Conférence régionale agriculture biologique

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Conférence régionale de l’agriculture biologique

Amiens, le 27 septembre 2011


Conférence agriculture biologique en Picardie Evolution de la consommation de produits bio en France : Une tendance structurelle à la hausse, à des rythmes variables suivant les secteurs de produits et les circuits de distribution

Elisabeth Mercier Directrice de l’Agence BIO


- Un marché des produits bio à la hausse - Des circuits de distribution variés

3,5 mds euros en ajoutant restauration collective


Toutes les familles de produits bio en croissance


Le panier bio s’élargit. En 2010, 43% des Français ont déclaré consommer au moins un produit bio au moins une fois par mois. D’après le baromètre CSA/Agence BIO 2010 (2), plus de 4 Français sur 10 consomment un ou plusieurs produits bio régulièrement : • 43% au moins une fois par mois, • 23% au moins une fois par semaine, • 7% tous les jours. Les consommateurs de produits biologiques sont fidèles, avec une ancienneté moyenne de 8 ans. Les produits bio attirent aussi de nouveaux acheteurs puisque 25% des consommateursacheteurs en consomment depuis moins de 2 ans.


De nombreux consommateurs achètent des produits bio dans plusieurs circuits et une gamme plus ou moins large suivant les lieux

47% 12%

36%

5% du budget bio de France


Budget

17% 15% 6% 20% (total ĂŠp.)

7% 1% 10% (avec farine) 15%


Des approvisionnements à l'extérieur de la France plus ou moins développés suivant les secteurs, avec une inversion de tendances en 2010



LA BIO FAIT SON CHEMIN EN RESTAURATION COLLECTIVE


Près d’1 restaurant collectif sur 2 propose de la Bio au menu • • •

Début 2011, 46% des établissements de restauration collective publique ou privée ont déclaré proposer des produits bio (4% avant 2006). L’introduction est plus significative dans le secteur public que dans le privé. Fruits, produits laitiers et légumes : dans le top 3 des produits bio les plus servis


L’introduction régulière des produits bio privilégiée • Parmi les acheteurs de produits bio : • 58% en proposent au moins une fois par mois, contre 49% en 2010. • 37% en proposent au moins une fois par semaine, • 10% tous les jours.


Un surcoût maitrisé par des actions spécifiques 9 établissements sur 10 ayant introduit des produits bio font état d’un surcoût. Celui-ci est de 25% en moyenne (tous modes d’introduction confondus), et de 30% par menu entièrement bio. Une majorité (66%) d’entre eux a cherché à le réduire, notamment : – – – –

en limitant le gaspillage (75%), en mettant en concurrence les fournisseurs (75%), en groupant les achats (65%), en contractualisant l’approvisionnement avec les fournisseurs (60%), – en remplaçant certains produits par d’autres moins coûteux (56%), – en travaillant sur l’éducation alimentaire (52%, contre 74% en 2010).

39% estiment que ces actions ont eu de bons résultats. Cf. retour d’expériences : www.restaurationbio.org


Perspective 2012 : jusqu’à 8 restaurants collectifs sur 10 ont l’intention de proposer du Bio • 35% des restaurateurs, non acheteurs de produits bio actuellement (54%), déclarent avoir l’intention d’introduire des produits biologiques dans leurs menus d’ici 2012, 13% de façon certaine. Ils portent surtout leur l’intérêt sur les produits frais (fruits, légumes, produits laitiers, volaille, pain), mais également surgelés (légumes, volaille, pain). • Dès l’année prochaine, les produits bio pourraient ainsi être présents dans 6 à 8 restaurants collectifs sur 10.


La bio demain ?

• Poursuite du développement structurel, • Défi d’ajustement conjoncturel de l’offre à la demande, • Renforcement des actions d’information, • Innovation et création d’emplois, • Des producteurs et transformateurs constamment à l’écoute des consommateurs, • Des consommateurs et des acheteurs de la RC dont l’acte d’achat est déterminant pour encourager le développement de la production, • Des partenariats à développer


Une filière en dÊveloppement



MERCI DE VOTRE ATTENTION Pour en savoir plus www.agencebio.org

Prochains rendez-vous de la Bio : Natexpo : Salon des Maires : Millésime Bio : SIA :

15 au 17 octobre 2011 22 au 24 novembre 2011 23 au 25 janvier 2012 25 février au 4 mars 2012


Filières bio: Présentation des acteurs de l’aval

Magali Quillico, Conseil Régional de Picardie


1. Quels acteurs en Picardie ? 2. Panorama général des acteurs 2.1. Evolution 2007-2010 2.2. Répartition en 2011

3. Activités des Producteurs 3.1 Producteurs, acteurs de l’aval 3.2 Répartition géographique

4. Activités des Transformateurs 4.1 Répartition géographique des 100% bio 4.2 Statuts des transformateurs 4.3 Filières des transformateurs

5. Négociants, grossistes, importateurs 6. Distributeurs, points de vente


1. Quels acteurs en Picardie ? • Producteurs dont certains pratiquent la vente directe aux consommateurs et des activités de transformation)

• Transformateurs préparateurs, coopératives, boulangers, bouchers…

• Distributeurs, points de vente magasins spécialisés, GMS, primeur, Négociants, grossistes, importateurs…


2. Panorama Général des acteurs


2.1 Evolution 2007-2010 des acteurs de la bio en Picardie

Producteurs, Transformateurs et Distributeurs « mixtes » (pas uniquement bio) Source : Agence bio


2.2 Répartition des acteurs en 2011

Distributeurs 50

Forte représentation des transformateurs Grossistes 18

Transformateurs 144

Importateurs 2

(dont 48 GMS)

Acteurs de l’aval « mixtes » (pas uniquement bio) Source : Agence bio, ABP 2011

(dont GMS avec ateliers de cuisson pour la boulangerie)

Faible représentation des distributeurs de produits bio


2.2 Répartition bio et « mixte » des acteurs en 2011 Mixte

100% Bio

160 140

Une majorité d’activités « mixtes » 11

120 100 80 133 60

Forte proportion de transformateurs mixtes # Forte proportion de distributeurs 100 % bio - hors GMS 0

40

40 48

20 13

2 18

0 Transformateurs

Distributeurs

Acteurs de l’aval bio et « mixtes » ABP 2011, Source : Agence bio

GMS (transformateur boulangerie)

Grossistes Importateurs


3. ActivitĂŠs des producteurs


Producteurs notifiés au 15/09/2011, par activité principale + mixité (100%bio ou non)


3.1 Activités des producteurs : aussi acteurs de l’aval 185 producteurs (2011)

34 % pratiquent la vente à la ferme (63) (œufs, maraîchage, fromage, viande)

7,5 % vendent en AMAP (14) Distributeurs Source : ABP 2011

(Maraîchage, pain, fruits)

13,5 % ont un atelier de transformation (25) (jus de fruits, cidre, produits laitiers, viande, champagne)

Transformateurs


3.1 Activités des producteurs : transformation Produits laitiers

Boissons et alcool

Ovoproduits

Industrie de la viande Produits à base de légumes Produits à base de céréales Conserves, plats cuisinés, surgelés 0

Source : ABP 2011

2

4

6

8

10

12

14


3.2 Producteurs mixtes et 100% bio Proportion des systティmes d'exploitation (nombre) 9%

5%

1%

28%

9%

12% 13%

3% 5% 15% Source : ABP 2011

Grandes cultures Lテゥgumes de plein champ Maraテョchage Fruits Vigne Elevage laitier Elevage viande Volaille de chair ナ置fs Divers


4. Activités des transformateurs Mixte

100% Bio

160 140

11

120 100 80 60

133 0

40 40 48

20 13

2 18

0 Transformateurs

Distributeurs

Acteurs de l’aval bio et « mixtes » Source : Agence bio, ABP 2011

GMS (transformateur boulangerie)

Grossistes Importateurs


4.1 Les 11 transformateurs 100% bio Nature et nom

Activité

Localisation

Industriels Agri CPS

Décorticage industriel de céréales biologiques

60120 Bonneuil-Les-Eaux France

Biothentic

Commercialisation de produits d’épicerie bio

60540 BORNEL

Ets Moulin

Fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraîche

60540 BORNEL

CAPBIONORD

Alimentation animale

80253 DOULLENS

SCA ABIO

Céréales

60330 EVE

UCBC

Céréales, oléagineux et protéagineux

80318 FLIXECOURT

+ BIOCER (Haute Normandie)

Céréales, protéagineux et céréales fourragères

Coopératives

Artisanaux Triperie de Luzoir

Charcuterie artisanale

02500 LUZOIR

Fromagerie Jean Marie Beaudoin

Formages et produits laitiers

60380 HERICOURT SUR THERAIN

SARL Champagne Bedel & Fils

Champagne

02310 CROUTTES-SUR-MARNE

Biodiffusion AE

Bière artisanale

60240 CHAUMONT-EN-VEXIN

La Boulangeoise

Pains et brioches

60570 MORTEFONTAINE EN THELLE


4.1 RĂŠpartition gĂŠographique des transformateurs 100% bio


Localisation des prĂŠparateurs Mixtes et 100% bio


Localisation des producteurs et prĂŠparateurs Mixtes et 100% bio


4.2 Statuts des transformateurs 133 Mixtes

CoopĂŠratives 8

11 en 100% Bio

Artisans 6

Artisans 4 Industriels 34

Boulangers GMS 48

Industriels 3

CoopĂŠratives 2 Boulangers (dont fournils) 37

Boulangers GMS 0

Boulangers (dont fournils) 2


4.2 Statuts des transformateurs (suite) une faible proportion de100% bio 100% 8 90% 80% 48 70% CoopĂŠratives

60%

Boulangers GMS Boulangers (dont fournils)

50%

Industriels 37

Artisans

40% 30% 20%

34

10%

100% 2 80%

0 2

60% 3 40%

0%

6

20%

4

0% 1

1 Mixtes

100% Bio


4.3 Activités des transformateurs mixtes : quelles filières ? Produits à base de céréales

La transformation biologique en Picardie (nombre)

Produits à base de légumes Chocolat, confiserie, aides patisserie

7% 9%

1%

Huile et corps gras Industrie sucrière Industrie de la viande

12%

46%

Ovoproduits Boissons et alcool Produits laitiers

4%

Aromatiques, PPAM 6% 1% 1%

Produits diététiques, infantiles 4%

9%

Nombre de transformateurs par filière en Picardie Source ABP 2011


5. Négociants, grossistes, importateurs (mixtes)

Céréales 6%

Alimentation animale 17% Alliance Nutrition animale Groupe Sogal

Toutes filières 38% Bio d’ici d’abord SA Les Halles Saint Jean Loric Santé SARL Le comptoir du frais SARL Phytoval SCEV Sdifrais Œuf 11%

Source : Agence bio, ABP 2011

Lait 6% Orlait SAS

Fruits & Légumes 22% SITPA (PdT) SA Ribeprim Atelier Agriculture Aviesnois Thiérache Giragri SARL


6. Distributeurs, points de vente Mixte

100% Bio

160 140

11

120 100 80 60

133 0

40

40 48

20 13

0 Transformateurs

Distributeurs

GMS (transformateur boulangerie)

2 18 Grossistes Importateurs


6. Distributeurs, points de vente En France, les produits bio sont commercialisés dans 4 circuits de distribution essentiels : Distributeur

% des ventes réalisées en 2009 (part de marché)

Magasins spécialisés bio 83 % Grandes Surfaces Alimentaires (GSA) Vente directe

12 %

Artisans-commerçants

5%

Source : Agence Bio


6. Distributeurs, points de vente La distribution biologique en Picardie (nombre) 13%

2%

17%

GMS Magasin spécialisé bio Epicerie, primeur, vente en paniers

1%

Marché, foire, salon Vente à la ferme

7% 20%

AMAP Vente par correspondance Artisan

34%

Source : ABP

4% 2%

Distributeur non alimentaire


Que distribuent les 100% bio ? • Importateurs et Distributeurs : la quasi-totalité commercialise tous types de produits Les magasins spécialisés : La Vie Claire Biocoop Primeurs Rayons Verts Biomonde Magasins indépendants


En conclusion • Une méconnaissance de certains acteurs et un manque d’informations chiffrées en Région • Une grande majorité des acteurs de l’aval sont «mixtes» une opportunité de développement pour la bio ? • Le nombre d’acteurs de l’aval proposant des produits bio reste faible comparé aux produits conventionnels • Une piste d’actions : développer la demande tout en accompagnant les conversions ?


Fédération Régionale des Coopératives Agricoles de Picardie

Structuration de la filière grandes cultures bio par les coopératives en Picardie Conférence Régionale sur l’AB Mardi 27 septembre 2011


Déroulé de la présentation : La filière Grandes Cultures Biologiques (céréales, oléagineux et protéagineux ) en Europe et en France La place des coopératives dans cette filière grandes cultures Les coopératives impliquées dans la filière grandes cultures bio en Picardie


La filière Grandes Cultures Bio en Europe (1/2) • Une progression constante des surfaces bio toutes cultures (certifiées et en conversion) depuis 2000 : • 7,4 % par an (en moyenne) • +78 % des surfaces en 9 ans

• • • Sources : Coop de France

Des situations hétérogènes entre Etats Membres AB très présente dans les régions d’élevage extensif basé sur les prairies permanentes La part de la SAU AB est plus faible dans les zones traditionnellement productrices de grandes cultures


La filière Grandes Cultures Bio en Europe (2/2) • Surfaces céréales bio en 2009 : 1,46 millions d’ha (+ 11 %/2008) • Environ 2,2 % de la surface totale européenne en céréales • Des différences importantes selon les pays, avec des soles de céréales principales spécifiques : • Blé dur en Italie • Seigle en Allemagne • Blé tendre en France

• Surfaces oléagineux bio en 2009 : 105 300 ha (+ 29 %/2008) • Surfaces protéagineux bio cultivés en 2009 : 130 600 ha (+ 11 %/2008) • La France se classe en : • 5ème Etat Membre pour la SAU bio totale, • 4ème pour la surface céréalière bio, • 2ème pour la surface oléagineuse bio. Les autres informations européennes sont encore limitées concernant les grandes cultures bio pour ce qui est des tonnages produits et restent globalement peu fiables concernant les protéagineux et oléagineux bio. Sources : Coop de France


La filière Grandes Cultures Bio en France (1/3)

13%

Sources : Coop de France

• SAU grandes cultures (céréales, oléagineux, protéagineux) bio : 1,5 % de la SAU nationale en 2010 (moyenne européenne : 2,2 %) • Surfaces en conversion (C1 et C2) représentent 36 % des surfaces totales « bio » • Régions leader : Pays de la Loire, MidiPyrénées et Bourgogne


La filière Grandes Cultures Bio en France (2/3) • Les céréales/oléagineux/protéagineux bio produits sont majoritairement destinés à l’élevage d’animaux bio (pour 75 %) ; • Les céréales/oléagineux/protéagineux bio collectés sont destinés à 50% pour l’alimentation animale et 50% pour l’alimentation humaine (avec 75% du blé tendre AB collecté destiné à la meunerie) : – Collecte totale céréales principales sur 2009/2010: 126 000 t (+ 6% par rapport à 2008/2009 – Collecte totale d’oléoprotéagineux sur 2008/2009: 39 300 t (+ 51 % par rapport à 2007/2008) • Les importations sont importantes en blé tendre (≈ 30%) sur 2009/2010 et soja (mais également tournesol et colza) • Les exportations sont encore peu significatives en terme de volumes mais présentes pour le maïs et les orges sur 2009/2010 • Des utilisations en augmentation poussées par la demande des élevages monogastriques (surtout volailles) et par l’alimentation humaine Sources : Coop de France


La filière Grandes Cultures Bio en France (3/3) Alimentation animale bio répartition des tonnages par espèce :

Alimentation humaine : Meunerie : 84 moulins actifs en 2008/2009 • 74 660 t de blé tendre utilisées en 2009/10 • + 11 % d’utilisations cumulées de blé tendre par rapport à 2008/2009 Huilerie : environ 15 huileries actives • Environ 8000 t de soja utilisées en 2008/2009, dépassant celles des FAB • Pas d’information concernant les autres oléagineux

Sources : Coop de France


Les coopératives dans cette filière (1/2) • En France, fin 2010 : 400 coopératives (toutes filières confondues) • Sur la campagne 2008/2009 , les coopératives représentaient : – 49 % de la collecte de céréales – 70 % de la collecte d’oléagineux – 47 % de la collecte de protéagineux – 80 % de la fabrication d’aliments composés, faisant des coopératives les principaux fournisseurs des élevages bio. Sources : Coop de France


Les coopératives dans cette filière (2/2) • Le capitalisme coopératif : – Organisation économique d’agriculteurs -> mutualiser les moyens de production et de commercialisation de leurs produits agricoles ; – Associés (donc porteurs de capital social) et fournisseurs de leur entreprise, les agriculteurs la gèrent démocratiquement : « un homme, une voix » ; – Sociétés d’hommes et non de capitaux les coopératives ne sont pas « OPAbles », ni délocalisables.

• Enraciner durablement sur les territoires : – De la TPE locale au groupe coopératif à dimension internationale, toutes les coopératives sont ancrées dans les bassins de production ; – En organisant les débouchés des agricultures régionales, en structurant les filières agroalimentaires ou non alimentaires, elles fixent sur leurs territoires des activités de première ou de seconde transformation porteuses de valeur ajoutée et d’emplois directs et induits ; – Partageant ensemble un profil d’entreprise unique, les coopératives agricoles développent entre elles des stratégies d’alliances, sectorielles ou géographiques, pour renforcer leur performance économique : s’unir face à des marchés de matières premières agricoles mondialisés et volatils, se regrouper pour mieux aborder des filières agroalimentaires, investir collectivement dans le marketing et l’innovation… Sources : Coop de France


Les coopératives dans cette filière en Picardie

Picardie

UCB C

Ile de France

ABIO

BIOCER

COHESIS


Historique en Picardie : ABIO Fiche d’identité : 100 % collecte bio Année de création : 1992 Collecte grandes cultures bio : 2 200 T

ABIO

Territoire : Picardie Nombre d’associés coopérateurs impliqués sur le bio : 30 (la totalité) Stockage à la ferme / une partie collective Capacités de séchage


Historique en grandes cultures bio : BIOCER Fiche d’identité : 100 % collecte bio Année de création : 1988 Collecte grandes cultures bio : 10 000 T Territoire : 18 départements, dont ceux de Picardie

BIOCER

Nombre d’associés coopérateurs impliqués sur le bio : 120 (la totalité) Plusieurs sites de stockage dont 1 en Picardie à Fouilloy Capacités de séchage Production de semences et de farines bio


Une coopérative « mixte » : COHESIS Fiche d’identité : Coop. céréales/appro ayant une activité bio Année de création (activité bio) : 2010

COHESIS

Collecte grandes cultures bio : 900 T Territoire : 3 départements, dont l’Aisne en Picardie Nombre d’associés coopérateurs impliqués sur le bio : 10 1 site de stockage à Reims Capacités de séchage Production de semences bio


Une union de coopératives spécialisée bio : UCBC Fiche d’identité : 8 coops céréales/appro ayant constitué une Union de Coopératives pour la mise en marché de leurs grandes cultures bio – 3 demandes d’entrée Année de création : 2011 Collecte grandes cultures bio : 4 500 T Territoire : Picardie, Ile de France et Haute Normandie Nombre d’associés coopérateurs impliqués sur le bio : 25 (la totalité) 1 site de stockage à Flixecourt et 1 à Bréval (Yvelines) Capacités de séchage


Genèse de l’UCBC

11 02.20

010 2 . 0 1

Proot Gonzague, Président de l'UCBC Intervention du 27.09.2011. 1


Proot Gonzague, PrĂŠsident de l'UCBC Intervention du 27.09.2011.

2


Proot Gonzague, PrĂŠsident de l'UCBC Intervention du 27.09.2011.

3


UCBC

Proot Gonzague, PrĂŠsident de l'UCBC Intervention du 27.09.2011.

4


Proot Gonzague, PrĂŠsident de l'UCBC Intervention du 27.09.2011.

5


« Le bio, c’ c’est dé déjà compliqué compliqué alors si en plus il faut trouver un stockage et changer de coopé coopérative pour vendre ses cé céréales… ales… »

Proot Gonzague, Président de l'UCBC Intervention du 27.09.2011.

6


Un agriculteur qui se convertit au bio reste adhérent à sa coopérative.

Coopératives associées

Adhérent Producteu r bio

Client final

UCBC

Proot Gonzague, Président de l'UCBC Intervention du 27.09.2011.

7


« Les coopé coopératives conventionnelles ne s’ s’inté intéressent pas vraiment au bio ».

Proot Gonzague, Président de l'UCBC Intervention du 27.09.2011.

8


Proot Gonzague, PrĂŠsident de l'UCBC Intervention du 27.09.2011.

9


2 silos exclusivement Bio

Breval (Yvelines) SEVEPI 2500 tonnes

Flixecourt (Somme) NORIAP 1400 tonnes

Proot Gonzague, PrĂŠsident de l'UCBC Intervention du 27.09.2011.

10


« Les coopé coopératives conventionnelles ne connaissent rien à la commercialisation des cé céréales biologiques. »

Proot Gonzague, Président de l'UCBC Intervention du 27.09.2011.

11


Partenariat commercial avisé UCBC a confié à AGRALYS (coopérative mixte du centre de la France) le soin de commercialiser les céréales. Proot Gonzague, Président de l'UCBC Intervention du 27.09.2011.

12


Proot Gonzague, PrĂŠsident de l'UCBC Intervention du 27.09.2011.

13


Pôle Conversion Bio Poitou-Charentes Patrick DAURON, président d'Agrobio Poitou-Charentes

Conférence Régionale Bio - Picardie - 27 septembre 2011


La gen猫se du P么le Conversion


La genèse du Pôle Un peu d'histoire

Avant 2005 : Deux réseaux (CA / GAB) sans connexion, missions réparties techniques / filières 2005-2007 : changement de majorité au Conseil Régional (arrêt des subventions aux CA) : plan de relance de la bio. Création de 4 postes. Démarrage des discussions avec les CA. 2007-2010 : Plan Stratégique de Développement de la Bio en 5 axes, suite à évaluation du PARC bio • • • •

Création d'un réseau unique - CA / réseau bio Portage politique du développement de la bio par ABPC Un représentant de la CRA rentre dans le CA d'Agrobio Poitou-Charentes Les CA abondent financièrement le développement de la bio : aide ABPC


Les freins à la conversion... Evaluation PARC Bio 2000-2006 Objectifs fixés en 2000

Situation en 2006

30 à 40 conversions / an / département

1200 à 1500 producteurs AB en 2006

449 exploitations

60 000 à 75 000 ha en 2006

21 484 ha AB (+ 2885 ha en conversion)

Quels ont été les freins à la conversion en Poitou-Charentes en 2000-2006?


La genèse du Pôle

Actions mises en place en amont de la création du Pôle – Journées techniques à destination des producteurs conventionnels organisées par les conseillers CA sous convention – Création d'un poste « transformation industrielle » – Convention de développement entre : • L'Union Régionale des groupements de producteurs viande • PCB • Agrobio Poitou-Charentes

pour engager un développement sécurisé des conversions avec formation des techniciens des groupements et un accord commercial entre les groupements et PCB – Multiplication des relations avec les structures économiques conventionnelles


La genèse du Pôle Constats Les conversions sont de plus en plus fréquentes (nombre de dossiers passé de 40 en 2007 à 140 en 2009 et 160 en 2010)‫‏‬

De plus en plus de structures interviennent sur la conversion : – Organismes économiques – Organismes de développement – Centres de gestion

La démarche de conversion nécessite une approche pluridicisplinaire

pour lever un maximum de freins


La genèse du Pôle Constats/objectifs L'agriculture biologique est aujourd'hui un enjeu de développement de l'agriculture picto-charentaise : – objectifs ambitieux : passer de 2 % à 5 % de la SAU en 2012 (2,65 % fin 2010). – son développement, tout en étant spécifique, s'appuie aussi sur les partenaires habituels de l'agriculture.

Le Pôle Conversion Bio vient renforcer la dynamique de partenariat. Objectif : faciliter l’accompagnement des agriculteurs appelés à convertir leur exploitation en bio, en favorisant la synergie entre tous les acteurs du développement agricole et de l’économique, susceptibles d’intervenir dans les conversions bio.


Historique

• Initiateurs des Pôles Conversion : FNAB et Ministère de l'Agriculture • Conférence Régionale Bio du 17 déc 2009, Préfecture à Poitiers

• 21 janvier 2010 : 1ère rencontre avec les partenaires à Melle • 1er octobre 2010 : Lancement officiel à Mignaloux-Beauvoir et engagement des partenaires (signature de la convention cadre) • 18 janv 2011 : 1ère réunion du Comité d'Orientation du Pôle (COR)


Le fonctionnement du P么le Conversion


La convention cadre

• 27 partenaires + Etat + Région + Conseils Généraux • De nouveaux contacts en cours... • Les partenaires du pôle conversion bio non signataires : L'Etat, la Région, VIVEA, Formabio

• Le Comité d'Orientation Régional (COR) avec 4 collèges • Le Comité Technique : composé des « conseillers projets » dans les 4 départements • Une coordination régionale depuis juillet 2011


Les partenaires 4 collèges au sein du COR Organisations Professionnelles Agricoles • Les 4 GAB et Agrobio • Les 4 CA et la CRA • La FRCA • InPACT Etat • DRAAF • Formabio

• • • • •

    

Collectivités territoriales Région PC Conseil Général 16 Conseil Général 17 Conseil Général 79 Conseil Général 86

Organismes économiques ACCEA + • Crédit Agricole • GPLV CAVAC • Crédit • Nef Coopératif CAVEB • PCBIO CER France • Crédit Mutuel • TELDIS • GLAC CORAB • TERRENA


Le fonctionnement Le Comité d'Orientation Régional (COR) • • • •

Se réunit une à deux fois par an Ouverture à de nouveaux partenaires Intégration des remarques des partenaires Une convention cadre : les partenaires tous présents au COR


Le fonctionnement Le Comité Technique • Mission des « conseillers projets conversion» –

Accompagnement (humain, économique, juridique…)

• Activités des « conseillers projets conversion » – – – –

Préparer le projet de conversion Proposer des méthodes et des outils adaptés à la bio Assurer et diffuser des éléments de veille. Concevoir, organiser, animer des sessions de formation

10 conseillers projets (identifiés en COR) Dans les GAB, les Chambres d'Agriculture, CER France : 0,5 ETP / dpt

2 formations mises en place pour les conseillers projets : 1 Formation à la bio + 1 Formation au conseil d'entreprise


Le principe du pôle Les étapes Avant

1ere interrogation

Faire connaître la bio, réduire les à priori, fissurer les certitudes : visites, infos, articles, journées techniques…

Première information avec visite de fermes, rencontres individuelles, journées d'informations

Exemples : journées binage, autonomie alimentaire, guide 1ères infos bio...

Exemples : fermes de démos, formations, visite individuelles

Diagnostic diagnostics de l'exploitation : aspects techniques et réglementaires estimation des besoin

Exemples : diags individuels ou formation collective


Le principe du pôle Les étapes Définition du Projet Appui technique : (rotation, alimentation) et simulations technicoéconomiques

Exemples : simulation « eau », construction de rotation sur 6 ans

Montage du dossier dossiers PAC, dossiers MAE, fiche commercialisation / Débouchés

Après Appui technique, tutorat, groupes et appui individuel


Le principe du pôle

ETAPES

Qui fait quoi ?

Avant Infos, journées techniques...

Organismes de développement agricole

GAB

Organismes économiques

Première information

Organismes de développement agricole

GAB

Organismes économiques

Renvoi sur Pôle CONVERSION Conseiller référent « Conversion » Diagnostic

Interlocuteur du producteur : identification des besoins, émergence du projet, diagnostic


Le principe du pôle

ETAPES Définition du projet

Qui fait quoi ? Organismes de développement agricole

Organismes économiques

GAB

Conseiller référent « Conversion » Montage du dossier

Interlocuteur du producteur : identification des besoins, émergence du projet, diagnostic

Producteurs Après Suivi technique accompagnement

Organismes de développement agricole

GAB Organismes économiques


Les outils du Pôle Conversion

• Une identité visuelle, un slogan, un numéro vert unique • Des outils de communication « Pôle Conversion Bio PoitouCharentes » : page sur le site Penser-Bio • Un Observatoire des conversions bio • Des outils d'accompagnement mutualisés • Une plateforme virtuelle pour l'échanges d'informations et fichiers entre conseillers • Une offre de service (en cours de réalisation)


ZOOM : le Numéro Vert

« Allo la bio » : Numéro vert qui arrive sur une ligne indépendante Tri et orientation des appels vers les conseillers projet / dpt


Animation du Pôle Conversion Bio Poitou-Charentes

• Mission de l'animatrice du Pôle Conversion Bio PC, présente depuis juillet 2011 – – – – – –

Coordination des actions de sensibilisation, Harmonisation des outils et méthodes d’accompagnement des conversions en bio, Organisation de formations pour les intervenants de toutes les structures, Création de l'observatoire des conversions bio, Harmonisation de toute communication sur le sujet des conversions à la bio, Diffusion de toutes les informations sur la conversion...


Financement du Pôle Conversion Bio Poitou-Charentes Volet animation

Coût annuel des actions : 65 000 € • 15 partenaires privés s'engagent pour 11 000 € (300 à 1 000 € par structure) • Conseil Généraux : 5 000 € / département = 20 000 € • Conseil Régional : 15 000 € • Etat : 11 500 € • Agrobio PC participe à hauteur de 7 500 € (formations partenaires...)



Merci de votre attention !

Pour plus d'informations : Claire VANHEE Animatrice P么le Conversion Bio Poitou-Charentes poleconversionbiopc@orange.fr 05.49.29.17.17


Se convertir à l’agriculture biologique dans un territoire à enjeu eau Témoignage de François et Éric LEFEVRE, agriculteurs au Plessier sur Saint Just (60)

Conférence régionale AB – Amiens, le 27 septembre 2011

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La SCEA LEFEVRE Une exploitation grandes cultures dans le plateau Picard Somme

Aisne Oise

2


Description de l’entreprise • Une exploitation familiale qui remonte à plusieurs générations • Gérée depuis 1993, par deux cousins ERIC et FRANCOIS

• 585 ha regroupés autour du village du Plessier sur Saint Just – 3 salariés agricoles – Un assolement diversifié SCOP + légumes et lin

• Une orientation depuis 15 ans – Limitation main d’œuvre salariée – Simplification du travail du sol – Diminution des doses de traitement (bas-volume)

Conférence régionale AB - 27 septembre 2011

3


Une exploitation agricole au sein du BAC Grenelle de St Just en Chaussée

Terres SCEA LEFEVRE en conversion AB Commune du Plessier sur Saint Just

Saint Just en Chaussée

Conférence régionale AB - 27 septembre 2011

Captage et station de dénitrification 4


Réorienter le système cultural en réponse aux enjeux environnementaux • Une prise de conscience à plusieurs niveaux : – en tant qu’agriculteur, le constat d’une évolution des teneurs en NO3 dans l’eau du captage (> 50 mg/ l) – en tant que citoyen et élu (démarche avec le maire de Saint Just en Chaussée, Franz Desmet)

• Un choix de localisation de la conversion en AB sur les terres les plus vulnérables de l’exploitation – Des sols en grande partie crayeux et superficiel (forte vulnérabilité) – Les parcelles dans lesquelles la bio n’est pas pour autant la plus intéressante !

Conférence régionale AB - 27 septembre 2011

5


Les questions que l’on se posait … • Faut-il accepter le salissement des parcelles quand on cultive en bio ? – Des portes ouvertes dans l’Oise et en Seine et Marne encourageantes

• La bio est-elle intéressante d’un point de vue économique ? – Les marges des cultures biologiques sont équivalentes voire supérieures à celles que nous réalisons en conventionnel.

Juin 2009 – T. COEVOET

Les portes ouvertes organisées par l’ABP et les Chambres

Conférence régionale AB - 27 septembre 2011

Juin 2010 – D.COLIN 6


Étapes de la conversion en AB Février 2010

Avril 2010

Juillet 2010

Entretien sur l’exploitation en présence de l’ABP, de la Communauté de communes et de la Chambre d’agriculture de l’Oise Approche technico-économique par G.SALITOT (CA 60) Accompagnement administratif avec M.NICOLAY (ABP)

Validation économique par M.WILQUENS (CER France) NOTIFICATION D’ENGAGEMENT EN AB

Décision d’engagement en mai sur 25 % de la SAU

Entrée dans le « monde de la bio », parrainage de l’ABP (R.Leturcq) Invitation aux réunions techniques et accompagnement proposé par les Chambres d’agriculture. Un contact plus facile en bio qu’en conventionnel ! Conférence régionale AB - 27 septembre 2011

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Un bilan après une première année en AB • L’accompagnement du projet a été satisfaisant. – Convergence des acteurs autour du projet (Communauté de communes Plateau Picard, ABP, Chambre d’agriculture de l’Oise), une émulation collective !

• La mise à disposition de moyens pour faciliter le développement de la bio est indispensable – Moyens matériels et accompagnements financiers

• Désormais, des projets de développement qui associent nos voisins qui sont également en AB – Des échanges faciles, des perspectives de mise en place de cultures nouvelles (luzerne, pomme de terre …)

Conférence régionale AB - 27 septembre 2011

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Préfiguration du Pôle Conversion Bio en Picardie

Marie Nicolaÿ, Agriculture Biologique en Picardie Olivier Morel, Chambre d’Agriculture


Projet Pôle de Conversion : point de départ Volonté ABP et Chambre Régionale d’agriculture de Picardie : améliorer l’accompagnement des conversions, mettre en commun les compétences de chaque structure, intégrer des structures partenaires pour optimiser les conversions

Clarifier et rendre visible la parcours d’accompagnement à la conversion en Picardie Mobilisation pour répondre à l’appel à projet du Conseil Régional de Picardie (9 septembre 2011)


Les étapes du parcours pré présenté senté aux agriculteurs Phase projet I

Etape 1 POLE CONVERSION PICARDIE

DIAG INITIAL ABP

Contact : N° vert ère année porté 1ère par l’ ABP Présentation démarche de conversion Choix du référent

Constat de départ Identificatio n freins et leviers à la conversion Infos générales sur la bio et cahier des charges

Phase projet II

Etape 2 ETUDES PROJET Etude technicoéconomique CA et ABP Etude des valorisations et débouchés CA et ABP

CONVERSION et BIO

Etape 3

Etape 4

Etape 5

POINT PROJET

FINALISATION du PROJET

SUIVI CONVERSION, post-engagement

Rencontre de tous les intervenants dans l’élaboration du projet

Référent Démarches administratives : montage dossiers…

Finalisation des choix

Convention et participation financière du porteur de projet Etude Economique et financière Centre de gestion

Référent : ABP ou CA Accompagnement tout le long du parcours

Parrainage ABP

CA : Suivi technique collectif et individuel Appui aux adhérents ABP : suivi du parrainage, réglementation, aides, filières, réseau, appui technique maraichage…


Les étapes du parcours pré présenté senté aux agriculteurs Phase projet I

Etape 1 POLE CONVERSION PICARDIE

DIAG INITIAL ABP

Contact : N° vert ère année porté 1ère par l’ ABP Présentation démarche de conversion Choix du référent

Constat de départ Identificatio n freins et leviers à la conversion Infos générales sur la bio et cahier des charges

Phase projet II

Etape 2 ETUDES PROJET Etude technicoéconomique CA et ABP Etude des valorisations et débouchés CA et ABP

CONVERSION et BIO

Etape 3

Etape 4

Etape 5

POINT PROJET

FINALISATION du PROJET

SUIVI CONVERSION, post-engagement

Rencontre de tous les intervenants dans l’élaboration du projet

Référent Démarches administratives : montage dossiers…

Finalisation des choix

Convention et participation financière du porteur de projet Etude Economique et financière Centre de gestion

Référent : ABP ou CA Accompagnement tout le long du parcours

Parrainage ABP

CA : Suivi technique collectif et individuel Appui aux adhérents ABP : suivi du parrainage, réglementation, aides, filières, réseau, appui technique maraichage…


Gouvernance Comité de pilotage : CRP, DRAAF, Chambre d’Agriculture, ABP... 2 à 3 fois par an Superviser le fonctionnement : orientations et ajustements Ouvert aux autres intervenants/partenaires du pôle

Suivi des projets Comité technique : techniciens accompagnants les agriculteurs dans le parcours Points de parcours : 1 fois par trimestre


Mise en place du Pôle Conversion Validation du projet par le Conseil Régional

Fin 2011

1ère réunion du Comité de pilotage : mise en place du Pôle Comité technique / animateur du pôle : outils commun, fonctionnement, articulation dans les étapes, … Rencontre des partenaires : centres de gestion, autres… Communication sur le pôle : création plaquette, lancement du numéro vert… 2012 : première année de fonctionnement du Pôle Conversion


PLAN DE DEVELOPPEMENT DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE EN PICARDIE


LE CONTEXTE DE L’AB EN PICARDIE • Le nord du bassin parisien constitue une importante région de consommation • 0,5% de la surface agricole utile (SAU) est consacrée à l’AB • Progression significative depuis 2008 (+ 20%) • Élaboration d’un plan régional pour le développement de l’AB Conférence du 27 septembre 2011

DRAAF Picardie

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EVOLUTION DES SURFACES BIO EN PICARDIE Année

2006

2007

Surface en CAB

2010

279

631

944

13

10

19

41

5 255

5 534

5 919 (*)

6664 (*)

6,1%

5,3%

7,0%

12,6%

0,39%

0,41%

0,44%

0,50%

115 (*)

121 (*)

122 (*)

142 (*)

179 (*)

43

44

45

42

37

4 955 (*)

% d'augmentation % de la SAU Nombre d'exploitations Surface moyenne par

2009

300

Nombre de dossiers Surface totale

2008

(*) Source Agence bio Conférence du 27 septembre 2011

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ConfĂŠrence du 27 septembre 2011

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LES THEMATIQUES RETENUES CONVERSION ET PERENNITE DES EXPLOITATIONS

STRUCTURATION DES FILIERES

CONSOMMATION DE PRODUITS BIO RECHERCHE – DEVELOPPEMENT ET FORMATION

Conférence du 27 septembre 2011

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CONVERSION ET PERENNITE DES EXPLOITATIONS Promouvoir et accompagner la conversion, en particulier dans les BAC Favoriser le maintien en AB lors de la transmission des exploitations Favoriser l’installation des agriculteurs en AB Mettre en place un pôle de conversion

Conférence du 27 septembre 2011

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STRUCTURATION DES FILIERES Poursuivre le soutien à l’animation des filières Développer la structuration des filières

Conférence du 27 septembre 2011

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CONSOMMATION DE PRODUITS BIO Accompagner la restauration collective dans la rédaction des appels d’offre Faire figurer systématiquement des produits bio dans le cahier des charges des appels d’offre Développer l’approvisionnement en produits bio locaux Introduire à terme 20% de produits bio dans les cantines de l’Etat Conférence du 27 septembre 2011

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RECHERCHE – DEVELOPPEMENT ET FORMATION Développer la recherche-développement en AB Poursuivre l’introduction de l’AB dans les référentiels de formation Valoriser les exploitations des lycées agricoles Communiquer sur l’offre de formation en AB

Conférence du 27 septembre 2011

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