Magazine de la Fédération des JCE AURA Décembre 2018

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La fédération AURA s’agite ! Magazine de la Fédération des Jeunes Chambres Economiques d’Auvergne-Rhône-Alpes décembre 2018

n io t ac

Transmettre, et pérenniser


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Edito

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Les actions en région • JCI Pitch Training, JCE de Lyon • I Love Ravioles, JCE de Romans et Bourg-de-Péage • Accessivilité, JCE de Valence • Bénévol’vers l’emploi, JCE de Lyon • Has’ART’dez-vous !, JCE de Chambéry et sa région • Les 26 made in Drôme, JCE de Valence • GROOF, JCE de Lyon • Monopoly, JCE de Bourg-en-Bresse

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Transmettre et reprendre, toute une histoire • CCI Savoie : La transmission d’une entreprise, une étape complexe, Bruno Gastine • Techotel - La transmission d’entreprise, une histoire de feeling, Jean-François Baboulaz • Perraud Emballage : Conjuguer la formation, le ressenti et la curiosité pour reprendre l’entreprise familiale, Laurent Perraud • Thimonnier : Insuffler l’envie de se former pour rester performant, Sylvie Guinard • Union régionale des Scop Auvergne - Rhône-Alpes Relever le defi de la transmission d’entreprise, Meryem Yilmaz / témoignages des sociétés Semaweb et Caramba ! • Connaissez-vous la formation en situation de travail ? Emmanuelle Begon Qu’est-ce que la Jeune Chambre Economique ?


Edito Cher lecteur, Cette dernière édition 2018 correspond à la finalité. Finalité d’une année de prise de responsabilité au sein de notre mouvement et finalité de nos actions. Quoi de plus normal que de vous parler de transmission ? La transmission de nos actions est une des étapes les plus importante, impactante. Elle permet de donner du sens à l’action, à notre engagement. En effet, une action JCI part d’une problématique de territoire. Nous apportons une solution et, par la transmission, nous faisons en sorte que cette solution apporte un changement positif de façon pérenne. Chaque action doit pouvoir répondre à la question « et après » ? Ce « après » est la transmission. Transmission à une association, pour la naissance d’une nouvelle organisation, à un organisme public, privé, à une commune... De nombreuses actions issues de la JCI font partie de votre quotidien, comme par exemple la JUDE (journée mondiale des droits de l’enfant) ou encore la récupération du verre,... Ce magazine vous permet d’apprécier la plupart des actions transmises sur les 5 dernières années en région Auvergne - RhôneAlpes. Bonne découverte et bonne lecture,

Laurent PROFIT, Président 2018 de la fédération des Jeunes Chambres Economiques d’AURA

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Et si vous souhaitez agir et transmettre à nos côtés, n’hésitez pas à vous rapprocher d’une de nos 16 Jeunes Chambres Economiques locales présentes dans la région.


Les actions transmises en rĂŠgion

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JCE de Lyon JCI Pitch training (2013-2015)

Il s’agit de la création d’un module de formation. L’objectif : aider les jeunes entrepreneurs à formaliser et bien présenter leur projet pour convaincre les investisseurs potentiels en quelques minutes. Lancée en mars 2013, la commission « Business Angeling » avait pour but initial de faciliter l’accès au financement pour les jeunes entrepreneurs. La phase d’enquête nous a orientés vers la préparation des porteurs de projet au « pitch », cette fameuse présentation en quelques minutes pour convaincre un investisseur. Nous avons alors construit le module « JCI Pitch Training », basé sur une formation théorique et des mises en situation pratiques devant des spécialistes du conseil aux entrepreneurs. Résultats obtenus : • Un jour J, le 19 juin 2013 • Un module de formation à la présentation d’un projet entrepreneurial • Un mode opératoire de mise en situation réelle • Un livret d’analyse de la robustesse d’un projet (Fond) et de la capacité à en assurer la promotion (Forme)

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Transmission : • A l’Association des Jeunes Entrepreneurs Lyonnais (AJEL) • Convention de Transmission signée le 29 janvier 2015


JCE de Romans - Bourg-de-Péage

Les actions transmises en région

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I Love Ravioles (2011-2013) Le projet consistait à la création, la mise en place et au dépôt d’une marque de territoire : « I LOVE RAVIOLES » . A travers des T-shirts sérigraphiés localement, cette marque permettait de véhiculer l’image de notre territoire au delà de nos frontières, de manière ludique. Pour les touristes et les Romanais, cette marque fait référence à une spécialité locale qui rassemble, plutôt qu’à un clocher ou des savoirs faire économiquement moins stables comme la chaussure. Pour lancer la marque, nous avons mis les T-shirts en dépôt à l’office de tourisme et nous l’avons accompagné d’un concours de photos relayé dans tous les réseaux locaux. L’objectif était d’inciter le plus grand nombre à acheter le T-shirt et à le porter de manière ostentatoire en vacances ou de le mettre en avant d’une manière ou d’une autre. La photo la plus originale (avec vote du public lors de la fête de la raviole annuelle) gagnait un an de ravioles gratuites (en partenariat avec des fabricants locaux). Gros succès du concours sur deux années. La marque a plu aux collectivités (Office de tourisme) ainsi qu’à l’entreprise SAINT JEAN (fabricant local) avec qui nous avons mis en place une transmission pour la continuité du développement de cette marque de territoire à travers la mise en place et la vente de goodies estampillés « I LOVE RAVIOLES », tabliers, autocollants pour voiture, … Nous avons aussi développé à cette occasion un partenariat à long terme avec l’entreprise SAINT JEAN pour notre fonctionnement et aussi régulièrement pour nos actions et nos réceptions.


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Les actions transmises en région

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JCE de Valence / AccèCivilité (2007)

Le Samedi 8 Avril 2017, la Jeune Chambre Economique de Valence a organisé, sous le parrainage d’Hervé Prisset, médaillé paralympique à Séoul en 1988, une journée de sensibilisation du grand public aux différents handicaps : moteurs, psychiques, visuels, auditifs... L’objectif était de faire prendre conscience que l’accessibilité n’est pas seulement un ensemble de règles, de contraintes mais avant tout un comportement social et solidaire à la portée de tous, qui peut se résumer par le terme AccèCivilité. Les principaux acteurs locaux du handicap ont présenté leurs domaines d’intervention pour faciliter l’insertion dans la vie sociale des personnes en situation de handicap et de leurs familles. Chacun a pu expérimenter les ateliers de mise en situation (parcours multi sensoriel, lunettes de simulation, combinaison expérimentale…) et profiter d’animations, d’expositions photos et d’activités sportives. Au final, ce sont près de 150 personnes qui ont participé à cette journée et les retombées médiatiques ont été nombreuses. L’action a été transmise à ADHAP Services (Aide à Domicile Hygiène et Assistance aux Personnes) co-organisateur pour une éventuelle 2ème édition.


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JCE de Lyon

Les actions transmises en région

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Bénévol’vers l’emploi (2017-2018)

Le projet «Bénévol’vers l’emploi» a été développé en collaboration avec la Mission Locale de Lyon. Il vise à faire découvrir le bénévolat à des jeunes en difficultés sociales et professionnelles afin qu’ils découvrent le monde associatif, développent leur sens de l’engagement et révèlent des qualités non exprimées dans un environnement professionnel. Audelà de faire vivre une expérience bénévole, le projet vise à donner confiance aux jeunes et mettre en avant l’ensemble de leurs talents augmentant ainsi leur employabilité. La mission locale de Lyon a accepté d’expérimenter le projet sur 10 de leurs jeunes afin d’évaluer sa pertinence. La méthodologie du projet s’appuie sur 4 étapes clés : 1. un atelier pour présenter le bénévolat sous toutes ses formes et lever les a priori potentiels ; 2. un speed dating pour que les jeunes choisissent une mission bénévole et les associations sélectionnent un bénévole ; 3. un « vis ma vie associatif » pendant une semaine à 1 mois maximum 4. un atelier bilan post mission pour construire un cv citoyen et valoriser ainsi les compétences développées. Ces étapes ont été réalisées entre septembre 2017 et juin 2018. 10 associations partenaires ont accepté d’ouvrir leurs portes à ces jeunes (AREMACS, ADAPEI, EmmausConnect,


Emmaus Défi...). Les résultats de notre expérimentation : au delà de la valorisation de cette expérience associative pour chacun des jeunes dans leur démarche de recherche d’emploi, 1 jeune a été recruté en service civique . La mission locale de Lyon a accepté de poursuivre le projet et de l’intégrer au dispositif de parrainage. Le but : faire que chaque parrain accompagnant un jeune soit sensibilisé à l’expérience associative et aux atouts qu’elle peut constituer.

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La transmission a été officialisée en présence de Vincent Beley, Directeur de la Mission Locale de Lyon lors de l’événement «Partenaires en Lumière» organisé par la JCE Lyon le 15 novembre dernier à la Tour Incity. Vincent Beley a rappelé «l’importance d’être ouvert à ce type de collaboration car elle démontre leur impact positif et vertueux.»


JCE de Chambéry et sa région

Les actions transmises en région

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Has’ART’dez-vous ! (2014-2016) L’objectif premier est d’encourager le grand public à se rendre le centre ville, pour faire face à la presssion des zones commerciales installées en périphérie de ville. Il s’agit donc d’inviter le grand public à visiter et fréquenter le centre ville afin de le dynamiser et ainsi en développer l’économie. Cela passe par un appel à création d’œuvres d’art (arts plastiques, sculpture, photographie, illustration) sur le thème de la ville de Chambéry, ouvert aux artistes de la Savoie. Après le succès de la première édition qui s’est déroulée début 2014, la JCE de Chambéry & sa région a renouvelé l’action Has’ART’dez-vous ! Dans un souci de transmission pour cette V2, l’action a été menée en parrallèle à Aix-les-Bains (édition aixoise gérée par la mairie). Les œuvres ainsi créées ont été exposées dans les commerces du centre ville une première fois du 13 au 24 janvier 2014, puis du 17 au 30 octobre 2015 (date choisie en raison des vacances de Toussaint où peu d’activités sont proposées en centre ville de Chambéry à cette période). Un plan indiquant les commerces participants à l’opération a été distribué massivement dans les lieux clés du centre ville. En parallèle, des animations sur le thème de l’art (ateliers, conférences, rencontres avec les artistes) ont été organisées pour rendre la manifestation attractive et amener l’art au grand public et faire résonner l’exposition dans les commerces. Les œuvres ont ensuite été regroupées dans une salle


d’exposition du centre ville (lieu atypique, habituellement non accessible au public afin de rendre l’exposition encore plus attrayante (Palais de Justice) le weekend du 31 octobre-1er novembre, avec possibilité pour les artistes d’avoir un stand pour exposer leur travail. La transmission de l’action a été officialisée avec la ville d’Aix-les-bains en avril 2016.

Du

17 au 1er Novembbre 2015 * à ChambÉry

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Happy !!

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artistes savoyards* dans les commerces du centre ville

Programme détaillé sur

: www.facebook.com/hasartdezvous

* Retrouvez les œuvres de 27 artistes dans les commerces de Chambéry et 20 artistes à Aix-les-Bains.

En partenariat avec

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Une action menée par


JCE de Valence et JCE de Romans Bourg-de-Péage

Les actions transmises en région

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Les 26 - Made in Drôme (2015)

L’action des 26 Made in Drôme consistait à mettre en avant 26 produits conçus et fabriqués dans la Drôme. En effet, de nombreux produits connus et reconnus parfois internationalement sont fabriqués en Drôme sans que personne ne le sache véritablement. L’objectif consistait à réaliser une exposition photographique « hors les murs » afin que les produits viennent à la rencontre des Drômois, là où ils habitent, là où ils travaillent, là où ils vivent. L’exposition initiale a eu lieu à Valence et à Romans, pendant une durée globale de 4 mois. Ensuite, l’action a connu de nombreuses étapes dans sa transmission : • d’abord, l’exposition a été demandée par plusieurs organismes et institutions : Palais des Congrès de Châteauneuf sur Isère, lycée agricole du Valentin, devant le Palais Idéal du Facteur Cheval à Hauterives, mairie de Romans, médecine du travail (de novembre 2015 à mars 2017) ; cela nous a permis de nouer des partenariats pour d’autres actions (par exemple, l’action Massage Cardiage en 2016 a été organisée au lycée du Valentin) ; • ensuite, le Département de la Drôme a repris nos photographies et nos textes pour réaliser une exposition photographique sur les grilles de l’Hôtel du Département, qui a eu lieu de décembre 2016 à février 2017


enfin, les totems qui ont servi à l’exposition ont été transmis à la JCE de Romans qui s’en est servi pour réaliser une nouvelle exposition sur un autre thème.

Cette action a donc été triplement transmise. Pour mémoire, la liste des 26 entreprises : Nateva, Charles & Alice, Jars, Cave de Tain, l’Atelier du Laser, Cari Electronic, 1083, Cibox, Valrhona, Infologic, Huilerie Richard, Syndicat des Nougatiers, Sole Mio, Refresco, Charcuterie des Limouches, Maison Pic, Syndicat du Picodon, SVD, l’Oiseau Bâteau, Ravioles Saint Jean, Revol, Lafuma, Skipper Logistique, Drôme Cailles, la Bulle Verte, Nivon.

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Le livret est visualisable ici : http://les26madeindrome.com/media/ livret.pdf


JCE de Lyon

Les actions transmises en région

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GROOF / Green on the roof (2014-2016) La création d’un acteur de l’agriculture urbaine à Lyon Partant d’un constat d’une demande sociale importante pour l’accès à la nature et au potager en milieu urbain, la commission GROOF souhaitait promouvoir les potagers en toiture, dispositif existant dans plusieurs villes dans le monde, mais (très) peu à Lyon. Objectifs de la commission : • proposer une vision générale du sujet des potagers en toiture : recensement des toits possibles, développer un réseau... • accompagner des projets pilotes : à l’aide d’un ou plusieurs co-porteurs de projets, accompagner la réalisation de jardins pilotes (définition des besoins, faisabilité technique, financement, réalisation, durabilité) ; • communiquer et créer un engouement citoyen. Les jours J • Une soirée-débat en septembre 2015. Cela a été l’occasion de réunir le réseau que GROOF s’était constitué. 90 participants et une dizaine d’intervenants (Marmite Urbaine, Passe Jardin, Groupama, adjoints à la Ville de Lyon, entreprises…). • Le GROOFathon : trois jours pour produire et faire avancer le sujet des potagers en toiture, au Tuba, en octobre 2016. Cela a été l’occasion d’avoir de nombreuses présentations d’acteurs de l’agriculture urbaine à Lyon, de produire une plaquette et un logigramme (notamment), et de faire un petit déjeuner partenaire.


La commission GROOF a créé un véritable acteur de l’agriculture urbaine à Lyon, avec plusieurs actions structurantes à continuer. Une association s’est donc créée pour devenir le repreneur de la commission. Témoignage : la vie de l’association GROOF Avec bientôt 2 ans d’existence, l’association GROOF a consolidé plusieurs de ses activités. L’organisation d’événements et de débats se poursuit, avec plusieurs temps forts par an, et l’animation locale d’événements nationaux (les 48h de l’agriculture urbaine). L’accompagnement de projets reste le coeur de l’action, avec la constitution d’une offre de formation, ainsi que le suivi de plusieurs projets (non encore réalisés) pour des écoles ou encore un promoteur. A noter : la mise en place récente d’un jardin partagé d’entreprise sur un toit par un membre de GROOF. Il s’agit du premier projet né de l’ecosystème GROOF. En savoir plus : https://groof.fr/ et https://www.facebook.com/groof.lyon/

soirée-débat, septembre 2015

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L’apport de la JCE est indéniable pour GROOF, puisque c’est au sein de la JCE qu’a émergée l’idée et que c’est construit le projet. La méthodologie de projet, ainsi que l’accompagnement des commissions, a permis de transformer cette idée en une association active (16 membres cotisants et de nouveaux bénévoles assez régulièrement dans l’année) !


JCE de Bourg-en-Bresse

Les actions transmises en région

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Monopoly (2016) Le vrai Monopoly en version Burgienne ! Un Monopoly spécial Bourg ? Oui, c’est possible ! Le célèbre jeu de société a été adapté dans de nombreuses versions (ville, film, jeu vidéo...) mais il n’existait pas encore de version spécialement conçue pour la région Bressane. La Jeune Chambre Economique de Bourg-en-Bresse a souhaité dynamiser le territoire à sa manière en lançant un Monopoly aux couleurs de Bourg-en-Bresse et en reprenant sur les cases le monastère royal de Brou, des institutions culinaires comme le Français, les 3 clubs professionnels de la ville... Elle s’est appuyée sur cette action pour prendre un nouveau départ. Tout d’abord, nous sommes allés à la rencontre des élus et de la population pour leur demander ce qui mériterait une case dans le Monopoly selon eux. Puis, nous avons rencontré les commerçants et les institutions nominés. C’était un excellent moyen pour se faire connaître ! Le produit doit valoriser le territoire pour qu’il puisse être vendu. Donc pas de choix arbitraire, sauf pour la case JCE ! Parmi les institutions, il y a eu les clubs sportifs de niveau national qui sont devenu, avec les commerçants, des partenaires pour cette action et les actions futures.


Nous avons donc cumulé Action, Visibilité et Partenariats. Donc aussi Développement. Cette action nous a permis d’accueillir de nouveau membre et de développer de nouveaux projets. La librairie burgienne Montbarbon, qui évidemment a sa case sur le plateau de jeu, et dont le jeune dirigeant s’est beaucoup impliqué dans la création de cette version locale du Monopoly, était le seul le lieu de distribution. L’action lui a été transmise, et elle en est devenue le fournisseur officiel.

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1000 Monopoly ont été vendus en 2016. La librairie Montbarbon en a recommandé 1000 en 2017.


Transmettre et reprendre, toute une histoire

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La tra


ansmission d’une entreprise, une étape complexe Les dernières études montrent que 60 % des chefs d’entreprise français n’ont pas de plan de succession et que ce taux est pratiquement indépendant de leur âge ! Pourtant la transmission de son entreprise nécessite beaucoup d’engagement, d’énergie et d’anticipation, idéalement cinq ans. De l’engagement et de l’énergie, il en faut pour recevoir les repreneurs potentiels, choisir celui qui partage votre stratégie et vos valeurs, se mettre d’accord avec lui sur les conditions financières de la cession et finaliser avec l’aide de différents prestataires tous les documents administratifs et contractuels qui accompagnent forcément une telle cession. Pas étonnant donc que 77 % des cédants aient moins de 55 ans et qu’il n’y ait pratiquement plus de cédants après 65 ans ! De l’anticipation, il en faut aussi pour affiner le positionnement de votre entreprise sur son marché, stabiliser son modèle économique, fidéliser vos collaborateurs clefs, afficher plusieurs années de résultats positifs et trouver le bon repreneur. Il vous faudra ensuite trouver avec lui le juste prix qui rende compte de la capacité bénéficiaire de votre entreprise sans mettre en difficulté ce repreneur et sa nouvelle équipe. La transmission d’une entreprise, quelle que soit sa taille, est donc bien plus complexe que sa création et pourtant rares sont les politiques publiques en sa faveur alors que les soutiens à la création sont nombreux. C’est une des explications à la grande fragmentation de notre tissu économique qui rend nos entreprises plus fragiles, moins compétitives et trop petites pour exporter. À ceci s’ajoute une instabilité fiscale notoire en matière de transmission, notamment au sein de la famille du chef d’entreprise, qui gêne l’anticipation nécessaire à une bonne transmission et paralyse de nombreux cédants potentiels.

Bruno Gastinne Président de la CCI de Savoie

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L’enjeu de la transmission des entreprises est important, pour ne pas faire disparaître les emplois correspondants.


La transmission d’entreprise, une histoire de fee

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Jean-François Baboulaz nous raconte... On reçoit souvent de beaux courriers : «votre entreprise nous intéresse», de la part de cabinets spécialisés dans les cessions d’entreprises, et on les met au panier ! Un jour, je reçois une lettre manuscrite, que je prends le temps de lire : deux amis de longue date, avec des cursus très différents mais très complémentaires, un commercial et un comptable, cherchent une entreprise à reprendre et me demande un rendez-vous. Je les reçois, un soir, et nous nous quittons à 23h, en s’assurant de se revoir. Ils ont ciblé plusieurs entreprises, je leur réponds que c’est trop tôt, et qu’il faudra se revoir plus tard. Mais le courant est passé et nous nous revoyons rapidement. Le binôme me plaît de plus en plus, et l’idée de transmettre fait chemin. Valorisation, annonce aux membres de ma famille présents dans l’entreprise, puis annonce aux salariés. La réaction est mitigée, déception, encouragements, compliments, mais aussi critique, car sentiment d’abandon, de lâcheté. Étape douloureuse ! Nuits blanches, angoisses, et si on arrêtait tout ?! Trop tard, l’information a fait son chemin, et certains clients sont déjà au courant. Il faut aller au bout ! La valorisation est confiée à nos conseils juridiques et les deux parties tombent vite d’accord. L’entreprise est en pleine forme, les comptes sont fiables, les avocats font leur travail et la négociation fait sont chemin. Nous sommes d’accord sur le prix et sur la garantie de passif. La cession est fixée au 30 septembre 2017, date de clôture de l’exercice comptable. La période d’accompagnement sera de 9 mois. La saison d’hiver se passe, ils découvrent les métiers. Les salariés


eling

J’ai créé TECHOTEL en octobre 1987. L’entreprise compte une trentaine de salariés et réalise un CA de 7,5 millions d’euro. Spécialisée dans l’équipement hôtelier, mobilier, art de la table, petit matériel de cuisine, vêtements professionnels, linge de table, usage unique, elle rayonne sur les départements Savoie / Haute-Savoie / Isère / Ain et dispose d’une agence commerciale et d’un show room à Lyon pour tout le département du Rhône. De la brasserie au restaurant étoilé, de la résidence de tourisme aux plus grands palaces que comptent nos stations de ski, l’entreprise est partout ! Et comme le tourisme en Rhône-Alpes se porte bien, l’entreprise en profite pleinement.

Jean-François Baboulaz a transmis son entreprise Tec-Hotel à Saint-Alban-Leysse (Savoie) fin 2017

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commencent à se familiariser à ce nouveau management. Les nouveaux gérants décident de développer et de nouveaux commerciaux arrivent pour renforcer la présence de l’entreprise en Rhône Alpes. A ma grande joie, il n’y a pas de casse dans l’équipe, tout le monde est resté. C’était ma plus grande crainte ! Le 30 juin arrive, je vais devoir partir. Mais ni moi, ni eux n’ont envie que ça s’arrête comme cela. Ils me proposent de faire une deuxième saison d’hiver, de garder quelques clients, archi, déco, et quelques grands comptes, avec un statut de consultant. Génial ! Je n’avais pas envie que ça s’arrête ! Et donc, on continue. Nous avons une chance énorme, nous nous entendons très bien, ce qui est très très rare, au dire des habitués de transmission. J’espère que l’histoire durera encore, car je ne suis pas pressé de partir pour de bon !


Conjuguer la formation, le ressenti et la curiosit

Après la fin prématurée d’une carrière sportive à l’âge de 25 ans en snowboard freestyle due à un violent impact au talon en compétition en Sierra Nevada, j’ai décidé de lancer une marque de vêtements sur la niche des sports de glisse. Après 6 ans d’activité, un marché en déclin et un réseau de vente en magasins multi-marques peu professionnalisé, j’ai pris la décision de stopper cette activité pour prendre la succession de mon père dans l’aventure de la reprise de l’affaire familiale fondée en 1948 par mon grand-père.

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Nous avons deux métiers : le premier, la construction de caisses en bois sur mesure en fourniture sur notre site de Genas, le second : nous y ajoutons le service d’emballage ; nous intervenons chez nos clients où nous servons de centre de regroupement et d’emballage sur notre site dédié à St Priest. Mon arrivée dans l’entreprise il y a 11 ans a été pour le moins surprenante, voir avant-gardiste ! Mon père m’a positionné sur le site de l’emballage en me disant « fais ce que tu peux » ! A partir de là, il a fallu que je fasse ma place et sans passe-droit ! Ne connaissant rien au métier, mon meilleur allié a été le ressenti et j’ai usé du maximum de bon sens dont j’ai pu faire preuve. Au début cela a été un exercice périlleux, les convictions de certains, la réticence au changement ont été les des plus gros freins. Il a fallu emmener les gens en mettant beaucoup d’énergie positive et en faisant les choses avec eux pour pouvoir les emmener doucement dans une transition qu’ils contribuent désormais à pérenniser. De nombreuses synchronicités ont contribué à de multiples opportunités faites de rencontres notamment auprès du mouvement du CJD (Le Centre des jeunes dirigeants) une véritable école du dirigeant avec


té pour reprendre l’entreprise familiale pour point d’orgue une économie au service de l’homme dans laquelle je continue à me former. Ma curiosité pour les nouveaux modèles d’organisations basées sur la délégation, la confiance, le bon sens où le cadre et l’exigence sont les fondamentaux sont bien plus qu’une méthode, c’est une vraie philosophie. C’est cela qui permet de transformer l’organisation de l’entreprise grâce à des collaborateurs très investis sans qui nous n’en serions pas là aujourd’hui. L’entreprise ces 5 dernières années a évolué sur 2 nouveaux sites de 4000m2 et 7000 m2, les effectifs ont doublé en une dizaine d’année. Je me félicite que l’entreprise attire des profils de plus en plus performants, investis et inspirants ; mon ambition : une « entreprise consciente », au service de ses collaborateurs et de son environnement.

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Laurent PERRAUD Gérant de PERRAUD EMBALLAGE www.perraud-emballage.fr


Insuffler l’envie de se former pour rester perfo

L’entreprise Thimonnier est créée en 1870. Je suis la 5e génération de la famille Doyen à sa tête. Mais contrairement à ce qu’on pourrait croire, une transmission familiale n’a pas été orchestrée en tant que telle. Mon grand-père faisait la scission entre capital et direction d’entreprisea: pour sa succession, il pensait mettre un ingénieur à la tête de l’entreprise et que la famille garde ses parts. Quand je me suis positionnée, j’étais au contraire persuadée qu’il fallait qu’une autre aventure s’écrive, que ce soit avec moi ou avec quelqu’un d’extérieur. Il fallait à Thimonnier des actionnaires qui soient en activité, qui parient sur l’avenir.

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J’ai une formation d’ingénieur mécanicien. Mon expérience m’a permis d’appréhender l’industrie comme un monde à multi-visages mais qui utilise les mêmes techniques. Arrivée sur Lyon début 2000, entre deux emplois, j’ai décidé de créer ma boîte. Mon grand-père s’est alors rapproché de moi pour mes compétences d’ingénieur et mon envie d’entreprendre. Sa proposition m’a intéressée mais je sentais qu’il me fallait acquérir certaines compétences complémentaires avant d’arriver dans une société ayant cette longue histoire. J’ai donc fait un International MBA à l’EM Lyon. A la sortie, j’ai intégré l’entreprise. 2002-2007 : Je suis rentrée dans l’entreprise, « imposée » par mon grand-père, en tant que Chef de Projets puis Directrice Technique. Au même moment, Thimonnier a commencé à rencontrer de graves difficultés. En 4 ans, la société est passée de 120 à moins de 50 salariés. Cette première aventure a été très formatrice. J’ai intégré la direction générale en 2007 au moment où nous étions au plus bas. 2007-2013 : Pour les collaborateurs j’ai été une dirigeante qui a participé au redressement de Thimonnier car à partir de 2007 nous


ormant avons eu une croissance à 2 chiffres. Je suis devenue PDG en 2009. Des membres de la famille étant toujours au capital, je poursuivais leur mode de management. En 2013, je rachète l’entreprise en souhaitant être seule actionnaire pour avoir les mains libres. Je rentre alors dans la peau d’un entrepreneur. J’ai tout de suite indiqué aux collaborateurs la feuille de route que je souhaitais mettre en place.

En termes de management Le management était très interventionniste et dirigiste. J’ai infusé un principe différent : que mes collaborateurs soient les référents dans chacun de leurs métiers, quelque soit leur poste, qu’ils aient l’expertise pour une prise de décision rapide. L’objectif est d’apporter de la fluidité dans le travail. La clef pour y parvenir : impliquer fortement mes collaborateurs dans des cycles de formation. C’est 2500 heures de formation par an pendant 2 ans qui ont été pratiquées. En termes de stratégie Nous réalisons 80% de notre chiffre d’affaire à l’international. Nous fabriquons des machines personnalisées au besoin du client, les moins coûteuses possible en termes d’utilisation. En plus d’être à l’affût des nouvelles technologies pour les appliquer à notre activité, j’attends de mes collaborateurs qu’ils soient curieux, très polyvalents, ouverts à une remise en cause permanente dans un cadre de travail collaboratif. Ces changements managériaux et organisationnels nous permettent de rester efficaces, innovants et compétitifs. Sylvie Guinard, Présidente Directrice Générale

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En termes d’organisation Le mode de fonctionnement était très traditionnel, organisé autour des 4 grands métiers : commercial, technique, production et achats. J’ai souhaité mettre en place un fonctionnement plus transversal et ajouter un nouveau service de « Performance industrielle » regroupant des métiers dont certains étaient à créer dans l’entreprise. Pour y parvenir, j’ai sollicité auprès de la région un accompagnement sous la forme d’un plan appelé « Performance PME ».


Relever le défi de la transmission d’entreprise

Le défi de la transmission d’entreprise est un défi autant démographique qu’économique que territorial. Démographique car près de 20% des dirigeants des PME sont âgés de plus de 60 ans et plus de 60 % des dirigeants d’ETI ont au moins 55%a: le nombre d’entreprises à transmettre dans les prochaines années va donc considérablement augmenter. C’est une période délicate qui s’ouvre pour l’économie française car ces entreprises ne trouvent pas toujours de repreneurs. A la perte de ces emplois directs, s’ajoute alors celles des emplois indirects, créant un cercle vicieux de dévitalisation de nos territoires. Chaque année, on estime à 60 000 entreprises potentiellement transmissibles mais seulement 50% les entreprises le sont réellement. Plusieurs obstacles sont à franchir : une information insuffisante, le manque d’anticipation mais également des difficultés de financement et d’accompagnement.

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Créée à l’initiative de l’UR SCOP avec le soutien de la Région et de nombreux partenaires, Transméa est une société de capital investissement unique en France qui apporte une réponse originale destinée à répondre aux besoins d’accompagnement et de financement de la transmission et reprise d’entreprises par les salariés. En 10 ans, nous avons accompagné 160 reprises d’entreprises par leurs salariés et en avons financé 140 avec nos différents véhicules d’intervention dont Transméa.


http://www.scop.org/ http://www.transmea.coop/ http://www.jetransmetsamessalaries.fr/

Meryem Yilmaz Responsable développement et de l’équipe création-reprise-transmission

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La Transmission interne permet de maintenir les emplois et surtout d’encourager la transmission d’actifs et de savoir au plan inter générationnel. Ce qui est intéressant à savoir, c’est que le taux de survie de ces entreprises est de 8,6% supérieur à la moyenne générale trois ans après la reprise, et de 14,5% cinq ans après, soit de 86% à 3 ans. Plusieurs raisons : les équipes et les savoir-faire restent en place, l’actionnariat salarié et le mode de gestion plus transparent favorisent l’implication de chacun au service de la performanceéconomique et durable de l’entreprise. Même si le départ à la retraite est un des principaux facteurs de cession, nous avons de plus en plus de dirigeant qui souhaite impliquer leurs salariés au capital tout en restant dans la société.


Union régiona

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Semaweb Grenoble (38) Entreprise transmise à ses salariés en 2018 « J’ai créé seul Semaweb il y a 10 ans autour du référencement naturel des sites web et la visibilité. » explique Aliocha, gérant de Semaweb « J’ai rapidement intégré une dynamique d’équipe avec l’envie de mettre en place un climat et des méthodes pour cultiver deux pointsclés : l’apprentissage permanent et une bonne ambiance. L’équipe s’est tournée fin 2017 vers l’Union régionale pour en savoir plus sur la coopération et a finalement opéré une transformation en Scop en mai 2018, transformation opérée avec le gérant resté en place et le collectif de salarié•e•s qui a impulsé la transformation. Une transformation qui pose question dans son réseau de clients. « Nous avons vu changer l’image que nous renvoyons : se présenter comme une Scop interpelle, nos clients ne sont pas du tout dans ce monde et ont certains clichés. On apprend à faire de la pédagogie, développer et valoriser notre démarche. Dans un réseau comme le MEDEF, le cliché est celui des reprises de la dernière chance, mais cela suscite de la curiosité. Des dirigeants de PME sont intéressés et se disent qu’il doit y avoir quelque chose d’intéressant derrière si nous avons fait ce choix. » Dans les faits, la transformation en Scop n’a pas changé le quotidien de Semaweb. Le gain est ailleurs : « La Scop nous a permis de faire évoluer la société sur le plan patrimonial, la propriété change de main. L’entreprise ne repose plus sur le dirigeant. Avec l’Union régionale des Scop, nous avons eu un accompagnement placé là où l’on en avait besoin. »


ale des Scop Auvergne Rhône Alpes // Témoignages

Caramba ! Rien d’hispanique dans cette appellation, mais une agence de publicité et de communication créée en 1985 à Saint- Étienne, connue auparavant sous le nom de Gn Partner-Zoé. En mars 2017, le dirigeant Pierre Guichard annonce vouloir se retirer, tout en proposant aux salarié•e•s de reprendre l’entreprise. Accompagnée par la société de capital-investissement Transméa, cette nouvelle Scop porte bien son nom : la transmission s’est faite en seulement 4 mois ! Spécialisée dans la conception et la réalisation de campagnes publicitaires, l’agence se compose de 9 salarié•e•s, dont 5 associé•e•s, avec un fil directeur : se renouveler. Historiquement adossée à un groupe d’imprimeries, Caramba ! montre une volonté forte de s’ouvrir à d’autres compétences, notamment digitales, pour continuer à bâtir sa propre identité. Fort de son savoir-faire, un véritable travail d’équipe est au cœur de cette transformation en Scop, un mode de fonctionnement en adéquation avec leurs valeurs communes. Se renouveler, c’est aussi se renouveler en termes de hiérarchie et de collaboration entre salarié•e•s : depuis cette évolution en Scop, le dirigeant actuel met en avant cette transversalité entre l’équipe qui participe activement à la prise de décision. La « clé de la réussite », c’est l’entraide, ce passage à un capital humain où chacun s’implique dans cette aventure collective. Caramba ! marque ainsi le coup et montre que la nouveauté peut se faire au profit de tous et ensemble.

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Caramba ! St Etienne (42) Entreprise transmise à ses salariés en 2018


Connaissez-vous la formation en situation de trav

La loi du 5 septembre, dite « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel » redéfinit l’action de formation comme « un parcours pédagogique permettant d’atteindre un objectif professionnel ». Dans cette dynamique, elle rompt avec le modèle entériné par la loi formation de 1971 selon lequel la formation interne à l’entreprise devait être dispensée dans des locaux distincts des lieux de production. Elle institue un nouveau droit aux entreprises, celui de réaliser des actions de formation en situation (AFEST), actions ouvrant droit aux fonds mutualisés (selon les conditions fixées dans le décret d’application à venir). En synthèse, l’action de formation en situation de travail (AFEST), qui ne se réduit pas à un apprentissage « sur le tas » et ne se substitue pas aux autres supports de formation (en présentiel, FOAD…), relève d’une ingénierie précise. Son efficacité implique que les conditions de réussite soient réunies. Elle se compose de deux séquences alternées (réitérées autant de fois que nécessaire) pour produire des apprentissages. : • Une mise en situation de travail intentionnelle, préparée et organisée dans une visée pédagogique • Une séquence réflexive permettant la verbalisation et la confrontation entre l’activité réalisée à une référence L’existence de ces deux séquences sécurise le fait que dans le cadre d’une AFEST, l’apprenant fait l’expérience du travail et transforme cette expérience en compétences, qu’il apprend et de comprend. L’AFEST peut viser l’acquisition d’une compétence spécifique comme s’insérer dans un parcours certifiant.

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L’AFEST se révèle, après plus de deux ans d’expérimentation dans une cinquantaine d’entreprises, être davantage qu’un processus qui produit des compétences, mesurables et traçables.


ail ?

L’AFEST : • apporte à la personne formée une estime de soi et une prise de conscience de ses propres capacités. Elle renforce l’appétence pour la formation. • permet de faire évoluer les pratiques des entreprises notamment en matière de pratiques RH ; • contribue à parler autrement des « savoirêtrea» ; • fait bouger l’organisation du travail et les attendus du management ; • contribue à la qualité de vie au travail et à la performance de l’entreprise.

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Emmanuelle Begon Maison de la formation en situation e.begon@mafest.fr


Les partenaires de la fédération des Jeunes Chambres Economique d’Auvergne et de Rhône-Alpes

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Les partenaires de la Jeunes Chambres Economique Française


La Jeune Chambre Economique est une association est un mouvement composé d’hommes et de femmes âgés de 18 à 40 ans. Ces derniers s’engagent afin de contribuer à l’évolution de la société et de ses individus, par la mise en place de projets d’ordre économique, social, et communautaire. L’association est indépendante de tout courant politique, religieux ou syndical. La fédération des Jeunes Chambres Economique d’Auvergne et de RhôneAlpes est affiliée à la Jeune Chambre Economique Française (JCEF). La Fédération a pour rôle d’animer et de promouvoir l’action des Jeunes Chambres Economiques locales de sa région. Elle regroupe les 16 Jeunes Chambres Economiques Locales (JCEL) de la région des Auvergne-Rhône-Alpes : Annecy, Bourg-en-Bresse, BourgoinJallieu, Chambéry, Clermont-Ferrand, Grenoble, Le Puy en Velay, Lyon, Montélimar, Oyonnax, Romans – Bourg de péage, Saint-Etienne, Valence, Vichy, Vienne et Villefranche sur Saône.

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contact : auvergne_rhonealpes@jcef.asso.fr



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