro ferro.
—
ferre,
le
la tout neuf,
bien,
—
— je
te
le pied,
te
donnerai un liard;
donnerai un sou.
je ne veux pas
te
payer.
— je te donnerai un denier;
—
Si tu
ne
—
me
ferre
,
ferre-
le ferres
pas
u
— VI.
—
13
— A CHEVAL,
^^^
GENDARME »
V~^
A
-&-
gen
chc-val,
g
guer
la
P
f
'
-
.
it
T
pied,bour-gui-
^E55 £4M
:
kfc
re,
-
Comm'
les autr'
j
nr-y
*
V-
t.
vont.
à
3=4*
:
j Al - Ions à
gnon.
dar-me;
-
*
.
J
Pm, pa-ta-pan,
pa-ta
pa-ta-pan;
pan,pa-ta-pin,
t=£
£=*=£
tt
pan, pin,pa-ta
pan,
-
pan, pa-ta-pin, pa- ta-
-
pin, pa-ta-pin,
V=ï
S
—
a £=£
pa-ta-pan, pin, pa
A
cheval,
A
pied, bourguignon.
gendarme
-
ta
pa-ta-
¥ -pan.
;
Allons à la guerre,
Comm
1
y vont.
les autr'
Pin, patapan,
patapin patapan, )
M. Emile Hamelin, Rueil (Seine-et-Oise).
VII.
— Pan
Pan
Pan! Pan!
I
Jan Bertran Monto au plan, rescontro un ase blanc,
— A
—
14
Tase lèvo la pel,
un mantel, un caramel. Vai trouva l'ami Jan Blan douvris-me! « Jan Blan « Noun, t'ouvrirai pas Piei se n'en fai
E
das
os'
:
— —
»
!
»
:
Ma fenno s'es ajaguiô. A fach uno mariô, Touto boubouriô Manido coumo uno favo, Coure per la cavo ; Manido coumo uno lentilho, Coure per la teulhio. ;
N'a Per N'a Per
—
Pan Pan
ren qu'uno dent
mordre
la gent;
ren qu'un artel courre au sourel.
— Jean blanc —
»
—
monte à la plaine pour à l'âne il enlève la peau il y rencontre un âne Il va trouver et des os un chalumeau. s'en faire un manteau, «Non, je ne «Jean Blanc, ouvre-moi! » l'ami Jean Blanc:
—
Pan
pan.
!
Bertrand
!
—
—
—
t'ouvrirai pas
:
court par la toiture.
qu'un
—
—
— ma femme
une Marie),
(litt.
—
s'est
toute bourrue
cave; —
petite
— pour courir au
;
—
petite
elle a fait
comme une
—
lentille,
— pour mordre
les
une
fève,
;
—
elle
par
elle court
gens
fille
—
la
elle n'a
soleil. »
M. Maurice Faure,
VIII.
—
accouchée,
comme une
Elle n'a qu'une dent
orteil
;
—
:
recueillie à Saint-Benoît (Drôme).
— Las
Campanos
Pan! Pan! Las campanos de Curan; Din Din Las campanos de Vesin. !
!
Sophie Arguel, Salles-Guran (Aveyron).
Les Cloches. din
!
— les
— Pan!
pan!
cloches de Vesins
—
les cloches de
(2).
(1—2) Localités du département de l'Aveyron.
Curan
(1);
—
Din
!
— —
!
15
—
IX Daudeto
!
Daudau Las campanetos De Milhau. Salles-Curan (Aveyron).
d. d.
I
—
Les petites cloches de Millau
y
3!
rfr-r-f-y-œ
ni,
ez
r. i
Sant-Ser
(1).
1-
Sant-Sal-ba
dou,
La Bas-
—
—
16
XI Las campanos de Paris Uno plouro, Tautro ris;
:
Bendômo! Bendômo! Marioun la sono.
L'autro fa
:
M. Deloncle, Cahors.
—
une pleure, l'autre Les cloches de Paris Marion la sonne. Vendôme! (Lis) :
rit;
— une autre
dit
:
—
XII
Campanos traucados, Aucel migarel, '
La filho es poulido, Lou jouven es bel. M.
Cloches fêlées
homme
,
Clair Gleizes, Azillanet.
— oiseau mignon, —
la fille est jolie,
—
le
jeune
est grand.
XIII.
— Nadalet
Nadalet,
(bis)
Nadalet s'en ba; Daissas lou,
(bis)
Que retournarà! M. Clair Gleizes,
Les cloches de Noël.
va; — laissez-le
— Le petit Noël,
[partir], (bis)
XIV. Sus
—
il
(bis)
reviendra
!
— Lous DETS
la carriereta
una lebreta Aquel la veget, Aquel ie courriguet, l'a
;
—
Azillanet.
le petit
Noël s'en
—
—
17
Aquel l'agantet,
Aquel la manjet. Cuil cui! N'en vole un mouci.
M me Les doigts.
—
Sur un petit chemin
— celui-là —
là (le
médius)
—
l'attrapa,
—
il
y a un
petit lièvre
—
(l'index) le poursuivit,
eelui-là (le pouce) le vit,
cuil
S. B., Montpellier.
celui-là (l'annulaire) le
mangea.
—
;
—
celui-
Cui!
J'en veux un petit morceau.
XV Aquel s'en ba à l'aigo, Aquel al bi, Aquel al binagre, Aquel à la sal, Aquel que fa: quiquiriquil
Que moun
pairi
Ne manjariô un
bouci.
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
— celui-là (l'index) au vin, — celui-là (l'annulaire) au
Celui-là (le pouce) s'en va à l'eau, celui-là
médius) au vinaigre,
(le
celui-là (le petit doigt) fait: rait bien
un
petit
sel,
quiquiriquil
—
mon
— —
parrain en mange-
morceau.
XVI Pichounel,
Segoundel,
Rei de toutes, Palpo-rimotos, Trusso-barbotos. M. Deloncle, Gahors.
Le plus bouillie,
petit,
—
le
—
le petit
tue-vermine.
second,
—
le
roi
de tous,
—
le
palpe-
—
18
—
XVII
Axô Axô
es
Axô Que
es sa porcelleta,
soun pare, es sa mare, Aquest demana pa, Aquest diu que no n'hi ha,
(Acaba
la
fa
cansô pessigant
:
cui
I
cui! cui
l
el dit petit.)
M. Obrador Bennassar, Palma de Mallorca. Celui-ci (le pouce) est son père,
demande
[du] pain,
truie qui fait
:
cui
— celui-là
!
— celui-ci est sa mère, — celui-là n'en a pas, — ceci est sa petite
dit qu'il
(ter).
(La chanson s'achève en pinçant
le petit doigt.)
XVIII
Margarideta Frunt de fustayna, Ceyues arcades,
Uys mirados, Nas tabacayre, Buca rumbayna, Barba fexuga, Coll de tortuga,
Ventre tu ventre, Cuixa manduxa,
Jonoy redô,
Cama Peu
llongueta,
petite.
Guindé guindô, ,
Margarideta! M. Obrador Bennassar, Palma de Mallorca.
La petite Marguerite. brillants,
—
—
nez à tabac,
cou de tortue,
rond,
—
— Front de — arqués, — yeux — bouche grondeuse, — menton pointu, ventre, — cuisse rondelette. — genou cils
petit
— jambe longuette, — pied tout
Marguerite.
satin,
petit.
— Amuse-toi
(bis), petite
— XIX.
—
19
— Lou
Penchinaire
Tiro-li la
Dôu
quouô
penchinaire,
Tiro-li-la gaire
Li
fai
gaire
;
Tiro-la-li bien
Li
peu ne
:
—
:
fai rien.
M.
Le Peigneur.
:
le
Tire-lui la
D
r
Chaussinand, Goux (Ardôche).
— au peigneur, — tire-la-lui — tire-la-lui bien fort — cela
queue
cela ne lui fait guère (d'effet);
:
lui fait rien.
Ceci se chante lorsque l'enfant s'efforce de mettre en objet trop lourd pour
lui.
mouvement un
II
BRANLES, RONDES ENFANTINES
II
BRANLES, RONDES ENFANTINES
Ces petites rondes se composent,
nages
:
le
plus souvent, de deux person-
un enfant, trop faible encore pour se tenir debout,
et la mère,
qui le tient par les bras en l'égayant par son chint. 11
est à
remarquer que
la série des
Chants du premier âge n'em-
prunte rien à la poésie populaire du nord; son fonds est bien à
à
elle seule, paroles et Il
n'en est pas de
elle,
musique.
même
dans celle des rondes enfantines, qui a
beaucoup emprunté aux chants français. Ces rondes ont subi naturellement les influences extérieures; c'est la conséquence d'un système d'éducation uniforme, du contact des enfants aux écoles, où la langue française est uniquement employée. J'aurais pu négliger quelques-unes de ces pièces qui se trouvent
dans des recueils déjà publiés (rarement avec des airs notés);
j'ai
cru
devoir les recueillir, elles donnent souvent des variantes inédites, des
peuvent servir à l'étude des modifications que subis-
airs différents, et
sent parfois les chants populaires en changeant de région.
I.
— Lou
Rousié
Andantino
4
\j
Rou
i;
-
sié,
m
b rou
sié,
^U-M—i=y-n —
*=t=£ '
;
ro-sos
e
de
flous,
±=Ë :E=tfc
Tout plé
y-
Ma-dou mai
de
v=& vo
sos,
-U— U-U-U-
sè-lo, vi-rats
-
De
s vous.
—
24
—
Rousiè
(bis)
Tout plé de rosos, De rosos et de flous, Madoumaisèlo, virats-vous. Marie Lambert, Belesta (Ariège).
Le Rosier. fleurs,
Les petites «
— Rosier
(bis)
—
couvert de roses,
— mademoiselle, retournez-vous. filles
—
de roses et de
chantent ce couplet à tour de rôle; lorsqu'on
dit
:
virats-vous», elles se retournent toutes à la fois et la ronde continue
à l'envers.
II
Andantino
ï
m—0
te
-G>-
[
=*3^3t Rou-
-
ro-sos
rou
sié,
e
de
Tout car-gat de
sic,
flous,
Be-lhos
Rousiè
fil
-
ro-sos,
hos, vi- rats
-
De
vous.
(bis)
Tout cargat de rosos,
De rosos Belos
e de flous,
filhos, virats-vous.
M Ue Amélie Rosier, rosier, -
belles
filles,
—
Mir, Garcassonne.
tout couvert de roses,
—
de roses et de fleurs,
retournez-vous.
III
Rousiè cargat de rosos,
De rosos
e de flous,
Madoumaisèlo, vira-vous, Que darriè vous l'a un amourou.s Madoumaisèlo s'es virado, ;
Soun galan Ta 'mbrassa
lo.
M. Guihaud, Narbonne.
— —
—
25
—
mademoiselle, Rosier chargé do roses,— de roses et de fleuri, madeil y a un amoureux que derrière vous
retournez-vous, moiselle s'est
—
—
retournée, —
;
son amoureux
—
IV.
l'a
—
embrassée.
La Roso
Andantino
t=
=£=£
i ro
no
-
e
l'a
—
m
p
-
me
Si
rau-bon, N'en au
la
l'a
jar-
tEEm^m
*-
-7 di;
moun
Din
so
-
^
rô
eno roso
moun jardi Se me la raubon, Din
;
N'en aurô M.
La Rose. vole,
—
H
y a une rose
le
—
D
r
dans
gi.
Chaussinand, Goux (Ardèche).
mon
—
jardin
;
gne
lous,
on
si
me
la
— je n'en aurai point. Andantino
m
Ht
JK=Ï X-
ÎT=p=t£ Las
-
fe
de-tos
lous
e
a -
m
tE$=ea^ de-tos
C'
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be-to, Lasfe
-
de-tos
-gne
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- lous,
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Dans-
li
lous a
-
a
Las
fe-
f=F=f, 7-
U—
lous
e
-
-
L
U
'J :
vou su3 Ter-
*=£
r
;=
V:z±.
gne-lous,Tou-tes
Las fedetos e lous agnelous (bis) Dansavou sus Terbeto, Las fedetos e lous agnelous, Toutes dou>«. M. le pasteur Liebich, Saint-Germain de Galberte (Lozèrq),
P dous.
— 26 Les petites brebis
menue,
—
agneaux
et les
—
(bis)
—
agneaux,
les petites brebis et les
VI.
dansaient sur l'herbe
—
tous ensemble.
Lou Roussignôu
Allegretto
S 3XU-P Au
^=p
jar - di
y=%=-y=$.
ma
de
tan
£ chan-to;
V
fe=tt=t
Fai tou-tou-net,
Au
Fai
:
il
fait
:
D
le
fait
il
\
tou-tou-net,
ma
tanto,
j. \
fai
§3 cri!
;
cri!
:
r
Ghaussinand, Coux (Ardèche).
— Au jardin de ma tante — — cri!
toutounet (bis)
gnôu
toutounet (bis),
Fai M.
j-
\i
fai
jardi de
-
M.
±=£ g—
Lou roussignôu chanto
Le Rossignol.
rous-si
3
3
Il
Lou
- to,
le
rossignol chante;
—
:
VII Brandi, Calandri.
La filho de Lissandri, Lou pessègue ben madur, La figo ben maduro, Lou rousiè tout flouri. Coucou toupif M. Funel,
instituteur, Cannes.
— calandre. — La d'Alexandre, — pêche bien mûre, — Coucou toupi — figue bien mûre, — rosier tout Branle, la
En
la
fille
le
fleuri.
!
disant: «coucou toupi!», tous les enfants qui forment la ronde
s'accroupissent.
— VIII.
27
—
— A LA RONDE
Allegretto
A
la
ron-de,
ron-de, pour
De-mi
con-ten-ter
le
^mtt^^^E^
£=£#
âf
monde, Les grands
et les $e-tits,Tout petits
A
I
tout petits! tout petits!
la ronde,
Demi ronde, Pour contenter
le
monde,
Les grands et les petits, Tout petits (ter) !
Jeanne Lambert, Montpellier.
Aux mots
:
€tout petitsd , les enfants s'accroupissent, en imitant des cris
d'oiseaux.
IX Allegretto
-jt—â
f—f—f-
—
—
28
Tan que l'ordzen durorè, Lo pitsounèlo dansorô. M. Landes,
Sarlat.
— Tant que l'argent durera, — la petite dansera. petite tant que l'argent durera, —
La petite
fille.
la
XI.
fille (bis),
fille
— Mataleno
Allegretto
£i?_£L:Ënp
&=Ë Ma-ta ft
»*
-
le
-
no Re-no
:
ï V=& (E=£
v-
re-no, Cinq iôus
à
la
pa
—
—
—
29
Quan Jan-Pierre bat les iôus Ande la toucadouro dei biôus, Hemeno la cansalado Ande la palo del four; Atal danso la mainado,
Quan
a soun ventre sadoulh.
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
Jean-Pierre. des bœufs,
danse
—
il
la fillette,
— Quand Jean-Pierre bat œufs — avec l'aiguillon — ainsi lard — avec la pelle du four remue — quand a son ventre plein. les
le
;
elle
— Las Cramalhos
XIII.
Las cramalhos soun
sul fioc,
Patotinteino (bis)
Las cramailhos soun
sul fioc,
Patotinteino Patafîoc.
Viro de
sa,
Viro de
là.
Baiso. (quater)
Viro de sa,
Viro de
là,
Baiso la que te plaira. Le Frère Miquel, Rabastens-sur-Tarn.
La crémaillère. — La crémaillère est sur feu, patotinteino — la crémaillère est sur feu. — P. P. — Vire de — vire de — Embrasse, (quater) — Vire de — vire de — embrasse celle le
(bis),
le
ci,
là,
ci,
qui te plaira.
XIV.
—
Laderibobo
Laderibobo
!
Chascun viro sa mio, Aquele que n'aurô gis Virorô la couô dôu chi. M.
le
D
r
Ghaussinand, Goux (Ardèche).
là,
— Laderibobo. point
— feront
— Chacun
fait
—
30
tourner sa mie
—
;
ceux qui n'en auront
tourner la queue du chien.
XV Aime
E
lou bon Dieu
Senta-Vierja,
la
Aime lou bon Dieu, Que n'es mort per ièu. Quant on es sage, Quante avantage Anaren au Ciel
Embe
:
l'anje G-rabiel.
M. Bouquet, Montpellier.
qui est
— et la Sainte-Vierge, — j'aime — Quand on est sage, — quel
bon Dieu mort pour moi.
J'aime
le
nous irons au
bon Dieu,
le
avantage
:
— —
— avec l'ange Gabriel.
ciel
XVI.
— Allons
a la montagne
Allegretto
s
i
$=p
rrrr-f: V-iUj-M :
Al
-
Ions à
la
V-
mon
-
ta-gne; Pri
-
£=k=±y
oqs pour No-tre-
£ Da-me; Al
-
Ions en pa-ra
-
dis,
*
Pri-ons pour Jé-sus-Ghrist.
Allons à la montagne,
Prions pour Notre-Dame
;
Allons en paradis,
Prions pour Jésus -Christ.
M XVII.
— La
lle
Cep, Montpellier.
Saca de blat
Allegretto
i
A-
-tr;
-K:
7Pei-re,
#
Pei-re, fô de
v=v=v blat
:
Pa-ra
la
\at
*=*: +PJÏ
sa-ca, ve-ni ne
y
-
3Si
—
^ 31
3X
3=* ?=PH? 5t
querre;Peire, Peire,
de blat: Pa-ra
i'6
la saca, veni
3
sa-ca, n'aven pas cap.
la
Peire, Peire, fô de blat
Para
±
tt
:
ne querre
;
Peire, Peire, fô de blat:
Para M.
le
D
Coste, Saint-André de Sangonis (Hérault),
r
blé.
— Pierre
viens en prendre;
— Pierre
Le Sac de
n'aven pas cap.
la saca,
(bis), (bis),
j'enferme du blé
j'enferme du blé
:
:
— ouvre ton — ouvre
sac,
ton sac
nous n'en avons point.
XVIII.
— Lou
Mouliniè
V
m
g—r-r
5^
3=U
Lou mou -
r
r
-
li
niô
r
-
bé
t=t=£ V
Am
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-bé
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-na.
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-
ÏS3 7=v=^=^ 1
¥
M. de-que il
?
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pas -sa
-r
V
v—yAm
Que
—
g
mer-da, de
ca
na.
± -
cai.
— Lou mouliniè Que passa
la farina.
— Ambé dequé?
— De merda de galina. — Ambé dequé mai — De merda, de cacai. ?
M. H. Bouquet,
—
—
Montpellier.
—
Le Meunier. Le meunier passe la farine. Avec quoi? De la fiente de poule. Avec quoi encore ? Avec du caca.
—
—
:
32
XIX.
— Lou
Lapin
Allegretto
En
qua-tre emb' Enri cinq Se voulièu batre emb'un la-
- ri
t=£ ititt pin
;
Lou
la -
pin saguc pus fort,
En - ri
saguè mort.
quatre
Enri quatre emb' Enri cinq
Se voulièu batre emb' un lapin Lou lapin saguè pus fort Enri quatre saguè mort.
;
;
M. Arnavielle,
Le Lapin.
Alais.
— Henri quatre avec Henri cinq — voulaient se battre — lapin — Henri quatre fut mort. plus
contre un lapin;
fut le
le
XX.
—
fort,
Ronde des Muets
Allegretto
-jh
7T
f
f
m
m
f
f
p—
s
— —
XXI.
—
33
Les petits Poissons
Allegretto
ao %~9 Les
p'tits
pois-sons
P
——
*-
F
V
7-
na-gent;
i¥
g lï
Les
pois
p'tits
-
sons
sont dans l'eau
qui
ï
£
%
tt Na-gent com-me il
£
*=£ y—y-
ê
na-gent;
Les
pe
- si.
Les
m
- tits
pois
m -
na-gent,
sons
Nagent; p'tits
^
P±=B >-
pe -
tits
les pe-tits
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£
pe-tits pois -sons
p'tits .poissons qui
Les
les
Les grands et
p=£=E* 2=2
na-gent; Les
et
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PC
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->
V
tt
Na-gent, na-gent,
£=£
Les grands
faut.
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[)
j
9 =ft
,--
Na-gent, na-gent,
qui sont dans l'eau
1
j-f
V=&
V-
^—\i—V=V ¥=V
Na-gent, na-gent
Na -
ge
-
ront.
sont dans l'eau
(ter)
poissons qui sont dans l'eau
Nagent comme
il
faut.
Les grands et les petits Nagent, (ter) Les grands et les petits Nagent, nage aussi. Les petits poissons
Nagent (ter) Les
petits poissons
Nagent nageront.
M
,le
J.
Lambert, Montpellier. 3
—Ê
XXII.
—
-
34
—
La Capucine
—
Allegretto
M
2: tt Dan
-
I
sons la
nous
;
Y'en
a chez la voi
É tt=tt
pc
ca-pu
t=£=9=& #=U
i
S
PC
£t=s
ci - ne,
N'y a pas de pain chez sec
wrw.
—
P=P
V=&
- si-
Mais
ne,
il
£=£
n'est pas
Dansons la capucine, N'y a pas de pain chez nous Y'en a chez la voisine, Mais il n'est pas pour nous. Chou!
M Ue
XXIII.
pour nous. Chou!
;
Caroline Auzillion, Montpellier.
—
Catarino
Moderato
%
s
•-
M-S-LU Ga-ta
-
ri -
no,
U=U: Ma ve
JEZJi
- si-no, Pres-ta
£
V~~0 bour,
Que ma
ca-to Se
ma
-
-•
-IUL4
U
ri- do
:
La vo
-
me
vos -te tam-
0—t - le
r
0-
y-
£^
fà dan-sa'n tour,
Catarino,
Ma
vesino,
Presta-me voste tambour,
Que ma cato Se marido
La
:
vole fà dansa 'n tour.
M m8
Gilbert, Avignon.
— Catherine, — ma voisine, — prêtez-moi votre tam— bour, que ma chatte se marie: — je veux la faire danser un tour. Catherine.
-
-
35
XXIV Moderato
5
^i îXX-P
Ma cou 122
-
P
bour, Que
Ma
si-no,
fi-lho
Se
vos-te
tam-
lu
f=* ÈE^E^ESfl
*=£
ma
me
si-no, Pres-ta
ve
ma-
ri-do|: Li fa
-
ren
vi
rà dous tour.
-
Ma cousino, Ma vesino, Presta-me voste tambour,
Que ma
filho
Se marido
:
Li faren vira dous tour.
M
Dr
le
Ghaussinand, Coux (Ardèche).
— ma voisine, — prêtez-moi votre tambour, — que ma — se marie: nous la ferons tourner deux tours.
Ma fille
r
cousine,
XXV Catarino,
Ma
vesino,
Prasta-mi voste tambour,
Que ma cato si marido, La boudriô fa dansa 'n tour. M.
le
pasteur Liebich, Saint-Germain de Galberte (Lozère).
— ma voisine, — prêtez-moi votre tambour, — que ma danser un tour. se marie, — je voudrais la
Catherine, fille
faire
XXVI.
g -A—M
-/-
ff
Ni-co
-
las
,
— Nicolas
EÊ £=*
s'é -tait fait
3C3C ton-dre,
^
?=t £=* 11
n'a
-
vait plus de che-
A
—
36
—
IP^J^pgllËpg^^B veux
;
Il
U-ne per
bli-gé de met-tre
o-
fut
Nicolas s'était
1.
ruque sans queue.
-
tondre,
fait
cheveux
Il
n'avait plus de
Il
fut obligé de mettre
;
Une perruque sans queue.
En
2.
passant par l'Angleterre,
Sa perruque s'envola Ah! mon Dieu! quelle misère Pour le pauvre Nicolas ;
!
M
lle
Caroline Auzillion, Montpellier.
XXVII. °— MlNOU Ml NET Moderato
p^=H=fr=r Mi - nou mi
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iL-U
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—f=frv—y-
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G
I
±:
#=#
V=£ ï Per soun de - ju
7-
tes - ta
rat,
nà.
-
Minou mineta
A A
manjat lou
rat,
quitat la testa
Per soun dejunà. M. Bouquet, Montpellier.
— Minon Minette, chat] — a — pour son déjeuner.
Minon Minette.
—
il
[le
mangé
le rat,
a laissé la tête
XXVIII.
m
Allegretto
v
— La
Co dôu Cat v
,.
v
£=£ La
co
de
moun
cat
Que
tou- jours bou-
—
lA.f/o. la
do
r.o co
—
—
37
moun
cat
La
Tou-jourbou Tou- iour bou
moun
co de
- le-ga le-<ra - ra.
cat
Que toujour boulègo,
La
moun
co de
cat
Toujour boulegarà. M. Ardouin, Nimes. La.
—
la
Queue du Chat. queue de
N.-B.
—
mon
—
chat
La queue de mon chat
—
—
toujours remue,
toujours remuera.
Se chante en rond, puis le cercle se rompt et Ton continue formant une longue file, qui se roule et se déroule (c'est la
à danser en
queue du
c hat).
XXIX.
—
Lou Cat
Nostre paure cat
N'ô de nieiros, (bis) Nostre paure cat N'6 de nieiros un plen sac. Si grato,
freto,
si
N'atrobo pas ges,
Perso qu'es sens dets. M.
Le Chat. vre chat il
le
pasteur Fesquet, Colognac (Gard).
— Notre pauvre chat —
a des puces,
— a des puces un plein sac. —
n'en trouve point,
— Lou
Allegretto -fi-
i
v
T'an tou
*=9ï=i£
se gratte,
— parce qu'il n'a point de
XXX.
g
Il
-
cà,
da
7-
mo
ë ±=M
\y-
tt càtountam-bou-ri
-
-
net;
—
il
notre pau-
se frotte,
—
doigts.
Tambourinât
M
Ma
(bis)
E, s'as
\t
de
±=tt
±z
Gam -
—y—
bis,
T'an tou-
^S
î^
tt
v
peu que lou
cat
te
-w
±êzJ
lou
— 38 — man
Qt
m y—u-U Frè
- ge,
-
to
-
bous
'no
li
- sel -
lo
?
d'à - iet.
Tan toucà, Madamo de Cambis, Tan toucà toun tambourinet E s'as pôu que lou cat te lou mange, ;
Freto-li 'no boussello d'aiet.
M. Arnavielle,
Le petit Tambourin.
— On
battu sur ton petit tambourin
mange,
—
;
et,
— frotte-le avec une gousse
XXXI.
Madame
a battu,
—
si
Alais.
de Cambis,
— on a
tu as peur que le chat te le
d'ail.
Lou Ratet
Moderato
-g—r-r
^—P-
:£=B=t£ Lou ra
U -Jjj -
\J
tet s'en vai
xt
V de
niuè,
A
ÏI
P=P cuiè,
i
mai-re din
Sa
*
#:
plou-ro
La tour
Lou
A
-
*
va soun pai-re
-
a=p:
tt* P P=tc l'ou-lo;Lou ra- tet gin
— a: £^-{ÛM fcr Wf â:
trou
-fr-P-
S3htiz -
gou-lo. Plou-ro,
^E5
*
V=V=
tou-ro; Ris,
ris,
Laper
- dris.
ratet s'en vai de niuè,
trouva soun paire cuiè,
Sa maire din l'oulo Lou ratet gingoulo. Plouro
;
(bis)
La tourtouro
t=£
JJuJj_-JZ=X£
;
Ris (bis)
La perdris. M. Arnavielle,
Alais.
— Le petit Rat.
— Le
—
39
petit rat s'en
—
va la nuit,
il
a trouvé son père
petit rat gémit. — Pleure cuit, — sa mère dans la marmite; — — la tourtourelle — rit (bis) — la perdrix. •
le
(bis)
;
XXXII — Lou Dimenchb Moderato
m
W=¥=B-
feyEfefes *=?=V=V=?-
v-v-v-u De-man
es
di
X3- £
J^M
U-V •
A
do -no
-
de Cou
-
men-je
*-
i
Pen-ja-renma
Fes-to
men-che,
-
cas-sei
la
*
Se mous-sù ba
bol,
Deman
ro
- lo
;
5EEÊ
t=*
ë.
\}^H=^=U
-
y-y
p
-
La pen-ja
-
ren pel
col.
dimenche,
es
Festo de Coumenje
;
Penjaren madono
A la
casseirolo
;
Se moussu ba bol,
La penjaren Le Dimanche.
— Demain
— nous pendrons le veut,
— nous
la
la
pel col.
dimanche, — fête de — gouvernante à la casserole — c'est
;
pendrons par
si
Comminges Monsieur
( 1
;
)
cou.
le
M
11
'
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
XXXIII Demain
c'est
Dimanche,
C'est la fête de
ma
tante
Demain c'est jeudi, Que les poules pisse au M. (1) Liit.:
Si le maître le veut.
le
D
r
;
lit.
Ghaussinand, Coux (Ardéche).
-
— GUILHAUME
XXXIV. Allegretto K:
ir
S
—
40
^H=#l^^ pas
vés
hau-me? Sus
Guil
vist
s=s vert, sus
lou
ft= sus
gris,
jau -ne
lou
S
£
tj
A
-
^
vos pas vist Guil
5c
$t
\t
hau - me, Guil
hau
-
\^m
-
me
U: Guil
hau-me lou toun-dut,
Avès pas Sus
!
vist
lou toun
^^
-
% hau-me
Guilhaume
T
-+
lou toun- dut
le
jaune
!
?
?
lou vert, sus lou gris, sus lou faune!
(ter)
Le Frère Miquel, Nissergues
sur
Guil-
dut,
Avès pas vist Guilhaume, Guilhaume loutoundut? (1)
Guillaume.
lou
— Avez-vous vu
Guillaume
?
— Sur
(Hérault).
le vert,
— Avez-vous vu Guillaume, — Guillaume
le
sur
le
tondu?
gris, (ter)
XXXV Avès pas
vist
Guilhaume,
Abilhat de vert e de jaune
Avès pas
vist
Moussu,
Abilhat de vert e de blu
M
(1)
Var.
:
?
me J.
— habillé de vert — habillé de vert de bleu
Avez-vous vu Guillaume, vous vu Monsieur,
et
Guilhaume Guillaume
s'es
s'est
perdut.
perdu.
?
(ter)
Lambert, Montpellier.
et de ?
jaune?
— Avez-
—
F
—
F
-
41
— La
XXXVI.
/
Girouflàdo
Allegretto
*==m=k —• S 3=£=£ Te
—7—
fi:
i
vo
- li
è
1¥
frount; Si
#—•A
r r r u ; ; u
ri-do,
ri -
-
La
do,
gi-rou-
=2=
tC=tt=t?
?
i
i
u b —-u y-y—y
l
fi—F""
miechdal
fla-do al
Mar-ga
plan-tà,
L^f r—
iA—
'
sa
la
-
*
pc
pla flou-
viôs ta
?
±
lavour-drios a- vé tou-joun, tou-joun, tou- joun.
I
Te La
voli planta,
Se
la saviôs ta pla flourido,
Margarido,
girouflàdo al miech dal frount;
vourdriôs avé toujoun,
I la
Tou joun
(bis).
M.
La Giroflée.
le
D
Guibaud, Narbonne.
r
— Je veux placer, Marguerite, — — tu savais bien — tu
milieu du front
;
avoir toujours,
—
la giroflée
te
la
si
toujours
si
fleurie,
l'y
au
voudrais
(bis).
XXXVII
mmm^^zm^ mm ^
Allegretto
Te vo -le
plan-tà, Mar-ga - ri- da,
=Ï=F
En
qua-li
à
toun jar-
— —0—0-
-0
y=&
di,
La gi-rou-flada
-J:-
- tat
Vi
de puspou-li-da
Fragment que
je n'ai
pu compléter.
—
—
42
XXXVIII.
— Ma
L'autre jour maridère
Gran
ma
gran
Sapristi, qu'èro vielho
;
!
Pouiô pas cacha lou pan Sapristi, qu'èro vielho ma gran! ;
loui croquan.
Mais cachavo bien M.
Ma
Grand'mère.
—
r
Ghaussinand, Coux (Ardèche)
!
— Elle ne
sapristi, qu'elle était vieille
bien les croquants.
D
L'autre jour je mariai
sapristi, qu'elle était vieille
—
le
ma
ma
grand'mère;
—
pouvait pas mâcher le pain
grand'mère
!
— Mais
elle
;
mâchait
III
LA SAUTEUSE
III
LA SAUTEUSE
C'est le jeu favori des enfants, principalement des jeunes
dant
l'hiver.
Deux
filles,
pen-
d'entre elles tiennent l'extrémité d'une corde assez
longue pour pouvoir, en la faisant tourner, l'élever au-dessus d'une ou de plusieurs camarades, qui sautent en cadence, et la laissent passer sous leurs pieds lorsqu'elle arrive à terre, pendant que les tourneuses chantent les couplets suivants, qui règlent le
mouvement des
sauteuses.
Lorsque l'une d'entre
elles
a,
par maladresse, entravé la corde
sous ses pieds, elle devient tourneuse et chanteuse à son tour.
a s
=fca
Ma-de -moi
-
sel -le,
deux
ans,
a
-
vez
-
vous?
Un
1 7
7-
Van,
Quel âge
ans,
trois
quatre
ans.
Mademoiselle,
Quel âge avez-vous
—
Un
an,
deux ans,
M
11
*
?
trois ans, etc.
Caroline Auzillion, Montpellier.
C'est un ingénieux moyen, employé dans les classes enfantines, pour apprendre à compter. Les plus habiles arrivent parfois jusqu'à cent ans.
*
— 46 — II
fe&É=£EÊES
^
Trois pe -
7Trois pe
-
pà
tits
tés
Ma
!
che
-
mi
$=&
pâ
tits
k=tt -
-
tés
!
La
voi
le.
lé!
!
chemise brûle.
Trois petits pâtés
La
brû
là
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*
£
Trois petits pâtés
Ma
±: brû
- se
!
voilà brûlé. Très populaire à Montpellier.
III.
— Chapeau
de paille
:£ Cha-peau
de
——
É
-*=* ^ ^
Que Pau-line
Jfc
Sans plus
i&=
-
temps
pail-le,
tt bel -
est
I at
ten-dre,
le,
-
se
-
reux
^=
£^ la
veut
-
man-de
de
=fc
ma
- ri
er.
Sans plus attendre, la
demande;
Sans plus attendre, Ils
vont se marier.
M 1U Germaine
!
bt la
Chapeau de paille, temps (ou tant) d'amoureux; Que Pauline est belle, que Louis la veut! Louis
;
3£=tE
Que Lou-is
tt Lou-is
ten-dre, Ils vont
-mou
d'à
£
* m=^
9
Sans plus at
-&
*=£
tfc
Teissier, Montpellier.
;
—— IV.
— En
Barque
^=3T
seS
V-
barque, en barque, en bar
—
que, Trois jeu- nés
-
Nous par
-
ti-rons
ba-tail-
— F—h— miSÊÊ A
di-man-che
En barque,
h p-s-1
i1
\-
Ions,
±=W/
7
.
En
—
47
i
la voix
du ca-non,
(ter)
Trois jeunes bataillons,
Nous partirons dimanche
A
la
voix du canon.
Si j'étais hirondelle,
Que
je puisse voler,
J'irais
à Sainte-Hélène,
J'irais
me
reposer.
En barque,
M
V. "~p"
—
11
*
etc.
Caroline Auzillion, Montpellier.
Bonjour, ma Tante
?
— VI.
—
48
—
Le petit Soldat
^m *£ rs=m^ Où
pe
vas - tu,
-
t
— — —
i?
-&-
^f ^3 f
ter
Que portes-tu dans ton sac? Des pommes de terre. Jeanne Lambert, Montpellier.
Prêtre
petit
ft=fr=T
:2:
#=£=$=&:
P=U Un
pe
- tit
prè
Sa bou-teil-le
-
plei -
ne Jus
S t=tt=ut ?îo«, ci au -
rw
-
net
Un
tre
S
i—V—iJz
- te.
-
Sor
?
-
tant
du
pa
—iL—-y—
-
ra - dis,
É
qu'à de-main
:?
u.
mi-
di.
Sa
Mes
sou-liers Sont dé -
li - es.
petit prêtre (1)
bouteille pleine
Jusqu'à demain midi
(2).
Clairunon, clairunette.
Mes Sont
M
(3)
110
souliers déliés (3).
Marguerite Revillout, Montpellier.
Va*. Un petit homme. Var. Jusqu'à samedi. Var. Mes souliers ont des :
:
:
C lai-ru-
V ^-^f-V-H/— j^-g =F^
Sortant du paradis,
(2)
re
vas-tu petit soldat ?
VIL — Le
(1)
-
Je pars pour la guerre.
M Ue
H
i> z
Je pars pour la
sac?Despom-mes de
guer-re. Quepor-tes- tu dans ton
Où
h
h
- dat?
sol
tit
———
I^ëS
ï
:ç
-â:
lunettes.
— VIII.
Modéré
—
49
—
Marguerite de Paris
2
— 50 — X.
J?—
i
i
•
f
— Minet I
*
,
-,
f
—,
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— XII.
XTpË ±=b V
— Quelle heure
t=±v Z£=z f=f=fF^ j-M—+ n
-l
est -
Mi
il?
\t
Où
est-il?
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Quelle heure
ris.
—
51
—
5A
Sest - elle?
v
la
Quelle heure est-il
— — —
l'a
Qui
La Où
—
A
—
Que Une
p'tit'
f—r- -=*^ --/-
V.
cha -pelle. Que
fait
la chapelle. fait-elle ?
dentelle.
Pour qui ? Pour la Vierge Marie Pour qui plus? Pour l'enfant Jésus.
|es
!le
(1).
Jeanoe Lambert, Montpellier
— Saint-Crépin
7-
de
jour
-S-
Saint- Gré
-
tri -
Pour
pin,
V Mon
cou
^ -
sin,
Les
V=i==7=
-7-
don-niers
(1)
elle?
souris.
4t
-
-
?
zzft Le
p'tit'sou-
est-ellô ?
XIII.
cor
La
l'a dit ?
M
m
dit?
Midi.
— — — — — —
Qui
- di.
se
sent.
al
-
Var. Pour la dame de Paris. Autre Pour l'enfant qui prie. Autre Pour la petite Mimi. Autre Pas pour vous: vous êtes trop
1er
voir
:
:
:
:
laide.
Ca-
t
—
i
i
I
tin,
Mon
—
52
^
ft
F
cou
sm,
-
chan-gent
Ils
de
che
-
mi
-
se.
Le jour de Saint-Crépin,
Mon
cousin.
Les cordonniers se frisent. Pour aller voir Catin,
Mon Ils
cousin.
changent de chemise.
M Ue
Caroline Auzillion, Montpellier.
XIV
3
fr
j
:
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tout
C'est
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tiè - re; C'est
i^Hp^i nant
Que
j'ai
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tout
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ba
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S=fc=P
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en
mon
35:
tt
ten-dre a
-
mant.
C'est tout en badinant
Que
j'ai
perdu
ma
tabatière
;
C'est tout en badinant
Que
j'ai
perdu
mon
M
XV. â:
— Le
11
*
le
Caroline Auzillion, Montpellier.
Temps des Noisettes
V V=£=±=$ C'est
tendre amant.
temps des
&
-pP^£=g=fc
noi-sett'
Is
-
ira
is -
ira
is-
-
^m :£
p
faut ma-rier nos
1.
m -
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C'est
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V-
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la - la!
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53
v-
fcfc
les,
faut ma-rier nos
il
Ma
^ Il
les.
fil
temps des faut marier nos
!
C'est le
noisett'
Il
filles (Ois).
2. Laquelle marions-nous
La grande ou La
itz=
- sett',
temps des noisettes,
C'est le
Istra (ter)
3.
noi
des
la'petite
:
:
?
plus jeune des deux,
Parce qu'elle est plus gentille. 4
.
La grande monte au
salon,
Elle pleure et se désole. 5.
Son père, en la voyant, Lui
6.
On
dit: Qu'as-tu
a marié
Nous
fille ?
ma sœur,
Et moi je reste 7.
ma
fille.
te marierons,
Istra (ter) lala
!
Nous te marierons Avec quatre pois-chiches.
M XVI.
*
n
lle
— Vieux Bal de Saintonge Ï=F
fi:
rv
A
Germaine Teissier, Montpellier.
la
pê
-
EË^E^^
de che des
mou -les
-1:
Nous
n'irons
m Vplus,
Ma-man; A
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-
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des
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les
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-
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s
54
Les
n'i-rons plus.
gar-çons
Ma-
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ç: ren - nés
M'ont pris
mon pa
- nier,
Ma-man;
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I
lt£=it gar-çons de
Ma
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-
la
¥#
7
ren -nés M'ont pris
mon
pêche des moules
Nons
n'irons plus,
Maman ;
A la pêche Nous
des moules
n'irons plus.
Les garçons de Marennes M'ont pris mon panier,
Maman; Les garçons de Marennes M'ont pris
mon panier.
Les
pa
-
nier.
IV
JEUX D'ENFANTS
IV
JEUX D'ENFANTS
formules d'élimination Lorsque
les enfants veulent faire la ronde, jouer
à tout autre jeu,
ment
le plus
ils
à cache-cache ou forment d'abord un rond. L'an d'eux, ordinaire-
grand, ou celui qui a le plus d'ascendant, prononce une
espèce d'incantation, psalmodiée sur deux ou trois notes, quelquefois chantée, mais toujours bien rythmée; c'est ce qu'ils appellent fairela
pouma (faire la pomme). Cespoumas sont composées presque
toujours de mots bizarres, dénués
de sens et, partant, intraduisibles, sorte de gymnastique
nique qui plaît aux enfants par son absurdité
même
mnémotech-
et leur sert à faire
désigner, par le sort, le rang que devra occuper chaque joueur, celui
qui devra se placer au milieu du rond, ou courir après ses camarades,
jusqu'au dra
le
moment où
il
pourra en saisir un autre, qui, à son tour, vien-
remplacer.
Le moniteur du jeu touche successivement, à chaque temps rythmique, la poitrine de tous les petits joueurs
celui qui est touché en prononçant la dernière syllabe est élagué du cercle, et va se cacher ou se placer à la ronde. Lorsqu'il n'en reste plus qu'un, le petit chan-
teur continue la
pouma
;
en touchant son camarade et lui-même à tour désigné par le sort pour cligner.
de rôle, et c'est lui, parfois, qui est
En Provence, presque
toujours, on fait précéder la
terrogation suivante, en montrant
le
Quau vôu ma péro? (qui
poing
veut
pomme
de
l'in-
:
ma
poire?)
Iéu! (Moi!)
répond vivement
le
plus
pressé;
c'est
par celui-là que commence
l'incantation.
Mais, la
s'il
y a discussion entre eux pour savoir quel est celui qui fera
pouma, un enfant cache dans une main un ou
plusieurs objets et 5
—
58
—
présente à un de ses camarades ses deux poings fermés, en tant, toujours sur l'air traditionnel
:
s:
p
:i±
Tou - Ion, bou L'autre répond
:
lui
-
p tt
r
loun, din quau
z mo
soun
?
chan-
—
—
59
Nirga,
Niarga,
Carbounet, Vira la gauta,
Un bon
souflet. Montpellier
(très populaire
dans tout
le Midi).
II
Uno poumeto. Nicleto,
Niclau,
Santo bagueto (ou barbeto) Escalo niau... Pèire,
Vèire,
Charpentié,
Viro
la
Un bon Ou
bago, souflet.
bien
Niaque,
Niaque,
Carbounèu, Ausso la man;
Un bon
bacèu.
M. Fréd. Mistral, Maillane (Bouches-du-Rhône).
III
Uno poumeto. Micleto,
Miclau,
Santo Barbeto, Escaragnau. Niargue, niargue,
Carbouné, Viro la gauto.
Un bon
souflet.
M
n,e
Gilbert, Avignon.
,
—
60
—
IV TJno lauveto
Vouleto,
Me
chau
Sauto, Margau,
Davan lou niau, Pauro aucelou, Paro aube Talo (1) En bouon atout. :
M.
le
docteur Chaussjnand, Coux (Ardèche).
V
— Quau vôu ma pero — Ièu
?
!
La pero, La davero, Lou rigau, Gau, gau, A perdu sa troumpeto Enco de san Vigau. Soun mantèu Qu'èro tant bèu! Lis aguïoun,
Lis aguïeto,
Courron de long
De la carreto. Poung eici, poung eila, La plus bello sauto eila. M. Fréd. Mistral, Maillane. Version d'Arles (Bouches-du-Rhône).
VI
— Qu vôu aquelo pero — Ièu! La pero gardano Que bâte 1)
Var.
:
Paro
ta jôuto
la lano,
?
,
-61 Lou
fiéu
Tourtiéu,
La La
din
dan,
Va-t'en.
M. Fréd. Mistral, Maillane (Bouchcs-du-Rhône). (Version de Marseille).
VII
Uno poumo redouno Que passo sul pount de Narbouno, Que fai tin-tin, tan tan; :
Courneto, va-t'en.
M Une pomme dodue, fait
:
tin-tin,
tan-tan
;
lle
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
— qui passe sur — cornette, va-t'en.
le
pont de Narbonne,
— qui
VIII
Uno poumo rouge, Toulouso Que Uno poumo blanco, Que fa le tour de Frantso. fa le tour de
M Une pomme blanche,
rouge,
— qui
fait le
— qui
lle
fait le
;
Marie Lambert, Belesta (Ariège). tour de Toulouse
;
— une pomme
tour de France.
IX La pero L'endevero L'estindou, Siés sus la sello
E
sul selou
;
Lèvo te d'aqui Paure garsou.
M
1 '
Sophie Arguel, Salles-Guran (Aveyron).
—
62
En pounpero, En debero, Esplingoun,
Doundoun
A
;
Sus
la roco,
Sus
la fount,
la fount
i
'a piel d'aigo,
Jigo jargo jirgoulet
;
Foro Micoulet. M. Rigal, Agen (Lot-et-Garonne).
XI Uno poumo,
la deveso,
Sant Andriéu lou pescadou, Viro
fiel
Tan de
e viro flou, (1)
flous
que viraras
Cugarén, cugaras. M.
le
pasteur Fesquet, Colognac (Gard).
XII
Un poung,
(ou
poum
?)
Bourdoun, Jôusé, Simoun
La
!
peiro muscado
— de lano — coutoun, En plan Devino
Coumpaire, Coumaire, Bessoun. M. Fréd. Mistral, Maillane (Bouches-du-Rhône).
(1)
Var.
:
Viro roso, viro flou, Tan de flous que viraras, Clugaren, clugaras.
M.
le
pasteur Liebich, Saint-André de Lancize (Lozère).
—
63
—
XIII
Poun, pin, Sus
la
roco del moulin,
Qun pas Tu fa. s, Million
Quejou
;
Petra Girounda,
Sus
Nadal,
la fount de
Qui qui
ri cal.
M. Rigal, Agen (Lot-et-Garonne).
XIV
—
Quau vôu ma pero?
— Ièu! — L'ame mai — per moun chin Que
—
Tambourin. Tambourin,
s'apello
Vai au vin
!
Cacalauso
Bouto taulo
!
Cacho-fio, Bouto-fio,
A
la taulo di
gavot.
M. Fréd. Mistral, Maillane (Bouches-du-Rhône). (Version d'Arles)
XV
— Quau vôu ma pero? — Ièu! L'ame mai per moun chin, Que s'apello Tambourin Tambourin vai à vespre ;
Ame
sis
habit de festo.
Tambourin Vai au vin Cacalauso,
;
—
—
64
Bouto-taulo, Escarfio, Bouto-fiô,
A
la taulo di gavot,
Fai peta
chicarrot.
li
Mm
*
Gilbert, Avignon.
XVI
—
Quau vôu aquelo poumeto?
—
Ièu
!
Aime mai la dounà à moun Que s'apelo Pelegri
chi
;
Pelegri n'es amourous
D'uno
filho
coumo vous
;
Peiro tan roundo Mounto sus roundo, De roundo à la mar, Cric crac,
Vai M. Qui veut cette petite
mon fille
chien,
ti
le
negar.
pasteur Fesquet, Golognac (Gard).
— Moi! — J'aime mieux la donner à — Pèlerin est amoureux — d'une — pierre ronde — monte sur l'onde, — de
pomme?
qui s'appelle Pèlerin;
qui vous ressemble
l'onde à la mer,
— cric
;
crac,
— va te noyer. XVII Lentiho Petiho,
Quan
l'aigo resquiho
;
Pachin Pachôu,
A vôu L'estam se found, Coumpaire, ;
Coumaire, Bessoun. M. Fréd. Mistral, Maillane (Bouches-du-Rhône).
—
- 65
XVIII
Uno
ï
Pe
ho
-
- ho
til
;
quan
-
l'ai
Res-
go
^\=£=3=3=dj==m=r=tt
/quil - ho,
fai
:
broutl
té!
Uno
ilho
Petilho
;
Quanl'aigo Resquilho, fai
:
brout! té\
M Ue Une brout
!
étincelle tè
—
pétille
—
;
quand
Hermet, Genolhac (Gard).
l'eau
—
rejaillit,
—
elle fait
!
XIX -£
i$EE±
m
l'ai -
=P Le
*=£ Fai
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:
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car
chiu,
-7-
toum
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bo
-
Ê^PÉ^ $=* chiu! Ti
-
ro
te
¥ quiu.
d'à
Le carbou toumbo din Taigo, Fai: chiu! chiu!
Tiro te d'aquiu. M"° Marie Lambert, Belesta (Ariège).
Le charbon [ardent] tombe dans de là [Tire-toi de
là].
l'eau,
—
fait
:
chiu
!
chiu
!
—
Sors
;
—
—
66
XX
Ga
- ti
ca-ti
-
fi
ti
ca
- ti
fi
-
le
Len-go
co,
^m
P—-? $=$=$=$.
i
mau
briè, fo -
de
pe
-
dau-co, Ca-
m
V=s=W=& &=%=%=& -
fo
ro
ro
le
dar
- riè.
mauco, Lengo de pedauco
Cati cati,
Cati cati, lebriè,
Foro, foro
M
,le
le darrié.
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
XXI Deman
dimenche,
es
Manjaren de penche
Deman
;
es dilus,
Manjaren de
fust.
M. Arnavielle,
Demain
c'est
c'est lundi,
dimanche,
— nous
—nous mangerons
mangerons des peignes;
Alais.
— demain
du bois.
XXII Es dema dimenje
La lengo
;
se penje
An'un cap de fiai, Al mieg de Foustal. M. N.-B. de
fil
— C'est demain dimanche; —
— au milieu de
la
langue se pend
— à un
bout
la maison.
recommandation des parents aux enfants d'être plus retenus moins bruyants dans leurs jeux le jour du dimanche.
C'est la et
Clair Gleizes, Azillanet (Hérault).
—
67
—
XXIII
^^m 'S
*=t=i?=»:
Plèu, plôu; La
ga
-
li
£EŒ
Toutlou
vi s'es -
*=p: mar,Pa-ta
na dau pai
-
cam-pa. De
rôu
Tcm-ba
glis-
t-r-^-f, y—v- v—Vsô - la
la
à
la
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9=£
ttzXt
11
^ -
«t
*=?=£ san-ta,
V=&
t-y-y-
-
tin,
pa
- ta
V=3£ -
fi-ca
tan,
Plôu, plôu
me
camp.
lou
;
La galina dau pairôu Tomba glissanta, Tout lou
De
vi
s'escampa.
la sèla à la
mar,
Patatin, patatan,
Fica-me lou camp. M. Marsal, Montpellier.
XXIV Pouleto Rousseto,
Qu'a pô un iôu Que n'ei ni eue ni c'ru, Vai-t-en,tu
!
M. Ghabaneau, Nontron. Petite poule ni cru,
—
— rousse, — qui a
va- t'en, toi
pondu un œuf,
— qui n'est
ni cuit
!
XXV
Iffi^
7=
Le sou-rel
/rse
m h' -
vo
:p=
^ZZZ^g
ÎE=#=$=£ De-joustun
tau
-
lié
,
t
fe^^ La
pus
bè
V.: - lo
68
?
V=Pfil
-
ho
Le sourel
Ei
la
d'en bou
-
ier.
se lèvo
Dejoust un tauliè
La pus bèlo
;
filho
Ei la d'en bouier.
M"e Marie Lambert, Belesta (Ariège).
Le
soleil
est celle
se lève
— sous
un banc de pierre
du bouvier, (de Monsieur
;
—
la plus belle fille
le Bouvier).
XXVI Riquiqui,
Trou lan Marioun que Marioun que
M
lle
;
l'auri
l'aura.
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
XXVII
-#-«—
la
M
— -
-
69
XXVIII Escudelou plen de mèu, Plen de ciro ;
Bèlo
filho s'en retiro.
M,u Sophie Arouel,
Salles-Guran (Aveyron).
XXIX Uno oureto pleno de mèu, Ton de mèu coumo de ciro Lo bèlo filho si retiro.
;
Daudvif daudan, Courneto, bai- fan. M.
le
pasteur Liebich, Saint-André de Lancize (Lozère j.
XXX
£
:p==p:
S
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Al
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clu
-
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i
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£
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eau
-
do, Tra - po
lou
L'alio
's
det.
!
caudo.
[bis)
Al cluguet, Turoluret L'alio
's
M.
le
!
caudo,
Trapo lou
D
det. r
ro
- lu-
i^
Al cluguet, Turoluret
-
Guibaud, Narbonne.
!
— Au (fo- s )
—
70
— turelurel — la bouillie est chaude. — turelure — la bouillie est chaude, — elle
cligneur, (ou à la cachette)
—
Au
cligneur
!
colle le doigt.
Celui qui chante ce couplet tient sa main ouverte, à la tous les joueurs viennent appliquer le bout de l'index.
En
paume de
laquelle
chantant les derniers mots, il ferme vivement la main afin d'attraper d'un camarade, qui devient le clugaire. S'il n'en prend aucun,
le doigt
c'est
lui-même qui
cligne.
XXXI Escudeloun Plen de peissoun,
Tubes Et plugues. M. Louis Roumieux, Orange.
XXXII Escudelou Pie de peissou, Sauto, belugo,
Plugo M. Arnavielle,
Alais.
XXXIII
Una arencada Empouisounada,
Un
floc de
pan,
Patin pat an. M. Ardouin, Nimes.
XXXIV Un bouci de sardo, Un tros de pà ;
Plouco
tu,
Bei t'amagà.
M Ue
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
—
71
—
XXXV Aderigou aderigaguo,
De
pèl de figo, de castagno.
M. Arnaviei.le,
Alaifl.
XXXVI
— merulo, — foc à — trancho, manjo, — bei t'en, Terulo
le
noun boles pos
la
—
truno,
—
tu,
que
res.
M
lle
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
XXXVII Un
dous e très e quatre,
e
Septe
beit e bint e quatre,
Bint e quatre e bint
e
cinq
Sept e beit e nàut e bint.
M
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
lle
XXXVIII
Un
dous
e
Jacou
e très e quatre,
me
vouliô batre,
M'a batut, M'a roumput, M'a arrountat din Tatahuc.
M Un il
deux et m'a battu, et
trois et
—
quatre
lle
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
—
le petit
m'a roué (de coups)
il
me
battre,
dans
le cer-
Jacques voulait
—
il
m'a
jeté
cueil.
XXXIX 1.
gne
Une
—
5.
—
dune
2.
calegnat
plingat
—
10. dets
i
8.
— —
picoutin
3.
trene
9.
—
4. cale-
nouclarmount
0. roufiat
—
—
7.
—
soun.
M. Rio al, Agen (Lot-et-Garonne).
£
.
—
72
—
XL
— doune — trene — calene — pouchingue — remène — lairoun — quediUne
choun Le même.
XLI doune — trene — quarene — — courdelet — trabecet — coutelet — arimoun — dets soun.
Une
—
porsingla
M
lle
Marie Lambert, Belesta (Ariège)
XLII
— ni doune — ni trene — cadène — cadenà — pourcelha — troumeli — coudeli — alioun — cou dex soun. Uno
MUe N.-B.
—
regos, que
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
Ces quatre dernières formulettes servent aussi au jeu de las
Ton trouvera plus
loin.
XLIII
*=£ v=*
:=£
Un, deux,
trois,
4—U—
VJe m'en vais
au
Un, deux,
trois,
bois
Je m'en vais au bois
1
;
quat cinq,
six, etc.
;
Quatre, cinq, six, Cueillir des cerises,
Sept, huit, neuf,
Dans mon panier neuf, Dix, onze, douze,
Qui seront tout' rouges.
M
Ile
Louise Revillout, Montpellier.
73
-
XLIV f
— —
—
74
XLVI
Un clou
ï
ïr
gi -
rou ga-rin ga
*~
pon
dan
-
gar-g'a-li-
§p
f=2 -h
feuil-le meuil-le
dé
mon
-
£:
£=f: ±=t£
4
rou de-pui Si
-
dan
dé
-
clou gi
-
rou.
— girou — garin — garou — de pui — Simon — gargalipon — dandé — feuille — meuille — dandé — clou Un
clou
girou.
M On
lle
Jeanne Lambert, Montpellier.
trouve cette formulette dans TEmpro Genevois (1), recueil des plus composé uniquement des rondes et jeux de l'enfance en
intéressants,
Suisse. L'auteur fait à ce sujet une dissertation plus ingénieuse que con-
vaincante pour en trouver
Empro,
le sens, il la
donne
ainsi avec sa traduction
:
giro.
Carin, Garo, Dupuis, Simon, Garcaille, Brifon, Piron, Labordon.
Tant
est follhe mollhe, tant est clu
Trad. — En premier
lieu,
1
plaçons-nous en
cercle.
Carin, Caro, Dupuis, Simo?i, Carcaille, Brifon, Piron, Labordon.
Tant
est
la feuille mouillée,
qu'enfin
elle
tombe! ou: qu'enfin tout
est fini.
XLVII
t£=U Pim - pa
-
ni
-U -
cail-le,
fi=fi
— —*=£ u
Roi des
pa
-
pil
(1)
fai-sant la
V Empro
bar
-
be, Se
Genevois, Caches,
-
Ions,
*=*—*—$: ±=i^=p=j?=ti
se
tz
u
cou-pe
le
men-ton,
^n^^-
Un
deux,
rondes, rimes et kyrielles enfanti-
nes, etc., par Blavionac, Genève, 1875, in-12 (sans musique).
,
—
75
=*=?;
— trois,
de
—
—r~
--
i
'j
bois; quatre, cinq,
six,
de
buis.
Pimpanicaille,
Roi des papillons, Se faisant la barbe Se coupe le menton. Un, deux, trois,
De
bois
;
Quatre, cinq,
De
buis
six,
;
Sept, huit, neuf,
De bœuf
;
Dix, onze, douze,
De bouze
Toulouse
{parlé) Va-t-en à
M
lle
;
!
Marguerite Revillout, Montpellier.
XLVIII
Une
souris verte
Qui courait dans l'herbe Je l'attrape par la queue, ;
Je
la
porte à ces messieurs.
Colinon, colinette,
Tes souliers ont des lunettes.
M
lle
Marguerite Revillout, Montpellier.
XLIX Un De
I,
un 0,
pic e de po,
De sarsabo, De fourcamà, de tirlangô, S'en va chercher son père pigeon. Volez,
Sortez
I
M.
le
D
p
Guibaud, Narbonne,
76
Un
I,
un 0,
De pi, de po, De sansavô, De san cervelo, La figo nouvelo, De rasin do, Piqueto, picô. M.
le
pasteur Fesquet, Colognac (Gard).
LI
«
Un
t=£ I,
#
?=£ £
un
L,
Un
wt^rn
it
Ga-zin,
I,
ca
-
zel,
Du pied, du
jon.
un L,
Cazin, cazel,
Du
pied, du jon,
Coquiir bourdon,
Un
loup passant par un désert Fit
M
un gros saut, Pour qui ? Pour toi. lle
Marguerite Revillout, Montpellier.
lu Un
I,
un L,
La mèr' Michel Qui nT du
fin
coton
;
1
Le pèr Bichon, Son chat Si
dit à la souris
tu étais entre
Tu
mes
:
griffes,
ferais Bis-ti-cui.
M" Marguerite Revillout, 9
Montpellier.
— —
—
N
£
—
77
LUI
Un La
Pour
la
un L,
I,
mèr' Michel
Des choux, des rav' Des raisins doux mère Pe-rou-chou.
M ,u
Marguerite Revillout, Montpellier.
LIV
?=?
1e^_P.-P-^: U
-
ne pom-me
rou
£5: v— mon!Pre-nez garde
\j
y
à
la
mai
vient
u
^
un
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^
*—#—
un coup
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vient
S'il
5=P=P=
Don-nez
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-
-
* r—
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Fai
vre,
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É=fcM u
F=* <>t—
ï -
:
Qui vient de Tou
ge
-
=
pau
f
P
y-3?=p=2.
de
vin.
Une pomme rouge Qui vient de Toulouse,
Simon Prenez garde à
!
maison S'il y vient un pauvre Faites-lui l'aumône S'il y vient un capucin, Donnez-lui un coup de vin. la
:
;
M"* Jeanne Lambert, Montpellier.
LV Am, sam, gram,
—
pic et pic et col et
gram
—
mistram
gram.
M Il
faut
prononcer amm, samm,
etc.
lle
J.
Lambert, Montpellier.
—
—
—
78
LVI La maichanto pepido M'a tuât le pouilh,
Nou
cantarà pus
arc-,
Camarado, très ouros davant joun
A
Vivo V amour
M
tenant,
— m'a tué — camarade, —
V amour
!
La mauvaise
pépie
Ue
le
l
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
coq
—
;
heures
trois
:
ne chantera plus mainVive avant le jour il
—
:
LVII
Ta mairo Per Que
te
sono dins un bosc
te
douna de lach calhat
la cigalo t'a
Penden
A
mountat,
très ans,
l'ouro del
temps
Vai-t-en
M Ta mère
Sophie Arguel. Salles-Curan (Aveyron).
—
t'appelle dans
que la cigale va-t-en
lle
t'a
monté,
;
!
pour te donner du lait un bois à l'heure pendant trois ans,
—
—
caillé
dite
;
—
—
!
LVIII
—
-2:
il
V
U
\j
\t-
-
ne
pou
:[2z=p
t=£ V £
CO
du
te
pain
\zm==i^^=k^L ta,
Voi
- là
la
U - le
#=&.
v
un
sur
mur, Qui
VL dur,
-V pou
pi
V - le
-
co
V-
qui
\t
pi-
VL -
ti,
pi
-
co-
mimt. s'en
va.
—
—
79
Une poule
sur un mur, Qui picote du pain dur, Picoti, picota,
Voilà la poule qui s'en va.
M" Jeanne
Lamisert, Montpellier.
8
LIX
£=&=£
3t V-
Pom
?=£
V-
de
-
le,
-
pon
^^g
Tu
d'or,
se
ras
$=$=Ç=SE& -J--
Pom - pon
Tu
d'or,
ras
se
de
-
hors.
Pompon d'or Tu seras fidèle, Pompon d'or Tu seras dehors.
MUe
Jeanne Lambert, Montpellier.
Pour éviter entre eux toute contestation, les enfants prononcent, avant de commencer leurs jeux, les formules suivantes, qui doivent, comme une sorte de serment juridique, assurer la sincérité de leurs conventions et avoir force de loi dans tous les cas. Celui qui refuse de s'y soumettre est impitoyablement exclu du jeu par ses camarades.
et
mis en quarantaine
ENGAGEMENT MUTUEL CONTRACTE PAR SERMENT Les deux enfantts se tiennent par leurs petits doigts.
So qu'es fach Chicaneto,
et fa,
chicana,
Lou bon Dieu hou-z-a regarda! M. A. Arnavielle, Ce qui est entre nous]
fait
—
le
est fait [pour toujours].
bon Dieu en
est témoin.
—
Alais (Gard).
C. C. [point
de chicane
— Autre
En
-
80
:
étendant la main
:
Fèr
La man
fèr
!
fèr
!
!
din Pinfèr
Tout dubèrt
!
M. A. Arnavielle, Alais (Gard).
Fer
!
(ter)
— la main dans l'enfer — tout ouvert. Cadeneto
Qu'au
De
fà,
foun
fin
le
docteur Ghaussinand, Coux (Ardèche).
— — — qu'au plus profond de
Petite chaîne! petit chaînon
!
La nisado
Si je défais ce
M.
le
que j'ai
fait
aujour-
l'enfer j'aille brûler.
et lou boulet,
Lou prumiè que
La
!
ei
Tinfer ane brulà.
M.
d'hui,
so qu'uei
desfau
Si
cadenoun
!
i'o
lou det.
Pasteur Fesquet, Golognac (Gard).
nichée, ainsi que le bolet (champignon),
— appartient au premier
qui l'aura touché du doigt.
Lorsqu'un enfant trouve un objet entre eux ce dialogue
et
qu'un camarade
le voit,
il
s'établit
:
—
Palho d'oli, Iéu ne voli. Palho de fé. Digus n'a ré.
—
M. Barthès, Saint-Pons. Paille d'huile
— moi j'en
veux,
—
paille
de foin
—
personne n'a
rien.
Un Un Un
cop dounat, cop bastounat:
escut e la lengo coupado.
M
11
"
Marie Lambert, Bclesta (Ariôge).
••
— Une
—
donné,
fois
une
donnera] un écu et [aura]
la
—
81
—
convenu,
fois
qui
(celui
se
dédira
langue coupée.
Les mauvais joueurs, qui ne craignent pas de renier leur serment disent
^
:
Prestà de Carcassouno
Qui
me
me
presto
:
douno.
M. A. Mir, Carcassonne. Prêter de Carcassonne
:
— celui qui
me
prête
me donne.
Pour demander pardon ironiquement.
Vous demande bèn perdoun
A
la
cimo d'un bastoun,
Jamai noun lou
Moun
paire, sias un gus.
Je vous demande bien pardon je ne le ferai plus,
Ce dicton où l'un dit
est
—
farai plus,
mon
—
à la pointe d'un bâton,
père, vous êtes
—
jamais
un gueux.
connu jusqu'au sommet des Alpes, du côté de Salures
:
Vous demande bèn perdoun, À la cimo d'un bastoun, Bastoun fourchu,
Me
foute de tu.
Je vous demande bien pardon, fourchu,
— je me
f...
de
— à la pointe
d'un bâton,
—
bâton
toi.
M. Fréd. MisTRAL, Maillane (Bouches-du-Rhône)
Dans les jeux d'enfant, quand l'un d'eux demande trêve pour un moment, celui qui occupe un bon rang au soleil ou à un jeu quelconque assure sa place en disant:
Défende moun barrai et,
Lou que me toco
s'i
met.
.M. Clair Gleizes, Azillanet (Hérault).
Je défends
son
mon
petit baril,
—
celui qui
me
touche se met [dans
tort].
On
dit aussi
ou bien touche du
:
:
me
dessali (je
me
barro de fer (barre de
fer).
desselle) 1er),
ou bien encore
:
toque ferre
.
— En reprenant
—
82
sa place, on doit dire
loi es saiita
:
Couloumba,
Qu'a perdut sa plassa
retoumba.
ie
V. de Montpellier.
Aujourd'hui c'est Sainte-Colombe,
—
perdu sa place la
celui qui a
reprend.
Mais si on quitte sa place sans rien en disant loi es
Que
dire,
on est en droit de la prendre,
Sant Filibert,
se leva de sa plassa la perd.
—
Anjourdhni c'est la Saint-Philibert,
Celui qui quitte sa place la
perd.
Var. de Montpellier,
ou bien
:
Quai est à
Perd sa
la
guerro
sello (sa terro).
Celui qui est à la guerre
— perd
sa selle, sa terre (sa place).
Var. d'Azillanet.
Lorsque un enfant
mot
suffit à le
quitte le jeu et se déclare vaincu,
il
dit
Geba! ce
dégager.
Var. de Montpellier.
Quand un enfant
a à se plaindre de l'un de ses camarades,
reçu un mauvais coup, disant
il
l'avertit
de
se
tenir sur
ou en a
ses gardes, en
lui
:
Routo As afaire à un tourniè !
!
M. Clair Gleizes, Azillanet (Hérault).
Tout est rompu le mal que tu lui as !
C'est
—
tu as affaire à quelqu'un qui saura te rendre
fait.
une sorte de vendetta enfantine.
Quand
les enfants
en chantant
sont las de jouer,
ils
se séparent
presque toujours
:
ft
^r
BSEEEEÉ
A Fi
-
ca -
me
lou
camp
ca
-
na
-
lhas,
Fi-
— —
—
83
—
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l
ca
-
me
lou
camp
-
d'ai
M'a
ci;
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-
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gnas M'a
-
-
vos
man-jat mas
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-/-
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v:
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(*
be
vès
-
cas-
-_ Jl
gut tout
moun
vi.
Fica me lou camp, canalhas,
me
camp d'aici M'avès manjat mas castagnas M'avès begut tout moun vi.
Fica
lou
;
',
Fica me lou camp, canalhas, Fica
me
lou
camp
d'aici.
Montpellier, très populaire.
Décampez
d'ici,
canailles,
—
m'avez mangé mes châtaignes,
décampez bien loin d'ici vous m'avez bu tout mon
—
M'avès gastat touta ma palha. (1) Var Vous m'avez gâté toute ma paille. :
;
— vin.
vous
JEUX
I.
Les enfants détrempent terre
glaise
dont
ils
— (le
Peta-trau plus souvent avec leur salive), de la
forment une boule, au milieu de laquelle
ils
creusent une cavité en ne laissant qu'une couche mince à la surface et jettent avec force ce petit engin sur le pavé où
il
détonne,
a été bien préparé, et disent, suivant les différentes localités
-m
4~
£-HH Pe
- ta
=b=3
:/:
trau
-
es - cla
7-
pas couma un
W=f=f=\
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-
tes
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Te
nou,
.s'il
:
tue
Peta-trau esclafidou,
Se petes pas couma un canou,
Te tue
!...
M. Octavien Bringuier, Montpellier. Pétard détonnant, tue
—
si
tu n'éclates pas
comme un canon
1...
Une
autre version montpelliéraine dit
:
Peta-traou de manissiou (Pétard de munition.)
Escargot Fai toun pot, Pistoulet
Fai toun pet. M. Louis Roumieux, Nimes
Escargot—
fais ton pot,
— pistolet —
fais ton
explosion.
— je
te
-
—
86
Escritori
Boudoli
!
!
Se petes pas
Te métrai
din
i'oli.
M. A. Arnavielle, Encrier
!
—
Outre
!
—
tu n'éclates
si
pas,
— je
Alais (Gard).
te
mettrai
dans
l'huile.
C'est un jeu favori des enfants du raidi, on le retrouve partout, sous différents
noms; en Languedoc
Peto-bard, Tipo-tapo.
:
Peta-trau
Peto-barrau, Chicarot,
En Limousin
:
;
Pim-pôu. En Provence
:
Meritapo. Dans les Cévennes
Petarel. Et jusqu'en
Espagne
:
:
Patas-de-
Bart.
II.
— L'ESCLAFIDOU
C'est encore un petit engin détonnant, que les enfants fabriquaient
au moyen d'une branche de sureau, de m ,10 à m ,15 de longueur, dont ils avaient vidé la moelle. En fermant les deux orifices du tube avec des bouchons de chanvre roulé, ils introduisaient autrefois
dans
une tige d'égal diamètre, et la poussant vivement, comprimé faisait partir le bouchon de l'extrémité opposée,
l'intérieur
l'air ainsi
et produisait
une
petite détonation.
Ce
jeu-là,
comme
tant d'autres
a, depuis longtemps disparu.
III.
— Lou Sautarel (Le Sautereau)
Ce jeu consiste en un
petit
3 centimètres de diamètre
bâtonnet deO m ,10 de longueur et de 2 à
,
appointé aux deux bouts, en forme da
fuseau.
En
au moyen d'une
frappant sur l'une des extrémités,
m ,20 de longueur sur 5 à 6 centimètres de ter le sautarel et l'adresse
pour
le
voyait,
diriger vers
du joueur consistait à
un but déterminé
par maladresse, sur la figure
,
et
depuis
de
le
frapper en
mais bien souvent on
l'air,
l'en-
d'un camarade, ou dans les
vitres d'un voisin. Aussi ce jeu était-il très
ces divers inconvénients,
latte
largeur, on faisait pirouet-
peu pratiqué, à cause de
longtemps
les
enfants
l'ont
abandonné.
Aucun chant n'accompagne ce moire.
jeu, je ne le rappelle que pour
mé-
IV. Allegretto
- 87 — — La Cadièro
— —
VI.
A
l'es-cu-de
m
•
"I*
—
L'ESCUDÈLA.
le
»-
l'es-cu-de
-
l 'a
M. L'Ecuelle.
le
IV n
ta,
—— m
en-fan que
I'a'n
en-fan
ta,
-
,r
* pi-cho
tou.
l'escudeleta
'n
enfan que teta
A
Tescudelou
'a 'n
te
£^J=st=±
lou,
A
I
-
-m
Z=&=j=3~ï=±-J A
—
88
;
enfan pichotou.
docteur Goste, Saint- André-de-Sangonis (Hérault).
—A
à la grande écuelle
la petite écuelle
—
il
—
il
y a un enfant
qui tête
;
y a un enfant tout petit.
IV Galino pelado
Court per la prado
;
Ausselet
Bermelet,
Escut de Frantso, Besi ta palantso
Mn
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
— pelée) — court à travers — écu de France, — je vois ton cheval fourbu
Poule plumée vermeillet,
°
!
la prairie;
(lit.
oiselet-
!
L'enfant sur le doigt duquel on a dit
Besi ta palantso, va aussi loin peut courir. On est tenu d'aller après lui et de le ramener en le portant à la cadieireto, ou à la brasseto; on le porte à la Brasseto en passant le bras sous l'aisselle et derrière le dos de l'enfant, qui, de son :
qu'il
du cou de
côté, enroule ses bras autour
V. Mistral. Mirèio, p. 218
;
ses
deux porteurs.
id. lis Isclo d'or, p.
146.
— —
V.
-
89
Lou Sèti
Porte uno damo dins un cruvèl
La
;
sièto d'or, lou culié d'argen.
Cagassounet
!
Lèvo-te dret! M. A. Arnavielle,
Le Siège. l'assiette
droit
— Je
[est]
dame dans une
porte une
d'argent.
d'or, la cuiller
—
d'œuf
coquille
Baisse-toi
Alais.
—
!
;
Lève-toi
!
Les enfants élèvent et abaissent alternativement leur camarade, ainsi que le dit la chanson.
VI.
Deux
petites filles se
à former
un
8; elles
—
prennent
L'AUMELETO les
mains en croisant les bras de manière
s'avancent de front en chantant
:
Dounas-nous un pau de lait Pervira nostro aumeleto. Turolureto.
A fait
ce dernier mot, elles font une évolution sur elles-mêmes, le 8 se reà l'envers et elles reprennent, toujours de front, le
chemin parcouru.
M. Melchior Barthbs, Saint-Pons. Donnez-nous un peu de
— pour
lait,
tourner notre omelette-
Turlurette.
VII.
— Vire le Moulin
ï :c:
Mon grand
^
Mon cou
-
pè
V -
sin,
Et
-
Ma
re,
tt vi
VL -
re
grand
mè
-
-
S le
mou
re,
£ -
7
lin.
—
— Mon
—
90
grand-père,
Ma grand-mère, Mon cousin, Et vire
M
moulin.
le
Jeanne Lambert, Montpellier.
Ile
— La Coquillette
VIII.
Moderato -2-
:4=£=p==tn=b A
y
co-quil
la
Ma
- let - te,
v=vSix sous,
Ma
U
U
17
corn-mèr Jean
£=P=
par der-rière
six blancs,
A
———
et
-
£fc
£
par
de
net-te
-
vant.
la coquillette,
commèr' Jeannette,
Six sous, six blancs,
Par derrière
M IX.
par devant.
et
lle
Lacout, Version de l'Aunis.
— Le Crabit
Allegretto
EBËEE £ Qui
me bol croum-pa'n
^LTJ^lfl rtt
t£
cra-bit
à cinq sôus
Qui me bol croumpa
A
cinq sôus
manco
M Le Chevreau. moins un'liard
—
Ue
ÎE^f^ & 3t man-co'n ar
- dit.
'n crabit
'n ardit?
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
Qui veut m'acheter un chevreau
— à cinq sous
?
Se chante en sautant à l'improviste sur
les épaules d'un
camarade.
91
—
Quai voL croumpa 'n crabit Pla gras e pla nouirit ?
— bien gras
Qui veut m'acheter un chevreau pendant que d'autres camarades
et bien nourri ?
tapent sur ses fesses, en chantant
lui
:
Tioul de coumuno,
Baiso qui vol. C...
de commune,
—
baise qui veut.
M. Melchior Bartsès, Saint-Pons.
—
XI.
Bufo-Farino
— Tu m'as panât un poulh. —
E
tu,
A
uno galino. moulinié
dit, le
Que nous faschen al bufo-farino Le prumié que rira
Un
souflet aura.
M
11 '
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
— Tu m'as volé un coq. — Et — que nous allions porter nos premier — qui rira — recevra un
La Trémie. meunier a
—
le
;
dit
toi,
une poule.
— Le
plaintes à la trémie
;
soufflet.
Les enfants se soufflent mutuellement au visage jusqu'à ce que l'un d'eux rie et reçoive la
promise.
giffle
XII.
A
—
Le Rat
passât un rat
Esqueno
pelât,
Sentse eugo, Sentse cap.
M Le Rat. sans
tête.
—
Il
est passé
11 *
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
un rat,— l'échiné pelée,
—
sans queue,
—
— Les petites la
main un
filles
—
92
sont assises en rond; l'une d'elles, la mairo, tient à bague ou dé à coudre; elle passe successivement
petit objet:
les joueuses, en disant à chacune ce petit couplet et faisant de cacher entre leurs genoux l'objet, que la cagairo (cligneuse)
devant toutes le geste
doit trouver.
En Provence
couplet dit ainsi
le
A
:
la founchi,
A la
founchau;
Ten-lou ben eau,
Que
l'as
1
M me A
la founchi,
—à
— tiens-le bien
founchau;
la
Gilbert, Avignon.
chaudement,
—
[c'es toi] qui l'as.
Lorsque le tour est fini, la mairo dit Moussu lou juge, quau a la bago ? Si la cligneuse devine, elle fait échange de place avec celle qui :
détenait l'objet.
A
Montpellier, on passe dans
tenu en main par tous
un anneau un
aux autres, en chantant en chœur cligneuse ait deviné
aux deux bouts et une bague des uns couplet suivant, jusqu'à ce que la fil
lié
les enfants, qui font circuler le
:
m
Allegretto
=£=2t
Il
JE
court,
court,
il
m^m du
^
-F
Le
ret,
ret,
-
-
se
dam';
Il
court,
il
court, le
fu-
m=S=fc
fu
par
fu-
te
ret
-
du
bois
jo
-
li.
H^^li^lMi pas
Le
v=*
*=
mes
bois,
fu
le
45:
V-
ret
£
fctzt
i
-
ci,
Il
re
-
pas-se-ra par
est
Il
D.G.
£ là.
— court,
Il
1)
Le
court, le furet,
il
furet du bois,
court,
Il
—
93
court
il
mesdam'; le furet,
Le furet du bois 2)
11
par ici, repassera par là.
11
court,
est jpassé
Il
Nontron, on
dit
j
6t5
j
court, etc.
il
M A
joli.
IU
Jeanne Lambert, Montpellier.
:
Gach', cach', cach', cabri,
N'dis pas où je
mis.
l'ai
M. Camille Chabaxbau.
— Fato Brulo
XIII
Un
enfant cache un objet quelconque,
il
appelle ensuite son
cama -
rade, afin que ce dernier cherche cet objet jusqu'à ce qu'il l'ait trouvé.
Quand
le
chercheur se trouve éloigné de la cachette,
dit rien; toutes les fois qu'il
en approche,
Fato brulo Plus
il
répétition
I (le
on lui dit fort Fato brulo! Fato brulo!
Ce jeu cesse lorsque
le
lui crie
:
chiffon brûle).
est près, plus :
il
premier ne
le
:
Fato brulo
chercheur a trouvé
!
en accélérant la
l'objet, et celui-ci, à
son
tour, le cache.
M. A. Arnaviblle, Ce jeu
est le
même
Alais.
que celui de Vanguila, que l'on trouvera plus
loin.
XIV. Le jeu de
la
crabo se
fait
— —
—
La Crabo
en récitant
le
dialogue suirant
Crabo, es-tu crabo
:
?
Oui, soun crabo.
— As cornos? — Oui, cornos. — Quan n'as ai
?
— Coumtas-las, Am
que trege
n'ai
'uno que ne farai.
M.
le
D
r
Guibaud, Narbonne.
—
— —
La Chèvre.
Comptez-les, j'en
Pendant qu'on achève,
Dans
il
le
es-tu chèvre?
Chèvre,
—
As-tu des cornes?
Oui,
— Oui, je
des cornes.
j'ai
avec une que je
ai treize
le récite,
—
94
chèvre.
suis
— Combien en as-tu — ?
ferai.
on trace des raies sur
sable
le
et,
quand on
faut qu'il y en ait juste treize.
Minervois on
dit
:
— Crabo, crabo? — Oui, soui crabo. — As crabit — Oui, crabit. sios la la ?
ai
— Al cap
—
As banos?
—
Oui, ai banos.
— las
Ount las as? ai; coumtas los, que trege M.
n'ai.
Clair Glkizes, Azillanet (Hérault).
— Oui, je suis la chèvre. — As-tu un cheun chevreau. — As-tu des cornes? — Oui, — Oui, comptez-les, j'en des cornes. — Où les as-tu ? — A la tête je les Chèvre, es-tu la chèvre?
vreau?
j'ai
j'ai
ai
;
ai treize.
Version de l'Aveyron
:
—
Cabro, siès tu cabro
—
—
—
—
—
M1U
Sophie Arquel, Salles-Guran (Aveyron).
— Si je suis — As-tu des cornes? —
Chèvre, es-tu chèvre ? chèvre.
des cornes.
?
Se sièu cabro? Oida, sièu cabro. As tu bonos ? S' ai bonos? Oida, ai bonos. Quant sai n'as ? Quantos n'ai ? Comto-los, que trege n'ai.
chèvre? Certainement je suis
Si j'ai des
—
Combien en as-tu
?
—
cornes? Certainement, j'ai
Combien
j'en ai?
Compte
j'en ai treize.
Il
y a en français un jeu analogue dont voici les paroles
Quinze
:
fois quinze,
Revenons à quinze; S'il
n'y en a pas quinze,
Comptons-les. M. le D r Guibaud, Narbonne.
les,
—
95
—
Le jeu est difficile pour celui qui ne sait comment il faut s'y prendre. Pour gagner, il s'agit de ne pas tracer les raies avec précipitation et à l'aventure,
comme
le
font presque tous
en trois groupes de quatre plus un,
groupes de cinq,
joueurs, mais de les diviser
les
si le
chiffre est treize, et
en
trois
l'on a dit quinze.
si
Variante de Belesta (Ariège'!
nombre
le
:
est dix.
Porc-singla,
Trabecet, Coutelet,
Arimoun, Dets soun.
M
mettent
se
filles
Marie Lambbrt.
»
— Las Espillos
XV. Plusieurs jeunes
11
à jouer des épingles
;
elles
ramassent un petit tas de sable ou de menu gravier et y cachent l'enjeu. L'une d'elles divise ensuite ce tas en autant d'autres petits tas qu'il
prend
y a d'enfants. Celle qui fait le partage ne peut choisir, elle qu'on lui laisse. Les autres choisissent à tour de rôle et
le tas
prononcent les paroles suivantes
:
Cresto, Balesto,
Lou cor me Les Epinglbs.
— C.-B.
dits
de préne aquesie.
Le cœur me M.
XVI.
Un
—
dit le
de prendre celui-ci.
D
r
Guibaud, Narbonne.
Cambareleto
'
des petits joueurs, la maire, est assis et reçoit sur ses genoux
monte sur le dos à califourchon, tenant dans sa main plusieurs menus objets ou élevant un certain nombre de doigts, en chantant la tête
du cugaire
(le cligneur)
;
un autre,
le
cavalier, lui
:
1
Cheval fondu.
—
Ce jeu porte aussi
Jordi. Cf. Sauvages, Dict., voc. Cabalet.
le
nom
de Cabalet de Sant-
.
— Rou-bi-nèu, Rou-bi
R
R.
Combien de
.
il
est
ne devine pas, celui-ci
3gj
4
nèu,
—
Quan d'es-te
petites étoiles y a-t-il
Si le cugaire devine, S'il
-
96
au
- le -
5
P- p-
tos
i'a
cel?
al
ciel ?
immédiatement remplacé parle cavalier
lui
répond
:
H; tj=j=£=j ^ uI^LO-^lLuzL^-p Toun
£it
.
mi - lo
Si de très
ca-va
n'a-vios di,
Mlu Si tu avais dit trois mille (le
-
lhè n'au-riô fe - ni.
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
nombre
voulu), ton cavalier aurait
fini.
Et l'on recommence jusqu'à ce que
nombre
Montpellier on dit
deviné.
:
Roumiau, roumiau, Quan Ta d'estèlas sus lou S'aviès dich
ait été
est très populaire dans tout le Midi.
N. B. Ce jeu
A
le
X
fiau
?
toun cavalier série dessendut. M. Bouquet.
Variante d'Alais
:
Quan Si le cligneur ne devine pas
n'i'a?...
:
Se de un (ou tout autre nombre) aviès
Moun
di,
chival auriè pas menti.
M. Arnavielle. Si X... tu avais dit,
Un (chair
— mon cheval n'aurait pas menti.
autre jeu de Saute-mouton, appelé par les enfants salée),
consiste
patient, mais à le franchir en
mains sur son dos.
A
:
car salada
non pas à sauter à califourchon
ce jeu,
il
sur
le
sautant et en s'appuyant des deux
peut y avoir plusieurs patients, l'un à
la suite de l'autre, tandis qu'à cambareleto,
il
n'y en a qu'un.
XVII. L'espitau L'Hôpital.
— C'est
le
jeu de Qui perd gagne.
Les enfants appellent VEspitau un jeu de cartes. Le jeu est distribué
— en entier; celui auquel
dames, valets,
rois,
lui
a attribué les plus fortes cartes
le sort
finit
-
97
par amasser
:
jeu de tous les autres; c'est
le
qui perd et devient lou cugaire (le cligneur).
Lorsqu'un
sur
roi paraît
le jeu,
^
igaa
î
p=-
-/-
En An
-
v
y
N'ia pas pus
En
%
-f-
tes lous rèis souir morts,
Pf=P
¥
Que n'e-xiste en
guer-ra,
de
-
îy=p
t
v
:
y=u Tou
gle - ter - ra,
W=^ V
on chante
cor.
-
Angleterre,
Toutes lous rèis soun morts, N'ia pas pus de guerra,
Que En
Angleterre,
—
n'existe encor.
—
tous les rois sont morts,
n'y a plus de
il
guerre — qui existe encore.
une dame, on
Si c'est
^
i
dit
:
£ *=t :z
fr
S Oi,
Ma
-
dama,
a
-
gran
vès
*=£
î
V mes
- sa,
I
V d'à
J
tt
nà'
la
\
-
1? tort
mes
- sa,
la
mes
- sa
sort.
— —
la
Jt -
vés gran
* sort.
tort
tort
messa quand on
Madame, vous avez grand tort Madame, vous avez grand tort
Oui,
1
(bis),
Madama, avès gran 'la
nà
-
7-
Ç quand on
Madama, avès grand
D'anà
D'à
Ma-dama, a
Oi,
tt
D'anà' la messa Oi,
tort
tfc
I?
D'à - nà'
Oi,
oui,
ILI^i-Jjl
sort.
d'aller à la d'aller à la
messe
(bis),
—
messe quand on
98 Pour
les valets,
on chante
:
~2:
il
Var
/
m
m
- let,
P
*
—
f=T:
v=?=—y
y-
\j
—
var
-
let,
~
m
*
Man
- ja -
m
m
*
crous
-
9
f
tet,
Dar-
m
— l'index sur
chacun des doigts
—
99
plies, en
commençant par
le
plus bas et
montant graduellement.
A
chaque doigt
qu'il touche,
il
dit
:
Poun, pougnel
poing,
(le
le
petit poing).
Arrivé au pouce, il demande Quouro sian à moussu lou Curât ? (Quand serons-nous arrivés à Pas encaro (pas encore), répond le M. le Curé?)
la
:
la
—
chambro de chambre de
propriétaire de
la main.
Et ainsi de
tant qu'il
suite,
y a des doigts à indiquer et des
pouces pour servir d'arrêt.
Au
—
— —
— — — — —
—
dernier pouce, le dialogue suivant a lieu
De que
dins aquéu gros det?
Cinq cent vacos.
Quau li gardo ? La bastardo. De qu'i douno ? De pan rousset. De qu'i fa bèure ? De vi claret. Aquéu que mostro
Qu'y
a-t-il
garde ? — pain
i'a
:
li
dent aura un bèu souflet.
dans ce gros doigt?
La
rousset.
bâtarde.
— Que
—
leur
Que
Celui qui montrera les dents
—
Cinq cents vaches.
leur donne-t-elle [à
fait-elle
XIX. le
manger]
Du
?
— La
vin clairet.
—
Clair Gleizes, Arles.
Batalô
poing fermé, se tiennent mutellement par
l'un d'eux chante, toujours sur les
deux notes invariables
le
pouce
;
:
:*=
bEILJI-JU^ Tou-rou-tou toun- tei-no, Le
foc
à
lamoun
Touroutou tounteino,
Le
les
— Du
— recevra un beau soufflet. M.
Les enfants,
—
boire?
— Qui
foc à la mounteino;
Tout lou mounde crido
— Ande qui maridarei ma
:
filho
?
-
tei
-no.
— —
—
100
Ande moussu de Caudiès. Cent escuts,
De
Uno
rebatuts,
galino morto
Per pourtà à
Un
Per pourtà
M
—
La Bataille.
— Le
lle
ma
bois recépés,
fille ?
—
couplet est
le
—
tout le monde crie. M. de Caudiès. Cent
—
une poule morte,
tieuse est la dot de la
Quand
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
—
—
— Avec
— pour porter
un chat écorché,
mercat.
al
Touroutou tounteino (appel de trompette simulé).
feu est à la montagne,
marierai-je
l'orto,
gat escourjat
pour porter
Avec qu
écus,
—
des
—
au jardin,
au marché. (Cette énumération face"
fille.)
se
fini, il
Les mains s'ouvrent vivement,
met à crier A la batalo ! à la batalà chacun cherche à donner le plus de I
:
et
horions possible sur les mains des autres.
XX A
Saint-Pons (Hérault), ce jeu est appelé piquet pougnet et se
pratique de la
même
—
façon.
Le dialogue seul
diffère.
Piquet pougnet,
De que Ta
dins aquel castelet
— D'argentet. — Quai Ta mes — Paire e maire. — Quai lou ne tirarà — Sorre e ié
?
?
?
fraire.
A
la batalho
l
à la batalho!
M. Melchior Barthès. Petit poing,
d'argent.
Sœur
A
— Qui
et frère.
ce
— l'y
—A
qu'y
a-t-il
a mis?
—
dans ce
Père
la bataille !
petit
et mère.
château ?
— Qui
:
Un
peu
l'en sortira?
—
{bis).
moment, toutes les mains se heurtent confusément A la batalho! A la batalho!
voix crient
—
et toutes les
F
-
-
101
XXI 2
ë
g
ë
H
*
Gue-rin, gue-rin,
— S^^
ga
sa - rà
des
—— F
Mar
- io,
B—U-U
U
Quau
?
5
de
- tin
pa
la
Ë
P=P - sout,
pa
ga
-
- io,
per
rà
-
tout.
Guerin, guerin, gaio,
Martin de
la paio,
Quau sarà
dessout,
Pagarà per
J
tout.
Mm G. G. G.
— Martin
de la paille,
—
*
Gilbert, Avignon. qui sera dessous
celui]
—
payera pour tous.
— La Bataio
XXII.
Au
jeu de la bataio ou de
visage à qui mieux mieux.
—
deux enfants se soufflent au provoquent ainsi
la boufeto,
Ils se
:
Quau m'a près moun fen?
— Quau m'a près ma paio — Jouguen à bataio.
?
la
M. Fréd. Mistral, Maillane (Bouches-du-Rhône.) Qui m'a pris
mon
foin ?
— Qui m'a pris
ma
paille?
— Jouons à la
bataille.
XXIII.
^m
T-
—
Las Calotos
fpc
Pounl pounlpoun! Las ca
I
I
!
*=£ £ y y
lo - tos,
-
las
£tt=g=U
fctrqj
Poun poun poun Las ca
y
-
lo
-
tos,
cops de
ca
-
lo - tos,
y—y poung. Pi-co
—
102
dounl
Ma
m
v—V
tfc - ri -
oun, Tes- to
tt
£ lAJ^Jfcrtt
pla
frappant sur
le
- to,
quiéu re
Pi-
7
poun
1
-
doun, Fai sa
^=A ^=¥
tt
soupo emb'-un cou-doun. Poun
En
tt
7
poun
!
dos d'un de leurs camarades,
I
poun
!
les enfants
!
chantent
:
Poun poun poun! Las calotos, las calotos, Poun! poun! poun! Las calotos,cops de poun. Pico doun Marioun, !
!
!
Testo plato, quiéu redoun, Fai sa soupo emb'un coudoun,
Poun
poun
!
!
poun
poun
!
!
M. A. Arnjlvieillh,
Les Tapes.
—
Poun
!
(ter)
tapes, les coups de poing. c.
rebondi,
—
fait
—
— Poun
les tapes {bis),
!
Alais.
—
(ter)
les
— Frappe donc — Marion, — tête plate, !
—
sa soupe avec un coing.
XXIV.
— Tabô
Poun!
(quat).
!
C'est le jeu belliqueux des enfants se combattant à coups de pierres,
Le
quartier contre quartier, terroir contre terroir.
mun
est
Tabb
— Tabb
!
!
per lou mercat!
cri
de guerre
— Tabb per l'abadiè
com-
! crie-
t-on à Alais. Cela s'appelle jouer à la tabb. L'on y joint des bravados chantées, dont voici deux exemples :
Lou Mercat
n'a pas qu'un iuèl,
Fai tramblà tout lou Pont-vièl. Le
[quartier du]
Marché
n'a qu'un œil,
—
il
quartier du] Pont-vieux.
Et
le quartier
du Pont-vieux de répondre
Lou
:
Pont-vièl n'a pas cala
Tout lou Mercat
fai
:
tramblà.
fait
trembler tout
[le
u
— tout
le [quartier du]
eu peur,
n'a pas
[quartier du] Pont-vieux
Le
—
103
—
trembler
fait
il
Marché.
M. A. Arnavielle,
il se met à sa pourcampo ! à la campof de La Fare, à propos du mot Tabàï employé par ce
l'un des
Lorsque
donne
suite et lui
Alais.
L'éditeur
deux camps
voit faiblir l'autre,
la chasse en criant
A
:
la
poète cévenol, donne une curieuse description de ces batailles d'en, fants à Alais (Voyez
Las Castagnados,
XXV.
—
notes, p. 350).
L'Anguila
enfant cache un mouchoir dont l'un des coins a été fortement
Un
noué. Celui qui
le
trouve poursuit les autres, en leur donnant des
coups de mouchoir dans
le
dos et en disant
:
Pin! Pan!
Porta acô à ta gran. Pin
!
Pan
!
— porte cela à ta grand'mère,
Jusqu'à ce qu'ils aient atteint
Toque
!
toque
!
(je
le
but désigné; alors
il
dit
deux
fois
:
touche, j'ai touché). Montpellier (très populaire).
Fato
connu à Alais sous
brulo, fait aussi partie de ce jeu,
le
nom
de Fatèto cuiècho (V. Sauvages, Dict.), littéralement: chiffon cuit. Cette expression l'endroit qui et
quand
il
vient
de
s'en éloigne
:
te
XXVI.
i
ce que, quand
recèle l'anguila, on lui dit
it
:
brulles ! (tu te brûles),
jales (tu te gèles).
—
Quicho-Quichous.
V=V
tt
un
Save
s'approche de
le patient te
de
nis
qui
-
cho
chous,Tu man-ja-ras
la
merdo,
E iéulousau-ce
qui-
£
V-V-V-\t P=t£
v=y—i/—u—
-
-
lous.
Save un nis de quicho-quichous, Tu, manjaras la merdo,
E
ièu lous aucelous.
M.
le
D
r
Guibaud, Narbonne.
-
«
—
et
—
— Je sais un nid de quicho-quichous, — tu man-
Quicho-Quichous. geras la m...
104
moi
les petits oiseaux.
Jeu d'attrape usité parmi
dont l'un dit connaître une
les écoliers,
nichée d'oiseaux qu'il appelle quicho-quichous.
Sabe un nis de quicho-quichous Fai-me courcacèlo ', t'en dounarai dous. ;
Je sais un nid de petits oiseaux;
— fais-moi la courte
échelle, je
t'en donnerai deux.
Si quelqu'un prête son dos au dénicheur,
coups de genoux sur
il
en est puni par quelques
le dos.
A Castres, suivant l'abbé Couziniè (Dict. castrais), un enfant engage ses camarades à aller sans bruit chercher un oiseau qui se trouve sous un chapeau celui qui s'y laisse prendre soulève le chapeau tout doucement, et met sa main sur une ordure, au milieu de la risée de ses camarades 2 » ;
.
Azaïs, Dict., voc. Quicho-Quichous.
XXVII.
— Lou Porc.
ë
ê
yzqc
[;...-
[£
Animato
mB
fi:
Vau
j y
fai - re
fi
£
moun tour
lan
m 1
2
Un
so,
louis
d'or,
a
a
u
es - eut
Pi
co
se
Jfc
Des
sa
-
-
M
IL
le
moun
gu,
porc.
Var. de Montpellier, carga-sèla (califourchon). Var. de Narbonne. Sabi l'a
'n nis de toco-toco, dous iôus am' uno broco.
M. Je sais un nid de touehe-touche,
—
êZ
f—f-
S-
=P=
Un
•
Ai per-du mi ba -
Fran-so,
de
fe* -
fi
V-V-V-4J-
il
le
y a deux œufs
D* Guibaud. et
un bâton.
Vau
moun
faire
—
105
tour de Franso,
Ai perd ut mi balanso,
Un
escut,
Pico segù,
Un
louis d'or
Dessale
moun
;
porc.
M. Barbier, Bernis (Gard).
Le Porc. balances,
dessale
—
mon
— Je
vais faire
un écu,
—
mon
tour de France,
— un
frappe à coup sûr;
—
j'ai
perdu mes
louis d'or;
—
je
porc.
Les enfants, ayant attaché un porc par
la patte et le
tenant par la
corde, tournent autour de lui en chantant ce couplet.
— La Pelheta.
XXVIII. Allegretto
*
*=pt
t-^-v vLa pe-lheta au
¥=$-
Ç
v-
La pelhe-ta
au
te
V=£
Ê Mè
cùou Mous-su lou
^=V-
-
ra
}
Ë
V
cùou, Lou trau dau
cùou.
La pelheta au cùou, Moussu lou Mèra, La pelheta au cùou, Lou trau dau cùou. M. Bouquet, Montpellier.
Le Chiffon. Maire,
—
Le
petit chiffon sort
— le petit chiffon au
Ceci se chantait aux enfants dont culotte, qui s'ouvrait jadis
On
dit
à Alais
—
Monsieur
le
chemise sortait un peu de
la
par derrière,
derrière la
par derrière.
:
Quant vendes toun
vin blan
?
M. Arnavielle,
— Combien vends-tu ton vin blanc
Alais.
?
Allusion au rameau appendu au-dessus de la porte des marchands de vin.
8
-
—
106
XXIX On met
sur la tête ou sur l'épaule d'une personne, sans que celle-ci
un objet quelconque d'un poids
s'en aperçoive,
chante
insignifiant,
La
bello bestio qu'es aqui
Porto soun
fais sens lou senti.
M. Arnavielle,
La
et l'on
:
belle bête qui est là
Variante de l'Ardèche
— porte son fardeau sans
Alais.
le sentir.
:
Pauro bestio qu'es aqui Pouorto soun La pauvre bête
qui est là
Variante du Gard
fai
sens lou senti. M. le D r Ghaussinand, Coux.
— porte son faix sans
le sentir.
:
Jan d'Àlen Torticoi Porto la biasso sus soun
coi.
A. Arnavielle, Alais.
Jean d'Alen cou tordu — porte
la
besace sur son cou.
Variante de l'Ariège:
Ièu bézi un aze cargat de bren
Que jamès noun
s'en sent.
M Je vois un âne chargé de son
lle
— qui ne
Marie Lambert, Belesta. s'en doute pas.
XXX Un le
enfant dit à un autre, en feignant de
devant de sa chemise
lui
montrer une tache sur
:
Gaito quno taco? Vois cette grosse tache? l'enfant baisse la tête et reçoit
rime voulue
:
tico
un coup de doigt sur
le
nez avec la
taco!
MUe Marie
Lambert, Belesta (Ariège).
U
— XXXI. La
—
107
— Margot (La
rue est divisée en deux camps,
Pie).
au milieu,
ayant,
le
ruisseau
pour limite commune; un côté est occupé par un certain nombre de petits joueurs; l'autre, par celui
que
a désigné pour être Mar-
le sort
got et qui doit défendre les incursions de ses camarades sur ses terres
;
braver, en passant et repassant sur son domaine et
ceux-ci viennent
le
chantant
couplet suivant, jusqu'à ce qu'il ait pu en saisir un,
le petit
qui le remplacera et sera la
^m m
Margot à son
tour.
Allegro
*=P=FrP
fi:
:
V=ï=&
î
t=^=i=^t
Iéu soui din tas ter-ras, Mar-got,
A
-
maitelastre
-
pi-lhe.
Iéu soui din tas terras, Margot,
Amai Margot.
— Je
suis
te las trepilhe.
dans tes terres, Margot,
— et même je les pié-
tine.
M. Bouquet, Montpellier. Variante
:
^^mm^m ^ Je suis dans tes ter-res, Margot,
*=£ tfc
v
:
Je suis dans tes ter
-
res.
Je suis dans tes ter
-
res.
Autre variante
Je suis dans tes ter-res, Margot,
Variante de TAunis ft
R
g£S
:
S £S
ta=fi=ï
£
Je
2=2
suis sur ton pa-vé, Ri-go-det, Je
4
—M—
man-ge
ta
-
mo-ru
- e.
Je suis sur ton pavé, Rigodet,
Je
mange
ta morue.
M Ue
Lacout.
—
—
108
— Lous Cantous.
XXXII.
fY— —i=g:
Et
Chan-jen de
tt man, Ja
*=£ £ 12
Tv
PS
2:
-
ne
-
Ghan-jen de
ta,
£ man.
Version de Montpellier.
Changeons de main, Jeannette, changeons de main. C'est le jeu des quatre coins.
désignés
:
Il
se joue à cinq; quatre points sont
coins de rue dans un carrefour, ou quatre arbres. L'un des
enfants est au milieu et
un de ses camarades pendant
attraper
doit
change de coin avec un autre, mais on ne peut changer de place Si, pendant cette muta-
qu'il
qu'en se tendant la main et se la saisissant. tion, l'un
des deux petits joueurs est attrapé,
il
remplace
le
pa-
tient,
A Narbonne,
quoique
n'empêche pas que
8, 10
le
jeu
soit
ou 12 enfants ne puissent y prendre part. Le
trimeur indique à chacun la place où
maison, à la porte de entre eux;
il
s'agit,
telle
pour
appelé lous quatre cantous, cela
le
il
doit se poster, à l'angle d'une
autre, etc. Les enfants
changent de place
trimeur, d'en saisir un au passage pour lui
faire prendre sa place.
Note de M.
XXXIII.
le
D
r
Guibaud.
— Rescounduda
C'est le jeu de cache-cache. Lorsque le sort a désigné celui qui doit
cligner (lou cugaire), celui-ci
doit se
placer
la face tournée contre
un mur, jusqu'à ce que tous les enfants aient choisi leur cachette que
l'un d'eux, en
déguisant sa voix, crie
î 11
se
met
<T\
£ $r Tou
et
:
-
è
!
«
alors à la recherche de ses petits camarades, et celui qui
est découvert le premier prend sa place.
Ce jeu se pratique aussi d'une autre façon, appelée par cachette ouverte
;
ils
se placent tous en
les enfants
rang à une certaine distance
de celui qui cligne et chantent, en courant de tous côtés
:
—
—
109
Très vite
m
S S
mi Tou
tou
ô,
tou
ô,
lan-
•'-,
ï± tou
la,
tou
6,
par lou cugaire et prenne sa
jusqu'à ce que l'un d'eux soit touché place.
tou
è,
Lejeu recommence indéfiniment.
Quelquefois on convient d'un nombre que rer à haute voix, c'est ordinairement 31
;
il
le
cligneur devra énumé-
dit ensuite
:
Lou qu'es pas rescoundut, que se resconde Que celui qui n'est pas caché, se cache
!
!
et
il
se
met à
la
recherche de ses camarades. Montpellier.
A «
Alais,
pendant que
brouqueto uno, brouqueto dos, brouqueto
chiffre
convenu entre eux, puis
Lou
il
ajoute
qu'es pas rescoundut,
li
A
Belesta,
chantant
/
2
» etc,
mande moun
mon
jusqu'au
serjant.
sergent.
genoux d'un autre
cligneur met sa tête sur les
le
maire
très,
(la
mère), qui frappe sur son épaule en cadence en
m
*
:
a
:
:
Celui qui n'estpas caché, je lui envoie
enfant, la
cligneur doit dire
les enfants se cachent, le
a
—«—
9
m
a
*
~
fi
*
m
a
—
—
110
— Ount soun les
porcs?
— A vigno. — Quemanjoun? — Escalhous. — Bei atrapà per la
les
Où
sont les porcs ?
— Va
noix.
Variante
—A
la
les aurelhous.
—
vigne.
Que mangent-ils
?
—
Des
les attraper parles oreilles.
:
— Roco, rococouinet — Ount as toun paire? — A la vigno.
— Que fa — Que focho. — Que manjo? — Soupeto. — Que bèu ?
?
— Aigueto.
— Bei
R. R.
— Où
— Va
claire.
— A la vigne. — Que — pioche. — Une petite soupe. — Que boit-il ? — De l'eau père?
est ton
— Que mange-t-il ?
les attraper
Pendant ce temps, s'est laissé
tant
atrapà per las aurelhetos.
les
fait-il?
Il
par les oreilles.
camarades se sont cachés. Le premier qui ramené à la maire, tenu par l'oreille en chan-
les
prendre est
:
/
W=f=Tr
M^^EEEBEEÈB Au-re
-
lhous, au-re
Mais, pour que la prise soit valable, formules suivantes 1.
-
lhous,
au-re
3Z -
lhous
le cligneur doit dire l'une
des
:
Poung
poung cTalà, Las campanas se van vira.
Un
d'aci,
!
dous
!
très
!
Tu es près. Poing de trois
'
—
ci,
poing de là,
tu es pris.
—
les cloches vont sonner.
— Un
!
deux
!
— Tu Tu
2.
es tu, iéu soun iéu,
es bestio,
noun pas
—
tu es bête,
moi
Toi, tu es toi; moi, je suis
A
;
iéu.
non pas moi.
Alais on dit: 3.
Un, deux,
trois,
;
Un, dous, très, Lougal es près.
— le coq est pris.
Le dialogue entre lités
—
111
maire
la
en voici quelques-uns
:
Un e dous Nôu e dès
1.
et le cugaire diffère suivant les loca-
e très e quatre,
fôu vintequatre,
Vintequatre e vintecinq,
Nôu
e dès fôu quatrevint,
Quatrevint e
Nôu
la
doutzèno,
e dès foula q'ranténo,
La q'ranténo elou
Nôu
miliau,
e dès fôu lou quintau,
Bounet rouge, bounetblan, Aquel qu'es pas rescouôs, que si rescouondio, Que li vôu manda moun sartjan. M.
Un
et
deux
le
pasteur Liebich, Saint-André-de-Lancize (Lozère).
et trois et quatre,
vingt-quatre et
vingt-cinq,
quatre-vingts et la douzaine,
quarantaine et
le millier,
rouge, bonnet blanc. vais lui envoyer
2.
mon
— neuf
— neuf — neuf
—
et dix font vingt-quatre,
et
dix
font quatre-vingts,
et dix font la
neuf
et dix
quarantaine,
font le quintal,
—
sergent.
es escapat,
Es anat din lou Una granoulha
valat,
le
la
— Que celui qui n'est pas caché, se cache, — je
Lou roussignôu
M.
—
— bonnet
Un, dous, très e quatre, Ma mèra me vôu batre, M'a dounat un sôu Per acheta un roussignôu,
Ne
—
sioi estât
D
r
l'a
manjat.
tout laiat.
Coste, Saint-André-de-Sangonis (Hérault).
—
—
112
— —
—
elle m'a ma mère veut me battre, Un, deux, trois et quatre, le rossignol s'est pour acheter un rossignol, donné un sou il est allé dans le fossé, une grenouille l'a mangé, échappé,
—
—
—
—
j'en ai été tout attristé.
Un
3.
e
dous e très e quatre,
Sept e beit fan binto quatre, Binto quatre e binto cinq,
Sept e beit e nàut e bint. M. A. Mm, Escales (Aude). Un, deux
—
et trois et quatre,
vingt-quatre et vingt-cinq,
Un
4.
e
huit font vingt-quatre,
sept et
— sept et huit
et
—
neuf et vingt.
dous e très e quatre,
Jacoumèl me bouliô batre,
Me
batèt,
me
rebatèt,
me gitèt. Las coulobros me picaboun, Lous grapaus me debouraboun, Din lou canal
Piu, piu, piu.
Encaro soun biu! M. A. Mir, Carcassonne.
Un
—
il
vres
et
deux
et trois et quatre,
—
le petit
Jacques voulait me battre,
— me jeta dans
me battit, me rebattit, me piquaient, — les crapauds me
— Les couleu— Je — Piu
le canal.
dévoraient.
(ter).
suis encore vivant.
5.
La peroun peraulo, Que lou loup s'embaumo. La pecoulo de fumiè Fum, fum à la coumpaniè. Se l'arrapes per Taurelho, Fout li nôu cops de boutelho.
Un, dous,
très, quatre, cinq, sieis, sept, ioch,
nôu
!
Biôu! M.
La P. P.
— que
le
le
pasteur Fesquet, Colognac (Gard).
loup s'enferme [dans sa grotte].
— Le crottin du
fumier — parfume toute la compagnie. — Si tu l'attrapes par donne-lui neuf coups de bouteille. sept, huit, neuf!
—
Bœuf!
— Un, deux,
trois,
l'oreille,
quatre, cinq, six,
— Madamo
6.
Que
113
—
Paumo
la
Tempaumo,
lou loup
Fu,
fu,
Capelu,
La
Un Quau
mourdu,
cigalo m'a !
dous e très!
es pas rescoundu, que se resconde.
M. Louis Roumieux, Nimes.
Madame velu
[?)
la
Paume,
—
— La cigale m'a
que
le
— fu, — chedeux et trois — Que celui
loup l'empaume,
mordu. — Un
1
fu,
!
qui n'est pas caché, se cache.
7.
— Roumiéu, roumiéu, de mounte vènes? — De Roumo. — Que faire — Achata de poumo. — Quant vendes? — Cinq pata. — Pito, pito quau pourra. ?
li
M. Frédéric Mistral, Maillane (Bouches-du-Rhône). Pèlerin, pèlerin, d'où viens-tu?
Acheter des pommes. Attrape
(bis) celui
—
Combien
que tu pourras.
— les
De Rome. vends-tu?
—
— Qu'y faire? — — Cinq jpatards.
DIALOGUES,
RANDONNテ右S
DIALOGUES, RANDONNÉES
— La Vaco
I.
Ounte menés
A
la fieiro
ta
vaco
?
per Pestaco.
La vos ti vendre
?
Nou, qu'o vedel
al
ventre.
Ni vos ti cent escuts? Nou, qu'o banos al suc. Siès be
A
mau
l'escolo m'
élevât
?
ou mandat.
Acô de quau demores Acô de Jan de l'oli. Ti fo
ti
Mange
E
bono vido
fa
?
?
pas que d'aigo boulido,
de de qu'es toun pan
?
D'euzinos et d'aglans.
As ti bono pitanso ? Aumeleto e coudeno ranso. Ti fo bèure de bon vi ?
De
pissô de chi.
Au mens
ti
pago ben
?
De soun argent ai pas vist Pago li ti eau réclama ? Mes vôu pas m'entendre. Lou ti eau fa cita ?
res.
Lai voudriè pa'nà. Li eau sauta'l col.
Crido coum'un M.
le
fol.
pasteur Fesquet, Golognac(Gard).
—
—
— Où conduis-tu ta vache? — A la
Là Vachh.
—
118
—
foire,
— —
demeures-tu fait-il faire
?
—
Chez Jean de
l'huile (loc. prov.
— Je ne
bonne chère?
mange que
par l'attache.
— En veux-tu — Tu es bien
La veux-tu vendre ? Non, car elle est pleine. cent écus ? Non, car elle a des cornes au front. mal élevé. On m'a, cependant, envoyé à l'école. :
—
Chez qui
—
le hibou).
de l'eau bouillie.
Te
— De
— De faînes de glands. — As-tu une bonne — Omelette couenne rance. — Te donne-t-il du bon — Du pissat de chien. — Du moins vin — Je paye bien jamais vu de son argent. — faut réclamer ta paie. — ne veut pas m'ecouter. — faut faire — ne voudrait pas [chez jugej. — faut sauter au cou (l'emmener par — comme un quoi est
fait
ton pain ?
et
nourriture ?
et
?
il
le
Il
le
Il
n'ai
11
citer.
aller
Il
lui
Il
crie
?
te
lui
11
le
collet).
fou.
II
— — —
Quan vos d'aquelo vaco La tène perl'estaco. Quan de temps ô?
?
— Nasquet co lou cô. — A despallat — Ou pasagachat. — Vos pas vendre — A lou vedel ventre. — Sios un pau calut ?
ai
la
?
ai
?
—
Es per acô que sièu vengut.
M Ue
Sophie Arguel, Salles-Curan (Aveyron).
—
Combien veux-tu de cette vache? Je la tiens par l'attache. Combien de temps a-t-elle ? Elle naquit en même temps que chien.
—
A-t-elle vêlé ?
pas la vendre
—
— Elle a
?
— le
—
Je ne
l'ai
pas regardé.
veau au ventre.
—
*
Tu
—
Ne
— le
veux-tu
es un peu toqué?
C'est pour cela que je suis venu.
III.
(1)
—
Cedebecuc
(1)
—
Cedebecuc, anen anen
—
Cedebecuc, ount vos qu'anen?
Cedebecuc
=
!
Ceze bécuc, pois pointu, pois-chiche.
ses environs veut que le Une dimanche des Rameaux on mange des pois-chiches, en mémoire du Christ, qui traversa un champ semé de ces pois {una cezieira), en allant
tradition particulière à Montpellier et
à Jérusalem.
— — — — — — —
— —
-
119
Cedebecuc, à raglan. Cedebecuc, n'ia pos d'oungan. Cedebecuc, qu' Tamanjado? Cedebecuc,
le
porc de
Cedebecuc, ount es Madame-? Cedebecuc, à la cabano.
Madamo
Cedebecuc, qu'i fa
Cedebecuc, que
Cedebecuc, de quno
—
Cedebecuc, de
—
—
— — —
— —
lèit
?
froumage.
fa
— —
Madame
lèit ?
de vaco.
la vaco? mountagno. Cedebecuc, à la Cedebecuc, and' que la gardo Cedebecuc, and' uno barro, Cedebecuc, and' que la toco ? Cedebecuc, and' uno broco. Cedebecuc, and' quelaviro? Cedebecuc, and' uno brintso.
Cedebecuc, ount es
—
Cedebecuc, and' que l'astaco?
—
Cedebecuc, and' uno jouato.
—
Cedebecuc, and' que
—
And' uno oulo sentse founs.
M Cedebecuc, allons, allons!
!la
—
la
?
moûts?
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
Où veux-tu que nous
allions?
—
— Qui a — Où est maîtresse — A cabane. — Qu'y maîtresse — Elle des fromages. — — Du de vache. — Où est vache — A monAvec quel tagne. — Avec quoi garde-t-elle — Avec un bâton. — Avec — Avec une petite branche. — Avec quoi quoi conduit-elle — Avec une gaule. — Avec quoi l'attache telle — Avec — Avec une marmite sans fond. un joug. — Avec quoi —
Ramasser des glands. Le porc de
mangés?
—
Il
n'y en a pas cette année.
la maîtresse.
fait la
la
lait?
la
?
?
fait
la
lait
?
la
?
la
la
les
la
?
vire-t-elle ?
-
la trait-elle ?
IV.
—
— QUINQUIRIÉ
Quinquirié, dau
mas dau
prat.
— Quinquirié, que as fach? — Quinquirié, un oustalet. lai
?
—
—
120
— Quinquirié, quau — Quinquirié, uno bastardo. — Quinquirié, que dounat? t'a'judat
!
i'as
— Quinquirié, de pan de lach. — Quinquirié, ount agut l'as
?
— Quinquirié, de mas fedetos.
— Quinquirié, ount
bèure?
las fas
— Quinquirié, souto un tèule. M1U
Marie Lambert, Belesta (Ariêge ;
.
— Quinquirié de la métairie du pré. — Qu'as-tu ? — Unejpetite maison. — Qui aidé? — Une bâtarde. — Que as— Où l'as-tu pris ? — A mes brebis. — tu donné? — Un bol de Où les fais-tu boire? — Sous un (ou sous une Quinquirié
fait
t'a
lui
lait.
toit
V.
— Jano
— Jano
tuile).
la sourdo
soussourdo,
Quant vendes
coucourdo
vôsti
— Passas de
?
l'autre coustat, que siéu sourdo. Prenès n'en uno, prenès n'en dos,
Leissas-me
ma
bello clèro.
— La pode pas avé. — Metès-ie lou poudé. —-
La pode pas
traire.
— Metès-ie l'araire. —
Te
farai tant courre
Delong de la tourre, Te farai tant camina Delong dôu valat... M. Frédéric Mistral, Maillane (Bouches-du-Rhône).
— Jeanne
Jeanne la sourde. vos citrouilles?
—
Prenez-en une, prenez-en deux, Je ne peux pas l'avoir. l'arracher.
long de
—
la sourde,
—
—
Mettez-y
Mettez-y la charrue.
la tour,
— combien vendez-vous
Passez de l'autre côté, car je suis sourde.
— je
te ferai
ma
laissez-moi le
pouvoir.
— Je
—
te ferai
tant cheminer —
le
belle claire.
— —
Je ne peux pas tant courir
—
long du fossé...
le
— VI.
-
121
—
La Talho
— Adissias, moussu Biadel — Planti de paissels. — Vène cercà Targent de talho — Lou diable lou fausset que ta pau talho !
la
?
!
— Vous faran de — Porte lou capel de travès. frès.
— Avès aqui de
bel cezes.
—
Coumo
—
Dieurias m'en douna un cousinal
vezès.
— Soun pas ben —
?
tecats.
Avès aqui uno bèlo vaco?
— La mené pel l'estaco. — La voulès vendre — A lou vedel ventre. — Cregne pla que ses — Praco, Taures pas milhou mercat. ?
al
fat ?
M.
ne
Rigal, Agen.
— Bonjour M. Biadel — Je plante des échalas. — Je — Diable chercher l'argent de de qui
La Taille. viens
J.
taille
!
la taille.
pas!
— On vous fera
la faucille
soit
des frais.
—
Je porte mon chapeau de
— Vous avez de beaux pois-chiches — En vous ne sont pas voyez. — Vous devriez m'en donner un plein pot. — menée encore graines. — Vous avez une belle vache — Je — Elle va pour reposer. — La voulez-vous vendre là
travers.
?
effet,
le
Ils
là
ici
l'ai
?
la laisser
bientôt vêler. (Litt.
vous ne soyez
?
:
elle a le
fou? —
Malgré
veau au ventre.) tout,
— Je crains
que
vous ne l'aurez pas à meilleur
marché.
VII.
fort
— Paire Capouchin
— Paire capouchin, de mounte vènes — Paire capouchin, de moun jardin. — Paire capouchin, que Ta dedins — Paire capouchin, de jaussemin. — Paire capouchin, quau lou gardo — Paire capouchin, uno bastardo. — Paire capouchin, quant douna
?
?
te
i'as
?
?
— —
—
122
Paire capouchin, un sôu marcà.
— Paire capouchin, coume s'apello — Paire capouchin, Quiéu-d'escudello. — Paire capouchin, soun autre noum — Paire capouchin, Quiéu de bouissoun. ?
?
M. Frédéric Mistral, Maillane (Bouches-du-Rhône).
—
—
Père capucin, d'où viens-tu? Père Capucin. De mon jardin. Du jasmin. Qiu te le garde? a-t-il dedans? Une Un sou marqué. Combien lui as-tu donné? bâtarde. ComC... d'écuelle. (quel est) Son prénom ?— ment s'appelle-t-elle ?
— Qu'y
—
—
— —
—
—
—
—
C... de buisson.
VIII. -
— COUMAIRE CERIEIRO
Coumaire Cerieiro, Vos veni à la fieiro ?
-
Quau me gardarà moun oustau?
»
La
galino à Courchaut.
Mounte
•
es la galino ?
-
Souto lou bancau
-
Mounte
es lou
?
bancau
?
L'aigo Ta 'nmenà.
Mounte es Taigo ? Lou biôuTa begudo. Mounte es lou biôu?
A la
cimo de
Mounte
la
laurado.
es la laurado
?
L'aucèl n'a fa 'no becado.
Mounte
A
la
es Taucèl ?
cimo dau pinèl.
Mounte
es lou pinèl
?
La cabro n'a fà 'n moucèl. Mounte es la cabro? Lou loup Ta manjado. Mounte es lou loup? Souto s un bouissou lèvo-li la
cougo, boufo-li dessout. M. A. Arnavielle,
Alais.
— Commère
—
Cerise.
—
poule ?
Sous
le
est l'eau ? sillon.
Où
est l'oiseau ? fait
loup
l'a
queue
Commère
banc.
— Le — Où est
Où du
en a
—
ma maison
Qui gardera
mangée.
et souffle
— Où est
—A
la
banc
le
—
bue.
l'a
le sillon?
une bouchée.
— Où est
veux-tu venir à la foire
:
le
Courchaut.
— L'eau
?
Où
est le
— L'oiseau en
cime du pin.
(Litt.
—
Cerise,
— La poule à
?
bœuf
—
123
l'a
bœuf?
emporté.
—
Au
a fait une becquée. le
—
Sous un buisson... lève-lui
Cerieiro, la fieiro?
Cau gardarié moun oustau? La galinoblanco. Ount
es la galino blanco
?
Jout loubancau.
Ount es lou bancau? Lou fiocFa brunlat. Ount es lou fioc? L'aigo Ta amoussat. Ount es l'ai go? Lous biôus Fou begudo, Ounte sou lous biôus?
A
la laurado.
Ount es la laurado? Lous aucels Fôu becado. Ounte sou lous aucels ? Per lou bos. Ount es lou bos ? Las cabros Fôu manjat. Ounte sou las cabros?
Lou loub las o manjados. Ount es lou loub? Un pau pertout. Ausso-li la cùio, Boufas-i dejout. M.
le
—
)
IX
Voulès veni à
—
bout
dessous.
Ma tanto
?
est li
— Où est pin? — La chèvre — Où est la chèvre? — Le
un morceau. loup?
— Où
pasteur Fesquet, Colognac (Gard).
la
—
124
—
— voulez-vous venir à la foire — Qui garderait — ma maison? La poule blanche. — Où est la poule blanche? — banc ? — Le feu banc. — Où est Sous brûlé. — Où est éteint. — Où est l'eau? — Les bœufs l'ont bue. — feu? — L'eau Ma
tante Cerise,
?
le
le
l'a
le
l'a
— Au labour. — Ouest labour? — Les oiseaux oiseaux? — Dans becqueté. — Où sont bois. — Où est bois? — Les chèvres mangé. — Où sont chèvres? — Le loup a mangées. — Où est loup? — Un peu partout. — Lèvequeue, — souffles-y dessous. Où
sont les bœufs?
le
les
l'ont
le
l'ont
le
les
les
le
lui la
X
— Ferma, ount avès vostre home
—A — —
?
la fieira.
Deque vous pourtarà?
Una carga
de miralhets.
— M'en dounarias pas un? — Nimai la mitât d'un.
— Fenna, vostre home —
Aube lou
vostre,
s'&s tuât.
noun pas
lou miéu.
A. Montel, Le Pouget (Hérault).
Femme, où est votre époux ? Une charretée de petits Pas même la moitié pas un? t-il?
—
tué.
— Plutôt
—
le vôtre,
non pas
XI.
—
—A
la
foire.
miroirs.
d'un. le
—
—
—
Femme,
mien.
Dominiquet
Dominiquet, anen, anen! Dominiquet, ountaniren? Dominiquet, amassa gram.
Dominiquet, n'ia pas d'oungan. Dominiquet, quilz'amanjat?
Dominiquet, loubiôu del comte.
Dominiquet, ount es lou comte? Dominiquet, à las cabanos.
Dominiquet, ount as ta damo? Dominiquet, à l'oustal pasto. Dominiquet, de quno pasto?
Dominiquet, de
leit
devaco.
Que vous portera -
Ne m'en
donneriez-vous
votre époux s'est
—
—
125
Dominiquet, ountas
-
las
vacos?
Dominiquet, à lamountagno. Dominiquet, qui las te gardo? Dominiquet, uno minardo. Dominiquet, coussint l'as apelado?
Dominiquet, Mario-Jano. Dominiquet, coussint l'as abilhado? Dominiquet, de pel de crabo. Dominiquet, de que i'as feit le bastou? Dominiquet, d'uno pelb d'azerou.
Dominiquet, que
i'as
croumpat?
r
Dominiquet, un curbelhet.
M Dominiquet. chiendent.
—
— 11
Allons, allons
1Ie
!
Marie Lambert, Belesta (Aricge).
— Où irons-nous? — Ramasser du
n'y en a pas cette année.
—
Qui
l'a
mangé?
—
Le
— Où est comte? — A la cabane. — Où est ta — A la maison, — Que pétrit-elle? — Du — — de vache. Où sont les vaches? A la montagne. — Qui — Comment F appelles-tu — Mariegarde? — Une petite Jeanne. — Comment Tas-tu habillée? — D'une peau de chèvre. bœuf du comte.
le
maîtresse?
elle pétrit.
lait
te les
?
fille.
De quoi
— De
lui
as-tu fait le jupon (?) (Cf. Sauvages, Dict., voc. Bastos).
peau d'ânon.
— Que
lui as-tu
acheté?
— Un petit crible.
— Patatin
XII.
Patatin gardo
li
cabro,
Patatin gardo
li
chin.
Touti
li
Patatin
filho lis
que passavon,
embrassavo.
Patatin gardo
li
Patatin gardo
li
cabro, chin.
M. A. Arnavielle, Alais. Patatin. Toutes
— Patatin garde
les filles qui
les chèvres,
— P.
passaient
les chèvres,
—
—
P. garde les chiens.
Patatin les embrassait.
garde les chiens.
XIII.
— QUIQUIRIQUI
—
Quiquiriqui
—
Le
rei ei
!
mort.
— P.
—
garde
.
—
.
-
126
— Qui tuât — Un gra de — Ount a bacos? — A la mountagno. — Qui las gardo — Uno — Coussint s'apèlo? — Janilheto. ?
l'a
blat.
lai
?
i
filheto.
—
Coussint es abilhado
—
De
?
pel de crabo.
Mlle Marie Lambert, Belesta (Ariège). tué ? — Un grain de blé. Quiquiriqui. — Le roi est mort — Qui — Où sont ses vaches — A la montagne. — Qui les y garde ? — l'a
!
?
Une ment
fillette.
— Comment se nomme-t-elle
est-elle vêtue ?
—
De peau de
XIV.
Petite Jeanne.
-
?
— Com-
chèvre.
— Li
Perlo
— Poun poun, perlo — Ounte soun perlo — Soun à Magaloun. !
ti
—
De que
fan
?
— Chaplon d'erbo. — D'erbo de laarado. A
la porto de
la
.
Franco
Ai leissa mi balanço.
A
?
.
porto dôu paradis
Ai leissa mi soulié
gris.
M. Frédéric Mistral, Maillane (Bouches-du-Rhône).
— Où sont tes perles? — Elles — Elles coupent de l'herbe. — — laissé mes De l'herbe des champs... — A la porte de France — laissé mes souliers gris. balances... — A la porte du Paradis — —
Poun poun, perlo Les Perles. Que font-elles? sont à Magalon.
!
j'ai
j'ai
XV.
—
— Lou
Coucut
Bourrut,
Coucut
-
—
127
—
Al cap d'un truc.
—
Moussu Berna', Que lai o fach?
— —
Un houstalou. Que t'a dounai?
—
De pan de
lach.
—
D'ount
agut?
—
De sas cabretoi. Quau lai li gardo?
—
Sa
— —
Quau Sa
—
Quau
—
l'o
bristardo. lai
li
buto?
flahuto. lai
li
clau
?
— Un boundoulau. — Quau 'staco? lai
—
li
Sa pastrasso.
Mlle Sophie Arguel, Salles-Guran (Aveyron).
— Coucou velu — au haut d'un monticule. — Monsieur — qu'a-t-il fait? — Une petite maison. — Que — D'où donné? — Du pain au eu? — De ses petites chèvres. — Qui les garde? — Sa bâtarde. — Qui les mar— Qui les enferme? — Un frelon. — Qui les cher? — Sa Le Coucou.
Bernard,
t'a-t-il
lait.
l'a- t-il
lui fait
lui
flûte.
attache ?
—
lui
lui
Sa grosse bergère.
XVI
— — —
— — — — — — —
D'ount benêts?
De Fanjaus. Mai nous aus. Pla plazé. Iéu tabès.
D'ount abets lous bendemiaires?
De Fanjaus. Mai nous aus. Pla plazé. Iéu tabès. Mlle Marie Lambert, Belesta (Ariôge).
—
—
128
—
—
—
D'où venez-vous? De Fanjeaux (1). Nous aussi. Beaucoup de plaisir. Nous aussi. D'où avez-vous (fait venir) les vendangeurs? De Fanjeaux. Nous aussi. Beaucoup de plaisir.
—
Nous
—
—
—
—
—
aussi.
XVII.
—
Jan de l'Hort
—
Quau
—
Jan de l'Hort.
— — — —
mort
es
?
Quau lou plouro? La tourtouro. Quau lou ris ? La perdris. Quau n'en porto lou dôu? Lou quièu dau peirôu.
—
—
M. Arnavielle, Alais.
—
Jean du Jardin. Qui La tourterelle.
pleure?
—
porte son deuil?
mort?
est
— Qui
—
Jean du Jardin.
s'en réjouit?
—
La
—
perdrix.
Qui
—
le
Qui
— Le cul du chaudron. XVIII.
—
—
COUTORBO
Coutorbo!
— Plaig? — D'ount benêts? — De Paris. — Que pourtats — Sant — Moustra-le. — Me pas. ?
flouris
—
—
— —
plai
mau
M'abets
Coumo
dit.
l'ei dit.
M'abets moulhé.
Coumo
le
pèd.
Cercats per tout
le
palhé.
Mlle Marie Lambert, Belesta (Ariège).
Goutorbe!
—
Qu'apportez-vous? (1)
Plaît-il?
— Sainte
—
D'où venez-vous?
fleur.
— Montrez-la.
Fanjeaux (Aude), chef-lieu de canton.
— —
De Il
ne
Paris.
me
—
plaît
— pas.
—
Vous m'avez mal répondu.
ma femme? la
meule de
— Comme
le pied,
-
129
—
—
Vous
l'avez
— Vous
dit.
cherchez dans tout
le
avez
grenier (ou
paille*.
XIX Un
enfant propose à un camarade la réponse suivante à toutes les
questions qu'il
lui
posera
— — — — — — —
Amai
:
iéu [moi aussi).
Vôu al bouos Amai iéu.
?
Preni uno apio?
Amai
iéu.
Cope un aubre
Amai
?
iéu.
Ni fou un nau?
—
Amai
— —
Lous pouors Amai
iéu.
monjou?
i
M. Gonort, Saint-Frézal-d'Albuges (Lozère).
—
Je vais au bois? aussi.
—
Moi
aussi.
Moi aussi. — Les porcs
XX.
j
— Je
—
Moi mangent?
Je coupe un arbre?
MOUN
prends une hache?
aussi.
—
—
—
Moi
J'en fais un baquet?
—
Moi...
FRAIRE ESCARAMOUCHET
Moderato
:£:
s=ç=£ Ai
un
fraire
es
-
ca
-
ra
i
-
mou
-
t
r
chet; Per
r
i
i
ei - ri-
ii-iigiiPis^^i r-fr-ftr
ta-ge m'a dou-na'n
to - ri;
Pa
- ra
-
si
dis
-
es
blet.
pas
Un
si
Pur-ga
-blet es pa'n
-
to
-
ri,
es -cri-
Pur-ga-
-
es
tori
130
U
pas Pa-ra-dis,
-
no lèbre es pas 'no per-dris.
P. R. Blavet, Saint- André- de-Sangonis (Hérault).
Toutes
les
versions
suivantes out été
conservées sous forme de
ce n'est qu'à Saint-André-de-Sangonis que
pu noter l'air qui précède. Cet air est on ne peut mieux approprié à cette amusante malheureusement tout le reste de la et très populaire randonnée récit
:
j'ai
;
chanson y est oublié.
On
peut adapter, sur cet
recueillies,
mais
il
air,
quelques couplets des diverses versions
est impossible
de faire entrer dans ce cadre
pièce tout entière, à cause de l'irrégularité des rimes.
La
la
version de
Colognac (V. XXII), où deux rimes féminines et deux rimes mascudans un ordre constant, pourrait seule se chanter
lines se succèdent
sur les huit dernières mesures, qui se répéteraient indéfiniment.
Ai un fraire escaramouchet
Per
eiritage
Un siblet es Lou Paradis
es pas lou Purgatôri,
Lou Purgatôri
Uno Uno
;
m'a douna 'a siblet. pa 'n escritôri. es pas lou Paradis.
lèbre es pas 'no perdris, perdris es pas 'no lèbre.
Veici la mort que nous vèn querre,
bon coume li marrit gènt. Uno gengivo es pas no dent,
Li
Uno dent es pas 'no gengivo. Uno morto es pas uno vivo, Uno vivo es pas uno morto. Ni lou berroul es pas
la porto,
La porto n'es pas lou Uno nièiro es pas un
berroul.
Un
pesoul,
pesoul es pas uno nièiro.
Lou variétés pas la chambrièiro, La chambrièiro es pas lou varlet. Uno bledo es pas un caulet,
Un
caulet es pas uno bledo.
Uno vaco
es pas
uno fedo,
Uno
—
131
fedo os pas uno vaco.
Ni lou pan
es pas la fougasso,
La fougasso n'es pas lou pan. Lou clerc es pas lou capelan, Lou capelan es pas lou clerc. Ni Anduzo n'es pas Vauvert, Ni Vauvert n'es pas Ici le
conteur s'interrompt
de chercher la suite de son
comme
récit,
s'il
avait oublié,
répète
il
et,
ayant
l'air
:
Ni Anduzo n'es pas Vauvert, Ni Vauvert n'est pas jusqu'à ce que celui qu'il veut attrapper, dise
en riant
:
Anduzo.
On lui
dit alors
:
Beiso au quiéu quau se i'amuso. M. Louis Roumieux,
J'ai
— Un
un
gatoire,
— pour
frère Escaramoucliet,
—
Purgatoire n'est pas
le
— une
une perdrix,
héritage
—
pas une écritoire.
sifflet n'est
le
il
m'a donné un
Le Paradis
Paradis.
Nirnes.
sifflet.
n'est pas le
Pur-
— Un lièvre n'est pas — Voici la mort qui
perdrix n'est pas un lièvre.
— — Une gencive n'est pas une dent, — une dent n'est pas une gencive. — une vive n'est pas une morte. — Une morte n'est pas une Le verrou*n'est pas verrou. — Une porte, — porte n'est pas vient nous chercher,
—
bons comme
les
mauvaises gens.
les
vive,
la
la
le
— un pou n'est pas une puce. — Le valet n'est — la servante n'est pas valet. — Une blette n'est
puce n'est pas un pou, pas
la
servante,
pas un chou,
—
pas une brebis,
pas la fouace,
— Vauvert, —
le prêtre,
Baise au
le
un chou n'est pas une
—
—
la fouace n'est
le prêtre
ni
c...
blette.
— Une
une brebis n'est pas une vache. pas
n'est pas le
Vauvert n'est
pas....
le pain.
clerc.
—
—
—
qui s'y amuse.
XXI me dounè'n
Per
eiritage
Un
siblet n'es
vache Le pain
Le clerc
;
siblet,
pas 'n escritôri.
n'est n'est
n'est pas
Ni Anduze n'est
Anduze.
Ai un fraire Escaramousset
—
pas
—
—
—
132
Paradis es pas Purgatôri, Purgatôri es pas Paradis.
Uno lèbre es pa 'no perdris, Uno perdris es pa 'no lèbre. Uno coumbo n'es pa 'n serre,
Un Un
serre n'es pas uno coumbo.
uno boumbo, Uno boumbo es pas un tinau. Uno miolo es pas un chivau, Un chivau n'es pas uno miolo. tinau n'es pas
Fiho sajo es pas Fiho
Ni
fiho folo,
folo n'es pas las dents,
las
dents soun pas las gengivos.
Fiho morto es pas fiho vivo, Fiho vivo es pas fiho morto.
Ni lou barroul n'es pas
La porto
Uno
la porto,
n'es pas lou barroul.
nieiro n'es
Unpesoul
pa
n'es pas
'n
pesoul,
une
nieiro.
Lou varlet es pas la chambrieiro, La chambrieiro es pas lou varlet. Uno bledo n'es pa'n caulet,
Un caulet n'es pas uno bledo. Un agnèl n'es pas uno fedo, Uno fedo es pas un agnèl. Uno vaco es pas un vedel, Un vedel es pas uno vaco. Boufo-la au quieu, la pas sara facho. M. A. Arnavielle, un frère Escaramousset;
J'ai
Alais.
— pourhéritageilme donna un
sifflet.
pas Purgatoire, — — Paradis — Purgatoire n'est pas Paradis. Un n'est pas une perdrix, — — — Un vallon une perdrix pas un pas une — Une cuve n'est pas une bombe, une pas un une bombe pas une cuve. — Une mule n'est pas un cheval, — sage n'est pas un cheval n'est pas une mule. —
Un
sifflet n'est
pas une écritoire.
n'est
lièvre
n'est
n'est
lièvre.
colline,
vallon.
colline n'est
n'est
Fille
fille folle
Fille
n'est pas les dents,
morte n'est pas
morte.
—
Le verrou
fille
—
les
fille
folle,
dents ne sont pas les gencives.
vivante,
—
n'est pas la porte,
fille
—
vivante
n'est
la porte n'est
pas
pas
le
—
fille
ver-
rou.
— Une puce n'est pas
—
133
— un pou n'est pas
un pou,
— la
une puce.
valet, servante n'est pas Le valet n'est pas la servante, un chou n'est pas une poirée. Unepoirée n'est pas an chou, Un agneau n'est pas une brebis, une brebis n'est pas un agneau. le
—
—
— un
Une vache
n'est pas un
soufflez-lui
au derrière, la paix sera
veau,
veau n'est pas une vache
faite.
XXII De moun
fraire
Escaramouchet
Iéu eritère d'un siblet,
Un
siblet es
pa
'n escritoli.
Lou Paradis es paslou Precatori, Lou Precatori es pas lou Paradis. La lèbre es pas la perdiz, Las perdizes sou pas de lèbres
;
Las coumbos sou pas de serres,
Lous serres sou pas d'oustaus Las boutos sou pas de barraus, Lous barrais sou pas de boutos La cambi n'es pas d'estoupo, Las estoupos sou pas de bertels Lous fuzes sou pas de fourrels, Lous fourrels sou pas de retortos Lous berouls sou pas de portos, Las portos sou pas de berouls Las nieiros sou pas de pezouls, ;
;
;
;
;
Lous pezouls sou pas de nieiros
;
Lous varlets sou pas de chambrieiros. Las chambrieiros sou pas de varlets ;
Las bledos sou pas de caulets,
Lous caulets sou pas de bledos; Lous moutous sou pas de fedos, Las fedos sou pas de moutous Las filhos sou pas de garsous, Lous garsous sou pas de filhos; Lous faviôus sou pas de lentilhos, Las lentilhos sou pas de faviôus ;
;
Las vacos sou pas de biôus,
:
—
—
134
—
Lous biôus ni sou pas de vacos Lous souliés sou pas de sabatos, ;
Las sabatos sou pas de souliés Lous talhurs sou pas de courdouniès, Lous courdouniès sou pas de talhurs, Mais lous boulangés sou de voulurs. ;
M.
De mon n'est pas
le
pasteur Fesquet, Colognac (Gard).
—
frère Escaramoucliet
une
—
écritoire;
un
j'ai hérité
Paradis n'est pas
le
sifflet.
— Un
Purgatoire,
le
sifflet
—
le
—
— Le lièvre n'est pas la perdrix, — les vallons ne sont pas des — — les outres ne les collines ne sont pas des maisons collines, chansont pas des barils, — les barils ne sont pas des outres; — vre n'est pas de l'étoupe, — les étoupes ne sont pas des fuseaux — Purgatoire n'est pas
les perdrix
le
Paradis.
ne sont pas des lièvres
;
;
le
;
les
fuseaux ne sont pas des cocons,
cordes
—
;
les verrous
des verrous — des puces —
les
;
cocons ne sont pas des
les
ne sont pas des portes,
— les portes ne sont pas — les poux ne sont pas
puces ne sont pas des poux,
les valets
;
—
ne sont pas des valets
;
ne sont pas des servantes,
— les poirées ne
—
— les
servantes
sont pas des choux,
— les
moutons ne sont pas des brechoux ne sont pas des poirées les filles ne sont pas les brebis ne sont pas des moutons bis, ;
—
;
des garçons,
—
les
garçons ne sont pas des
sont pas des lentilles, les
— les
lentilles
vaches ne sont pas des bœufs,
vaches
les
;
— les souliers ne sont
sont pas des souliers; les cordonniers
— les
—
;
—
les
—
—
les
savates ne
ne sont pas des cordonniers,
tailleurs,
— mais
les
boulangers sont
XXIII
Un
;
ne
bœufs ne sont pas des
des voleurs.
Variante de la Lozère
les haricots
ne sont pas des haricots
pas des savates,
tailleurs
ne sont pas des
—
filles
:
vedel n'es pas uno vaco
;
Lou motolas n'es pas uno saco, Uno saco es pa 'n motolas ;
Uno côucheto es pas'un debas, Un debas n'es pa 'no côucheto Un culiè n'es pa 'no fourcheto, Uno fourcheto n'es pas un culiè ;
;
— —
—
135
-
Un esclop n'es pasunsoulié, Un soulié n'es pas un esclop Uno jisclo n'espas lou gorp,
;
Lou gorp n'es pas uno gisclo Lou curât es pas lou ministre.
;
Mlle
Un
veau n'est pas une vache;
sac n'est pas un matelas;
—
—
corbeau,
pas
le
un
soulier,
;
;
pasteur (protestant).
XXIV.
— L'Amouro
L'ia'no belo amouro
De
vers l'amourié
L'amouro Coumo si demouro
!
(bis)
Souto Vamouriè. 2.
N'es vengù
la
mousco
De la mouscariè, Per manjà l'amouro De l'amourariè. La mousco, L'amouro si demouro
Coumo
(bis)
Souto Vamouriè. 3.
N'es vengù Taragno
De
l'ara gnariè,
Per manjà ia mousco
De 4.
la
mouscariè.
N'en venguè lou ratou
De
la ratariè,
Per manjà l'aragno
De
un
un
cuiller
cuiller
— un corbeau n'est pas une bergeronnette; —
1.
—
—
— une n'est pas une fourchette, — un sabot n'est pas un sabot — une bergeronnette n'est pas un
une fourchette n'est pas une n'est pas
matelas n'est pas un sac,
le
une chaussette n'est pas un bas,
bas n'est pas une chaussette;
un soulier
Anna Causse, Meyrueis.
l'aragnariô.
le
curé n'est
— 5.
136
-
N'en venguè lou gatou
De
la gatariè,
Per manjà lou ratou De la ratariè. 6.
N'en venguè lou chinou
De
la chinariè,
Per manjà lou gatou De la gatariè. 7.
N'en venguè lou loup
De
la loubatariè,
Per manjà lou chinou
De
la chinariè.
8.
Venguè lou cavalou De la cavalariè, Per agantà lou loup De la loubatariè.
9.
Venguè
lou serpenti
Delà serpentariè, Per pougne lou chivau De la chivalariè. 10.
N'en venguè lou diable
De la diablariè, Per coucha lou serpenti De la serpentariè. 11.
Venguè lou bon Dieu De la boundiéunariè, Per coucha lou diable
De 10.
la diablariè,
— XXIV.
—
138
— Grando mai dôus Creipelous
—
Grando mai dôus creipelous !... Fasès n'en trei, dounas m'en dous !...
Ou s'en vai davant la porto, La buso lous li emporto.
— Grando mai, dounas m'en mai — Tu n'auras pas de mous creipelous !
Que n'aye'gu de la plumo de la buso. M'en vau à la buso Buso dono-me de ta plumo.
— — Tu n'auras pas de ma plumo Que n'aye'gu dôus budès dôu vedè. — M'en vau ou vedè :
!
:
dono-me de tous budés. Tu n'auras pas de mous budés Que n'aye'gu dôu là de la vacho. M'en vau à la vacho Vacho dono-me de toun là.
Vedè
!
—
—
:
!
— Tu n'auras pas de moun
là
Que n'aye'gu de Therbo dôu prà. M'en vau ou prà, Prà dono-me de toun herbo,
—
!
— Tu n'auras pas de moun herbo Que n'aye'gu dôu dalh dôu faure. M'en vau ou faure Faure dono-me de toun dai.
— — Tu n'auras pas de moun dai Que n'aye'gu dôu lard dôu porc. — M'en vau ou porc Porc dono-me de toun lard. — Tu n'auras pas de moun lard :
!
:
!
Que n'aye'gu dôus
aglians dôu chaîne.
—
M'en vau ou chaine Chaîne dono-me de tous :
!
—
aglians.
Tu n'auras pas de mous aglians Que n'aye'gu dôu vent de la mar. M'en vau à la mar
—
:
— La mar
130
—
m'eiveinto,
I'eivente lou chai;
Lou chaine m'engliando, Fengliande lou porc
,
Lou porc nTenlardo, I'enlardo lou faure
Lou
;
faure m'endaino,
Tendainc lou prà,
Lou pra m'enherbo, Fenherbe la vacho, La vacho nf enlacho, I'enlache lou vedè,
Lou vedè m'enbudèlo, Fembudèle labuso, Labuso m'emplumo, I'emplume ma mai
(1)
:
La m'en dounè mai. M. T. Bernard, version du Périgord.
La Grand'mère aux petites Crêpes. Civpes
—
Il
,
— faites-en
s'en
—
Grand'mère aux petites
donnez-m'en deux
trois,
va devant la porte,
—
la
!...
buse les
lui
— Grand'mère, donnez-m'en davantage — Tu n'auras pas de mes petites crêpes —
emporte.
!
plume de la buse. Je m'en vais à
—
(1)
Variante
la
buse
(qui suppose
— Buse
:
!
un début
que je n'aie eu de
donne-moi de
différent)
la
ta plume.
:
Femplum? moussur, Moussur m'encliauno, Fencliaune madame, Que me dono dôu po
Per'mour de Dî
Que
;
sio,
n'en vouiio plo. M. Ghabaneau, Nontron (Dordogne).
J'emplume Monsieur, la clef à soit,
Madame, — qui
—
Monsieur
me donne
me donne du
— car j'en voulais bien.
pain
;
—
— je
donne pour l'amour de Dieu la clef,
,
— — Tu n'auras pas
ma
de
—
140
— que je
plume,
n'aie eu des
boyaux du
veau.
— Je m'en vais au veau: — Veau donne-moi de tes boyaux. — Tu n'auras pas de mes boyaux — que je n'aie eu du de !
lait
la
vache.
—
Je
m'en vais à
vache
la
—
:
Vache
donne-moi
!
de ton
lait.
— Tu
mon
n'auras pas] de
—
lait
que je n'aie eu de l'herbe du
pré.
— Je m'en vais au —- Tu
pré
n'auras pas de
— Pré
:
donne-moi de ton herbe.
!
— que je n'aie
mon herbe
eu de
la
faux du
forgeron.
—
Je
m'en vais au forgeron
:
—
Forgeron
!
donne-moi de
ta
faux.
— —
Tu
ma
n'auras pas de
Je m'en vais au porc
— Tu n'auras
pas de
— que je n'aie eu du lard du — Porc donne-moi de ton lard.
faux
:
porc.
!
mon
lard
— que
je n'aie eu des glands du
chêne.
— Je m'en vais au chêne — :
—
Tu
n'auras pas
Chêne
donne-moi de
!
tes glands.
de mes glands — que je n'aie eu du vent de
mer.
—
Je m'en vais à la mer
La mer
m'évente,
J'évente le chêne
Le chêne m'englande, J'englandele porc
,
Le porc m'enlarde, J'enlarde le forgeron
,
Le forgeron m'enfauche J'enfauche le pré
,
,
Le pré m'enherbe, J'enherbe la vache
La vache
,
m'enlaite,
J'enlaite le veau
,
Le veau m'emboyaude, J'emboyaudela buse La buse m'emplume, J'emplume ma grand'mère ,
:
Elle m'en donna davantage.
,
la
-
141
XXV.— Dans
la pièce suivante,
de rectifier:
été possible
avec
—
Fetelho(I)
existe une confusion
il
l'énumération finale est
qu'il
ne m'a pas
en contradiction
le début.
En commençant, sur le mûrier. Cet
Fetelho, un paresseux qui
s'agit de
il
pas aller ramasser du bois,
ne veut
et, àlafin, c'est laMOuCHKqui reste seule
amalgame de
deux versions différentes est un
qui se produit parfois chez nos conteurs populaires.
fait
vainement
J'ai
fait
des recherches pour les rétablir toutes deux;
il
aurait été facile d'en reconstituer au moins une, mais je préfère don-
ner celle-ci, telle que je
l'ai recueillie,
à cause de l'intérêt qu'elle offre
au point de vue dialectal.
— —
—
Fetelho! vos anà à la lheno?
Nou m'en jauti. Vau querre le loup que te manjarà. Loup vos manjà Fetelho, que vol pos anà Nou m'en jauti. Vau querre le gous que te jauparà.
— — — — Gous vosjaupà — Nou m'en jauti. !
!
*—
Vau querre
la
al
loup?
à la lheno?
etc. (2)
barro que tetrucarà.
— Barro! vos trucà gous?ete., — Nou m'en jauti. — Vau querre foc que te cremarà. — Foc! vos cremà la barro? le
le
— Nou m'en jauti.
— — —
Aigueto! vos atedà
— — — —
Biôu! vos bèure aigueto?
(1)
Vau querre l'aigueto que le
Nou m'en jauti. Vau querre le biôu que
te bèurà.
Nou m'en jauti. Vau querre la cordo quête Le conteur prononçait: Fetelho,
rait d'après
eux: feu de paille. Fe£
de chanvre). (2)
t'atedarà.
foc?
Je supprime l«s répétitions.
penjarà.
et d'autres Fetelo.
= feu,
Ce
nom signifie-
telho =paille (écorce de brins
—
—
142
— —
Cordo! vos penjà biôu?
—
Vau querre
Nou m'en
jauti.
rat que te ratarà.
loti
— Rat vos rata cordo — Nou m'en jauti. — Vau querre gat que — Gat! vosmanjà rat? ?
!
le
— —
-
te
manjarà.
Nou m'en jauti. Vau querre le clergue que
t'aspersarà.
— Clergue! vos aspersà gat? — Nou m'en jauti. — Vau querre vicari que te coumandarà. — Vicari vos coumandà clergue — Nou m'en jauti. — Vau querre ritou que t'acamparà. — Ritou vos acampà vicari, — que vicari vol pos coumandà clergue, — que clergue vol pos aspersà gat, — que — que rat vol pos rata cordo, — que gat vol pos manjà cordo vol pos penjà biôu, — que biôu vol pos bèure aigueto, — que aigueto vol pos atedà foc, — que foc vol pos cremà le
?
!
le
!
rat,
— que barro
—
que gous vol pos jaupà loup,— que loup vol pos manjà Fetelho, que Fetelho barro,
vol pos
—
anà à
vol pos trucà gous,
—
la lheno.
Nou m'en jauti.
— vicari de clergue, — clergue de gat, — gat de rat de cordo, — cordo de biôu, — biôu gueto, — aigueto de foc, — foc de barro, — barro de gous, — gous de mandro, — mandro de poulh, — poulh de rnousco Ritou de vicari, rat,
—
d'ai-
mousco d'amouro,
—
,
ta pla ista
be soulo sus Vamouriè e
Vamouro.
mon
Écrit sous la dictée de
oncle, J.-B.
Lambert, à Belesta (Ariege).
— Fetelho! veux-tu ramasser du bois? — Non, je — Je vais chercher loup, qui te mangera. soucie pas. aller
— Loup
— Non,
ne m'en
le
veux-tu manger Fetelho, qui ne veut pas aller au bois
!
je ne
m'en soucie pas.
—
Je
vais
chercher
t'aboiera.
— Chien veux-tu aboyer au loup ? — Non, — Je vais chercher bâton qui frappera. ...
!
le
te
etc.
le
?
chien qui
—
-
143
— Dâton veux-tu frapper chien?... — — Je vais chercher feu, qui brûlera. le
!
Non,
etc.
te
le
— Feu! veux-tu brûler bâton?... — Non, — Je vais chercher qui t'éteindra. — Eau veux-tu éteindre feu — Non,... — Je vais chercher bœuf, qui boira. — Bœuf! veux-tu boire l'eau — Non, — Je vais chercher corde, qui pendra. — Corde veux-tu pendre bœuf?... — Non,... — Je vais chercher rongera. qui — Rat veux-tu ronger corde — Non, — Je vais chercher chat, qui mangera. — Chat! veux-tu manger rat?... — Non,... — Je vais chercher qui t'aspergera. — Clerc! veux-tu asperger chat?... — Non,... — Je vais chercher vicaire qui commandera. — Vicaire veux-tu commander clerc?... — Non... etc.
le
l'eau,
le
I
?. ..
te
le
?...
te
la
le
!
te
le rat,
la
!
...
!...
te
le
le
le clerc,
le
le
te (le)
,
le
!
— Je vais chercher recteur, qui te chassera. — Recteur! veux-tu chasser vicaire, qui ne le
le
der le clerc,
—
ne veut pas asperger
le clerc
veut pas manger
le rat,
—
veut pas
le chat,
—
comman-
le
chat ne
— la
rat ne veut pas ronger la corde,
le
— bœuf ne veut pas boire l'eau, — l'eau ne veut pas éteindre feu, — feu ne veut pas brûler chien ne veut chien, — bâton ne veut pas frapper bâton, — loup ne veut pas manger Fetelho, — pas aboyer au loup, — corde ne veut pas pendre le bœuf,
le
le
le
le
le
le
le
le
Fetelho ne veut pas aller au bois.
— Non, je ne m'en soucie pas. Recteur de vicaire, — vicaire de clerc, — clerc de chat, — chat — rat de corde, — corde de bœuf, — bœuf d'eau, — eau de de — feu de bâton, — bâton de chien, — chien de renard, — renard de poulet, — poulet de mouche, — mouche de mûre — restait rat,
feu,
bien seule sur le mûrier et la mûre.
XXV. La
—
L'Agnel Blanc
sourneta de VAgnel blanc est une attrape qui n'a
d'autre
que de provoquer l'ennui et l'impatience des petits auditeurs dit-on proverbialement
:
acb's la cansou de
qui s'éternise, d'un récit qui n'a pas de
Le conteur «
— Save
dit
lou
aux enfants
VAgnel
;
but
aussi
blanc, d'une affaire
fin.
:
conte d? IWgnel blanc, se voulès que vous lou
digue, vous lou dirai?
-
—
«
—
»
Voulen be
—
144
répondent-ils en chœur.
»
Vous eau pas dire: voulen 'be; se voulès que vous lou
digue, vous lou dirai. »
— E bel conta — Vous eau pas dire E
«
lou. »
«
bé l conta lou ; se voulès que vous
:
lou digue, vous lou dirai ? »
Les enfants, ne se tenant pas pour battus, épuisent toutes
mules affirmatives S'ils ajoutent,
et s'attirent invariablement la
impatientés
réplique.
:
— Nou, voulen pas. — Cau pas dire nou, voulen pas
«
même
les for-
»
«
:
;
voulès que vous lou
se
digue, vous lou dirai. » S'ils parlent,
il
ne faut pas parler;
se taire; s'ils remuent,
faut s'asseoir faut pas rire Il
;
s'ils s'ils
;
est facile de
tant,
il
s'ils
se taisent,
ne faut pas remuer;
sont assis,
se fâchent,
il
il
s'ils
faut être debout
;
ne faut pas se fâcher,
comprendre combien cela
finit
il
ne faut pas
sont debout,
s'ils rient, il
il
ne
etc.
par devenir impatien-
quoique les enfants, qui n'y voient qu'un sujet de jeu, sachent
trouver dans leur heureuse nature de quoi s'en amuser pendant long-
temps.
Quand on lui
disant
est initié,
on arrête
le
conteur dès les premiers mots, en
:
VAgnel
mort dins lou prat,
es
Aqui toun
— L'agneau est mort dans
conte es acabat. le
pré
;
— voilà ton
conte achevé.
(Très connu à Montpellier).
Et
il
est obligé de s'arrêter.
Variante d'Alais
:
— V03 que te n'en conte uno ? — Oi. — Fau pas dire oi se vos que te la conte, te la countarai. — Eh be conto-la. ;
!
— Fau pas dire
:
conto la
;
se
vos que te la conte, te la
countarai, etc.
M. A. Arnà VIELLE.
VI DIFFICULTÉS DE PRONONCIATION
Vf
DIFFICULTÉS DE PRONONCIATION
Toutes ces petites pièces doivent se dire plusieurs très vite
;
quand on se trompe,
tournure plaisante ou grivoise,
qu'il suffit d'indiquer,
Les enfants forment un rond les
phrases suivantes;
dement ou 1.
si
ai la
ma
de suite et
sans y insister.
chacun d'eux répète tour à tour
prononcée assez rapi-
phrase n'est pas
on se trompe en
Din lavigno de
et
fois
prennent presque toutes une
elles
la disant,
mairino
i
on donne un gage.
a uno
souco que fa cinq
cents soucarilounets, cinq cents soucarilounets, cinq
cents
soucarilounets... Mlle Marie Lambert, Belesta (Ariège).
2.
Uno souco souquilhounado ame
cinq souquilhounets sets
(secs).
M.
3.
D
Uno souco souquilhounenco ame
quilhounous, coussi la
4.
le
Un
r
Guibaud, Narbonne.
sous cinq cens sou-
desensouquilhounariès-vous ? M. Melchior Barthès, Saint-Pons.
souquioun, dous souquioun, trea souquioun, etc.
Mme
J.
Lambert, Saint-Gilles (Gard).
un souc; dejout lou souc ausso lou souc, laisso lou gloup dejout lou souc. 5.
Al foun del prat
i'o
M.
le
i'o
un gloup;
pasteur Fesquet, Colognac(Gard).
—
—
148
Pendocousto, couro te desapendacoustaras ? Ièu me desapendacoustarei quan pendocousto se desapen-
6.
dacoustarà. Mlle Marie Lambert, Belesta (Ariège).
—
Uno poumo pantocoustenco
7.
coustencous;
— coussi
ame
sous quatre panto-
la desenpatocoustencariès-vous
?
M. Melchior Barthès, Saint-Pons.
Uno pero pendecoustenco, ande sous
8.
me
coussi bous
la
metrependocoustencariots-bous Mlle Marguerite Lambert,
Un
9.
très pendecoustous
Belesta (Ariège).
madamo
plen plat de poums(l) coupas,
depoums coupas, madamo; coupas, madamo; quatre... etc.
plats
;
dous plens
très plens plats de
M. A. Arnavielle,
Un
plein plat de
10.
pommes
coupées,
madame deux ;
Ai uno poumo guiraudenco, quau
;
?
la
poums Alais.
pleins plats, etc
mi vôu desengui-
raudencà? Al que
mi desenguiraudencarô dounarai
la
las cinq
cens
desenguiraudencadouiros. M.
11. Aviei
une
sello
;
le
pasteur Fesquet, Golognac (Gard).
cronto quatre pecouls èro
dère al cronto-quatre-pecoulhaire
;
;
la
man-
se l'aviei cronto-quatre-
pecoulhado, Tauriei milhou cronto-quatre-pecoulhado, lou cronto-quatre-pecoulhaire
que
la
que
cronto-quatre-peoou-
lhèt.
M.
12.
Uno
Qu'il faut
le
pasteur Fesquet, Golognac (Gard).
ouiro, dos ouiros, très ouiros, etc.
prononcer jusqu'à 12 sans respirer.
M me
(i)
Dans
la
Lozère et
le
Vivarais
la
J.
Lambert, Saint-Gilles (Gard).
poumo
se dit
poum
:
un poum.
— 13.
Il
faut compter des œufs depuis un jusqu'à neuf:
Un au
—
149
chiffre
neuf
la
iôu, dous iôu, très iôu, etc.,
personne
Nôu
presque toujours
dit
:
biôus (neuf bœufs).
M. James, Belvez (Aude).
14.
—
«
—
.
Piti,
«
plôu-t-eu?
Petit, pleut-il ? »
—
»
—
Plo, pai, plôu. » M. Chabaneau, Nontron
«
Oui, père,
«
pleut.
il
»
15. Ièu n'ei 'n petit pinpanierioulet, ièu n'ei nierioulet...
M1U 16. Aragnouniè
un petit pinpa-
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
!
Ièu te desaragnounarai,
Que tan desaragnounat M. Prunellier
!
— je
le
t'ai.
docteur Guibaud, Narbonne.
— moi qui
cueillerai tes prunelles,
si
souvent t'en
ai dépouillé.
anan à Limoux, tout en culhen de cardous (chardons), en mai courriô, en mai de cardous culho, en cour17. TV-ut en
rent culhen, cardous culho.
M.
D
le
r
Guibaud, Narbonne.
Aqui 'no counoulho pla encounoulhada, couro counoulharas ? 18.
— Sara desencounoulhado quan
la
M. Voilà
une
quenouille
la
desen*
desencounoulharai.
le
D
r
Guibaud, Narbonne.
bien enquenouillée,
quand
la
désenque-
nouillerez-vous?
— Elle sera désenquenouillée quand je la 19. Ei
désenquenouillerai.
uno fedo beludo, belado, Cournudo, ferrado,
,
— Qu'a
.
—
150
un agnèl
fait
belut, belat,
Cournut, ferrât,
Coumo
la fedo,
beludo, belado,
Cournudo, ferrado, Que Ta fait.
M 1U Anave
20.
Amélie Mir, Garcassonne
à la messo,
Coudesso de pico poutesso.
Troubère uno lèbre, Coudègre de pico poutégro.
La pourtère
à
ma
maire,
Coudaire de pico poutaire
—
«
Qu'en venguen de
la
messo,
Coudesso de pico poutesso.
Quiècho
sié la lèbre
!
»
Coudègre depicopoutègre.
Anère à
la
messo
Coudesso de pico poutesso.
En venguen de
la
messo
,
Coudesso de pico poutesso
—
c
Eh
be,
ma
maire,
Coudairo de pico poutaire Quiècho es la lèbre ? » Coudègre de pico poutègre. « Es que lou cat
—
Coudât de picopoutat. mountat su la taulo, Coudaulo de pico poutàulo Et t'o près la lèbre » . Coudègre de pico poutègre.
En coulèro coum'un
virou,
Coudou de pico poutou. Bourère ma maire ;
Coudaire de pico poutaire.
Lou sanc rajavo à sous
talous.
Coudous de pico poutous M.
le
pasteur Fesquet, Golognac (Gard).
-
151
-
— je trouvai un lièvre, — je portai à ma — mère « — Qu'en revenant de la messe — lièvre soit cuit! J'allai à la messe — en revenant: — Hé bien ma mère, — — « C'est que chat — est monté sur la table, vre cuit? — et pris — En colère comme un (tourbillon?), — je — sang coulait à ses talons. frappai ma mère En
allant à la messe,
le
»
le
:
«
:
est-il t'a
»
le
le lièvre.
»
le
;
21.
le liè-
!
Un uganau
se
desuganaudiguet per ne desuganaudi'n
autre.
M.
Un huguenot
Clair Gleizes, Azillanet (Hérault).
se convertit pour en convertir
Mount
22. Sus la costo de
un autre.
auti i'aviô très
voulion desigounaudi; se desigounaudiguèrou
igounaus que se ;
quan fouguèrou
desigounaudits, se troubèrou caoulics. Le F. Miquel, Rabastens (Tarn).
23. Papié blu, blu papié
;
papié blu, blu papié... M. Melchior Barthès, Saint-Pons.
24.0uro, oureto, casea, cascariueto. Mlle Marie Lambert, Belesta (Ariège).
25.
Un coudounmadamo;dous coudoun,madamo;
doun, madamo,
etc.,
Mme J. Il
très cou-
Lambert, Saint-Gilles (Gard).
faut le dire douze fois très vite sans prendre respiration.
26.
Tap tara tapara
pas, tap pas taratapara.
M. Auzières, Saint-Laurent-d'Aigouze (Gard).
Bouchon
11
taré ne bouchera pas,
faut dire très vite
27. Capèl paga,
bouchon non taré bouchera.
:
paga capèl
;
capèl paga, paga capèl...
M. A. Arnavielle,
Alais.
—
152
Quiou cousu, madamo
28.
—
qulou cousu, madamo, etc.
;
à dire 12 fois sans respirer.
Mme
J.
Lambert, Saint-Gilles (Gard).
29.
ÉP^^
i=U pas nôu
Que di-gues
:
E
-
a
nen nous cou
-
a
chà, e
Que digues pas nôu
Ç
y-
fes
sans
^ Nôu
fes,
gPXpff^l^ nà
W
- le-
#=F=
nen nous cou
-
a
-
chà.
fes,
Nôu fes sans alenà E anen nous coucha. ;
(9 fois)
H. Bouquet, Montpellier. [Je gage] que tu ne diras pas neuf fois,
—
Et allons nous coucher (0
30.
On
dit
à quelqu'un
Comto L'interloqué dit
Un
lou
—
neuf
sans respirer
fois
fois).
:
mot ouioun jusqu'à cinq:
:
ouioun, dous ouioun, très ouioun, quatre ouioun, cinq...
L'attrape est là.
De même pour
oueto, et pour tous les mots que la gaminerie peut
trouver.
31
Un
ouiou, dous ouious, très
ouious, quatre ouious,
cinqouious.
M. James, Belvez (Aude). Les garçons font dire cette attrape aux jeunes
32.
Me
siei
miralhat et
me
Mangerou
:
remirarai mai. M.
33.
filles
L.
Roumieux, Nimes.
tout lou pan
Qu'aguerou sur
la taula. Montpellier.
VII
DICTONS FACÉTIEUX
SUR DES NOMS DE BAPTÊME
11
VII
DICTONS FACÉTIEUX SUR DES NOMS DE BAPTÊME
I.
— JÔUSÈ Jôusè,
Pico dôu pèd,
La
sabato
Quièu de pato, Li soulié de marrouquin Doubla de peu de lapin. Glin ! Glin l Glin
!
— Joseph, — frappe du pied, — la savate — éculée, — les souliers de maroquin — doublés de peau de lapin. — Glin Joseph.
(ter).
On
dit
aux environs de Saluées
:
Giuseppe,
La cagna ne fa sette Unbianc, un rous,
Un Joseph, joli
—
la chienne
coume vous.
joli
en a
;
fait
sept:
— un
blanc, un roux,
—
un
comme vous. M. Fréd. Mistral, Maillane (Bouehes-du- Rhône). II
Jôusè,
Pico dôu pèd, Pico de
Eme un Eme un
la
sabato
floc
de pato,
floc
de marrouquin
;
Jôusè es un couquin:
M mo
Gilbert, Avignon.
-
156
—
— frappe du pied, — frappe de la savate — avec un morchiffon, — avec un morceau de maroquin; — Joseph est un
Joseph ceau de coquin.
— Pierre
III.
Pèire l'oupignastre,
Qu'a mes sa femo à
l'aste,
Sis enfants
A
la sartan,
Pèire lou groumand Pierre.
— Pierre
l'opiniâtre,
ses enfants à la poêle,
—
!
— qui a mis
sa
femme à
la broche,
Pierre le gourmand!
M. Fréd. Mistral, Maillane (Bouches -du-Rhône). IV.
— DOUMENICO
Doumenico Gros-artèu Toujour pago, toujour dèu. M. A. Arnavielle, Dominique.
—
Dominique gros-orteil
— toujours
Alais.
paye et toujours
est endetté,
V.
— Jan.
=e± facz^i=: 4==|g==p z= h=fz^i i=tt=t=q? it=P
13:
Jan! Vai t'en
Jan
à
las
cra-bos; Jan! Las cra-bos s'en van. \
!
Vai- t'en à las crabos;
(
>
Jan
i
!
Las crabos s'en van. M. Jean.
,.
ois
le
/
docteur Guibaud, Narbonne.
— Jean — va-t'en [garder] les chèvres — Jean — les chè!
!
;
vres s'en vont.
VI
Quan le paure Jan venguet de l'aurado, De tant qu'abio talent, la fam l'escanabo
;
~
—
157
Se manjecun porc tout en carbounado, Se manjec un biôu tout en gresilhado.
Mu« Quand
le
—
appétit, [que] la faim l'étranglait, il
Marie Lambbrt, Belesta (Ariège).
—
pauvre Jean revint du labourage,
mangea un bœuf
sur
il
avait un
mangea un porc en
il
si
grand
—
sauce,
le gril.
VII.
— Gaspard Gaspard
A
manja
lou lard.
— Ounte Ta près — Din lou placard. — Hou lou galavard ?
!
!
M. Louis Roumieux, Nimes.
Dans
le
—
Gaspard placard. Oh!
Gaspard.
—
— a mangé
— Où
l'a-t-il
pris?
—
le goinfre.
— Maurissou
VIII.
Tu
le lard.
Grand Maurissou, uno auco;
n'as panât
Porto-me-lo E bei ne querre uno autro.
M Grand et
[petit]
Maurice
— tu
lla
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
as volé une oie
;
—
apporte-la-moi
va en prendre une autre.
Se
dit contre
quelqu'un que l'on suppose avoir volé.
IX.
— Batisto Batisto
En cagant perdeguè Baptiste.
Aux
— Baptiste — en
environs de Saluées on
la visto.
ch... perdit la
dit
:
Batista Fila d'arista, L'arista eschanca,
vue.
—
—
-
158
Batista es sus la banca,
La banca roump, Batista es su Testrount
;
L'estrount s'eslarga, Batista es sus la brasa
La brasa
;
tuba,
Batista es un galup,
Un galupoun E 'sta vuech ans :
en presoun.
— Baptiste — chanvre casse, — du chanvre, — banc — banc se rompt, — Baptiste es sur Baptiste est sur — — Baptiste est sur la braise — la braise fume, — Baptiste est un galopin, — un galopin — est resté huit ans Baptiste.
l'étr.
.
.
le
filait
le
;
le
l'étr.
t
s'élargit,
.
. ;
;
il
:
en prison.
M. Fréd. Mistral, Maillane (Bouches-du -Rhône).
—
X.
Bertran
Bertran aviè 'no cabro, La méno per lou champ
;
un cop de bano,
lé fico
lé fai pissa lou sanc.
Repeto, Bertran
(bis).
M. Ardouin, Nimes. Bertrand avait une chèvre, lui
donne un coup de corne,
trand
—
—
il
la
mène dans
et fait couler
—
Catarino
Catarino
Tasto Tiôu à la galino. Catherine
Aux
— touche l'œuf à
la poule.
environs de Saluées on dit
:
Catarina Tira un pet à la farina,
La farina eschiopa, Lo mouli se dérocha,
champs
son sang.
(bis).
XL
les
;
—
elle
— Saute, Ber-
—
—
159
Catarina es dessout
Eme Catherine. éclate,
—
le
suo col rout.
— Catherine —
moulin s'effondre,
un pet à
fait
la
farine,
—
la farine
— Catherine est dessous — avec son cou
rompu.
M. Fréd. Mistral, Maillane(Bouches-du-Rhône ). /
^ XII.
S
y=
Ma
—
Mario, Lalio
:£=p - ri - o,
PC
La
o,
&
*
blat:
i£=ï£ Le sè-goun, Le
P=
V
Las
au
a.
Lalio
Las aucos
-
cos
al
t=* i£=$ ï=$
li-goun, Le mè-toun
Mario
±fc
sac.
al
!
!
al blat
:
Le sègoun, Le ligoun, Le mètoun al sac.
M lu Marie Lambert, Belesta (Àriôge). Marie, Eulalie. de] blé
:
—
ment dans
elles le
— Marie — Eulalie — les oies [sontj !
!
moissonnent,
—
[en gerbes],
le lient
au [champ
—
le sac.
XIII.
—
Marianno
Marianno Coudanno, La maire das catous,
Monto sus latéulado,
Ne trobo vint e dous Vo dejout lou pairôu, Ne trobo vint e nôu
;
;
Passo jout I
M.
la grasilho,
trobo sa familho. le
pasteur Fesquet, Colognac (Gard).
l'enfer-
— M
—
arianne.
chats
sous
—
le
— y trouve
— —
le toit,
—
elle
—
la mère des petits Coudanne (?), elle en trouve vingt-deux elle va
Marianne
monte sur
chaudron,
—
160
;
—
— elle passe sous
en trouve vingt-neuf;
le gril,
sa famille.
XIV Mariano coutanno, La mairo deis auzels, S'enbolo sus la taulo, S'en trigo
M M. C,
—
la
Ue
le
pus bel.
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
— s'envole
mère des oiseaux,
sur la table,
— et
choisit le plus gros.
DIVERS
XV En voyant passer un
prêtre
:
Moussu
lou Curât,
Vostra cata a catounat, N'a fach un, n'a fach dous, N'i a un nègre couma vous. M. Bouquet, Montpellier. Monsieur en a
fait
le
un,
Curé, elle
— votre chatte a
en a
fait
deux,
—
fait il
des petits chats
;
—
elle
y en a un noir comme
vous.
XVI Lou capel tras Taurelho, La mestresso al coustat, La boutelho per bèure :
« «
M.
le
A
vostro santat,
Moussu
lou Curât
!... »
pasteur Liebich, Saint- André-de-Lancize (Lozère).
:
—
—
—
la maîtresse au côté, Le chapeau sur l'oreille, Monsieur le Curé « A votre santé, pour boire
—
!
»
la bouteille
—
XVII.
-
161
Las
Fii
Quan Las
filhos
— hos dk CussàC
plôu,
de Cussac
Se (iestupoun lou tioul Per s'aniagà lou cap. M.
le
docteur Guibaud, Narbonne.
—
—
—
les filles de Cuxac Qaand il pleut, Les Filles de Cuxac. se découvrent le c... pour se couvrir la tête. par dessus la tête, C'est-à-dire qu'elles relèvent leur jupon
—
comme
il
est raconté de Virginie
et
de Paul, dans
le
touchant récit
de Bernardin de Saint-Pierre.
De
cette habitude, assez
doc, l'ironie
montagnarde a
générale dans nos villages de Languefait
XVIII.
^=2=
—
une satire.
L'Amoulaire
— Le Rémouleur.
—
de cordonnier;
—
162
— Le rémouleur — —
—
l'alêne
ne sait pas faire
met en peine,
le
—
—
le
métier
—
le ligneul
lui fait peur.
XIX Les habitants du Comtat parodient ainsi
la prononciation des
gens
de Tarascon.
Turututù! Turutulê! S'i
Uno que
perdu dos
siblo,
Li que
clê
:
Tautro que siblo pê auran trouvé
;
lis
Vendran ver moussu lou curé Saran recoumpensê.
;
Turututu! Turututê!
M me T. T. (appel de trompette simulé).
une
(forée) qui siffle, l'autre qui
trouvées
pensés.
— iront
— T.
(les
ne
—
siffle
rapporter) chez
M.
On
Gilbert, Avignon.
a perdu deux clefs
pas — ceux Curé; — ;
le
ils
:
—
qui les auront
seront récom-
T.
XX Contre une femme coquette
:
Es vestido en modo de reinar
Val mai
la
pel que
M.
C. Gleizes, Azillanet (Hérault).
Elle est vêtue à la façon des renards chair.
:
la car.
:
— la
peau vaut plus que
la
VIII
INCANTATIONS ENFANTINES
VIII
INCANTATIONS ENFANTINES
Les enfants vivant en plein fois leurs
air,
jeux pour adresser
dans
les
au
soit
champs, interrompent parà la lune, aux nuages,
soleil,
ou bien aux animaux, aux oiseaux, etc., des incantations rythmées sur les deux notes traditionnelles dont ils font un si fréquent usage. Ces sortes de conjurations, de prières païennes sont destinées à faire briller
le soleil
momentanément caché par
les
nuages, à faire
lever la lune. Ils ont aussi des formules spéciales pour pronostiquer
temps d'après
le
le
chant du coq,
le vol
des oiseaux ou des insectes
d'autres pour détacher l'écorce d'une branche de saule, dont
un
sifflet, etc.,
ils
;
font
etc.
Ces petites compositions populaires se retrouvent identiques dans tout le Midi et forment l'un
des chapitres les plus curieux de cette
collection.
—
I.
Le
soleil,
c'est le
Midi
LE SOLEIL
car
,
il
est
non seulement
l'existence, la
lumière, mais encore ce que le méridional affectionne par dessus tout.
Un
trait,
rappelé par Arago à propos de l'éclipsé totale de 1842,
peint entièrement cette admiration des natures méridionales pour le soleil
:
«
Un
petit enfant de Sieyés, petit pâtre,
voyant
la lumière dis-
paraître et l'ombre se répandre, sinistre, se mit à pleurer; mais, lors-
que
les
rayons reparurent,
il
aux yeux et
se leva, la joie
Obèu
tendant ses mains vers l'astre resplendissant « :
soulel
s'écria, !
en
» {Journal
des Beaux-Arts, 9 juillet 1842.)
m
1
.
—
LOU SOURELHÉ
V—sj
yr-ySou-rel
- hé,
le -
vo
-
té
Per
ti
y
pau-res en
v
~
- fan-
— I£2_
166
—1^=UE
5
-U—U Que
té
cul
-
hé
de
Lou
sou-rel
s'a -
£ ? -
rel
s'es -
P=?
^=p:
ten;
?
*=
de rou-ma
Lou sou
- rin,
-
bais-so;
rel
es
per
ca
Un
cul-
S
bs hé
;
!t=tt
d'ar-gen, Lou sou
cul - hé
fré
V=$=#=U grais-so,
HMM/
Un
g
Que mo-ron de
pa-lho,
la
4£=p
pc
Un
souri sus
T»=p=li
-
min
Sourelhé, lèvo-te
Per ti paures enfanté Que soun sus la palho,
Que moron de
Un
Un
sourel s'abaisso
culhé d'argent
Lou
— Petit
— qui sont sur la lerée de graisse, — enfants
:
Un
Une
cuiller d'étain,
Autre
(2)
cuillerée de
Variante:
Autre
:
—
riz,
Un
— pour
tes
pauvres petits
— qui meurent de froid; — une s'abaisse — une d'argent, —
cuil-
;
cuiller
,
soleil est
par les champs.
culhé de ris
Lou sourel
Une
Lambert, Saint-Gilles (Gard).
sourel es per lou champ.
— le
Un
:
(2),
paille,
culhè d'estam
Lou
J.
soleil, lève-toi
le soleil
Variante
;
sourel es per camin.
M me
(1)
;
(1),
sourel s'esten
culhé de roumarin
Lou Le petit Soleil.
;
culhé de graisso,
Lou
Un
fré
s'espandis.
le soleil s'étend.
culhè de sahin (saindoux),
Lou
sourel se leva,
S'espandis per terra. (Montpellier).
le
soleil s'étend
;
-
167
— une cuiller de romarin, —
par les che-
le soleil est
mins.
Les enfants sont en rond, accroupis, les mains jointes devant les genoux ils font la ronde ainsi, ou bien se poursuivent sans changer ;
de posture, ce qui amène de nombreuses culbutes et de joyeux éclats
de
rire.
Rajo, rajo, sourelhou,
2.
Te dounarei
Si bei nou, le
Demà
miu brespalhou,
le
dema Taure,
passât te l'embouiarè
;
le gous de sant Marti T'embouiarè pa e bi.
Per
M He Rayonne, rayonne, si
petit soleil,
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
—
je te donnerai
mon
goûter
— après-demain je te l'enverrai — — je t'enverrai [du] pain et [du] vin.
ce n'est aujourd'hui ni demain,
par
le chien
de saint Martin
1 ,
Soulel
3.
—
;
;
soulelhaire,
Douno-nous Tesclaire,
A iéu,
à
moun
paire,
Amai
al paure pastourel Qu'a pas ni capo ni mantel Abiô qu'un capel de palho
Qu'a perdut à
La
la batalho
;
;
batalho es morto
Darniè
'n
E moun Darniè
ped de porto,
paire es biu
'n
ped d'ouliu. M. Achille Mir, Escales (Aude).
Soleil soleillant,
— il
et aussi
la bataille est
1
chapeau de
morte
— à moi,
donne-nous la lumière,
au pauvre pastoureau
n'avait qu'un
est vivant
—
— qui n'a —
paille,
— derrière un
— derrière un
olivier.
Allusion à l'arc- wi-ciel.
il
ni
l'a
à
mon
père,
cape ni manteau
perdu à la bataille
seuil de porte,
—
et
mon
;
;
— —
père
— 4.
—
168
Rajo, rajo tras lou piech,
Prègo Dieu que
Mas
E
siè lèu niech,
cabretos sou sadoulos
de troun e de broun.
Broun
es mort,
Amai soun porc
Ma galino
moun
becat
;
becarèlo escudèlo,
L'escudeleto d'argèn,
Ma soupeto Moun Vei
En
de froumen,
culhè de costo baisso.
la rajo
coumo
baisso
!
tau pais eau anà,
Per veire lous cats voulà, Lous pijouns caufà lou four, Las agassos, lous agassous, Lous agassous, lous fougassous. D'un biôu aviei la testo,
E
voulièu ni fa la festo
Lou
;
cousiniè que cousinavo
Touquet
Ount
al pairôu,
èro la testo de biôu
:
Acabèt tout. M.
le
pasteur Fesquet, Golognac (Gard).
— prie Dieu bien— — mes petites chèvres sont rassasiées à force de broutôt — Broun est mort, — ainsi que son porc — ma poule au bec pointu — a becqueté mon écuelle, — ma petite écuelle d'argent, — de bois. — Vois où y a ma soupe de froment, — ma faut dans un pays — pour lumière baisse — comme — — pigeons chauffer four, pies voir chats voler, — de les fouaces. — J'avais leurs cuisinier qui faisait d'un bœuf, — je voulais m'en régaler,— — — — la du bœuf: tout fut chaudron, où heurta cuire Rayonne, rayonne derrière
la colline,
qu'il
soit
nuit,
ter.
;
cuiller
il
la
!
aller
les
les
petits,
Il
les petits
était
et
la
le
le
les
la pie, [faire]
tête
perdu.
tel
le
tête
la
—
169
II.
—
Laluno
1.
LA NUIT, LA LUNE sort de darrè le soulelh.
— Qu'es pairi? — Le roumani. — Qu'es lamairino? — La trauco toupino. le
M La lune
sort
romarin. —
de derrière
lle
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
le soleil.
Qui est la marraine ? —
—
Qui est
le
parrain?
—
Le
Le pot cassé.
Béni, béni, nèit,
2.
Qu'aniren
al lèit.
M. A. Mir, Escales (Aude). Viens, viens
;
nuit,
— nous irons au
lit.
Béni, béni, jour,
3.
Que faren l'amour. M. A. Mir, Escales (Aude). Viens, viens
4.
;
jour,
— nous ferons l'amour.
Pico campano, abantso sourelh, Fei-te lèu nèit que nous alren.
M lu Sonne, cloche, avance soleil
Marie Lambert, Belesta (Ariège). ;
—
qu'il fasse bientôt nuit,
nous partions.
5.
Cau anà'sarrà, Las vaquetas an prou rnanjat
De sagneta ou de prat. La pouleta becarèla
A
becat nostra escudèla,
Nostra escudeleta d'argent,
La soupa de froument, Lou culheirou de baissa. 12
pour que
—
—
170
Lou sourel s'abaissa, Lou diable s'estrangola, La ferma alai trigola. M. H. Bouquet, Montpellier. 11
faut
mangé
—
aller
enfermer
— d'herbes
le
d'étang ou des prés
a becqueté notre écuelle,
soupe de froment,
—
bétail,
les
— notre petite
— la petite cuiller de
le diable s'étrangle,
—
la
femme
bois.
becque
écuelle d'argent,
— Le
soleil
—
descend,
la
—
là-bas s'impatiente.
Cau anàsarrà. Lou soupà es quioch La vielha es morta
6.
petites vaches ont assez
— La petite poule qui
;
Darrier la porta.
La
cervèla es au toupi
Per lou dejunà dau chi; Las tournas à la faissèla Per lou dejunà de la lachèira; La car es au jarlier Per lou dejunà dau vaquier. M. H. Bouquht, Montpellier. Il
— souper est — La cervelle est
faut aller enfermer le bétail,
est
morte
—
pour
— le
l'égouttoir
derrière la porte.
déjeuner du chien.
— pour
la jarre — pour
7.
le
le
le
—
Les fromages
déjeuner de la laitière.
—
cuit;
— la
dans
la
frais
sont dans
La viande
est dans
déjeuner du vacher.
La luno noubèlo Mounto sus Tescabèlo,
E de pa e de bi, Un plen toupi de Lou Lou
fabos.
toupi se crèbo, garel lou lèbo.
A, bai-lo lebà, I,
vieille
marmite
tourno-lo-i;
Se Ta de merdo, juco-lo-i. M. Ph. Miquel (Rabastens-sur-Tarn).
— La lune nouvelle
— un plein A, va le
—
I,
—
monte sur l'escabeau.
— le pot se retourne-le, —
pot de fèves
lever, —
171
;
y a de
s'il
—
—
crève
Du
le lève.
—
la m..., suce-la.
Pronostics tirés de la forme du croissant de la lune 8.
pain et du vin,
boiteux
le
:
Luno penden, Terro fenden
;
Luno chabrolo, Terro molo. M. Chabaneau, Nontron.
Lune (aux cornes) pendantes, de chèvre (dressées),
—
terre fendue
;
— lune aux
cornes
— terre molle. 9.
Luno virado Terro bagnado.
M. Bonnet,
Lune renversée,
Un
—
dit
Menjo, Cazouls-les-Béziers (Hérault).
terre mouillée.
proverbe très connu dans cette région
En lunoperdudo
se
la lune est absente,
10.
:
semeno pas (le
Quand
dit
res.
même).
on ne doit rien semer.
Corno pendento, Terro fendento Corno quilhado, Terro bagnado; Un round à la luno, Vent ou brumo. ;
M. Rigal, Agen. Cornes mouillée
— terre fendue — cornes dressées, — un rond à la lune (halo), — vent ou brume.
pendantes, ;
—
11.
;
terre
Quan la luno fa auriolo, La terro es lèu molo. M. G. Gleizes, Azillanet (Hérault).
Quand
la lune
fait
(mouillée par la pluie).
auréole (halo),
— la
terre est bientôt molle
—
172
III.
—
LES NUA3ES, LA PLUIE, LE VENT Rougeirola dai sère Bel tems espéra;
1.
La
dai mati,
Ploja ou vent per cami.
M
mo
Dussol, Saint- André-de-Sangonis (Hérault].
La lueur rouge du matin,
— pluie
Variante
—
soir
fait
espérer le beau temps
;
— celle du
ou vent en chemin.
:
Aubo
roujo,
Vent ou
ploujo.
M. Riqal, Agen.
Aube rouge
— vent ou pluie.
Variante de la Lozère
:
Rougioguo
del vespre
Souguelho soun mestre, Rougioguo del mati
Mouolho soun
vesi.
M. Gonort, Saint-Frézal-d'Albuges.
La
—
lueur rouge du soir
ensoleille son maître,
— celle du
matin
— mouille son voisin. 2.
Se
fai tard, ornai vai plôure,
Lou coucut
se bagnarô.
— Si se bagno, que se bagne, Quauque jour M. Il
lera.
se fait tard,
—
S'il
a'essuiera.
le docteur
sûrement
se mouille,
s'eissuejarô.
il
Chaussinand, Goux (Ardèche).
va pleuvoir,
qu'il se mouille,
—
—
le
coucou se mouil-
dans quelques jours
il
173
3.
—J—
b£-«
i~\
—
—
174
—
Lou bon Dieu Tescouto Darriès uno souco.
— La poule fera l'œuf — La terre se mouille, — Le coucou — les pâtres n'auront plus l'herbe — Dieu l'écoute — bon grange (femelle) chante — derrière Il
pleut
il
!
pleut
!
!
froid.
croît,
la
derrière
le
;
un pied de vigne. Saillans (Drôme).
M. Maurice Faure, Se chante pendant
les pluies
du prin-
qui ont lieu à l'approche
temps.
Plôu! plôu!
6.
La
galino de Pouzôu fach un iôu
Din lou peirôu. Porto palho, porto fé, La galino vôu pas pus
M
ré.
Sophie Argubl, Salles-Curan (Aveyron).
pleut — la poule de Pouzol — a — — apporte du Apporte de la chaudron.
Il
le
Ue
pleut
il
!
fait
!
paille,
ne vaut plus
un œuf
foin,
Plôu
La
!
plôu
galino farà l'iôu fé
;
M. Melchior Barthès, Saint-Pons
foin
;
—
poule
!
Sus de palho, sus de La galino bal pos ré.
pleut
— dans
la
rien.
7.
Il
—
{bis),
— la
la poule
poule fera l'œuf
— sur de la paille
(Hérault).
ou sur du
ne vaut rien. 8.
Plôu! plôu!
La galino de Bagnôu Monto sus la roco, Fai un
fais
de broco
;
Monto sus lou banc, Fai un iôu tout blanc. M. Louis Roumieux, Beaucaire (Gard). Il
fait
— La poule de Bagnols — monte sur la roche, monte sur banc, — un œuf un fagot de menu bois — pleut
!
tout blanc.
il
pleut
!
;
elle
le
fait
—
175
—
Plôu! plôu,
9.
Rabagnôu!
La galino coco Monto sus la roco Sus
;
la roco,
Sus un banc, Fai un iôu tout blanc.
M me Il
pleut!
il
— monte sur
Gilbert, Avignon.
— Rabagnôu! — la poule pondeuse (couveuse?) roche — sur la roche, — sur un banc, — un œuf
pleut, la
fait
;
tout blanc.
Plàu, plàu,
10.
Sus
vigno de Labàu
la
;
Plàu pas sus la nostro,
Que d'argent nous
costo
!
Le Frère Miquel, Rabastens-sur-Tarn. Il
pleut {bis)
nôtre,
— sur
la vigne de
Lavaur
— que d'argent cela nous coûte Plàu
11.
!
!
—
;
il
ne pleut pas sur la
(cela nous fait perdre).
plàu
!
Fangos à Cailhau.
Le
ritou de Carcassouno
Lai souno,
Le
ritou de Palaja
Lai
fa.
M. James, Belvez (Aude). Il
pleut!
il
pleut!
de Carcassonne
—
—
[il
y aura de
—
l'appelle,
12.
Plôu
!
le
la]
boue à Cailhau
curé de Palaja
(1)
plôu e sourèio
Per lou pont de Marselho Se Marselho vouiè, Tout lou mounde couririé Se poudien pas courre,
(1)
Villages
du département de l'Aude.
!
;
(1).
—
— la
Le curé
fait.
—
—
176
dau mourre Se poudien pas marcha, Fouiarien dau nas.
13. Fouiarien
;
M. Maurice Faure, Saint-Benoît (Drôme). Il
pleut
il
!
pleut et
Marseille voulait,
—
courir,
ils
— tout
Quand
Lou
—
monde
le
sur le pont de Marseille courrait
;
—
ils (la)
—
;
s 'ils
si
ne pout
:
soulel de Mountalba, que fa susà las peiros.
soleil
de Montauban, qui
Lou
14.
(Hérault).
suer les pierres.
fait
sourel de Mountalba
Fai susà las peiros {par.
:
lous bartasses)
M. Gleizes, Azillanet
Le
—
!
M. Melchior Barthès, Saint-Pons Le
!
ne pouvaient pas
s'ils
fouilleraient de leur nez
pleut et fait soleil on dit
il
—
museau
fouilleraient (la terre) de leur
vaient pas marcher,
13.
soleille
il
soleil
de Montauban
sons. (C'est-à-dire
:
il
—
fait
(Hérault).
suer les pierres. Var.
pleut et fait soleil en
même
:
les buis-
temps.)
15.
ÏS *
Ç3=Ç
[3E& ii
pleut,
so
fait
il
m=Ff=mj=% dia -
ble
3^# ton.
bat
fem
sa
-
Le
leil,
C-i ' C A grands coups
me
r
g.
de
bâ-
=fc
EEË
7Vi
11
ve
Na
pleut,
il
-
Le
A
-
po
-
lé
on!
fait soleil,
diabhe bat sa
femme
grands coups de bâton. Vive Napoléon
!
(Très populaire à Montpellier).
177
Lou soulei Lou boun
16.
mai ca plôu te soun filhôu.
raio I)î
CL
|I.
Le
soleil luit et
pleut,
il
—
bon Dieu
le
Ciiabaneau, Nontron.
tient
son
filleul.
Dans ce dicton populaire on retrouve l'esprit gaulois de nos pères pendant que le bon Dieu fait briller le soleil, son filleul ne
:
pas pour faire pleuvoir. 17. Allegretto
a &
Que
-7
£ 7
7
pc
j-
ne
plo - gue, que
Que
- je,
S
I glans,
li
fi
ifc
±fc -
ho pou
-
do soun pas sens
-
li
-
be
5S
fcfc
tt
tom
v:
ga
d'à-
t - lans.
Que plogue, que nèje, Que tombe d'aglans, Li fiho poulido
Se maridaran.
M me Qu'il pleuve, qu'il neige, jolies —
—
qu'il
J.
Lambert, Saint-Gilles (Gard).
pleuve des glands,
—
les filles
se marieront.
Variante
:
Que plogue, que nège, que tombe d'aglans!
18.
Las
filhos poulidos
soun pas sens galans. M. Maurice Faurb,
Qu'il jolies
pleuve, qu'il neige, qu'il
tombe des glands
!
—
Alais.
Les
filles
ne sont pas sans amoureux.
19.
G^=g
I3|Eé
Al
I
-
le -
lu
-
la
-
dos
se
^FRE^Ffey P
^
ia !
fcp ±
ZZ tiéu
*=*
zz
ba
Moun
-
gna
pai
-
a -
re,
plôu, Las
=t
rezrzzct
rôu. Se
se
ba~
—
^m gnou,
—
178
wm^
-f^i
-G-
f se-ca
se
—
-
rou.
Al
-
le
lu
ta.
Alléluia ! «
Moun
paire, plôu,
Las tiéulados se bagnarôu.
— Se se bagnou, se secarôu
».
Alléluia!
M mB Alléluia -
S'ils se
!
—
<t
Mon
mouillent,
ils
père,
pleut,
il
se sécheront ».
— les — Alléluia
se mouilleront.
toits
!
S
&
1
£ tomb'
Il
de
V l'eau,
±=Z
de
l'eau,
7=
mouil
tomb' de l'eau, Qui
- le
1
mouil -le
11
tomb' de
Il
tomb' de l'eau,
comme
il
l'eau,
faut.
l'eau, (bis)
Qui mouill' Qui mouille
tomb de
Il
;
;
(ter)
comme
(bis) il
Qui
£
Pi
t£
mouill', qui mouill', qui
20.
tomb'
il
m
•
1
Je an je an, Millau.
faut. Montpellier.
il
-
—
IV.
La
1.
179
—
L'ARC-EN-CIEL
ricliano de l'ensei
Meno La
Taigojasei
;
ricliano de l'enmati
Meno
l'aigo à pie
chami. M.
— mène l'eau
L'arc-en-ciel du soir
matin
—
mène
C.
Ghabaneau, Nontron.
se coucher
;
—
l'arc-en-ciel du
;
—
l'arc-en-ciel du
l'eau à plein chemin.
Variante du Périgord 2.
:
La recacano
del ser
Retiro pledzo cha elo
;
La recacano del mati Met la pledzo pel cami. L'ar-en-ciel du soir
matin —
met
— remise la pluie chez
la pluie
3.
elle
par les chemins.
L'arc en ciel del sèro
Lou
bel tems espèro
;
L'arc en ciel del mati
Tiro lou boue de pel cami. M. Rigal, Agen.
—
L'arc-en-ciel du soir
du matin
—
fait
retire le bouvier
espérer le beau temps
;
— l'arc-en-cie
du chemin.
Arcanciel dal vespre,
4.
Loupastre pot coucha ai campestre.
M me Dussol, Arc-en-ciel du soir
5.
,
—
Quan
le
Saint- André-de-Sangonis (Hérault).
pâtre peut aller coucher aux champs.
veiras l'arcanciel
Pastre,^rintra toun troupel.
Mm Quand
«
Dussol, Saint- André-de-Sangonis (Hérault).
tu verras l'arc-en-ciel,
— berger,
remise ton troupeau.
— 6.
Lou Que
—
saucle de sant Marti, lou vei lou vespre
Pot anà
Que
180
al
campestre
;
lou vei lou mati
Pot anà dourmi. M. Emile Robert, Gazouls-les-Béziers (Hérault).
—
celui qui le voit le Le cercle de saint Martin, peut aux champs celui qui le voit le matin ;
—
—
soir
—
peut aller
aller dormir.
Lou saucle de sant Marti,
7.
Vol mai lou vèire lou vespre que lou mati. (Le
Le
cercle de saint Martin
—
il
vaut mieux
même).
le voir
le soir
que
le
matin.
8.
Arcanciel de vespre
Bèu tems deu Arcanciel dau
Acoumplis soun
estre
ma
r
;
i
vesi.
M. Marsal, Montpellier.
—
Arc-en-ciel du soir satisfait
— beau temps amène; — arc-en-ciel du
son voisin.
matin
!
-
— LES
,V.
A
—
181
OISEAUX
l'on renverse sur le dos
un moineau que
:
Passerat de sant Marti,
1.
Se te lèbos pas cTaqui, Saras mort demà mati. M. Melchior Barthès, Saint-Pons Passereau de saint Martin,
—
si tu
ne
te lèves
pas de
là,
(Hérault).
— tu seras
mort demain matin.
—
2.
Lou Coucut
Lou prumiè
d'abriéu,
Sauprés se soui mort ou viéu. M.
— Au premier
Le Coucou.
le
pasteur Fesquet, Colognac (Gard).
avril,
— vous
saurez
si
je suis mort ou
vivant.
3. Si la
Coucut Coucut branco péto, soun 1
M Coucou
1
— Si la
(bis)
11
*
ficut.
Marie Lambert, Belesta (Ariege).
branche casse,
je
suis mort.
4.
Moderato
A!
ï
hup
f^ï
q:
ga
lo?
-
hup
A!
'nten
-dut Can-tà
i la
ci-
!
iï'a-vès pa'nten-dut Caii-tà
Fin
j-
cou
N'a-vès pa
l
w^
e^pPSjgp^pl
&i * lou
;=&=
m^mm,
-a-p-
-
m&H
eut ?
Lou cou-cut
es
j
•
f
w^
mort, Es mort
en
Es-
S —
—
182
D. C.
fc
*=**:
Ë=± pa
-
V:
*^t
§=pE^^
£
becEm-b'u -no
gno, l'an ta-pat lou
A
hup
!
-
cas
-
ta
gno.
!
N'avès pà'ntendut
Cantà
la cigalo ?
A!
hup l
N'avès pà'ntendut
Cantà lou coucut I
Lou coucut
es mort,
Es mort en Espagno, l'an tapât lou
bec
Emb' uno castagno.
A
I
hup
M A! hup
!
Le bec
—
hup !
— N'avez-vous pas
lu
! etc.
A. Hermet, Genolhac (Gard).
entendu
—
chanter la cigale ?
— N'avez-vous pas entendu — chanter coucou? coucou est mort, — est mort en Espagne, — on
—
A
!
le
-
lui
a clos le
avec une châtaigne.
—
Moderato
£
$5 Lou cou
-
es mort,
eut
—
ta -pat lou
Am-b'u
cùou
-
•:
•
V
i>
mort en
5
ft=fr é
i^il Fan
es
|V
-*-
]
<>
ii
Es-pa-gna,
fffît
na cas-ta-gna, Hup
l
ï^m^f^^-M-h^ N'as pas en
:d~
N'as
-
ten-dut
Gan
- ta
lou cou-cut?
~£^m pas
en
-
ten
-
dut
Gan
- ta
Hup
!
w
lou cou-cut?
.
— 1)
183
Lou coucut
— es mort,
Es mort en Espagna,
Tan tapât
lou
cùou
Amb'u.na castagna.
Hup ! N'as pas entendut
Cantà 2)
lou coucut ?
Lou coucut es mort, Es mort en Africa, Tan fach Tentarrà
Ambé 3)
de musica.
Lou coucut
es mort,
Es mort en Angleterra, Fan tapât lou clôt Amb' un pau de terra.
Hup! I\'as
pas entendut
Cantà lou coucut?
—
—
le c...
il est mort en Espagne, Le coucou est mort, on lui a bouché avec une châtaigne.— Hup! N'as-tu pas entendu chan-
ter le
coucou t
1
2.
—
Le coucou
enterrement 3.
—
est mort,
— —
—
— chanter
le
il
est
mort en Afrique,
—
on a
fait
son
avec de la musique.
Le coucou est mort, avec un peu de
sa fosse
—
—
il
est
terre,
mort en Angleterre,
— on a fermé
— Hup — N'as-tu !
pas entendu
coucou ?
M. Bouquet, Montpellier.
6.
Turo
La
— L'Auriol
Jan Lauriol maduro, roussignol.
luro,
figo
;
M Le Loriot. rossignol.
—
Turelure,
11 "
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
Jean Loriot
;
—
la
figue
est
mûre,
y
—
—
184
Variante du Périgord :
Soun madurlei
7.
figue,
Lei devirorôi.
— je
Les figues sont mûres,
On
que
sait
les dévorerai.
le loriot est très friand
±t
mer
Quan lou
i¥
g cou
i
le
u_u
naus-sa
5 prat,
-
s'en bô au
:p=
Naus-sa
prat,
la
E
—
- ga,
^
*=?
*=£ t=£
fi:
fruit.
— Lou Merle
8.
sH
de ce
tt
cou
la
Quan
ga;
Quan lou
fe
=t*
Naus-sa
-
cou
la
-
ga,
mer - le
K
s'en
bô au
I
Bais -sa
lou
cap.
lou merle s'en bô au prat,
Naussa la couga (bis)
Quan
;
lou merle s'en bô au prat,
Naussa
la couga,
Baissa lou cap.
M Quand le
le
me
Dussol, Saint-André-de-Sangonis (Hérault).
merle s'en va au pré,
merle s'en va au pré,
—
il
—
il
hausse la queue
hausse la queue
{bis);
— et baisse la
— quand tête.
Très populaire dans toute la région des Cévennes. 9.
sa £^fe^
-0—0-
Quan lou mer-le vèn dau
Quan Lèvo
V^ prat, Lô-vo la
PS
tout
%
ï
qu-io,bais-so lou cap.
lou merle vèn dau prat, la quio,
baisso lou cap.
M. Gaston Lambert, Lacaune (Tarn).
Quand
le
merle vient du pré,
—
il
lève la queue et baisse la tête.
,
—
—
10.
—
185
Lou Chot
Moderato
m
rt* W^rfrt à=±=^^^^=^=^. Jan ca-go blan Cou-fes-so
S
3=3
mou - ni-nos Toum-bo
lai
;
del
fegSEffEëËp^^^^ cel,
Se co-po
Toum-bo
las es-qui-nos;
del
^^3
ï m pel;
Toum-bo
del
cel,
-
Se
lat,
co
Jan cago blan Coufesso lai mouninos
Toumbo
del cel,
Se copo
las esquinos
Toumbo
co
-
po lou ca-
ii^ipa
:*
téu
Se
-
po
le
cous
- tat.
;
;
del cel,
Se copo lou capel
;
Toumbo
del téulat,
Se copo
le coustat.
Mlle Marie Lambert, Belesta (Ariège).
— Jean ch... blanc (1) — confesse guenons — — se casse l'échiné; — tombe du — se casse — se casse côtes. chapeau) — tombe du
Le Hibou. tombe du ciel, tête
(litt. le
les
;
ciel,
Variante de Narbonne
11.
la
les
toit,
;
il
:
Jan Pierre Jan Coufesso las mouninos
Toumbo
dal
Se coupo
Toumbo
las
esquinos
;
dal cel,
Se coupo lou capel
Toumbo
;
banc
;
dal taulat,
Se coupo lou coustat. M. (1)
Jean
ch...
le
docteur Guibaud, Narbonne.
blanc est le terme populaire pour désigner
le
hibou.
13
P
—
12.
2:
186
-
U— d— 2 Jan *S
ft
ni -
£ blan Coun-fes
ca - go
— —w p V-
1=?.
Se
cèu,
;
(i)
^=±-K qui
Quau vôu de
no.
co
po
-
mou-
li
m
es-
lis
*
EÈE$EE£ -
so
*=4
V
no Toum-bo dôu
-
==E
%= sanc Qu'a-pa
-
re
la
sar(1)
fc=b=g Quau ne vôu
tan!
b— i
V
»
jin
Que
^
*
co - pe
Jan cago blan (3) Counfesso li mounino Toumbo dôu cèu, Se copo lis esquino. Quau vôu de sanc Qu'apare la sartan Quau n'a pa proun Qu'apare un cournudoun
lou tou
-
pin.
;
!
Quau
!
n'a de resto
L'escampo à
la fenestro
!
Quau n'aura tro Que nègue sis esclô Quau ne vôu jin Que cope lou toupin! !
M me Jeanch... blanc
— confesse
guenons
les
;
Gilbert, Avignon.
— tombe du
— Qui veut du sang, — apporte un qui n'en a pas assez, — — par la fenêtre — qui en a de qu'il
brise les reins.
reste,
sabots (1)
que
!
le jette
qu'il casse le
trop,
pot
—
!
— qui
!
se
—
en a
qu'il noie ses
!
er ton (transposé) du plain-chant, ainsi Cette mélodie appartient au 1
la
précédente.
(2) Cette reprise est (3)
!
— qui n'en veut point, —
—
apporte la poêle
petit cuvier
qu'il
ciel,
Variante
:
répétée quatre fois.
Jean Peto-Jan.
y
—
13.
S Jan
mal.
dal.
Fa
-
£ ze
bra
ma
-
Vche
h fcip^
la vielho,
vo,
-
ft
-
pe
en
Jan
no,
-
Sou
se-
i vna
-
-
vo
Bi-
P^
no Dar
rié
-
h
1
V
lou
bu-
fc
-v— Ti
un sou
fico
-
flet.
l'oli
Béu Dejoust
-
joust la
-
£
^
gat Se pen
^l^ E
De
l'o - li
ZJr
^^
Lou
fei
fet,
Béu
li
V
Quan
i$
-
l'o
—
187
l'oli
la semai.
Quan Faze bramavo,
•
Sounavo Bidal.
Lou gat Se pencheno Darrié lou bufet,
E
la vielho,
Ti
fico
un
M.
le
en peno, souflet.
docteur Guibaud, Narbonne.
—
Jean de l'Huile (le hibou) Jean de l'Huile. Quand l'âne brayait, sous la comporte (1).
—
—
boit l'huile
—
appelait
il
-
•
Vidal.
Le chat se peigne lui donne une giffle.
—
derrière le buffet
14.
— et la
vieille,
en peine,-
— LOU COURBATAS
Courbatas
!
courbatas
!
Fai lou tour del moulinas,
(1)
Petite cuve en bois qui sert
vendante.
au transport des
raisins,
pendant
la
—
—
188
Troubaras un coutelas ti couparas lou nas. Que ta maire es morto Dejout uno porto,
E
Que toun
paire es mort
Dejout un embord. M.
le
pasteur Fesquet, Golognac (Gard).
Le Corbiîau. — Corbeau Corbeau — — tu trouveras un grand couteau — !
!
fais le tour
et tu te
ta mère est morte un buisson.
du grand moulin, Car le nez.
couperas
—
— sous une porte, — et ton père est mort — sous Courpatas!
15.
Vai-t'en à toun mas,
Que Que t'a
maire es morta,
ta
quitat
Dejout
la
un
floc
porta
de pan
;
Courris vite
Que
lou chi l'emporta.
M. H. Bouquet, Montpellier. Corbeau morte
;
—
!
— va-t'en
elle
cours vite,
t'a
— car ta mère est — sous la porte —
à ta maison des champs,
laissé
un morceau de pain
;
— car le chien l'emporte. 16. Courbatas, te vese
Rede coumo un pesé. M. A. Arnavielle, Alais.
Corbeau, je te vois
— raide comme un
pois.
17. Courbas, courbas, Reviro-te debes bas
Qu'as
le foc
M Corbeau, corbeau, à la queue.
11 *
à la cugo.
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
— retourne-toi vers
le bas,
— car
tu as le fou
—
189
—
18. Gorp, gorp, vai-t'en à la raar,
Que
ta maire a tirât la car de l'oulo.
M. Melchior Barthès, Saint-Pons Corbeau, corbeau, va-t'en à la mer, du pot.
—
19.
— car
ta
mère a
(Hérault). tiré la
viande
La Rato-penado
Rato-penado, vène eici, Te dounarai de pan bénit
;
Rato-penado, vai eilà,
Te dounarai de pan
rata.
M. L. Roumieux, Beaucaire (Gardj.
La Chauve-souris. du pain bénit;
—
— Chauve-souris,
viens
chauve-souris, va là-bas,
ici,
—
— je
te
donnerai
je te donnerai
du
pain de rat (rongé).
-
20. Rato-penado, vene lèu,
Te dounarai de pan nouvèu.
M m9 Chauve-souris, viens bientôt,
21
— je
te
donnerai du pain nouveau.
Rata-penada, veni
.
Gilbert, Avignon.
aici,
Te dounarai de froumage
coufit.
M. H. Bouquet, Montpellier. Chauve-souris, viens
ici,
— je
23.
te
donnerai du fromage
confit.
— LouGal
Cacaraca
!
— Vène de dinna. — Que as manjat — Un sestié de blat. — Ount Tas mes? — Din lou trau de ?
la paret.
M
1U
Marie Lambert, Belesta (Ariège)
Le Coq. — Cacaraca — Je viens de dîner. — Qu'as-tu mangé — Un setier de blé. — Où l'as-tu mis? — Dans trou de la muraille.
?
1
le
—
—
190
Cacaraca
23.
De Maurelhà
— Ount es toun paire — A prado. — E de que fa — Curbèlo de — An ount lou met — Al saquet.
?
la
?
blat.
?
M. Melchior Barthès, Saint-Pons Cacaraca de Maureïlhan Qu'y
fait-il ?
24
—
Il
crible
!
du
— Où
— A la prairie. — — Dans sac.
ton père?
est
— Où
blé.
(Hérault).
le
met- il?
le petit
Cacaraca I
.
— De que t'an fa — M'an rauba sac de — Ounte mes — Dinc un saquet. — Pico, pico, martelet. ?
'n
l'an
blad.
?
M. L. Roumieux, Nimes. Cacaraca
Où
l'a-t-on
!
—
mis
Que ?
t'a-t-on fait ?
— Dans un
petit
— On m'a volé
un sac de
sac. — Frappe, frappe,
blé.
petit
—
mar-
teau.
Cacalacal
25.
— Moun paire mi bat. — De que fach ?
i'as
— Fai raubat un sac de blat. — Ounte Tas mes — Dins un trauquet. ?
— Pico, pico, martelet. M. Cacalaca ai
!
—
Mon
volé un sac de blé.
le
pasteur Fesquet, Colognac (Gard).
—
me bat. — Que lui as-tu fait? — Où l'as-tu mis? — Dans un petit
père
Frappe, frappe, petit marteau. Variante de Montpellier
:
Pica, pica, poulet.
Je
trou.
lui
—
—
—
191
Cacaracaf
26.
—E
de que s'as
?
— Ai cambo routo. — Quau te Ta routo — Jan de Mouto. — E de que fa? — manjà soun — Ai qu'a bien fa la
?
la
i'aviès
bla.
I'aviei
!
!
M. Maurice Faure, Saint-Benoît (Drôme).
—
—
Cacaracaf Et qu'as-tu donc? Qui te l'a rompue? Jean de la Motte.-
—
Je
mangé son
lui avais
Variante
Ah
1
blé.
— Ah
!
J'ai la
jambe rompue.
— Que
lui avais-tu fait ?
qu'il a
bien fait
— —
!
:
que tu as bien
Ai
!
fait
!
qu'as bien fa
!
Version provençale Cacaracaf
27.
28.
— Merdo de cat — Quau batu — Pichot moussu. — Ounte es ana !
t'a
?
—
?
—
Darrié
—
Qu'es ana faire
—
ma.
la
— —
— — —
?
— Un batejat.
— Quau es meirino — Santo Catarino. — Quau es lou peirin — Sant Martin. la
?
—
—
?
—
Cacaracaf
Qu
t'a
pica ?
Pichoun moussu
De
l'àbi blu.
Ounte es ana ? la ma. Qu'es ana faire
Darrié
Un
batejat.
Qu'
s
?
lou peirin
?
Sant Agustin. Qu'
s la
meirino
?
Santo Catarino.
(Arles).
(Marseille).
M. Frédéric Mistral, Maillane (Bouches-du-Rhône).
— Cacaraca — M... de chat — Qui battu — Le petit homme. — Où allé ? — Derrière la maie. — Qu'y allé faire? — Un baptême. — Qui est la marraine? — Sainte Catherine. — Qui 27.
!
!
est-il
t'a
?
est-il
— Saint Martin. 28. Cacaraca! — Qui battu? — Petit monsieur — — Derrière maie. — Qu'y bleu. — Où est le parrain?
t'a
est-il allé ?
la
de l'habit
est-il allé faire ?
!
— — Un baptême. — Qui est la
marraine
?
29.
192
parrain
le
—
Saint Augustin.
?
Qui est
— Sainte Catherine. Cacaracal
— Merdo de — Quau batu — Lou picho moussu. — Mounte anà — A Carpentras. — De qu ana — Un batejà. cat.
?
t'a
eis
?
i'es
fà ?
— Quau la meirino — Santo Catarino. — Quau lou peirin? ei
?
,
ei
— Sant
Crespin.
M me
— Qui Où ? — A Carpentras. — baptême. — Qui est la marraine? — Cacaraca
!
- m... de chat-
parrain?
battu
t'a
est-il allé
Vve Gilbert, Avignon.
Qu'y
—
?
est-il
Le
allé
Sainte Catherine.
— Saint Crépin.
30. fi
^
±
*=*=*
ffc
Ca
-
ca
-
ra
faire ?
—
—
Un
Qui est
le
=F
J*!
ca Qu'est-ce que
-
h:
h
*=
—
petit maître.
!
tu
as?
Cacaraca
— Qu'est-ce que tu as — mal au doigt. — Qui te — C'est minet.
?
J'ai
l'a fait ?
le
M 1U 31.
Caroline Auzillion, Montpellier.
— Deman es dimenche, — Lou gai cantarô — Ni prendre sa penche, — Se penchinarô. ;
M. C'est
gne,
demain dimanche,
— et se peignera.
—
le
le
pasteur Fesquet, Colognac (Gard).
coq chantera
;
—
il
prendra son pei-
— 32. Variante d'Avignon
—
193
:
Gardara sa cr-esto Per se maridà.
— pour se marier.
gardera sa crête
Il
—
33.
La Galineto
— Ounte vas, —
Vau
galineto?
al païs bas.
— E de vas — Gagna ma videto.
faire
qu'i
?
— Pren mi ou mange — Nou, nou, mi manges pas, ti
Que quan
revendrai
ni
Sarai pus grasseto.
M.
— Où
La pbtite Poule. bas (dans la plaine).
—
pasteur Fesquet, Colognac(Gard).
le
vas-tu, petite poule?
vie.
Je vais au pays
—
— Prends-moi avec ou je te mange pas, — car lorsque je reviendrai —
ma
—
—
Gagner péniblement Non, non, ne me mange. je serai un peu plus grasse.
Qu'y vas-tu faire? toi
34.
m
P=*=É
:2:
XL-U—b—V-L
U—V-'d
.
U
-
na ga
- li
ne-taVou-liô
-
p=^ #=*
ip=pi—id a
;
Aus
-
sa
sa
cou
y
p
gue
-
-
fl
ta,
*=*
^i
Lou
fa
fai-re
guet
-
-*-*-vsôu.
ai
S bt le
-
ta,
Clou
-Jz
V=^t ras
de
ci -
va
Una
^
que
-
-
de
-
ta,
- ta
Pou-
tt Fai
-
lèu:
lou
Au-
^E
Un
plen cru
galineta
Vouliô faire Tiôu
l'iôu,
;
-
vel.
—
—
194
—
Aussa sa cougueta,
Lou faguet
ai sôu.
Pouleta,
Clouqueta, Fai-lou lèu
:
Auras de civadeta
Un
M
1U
plen cruvel.
Paule Riffard, Saint-André de Sangonis (Hérault).
leva sa petite petite poule — voulait faire l'œuf; — — — — queue, petite pondeuse — fais-le Poulette, à avoine — un plein crible. bientôt — tu auras de
Une
elle
le
terre.
fit
fine
:
35.
—
Le Poulh
Quiquiriqui
!
—
Qu'as-tus, poulet ?
—
Qu'ei fret.
— Bei-te — E ount — — Antsodetamairino. — Nounmi bol pos. — Que panât calfà. ?
i'as
—
Un
—
Ount
?
sac de blat. l'as
pourtat
?
— A la régo del prat. — Chi F te gardo — La coucardo. — Chi r te mol? — Le moulinier. — Chi T te pasto — Le boulanger.
?
(1)
?
M Ue
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
— Quiquiriqui! — Quas-tu, petit poulet? — J'ai Va te chauffer. — A quel endroit — Chez ta marraine. — Elle ne — Un sac de blé. — Où l'asas-tu dérobé me veut pas. — Que Le Poulet
froid.
?
lui
tu porté
— Qui
?
— Au
te le
sillon
moud
?
Prononcez
:
?
— Qui
te le
garde?
— Le meunier. — Qui
langer. (1)
du pré.
tchi.
— La couveuse — Le bou-
te le pétrit ?
(?)
-
195
Quequerequet
36.
— — — —
Mori de
!
fret.
Vai te caufà.
An ount
?
Co de tamairino.
— Nou, gausi pas. — Que panât? — Un sac de — Ount Tas pourtat? i'as
blat.
—
A
— —
Té
!
Mountagut.
Quan
n'as agut
—
Un
—
—
Ount l'as metut Darré la porto.
Té
!
?
bel escut. ?
lou diable que te Temporto.
M. Rioal, Agen.
— Je meurs de froid. — Va te — Chez ta marraine. — Je n'ose pas. — Que
Quequerequet qui ?
Un
sac de blé.
t'en
—
a-ton donné
porte.
— Tiens!
chauffer.
!
?
Où
l'as-tu porté ?
—
— Un bel écu. — Où
tiens
!
le diable te
mis
?
Chez
—
?
—
Combien
— Derrière
la
l'emporte.
I
l'escala
La galino s'èro vantado Que lou galet l'aviô 'mbrassado Mais, quan lou galet
De
—
as-tu volé
Montaigu.
l'as-tu
37. Quequerequet
Débat
A
lui
la galino a
l'a
;
sagut,
pus voulgut. M. Rioal, Agen.
Quequerequet petit
!
— Sous
coq l'avait embrassée
la poule
il
n'a plus voulu.
l'échelle ;
—
—
la poule s'était
mais, quand
le
vantée
petit coq
— que
l'a su,
—
le
de
— VI.
—
—
196
IMITATION DU CRI DES OISEAUX La Galina
1
.
La
poule qui vient de pondre crie
Couti
:
coutesco
l
!
Gouzinié, Dict. p. 134. Castres.
Cot! cot! cot! Version de Montpellier.
Cat ! cat
! cat
!
cat
cadà
!
I
Version de Montpellier.
Lou Roussignôu 2.
Le rossignol chante
sur une guidalbe pattes
;
depuis,
(
la
que autrefois
nuit, parce
clematis vitalba
),
ne veut plus dormir et pour cela
il
Durmirai pu, pu, pu, pu, pu
Me
s'endormit
il
chante
:
!
tourzounaiô la bi. M.
Je ne dormirai plus [5 fois),
vicomte de Gourgubs (Périgord).
le
—
la vigne (l) m'entortillerait.
Dur I dur l dur Mol ! mol ! mol
3.
il
vrilles entortillèrent ses
les
Chuco
!
chuco
! !
!
Roussîgnol.
M 4.
—
lle
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
La Cauquilhada
(l'Alouette huppée)
Vinto nou couquiéuf vinto nou couqw'éu Vingt-neuf cocus
(1)
La clématite
!
fait
[bis).
des vrilles
comme
la vigne.
!
Une
—
197
version de la Charente dit ceci
Quand
elle
monte,
elle prie
:
— Mon pHit bon Dieu Quand
elle
descend, elle jure
Foutri
!
bon Dieu
p'tit
:
Vve Boucherie, Challignac (Charente).
De même à Nontron, quand
l'alouette
Zurarai pu
5.
Mon
foutri I foutri l
!
Mme
:
monte,
elle dit
:
dî ! (ter)
Je ne jurerai plus Dieu.
Quand
elle
descend, elle
Foutintin
Ce
qui équivaut à
:
Va
!
dit
:
foutintin ! foutintin
!
te faire f
M. 6.
—
Lou Galapastre
(la
C.
Chabaneau.
Bergeronnette)
Chichibibino !
M.
7.
Lorsque l'ortolan chante
—
le
docteur A. Durand, Mende.
L'Ortolan
:
Tmlfiulûu! tu! on prétend
qu'il dit
:
De Du
pa, de car, de vi, de ru.
pain, de la viande,
du
vin,
du
raisiné
M. Melchior Barthès, Saint- Pons (Hérault). 8.
— La Calho
Très per un
W Trois pour un
!
(bis).
(la Caille)
I très
per un
!
u Marie Lambert, Belesta (Ariège).
198
9.
— Lou Chot Chot
(le
hibou)
chot !
l
Que n'a pai de mestre Noun s'en pot !
M Chut! Chut
lle
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
— qui n'a pas de [nouveau] maître ne peut [quitter sa
!
place].
Ce qui
l'oblige à faire
comme le 10.
-
Miau
Miau En
été
!
:
Miau
!
— Reste
Chot
!
en hiver
:
Lou Cat !
Resto
M
chat
lle
Miau
I
siau.
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
coi.
:
Miau!
c'est-à-dire que le valet, en été,
peut trouver une autre place, tandis qu'en hiver la volonté
du maître.
il
est
subordonné à
.
— VIL
-
LE3 INSECTES
—
1.
-
199
L'Abelha
Lorsqu'on veut s'emparer d'un essaim d'abeilles, on s'avance avec précaution, en tenant un sac ouvert et en chantant sans interruption
jusqu'à ce que l'essaim soit pris, les paroles suivantes
:
I^F^^J^g^gg^ Pau-za,
bô - la
Pauza bêla
:
:
Tous-tau
nôu.
l'oustau nôu,
A. Vernière, Ceyras (Hérault,
L'Abeille.
— Repose-toi, belle — :
[voici] la
maison nouvelle.
— Lou Prego-Dieu
2.
Guilhaumeto, prego Diéus Per lous morts et per lousviéus. M. Melchior Barthès, Saint-Pons
— Guillaumette, prie Dieu — pour
La Mante religieuse. et
pour
(Hérault). les
morts
les vivants.
3.
— La Doumaiselo
Deumoiselo,
Couô d'ôuzelo, Aurelhas de parpalhôu, Ioucresiô minjà 'no lèbro, l'ai
M.
le
minjà
'n chat-eicueirôu.
baron d'AiouEPERSE, Saint-Paul d'Eyjeaux (Haute-Vienne).
— Demoiselle, — queue — je croyais manger un lièvre, —
La Libellule. pillon,
Cf.
4.
d'oiselle, j'ai
— oreilles
mangé un
de pa-
écureuil.
Beronie. Dict. Escurol, Tsat Escurol.
—
La Galineta
Galineta monta au
ciel,
Te dounarai de pan
d'agnel.
Très populaire dans l'Hérault.
—h
#
-
200
—
— Coccinelle, monte
La Coccinelle.
au
ciel
— je te
donnerai du
pain d'agneau.
En Provence on
dit
:
Galineta dôu bon Dieu, Coccinelle du bon Dieu.
Dans l'Ardèche,
pour assurer un beau temps
les enfants,
main, font envoler une coccinelle en chantant
— —i
5.
£=fc=i Pi
rou
-
-
h
R=fr
i
*
-
le
tdôu bouon
to
i^lÉÉI^g ^ ïW vouo-lo din lou
&
es
n
per
-mu
-
sa
:
Que de
- lo,
£=£
w
—
ma pri
-
m
è - ro
De-mô
ve
pas.
F^^PP^:
1>
s'a
Diêu,Vouo
-#
Dieu mouon-to
cièu; à
lende-
le
:
-i=<t-
mô
-
plo
sai
-
Pirouleto dou bouon Dieu,
Vouolo, vouolo din lou cièu
ADiéu mouonto ma
Demô M.
le
sai
:
plove pas.
docteur Chaussinand, Goux (Ardèche).
—
vole, vole dans le du bon Dieu, demain nous nous amuserons prière,
Coccinelle
monte ma
prièro,
es per s'amusa
Que demô
;
—
ne pleuve pas
6.
ciel; :
— qu'à Dieu
— que demain
il
!
Perdigouleto del bouon Dieu,
Ounte mi maridarai iéu
En
sai,
en
?
lai,
Al ciel ou à la terro ?
M. Coccinelle du bon Dieu,
— au
ciel ou sur la terre ?
—
où
me
le
pasteur Liebich (Lozère).
marierai-je,
moi
?
—
ici,
là-bas,
—
201
—
monta ai ciel; Traparas un home viel, Que plumarô de castagnas T'en bailarô una pèl, Per te n'en faire un mantèl. Galineta monta ai ciel. Galineta,
7.
;
M
Paule Riffard, Saint-André-dc-Sangonis (Hérault).
118
Coccinelle; monte au
des châtaignes
;
—
,
vieillard,
donnera une pean,
t'en
il
— Coccinelle
un manteau.
— tu trouveras un
ciel,
monte au
—
—qui
pour
pèlera
t'en faire
ciel.
Pinpanèlo, volo, volo,
8.
Que demà farô souléu Après demà plôura.
;
Mlle Sophie Arouel, Salles-Curan (Areyron).
— car demain
Coccinelle, vole, vole, il
fera soleil,
il
— après-demain
pleuvra.
Galineto
9.
me
Ensigno
galineto
!
Que manjaren de
Coccinelle
(bis)
1
mangerons de
—
car d'agnèl.
M.
docteur Guibaud, Narbonne.
le
— et de
Galineto
10.
Monto au
!
!
Coccinelle
11.
I
chemin du
le
ciel,
— où
galinau
!
ciel, qu'ei
ben pus naut.
Lambert, Saint Gillei (Gard).
— Monte au
— La Tora
Conjuration contre les chenilles
ciel,
qui est bien plus haut.
(la Chenille)
:
Avalisca, tora! (bis).
M.
le
docteur Coste, Saint-André-de-Sangonis (Hérault).
Disparais, chenille
!
nous
la chair d'agneau.
Mme J. Coccinelle
galeto
Ede
enseigne-moi
la galette
!
lou cami dal cèl,
(bis),
n
— 12.
202
—
Erugo eruguieiro Sourtis de
Em
!
ma rabieiro,
d'aigo del dimergue
Iéu t'escumergue. M. Blanc, Ganges
— sors de mon champ — l'eau du dimanche je t'excommunie. Chenille malfaisante,
13.
de raves
;
(Hérault).
— avec de
mau, Monta, monta un pau pus naut.
Bestia, bestia que fas
Version de Montpellier. Bête, bête malfaisante,
— monte, monte un peu plus haut.
—
14.
Lou Verme Torto,
Bigorto,
Passo dejout
la porto
Dis à sa vesino
,
:
Aparo-me de ta galino, Que de toun chi ai pas pôu. M.
Le Ver. la porte,
—
— [La dit
le
pasteur Fesquet, Colognac (Gard).
petite bête] torte,
à sa voisine
:
de ton chien je n'ai pas peur.
— deux,
fois torte,
— Défends-moi contre
— passe sous
ta poule,
—
car
—
—
VIII.
3
.
Ca
S
—
-
J=£ V Ma
£ ta
LES ANIMAUX
1.
.
-
ci -
vada
ve
si
E
que
^£
te
rou
- se
f Dis sa
lis -
niei - ra
Din
la
cham-briei-ra,
Lou
Ma
vesina,
Baila de civada as biôus
E
de bren à las galinas,
Se vos que 2.
Lou
te
fagou d'iôus.
gai canta,
L'ase brama,
Lou passerou Dis sa lissou.
La Din
carbounieira, la
las
ga-
S 2=2
can-ta, L'a-se
sou.
La car-bou-
î
ni - zer Jout lou cou - ver.
Catarina,
1.
- la
s
ir=r îr v=?-
£
V~
à
v=
:ffc$=Cc
t
V
Bai
=>-
fa-gou d'iôus.Lougal
£=£ ma, Lou pas
bren
de
i:
Se vos
- na,
i
biôus
as
I -
v-
na,
t=j=^=i
li-nas,
If
1
S bra
Catarina
ri -
:;:
de
-
203
chambrieira
——
.
-
204
Lou
—
nizer
Jout lou couver. P. R. Blavet, Saint- André-de-Sangonis (Hérault).
1
Catherine,
— ma voisine, — donne de l'avoine aux
du son aux poules,—
:
dit sa leçon).
—
et
— l'âne — l'oiseau — son chant, — Le charbon — sous trépied, — nid sous
Le coq chante,
2. (Litt.
bœufs
situ veux qu'elles te fassent des œufs. fait
brait,
le
le
le toit.
La rent
version montpelliéraine est identique, mais
l'air
en est
diffé-
:
^ Ga
ta
-
£
±Ê ri -
-
na,
Ma
si -
ve
na, Bai - la
p
£ï*Et de
ci -
vada
Z2 biôus
as
f 1
V=2 E
bren
de
£:
à
r
i*
las
ga-
v—b
P=£ tt
Jfc li
-
nas,
Se
Variante des Cévennes
que
vos
fa -
te
gou
d'iôus.
:
L'ase bramo,
Lou gai canto, Lou passerou Dis sa lissou.
La cardounilho Ni
E
bresilho,
lou lazer
Dis soun pater.
M. L'âne brait, chardonneret
—
le
le
coq chante,
— gazouille, — et
pasteur Fesqukt,
—
le
passereau
le lézard
—
dit
Colognac (Gard).
— dit sa leçon. — Le son pater.
—
205
—
Catarina,
3.
Ma Arriba
Que déman
vesina, las galinas,
te faran d'iôus.
L'ase brama,
Lou gai canta, Lou passerou Dis sa lissou,
Lou
lezert
Dis lou pater. M. H. Bouquet, Montpellier Catherine,
— ma
—
le
passereau
—
—
donne à manger aux poules, pour œufs demain. L'âne brait, le coq chante,
voisine,
qu'elles te fassent des
— dit sa
leçon,
Ma Ma
4.
Me
—
—
— le petit lézard — dit le pater. cousino, vesino,
farià pas lou plasi
Vène tuia eno nièro Que toujour courre praqui? M.
le
docteur Ghaussinand, Coux (Ardeche).
— ma voisine, — ne me feriez-vouspas venir tuer une puce — qui toujours court par Ma
cousine,
le plaisir
— de
ici ?
5.
L'ase bramo,
Lou jar chanto, Lou passerou Di sa lissou. I
gai no i
Grano Jità,
M. L'âne brait,
M
1-
çon).
— le
— Aux
ferent des œufs.
e le
von faran
d'iôu.
docteur Chaussinand, Coux (Ardèche).
coq chante, poules
fino
—
— jetez
le
passereau
de la graine
— gazouille — et elles
(Litt.
fine,
:
dit
vous
— 206 — A
un bœuf qui passe
:
Biôu, biôu bano,
6.
Presto -me
ti bano Per ana à Santo-Ano.
Santo Ano es routo Passo-iedessouto. M. Frédéric Mistral, Maillane (Bouches-du-Rhône).
—
—
Bœuf, bœuf cornu, prête-moi tes cornes pour aller à SainteAnne. Sainte-Anne est détruite, passes-y dessous.
—
—
L'Angrola
7.
*=^U-i-U
-U-y-Mi A
l'es
-
co
- la
-
pau.
^m tau
i
IVn
ï
7-
W-
gro
gra
an
-
A
A
co
-
l'es
V
V=ti din
jar
y=&
-
gro
- la,
A
la
I'a'n'
&
v=&
Au
- la,
IVn'
I'a'n
Tous-
v=# -
an-
V la
pm.
Tescola
Fà' n'angrola,
AFoustau Ta 'n grapau.
A
l'escola
r
a n'angrola,
Au F a
1
jardin 'n lapin.
Très populaire à Montpellier.
—
la
A l'école Le petit Lézard. il y a un crapaud. maison
A
— l'école —
lapin.
il
—
il
y a un
y a un petit lézard [gris],
petit lézard [gris],
— au jardin —
il
y
— a
à
un
—
207
Lou
8.
—
chi
Lou chinas De Caucanas Fo gnouf, gnaf ! Se mi dones pas ta
filho
Ti vendrai manjà dimas. M.
pasteur Fesqukt, Colognac (Gard).
le
— Le gros chien — de Caucanas — donnes pas ta — je viendrai
Le Chien. Si tu ne
me
te
fille,
9.
—
—
Mineta,
fait
gnouf, gnaf
!
—
manger mardi.
La Cata
Cateta,
Catarineta
Coussi vai
?
— Pas mau, pas mau. M. H. Bouquet, Montpellier.
La Chatte. Catherine
?
— Pas
La demande et
— Minette, — petite chatte, — comment
lentement
;
va
la petite
mal, pas mal.
se fait en caressant le dos do la chatte tout au long la réponse,
en
lui
donnant quelques légères tapes sur
la tête.
10.
miaulo
Cato
Jout la taulo. M.
La
chatte miaule
— sous 11.
le
pasteur Fesquet, Colognac (Gard).
la table.
Pierre!
La mort te ven querre Le grapaut Te fa le trauc La sintsolo Te remicolo La fourni <zo ;
;
T'abiigo
;
;
—
—
208
L'esquirol
Te porto
le dol
;
Les courbasses
Te sounoun
lous classes
;
L'escourpioun
Te reboun.
M1U Pierre
glas
La mort
;
;
—
;
[gris]
la petit
le
scorpion
—
—
crapaud — la — — réjouit; la fourmi proton deuil — corbeaux — sonnent
vient te prendre
— lézard — l'écureuil — porte
fosse
tège
—
!
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
;
le
— te
t'enterre.
te fait te
;
les
le
—
—
— DIVERS
IX.
1
209
La Cagaraula
.
Cagarauleta
!
Sourtis tas banetas,
E
veiras toun paire
E
ta maire.
M. H. Bouquet, Montpellier. L'Escargot. ton père —
— Escargot — sors tes petites cornes, — et tu verras !
et ta
mère.
Cagarauleto
2.
Sor
ti
!
baneto.
Cagarauloun Sor ti banoun. !
M. Louis Roumieux, Nimes. Escargot
—
!
cornes.
sors tes petites
— Escargot! —
sors tes
petites cornes.
3.
Cacalauso mourgueto Sor ti baneto.
Se
!
las voles pas sourti,
Vau sounalou manescau, Que
t'acrase toun oustau.
M me Escargot pas les
nonnette
sortir,
— je
!
—
vais
sors tes
Gilbert, Avignon.
— Si tu ne veux — qui écrasera ta
petites cornes.
appeler le
maréchal,
maison.
Une
version
identique
a
été
recueillie à
Roumieux.
4.
Mali-malicorno,
Moutro-me to corno, Te moutrarei toun pai,
Orange par M. Louis
.
-
210
—
To mai, Que soun
din lo cavorno.
M. le baron d'AïauEPERSB, Saint-Paul d'Eijeaux (Haute-Vienne).
— montre-moi ta corne, — je te montrerai ton père, — qui sont dans la caverne.
Mali-malicorne,
—
ta
mère,
Lumasso, lumasso,
5.
Carcasso, carcasso, Si souortes pas tai banos,
Iéu te tiue.
M. Limace
—
(bis),
le
carcasse
docteur Chaussinand, Coux (Ardèche).
(bis),
—
tu ne sors pas tes cornes,
si
—
je te tue.
Lorsqu'on veut
on
dit
boire
qu'on rencontre
et
de
l'eau
courante
L'aigo que courre
6.
Fai pas L'eau qui court
—
est
mau au mourre.
bonne à boire
(Litt.
:
ne
fait
pas mal au
museau). Si l'eau est en repos:
L'aigo que dort
Fai de L'eau qui dort
—
fait
mau au
cors.
du mal au corps.
M. A. Arnavielle,
Alais.
Aigo courrento,
7.
Siosni salo ni pudento;
Se me deves fa mal, Laisso-m'arribà à l'oustal Le Frère Miquel, Rabastens (Tarn).
Eau
,
:
courante,
faire mal,
—
—
tu n'es ni trouble ni puante;
laisse-moi arriver jusqu'au logis.
—
si
tu
dois
me
On
dit
à l'eau trouble,
si l'on
—
211
veut quand
la boire
:
Aigo, aigueto,
8.
Te dounarei pa
Me
ni à lous de
M
— je me fasses pas mal, — Eau, petite eau,
11
l'oustal.
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
"
—
donnerai pain et sel
te
moi
ni à
un enfant qui
e sal,
fascos pas mal
Ni à iéu
A
môme
bâille
ceux de
ni à
[pour que tu ne]
maison.
la
:
Badalhà vôu pas menti,
9.
Vôu manja ou vôu dourmi. Populaire à Montpellier.
Bâiller (celui qui
ne veut pas mentir,
bâille)
—
veut manger ou
il
veut dormir.
—
10.
Lou Sanglout
Ièu ai lou sanglout,
Moun
Ma E
pairi l'a tout,
mairina n'a la mitât,
lou sanglout m'a passât.
M. Mars al, Montpellier.
Le Hoquet.
ma
—
J'ai le
marraine en a la moitié,
11
—
hoquet,
— et
le
Sanglout
.
!
mon
parrain
l'a tout
entier,
—
hoquet m'a passé.
sanglouti
Vai-t'en veire
moun
!
pairi
;
Se moun pairi te vol pas, Tournaras aici.
M me Hoquet ne
te
!
hoquet
veut pas,
—
!
Donnadieu, Gazouls-lès-Béziers (Hérault).
— va-t'en voir tu reviendras ici.
mon
parrain
;
—
si
mon
parrain
—
—
212
12. Sanglout! Minglout! (1)
Que ma mairino ou
aje tout.
M. E. Robert, Cazouls-lès-Béziers
(Hérault).
Version semblable à Saint-André-de-Sangonis.
Hoquet
hoquet
!
!
— que ma marraine Tait
tout entier. (Il faut dire
cela neuf fois sans respirer).
13. Sangut!
Besangut Trei co
t'ai'
!
gut,
Trei co t'aurai,
Ou pus prè
de
me
te balharai.
M.
— hoquet! — trois fois je
Hoquet!
au plus rapproché de moi je
14.
t'ai
G.
Chabaneau, Nontron.
eu,
—
trois fois je t'aurai,
te donnerai.
hoquet!
J'ai le
me
Dieu Je ne
donné
l'a
l'ai
;
plus,
Vive Jésus
!
Très populaire à Montpellier.
15.
—
La Caramèlo
En frappant avec un couteau saule,
pour en détacher l'écorce
sur une branchette de frêne ou de et
en faire une espèce de
sifflet, les
enfants disent d'une voix cadencée, sur deux notes invariables, l'in-
cantation suivante, persuadés que l'opération ne réussirait pas,
s'ils
ne disaient ces paroles sacramentelles.
Ca-ra-mè-lo, vè - ni,
vè - ni
;
Te dou-na-rai u-no pru-nè-lo,
Caramèlo, vèni, vèni,
Te douuarai uno prunèlo,
E
de pa e de
vi,
Que t'estoufe vitomen Te trairai dins un bartas ;
(1)
Var.
:
Mesengiout.
—
—
213
Que jamai
t'en sourtiras.
Sabo, sabo, sabo, AnV une- alencado
;
Sabi, sabi, sabi,
Am
1
uno cô de toupi.
Le Frère Miquel, Nissergues
—
Le Chalumeau. une
prunelle — et
— je —
te jetterai
Sève
(ter)
—
Chalumeau, viens,
du pain
du
et
vin,
viens
— qui
—
,
t'étouffe
(Hérault).
je te donnerai
promptunent
;
— d'où jamais tu ne pourras — avec une — sève sardine salée
dans un buisson, avec une
sortir.
(1er)
;
queue de pot.
Nous retrouvons même air) dans tout
la le
même
formule d'incantation (toujours sur
le
Midi.
16. Sabo, sabo, sabarol
Sabaras
!
Dius a bol (pour ba bol),
si
Lai crabos soun à l'autà
Que
se
creboun de cagà.
Crist, Crist,
Per l'amor de Jesus-Crist.
M Ue Sève l'autel
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
— tu sèveras Dieu veut. — Les chèvres sont à — qui s'efforcent de ch. — Christ — pour l'amour de î
(ter)
le
si
.
(bis),
.
Jésus-Christ.
17. Sabo
!
sabo
!
sause,
Per Madamo d'Aubre
Uno
S'enfuro à la sousto
Se
la
;
poudian arrapa,
La manjarian touto
Ne
;
lèbre courto
;
gardarian qu'un talhou
Per Madamo d'Avignou. Fouio! Fouio
!
Fouio
!
Per la cô de la granoulho La granoulho es morto. Lou catet l'emporte
!
M. Maurice Faure, Saillans (Drôme).
!,
— Sève taud
!
(bis)
saule,
—
— s'esquive (pour
vions attraper, —
pour
214
—
madame
—
d'Arbre.
—
aller se mettre) à l'abri.
Un Si
lièvre cour-
nous
le
pou-
nous mangerions tout entier — nous n'en garderions qu'un morceau — pour madame d'Avignon. — Fouille! — Par la queue de la grenouille — La grenouille est morte, — le le
;
(ter)
!
petit chat l'emporte.
Les enfants qui font des le
morceau de bois
huitième vers.
A
avec des branches d'osier frappent
sifflets
qu'ils veulent
Fouio
partir de
dépouiller de son écorce jusqu'au
! ils le
passent rapidement sur leurs
lèvres pour le rendre humide, de façon à détacher l'écorce.
V.
Montel et Lambert, Chants
18.
populaires du Languedoc, p. 217.
Sabo! sabo! Pel de crabo
Pel de crabo, pel de biôu. Binto-quatre, doso-nôu.
Se
te bos
pas dessabà,
M'alassi pas de sabà.
Sabo que dessabaras, Abant que ièu siogue
las.
M.Etienne Gleizes, Azillanet Sève
!
(bis)
— peau de
— Vingt-quatre, me ras
chèvre,
—
dix-neuf.
lasserai pas de frapper.
—
Si
— peau de
(Hérault).
chèvre, peau de bœuf.
tune veux pas
te détacher,
Je frapperai tant, que tu
te
— je
ne
détache-
— avant que je me sois lassé. 19. Sabo
!
sabo
Ped de cabro, La galino o fach un Sus
iôu
la porto dal mouli.
Se tus sourtisses pas d'aqui, dins un bartas,
Te sacarai Que jamai
M
110
t'en sourtiras
!
Sophie Arguel, Salles-Guran (Aveyron).
— pied de chèvre, — poule a ne sors pas de — je porte du moulin. — — jamais tu ne d'où un buisson, Sève
la
!
la
(bis)
Si tu
fait
là,
sortiras.
un œuf
— sur
te jetterai
dans
IX
RONDES
IX
RONDES
I.
—
Lous Enfans de Mount-pelié
Allegretto
l
* mmz £=$£=$=£
ii
En
fans de Mount-pe -
-
^
ms
£^33
|t=|=ts
En -fans de Mount-pe
mour.
S
v-
la
W
£=*
ï Vous sou-ven-drès tou-jour De
la
V=
hr
d'à-
t=t
^
Fil - he-tas
JEU
M
pou-ma
T^ - lié,
dau quar-
- tas
f f t=tt
De
3^
*=ffc tié,
Fil -
Vous sou-ven-drès tou- jour
tié,
î
Ï=F^ne
lié,
^^-J-j-T-2
s
*
#-
-fi-t—Ê
dau quar-
S^
pou-ma d'a-mour.
Enfans de Mount-pelié, Filhetas dau quartié
(1),
Voussouvendrés toujour
De
la
pouma d'amour. M. Bouquet (Montpellier).
—
—
filLes Enfants de Montpellier. Enfants de Montpellier, lettes du quartier, de la pomme vous vous souviendrez toujours d'amour (litt. la tomate).
—
—
:
(1)
Variante
:
E dau méma Et du môme
quartié. quartier.
15
U
— II.
218
— Lou
Malhol
Allegro
m
-fi;
P
-h:
£
tt
L'an que
ven,
Diéus
se
ou
Au-
vol,
*
î de pas - sa
ren
±
*
i
ma
Se
\>
dà
- ri -
p au malhol Per
de ra-sins
# ha,
S
mal-hol Per
ttztzzp:
E
ra - sins
¥
Vz au
S de
E
ha,
ril
i
i
la
fil
Per
ma
ha.
m
-V—
Lt
ma
- ri -
dà
la
fil-
q^
p* g vol,
-
«ÈES
- ri -
dà
la
fil
- ha.
L'an que ven, se Diéus ou vol,
Auren de passarilha
E
de rasins au malhol bis.
Per maridà
la filha,
Se vol, Per maridà
la filha.
M
lle
Noémie Azaïs, Lézignan-la-Cèbe (Hérault).
— L'an prochain, Dieu veut, — nous aurons — une récolte au jeune plantier — pour marier
Le Plantier (1). du raisin bien mûr la
fille,
—
si elle
Variante
le
si
et
veut,
— pour marier la
fille.
:
Aqueste an, se Diéus ou vôu,
Auren de passarilha E de ramas dau gran malhôu, (1)
On
appelle ainsi une jeune vigne.
.
—
219
Per maridà
—
la filha,
Se vôu,
Per maridà M. Cette année, et
Dieu
si
la filha.
docteur Espaone, Aspiran (Hérault).
lo
le veut,
— nous
aurons du raisin bien mûr
une bonne récolte au grand plantier,
— pour marier [notre]
elle veut,
III.
— pour marier
la fille,
—
—
si
fille.
— La
Cabilhèira
Allegro
x
fi
a
¥
Vt
Ma
i
tcz
S=P v=x
t=£ tanta ven
Per-pi-gnan,Ven
de
-
dié
de
i
ca-bil-
* gg=§JËg De
hèi - ra,
*
ca - bil-hèi
»
(E
£:
:p_É_É_r_? V=P=ï t=
A
pe-tas-sà las caus-sas
Ma
De
- ra,
fiéu blanc,
4tF
e— #-
*3=*
Jan, Per pe-tas-sà las
tanta ven de Perpignan,
Vendié de cabilhèira,
)
Per
caus-sas.
,
j
De~cabilhèira
De
fiéu blanc,
Per petassà
A Per petassà
M 1U
las caussas
Jan, las caussas.
Noémie Azaïs, Lézignan-la-Gèbe
(Hérault).
— Ma tante vient de Perpignan, — vendait — de la chevillière, — du blanc, — pour chevillière, de rapiécer chausses — de Jean, — pour rapiécer les chausses. La Chevillière. la
elle
fil
(bis)
les
IV.
Alleerro
zrlfcfc ifc
:=b:
— La
S^
l'a - viô
u
-
na
Filha de granja
¥ fil
-lia
Ç=*=\ de
M-=$=fr
V-
gran- ja, Tout cour-ri-
— 220 — -é-z-
:_==£
Û
?
I'aviô
P=
Pc
i^^ lai
fct
guen toum-bet au
-
fÈE
->—
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sôu, Sem-bla - va
lan
V=#=&
sôu, Toutcour-ri
guen toum-bet au
£ cour
una
- ri
filha
E
ta;
guet,
L'ar
-
re
ga-
i
P=P -
soun
-
mas
set.
de granja,
Tout courriguen toumbet au sôu, Semblava morta
(bis)
;
E
soun galan
lai
courriguet,
L'aire masset.
M 1U La Servante de
— en
Noémie Azaïs, Lézignan-la-Gèbe
métairie.
—
y avait une servante de métairie, elle semblait morte (bis)
Il
—
courant elle tomba par terre,
mais son amoureux accourut,
V.
—
(Hérault).
;
—
la releva.
il
— Lai Filhos
de Peylaurens
Allegro ife
1 t=£=p:
g Trei
fil
hos
-
3=Ê=t
fct=U
tfc
gen, N'anpoi d'ar-gen;
m&m pren. .Fa
1.
-
li-doun
de
-
Si s'en
# Pey - lau
fcS£ van pas-sà
i
Vz -
rens N'an poi
S le
bosc,
tt d'ar-
ft tt La
^=it nèit les
1S 3EZ3E tt de-to. Si
t'en
vas,
Trei filhos de Poylaurens
N'an poi d'argen (bis) Si s'en van passa le bosc, ;
en
-
me -no
-
ni en.
— La
221
—
nèit les pren.
Falidoundeto.
Si
t'en vas,
Si s'en
2.
La
emmeno-m'en.
van passa
le
bosc,
nèit les pren.
Rancountroun un carbounié
Cami
fasen. (1)
Falidoundeto.
Si «
3.
t'en vas,
Aro
Vourdriots nous passa
»
»
Noun
»
Un
;
T'en dounaren.
o
Le carbounié qu'enten acô La pou lou pren.
7.
Pren sous esclots à
An 9.
?
baisât de toutoi très
»
8.
bosc
pas an d'or ni d'argen,
Que nou n'aven
»
6.
le
Te pagaren.
»
5.
digos, carbounié,
Qu'es ta valen,
»
4
emmeno-m'en.
E
ma
la
fugissen.
la palo e le rastelh
Egalomen. 10.
«
Nostro-Damo de »
11.
»
Pietat,
Assistats-mé,
Qu'ei trei diaples dins la cabano »
Sourtets-les
—
;
m'en.
(1) Tous les couplets de cette chanson sont formés, comme celui-ci, par la répétition des deux derniers hémistiches du couplet précédent, qui ne forment, en réalité, qu'un seul vers de 11 syllabes (7 4), toujours
+
suivis
du
refrain. Cet
enchaînement
se produit souvent
dans
les
chansons
populaires. Je l'indiquerai, lorsqu'il y aura lieu, en supprimant les répétitions.
12.
»
Que nou panoun
E
»
13.
»
»
la pigasso
ferromens,
Que nou panoun
E
»
E
—
222
la pigasso
ferromens,
rastelhs e la palho
lei
Encaro mens.
»
»
talidoundeto.
Si
t'en vas,
emmeno-m'en. M. Antoine Prat, Belesta (Ariège).
Les Filles de Puilaurens n'ont point d'argent;
En
2.
voulant passer
«
4.
» Voudrais-tu
tu t'en vas,
le bois,
— Dis- nous donc, petit
3.
Trois
1.
— la nuit
de Puilaurens
filles
en voulant passer
— chemin
un charbonnier
trent
—
(bis)
— Faridondaine. — Si
prend.
—
(1).
—
— la nuit les
le bois,
emmène-moi. les
prend
;
—
rencon-
elles
faisant.
charbonnier,
nous accompagner dans
—
qui es
si
vaillant,
— Nous
le bois.
te
paye-
rons.
Non pas avec or ni argent, — nous n'en avons Un baiser de toutes trois — te donnerons. »
5.
»
6.
»
7.
Quand
8.
Il
9.
Et
10.
«
—
le charbonnier entend cela, la peur prend ses sabots à la main fuyant, en
— également. — assistez-moi diables dans ma cabane; — sortez-les-moi,
la pelle et le râteau
Notre-Dame de
» J'ai trois
12.
» Afin qu'ils
ne
Afin qu'ils ne
Pitié,
me me
!
volent pas la hache volent pas la hache
les râteaux et la paille encore moins. »
vas,
— et les outils. — et les outils, —
— Faridondaine. — Si
emmène-moi.
VI 1.
Très
filhas del
Pioch-Laurens
N'ôu pas d'argen (bis) vôu passa lou boues, ;
Se s'en
La nioch
las
pren.
Falidoundeina.
Se (1)
prend.
—
11.
13. »
le
pas.
t'en vas,
emmena- nous
Puilaurens, arrondissement de
en.
Limoux (Aude).
ni
tu t'en
—
223
—
Rancountrèrou un carbouniè
2.
Cami fasen
3.
;
Se nous vos passa lou boues « Te pagaren.
«
Noun
»
pas d'or ni mai d'argen,
Que nou n'aven
»
Un
»
;
baisât de toutas très
Te dounaren.
»
»
Lou carbouniè enten acô, La pou lou pren Pren sous esclops à la raan,
4.
;
S'en vô courren. 5.
Maugradiéutche lou magau
«
El'ignouren,
»
»
Sap pas prene sa fourtuna Quan li ven t>
6.
!
Se iéu m'ère rencountrat
»
D'aquel
»
»
E
moumen,
bé bailat
ni n'auriô
Per soun argen.
»
(bis)
»
Faîidoundeina.
Se
t'en vas,
emmena-nous-en. M. Rouis, Lodève.
1.
Trois
filles
vont passer
— n'ont pas
de Puilaurens
le bois,
—
Si tuïen vas, emmène-nous avec 2. tu
veux nous accompagner pour passer Ni de
l'or, ni
ser de toutes trois 4.
Le charbonnier entend
sabots à la main, 5.
«
Maudit
la fortune 6.
te
—
soit le
—
le
— chemin faisant — « Si bois, — nous payerons. » :
te
pas
;
— un bai-
donnerons. »
cela,
nigaud
— la peur
le
prend;
— et l'ignorant, —
lui arrive
» Si je m'étais trouvé là,
—
elles s'en
—
il
prend ses
s'enfuit en courant.
— quand elle
bien donné
—
Faîidoundeina.
— nous n'en avons
de l'argent,
— nous
—
toi.
Elles rencontrèrent un charbonnier,
3. «
d'argent;
nuit les surprend.
la
toi.
ne sait pas prendre
!
— en ce
pour leur argent.
vas, emmène-nous avec
il
»
— je leur en aurais — Faîidoundeina. — Si moment,
tu t'en
—
—
224 VII
S
g £_ E-LL-L é
J'ai
$
y
y
mais a
fc=t?
y voir
-
té
é - té
I
;
blés
-
A
se,
Pa
?
Paris
comme
à Ver-
?
tt
-
gé.
;
à Versailles,
m'a protégé
C'est le Ciel (1) qui
2.
ÉÈ
comme
ris
pro - té
m'a
qui
Ciel
le
-
Sans jamais avoir été blessé
A
Sans ja
dans plusieurs batailles
J'ai été
1.
tail - les
?=p:
Vsail - les, C'est
-
tt
rf
î
l
&
g
dans plu-sieurs ba
(2).
Ton m'enterre marches du Panthéon grave sur la pierre
Si je meurs, que
Sous
Que
Ma
les
;
l'on
ceinture et
mon
ceinturon
(3).
Mlle Ghassary, Montpellier.
—
VIII.
i
P=& fri- que,
i Var.
v
v=^ Mel-chi
%
or
-
y .
et
^^^
Sont partis d'A
v
zar Sont par-
:
Melchior et Baltazar
y tis
y Bal
.
-
y .
ta
^m -
zar Sont par -
£=£
? - fri -
que,
chi - or
Z M^?—p— b~ d'A-frique
(l)le sort. (2) préservé. (3) et
a - vec
mon
et Bal-ta-
t=f---
;
b
|
le
roi
sabre et
d'A-
^=f=t £ ^LU - U-d
4t
Mel -
tis
»
mon
-^ Gas-pard.
éperon.
—
225
Melchior et Baltazar Sont partis d'Afrique,
1.
(bis)
Melchior et Baltazar Sont partis d'Afrique
Avec
roi
le
Gaspard.
Arrivés à Bethléem,
2.
Ils défir'
manne,
leur
(bis)
Arrivés à Bethléem, Ils défir'
manne
leur
Et leur mannequin.
comme
Affamés
3.
des loups,
manger' la soupe, (bis) Affamés comme des loups, Ils manger' la soupe, La soupe aux choux. Ils
Mlle Chassary, Montpellier.
IX.
a
Le
petit Jésus
ï=P=Eâ==l=£=£
P=P Le pe
—
fct=^^-^dd
- tit
Je
sus s'en va-t-à Té
-
T e *=$=e=t=t u-u u
§=P===f=
=
v=&
v
croix dessus son 6
tant sa
S
î±
co-le,Enpor-
-
-
pau-
le,
Son pain
fc* po-che
la
t=£
l£dfci=ztd=éd=3
main, sa pom' dans sa
à
\j
U
,
-
y
v=$t
ne
pom-me
rou-ge
3 fois
v=& £ pour mettre
à
sa
t=t=£
V blan-che
V
\L
bou
pour mettre à
v sa
-
V
E
ne
pom
Q
3*=¥
?c
—Xi
M U
- che,
9-
:
man-che,
U
-
-
me
£=£= %
ne pom' de 16
£
— :fczjt
--J-
tou-tes
les
—
226
S
3E=Ê
V=&
ït=3£
cou-leurs pour met- tre
sur son cœur.
—
Le petit Jésus s'en va-t-à l'école, En portant sa croix — dessus son épaule
— sa pomm dans sa poche, Une pomme rouge — pour mettre à sa bouche, Une pomme rose — pour mettre à sa robe, Une pomme verte — pour mettre à sa Une pomme blanche — pour mettre à sa manche, Son pain à
1
main,
la
tête,
Une pom' de
toutes les couleurs
Pour mettre sur son cœur. Mlle Jeanne Lambert, Montpellier.
Le
petit Jésus allait à l'école,
En
portant la croix dessus son épaule;
Quand il disait bien sa leçon, On lui donnait un gros bonbon, Une pomme douce Pour mettre àsabouche,
Un bouquet
de fleurs
Pour mettre à son cœur. M.
le
XI.
i
6:
-»
3T—
—m
Vous
voi
If^Épi* v. rè - re.
1.
Vous
—
-
là,
Le Bouquet
£
V-
£
#=fi
docteur Chaussinand, Goux (Ardeche).
!==&=#
mon bel
OE
of
-
fi
-
il p p
4iinufcft-ri;
voi-là,
Vous
mon
\
U
\
\
U
ri
voilà,
mon
bel officier!
voilà,
mon
bel officier
Tari, tari, taré.
!
ta-
Kë
bel of-fi- cier! Ta-ri, ta-ri, ta-ré.
Tari, tari, tarère.
Vous
ta-
cier! ta-ri
—
—
227
2.
Vous avez un
3.
A
4.
Je
bouquet.
joli
qui donnez-vous
le
bouquet?
mets à votre corset.
le
(incomplète) Notée au passage dans une rue de Cette (Hérault).
Malbrough
XII.
?C3
£
SEp £È5 1
=/
/-
Malbrough s'enva-t-en guer-re.
Vi
-
ve
le
^ roi!
Mal-
m=cmti^^mmm brough ne re
-
vient pas. Vi-ve
PI brough ne re
ro-se,vi-ve la
la
ro-
se/
Mal-
TCZ=MZ=a=ZtZ]Zi=i=Zf=l^
O^S3i
-
vient pas. Fz'-ue
rose et
/a
S3i le
li -
las!
Malbrough s'en va- t-en guerre. bis.
Vive
le
roi!
Malbrough ne revient pas. Vive la rose
! (bis)
Malbrough ne revient pas. Vive la rose Il
et le lilas!
reviendra à Pâques. Vive
Ou
le
roi! (bis)
à la Trinité. Vive la rose
Ou à
Vive la rose
La
!
la Trinité. et le laurier !
Trinité se passe.
Vive
le
roi!
Malbrough ne revient pas. Vive la rose!
(bis)
Malbrough ne revient pas. Vive la rose
et le lilas!
M. Bouquet, Montpellier.
%
XIII.
—
228
—
La Galineta
Allegretto
'IL—
?
p-
i»
—
-
?'
—
229
— Mas
XIV.
amours
Allegretto
A ben
^m
T'ai
ve;
a-mours,
mas
dich,
f
-
j
+
Que tou-jour
t'ai-
ï-
vT'ai
ma
t±
='
±fc
#
t
*
—
#-
m
mas a-mours,
ben dich,
S
Fin
P^5s
î jour.
P
P.
*t±
£
T'ai-ma-rai tou-
\^-V—J-
ga
D'ai
jus
-
quas
la
à
ca-
«UH-IO-B vil
Ma
ha,
-
^M
R=b:
ga jus-quas à
Refrain
mi
T'ai
:
ca
la
ma
a,
mi
=p=pc
=£=£:
£
v.-
vil
-
ha,
Ma
mi
- a,
-
S mas
ben dich, mas amours,
Que toujour t'aimave T'ai ben dich, mas amours, ;
T'aimarai toujour. 1.
D'aiga jusquas à la cavilha,
Ma
mia,
D'aiga jusquas à
Ma mia Refrain
(2),
T'ai
2.
Lou ped,
la cavilha,
mas amours.
ben dich,
:
etc.
lou ginoul e la camba,
Tout trambla (1)
Variante
(2)
Variante
:
:
[bis)
(1),
;
Tout brilha (bis), Tout brilha, mas amours. Maria, mas amours.
(bis)
a,
a
D'ai-
D.
G.
-fa-
mours.
— Lou
—
230
ped, lou ginoul et la camba,
Tout trambla, mas amours. Refrain
T'ai
:
ben dich,
etc.
Très populaire à Montpellier, dans
le
département
de l'Hérault et les départements du Gard, de Vaucluse, des Bouches-du-Rhône, etc.
— Je
Mes Amours. t'aimais;
—
-
je
— que toujours je
dit, mes amours, que mes amours,
bien
t'ai
bien
t'ai
—
dit,
je t'aimerai tou-
jours. 1.
De
l'eau jusqu'à la
—
cheville,
ma
mie, (bis)
— ma mie, mes amours. genou jambe, — tout
—
de l'eau
usqu'à la cheville, 2.
Le
pied, le
pied, le
genou
et la
et la
— tout tremble,
jambe,
tremble,
(bis)
;
—
le
mes amours.
XV 1
.
T'ai ben
mis amour,
di,
Que toujour t'amave; T'ai ben
di,
mis amour,
T'eimarai toujour. 2.
Ta
belo figuro amaranto
M'enchanto,
(bis)
Ta
belo figuro amaranto M'enchantarà toujour.
T'ai
ben
M 1.
je
Je
t'ai
2.
t'ai
bien
Ta
bien dit,
Je
— mes
t'ai
bien
di,
mis amours,
mes amours,
—
— que toujours je t'aimais — ;
que je t'aimerai toujours.
— m'enchante amarante — m'enchantera toujours. (?)
dit, etc.
XVI Isabèu,
Ti boutéu,
Te
li
etc.
Marthe Reboul, Arles-sur-Rhône.
amours,
belle figure
figure amarante 3.
dit,
—
ma
vole vèire
Isabèu,
;
(bis),
—
ta belle
——
N
—
—
231
Ti boutèu.
Te
M m#
—
Isabcau, mollets,
— je
voirai lèu.
li
Marthe Reboul, Arlcs-sur-Rhône.
— je
tes mollets,
veux
les voir;
—
—
Isabeau,
tes
les verrai bientôt.
Variante
Isabèu,
Toun bendèu Es pas à la modo
(1)
;
Isabèu,
Toun bendèu Es pas res de bèu. M.
pasteur Fesquet, Golognac (Gard).
le
— ton
Isabeau,
bandeau — n'est — n'est rien de beau.
ton bandeau
XVII.
pas à la mode
— La
—
;
Isabeau,
—
Galopo
Allegro
•—•—#-
i
Ai
de
ri
_r,
i
,_j
—V—•
,
-ban, de ri-ban, de ri-ban, Per
BEfeî -
ho
Ai
;
de
ri
—
3S *=£=£ 1
-ban, de
i- u
ri
-•
cam-bo m-
ri
$
-ban De
f=£ ?t=Gl
i=ti
Per
pan.
di
-7-
-l^b
ban, de
±
7BL
*—t
qua-tre sôu lou
li
-•
E~gfil
±. t=*=rF m—«.
fai-re
la
ga
-
lo-po, Fau
fc=Ë=&=^t de
sou -liés d'es
(1)
- to
-
fo,
Var: Es pas de
E
de
ri -
dantèlo.
N'est pas en dentelle.
ban,
de
ri-
— 232 -
^m
S
-
de
ban,
ri -
v-At—v-
9 Do
ban
qua
- tre
sôu
pan.
lou
Ai de riban,
1.
De riban Per li cambo di
(bis)
filho
;
Ai de riban,
De riban
(bis)
De quatre sôu
lou pan.
Per
2.
faire la galopo,
Fau de
E
souliès d'estofo,
de riban,
De
riban
De quatre sôu Fau
3.
(bis)
lou pan.
estre de griseto
Per pourta
E
li
mancheto,
de riban,
De riban De quatre sôu
(bis)
lou pan.
Mlle Anaïs Privât, Nimes.
Le Galop. jambes des sous 2.
le
—
filles
;
Pour danser
Il
rubans,
J'ai des
—
j'ai
le
galop,
des rubans,
—
des rubans
— des rubans
— pour les — de quatre
(bis)
(bis)
pan.
et des rubans, 3.
1.
—
— des rubans
—
Les jeunes
des rubans
filles
faut avoir des souliers
(bis)
faut être des grisettes
des rubans,
il
(bis)
— —
— de
quatre sous
le
d'étoffe
pan.
pour porter des manchettes de quatre sous
le
—
— et
pan.
attachaient jadis leur chaussure, qui consistait en
une pantoufle légère, avec de longs rubans noirs ou de couleur foncée, enroulés autour de la
jambe
tière (ainsi qu'on le voit
tram, de l'opéra Robert rie
et
dont les extrémités formaient jarre-
encore dans le
le
costume traditionnel de Ber-
Diable). Elles avaient, de plus, la coquette-
de mettre des bas blancs et des jupons courts, qui laissaient voir,
dans l'entraînement de la danse, ce gracieux ornement de féminine.
la toilette
—
—
233
Variante
Per
:
faire la galopo,
Cau de
souliès d'estofo
E De
de ribans, ribans
(bis)
Per cambaiàlacamba,
E de De
ribans,
ribans
(bis)
Per agrada's galans. M.
Pour danser
le
—
galop,
rubans,
—
des
rubans,
—
des rubans (bis)
rubans
le
il
(bis)
XVIII.
pasteur Fesqdet, Golognac (Gard). faut des souliers en étoffe
—
•
— pour entourer jambe, — — pour plaire aux amoureux. la
—
Lous Ribans
p
p
et des et des
Allegretto
p
p
il
:*=£
V-
Moun pai-re m'a dou
-
Moun pai-re m'a dou
De
De
ri
nat
w~r
tt bans, dej den-
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£=ii^=t2=U Moun
V
P=?
fi-t—É—fi
tô-las,
TJl
-
nat
De
V
ri -
bans sa
^^
- ti
-
nas.
paire m'a dounat
ribans, de dentelas,
Moun De
paire m'a dounat
ribans satinas. M. Bouquet (Montpellier).
—
-
—
Les Rubans. Mon père m'a donné des rubans, des mon père m'a donné des rubans satinés.
—
dentelles,
XIX
m
Allegretto
=&:
fcrfc
3EEÉÏ=£E&m Mon
pè
-
re m'a
don
-
né Des
ru
-
bans, des ru-
—
m
3
pe-re m'a don
Z3z£
S
m
nés,
g
Pour
^
^
^
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—é— o Ma
-
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jar' - tière
Î5=hv=1 bans sa
-
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grand'mère est en-ter
trft
É
A ma
vieil-le
-
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—h—
-r-h—h
-ft
Ç chien
grand'
a
Mon
h
in
-
rg'Dans l'jar-din de m'sieu l'eu
£^e
ré, le p'tit
- ti
ft^rm^m —^
^
^
né Des ru
-
^E£
faire
é
mè-re.
—
i
Mon
bet-tes,
234
S
pi - pid'ssus,Elle est re- ve - nu.
fait
père m'a donné
Des rubans, des rubettes Mon père m'a donné Des rubans satinés, Pour faire une jar'tière
;
A ma vieille grand'mère. Ma grand'mère est enterré Dans 1' jardin de M'ssieu Y curé, Le p'tit chien a fait pipid'ssus, Elle est revenu !
MUe XX.
Jeanne Lambert Montpellier.
— Lou paure
Pastrb
Allegro tt
É=pc S'a
cou -pat
I'ar
ç=e=6=p S'a
cou -pat
l'ar
-
-
tel
m
tel,
Tan
ÊpES^^ ne-to,
Pago de
vi
blan,
De
Lou pau
-
pas-tre
re
;
v pis
per
el!
j»
T
Ja-
D. C.
couste-le-tos, Sa-rai toun ga-lan.
—
—
235
S'a coupât l'artel
1.
Lou paure
pastre
;
S'a coupa l'artel,
Tan
per
pis
el
!
Janeto,
2.
Pago de vi blan, De cousteletos, Sarai toun galan. S'a coupât l'artel, etc.
3.
Las tortos Soun à boun mercat,
4.
Las vinto-quatre
Un
diniè traucat.
S'a coupât l'artel, etc.
5.
M.
Le pauvre Pâtre. il
—
s'est cassé l'orteil, 2. Jeannette,
:
1. Il s'est
— tant
pis
le
docteur Guibaud, Narbonne.
cassé l'orteil,
pour
lui
—
le
pauvre pâtre
;
—
!
— paye-moi du vin blanc, — des côtelettes, — je serai
ton amoureux. 3. 4.
tre,
Il
s'est
cassé
l'orteil, etc.
Les [femmes] tortes
— un denier troué.
—
sont à bon marché
:
—
les vingt-qua-
5. Il s'est cassé l'orteil, etc.
XXI Allegro
S
S
«:
*=£
tt=} V—
{f-lUUl Pas-tou-ro,
rands-i l'es-quel-hou
:
Le
immmmÊî^ tro-bi qu'a ra
-
zou.
A
sau-tat
le
\f
pas-tre
3=p:
plou-ro,
$=^=
V=3rbalh, le
pau
-
re
— -
—
236
$=£j^£
'^m pas-tre,
cou-pat
S'a
l'ar
$=* telh,
Tant
Le pastre plouro,
per
pis
Pastouro, rands-i l'esquelhou
A
ï
¥=?-
-
elh
!
:
trobi qu'arazou.
sautât le balh, le paure pastre, S'a coupât l'artelh,
Tant
M
lle
Bergère, rends-lui le grelot
a raison. l'orteil,
—
a sauté
11
per elh
pis
!
Rosalie Lambert, Belesta (Ariège).
—
berger pleure,
le
le fossé, le
tant pis pour lui
!
pauvre berger,
— je trouve —
s'est
il
qu'il
cassé
!
XXII Allegro
V=V=$=&
La
=Ée
Ma-ri-dà
mi-g-o
^=Ç=fctt De-gusnouia
ft—
$
à sôu,
IN
—
h
-
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-
IV t
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mo
del
é
Ma
vol;
se
Mous-su
vol.
H=P
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Coumo
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*—fi—^
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I
-
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dou-nat un
m
V
ï-r-*
four un gou-be
ti -
R=fi=t*=i
V=^=^ del
-
nôu.
tou
La migo Marida
Coumo
se vol
Degus nou
Moussu
Madamo La mignonne
—
sonne ne la veut.
Madame du
;
es petito, la vol.
dounat un sôu, del four un goubelet ou nôu
del barri i'a
veut se marier;
— Monsieur
du
— comme rempart
!
elle est petite,
lui
— per-
a donné un sou,
four un petit gobelet neuf.
M
lle
Rosalie Lambert, Belesta (Ariège).
—
—
237
—
XXIII Allegro -H
F1
f
>J'aim' pa
^i§
-
pa,
j'aim'
ma-man,
p'tit chat, p'tit
ff -J-
jt
V"
chien, p'tit frère, J'aim' papa, j'aim'maman,
J'aim' papa, j'aim'
Mon
Mon
Mon
S
p'tit cerf-volant.
maman,
p'tit chat, p'tit chien, p'tit frère,
J'aim' papa, j'aim'
Mon
maman,
pt'it cerf-volant.
Mm
*
J.
Lambert, Montpellier.
—
238
RONDES AVEC UN PATIENT AU MILIEU
—
L
Lou
Cat
Allegretto
*—?—? 2k=&=V=Ç=p3bt=ti
I
Lou
cat
au
es
sou
*=£ £
V—V=%=$-W—v=v Lou
sôu, Se
au
cat es
£
Se sou
sôu,
Lou
i
1
:
P=P
rel-ha, se
-
ï£=t£ -
relha
sou
rel-ha;
-
*^
Ç=P
E
dis
que
plôu.
cat es au sôu,
Se sourelha (bïs) Lon cat es au sôu, ;
Se sourelha
E Le Chat.
que plôu.
dis
— Le chat est à terre, — — se chauffe au
le chat est à terre,
L'enfant qui
il
se chauffe au soleil (bis);
A
la fin
du couplet,
semblant de gratter la terre et disent
A
rau-gne, en
la troisième fois, ils sautent
pris par le chat avant d'être sorti
II.
:
S
ft
£ -
—
et dit qu'il pleut.
les enfants se baissent, font
trois fois
ft
En
—
chat se place au milieu du rond accroupi, pelo-
fait le
tonné, agroumoulit.
il
soleil
p -
rau-gne, en
-
ï
rau-gne
vivement en arrière; celui qui est
du rond, devient chat à. son
tour.
— La grossa Boumba
Allegretto
2û
£=t£=u Lais
-
sa
- la
pas -
Vsa,
tt
l
La gros
t
tt - sa
boum
-
ba
;
^
—
aw
EE Lais
i
sa
pas
- la
—
É^
239
V=P-
V"
-
sa,
que
La gros
U
1^
boum-ba
sa
Se
m
-r:
Pren soun
li -
dan
vai
-
sa.
m
— — —ma
ç=U -
^
^^
va
le -
D. G.
—?^^£ ——
:>l
E
bre
s'en
22:
Ui
i^
vai
le
gi-
Laissa-la passa,
1.
La grossa boumba; Laissa-la passa,
Que
vai dansa.
La grossa boumba
2.
Se leva mati, Pren soun libre
E
s'en vai legi.
Laissa-la passa, etc.
3.
Très connu à Montpellier.
La grosse Fille. sez-la passer, 2.
3.
1
.
Laissez-la passer,
— la grosse
fille
;
—
lais-
— elle va danser.
La grosse
va [apprendre
—
fille
— se
lèvematin,
—
elle
prend son
livre
—
et s'en
à] lire.
Laissez-la passer, etc.
L'un des enfants a été désigné par le sort pour être le patient, ses camarades essayent de l'enfermer dans un cercle l'adresse consiste à ;
leur échapper.
III. -—
LOU FOUCHAIRE
Allegretto
Pt^i^^^^^^ Un
cop
i'a-vie 'n
ho
-
me
Que fou
-
cha
-
va
l'hort
—
240
La
p
£ ±Si
--%
~V-
foui
-
ra
Tes
ca
-
-
Lou ve
pa,
ti -
M
rou
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la
-
li
gne
rou lou
ti -
Ve
- ta,
ï mort.
qui
Ié
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ja - qui
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~i.
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-
ta;
£^ V=fr
V=9=V I ié
ja
-
t=* v=&
f=fr-v=.\i
-
Ve
fiéu,
- ja
qui qu'es
-
viéu.
Un
cop i'avié 'n home Que fouchava l'hort La fouira i' escapa, Lou vejaqui mort. ;
Ié tirou la ligneta,
Vejaqui que peta
;
Ié tirou lou fiéu,
Vejaqui qu'es viéu. Très populaire à Montpellier.
Le Piocheur. din
—
;
—
— Une
fois
là colique le prend,
le voilà
qui p..;
— on
il
—
y
un homme
avait
le voilà
mort.
le fil,
lui tire
— qui piochait
— On
le jar-
lui tire la ligneta,
— le voilà en vie.
IV
Un
cop i'aviô
'n
home
Que fouchavo l'hort La fouiro i'escapo,
;
Gar' l'aqui qu'es mort. I
tiroun la garganto,
Gar' l'aqui que canto
;
I tiroun lou fiéu-fiéu,
Gar' l'aqui que viéu. M.
Une que
le
fois
il
prend,
chante,
— on
y avait un
—
docteur Guibaud, Narbonne.
— qui piochait jardin — la — On gosier, — voilà qui
homme
le voilà mort.
lui tire le
le
fil,
—
le
lui tire le
le voilà
en
vie.
;
le
coli-
— — 241 V.
— Le
Rosier
s^^m^m^m Moderato
A ma
main
droite
S 4
droite
il
—
F
-p
sb:
/?ewr
1.
un
y a
—
f
ro
m
aw
- te
^=^
mai,
i
moe's
sier,
ft
por
gui
à
ma main
Ç=¥
Qui por
sier
m-
au mois de
fleur
-
3ÉÈ^
U
ji
un ro
y a
il
-
te
fleur, fleur,
fleur, fleur,
—rriM
i
v—r-r maz.
cte
gué! ô
guél ô
gué!
A ma
main droite il y a un rosier [bis) Qui porte fleur (ter) aumois de mai. (bisj gué
! (ter)
Entrez en danse, charmant rosier.
2.
Faites un tour et saluez.
3.
Et saluez qui vous aimez.
4.
Qui porte
au mois de mai
fleur (ter)
gué
M
11
»
(bis)
/(ter)
Anna
Gausse, Meyrueis (Lozère).
VI Moderato
:
-ff
-? ir = rzrzjE 3fc
i-Tzf-f-p
fc.
£
i=6
En-trez en
dan
.-f-f- y zjirtn D
- se,
jo
- li
L— ï^RFF^
dan -se,
jo -
li
ro
-
sier,
^ i * en-trez en
*=tt
à
1
P,rrS
ro-sier, Quipor-te
la
rose
au mois de 17
*
—
—
242
E*
ï £$-^-$-P-i4^^-4AJk E
5t
E<.
wzaf,
m
(7
por -
te
Entrez en danse,
1.
aw mois de
rose
ta
joli rosier, (bis)
Qui porte la rose au mois de mai, Celle que j'aime, la voici,
2.
Qui porte
Elle l'embrasse sur les
3.
Qui porte
la J'ose
(bis)
(bis)
au mois de mai.
la rose
mai,
(bis)
deux joues,
au mois de mai.
(bis)
(bis)
M. H. Bouquet, Montpellier.
— Le beau
VII. Moderato
S
2=fi=?=t:
V=*
beau Guil- lau-me,
m
?=£ V=£
Eh!
oui,
mes
da-mes,
£
as
tu
j'ai
té d'a-lou - et -te, Guil -
§
ni
cun s'em-bras-se
!
!
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bien dé -jeu
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-
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du
pâ
Du
té.
it
lau-me, Guil-lau
V
-
ra, Guil
U
-lau-me
J \
£q
ï met
-
-
te,
Gha-
±
V jO=\
res - te
né?
î V-
ra.
beau Guillaume, as-tu bien déjeuné oui, mesdames, j'ai mangé du pâté.
La ronde reprend
-
f—r—r=fz
r
v-v—u-
— Oh — Eh
-
éSê^ &=&
mattt -
*=WV=&-
:fr=fl=
P— pâ
m
--£=* -
Guillaume
?
:
Du
pâté d'alouette,
Guillaume, Guillaumette,
Chacun s'embrassera, Guillaume restera. M. H. Bouquet, Montpellier.
— -
—
243
Les enfants doivent être en nombre impair; l'un deux, Guillaume, est
mouvement du cordonnier qui
accroupi au milieu du rond, imitant le tire le ligneul.
A
du couplet, ceux qui font
la fin
la ronde, (y
Guillaume), s'accouplent deux à deux et s'enfuient, mais,
nombre impair,
sont en
compris
comme
ils
l'un des enfants reste seul et vient remplacer
Guillaume.
on retrouve
Très populaire,
cette
ronde dans
les
montagnes de
la
Lozère.
—
VIII.
La Prisonnière
Allegretto
*=ê t=£ Hr-^Br^R/
-U-y-^—^-
En-trez dans ce rond tout rond, En-trez
t.
ne
Et
bon,
pas
pas
lais - sez
y donc tout de
£
6 V=3£
à=j—p—V
-
ser Cette
ai-
j±3£=3t=£3B [
y
t
ma
-
ble
pri-son
-
nié
-g
vous
vous vou
Si
re.
—
p Cher -chez F
ci,
-
y
p
dans
la
sor
y?
\J
com
- lez
-
pa
trou
Entrez
-
ve
-
^
d'i-
fcr^td
-
gnie,
£ *±* * *=£ V==tt tt v=%- *=V ^ que vous y
- tir
rez Gel - le
dans ce rond tout rond
ai -
Et
puis
m me
rez.
,
Entrez-y donc tout de bon,
Et ne
laissez pas passer
Cette aimable prisonnière.
vous voulez sortir d'ici, Cherchez dans la compagnie, Si
Et puis vous y trouverez Celle que vous aimerez. M. H. Bouquet, Montpellier.
Chaque enfant passe tour à tour au milieu du rond celui
— ou celle — qui
lui plaît.
et
embrasse
— IX.
—
244
— L'Olivier
Allegretto
à
fi:
£ Au
m
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S^
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din
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pè
-
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II
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MlU^JJ SœsSffiSSpp & ^UAmu^m $
é-*-
V-
Qui
vier
cou - vert de
est
ro
- ses
de
de lau-
rose' et
Refrain
rier.
Cel-le
-
cei-le - là,
ci,
C'est
cel-le
démon
i=*
t & y=&
pè-re, Cel-le
- ci,
cel-le - là,
Au jardin Il
Qui
y a un
(1)
mon
-
pa.
père
olivier,
est couvert
De rose' Refrain
de
pa
C'est cel-le de
de roses,
et de laurier.
Celle-ci, celle-là,
:
C'est celle de
mon
père;
Celle-ci, celle-là,
C'est celle de papa.
M. H. Bouquet, Montpellier.
X.
—
Allegretto
IMV *=*=* fi
Là-
—
La-haut sur la montagne
^^
haut, la -haut, sur
cet
£=£-
- te
=fi=
7-
mon
- ta -
gne, J'en-ten-
mains se détachent et, mettant les poings sur les hanches, en pirouettant pendant tout le refrain une fois sur le premier temps des deux premières mesures, deux fois sur les 1 er et 2 me temps de la troisième, et sur le temps suivant il en est de même pour les quatre dernières mesures. (1) Ici, les
les enfants sautent
:
;
— — dis
m
245
du ber
voix
la
p
Qui
ger
-
rae
dit
—p- -f— — — -
-m
sel
-
Qui m'a
le,
dit
p
r
la
vé
- ri -
V-^ -fi ——^ ^ fi
fr
selle, eri-trez
en dan-se, Fai-tes
P=*=P
de-mi tour, Em-bras
Ifa
Ma
la clé-
de
h -
moi-
den-
ce. (/n
Pî^
tt
v-
vos chers
- sez
-
moi-
5=
Ct
V
h
I
P=P=
P=t£=P £ow>*,
n
-
m T~»^*
3EC tourde
le
de
-
—
y
té:
Jfc
/-
i
m
Ma
:
a
-
mours.
Là-haut, là-haut, sur cette montagne, J'entendis la voix du berger
Qui me dit Mademoiselle, Qui m'a dit la vérité: :
Mademoiselle, entrez en danse, Faites le tour de la clédence (1).
Un
Un
tour,
demi- tour,
Embrassez vos chers amours.
M
Ile
Jeanne Lambert, Montpellier.
XI
&
Allegretto
f=m
ï-
j-
y
fct
Là
i
haut, sur
S
tt fleurs,
(1)
Glédcnco
la
mon
-
v
'
ta - gne,
/-
PC
tt
A
-
vec
un
= crédence. — Var.
:
J'i
ru
Faites
-
ban
-
rai cueil-lir
Jt
S-
des
S
ro - se
Au-
un tour do contredanse.
—
#
— 246 — *-
tour
u
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i
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de
un
tour,
a
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V-
fc=*
ii
fowr, Z?ra - 6ras
v
veux. Fai-tes
£=* et
f-
ï=£
*— y—i?=fc=b:
mours.
Là-haut, sur la montagne, J'irai cueillir des fleurs,
Avec un ruban rose Autour de mes cheveux. Faites un tour,
Un
demi-tour,
Embrassez tous vos amours.
M XII.
lle
Anna Gausse, Meyrueis
— Nous n'irons plus au bois
m
Moderato fi:
F^
v=v v=v bois: Les lau-riers
Nous n'i-rons plus au
*=£ pés;La
b-^—9
que voi
-
p-tfcft I-ra les
là
———— — m
»
m
*
»
V
V tam-bour qui
±±
i%=^=^=^ 'R:
Al- Ions,
1
vit
,
¥
X
bel - le
J'entends le
sont cou-
f-
£
:<j:
(Lozère).
£
bat,
EEB :
.
ra-mas
t=£ =3t .U
Et l'a-mour qui m'ap-pel-le;
£
&
l=r-
$=$=£
dé-pê-chez-vous, Em-bras-sez la plus
Nous
n'irons plus au bois
Les lauriers sont coupés La belle que voilà
:
;
Ira les ramasser.
J'entends
le
- ser.
tambour qui
bat,
Ë ^^ bel-le.
—
247
—
Et l'amour qui m'appelle; Allons,
vit',
Embrassez
dépêchez-vous,
la plus belle.
M IU
Jeanne Lambert, Montpellier.
XIII Moderato
m
R=R Nous
r pés
h
;
La
n'i -
rons
'h
T\
ses.
Em-bras
-
que voi -
Les
là
vous plai
a tous
ra
mas-
bat,
Ç
7
tt
Ma man -
Faisons-en de
- ra,
-
:±z=
â
tam-bour qui
sez qui
9=Z
bois: Les lau-riers sont cou-
vu* le
/r
v-
P=UE
J'en-tends
pel-le;
plus au
bel - le
R=ft
i
Ê
qui m'ap-
mè-rae.
Nous n'irons plus au bois Les lauriers sont coupés La belle que voilà Les a tous ramassés. J'entend le tambour qui bat, :
;
Maman
qui m'appelle
Embrassez qui vous Faisons-en de
M
lla
même.
Anna Gausse, Meyrueis
Le Romancero de Champagne, Tarbé, couplet
;
plaira,
t.
p. 241,
II,
:
Nous
n'irons plus au bois
Les lauriers sont coupés
La
belle que voilà
La lairons-nous entrer
?
:
;
(Lozère).
donne
ainsi ce
,
—
248
—
Entrez dans la danse,
Voyez comme on danse, Sautez, dansez,
Embrassez qui vous voudrez. Nous ne connaissons en Languedoc qu'un 'couplet. Dans
le
Romancero
de Tarbé, la chanson est complète et compte dix couplets.
— La belle Hélène
XIV.
Cette ronde a été publiée dans plusieurs recueils, mais la version suivante offre des particularités à signaler. Elle se compose de divers
personnages
:
le père, la
mère,
le frère, la
sœur,
l'oncle, la tante, le
cousin, la cousine, toute la parenté, jusqu'au parrain et à la marraine,
représentés par autant d'enfants.
Le moniteur (ou plets
la monitrice)
au milieu du rond,
« parent »,
qui non seulement
d'aller
les
membres de
danser
à chaque
successivement
s'adresse
et
en énumérant tous
refusent la permission
du jeu chante les deux premiers coula
<t
famille » qui lui
enfin elle arrive au « frère
;
»,
y consent, mais encore veut bien l'accompagner.
Moderato
TT
Au
pont de
-8-0
±^=à^. cé,
Au
*
^=F=t. 3=E=fr_j+-V-4£=i
t
P=tt
un
Nan-tes
bal
an -non-
est
-t=T *=* -3*=P=ff éJ —?E=bt p
^1
l/
pont de
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Nan-tes
bal est an -non -ce.
Au
pont de Nantes un bal est annoncé,
La
belle
Hélène voudrait bien y
(bis)
aller.
— « mon cher père, voulez-vous danser? — Non, non, ma tu n'iras pas danser. — ma cher mère, voulez-vous, etc.. La sœur, — l'oncle, — la tante, — cousin, — — cousine, — parrain, la marraine. — mon cher frère, voulez-vous danser qu'j'aill'
«
»
»
fille,
1
«
le
la
le
«
qu'jaill'
« Oui, oui,
Le puis
ma
? »
sœur, tous deux irons danser ». sœur dansent ensemble au milieu du rond
frère et la ils
tombent par
terre.
Le Chœur:
Le pont
s'écroule, tout le
M
1U
monde
est noyé.
Anna Causse, Meyrueis
(Lozère).
— —
XV.
—
249
LOU ROUSSIGNOLET
Allegro
m\^^m fë^^^^m :ir.
:(i
zfcî
:«:
Rous-si-gno
Z±3t
%
re
let,
-
vel-lia
Rous-si
te,
-
gno-
ï=ï
fi
3C
vel-ha
-
re
let,
-
/ Qu'a-nan
te,
*=¥ bran
lou
ni
fi
Roussignolet, revelha-te,
Qu'anan Qu'anan
ni loubran-le,tan-
-
fi
y-
1
la!
Qu'a-nan
le.
(bis)
fini
lou branle, lanla!
fini
lou branle.
Es à Maria a ié dintrà, (bis) Qu'anan fini lou branle, lanla! (Très populaire à Montpellier).
— Rossignolet,
Le petit Rossignol. va
finir,
lanla !
C'est à
On
—
le
branle va
Marie à y entrer,
—
— le branle
réveille-toi, (bis)
finir.
le
branle va
finir,
se place dans le cercle à tour de rôle, le
lanla!
nom change chaque
fois: Enricou, Pierrou, Janeta, Liseta, etc..
—
XVI.
Marion
Allegro v--
fi:
Bel-
le
Ma
- rion
tt
fcfc
ré - veil
-le
ré
-
veil -le
-
toi,
-
de,
lai - la
l
Ton
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-
- le
Ma-
ir
¥
Ton
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Bel
toi,
^m
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LM-J-& man
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tt
-J:
P=p=P rion,
±E
£=*=£
:tz
m^^
te
ber
de
-
-
ger
man
te
-
de.
de-
—
—
250
Belle Marion, réveille-toi, (bis)
1.
Ton berger Ton berger
Et
2.
quel
est
te
demande,
te
demande,
lalla !
donc ce berger -là
Qui toujours me demande
?
Acô's X... sens lou noumà,
3.
Que toujour
ti
demando.
Celui-là je ne l'aime pas,
4.
Je m'en vais tomber morte. Belle Marion, réveil le -toi,
5.
J'en chercherai
Aco's Louiset, per lou noumà,
6.
Que toujour
A
7.
celui-là,
Je donne
ti
3. C'est X...
sans
C'est
petit
le
le
demando.
que j'aime bien,
ma
vie et
M.
6.
un autre.
le
nommer,
mon
bien.
pasteur Fesquet, Colognac (Gard).
—
Louis, pour
qui toujours te le
nommer,
demande.
—
qui
toujours
te
demande.
Une jeune
fille
Au
fait
l'endormie pendant que
les
autres
d'elle.
refuse
de répondre. Elle ne se réveille, en chantant
que lorsque
le
tournent
3 e couplet on lui désigne divers noms, auxquels elle
autour
nom
lui
le
7 e couplet,
convient.
—
XVII.
Marioun
Allegro
&
S Re f: a
L^_
X
-
-
vel -
-
man
f=P=
3£
JE
vous, hè
==3> 33
t=*
tt Vmant vous de
ha
-
=É
Ma-rioun:Vostre
lo
s
?
I
|
do, Vostre
a
-
mant vous
m de-
— man-do, Lan -
la,
—
251
a -
Vostre
mantvous de
Réveilha-vous, bèlo Marioun
1.
Vostre amant vous demando
-
man
-
do.
:
(bis)
;
Lan la ! Vostre amant vous demando.
Et quau soun doun lous amourous
2.
Que toujour me demandoun
E
3.
?
bèu Louis demando.
n'es aqui lou
Que n'a
fa la
Lou bèu
Louis, (1) lou vole pas Paulino (1) me lou plouro.
4.
M.
—
le
:
docteur Chaussinand, Coux (Ardèche.)
—
votre amoureux Marion. 1. Réveillez- vous, belle Marion: vous demande, (bis) Lanla! votre amoureux vous demande. qui toujours me deman2. Et quels sont donc les amoureux
—
—
—
dent ?
4.
Louis, je ne le
—
XVIII.
Quan
1.
—
beau Louis, qui en a fait la demande. veux pas: Pauline le pleure.
3. C'est celui-ci, le
— Lou Roussignôu lou sourel se lèvo,
Lèvo en pau pertout, A la cimo de la roco
f2)
Li lèvo toujou,
—
Lou roussignôu li chanto Que di ? Que Leoni (1) n'es blancho. ;
—
—
Nani
!
(ou que
Chanto, chanto roussignôu
2.
Soun Piarrou
(1) di
que
(1)
Les noms changent à chaque couplet.
(2)
Var
:
A
si !)
la
cimo de
la
bonco.
(même
la
vôu.
signification).
— M.
—
Le Rossignol.
—
-
Lou roussignôu chantarô bé, Soun Piarrou la prendre bé.
3.
partout,
252
le
docteur Ghaussinand, Coux (Ardèche).
Quand
1.
le soleil se lève,
à la cime du rocher
—
gnol y chante. (ou bien Oui !)
Que
dit-il ?
—
—
—
—
se lève toujours.
il
Que Léonie
un peu Le rossi-
se lève
il
— Non
est blanche.
!
:
2. Chante, chante, rossignol, 3.
Le rossignol chantera
XIX. Allegro
M
ft=fr
-9r
A
-
-
— son Pierre — son petit Pierre la
dit qu'il la veut.
petit
bien,
prendra bien.
Adieu donc, la belle
&
î^$
dieu donc la
bel - le,
que
-é
—
je
É-
^t
m'en
va. 3
ft=^ft -
I
^=a
h-
p>
ïQ£Eg X fau-dra
Il nous
—
F-
v
di-re
rai
h-
y
b
•
-•
m
#-
tnrtî Ve-nez
a
-
vec
moi, je vous
en
3
^=t^^-^=^-y-V-^4
don-ne
-
Quel
rai.
amant me donne-rez
/rv
m
son pour-quoi. C'est des a
ft-fi—fi—fr
F
mants que je n'en veux.
m
la
-
^ ±
fr
goût? N'es
fc=ft=fr a - qui
Piar
-•
-
——
rou,
•
Fa-
-
riô
V\p .
vous Fait à
bien per
Adieu donc
—
Il nous
—
C'est
—
Venez avec moi, je vous en donnerai.
—
Quel amant
que je m'en va.
faudra dire la raison pourquoi. des amants que je nen veux.
me donnerez-vous
y
mon
,#-
—
la belle,
i
vous.
-
253
mon goût
Fait à
—
— ?
N'es aqui Piarrou,
Fariô bien per vous. S'il plaît,
on chante, sur une seule note
Mon Piawou
(le ré)
:
a de belles boucles,
Ses pendants sont en argent,
Son cheval va rondement. au contraire,
Si,
volubilité
il
ne plaît pas, on chante, sur la
même
note, avec
:
merdo, fouto,
Soun quiou, sous nas, toutli degouto, Soun chivau li vei pas gouto.
Oh
!
m...,
son
f...,
c...,
son nez, tout
lui
dégoutte,
— son
cheval
n'y voit pas goutte.
M.
le
docteur Chaussinand, Coux (Ardôche).
XX. — Le père Adam Moderato
i
fi=R
2:
A-dam
V
i
- tre
père
à
P
f
à
tous,
:
Ne somm'nous
sin' ?
1.
Ne somm'nous
Adam
V est
pas cousins cou-
^a
fe^È}3±d
je2i
A - dam
^-^tt^i
r,
tous
£=P
£* p=t£ rfcézfe ^ë=î
no-tre père
est
im-uj no
•
:â:
pas
cou-sins
est notre père à tous
:
ger
-
(bis)
somm' nous pas cousins cousin' ? Ne somm' nous pas cousins- germains
iYe
?
mains?
— 2.
—
254
en embrassera deux entout(fo's).
Il
Ne somm"
1
nous pas cousins cousin',
etc.
Très populaire à Montpellier.
Le nombre
par l'un des enfants quelquefois il y met un peu « Il n'en embrassera point du tout», etc., et le sort du rond sans embrasser personne. est fixé
de malice en disant
Père
Adam
;
:
XXI.
— — — —
— L'EsCABELLO.
Quau boutaren
sus l'escabello
?
Léoni, que n'es tant bello.
Quau
li
boutaren davan
?
Poulitou, que l'amo tan.
Sau pas
si
l'amo bien ou gaire.
Que d'embrassos li ai vist faire Toujour bramo au mièi dou sou, Toujour bramo que la ?ôu. La meno à la proumenado, !
Li couonto quauco galejado
—
Te
farei en
En bouquet De Quan
bèu bouquet, de girouflèios,
rosos e de pansèios. la
pansèio flourirô,
Poulitou t'espousarô
—
:
Léoni, arresto-te,
La pansèio
;
n'a flouri,
Poulitou m'a planta qui. M. L'Escabelle. est
si belle.
l'aime tant.
—
docteur Ghaussinand, Coux (Ardèche).
— Qui mettrons-nous
sur l'escabelle
?
— Léonie, qui
mettrons-nous devant — Le petit Hippolyte qui elle l'aime beaucoup ou peu. — Que ne sait pas
— Qui —
lui
?
si
Il
d'embrassades je ronde,
le
lui ai
— toujours
il
vu
faire
!
—
toujours
crie qu'il la veut.
—
—
Il
la
au milieu de la mène à la promenade,
il
crie
— jeté ferai un — — giroflées, roses de de un bouquet et de pensées. beau bouquet, — petit Hippolyte t'épousera. — La — Quand la pensée — petit Hippolyte m'a plantée pensée a lui conte
quelque sornette.
fleurira,
fleuri,
le
Léonie, arrête-toi,
le
là.
—
—
255
XXII Quau boutaren en l'escabelle ? La Marie, que n'ei tant Quau lhi boutaren davan ?
—
belle.
—
— Louis, que l'ame tan. Save pas
si
l'ame bien,
Treis poutous
si
lhi ai
l'ame gaire,
vegù
faire.
Trique, traque, per lou sol
Acô marque que Qui mettrons-nous sur l'escabeau Qui
lui
mettrons-nous devant
ne sais pas ai
vu
faire.
s'il
l'aime bien,
s'il
?
—
?
— La Marie, qui est Louis,
le sol !
—
si belle.
qui l'aime tant.
—
l'aime guère,
— Trique, traque, sur
!
la vol.
—
— Je
trois baisers je lui
Cela prouve
qu'il la veut.
M. A. Gallon, Saint-Romain-le-Désert (Ardèche.)
XXIII.
— Grô de froument
—
Grô de froumen I grô de civado ! Quau maridaren oquestoonnado?
—
X..., que n'es ton pla couifado.
— Quau metrô lou pè davon — X..., que l'aimo ton. — Quau sap l'aimo gaire — Très poutous vistes — Quau sap l'aimo prou? — Très poutous darriè 'nbouissou. ?
li
si
?
faire.
i'ai
si
M Grain DE Froment.
lle
Sophie Arquel, Salles-Guran (Aveyron).
—
—
Grain de froment ! grain d'avoine! Qui X..., qui est si bien coiffée. marierons-nous cette année? Qui lui mettra le pied devant? X..., qui l'aime tant. Qui sait
— —
s'il
l'aime
un peu
l'aime assez ?
—
?
— Trois baisers je
lui ai
vu
faire.
— Qui
sait
Trois baisers derrière un buisson.
XXIV.
— Lou
Lila
Moderato
M'a-ias be
-
di,
—
—
sout lou
II
-
la,
m'a-ias be
s'il
—
111 di
que
me
3
l^ïê ^PS^I ^È £
v
m as
qui-ta-rias pas; tu
45:
ïat
vai pau-re
sa,
256
dro
- le
M'aias be
t'en
di,
tu
ta,
pen
re -
sout lou
M'aias be
Que me
qui-
m'as
leis-
ras.
Li
lila,
di
quitarias pas
;
Tu m'as quità, Tu m'as leissà; Vai, paure drôle, t'en repentiras. M. le D r Ghausinand, Goux (Ardèche)
—
Le Lilas. dit
— que
délaissée;
tu
Tu m'avais bien dit, ne me quitterais pas
— va, pauvre garçon,
On forme
sous ;
le lilas,
— tu m'as
— tu m'avais bien — tu m'as
quittée,
tu t'en repentiras.
autant de couplets que l'on veut en changeant
le
nom
de
l'arbre. Il
est curieux d'entendre les enfants chanter leurs petites rondes
sur des airs empruntés aux tonalités du plain-chant ici
ut,
un
;
nous trouvons
8e ton, assez bien caractérisé par la finale sol et la dominante
avec
le si
bémol exigé pour éviter
XXV. 1.
—
—
—
le triton.
Janet
Ount lai anà, Janet, Ount lai anà?
Vau ver la fabrico, Vèire moun amigo ;
Lai vau souer e mati
Per 2.
— —
Que li pourtà, Janet, Que li pourtà? Li pouorte eno fouiasso
Din
Eno
la réjoui.
ma
biasso,
pinto de vin blan,
Que l'amo
tan.
—
—
3.
—
257
Entourna-vous, Janet,
Entourna-vous So que lai anà faire, Es pas de faire
En
:
;
autre lou fai per vous,
Retira-vous. M.
—
Petit Jean.
Où
1.
Docteur Chaussinand, Goux (Ardèche).
le
— voir mon
vais à la fabrique
—où
allez-vous, petit Jean,
—
amie,
allez-vous?
—
matin
j'y vais soir et
— Je pour
la réjouir. 2. lui
Que
porte une fouace
qu'elle 3.
aime
— dans
ma
besace,
— Je — une pinte de vin blanc — que
portez-vous ?
lui
tant.
Retournez-vous, petit Jean,
allez faire
—
Jean,
lui portez-vous, petit
— n'est pas à
faire
;
—
retournez-vous
un autre
—
:
ce que vous
—
pour vous,
le fait
retirez-
vous.
XXVI.
— La
S &^E£
£=£
Rosa de Mai
Allegretto
La ro
t=£
#
—— •
quau
la
dou-na
-
ren?
A
pas 'span
•-
Ma-ri'
,
la
ft len
na
-de
imm $
man ma
-
ti
-
bé
y=vsoun
ga
s'en
-
^
—
ben.
vai tan
ié
V-
da.
li
:i=t *
vai
mes
la
lant,
sem-bla u
-
-
sa
3
azpc -7-
-
Lou
2=1
s=
£:
Am
que
i^^iis -
êp
pus pou
-é
A
da,
-
fr-t-t—g
tt^Wh-b-b-ç Soun man-tau d'in - diè -
- di
*=P
V-
'yJjJMJtt
R=fiq
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V-
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4-V—V
vous;
-t^U-U-
-
se -la, vi-ra
es pas 'spandida (1),
—
galan
(3),
M
vous.
-
Aquauladounaren? A (2)*** la pus poulida Soun mantau d'indièna que ié vai tan ben. Lou lendeman mati s'en vai à la messa
Ambé soun
Que de
+=&
4^
Ma-dou-mai
La rosa de mai encara
Que de
- liés.
*=£=£
Madoumai
!
ca - va
0- 1 -*
U=U p=£ ro-sas, que de
V=V=
7-
:
sembla unaprincessa.
Vira-vous davan
Quatre capelans
:
;
Vira-vous darriès
:
Quatre cavaliès.
Que de rosas, que de
flous
!
(4) bis
Madoumaisèla
,
vira-vous. Très populaire à Montpellier.
— La rose de mai n'est laplus à qui la donnerons-nous ? — A X. La Rose de Mai.
..,
(1)Var.
:
pas encore épanouie,
—
jolie. — [Elle a mis] son tablier
encara n'es pasflourida. n'est pas encore en fleur.
A chaque reprise nouvelle, le nom de la jeune fille change, jusqu'à que toutes celles qui font la ronde aient été placées à leur tour au
(2)
ce
milieu.
Var.
soun galan au bras. son amoureux au bras. les enfants qui, jusqu'à (4) Ici la ronde devient beaucoup plus animée ce moment, avaient plutôt marché que sauté, tourbillonnent autour de la petite fille placée au milieu, en sautant, sur chaque temps frappé de la (3)
:
;
mesure, aussi haut qu'elles
le
peuvent.
—
d'indienne qui
—
va
lui
bien.
si
avec son amoureux
— ^9 — — Le lendemain mntin —
devant: [voici] quatre prêtres; cavaliers.
— Que
va à la messe,
elle
—
ressemble à une princesse.
elle
;
#
Regardi
/.
regardez derrière: [voici] quatre
— Mademoiselle, retournez-
de roses, que de rieurs!
vous.
— La
XXV11. Allegretto
z2=^E b La
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-
Pz
&
v Mai En-cara
de
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A
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-
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—
pris:
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Roseta de Mai
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-f tt
Ma- dou- mai
-
su -la, vi - ra -
P Que de
ï vous!
— 260 — La
roseta de mai
Encara es pas flourida, A quau la dounarai?
A
Lisa, la pus poulida
:
Aquela coifeta que ié vai tan ben. Embé soun galan l'amerita ben. Lou dimenche mati, s'en vai à la messeta Embé soun galan, sembla una griseta. Vira-vous davant Quatre capelans Vira-vous darriès: Quatre cavaliès. Que de rosas, que de flous! Madoumaisèla, vira-vous p ' ;
.
J
!
M. H. Bouquet, Montpellier.
— La petite rose de mai — n'est pas encore — A Elise, [qui la plus — Elle a une petite — qui bien va avec son amoureux sont bien assortis. — Le dimanche matin, va à la messe — avec son amoureux, on une grisette. — regardez devant — quatre prêtres — regardez derrière — quatre cavaLa
petite Rose de Mai.
fleurie,
— à qui
la
donnerons-nous? coiffe
lui
est]
si
:
elle
ils
dirait
[voici] liers.
jolie.
:
[voici]
:
;
— Que
de roses, que de fleurs!
— Mademoiselle, retournez-vous!
XXVIII La
roseta dau
mes de mai
Encara es pas 'spandida, A quau la dounarai ?
A
la bêla
Margaridà,
N'a una coifeta que ié vai tan ben, Ende soun galan que Tamerita ben. Lou dimenche au mati s'en vai à la messa Ende soun galan, sembla una princessa. Quatre reculets, vira-vous davan ;
Quatre reculets, vira-vous darriè. Madamouisèla s'es virada,
Soun galan l'a 'mbrassada. Que de rosas, que de flous, De touta mena de coulous
!
Mlle A. Privât, Nimes.
— La
—
261
—
—
du mois de mai à n'est pas encore épanouie, quiladonnerai-je? A la belle Marguerite. Elle a une petite coiffe petite rose
—
—
qui lui va
si
bien,
dimanche matin
— avec son amoureux va à
elle s'en
messe
la
sont bien assortis.
ils
—
—
avec son amoureux,
Le elle
— Quatre petits pas [en arrière], virez-vous devant; — quatre petits pas [en arrière], virez-vous derrière. — Mademoiselle s'est retournée, — son amoureux embrassée. — Que de roses, que de fleurs — de toutes sortes de couleurs! ressemble aune princesse.
l'a
XXIX.
— Lou Trau
de moun lapin
Moderato
Lou trau de moun
S Lou
\\'m,Capouchin,ca-pou-chin ca-pou-
-
-^mm^^m :
chei-nol
la
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trau de
7
moun la
ft=fr
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Qu
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vous
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V-
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^
])'m.Capouchin,capouchin ca-pou-
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EsggggggpfcN=^ lour de l'a-mour,de Ua-mour de
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que
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V=*=t vous De Va-mour, de
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la
bel - lo,
que
fai
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-jr.
Se n'es Jôu-
£±£=tfc£
se
vous
ft-fi-fi—fi-lfr—
0-
V
-
i Se
vous.
P
ÏE£
bel - lo?
la
per vous De V amour de la bel-lo, Sia vous.
i
— 1.
Lou
262
trau de
Capouchin
—
moun
(bis)
lapin,
capoucheino
Lou trau de moun Capouchin 2.
Qu vous
(bis)
!
lapin,
capouchan
!
a dounà 'quelo doulour
De V amour (bis) de la bello ? Qu vous a donna 'quelo doulour De V amour de la bello ? Sia vous. 3.
Se n'es Jôusè que
De V amour
fai
per vous,
(bis)* de la bello,
Se n'es Jôusé que
De l'amour de
per vous,
fai
la bello,
Sia vous.
Mme
Marthe Reboul, Arles-sur-Rhône.
—
—
—
capucin 1. Le trou de mon lapin, Le Trou de mon lapin. capucin (bis) capuchan. Le trou de mon lapin, capucine! de V amour (bis) de la belle 2. Qui vous a donné cette douleur de V amour de la belle'1 — C'est qui vous a donné cette douleur
—
(bis),
—
—
—
;
.
vous. 3. Si c'est
Joseph qui vous convient,
belle
—
—
est à vous.
il
Un
Si c'est
—
Joseph qui vous convient,
enfant est placé au milieu de la ronde
embrasse un autre,
fille
de
l'amour
(bis)
— de l'amour de la ;
à la
ou garçon, qui vient
le
fin
remplacer.
— Ai un gran mau de taloun De
De
(1)
Var
:
(1)
la bello (bis),
Ai un gran
mau
de taloun
la bello, signa-vous.
2.
— Quau vous a dounà 'quelo 'doulou?
3.
— Es moun mari,
de geinoun
=
genou.
belle,
des couplets,
XXX 1.
de la
qu'es jalous.
il
en
—
—
263
— Vous n'en côusiren un pus dous. — Chaucho-carau sarà per vous
4. 5.
De
la bello (bis),
C haucho-carau De la
sarà per vous
bello, signa vous.
M. Gaidan Nimes. «
— J'ai
au talon « « «
grand mal au talon
— De la
— De
la belle (bis),
— J'ai
grand mal
signez-vous. »
belle,
— Qui vous a donné cette douleur? — C'est mon mari qui est jaloux. — Nous vous en choisirons un plus doux »
»
:
Patrouille-V ornière sera pour vous. »
Au
dernier couplet toute la ronde se met à boiter en chantant.
XXXI.
—
LOU RlBAN VERD
£=fc
ÎEÊ Lou ri-ban
verd,
La
la
f -
chu-ga,
la
TTt V-
:z:
Lou
ri -
vert,
La
la -
^
E
1
ques-ta, Qu'a
-
ga,
lou jau -
bert.
cou -lou pus
la
D. C.
ij-Jj l'au - tra,
Qu'a
la
Prenguen aquesta Qu'a
la
E Qu'a
coulou pus fresca,
quiten l'autra,
la
\j
cou-lou
Lou riban verd, La lachuga (bis) Lou riban verd, La lachuga, lou jaubert.
2.
fres - ca,
P=fr
qui-ten
.
-
$
V—u—u—u
V=ï Pren-guen a
chu
chu-ga,
la
i
V-U-Mt-y.
ban
1
coulou malauta.
\J
ma
ii
:
-
lau-ta.
-
—
264
Maria, per soun noum, Que m'arrape (ôis),
3.
Maria, per soun noum, Que m'arrape au coutilhoun. Très populaire à Montpellier.
1.
vert, 2.
— la laitue Prenons
sons l'autre 3.
—
Le Ruban vert.
Le ruban
—
celle-ci
— qui a
dont la
la laitue (bis)
—
couleur est plus fraîche,
la couleur de
Marie, que j'appelle,
— m'attrape parle La ronde
—
vert,
le
ruban
et le persil.
— et lais-
malade.
— m'attrape
(bis)
— Marie, que j'appelle,
;
jupon.
est faite par les.petites filles qui tiennent le jupon relevé
par dessus la tête de celle qui est placée au milieu. Celle qui conduit tourne seule autour et désigne les autres à tour de rôle. Celles-ci viennent se placer derrière elle en se tenant mutuellement par le jeu,
la jupe. Lorsqu'il n'en reste plus
alors et poursuit ses petites qu'elle a
pu
dans camarades
est remplacée par celle
elle
;
saisir.
Les enfants chantent aussi cette ronde sur
â:
la patiente se lève
le cercle,
ê
ÎC
Ai
lou
m ri -
ban
l'air
suivant
h:
t=W-
La
verd,
:
chu-ga,
la -
^^^m
la-
la
£: Ï=K :prr^r:^rvzqr=:t:a^zz^_i;-l-|^_.U_i;_^. :£:
chu-ga. Ai
ri-ban verd, Ea
lou
Variante
la-chuga
e
lou jau-bert.
:
^:
i 3N*
2:
p=it±. Lou
ri
-
y—tt
-x-
ban verd, La
la -
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-
ga,
^ la
la -
chu
m
=ï==b:
ï=& Lou
ri
-
1
£
H_4rzI=jfc=K
ban verd, La
la -
chu-ga
}
lou
-
jau
- fort.
ga.
—
—
265
XXXII L'ansalado et lou jaubert,
La bledo
e lou caulct verd
;
Viro-t'en sai,
Viro-t'en lai!
Embrasso-mi M.
!
ti
plai.
pasteur Fesquet, Colognac (Gard).
persil, — la blette et chou vert — et — embrasse celui (ou qui plaira.
La salade vire de là
le
que
lo
le
le
celle)
XXXIII.
— LOU
Disoun
«
:
Ount' aniren velhà?
L'amour qui la meno. c Ount' aniren velhà Disoun L'amour qui l'aura. :
2.
Nou-n-aniren
«
Per
—
3.
rire
— —
Janetou
Acô's pas
«
«
»
? »
Doro
'co de la
e caqueta. »
Acè's pla
Pierrounet
?
»
la courtisarà. » le
boun
courtisaire,
Pierrounetla courtisarà. 5.
(bis)
Qui sarà 'quel soun courtisaire
a
— 4.
ferme
ci,
COURTISAIRE
Toutis lous goujats s'assoucioun;
1.
de
vire
;
te
le
boun
»
courtisaire,
(bis)
(1) la courtisarà.
L'amour qui la meno. Pierrounet la courtisarà.
L'amour qui
l'aura. »
M L'Amoureux. «
Où
—
irons-nous veiller? 2. «
(1)
1.
Tous
irons-nous veiller?
Nous
Var.
:
»
»
les
1Ie
garçons s'associent [bis);—
— L'amour qui
— L'amour qui
irons chez la
Pierroutou.
Amélie Mir, Carcassonne.
Doro
la
mène.
—
ils
disent
Disent
:
l'aura.
— pour
rire
ferme et caqueter. »
«
:
Où
— 266 — 3.
Ce
un bon amoureux,— Petit-Pierre la courtisera.» un bon amoureux Petit-Pierre la courtisera. »
n'est pas
« C'est là
5.
— Janet la courtisera. »
Quel sera son amoureux ?
« «
4.
—
XXXIV 1.
Ount' aniren anèit, tambours e viéulouns
Aniren
'co
Vèni
2.
de
me
la
Jano, que las
m'amour
dourbi,
Que Jousé 3.
1
Ount aniren
1.
— Où
irons nous ce soir,
2.
Il
—
:
les filles
les
lle
Jano,
Anélie Mir, Carcassonne.
tambours
et violons ?
y sont.
— Nous irons
— car Joseph est
noms de Jeanne, de Joseph
à chaque répétition du couplet, par ceux des
prennent part à la ronde.
?
soun.
es aici.
Viens m'ouvrir, m'amour la Jeanne,
va sans dire que
la
i
anèit, etc..
M chez la Jeanne
filhos
ici.
sont remplacés,
autres
enfants qui
—
267
—
RONDES DIALOGUÉES
I.
La Janèlo
se marido,
A
nous couvido.
la festo
— Venen
D.
{Parlé)
— La Janèlo
vèire se dounarios
festo
quicouom per
fa la
?
— Vous dounarai d'iôus. D. — (Même demande). R. — Vous dounarai de pan. D. — R.
{ld.).
— Vous dounarai de
R.
vi.
— R. — Vous dounarai un froumage grumelous,
D.
{Id.).
Que vous La petite Jeanne.
estoufe toutes dous.
— La petite Jeanne se
marie,
—à
la fête elle
nous convie. D.
—
Nous venons
voir
si
vous nous donneriez quelque chose pour
faire la fête ?
R. D.
— Je vous donnerai des — (Même demande).
œufs.
— Je vous donnerai du pain. D. — R. — Je vous donnerai du D. —
R.
(Id.),
vin.
[Id.).
R. - Je vous donnerai un fromage grumeleux,
— qui vous étouffera
tous les deux.
M Ce jeu se Janèlo
en
lui
a,
fait
ainsi
:
lle
Sophie Arguel, Salles-Curan (Aveyron).
deux novis (deux fiancés) font
sur le dos, un sac rempli de paille
donnant
le bras. C'est lui qui fait les
;
la
son fiancé
demandes
;
quête
la
les
;
la
conduit
réponses
sont faites par les autres enfants, à tour de rôle.
Tant que
les réponses sont convenables, les petits joueurs,
armés
—
268
A
de bâtons, restent tranquilles.
— dernière réponse, qui est inju«
la
rieuse, ils frappent sur le dos de la Janèlo, en la poursuivant.
— La Gambieto
II.
Les enfants disent à un des leurs, qui sur une canne
—
«
Ount' anà, gambieto?»
—
«
Vau à
—
«
Me
—
«
— —
«
Boiteuse.
!
«
Où
messeto.
Et
pas
allez-vous boiteuse (ou boiteux)
?»
— «Je
? »
»
«
? Allons, venez, je
»
p...
!
«
«
Oh
!
Vous
vous mènerai à la messe. »
elle les conduit, tous s'agenouillent, puis elle dit le Pater,
moment
toute autre prière, mais à tout p...
»
— «Vous ne m'y mèneriez pas un peu — — Oh non, nous ne pas. —
non, car vous p... trop. p...
la messeto. »
menarià pa 'n pau ? » Oh noun, que petarià trop. » Oh! noun, petaren pas. » Petarèpas? Anen, venè, vous menarai à
«
—
vais à la messe. »
ne
boiteux en s'appuyant
:
la
La.
fait le
innombrables qui se font autour
elle est
d'elle
;
elle
ou
interrompue par les
perd bientôt patience,
interrompt sa prière, et les poursuit en donnant des coups de bâton
à tous ceux qu'elle peut atteindre. Lorsqu'elle a distribué assez de horions, tous les enfants reviennent auprès d'elle, et l'on recommence.
M.
le
III.
docteur Ghaussinand, Goux (Ardèche).
— La
Boiteuse
Allegretto
M
*=£
f=W
pË^f^:=| &=F±3£=#=Ç=U: Où
vas
-
tu,
bel - le
rpzzp=?=ETG=ï
boi
teu
-
?=*
- se ?
EË3EÉ fe^=fc5=l= &fant.
1.
Où vas
- tu,
— Où
bel -le
boi
-
W
(bis).
-
-
teu-se? Bel en
vas-tu, belle boiteuse?
Bel enfant,
Bel en
fant, bel en-
H
-
t
fant char-mant.
— Oà
—
269
vas-tu, belle boiteuse ?
Bel enfant charmant. 3.
— Je m'en vais au bois seulette. — Pour quoi faire au bois seulette?
4.
—
2.
C'est pour cueillir des violettes.
— — — —
5. 6. 7. 8. 9.
10.
Pour quoi faire ces violettes Pour en couronner ma tête. Si tu rencontres la Vierge
?
?
Je ferai trois révérences.
—
—
Si tu rencontres le diable
?
Je ferai les quatre cornes.
Bel enfant
(bis).
Je ferai les quatre cornes.
Bel enfant charmant. M. H. Bouquet, Montpellier,
IV.
— Lou
Bj^^S n
±=t A-ven
un cas
- tel,
Castel
La tan,
vi- ro, vi
:fcfr-T ^
vi-ro; A-ven 1.
—
un
cas
- tel,
La
-
Avèn un castel, La tan, viro f
vtro (ter).
y
2.
3. 4.
5. 6. 7. 8. 9.
—
viro^ bel.
bel.
— — Al nostre un maréchal. — 'no grando cour. — Al nostre flou d'amour. — Vous lou demouliren. — Quau sarà lou massou — X... es soun noum. l'a
la
?
La tan
viro,
viro (ter).
vi- ro,
fr-ft-
vi-ro, vi-ro, vi-ro,
tan,
Avèn un castel, La tan viro, viro, Lou nostre es pus Ta de doumaisels.
- ro,
bel
#
—
—
noum.
X... es soun
La
270
tan, viro, viro, viro, bel.
M.
docteur Guibaud, Narbonne.
le
— Nous avons un château, — la — nous avons un château, — la tan vire — Le nôtre est plus beau. — [Dans nôtre] y a des damoiseaux. — [Dans nôtrej y a un maréchal. — [Dans nôtre] y a une grande cour.
Le Château.
1.
(ter); 2. 3. 4.
vire,
le
il
le
il
le
5.
tan vire, (bis),
— vire
beau.
il
— Au nôtre y la fleur d'amour. — Nous vous démolirons. — Qui sera maçon? — X. est son nom.
6.
a]
[il
7.
le
le
8.
9.
.
Allegretto
t
:a
A-ven un
wmmm
$=##
bel cas -tel,
Que
la tan
vi - ro, Vi - ro, vi- ro,
^P^e^ia
F>=N=ft S=tt pdtt=t±fc=0=É£ viro;
A-ven un bel
Que
cas-tel,
Aven un Que
la tan vi-ro,
Vi-ro, vi-ro
bel.
bel castel,
la tan viro,
Viro (ter).
Aven un
bel castel,
(>ue la tan viro,
Yiro
(bis) bel.
M
lle
Marie Lambert, Belesta (Ariôge).
VI Allegretto
î
-»
-U—# N'ei
un
bel
cas -
m
—
¥=+
â:
tel,
Que
iï
la
*=pc }£=£=/
y
cam
-
pa-no
vi
-
ro,
— —
m
271
—
mz
\=*=0-
v=% vi-ro; N'ei
un
bel cas -
Que
tel,
la
Vz
cam
VZ3Z
pa-no
-
vi - ro
bel.
N'ei un bel castel,
campano viro, viro N'ei un bel castel, Que la campano viro bel. Que
la
M.
VII.
—
;
Clair Gleizes, Azillanet (Hérault).
Le petit Oiseau
(1)
Moderato
\=3dk
Pȧ En
-jt
seau;
-
fin
nous
te
te
P^^
En
- fin
nous
h:
te
te
^ fait
^
m-
#
t
t-
fants; Dieu m'a
1.
«
-
nons, et nous
fait
-
1er,
Gen
- tils, gen-tils
V=3£
5t=tt -
1er
:
te
lais-sez -
moi m'en
tenons,
petit oiseau ;
Enfin nous te tenons,
Et nous te garderons. 2.
a
— Dieu m'a
fait
»
pour voler,
Gentils y gentils enfants
Dieu m'a
;
pour voler Laissez-moi m'en aller. »
(1)
Chanson semi-populaire.
fait
en-
= pr-fl =g
£
— Enfin nous
Charmant
gar-de-
te
V-JJ-M—,
pour vo
pour vo
oi-
F=g=^-
-=£
rons. Dieu m'a
Ht
-
t v=u
tt
7-
dt
t£=!£
nons, Char-mant pe
-
:
al
-
1er.
U
-
—
272
—
Mais nous te donnerons, Charmant petit oiseau ; Mais nous te donnerons
3.
«
Une cage en 4.
—
«
La
d'or. »
fil
plus belle maison,
Gentils, gentils enfants,
La
plus belle maison
Est pour moi la prison. 5.
«
— Mais nous
donnerons,
te
Charmant petit Mais nous
»
oiseau;
donnerons
te
Biscuits, sucre et bonbons. »
6.
—
«
Ce n'est pas me nourrir,
Gentils, gentils enfants ;
Ce
7.
n'est pas
me
nourrir,
C'est
me
faire mourir. »
—
Tu
dis la vérité,
«
Charmant
Tu
petit oiseau;
dis la vérité
Reprends
:
ta liberté. »
M — La
VIII.
lle
Cep, Montpellier.
Blancho
bello
Moderato
m
V=& La
I
Si£ Dins
bel
Blan-cho
m
If-U.
Qu vous
de
la
-
man
-
do
?
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v,
Ei
lou
£: u
- lo,
*=£-
i*r-V
-
u_u de
rei
pzztfc .1 no
ca
p===b=t=t
-
1
Fran-ço.
»
ser - no,
t JL-U Ca
Moun-te, ?
la
——— f
U
-
ser
no
noun
P=
U»
-
te -
de
-
pal
-
ho,
—
m
N'estou-to
2EE
V-
iy=*
-
273
U
fres-co, N'en pren-dren a
2-
gbé Lï Mur
-
ti -
ro,
La
a
—
Qu vous
«
—
Ei lou Rei de Franco.
«
—
Mounte
«
—
Dins uno caserno,
«
—
Caserno de palho;
— —
N'ei touto fresco,
«
a
—*
ber
—
«
A
:â=P==£=£
Ti - ro,
cjo,
ques-to.
-
:a=pr
^—fr co,
jz
';
Un
-
la
1LA
gà.
-
bello Blancho ? la
demando?
tenoun
la
?
N'en prendren aquesto.
A
la co,
Margo, Tiro, tiro, berlingo.
Parlé
:
Mounte vos anà? Ou
M me «
—
La
—
France.
belle
Où
Blanche? la
—
ou à Tinfer
ciel
Marthe Reboul, Arles-sur-Rhône.
Qui la demande.
tient-on ?
— C'est
Dans une caserne,
-
?
—
roi
de
caserne
de
le
— Elle est toute fraîche, — nous prendrons celle-ci. — queue, — Margot, — berlingot. Parlé — Où veux-tu aller Au ou à l'enfer paille.
A
la
tire, tire,
?
:
Une
enfant est au milieu du rond, à genoux, avec son jupon relevé
par derrière, sur sa ciel
?
ciel
ou à
l'enfer,
tête.
Lorsqu'on
lui
demande
si elle
veut aller au
après avoir répondu, elle se relève vivement et court
après les autres, qui s'enfuient
;
celle qui est attrapée
prend place au
milieu du rond.
IX. C'est un jeu déjeunes l'une
(1)
derrière
l'autre,
—
filles.
Madono
(1)
Elles se tiennent toutes par la jupe,
sauf une
:
celle qui fait les
Madono, gouvernante, f«mme de
demandes à
confiance.
19
la
—
274
—
Madono. 11 s'agit pour elle d'attraper la dernière de labande (la queue de Madono). Le jeu consiste à l'eu empêcher le plus longtemps possible. On recommence jusqu'à ce que Madono reste seule.
Allegro
i
Quan
do
a
-
—
r
ç pou
de
-
Quan
no ?
r
--7-
los
a
pou
de
—U
U -
vêts,
- los,
Ma
-
do
(bis)
N'aven cinquante uno, Madono, N'aven cinquanto uno. M'en dounariots pas uno ?
(bis)
(bis)
bé, prenets-en uno.
3
/O,
f=?=p=pz=?=r—f~-r=f=f: i§Euzz^L-^z^tzzU-=U--M— U—JJ—U Vau
pre
«
-
ne
—
la
Ma-
no?
-
Quan de poulos avets, Madono, Quan de poulos, Madono ?
E
no,
-
Ma -do
Ni mai la cougo d'uno. Lous cavaliès d'armado Vou'n daicharan pas uno. E bé, prenets-en uno, Madono;
u
V
pus
bel
Vau prene
-
lo
del
cas -tel
zt nôu. Cu
-
ro l'ioul
la pus bello delcastel nôu. Curo Viou !
M Ue
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
— Combien avez-vous de poules, Madono? — combien de poules — Nous en avons cinquante et une.' — Ne m'en donneriez-vous pas une? — Pas seulement queue d'une. — Les cavaliers d'armée — ne vous en laisseront pas une. — La Gouvernante.
(bis)
?
(fris)
la
Eh
bien
neuf.
!
prenez-en une.
— Cure
l'œuf !
— Je
vais prendre la plus belle
du château
.
—
275
Cette ronde se chante aussi sur
— suivant
l'air
Allegro
Pr-"ccc Quan. de pou-los a -vêts,
M a-do-no,
quan de pou-los
a
-
vêts?
^pp^i^ip^^
l
"
v
N'ei cin-quan-to
-
i
i
u-no,Ma-do-no,
M 1U
u
'
i
n'ei
cinquanto
-
u
-
no.
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
X Une jeune
fille
(A) est assise au milieu du rond, deux autres tien-
nent sa robe relevée par dessus sa tête
du cercle
;
le
,
une autre (B) tourne autour
dialogue suivant s'établit entre elles, toujours chanté
sur deux notes
A B A B A B
:
«
« «
» «
«
— Qui passo per mas terros? — Le rei de l'Angleterre-». — Que demando? — Uno galino blanco »
».
— —
L'aura pos, qu'ei embarrado
Toutes les petites
filles
M
le
lle
nombre des joueuses
Ount anats, M'en vau à de que le
la
:
fenno
? »
la fieiro ». ?
»
Croumpà auquetos
»
Aci n'avets de pla poulidetos
Où
»
— Pour quoi faire? — Je vais à déjeunes oies. — vous en avez de bienjoliettes.
allez-vous,
Acheter
soit épuisé.
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
Variante
E
».
se mettent à courir, et celle qui se laisse
prendre, tourne jusqu'à ce que
«
».
Ieu cridarei, farei un gran ravage,
Preni aquesto per gaje
-
»
femme?
la foire.
Ici
— —
XI.
—
Quan avès de
-
276
La Margot
Madamo
poulo,
— N'ai cinquante-e-uno. — Me n'en dounarias pas — Noun, noun, Madamo. — Se mete moun poung en
d'uno?
la cô
Agante
la
pu
:
testo,
lesto,
(Elle fait mine d'en attraper une disant
;
mère
la
lui
donne une tape en
)
—
Atrapo acô, Margot
!
A la
?
ce moment, toutes les 'poules se sauvent celle qui Margot se met à sa place et l'on recommence. ;
M. Louis Roumieux La. Pie.
—
cinquante et
(recueilli à Orange).
Combien avez-vous de poules, Madame?
une. —
Ne m'en
donneriez- vous pas
— Je mets mon — Attrape ça, Margot.
Non, non, Madame. la plus leste.
est prise par
XII.
—
— JANETO DEL
—
J'en ai
queue d'une
la tête,
—
?
— j'attrape
PEL ROUS
Janeto del pel rous,
Quan de
—
poing sur
la
Cinq à
filhos
la
avets-vous?
guero,
Cinq démets terro, Cinq à l'oustal,
Que
fan le carnaval,
Cinq à
Que Cinq
Que
la fount,
se lavoun lou frount, al
noùiè,
se lavoun le ped,
Cinq à Tentour,
Que sourtoun
M
Ue
le
pa del four.
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
—
—
Jeannette aux cheveux roux. Jeanne aux cheveux roux, combien avez-vous de filles? Cinq à la guerre, cinq aux champs,
—
—
— .
-
—
cinq à la maison,
qui se lavent le front,
— cinq à
—
l'entour,
—
— — cinq à fontaine, — qui se lavent pieds,
qui font le carnaval,
— cinq
au noyer,
qui sorLout
XIII.
Un
277
—
le
la
les
pain du four.
Las Coulous
enfant prend la direction du jeu, c'est la maira (la mère)
;
il
assigne aux enfants alignés une couleur.
Deux autres (tous eugaires) représentent le bon Dieu et le Diable. Le bon Dieu s'avance et, parlant lentement, avec une douce voix, engage le dialogue suivant avec la mère :
#=£ 4—^
£=PS
v
c
Pan
pan!
Quau
—?
pi
— Pan pan — Quau pica? — Lou bon Dieu embé — De que demanda? — Una coulou. — Quanta — La X...
ca?
-
!
soun bastou
d'or.
?
Les couleurs. bâton d'or. S'il
— Pan pan — Qui !
frappe ?
—
Le bon Dieu avec son
— Que demande-t-il ? — Une couleur. — Laquelle — La X. ?
.
devine, l'enfant portant la couleur désignée le suit et va se
placer du côté droit.
Le Diable
vient ensuite et, d'une grosse voix, dit
:
9=*
t=t
12 Pan
ifczti
*§=±
— — —
—
— — —
pan
!
Quau
Pan pan Quau pica? Lou diable embé sas De que demanda?
pi -
ca?
!
Una
coulou.
Quanta
La
X...
?
cornas.
Pan pan
Qui frappe
!
demande-t-il?
?
— 278 — — Le diable
— Une couleur. —
Les enfants désignés par
avec ses
Laquelle?
—
cornes.
—
Que
La X...
diable s'alignent du côté gauche. Le
le
bon Dieu passe alors devant les deux rangées et tous, en chœur, chantent
:
Lent
V=? t=W: #
Su
V==V=V=ffi Quan lou bon Dieu
Quand
le
bon Dieu passe,
Puis vient jusqu'à ce
il
eau lou
sa
-
lu
- dà.
faut le saluer.
rejoint la mère,
qu'il ait
que
le
poursuivant,
l'on a placée, à dessein, le
:
:P=f£
=p=ï£ S Quan
=*=£
- sa,
du Diable, auquel on chante, en
le tour
plus loin possible
pas
lou dia
-
ble
pas
7- sa,
t=W-
-f—
f-
V=3?-
±zz±
Gau lou
ben bour
:t
ï
- rà.
Quan lou diable passa, Cau lou ben bourra. Quand
le
Diable passe,
—
il
faut le battre bien fort.
M. Bouquet, Montpellier.
Dans
les «
une version pot de fleurs,
Rimes
et
très jolie et,
Jeux de l'enfance» »,p. 134, M. Rolland donne de ce jeu, où chaque enfant représente un
pp. 136-138, deux versions similaires, où les fleurs
sont remplacées par des rubans de diverses couleurs.
XIV. Deux
Lou Pont
enfants, les deux plus grands, élèvent leurs bras en joignant
leurs mains et forment
ment
—
le
pont sous lequel doivent passer successive-
tous les petits joueurs.
L'un a pour défilé ils
nom
chantent
Lent.
^#=f-
:
lou bon Dieu et l'autre lou Diable
;
pendant
le
—
279 ï=ï
i ?#
U
f
U
Pzê
=
-y-v
les,Toué, toué, pas-sons-les, la der-nière ar-rô-tons-lef.
A
ce dernier mot,
ils
baissent vivement les bras et saisissent celui
(ou celle) qui est sous le pont, en chantant
:
Animé
*=*=^
igE^ :tî
On
a
vper-du
Puis lui
ils
Qui pique
'ne
fil
i
-
-
"i
l
let,Qui pi-que
E...
i
- li-
1_
;-
pa-gno
le
la voilà
:
3Z.
plan de l'O
-i^-^-i^-7 pa-c/no
#:
.#
au
le
font sauter l'enfant en criant
demandent où
—
le
*
'
?=
P..
333^ Ia-U-U-Uvier,
f
pendue
-
let.
! (bis) et
elle veut' aller.
Ounte vos anà? Au diable ou au bon Dieu?
L'enfant choisit et va se placer derrière celui qu'elle a désigné. Lors-
que tous ont passé sous suivent en criant
sera vainqueur
:
le
pont,
ils
forment deux camps, qui se pour-
Ion Diable! lou Diable.
s'agit de savoir lequel
Il
du Diable ou du bon Dieu.
Parfois les deux enfants qui forment le pont, prennent le
nom
de la
rosa et de Vartichau (la rose et l'artichaut).
M. Bouquet, Montpellier.
XV.
— Lou Pont toumbat
Allegro
F
ÊEE5E3E3EÊ
V=& Lou pont -\
iW=ë me 1.
- ta,
—
:fcn?
es
S Lou pont
toum
- bat,
Ma
--
-
Lou pont
-u—j—b-
da
-
me
ma
- ta,
:&z
2=£ es toura-bat,
t=*
Ma-da
es toumbat,
Madameta (bis), Lou pont es toumbat,
tfc -
me
- ta,
ma da -
-
da-
m -
ma.
-
280
—
Madameta, madamà.
— Caudrà Farrenjà. 3. — N'aven pas d'argen. 4. — N'anaren raubà. — 'que fan as voulurs? 6. — Louspenjou per lou
2.
5.
col,
Madameta^ Lous penjou per lou col, Madameta, madamà. (bis)
M. H. Bouquet, Montpellier.
— Le pont est tombé, — ma — ma petite dame, madame. pont est tombé,
Le Pont tombé. le
2.
—
3.
—
4. 5.
6.
— — —
11
1.
dame
petite
(bis),
faudra l'arranger.
Neus n'avons point d'argent. Nous irons en voler. Que fait-on aux voleurs ? On les pend par le cou.
XVI. Le jeu
se
compose de
—
trois
La Lebreto
personnages principaux
maître et le valet; aux autres enfants est dévolu
le
:
le lièvre, le
rôle
de chiens
courants.
Lou mestre Le lebreto Lou mestre
Lou varlet Lou mestre Lou varlet Lou mestre
:
— Lebreto, lebreto, trai-te de moun prat — Nani, que mouu mestre me coumandat.
:
—
:
!
i'a
varlets.
— Dejunoun. — Que dejunoun. — Dinnoun, — Que dinnoun. — Goustoun. — Que goustoun. — Soupoun. — Que soupoun. — lé mande lou cat — Mando lou — mande lous gousses? — Mando lous gousses. — Bôuf Bôu! Bôu ?
:
cat.
:
lé
: :
Lous gousses
Vau manda mous
:
!
M.
le
D
r
Guibaud, Narbonne.
—
—
281
—
—
Petit lièvre, petit lièvre, sors Le petit Lièvre. Le maître maître Le Non, mon m'en a donné le droit. de mon pré! Le lièvre: :
—
—
maître
—
—
goûtent. le
— déjeunent. — Qu'ils — Qu'ils dînent. — goûtent. — Qu'ils — — soupent. Qu'ils soupent. Le valet: Enverrai-je Enverrai-je les maître Envoie chat. — Le valet
Je vais t'envoyer m
:
déjeunent.
Ils
Ils
— Le
chat?
Ils
le
:
— Le maître: Envoie
chiens?
Ils
ts.
dînent.
:
— Les chiens
les chiens.
Bon
:
Bou
!
!
Bout... Aussitôt les chiens se mettent à la poursuite du lièvre, dont est rempli par le plus agile très loin
avant d'être pris
de
le rôle
bande, qui mène souvent les chiens
la
et porté
au maître sur
les épaules
de ses
camarades.
XVII.
—
Lou Loup
Lent
*=£
^ V==t=st=st±±.
iE^EÎ
A-nen
à
la
vi
—i—l-p-
gna,
\j
\j
i
*
/-
Que lou loup Tes
pas;
Vif
ï^f^^^Ë?
,
f=f=f=fz zp=fc.=p=£=f
U
V
z&
>J
Man-ja-rende
fi-gas
E
££
:a
de bon mus-cat.
Loup
!
t
ËMeÊ^M^ÊeSS^: loup! t
Man-ja-ras
pas
de
?^^5^EH
mas
qczzp:
t loup!
Man-ja-ras
pas
fil
-
he-tas;Loup!
m^:
É=Ê==*= tt
tt
de mous gar- sous.
Anen à la vigna, Que lou loup es pas; i
MaDJaren de figas E de bon muscat. Loup loup Manjaras pas de mas filhetas. Loup loup Manjaras pas de mous garsous. I
!
!
!
Très populaire dans tout
le
Midi.
— — Allons
Le Loup.
— nous — Loup loup — tu ne et du bon muscat. — loup! loup — tu ne mangeras pas
à la vigne,
—
—
282
—
loup n'y est pas
le
mangerons des figues mangeras pas de mes fillettes; de
;
!
!
!
mes garçons. Celui qui fait le loup sort de la cachette où
logue suivant s'engage entre
—
Loup
loup
!
De que
!
il
était blotti, et le dia-
chef de la bande
lui et le
fas aqui
:
?
— Fau caufà moun aiga. —- Per de-qué aquela aiga? — Per amoulà mous coutels. — Per de-qué aqueles coutels? — Per coupa una branca. — Per de-qué aquela branca? — Per una escala. — Per de-qu'es aquela escala? — Per agantà lous aucelous dau — N'auras pas ges, n'auras pas ges. faire
faire
faire
faire
faire
ciel.
—
Loup, loup, que
— Que
fais-tu là?
faire de ces
— —
?
couteaux?
veux-tu faire de cette branche? de cette échelle ?
Je fais chauffer de l'eau.
— Aiguiser mes couteaux. — Couper une branche. — Que — Une échelle. — Que veux-tu
veux-tu faire de cette eau
Que veux-tu
—
— Prendre tous
faire
les oiseaux
du
ciel.
— Tu n'en
auras
point, tu n'en auras point.
A
peine a-t-on terminé ces mots, que le loup se précipite et cherche
à attraper l'un des enfants placés à la queue leu-leu. Le chef de la
bande, d'après la règle, ne pouvant être saisi par
le loup, s'efforce,
aussi longtemps que possible, de faire un rempart de son corps contre le loup.
a)
—
De-qué
—
Un
fas
Variante
:
aqui?
fiouquet.
— De-qué vos faire d'aquel fiouquet? — Faire caufà d'aigo. — Per de-qué — Azugà mous coutelets. — De-qué vos de tous coutelets? faire
faire
?
—
— —
— — —
— — — —
—
Vole coupa uno branqueto. De-qué vos faire d'aquelo branqueto
?
Faire uno escaleto.
De-qué vos faire d'aquelo escaleto Mountà'l ciel.
?
De-qué vos anà faire al ciel? Manjà toutes lous poulets que i troubarai. Nimanjaras pas lous miéus almen ? Pas aqueles que poudrai pas arrapà. M.
Dans
283
le
pasteur Liebich, Saint-André-de-Lancize (Lozère).
la Lozère la lutte a lieu entre la cloutzo (la poule
couveuse
)
et lou rainalhou (le petit renard).
h)
—
—
— — —
Variante
:
De-qué fas aqui, loubet? Azugue moun coutelet. Per de-qué faire?
Uno
escaleto.
De-qué vos
fa d'uno escaleto
?
— Mounta — De-qué vos anà fa — Manjà quauquos fedetos. al ciel.
al ciel ?
—
—
De quantos? De las miéunos? De las que pourrai arrapà. M.
le
c)
Le
loup, tenant à la
pasteur Fesquet, Golognac (Gard).
Variante
main deux
:
petites baguettes de bois, fait
blant de les aiguiser l'une contre l'autre
;
rangés à la queue leu-leu
le
Le dialogue suivant
;
le
premier est
s'établit entre
le
les autres
berger.
berger et
le
loup
— Que loup — Agusi mas couteletos. — Qu'en bos de tas couteletos? — Pertuà vostros fedetos. — Gausarets pos. fas,
?
fè
enfants
:
semsont
— Le loup se un
saisir
;
jette sur les enfants,
le
:
il
fait
Le berger
—
que défend
le
berger, et tâche d'en
berger doit toujours se trouver entre
moutons. Voyant que feinte
284
le
berger est trop
adroit,
le
le
loup et les
loup
fait
une
semblant de s'éloigner. dit alors
:
Le loup s'en ba, quan fa mal tems Le loup tourno, quan fa bel tems. Le loup revient
;
alors et la lutte s'engage de nouveau, jusqu'à ce
qu'un enfant soit pris et devienne loup à son tour. Mlle Marie Lambert, Belesta (Ariège).
XVIII Andantino [
=£
Que
poulets crient
Sur leur chemin, ;
ils
:
!
rencontrent Groulin-Groulasso, accroupie et
mère
la
:
rien leissà.
i'o
Ancn-li, anen-li
grattant la terre
—
lou loup lai o passa
Lai et tous les petits
285
lui dit
:
— Que fasè 'qui Groulin-Groulasso — Fau en crousoulet. — Que voulè faire d'aqué crousoulet? — Li vole faire chaufà d'aigo. — Que voulè faire d'aquelo aigo — Vole aguzà mous coutelous. — Que voulè faire aube vostous coutelous — Vole coupa de branchetos. ?
?
— — — —
Que voulè
faire d'aquelos
N'en vole
faire
branchetos
?
?
eno eschaleto.
Que voulè faire d'aquelo eschaleto Vole mountà au cier. Que voulè anà faire au cier?
?
— — Vole anà chausi plus gentos pouletos que — Nou'n faras pas, Groulin-Groulasso — Nou'n faras pas, Groulin-Groulasso la
trouvorei.
li
!
!
répètent à l'envie les petits.
Quand
tous les petits ont été pris, qu'il ne reste que la mairo,
Groulin-Groulasso la prend et va la crucifier; tous les petits la suivent en pleurant. Elle reste un étendus en
croix,
moment
allongée par terre, les bras
puis elle ressuscite et se
met à
courir. Groulin-
Groulasso et les petits enfants fuient en poussant des
mais bientôt
ils
cris d'effroi
;
se rassurent, reviennent autour de la mère, et le jeu
recommence.
M.
Groumn-Groulasso
—
le
loup y est passé
;
le
docteur Chaussinand, Goux (Ardèche).
(laGuenilleuse).
—
il
—
Il
n'y a rien laissé.
—
Que faites-vous là, Groulin-Groulasso fourneau. Que voulez-vous faire de ce
—
(l)Chomérac,
ch.-l.
faut aller à Chomérac(l),
de canton de
l'air,
?
—
Allons-y
—
Je creuse un petit
petit
!
allons-y
fourneau ?
de Privas (Ardèche).
—
!
C'est
—
— Que voulez- vous
pour y faire chauffer de l'eau.
— Je veux
aiguiser
mes
petits couteaux.
avec vos petits couteaux ?
Que voulez-vous petite échelle.
monter au aller
ciel.
—
—
de ces branchettes
faire
faire
de cette eau?
Que voulez-vous
faire
—
veux couper des branchettes.
Je
— Que voulez-vous — Que voulez-vous
choisir les plus
—
286
— J'en
veux ?
faire
— Je
une
veux
au ciel?
—
Je veux
que j'y trouverai.
—
Tu ne
aller
jolies poulettes
?
de cette échelle
faire
faire
le
feras pas, Groulin-Groulasso ! (bis).
—
XX.
le petit Avocat
Allegro
—m
HË^Efe=& Il
é
tait
un
a
vo
-
P=Pi
Vli-re,
eHêêEE£E5 Il
é - tait
1.
un a Il
-
$4 VU
7-
vo
était
\ttt -
était
Tire 2. 3. 4.
5. 6.
7. 8. 9.
10. 11. 12.
13.
Ti
J-JJL
re
li
-
re,
li -
J-f-f-4-f.
«fctB S fc£rat
- cat,
Ti-re
li-re,
li -
re
la.
un avocat,
Tù e lire, Il
cat,
-
lire,
un avocat,
lire, lire la.
Sa chemise en peau de chat, Son chapeau dessous son bras, Dans une auberge il entra; Du poisson il demanda, Du poisson on lui donna ;
Une arête Tétouffa, De tisane il demanda, De tisane on lui donna
;
Le dimanche il décéda, Le lundi on l'enterra; Sur sa tombe on lui grava Les gourmands s'attrapent Tire
M
1Ic
là
!
là
!
lire, lire.
Les gourmands s'attrapent Tire
:
lire la.
Anna Gausse, Meyrueis
(Lozère).
re
—
287
—
XXI. - Madama de Siran Allegro
ap3Sl£^+=f=t= ft
:ti
Boun
-
jour,
Ma-da-ma
ÏEÏE
-
Si-ran;Ma
de
-
ri-das vos-tras
:':
JT3
#-ï-
IB-C-fi.
7
Ma
- has,
fil
v:
- ri -
^^F
das vos-tras
fil
- lias, dowrc.
gH^H
Ëzpab^Ezfac: 5=P=P=t=td=t
Ma-ri-das vos-tras fil-has/iowra.Ma-ri-das vos-tras
1.
— Bounjour,
Madama
de Siran
Maridas vostras filhas; Maridas vostras filhas doun Maridas vostras filhas. 2.
— Ma
filha te
Ambé 3.
fil
-has.
;
(bis)
vos marida
souldat de guerra ?
— Souldat de guerre vole pas, Iéu vole un capitani.
4.
—
Capitani tu n'auras pas,
Tu 5.
siôs pas doumaisèla,
— Doumaisèla se iéu Ai de dequé per
6.
sioi pas,
l'estre.
— Nautres manjan ce que voulen, De roustidas au
De
sucre,
roustidas au sucre, doun.
De
roustidas au sucre.
M. Achille Montel, Le Pouget (Hérault).
Madame de
—
Siran.
1.
Bonjour,
madame
de Siran;
— mariez
vos
don, — mariez vos mariez vos — Ma marier, — avec un soldat de guerre veux-tu — Soldat de guerre je ne veux pas, — je veux un capitaine. — Capitaine tu n'auras pas, — tu n'es pas demoiselle. ce qu'il faut pour 5. — Demoiselle je ne suis pas, — — Nous mangeons ce que nous voulons :— des rôties au sucre.
filles, —
2.
filles.
filles
?
te
fille,
3.
4.
si
6.
j'ai
l'être.
B
— C'est
chante
—
288
un chant dialogué entre le
premier couplet.
Il
la mère, la fille et le capitaine, qui a de chaque côté un pareil nombre de y
Ceux qui ne chantent pas restent immobiles; ceux qui chantent vont au-devant des autres, dansent et petites filles et de petits garçons.
reviennent à leur place. Le tout se termine par une ronde générale.
—
XXII.
La Cavalièro
De boun mati me
1.
E davan
soui levado, (bis)
lou soulel levan.
Servitur très humblement. 2.
Din moun jardi soui intrado Per uno porto d'argent,
3.
E E
d'ount venès, cavalièro,
d'ount venès, que credas tan?
Veni del
4.
pais, la belo,
Del païs que moroun tan.
E
5.
resta aiei, cavalièro, (bis)
moroun pas
Qu'ap'reici
Servitur très
M.
La Chevalière. soleil levant.
—
—
le
1.
to
humblement.
de Gourgues, version du Périgord.
Bon matin
je
me
suis levée [bis),
— avant
le
Serviteur très humblement.
2.
Dans mon jardin je
3.
— Hé
!
V
tan.
suis entrée,
— par une
d'où venez-vous, chevalière,
—
porte d'argent.
d'où venez-vous que vous
criez tant ? 4.
— Je viens du pays,
5.
—
tant.
Hé!
restez
ici,
—
la belle,
du pays où
— par
chevalière (bis),
— Serviteur très humblement. XXII I. Allegretto
-±
±=ç=i=dé N'ei per
-du
i§i
ittfcp
m -
—
Lisou
*
•
ê
dos mas
a -
t=£
;==t£=£=bt
sou, N'eiper-du-dos
_-
v=v=&
mou
-
ft Tt
re
meurt
l'on ici
tant.
on ne meurt pas
m - tos,
Ten
—
V. -
pè,
Li-
t-r-w y-u-V-±
mas a-mou-re - tos. Lou Reifen
vol,
Li- sou.
— —
1.
N'èi perdudos
«
—
289
mas amouretos,
Tan ph, Lisou
—
2.
;
N'èi perdudos
mas amouretos,
Lou Rei
t'en vol, Lisou. »
«
A-n-ount es que las as perdudos
Ten
?
pè, Lisou ;
A-n-ount es que las as perdudos?
T'auran pas
—
3.
«
Lou
rei
que
ta Lisou. »
me
las a
abudos,
(1)
Vertat, Lisou;
Lou
—
4.
«
que me las a abudos, M'a preso ma Lisou. »
rei
Moun De
Moun
Dieu, qunos causos cregudos
Lisou;
ta
Dieu, qunos causos cregudos?
T'auran pas
—
5.
«
ta Lisou. »
Lisou, vès el cresi
(2), te
mudos,
Pauro Lisou ! Lisou, vès
el cresi, te
mudos,
T'agrado mai, Lisou.
—
6.
«
»
Mai mas arpos saran pas mudos, Pin, pan, al Rei!
Mai mas arpos saran pas mudos, Ne volt pas de Rei. » 7
—
.
Lisou, saras
«
mas amouretos,
Noun, pas Lisou, saras
E
del Rei
;
mas amouretos,
daissarras lou Rei. »
M. Etienne Gleizes,
Lison.
—
1
.
« J'ai
perdu mes amours,
(1)
Var.
:
perdu mes amours,
—
le
roi
ti
— tiens pied, Lison — ;
j 'ai
veut, Lison. »
Agudos.
Var.: Es pus poulit, changes. (2)
U
Azillanet (Hérault).
mudos.
—
Il
est plus joli
[que moi], tu
20
— 2. «
Où
les as-tu
dus? — on ne 3. «
perdus ?
—
— liens pied, Lison — où les as-tu per;
prendra pas
la Lison. »
—
n'est-ce pas Le Roi me les a pris, il m'a pris ma Lison. »
les a pris, 4. «
le
290
vrai,
Lison
—
Quelles choses vas-tu croire
—
?
—
de ta Lison?
—
le
Roi
me
Quelles cho-
— on naîtra pas ta Lison. je crois, tu changes, — pauvre Lison — Lison, — plaît mieux \que moi], Lison. tu changes pour je » Mes ne seront pas muettes, — pif! paf! au Roi; — mes ne seront pas muettes, — je neveux pas de Roi. Lison, tu seras mes amours, — non pas ceux du Roi; — Lison, »
ses vas-tu croire ? 5. « Lison,
pour
lui,
!
?
crois,
lui,
il te
griffes
6.
griffes 7.
»
tu seras
mes amours,
—
et laisseras le Roi. »
—
XXIV.
Le Roi d'Angleterre
Moderato
Tout
me
en
v= nant
Le
pro-rne
£
-
nant,
!*=±.
long de
¥
tt
V=±z la
ri
-
ta tfc
vie - re,
Le long de
don C a-pi -tai-ne don don,
£ P=F :
Que
la
Le chœur 1.
Tout en me promenant
Le long de Que
la rivière,
dis-je,
que don
Capitaine dondon,
Le long de 2.
J'ai
la rivière.
aperçu de loin
(bis)
Cinq à six demoiselles.
Que
dis-je, etc.
me pro-me-
en
tout
(bis)
que
dis - je,
ri - vie
-
re.
—
—
291 LE ROI
(Un garçon s'avance en saluant). 3.
J'en
ai
salué une.
J'en
ai
salué deux,
Je quitte
la plus belle.
UNE FILLE 4.
A
quoi reconnais-tu
Que
(bis)
je suis la plus belle?
LE ROI 5.
A tes beaux jeux brillants, A ta bouche vermeille.
(dis) (1)
la Fille 6.
me
Pourquoi
quittes-tu,
Mauvais roi d'Angleterre? LE ROI
Parce que je te vois:
7.
Tu
es
une
infidèle.
LA FILLE 8.
Si je prend»
mon
poignard... (bis)
LE ROI
Et moi, (La
poignarde
fille
ma
tombe
le roi, qui
LE 9.
baïonnette... et fait le mort).
CHŒUR
Bon, bon,
le roi est
Nous n'aurons
mort,
(tas)
plus de guerre.
LE ROI 10.
Non, je ne
suis pas mort,
Je suis encore en vie.
(1)
Var.
:
A
tes jolis
yeux bleus.
(///s)
—
—
— 292 — LE CHŒUR 11.
Eh bien! faisons la paix (bis). Nous n'aurons plus de guerre. Que
dis -je,
que don
Capitaine dondon,
Nous n'aurons
plus de guerre.
M. Bouquet, Montpellier.
XXV.
— La Marjolaine
:£=£=£:
H
*
F
m
ê
F —P=£ F-
vQu'est-ce qui frap-pe
db=$:
£
ici
tard? Com-pa- gnon de la mar-jo-
si
tz=&=3nrr-b=&=&=\
&5
lai - ne. Qu'est-ce qui frap
pe
-
i- ci
tard? Hé
si
/7\
h:
V-
Vlai - ne.
1.
-
va
-
nés che
— Qu'est-ce qui Compagnon
-
va
- liers.
Hé! sur
ici si
tard?
de la marjolaine.
sur
le
— Sont trois jeunes
ici, si
tard
?
quai.
chevaliers. »
2.
«
3.
«
4.
«
— Que demand' ces chevaliers? — Une à marier.»
5.
«
— N'avons point à vous donner.
6.
<
7.
«
»
fille
— Le roi — Le
dit qu'
vous en avez.
»
»
du roi s'est bien trompé. Compagnon de la marjolaine. fils
F f
#
x
HÉ
frappe
Qu'est-ce qui frappe
Hé !
»
Com-pa-gnon de
- liers.
w—r—r £ v—U—u—u-
Sont trois jeu
«
f
y=.v—v-v-
quai. Sont trois jeu-nes che
tïz±
—
*=?=t=t:
sur
l
la
le
fr mar-jo
k le
quai.
Le
du roi
fils
Hé!
2913
s'est
sur
le
bien trompé.
quai. » Montpellier.
Quoique cette chanson
soit très
connue, j'en donne
la version sui-
vante, notée très exactement, pendant qu'une dizaine de fillettes
la
chantaient sous mes fenêtres, à cause de l'intérêt qu'elle offre au point de
vue tonal
;
la
gamme
employée pour
des
1
er
demandes
les
du plain-chant est tour à tour les demandes, sur le réponses
et 2° tons et les
:
ton plagal, et les réponses, sur le ton authentique.
gamme
Cette les
fréquemment dans
est une de celles qu'on rencontre
mélodies populaires de notre région.
entendu parfois les enfants terminer
J'ai
les couplets
par une finale
imprévue.
î XXVI.
Hé ! Sur
—
quai.
le
Les Frères a marier
Allegretto
B
;
s
a
£:=fi=^: ZT
Nous som
-
mes cinq
Ç frères,
Tous
cinq
les
K=$ 4 er.
1
—
Je
é
suis
q£=Ê cer.
Ma - ri
^ le
e - ra
plus jeune, C'est
F
G
qui vou
-
dra,
If
£±U i
guô-re, Ma-ri
- e -
9
Moi
je
-
, r. &
les cinq à
| i
Le
chiffre varie suivant le
ne
(1) frères,
marier.
nombre des
h
enfants.
n
fr
i ne
J* * " E J
Je suis le plus jeune, (1)
? veux com-men-
qui
F
ra qui vou-dra,Moi je
Nous sommes cinq Tous
ff u
moi
- ri-
Frfs:
iê
y=&
ma
à
me
me
% ma-ri'
'C £g ma-ri' pas.
—
294
—
moi qui veux commencer. Mariera qui voudra, Moi je ne me mari' guère Mariera qui voudra, Moi je ne me mari' pas. C'est
;
Montpellier, 1res populaire.
Les enfants sont alignés,
les filles
en face des garçons
chanté ces couplets, un enfant s'avance vers salue;
s'il plaît,
retourne et
lui fait la
Quand tous générale.
la fille lui fait la révérence
;
le
s'il
;
après avoir
rang des
filles,
ne plaît pas,
et
elle se
révérence à rebours.
les frères sont mariés,
lanoce estcélébrée par une ronde
—
295
—
RONDES MIMEES LOU BOUSSUT.
I.
Modéra lo
1
4
J'cc r
1
A
bra
-
Tom-bre
vo
;
Ja-no
P^ bra
t
n ^m
d'un rou
- to
llPiv=&— bravo
\
-
Ja
sié
0-
&^P
*
en
la,
Ah\
Ja
$=%=&
V
no
soum
Ja
vo,
A
s'a -
j sa,
Jano s'asoumbravo en
la,
Que
(bis)
}
l'arregardavo.
Ah!
la,
(bis)
Que regardas-vous, boussut?
Per ta pichoto que Cal que siôs ma mio. «
«
là»)
sa,
Iéusouitrop pichoto.
—
(*«*)
Ah!
;
Que l'arregardavo en Que Varregardavo en
—
bra
boussut vèn à passa
Que l'arregardavo
«
no
-
-
Jano s'asoumbravo Jano s'asoumbravo en
Un
Se ta mio vos que
»
siôs, »
siô,
Cal que ta bosso sauto.
s'a-soum-
1=£
l'oumbreto d'un rousiè
Jano s'asoumbravo.
s'a-soum-
s
a
-
soum-
v=*
;
—
no
Ja-no
s'a-soum-bravo en sa,
*
-
dti
»
-
vo.
— —
6.
«
Se
ma
—
296
bosso dèu sauta
...
")
Adieu, pauroJano;
'
)
Adieu, pauro Jano en sa, Adieu, pauro Jano en
Adieu, pauro Jano M.
— LA
Le Bossu. sait
—
;
Jeanne
l'ombre
— Jeanne se reposait. 2.
de
ci,
ci,
bossu vint à passer,
— qui Ah
là,
!
docteur Guibaud, Narbonne.
le
— qui la regardait de
Un
Ah
d'un petit rosier
de
se reposait
la,
(bis) »
!
—
Jeanne se repo-
— Jeanne se reposait de la regardait;
— qui la
!
Ah!
là,
— qui la regardait
regardait.
Que regardez-vous, bossu? Je suis trop petite. » il faut que tu sois ma mie. u Pour si petite que tu sois,
3. « 4.
—
5. « Si ta
6. « Si
mie tu veux que je
—
sois,
il
vre Jeanne
»
doit sauter, — adieu, pauvre Jeanne — adieu pau— adieu, pauvre Jeanne Ah! — adieu, pauvre Jeanne. »
ma bosse ci,
»
faut que ta bosse saute. ;
là,
C'est la ronde
mimique des
comment
bossus. Voici
s'exécute
elle
:
les deux premiers vers, avec leur reprise, sont chantés en tournant au troisième, les mains se détachent et, jusqu'à la fin du couplet, les ;
enfants imitent l'action indiquée
:
au premier couplet, c'est une demoi-
prend des attitudes nonchalantes
selle qui
qui fait le gros dos
;
mains se rejoignent
et la
ainsi des autres.
au deuxième, un bossu
;
Ah!
Après l'exclamation:
les
ronde recommence.
Cette danse est très populaire, elle se faisait surtout en
temps de
carnaval par des jeunes gens déguisés en bossus, qui la chantaient à tous les carrefours et sur les places.
II.
—
Marioun
Moderato zfczz
:-2
Î^Ë^È Ma
- ri -
na
va
£
s'a - fais-sou-
Que
;
a-fais-sou- nava ai-lai,
\£=i=XI=$=^
v-
s'a - fais -
es
s'
Que
=t£
V=3j=fr Que
-=— U-£
un pou-mié,
oun joust
3S ï -
fcl -£±
sou
-
nava
ai
-
ci,
feu
P2^3=fc =$— * é • V Que
***=*
s'a-fais-sou - na
-
va.
—
—
297
Marioun joust un poumiè,
1.
Que
s'afaissounava
;
Que s afaisssounava Que s'afaissounava
Que
Un
2.
aici, ailai,
s'afaissounava.
boussut ven à passa
Que l'arregardava.
—
3.
Moussu, que regardas tan?
«
Iéu soui trop pichota. 4.
—
5.
—
»
Per que pichota vous Vous serès ma mia. » «
ses,
Se vostra mia ièu soui,
«
Cal coupa la bossa
;
Cal coupa
la bossa aici,
Cal coupa
la bossa ailai,
Cal coupa la bossa.
»
M. Rouis, Lodève.
—
Marion.
1.
qui minaudait de 2.
Un
3. « 4. «
Marion sous un pommier, ci,
— qui minaudait de
bossu vint à passer,
—
là,
Puisque vous êtes
petite, (2)
—
-
(1)
— qui minaudait.
qui la regardait.
Monsieur, que regardez-vous tant?
5. « Sije suis voJre mie,
— qui minaudait;
il
— je suis trop petite.
— vous serez ma mie.
»
»
faut couper la bosse. »
III
Allegretto
m
-^
gl
-^
^lÊjÉ
v=-
Jous las feu-lhas d'un pou-mier,Jous las feu-lhas d'un pou-
is
t±=f-±t mier,
(1) Litt. (2)
^ *=r*
h-
^
On
:
Go
no
o
jar
- di
Ê
Ê
fc=p: i
-
ro
nie
x
o
no
Qui se façonnait.
pourrait aussi
le
traduire par:
Pour
si
petite
que vous
soyez;.
.
—
—
298
=*t
tt
*
v7'ar - di -
wfero en
I
sai,
no
o
jar
s^^m
lai,
Co
no jar-di
o
i
ro.
su
ven-gué
1
pas
à
$
Ou
sa,
Jous
las feulhas d'un
Co
o no jardiniero
i
lo
pi -
ti
re
gar
-
m
t=à
V -
bous-
da-vo.
poumier ;
1 o no jardiniero en
sai,
1 o
no jardiniero en
lai,
Co
i
o no jardiniero.
Un piti boussu vengué Ou lo regardavo
2.
Un
^=^~
¥$$=£=£ -
en
di - niero
EÎ333=
nié
-
-
a passa,
;
3.
—
Ou Ou
lo
regardavo en sai.
lo
regardavo en
Ou
lo
regardavo.
«
lai,
Que regardas-tu, moun
Regardas-tu to mio 4.
» Si tu volei
que
6.
boussu
?
sio to mio,
Fai coupa to bosso. 5.
piti
? »
»
Lou piti boussu tiro soun couteu, Ou copo sa bosso. Veiqui be doun' lou
piti
Que n'o pu de bosso Ou no pus de bosso en Ou n'o pus de bosso en
boussu
;
Ou
n'o
sai, lai,
pus de bosso.
MM. Drouault
et
Petit de Plas,
Saint-Pardoux-la-Rivière (Dordogne).
— IV.
299
-
— Janktounsous en poumiè
Moderato
Ja
ï¥
-
ne-toun sous
£=P Ztzzj:
en pou-mié Que se souloum-bra -
*=#
--J
Se sou-loum-bra
-
vo
-f—w
:&
2=2
d'ei-çai, Se
vo;
*z=jz v-
sou-loum-bra-vo
d'ei-lai, (1)
Ja- ne
-
toun sous
1.
en pou-mié Que se souloumbra
Janetoun sous en poumiè Que se souloumbravo ;
Se souloumbravo d'eiçai, Se souloumbravo d ei lai, Janetoun sous en poumiè, 1
Que
se
souloumbravo.
Vène à passa en boussù Que l'arregardavo;
2.
L'arregardavo
d'eiçai,
L'arregardavo d'eilai;
Vene à passa en boussù, Que l'arregardavo. 3.
«
Qu'arregardà-vous, boussù,
N'en siéu tro pichoto
;
Siéu tro pichoto d'eiçai,
Siéu tro pichoto
d'eilai,
Qu'arregardà-vous, boussù,
N'en siéu tro pichoto.
5.
—
«
Iéu vostro mio serei,
Si la bosso sauto.
(1)
C'est l'air de
»
La bonne
aventure, ô gué
I
-
vo.
-
300
—
bosso, sauto deiçai, bosso, sauto deilai,
lèu vostro mio serei, Si la bosso sauto. »
6.
N'a sourti soun coutelou Per rasa la bosso; Raso la bosso d'eiçai, Raso la bosso deilai; N'a sourti soun coutelou, N'es rasa la bosso.
7.
Si la bosso n'ei rasa,
Laplaço sannavo; n'en sannavo deiçaï,
n'en sannavo deilai;
Ai! la bosso n'ei rasa,
Moun 8.
Dieu
!
que sannavo
!
Toun amour si vos moustrà, Douono me ta fourtuno «
;
ta fourtuno deiçai, ta fourtuno
deilai
;
Toun amour si vos moustrà, Douono ta fourtuno. » 9.
Ai
!
S'ei
la
plaço a tro sannà,
'nanado
la
vido
;
La vido coulo deiçai, La vido coulo deilai; Ai
!
la
plaço a tro sannà,
S'escoulo la vido. 10.
Ai
!
la
mouort
vengù,
n'ei lèu
Sai ven e l'empouorto La mouort Vempouorto
;
d'eiçai,
La mouort Vempouorto deilai, Ai la mouort n'ei lèu vengù, Tout entiè l'empouorto. !
11.
E
quan sugué bien mouort, Janeto plouravo;
piei,
— —
—
301
Que n'en plouravo d'eiçai. Que n'en plouravo (Teilai Epièi, quan sugué bien mouort, Toujour n'en plouravo. ;
M.
Jeannette sous un pommier
I.
mise à Vombre de
sous un pommier 2.
docteur Chaussinand, Coux (Ardèche).
le
ci,
—
—
s'était
—
mise à l'ombre;
—
s'était
Jeannette
mise à l'ombre.
s'était
—
Vint à passer un bossu,
3. «
—
mise à V ombre de là t
s'était
qui la regardait.
Que regardez-vous, bossu
— je suis
?
trop petite. »
4 5. «
Quand
la
bosse saute. »
— pour raser bosse. — place saignait. la
bosse fut rasée,
la
— donne-moi ta fortune. — s'est en allée la vie.
veux prouver ton amour,
8. « Si tu
9. Hélas
la
si
son petit couteau
6. Il a sorti
7.
—
Votre mie je serai,
la place a trop saigné,
!
10.
La mort
II.
Et puis, quand
est bientôt venue,
—
il
elle vient et l'emporte.
— Jeannette pleurait —
fut bien mort,
pleurait de là;
pleurait de
ci,
— toujours
elle pleurait-
elle
—
»
— et puis,
elle
;
quand
il
fut bien mort,
Variante
*
ft==tsr==rfs
V=£ Ma
-
» na
• -
ri -
oun joust
nabo
un
s'a -
fais-sou-nabo ai
s'a - fais-sou-
Que
- ci,
•
P
s'a- fais-sou-
^^
l a
Que
pou-mié
p—*-=F—*—»-=*— *
=?=?
bo; Que
et
-g-*-
V -
Que
là,
s'a
-
fais -
sou
-
na
- bo.
Marioun joust un poumiè,
Que Que
s'afaissounabo
;
s 'afaisounabo aicif
Qae s'afaisounabo
Que
alâ.
s'afaisounabo.
M 1U Clara
Mialane, Millau.
— — LOU
V.
—
302
BOUSSUT DE LA BARLARIÉ
Allegro
*
^=t=
z=2:=i=s
&
A
1;
Lou bous
-
fr=ft==fr
3=t
-ç=ï=£sut
de
Bar
la
- la
f;^^^^^^^ u
a
na
-
bos
A
rie
u
-â-
Près
sut de
ic
na
bos
-
sa
-
na
la Bar-la-
?^=£
couma
pa
'n
-
nié.
=t
—#—•—•-
?=w F—F—»
t=£
l
zz4:
-
-
iS
R=fi=fi
-1:
Lou bous
- sa,
u
4=*: f—f—•=*=*: £=£=£
iz=tz±5=±5=te±: bos-sa,
A
rié
-
•--
fc=tf=E -
ta -
me toun
cou-pa
per
cou-te-let
ma
bos-sa.
^=^=4=^=^=^^^^4= Cau que ma
±
bos - sa
sauta ai
Cau que ma bos-sa
- et,
tt
§=êe|è^e§ee^=>ee*e3ee§ sawta a
-
Cau que ma bos
Lai,
Lou boussut de
A
la
un a bossa,
Lou boussut de
A c
-
sau
sa
- te.
Barlarié {bis)
la Barlarié
una bossa couma' n panié. Presta-me toun coutelet
Per coupa ma bossa.
Cau que ma bossa sauta aici, Cau que ma bossa sauta alai^ Cau que ma bossa saute. » M. Bouquet, Montpellier.
Le Bossu de la Barralerie. a une bosse
(bis)-,
(1) C'est le
nom
—
le
—
Le bossu de
bossu de la Barralerie
d'une rue de Montpellier.
la Barralerie (1)
— a une bosse
—
comme
—
—
303
un panier. — Prête-moi ton petit couteau — pour couper rna bosse. — Il faut que ma bosse saute — faut que ma bosse saute -bas — faut que ma bosse saute. ici,
là,
il
il
VI.
— Fragment
Allegro
35&
«=Ê
V—V:E
Ai!
I
B h ^=F=^ Ai! Que U
.
Ai!
b
Lj
di - ra
mai
rna
£=ir 3=tt
S$=E=g=p£l£
:
:«t=«t
me ven
man
à
cà
-
£
r
r
S'a - cô
- re,
£-
d'à-
-N-s-
?:
—
ï
?
s'a - co
?
f,
:
E
qui
u~
I
?
d'à - qui, s'a - cô
d'à-
t i tfc=M^^^ T~f~^=gE3 S'a
/à,
-
Ai
cô
!
d'à
(1er)
-
me ven
qui
ma
que dira
S'acô d'aqui
me vèn
man
à
ca.
maire,
mancà
à
?
S'acô d'aqui, s'acà d'alà, S'acô d'aqui
me ven M.
Hélas si ceci,
!
[ter)
que dira
si cela,
—
si
ma
mère,
le
—
cela vient à
VII.
à
mancà?
docteur Guibaud, Narbonne. si
cela vient à
me manquer ?
me manquer.
— PlMPÈ
Moderato
|a=g^^iiËgl
R=ft=ft=
=ft
l
Pim
m
-
pim
pè,
-
ba,
ï pèd.
Pim
pim
pè,
-
Se
pè
sl^ë 9 ¥
£=£ cam
-
- pè,
pim
- pè,
?=rjc
E= U_V— U- * Ai!
que dan
-
sa
pim
cou- pet
la
*=ï-
a=#=F£ -
pè Se cou-pet lou
M
ben La
sa
s -
ca
de
—
304
m
D. C. lT==t
î^
fc ben La
Ai! que dan -sa
pa-lha,
Refrain
Pimpè
:
S
5=:i
Se coupet
sa
-
de
ca
bren.
(ter) la
Pimpè
camba,
(ter)
Se coupet lou pèd. Ai
que dansa ben
!
La saca de Ai
!
palha!
que dansa ben
La saca de bren Refrain
Pimpé,
:
!
etc.
Très populaire à Montpellier
Pimpè.
—
Pimpè
(ter)
se cassa le pied.
—
Ah
!
qu'il
danse bien
le sac de son
En chantant seul pied, puis
—
— le
et
se cassa la jambe,
sac de paille
!
dans
—
— Ah
!
les environs.
Pimpè qu'il
(ter)
—
danse bien
!
le refrain, les ils
enfants font la ronde en sautant sur un
chantent le couplet en faisant la ronde
comme
l'ordinaire.
Variante
Un
:
pèd,
Dous pèd, Très pèd,
Se coupet
Un
la
camba;
pèd,
Dous pèd, Très pèd,
Se coupet lou pèd.
M 1U
Anaïs Privât, Nimes.
à
— —
305
—
VIII. Allegretto
\?îmm
S
frin-go
*=* v=&
-r
un
Ai
La Fringo
me
pèd que
—ibzf=
*
ç=±/dôu, L'au-tre
fai
frin-go,
la
I^=ft==fc
R=fi:
fc^=
;
Ai un
me
pôd que
dôu,L'autre
Ai un pèd que L'autre
me
-tf" au
L'autre
dôu,
fai la
me
dôu,
fringo au sôu.
M. Villaret, J'ai
un pied qui me
me
fait
fait
IX. Allegro :ii:
:H;
=E
no-bre,
-
— Lou tt
*=*=
? Ma
mal, —l'autre sautille; sautille,
— l'autre sautille par
mal,
ma
—
j'ai
un
Manobre
s=t
'mmm -
Alais.
terre.
no
-
bre
v-
=^=F =f
3=î
crè-ba lou sou
tè - ne,
mau au
de
a
:q=^zj===z:q=:z:|-4=^=i|zz *r :^=J: pôd, Se pot pas
sou.
fai la fringo-fringo;
Ai un pèd que
pied qui
11
la fringo
fai
Soun
- lié.
D. G.
'à
r
f-ç paire
es
*=Ê= t=ï
e£ {
cour-dou
Manobre
~¥=T-
tfc t-L-^ -
Pe
- nie,
[bis)
a de
-
L
tas-sa lou sou
mau au
•—
Ê=
- lié.
pèd,
Se pot pas tène, crèba lou souliè Soun paire es courdouniè,
;
Petassa lou souliè.
Manobre
(bis)
a de
mau au
pèd,
Se pot pas tène, crèba lou souliè. M. H. Bouquet, Montpellier. 21
— Le Manœuvre.
— Manœuvre
plus tenir, crève le soulier soulier.
— Manœuvre, X.
—
;
306
—
(bis)
a du mal au pied,
—
il
n'y peut
— rapièce
son père est cordonnier,
le
etc.
— Mes cotillons vont-ils bien
?
Allegro
t
A
P^
ft
Ma com
&
mè
-
- re,
7-
quand
£ dan -
je
£ Mes
se,
co-
D. G.
i^ïSi^^ilig til-lons vont-ils
Ma
bien?
Ils
vont par
ci, Ils
vont par
là.
commère, quand je danse,
Mes
cotillons vont-ils bien?
Us vont par ci, bis Us vont par là, Ma commère, quand je danse,
Mes
cotillons vont-ils bien
M
lle
?
Jeanne Lambert, Montpellier.
Très populaire.
En
disant
Ih
:
vont
par
ci, ils
vont par
s'arrêtent
là, les fillettes
et,
prenant en mains leurs jupons, les font aller à droite et à gauche, ainsi que dit la chanson.
XI.
— Le
Bois de Toulouse
Allegretto
V=$fM HH
*=Ê e
Au
bois de Tou-lou-se
5
des
vo
y a
-
-•
z.
leurs.
y a
des
vo
-
leurs.
-
Efe
leurs,
:s:
^Ë=±
-/r
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5EEË353EÈ-ï^ Il
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y a des vo
il
m
1lE^EEEEfe Il
=#=£ £=»=£ t s:
t=tt=Ç=t£
- rin
quin
-
que -ne!
V=* La
ma
-
rin quin
ï -
quin
!
— 1
Au
.
bois de Toulouse Il
—
307 il
y a des voleurs,
a des voleurs.
y
La marin quinquène! y a des voleurs. La marin quinquin!
Il
2.
Il
y en a cinquante autour d'un
3.
Il
passait un
4
Adieu donc, brave homme, as-tu de l'argent
.
5.
homme
mes poches
J'ai
ruisseau.
sur un beau cheval. ?
pleines et de bon argent,
Et de bon argent.
La marin quinquène! Et de bon argent.
La marin quinquin l Au
dernier couplet, les mains se détachent, la ronde s'arrête et les
enfants chantent le refrain en frappant alternativement dans les mains et sur les
poches du pantalon.
M. H. Bouquet, Montpellier.
On en trouve une Jeux de V enfance, Paris, de son chien, tue tous les
Plusieurs couplets manquent à cette chanson. version complète dans
1883, p. 93, où le brave
Rimes
Rolland,
:
homme, avec
et
l'aide
voleurs. «
Le chien en tua quarante
XII.
—
et le maître dix ».
Le Pont d'Avignon
Moderato
zEs^a ^=F=1 Sur
Vdan
le
î - se;
t=£ V=& Pont d'A-vi
-J
Sur
V -
gnon, Tout
E !/_.: le
monde
y danse,
y
fc=2
S
ïfcz
le
—v=$p
&=&
Pont
d'A
- vi
gnon, Tout
=tt
$=$&
monde y danse en rond. Les mes-sieure font comm' ce
-
ci,
le
S
Les mes-
c
-
m =$
^
P=±: sieurs font
comm'
—
308
•
-F
^=±
ce
Sur
1.
<
mes-sieurs y
Les
la,
F
ICÇ F— pas
sent.
-
Pont d'Avignon,
le
Tout le monde y danse, y danse; Sur le Pont d'Avignon, Tout le monde y danse en rond. Les messieurs font comm'
2.
ceci,
Les messieurs font comme cela, Les messieurs y passent (1).
M
lle
Jeanne Lambert, Montpellier.
Les enfants font passer successivement sur les
dames,
le
Pont d'Avignon
les boiteux, les bossus, les cordonniers, etc., etc.,
en
fai-
sant des gestes comiques pour les imiter.
—
XIII.
SAVEZ-VOUS PLANTER LES CHOUX?
Allegretto
m
*=t=£ 7 !=?=£ V^i Sa
vez - vous plan-ter
-
les
#—r—«—*A
choux
^=F mo-de, à
la
aczj
mo-de,
Sa- vez- vous planter
les
-7-
choux
A
mo-de de chez
la
dV
:ftn=[^ir£=ft
\=ï=*b u y b
-É—W—t
vnous? On
»
ï
les
plante a
-
vec la
Y
main
A
Savez-vous planter
A Var.:
la
dansent.
la
mode
la
{bis),
les
mo-de, à
la
:V =P=
1.
(1)
A
main
j^-j>—hT-js=j^-j>~n>: mitzz*: azzezzi:
mo-de, On les plante a-vec
la
~*-V
7 1 -J-J-U-t-
-7
la
£=* * * v mode de chez
y
cboux
:
nous.
—
—
309
ehoux mode de chez nous ?
Savez-vous planter
A 2,
On
les plante
A On
les
coude, —
plante le
îa
avec
la
main
(bis),
avec
la
main
mode de chez nous.
la
le
avec
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les plante
A On
la
les
pied,
—
le
nez,
—
l'oreille,
le
genou, etc., etc. ^
A chaque
—
partie du corps désignée,
chacun doit la
populaire.
faire
toucher
terre.
On cat.
chante cette ronde dans
V. p. 286.
1
ra
sur l'air
:
Il était un avo-
^
u
—
—
310
RONDES ÉNUMÉRATIVES
Moderato
1
Sa
-
îf=R: F—r 5t=jt
F
•
W=£ F F
•
vez
tous
ce qu'il
y a
F
-far-*i—
P=£ :^=^ Dieu, Qui
S
gne dans
rè -
-
un?
Il
tp
n'y a qu'un seul
:p=£ £=p=±=£=t2=:t^=
izp=p: deux.
les
Sa
-
vez
vous
ce qu'il y a
lï^E^P^P^P^Î deux?
m
y
Il
a
deux
tes - ta -
5£=ù: veau.
n'y a
Il
qu'un seul
Dieu, Qui
—u— —
Sa
vez
*=$.
\^-.
trois
vous
-
ce
-?=x=r-
deux
rè -
m Fils
?=>
gne
:
ce
dans
Dieu, qui
qu'il y
les
y a
Il
Saint-Es-prit.
et
-
cien et
le]
rè
a quatre
Il
?=* nou-veau.
Il
7-
gne
5=5 ? Il
dans
les
.
p
deux.
r
j^_u— u_
y a quatre
y
fi=fiq
a=f?:
L'an
£=t2=£=£ri=t= vous
—
trois?
V=! £
—p—r=ï
nou-
-I
z±zt
tes - ta-ments
qu'un seul
le
\J-
y a
qu'il
:
P-
et
£±b-\^JJL-y. t v=v
per-sonnes en Dieu Pè-re,
Ta
y—
^-b
-
:
^m- v=ç
- -[^ deux.
ments L'ancien
é-van-gé
n'y a
m
Sa -vez-
3C3 - lis-tes.
— 1.
Savez-vous ce Il n'y
a
quun
y a un?
les
cieux
y
a
qu'il y a deux deux testaments le
nouveau.
n'y a qu'un seul Dieu, etc.
Savez-vous ce Il
? (bis)
:
L'ancien et Il
(bis)
!
Savez-vous ce Il
3.
qu'il
—
seul Dieu,
Qui règne dans 2.
311
y
qu'il
y a trois?
a trois personnes en Dieu:
Père, Fils, et Saint-Esprit. Il
4.
Savez-vous ce Il
Il
5.
11
y y a quatre
y
7.
Il
8.
Il
9.
Il
10.
Il
changées
qu'il
y a sept?
y a sept sacrements. y a six urnes, etc. qu'il
y a huit?
y a huit béatitudes. y a sept sacrements, qu'il
etc.
y a neuf?
y a neuf chœurs des anges. y a huit béatitudes, etc,
Savez-vous ce Il
y a six?
de Cana en Galilée.
Savez-vous ce 11
qu'il
y a cinq livres de Moïse, etc.
Savez-vous ce 11
y a cinq?
évangélistes, etc.
Savez-vous ce Il
qu'il
six urnes qui furent
Aux noces Il
y a quatre?
a cinq livres de Moïse.
Savez-vous ce Il
qu'il
etc.
y a quatre évangélistes, y a trois personnes en Dieu, etc.
Savez-vous ce Il
6.
y a deux testaments,
qu'il
y a dix?
y a dix commandements. y a neuf chœurs des anges,
etc.
y
— 11
—
312
Savez- vous ce qu'il y a onze Il y a onze mille vierges.
.
y a dix commandements,
Il
Savez-vous ce
12.
qu'il
?
etc.
y a douze?
11.
Il
y a onze
10.
Il
y a
9.
11
y a neuf chœurs des anges.
8.
Il
y a huit béatitudes.
7.
Il
y a sept sacrements.
6.
Il
y a
mille vierges.
commandements.
dix
urnes qui furent changées
six
Aux noces
de Cana en Galilée. livres de Moïse.
5.
11
y a cinq
4.
Il
y a quatre évangélistes.
3.
H
2.
Il
y a trois personnes en Dieu Père, Fils et Saint-Esprit.
y a deux testaments
L'ancien et 1
Il ri y
.
{bis)
y a douze apôtres.
11
:
:
nouveau.
le
a qriun seul Dieu,
Qui règne dans
M
—
II.
les lle
deux.
Marie Lambert, Bélesta (Ariège).
Unus est Deus
Moderato
3=»Ë 22
.
.
U
.
-nus
J
—£_
est
De
ÎW
t=f=i i^=ît=V=ç
- us,
Qui re-gnat
ï=fi=fi=I
*
=£=£=£=: sunt tes-ta-men
- ta.
in
cœ
P=P: est
De
g- u -iH^
-
=ç=t£±$=&=tt=£ in
cœ
-
lis.
Très sunt
De
-
i
per
-
Du-o
lis.
V-
~f
U-nus
-
us,
Qui re-gnat
t—
so - nae.
—U
Du
-
o
-
—
A
îee e
g
sunt tes
m
—
313
fiffl
c - ta -
U
men-ta.
-nus
est
De
-
us,
Qui
re
-
gnat
'-<
in
cœ
-
Qua-tu-or sunt
lis.
e -van-ge-lis - tœ.
Très sunt
35=
fDe
-
i
per-so
- nse.
—Vest
1.
De
us,
-
Unus
Du-o
sunt tes-ta-men
U
- ta.
-
nus
ït=£ Qui
re
gnat
-
in
cœ
-
lis.
etc.
est Deus,
Qui régnât
in cœlis.
2.
Duo sunt testamenta.
3.
Très sunt Dei personae.
4.
Quatuor sunt evangelistae. Très sunt Dei personae.
Duo sunt testamenta. Unus est Deus, Qui régnât
in cœlis, etc.
M.
le
docteur Guibaud, Narbonne.
III
1.
T'en boli dire uno
2.
T'en boli dire dos,
Dos
(bis).
e uno,
T'en boli dire uno. 3.
T'en boli dire très, Très e dos e uno, T'en boli dire uno.
4.
T'en boli dire quatre,
Quatre
e très e dos e
T'en boli dire uno.
uno,
—
—
314
T'en boli dire cinq, Cinq e quatre e très,
5.
E
dos e uno,
T'en boli dire uno.
M Ue Marie 1.
Je veux t'en chanter une
2.
Je veux t'en
chanter
Lambert, Bélesta (Aricge).
(bis).
—
deux,
deux
et
—
une,
veux
je
t'en
chanter une. 3.
t'en
Je veux t'en chanter chanter une,
trois,
— trois
une,
et
— je
veux
etc., etc.
IV.
—
La Semmana
Quan ven
1.
lou dilus,
Moun
marit mi dis de
Quite
ma
la
vido iéu ni
Quan ven
2.
Moun
pas pus
fialà
fialouso e laisse
Jamai de
Tue
deux
et
moun
fiale
;
fus,
pus.
lou dimas,
marit mi dis de
fa'
n bon repas
;
las galinos e laisse lou gai,
Jamai de
un tan bon régal.
la vido
Quan ven
3.
Moun
lou dimecres,
marit mi dis de faire de bresses
;
Iéu ni fau de bresses e de bressilhous Per bressà las filhos embé lous garsous.
Quan ven
4.
Moun
lou dijôus
,
marit mi dis de garda lous biôus
;
Iéu garde las vacas e laisse lous biôus
Par so qu'où de banos
Quan ven
5.
Moun Anan
marit
me
à la fieiro
dis :
e
m'embanariôu.
lou divendre,
que
me
voulié ven Ire
pas ges de marchans,
Jamai de la vido iéu ni rise tan. 6.
Quan ven
Moun marit mi
dis
lou dissate,
que mi voulié batre
;
;
— [E] se tu
me
N'arrape
la
Moun
marit
Arrape
la
mi fagues mau,
bâtes, que
biho e t'assucarai.
Quan ven
7.
—
315
me
lou dimenche,
dis
d'arrapà la penche
moun
Siei la pus poulido de tout
M. Blanc, sous Ganges (Hérault).
Recueilli par
La Semaine.— plus
2.
tilles
4.
un
Quand
ceaux
vient
— je
;
n'ai fait] 3.
ma
;
tue si
avec
—
mon
vient le mercredi,
— mon
berceaux
Quand
de
ma ().
-
Quand
vendre
vient le jeudi,
— mon mari me
;
vient le vendredi,
— nous allons
vie je n'ai autant
Quand
« Si
tu
Quand
—
à la foire
—
dit
me
de ne
— jamais
de faire
un bon
de la vie [je
de faire des ber-
pour bercer
les
vient
le
peigne; -j'attrape
de garder les bœufs
parce qu'ils
:
dit
qu'il
;
ont des
voulait
point de marchands. — Jamais
ri.
— mon mari me voulait me battre; tu me mal, — j'attrape garrot je dimanche, — mon mari me d'attraper peigne, je me peigne un peu — je suis dit qu'il
bats, si »
—
mon mari me
vient le samedi,
t'assommerai. 7.
dit
dit
les garçons.
garde les vaches et laisse les bœufs, cornes et m'encorneraient. 5.
fuseau,
— Jamais
et des bercelets
—je me
dit
me
mari
me
mari
mon
me
mari
poules et laisse le coq.
les
bon régal.
— je fais des
— mon
quenouille et laisse
mardi,
le
oustau.
d'Emilie Caizeroues, à
la dictée
vient le lundi,
vie je ne filerai plus.
Quand
repas
Quand
— je quitte
filer;
ma
de
1.
;
penche, mi penchine un pau,
fais
le
et
dit
le
le
la
:
plus jolie de toute la maison.
Dilus e dimas festo,
Dimecres de
mémo,
Bijou Ton se proumeno, Divendre 'co vau plus Dissate la
M.
le
semmano
la
peno,
a feni.
docteur Chaussinand, Coux
'
x
Ardèche).
— — La Semaine.
— Lundi et mardi
l'on se
promène,
samedi
la
—
—
316
fête,
— mercredi de même, —
jeudi
vendredi ce n'est pas la peine [de commencer],
semaine est
finie.
VI.
—
Janetoun
N'en maridoun Janetoun,
1.
Turlureto,
Aube lou
fis
d'en baroun,
Turlureto, turluroun.
Li bailoun en oustalou,
2.
En moutou, en aucelou. 3.
Lou fiô pren à l'oustalou, Lou chat ploumo Taucelou.
4.
Dôu foun
d'en bouôs en bèu loup
Souort, n'empouorto lou moutou.
La doulour
5.
tuio Janetoun,
Turlureto,
E d'amour muert
lou baroun,
Turlureto, turluroun.
M.
2.
On
docteur Chaussinand, Goux (Ardèche).
— On marie Jeanneton, — turlurette, — avec le — turlurette, turluron. donne une petite maison, — un mouton, un petit
Jeanneton. d'un baron,
le
1
fils
.
lui
oiseau. 3.
Le feu prend à
4.
Du
fond
d'un
la maison,
bois
un
—
le
chat plume l'oiseau.
gros loup
—
sort
et
emporte
le
mouton. 5.
La douleur
baron, —
tue Jeanneton,
—
turlurette,
turlurette, turluron.
VII Allegretto
Fî^fi
p
—p-
— et d'amour meurt
le
—
i '7
sau
lou
se - to,
S
:.-:
pè-ro? 1
.
-
dei
-
v=zE Lou lou
-
3.
Lou
et
lo
pi
vos-tre
/ eu
-
lié
ro.
!
gran plà.
toupi, lo cosseto, lou fièro.
toupi e lo culièro.
Que i voulià-vous, moussu? Lou toupi lo cosseto lou saudeiroun.
5.
,
y
Vouliôi uno de sai filhos.
6.
Lou toupi
e lo
gran grilho,
Qualo voulias vous, moussu?
7.
Lou 8.
toupi, lo cosseto, lou saudeiroun.
Vouliôi lo pus poulido.
Lou
toupi e lo
gran grilho.
Lo pus poulido n'aurès pas. Lou toupi, lo cosseto, lou gran plà Aurès
Lou
lo
saumo
griso sou entendet.
toupi, lo cosseto, loucalfo-let.
S'ei
Lou
griso.
toupi e lo gran grilho.
La saumo Lou
13.
':
vus vou
toupi, lo cosseto, lou saudeiroun.
N'es estât à la
4.
12.
±
-
Nostre pèro nou-z-is pas.
Lou
11.
a
Ount avès vou vostre pèro? Lou toupi e lo culièro.
2.
10.
Ounl
roun.
Adissias, Janetoun
Lou
9.
—
317
metudo à recanà.
toupi, lo cosseto, lou
gran plà.
Semblavo uno troumpeto. Lou toupi e lo cosseto. M.
le
vicomte do Gouroues (Périgord);
Tairaété noté parM. Petit de Plas.
F — —
— 1.
2.
3.
318
—
— Le pot, la casserole, — Le pot la Où — Le pot la Notre père n'y est pas. — Le pot la à est Bonjour, Janneton!
avez-vous votre père ?
5.
Que vouliez-vous de lui, monsieur ?
dron 6.
Je voulais une de ses
7.
Laquelle voulez-vous,
le
— Le pot la grande monsieur? — Le pot, la casserole,
le
filles.
8. Jpt voulais la plus jolie.
11,
12.
13
Le
pot, la casserole,
dron
10
grand plat.
cuillère.
et
Il
9.
casserole, le
,
la foire.
allé
4.
chaudron.
le
cuillère.
et
et la
grande
La plus jolie vous n'aurez-pas. Lepot,la Le pot et Vous aurez l'ânesse grise. L'ânesse grise l'entendit.
grille.
et
— Le pot
— — Le pot, la
chau-
grille.
casserole,le la
chau-
grande
grand plat.
grille.
casserole, le chauffe-lit.
grand plat. Elle se mit à braire. — Lepot, la casserole, On aurait dit une trompette. — Le pot la casserole. le
et
—
VIII.
La Rousso
Allegretto
£e£e£
â A: La
rous
-
mm
eau
-
1.
cou-mo
La rousso Le
le
joun, be
La
rous-so
*=£
7.
cou-mo
n'a 'no filho,
toupiy l'ascudèlho, la cauquilho;
La rousso n'a 'no filho, Belo coumo le joun (bis). 2.
La Le
vol
maridà
'n
•
TT-* - lo
Franso,
toupi, Vascudèlho, la balanso
La vol maridà 'n Franso, En Franso voui maridarets.
tou-
\ £=È=
WHZM.
7
- lo
Le
ho,
V
qui-lho;
V=¥- 7
-ho, be
-
+-
fc
pczpc
fil
R=R
i
HRRRiF—
pi, Vas-cu-dè-lho, la
'no
n'a
so
. fr. ^=«=P~*=Ï=£=Ï
fil
$m
-7-
;
le
é
m •
n'a 'no
m joun.
—
319
—
Très catets de Toulouse,
3.
Le toupi, l'ascudèlho, la fialouso; Très catets de Toulouso L'an feito demanda.
De que
4.
plourats, la belo
?
toupi, l'ascudèlho, la g amèlo ;
Le
De que plourats, la belo, De que vous tourmentats
?
Iéu n'en plouri raubeto,
5.
Le
toupi, l'ascudèlho, l'escalfeto;
Iéu n'en plouri raubeto.
—
Raubeto vous aurets.
Per qui
6.
Le
la faren faire?
toupi, l'ascudèlho, l'araire;
Per qui Per
—
la faren faire?
la courdurièiro del rei.
Acado courdurado,
7.
Le
toupi, l'ascudèlho, V agulhado ;
À
cado courdurado
Ta un
souspir d'amour.
— Que souspirats,
8.
la
belo?
Le toupi, l'ascudèlho, lagamèlo;
Que souspirats la belo, De que vous tourmentats
—
9.
Le
?
Iéu ne plouri coufeto,
toupi, l'ascudèlho, l'escalfeto;
Iéu ne plouri coufeto.
10.
—
Coufeto vou3 aurets.
—
Per qui
Le
la
faren faire
toupi, l'ascudèlho, l'araire ;
Per qui
la faren faire?
— Perla courdurièiro 11
.
?
A Le
cado courdurado,
toupi, l'ascudèlho,
A
del rei.
l'
agulhado;
cado courdurado
Va un souspir d'amour.
—
—
12.
Que
320
—
souspirats, la belo?
Le toupi, Vascudèlho^
la
gamèlo
;
Que souspirats la belo, De que vous tourmentats?
—
13.
Iéu ne plouri souliès,
Le toupi, Vascudèlho, lesculiès; Iéu ne plouri souliès.
— 14.
Lei souliès vous aurets.
—
Per qui lei faren faire ? Le toupi, Vascudèlho, V araire; Per qui lei faren faire ?
—
Pel courdounié del rei.
A cado alzenado,
15.
Le
toupi, Vascudèlho,
A
Vagulhado
l'a
un souspir d'amour.
—
Que
16.
Le
;
cado alzenado
souspirats, la belo?
gamèlo
toupi, Vascudèlho, la
;
Que soupirats, la belo, De que vous tourmentats?
—
17.
Iéu plouri davantalh,
toupi, Vascudèlho, le miralh;
Le
Iéu plouri davantalh,
—
Davantalh vous aurets.
Que
18.
souspirats, la belo
Le toupi, Vacudèlho,
la
?
gamèlo
Que souspirats, la belo, De que vous tourmentats
—
19.
Le
;
?
Iéu ne plouri courdous,
toupi, Vascudèlho, loui
moutous
;
Iéu ne plouri courdous.
20.
— Lei courdous vous aurets. — Per qui faren faire lei
Le
toupi, C ascudèlho ,V araire ;
Per qui lei faren faire ? Perla courdurièiro del
—
M
11
'
rei {bis).
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
L\ rousse.
—
coquille,
la
—
La rousse a une
1.
rousse a une
En France vous vous
—
4.
Vécuelle,
la
Vécuelle la balance.
—
le pot, Vécuelle, la quenouille,
—
—le pot,
—
Pourquoi pleurez-vous, la belle pourquoi vous tourmenter ?
—
?
—
le
— Je pleure [pour avoir] une petite robe. —
5.
chauffe-lit,
—
Par qui
6.
A chaque
pot,
Vécuelle,
la
le pot, Vécuelle, le
Petite robe vous aurez.
ferons-nous faire ?
la
du
la couturière
7.
pot,
le
le jour.
demander.
l'on faite
gamelle,
—
fille,
comme
belle
marierez.
Trois cadets de Toulouse
3.
Par
fille
Elle veut la marier en France,
2.
-
321
—
pot,
le
Vécuelle, l'araire,
—
roi.
aiguillée
—
le
pot, Vécuelle, Vaiguillon,
—
elle
pousse
un soupir d'amour.
—
8.
Pourquoi
soupirez-vous, la belle ?
gamelle, — pourquoi vous tourmenter — Je pleure [pour avoir] une petite
—
le
pot,
Vécuelle,
la
?
9.
chauffe-lit, 10.
—
—
Par 11.
—
—
le
pot Vécuelle,
le
Petite coiffe vous aurez.
Par qui
la ferons-nous faire ?
la couturière
A
coiffe.
du
—
le
pot,
Vécuelle, Varaire,
roi.
—
chaque aiguillée
le
pot, Vécuelle, Vaiguillon,
—
elle
pousse
un soupir d'amour. 12.
— Pourquoi soupirez-vous, — pourquoi vous tourmenter — Je pleure [pour avoir] des — Les souliers vous aurez.
la
gamelle, 13.
belle ?
—
le pot,
Vécuelle, la
?
—
souliers.
le
pot, Vécuelle les
cuillers,
Par qui
14.
— Par 15.
le
les
A chaque
—
ferons-nous faire?
cordonnier du
Le
pot, Vécuelle, l'araire.
roi.
coup d'alêne,
—
le pot,
Vécuelle, Vaiguillon,
—
elle
pousse un soupir d'amour. 16. Pourquoi soupirez-vous, la belle ?
—
•
Pourquoi vous tourmenter. 17.
—
— Le pot, Vécuelle, la gamelle.
Je pleure [pour avoir] un tablier.
— Lepot,
Vécuelle, le miroir.
Tablier vous aurez. 18.
Pourquoi sonpirez-vous,
la belle?
— Pourquoi vous tourmenter Je pleure [pour] cordons. — Le pot,
gamelle. 19.
pot,
Vécuelle,
la
les
du
Vécuelle, les ynoutons.
aurez.
20. Par qui les ferons-nous faire? la couturière
Le
?
— Les cordons vous Par
—
— Le
pot, Vécuelle, Varaire.
roi.
22
—
— IX. Allegro
& H: L'au
322
—
L'ase
m^
- tre
&^
jour
—
dins
îf
Û un
bous
V-
quet, ren - coun-
S
tt
.
—
32:3
—
L'autre jour dins un bousquet
3.
Rencountrère l'aurelha de l'ase. Ai Paura aurelha, !
N'espoussaras pas pus
las abelhas.
L'autre jour dins un bousquet
4.
Rencountrère l'esquina de l'ase. Ai Paura esquina, !
Ne
pourtaras pas pus
la farina.
L'autre jour dins un bousquet
5.
Rencountrère Ai
Ne
la testa
Paura
!
de
l'ase.
testa.
seras pas pus de la festa.
E dau
mouli à
meisoun
la
Cocha me
E dau
mouli à
la
l'ase (bis),
meisoun
Cocha me
Que
l'ase,
n'a de besoun.
Madame L'ane.
de
— —
L'autrejour, dans un bosquet,
1.
l'âne.
Ah
!
pauvres pattes,
— vous
—
Cros, Montpellier.
rencontréles pattes
j'ai
ne passerez plus dans la
boue.
Et du moulin à à
la
2.
— tapez sur Vâne (bis), — du moulin l'âne, — qui en a besoin. etc., — j'ai rencontré la queue de l'âne. — Ah
la
maison
et
maison — tapez sur L'autre jour,
!
— tu ne chasseras plus les petites mouches. — rencontré les oreilles de l'âne. — L'autrejour,
pauvre queue, 3.
etc.,
pauvre 4.
oreille,
j'ai
— tu ne chasseras
L'autrejour, etc.,
—
j'ai
Ah!
plus les abeilles
rencontré l'échiné de l'âne.
— Ah
1
pauvre échine, tu ne porteras plus la farine. 5. tête,
L'autrejour,
—
tu
etc., j'ai
ne seras plus de
Et du moulin à
— Ah!
la maison, etc.
X. 1.
rencontré la tête de l'âne. la fête.
— Jan janibus
Quand Jan Janibus tournet Trapet sa fenno morto. I palpet lou pèd en disen
dal
:
camp
pauvre
— Pèd que
«
324
—
sabiès tant pla boulegà
Boulegaras pas pus.
»
Jan Janibus.
Quand Jean Janibus tournet
2
«
camp
dal
Trapet sa fenno morto. I palpet la cambo en disen: Cambo que sabiès tan pla cambejà Cambejaras pas pus. »
Jan Janibus.
—
Jean Janibus. sa
femme morte.
savais 2...
lui
gourdie,
—
Quand Jean Janibus revint du champ,
.
Il lui
bien remuer,
si il
1
—
toucha
en disant
pied
le
:
—
«
il
trouva
pied
qui
— tu ne remueras plus.» — Jean Janibus.
— «jambe
toucha la jambe en disant:
— tu ne marchera plus»,
qui
étais
dé-
si
etc.
genou qui savait si bien se plier; la cuisse qui se bouche qui embrassait si bien, et ainsi de jusqu'aux cheveux qui frisaient naturellement et que sentour-
Puis
il
touche
le
faisait si bien valoir, la suite,
Jan Janibus.
tibilharan pas pus (ne s'entortilleront plus).
M.
Clair Gleizes, Azillanet ^Hérault)
— Lisette
XI. Allegretto
&
^=^=^=:: =i4
¥=t
V=U:
¥
:i=gz=i: L'au-trejour
en
au
al-lant
bois. J'ai
V=t=s=* tré bel-le
Li-
set-te, L'au-tre
jour en
al-lant
au
ren-con-
perte
fcfc=£rrrr=] bois, L'ai vu' qui
3EE5EEÏ=3E :U:
cueil-lis - sait
des
noix.
N'en cas
zr^zrrf^zjrf— f deux, N'ya bien as
-
sez
-
u
se
-
ne, n'en cas
-
se
*-^_|irp=j_fi-^ ==IT-
pe-til'
Li
-
sel-te.
N'y a bien as-
— —
mi m sez
1
ï=rypour u
.
-
r V:
-i
\t
ne
325
fois,
— r— ï —fcP=^=i
-b =£=£ \)
•
1
De long-temps ne viens plus au
bois.
L'autre jour, en allant au bois, J'ai
rencontré belle Lisette,
L'autre jour en allant au bois L'ai vu' qui cueillissait des noix
2.
N'en casse une, n'en casse deux, N'y a bien assez petit' Lisette, N'y a bien assez pour une fois, De longtemps ne viens plus au bois
M ma L'énumération continue u
N'en casse
;
trois,
et
forme autant de couplets que
n'en casse quatre », etc.
—
XII. 1.
Marthe Reboul, Arles.
Martin
Un deminche lou mati Que Marti paio de vi, Lou louon de
la ramièiro,
N'en parlèroun que d'amour, Touto la pranièiro. 2.
Quan n'agucroun prou Que Marti s'es enouià, Marti n'a prés
A
di
:
Adieu, 3.
— —
«
la
parla,
voula
lo
;
Ma miouno, adieu, ma miouno. »
«
Se bien chagrinado
? »
Pouei bé r'esse chagrinn, Que moun galan m'a quità, M'aiô be fa la proumesso h.
Que 4.
sariéu sa
femno
».
Si Marti s'es envoulà,
'Cô n'èro per l'esprouvà
Arrivo din trei
semano
:
;
l'on veut
— «
Vène,
—
326
ma
miouno,
Que saras mafemno
».
Quan venguè per espousà,
5.
N'en saion pas d'ount passa, Seguèroun quatre coumunos,
En dansen, en chanten, Manjèroun de prunos.
Quan venguè per
6.
lou repas,
N'aguèroun rien per manjà, Rien qu'en pau de chabro ranso,
Moun
Dieu, qu'èro ranso
!
Qu an venguè per se coueijà, N'aguèroun rien per s'acatà, Rien que la peu de la chabro
7.
;
Saion pas d'ount la vira,
De tan que
Quan venguè per
8.
Metèroun Marti se
Que
li
M.
—
le
1.
—
le
ils
lou coueissin,
couô dôu chin
;
assetavo,
à soun coustà
fasiè barro.
Un dimanche
long de la ramure,
la
li
E la belo
Martin.
fleiravo.
docteur Ghaussinand, Coux (Àrdèche).
— où Martin payait du
matin,
ne parlèrent que d'amour
—
vin,
—
dans toute
l'après-midi.
Quand
2.
a pris sa volée 3.
—
grinée,
«
eurent assez parlé,
ils ;
Vous
—
—
il
a dit
:
—
«
galant
— que je serais sa femme envolé, — Si Martin — semaines au bout de Quand
—
:
«
il
«
— Martin
ennuyé,
— adieu
ma
mie.
»
Je peux bien être cha-
m'avait bien
fait
la
pro-
»
c'était
s'est
trois
5.
!
s'est
mie, adieu,
m'a quittée, —
messe
ma femme.
ma
êtes bien chagrine ? »
mon
4.
— Martin
pour l'éprouver
Viens,
ma
mie,
—
;
—
Viens
il !
arrive
tu seras
»
vinrent les épousailles,
—
communes.
—
—
ils
ils
mangèrent des prunes.
parcoururent trois
ils
En
ne savaient pas où aller dansant, en chantant,
:
—
— 6.
Quand
rien qu'un
327
-
—
ils
vint l'heure du repas,
peu de chèvre rance,
— Mon Dieu, qu'elle —
Quand vint l'heure du coucher,
7.
—
vrir,
que
rien
Pour leur
Martin
la
servir de coussin,
dessus
s'assit
peau do
ils
chèvre
—
;
était rance
!
n'eurent rien pour se cou-
ne savaient de quel
ils
— tant elle puait.
côté la tourner 8.
la
—
n'eurent rien à manger,
—
mirent la queue du chien
ils
côté —
et la belle, à son
—
XIII.
—
—
;
lui faisait barre.
La lauseto e lou pepissou
Moderato
— — Êi±E£ÉKEÏErf vp 4 v V -f/*\
*-^'
F
a
La
lau
-
a
seto
ieÊÉ
-
de
-
U
ri - ra, lan-flan
^ h
roun tou
- tis
i
pis
la
h
pi
=ft
dous, Lan-flan
La lauseto amé
* P
-
-
re
V-
dè-rountou-tis
-
É la
to,
Se maridèroun toutis dous, Laflan larira.
Quart ajèroun espousat,
pa per manjà.
Pr'aqui passo'n merle blan,
soun bec porto'n pa blan.
Aro de pa n'aben prou, Mes de car nou n'aben nou. Pr'aqui passo un reiatou, Sus soun cos porto'n moutou.
Se ma-ri
»^ =*=*= =
ri
l'pepissou (bis)
Laflan larira, lanflan larireto,
A
u_
lau-
"J^
Se maridèroun toutisdous,
J'ajèt pas de
;
J
|
1
ma -ri
ri
i
sou, la
-
T
M
S
é~ -*—T " -
4a
i
p -
sou, Se
--Ï
dous, Lan-flan la
f^
E
•
:>.
4=â=Éc
ï
F
me'l pe
seto a - me'l pe-pis
p>
P
ra.
—
—
328
6.
Aro de car n'aben prou, Mes de bi nou n'aben nou.
7.
Pr'aqui ne passso'n mouscal,
Sus 8.
9.
l'alo
Aro de Mes de
porto'n barrai.
bi
n'aben prou,
nocejaires nou.
Lou cimet
sort dal trauquet
Tout descoufat, sans bounet. 10.
De nocejaires n'aben prou, Mes de bal nou n'aben nou.
11.
Lou
rat sourtis dal palhè,
Amé
soun biuloun darniè.
12.
De musicaires n'aben prou, Mes de dansaires n'aben nou.
13.
La piuse quito l'iansol, Fa cinq espinguets pel sol.
14.
Lou pesoul Agafo
15.
sort dal petas,
la piuse pel bras.
Aro abèts prou
fait
de sauts,
Poudets nous daissà'n repaus. 16.
La
lauseto se coulguet,
Sabi pas se dourmiguet. 17.
Mes lou pepissou m'a dit Que quicom abiô'spelit. Laflan larira lanflan larireto ,
Que quicom abiô
,
'spelit
Laflan larira.
M.
Cette version
Montel
et
a été publiée dans les Chants pop. du Languedoc,
Lambert,
p, 504,
mais sans
L'Alouette avec le Pinson.
— se marièrent tous
les deux,
se marièrent tous les deux. 2.
Quant
ils
Achille Mir, Escales (Aude).
—
eurent épousé,
la notation
musicale.
— L'alouette avec le pinson — lanflan larira, lanflan larireto, — 1
.
lanflan larira.
—
ils
n'eurent rien à manger.
(bis)
,
— 3.
Par
329
—
passe un merle blanc
là
— à son bec
porte un pain
il
blanc. 4.
— mais
Maintenant de pain nous avons assez,
de viande D
n'avons point.
— sur son cou
5. Par là passe un roitelet, 6. Maintenant, de viande
il
porte un mouton.
— mais
nous avons assez,
de vin nous
n'avons point. 7.
Par
—
passe un moucheron,
là
sur son aile
8. Maintenant, de vin nous avons assez,
—
porte un baril.
il
mais d'invités nous
n'avons pas. 9.
— toute décoiffée, sans bonnet. — mais de bal nous n'avons point. — avec son violon au derrière. Le rat sort du grenier à De musiciens nous avons assez, — mais de danseurs nous
La punaise
sort d'un petit trou,
10. D'invités nous avons assez, 11. 12.
paille,
n'avons point. 13. 14.
La puce sort du drap délit, Le pou sort d'un chiffon
—
15. Maintenant, vous avez
—
saisit la
puce par
— vous
sauté,
gambade? sur
cinq
fait
le
le sol.
bras.
pouvez nous laisser en
repos. 16. L'alouette se coucha, 17.
Mais
le
pinson m'a
larira, lanfian larireto
XIV.
— je ne sais
dit
— que quelque chose
—
elle dormit.
si
— que quelque chose était éclos,
La Lauseto
lanfian
était éclos, lanfian tarira.
e lou pioussou
Moderato
î La
lau
1^
?£=!£=$= seto
-
e
-
me
l'
:$= VJ
pious
sou,
lau-
la
UESt
A=É seto e-mel'pious
-
^^
sou,
La
fa
-
ri -
ma
don
dè-rou tou
- ri
* SB
=tt
dous,
Se
de
- to,
P=£ de
-
rou tou
- tis
dous, La
tis
s$=fc^
35=
45:
te
-
yfa
-
ri -
Se
ma
don
-
m
da.
-
ri-
— 1.
La
lauseto,
330
—
eme
l'pioussou (bis)
Se maridèrou toutis dous. la
faridondeto
Se maridèrou toutis dous, la
2.
faridonda.
Quan venguèrou d'espousà N'aguèrou ré per manjà
3.
4.
De la ne sourtis lou gorp Que trigoussavo un ase mort. Aro de car n'aven
Mes de pan nou 5.
6.
Vésou veni lou pijoun Embé'no micho sul frount
Aro de pan, n'aven
Mes 7.
8.
de
vi,
pla prou,
nou n'aven, nou.
Vésou veni l'auriol Embé'no barrico sul Aro de
La negro
col.
n'aven pla prou,
vi,
De dansaires 9.
pla prou,
n'aven, nou.
n'aven, nou.
sort del linsol,
Fai quatre ou cinq sauts per 10.
Lou pesoul Trapo
11.
12.
13.
De De
la
sol.
sort del petas,
negro pel bras.
dansaires n'aven prou, cantaires n'aven, nou.
Del traucou sourtis lou
rat,
Emb
coustat.
Lou
soun tambour
al
cat sourtis dal cendrié
Sauto sus lou tambournié la faridondeto
Sauto sus lou tambournié la faridonda.
M.
le
docteur Chaussinand, Albi.
— L Alouette kt le Pinson. pièrent tous
—
deux, 2. 3. 4.
—
L'alouette et
1.
—
la faridondette
— se
pinson
le
rna-
se marièrent tous les
la faridonda.
Quand De
—
deux,
les
—
331
— — qui
vinrent d'épouser
ils
corbeau
la nuit sort le
n'eurent rien pour manger.
ils
traînait un
âne mort.
Maintenant, de viande nous avons bien assez,
—
mais de pain
nous n'avons point.
—
voient venir le pigeon
avec une miche sur
5.
Ils
6.
Maintenant, de pain nous avons bien assez,
le front.
— mais
de vin n&us
n'avons point. voient venir le loriot
—
avec une barrique sur
7.
Ils
8.
Maintenant, de vin nous en avons bien assez,
cou.
le
— mais de dan-
seurs nous n'avons point. 9.
La puce
sort
du drap de
—
lit,
le sol.
quatre ou cinq sauts sur
fait
— attrape
puce par
10.
Le pou
11.
Maintenant, de danseurs nous avons bien assez,
sort d'un chiffon,
la
le
bras.
—
mais de
chanteurs nous n'avons point. 12.
D'un
13.
Le chat
—
petit trou sort le rat,
faridondette, —
et saute sur le
XV.
avec son tambour au côté.
— et saute sur
sort du cendrier,
tambourineur,
— La Lauveto
le
—
n
»
dfc r , J J »
1
I
, . f r
| I
la
— la
faridonda.
e lou Quinsou
Animato
L
tambourineur,
a
I
3 J
.
»
h
JT"ïï
J
f
*
vLa lau
-
veto e lou quin
sou, la lau
-
sou,Vou-liôu- faire en ma-ria
-
§i
J
j
J
JTgJ
re- to Vou-liôu
La
faire
p
'
J
l
lauveto e lou quinsou
Vouliôu
faire
Leroun
-
rotin
WM=^ J
f= g
en ma-ria-jou Le
^
Le
jou,
z ^ig=q=i:=zip=^[zgz^zzz=^=ii>|
-
veto e louquin
-
-
rotin
3
le-
FEF31 iJv il
le - ra,
[bis)
en mariajou, lereto
Vouliôu faire en mariajou.
Leroun M.
le
1er a.
docteur Ghaussinand, à Coux (Ardèche).
-
— 332 — — voulaient
L'alouette et le pinson (bis)
Leroun
—
lereto,
faire
un
voulaient faire un petit mariage,
—
XVI.
petit
mariage,
—
— Lercun leva.
Variante du Gard
Animato
=T
â
r
y=%=± L'a - lau
seto
un
e
£h
lou
quin
-
la
li
g
r *=Ç=9 sou,
-
faire
ma
un
re - to,
lau-
l'a -
- ria-
Vou-lièu
?=£=£=£=?
±fc=p
ma
i
sou vou-lieu
Lan- fan Lan- fan
A#=£=* faire
seto
quin
lou
e
jou,
-
S:
iï it=yzi^=ii=^=e=kiz:±
ria - jou,
Lan-fan lan-fan
la
li
-
rou.
Mlle Alice Hermet, Genolhac (Gard).
XVII.
—
LTalauseto e le pijoun FRAGMENTS
1.
L/alauseto ande
Tiroun
lai
1'
pijoun
nouncios'queste joun.
Prachi passo V mouscalhou
And' soun pipot sul talou. Fauriol
And' un biôu roustit sul colh. le
Sa pigasso
al
courbas
plec del bras.
Fan acouvidat 1' simet Tout deseaus, sensé bounet. le rat
An<le sa troumpeto al bras. «
— Per
sounà,ja sounariô,
— Mes «
333
—
T gat m'espeloutariô.
— Mes iéu ja vous
Que V gat
»
disiô
b;i
m'espeloutariô. »
— Encaro m'a pas acabat, M'a manjat re qu'un coustat.
«
»
Mlle Marie Lambert, Belesta (Ariège).
—
L'Alouette et lk Pigeon.
L'alouette avec le pigeon
—
font
leurs noces aujourd'hui.
Par
là
...
le
— avec son
moucheron
avec un bœuf
corbeau
—
rôti
baril sur le talon.
sur le cou.
[avec] sa cognée au pli du bras.
— sans chaussures, sans bonnet. — avec sa trompette au bras.
a convié la punaise
... «
le
le loriot
...
On
passe
le rat
—
Pour sonner, [de
la trompette] je sonnerais bieu,
—
mais
le
chat m'arracherait la peau.
«
—
«
Il
côté.
Voyez, je vous
le disais bien
ne m'a pas encore achevé,
— —
que il
le
chat m'écorcherait.
ne m'a
mangé
»
rien qu'un
»
XVIII.
— Lo Sinzilho
Moderato
L_E
^
p
—
p
Se, dis -set lo
t=¥=+ Iou mo-ri-de-mo
1.
2.
t>
D
[j
I
sin-zi-lho,
:i=p=p:
9
f
Iou moride
mo
Reipoundé
lu tour,
Se disset
E
f.
filho. (bis)
lo
pampoto,
to filho ei grosso.
—p
p
^
f
lo sinzilho {bis)
Li n'avo fa l'amour. 3.
^
dis - set
ioumo-ri-de mo
li-lho,
Se disset
f
Ci
se,
lo
1
F
Cffi
sin-zi-lho
>
ii-lho.
rê q
?
—
334
—
4.
Reipoundé lu djai, N'in pode pas de mai.
5.
Se disset lu pinsou, Beliu
si
fau be iou.
6.
Reipoundé lu rat, Fôudrô se maridà.
7.
Se disset Iou
8.
9.
sirai
lo trôio,
countro-novio.
Reipoundé lu tsé, Iou la menarai ou Se disset
lo
poulo,
Iou forai
lo
soupo.
lié.
10.
Reipoundé lo perdri, Mai iou un boun rôti.
11.
Se disset
verdaudjo,
lo
Iou servirai à taulo. 12.
Se disset
lo tentso,
Coumtorai 13.
Reipoundé
la
lu tsobri,
Zu métrai per 14.
Se disset
depenso.
écrit.
lu rat,
Droleis fou 'na donsà. 15.
Reipoundé
lo tsoueito,
Djugorai de 16.
Se disset
lu poulet,
Mai iou de 17.
Se disset
lo fleito.
Teituflé.
lu tsà,
Donsorai la polcà. 18.
Reipoundé lo tsato, Te foutras dins lo cavo.
19.
Se disset lu merle, Elà nous van tous perdre. !
20.
Reipoundé
Nou
lu
dindau,
n'ôuren pas de mau. M. Bazinet, à Ghampcevinel (Dordogne).
— —
La Bergeronnette.
—
sange)
je
marie
ma
Ce, dit la bergeronnette, (Azaïs dit mé-
1.
fille.
Ce, répondit le tourdre,
3.
Ce
4.
Répondit
5.
Ce
— je
2.
dit la
dit le
6.
Répondit
7.
Ce
neur
huppe
—
:
—
pinson,
—
le rat,
—
dit la truie,
—
(?)
:
geai
le
—
335
l'amour.
lui faisais
ta fille est enceinte.
je n'en peux mais.
peut-être c'est bien [de] moi.
faudra la marier.
il
je serai
(Demoiselle d'hon-
contre-épouse.
?)
Répondit
8.
le
— je
chien,
— je
9.
Ce
10.
Képondit
11.
Ce
dit la verdoie,
12.
Ce
dit la tanche,
13.
Répondit
14.
Ce
15.
Répondit
16. 17.
Ce Ce
18.
Répondit
dit la poule,
le
— je
la chouette,
— — je
dit le poulet,
la chatte,
le
XIX. 1.
il
faut aller danser.
moi du
et
!
nous allons tous nous perdre.
— nous n'aurons point de mal.
—
Lai nau Coumaires
Sa diguec
moun
Me
(du pipeau).
dans la cave.
te jetteras
Al mièi d'un rastouih Si
sifflet
la flûte.
danserai la polka.
— tu
dindon,
je la mettrai par écrit.
— je jouerai de
— hélas
19. Ce dit le merle,
20. Répondit
—
— enfants,
dit le chat,
rôti.
servirai à table.
je compterai la dépense.
chevreau,
dit le rat,
lit.
— et moi, un bon
la perdrix,
—
au
la conduirai
ferai la soupe.
si
i
'à
'no coumaire; (bis)
elo touto soulo
:
marit èro 'no poulo
l'manjariô pla touto soulo.
E soulo èro,
soulo soun,
Touto mal maridadeto soun. 2.
Al mièi d'un rastouih
si i'a
dots coumaires
;
Sa diguec uno d'aqueloi dots: Si
moun
marit èro
'n
os
Noul'manjarion pla toutoi
E
dots.
dots èroun e dots en,
Toutoi mal maridadetos en. 3.
Al mièi d'un rastouih
si i'a
très
coumaires;
Sa diguec uno d'aqueloi très Si
moun marit
:
èro'n porc angles
—
— Nou
—
336
l'manjarion pla toutoi très,
E très èroun e
très en,
Toutoi très mal maridadetos en.
Al mièi d'un rastoulh,
4.
a quatre coumaires;
si n'i
Sa diguec uno d'aqueloi quatre Si moun marit nous vouliô batre Noustournarion pla toutoi quatre. :
E quatre
èroun, etc.
Al mièi d'un rastoulh,
5.
si n'i
a cinq coumaires;
Sa diguec uno d'aqueloi cinq Si
moun
marit èro
:
'n rasin
Le piquarion pla toutoi cinq. Al mièi d'un rastoulh,
6.
a sièis coumaires
si n'i
Sa diguec uno d'aqueloi Si
moun
;
;
marit èro un feich,
Bé l'alhumarion Al mièi d'un rastoulh,
7.
sièis
pla toutoi sièis.
a sept coumaires
si n'i
;
Sa diguec uno d'aqueloi sept: Si
moun
Nous
marit èro
Al mièi d'un rastoulh
8.
'n
pressée,
manjarion pla toutoi sept.
1'
a bèit coumaires;
si n'i
Sa diguec uno d'aquelos bèit:
moun marit èro' n pa cueit Nou l'manjarion pla toutos bèit. Si
Al mièi d'un rastoulh,
9.
si n'i
a nau coumaires;
(bis)
Sa diguec uno d'aqueloi nau Si moun marit èro 'n brau Nou l' manjarion pla toutoi nau. nau èroun, e nau en, Toutoi mal maridadetos en. :
E
M Les neuf Commères.
— ce
—
1
.
1Ie
Au
Et 2.
seule elle était,
Au
deux deux.
:
si
mon
:
—
— seule je suis —
si
il
y a une com-
mon mari était une
toute
mal mariée
—
poule,
je suis.
ce dit une de ces y a deux commères nous le mangerions bien toutes mari était un os
milieu d'un
—
milieu d'un chaume,
dit-elle toute seule
mère; je la mangerais bien toute seule. {bis)
Marie Lambert, Belesta (Arriège).
chaume
il
—
— Et deux nous
étions
-
337
—
deux nous sommes,
et
mal mn
toutes
sommes. 3.
Au
:
—
il y a trois commères, ce dit l'une de mari était un porc à soins blanches non
—
mon
si
mangerions bien toutes 4.
Au
—
trois.
chaume
milieu d'un
de ces quatre:
Au
—
ces cinq:
lui]
mon mari
si
voulait
nous
battre,
ce dit l'une
nous nous
toutes quatre.
chaume
milieu d'un
— —
y a quatre commères,
il
mon mari
si
tournerions bien [contre 5.
—
chaume
milieu d'un
ces trois
il
y a cinq commères
un
était
raisin,
—
nous
-
;
ce dit l'une de
picoterions bien
le
toutes cinq. 6.
Au
ces six
:
chaume
—
mon
si
—
ce dit l'une de y a six commères; mari était un fagot [de bois] nous l'allumerions
milieu d'un
il
—
bien toutes six. 7.
Au
ces sept
chaume
milieu d'un
—
:
si
mon
mari
il
était
—
ce dit l'une de y a sept commères une pêche, nous la mangerions bien ;
—
toutes sept. 8.
Au
ces huit
milieu d'un
—
:
si
mon
chaume
—
ce dit l'une de y a huit commères mari était un pain cuit nous le mangerions il
;
—
bien toutes huit. 9.
Au
milieu d'un
ces neuf:
—
si
mon
chaume
— ce
y a neuf commères mari était un taureau nous il
;
—
dit l'une
de
mangerions
le
bien toutes neuf.
Et neuf nous
étions et
neuf nous sommes,
—
toutes
mal mariées
sommes.
XX.
—
Pierrou
Allegro
*=É:
#
*=tnt: t=fcfc Vo
-
le Pier-rou,
ma mai -
Vo
re,
isëÈ
1=5
vun brave en-fan 1.
- tou,
marnai-
re,
- le
vVo-le
Pier - rou
Pier
-
ma
ma
maire,
;
maire,
Vole Pierrou
#-
!
rou!
Vole Pierrou, Vole Pierroul Es un brave enfantou
•
!
23
w Es
— 2.
Pren un
ma
talhur,
farà toun bounur;
ma
filha.
Pren un 3.
talhur,
filha,
Pren un
Que
—
338
talhur.
Prenès lou vous, ma maire Prenès lou vous, -,
Que
farà prou per vous
ma
maire
Prenès lou vous. 4.
Un courdouniè, ma filha, Un courdouniè Te
farà de souliès,
ma filha, Un courdouniè. 5.
Vole Pierrou,
ma
maire.
Vole Pierrou Es un brave enfantou !
ma
;
maire.
Vole Pierrou! 6.
Pren un
ma
fustié
filha,
Pren un fustié, Vous farà d'escaliès.
ma
filha,
Pren un 7.
fustié.
Vole Pierrou,
ma
maire,
Vole Pierrou Es un brave enfantou; !
ma
maire,
Vole Pierrou
!
— 8.
Un
339
—
esclopié
ma filha, Un esclopié, Que
te farà d'esclops.
ma fdha, Un esclopié. 9.
Vole Pierrou,
ma
maire,
Vole Pierrou!
Es un brave enfantou
ma
Vole Pierrou 10.
farà de capels.
ma
Un .
!
Un capeliè ma filha, Un capeliè, Te
11
;
maire,
fil ha,
capeliè.
Vole Pierrou,
ma
maire,
Vole Pierrou Es un brave enfantou !
ma
Vole Pierrou 12.
;
maire,
Pensa à
la
I
mort
ma filha, Pensa à
la
mort,
Qu'acô's un triste sort.
ma
filha,
Pensa à 13.
la
mort.
Pensas-i vous
ma
maire,
Pensas-i vous,
Vous ten per
ma
coutilhous,
maire,
Pensas-i vous. Mlle Noémie Azaïs, Lézignan-la-Gèbe (Hérault).
— IV.
ht
— — C'est
Pikhiik.
Petit-Pierre!
—
840
Je veux Pctit-Picrro,
1.
un brava garçon
;
— ma mère, —
— mamère,
jo
veux
je veux Petit-
Pierre. 2.
Prends un
ton bonheur;
—
— prends un tailleur — qui fera — via — prendi an vous-même — eola convient pour vous. tailleur,
fille,
ma fdle
tailleur.
.'{.
Prenez-le
4.
Prends un cordonnier
—
5.
Je veux Petit-Pierre,
etc.
6.
7.
Prendi un charpentier Je veux Petit-Pierre, etc.
8.
Prends un sabotier
9.
Je veux Petit-Pierre, etc.
—
des souliers.
il
te fera
—
il
vous fera des escaliers.
il
te
—
fera des sabots.
10.
Prendi un chapelier
11.
Je veux Petit-Pierre, etc. Pense à la mort [tu te préparai] un triste sort. Pensez-y vous, mamère, pensez-y vous-mflme,
12. LS.
— —
vous tient par
les
jupons,
des chapeaux.
te fera
il
—
— ma mère, — pensez-y XXI
1
.
Volo Piorrou,
Ma maire, Volo Piorrou Volo Pierrou
bit
J
!
Es un bon drôle, Vole Pierrou
Ma 2.
maire,
Dounat-mo lou Quo no vos fà
Ma
?
(Mio
Que no vos fà ? Que no vos fà,
\
(
bis
\
Se sat pas penchinà
Ma
drouleto (bis),
Se sat pas penchinà
Ma 3.
drolo
Que ne vos fà ? Quon iou l'aurai
Ma Quon
maire iou l'aurai
\
> )
bis
—
VOUI-méme.
elle
— Quon
—
341
iou l'aurai
lou lou penehinarai,
Mû
maireto (Wi)
lou lou penehinarai,
Ma
maireto
Quon
l'aurai.
M. Conout, Saint-Frézal-d'AlbugM
1.
.Jo
— matnèrê — je
veux l'etit-l'ienv,
veux Petit-Pitrre
1
—
t
un bon enfant,
c'est
(Loaére).
veux Petit-Pierre
—
je
— ma mère, — donnez-le-
moi. 2.
sait jille '.'>.
Qu'en veux-tu pat 16 peigner
—
gnerai,
—
l'aurai,
—
—
fille,
—
ma fUUUe
qu'en veux -tu faire
Quand je
l'aurai,
— ma
f.iirc,
qu'en veux tu faire
m
ne tait pai
il
'(
—
peigner,
Il
ne
- ma
?
ma
—
mire,
quand
— moi, peignerai, — ma — ma petite mère, — quand
je
l'aurai,
petite mère,
je le
—
—
quand je moi je le pei-
je L'aurai.
XXII.
—
Fragments
All<
Vo
-
Ja
i<;
cou
-
ma mai
Vo
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-
cou, Bi
J§
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P=P=Z
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chou, mai
-
re,
Vole Jacou,
mù maire Vole Jacou, Rs un bravo piohou
ma ESi
maire
(bis)
un brave [>icbou
maire
Vole Jacou.
Vo
-
Le
.in
-
oou.
— —
342
Te vendrai vèire mia Al cap dal jou,
A
la piano,
Te
à la piano
vendra vèire
A la
piano, à la piano
Al cap dal jou.
Mm
e
S. B., Pardeilhan (Hérault).
Petit-Jacques, — ma mère, — je veux Je veux — c'est — c'est un brave enfant, — ?na mère — mère — je veux petit Jacques.
Jacques,
le petit
le
(bis)
fant,
un brave en-
le
— mie — au point du jour, — sans voir — sans bruit — au point du jour.
Je viendrai te voir bruit,
bruit,
— je viendrai
sans
te
La Madelon Allegro
i»ir
n
r
dez
vos
^4=t=t3=
Gom-bien ven
—
-A*
F
lei
P-
- ne,
1.
#:
-
¥=? zfcc
Gom-bien
ri?ipi*rrrr oi
gnons, La
mè
3= itzttzfc
ven-dezvos oi-gnons? Z,a ma-de
Combien vendez vos oignons, Combien vendez vos oignons?
La
ma -de-
re
ZÊL
&
La mère madeleine madelon.
2.
A
3.
Ils
4.
Montrez-les, nous choisirons.
5.
Laquelle prenez-vous donc?
6.
X... c'est son
7.
-
six liards sont les oignons.
sont chers, mais
ils
sont bons.
nom. Quel métier lui donnerons?
-
F Ion.
-
—
Le métier de
8, ici
343
les enfants passent successivement en revue divers métiers).
Ce métier nous acceptons
9.
La mère madeleine Ce métier nous acceptons La madelon.
Mme
XXIV.
—
Marcadier, Montpellier.
La Guihaumè:
Allegro
S
-ft
Ef=£
La
Gui-hau
mô
-
^S
na
pas
m
cap
- lo
P
•
zara,
Fa
lo,
-
P
»
J
zm
zozm
e
-
—
val
f=t=df=L tal;
ai
-
ren dan
I
J
.
U
Lous os
ses
-
-
sa
la
iè
Gui-hau
-
Lous osses ié traucou la sèlo, Faren dansa la Guihaumèlo
La Guihaumèlo
es
e
zan,
bouno efan.
La Guihaumèlo n'a un chi Que ié véi pas d'aqui aqui, lé cargaren las lunetos
Per pourre 1
mô
legi las gazetos.
C'est l'air de Cadet-Rousselle.
la
Zin,
- lo,
v
zan, La Gui-hau -mèlo es bouno e
La Guihaumèlo n'a 'n chaval Que lou rei n'a pas cap aital,
2.
tr«u-cou
5=:
tp=£z£=tzfc
Zin, zan, zin, zoun
rei
-Ï-
^
P
Que lou
X.
5=>
:U=î£=t£=U: se
+:
n'a'n clia
i-U
£=£=£=£=
3Ç
f—f-
=£ y=*=X=$=Ç=Z
:«t=*
-
fan.
— 3.
—
344
La Guihaumèlo
n'a très cos,
L'un japo prim e l'autre gros, L'autre remeno la couarèlo Faren dansa la Guihaumèlo.
;
4.
La Guihaumèlo n'a un porc Que joust lou col porto la mort, Joust la cougo uno bufarèlo Faren dansa la Guihaumèlo.
5.
La Guihaumèlo n'a 'n toupi Que jamai nou vol pas bouli Se
pas dos ou très tindèlos
i'a
Faren dansa 6.
;
la
La Guihaumèlo
;
Guihaumèlo. a 'n coutilhou
Lous pesouls i' fôu garnisou, Las piuses i' fôu sentinèlo. Faren dansa la Guihaumèlo. Zin, zan, zin, zoun
La Guihaumèlo
e
zan,
bouno efan.
es
M. Vidal,
—
La Guihaumèlo. pareil,
—
les os lui
Zin, zan, zin, zoun 2.
La G.
à Fraïsse (Hérault).
—
La G. a un cheval dont le roi n a pas trouent la selle. Nous ferons danser la G. 1.
—
et
zan.
a un chien
—
— La G.
est
bonne enfant.
qui n'y voit pas d'ici là,
—
— pour pouvoir les gazettes. La G. a trois chiens, — l'un aboie et l'autre remue la queue. — Nous ferons danser la G.
trons des lunettes
4-
fin
La
— qui sous cou porte — Nous ferons danser G. pot — qui jamais ne veut
G. a un porc, soufflet.
nous
lui
met-
lire
3.
queue un
le
—
le
gros,
la mort,
— l'autra — sous
la
la
bouillir — a pas — Nous ferons danser la G. 6 La G. a un cotillon — les poux y tiennent garnison, — les puces y font sentinelle. — Nous ferons danser la G. — Zin, zan, zoun zan. — La G. bonne enfant 5.
La G. a un
deux ou
trois tranches
s'il n')-
de jambon.
zin,
et
est
XXV 1.
La Guihaumèlo es bono efan., Quan o manjat, o pas pus fam. Très toupis, quatre cabucèlos.
—
—
345
Per fa dansa
Guihaumelo,
ta
drin
dran,
y
La Guihaumelo
bono efan.
et
~.
La Guihaumelo n' o' n toupi Que vôu pas rire, ni bouli, Vo pas ni fioc, ni cabucèlos,
3.
La Guihaumelo Qu'o pas ni
1
n escudeliô
o'
sièto, ni culié,
Las estajos soun en pinpèlo. 4.
La Guihaumelo nV un porc Que jout lou nas porto la mort, Jout
5.
la
cougo,
la
La Guihaumelo
reganèlo. n poustat
n' o'
Ounte degus o pas passât; Lous escaliès soun en dindèlo. 6.
La Guihaumelo Ounte
ni
soun en dindèlo.
La Guihaumelo Ounte
To
pas
un prat
n' o
dalho o pas passât.
la ni
Per fa
placard
pas graisso, ni lard,
iô
Las portos 7.
n' o' n
palho, ni gavèlo,
dama
la
Guihaumelo
drin, dran,
La Guihaumelo M.
1.
La Guihaumelo
est
le
es
bono efan.
pasteur Fesquet, de Colognac (Gard),
bonne enfant,
—
quand
elle a
mangé,
elle n'a
— Trois pots, quatre couvercles. — Pour faire danser Guihaumelo — Drin, dran, — la G. bonne enfant. — — n'y La G. a un pot chauffer, ni qui ne veut
plus faim.
la
est
2.
ni
ni feu ni
bouillir,
il
a
couvercle.
3 La G.
a un dressoir
-
qui n'a ni assiette ni cuiller,
— les
éta-
gères sont en écorce de pin. 4.
La G. a un porc
queue 5.
liers 6.
—
— sous la
qui sous le groin porte la mort,
la reganèlo.
La G. a une soupente
—
sont en dindèlo (jujubier
La G. a un placard
portes sont en jujubier.
où personne n'a pu passer
;
les esca-
?...)
— où
il
n'y a ni graisse ni lard,
—
les
-3467.
La G. a un pré
—
paille ni javelle.
est
— où la faulx
n'a jamais passé
Pour faire danser
la
G.
—
;
—
il
drin, dran,
n'y a ni
—
la G.
bonne enfant.
Variantes 1
.
La Guihaumèlo N'en vouliô
2.
faire
La Guihaumèlo N'en vouliô
3.
Quan
faire
3. 4.
un avoucat.
n'auriô ni cùou, ni pato,
Mlle
2.
un medeci.
n'aviô 'n gat
faire
N'en voudriô
1.
un capelô.
n'aviô 'n chi
La Guihaumèlo N'en voulô
4.
n'aviô 'n cô
faire
uno avoucato.
Anna Lauret, Millau
(Aveyron).
— — —
elle voulait en faire un prêtre. La G. avait un chien, elle voulait en faire un médecin. La G. avait un chien, elle voulait en faire un avocat. La G. avait un chat, Quand il n'aurait ni c... ni patte, elle en voudrait faire une
avocate.
La Guihaumèla n'a un chi Que lou vôu mètre medeci, Medeci sus una sèla. Per fa dansa la Guihaumèla Zin, zoun
La Guihaumèla
zan
e e
soun efan.
Saint- André-de-Sangonis (Hérault).
La Guihaumèlo aviô 'n toupi Que jamai vouliô pas bouli Sans mètre las très tindelos, Parlas-me de la Guihaumèlo, i
Ha!
ha! zin, zoun
Le Guihaumèlo
e
e
zan
soun efan.
M. G: Gleizes, Azillanet (Hérault).
— La G. avait un pot y mit zin,
trois
—
qui jamais ne voulait bouillir
tranches de jambon.
zoun, zan.
— La G.
et
—
l'ailcz-moi de la G,
— La
La pauro
.
— sans qu'on
— lia
!
ha
!
son enfant.
XXVI. 1
—
347
vielho
vielho
N'a pas qu'uno dent, lé tramblo quan fa vent.
2.
La pauro
vielho!
La pauro
vielho
N'a pas qu'un coufet, Lou cargo quan fa fret. La pauro vielho !
La pauro
3.
vielho
N'aviô qu'un esclop,
Lou metet al fioc. La pauro vielho! 4
La pauro
.
vielho
N'a pas qu'un riban, Lou cargo quan a van. La pauro vielho! 5.
La pauro vielho N'a pas qu'un toupi S'en servis cado mati.
6.
La pauro
vielho
La pauro
vielho
!
Vourriô pas mouri,
Mais un jour carguet parti La pauro vielho! M. Vidal, Fraïsse (Hérault).
—
—
elle lui 1. La pauvre vieille n'a plus qu'une dent, La Vieille. tremble quand il fait du vent. La pauvre vieille! n'a qu'une petite coiffe, elle la met quand 2. La pauvre vieille
—
il
—
—
— n'avait qu'un sabot, elle
le
fait froid.
3.
La pauvre
vieille
mit au
feu.
— 4.
Li pauvre
est joj 5.
348
— n'a qu'un
vieille
—
ruban,
—
elle le
met quand
elle
use.
La
pauvre
—
vieille
qu'un pot,
n'a
—
elle s'en
sert
chaque
matin. 6.
— ne voudrait — La pauvre
La pauvre
fallut partir.
vieille
pas mourir,
— mais
un jour
vieille !
— Lo Fi do Ré
XXVII. 1.
Lo
fi
do ré s'en vai tsassà. liron lé té y té', té,
liron lan la.
2.
Mai
3.
Li èroun bien ses à lou leva.
4.
Li èroun bien sèt à lou pourtà.
5.
Li èroun bien uèit à lou ploumà.
6.
Li èroun bien nov à Faprestà.
7.
Douze moussurs per lou mandzà.
8.
Lou
9.
«
10.
si
n'a tiuà un grand ocelas.
tsa es vingiù lieur tsa, tsa, tsa
Mais
si
11.
Devan
12.
a
13.
—
Ton
!
tiu
empourtà.
sera roà.
pris, l'on estatsà.
lou dzuze
Ton mena.
dzuze, dzuza-ma que tsa a
»
Boufa lou quiou, laissa
!
»
l'anà. »
M. Victor Smith, Sainte-Eulalie
Là Fils du Roi. té (ter)
2.
Il
—
—
1.
Le
fils
du
roi
liron lan la.
a tué un gros oiseau.
3. Ils étaient bien six à le soulever. 4. Ils étaient
bien sept à le porter.
5. Ils étaient
bien huit à le plumer.
6. Ils étaient
bien neuf à l'apprêter.
7.
Douze messieurs pour
8.
Le chat
le
manger.
est venu, le leur a emporté.
(Ardèclie).
s'en va chasser, liron
lé
il
—
840
—
chat, chat, chat! tu seras roué
0. a
».
10. Ils l'ont pris, ils l'ont attache. 1
1.
Devant
12. « 13. «
le
juge
l'ont
ils
mené.
— juge, jugez-moi ce chat. — Soufflez-loi au cul, laissez-le »
aller.
XXVIII 1.
Lou
dôu Reis'en vai chassa,
fis
p in piroulé tan de ré
Lou
fis
lo
pi noua
dôu Rei s'en vai chassa
de raupino de la la
de raupino piroulé
pin piroulé tan dé ré
lo
pi noua.
2.
Se n'a tuât en gran aucelas.
3.
N'èroun bé dousper lou pourtà.
4.
N'èroun bé très per lou ploumà.
5.
N'èroun quatre per l'apprestà.
6.
N'èroun bé cinq per lou manjà
7.
Lou chat vène,
8.
—
«
Juge
9.
—
a
Boufà
M.
le
!
lus lo
empourtà.
juja-me aquel chat
li
».
lou quiou, leissa-lou anà .»
docteur Ghaussinand, doux (Ardeche)
Lou Chastèu 1.
Moun
2.
N'es bosti en très carrèu
3.
Lous
4.
Eno fouont
paire a bosti un chastèu, ;
très carrèu soun en diaman, li
trai
ou mitan
;
.
—
vôu nadan,
5.
Très canars blans
li
6.
Lou
vai chassan
7.
Se n'a tua lous canars blans
8.
Lous a ploumas en s'entournan,
9.
Elus ploumos
dôu
fils
La
11.
Es per n'en
li
;
van voulan.
s'en
faire
Aube eno M.
:
un bouon
lié
—
I.
le
Mon
docteur Ghaussinand, Goux (Ardèche).
père a bâti un château,
trois
est bâti
;
3. les trois 4.
jaillit
;
5. trois
6. le fils
7.
il
roi les
;
les trois
;
s'en
8. les
1 1
—
plumes s'en vont volant. La reine va les ramasser c'est pour en faire un bon lit blanc,
9. et leurs
10.
blan,
drolo de quinje ans.
carreaux — en carreaux sont en diamant, — au milieu — une fontaine canards y vont nageant, — va chassant — du canards blancs — a tué retournant, — a plumés en il
;
Li coueijà lou rei ou mitan
13.
Lk Château.
rei
reino vai las acampan
10.
12.
2.
—
350
:
—
12. pour y coucher le roi au milieu 13. avec une fille de quinze ans.
XXIX. 1.
—
—
— LOUS TRES CANARS
Z'aval din la rivièro
(bis)
N'iô très canars privés, falira doundena,
N'iô très canars privés. falira doundé. 2.
N'iô-z-un qu'ol'alô verto, L'autre, lou bé dauré.
3.
L'autre pren la
voulèio
Sus branco d'ouliviè.
—
La branco
4.
n'èro primo,
Dejous pès
i
petè.
toumbà per
D'el n'es
5.
—
351
terro
S'es tout escarcassé.
va très jouinos
Io
6.
Per ou 1
Uno
7.
filhos
mu dé.
faire
porte à bouèio
li
K L'autro à mangé. L'autro, camiso blanco
8.
Per lou
faire
mudé,
falita doundeno
Per lou
faire
mudé.
falira douniïé.
V. du Pcrigord, rec. par M.
vicomte de Gourguf.s.
— Là-bas, dans la rivière, — y a trois — falira dondaine, — y a trois canards privés, —
Les trois canards. canards privés,
le
1.
il
il
falira dondé.
— l'autre, bec doré. — [se pose] sur une branche d'olivier. La branche était faible, — sous ses pieds cassa. est tombé par terre, — s'est brisé les côtes la carcasse). — pour faire changer. y va trois jeunes porte à boire, — et l'autre, a manger. 7, L'une faire changer, — falira donL'autre, chemise blanche — pour — — pour faire changer dène falira dondé. 2. Il
y en a un qui à
l'aile
verte,
le
3. L'autre prend la volée
elle
4.
5. 11
6.
(litt.
filles
11
le
lui
le
8.
le
XXX. 1.
— Margarideto
Belo Margarideto
Reino de meis amour, Te jougarai d'ôubado
E 2.
la
niue e lou jour.
M'enchôu de teis ôubado Emai de toun viéuloun, Fai que per pou que digues Iéu
me
fague peissoun.
.
— 3.
352
—
S'encà per pôu que digue
Tu
te fasiés
peissoun,
léu rae farai pescaire
E 4.
t'ôurai en pescan.
Se tu
te fas
pescaire
Que m'agues en pescan,
me
léu
fairai lebreto
D'aquéu bouas qu'ei tan gran 5.
Se tu te fas lebreto D'aquéu bouas qu'ei tan gran,
me
léu
E 6.
farai cassaire
t'ôurai en cassan.
Se
tu te fas cassaire
Que m'agues en cassan, léu me farai mourgueto D'aquéu couven tan gran. 7.
mourgueto D'aquéu couven tan gran, Se tu
léu
te fas
me
farai Iou prètro
T'ôurai en counfessan. 8.
Se tu te fas lou prètro M'agues en counfessan,
me farai la luno D'aquéu cier qu'ei tan gran.
léu
9.
Se tu te fas la luno D'aquéu cier qu'ei tan gran,
me
léu
farai lou nivo
Te passarai davan. 10.
Si tu te fas lou
nivo
Que me passes davan, léu n'en farai la morto
E 11
pièi
m'entarraran.
Se tu n'en
fas la
morto
Que
pièi t'entarraran,
léu
me
De
farai terreto
iéu te couvriran.
—
353
—
Se tu te fas terreto,
12.
Que de
tu
me
eouvriran,
Outan vôu que tu m'agues Coume un autre galan. M. Montaoard, Ghâteauneuf de Gadagne (Vauri
—
La belle Marguerite. amours, 2.
Je
peu que 3. Si,
— je
te jouerai des
me moque tu dises,
— je
me
—
—
— de
et la nuit et le jour.
aussi de ton violon
;
— pour
tu te faisais poisson,
—
et
que si
—
moi je me
en péchant,
tu m'aies
— je
me
grand.
de ce bois qui est
grand,
si
—
je
me
ferai
en chassant.
6. Si tu te fais chasseur,
nonne
—
de ce bois qui est
— je t'aurai
me3
de
rcitie
ferai poisson.
dise,
pêcheur
5. Si tu te fais lièvre
chasseur,
— et
—
— et je t'aurai en péchant.
4. Si tu te fais
ferai lièvre
—
i
de tes aubades
pour peu que je
ferai pêcheur,
Belle Marguarite,
1.
ce couvent
si
— que tu m'aies en chassant, — je me ferai grand.
— de ce couvent grand, — je me — je t'aurai en confessant. tu prêtre, — que tu m'aies en confessant, — je me lune — de ce qui est grand. Si lune — de ce qui est grand, — je me
7. Si tu te fais
nonne
ferai le
si
prêtre, 8.
Si
te fais
ferai la 9. le
ciel
si
tu te fais la
nuage, — je te
ciel
ferai
si
passerai devant.
nuage, — que tu me passes devant, — moi je — et puis on m'enterrera. la morte, — que puis on t'enterre, — me ferai
10. Si tu te fais le
ferai la morte,
11. Si tu te fais
je
— de moi on te couvrira. — que de on Si que tu m'aies — qu'un autre amoureux. terre,
12.
tu te fais terre,
toi
me
couvre,
—
autant vaut
XXXI Moderato
v—V
v-v-
Par un beau dimanche, a-pres
manche, a-près
dî - ner,
A- vec ma
cl
î
-
ner,
Par un beau
maîtress', j'i-rai
24
di-
pro-me-
— —
—
354
rr * ^tij *-~tj «S p
ner; Je
1.
p
pro
p
r
mô-nerai
la
r
&
r,
bel -le
par
a
-
Par un beau dimanche, après dîner, Avec ma maîtress' j'irai promener,
mi
[bis)
Je promènerai la belle par amitié. 2.
Plutôt que d'aller
me
me promener,
champs, Et tu n'auras de moi point d'agrément. Je
3.
ferai biche, biche des
Si tu te fais biche,
Je
me
biche des champs,
pour
ferai chasseur
te chasser,
Je chasserai la biche par amitié. 4.
pour
Si tu te fais chasseur
Je
me
ferai carpe,
me
chasser,
carpe à l'instant,
Et tu n'auras de moi point d'agrément. 5.
Si tu te fais carpe,
Je
me
carpe à l'instant,
pour
ferai pêcheur,
te pêcher,
Je pécherai la carpe par amitié. 6.
Si tu te fais
Je
me
pêcheur pour me pêcher,
ferai rose sur
un rosier,
Et tu n'auras de moi point d'agrément. 7-
Si tu te fais rose sur
Je
me
fais
un rosier,
jardinier pour t'arroser,
J'arroserai la rose par amitié.
8.
Si tu te fais jardinier
me
pour m'arroser,
nonne dans un couvent, Et tu n'auras de moi point d'agrément.
Je
9.
ferai
Si tu te fais
Je
me
ferai
nonne dans un couvent, prêcheur pour
te prêcher,
Je prêcherai la nonne par amitié. 10.
Si tu te fais
prêcheur pour me prêcher,
Je ferai la morte sur un
lit
blanc
(1),
Et tu n'auras de moi point d'agrément.
(1)
Var
:
Je ferai la morte sur un blanc lit, Et tu n'auras de moi point de souci.
-
tié.
.
— 11.
Si tu fais la
me
Je
355
—
morte sur un
ferai saint Pierre
ma
J'ouvrirai la porte à
lit
blanc
(1),
du paradi bonne amie.
12.
du Paradis, Je me ferai étoile au firmament, Et tu n'auras de moi point d'agrémerr.
13.
Si tu te fais étoile au firmament, (bis)
Si tu te fais saint Pierre
me
Je
ferai
Je couvrirai
nuage, nuage blanc, l'étoile
par agrément.
M" e Marie Lambert, Bclosta (Ai
XXXII Variante
Si tu te fais la rose sur
me
Je
ferai le
fils
un rosier,
du jardinier,
Je cueillerai la rose par amitié. Si tu te
rends
le fils
du jardinier,
Je
me
Tu
n'auras de la belle point de plaisir.
rendrai carpe dans un étang,
Si tu te rends carpe dans
Je
me
un étang,
rendrai pêcheur pour te pêcher,
Je pécherai
la belle
par amitié.
pêcheur pour me pêcher, Je me rendrai la biche dedans un bois, Tu n'auras de la belle aucun plaisir. Si tu te rends
Si tu te
Je
me
rends
la
bi^he dedans un bois,
rendrai chasseur pour te chasser,
Je chasserai la biche par amitié.
pour me chasser, malade dedans un lit, Je me rendrai Tu n'auras de la belle aucun plaisir. Si tu te rends chasseur
Si tu te
Je
me
rends malade dedans un
Je panserai la belle par amitié. (1)...
sur
un blanc
lit.
lit,
rendrai panseur pour te panser,
—
356
— me panser, mon lit,
Si tu te rends panseur pour
Je
me
Tu
n'auras de la belle aucun plaisir.
rendrai morte dessus
morte dessus ton lit, Je me rendrai saint Pierre du Paradis, Si tu te rends
Je n'ouvrirai la porte qu'à Si tu te
mon
amie.
rends saint Pierre du Paradis,
me rendrai clarté du firmament; mon cœur, mon cher amant.
Je
Tiens, voila
Version du Luxembourg, donnée par
Mme
Dhormoys.
xxxiu Variante
me
Je
ferai truite
dans
la rivière.
Si tu te fais truite dans la rivière,
Moi je prendrai mon épervier, Je prendrai la truite dans
mon
filet.
Si tu prends la truite dans ton
me
Je
Tu
ferai lièvre dans les
filet,
champs,
n'auras de moi contentement.
Si tu te fais lièvre dans les
champs,
Je prendrai la forme d'un chien courant.
me Je me Je me
Je
ferai herbette, herbette d'un pré. ferai
faucheur pour te faucher.
ferai
nonne dans un couvent.
Je prendrai l'habit d'un moine blanc,
Je
te confesserai
Alors
il
Mon
dans
le
couvent.
faudra donc que je t'épouse, cher amant.
— —
357
RONDES D'ADULTES
—
I.
Moun Pastourel
Allegro
Moun
3©E
ma
m'o
re
-
=£:
>.:
i
pai
da-da.
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Jo
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di
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moun pas
AeZ
-
fou
re/;
Amb
1
un
=R==R==n=TZ=R= na
-
Cent bouis
da,
-
sous,
rTr^rf0" '
bra
é
-
'
V
E
s
ft=^=£=- = ï=3t Lous cou
b
E
ge cent bouissounets. 7o -#a de/
Moun
m'o dou-
ger
c -
- ti -
lhous,
E
l'oum-
à
k$-H4& //e/
mounpastou-
re
-
Ze/.
paire m'o maridada, «/o</a
(/<?/
bel
Moun pastourel ; Amb'un berge m'o dounada, Cent bouissous,
Lous coutilbous,
E
à l'oumbrage cent bouissounets.
Joga
del bel
Moun
pastoitrelet.
M. Rouis, Lodève.
Mon
père m'a mariée,
un berger
— et
il
m'a donnée,
—
—
il
[et
joue du bel
1
—
mon
à l'ombrage cent petits buissons.
—
—à — les cotillons,
pastoureau;
pour dot^ cent buissons,
Il joue du
bel
—
mon
petit pastoureau.
conque marine, dont se servent les bergers pour rassembler le troupeau, et les métayers pour annoncer aux travailleurs des champs l'heure du repas ? 1
Cet instrument
serait-il Le
buccin lou
biëtl,
la
—
358
—
IL
Lou VlÉUSE
Allegro
^E^EE^E^E^E^E^E^^ as Très
à l'her-ba s'en van, Très fil-has
fil- lias
à l'her-ba s'en
É^^p^iiÉ^ÉsS van,Unviéusé
li
pas-set da
-
van,
La
HUIS da, J'ai -
1
.
me
Très
Un La
- ri,
j'ai -
filhas
viéuse li
me
la
li
^=fi=i:
-
lan
ra,
¥
- fa,
la - ri
da.
(bis),
passet davan.
f aimera,
lanfa, larida.
2.
—
3.
— Regarde vostre bel davan. — Viéuse, lou regardés pas tac,
Viéuse
!
que regardas-vous tan?
Que per acô vous Taures
—
-
la la, lan fa, larida,
Saimeri,
4.
lan-fa, la -ri-
^=i
à Therba s'en van li
la,
Ai
!
ai
Moun
!
ma
paire
pas.
maire, savès pas
me
vol marida
?
!
5.
—
6.
— Aquel viéuse que passa — Ma nou lou prengues pas,
Ma
quant
filha,
te
vol
dounà
?
alà.
filha,
Prengas pas un 7.
Pren lou
blat espoulsat.
flourit e pla
Que posques
granat
lou pourtà'l
marcat
8.
Que toun argent sarô coumptat, De pèssas e de sôus mercas.
9.
De pèssas
E
e de sôus
marcas,
;
(bis)
de diniès e de patars.
La
li
la la, lanfa, larida,
J'aimeri,
f aimera,
lanfa, larida.
M. Rouis, Lodève,
— —
Trois
filles
veuf passa devant
elles.
—
1
Le Veuf.
.
faimera, 2.
—
359
s'en vont
La
li
—
ramasser de l'herbe.
Un
— faimeri,
lanfa, larida,
la la,
lanfa, larida.
—
tant?
que regardez-vous
Veuf,
regarde
Je
votre
beau
tablier.
3.
— car,
Veuf, ne le regardez pas tant,
malgré
vous ne
cela,
l'aurez pas.
4.
Ah
Ah ma
!
mère, vous ne savez pas?
!
—
mon
père veut
me
marier! 5.
Ma
fille,
6.
Ma
fille,
qui veut-il te donner?
ne
le
— Ce
veuf qui passe là-bas.
prends pas, — ne prends pas du blé éventé,
—
7. Prends-le fleuri et bien grenu,
pour que tu
le
puisses porter
au marché, 8.
Où
ton argent sera compté
—
[avec] des
marqués, 9.
Des pièces
— La
li
et des sous
—
marqués,
la la, lanfa, larida,
des
pièces et
sous
et des deniers et des patards
— j'aimeri, j' aimera,
lanfa, larida.
III
:zte=lz=n=fi
5E=fc
£=^L^-U-jL-^ Très
r J
r
rniJ
r r n t=&±ï=ç=î i
ié
pas-set da
-
1.
mo
Très
-
-
je
li,
filhas à
mo
-
la,
i
Lan
l'herbas'en van,
la, lan-fev, li
^
5t=«t
:k
r
à Ther-ba s'en
ri,lan
q:
t=St=i=iz Je
i
^
J
J
van, ^a
*=* la,
p
à l'her-ba s'en van, Très fd-has
fil-has
van, Louviéu-se
'
*
-fer,
li
-
la.
(bis)
Lou viéuse ié passet davan. Lan, lanla, lanfer, lila, Jemoli,je mola,
Lan fer
y
lila.
M. Rouis, Lodcve. 1.
Trois
filles
Un
vont ramasser de l'herbe,
veuf leur passa devant, Lari, lanla,' lanfer,
lila, etc.
(bis)
—
360
—
IV Trei
1.
filhoi, la nèit
Sus Therbeto
de Sant-Jan,
eloi s'en van.
Lali, lala,
Manturo, lura, jemuli, o j émula,
Manturo, lura,
Sus Therbeto
2.
Un véuse
van,
eloi s'en
loui passo davan.
Un véuse loui passo davan. « O véuse, que'n regardas
3.
—
tan
4.
«
—
Ne
5.
«
—
N'es poi per vous
6.
«
Que moun paire me
7.
«
Que m'a proumés un
8.
«
Qu'es poulit, esearabilhat.
9.
«
Fai de sautets coum' passerat.
10.
«
E
? »
regardi toun riban blan. »
moun
riban blan.
croumpat.
l'a
»
»
bel goujat. » »
de poutets cop de brassats.
» »
Lali, lala,
Manturo, lura,
O jemuli,
o
j émula,
Manturo, lura. Mlle Marie Lambert, Belesta ( Ariège).
1.
Trois
filles,
la nuit
de Saint-Jean,
3.
Un veuf leur « — O veuf,
4.
«
—
Je regarde ton ruban blanc. »
5.
K
—
11
6.
«
C'est
7.
«
11
8.
«
Joli et bien éveillé. »
'J.
ce
11
10.
«
Et des caresses à pleins bras. »
2.
que regardez-vous tant
n'est pas pour vous,
mon
père qui
me
l'a
des sauts
comme un
? »
mon ruban acheté,
m'a promis un beau garçon fait
— sur l'herbe
passe devant.
blanc. »
»
»
passereau
»
s'en vont.
#
— —
V.
m
361
—
Per un Dinié
Allegro
£=£:
J rrirT.ic i
Per
un
Lous ho-mes
di - nié
à
E
pla-ça,
la
per un
\^m^^\à$\mm^m On
liar
J
a lous
JeE
pus gal-hars. Se
r r
i
cau-si
tras-sa,
me-na-riô
ièu sa - viô, lé
J
r~ tu-E-H-g c
i
-
riè
Lou
que m'agra-da
y
i
-
moun
riô.
— Per un diniè Lous homes à E per un
On
la plassa, liar
a lous pusgalhars.
— Se iéu saviô, menariô moun trassa,
lé
E
causiriô
Lou que m'agradariô. M.
un
Pour un denier liard on a
—
mon
malingre,
Dans
le
docteur Espagne, Aspiran
— [on achète] les hommes les plus robustes. — Si je
— et je
choisirais celui qui
Hérault).
(
—
sur la place, savais,
me
—
pour
conviendrait.
Pézenas, ce couplet se chante sur
les environs de
et
mènerai*
j'y
l'air
sui-
vant:
Allegro
*?
4
r b
i
I
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rt-f-»
'
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1
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fr
Lous ho-mes
à
la
plas-sa,
Ht
E
per un
,= liar
Pre-nès
me-na-riô
lous pus gai
^
moun trassa, E
M
lle
-
hars.
Se
iéu sa - viô,
^
V cau-si
-
riô
Lou que m'agrada
Noémie Azais, Lézignan-la-Cèbe
lé
-
riô,
(Hérault).
— —
—
362
Variante
A nôu
diniès
N'avès tant que voulès.
— vous en avez
Pour neuf deniers
autant que vous voulez.
VI Allegretto
D'a-co d'à -qui n'iapasper ri-re, Nos-tre mes-tre nous a
rg^it^q»
>
r p
-»-4W
"mm*-* £
*
:tfc=t£
?
di,
f
d'à- qui n'ia pas per
D'a-co
i= *
i
î ES
i=*^i:
ri-re,
Nous
a
tou-tes a - ver-
g—i=i-ô
«
z fc
—
-
m~
£=P ti;
Nous
a
di
5ÈÉ30=Ï fans,
E
r
:
Te
-
nès-vous
r B r
près-
r
fl I
sus-tout saguès ben
i* J
les-tes
D'acô d'aqui n'ia pas per
Nostre mestre nous a
Mous
tes,
1
1
En dan
2 -
en-
^
J
san.
rire,
di,
D'acô cTaqui n'ia pas per
Nous a toutes averti Nous a di Tenès-vous
rire,
;
:
Mous
prestes,
enfans,
E sustout saguès ben lestes En dansan. Lunel-Viel (Hérault).
De
ceci
il
ne faut pas
n'y a pas à rire, prêts,
—
mes
—
il
rire,
—
notre maître nous a
dit,
—
dit
nous a tous avertis
enfants,
—
;
il
nous a
et surtout soyez bien lestes
—
— de :
ceci
il
Tenez-vous en dansant.
.
— VII.
— Lou
—
363
Camin de Perpignan
Moderato
^Ii_J-jL^LjL^^ gcrs
^P--
z±=zQz
Au
ca-min de Per-pi
L'un
6ow,
L'un
perd, l'autre
ià
1.
Au camin
tre
-
Bon, bon
2.
ié
Per
iéu
l'ai
ga
ié
de Perpignan,
E bon, L'un
e
rebonbon
i'ai
(bis)
ié
.
gagno
pas ren gagna,
ma mio
Jano.
3.
La siei anado cercà (1) De per touti li mountagno.
4.
Ai courregù niuech
Sens trouva castel 5.
Foro un pichot
Que 6.
7.
li
:
e
jour,
ni granjo.
oustalet,
téule èron de paio.
I'avié très
damo
Touti très
ié
dedin,
disièn Jano.
Beli damo, per la niue
Douna-me Var
«no.
bon, bon,
perd, l'autre
perdu
gno.
re - />on
perd, l'autre ié gagno,
ié
•
laretirado.
Ounte l'anaren cercà?
• ;-
-
e
j>
de Per-pi-
B b<m,bon, -o
*= 6o?z
perd, l'au
L'un
(1)
ga
iè
i
iri-fr #-«
ipczzfczzïz:
7?o??,
iè
Au ca-min
gnan,
±z=±==r,£
ft
—
#— *
HÈHH F
e=pa gnan,
-
s
T=S
/:
bon.
—
—
364
mancarà ren
Ientras, vous
8.
Ta de
:
de castagno.
vi e
Manjas
9.
—
dansaren
e pièi
La danso de
mountagno.
la
10.
Per manjà, manjarai proun, Per dansa, dansarai gaire.
11.
Coucharai proche dôu fioc, Sus un pauquetet de paio.
12.
Chambrièireto, lèvo-te,
(bis)
Lou galan bralo si braio. Bon bon, bon. Lou galan brulo si braio.
»
M. Gaidan, Nimes. La mélodie a
été notée sous la dictée de
Le chemin de Perpignan. l'un
y perd l'autre y gagne.
—
Au chemin
1. «
M Ue
Anaïs Privât.
de Perpignan
'Bon, bon, bon. L'un
y perd,
(bis)
l'autre
— y
gagne. 2.
Pour moi je n'y
3.
Je suis allé la chercher
Excepté une
6. Il 7.
—
8.
—
— j'y
rien gagné,
ai
— dans toutes
— sans petite maison —
couru nuit et jour
4. J'ai
5.
ai
ma
perdu les
mie Jeanne.
montagnes.
trouver château ni grange.
dont
les toits étaient
de paille.
— toutes s'appelaient Jeanne. dames, pour la nuit, — donnez-moi l'hospitalité
y avait trois Belles
dames dedans,
trois
?
Entrez,
il
ne vous manquera rien,
—
y a
il
du
vin et des châ-
taignes. 9. 10.
Mangez
—
et puis
—
nous danserons
la
danse de
Pour manger, je mangerai bien;
—
la
montagne.
pour danser, je ne dan-
serai guère. 11. 12.
—
Je coucherai près du feu,
— Servante,
bon, bon.
lève-toi,
— Le galant
—
le
sur un petit peu de paille.
galant brûle ses chausses,
—
Bon,
brûle ses chausses.
VIII Moderato
,
1
Au
U-l chas
l;
-
\J
Y
[/_
tôu de Per-pi
t±=z ttzza: —}—£=<=$=.
-
i
gnan,
Au
chas
-
ton de Per-pi-
— -
m
—
365
—
mmi
&
-fi
1=9==*= u-.
gnan,
L'un
1
Au
L'un
gué.
laîi-la
.
ga
l'ai
-
gno.
perd, l'au-tre
lai
chastèu de Perpignan
L»'un lai perd, l'autre lai
gagno.
Lnnla deritou, lanla gué. L'un lai perd, l'autre lai gagno. Iéu
2.
Li
E A
3.
li
ei
ei
pas rien gagna,
perdu
la siéu
las plus
Iéu
4.
lai ei
ma mio
Jano.
anà chercha nautos mountagnos. pas rien trouva,
Rien qu'eno vielho cabano. 5.
Trei damisèlo dedin,
Que petassavoun de braio. 6.
L'uno m'invito à soupà
E 7.
8.
l'autre- à
coueijà aub'élo.
Per soupà, souparai hé, Per coueijà vous en remarcie Coueijarei au pè dôu
;
fiô,
Subre eno brassât de palho. 9.
10.
Quan vengué la mièio-nuè, Lou fiô se bouoto à la palho.
— Chambrièirouno,
lèvo-te,
Vé, que lou soûler s'esclaro. 11.
— Acô n'es pas lou soûler, Lou galan brulo
12.
— Si
aias coueijà
sai
bralho. (1)
aube iéu,
N'aurias pas brulà tai bralho.
(1)
Var
:
[>
Lan
f\-
-
la
+=• de
-
ri-
&
P—*¥=* tf V=V tou,
perd, l'au-tre
l'ai
—
Sa toualho.
—
Son vêtement.
lai
ga-gno
Encaro n'en
13.
—
366
tems,
siès à
T'en achatarei eno autro.
— Noun, noun,
14.
lai
M'ame mai anà
sen bralho.
— Semblaras en chamisar,
15.
An 16.
vole pa'nà,
vène doun din
!
— Quan E
las
la coueijo.
chabros faran d'iôu, de froumage,
las poulos
Lai vous i'anarèi trouva
17.
Mes
;
iéu siéu fidèlo à Jano,
Lanla deritou, lanla gué.
Mes
iéu siéu fidèlo à Jano.
M.
Au
1.
Lanla
docteur Ghaussinand, Coux (Ardèche).
le
château de Perpignan
— l'un y
perd, l'autre y gagne.
—
— L'un y perd, l'autre y gagne. perdu ma mie Jeanne. rien gagné, — j'y — sur les plus hautes montagnes. la chercher
deritou, lanla gué.
2.
Moi
3.
Je suis allé
4.
Je n'y
5.
Trois demoiselles dedans,
6.
L'une m'invite à souper,
7.
«
je n'y ai
ai
ai rien trouvé,
—
rien qu'une vieille cabane.
— qui rapiéçaient des chausses. — et l'autre à coucher avec
elle.
— pour
Pour souper, je souperai bien;
coucher, je vous en
remercie. 8. Je coucherai près
du
feu,
— sur une —
9. Lorsque vint l'heure de minuit,
10. 11.
— Petite servante, — Cela n'est pas
lève-toi,
le soleil,
— vois
—
brassée de paille
».
feu se mit à la paille.
le :
le soleil est levé.
galant brûle ses chausses.
le
—
12. Si tu avais couché avec moi,
tu n'aurais
pas brûlé tes
chausses. 13.
Tu y
14.
—
— je t'en achèterai une autre paire. n'y veux pas — j'aime mieux m'en aller
es encore à temps,
Non, non, je
aller,
sans chausses. 15.
—
couchette 16.
—
Tu sembleras un
camisard,
—
allons
!
viens donc dans la
».
Quand
les
chèvres feront des œufs
— et
les poules des fro-
mages, 17.
Alors je viendrai vous trouver
Jeanne.
— Lanla deritou, lanla gué.
;
—
mais je
reste
fidèle
à
— Mais je reste fidèle à Jeanne.
—
— Lou Pais del Verbouisskt
IX. 1.
—
367
Al païs del verbouisset
Un
lai
perd, l'autre
gagno.
lai
0! 01
Un 2.
3.
l'ai
perdut
La
lai
gagno.
pas res gagnât,
lai ai
la
miéuno Jano.
soui anado cercà fin
Iéu
foun de las mountagnos.
lai ai
Qu'un 5.
perd, l'autre
Iéu
Al 4.
lai
pas res troubat,
castel bastit de palho.
I'aviè très
damos dedin,
Très que s'apelavou Jano. 6.
M'envitèrou à soupà,
A 7.
soupà, à coucha emb' élos.
— Per soupà, souparai
be,
Mais del coucha, gramecis 8.
Coucharai crontro lou Sus un manit
9.
A
fais
l'ouro de mièjo-niech,
— Eh
!
— Mestro,
es per la
— Digo-li que Que
13.
cambro.
acô's pas lou sourel,
Lou galan brunlo 12.
sas bralhos.
chambrièiro, lèvo-ti,
Lou sourel 11.
fioc,
de palho.
Lou galan brunlo 10.
;
sas bralhos.
vengue
aici,
iéu l'en farai de novos.
— La mestro,
vôu pas veni,
Dis que n'o de petassados.
01 0! Dis que n'o de petassados.
M.
le
pasteur Fesquet, Colognac (Gard).
—
.
— Le pays du Buisson vert
368
—
(1).
—
y perd, l'autre y gagne.
l'un
— Au
1.
010!
pays du buisson vert
—
l'un
y
—
perd, l'autre
y
gagne 2.
Moi je
n'y ai rien gagné,
3.
Je suis allé la chercher
4.
Je n'y ai rien trouvé
5.
Il
y
avait trois
perdu
j'y ai
— tout
ma mie
Jeanne.
au fond des montagnes.
— qu'un château bâti avec de dames dedans, — qui toutes s'appelaient la paille.
trois
Jeanne.
— à souper, à coucher avec souperai bien, — mais pour coucher, grand
6. Elles m'invitèrent à souper, 7.
— Pour souper, je
merci
elles.
;
8. Je coucherai près 9.
A
10.
— Hé
du feu
l'heure de minuit, !
—
le
servante, lève-toi,
— Maîtresse, ce n'est pas
—
sur un petit fagot de paille.
galant brûla ses braies.
—
le soleil est
dans la chambre.
soleil — galant brûle ses braies. — Dis-lui qu'il vienne — je en ferai de neuves. 13. — Maîtresse, ne veut pas venir — dit qu'il en a de rapiécées, — 01 01 — qu'il en a de rapiécées.
11.
12
le
le
:
ici;
lui
il
il
;
Il dit
(1)
Verbouisset.
= Petit
houx, arbrisseau toujours vert (Azais, Dict.)
X 1.
Al chiami d'un bel bouissou, Ai perdut
E
Oun
A
mio Jano.
6o, bo, guè, guè, lala.
Ai perdut 2.
ma
ma mio
Jano.
l'anarai iéu cercà ?
las
pus naltos mountaguos.
Quon fouguère
3.
(bis)
à mièch
comi
Troubère un chastelou de palho. 4.
Paviè très mios dedins,
Toutos très s'apelavou Jano. 5.
M'envitèrou à soupà,
A 6.
coulzià 'nbé la pus bravo.
— Per
soupà, souparai bé
;
Mes, per coulzia, vous en remerchie.
.
—
Coulziàrai al caire del fioc
7.
Amb'un 8.
cluziassou de palho.
— Quon venguè Lou galan
9.
—
ma mio
lèvo-ti,
!
es per muralhos.
— Acô n'es pas lou souguel Lou galan
11.
mièzio-nuech,
la
brullet sas bralhos.
Lou souguel 10.
—
369
:
brullo sas bralhos.
— Mouostro-li
toun coutilhou,
Per vèire s'acô Tagrado. 12.
— Acô
m'agradario bé.
Mes
touijour
E bo, Mes
graumilhavo.
si
bo, gué, gué, lala,
touijour
si
graumilhavo.
M. Ferrand,
instituteur, à Lanuéjols (Lozère).
—
Au chemin d'un grand buisson (bis) j'ai perdu ma mie Jeanne. Et bo, bo, gué, gué, lala. J'ai perdu ma mie Jeanne. 2. Où irai-je la chercher? Sur les plus hautes montagnes. 3. Quand je fus à mi-chemin, je trouvai un petit château de 1
—
—
—
—
paille.
y avait trois
dedans,
4.
Il
5.
Elles m'invitèrent à souper,
filles
6. « Pour souper,
vous remercie
— je
le
— toutes
—
veux
trois s'appelaient
coucher avec
et à
— mais,
bien,
Jeanne.
la plus gentille.
pour coucher, je
;
7.
Je coucherai au coin du feu
8.
Quand
9.
— ma mie! — Ce n'est pas
— avec
vint l'heure de minuit, lève-toi,
10.
le
—
—
le
le soleil
une gerbe de
paille. »
galant brûla ses chausses.
éclaire les murailles.
soleil [qui éclaire]
—
le
galant brûle ses
chausses. 11. 12.
— Montre-lui ton cotillon — pour voir — Cela me conviendrait bien. Mais toujours
[il
]
si
cela lui plaît.
se grattait.
Et bo, bo, gué. gué, lala. Mais toujours il se grattait.
Une
version identique a été recueillie par
M. Conort,
instituteur,
à Saint-Frézal-d'Albuges (Lozère). 25
—
—
370
Ce chant est très populaire dans tout le midi de la France, j'aurais pu en donner de nombreuses versions, mais elles n'offraient avec les précédentes que des différences insignifiantes. J'ai cependant conservé les deux airs suivants, qui viennent de la Provence.
Moderato
ips^l
h:
frL£-£-fc £
i Au
-
ca
-
min de Per-pi
L'un
gnan,
j^C
perd, l'au-tre
ié
3t L'un
zarc.
Au
M
*=f*
u i
I
gnan,
-
2: ga-gno.
ié
perd, Tau
min de Per-pi-
-
:jk=jk
V—V-^J-
ié
ca
- tre
Madame
Zm, zoun
SS63 ga
ié
e
4= gno.
-
Gilbert, Avignon.
Moderato
m
â
±É Au
ca
-
min de Per-pi
a
-^Hï gnan, L'un
i
-Q-
f
-
p
£zï-M-Jj .
perd, l'au
ié
fr=£
zan. L'un
:&=*
t=w^t^ï^zs^f^^
*=*
R:
- tre
gnan,
Au
min de Per-pi-
p- a- ^-ra jF?3 F=?= ga
ié
¥3^
*
fc£
perd, l'au - tre
ié
ca-
-
gno. Zin, zoun e
m
¥- ***=* ié
ga
Madame Marthe Reboul,
Variante notée à Montpellier, sous
Sus
lou ca
-
mi de
la dictée
Per-pi
-
gno.
Arles.
de M. Henri Bouquet.
-
gnan, Sus lou ca-
— P=P=P: 1 sga^^ 3tt mi de
âzÊ gnan, L'un
-
mm
:
*=£
gagna. Z/h, zown, za-ga-da
XI.
U-
perd, l'au-tre
ié
gan. L'un
-
—
ié
u y
y
ui
perd, l'autre
ié
:p ga
ié
-
Le Roumiéu
:P=P=
ï&
U
ii^i :
gzzz ^i
*5m
——
£C: U
Per-pi
T~P~~i
—
371
Ê.—W-
*
:p
fc Vou-lets ar
-
re
-
ti -
rà'n rou-miéu,
Ma -do
-
no,
ma-do-no? (1)
t
*
Vou-lets ar - re
1. «
P
P
£
9=-
:z: -
ti -
Ca-mor de Dieu!
Per
rà'n rou-miéu,
— Voulets arretirà'n roumiéu, Madono, madono? Voulets arretirà'n roumiéu, Per Vamor de Dieu ? »
2. «
— Bé metets voui
darrè
la porto,
Paure home, paure home ; Bé metets voui darrè la porto, Per Vamor de Dieu. 3. «
—
4. «
— Bé metets voui sus
»
me moussegarion, Madono, madono. »
Lei gousses
l'escalié,
Paure home, paure home. 5. «
»
— Quan engragnarion, me peririon, Madono, madono.
G. «
— Metets-vous
al
mièi de l'oustal,
Paure home, paure home. L'idée de psalmodier ce dialogue facétieux sur l'intonation lYslivale
(1)
du 8
e
mode du
plain-chant, produit
un
effet
des plus bizarres.
—
.
.
— — Quan
7. «
—
372
me
sirventos
lai
S'en trufarion. 8.
— Bé metets-vous
«
veirion,
»
pè del foc,
al
Paure home, paure home 9.
— Quan lou foc cremariô,
«
me
brulhariô,
Madono, madono
— E
10. «
bé
anats-vous-en
!
al lèit,
Paure home, paure home.
11
— Avets-ti pla durant anèit
«
?
Paure, home, paure home 12.
—
«
Toutoi
lai
pieuses m'an pounit,
Madono, madono, -
13. «
E
bé
anats voui faire foutre,
!
Paure home, paure home;
E
bé! anats voui faire foutre,
Per Vamor de Dieu.
M
—
Le Pèlerin. Madono, madono l amour de Dieu 2.
— Eh — Les
3.
bien
1.
(1) ?
— Voulez-vous héberger
?
mettez-vous derrière la porte,
!
me
chiens
5.
— Quand on balayerait, —
un
pèlerin,
— pour
— pauvre homme
mordraient.
— Eh bien!
6.
Marie Lambert, Belesta (Ariège).
Voulez-vous donner l'hospitalité à un pèlerin,
4.
7.
lle
mettez-vous sur l'escalier.
on
me
salirait.
Mettez-vous au milieu de la maison.
— Quand les
servantes
me verraient,
—
elles se
moqueraient [de
moij.
— Eh bien — Quand
8.
10.
11. 12.
13.
bien
mettez-vous au coin du feu.
!
le feu s'allumerait,
9.
!
— Eh bien
!
me
allez-vous mettre au
brûlerait.
lit.
— Avez-vous bien dormi cette nuit — Toutes puces m'ont piqué. — pauvre homme{bis). — Eh — Eh bien! allez vous ?
les
faire f
allez
vous faire
Dans l'ariège servante du curé. (1)
il
f....,
le titre
— pour
de Madono
V amour de Dieu. est celui
par lequel on désigne
la
—
—La
XII. *-
7^
A
-
r
P~
1
Aro, digo,
Ount as Sus
2.
—m-
Que I'ei
f-.-M—__
r
nits,Ount as
le
nits?
le
la calho,
le nits? (bis)
bel païs.
Aro, digo,
4.
,
nautos mountagnos,
lai
Moun 3.
Calho
ca-lho,Ountas
ro,di-go, la
1.
—
373
i'a
la calho,
dedins?
très doumaiseletos
Per me
servi.
L'uno per an'à Taigo,
5.
E
Tautro
al vi.
L'autro fa la coucheto
6.
Per m'endourmi.
Mme
— ouest ton nid — mon beau pays. Aujourd'hui,, dis-moi, caille, — qu'y a dedans? — pour me servir. y a trois jeunes L'une pour aller chercher de l'eau, — et l'autre, du vin.
La Caille. 2. 3.
Sur
les
1.
Aujourd'hui, dis-moi, caille,
t-il
filles
6. L'autre fait la
Une
couchette pour m'endormir.
autre version, notée à Belesta, donne cette variante
â:
— —p=b
U
l^
ro
di
:
m
?
hautes montagnes,
4. 11
5.
Marie Jobite, Belesta (Ariège),
£=& t niuc,
Ount
-
go
la
0-^
ca
=t /
as
le
niuc,
Ount
—
pc
v.
as
- lho,
m le
p
=i
Ount
as
£ 5 niuc
?
le
—
T
—
—
374
XIII
—
1.
Bello, bello caio,
Ounte es toun nis? - Darrié la
2.
Au
plan pais.
— De que — Ta très
3.
mountagno,
Uno
i'a
dedins
?
damisello
:
soupo,
fai la
L'autro vai au vin,
L'autrocago au toupin. M. Frédéric Mistral, Maillane (Bouches-du-Rhône).
1.
Belle, belle caille,
2. Derrière la 3.
Qu'y
soupe,
—
a-t-il
—
où est ton nid?
— dans
montagne, dedans ?
l'autre
—
y a
Il
—
va au vin,
le
pays de plaine. demoiselles:
trois
— l'une
fait la
au pot.
et l'autre ch...
XIV Allegretto
Ai!
ca-lho, Ount
ca -lho, bel-lo -#
—T
»
*
val,
de
#
a
—
-
dins
E^^^F'
~^~t\UUi
d&=*
dis,
Lou
prat de
—
Ai
!
-
vant
Bip
la
'
por-to,
calho, bello calho,
Ount as toun nis?
—
Aval, dedins la prado,
Tras un pudis;
un pu-
pra-do, Tras
la
f=ML
— — — toun
3
F nis?
as
—
V La
)
\
font
al
mièch.
—
—
375
Lou prat davan la porto, La font al mièch. M.
pasteur Fesquet, Colognac (Gard),
le
notation de M. Bousquet, de Lasalle (Gard).
Ah
!
prairie derrière la
—
caille, belle caille,
où as-tu ton nid
un buisson puant,
—
le
—
?
Là-bas dans
pré est devant la porte,
la
—
fontaine au milieu.
XV Allegretto
t'-
Ai!
ca
val,
^^
de - din
de
-
]J
- lho, bel - lo
pra
la
din
ca
Û
*=i E^=z=^^V=^ val,
y— —£
te
lho,
Ount
A-
toun nis?
as
V=¥
p
do, Joust
un
pu
^ =f-
A-
dis,
-
*4*
$=¥
pra
la
-
-
-
do, Joust
pu
un
Variante de Camprieux (Gard), chantée par
M me
-
dis.
Passet.
XVI
S
Û
m E.§EE
Al
t±
:t=fe
jar
- di
m de
Mas M.
Je ne donne que
l'air
recueil provençal. Cf. p. 103.
s-
ia'n
pai - re,
ëiS^E^
pi,
t. Il,
moun
^
a-mours, le
tan
*
yi'a'n
tan bel
bel
pi.
docteur Guibaud, Narbonne.
de cette chanson, qui est identique à celle du
Damase Arbaud, Chants pop.
de la Provence,
X FARANDOLES
i
FARANDOLES
I.
— Farandole
Allegro
=** ïeePe£e£ fcfc£: ?=P
=&=±±
Na
Bel-lo
fln,
Lous
S£ "
P
ne-to,
-
es - car
-
Hi^lëil IT- — — "
"
Pouorto
pin.
Vai
flou
à
U
I
-
la
re
- to,
mes-so,
U
U-
Loui sou- liés
Quan
es
>f
>
bien
Fin.
*
Ijg—f
Li- j_U- E*ZL_;_ «_: ritEEiti l
mes-so,
E
le-gis
=p==:=-tv
:
6à,
Fa
p>
-
samessoen
—
ren
fi
|
la
J nos
Quant au- r en tout a
la - tin.
J^ - so,
JHH jS Fa -ren
la
-
ca-
3é=é: nos- so
;
Quant au D.C.
£:
=«= ren tout a
-
1.
ca
-
bà,
Fa- ren
la
nosso en Dau- fi
Bello Naneto(l),
Pouorto floureto, (1)
Var
:
Pauro Naneto.
-
nd.
380
—
Loui souliès
fin,
—
Lous escarpin.
E
Vai à
la
Quan
es bien messo,
legis sa
messo,
messo en
Quant auren
Refrain:
latin.
tout acabà,
Far en la nosso (bis) ; Quant auren tout acabà, Far en la nosso en Daufinà. 2.
Loui patrioto
Pouortoun lai boto, Loui muscadin, Loui souliè fin. Loui jour de voto Fan prou riboto,
E
lou dilus fan bien lou trin.
Quant auren M.
1
.
Belle Nanette,
escarpins. lit
—
le
docteur Chaussinand, Goux (Ardèche).
— porte
Elle va à la
tout acabà, etc.
—
fleurettes,
messe, —
quand
— les mise, — et
souliers fins,
les
elle est bien
sa messe en latin.
—
—
Quand nous aurons tout achevé, nous ferons la noce (bis) quand nous aurons tout achevé, nous ferons la noce en Dauphiué. ;
—
2.
Les patriotes
— portent
les bottes,
— Les jours de fête — font beaucoup de tapage. — Refrain. souliers fins.
ils
—
Cette farandole se chante à Coux, le Pouzin, le
muscadins,
les
font ribote,
—
—
les
et le lundi ils
Rochemaure
et tout
long du Rhône.
:*=£=£ j£=*=*:
V
É
Ons'enchauD'a-nà des-cau, Mai que Ton man-je,Maiqueron
ï :«*=£ '-J-
bou-je^ns'enchauD'anà des
-1—,
fr=ft ±=fe
P== ±ES3 v -
eau,
Mai que
l'on
bou-je
à plen
+
—
—
381
#
-0
tt=v— U r^=: -
trau.
^H ren
na-ren tou-tes,
l'a -
très en-fans;
*?
v—y^— Sa pa
Nos- tra jour-na-da
V—J—
-
rà
±-r
f=*--
*
Me-na *
-U—f^-U-^t
F
nos-
^^S
3C3^E
<
l'a- na-rcii t'.u-te.s,
I
l
ga
-
A
da
1
.
-
mé
On
de
s'en
pes-sas
de
vint
t'rans
chau
D'anà descau, Mai que l'on manje,
Mai que
l'on
On
chau
s'en
bouje
;
D'anà descau, Mai que Ton bouje à plen trau. 2.
I'anaren toutes
(bis),
Menaren nostres enfans
;
Nostra journada
Sarà pagada Aîné de pessas de vintfrans(lU M. H. Bouquet, Montpellier.
1.
—
On
se soucie peu d'aller déchaussé,
pourvu que
l'on boive;
—
— pourvu que
ou se soucie peu
l'on
d'aller
— pourvu que l'on boive — à plein gosier. 2.
Nous
journée
irons tous {bis),
— sera payée —
- nous mènerons nos enfants
avec des pièces de vingt francs.
Variante I'anaren tôuti
Menaren
:
(bis),
nostis enfans,
Nosto journado
(1)
Var Gouma :
Gomme
se travalhavian. si
nous
travaillions.
mange,
déchaussé,
;
—
notre
—
382
—
Sara pagado
Coume
se travaiavian.
Pièi quan an tout acabà,
Fumon Pièi
sa pipo
{bis);
quan an tout acabà,
Fumon
sa pipo sens tabà.
M. Arnavielle,
Nous journée
— nous mènerons nos enfants — irons tous — sera payée — comme nous travaillions. (bis),
notre
;
si
quand ils ont tout achevé, quand ils ont tout achevé,
—
III.
—
—
—
ils
ils
fument leur pipe sans tabac.
Puis, puis,
Alais.
fument leur pipe
{bis);
Lous Castagnous
Animato
ï
A cinq sôus louscasta-gnous, Vè-ni
lous quer-re,
Vè
ni lous
-
EEEEE3ÏE3E3E3: A
quer-re;
cinq
Vè
sôus lous cas -ta- gnous,
-
lous
ni
Fin.
ri
J
b
*
L^P
1
^
J-f
p p
Hp
J
p
t
l-!JI4 gp 4u-|-- L u v-b P= I
I
II
ff
!
b
qner-re.Que sounpla
==&=
bous.
Vè-ni lous quer-re,
-
ni lous
P=£=*
^ç~^pï^^t=^ quer-re, Vè
Vè
- ni
lous quer-re,
'-v-v—y-
que sounpla bous; Vè-ni lous D. G.
\Z\L\L
L1 t
»
— ?—u— _ull _u ---^^-^^-^-^-^^—?-Ç i
>
1
quer-re, Vè-ni lous quer-re, Vè-ni lous querre,
A
cinq sous lous castagnous,
Vèni lous querre
A
Que soun pla bous.
[bis)
;
cinq sôus lous castagnous,
Vèni lous querre, que soun pla bous.
—
383
—
Véni loi lous Guerre, (bis) Vèni lous q uerre, que soun pla bous. M.
ils
;
)
docteur Guibaud, Narbonne.
(1).
les
sont très bons.
Viens
—
(bis)
.
— A cinq sous les châtaignons — viens les — a cinq sous les châtaignons, — viens chercher,
Les Chataignons chercher
le
)
les
Viens
chercher
les
(bis)
chercher
—
(bis)
viens les chercher,
—
Viens les
ils
sont très bons.
chercher,
ils
sont très
bons.
A
cinq sous les châtaignons, etc.
A
Chalabre
(2),
on ajoute
le
couplet suivant
:
Si la Fabrico
Nou va Chalabro
poi brico, es à l'espital
;
De fennoi sajo, De fennoi bravos Crebaran coumo d'animals.
Mm Si la fabrique
—
Grauby,
dite la Catteto, Belesta (Ariege).
ne va pas du tout,
—
Chalabre deviendra un
— des femmes sages, — des femmes honnêtes — crèveront
hôpital
;
comme
des animaux.
(1)
«
Châtaignes sèches.
Chalabre, chef-lieu de canton du département de l'Aude, qui possède d'importantes manufactures de drap. (2)
—
p
—
384
IV
* a
'
1
.
^^
iz
fc-
s »- .
-
SÉEEËEEÈ^^^l
I
L.^ jd^Ip£f*
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P=0=-4_p_
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#: #— #ft-#— H-# m
Jtib
fe j JTfT 3S J
*
i
p
*=i
S D. C.
r
f r
rrr^J
i
nm
M. Barbe, Buzet (Haute Garonne).
— On trouvera dans
—
385
les chapitres suivants
notamment aux chants des moissonneurs, sent
garçons autour des feux de
filles et
Et du reste, toute chanson, tique, servait de
même
d'autres rondes, celles
la
qui
i.
Saint-Jean,
triste, parfois
etc.
un air de can-
musique à une réunion d'enfants ou de jeun<-
gens, lorsque chacun d'eux avait épuisé son petit répertoire.
N'entendons-nous pa3 encore chantant
les fillettes
tourner en ron
Catherine?
pas.
A
I
complainte bien connue du martyre de sainte
la
-
ve
Ma
-
riat Sanc
-
ta
Ca-tha -ri
FIN DU TOME PREMIER
nal
ERRATA
Page
32, dernière ligne, au lieu de
Page
61, VIII, rouge, lisez
Page
67,
Page
81, ligne 15, l'un dit,
XXIV, Qu'a
LI, N'oi, lisez
Page
LV, garda,
tion, Mlle
Page
An
139,
rieu, lisez (1)
:
lisez :
Variante
lisez
:
toujours,
roujo.
pô, lisez
Page 109, 111,
:
oujours,
:
poun.
:
lisez
l'on dit.
:
N'ai. :
—
gordà.
LVI,
même
correc-
Andrieu. :
J'emplum,
lisez
:
J'emplume.
Page 159, la dernière note de l'air est un UT au lieu de RE Page 180, VIII, ligne 3, ma i, lisez mati. Page 199, III, Deumoiselo, lisez Doumaiselo. Page 236, XXII, ligne 6, un goubelet ou, lisez un goube:
:
:
letou.
Page 253, XX,
la 2 e
mesure de
la
2 e ligne est à
Page 276, XII, ligne 8, lou frount, lisez Page 327, ligne 2, J'ajet, lisez I ajet.
:
Page 342, Page 358,
la
dernière mesure est à
ligne 5, te vendra, lisez
ligne 6, Prengas, lisez
:
:
J.
le frount.
:
Page 332, XVI,
2
..
te vendrai.
Prengues.
TABLE DES MATIÈRES Pages Introduction.
Chants du premier âge
1
Chants pour endormir.
3
Chants pour réveiller
10
Branles, rondes enfantines
23
La sauteuse
45
.
Jeux d'enfants
57
Formules d'élimination
57
Jeux Dialogues, randonnées
117
Difficultés de prononciation
Dictons facétieux sur des
noms de baptême
Incantations enfantines I.
Le
nuit, la
47
165
169
lune
Les nuages, la
III.
1
155
165
soleil
La
II.
85
,
pluie, le vent
172
IV. L'arc-en-ciel
179
V. Les oiseaux
181
VI. Imitation du cri des oiseaux
196
VIL Les
199
VIII
.
insectes
Les animaux
203 209
IX. Divers
Rondes I.
.
.
Rondes
II.
III.
Rondes avec un patient au milieu
Rondes dialoguées
IV. Rondes mimées
217 217 238 267
295
V. Rondes énumératives
310
VI. Rondes d'adultes
357
VII. Farandoles
379
MONTPELLIER.
— IMPRIMERIE CENTRALE DU MIDI.
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M 173^ L33
Lambert, Louis Chants et chansons ulaires du Languedoc
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