Guide du visiteur The Jeweller´s Art - DIVA Antwerp

Content The Jeweller’s Art Perles Nature

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Boutique

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DIVA agenda

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Sculptures pour le corps

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Gerda Flöckinger

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Andrew Grima

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Une exposition au grand impact Transito

Les années 60

Or sauvage

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Astrologie

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Contexte belge

Space Age

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L’avant-garde italienne

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Cultures Séculaires Colophon

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SALLE 1

The Jeweller’s Art

Bijoux révolutionnaires des années 60 et 70 Les années 60 et 70 du siècle passé sont connues comme une période de rébellion de la jeunesse et de changement culturel radical. Le rock’n’roll, le disco, la guerre du Vietnam, l’assassinat du président Kennedy, le mouvement des droits civiques, l’émancipation des femmes et des homosexuels, la consommation généralisée de drogues psychédéliques et le concept de l’amour libre sont autant d’événements et de phénomènes associés à ces décennies tumultueuses. Le nouveau courant qu’on observe dans la bijouterie s’inscrit dans l’esprit de l’époque. Des boucles d’oreilles inspirées de l’ère spatiale aux colliers de perles hippies, les bijoux expriment l’individualité, le non-conformisme et les valeurs esthétiques, politiques et intellectuelles de celle ou celui qui les porte.

Outre ces démonstrations à travers des bijoux fantaisie bon marché, accessibles à (quasi) tout le monde, les créateurs de bijoux plus luxueux se sont, eux aussi, adaptés à l’air du temps. Les jeunes créateurs ne veulent plus produire de bijoux discrets, considérés en premier lieu comme des accessoires de mode ou que l’on conserve jalousement dans des coffres-forts. Ils se voient comme des artistes et voient leurs bijoux comme une forme d’art. Ils transforment l’or en bijoux abstraits aux formes organiques et asymétriques, souvent 2

inspirées par la nature, les tendances sociétales et les développements scientifiques. Outre l’or, les créateurs de bijoux utilisent des matériaux non conventionnels, rivalisent d’imagination en matière de texture et l’échelle, témoignent d’une vision intransigeante et hissent les bijoux à un niveau artistique qui évolue en parallèle aux changements sociétaux radicaux qui se produisent au cours de ces décennies.

Les bijoux exposés proviennent d’une importante collection privée rassemblée au cours des trente dernières années par Kimberly Klosterman à Cincinnati, aux États-Unis. Plus d’une centaine de bijoux montrent le travail de créateurs de bijoux indépendants et de maisons de joaillerie internationales. Des bijoux de la collection de DIVA offrent un contexte belge, tandis que la scénographie contribue à une interprétation contemporaine des années 60 et 70.

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Les Les années années années

60 60

On découvre que les jeunes constituent un groupe cible intéressant et la prospérité croissante des années 50 et 60 aidants, ils disposent d’argent qu’ils souhaitent dépenser à leur guise. L’adolescent – le teenager – devient un nouveau concept et pour la première fois dans l’histoire, la jeunesse obtient sa propre voix et son propre visage. Cela a conduit à une révolution majeure dans les domaines de la musique, de la mode et du design. Les bijoux évoluent simultanément : ils deviennent plus informels, s’inspirent davantage de la nature, des arts plastiques et de l’évolution des sciences naturelles.

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ces bijoux n’ont pas vocation à être éternels, mais sont conçus pour le moment présent La rupture avec les traditions de la joaillerie caractérise la nature innovante et révolutionnaire de ces bijoux. Au cours des années 60, on fait allègrement table rase des règles et pratiques en vigueur jusque-là et les bijoux deviennent tout aussi peu conventionnels que la mode (du mini).

Fascinés par les couleurs intéressantes et l’utilisation de matériaux inhabituels, les créateurs de bijoux modernes dessinent des modèles d’une radicalité inédite, différents de tout ce qu’on a pu voir auparavant. Des formes tridimensionnelles, des textures fantaisistes et de grandes pierres (brutes) les attirent et constituent des sculptures portables.

Après la Seconde Guerre mondiale, la prospérité s’accroît, mais dans un climat social en pleine mutation, on est moins enclin à faire étalage de son bien-être. Les bijoux classiques, ornés de diamants et de pierres précieuses disparaissent de plus en plus dans les coffres-forts. Les bijoux modernes sont confectionnés en or jaune et avec des matériaux moins chers et peu courants, tels que des œils-de-tigre, de l’ambre, des météorites et des fossiles. Ces bijoux n’ont pas vocation à être éternels, mais sont conçus pour le moment présent, ce qui donne aux créateurs une plus grande liberté et flexibilité qui se reflète dans le caractère expressif et artistique de ces bijoux.

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Perles PIÉDESTAL SUR LA TABLE

Andrew Grima

Andrew Grima (1921-2007) Italie, a travaillé aux États-Unis collier et boucles d’oreilles • 1975 or, perle, diamant

Ce qui de prime abord peut ressembler à une parure classique composée d’un collier de perles et de boucles d’oreilles en perles est significativement différent à y regarder de plus près. Il suffit d’observer les formes irrégulières des perles dans une gamme de couleurs douces. L’or « sauvage » et rugueux suscite une sensation de mouvement et de vitalité aussi expressive qu’unique. C’est ce style qui modifie l’attitude internationale à l’égard des bijoux modernes dans les années soixante.

Or sauvage Dans les années 60, on conçoit des bijoux comme si on les trouvait tels quels dans la nature. Les créateurs utilisent abondamment de l’or dit « sauvage » ou « brut » qui présente un jeu harmonieux de lignes et de formes malgré sa structure spécifique et une apparence rugueuse. L’or « sauvage » peut adopter l’aspect de racines d’arbres, d’algues ou de mousses. Sa teneur en or souvent élevée – 22 carats – donne l’impression qu’il s’agit d’or pur sous sa forme originale, à savoir une pépite. Il est frappant de constater que les créateurs font même sertir des diamants dans de l’or jaune « sauvage », alors que jusque-là l’or blanc ou le platine étaient souvent préférés pour le diamant parce qu’ils en accentuent sa couleur blanche.

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Damiano Grassi Damiani (1934-1996) • Italie collier avec pendentif/broche • 1972 or, dioptase, lapis-lazuli, diamant

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Romolo Grassi (1913-1991) • Italie collier avec pendentif • années 1960 or, diamant, émeraude

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John Victor Rørvig (1920-2006) • Danemark bague • années 1960 or, péridot, diamant

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Jean-Claude Champagnat (1923 - années 1980) • France • broche années 60 • or, diamant

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Pierre Sterlé (1905-1978) • France broche • vers 1967 or, émeraude, diamant

Björn Weckström (°1935) • Finlande collier avec pendentif • 1969 or, perle 7

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Fernand Demaret (1924-2013) • Belgique broche/pendentif • vers 1960 or, améthyste, topaze, saphir, opale

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Arthur King (1921-1991) • États-Unis collier et bague • début des années 1970 or, perle, diamant

Wander & Company (1921 - années 1980) États-Unis • boucles d’oreilles • vers 1966 or, diamant 8

N A T U R E

bijoux qui suscitent l’impression d’avoir été trouvés tels quels dans la nature Dans les années 60, la nature devient une importante source d’inspiration pour les créateurs de bijoux. Si cela n’a rien d’innovant en soi, l’application spécifique qu’on en fait est toutefois novatrice. L’objectif : concevoir des bijoux qui suscitent l’impression d’avoir été trouvés tels quels dans la nature.

Cela donne lieu à des compositions souvent asymétriques et fantaisistes avec de l’or « brut » ou « sauvage » et des surfaces inégales. Des matériaux naturels, tels que des perles, du corail et de l’ivoire sont fréquemment utilisés, mais on n’hésite pas à intégrer des matériaux moins courants comme de l’ambre, des fossiles, des météorites, voire des os de dinosaures.

Les bijoux créés dans les années 60 se caractérisent par d’étranges empilements et des structures à l’apparence chaotique, ainsi que par l’incorporation de pierres et de minéraux non taillés. Du coup, la clarté et la qualité des pierres précieuses perdent de l’importance et l’intérêt se porte désormais surtout sur la couleur, la texture et la forme. Ces éléments contribuent à ce que les bijoux dégagent quelque chose de « naturel » et soient presque à l’opposé des bijoux symétriques et polis des décennies précédentes.

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TABLE

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Roger Lucas (°1936) • Canada • bague, pour Cartier • 1969 or, diamant

Gübelin (fondée en 1854) • Suisse • collier, bracelet et boucles d’oreilles • années 1960 or, nacre des ormeaux, perle

Charles de Temple (°1929) • États-Unis, a travaillé au Royaume-Uni • collier et boucles d’oreilles réversibles • 1977or, diamant, rubis

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Arthur King (1921-1991) • États-Unis bague double • fin des années 1960 or, citrine, perle, quartz, diamant

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James Arnold Frew (1912-2008) États-Unis • bague • années 1960 or, perle, diamant

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Barbara Anton (1926-2007) • États-Unis bague • fin des années 1960 agate mousse, or, perle, diamant

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Arthur King (1921-1991) • États-Unis bracelet et bague • 1977 or, onyx, cornaline, diamant

Gübelin (fondée en 1854) • Suisse bracelet • années 1960 or, nacre des ormeaux

Avec cette pièce, Barbara Anton crée sa propre version du collier de perles. Contrairement à la version traditionnelle des années 50, il s’agit d’une création luxuriante. Anton utilise des perles aux formes irrégulières dans différentes couleurs pastel naturelles. Celles-ci sont retenues par des rinceaux à l’aspect d’algues en or « sauvage ».

L’arrière est tout aussi joliment travaillé que l’avant et le collier est entièrement articulé et flexible, ce qui rend son port autour confortable.

Il n’est donc pas surprenant que ce collier ait valu à Anton le premier prix du concours de la Cultured Pearl Associations of America and Japan en 1966 pour « l’excellence de son design ».

PIÉDESTAL SUR LA TABLE

Barbara Anton

Barbara Anton (1926-2007) • États-Unis Potpourri of Pearls Necklace, collier • vers 1968 or, perle, diamant 11

Andrew Grima

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cet ingénieur est un créateur de bijoux autodidacte

Andrew Grima est l’une des figures de proue sinon la personnalité la plus connue et la plus innovante de la création de bijoux modernes des années 60 et 70. Élément remarquable de sa biographie: cet ingénieur est un créateur de bijoux autodidacte. En l’absence d’une formation académique d’orfèvre, Grima ne se sent pas soumis à des règles préconçues et ne se laisse pas brider par des limitations techniques dans la phase de création.

La nature est la principale source d’inspiration de Grima. Il se rend souvent à la campagne aux alentours de Londres pour y collecter des morceaux d’écorce d’arbre, des rameaux et des lichens qu’il rapporte ensuite dans son atelier où il les coule en or selon la technique dite de la cire perdue. Il transforme ces reproductions exactes d’éléments de la nature en bijoux qu’il couvre de petits diamants ou pierres semi-­ précieuses. Même la princesse Margaret d’Angleterre possédait une broche coulée à partir de lichens qu’elle a elle-même collectés sur le domaine du château de Balmoral, en Écosse.

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PAROI

Andrew Grima (1921-2007) • Italie, a travaillé au Royaume-Uni • broche • 1967 or, saphir, émeraude, diamant

Andrew Grima (1921-2007) • Italie, a travaillé au Royaume-Uni • broche • 1972 or jaune, or blanc, diamant 14

PAROI PAROI

Andrew Grima (1921-2007) • Italie, a travaillé au Royaume-Uni • broche • 1969 or, tourmaline pastèque, diamant

Andrew Grima (1921-2007) • Italie, a travaillé au Royaume-Uni • broche • 1965 or, diamant, saphir, émeraude

PAROI

PAROI PAROI

Andrew Grima (1921-2007) • Italie, a travaillé au Royaume-Uni • collier avec pendentif 1971 • or, nacre des ormeaux , diamant

Andrew Grima (1921-2007) • Italie, a travaillé au Royaume-Uni • collier années 1970 • or, diamant

PAROI

Andrew Grima (1921-2007) • Italie, a travaillé au Royaume-Uni • broche • 1972 or, opale, diamant

Andrew Grima (1921-2007) • Italie, a travaillé au Royaume-Uni • bague • 1967 or, diamant

PAROI PAROI

Andrew Grima (1921-2007) • Italie, a travaillé au Royaume-Uni • collier avec pendentif • 1973 or blanc, agate géode, diamant

Andrew Grima (1921-2007) • Italie, a travaillé au Royaume-Uni • broche • 1969 or, diamant

PAROI

PAROI PAROI

Andrew Grima (1921-2007) • Italie, a travaillé au Royaume-Uni • pendentif/broche • 1968 or, saphir, diamant

Andrew Grima (1921-2007) • Italie, a travaillé au Royaume-Uni • broche • 1966 or, diamant 15

PAROI

PAROI

Andrew Grima (1921-2007) • Italie, a travaillé au Royaume-Uni • bague • 1978 or, améthyste, diamant

PAROI

PAROI

Andrew Grima (1921-2007) • Italie, a travaillé au Royaume-Uni • bague • 1972 or, améthyste, diamant

Alan Gard (°1935) • Royaume-Uni broche • 1967 or, améthyste, diamant 16

Arthur King (1921-1991) • États-Unis broche • années 1960 or, malachite, diamant coloré

PAROI

PAROI

Andrew Grima (1921-2007) • Italie, a travaillé au Royaume-Uni • bague • 1967 or, topaze, diamant

Cesare De Vecchi (°1938) • Italie • broche, pour Spritzer et Fuhrman • années 1960 or, améthyste géode, diamant

PAROI

PAROI

PAROI

Arthur King (1921-1991) • États-Unis bague • vers 1975 or, corail

PAROI

Andrew Grima (1921-2007) • Italie, a travaillé au Royaume-Uni • broche/pendentif 1974 • or, agate géode, opale, diamant

PAROI

Chaumet (fondée en 1780) • France boucles d’oreilles • fin des années 1960 or, améthyste

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Arthur King (1921-1991) • États-Unis boutons de manchette • fin des années 1960 palladium, corail, agate géode

Jean Vendome (1930-2017) • France Collier Veracruz, collier • 1972 or blanc, platine, améthyste, diamant

Jean Vendome (1930-2017) • France Ferret Ring, bague • années 1970 or blanc, tourmaline, diamant 17

Chaumet (fondée en 1780) • France crabe broche • années 1970 or, malachite, corail, bronze, diamant 18

PAROI

Mellerio (fondée en 1613) • France pendentif • années 1970 or, lapis-lazuli

PAROI

PAROI

Vers la fin des années 60 apparaît une fascination pour l’astrologie qui va de pair avec le mouvement new age. Les créateurs et producteurs de l’époque reprennent les symboles des constellations du zodiaque et les intègrent partout. Les bijoux ne font pas exception à cette tendance. Chaînes bon marché, pendentifs, épingles à cheveux regorgent sur le marché, mais les créateurs de bijoux de luxe conçoivent leurs propres versions, en or serti de pierres (semi-) précieuses.

Chaumet (fondée en 1780) • France René Morin, créateur • taureau bracelet années 1970 • or, lapis-lazuli, rubis, diamant

“Jewellery is like the perfect spice it always complements what’s already there.”

Diane Von Furstenberg 19

Bien que ce nom ne soit plus tellement connu aujourd’hui, Gilbert Albert est l’un des créateurs de bijoux les plus en vue des années 60 et 70. Il remporte à dix reprises le prestigieux prix international Diamonds International Award et ses créations sont représentées dans International Exhibition of Modern Jewellery 1890-1961.

Albert est novateur et célèbre pour son utilisation de matériaux très inhabituels. Il s’inspire de formes naturelles et transforme des éléments inattendus comme des bousiers, de la lave, des coquillages, du bois et des fossiles Gilbert Albert (1930-2019) • Suisse en formes organiques exclusives qu’il collier (peut également être porté comme combine aisément avec de l’or et des bracelet et broche) • années 1970 pierres précieuses. ambre, perle, or 20

PAROI

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Cesare De Vecchi (°1938) • Italie broche • vers 1965 or, coquille, corail, diamant

Arthur King (1921-1991) • États-Unis collier • milieu des années 1970 or, corail, diamant

PAROI

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Arthur King (1921-1991) • États-Unis bracelet, bague et boucles d’oreilles 1955-1970 • or, perle de conque, diamant

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Sven Boltenstern (1932-2019) • Autriche collier, bracelet et boucles d’oreilles milieu des années 1970 • or, diamant

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Gilbert Albert (1930-2019) • Suisse bracelet/broche • années 1960 or, perle, diamant, fossile d’ammonite

Cesare De Vecchi (°1938) • Italie • bracelet début des années 1970 or, corail, lapis-lazuli, diamant

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bijoux tridimensionnels portée par le corps Les bijoux sont considérés comme des sculptures pour le corps. Quelques créateurs ont une formation de sculpteur, d’autres d’orfèvre, mais tous ont pour point de départ la conception que tout bijou digne de ce nom est une forme d’art et qu’il faut les considérer comme telle. Cette vision génère des bijoux tridimensionnels qui n’épousent pas la planéité de la peau mais se manifestent comme une sculpture portée par le corps.

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PAROI

PAROI

Dunn (actif XXième siècle) • Australie bracelet • probablement années 1960 or, diamant

PAROI

Chaumet (fondée en 1780) • France Pierre Sterlé, créateur • broche oiseau années 1960 • or, diamant

PAROI

Barbara Anton (1926-2007) • États-Unis bracelet • années 1960 or, perle, diamant

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Eric de Kolb (1916-2001) • Autriche, a travaillé aux États-Unis • pendentif années 1970 • or

PAROI

Eric de Kolb (1916-2001) • Autriche, a travaillé aux États-Unis • pendentif années 1970 • or, nacre de moreaux

Alfred Karram (°1932) • États-Unis bracelet • années 1970 or

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PAROI

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Charles de Temple (°1929) • États-Unis, a travaillé au Royaume-Uni • collier fin des années 1970 • or, diamant, grenat

Andrew Grima (1921-2007) • Italie, a travaillé au Royaume-Uni • collier avec pendentif 1973 • or, tourmaline, quartz, diamant

Chaumet (fondée en 1780) • France bague avec pierre interchangeable • 1970 or, lapis-lazuli, cornaline, quartz, malachite

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John Donald (°1928) • Royaume-Uni Drum Ring, bague • 1965 or, diamant

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Laurence Graff (°1938) • Royaume-Uni collier • 1973 or, diamant

PAROI

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David Thomas (°1938) • Royaume-Uni bracelet • 1965 or, perle, grenat

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Meister (fondée en 1881) • Suisse bracelet • vers 1975 or blanc, turquoise, diamant

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Marguerite Stix (1904-1975) • Autriche, a travaillé aux États-Unis • collier avec pendentif fin des années 1960 • coquille, turquoise, or

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Weber & Cie (fondée en 1919) • Suisse broche • années 1970 or, diamant, lapis-lazuli

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Chopard (fondée en 1860) • Suisse Alexandra Watch, montre • vers 1971 or, diamant, lapis-lazuli

Karl Stittgen (°1930) • Allemagne, a travaillé au Canada • broche • années 1970 or, malachite, diamant 25

Une exposition au grand impact

En 1961, se tient à Londres l’une des plus importantes expositions de bijoux modernes : L’International Exhibition of Modern Jewellery 1890-1961, organisée par Graham Hughes à la demande de la Worshipful Company of Goldsmiths. Pour la première fois, le travail des créateurs de bijoux les plus progressistes de leur époque est présenté de manière bien étayée, à côté de celui de leurs illustres prédécesseurs. En partie grâce à cette exposition, l’intérêt pour les bijoux d’artistes va aller crescendo.

La partie historique de l’exposition présente des bijoux classiques, en diamant, du début du XXe siècle, ainsi que des chefs-d’œuvre du mouvement Arts & Crafts et des bijoux Art nouveau exceptionnels, entre autres, de René Lalique et de la société belge Wolfers Frères, entre autres. Des bijoux traditionnels sont prêtés par des maisons de joaillerie internationales telles que Fabergé et Cartier. L’exposition comporte aussi des bijoux d’artistes plasticiens connus, comme Pablo Picasso et Salvador Dalí, ce qui renforce encore le prestige de la joaillerie moderne. Outre des bijoux en or « sauvage », on peut 26

Graham Hughes, International exhibition of modern jewellery 1890 – 1961, 2 vols. Worshipful Company of Goldsmiths in ass. with Victoria and Albert Museum, London, 1961

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Prêt de la bibliothèque KMSKA

y admirer des œuvres contemporaines inspirées du surréalisme et de l’abstraction géométrique.

Cette exposition d’envergure internationale présente plus de neuf cents pièces de créateurs de bijoux de plus de trente pays.

Dans notre exposition, on peut admirer des bijoux d’un grand nombre de ces créateurs.* Graham veut donner un nouveau souffle à la création de bijoux et élever le statut des bijoux d’artiste.

L’exposition suscite un grand intérêt international et agit comme un catalyseur du développement et de la popularité des bijoux d’artistes modernes. De manière générale, les bijoux sont dès lors considérés et reconnus comme une expression de l’individualité artistique. *E ntre autres : Afro Basaldella, Gilbert Albert, Bulgari, Cartier, Jean-Claude Champagnat, Chaumet, John Donald, Gerda Flöckinger, Andrew Grima, Gübelin, Arthur King, E.R. Nele, David Thomas, Van Cleef & Arpels, David Webb, Björn Weckström, Philippe Wolfers et Wolfers Frères.

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collection Fondation Roi Baudouin - Fonds Christian Bauwens, en dépôt à DIVA, B512/17

CONTEXTE BELGE

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Emile Souply (1933-2013) • Belgique collier avec chaîne • 1962 argent, alliage de chrome

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À la faveur de dix bijoux de la collection de DIVA et de bijoux prêtés par la Fondation Roi Baudouin, nous présentons des créations d’artistes plasticiens ou de créateurs de bijoux belges.

Expressives et artistiques, ces pièces s’inscrivent parfaitement dans l’esprit international et novateur de l’époque.

collection Fondation Roi Baudouin - Fonds Christian Bauwens, en dépôt à DIVA, B512/15

Notre exposition s’articule autour de la collection de bijoux de Kimberly Klosterman. Malgré son ambition internationale, celle-ci ne comporte qu’un seul créateur belge: Fernand Demaret.

Cela signifie que la collection ne reflète pas le contexte belge, dans lequel des créateurs de réputation internationale réalisent des bijoux innovants, artistiques et d’avant-garde.

collection Fondation Roi Baudouin - Fonds Christian Bauwens, en dépôt à DIVA, B512/16

Paul Van Hoeydonck (°1925) • Belgique Astronaut II, pendentif • 1972 or, ambre

Pierre Caille (1911-1996) • Belgique Cavalier I, pendentif • 1968 argent

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P.C Boschmans (fondée en 1865) Belgique • 4697, épingle • 1958 or, diamant, perle

collection DIVA, DMK98/1-2

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collection DIVA, S65/29

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collection DIVA, S58/59

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P.C Boschmans (fondée en 1865) Belgique • pendentif • 1959 or, malachite

Claude Wesel (1942-2014) • Belgique broche/pendentif or

Boud Van Averbeke (1939-1993) Belgique • bracelet • 1962 argent

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Collection DIVA, S60/16

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collection Fondation Roi Baudouin - Fonds Christian Bauwens, en dépôt à DIVA, B512/18 collection DIVA, S2018/10

Jacques Moeschal (1913-2004) • Belgique Signal de l’autoroute d’Ostende, pendentif 1972 • or

Wolfers Frères (actif 1897-1974) • Belgique demi parure composée de bracelet et broche vers 1960 • or, or blanc, diamant, émeraude 29

MEUBLE Pierre Paulin (1927-2009), design F577 chair Tongue • 1967 éditeur: Artifort prêt des Archives Artifort

SALLE 2 Emilio Pucci (1914-1992) • Italie robe • vers 1965-1975 prêt de Laura Dols Emilio Pucci (1914-1992) • Italie robe • vers 1965-1975 prêt de Laura Dols Eero Aarino (°1932) • Ball chair, chaise pour Adelta • conception 1963, réalisation début des années 70 prêt de Kunstconsult Geoffrey D. Harcourt RDI (°1935), design • F510 chair • 1967 éditeur: Artifort prêt d’Artifort

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Transito

SALLE 3

Quand on entre dans l’installation, on arrive dans un autre monde. Des ondes lumineuses colorées modifient la manière dont on perçoit l’espace et le temps. Par moments, l’installation donne l’impression d’être un trou noir, à d’autres moments, on se sent comme absorbé par la lumière. En déambulant sous les colonnes, on a la sensation de traverser un temple lumineux psychédélique.

Dans cette exposition, on peut interpréter l’installation comme une transition des tempétueuses années soixante, avec son abondance de couleurs et ses formes baroques asymétriques, vers les années 70 minimalistes et futuristes. L’installation anime l’ère de l’espace et emmène le visiteur « spatialement » dans le temps. « Dans cette installation, Children of the Light et Space Encounters abordent la lumière comme un élément aux caractéristiques sculpturales, dans lequel les colonnes et l’ensemble de l’espace se déforment en architecture “liquide” », explique Christopher Gabriel de Children of the Light.

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THE SPACE AGETHE SPACE AGE

influencés par les combinaisons des astronautes et par les contours de la lune

Après le premier alunissage, en 1969, tout ce qui touche de près ou de loin à l’espace devient intéressant et attrayant.

Dans la conception de bijoux, la mode est à l’utilisation de matériaux extraterrestres.

Ce collier et cette bague de Gilbert Albert contiennent des petits morceaux de moldavite, un matériau vitreux, vert, formé il y a quinze millions d’années par l’impact d’une météorite dans une région qui se situe en République tchèque. On ne trouve de moldavite nulle part ailleurs au monde. À la fin des années 60 et 70 se manifeste un désir de design futuriste. Influencés par les combinaisons des astronautes et par les contours de la lune, les créateurs de bijoux transposent ces formes en bijoux. Les matériaux utilisés dans la navigation spatiale tels que le titane, les polymères et le verre dichroïque sont désormais intégrés à des bijoux.

Gilbert Albert (1930-2019) • Suisse • collier et bague années 1960 • or, moldavite, perle, diamant 33

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Augustin Julia-Plana (actif XXième siècle) Espagne, a travaillé en Suisse • montre et bague 1978 • or, platine, météorite, diamant

Piaget (fondée en 1874) • Suisse broche et boucles d’oreilles années 1960-1970 • or blanc, diamant

David Thomas (°1938) • Royaume-Uni broche • années 1960 or, diamant

Roger Lucas (°1936) • Canada Bague, pour Cartier • vers 1969 or, diamant, émeraude, rubis, saphir, turquoise

John Donald (°1928) • Royaume-Uni broche • 1972 or, aquamarine, diamant

Roger Lucas (°1936) • Canada bracelet • vers 1969 or, diamant

SALLE 4

Années

70 Les années 70 se caractérisent par un nouveau sentiment d’autonomie et d’individualisation lié à une prospérité économique et à un consumérisme croissants. De plus en plus de femmes entrent sur le marché du travail et se voient confier davantage de responsabilités. La musique disco devient populaire. La première gay pride ou marche des fiertés défile dans les rues de New York.

Des mouvements artistiques modernes, tels que l’expressionnisme abstrait et l’art optique, trouvent un écho dans la mode et les bijoux.

Le regard se tourne vers l’avenir et on imagine à quoi ressemblera ce futur. Dans la mode, le design et la joaillerie, les créations futuristes font fureur. Alors que certains créateurs de bijoux individuels et des maisons de joaillerie renommées continuent à produire des bijoux en or « sauvage », un basculement esthétique se déroule : le langage formel versatile et sauvage des années 60 se transforme en formes géométriques, épurées, rigoureuses et lisses dans les années 70.

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Boutique

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plus aventureux et plus expérimentaux à des prix moins élevés

À mesure que les années 70 avancent, les joailleries établies reconnaissent le succès de cette nouvelle esthétique portée par des créateurs individuels. Ainsi, de célèbres maisons comme Van Cleef & Arpels, Cartier, Bulgari et Chaumet commencent à concevoir des bijoux qui suivent les tendances du moment.

Des créateurs et des artistes sont invités à revisiter les lignes de bijoux traditionnels et à leur donner un aspect plus contemporain. Les collaborations se limitent parfois à la création de quelques bijoux, mais englobent quelquefois des collections entières.

L’objectif demeure pareil : séduire et fidéliser un public plus jeune.

Les maisons de joaillerie traditionnelles présentent ces bijoux modernes et moins onéreux dans des boutiques séparées au décor et à l’atmosphère plus en phase avec l’époque (on y entend même de la musique électronique) en vue de plaire à une clientèle plus « branchée ». Dans ces boutiques, on vend des bijoux plus aventureux et plus expérimentaux à des prix moins élevés, alors que dans leurs établissements de toujours, on présente des bijoux plus classiques sertis de diamants et de (grandes) pierres précieuses.

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Elsa Peretti (°1940) • Italie, a travaillé aux États-Unis et en Espagne • Scorpion Necklace, collier • 1979 • or

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Aldo Cipullo (1942-1984) • Italie, a travaillé aux États-Unis • Juste Un Clou Pin, épingle, pour Cartier • 1971 • or

Elsa Peretti (°1940) • Italie, a travaillé aux États-Unis et en Espagne • Bean Purse, sac à main • 1977 • argent

Elsa Peretti (°1940) • Italie, a travaillé aux États-Unis et en Espagne • porte-cartes 1978 • or

Jean Dinh Van (°1927) • France Slave ring, bague, pour Cartier • vers 1969 or

Jean Dinh Van (°1927) • France • collier avec pendentif • vers 1970 or, cristal de quartz, soie

Andrew Grima (1921-2007) • Italie, a travaillé au Royaume-Uni • bague • 1978 or, citrine

Stuart Devlin (1931-2018) • Australie, a travaillé au Royaume-Uni • bague 1971 • or

Ilias Lalaounis (1920-2013) • Grèce • collier années 1970 or, cristal de roche

Chaumet (fondée en 1780) • France René Morin, créateur • collier • vers 1970 or

Bulgari (fondée en 1884) • Italie choker avec pendentif • 1971 or

Pierre Sterlé (1905-1978) • France collier • vers 1970 or 39

David Webb (1925-1975) • États-Unis collier avec pendentif • 1970 or

Haroldo Burle Marx (1911-1991) • Brésil collier avec pendentif/broche et bague années 1960-1970 • or, aquamarine

Cartier (fondée en 1847) • France ceinture/collier • vers 1970 argent doré

Cartier (fondée en 1847) • France bague • années 1960 or, œil de tigre

Louis M. Gérard (années 1940) • France collier avec pendentif • 1975 ardoise, or, corail, diamant 40

“I always visit Bulgari, because it is the most important museum of contemporary art.�

Andy Warhol

Les arts plastiques et l’avant-garde italienne

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les commandes de bijoux à des artistes Des bijoux conçus par des artistes ne sont pas un phénomène nouveau des années 60 et 70. Dès 1938, Alexander Calder crée des bijoux pour des amis et des membres de sa famille. Salvador Dalí, Max Ernst et Pablo Picasso ont, eux aussi, conçu des bijoux intéressants précédemment. L’influence de courants artistiques tels que l’expressionnisme abstrait sur la création de bijoux accroît les commandes de bijoux à des artistes, même de la part de grand maisons réputées comme Cartier, Tiffany et Van Cleef & Arpels. À la fin des années 40, une évolution parallèle se fait jour en Italie lorsque Mario Masenza, troisième génération de créateurs de bijoux et de collectionneurs d’art, invite des peintres italiens à créer des bijoux. Il s’inspire peut-être de la Renaissance, quand la formation artistique, y compris de futurs grands maîtres comme Léonard de Vinci, consistait à apprendre diverses aptitudes (dont l’orfèvrerie). L’objectif de cette collaboration consiste à insuffler une nouvelle vie au marché de la joaillerie qui connaît un recul après la Seconde Guerre mondiale. Cela génère une esthétique innovante, présentée pour la première fois à la Galleria Il Milione à Milan en 1949. Y sont représentés, entre autres, Afro Basaldella et Franco Cannilla, des artistes dont on peut également admirer des bijoux dans cette exposition.

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Afro Basaldella (1912-1976) • Italie broche, pour Mario Masenza • vers 1950 or, diamant, andradite grenat, améthyste

Afro Basaldella (1912-1976) • Italie • broche, pour Mario Masenza • vers 1950 • or, diamant, émeraude, améthyste, tourmaline, rodolite grenat

Afro Basaldella (1912-1976) • Italie • collier avec trois pendentifs, pour Mario Masenza • fin des années 1940 - début des années 1950 or, saphir, rubis, diamant

Franco Cannilla (1911-1985) • Italie • collier et bracelet, pour Mario Masenza • probablement années 1960 • or, turquoise, rubis

Franco Cannilla (1911-1985) • Italie • bracelet avec tête de Janus, pour Mario Masenza vers 1949 • or, corail, diamant, saphir 44

E.R. (Eva Renée) Nele (°1932) • Allemagne collier • années 1960 or, fossile de trilobite

Helen Woodhull (1940-2005) • États-Unis collier avec pendentif • 1971 or, agate

Jean Mahie (fondée en 1969) • France collier avec pendentif • vers 1972 or

César Baldaccini (1921-1998) • France Compression de bijoux, pendentif, pour Cartier 1973 • bijoux d’oreilles comprimées

Franco Cannilla (1911-1985) • Italie • bracelet, pour Mario Masenza • 1950-1970 or, diamant

Walter Schluep (1931-2016) • Espagne, a travaillé au Canada • bracelet • 1971 or, résine 45

Gerda

Flöckinger Gerda Flöckinger, également surnommée « la Première Dame de la joaillerie britannique », est aux bijoux ce que Mary Quant, la styliste britannique connue pour la minijupe, est à la mode. Là où cette dernière a amorcé la révolution de la mode à Londres, Flöckinger est l’une des premières à avoir fait preuve d’une vision novatrice de la joaillerie au Royaume-Uni. Flöckinger est surtout connue pour sa réinterprétation de la technique de la fusion de métaux. Contrairement à la soudure, cette technique ne consiste pas à braser des métaux mais à directement les fondre ensemble.

Les bijoux de Flöckinger se caractérisent par la structure complexe de leurs surfaces qui résulte de la technique de fusion et que l’ajout de pierres précieuses et autres éléments pendillant accentue.

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Gerda Flöckinger (°1927) • Autriche, travaille au Royaume-Uni • bague • 1977 or, perle, diamant

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Dans les années 60 et 70, un intérêt pour les civilisations anciennes s’éveille dans la société et donc aussi parmi les créateurs de bijoux.

La culture et notamment l’esthétique des Étrusques, des Mayas, de l’Égypte ancienne, des Grecs, des Romains et Perses offrent de vastes sources d’inspiration. Outre le langage formel, on reprend aussi la haute teneur en or – 22 carats – ce qui donne un aspect ancien aux bijoux de l’époque.

Aldo Cipullo (1942-1984) • Italie, a travaillé Aldo Cipullo (1942-1984) • Italie, a travaillé aux États-Unis • boucles d’oreilles, pour aux États-Unis • collier avec pendentif, pour Cartier • 1971 • or Cartier • 1971 • or

Paco Rabanne (°1934) • Espagne, Félix Roulin (°1931) • Belgique a travaillé en France • mini robe Robe Nombril, robe mini, • conception 1967, réédition pour Valens • 1967 2007/2008 • plastique, métal coton, bronze, velours prêt du MoMu Anvers, T20/2028 prêt du MoMu Anvers, T83/2

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Félix Roulin (°1931) • Belgique Robe Ventre, robe mini, pour Valens • 1967 coton, bronze, velours prêt du MoMu Anvers, T83/3

Franco Cannilla (1911-1985) • Italie • bracelet et broche, pour Mario Masenza • vers 1949 or, diamant

Jean Mahie (fondée en 1969) • France pendentif, pour Cartier • vers 1970 or

Van Cleef & Arpels (fondée en 1906) France • collier • années 1970 or

Van Cleef & Arpels (fondée en 1906) • France Avian Pendant, pendentif/broche/ceinture vers 1971 • or

Van Cleef & Arpels (fondée en 1906) France • Manchette Cuff Bracelets, bracelets 1977 • or

Lisa Sotilis (°vers 1944) • Grèce • collier, boucles d’oreilles et bague • vers 1970 or

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Walter Schluep bracelet • 1971 • or, résine

DIVA agenda 2020 - 2021 25.10.2020 – 6.12.2020

Expo / L’art de ciseler

Souhaitez-vous en savoir davantage sur la technique du ciselage ? Alors, allez jeter un coup d’œil au 1er étage du musée.

Vous y découvrirez tout sur cette technique particulière de façonnage et d’ornementation que seuls quelques artisans à peine exercent encore à titre professionnel.

Prix : gratuit

30.10.2020 – 14.03.2021

Expo / The Jeweller’s Art

Plongez-vous dans les swinging sixties & seventies et découvrez les bijoux, la mode, la musique et le design de cette période bouillonnante.

Prix : compris dans le billet d’entrée

COLLECTION PERMANENTE

Expo / DIVA, a Brilliant Story

La collection permanente de DIVA occupe six salles qui racontent chacune une histoire.

Joignez-vous à notre voyage dans le temps à travers 500 ans de savoir-faire et d’artisanat et admirez la brillante collection de DIVA. Prix : compris dans le billet d’entrée

25.10.2020

Conférence d’artiste / Patrick Storme à propos de l’art du ciselage

Durant cette conférence, Patrick Storme partagera sa connaissance et son expertise sur la technique du ciselage en s’appuyant sur son propre travail.

Prix : 5 € (3 € tarif réduit) Début : 11h00

31.10.2020 – 4.11.2020

Atelier : Classe de maître de ciselage par Patrick Storme Inscriptions : complet

EN CONTINU

Visite guidée / Réservez un guide individuel pour une visite de l’exposition The Jeweller’s Art

Venez visiter l’exposition The Jeweller’s Art avec votre groupe d’amis, seule ou avec votre partenaire, à votre guise. Vous pouvez réserver une visite de groupe avec guide à partir de 15 € par personne, billet d’entrée compris. Maximum 9 personnes par guide. Plus de 9 personnes ? Consultez les visites de groupes sur notre site web

8.11.2020 - 13.12.2020 10.01.2021 - 14.02.2021

Visite guidée / DIVA Deluxe in The Jeweller’s Art Prix : 2 € supplémentaires ajoutés à votre billet d’entrée Début : 14h00

7.11.2020 - 12.12.2020 22.12.2020 - 2.01.2021

Visite guidée en famille / DIVA Mysteries in The Jeweller’s Art Prix : 5 € supplémentaires ajoutés à votre billet d’entrée Début : 14h30

15.11.2020

Visite guidée en famille : Journée des Arts pour les Enfants Prix : compris dans le billet d’entrée, gratuit pour les enfants Début : 11h00 et 14h00

EN CONTINU

Visite guidée / Visite de groupe pour aveugles et malvoyants Prix : gratuit (hors accès au musée) Où nous trouver

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Colophon

DIVA, Anvers 30.10.2020 - 14.03.2021

Cette exposition est une production conjointe du Cincinnati Art Museum, Ohio et DIVA, le musée du diamant, des bijoux et de l’orfèvrerie, Anvers, Belgique. conseil d’administration Nabilla Ait Daoud, Yolande Avondroodt, Lebuin D’Haese, Omar Fahti, Luk Lemmens, Bartold Maréchal, Koen Palinckx, Tatjana Scheck, Annelies Thoelen

avec le soutien de: Stad Antwerpen, Toerisme Vlaanderen, AWDC, Umicore, Shanghai Diamond Exchange

comité de direction Yannick Bochem, Lies Buyse, Isabelle Hernould, Milan Rutten, Wim Van Damme commissaire DIVA: Catherine Regout scénographie: Space Encounters production technique: Marie Vandecasteele construction: Planemos installation lumineuse:Space Encounters & Children of the Light textes: Cynthia Amnéus , Catherine Regout rédaction: An Labis, Leonie Maerevoet traductions: Isabelle Grynberg concept et graphisme de la brochure: Jurgen Flick (OVERBUREN) DIVA Team directeur: Eva Olde Monnikhof expositions: Leonie Maerevoet, Catherine Regout, Marie Vandecasteele collections: Arendine Martens, Wim Nys, Carl de Smit, Kristina Valiulis, Vincent Van Beek, Ann Verbecque communication et fonctionnement public: Els Crollet, Tom Iriks, Suzanne de Lange, Leen Thielemans bibliothèque: An Labis, Michelle Suykerbuyk, Giacomo Visini stratégie & relations: Martine Nieuwenhuysen, Kelly de Rybel - van Campenhout, Daniëlle Serré, Wim Verhulst logistique: Eduard Backelant, Stéphane Keersmaekers accueil: Katelijne Decraene, Maaike Delsaerdt, Raphaël Lauwers, Soun Liekens, Lieve Van Looveren surveillance: Marc Brosens, Annemie De Meester, Patrick Dhondt, Walter Geldolf, Henk van Genderen, Gert Govaerts, Vanessa Gruda, Maria Janssens, Raf Lippens, Ronny Mewis, Marianne Scholten, Ilse Van De Weyer, Sven Wendrickx

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remerciements tout particuliers à: PJ Grimm Annabelle Hermans David Huycke Kimberly Klosterman Els Minne Annelies Wylleman prêteurs: Artifort Hans Boodt Cincinnati Art Museum Laura Dols Guild Merchant BV Kunstconsult KMSKA MoMu Antwerpen Tous les bijoux proviennent de la collection de Kimberly Klosterman, sauf mention différente.

Images © DIVA, Cincinnati Art Museum, Kimberly Klosterman / Photographes: Dominique Provost, Tony Walsh, Kimberly Klosterman © 2020 DIVA pour cette publication, tous droits réservés Éditeur: Eva Olde Monnikhof, directeur DIVA, Gildekamersstraat 9, 2000 Anvers , Belgique D/2020/14.608/7 Disclaimer: DIVA a essayé de régler tous les droits conformément à la législation afférente.

Ceux qui estiment pouvoir faire valoir des droits peuvent s’adresser à l’éditeur.