PLANETE ACTU N° 4 by Denis Pinson

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NOUVEAU !

N° 4 - Octobre 2008 - France - Magazine gratuit

VIVRE DANS UNE MAISON EN PAILLE

La banquise en grand danger Les dégâts s’aggravent. Va-t-elle disparaître un jour ? On parle de pétrole, de minerai et de futures routes maritimes. Pages 14-15

La bio pour une meilleure vie La bio et la biodiversité font bon ménage. De plus, c’est bon pour la santé et la planète. Page 8

En cette période où le retour à la nature est nécessaire, beaucoup de personnes se tournent vers ce type de construction. Pages 12-13

Se baigner dans une eau sans chlore et propre, quoi de mieux ? Page 11

Des piscines naturelles

CROYANCES INUITS La banquise est en danger et pourtant le grand Nord possède une culture et des croyances ancestrales, à découvrir en pages 22-23

Ecosystèmes ©

Les girafes du Niger, les poissons migrateurs amphihalins. Page 6

Le naturopathe iridologue Le naturopathe enseigne, le malade réforme. © Pages 16-17

NEWS

PLANETE ACTUALITES

EDITO Le N° 4 de Planète Actualités est entre vos mains, nous en sommes heureux. Non seulement heureux pour vous mais aussi pour la planète. Nous avons réussi notre pari, intéresser des dizaines de milliers de lecteurs, avec pour but avoué, bientôt, encore plus ! Nous allons donc continuer sur la voie de la découverte et de l’info. À ce sujet, il est vrai que le journal est curieux et s’intéresse autant à la planète qu’aux traditions et cultures ancestrales ou modernes. En effet, on ne peut pas s’ouvrir pleinement l’esprit sans prendre conscience de nos racines culturelles qui, qu’on le veuille ou non, nous influencent et nous aident dans notre vie. Il y a des gens qui ne s’intéresseront qu’à l’aspect environnemental ou d’autres qu’a l’aspect culturel ou les deux. Peu importe, ce qui compte, c’est le respect envers notre terre et envers ceux qui y vivent et qui y vivront. Grâce à des principes de respect de la vie, à un désir de moins polluer et en se présentant comme des protecteurs de tout ce qui nous entoure, faune, flore etc., nous arriverons à enfoncer le clou. Toutes suggestions, questions et propositions d’informations réelles seront agréablement reçues, nous en tiendrons compte. Un grand merci aux personnes qui acceptent de nous aider dans la diffusion au grand public de notre journal, sans qui nous n’existerions pas. La rédaction PLANETE ACTUALITES Magazine édité par la SARL CD Éditions 10, rue Blacas 06000 Nice Tél. 04 93 92 26 07 Fax. 04 93 13 45 37 Mail : christian.pinson@wanadoo.fr Port : 06 98 51 06 06 N° RCS NICE 484 323 589 N° de commission paritaire en cours ISSN : 1961-3806 Dépôts légaux à parution Directeur de publication M. Christian PINSON Rédaction : Au journal 06 76 14 26 54 Imprimé en U.E Ont participé à ce numéro : Christian Pinson, Didier Soulet, Xavier Demailly, Bruno Fabre, Delphine Jacky, Béatrice Tailler, Sylvie Teveny. Les articles et publicités contenus dans ce magazine paraissent sous la seule responsabilité de leurs auteurs. Le magazine « Planète Actualités » n’en sera en aucun cas responsable.

Forte croissance des surfaces cultivées en OGM dans le monde

ujourd’hui, les organismes génétiquement modifiés (OGM) ne cessent d’empiéter sur les cultures conventionnelles. Leur progression est incroyable et douze ans après le début de leur commercialisation, les surfaces cultivées représentent un peu plus de 114 millions d’hectares pour l’année 2007, soit une hausse de 12 % par rapport à l’année précédente. Ce sont les quelque 2 millions d’agriculteurs qui, en cultivant pour la première fois des plantes transgéniques, ont inévitablement favorisé cette croissance et rejoint le cheptel. En effet, le nombre global d’utilisateurs d’OGM progresse et atteint les 12 millions à travers le monde. C’est surtout et malheureusement dans les pays en voie de développement que les semenciers de plantes traficotées frappent le plus. Ces pays, avec plus de 10 millions d’agriculteurs utilisant des OGM, subissent d’ores et déjà une croissance trois fois plus élevée que celle des pays industrialisés avec 21 % de hausse contre 6 %. L’Inde, gros producteur de coton, voit sa production entachée par une forte croissance transgénique, soit 6,2 millions d’hectares de « coton OGM ». Le Brésil n’est pas en reste avec ses 3,5 millions d’hectares cultivés supplémentaires sur un total de 15 millions d’hectares de soja et coton transgéniques. Les États-Unis

© (plus de 57 millions d’hectares OGM), l’Argentine, le Brésil, le Canada, l’Inde, la Chine, le Paraguay et l’Afrique du Sud restent les principaux pays à promouvoir les cultures OGM, avec pas moins d’une surface cumulée représentant 113 millions d’hectares. Néanmoins, la croissance se concentre au niveau des pays déjà utilisateurs avec seulement et heureusement deux nouveaux venus qui sont le Chili et la Pologne, pour moins de 100 000 ha cultivés. Jusqu’à présent la croissance des OGM porte principalement sur la culture du maïs, du soja, du coton et du colza à des fins alimentaires (essentiellement pour les animaux) et vestimentaires. Mais, la percée des biocarburants risque de changer la donne avec 9 %, soit 11,2 millions d’hectares mis en culture pour produire de l’éthanol (7 millions d’hectares de maïs) et du biodiesel (4,2 millions d’hectares de soja). Décidément les OGM ont la part belle avec à la clef, des profits sans cesse en hausse. ◗

1 hamburger correspond à 1 mois de douches

ans le numéro de mars/avril du magazine World Watch, publié par le Worldwatch Institute, on peut lire que 2 400 litres d’eau sont nécessaires pour fabriquer un hamburger, alors qu’une douche de 10 minutes en utilise normalement 95 litres. Ce qui veut dire qu’un seul

hamburger équivaut à quasiment un mois de douches, en termes de consommation d’eau ! Pour comparaison, la production d’une tranche de pain requiert 40 litres d’eau, et celle d’une pomme, 70 litres. L’article complet est accessible sur le site de Worldwatch. ◗

La viande, consommatrice d’eau !

’après les chiffres communiqués par la FAO, en prenant la consommation moyenne de viande par jour des pays occidentaux, une journée sans viande équivaut à une économie énorme d’eau, soit un nombre très important de douches continues écologiques (en fermant le robinet en cours de route) !! Il est stupide de faire attention à sa consommation en eau, si on consomme des produits animaux ? ◗ 2

NEWS

L’Espagne s’engage à aider les singes

n juin 2008, la commission environnementale de la Chambre des députés espagnole a adopté une volonté de protection des chimpanzés, bonobos, gorilles et orangs-outans en se joignant au Projet Grand singe (GAP). La commission a également souligné que ces primates devront jouir des droits de la vie en passant par la liberté individuelle et la non-torture. Suite aux dispositions votées par la Commission, le

Alerte, un primate sur deux est menacé d’extinction

’Union Inter Mondiale pour la Conservation de la Nature (L’UICN), nous met en garde au travers d’une étude, un primate sur deux pourrait disparaître assez rapidement. Parmi les causes de cette élimination, se trouvent les incendies qui détruisent l’habitat puis viennent le défrichement des forêts tropicales, la chasse alimentaire et le commerce illégal de la faune sauvage. L’étude, rendue publique récemment, est formelle, la situation est beaucoup plus grave que ce qui avait été imaginé. Menée durant cinq années, elle a permis d’établir la première revue exhaustive des 634 espèces recensées à travers le monde. Elle a aussi révélé que les grands singes, les singes et les autres primates de la planète étaient en grand danger. En Afrique, des

L’Inde protège les tigres et la bio diversité

ertains hommes, dans leur stupidité, n’ont pas hésité à chasser les tigres pour leur pelage, leurs crocs et leurs os très prisés en médecine chinoise traditionnelle. Inde, suite à de nombreuses critiques émises par des experts internationaux envers elle, pour ne pas avoir su protéger ses tigres du braconnage, cette dernière a décidé de prendre les mesures nécessaires afin de les sauvegarder. Il était temps d’agir car certains fonctionnaires étaient même soupçonnés de collusion avec les contrebandiers. Pour cette sauvegarde, une politique d’exode des populations habitants les réserves naturelles du pays a été mise en

gouvernement espagnol devra se prononcer sous quatre mois afin de faire connaître sa décision sur le soutien de ce projet. Ce dernier mènera aussi une campagne auprès des États membres de l’Union Européenne. Puis, un délai d’une année sera autorisé pour apporter des ajustements à la législation nationale afin d’interdire toute expérience visant les grands singes. Interdire les exploitations à but commercial ou la participation à un spectacle de ces animaux fera partie des résolutions qui devront également être prises. Ces décisions ont choqué certains députés qui pensent qu’il pourrait

s’agir purement et simplement d’attribuer des « droits de l’homme » aux singes. Les initiateurs du projet rejettent catégoriquement ces remarques et insistent sur le fait qu’il s’agit uniquement d’une lutte pour préserver ces espèces. ◗

petites espèces comme les « colobes bai » pourraient disparaître en premier, bien avant les gorilles et les bonobos, eux aussi, malheureusement en danger. Et ce n’est pas tout, au Cambodge et au Vietnam, à peu près 90 % des espèces sont menacées. Faut pas rêver, cette disparition de primates des contrées mondiales aura des répercussions très importantes sur la biodiversité et sur l’homme. En effet, ces derniers contribuent à la dispersion des graines et leurs interactions sur leur environnement favorisent la vie de nombreuses espèces animales et végétales. La forêt, une fois appauvrie, privera aussi de ressources essentielles les populations humaines locales. Et ce n’est pas tout, avec un moindre stockage du dioxyde de carbone et donc une aggravation des changements climatiques, les répercussions dépasseront le cadre local. Alors, c’est l’humanité toute entière qui trinquera. Tout est lié. Agissons ! Cela est possible comme nous le montre

l’étude en citant l’exemple du Brésil où le « tamarin noir » et le « tamarin doré » sont passés en 2003, suite aux nombreux efforts de différents organismes sur plus de trente années, de la catégorie « en danger critique d’extinction » à « en danger ». Le Congrès mondial de la nature de l’UICN, qui se tiendra prochainement à Barcelone (Espagne) en octobre, aura pour mission de faire le point sur les menaces qui pèsent sur ces espèces, nos cousins. ◗

place. L’idée consiste à verser de l’argent aux villageois qui, en contrepartie, quitteront les réserves. Chaque famille qui partira volontairement de la zone en question recevra un million de roupies. Par contre, aujourd’hui, on ne nous a pas dit combien de foyers seraient concernées. L’autorité nationale de protection des tigres (NTCA), mise en place par le Premier ministre Manmohan Singh, a indiqué qu’elle allouait immédiatement 520 millions de roupies (près d’un million d’euros). D’autres millions de roupies doivent être versées au cours des cinq prochaines années. L’agence fédérale a pris ces mesures peu de temps après que les autorités aient annoncées que le nombre de tigres royaux du Bengale en Inde était passé d’une estimation de 3 700 à un nombre réel de 1 411 en cinq ans.

Cette initiative a pour but « d’assurer des zones inviolées pour les grands félins et pour le reste de la vie sauvage », a déclaré le porte-parole de la NTCA. « Cela aidera à réduire les conflits entre l’homme et les animaux et cela créera des zones inviolées pour les tigres. » Avant son indépendance, du temps de la Grande-Bretagne, il y a une soixantaine d’années, on dénombrait plus de 40 000 tigres en Inde. ◗ Source : terre sacrée

NEWS

La guerre de l’eau aura-t-elle lieu ? L’ONU a beau consacrer annuellement une journée mondiale à l’eau, elle n’empêchera pas que plus d’un milliard de personnes en manquent. Pire, on estime aux moins à deux milliards les individus qui n’ont pas accès à une eau de qualité. Les conséquences sont terribles avec à la clef, la mort d’hommes et d’enfants. Aujourd’hui, l’eau abonde sur la planète, le problème, c’est sa répartition. Par exemple, si l’on prend la partie amazonienne du Pérou ou de l’Equateur, peu peuplée, on constate qu’elle est très bien arrosée alors que toute la côte Pacifique, urbanisée, très peuplée, est asséchée jusqu’au Chili. Le problème, c’est l’argent ! Pour fournir les contrées les plus démunies de la planète en eau de qualité, il faut en payer le prix. Avec les fonds nécessaires, on pourrait vite

Trafic de bois illégal, ça continue !

u Cameroun, pour quelques dizaines d’euros, on peut choisir et abattre clandestinement un arbre. Mieux, avec l’aide de quatre à cinq hommes, on arrive à le débiter sur place et pour quelques euros de plus, des enfants peuvent porter les planches jusqu’au bord de la route, où un camion emmène la cargaison en direction du port de Douala, puis d’Europe. Les arbres les plus prisés sont généralement les moabis, les irokos, les sapelis ou les wenges. Ce sont des milliers de bûcherons clandestins qui, dans ce pays, pillent la forêt de ses matières exotiques, si attendues sur le marché européen et destinées à la construction de planchers, de portes ou de meubles. La précarité et le manque

Plus 4 °C, ce sera vraiment trop chaud

nterrogé par le quotidien « The Guardian », le professeur Bob Watson, estime qu’« il est évident que nous devons nous atteler à limiter le réchauffement climatique à 2 °C. Mais c’est un objectif ambitieux, et nous ne savons pas comment, dans le détail, réduire les émissions de gaz à effet de serre pour parvenir à ce résultat. Donc, nous devrions mieux nous préparer à un réchauffement de 4 °C ». Le chef du département scientifique du gouvernement britannique Sir David King est en accord avec Bob Watson. Il estime que même si, grâce à un accord global, on arrivait à maintenir les émissions de dioxyde de carbone à 450 ppm qui,

mettre en place les structures adéquates. L’urgence est là ! Le réchauffement climatique va accélérer les phénomènes d’évaporation et la fonte des glaciers en réduisant inexorablement les quantités d’eau disponibles. Et ce n’est pas tout, les besoins en eau vont s’accroître considérablement parce que la population mondiale est en augmentation constante et que les pays émergents, en améliorant leurs conditions de vie, nécessiteront beaucoup plus d’eau. Il faut une mobilisation mondiale qui aille au-delà des préceptes financiers et politiques. Seule une « emballée » planétaire efficace évitera les morts, les graves conflits, les émeutes et les guerres qui découleraient du manque d’eau. L’eau va devenir un bien des plus précieux et les grandes puissances se préparent déjà aux différentes possibilités de conflits planétaires. Aux États-Unis, on va même jusqu’à former des troupes de Marines et autres aux

futurs conflits liés au manque d’eau et de nourriture. C’est pour dire l’intérêt qu’ils apportent aux tensions mondiales liées à l’élément liquide. Au lieu de çà, ne serait-il pas mieux de dresser des troupes d’actions pour une meilleure répartition mondiale des approvisionnements en eau ? On parle beaucoup en ce moment des droits de l’homme, mais ne devrait-on pas aussi parler du droit de vivre décemment sans manquer d’eau et de nourriture ! ◗

de travail alimentent ce commerce illégal du bois. Ces bûcherons de l’ombre ne sont rien d’autre que les premiers maillons d’une chaîne bien huilée où l’administration, bien corrompue, délivre à chaque étape les indispensables blancs-seings. Les bailleurs de fonds, énervés par la chose, puisqu’ils financent un plan de 40 milliards de francs CFA (60 millions d’euros) destiné à l’exploitation durable, ont décidé d’agir. Ils ont demandé à Elvis Ngolle Ngolle, ministre en charge du portefeuille, de faire le ménage comme il l’avait promis quelques mois auparavant. C’est alors que quelques têtes sont tombées au ministère mais la volonté réelle d’action s’est vite émoussée. Pour cause, le cabinet d’audit international censé faire le ménage dans cette affaire n’a toujours pas été nommé. C’était sans compter sur l’organisation non

gouvernementale « Les Amis de la Terre » qui a publié récemment un rapport détaillant les mauvaises pratiques qui maquillent les coupes illégales et autorisent tout à fait légalement ces importations vers les ports européens. L’ampleur réelle du phénomène n’est pas facile à évaluer avec des chiffres de volumes exportés variant de 10 % à 40 %. Aujourd’hui, l’Union européenne négocie avec le Cameroun un accord, baptisé Flegt, dans l’espoir d’obtenir des garanties sur la traçabilité des marchandises achetées. La principale question est, le Cameroun est-il en mesure de garantir cet accord ? Rien n’est moins sûr ! Néanmoins, il a tout intérêt à coopérer sérieusement sinon les bailleurs de fonds pourraient se retirer. ◗

comme l’indique une résolution du conseil des ministres de l’Environnement de l’Union européenne, éviterait une hausse de plus de 2 °C, on aurait encore 50 % de chance pour que le thermomètre dépasse cette température et une probabilité de 20 % qu’il dépasse 3,5 °C. Si on tient compte du fait que le taux actuel de CO2 est de 385 ppm et qu’il monte chaque année de 2 ppm minimum, cela serait dramatique pour la planète. Résultats des courses, des millions de personnes atteintes par la hausse du niveau des mers, 30 % à 50 % de réduction d’eau potable pour le sud de l’Afrique et la région méditerranéenne, et 20 % à 50 % des espèces de plantes et des animaux menacés d’extinction. Personnellement, nous avons du mal à imaginer un tel scénario qui dépasse tout

entendement. Nous ne pourrions pas réagir à de tels changements. La seule solution qui nous semble opportune est de l’éviter à tout prix. ◗ Source : terre sacrée

NEWS

Découverte de trois nouvelles planètes

hili, découverte importante grâce au spectrographe Harps. Trois corps célestes ressemblant fortement à la Terre ont été mis à jour par les astronomes de l’European South Observatory. Ces planètes sont en rotation autour de l’étoile HD40307 qui appartient aux constellations de la Dorade et du Peintre, situées à 42 années-lumière de la Terre. Cette étoile à une masse légèrement inférieure à celle du Soleil et les nouvelles planètes sont quatre à dix fois plus lourdes que la terre. Lors d’une conférence qui s’est déroulée à Nantes Michel

Mayor, un des acteurs de l’étude, membre de l’Observatoire de Genève a déclaré : « Au cours des cinq dernières années, nous avons mesuré avec précision la vitesse de l’étoile HD40307, et nos résultats démontrent clairement la présence de trois planètes ». La revue Astronomy and Astrophysics publiera plus tard ces données. Les nouvelles planètes possèdent une très grande vitesse de révolution autour de leur étoile avec pour équivalent d’une année terrestre respectivement 4 - 10 et 20 jours. La découverte des planètes, en général, est rendue possible grâce aux spectrographes qui permettent de calculer de façon précise la vitesse des étoiles. Il suffit de savoir qu’une planète change la vitesse de

Les étoiles du centre de notre galaxie dévoilent leurs secrets

n effectuant des simulations spécifiques avec l’aide de supercalculateurs, des astronomes appartenants à l’Université de Bonn sont parvenus à comprendre la formation d’une succession de jeunes étoiles présentes non loin du trou noir qui se trouve au centre de la voie lactée. Cet endroit de la galaxie très particulier donne lieu à des conditions extrêmes. De plus, une forte quantité d’étoiles tourne autour de ce trou noir. Un ensemble de jeunes étoiles effectue tout particulièrement des rotations autour du trou noir a, à peine un dixième d’années-lumière de ce dernier, ce qui est relativement proche. Leur origine était jusqu’à maintenant inexpliquée, parce que l’énorme force d’attraction engendrée par

Découverte d’un pulsar particulier

râce à Arecibo, le plus grand télescope au monde qui possède une antenne de 300 mètres, situé à Porto Rico, on a découvert un pulsar très particulier. Cette étoile tournant très rapidement sur elle-même qui émet un fort rayonnement électromagnétique a été repérée par une équipe internationale d’astronomes, associés à l’Université de

le trou noir, 4 millions de fois plus lourd que notre soleil, ne permet pas la formation d’étoiles à si faible distance. Les astronomes se sont donc concentrés sur d’autres étoiles, un peu plus éloignées du trou noir, provenant certainement de nuages de gaz présents au centre de la voie lactée. Ces étoiles en question, s’animent de rotations autour du trou noir. Elles suivent deux trajectoires modélisées par deux anneaux. À force de travail, les chercheurs ont trouvé que l’interaction entre les deux anneaux d’étoiles à un rôle essentiel. En effet, grâce à des effets de gravitation, les deux trajectoires se déforment mutuellement. Un grand nombre d’étoiles se retrouvent alors situées sur des orbites qui se rapprochent fortement du trou

Bonn. Ce pulsar possède différentes particularités : il est très rapide puisqu’il effectue 465 tours sur lui-même en une seconde et de plus, il est « accroché » à une autre étoile. Le fameux duo possède une orbite elliptique inexplicable sur les bases des données actuelles. Nommé J1903+0327, il ne mesure que 10 km de diamètre et d’après le Dr Wouter Vlemmings de l’Université de Bonn, son poids est équivalent à 1,74 fois celui du Soleil. Les pulsars se forment lors de l’explosion d’une étoile de forte masse, ce qui donne naissance à un reste très dense, le pulsar. En fait, le pulsar est une étoile à neutron qui émet des ondes radios au niveau de son pôle magnétique. On les appelle pulsars parce que, comme ils tournent sur eux-mêmes, leur rayonnement tourne à l’identique de la lumière d’un phare et pour un observateur, il « clignote », d’où son nom de pulsar. Particularités, on peut recevoir ces ondes à une distance de plusieurs 5

son étoile de plusieurs mètres/seconde pour entamer une découverte. À aujourd’hui, on a répertorié plus de 280 planètes appartenant à 240 systèmes planétaires. La plupart d’entre elles sont sous forme de gigantesques boules gazeuses, comme Jupiter ou Saturne, qui tournent à proximité du soleil. ◗

noir. Une étoile seule peut sortir indemne de ce contact étroit avec le trou noir. Pour les étoiles binaires qui constituent la majorité des étoiles présentes, ce n’est pas le cas. Lorsque celles-ci s’approchent trop près du trou noir, le couple est rompu parce que la force de marée du trou noir est plus importante que la gravitation stabilisant l’ensemble des deux étoiles. Une des étoiles se retrouve alors expulsée du centre de la galaxie à une vitesse pouvant atteindre les 10 millions de km/h. Passée une dizaine de millions d’années, elle disparaît de la voie lactée. L’autre étoile reste sur une orbite proche du trou noir, faisant partie de ces étoiles mystérieuses qui intriguaient tant les astronomes… ◗ Source : BE Allemagne numéro 396 (31/07/2008) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT

milliards d’années-lumière. Ce pulsar est un des plus rapides découverts jusqu’à maintenant. Le Dr Vlemmings. Précise que « Normalement, ces corps stellaires sont 100 fois plus lents ». L’orbite du pulsar J1903+0327, reste elliptique et d’après le Dr Vlemmings : « l’orbite elliptique ne s’explique pas avec les théories actuelles ». Une explication possible serait la présence d’un troisième corps invisible depuis la Terre, formant ainsi un trio d’étoiles jamais encore observé dans l’espace. Les pulsars sont très intéressants pour la recherche astronomique parce qu’ils apportent des informations sur la formation et le développement de l’Univers et ils permettent de soutenir ou de remettre en question des théories physiques. Ils ont aussi permis de confirmer la théorie de Einstein sur la relativité. ◗ Source : BE Allemagne N° 386 Ambassade de France en Allemagne/Adit

ÉCOSYSTÈMES

Les girafes du Niger Une association aide les girafes du Niger

Un scientifique au service de l’écologie de la girafe

Il existe au Niger une association qui ne ménage pas ses efforts afin de venir en aide aux girafes. L’Association pour la Sauvegarde des Girafes du Niger (ASGN) n’est pas gouvernementale et ses membres travaillent sans cesse pour la conservation des derniers spécimens nommés « Girafa camelopardalis peralta ». Après étude des recensements effectués depuis de longues années, l’association nous fait remarquer qu’à l’époque, en 1996, il ne restait plus que cinquante girafes du Niger au monde et qu’aujourd’hui, grâce à son action, elles sont 175. En développant l’écotourisme, l’ASGN a permis, grâce à des microcrédits, aux populations locales de s’impliquer et d’améliorer leurs revenus par la présence des girafes devenues alors comme par miracle leurs amies. Mais l’équilibre est précaire, les girafes ont besoin d’espace pour vivre et leur constante augmentation (11 % en 1996) a posé de nouveaux problèmes. La population humaine étant très dense, une compétition avec l’homme s’est créée. En effet les

Après de longues années d’aide au recensement des girafes présentent au Niger, Jean Patrick Suraud a décidé d’orienter ses recherches sur ces dernières. Il connaît l’écologie de la girafe. Ses travaux auront plusieurs thèmes et aborderont l’évolution du domaine vital, les études comportementales, l’alimentation et la génétique.

La dynamique du groupe le passionnera particulièrement car elle permettra de prévoir l’évolution de ce dernier. Enfin la génétique de ces « êtres au long cou » sera passée au crible avec l’aide de l’université de Lyon. En espérant que les fonds nécessaires soient réunis, il pourra alors réaliser ses études sur le comportement et l’alimentation des girafes du Niger avec une vue plus précise sur leur dépendance à l’eau et aux espèces végétales leur servant de nourriture. ◗ www.cerza.com/item_img/medias/ documents/Girafes_du_Niger.pdf

Les poissons migrateurs amphihalins en danger On appelle poissons migrateurs amphihalins les poissons qui se déplacent sur de longues distances dans l’espoir de réaliser leur cycle de vie entre mer et rivière. Aujourd’hui peu d’études existent sur le devenir de ces poissons amphihalins qui sont potentiellement victimes du réchauffement des cours d’eau et des océans. Néanmoins, une simulation de ce que serait la distribution géographique future de ces poissons, intégrant le réchauffement planétaire, vient d’être effectuée dans le cadre d’une thèse au centre Cemagref de Bordeaux. Aujourd’hui les poissons migrateurs amphihalins victimes de surpêche, de pollutions et d’urbanisation des rivières sont en danger. Malgré certains programmes d’aide à la restauration des espèces, le réchauffement climatique pourrait amener à faire varier la distribution de ces derniers ainsi que les caractéristiques de leur migration. Afin d’effectuer une projection à l’horizon 2100, les chercheurs du Cemagref de Bordeaux ont eu recours à des modèles

© biogéographiques. Ayant aussi utilisé pour leurs travaux les quatre scénarios climatiques de référence élaborés par le Groupement d’experts Intergouvernementaux sur l’Evolution du Climat (GIEC-2000), il ressort de cette étude que pour la plupart des espèces la situation va se dégrader. Pour exemple, citons l’ombre arctique et l’éperlan qui vont voir disparaître 90 % de leurs bassins versants avec peu de gain de nouveaux bassins en compensation. Les bassins 6

versants du Sud pourraient perdre la majorité de leurs espèces et selon les chercheurs, ils ne seraient pas forcément remplacés par des poissons amphihalins exotiques. En effet, peu d’espèces migratrices osent longer les côtes Ouest-Africaines par manque de cours d’eau permanents pouvant les accueillir. Seules deux espèces, le mulet porc et l’alose feinte pourraient se déplacer vers le Nord. ◗ Source : Cemagref de Bordeaux

ÉCOLOGIE

Sud-Est, pollution à l’Ozone Cet été, le Sud-Est de la France à bien souffert de la pollution à l’ozone. Début août, les autoroutes de la région affichaient des restrictions de vitesse liées à cette pollution. Nous y étions et quelle angoisse de voir cette sorte de couche poisseuse nous entourer. Elle était présente partout, en ville et à la campagne sur des centaines de kilomètres et là, on s’est vraiment rendu compte de l’ampleur de son impact. Tout le monde connaît l‘oxygène gazeux contenu dans l’air et sait qu’il est constitué de deux atomes semblables d’oxygène (O2). On aime le respirer, il nous fait tant de bien. Quand à l’ozone, beaucoup moins sympa, il s’agit d’un gaz élaboré à partir de trois atomes d’oxygène (O3) qui se combinent sous l’action de facteurs dégradants contenus dans l’air. L’expérience montre que c’est généralement sous l’effet d’un fort ensoleillement associé à une forte chaleur que ce dernier se forme. Il naît d’une transformation chimique d’oxydes d’azote et de composés organiques présents dans l’air induits par les gaz d’échappement des voitures et des camions, les usines, les avions et les autres pollutions. Néanmoins, dans le Sud Est de la France, comme il n’y a pas beaucoup d’usines, c’est essentiellement la circulation routière qui, lors d’une chaude journée sans vent, est la cause majeure de cette pollution à l’ozone. En fait, les périodes d’été sont les plus propices au dépassement des seuils de sécurité déclencheurs « d’alerte

© à l’ozone ». Cela peut induire surtout chez les personnes âgées et/ou sensibles des troubles respiratoires avec possibilités de toux et irritation de la gorge, du nez et des yeux, Malgré l’arrivée de voitures plus propres, la tendance reste toujours à la hausse. En fait, l’augmentation du nombre de véhicules dans la région n’arrange rien. Une politique restrictive dans ce domaine serait la bienvenue. Fortement oxydant, O3 peut dépasser les frontières citadines et atteindre les maquis, les campagnes et les forêts du Sud Est. Il agit comme un oxydant qui grignote et ravage toute végétation. Les crêtes ensoleillées sont les plus touchées. Des travaux

menés par le Groupe International d’Études des Forêts Sud-européennes précisent que ce gaz est tout particulièrement nocif envers les hêtres et les pins. L’écosystème s’en trouve affaibli. Même les productions agricoles sont touchées avec à la clef une possible baisse de la production. Bref, l’ozone n’est pas anodin ! Mais ce n’est pas tout, il se comporte lui aussi comme un gaz à effet de serre et en s’associant au réchauffement climatique global, il va amplifier les problèmes. Alors, il faut agir pour préserver notre Sud-Est, perle de la France, si prisé des touristes. Messieurs les maires, redoublez d’idées afin d’améliorer vos actions et de briller d’imagination. ◗

Antarctique le trou d’ozone s’agrandit Les nouvelles concernant le trou présent dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique ne sont pas réjouissantes. Il se serait agrandi

par rapport à l’année dernière. Seul réconfort, lors de la journée mondiale de l’ozone, l’organisation météorologique mondiale expliquait

que : « Malgré tout, d’après les conditions météorologiques enregistrées, il est moins étendu que celui de 2006 ». De 29 millions en 2006, il passe à 25 millions en 2007 pour 27 millions de km2 en septembre dernier. Ce trou, apparu dans les années 1980, se forme généralement mi-août, puis se résorbe mi-décembre. Néanmoins, l’OMM préconise la poursuite des programmes d’observations jugés fondamentaux. Pendant la journée internationale pour la préservation de la couche d’ozone du 16 septembre, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon précise que « suite à des décennies d’attaques chimiques, il faudra au moins 50 années supplémentaires pour réparer le trou d’ozone ». ◗ Source : consoglobe

BIO

La bio pour une vie meilleure

Les aliments bio sont-ils de meilleure qualité nutritive ? Tout le monde le sait, les aliments bio sont issus de cultures et d’élevages répondant à des critères stricts et sont par conséquent excellents pour la santé. En effet, ils possèdent une qualité de fabrication saine et inégalée. Nos normes de certifications sont, pour l’instant, plus strictes et restrictives que celles de l’Union Européenne, ce qui pourrait changer à l’horizon 2009 avec une normalisation prévue. Qui plus est, l’agriculture et l’élevage biologiques sont plus respectueux de l’environnement parce qu’ils utilisent des engrais naturels incluant des fertilisants issus de la nature, là où les produits traditionnels font appel en revanche à des engrais chimiques à haut rendement. En général, les engrais chimiques apportent une quantité supérieure d’azote nécessaire à la plante qui peut ainsi accroître ses protéines et grandir plus vite, mais les protéines traditionnelles sont-elles de même qualité que les bio ? Les conclusions de certaines études précisent que les protéines non bio contiendraient moins d’acides aminés essentiels, indispensables à notre organisme, mais à ce sujet la controverse fait rage… En fait, il est très difficile de porter un jugement scientifique dans ce domaine parce que les chercheurs se sont vite rendu compte que la richesse en telle ou telle molécule est sujette à de nombreux facteurs comme, la nature et la qualité du sol, la variété cultivée, le lieu de culture, le climat, le type de nourriture donné à l’animal, etc. D’où la grande

difficulté de confirmer définitivement la suprématie nutritionnelle théorique du bio. Par contre, ce qui est sûr, c’est que se nourrir bio est par évidence beaucoup plus sain et forcément mieux pour son corps, son esprit et son environnement.

Bio et biodiversité font-ils bon ménage ? À la demande des ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie, une expertise scientifique collective (ESCo), concernant l’agriculture biologique, a été réalisée entre juin 2007 et juin 2008.

© L’INRA, qui a mené à bien cette étude, constate que cette agriculture représente un mode de production favorable au maintien de la biodiversité. Elle précise que l’impact est beaucoup plus efficace lorsque l’exploitation bio se situe dans un paysage diversifié. Bien que le cahier des charges du label AB n’y fasse pas explicitement référence, certaines pratiques agricoles bio (AB) limitent déjà les impacts négatifs de l’agriculture sur la biodiversité. 8

L’étude indique que les longues rotations diversifiées, la répartition adaptée des cultures, l’utilisation de variétés moins sensibles aux maladies, l’implantation de couverts intermédiaires et de cultures dérobées, l’utilisation de cultures associées dans les territoires et la simplification du travail du sol sont autant de solutions géniales pour le maintien de la biodiversité dans les régions d’intenses cultures. Elle précise aussi que « Dans les zones d’arboriculture du sud de la France, la réduction d’emploi des pesticides et la promotion d’une production fruitière intégrée incluant la diversification des espèces végétales par l’enherbement des vergers, préservent et utilisent mieux la biodiversité ». Tout le monde connaît ou imagine les bienfaits de l’agriculture bio mais ce rapport va certainement amplifier les certitudes et peutêtre que les irréductibles qui n’y croient pas finiront par douter. Les ventes de produits bio ont bien évolué dans notre pays mais, malheureusement les importations aussi. Afin de réduire les quantités de produits bio importés et pour que ce soit profitable à nos contrées et à notre environnement, il faut que la production bio se développe chez nous dans les mêmes proportions, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Il existe une structure nommée Corabio pour qui c’est la priorité. Cette structure et des groupements de producteurs bio travaillent à développer les installations et les conversions en bio. ◗ Contact presse Corabio : Olivier Rousseau au 04 75 61 19 35

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ENVIRONNEMENT

d’irritation de la peau et des yeux liés aux substances toxiques n’existent plus. L’eau est agréable et vivante. Qui plus est, il n’y a pas de rejets nocifs dans la nature comme le chlore, les anti-algues et autres produits de synthèse. C’est bon pour la planète.

PA : Peut-on personnaliser sa piscine ?

Les piscines

naturelles Quoi de plus en accord avec la planète que d’opter pour une piscine naturelle, sans chlore et sans produits chimiques. En fait, la nature, si on sait l’observer, nous enrichit d’idées. Force est de constater qu’elle fait merveilleusement bien son travail. Pour preuve, l’eau des lacs alpins que les écosystèmes dépolluent parfaitement. De là, à en faire des piscines naturelles, il fallait y penser ! Aujourd’hui, nous sommes heureux de constater que la méthode gagne du terrain avec de plus en plus de sociétés qui proposent la réalisation d’un tel projet. Franchement, se baigner dans une eau pure et vivante agencée dans un cadre naturel, c’est vraiment un instant de détente et de retour à la nature. Pour répondre aux questions pratiques que vous pourriez vous poser à ce sujet nous avons rencontré et interviewé Monsieur Didier Corbucci.

Planète Actualité : Comment avez-vous eu le déclic ? Didier Corbucci : C’est tout naturellement que nous sommes passés au bio. En effet, puisque la réalisation de nos plans d’eau était en harmonie avec le paysage, nous avons logiquement évolué par l’apport de la régénération naturelle de l’eau qui n’est que la suite logique de nos créations. Dans la maçonnerie depuis une vingtaine d’années, nous avons voulu créer par conviction une entreprise à deux facettes, la Sarl Didier Corbucci qui intègre deux enseignes : Azur plans d’eau pour la création de plans d’eau s’intégrant au paysage et Bastides de

tradition pour la création de bastides authentiques. Construire des piscines naturelles, c’est vraiment un vrai bonheur pour nous. Concernant les constructions de bastides, nous travaillons en étroite collaboration avec un architecte bio pour pouvoir proposer à nos clients des bastides écologiques. Quel plaisir de proposer à nos clients ces plans d’eau et ces bâtisses en parfaite harmonie avec la nature tout en préservant la planète.

PA : Comment ça marche ? DC : Et bien, nous avons choisi la technique de piscines naturelles Bionova qui est la plus exportée au Monde. Cette méthode possède la particularité d’intégrer et d’exploiter, dans son système de filtration, les capacités naturelles qu’ont les plantes à absorber les sels minéraux présents dans l’eau ainsi que le potentiel des micro-organismes à assimiler les substances organiques et les germes nocifs. Nos piscines sont épurées naturellement selon un principe calqué sur celui des lacs alpins, réputés pour leur fabuleux pouvoir de dépollution. Véhiculé d’abord en Autriche puis en Allemagne depuis une trentaine d’années, ce procédé n’a cessé de se perfectionner pour devenir une vraie alternative économique aux piscines classiques. La piscine ainsi obtenue est une fusion entre classicisme et jardin aquatique.

DC : Vous aurez une conception unique. Vous déciderez du choix des formes et de l’implantation. L’ensemble comprenant la piscine et le jardin aquatique brillera d’harmonie en s’imbriquant dans l’environnement immédiat de votre jardin. Votre projet fera corps avec le terrain déjà existant, ce qui accentuera l’effet naturel global. Agrémenté de cascades, petits ruisseaux, débordements, pontons, galets, votre plan d’eau s’intégrera parfaitement au paysage.

PA : Comment se passe la construction ? DC : Le calcul de l’ossature en béton armé est soumis à notre cabinet d’étude en construction pour chaque bassin. Quant au coulage, il s’effectue en une seule fois, murs et fond d’un seul bloc ce qui est gage d’une excellente solidité-étanchéité. Pour le revêtement final, nous œuvrons pour qu’il procure un aspect à la fois naturel et contemporain. Nous disposons du sable résiné sur les plages et du mortier très fin, résiné à l’intérieur du bassin. Ce revêtement à la fois lisse et non glissant apporte la sécurité, l’étanchéité et bien sûr la beauté d’une plage de sable fin. En cette période de danger planétaire, de réchauffement climatique et de constat sur l’état lamentable dans lequel se trouve notre planète, les piscines naturelles constituent un apport non négligeable dans la lutte écologique et l’envie d’accroître le développement durable. La prise de conscience passe par tous les domaines, son habitat en premier. Outre le plaisir apporté par ces constructions responsables, le côté éducatif qu’elles engendrent est vraiment à prendre en compte. ◗

PA : La qualité de l’eau est-elle suffisante ? DC : Nous vous offrons une eau douce et cristalline d’une qualité irréprochable, sans chlore ni produits chimiques. Les risques 11

HABITAT DU MONDE

I N C R O YA B L E , D E S E

n cette période soucieuse de l’environnement et de l’innovation dans le secteur des énergies renouvelables, beaucoup de personnes se tournent vers ce type de construction considéré comme une solution alternative. Je me souviens, il y a plusieurs dizaines d’années, je fréquentais un couple d’amis qui, à l’époque, m’avaient fait sourire en m’annonçant qu’ils allaient construire leur maison en paille. Une maison en paille ! Vous vous moquez de moi, ça ne tiendra jamais. Et bien, j’avais tort, ils l’ont fait et vivent toujours dedans. Aujourd’hui, ce type de maison prend de l’ampleur et on estime entre trois cents et cinq cents le nombre de ces maisons en France.

Un peu d’histoire Plus d’un siècle auparavant, dans les Sands Hills du Nebraska, au centre des États-Unis, on inaugura, au début de la mécanisation agricole, la construction d’habitats en paille. À cette époque, aucune structure portante autre que les bottes de paille n’était utilisée. On empilait tout simplement les carrés de paille les uns sur les autres pour construire les murs. Un engouement jaillit et on construisit des habitations, des écoles et même une église faites de paille. De nos jours, certaines de ces structures existent encore et sont parfois en bon état. L’État du Dakota du Nord, durant les années 20, avait même établi un manuel de construction pour granges et bâtiments agricoles utilisant des blocs de pailles comme murs porteurs. L’idée se propagea rapidement dans tout le pays. Puis le concept fut délaissé avec un renouveau dans les années 70-80. En France, à Montargis, on retrouve une autre technique de construction avec armature en bois. Pour exemple, on cite souvent la « maison Feuillette », du nom du constructeur, qui fut bâtie dès 1921 à partir de cette technique et qui servit de modèle à d’autres bâtisses paysannes. En effet, les paysans de l’époque connaissaient les vertus isolantes de la paille qu’ils utilisaient pour édifier les cabanes et les abris d’animaux, alors de là à franchir le pas pour l’homme, il n’y avait pas grand obstacle, c’est ce qui fût fait. Une autre technique, plus ou moins abandonnée de nos jours, fut utilisée au Québec en 1980 où deux Québécois développèrent la méthode du ballot de paille utilisant des joints de mortier.

Comment construire sa maison en paille ? Plusieurs solutions s’offrent à vous, soit vous faites tout, tout seul, soit vous passez par l’intermédiaire d’artisans que vous coordonnerez avec l’architecte, s’il y en a un. Dans ce domaine la majorité choisit l’auto-construction et va même jusqu’à prendre une année sabbatique pour finir au plus vite. De nombreuses associations peuvent vous conseiller, n’hésitez pas à vous renseigner. En France, beaucoup adoptent la technique avec armature en bois qui a l’avantage de posséder un DTU (document technique unifié) qui dicte des normes et est un gage de solidité. Dans les constructions uniquement faites de paille, c’est plus compliqué, elles n’ont pas aujourd’hui, en France, de DTU et il faut vraiment isoler la paille avec un revêtement respirant comme de la chaux ou des enduits de terre mis à l’intérieur.

Est-ce que c’est solide ? Très solide, voir plus qu’une maison en parpaings. Les enduits peuvent se fissurer, mais la paille ne peut pas casser, même en cas de séismes. Par contre, l’eau est à prendre au sérieux. Une paille humide

HABITAT DU MONDE

M A I S O N S E N PA I L L E Un exemple de construction Nous avons demandé à Jérôme BERNARD, architecte d’ARCHI BIO NATURE EURL (Archibio@wanadoo.fr) de bien vouloir nous parler de son projet construction d’une maison en paille à Caussols (Dépt 06).

Planète Actualité : Comment a démarré la construction ? Jérôme Bernard : Les propriétaires de la future maison en paille sont venus me voir avec ce projet en fin d’année 2005. Ils voulaient une maison en paille et ils savaient que je travaillais dans les matériaux naturels. Leurs projets avaient un budget limité et ils voulaient une haute performance d’isolation thermique car le terrain est situé sur le plateau de Caussols (900 m d’altitude) dans l’arrière-pays Grassois, où le climat est déjà très différent que celui de la Côte d’Azur. Nous avons donc élaboré un projet et déposé une demande de permis de construire.

PA : Pourquoi choisir la paille ?

moisit et se dégrade. Il faut vraiment suivre tout un protocole pour combattre les éventuelles infiltrations d’eau qu’elles proviennent de la pluie, du sol ou par capillarité.

Y a-t-il un risque de dégradation par les rongeurs et les insectes ?

J B : La paille, même si elle n’est pas en France considérée comme un matériau de construction, est utilisée depuis longtemps et internationalement dans le bâtiment. Que ce soit au Canada, ou en Europe de l’Est, la paille est mise en place suivant plusieurs techniques. La paille possède de grandes qualités, une très bonne isolation thermique, un prix de revient au m2 imbattable, une très bonne tenue au feu, sous la forme de ballots compressés en enduit. Les tests effectués par le CSTB ont confirmé ce résultat.

PA : La structure est-elle solide ? Non, pas vraiment si les grains ont été retirés auparavant car les fibres ne sont pas une bonne nourriture. De plus les bottes de paille sont compressées au maximum. Certaines techniques complémentaires existent à ce sujet, comme des grillages fins anti-intrusion etc. Renseignez-vous.

Et l’environnement dans tout çà ! Quoi de mieux que ce genre d’habitat fait de matières premières naturelles ! Souvent les personnes qui sont dans cette démarche finissent leur construction en bioclimatique, avec des panneaux solaires et un meilleur choix de l’agencement des pièces. Ils attachent énormément d’importance à une qualité de vie en symbiose avec la planète. 13

J B : La structure est basée sur un système poteau poutre bois assurant la solidité de l’ensemble. La paille en forme de bottes de 80 par 50 cm est insérée en force et maintenu entre les montants secondaires verticaux. L’enduit intérieur et extérieur en trois couches de chaux est ensuite appliqué. Le point sensible étant l’humidité, il faut que les bottes soient parfaitement enduites, qu’elles soient protégées au sommet et à la base du mur. Pour cela nous avons prévu des débords de toit importants sur les quatre côtés, ce qui a été seulement possible avec une toiture quatre pentes. Au niveau de la base, il a été prévu des rehausses béton afin d’éliminer toute possibilité de remontée d’humidité, que ce soit par l’intérieur ou l’extérieur. ◗ Photos : Jérôme Bernard, Archibio Nature EURL Tél. : 04 93 400 991

PLANÈTE

Climat, attention aux points de basculement

llemagne, l’office fédéral de l’environnement (UBA) nous éclaire sur les dangers potentiels occasionnés lors de modifications brutales du climat en publiant un document de référence sur l’état des connaissances actuelles. Il nous informe sur les risques d’apparitions de points de basculement qui seraient une grande menace si les températures atteignaient un certain seuil. Tout le monde le voit, on ne peut plus nous

de notre planète, dans une expérience globale, dont nous ne savons pas exactement comment elle va se terminer. Nous devons rapidement et nettement réduire les émissions de gaz ayant un effet sur le climat et nous adapter aux changements climatiques ». À l’encontre de la majorité qui croit le contraire, le processus de changement climatique peut ne pas être lent et progressif.

© le cacher, le climat bouge et évolue dans le mauvais sens. La banquise fond, les régions désertiques progressent, le manque d’eau se fait de plus en plus sentir… Si les températures continuent à augmenter, des changements drastiques vont ravager la planète et nous laisser les bras tombant de désespoir. Le Dr Thomas Holzmann, Vice-président de l’UBA nous explique à ce sujet que : « Nous sommes tous impliqués, avec l’atmosphère

Pour exemple, la banquise où des températures croissantes, au cours des 100 dernières années, ont fait les ravages que l’on connaît et qui nous inquiètent. Preuve que des hausses de températures relativement faibles peuvent déjà conduire à des points de basculement, points de départ de modifications abruptes du climat. Si, à cause de la poursuite de cette montée des températures l’Arctique était dépourvue de glace en été, on pourra dire

Le Nunavut, D

ès 1970, certains Inuits ont vite compris les limites du modernisme. De plus, ils se sont inquiétés des activités d’exploration du Grand Nord qui n’ont d’autres buts que la découverte de gaz, de pétrole et de minerai. Les Inuits veulent conserver leurs traditions et vivre dans le respect égal des esprits de la terre, des animaux et des plantes. Après de longs pourparlers dans le but d’obtenir un territoire Inuits, un tournant historique vit le jour dès 1992, lors d’une entente avec le gouvernement canadien. Cette entente permit de créer en 1999 le troisième territoire du Canada, le Nunavut. D’une superficie équivalente au 1/5e du Canada, il compte environ 25 000 âmes pour 21 400

qu’on aura atteint un point de basculement avec des conséquences dramatiques pour les populations locales, comme le manque d’espèces animales pour la chasse, la disparition des modes de vies et des coutumes ancestrales, l’instabilité des sols en raison de la fonte des glaces d’où des risques pour les infrastructures, la perturbation complète de l’écosystème, la déstabilisation des habitants et voire même, peu être, l’apparition de nouvelles maladies. Le réchauffement enclenché pourrait également avoir des incidences très graves sur la forêt amazonienne. Il se rajouterait à la stupidité des gens qui pratiquent la déforestation à tout va et dessécherait l’écosystème amazonien qui pourrait complètement dépérir. Aujourd’hui, les scientifiques ne peuvent pas prévoir avec précision quand de tels points de basculement pourraient être atteints. Les nombreux processus naturels qui entrent en jeux ne sont pas suffisamment connus. Ce qui est sûr, c’est que si les changements climatiques sont trop rapides et irréversibles, alors l’adaptation des humains à ces points de basculements pourrait ne plus être envisageable si ce n’est dans des conditions extrêmes pour l’humanité. L’étude conclut qu’il est indispensable d’agir urgemment sur les émissions de gaz à effet de serre et de s’adapter d’ores et déjà aux conséquences du changement climatique par une meilleure gestion en eau et en établissant des cultures tolérantes à la sécheresse. ◗ Source : BE Allemagne numéro 397Ambassade de France en Allemagne/ADIT

territoire des traditions

autant l’inuktitut que l’anglais et dans les collectivités les sages enseignent aux jeunes les « us et coutumes » ancestrales. ◗

PLANÈTE

Des producteurs de biocarburants peu scrupuleux

elon le Financial Times des firmes internationales de production de biocarburants achètent de grandes parcelles de terrain en Afrique pour produire plus de carburant au détriment des cultures de nourriture. Au Mozambique, en un an, 110 000 km² de terrain, soit plus d’un huitième de sa superficie, sont passés aux mains des investisseurs étrangers. La compagnie « Sun Biofuels » du Royaume-Uni a mis en place des plantations en Ethiopie et au Mozambique. Et pour comble, en ce qui concerne la Tanzanie, la compagnie prévoit de cultiver du Jatropa, qui est une plante à biocarburant toxique, sur pas moins de 40 000 hectares de terres agricoles. Quand au directeur de « Sun Biofuels », il ose affirmer que sa compagnie paie correctement ses employés, soit 3 dollars la journée. Les agriculteurs qui vivaient sur ces terrains ont été expropriés, avec pour la compagnie un droit d’usage sur le terrain pour 99 ans, en payant la modique somme de 1 000 dollars à chacun. Aujourd’hui, étant donné la gravité de la crise alimentaire, certains officiels tanzaniens hésitent à continuer sur cette voie, bien qu’elle fasse partie des pays impliqués dans des cas de corruption liés à la BAE. Le Brésil, de son côté, n’a pas hésité à signer des accords favorables au développement de biocarburants avec des gouvernements africains en déclarant que c’est la solution au chômage et à la pauvreté en Afrique. Heureusement que des officiels

Banquise, M

ais que se passe-t-il donc en arctique ? Doit-on y voir un signe aggravé du réchauffement climatique ou un phénomène bizarre amplificateur des conséquences de la pollution humaine. Difficile de répondre, quoi qu’il en soit, c’est grave, la banquise fond et plus vite que prévu. Terrible, le réchauffement du pôle Nord est extrêmement plus rapide que celui du reste de la planète. Les glaces ont fondu à un rythme effrayant et sans précédent l’an dernier. Pire, récemment, la communauté scientifique et les associations viennent de pousser un cri d’alarme devant l’aggravation du phénomène. La fonte accélérée de la banquise inquiète gravement le fond mondial de la nature (WWF) qui précise que l’amincissement de la glace conjugué à ce qui pourrait être une

© de pays africains ne sont pas enthousiasmés par ces cultures à énergies nouvelles. Un dirigeant syndical du Mozambique a même déclaré qu’il valait mieux nourrir la population et garantir la sécurité alimentaire. Bien d’autres sociétés de production de biocarburants internationales misent sur les bioénergies et investissent de grosses sommes dans le monde entier. Parmi elles, on trouve entre autre : • Viscount Energy (Chine), qui met en place un protocole d’accord pour 80 millions de dollars avec le gouvernement de l’État d’Ebonyi au Nigeria concernant l’établissement d’une usine d’éthanol à base de manioc et de canne à sucre. • 21st Century Energy (USA) qui n’hésite pas à investir 130 millions de dollars (US) en Côte d’Ivoire dans la production d’éthanol issue de maïs, de canne à sucre et de sorgho doux, de graines de coton et de résidu de noix de cajou.

• Bioenergy International (Suisse) qui© envisage d’établir une plantation de 93 000 ha de jatropha, accompagnée d’une raffinerie de biodiesel et d’une installation d’électrification, au Kenya. • Sun Biofuels (R.U.) qui a acquis 18 000 ha de terres agricoles de première qualité pour produire du jatropha en Tanzanie. • AlcoGroup (Belgique) qui a racheté South Africa’s NCP Alcohols, le plus important producteur africain dans le domaine de la fermentation d’éthanol, en 2001. • MagIndustries (Canada) qui a acheté une plantation de 68 000 ha d’eucalyptus et construit actuellement une usine de déchiquetage de bois d’une capacité de 500 000 t par an près de la ville portuaire de PointeNoire, en République du Congo. Les copeaux seront expédiés vers l’Europe pour être utilisés comme biomasse. • Aurantia (Espagne) qui investit dans des plantations d’huile de palme et, ensuite, dans quatre raffineries de biodiesel en République du Congo. • Dagris (France) qui met de l’argent dans le développement de la production du biodiesel à base de graines de coton au Burkina Faso, par l’intermédiaire de son fabricant local d’huile, SN Citec. • Socapalm et Socfinal (Belgique) qui pense à accroître sa plantation d’huile de palme de 30 000 ha. ◗ Sources : Grain http://www.africa-environment.org

c’est grave ! des plus petites superficies jamais observées montrent que le volume de la banquise serait à son niveau le plus bas. Clive Désiré-Tesar, porte-parole du programme arctique de WWF va plus loin en annonçant que « La banquise disparaîtra complètement durant l’été entre 2013 et 2040 ». L’écosystème, déjà gravement entaché, pourrait ne pas résister à cette incroyable accélération de la fonte des glaces. Les ours polaires dont la survie est déjà fortement menacée pourraient disparaître ainsi qu’une grande partie de la faune. Autre danger, cette fonte permettrait l’exploitation incongrue des hydrocarbures prisonniers dans les sols arctiques, ce qui pourrait constituer un risque de pollution. Selon des géologues américains, la région possède à peu près 14 % des réserves de 15

© pétrole et 30 % des réserves de gaz non découvertes. Et pour aggraver le tout, de nouvelles voies maritimes verraient le jour entre la côte Est-Américaine et l’Asie et entre l’Asie et l’Europe. Bref, tout ceci n’est pas de bon augure. ◗

BIEN-ÊTRE

L E N AT U R O PAT H E

e Naturopathe est un praticien des méthodes naturelles de santé. Il ne fait pas de diagnostic au sens médical du terme et ne prescrit aucun médicament. Avec l’iridologie, il fait une ÉTUDE DE TERRAIN, constate les déficiences, les déséquilibres, les lésions organiques, le ralentissement des échanges. Après cet examen, le Naturopathe devient un VÉRITABLE ÉDUCATEUR DE SANTÉ, éclaire son consultant en lui donnant le reflet exact de son CAPITAL SANTÉ. Il l’avertit de ses erreurs, des fautes de vie qui l’ont amené à ce stade. Il enseigne en quoi consiste la santé, pourquoi elle s’est perdue, comment la maintenir ou la rétablir sans médicament par les soins NATURELS. Il individualise par des conseils spécifiques pour chaque cas l’utilisation rationnelle des facteurs naturels de santé, c’est-à-dire : la diététique, l’alimentation saine, l’air, l’eau, le soleil, le mouvement et le repos, l’équilibre émotionnel.

LE NATUROPATHE ENSEIGNE, LE MALADE REFORME Et c’est dans la mesure où cette hygiène naturelle est appliquée honnêtement que le terrain se normalise : les forces d’autodéfense, d’auto guérison et d’immunité naturelle sont renforcées au maximum, la maladie régresse, et généralement disparaît. Outre sa fonction préventive et curative, le naturopathe a pour mission première une véritable éducation à la santé, en redonnant le vrai sens à la santé et à la nature, en informant ses patients sur la (les) cause(s) de leurs maladies et sur les moyens à mettre en œuvre pour entretenir et/ou pour recouvrer sa santé à l’aide des quatre piliers de la naturopathie que sont les règles de la « vie saine » : - une alimentation saine et équilibrée, - une activité physique adaptée, - un environnement naturel ou revivifié, - une gestion correcte du stress et des émotions Un proverbe chinois dit : « Celui qui ne cherche pas à prévenir et qui attend d’être malade pour se guérir est semblable à celui qui se met à creuser un puits quand il est déjà dans les tourments de la soif… » Selon l’Organisation Mondiale de la Santé « la naturopathie est un ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques ». La naturopathie ne se substitue pas à la médecine conventionnelle mais elle la complète, d’où son appartenance aux « médecines complémentaires ».

3- Curatif : Le Naturopathe peut proposer des réponses naturelles à vos troubles de santé. Le Naturopathe n’utilise que des substances ou agents naturels, limitant ainsi, voire annulant, toute possibilité d’effets indésirables ou secondaires, à partir du moment où ils sont utilisés à bon escient et de façon adaptée à votre cas. Seul un professionnel expérimenté peut vous garantir cette innocuité.

EN RESUMÉ, LE RÔLE DU NATUROPATHE

QU’EST-CE QUE L’IRIDOLOGIE ?

1- Educatif : le naturopathe vous informe sur l’hygiène de vie à mettre en place, correspondant à votre terrain et à vos fragilités, relevés grâce au bilan iridologique qu’il vous proposera lors de votre première visite. 2- Préventif : toujours en fonction de votre terrain, il vous proposera un programme d’hygiène vitale reposant sur l’équilibre alimentaire, le drainage spécifique de vos surcharges, la correction de vos éventuelles carences, la gestion du stress.

C’est une technique scientifique qui permet de définir l’état de santé par l’examen de la partie colorée de l’œil : l’IRIS. La pratique de l’examen de l’iris remonte à la plus haute antiquité. Utilisée en Chaldée, en Mésopotamie, en Egypte, en Grèce, en Inde et en Chine, elle était réservée aux princes et aux dignitaires. Oubliée pendant des siècles, cette méthode fut sortie de l’oubli en 1880 par un médecin 16

BIEN-ÊTRE

IRIDOLOGUE

A QUI S’ADRESSE L’IRIDOLOGUE :

Hongrois Ignaszt von Péczely qui disait « l’œil n’est pas seulement le miroir de l’âme, il est aussi le miroir du corps ». Ses nombreux successeurs, tant en Europe qu’aux USA continuèrent à approfondir et enrichir cette technique jusqu’à nos jours.

QUE PERMET-ELLE DE CONNAÎTRE ? L’examen de l’iris permet de réaliser un panorama complet du potentiel vital, de l’hérédité, du tempérament, des déficiences, des carences, des déséquilibres qui sont à l’origine des troubles organiques, des erreurs anciennes qui ont laissé des traces. En résumé, l’examen de l’iris permet de faire un bilan complet de votre état organique. Par cette technique, on peut connaître votre VITALITE GENERALE, ainsi que l’ETAT ORGANIQUE de telle ou telle partie du corps bien localisée. Les signes iriens permettent d’une 17

D’abord aux biens portants qui ne veulent pas devenir malades, mais aussi aux malades qui désirent retrouver leur équilibre physiologique. Le malade à tout intérêt à connaître les véritables causes de ses troubles, les erreurs de la vie quotidienne à ne pas commettre, en un mot à connaître les méthodes simples et naturelles apportant le rétablissement de la santé et son maintien. L’examen de l’iris permet d’obtenir un aperçu de votre potentiel vital, de votre constitution, de votre tempérament, de l’état de vos organes et de vos carences éventuelles. Pour y parvenir, l’iridologue examine les structures de la trame irienne, les signes, les pigmentations © et toutes les modifications structurelles de cette trame. L’iris est découpé en zones qui permettent de fournir des informations sur les systèmes et organes qui leur correspondent, formant une carte irienne. Il existe de nombreuses cartes. Pour ma part j’utilise celle de René Bourdiol, docteur en médecine, qui s’est intéressé de près à l’iridodiagnostic et qui me donne entière satisfaction. L’iridologie s’adresse à tous, quel que soit l’âge ou la profession. Toutes les observations sont faites en collaboration avec le patient et ne peuvent être divulguées à un tiers. Le secret professionnel étant de rigueur. L’examen iridologique cherche à découvrir les causes profondes des troubles. L’iridologie est d’abord un moyen de prévention efficace et ne se substitue pas à un examen, ni un suivi médical. ◗ Béatrice Tailler Naturopathe Iridologue. Responsable du magasin Bio Must, 06370 Mouans-Sartoux Tél. : 04 92 92 86 38 www.bio-must.com

BIEN-ÊTRE

La pleine conscience pour moins de stress Entretien avec M. Mathias Pongracz

epuis vingt ans, M. Mathias Pongracz enseigne la méditation partout en Europe. Cet ancien correspondant et reporter de la télévision autrichienne est depuis deux ans le responsable spirituel du Centre de Méditation Bouddhiste Shambhala « Dechen Chöling », situé près de Limoges. Après avoir suivi un entraînement intensif pendant vingt-quatre ans dans différentes techniques de l’attention de la tradition bouddhiste tibétaine et Zen, il a été formé par Jon KabatZinn et Saki Santorelli au Mindfullness Based Stress Réduction*.

Quelle est l’origine de cette méthode ? Cette méthode a débuté en 1979 grâce au docteur Jon Kabat Zinn à l’Ecole de médecine de l’Université de Massachusetts, au sein d’un CHU. C’est une sorte de ceinture de sécurité pour la santé mentale, grâce à l’attention que nous portons à ce qui se passe au moment présent, sans juger. Cette suspension de jugement nous permet d’entrer en contact avec la vie. Habituellement, nous sommes emportés par nos réactions et nous essayons de nous protéger de ce qui se passe dans le moment présent. Nous perdons contact avec nous-même, notre corps, notre vie. Nous développons un mécanisme pour éviter d’être en contact avec ce qui est douloureux. Nous fonctionnons sur le mode « faire », qui est centré sur le mental, à chaque fois que nous essayons de changer une situation dont nous sommes mécontents. Nous croyons qu’il est possible de s’en sortir en utilisant le mental et en analysant la situation encore et encore, en essayant de trouver ce qui « ne marche pas » chez nous. Mais en agissant ainsi nous sommes de plus en plus stressés, et nous nous enfonçons dans une spirale vers le bas. Les problèmes émotionnels dépassent le mental, il faut donc se décentrer de la pensée, penser autrement. Avec la pratique de l’attention, nous laissons passer la situation comme un événement transitoire dans l’esprit. Nous sommes en mode « être » où il n’y a rien à changer car nous sommes en contact avec le moment présent. Ce mode permet d’accepter sa vie, d’être là et de s’épanouir. Il est caractérisé par l’ouverture, la chaleur, la curiosité, la fraîcheur. C’est l’esprit de l’enfant. Le

© jugement est suspendu, mis de côté. Nous entrons dans une dimension plus vaste, hors du temps linéaire habituel, ce qui nous aide à développer une présence et à gérer les situations difficiles. Le « MBSR* » n’est pas un moyen de supprimer le stress, mais plus un moyen de changer la façon dont nous réagissons face à celui-ci. Il s’agit d’apprendre à rester dans toutes les situations, à laisser les choses être telles qu’elles sont, sans devoir les changer.

Quelle est la différence entre cette méthode et les méthodes habituellement utilisées pour soigner la dépression ? La dépression traitée par la chimie fonctionne, mais il y a des rechutes car seuls les symptômes sont traités et non la cause. Les chiffres montrent qu’après avoir fait une dépression, nous avons cinquante pour cent de chances de rechuter et qu’après avoir fait une deuxième dépression, nous avons soixante à quatre vingt pour cent de probabilité de rechuter de nouveau. Un cinquième de la population adulte occidentale a déjà fait une dépression. Cette méthode, très efficace et est une aide lors de rechutes de dépression, de psoriasis, de maladies et douleurs chroniques, d’états d’anxiété, de problèmes cardiaques, de cancers et de fibromyalgie. Elle a été testée par quinze mille personnes pendant vingt-trois ans et par plus de deux cents cliniques autour du monde. 18

Comment fonctionne-t-elle ? Concrètement, il s’agit d’un apprentissage de l’auto-observation, pour pouvoir voir comment nous réagissons dans une situation stressante, comment nous gérons les situations négatives. Nous pouvons nous détacher de la sensation de devoir tout de suite nous défendre et donner plus d’espace à la situation, afin de réagir de façon plus spacieuse. Les exercices sont guidés pas à pas : il y a le balayage du corps qui nous remet en contact avec nous-même physiquement, en prenant conscience de chaque partie ; il y a la conscience du souffle et des exercices simples de yoga qui nous mettent en contact avec le bien-être ; et enfin la technique de base de la méditation. Les Américains utilisent cette méthode car elle est efficace pour un moindre coût. C’est un processus collectif de guérison, qui n’a pas besoin d’appareils onéreux car c’est une médecine participative et préventive. Sa force est dans la douceur de la rencontre où il n’y a plus de différence entre médecin et patient. ◗ Propos recueillis par Delphine Jacquy Crédit photo : © Anita Patterson Peppers Contact : www. dechencholing.org Tél. : 05 55 03 55 52 * En français, cela se traduirait par : réduction du stress par la pleine conscience ou par l’attention.

Compléments nutritionnels, un stimulant naturel: l’extrait d’écorce de pin maritime français ou PYCNOGENOL L’extrait d’écorce de pin, anti-oxydant très puissant, est un produit entièrement naturel qui s’obtient à partir de l’écorce du pin maritime. Cet extrait est constitué d’une quarantaine d’éléments, dont les proanthocyanides, certains acides organiques et d’autres types de composés actifs sur le plan biologique.

de bronchite et d’asthme. Mais il peut être considéré comme un complément nutritionnel exceptionnel pour bien d’autres raisons. Biodisponible et soluble dans l’eau, il optimise la vitamine C, inhibe certaines enzymes qui détériorent les tissus, restaure les vaisseaux sanguins et les capillaires fragiles et fait des merveilles pour la peau.

Les propriétés remarquables d’antioxydant du Pycnogénol, extrait d’écorce de pin, assurent à l’organisme une protection contre les radicaux libres. De plus, il a l’avantage d’agir en synergie avec plusieurs autres éléments nutritifs essentiels. Ses effets sont multiples.

Ce complément agit sur la circulation cérébrale comme sur la circulation générale, c’est-à-dire sur le système cardio-vasculaire, et même sur le système lymphatique. Les désordres, dans ce système, comprennent l’athérosclérose, le cholestérol, les maladies du cœur, les varices. Par son pouvoir antioxydant, il combat également le cholestérol en l’empêchant de former des dépôts sur les parois des artères et s’oppose à l’agrégation des plaquettes sanguines susceptibles de former un caillot. Côté tension artérielle, son effet est hypotenseur. En réduisant la fragilité capillaire, l’extrait aide donc à éviter les contusions et à atténuer les varices.

Un effet béné¿que cérébral Les radicaux libres sont produits quotidiennement par le travail normal du métabolisme. Leur accumulation dans le corps endommage les cellules et les tissus et favorise l’apparition de maladies dégénératives associées à un vieillissement prématuré de l’organisme. Or, l’extrait d’écorce de pin a une action antiradicalaire beaucoup plus puissante que celles des vitamines C ou E ; il soutient le système sanguin en neutralisant les radicaux libres dans le sang, aide l’organisme à ralentir leur production et contribue à maintenir les membranes des vaisseaux sanguins en bon état. Il joue donc un rôle béné¿que auprès de tous les organes et tissus. Cette action antioxydante stabilise les cellules cérébrales et favorise leur fonctionnement. On lui reconnaît aussi la capacité d’agir favorablement sur le dé¿cit d’attention, les troubles du sommeil, une mémoire hésitante. Une action anti-inÀammatoire Les bioÀavonoïdes contenus dans l’extrait d’écorce de pin sont très ef¿caces pour anéantir certains des radicaux libres engagés dans ces processus inÀammatoires. Il soulage donc en cas d’arthrite, d’allergie,

Un protecteur cardiaque

Un stimulant immunitaire Le réseau immunitaire est un système très complexe et de nombreux troubles lui sont attribués. Les maladies varient, incluant le diabète, l’hypoglycémie, la sclérose en plaques, le lupus érythémateux, l’asthme, le syndrome de fatigue chronique, les infections de levure, les virus, l’hypothyroïdisme et les allergies. L’action polyvalente de l’extrait d’écorce de pin provient de sa capacité à exercer les rôles d’antioxydant et de bioÀavonoïde et à renforcer l’action de la vitamine C. C’est pourquoi il stimule le système immunitaire, en protégeant l’organisme contre les bactéries et les virus, en aidant à la production d’hémoglobine, en stimulant la production d’interféron et en agissant comme diurétique. Bien entendu, l’extrait d’écorce de pin n’est pas toxique ; il n’est ni mutagène, ni cancérigène.

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ous l’égide de l’union mondiale pour la Nature des experts scientifiques se sont réunis du 5 au 14 octobre à Barcelone en Espagne. Ils lancent un cri d’alarme et affirment que la plus importante crise d’extinction des espèces est en route. Pour l’année 2007, ce ne sont pas moins de 200 espèces qui ont rejoint la liste des plus de 16 300 espèces menacées d’extinction. De plus, il existe plus de 41 400 espèces mises sous surveillance. Le pire, c’est que dans le monde, un oiseau sur huit, un mammifère sur quatre et sept plantes sur dix sont en danger. Il faut à tout prix prendre conscience de l’urgence du phénomène et agir au plus vite. La planète à besoin de cette biodiversité pour son équilibre global. Nous vivons sur cette planète et devons la maintenir en état de marche pour ne pas périr. ◗

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De la neige sur la planète Mars

ncroyable découverte, de la neige est tombée sur Mars. La sonde américaine Phœnix n’en revenait pas elle-même, si l’on peut parler ainsi. C’est la NASA qui le 30 septembre dernier annonce la nouvelle. Cette découverte est rendue possible grâce à un instrument laser qui permet d’analyser les interactions entre l’atmosphère et le sol martiens. La neige en question proviendrait de nuages hauts de 4 000 m. Le responsable scientifique canadien de la station météo embarquée sur Phœnix se targue de n’avoir jamais rien vu de semblable et précise qu’il serait curieux de savoir si la neige a atteint le sol de la planète rouge. Cette découverte remet à jour le vieux rêve de l’homme, trouver de la vie ailleurs que sur la terre. ◗

SPIRITUALITÉ

Croyances Inuits

quelqu’un mourait, son esprit survivait et attendait de revenir dans le monde des vivants. Alors, ils s’empressaient de nommer le premier nouveau né du nom de la personne décédée. En fait, ils croyaient déjà en la réincarnation, si chère aux bouddhistes. Ces croyances les aidaient à assurer une harmonie et une continuité dans leur monde. C’est pour cette raison que sentant la fin de cette vie arrivée, les anciens partaient et se laissaient mourir sur la banquise sans aucunes craintes.

omme tous les peuples de la terre, les Inuits possédaient leurs propres croyances et leurs propres pratiques qui se transmettaient de façon orale. N’étant pas arrivés par hasard en terres du Nord, il est fort probable qu’ils aient amené avec eux une partie de leurs anciennes spiritualités qui bien sûr s’est enrichie de nouvelles croyances dictées par ce nouveau monde. Les conditions de vie étaient extrêmement rudes mais, ils avaient le soutient de leurs Dieux et de leurs Esprits. Ils croyaient en plusieurs mondes, celui des animaux, des éléments, des plantes, des esprits, etc. C’est sans doute cela qui leur permettait de vivre en communion avec cette nature si hostile et pourtant si belle.

Un respect total de la Nature Les Inuits étaient très proches de Mère Nature. Les traditions orales nous parlent d’un peuple qui avait un profond respect des éléments, des plantes et des animaux. C’était un temps où les esprits de la terre et de la mer contrôlaient leur destinée, un temps où les hommes et les animaux pouvaient se parler. Il n’y avait pas de différence entre les hommes et les animaux. Ils n’étaient pas des prédateurs, ils tuaient uniquement pour se nourrir avec un grand respect de l’adversaire. D’ailleurs, lorsqu’ils mangeaient la nourriture noblement acquise, ils sentaient le feu sacré de l’âme de l’animal les envahir. Ce feu brûlait en eux comme une énergie spirituelle qui les restaurait au sens propre du terme. Les Inuits se devaient d’entretenir de magnifiques relations avec les esprits du monde animé et ceux du monde inanimé. Pour cela, avec une grande prudence, voire une certaine crainte, ils respectaient le monde animal et celui des esprits. La force de la nature était en eux, il la ressentait et l’aimait.

Le pouvoir des aurores polaires Fréquemment observées dans leur région, les aurores polaires étaient la source d’innombrables mythes. *Chez les Inuits de la baie d’Hudson, le ciel était considéré comme un immense dôme courbé au-dessus de la surface terrestre, à l’extérieur se trouvait la lumière. Il était parsemé de plein de petits trous au travers desquels on pouvait apercevoir, à la nuit tombée, des lumières qui symbolisaient les étoiles. Ces trous permettaient aux esprits des morts d’accéder aux régions célestes. Les aurores polaires n’étaient alors rien d’autres que des petites torches, allumées par les esprits déjà présents au paradis, grâce auxquelles, les nouveaux venus étaient guidés. *Les Esquimaux de l’Est du Canada pensaient que ces aurores mentionnaient les esprits des enfants morts à la naissance. Les effets de tissus flottants étaient assimilés à une ronde permanente des bébés. *Les Esquimaux habitant la partie sud de la rivière Yukon voyaient aux travers de ces phénomènes polaires une sorte de danse des esprits de certains animaux.

Des croyances chamaniques Plusieurs Dieux les habitaient, souvent associés à des éléments où à des esprits humains et animaux. Chaque signe que la nature ou les animaux leur donnaient était pris avec sérieux. Leur guide spirituel était le chaman. Ce dernier pouvait les aider à mieux comprendre les différents mondes mais aussi à ramener l’ordre lorsque cela était nécessaire. Néanmoins, il incombait à chaque personne et sous sa seule responsabilité, de se comporter de façon louable et respectable, en fait, ils communiaient avec la planète. Bien sûr, il existait des rituels et des pratiques ésotériques secrètes que leur chaman effectuait lorsqu’il le fallait. À ce sujet, ils étaient persuadés que quand

SPIRITUALITÉ

*Les chamans Inuits du centre du Canada se targuaient de pouvoir voyager au sein de ces aurores pour communiquer avec les êtres des étoiles et d’y puiser différents conseils, notamment sur le traitement de certains maux et maladies.

revient. Cette légende oblige les marins et les chasseurs à respecter les femmes et la mer.

Les différentes légendes

Au tout début, Kaïla, le dieu du ciel, n’avait mis au monde qu’un homme et qu’une femme sans aucune présence animale. La femme demanda au dieu de lui donner des animaux. Dans sa bonté, il accepta et l’envoya creuser un trou dans la banquise pour pêcher. Elle sortit de l’eau toutes les variétés d’animaux puis en dernier, un caribou. Kaïla dit alors à la femme que cet animal serait son plus beau cadeau car il nourrirait tout son peuple, ce qui fut le cas. Les fils de la femme firent alors la bêtise de choisir les plus gros caribous pour manger, confectionner des habits et des tentes. Résultats des courses, il ne resta plus que les faibles et les malades. La femme implora de nouveau le dieu du ciel qui, une fois de plus, accéda à sa requête et la renvoya sur la banquise. Envoyée par l’esprit du loup, Amorak, elle y pêcha, un loup. Ce dernier dévora les animaux faibles et ne laissa que les caribous vaillants. Cette légende montrait déjà à l’époque l’intérêt de la biodiversité pour pallier à l’action néfaste de l’homme. Que cela, aujourd’hui, nous serve de leçon et nous fasse réfléchir.

Beaucoup de légendes courraient à l’époque et on y croyait dur comme fer. D’une région à l’autre, elles variaient et étaient parfois complètement différentes, voir nouvelles. Elles passaient de bouches en bouches lorsque les anciens les transmettaient le soir au coin du feu.

La légende de la déesse Sedna Un père vivait seul avec sa fille, suite au décès de sa femme. Un jour, séduite par ruse par un homme-oiseau, elle se maria et s’en alla. Le père fut triste et se lamenta, lorsqu’un jour, il entendit des cris venus d’au-delà de la mer. C’était sa fille qui, maltraitée se plaignait. Aussitôt, il prit son kayak et vola à son secours. Il la récupéra et reprit la mer lorsque soudain une énorme tempête, déclenchée par les pouvoirs surnaturels du mari, se leva. Voyant les méandres de sa mort arriver, le père peu glorieux jeta sa fille à la mer. Celle-ci s’accrocha et mit l’embarcation en péril. Dans la continuité de son action néfaste le père, dans un geste fou, coupa les doigts de Sedna qui devinrent poissons. La chose n’étant pas suffisante, il sectionna les pouces et les mains de sa fille qui devinrent baleines, phoques et animaux marins en tous genres. Puis, la pauvre fille coula dans l’océan où elle demeure encore comme déesse de la mer. La croyance veut que lorsque la mer se déchaîne ou que la chasse est mauvaise ce soit à cause des cheveux de Sedna qui se sont emmêlés et comme elle n’a plus de mains pour se coiffer, elle se met en colère. Dans ce cas, les chamans initiés interviennent, ils la peignent et le calme 23

La légende de l’homme et de la femme

Et aujourd’hui, qu’en est-il ? Beaucoup de jeunes désirent ou ont déjà renoué avec leurs traditions. Ils croient beaucoup en leurs anciennes cultures et veulent les réintégrer. Certains ont même remplacé les motoneiges par des traîneaux tractés par les chiens et n’hésitent pas à revivre à l’ancienne comme leurs ancêtres. Ils ont subi et compris les limites que la pseudo-nouvelle vie moderne leur proposait et pour beaucoup, ils n’en veulent plus. Un territoire allant dans ce sens a même été créé. ◗

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« Réveillez-vous » « Tout ce que tu feras restera dérisoire, mais il est nécessaire que tu le fasses. Le fatalisme a des limites. Nous devons nous en remettre au sort uniquement lorsque nous avons épuisé tous les remèdes. » Gandhi

âchons-nous un bon coup, comme des hommes debout et responsables. Cessons de croire en la délégation. La planète va d’autant plus mal que le « progrès » avance. Massacrer sa propre espèce et rendre la vie impossible n’est tout de même pas un énorme succès. Sans juger qui que ce soit, jugeons les actes. Ayons la saine colère du Christ chassant les marchands du temple : « C’est la maison de mon père. C’était un lieu de prière, vous en avez fait un repère de brigand ». Pierre Rabhi place l’acte d’achat avant le bulletin de vote comme vecteur de changement. Nous sommes les véritables décisionnaires. Une vraie tomate issue de la biodynamie contient plus de nutriments qu’un kilo de tomates « ordinaires ». Planète Actualité, distribué en magasin bio, s’attache aux solutions plutôt qu’aux problèmes. Toutes les connaissances qui permettraient de faire reverdir le désert, d’utiliser une

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Le Tao énergétique

e Tao Energétique, aborde l’être humain selon les lois du Tao et l’énergétique Chinoise. Il apporte de nombreuses réponses et permet de soulager mal être, troubles émotionnels et maladies.

Pourquoi s’appuyer sur le Tao ? Le symbole du Tai Qi (YIN/YANG), représente le Tao, principe originel de toute manifestation. Les chinois expliquent grâce à lui tous les cycles de vie et les règles qui gèrent le bon équilibre de leurs enchaînements. L’homme est soumis lui aussi, en tant que principe manifesté entre le Ciel et la Terre, à ces mêmes règles. À partir de là, le Tao pour l’être humain, d’un concept philosophique abstrait, devient un référent de base sur lequel il va pouvoir s’appuyer et avoir toutes les données inhérentes à son équilibre de vie, aussi bien sur le plan physique que sur le plan mental et émotionnel. Sur la roue du Tao se placent la circulation énergétique, s’appuyant sur le cycle horaire ramené à 12 phases, en relation avec la physiologie chinoise des organes d’une part, le cycle des attitudes mentales et émotionnelles représentées par les douze vertus, d’autre part. Si traditionnellement la théorie chinoise des cinq éléments (Wu Xing) associe sept sentiments (tels que la colère, la joie, la tristesse, la peur…) aux organes, la Voie du Tao, Voie de l’Equilibre, appelée aussi Voie de la

Vertu, quant à elle, aborde la notion d’équilibre au travers de douze attitudes justes, que tout être doit s’attacher à respecter et manifester afin de maintenir son équilibre intérieur et extérieur. Quand notre Tao tourne harmonieusement, tout va bien dans notre vie. Nous sommes en bonne santé, faisons des projets et arrivons à les concrétiser rapidement, notre moral est excellent. Mais lors de périodes difficiles, nos émotions, mal être, douleurs physiques, voir maladies s’entremêlent et rien ne va plus. Et nous ne comprenons même plus nos réactions incohérentes qui perdurent et aggravent chaque fois d’avantage la situation. Tous nos comportements, si l’on se place du point de vue du Tao, ne sont en fait que le reflet d’une phase du Tao « bloquée ». Nos émotions mal gérées engendrent des perturbations énergétiques et des déséquilibres physiques qui vont ralentir voir bloquer notre cycle journalier et retentir sur notre vie, en bloquant d’autres cycles. Nous tournons en rond, reproduisons les mêmes erreurs, les mêmes maux, et restons ainsi bloqués dans une phase du Tao. Le Tao Energéticien, à partir de sa connaissance des lois fondamentales et physiologiques énergétiques, d’une écoute et d’un dialogue ciblés, détermine la phase bloquée. Il propose alors des moyens adaptés qui amènent bien être, recul face à la situation problématique, l’élaboration de

solutions et des actions jusque-là impossibles. Les émotions et pensées s’apaisent, le Tao tourne et les troubles disparaissent. Les techniques utilisées sont toujours choisies en fonction de leurs effets sur un ou plusieurs aspects (émotionnel, mental et physique) de la phase ploquée : massages aux huiles essentielles du Tao, rééquilibrage et étirement des méridiens, Yoga du Tao, Diététique du Tao, élixirs, baumes, poudres et infusions magiques… Ségolène VOIZARD, directrice de l’Ecole Yi Tao, thérapeute et enseignante en médecine traditionnelle chinoise et techniques énergétiques depuis 20 ans. ◗

Oxywell, l’oxygène à boire Buvez aéré : Eau + Oxygène un cocktail tonique La pollution toujours plus accrue, le manque d’activité physique, le stress, une alimentation déséquilibrée, entraîne fatigue et manque de dynamisme. L’oxygène à boire est une solution naturelle pour redynamiser votre corps. Absorbé par des voies inhabituelles l’oxygène casse les molécules d’encrassage, accélère la détoxification du corps, en un mot, il stimule le métabolisme général : il est l’ENERGIE instantanée et la chaleur pour l’ensemble de nos organes et nos tissus. Ainsi, l’oxygène à boire est utile aux organismes fatigués ou ralentis (convalescents, personnes en surpoids, personnes âgées) mais aussi les sportifs auxquels il apporte une énergie supplémentaire, et une récupération accrue. L’idée d’améliorer l’oxygénation du corps par l’intermédiaire de l’eau de boisson est née en Allemagne dans les années 80 : il a été possible de saturer sous pression une eau de boisson jusqu’à 70 mg/litre en oxygène médical, soit 10 à 15 fois plus qu’une eau naturelle (bouteille ou réseau). La société Allemande OXYWELL, développe depuis plusieurs années un tel système pour la préparation d’une eau enrichie en oxygène. Par son astucieux système de cartouche et de bouteille sous pression, disposez à tout moment d’une eau vive, enrichie en oxygène. Depuis de nombreuses années ce produit a déjà conquis en Allemagne, Autriche, États-Unis… de nombreux chercheurs, sportifs, et personnes cherchant à améliorer leur bien-être et leur dynamisme. ◗

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MÉDECINES DU MONDE

L A N AT U R O PAT H I E Alliance de Tradition et de modernité

uisant ses racines dans les grandes traditions hygiénistes et médi- de la santé, qui s’appuie sur les éléments naturels propres à celle-ci : cales du monde et en particulier dans l’enseignement d’Hippo- hygiène vitale, nutrition, gestion du stress, techniques réflexes et crate, la naturopathie est formalisée au XIXe siècle avec le courant biothérapies. Les conseils proposés par le naturopathe sont établis en hygiéniste. Dans sa philosophie et sa pratique actuelles, elle recon- fonction du terrain et de chaque individualité. La Naturopathie fait partie des médecines naturelles, reconnaît et intègre trois principes fondanues comme « non conventionnelles » teurs. Elle est résolument causaliste en par le Parlement Européen, et comme recherchant la cause première des trou« complémentaires et parallèles » par bles, dont les symptômes ne sont que l’Organisation Mondiale de la Santé. la conséquence. Son approche vitaliste Elle s’inscrit dans une dynamique de s’intéresse à la force de vie qui anime complémentarité avec la médecine le vivant, et qui confère à l’être humain conventionnelle et avec les autres thérasa capacité à retrouver le chemin de la pies naturelles, en vue de la préservation santé. L’humorisme, legs d’Hippocrate, ou du retour à la santé. Sa démarche est envisage la santé par l’équilibre et la axée sur la prévention par l’éducation et qualité des humeurs. Les surcharges la responsabilisation où chacun devient de celles-ci par la « toxémie » provoacteur de son bien-être et de sa santé. La quent un déséquilibre du terrain et © naturopathie s’ancre dans une perspecune altération de la santé. Fondée sur une vision holistique, elle incarne une « La santé se mérite, se gagne et se défend jour après tive de rassemblement, jetant des ponts entre les traditions ancestrales et les approche globale de la santé et appréjour par des méthodes prévues par la Nature ». connaissances scientifiques modernes. hende l’être humain dans son unité. Hippocrate Loin de vouloir séparer, elle propose Elle englobe donc les différents plans de l’être - physique, émotionnel, psychique, énergétique - en le ainsi de rassembler ce qui est épars. ◗ plaçant au sein d’une écologie socioculturelle et environnementale. Lætitia Monnerie-Léaud et Dominick Léaud-Zachoval, La naturopathie est donc une voie d’accompagnement sur le chemin naturopathes et co-fondateurs de l’école AESCULAPE.

LE QI GONG ET LES PERSONNES ÂGÉES

I GONG ou « travail du souffle », c’est stimuler la circulation de l’énergie. C’est une pratique qui a pour but de maintenir ou de restaurer la vitalité du corps et

de l’esprit. Grâce à une gestuelle précise qui allie une respiration adaptée et une pensée dirigée, le QI GONG favorise la circulation de l’énergie ce qui est la garantie d’une bonne santé. À un stade avancé de la pratique, le QI GONG devient une véritable méthode thérapeutique. Le QI GONG est un art ancestral que les Chinois, anciennement, appelaient DAO YIN. C’est aussi une composante importante de la Médecine Traditionnelle Chinoise. L’exercice de QI GONG a pour but de renforcer la constitution, éviter le vieillissement prématuré et prolonger la vie. Le QI GONG peut être pratiqué par les personnes âgées et même très âgées car elles ont conscience de leur besoin d’activité que ce soit activité physique ou activité mentale. Il leur propose l’occasion d’exercer une activité physique douce et aussi d’adopter une attitude active au niveau de leur santé physique et mentale. De nombreux exercices de QI GONG, faciles à exécuter favorisent la circulation de l’énergie et de la concentration. Avec l’âge, 26

l’énergie vitale tend à diminuer ce qui rend l’organisme plus sensible face aux énergies perverses (qui entraînent des maladies). Il existe des formes de QI GONG statique qui vise à renforcer l’énergie vitale. D’autres exercices renforcent les genoux (c’est leur faiblesse qui entraîne la vieillesse) et l’équilibre, ce qui permet de garder une indépendance motrice et de faire face aux accidents de locomotion. Pour les personnes très âgées ou affaiblies par une intervention (chirurgicale par exemple, ou maladie) la pratique est envisageable en position assise ou allongée. Pour tous les anciens qui vont à la rencontre du QI GONG, le travail du souffle constitue une activité qui va solliciter corps et esprit, une évasion qui touchera le corps et stimulera l’esprit, une des techniques de Yangshengfa, méthodes pour nourrir la vie, au même titre que la diététique, le massage, la psychologie ou encore la sexologie. ◗ Xavier DEMAILLY Responsable de l’enseignement Du Centre WU XING

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COMBES

AgrĂŠĂŠ

PLANÈTE

De l’eau pour les enfants du Mali et de Papouasie Nouvelle Guinée

canalisation en matière plastique, fait partie des entreprises responsables ayant participé à ce projet. Grâce à ces programmes, 75 écoles disposent aujourd’hui d’eau potable et de sanitaires corrects et plus de 200 enseignants ont reçu une formation en hygiène avec les moyens pédagogiques nécessaires pour les diffusés. L’ensemble des communautés a bien entendu profité de ces programmes.

a mondialisation et les mutations en profondeur des sociétés humaines entraînent des inégalités dans la répartition des richesses et dans l’accès à la santé. C’est pour cela que l’UNICEF, intègre des programmes d’hygiène et d’éducation visant à fournir de l’eau de qualité et des installations sanitaires aux enfants les plus démunis et dieux sait qu’ils sont nombreux à en avoir besoin dans le monde.

En Papouasie Nouvelle Guinée Au Mali

La Papouasie possède une population avoisinant les 5 millions 700 milles habitants avec une mortalité infantile au-dessous d’un an de 5,5 % et celle en dessous de cinq ans de 7,4 %. L’espérance de vie est de 55 ans et © dans les régions rurales, où vit 87 % de la population, seulement 32 % ont accès à l’eau potable.

Le Mali possède une population de 13 millions 500 Mille habitants ayant une espérance de vie de seulement 48 ans. Pire encore, la mortalité infantile au-dessous d’un an est de 12 % et celle en dessous de cinq ans de 21,8 %. Dans l’espoir d’améliorer le sort de ces enfants, l’UNICEF avec l’aide la fondation « Aqua for All », a mis en place un programme « eau et assainissement » dans la région de Gao. Il faut noter que « Aqua for All » est en charge de faire le lien entre les projets d’eau et d’assainissement dans les pays en voie de développement et les entreprises socialement responsables. La société Wavin, spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de

Un programme a démarré en 2008 avec le soutien de Aqua for All et de Wavin. L’aide consiste à fournir de l’eau potable, à installer des sanitaires et à fournir des formations et du matériel pédagogique dans des villages de trois provinces reculées de Papouasie Nouvelle Guinée. ◗

VOYAGE

Embarquement immédiat pour L’unique paradis situé à 18 000 kilomètres de l’Europe Si vous acceptez de parcourir la moitié de la planète pour vous rendre en Polynésie, Tahiti et ses cent dix-huit îles sauront vous séduire. Uniques, diversifiées, attirantes ou attachantes, ces îles sont magiques et emplies de bonheur. Finalement, le bout du monde n’est pas si loin, lorsqu’on s’aventure vers un réel paradis. Les Polynésiens, fort de l’histoire de leur pays et de la culture qui s’en dégage, devraient, dès votre arrivée, vous emportaient dans une ambiance de nonchalance, d’oubli volontaire des règles, là où les choses perdent leur d’importance. Aidée par sa faune et à sa flore, cette formidable aventure polynésienne pourrait vous faire vivre différemment le monde Avec ses divers archipels, îles hautes et îles basses, ses atolls écrasés de soleil, ses plages de sable blanc et fin et ses vallées verdoyantes, ce pays saura s’adapter à la personnalité de chacun et vous fera vivre intensément un bonheur, jusque-là inconnu.

Arrivée au petit matin, direction Raiatea L’arrivée à l’aéroport de Tahiti Faaa, sera un grand moment et la découverte de la capitale vous sera évitée si les îles sous le vent sont votre destination finale. Ces îles sont constituées d’un archipel qui comprend la perle du Pacifique Sud, Bora Bora, la naturelle,

© Huahine, la sacrée Raiatea et Maupiti, la lointaine puis Tahaa, la magique. C’est sur l’île de Raiatea, la sacrée que l’âme polynésienne est née. Ses vallées, ses lagons paradisiaques et ses richesses archéologiques en ont fait la principale escale des paquebots de croisière, offrant un point de vue des plus magnifiques de la Polynésie. Après 40 minutes de vol et quelques kilomètres en voiture, vous vous rendrez sur le « marae taputapuatea », une plate-forme consacrée à Hiro, premier roi et descendant de Taaroa. Autrefois, les sacrifices humains étaient offerts aux dieux qui étaient les guides des habitants de l’île. Située au centre

du triangle Polynésien, c’est de cet endroit que partirent, selon la légende, les grandes migrations polynésiennes qui gagnèrent la Nouvelle-Zélande, Hawaii et Rapa nui, l’île de Pâques. La fleur que vous y découvrirez, le « tiare apetahi » est une variété de Gardénia unique au monde, sensuelle, qui vous transportera vers ces mythes et légendes, transmis oralement depuis des siècles et des siècles. Symbole de ce paradis, elle ne pousse qu’à 772 mètres d’altitude sur la montagne Temehani Rahi, sorte d’Olympe polynésien.

Le temps du rêve en Polynésie La Polynésie a-t-elle été préservée ? Oui, et vous vous en apercevrez en vous aventurant sur les chemins de traverse de Raiatea et en rencontrant ses habitants. Rien de plus simple, un Ia état orana, bonjour en maori est nécessaire et le contact est établi. Cet endroit du monde vous fera découvrir, du lever au coucher du soleil, un soi-même différent grâce à un retour à une vie oubliée, une nature exubérante, une musique non moins envahissante et des sourires qui séduisent. Par son histoire puissante et sa mystique, ce lieu est en parfaite symbiose avec ce que recherchent des millions de personnes à travers le monde. Heureusement, vous ne serez pas des milliers à la visiter en même temps, ce qui vous intégrera au mieux à cette rencontre. Raiatea partage son lagon avec Tahaa, l’île vanille distante de 5 km seulement. Elle est connue pour sa richesse historique et culturelle, avec de nombreux lieux

VOYAGE

Ta h i t i e t l e s î l e s s o u s l e v e n t

© sacrés comme le marae taputapuatea qui en est un exemple des plus vivants. Cette île, véritable berceau de la civilisation polynésienne dont la route de ceinture ne dépasse pas 98 kilomètres, offre une atmosphère magique parcourue de multiples légendes. La rivière Faaroa, la seule de la Polynésie navigable vous invite à découvrir ses eaux, que ce soit en canoë ou en kayak. Le jardin botanique embellira ce voyage extraordinaire, dans lequel, nous avons essayé de vous inviter, en rêve, pour une première approche. Et ce n’est pas tout, il y a aussi les sommets majestueux, comme le mont tefatua qui culmine à 1 017 mètres, à découvrir en randonnées, ou encore les immersions sous marine, tout près de la barrière de corail et bien d’autres choses encore. Vivre pleinement et apprécié le bonheur quotidien des habitants de cette sacrée île de Polynésie vous mettra en communion avec le mode de vie dont vous avez toujours rêvé. En fait, votre voyage au bout du monde vous fera retrouver la paix et le calme, la sérénité d‘une destination protégée, un plus pour des amoureux des îles lointaines, pas du tout défigurées par un tourisme de masse. ◗

Comment y aller : Située de l’autre coté de la planète, mieux vaut préférer l’avion. Néanmoins, si vous avez le temps et les moyens le bateau est magique. ~ Vols : Air France - Air Tahiti Nui- Paris/ Papeete (via Los Angeles) environ 1 200 € A/R (selon la saison) + Transfert par Air Tahiti jusqu’à Raiatea A/R (www.sejoursdanslesiles.pf) ~ Hôtels : Tenape et Raiatea Hawaiki Nui. Ex : bungalow pour 2 personnes sur la plage 228 € (petit-déjeuner inclus). Voir les combinés : avion + hôtel (plus intéressants) selon les agences de voyages. ~ Formalités : Passeport biométrique ~ Vaccins : aucun ~ Adresses utiles : Tahiti Tourisme 28, Bd Saint-Germain - 75006 Paris Tél. : 01 55 42 66 00 31

© Syndicat des Guides de Randonnées de Polynésie française Tél./fax : 00 689 56 16 48 Site : syndicatdesguides@hotmail.com ~ Autres sites : www.unmondepolynesie.com www.easytahiti.com www.toorism.fr www.Expedia.fr www.voyages-sncf.com www.lastminute.com/polynesie www.TripAdvisor.fr www.vacances.com www.unmondeadeux.com Amazon.fr/livres Photos Bruno Fabre et texte Christian pinson. christian.pinson@wanadoo.fr