LUC DOERFLINGER
infusion - diffusion
Luc Doer flinger
infusion - diffusion sixième version
Couverture : Visée de l’âme stabilisée, 2011 Photogravure, 15 x 20 cm
Suspens II, 2016 Diptyque, fusain et pierre noire sur toile libre encadrĂŠe 71 x 182 cm
Magique - Normal (Assemblage), 2016 Installation Ă la galerie Modulab, Metz Fusain et pierre noire sur toile libre encadrĂŠe, 223 x 273 cm
Votez (quand même), détail, 2016 142 x 91 cm, diptyque, fusain et pierre noire sur toile libre encadrée
Tête buée III, 2016 Diamètre 17 cm, crayon sur papier, cadre
Horizon incertain, 2016 Diamètre 17 cm, aquarelle sur papier et vernis , cadre
(Assemblage) , 2016 Fusain et pierre noire sur toile libre encadrĂŠe, 223 x 142 cm
(Assemblage) , 2016 Fusain et pierre noire sur toile libre encadrĂŠe, 223 x 286 cm
Petit soldat La pensée élastique II Rose satellite Une théorie des rapprochements Slane, ille au bonnet Diptyques, fusains et pierres noires sur toiles libres encadrées 142 x 71 cm chacune
Magic ? , 2016 Fusain et pierre noire sur toile libre encadrĂŠe, 71 x 71 cm
Prince , 2016 Fusain et pierre noire sur toile libre encadrĂŠe, 71 x 71 cm
And I ... , 2016 Fusain et pierre noire sur toile libre encadrĂŠe, 51 x 71 cm
NIHIL -ANIHIL , 2016 Fusain et pierre noire sur toile libre encadrĂŠe, 71 x 71 cm
INFUSE – DIFFUSE, 2015 Sérigraphie sur papier ou toile peinte, diptyque 50 X 70 cm. Chaque image, 10 exemplaires
PENSES – Y / J’Y PENSE est la matérialisation de cet entre-deux étrange où la conscience de la chose à faire est à l’envers exact de la remise à plus tard de cette chose à faire. Le Y représente ici les possibles logés dans cette procrastination. Le texte en Futura laisse présager que cela peut durer…
Penses -y / J’y pense, 2014 Découpe et gravure laser sur BFK Rives 240g. 90 x 35 mm. Édité pour le projet Pense bête, Galerie de Roussan, Paris sur une invitation de Sandra Aubry et Sébastien Bourg
Infuse - Difuse II, 2015 Huiles sur toile, aquarelles, gouaches, gravures, sérigraphies et dessins sur papier, 260 x 700 cm Assemblage pour l’exposition Into the wood à la Jules Maeght Gallery, San Francisco
Infuse - Difuse II, 2015 Huiles sur toile, aquarelles, gouaches, gravures, sĂŠrigraphies et dessins sur papier, dimensions variables Exposition Into the wood Ă la Jules Maeght Gallery, San Francisco
Dormante 1 et 2, 2015 Aquarelle et crayon sur papier, 20 x 30 cm chacun
TĂŞte collerette, 2015 Huile sur ilm, 51 x 61 cm
Cagoule 2, 2015 Huile sur toile, 76 x 51 cm
Escape on the river, 2015 Huile sur toile, 41 x 51 cm
Garçon sondes 1, 2015 Impression numÊrique et gouache sur papier, 31 x 41 cm
Garรงon sondes, 2015 Aquarelle et crayon sur papier, 31 x 41 cm
Aquarelles, dessins, cadres anciens, 2014 Dimensions variables
Petit suspens , 2016 Crayon sur papier, aquarelle, cadre ancien, 33 x 28 cm.
Grand petit soldat , 2016 Crayon sur papier, aquarelle, cadre ancien, 33 x 28 cm.
Réels fantômes Exposition à la Douëra, Malzéville, 2015
Cygnes Rorschach Huile sur pvc noir, diamètre 200 cm
(…) Ce sont des ellipses. Elles s’intercalent entre le réel et ce que tes yeux voient. (…) Des entre-regards. Des lentilles par lesquelles transitent tes confusions. Le moine Radar, Pensées anadyomènes
Ellipses, 2015 Huiles sur pvc noir, 200 x 100 cm Accroupie Fille Viola
Ellipses, 2015 Huiles sur pvc noir Tête caillou, 60 x 40 cm Bras, 200 x 53 cm Raie, 200 x 53 cm Manchot, 60 x 40 cm
Ellipses, 2015 Huiles sur pvc noir, 200 x 80 cm RayĂŠ Fille au couteau
Ellipses, 2015 Huiles sur pvc noir Biche, 100 x 80 cm Fille au bonnet, 200 x 80 cm Garçon cible, 200 x 80 cm Bréchet, 60 x 40 cm
Pages suivantes Fille au couteau Garçon cible Variotype, 120 x 80 cm, 4 EX Gravures, Maeght éditeur, 2014
Odorono Variotype, 160 x 120 cm, 2 EX Gravures, Maeght éditeur, 2014
Tête blanche, 2013 Gouache sur carton, 100 x 70 cm Ci-contre : Infuse Variotype, 160 x 120 cm, 2 EX Gravures, Maeght éditeur, 2014
Fille aux suspendules, 2013 Gouache sur carton, 70 x 50 cm Ci-contre : Substances passantes (dyptique), 2013 Aquarelle et gouache, 140 x 100 cm
Fille aux bois, 2011 Photogravure, 15 x 20 cm
Madon, 2011 Photogravure, 10 x 7 cm
Fille aux bois et visée de l’âme stabilisée, 2012 Fusain et pierre noire sur toiles libres, 250 x 260 cm chacune
RayĂŠ blanc, 2013 Gouache sur carton noir, 70 x 70 cm
Chère C., Tu m’as demandé un texte sur ma démarche artistique de 800 à 1000 signes espaces compris. Un texte sur mon travail à faire pour dans quatre jours. J’ai déjà de vagues écrits de ce type ; mais je n’en suis jamais satisfait. Le problème c’est que “ce qu’on voit ne loge jamais dans ce qu’on dit“ comme le dit Michel Foucault*. Je me demande même si quelqu’un lit ces textes dans les catalogues. D’ailleurs, je ne sais pas ce que tu en penses, mais il n’y a pas pire que ça pour enliser l’envie de regarder parfois. Pour faire court, disons que c’est l’espace dans lequel s’abîme le regard qui m’intéresse. Et comment une peinture, un dessin, une installation est à la fois un lieu de rélexion et une surface de projection. Dans ce sens, je crois que les diférentes igures qui s’agencent dans mes images sont là pour nous laisser sur le seuil de dualités en suspens … animalité / humanité, enchantement / désenchantement, réalité / fantômes … * Michel Foucault, Les mots et les choses, 1966 texte pour le catalogue de l’exposition En quête de l’ange, Nancy-hermal 2013
Infuse - Difuse, 2013 Dessins, aquarelles et gouaches sur papier et toiles dimensions variables Galerie Nancy-Thermal, exposition En quête de l’ange
Haptique II, 2013 Pierre noire et fusain sur toile libre, 100 x 70 cm
Accroupie, 2013 Pierre noire et fusain sur toile libre, 100 x 70 cm
TĂŞte de grono, 2013 Pierre noire et fusain sur toile libre, 70 x 70 cm
TĂŞte buĂŠe, 2013 Pierre noire et fusain sur toile libre, 100 x 70 cm
Votre ami de la piscine, 2012 Aquarelle, 70 x 50 cm
L’ami, 2013 Monotype, 80 x 120 cm
Flaque, 2013 Aquarelle, 70 x 50 c
La pomme, 2013 Aquarelle, 70 x 50 cm
Autre cible, 2013 Aquarelle, 70 x 50 cm
La pensée élastique, 2013 Aquarelle, 70 x 70 cm
Cible, 2012 Aquarelle, 70 x 50 cm
La Galerie Maeght célèbre ainsi le corps autour de près d’un demi-siècle de créations ayant marqué son histoire et faisant son présent : peintures, sculptures et dessins, corps familiers ou étranges, stylisés, déigurés ou métamorphosés, images idèles ou déformées, igures humaines ou irréelles. Cette exposition propose un dialogue poétique et sensoriel, une rélexion sur notre identité et ses représentations. Des dessins d’Alberto Giacometti et André Derain d’une ininie délicatesse, un dessin surréaliste très étonnant de Raoul Ubac sur les métamorphoses du corps, inspiré de son travail photographique, des sculptures de Joan Miró comme de Raoul Ubac, plusieurs nus de Paul Rebeyrolle, dont une gouache saisissante et deux encres rouges, seront des pièces maîtresses de cet accrochage majeur. Elles dialogueront avec deux huiles sur toile de Claude Garache, Martine, Geneviève et Véronique de Gérard Fromanger, plusieurs encres sur papier et un collage de Saül Steinberg, Bikini Mask, mais également avec une oeuvre réalisée par Luc Doerflinger à la demande d’Isabelle Maeght pour cette exposition.
“Quand Luc Doerlinger m’a proposé une série de dessins pour notre exposition de printemps, Dessins / Edition I : Transferts, j’ai eu envie de le faire dialoguer aussi avec les plus grands artistes de la Galerie. J’ai souhaité lui proposer de réaliser une oeuvre avec l’idée qu’elle rencontrerait un nu de Giacometti ou de Derain, la puissance d’une toile de Paul Rebeyrolle. Avec tous les amateurs d’art, nous formons une chaîne d’amitié et de passion qui n’a que faire des générations. C’est la force de la Galerie Maeght et sa raison d’être : puiser dans les ressources de son histoire pour aider les talents d’aujourd’hui et les confronter dans leurs diversités“ précise Isabelle Maeght. Création inédite, Luc Doerlinger exposera une détrempe sur papier sous forme d’un diptyque représentant une silhouette féminine habillée d’une robe. “Cette silhouette c’est le corps qui infuse. Pour moi, le corps est traversé par le monde et son histoire, il est modiié par ce qui nous arrive “ souligne l’artiste, entouré d’oeuvres de grands maîtres qu’il voit comme autant de “propositions vivantes“. Ex t ra i t du t e x t e d e l’ex p os i t i on Corp s e t nus à l a Ga le ri e Mae gh t .
Trois Mues méduses, 2012 Aquarelles et gouaches sur papier (diptyque) 200 x 70 cm chacune Galerie Maeght , exposition Corps et nus à la Galerie Maeght
Garรงon sondes, 2013 Aquarelle et gouache, 70 x 50 cm
Galerie Maeght , exposition Dessins-transferts, 2012 Le réel fantôme, 2012 Dessins, aquarelles et gouaches sur papier dimensions variables Visée de l’âme stabilisée, 2012 Aquarelle et gouache sur papier, 140 x 200 cm
Le rĂŠel fantĂ´me, 2012 Dessins, aquarelles et gouaches sur papier dimensions variables Galerie Maeght , exposition Dessins-transferts, 2012
Métaphore creuse, 2010 Huile sur toile, 100 x 100 cm
New York City, 2009 Huile sur toile, 150 x 150 cm
A la surface, 2013 Huile sur toile, 150 x 150 cm
Encore toutou, 2010 Huile sur toile, 80 x 100 cm
Sleeping beauty, 2003 72 Huiles et acryliques sur toile, 50 x 50 cm chacune
Sleeping beauty, 2003 55 Huiles et acryliques, 50 x 50 cm chacune Installation Ă la Galerie Maeght de Barcelone Ci-contre Cygnes balises, 2010 Aquarelle et impression numĂŠrique, 29,7 x 21 cm
Accrochage Ă Galerie Lillebonne, Nancy, 2005
Imbuse, 2005 Huile sur toile, 30 x 30 cm
L’instant prégnant, 2009 Huile sur toile, 150 x 150 cm
Infusion - difusion, 2010 Huile sur toile, 150 x 150 cm
Fillette jaune, 2008 Huile sur toile, 100 x 100 cm
Nihil - anihil, 2008 Huile sur toile, 140 x 198 cm
Cygne balises , 2006 Huile sur toile, 150 x 150 cm
Le travail de Luc Doerlinger se développe autour de la question de la peinture, et au-delà d’elle du rapport que nous entretenons avec les images. Les igures récurrentes présentent dans ses travaux (manchots, cervidés, robes, cygnes, formes oblongues...) incarnent chacune à leur manière le peintre, la peinture et l’espace virtuel qui sépare le peintre de la peinture. A la croisée d’une certaine forme picturale “traditionnelle“ et d’une vision contemporaine de l’art mais il s’agit ici de convoquer le passé pour se situer dans le présent - son travail se construit autour de séries, d’ensembles ou de polyptyques traduisant l’attention particulière portée à la scénographie des images. Le titre de l’exposition Rêve n°13 du moine Radar relète le fonctionnement par association cher à l’artiste. Sorte de double du peintre, le moine Radar voit ses espoirs de concentration ruinés par ses pulsions. En cela il se rapproche du peintre pour qui, une fois de plus, “la peinture est un efondrement du désir dans le réel“. Les robes, les cygnes et les autres motifs hybrides issus de ce désenchantement sont à envisager là comme des igures de transition en suspension dans l’espace virtuel qui sépare le peintre de la peinture. Elles matérialisent ce non-lieu, “à la couture de l’âme et du corps“, où s’abîme le regard (Michel Foucault, Les mots et les choses). A cet endroit se trouve la singularité de l’image peinte : cette surface trouble sur laquelle glissent des signes et des désirs. Oscar Merveille Rêve N°13 du moine Radar, Galerie Guigon, Paris, 2007
“Et les images, enfouies dans mon esprit, transitent par ces formes oblongues [...] comme si chacun de mes rêves était relié à une balise, lottante à la surface de ma conscience.“ Le moine Radar : Pensées anadyomènes
Sleeping beauty Sleeping beauty est le nom anglais de La belle ou bois dormant. Cette vision de la peinture en belle endormie renvoie non seulement à la nostalgie et à la capacité de cristalliser l’imaginaire contenue dans la peinture, mais aussi à la place à part qu’elle occupe aujourd’hui dans l’art.
Sleeping beauty noire, 2003 Huile et acrylique sur toile, 200 x 200 cm
Cygnes roses, 2006 Huile sur toile, 150 x 150 cm
Cygnes roses II, 2006 Huile sur toile, 150 x 150 cm
Cygnes, 2006 Huile sur toile, 80 x 100 cm
L’étang, 2007 Huile sur toile, 100 x 100 cm
Cygne cornu, 2009 Huile sur toile, 150 x 150 cm Ci-contre : Cygnes, 2005 Huile, acrylique et pigments sur toile, 100 x 100 cm
Frigostelapolaris , 2004 Triptyque , huile et acrylique sur toiles, 150 x 450 cm
f r i g o s t e l a p o l a r i s , 2004 17 Huiles sur toiles, 30 x 30 cm chacune
J’ai un jour envoyé un courriel à une adresse mail apparaissant au détour d’une page de “Cendrillon“ un roman d’Eric Reinhardt. A ma grande surprise l’auteur m’a répondu et épisodiquement nous correspondons. A l’occasion d’un projet d’exposition, associant deux créateurs dans des médiums, diférents je lui ai proposé de m’envoyer un texte. La nouvelle qu’il m’a conié a donné cette peinture.
(...), une lumineuse sensation d’imminence, 2010 Huile et acrylique sur toiles, 170 x 440 cm
Peintures suaires, 2005 Neuf huiles sur papier, lumière électrique 160 x 160 cm chacune Installation à TEM, Goviller
Neuf empreintes sur papier forment un grand carré suspendu en débord du mur. Chaque image est éclairée par derrière séparément et l’ensemble est programmé pour faire alterner imperceptiblement les apparitions des images.
Dix grandes empreintes suspendues forment un polyptyque cylindrique représentant une scène avec des cygnes. Une programmation lumineuse anime l’ensemble faisant varier insensiblement les couleurs et les zones lumineuses.
Frigostelapolaris, 2005 Vingt huiles sur papier, lumière électrique programmée 450 x 130 cm chacune Réalisation dans le cadre d’une résidence d’artiste à la fondation Jean Paul Blachère à Apt
Biche rouge, 2008 Huile sur toile, 150 x 150 cm
Autre bête noire, 2000 Eau forte et carborundum sur cuivre, 15 x 10 cm 35 ex. sur Vélin d’Arches, Maeght éditeur
Biche mirador, 1999 Huile et pigments sur papier, 130 x 150 cm
Biches miradors Installation Ă Luanda (Angola), 2000
AnimanichĂŠens, 2004 Diptyque, huiles et acryliques sur toiles, 150 x 300 cm
Biches suspendues, 2000 Trois acryliques et huiles sur toiles de bâche 350 x 200 cm chacune Installation à la Galerie Maeght de Barcelone
Les travaux avec la lumière sont étroitement liés au travail pictural. Comme les peintures ils permettent de questionner le rapport que nous entretenons avec l’image. Les ensembles de peintures et les installations lumineuses se présentent ainsi comme les éléments d’un dispositif global destiné à interroger le regard. Ces travaux sont à la fois des réalisations autonomes et les pièces de combinaisons variables dont la scénographie varie en fonction des expositions. Lumière fovéale La zone fovéale est l’endroit sur l’oeil où la vision est la plus nette. Être dans l’oeil. Être dans le regard. Déambuler dans une image comme dans un paysage pour en éprouver l’épaisseur. Les installations sont issues, en le spatialisant, de mon travail de peinture. Elles s’affranchissent de ce rapport au mur inhérent aux images en deux dimensions. Pourtant c’est bien de peinture dont il s’agit, mais d’une peinture rincée de sa part organique, événementielle (dans le sens où le geste, le moment de son exécution a une importance); une peinture stabilisée dans le moment de son regard. Un lieu, du papier, de l’huile et de la lumière pour faire exister des “peintures sans peinture” ; ou comment peindre l’invisible avec de la transparence. Sans pigments et sans gestes ain de ne garder qu’une empreinte, un contact, en écho à ces images dites acheiropoïètes (c’est-à-dire non faites de mains d’hommes) dont les exemples les plus connus sont la Véronique romaine et le Saint Suaire de Turin. Ces images supposées sans genèse plastique et comme en suspension dans l’histoire de l’art incarnent une certaine forme d’absolu. Elles sont en quelque sorte des transformateurs de sueur en suaires. Dans ces installations, la lumière intervient comme un révélateur, elle est le liant qui réunit et agite l’espace de l’installation, l’espace de l’image et l’espace de la pensée.
Sleeping beauty, 2003 Quinze huiles sur papier, lumière électrique programmée, 500 x 130 cm chacune. Installation à la Galerie Maeght de Barcelone
Quinze grands pans de papier sont suspendus en arène dans une des salles de la galerie. Un logiciel pilote la programmation lumineuse de l’ensemble de l’installation faisant varier imperceptiblement les intensités et le temps d’éclairage de chaque image.
Des grands pans de papiers sont suspendus aux fenêtres de cet ancien grand magasin de Luanda transformé en lieu d’art alternatif. La lumière du jour traversant les images révèle les empreintes à l’huile en forme de silhouettes de cervidés. Peintures suaires, 2000 Huile sur papier, lumière du jour, 350 x 150 cm chacune Installation à Luanda (Angola)
Seize images recto-verso sont suspendues à intervalles réguliers dans cet espace d’exposition obscurcit. Le spectateur, qui n’a plus une vision globale du lieu, déambule entre les images qui rythment et illuminent l’espace. Suspendules (peintures suaires), 2001 Trente deux huiles sur papier, lumière électrique 400 x 130 cm chacune Installation au Cepagrap, St-Dié
L’enjeu de cette exposition dans cette ancienne chapelle était d’articuler peintures, installations et espace grâce à un travail de lumière. Une programmation de l’éclairage tournant en boucle transformait la perception de l’exposition et orientait le regard des spectateurs alternativement sur les peintures, sur les objets suspendus et leurs dessins d’ombres, et sur le volume de l’espace de la chapelle. f r i g o s t e l a p o l a r i s , 2004 Installation dans la chapelle Saint Louis de Bar le Duc
Temps 1 Éclairage concentré sur les peintures et d’une façon moindre sur les installations suspendues.
Temps 2 La lumière baisse progressivement sur les peintures et se concentre sur les corsets suspendus marquant davantage les ombres et soulignant le grand rectangle blanc qui les reçoit. L’attention se déplace des peintures vers le centre de l’espace, la direction des regards passes de l’extérieur à l’intérieur.
Temps 3 La lumière s’éteint progressivement sur les corsets et des boules à facettes projettent des taches lumineuses dans tous l’espace révélant et perturbant dans un même temps la perception de cet espace. Ces taches lumineuses renvoient aux halos colorés produit par les rayons solaires traversant les vitraux mettant en scène symboliquement le pèlerin touché par la grâce divine.
Mues, 2004 Détails des dessins d’ombres Installation à l’espace Saint Louis, Bar-le-Duc
Quand il avait 5 ans mon fils m’a expliqué que le père noël habitait Frigostelapolaris. FRIGOSTELAPOLARIS est donc le nom d’un pays qui n’existe pas. Un lieu en apesanteur du monde où résident diférentes utopies. Aussi bien celle de la maison du père noël que celle d’un endroit où logeraient nos idéaux intimes. À l’occasion de cette résidence, il était “Là“ dans ce village perdu de la Meuse.
Là, 2006 Dix sept lettres en il lumière d’un mètre de haut chacune formant le mot FRIGOSTELAPOLARIS Programmation lumineuse. Installation à Ville-Devant-Belrain pour Le vent des forêts dans le cadre de la résidence Mon beau sapin en Meuse
REWIND (scĂŠnographie) de Benoit Fourchard Compagnie Les fruits du hasard, 2014
LA VIE EST COURBE (scénographie) de Jacques Rebotier Compagnie L’escalier, 2007
DÉBRA ÉBRA (scénographie) d’après “Une femme-normale-à-en-mourir“ de Jan Fabre Compagnie La torpille, 2002
TĂŞtes cailloux, 1997 - 2002 Infographie, peinture, gravure, dessins Tailles et supports variables
Ou/... , 2000 Avec Ivan Alechine, collection Duo, Maeght éditeur. Un ouvrage de la collection Duo - Maeght comprenant sept gravures à l’eau-forte de très petits formats ainsi qu’un poème original d’Ivan Aléchine. 120 exemplaires sur vélin d’Arches.
Sleeping beauty, 2003 Huit pages 40 / 30 CM, lithographies originales tirées à 535 exemplaires dont 35 exemplaires sur Vélin d’Arches. Édité à l’occasion de l’exposition Sleeping beauty à la Galerie Maeght de Barcelone
Robe, 2006 Huile sur toile, 150 x 150 cm Ci-contre : Robe au brĂŠchet, 2005 Huile sur toile, 150 x 150 cm
Suspendules, 2003 Huile sur toile, 30 x 30 cm
Figura translata, 1999 Neuf eaux-fortes et carborundum sur VÊlin d’Arches 9 x 12 cm chacune
Neuf formes oblongues sont installées dans la forêt. Elles agissent comme des balises suspendues signalant la présence d’images enfouies. Elles sont des igures de transitions à la croisée de l’imaginaire d’un lieu et de l’imaginaire du spectateur. Figura translata, 2005 Neuf igures oblongues, Métal et ibre de verre peints, 220 cm de hauteur Installation pour Le vent des forêts, espace rural d’art contemporain en Meuse
La igure est l’os, 2004 Neuf Huiles sur toiles, 30 x 30 cm chacune
Manchots, 2003 Trois huiles sur toiles, 150 x 50 cm
Entretien avec Alain (Georges) Leduc pour la revue Le Salon N°3, novembre 2010 “Un grand roman en chantier“ A (G) L : Morte, en France, la peinture, comme l’airme la doxa ambiante ? Elle n’est pas morte sur le marché, pas morte dans les ateliers. Il me semble que la peinture, comme le phénix, se renouvelle sans cesse, non ? On fait et on vend de la peinture, partout ailleurs, en Europe. L D : Non, je ne crois pas que la peinture n’ait été jamais morte. Elle échappe dans sa diversité et sa singularité aujourd’hui, le plus souvent, au courant de pensée artistique dominant orienté, pour faire simple, vers un art contemporain international, et se plie diicilement à illustrer une pensée théorique “universitaire“. Elle a le défaut d’adhérer quand on la touche, à la façon dont un bout de scotch colle au doigt de celui qui le manipule, ce qui la rend moins polie, moins prête à l’emploi que d’autres pratiques dites plus “actuelles“. Elle nécessite aussi d’une certaine façon plus d’engagement de la part de celui qui s’y intéresse. Il faut se coltiner en efet la part d’histoire inhérente en elle et les stigmates du peintre, sa dimension plastique intime, en plus de l’image qu’elle présente. En ce sens, une peinture est pour moi une image organique : une image où le vivant conserve toute sa dimension. Il reste qu’elle continue à fasciner; une image peinte aujourd’hui, au milieu de l’immensité des images imprimées et sur écran, revêt intrinsèquement une dimension d’icône du fait même de l’intemporalité de ce médium. Il n’y a pas de rapport de progrès entre les grottes peintes à Chauvet et la peinture de Peter Doig ou Luc Tuymans par exemple. Quel est ton rapport à la toile, au châssis, à la transgression du cadre, du rectangle ? La toile, le cadre sont des conventions objectives. Je n’ai pas d’a priori matériel en peinture. Tout est bon pour faire une peinture. La qualité d’une image réside ailleurs que dans ses aspects techniques ou matériels même si ceux-
ci peuvent y contribuer. Ce qui compte pour moi est la façon dont une idée, un projet, une intuition, se croisent avec un moment, du temps, de la matière, de l’imprévu ; et comment l’image produite peut se conjuguer avec le corps global du travail. La part que l’atelier prend dans ce processus est essentielle pour moi ; c’est une partie de l’aventure. Pour ce qui est de la transgression, j’aime la subversion tranquille de Pierre Bonnard et j’apprécie l’iconoclasme de Francis Picabia, Franz West ou Gérard Gasiorowski, mais les enjeux de mon travail ne se situent pas dans un rapport transgressif. Ils assument le statut du cadre, le format, et la charge du passé de la peinture en établissant un rapport élastique avec ces contraintes.
atelier 2004
Il y a une grande importance des titres, chez toi, et cette étrange présence de mots “agglutinés“, aussi. Les titres sont-ils essentiels à la bonne compréhension de ton travail ? Le rôle du titre est indiciel. Il se combine avec l’image ou avec d’autres composantes du travail. Il sert d’articulation et de catalyseur. Quant aux titres agglutinés, ce sont souvent en réalité des néologismes. “Animanichéen“ est un titre récurrent. Il évoque pour moi la rencontre de la pensée , du désir et de la part animale que nous avons tous. “Frigostelapolaris“ est un mot qui m’a plu et que mon ils à l’âge de cinq ans m’a désigné comme l’endroit où
habiterait le père noël. C’est devenu pour moi une façon de nommer ce lieu, en apesanteur du monde, où résideraient nos diférentes utopies. Aussi bien celle de la maison du père Noël que celle d’un endroit où logeraient nos idéaux intimes. Ici il est question de l’espace qui sépare le peintre de la peinture que je matérialise par la présence des cygnes... des sortes de balises organiques... Venons-en à ton rapport à l’histoire de la peinture, maintenant. À tes pairs, tes pères. Les peintres qui ont compté, qui comptent, pour toi ? Je pense que la peinture à “un poids“; et il s’agit de convoquer le passé pour se situer dans le présent. J’ai une perception anachronique de l’histoire de l’art fondée sur une appréhension non linéaire des images. Je réagis par exemple à une peinture ancienne comme avec une œuvre contemporaine sans essayer au préalable de la contextualiser historiquement mais plutôt en cherchant un écho à mes propres préoccupations. Quand il y a cette empathie des univers par delà le temps c’est très stimulant pour moi, d’autant que la peinture s’élabore souvent dans une sorte de logique loue, indirectement, par ricochet, par igures en déplacement. (À la manière dont complètement naturellement j’ai l’impression de connaître personnellement Paolo Uccello quand je regarde La Bataille de San Romano au Louvre. Ou alors de saisir l’histoire de Mulholland Drive de David Lynch en mettant à distance toute tentative objective de comprendre le scénario.) Pour répondre à la seconde partie de ta question, je n’ai pas la sensation d’avoir des pères au sens plein du terme. Je ne me soucie pas d’évoluer ou non dans des schémas acquis ou de iliation, ce sont des questions qui me préoccupent peu, en fait. J’éprouve d’ailleurs souvent plus de proximité avec des artistes qui ne sont pas peintres - Marcus Raetz, Javier Perez, Céleste Boursier-Mougenot - je pourrais en citer d’autres -, mais dont l’univers personnel me touche. En revanche j’entretiens naturellement une certaine distance, à la fois avec mon travail, et avec les artistes qui m’intéressent. Je suis sensible aux forces mais aux failles aussi, aux choses
que je ne comprends pas ou aux aspects qui me semblent moins convaincants mais consubstantiels à la singularité du travail donc irréprochables. Un des luxes qui s’ofre à l’artiste est justement cette liberté d’essayer et de se planter en dehors de toutes attentes normatives. Pour prendre des exemples : ce que je ressens de parfois laborieux chez hierry De Cordier, les errances d’Edward Munch ou cette impression déceptive chez Jean-Michel Alberola me rendent leurs travaux plus proches.
atelier, 2015
Quel lien aujourd’hui dans ton travail, entre sujet et matière, picturalité ? Couleur ? On en revient ici à la question de l’atelier et tous les rapports sont dès lors possibles. Chacun inalement élabore son propre principe de fonctionnement. Ce qui compte à mon sens est de trouver la combinaison de ces axiomes qui corresponde le mieux à l’idée juste qu’on se fait de son travail. L’image est le résultat d’une équation à plusieurs inconnues. D’un côté des images en suspens, des projections de l’esprit, des désirs et des idées. De l’autre la confrontation au réel, au faire, à mes limites. Je dis souvent que pour moi la peinture est un efondrement du désir dans le réel. La peinture est un pan sur lequel se projettent et s’échouent des désirs. Quels sont tes sujets ? Pourquoi ? On ne peut pas, devant ces cygnes, par exemple (des “signes“ ?), ne pas se poser la question du sens ?
Mon travail se développe autour de la question de la peinture, et au-delà d’elle du rapport que nous entretenons avec les images. De la façon dont un monde singulier peut émerger, s’articuler et produire du sens. J’envisage la peinture comme une surface, à la façon dont l’eau est une surface, c’est à dire qu’une peinture n’existe pas sans la profondeur du temps du peintre ni sans l’horizon du regard du spectateur. Les igures récurrentes présentes dans mes travaux (cygnes, manchots, cervidés, robes, formes oblongues...) incarnent chacune à leur manière le peintre, la peinture et l’espace virtuel qui sépare le peintre de la peinture. J’ai parfois l’impression d’être dans l’élaboration d’un grand roman en chantier dont j’ai la plupart des personnages, des lieux, des bouts d’intrigues et certains chapitres, mais dont je ne connais pas encore tous les aboutissements. Je peins pour voir.
Travail sur les variotypes, atelier Maeght Arte, Paris
Tu enseignes la gravure à l’Ecole Supérieure d’Art de Lorraine. Je serais volontiers enclin à te poser à son sujet les questions que je t’ai posées vis-à-vis de la peinture. Quels sont aussi les graveurs, et les peintres, qui t’intéressent aujourd’hui, en France ou à l’étranger ? Pour quelles raisons ? Ce sont les artistes et leurs travaux qui m’intéressent au-delà de la question de leurs médias ou des techniques. Ceux qui ont l’occasion de découvrir la gravure comprennent bien tout l’intérêt et le potentiel de l’estampe aujourd’hui. Des artistes aussi diférents que Marcel Duchamp, Joseph Beuys, Louise Bourgeois, Cy Twombly, Brice Marden,
Georg Baselitz, Kiki Smith, Tony Cragg, Les frères Chapman, Damien Deroubaix … et bien d’autres ont exploité les possibilités de la gravure comme laboratoire de création d’images, comme moyen de difuser une pensée et comme axe de rélexion sur les notions d’empreintes et de multiples. La notion d’empreinte va au-delà de la gravure. Tout comme ça l’était à l’époque de Dürer ou de Rembrandt, la gravure permet de difuser le travail de l’artiste sous une forme légère et singulière. À la croisée de techniques manuelles anciennes et des possibilités actuelles de l’impression numérique, c’est aujourd’hui un espace de recherche où se confrontent les notions d’édition d’art, de transversalité des médias, de statut des images, de leur difusion. Installation, accrochage… Comment envisages-tu l’exposition, la “monstration“ de ton travail ? Les éventuelles questions de scénographie, aussi (c’est le thème de ce numéro 3 du Salon). L’accrochage est une composante du travail de peinture pour moi. Il permet de rejouer les enjeux compris dans chaque image à l’échelle du travail et dans un lieu spéciique. Reconsidérer les peintures au moment de l’accrochage d’une exposition fait complètement partie de mes recherches. Je l’envisage comme un dispositif focal qui permet d’agencer les multiples sens possibles des images ain de rendre tangible l’architecture des diférents niveaux de lecture de l’ensemble. D’ailleurs les installations lumineuses sont issues, en le spatialisant, de mon travail de peinture. Elles s’afranchissent de ce rapport au mur inhérent aux images en deux dimensions. Pourtant c’est bien de peinture dont il s’agit, mais d’une peinture rincée de sa part organique, événementielle. La dimension scénographique est ici à la base des réalisations. Les images - des grandes empreintes à l’huile sur papier -, sont conçues pour l’espace dans lequel elles vont être montrées. L’idée que j’ai est de pouvoir matérialiser l’épaisseur de ce qui est donné à voir par la peinture sous la forme de grands dispositifs dans lequel le regard est “en apesanteur“.
La scénographie des images redéinit en somme autant la vision que j’ai de mon propre travail qu’elle permet de désigner un lieu fovéal de l’œuvre. C’est-à-dire un endroit où se concentrerait l’essence du travail, sa dimension la plus prégnante.
atelier, 2016
Peindre, assures-tu, c’est “infuser“, c’est le terme que tu emploies. La peinture est pour toi, je te cite : “l’oxydation visible de la pensée au contact du temps“. Tu dis aussi que la peinture est une membrane. Nous faut-il donc retourner l’image comme un gant, subsumer notre regard ? On pourrait également dire que la peinture est une pointe. Puisqu’elle “acuponcte“ le voir, l’aiguille vers un ailleurs du regard. Mais c’est aussi une déchirure, une dépression au sens atmosphérique du terme. Fuite d’air, fuite d’images, fuite de sens… Nous voilà donc au seuil de igures primitives… La peinture, serait donc une séparation, selon toi, qui déchirerait le convenu pour laisser entrevoir notre singularité d’existant. On se dirige vers une approche psychanalytique, là. D’autant que tu parles aussi de “couture“… C’est paradoxalement tout ça à la fois. Un désenchantement en forme de surface singulière sur laquelle glissent des signes et des désirs; et une couture dans la mesure où elle lie ensemble le réel et l’imaginaire.
Luc Doer flinger Né en 1966 à Strasbourg. Vit et travaille à Nancy. Diplomé de l’Ecole Nationale d’Art de Cergy (D.N.S.E.P) Maîtrise d’Arts plastiques à l’université de Strasbourg Enseigne à l’Ecole nationale supérieure d’art et de design de Nancy
Expositions et projets personnels 2016
Magique ≈ Normal, galerie Modulab, Metz
2014
Rewind, scénographie, compagnie les fruits du Hasard, Nancy
2013
Réalisation d’une série de grands monotypes dans les ateliers Maeght Arte, Paris.
2012
Résidence et exposition, Chambres avec vues, Galerie Kamila Régent, Saignon.
2010
Réalisation et édition de nouvelles séries de gravures dans les ateliers Maeght Arte, Paris.
2007
Rêve N°13 du moine Radar, Galerie Guigon, Paris.
2005
Résidence d’artiste, fondation d’art contemporain Jean paul Blachère, Apt.
Galerie Maeght, Paris. Galerie Lillebonne, Nancy. 2004
Frigostelapolaris, Espace Saint Louis, Bar le Duc.
2003
Sleeping Beauty, Galerie Maeght, Barcelone (Espagne).
2002
Galerie du TGP, Frouard.
2001
Galerie La Hune Brenner, Paris. Espace des Arts plastiques Cepagrap, Saint-Dié. Eglise romane de Froville.
2000
Galerie Maeght, Barcelone (Espagne). Alliance française de Luanda, (Angola).
1999
Galerie La Hune Brenner, Paris. Les Cimaises de Desforges, Nancy.
1996
Galerie la lune en parachute, Epinal. Fondation Jean-Claude Reynal, Musée des Beaux-Arts de Bordeaux.
1992
Les gars de la base : exposition/installation sur l’île de Crozet au large du Pôle Sud.
Expositions collectives 2016
Take of, foire d’art contemporain du Luxembourg, galerie Modulab, Metz Drawing Now Paris 2016, galerie Modulab, Metz Signed &Numbered, Jules Maeght Gallery, San Francisco Art market San fransisco, Jules Maeght Gallery Le contemporain dessiné, Musée des Arts Décoratifs, Paris
2015
Into the wood, Jules Maeght Gallery, San Francisco (Etats Unis). Réels fantômes, la Douëra, Malzeville (avec Franck Girard et Daniel Mestanza) Editions limitées, Galerie Maeght, Paris
2014
Pense bête, Galerie de Roussan, Paris (sur une invitation de Sandra Aubry et Sébastien Bourg) Monotypes, Galerie Maeght, Paris En quête de l’ange, Nancy
2013
Art Paris / Art Fair, Galerie Maeght, Paris 15 artistes pour la Renaissance, exposition itinérante, Galerie Lillebonne, Nancy.
2012
Corps et nus à la Galerie Maeght des années quarante à aujourd’hui, Galerie Maeght, Paris. Dessins / Transferts, Galerie Maeght, Paris. Tem, Goviller.
2010
L’un nourrit l’autre, Galerie Lillebonne, Nancy.
2007
Salon international de l’estampe, grand palais, Paris. Résidence Mon beau sapin au Vent des forêts, espace rural d’art contemporain en Meuse. Salon de Montrouge, hommage à Aimé Maeght l’éditeur. Centre culturel français de Karlsruhe (Allemagne).
2005
Galerie Guigon , Paris.
2004
Duo, Galerie Maeght, Paris.
Subtil contexte, espace rural d’art contemporain Le vent des forêts. 2001
Biennale de la gravure d’Ile-de-France, Versailles. Multiples, Galerie Annie Lagier, L’Isle-sur-la-Sorgue.
2000
Salon d’art contemporain, Muséum national d’Histoire naturelle, Paris. Galerie la lune en parachute, Epinal.
1999
Muséum national d’Histoire naturelle, Paris. Autour du zéro, Galerie Annie Lagier, L’Isle-sur-la-Sorgue.
1998
Galerie La Hune Brenner, Paris. Avoir lieu, Galerie Poirel, Nancy.
1996
Segnali all’ orrizonte, Padoue (Italie).
Scénographies 2014
Rewind de Benoit Fourchard, Compagnie Les fruits du hasard.
2006
La vie est courbe de Jacques rebotiers, Théatre de l’Escalier.
2002
Débra ébra, libre adaptation d’w de Jan Fabre Compagnie La Torpille.
1998
Mamie Ouate en Papoâsie : comédie insulairede Joël Jouanneau et Marie-Claire Le Pavec, Compagnie La Torpille.
Luc Doer flinger 17, rue de Nancy 54250 Champigneulles France + 33 (0)6 29 99 07 97 luc.doerlinger@free.fr
Biche, 2014 Variotype, 120 x 80 cm, 4 EX Gravures, Maeght ĂŠditeur, 2014 Page suivante : Ailleurs, 2011 Aquarelle sur impression numĂŠrique, 29,7 x 21 cm