plan-te-actualit-n-12-num-ris by Denis Pinson

PLANETE Actualités

P L A N E T E Actualités

gratuit !

N° 12 - Hiver 2011/2012 - France - Magazine gratuit

Des abeilles dans nos villes

Ces maisons faites de terre

Le chocolat, l’aliment des dieux Il y a bien longtemps, les Mayas attribuaient le chocolat aux dieux. C’est ainsi que la légende raconte qu’un héros décapité fut pendu à un arbre qui donna aussitôt des fèves de cacao au pouvoir fertilisant. ©

L’origine profonde de la santé ©

Réchauffement climatique pour sept milliards d’humains ©

Les professions de santé sont à l’aube d’une grande mutation. De plus en plus de praticiens cherchent à circonscrire les maladies non plus en réprimant uniquement les symptômes mais en comprenant également qui est le patient dans sa globalité.

Plastiques et océans Neuf mois après le passage de Tara en Antarctique, des scientifiques relatent la découverte dans les eaux antarctiques d’une importante pollution de plastiques.

Lundi 31 octobre 2011, le sept milliardième bébé est né ! De nombreux pays ont sauté sur l’occasion pour revendiquer cette naissance symbolique. Finalement à y réfléchir ce qui compte vraiment c’est que ce nouveau-né puisse avoir une vie digne et correcte dans un monde moins cruel que celui qui l’attend.

Nouvelle-Zélande, la beauté au naturel

S’il existe encore des paradis sur terre, la Nouvelle-Zélande en fait partie. La beauté des paysages et les différents archipels enchanteront vos yeux et vous procureront harmonie et détente. Ici, se concentrent toute la diversité et la richesse de la planète avec une faune et une flore remarquables.

Retrouvez-nous sur www.planetactu.com

NEWS Planète

EDITO Pourvu qu’il ne soit pas trop tard La réunion sur le climat des 195 pays s’est achevée sur un flou artistique dont l’inconscience n’a d’égale que la politique de l’autruche. Et oui, certains grands pays riches ont fait la sourde oreille malgré les appels aux secours des états du sud qui subissent déjà de plein fouet les dégâts du réchauffement climatique. Les grands dirigeants de ce monde ou plutôt de celui qu’ils nous fabriquent sont sans doute trop préoccupés par l’état de leurs finances pour pouvoir s’engager sans vergogne dans la sauvegarde de notre climat. Comme par hasard, ce sont les plus gros pollueurs qui ont trainé la patte. Bizarre, non ! Rendons à César ce qui est à César, l’Europe s’est bien battue dans cette histoire. Quant à la feuille de route actée à Durban, elle a le mérite d’exister malgré la multitude de zones d’ombres qu’elle renferme. Après les timides avancées des sommets de Copenhague et de Cancun, on s’attendait à mille fois mieux. Rappelons qu’à moyen terme notre survie dépend du ralentissement de ce réchauffement. Aujourd’hui on ne peut plus le nier, la température climatique moyenne s’envole. Comme nous l’expliquons plus loin dans un de nos articles, ces dernières années ont été les plus chaudes. Aujourd’hui les effets de ce réchauffement sont visibles un peu partout dans le monde avec des disparitions d’îles et de petits villages côtiers mais aussi avec une augmentation des zones arides auxquelles s’ajoutent des inondations cataclysmiques et bien d’autres phénomènes encore. A long terme le gros du problème viendra de l’inertie des émissions de gaz à effet de serre qui se cumuleront sans cesse sur des dizaines de décennies. En d’autres termes si nous abaissions de façon drastique toutes nos pollutions à effet de serre, la température continuerait à monter. Vous comprenez mieux pourquoi la feuille de route de Durban ne nous satisfait pas, bien au contraire. Nous savons qu’il faut agir vite, alors pourquoi nous ne le faisons pas ? Le sept milliardième bébé a récemment vu le jour, c’est bien. Mais quel avenir allons-nous lui donner ? Toute la question est là. Gaïa, notre planète est généreuse mais nous devons la respecter afin qu’elle puisse nous héberger dignement. L’être humain et sa descendance le mérite. Alors, pourvu qu’il ne soit pas trop tard ! Nous le souhaitons de tout cœur. La rédaction, D. Soulet PLANETE ACTUALITES Magazine édité par la SARL CD Editions - 10, rue Blacas 06000 Nice - Tél : 04 93 92 26 07 Fax : 04 93 13 45 37 - Mail : christian.pinson@ wanadoo.fr - Port : 06 76 14 26 54 - N° RCS NICE 484 323 589 - N° de commission paritaire en cours - ISSN : 1961-3806 - Dépôts légaux à parution - Directeur de publication : M. Christian PINSON - Rédaction : au journal 06 76 14 26 54 - Imprimé en U.E. Ont participé à ce numéro : C. Pinson, D. Soulet, Alain Tardif, Waldemar Kopec, Isabelle Delair, Annie Marconié. Mise en page : Béatrice Gallas 06 74 89 17 86 Les articles et publicités contenus dans ce magazine paraissent sous la seule responsabilité de leurs auteurs. Le magazine « Planète Actualités » n’en sera en aucun cas responsable. Ne pas jeter sur la voie publique.

Rien de probant à Durban Pour les 190 pays participants, les négociations furent compliquées, laborieuses et lentes au point de prolonger de quasiment deux jours la conférence. Un accord de fortune accompagné d’une feuille de route a finalement vu le jour. Pour l’heure, cette accord à minima ne fait que prendre en compte la création d’un groupe de travail qui devra apporter les solutions permettant de faire disparaître l’énorme fossé existant entre les promesses d’engagements à réduire les émissions des gaz à effet de serre d’ici à 2020 et les efforts nécessaires au maintien © de la hausse mondiale de la température en dessous des 2°C. Devant l’extrême opposition de l’Inde, les protagonistes ont dû accepter une « feuille de route » menant à un futur accord juridique pour 2015 qui sera effectif en 2020 décrit comme « un protocole, un autre instrument légal ou une solution concertée ayant une force légale ». Néanmoins, c’est la première fois qu’un texte signé oblige les gros pollueurs (Inde, Chine, Etats-Unis) à prendre les mesures nécessaires pour réduire leurs émissions mais sans pour autant leur demander une hausse des promesses actuelles qui malheureusement sont déjà trop faibles. Durban a également adopté la mise en place officielle des différentes méthodes de fonctionnement du Fond vert mais n’a toujours pas réglé la question de son financement d’ici à 2020. Rappelons que le Fond vert, adopté à Cancun, est destiné à aider financièrement les pays en développement à faire face au changement climatique en leur octroyant un financement prévu de 100 milliards de dollars/an. Le protocole de Kyoto qui excluait déjà les Etats-Unis, l’Inde et la Chine a été reconduit à minima parce que sans le Japon, la Russie et le Canada. Beaucoup d’associations et de partis engagés pour sauver le climat ont montré leur mécontentement comme par exemple l’ONG Oxfam qui a qualifié cet accord de « strict minimum possible laissant le monde se diriger comme un somnambule vers un réchauffement de 4°C » et l’association Climate Action Tracker qui souligne « que le monde entre dans la trajectoire des + 3°C globaux avec les conséquences désastreuses qui vont s’en suivre. ».

Record de production battu pour le parc éolien français C’est génial, le mercredi 7 décembre 2011, en début de matinée, l’énergie éolienne a battu un record de production en produisant 6% de notre électricité. Ceci est d’autant plus remarquable que l’évènement s’est produit à un moment où la consommation électrique est particulièrement élevée en cette période de l’année. Les données publiées par RTE* font état pour le 7 décembre au matin d’une puissance de production de 4 453 MW* sur un parc installé de 6 576 MW**. C’est la première fois que la France atteint une puissance éolienne © instantanée aussi élevée. Ce record démontre le rôle incontestable de l’énergie éolienne dans la diversité de la production énergétique française. De plus cette énergie est propre en émission de CO2. Rappelons que le Grenelle de l’environnement a fixé un objectif de 25000 MW pour 2020. Nous espérons que l’objectif sera atteint et qu’il servira d’exemple dans la politique énergétique du pays. * Source www.rte-france.com ** Source www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ publications/p/1806/1023/tableau-bord-eolien-photovoltaique-troisieme-trimestre-2011.html Source : Syndicat des énergies renouvelables et France Energie Eolienne. Pour mieux connaître la filière éolienne française, consultez le site internet : http://fee.asso.fr

Le projet de barrage Xayaburi sur le Mékong est retardé La réunion ministérielle de la Commission du Mékong (MRC) a accepté de reporter la décision de construire le barrage Xayaburi, dans le nord du Laos, dans l’attente de nouvelles études sur les impacts de ce projet très controversé. En avril 2011, le comité mixte de la MRC n’avait pas réussi à se mettre d’accord quant à la construction ou non du barrage Xayaburi. La décision avait donc été renvoyée devant les ministres. Fin 2011, les Ministres du Cambodge, du Laos, de la Thaïlande et du Vietnam ont finalement choisi par consensus de reporter à nouveau cette décision de manière à ce que des études d’impacts plus poussées puissent être menées. Le WWF salue la décision de retarder ce projet. A ce sujet, le Dr Jian-Hua Meng, spécialiste en hydroélectricité durable au WWF déclare : « Les pays du cours inférieur du Mékong ont franchi une étape importante vers une gestion plus respectueuse de l’une des ressources les plus précieuses et les plus importantes de la région. Les pays doivent maintenant mettre à profit ce délai supplémentaire pour évaluer correctement et pleinement les impacts du projet de barrage, en se basant sur les meilleurs conseils scientifiques et en mettant en place des processus consultatifs. ». Le WWF nous rappelle que : « le Mékong est le plus long fleuve d’Asie (4800 km) et que de son cours inférieur dépendent près de 60 millions de personnes pour ses ressources en pêche et son delta, grenier à riz du Vietnam. ». Il abrite également une grande biodiversité. Source : WWF

NEWS Planète

Le Népal s’implique dans la lutte contre le changement climatique népalais accueille très favorablement les efforts déployés par le programme « Hariyo Ban ». Pour lui : « 2011 célèbre l’Année Internationale des Forêts et le thème ( des forêts pour des hommes) répond aux objectifs du programme Hariyo Ban, qui devrait apporter des résultats positifs pour les peuples et l’environnement népalais.». Deux grands axes animeront ce programme : Le premier concernera le volet environnemental dont l’objectif permettra de réduire à terme ou de séquestrer plus d’un million de tonnes d’équivalent CO2 sur une zone forestière cible et le deuxième touchera le volet social qui aboutira au renforcement des capacités et des moyens de subsistance de 180 000 personnes tout en améliorant la gestion forestière de 50 000 hectares de forêts et en générant des revenus vitaux issus de l’amélioration des écosystèmes. Judy Oglethorpe, du © programme Harivo Ban conclut que : « Ce projet ambitieux démontre que les forêts sont la véritable richesse du Népal, qu’elles ne sont pas là uniquement pour subvenir aux moyens de subsistance de millions de personnes mais qu’elles abritent également de nombreuses espèces menacées et sont indispensables pour lutter contre les impacts du changement climatique.».

Au Népal sur une période de cinq ans, le programme « Harivo Ban » (Forêts Vertes en népalais) aura pour mission de réduire les impacts du changement climatique et de l’effondrement de la biodiversité en restaurant et en conservant les forêts. Ce nouveau projet a vu le jour grâce à un consortium de quatre grandes organisations de protection de l’environnement, la Cooperative for Assistance and Relief Everywhere (CARE), la Federation of Community Forestry Users in Nepal (FECOFUN), le National Trust for Nature Conservation (NTNC) et le WWF avec le soutien de l’US Agency for International Development (USAID). Il faut dire qu’avec plus d’un million neuf de népalais vulnérables aux impacts du changement climatique et dix millions potentiellement exposés, la modification de notre climat est devenue une menace importante. Les nombreux feux de forêts, les inondations, les glissements de terrain et les différents aléas météorologiques ont mis à bas la biodiversité du pays. La fonte des glaciers himalayens et les déferlements d’eau qui en découlent ont considérablement accru le risque de débordement des lacs glaciaires. Tout ceci pourrait avoir des conséquences dévastatrices sur les communautés et les espèces sauvages. Deependra Bahadur Kshertry, Vice-président de la National Planning Commission déclare que : « Le Népal est un des pays les plus vulnérables au monde face au changement climatique, c’est pourquoi le gouvernement

Source : WWF (www.wwf.fr)

Une multitude de plastiques dans les océans entre les déchets plastiques et la purée microbienne qui les colonise sont aussi à l’étude. Une multitude d’analyses sont en cours afin de déterminer les risques potentiels des matières plastiques et de leurs additifs ainsi que des toxines qui y adhèrent. Afin de répertorier les communautés microbiennes installées sur les débris plastiques et de comprendre les relations entre microbes et plastiques, des techniques de génomique et de bio-géochimie innovantes sont utilisées. Rappelons que l’expédition Tara Oceans a débuté en septembre 2009 et qu’elle fonctionne sous l’égide de l’UNEP (United Nations Environmental Program) en partenariat avec l’IUCN (International Union for Conservation of Nature). Elle est chargée d’explorer pendant 30 mois consécutifs tous les océans du monde. L’objectif premier de cette épopée scientifique dirigée par le Dr. Eric Karsenti et Etienne Bourgois a pour mission de permettre aux scientifiques une meilleure compréhension des effets présents et à venir du réchauffement climatique sur les écosystèmes planctoniques ainsi que leurs conséquences sur la chaîne alimentaire marine et sur les récifs coralliens.

Dans un communiqué paru en septembre 2011, neuf mois après le passage de Tara en Antarctique, les scientifiques de l’Algalita Marine Research Foundation (Long Beach, Californie) travaillant en collabo© ration avec « Tara Oceans Expéditions » relatent la découverte dans les eaux antarctiques d’une importante pollution de plastiques. La souillure est flagrante, tous les échantillons collectés dans l’Océan Antarctique en janvier 2011 contiennent du plastique. Le phénomène dépasse même les frontières de cet océan. En effet, les collectes faites sur la surface des autres mers du globe montrent que les plastiques et les débris sont maintenant détectables dans toutes les régions de notre planète. Afin que l’expédition Tara Oceans puisse mesurer l’importance des quantités de matières plastiques présentes dans les zones explorées, l’Agalita Marine Research Foundation a mis en place un protocole scientifique bien précis. Un filet de surface particulier est traîné dans l’eau pendant une heure et demi. Il permet de collecter les particules des différents composés plastiques. Ces échantillons sont par la suite analysés par la fondation. Le grand enjeu pour les chercheurs consiste à comprendre les risques inhérents à ces pollutions plastiques sur les oiseaux marins, les mammifères, les poissons, les planctons et l’homme qui se trouve en bout de chaine. Les relations

Pour en savoir plus sur « l’Agalita Marine Research Foundation », sur la mission Tara, sur leurs activités éducatives et sur les projets de recherche, consulter le site : www.algalita.org, ou téléphoner au (1)562.598.4889. Pour mieux connaître « Tara Oceans Expeditions » rendez-vous sur le site www.taraexpeditions.org.

Air France s’engage pour la planète Le vol le plus économe en CO2 Le vol AF 6129 du jeudi 13 octobre 2011 reliant Toulouse Blagnac à Orly n’était pas comme les autres. En première mondiale, il a réalisé le trajet le plus économe en CO2. Pour se faire la compagnie a mis en œuvre tous les leviers de réduction des émissions sonores et gazeuses et notamment l’utilisation pour 50% de biocarburant durable sans oublier l’optimisation des procédures de vol et l’allègement de la masse embarquée. Ce vol s’inscrit dans un programme ambitieux de la compagnie qui souhaite contribuer à la lutte contre le changement climatique. Cette initiative montre qu’Air France souhaite concilier l’essor du transport aérien avec la maitrise des émissions de C02. Source : communiqué de presse Air France.

riennes et toutes ses installations en France métropolitaine. La centrale de Valbonne ne compte pas moins de 3540 modules photovoltaïques cumulant 5855 m² de capteurs. A terme, elle fournira 1GWH/ an soit l’équivalent de 10% de la consommation du site ou pour comparaison les besoins annuels de 400 ménages. Une partie de l’énergie sera ensuite revendue à EDF. L’opération a été réalisée par la compagnie Air France en partenariat avec des sociétés spécialisées. Source : communiqué de presse Air France. Photo : Air France

Air France choisit le photovoltaïque Le photovoltaïque est à l’honneur sur le site du centre informatique Air France de Valbonne situé dans les Alpes Maritimes. Baptisé « Hélios » le projet entre pleinement dans la politique environnementale de la compagnie. Cette dernière a pour ambition de devenir une référence en matière de développement durable dans l’industrie du transport aérien. A ce titre, l’entreprise est certifiée ISO 14001 pour ses activités aé-

et ne se limite pas aux symptômes.

PLANETE Actualités

La Médecine Traditionnelle Orientale par Marc Mézard aux Editions Grancher

Enfin un livre à la portée de tous qui ne nécessite pas de connaissances médicales particulières et qui présente la MTO d’une façon simple. A DE C O U V RI R A B S OL U M E NT !

L’ouvrage dévoile les secrets de la Médecine Traditionnelle Orientale qui s’intéresse aux causes profondes du mal et ne se limite pas aux symptômes. Son propos repose sur une habile représentation du corps humain, l’Arbre de Vie. Cela permet de comprendre aisément le fonctionnement des organes, leurs interactions et leurs dérèglements. 216 pages, 22 € Vous pouvez vous procurer le livre : Dans les librairies, FNAC …. etc. ou chez l’auteur : Marc Mézard 307, rue de la Quarantaine - 69400 Villefranche -sur-Saône et bien entendu aux Editions Grancher 98, rue de Vaugirard - 75006 Paris.

ÊTRE DIFFÉRENT S ou rce i ndép enda nte et fa milia le

SANS SODIUM*

La force vitale de Celtic démontrée par les tests de cristallisation sensible.

*Classée sans sodium avec son taux de 0,0011 g/l.

Légère, très faiblement minéralisée : 50 mg/L.

La résistivité élevée de 8930 ohms témoigne d’une pureté exceptionnelle.

Mesures bio-électroniques Celtic pH 7,5 Oxydo-réduction rH2 30,5 Résistivité (ohms) 8930 Potentiel électrique E (mV) 479 Quantification de Vincent W (µW) 25,70 Minéralisation (mg/l) 50

Au coeur du Parc Naturel des Vosges du Nord classé Réserve Mondiale de Biosphère par l’UNESCO.

bio. in s a g a m e r t o v s n Exigez Celtic da L’eau minérale idéale

Distribué par :

Moulin des Moines - 101 route de Wingersheim - 67170 Krautwiller Tél: 03 90 29 11 80 - info@moulindesmoines.com - www.moulindesmoines.com

NEWS Planète

Pour une Loire sauvage Le 18 octobre 2011 à l’occasion des 25 années de la création du « Réseau Loire Vivante », Isabelle Autissier présidente du WWF, s’est rendue dans les hautes vallées de la Loire et de l’Allier. Rappelons que 1986 a vu la création du « Réseau Loire Vivante » et que trois années plus tard « SOS Loire Vivante » a lancé, avec le soutien de la population de Haute-Loire et de certaines associations, l’occupation pacifique de «Serre de la Fare». L’événement a fait de ce site l’emblème de la résistance aux futures constructions des grands barrages prévues sur la Loire. L’initiative fût porteuse puisqu’en 1994 la grande majorité des projets furent abandonnés et remplacés par un programme de gestion durable nommé « Plan Loire Grandeur Nature » dont la renommée est devenue internationale. A ce sujet Roberto Epple, le président de SOS Loire Vivante / ERN France, déclare : « Que ce soit dans le domaine de la gestion du risque naturel d’inondations, avec le programme de travaux alternatifs engagé à Brives-Charensac, en remplacement du projet de barrage de Serre de la Fare ou dans celui de la conservation des espèces menacées, avec l’effacement du barrage de Saint-Etienne du Vigan, la construction du Conservatoire National du Saumon Sauvage et le remplacement à venir du barrage de Poutès, le Plan Loire a montré sa capacité à mettre en place concrètement la gestion durable d’un fleuve exceptionnel à l’échelle de l’Europe. ». Martin Arnould, chargé de programme « Rivières Vivantes » au WWF France renchérit sur le sujet en disant : « Quand je vois tout le chemin accompli, le rayonnement de la Loire dans le réseau du WWF, qui exporte le « modèle Loire » jusqu’en Chine, je suis fier de ce que nous avons fait, tous ensemble, pour changer le regard sur les fleuves ». L’objectif ne consiste pas uniquement à fêter les 25 ans d’actions diverses mais de permettre d’aller plus loin en poursuivant l’action des associations boostées par le Grenelle de l’Environnement. C’est ainsi que ces associations en partenariat avec les élus, les établissements et les collectivités du bassin (Conseil Général de Haute-Loire, Conseil Régional d’Auvergne et Etablissement Public Loire) travaillent sur des projets propices au rayonnement et à la protection du haut bassin incluant la création d’une Réserve Naturelle Régionale sur les 380 ha du site de Serre de la Fare. Le WWF France et SOS Loire Vivante ont décidé d’aller plus loin et sont partenaires d’une initiative de mise en place d’une Réserve « Biosphère-Unesco » sur les hautes vallées de la Loire et de l’Allier. Pour porter ce projet, un collectif permettant de « continuer à inventer la Loire sauvage » sera formé. Il aura pour mission la recherche de moyens, notamment financiers, nécessaires à l’obtention du prestigieux label « Réserve de la Biosphère ». Dans la continuité de cette démarche une souscription sera lancée auprès des citoyens désirant appuyer ces actions.

Le soutien par les associations au projet du Parc Naturel Régional des Gorges de l’Allier et de la Margeride est le bienvenu. Patrick Martin, directeur du Conservatoire National du Saumon Sauvage de Chanteuges explique que : « Créer un Parc Naturel Régional est très important pour aider au retour du saumon et des poissons migrateurs, trop longtemps oubliés dans la culture locale, ce qui nous oblige à un profond changement des mentalités ». Isabelle Autissier conclut en insistant sur le fait que : « La coopération d’aujourd’hui entre les acteurs qui hier s’affrontaient, en particulier entre l’EP Loire et les ONG est exemplaire d’une évolution créatrice, concrète, des mentalités et des pratiques, qui démontre que l’écologie, la protection des ressources naturelles sont créateurs de richesses et d’emplois pour les territoires ruraux. Il faut développer cet esprit de coopération, encore neuf en France, d’autant qu’il y a encore de grands défis à relever, comme celui de la qualité de l’eau dans les gorges de l’Allier, un sanctuaire du saumon qui n’a pas les eaux limpides qu’il mérite ». Source : WWF France - Pour en savoir plus : Martin ARNOULD, Chargé de programme Rivières Vivantes (www.wwf.fr) et SOS Loire Vivante - ERN France (www.sosloirevivante.org)

OGM, attention aux micro-ARN de végétaux des protéines. Pour faire simple on peut dire que les micro-AR sont impliqués dans un grand nombre de fonctions physiologiques. Tout ceci démontre que « des ARNmi végétaux contenus dans des aliments peuvent réguler l’expression de gènes cibles chez les mammifères ». Ces résultats sont d’une importance capitale, ils mettent à bas les vieilles croyances biologiques qui ont prévalu lors de la mise en place des plantes transgéniques. Aujourd’hui la théorie « gène - protéine - fonction » se complique avec l’avancée des nouvelles connaissances scientifiques. © Cela pourrait intéresser pas mal de scientifiques et experts en charge des demandes d’autorisations commerciales de plantes transgéniques parce qu’à ce jour aucune analyse de ces ARNmi n’est effectuée. Soulignons que des facteurs extérieurs peuvent influencer l’expression du génome. La découverte du professeur Zhang bouscule l’approche des biotechnologies reposant sur d’anciens dogmes et prêche pour une prudente compréhension de la grande complexité des phénomènes biologiques et de l’expression génomiale. Une fois de plus nous constatons qu’en matière d’OGM nous devons être très prudents et qu’au fil des récentes découvertes, les vieux préceptes qui tentent de sécuriser les organismes génétiquement modifiés pourront un jour voler en éclats.

L’équipe du Pr. Zhang de l’Université de Nanjing (Chine) annonce avoir découvert que des molécules de plantes, comme le riz ou le chou, peuvent être actives chez des mammifères ! Dans un article publié dans la revue Cell Research du 20 septembre 2011, l’unité de recherche du professeur Zhang de la célèbre Université de Nanjing en Chine évoque une découverte qui commence à faire du bruit dans le milieu des OGM. Selon lui certains micro-ARN végétaux présents dans le chou, le riz… seraient actifs et agiraient sur le métabolisme des mammifères. En fait ces micro-ARN ingérés par les hommes et les mammifères ne seraient pas totalement détruits lors de la digestion. Pour preuve, ils ont été retrouvés dans différents tissus animaux et dans le lait pour finir par être décelés dans le sang de plusieurs chinois. Parmi la quarantaine de micro-ARN (ARNmi) baignant le sang humain, on retrouve la trace de l’ARNmi MIR 168a présent dans le riz. Rappelons que les cellules dans la complexité de leurs mécanismes de fonctionnement ont besoin d’ARN pour vivre et synthétiser des molécules. Plus petits, les micro-ARN ou ARNmi sont de découverte assez récente. Ils ont été mentionnés pour la première fois en 1993 et décrits en 2001. En fait, il s’agit de simples brins à 21 ou 24 nucléotides entrant dans la régulation de l’expression des gènes. Les ARNmi contrôlent l’expression génétique et remplissent une fonction de régulation dans la cellule tout en intervenant dans la synthèse

Pour de plus amples informations : Association Inf’OGM (http://www.infogm.org)

NEWS Planète

Un chien enterré vivant ser du chien sous prétexte qu’il perturbait le bon déroulement des cours. Le vétérinaire et son assistant demandent aux deux hommes de rouvrir le plus rapidement possible la fosse dans laquelle, le croisé dalmatien gît à moitié mort au fond d’un mètre et demi de terre. En extrême urgence le chien est transféré à la clinique de Mdzananda pour être pris en charge par des vétérinaires expérimentés. L’animal souffre d’une invalidité partielle résultant probablement d’une collision antérieure avec un véhicule. Rappelons que la seule structure vétérinaire permanente de Khayelitsha, la clinique de Mdzanada, a été mise en place par le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW). Jane Levinson, coordinatrice de la clinique de Mdzananda explique que : « C’est une histoire sordide. Cela montre combien, en l’absence de services de soins appropriés pour les animaux, les gens ont recours à ce genre de mesures désespérées pour résoudre leurs problèmes. Il faut améliorer la protection des animaux et mettre en place davantage de mesures de sensibilisation au sein de nos townships et de nos écoles. ». Puis, elle ajoute que : « Pour autant, rien n’excuse la décision du responsable. Il s’agit sûrement d’un homme éduqué et intelligent, il est inacceptable qu’il ait demandé à ses subalternes de se débarrasser d’une façon si cruelle d’un chien gênant, a-t-elle ajouté. Espérons qu’aucun élève n’ait été témoin de cette scène affreuse. ». Une enquête contre les gardiens et le fameux responsable du collège a été ouverte au commissariat de police de Khayelitsha.

C’est une sordide histoire qui s’est produite au cap en Afrique du Sud. En octobre 2011 un chien a été enterré vivant dans une école de Khayelitsha. Il pourrait s’agir d’un des pires actes de mauvais traitement animal de l’histoire du Cap. Néanmoins, rassurez-vous, le chien © s’en est sorti de justesse. L’histoire commence un jeudi matin avec un appel anonyme passé à la clinique vétérinaire de Mdzananda à Khayelitsha expliquant que des gardiens du collège Luhlaza étaient en train de creuser un trou non loin du terrain de sport aux fins d’y enterrer vivant un pauvre chien. Immédiatement, le vétérinaire Edson Man’Ombe et son soigneur animalier Lazola Sotyingwar se rendent sur place où in-extrémis ils arrêtent les deux gardiens en leur demandant des comptes. Surpris, les deux personnes essayent de justifier leur méfait en prétendant que le chien était déjà mort pour finir par avouer sous la pression des questions que l’animal vivait encore lorsqu’ils l’ont mis en terre. Selon eux, un responsable de l’école leur a donné l’ordre de se débarras-

Source : IFAW (www.ifaw.org)

L’Europe protège ses chiens veiller aux besoins du bien-être animal, tant dans leurs lois que dans leurs politiques. Kate Atema poursuit : « Le manque de loi communautaire facilite le commerce de chiots à l’intérieur des frontières de l’Union européenne, 95% des chiens importés aux Pays-Bas viennent d’Europe de l’est où les standards sont bas, où élever des chiots dans des conditions déplorables revient peu cher, et où la rage et d’autres zoonoses ne sont pas bien gérées parmi la population canine. Cette Déclaration va nous aider à régler le problème de ces conditions alarmantes et à garantir des communautés humaines en bonne santé et équilibrées. ». IFAW veille au grain et considère que pour être en bonne santé chaque animal doit avoir « une prise en charge adéquate », ce qui signifie que chacun de nos amis à quatre pattes, quel que soit son propriétaire et son utilité, doit avoir accès à la nourriture, à l’eau, à un abri, à © de l’exercice, à de la compagnie et aux soins vétérinaires élémentaires afin de garantir son bien-être et sa santé. Les chiens errants pourront aussi bénéficier de cette prise en charge adéquate pour peu qu’un individu ou qu’un groupe d’individus assure ces conditions. Cela permettra aussi que nos amis ne deviennent pas une menace pour la santé et la sécurité publique.

Bonne nouvelle pour nos amis à quatre pattes, le Parlement européen a adopté une « Déclaration écrite » demandant à la Commission européenne et aux Etats membres de développer une stratégie globale pour la gestion des populations de chiens dans l’Union européenne. Cette déclaration tombe à pic face aux massacres et trafic croissants de chiens qui se produisent en Roumanie et dans d’autres pays d’Europe orientale candidats à l’entrée dans l’UE. Des chiots malades de provenance incertaine, voire douteuse sortis de batteries d’élevage envahissent nos contrées. Grâce à cette déclaration le message est clair, la Commission européenne doit prendre des mesures pour garantir le bien-être des chiens et des chats au sein de l’UE. La directrice du programme animaux de compagnie d’IFAW, Kate Nattrass Atema, déclare que : « le fond de protection des animaux se réjouit de cette avancée. Il a été étroitement impliqué dans la rédaction de cette Déclaration écrite et a pesé de tout son poids pour qu’elle soit soutenue car nous sommes convaincus qu’elle engendrera une amélioration considérable du bien-être de la population de chats et de chiens que l’on estime à 120 millions d’animaux dans l’UE. ». Cette Déclaration appelle aussi la Commission à répondre à l’article 13 du Traité de fonctionnement de l’Union européenne (Traité de Lisbonne) qui établit que les animaux sont des êtres sensibles et que les pays membres de l’UE doivent

Source : IFAW (www.ifaw.org)

La ronronthérapie existe ! tus calmantes et bienfaisantes pour notre miaou et pour nous. Ah, là ça devient intéressant ! Un grand nombre de vétérinaires ont observé que le chat améliorait sa capacité de guérison en ronronnant notamment lors de fractures, de tendinites, de problèmes musculaires, de suites postopératoires, de douleurs… Ces observations sont aujourd’hui confortées par des recherches scientifiques menées sur le thème « santé et basses fréquences ». Elles ont montré leurs actions sur les muscles, ligaments, os et douleurs. Des médecins ont même constaté l’effet des basses fréquences sur les fractures osseuses. Le secret de cette action réparatrice viendrait de vibrations oscillant entre 25 et 50 hertz. Au-delà des vertus apaisantes, les ronrons auraient aussi un rôle décontractant qui agirait bénéfiquement sur certaines affections comme les hypertensions dues au stress. Ils fortifieraient aussi notre organisme puisque le stress nous fragilise. Au japon, il existe même des bars à chats pour se ressourcer. Comment pratiquer la ronronthérapie Tout simplement en câlinant son chat pour qu’il ronronne et en s’installant près de lui tout en se décontractant. Pour ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un tel compagnon, il existe des CD de ronronthérapie.

La plupart des félins ronronnent mais d’où viennent ces ronrons ? On ne le sait pas vraiment. Certaines théories pensent que ces derniers seraient issus de mouvements sanguins présents dans la veine cave qui provoqueraient des vibrations de cette dernière amplifiées par les bronches, la trachée et les cavités nasales. D’autres explications évoquent une contraction rapide des muscles laryngés qui comprimeraient la glotte et agiraient sur les cordes vocales. Bref, nous n’allons pas énumérer toute les théories existantes. L’important, c’est que ces vibrations émettent des basses fréquences qui possèderaient certaines ver©

NEWS Planète

Des rhinocéros en plein ciel d’Afrique du Sud hélicoptère. Ensuite, on les a transportés dans le ciel lors d’un vol de dix minutes environ. La collaboration étroite entre le WWF, l’Agence Eastern Cape Parks & Tourism Agency (ECPTA), l’organisation Ezemvelo KZN Wildlife, et le SANParks a permis le succès de cette opération pour le moins acrobatique. Le Dr Flamand nous raconte que : « Auparavant, les rhinocéros étaient transportés par camion sur les pistes très difficiles, ou bien dans un filet. Cette nouvelle procédure est plus douce pour le rhinocéros, car cela raccourcit le temps pendant lequel il doit être maintenu endormi avec des médicaments, sa respiration n’est pas compressée comme dans un filet et il voyage dans le poids lourd seulement sur des pistes praticables. ». Aussi paradoxale que cela puisse paraître la méthode utilisée approuvée par les vétérinaires garantit le maximum de bien-être pour nos amis les rhinocéros. Actuellement, 120 rhinocéros noirs se sont vus déplacés vers de nouveaux lieux de vie.

Rhinocéros en plein ciel

La pire menace est le braconnage L’origine de ce braconnage est une fois de plus mercantile puisque le massacre des rhinocéros est alimenté par une forte demande en poudre de corne provenant de certaines personnes crédules d’Asie qui croient Docteur Flamand prés d’un rhinocéros encore aux vertus de guérison non prouvées scientifiquement de cette poudre. Rappelons que depuis le début de l’année en Afrique du Sud 341 rhinocéros ont été tués par les braconniers. Pour ternir ce macabre bilan, le dernier spécimen de rhinocéros de Java vivant alors au Vietnam a été retrouvé mort en avril dernier.

Afin de favoriser la reproduction et le développement de 19 rhinocéros noirs d’Afrique du Sud le Programme « Black Rhino Range Expansion Project » du WWF a pris l’initiative de les déplacer vers un nouvel habitat situé dans la province de Limpopo. Selon WWF, « Le projet a pour but d’augmenter le nombre et le taux de croissance des rhinocéros noirs en déplaçant certaines populations vers de nouveaux habitats. Les chercheurs ont en effet pu remarquer que ces mouvements avaient des effets positifs sur la reproduction des rhinocéros ». Le Dr Flamand Responsable du projet WWF explique, « L’opération était compliquée à mettre en œuvre en raison du nombre important d’animaux à transporter et les longues distances du trajet » De plus les rhinocéros se trouvaient dans des zones difficiles d’accès. Aussi pour se faire, une technique ingénieuse a été mise en place. Après avoir soigneusement endormi nos rhinocéros, on les a attaché à leurs chevilles avec une corde reliée à un

Source : communiqué de presse WWF (www.wwf.fr). Photo : WWF

Vols de cornes de rhinocéros dans les musées tions de rhinocéros à travers toute la planète. Si nous ne faisons rien l’espèce pourrait disparaître à jamais. Récemment le dernier rhinocéros de Java (Vietnam) vient d’être tué pour sa corne. D’autres espèces de rhinocéros sont aujourd’hui menacées d’extinction. Les massacres continuent en Afrique, en Inde, au Népal et dans d’autres pays du monde. L’ampleur de ce génocide animalier est énorme puisqu’en Afrique du Sud plus de 300 bêtes ont été tuées durant les dix premiers mois de l’année 2011 et durant les trois dernières années plus de 800 rhinocéros ont subi les armes des braconniers de l’horreur. Il faut que cela cesse à tout prix et que les états concernés prennent leurs responsabilités. Quant aux consommateurs, des campagnes mondiales leur expliquant scientifiquement que la poudre de cornes de rhinocéros n’a aucune vertu thérapeutique permettraient de faire chuter la demande. Et, sans demande, plus de braconnage !

Décidément certaines personnes fort mal intentionnées ne savent plus quoi faire pour se procurer les fameuses cornes de rhinocéros aux vertus supposées thérapeutiques. Prêtes à tout, elles n’hésitent pas à piller des musées d’Europe afin de voler d’anciennes collections de cornes. La raison de ces méfaits serait due à quelques vieilles croyances issues d’une certaine interprétation de la Médecine Traditionnelle Asiatique assimilables à des légendes malsaines, la poudre de corne de rhinocéros aurait des vertus bienfaisantes sur l’organisme. Certains la disent miraculeuse ! Or, des études scientifiques très poussées le prouvent, il n’en est rien. Pire encore, cette poudre pourrait être nocive pour la santé. Quoi qu’il en soit, les vielles croyances sont tenaces et les cornes s’arrachent à prix d’or. Il n’en fallait pas moins pour que des organisations criminelles organisées se penchent sur ce lucratif trafic. Non seulement, elles font dévaliser nos musées mais en plus elles n’hésitent pas à commanditer des extermina-

Déluge et animaux affamés, IFAW vole à leur secours avec sa famille dans une ferme voisine épargnée. Ce paysan naufragé nous explique sa situation : « J’ai trois enfants et il me reste 21 animaux. Mes cinq chèvres sont mortes. Nous n’avons pas accès à l’eau potable, nous n’avons pas de toilettes ni de bois de chauffage. Ma femme et mes enfants ont le paludisme. Je passe mes journées à chercher de la nourriture pour nourrir ma famille et mes bêtes, tandis que ma femme doit marcher cinq kilomètres pour trouver de l’eau potable. ». A l’identique des inondations de 2010, IFAW en association avec une association humanitaire locale, la Ravi Fondation, a évalué l’ampleur des dégâts afin de lancer les opérations nécessaires au Pakistan. En Inde la situation n’est pas meilleure, surtout dans l’État d’Orissa situé à l’est où cette mousson © a fait 41 victimes et 2,2 millions de personnes piégées dans les zones côtières. Avec son partenaire local, Wildlife Trust of India (WTI), IFAW leur a porté secours en distribuant des denrées alimentaires et en fournissant une assistance vétérinaire aux animaux. Fondé en 1969, IFAW sauve les animaux en détresse tout autour du globe. Grâce à des projets dans plus de 40 pays, IFAW vient en aide à tout animal le nécessitant, œuvre pour prévenir la cruauté envers les animaux et plaide pour la protection des animaux sauvages et de leurs habitats.

La nature fait des siennes ! En Asie du Sud les pluies torrentielles le prouvent. En septembre 2011, elles se sont abattues durant plusieurs semaines. Le phénomène a provoqué de nombreuses inondations forçant des millions d’hommes et d’animaux à fuir. En réaction à ce désastre, le fond de protection des animaux (IFAW) a mis en place plusieurs opérations de secours dans les régions particulièrement touchées de l’est de l’Inde et du sud du Pakistan. A ce sujet le Docteur Dick Green, responsable des secours d’urgence chez IFAW, déclare que : « Des milliers d’animaux ont été abandonnés, livrés à leur sort sous la pluie ou le soleil brûlant ; » et que « pour le moment, notre principal objectif est d’approvisionner en nourriture les zones les plus touchées aussi rapidement que possible. ». Au Pakistan, les mini tornades ont particulièrement dévasté le sud du pays et notamment la province de Sindh portant atteinte à 5 millions de personnes et provoquant la mort de 65000 animaux, voir 400 à 500 000 selon certains journalistes. C’est ainsi que d’innombrables buffles d’eau, chevaux, ânes, chèvres, moutons… etc. sont morts et qu’une multitude se retrouve exposée à la maladie et à la famine. Rappelons que dans cette région les animaux jouent un rôle crucial dans le travail des champs pour assurer les récoltes à venir et que des millions de personnes en dépendent. Par exemple, IFAW nous explique que Pirabhy Lal, un paysan de 31 ans, a perdu sa maison dans le déluge et s’est réfugié

Source : communiqué de presse IFAW (www.ifaw.org)

NEWS Planète

Monaco met ses bornes de rechargement à disposition du dispositif « Auto Bleue » ! « Début septembre 2011 à Monaco ». C’est lors d’une magnifique journée ensoleillée de début septembre 2011 qu’un partenariat concernant le rechargement des véhicules électriques a été signé entre la Principauté de Monaco et la Communauté Urbaine de Nice Côte d’Azur. Dorénavant, grâce à cet accord les usagers des « Auto Bleue » de la région auront la possibilité de recharger leur véhicule électrique avec les nombreuses bornes disponibles dans les parkings publics monégasques. Bien entendu, en réciprocité les conducteurs monégasques de voitures électriques auront accès aux stations de rechargement « Auto bleue » de Nice. L’évènement s’est déroulé sur la place du Palais vers 16h, nous étions présents. Arrivé en Auto bleue, Monsieur Estrosi s’est chaleureu-

sement entretenu avec son Altesse le prince Albert II de Monaco, sous les regards des invités et © de la presse. Après avoir signé sur place le partenariat concernant les échanges de bons procédés en matière de rechargement des voitures électriques, le maire de Nice a rejoint sa ville en Auto Bleue et, gracieux et souriant, son Altesse le Prince Albert II a regagné à pieds son Palais. Rappelons que depuis le début, le Prince Albert II de Monaco est engagé dans une démarche environnementale.

Une centrale solaire photovoltaïque à Callian (Var)

Parmi ces mesures notons : la création d’une pelouse naturelle sous les panneaux qui entretient un couvert végétal et sert à la biodiversité, l’étude des espèces fragiles des alentours afin de chercher les solutions pour les protéger, la plantation de jeunes chênes pubescents centenaires sur le site et la protection d’autres très beaux chênes. Cette installation contribue à réduire l’insularité électrique de la région grâce à une production correspondant à 22% de la consommation des 21500 habitants que compte le canton de Fayence. Pour compléter l’offre touristique déjà existante du canton de Fayence, les alentours du parc photovoltaïque abriteront une aire pédagogique ainsi qu’une piste cyclable. François CAVALLIER, maire de Callian, vice-président du Conseil général du Var et Sébastien DUBOIS, Président de la société ENERYO, sont heureux de vous informer que l’inauguration du parc solaire photovoltaïque de Callian a eu lieu le jeudi 17 novembre 2011. De nombreux élus et représentants de l’Etat ont participé à cette manifestation.

Afin d’affirmer sa politique en matière environnementale, la commune de Callian située dans le superbe département du Var a envisagé dès 2008 de réhabiliter le site de l’ancienne décharge communale en y installant un parc photovoltaïque. L’entreprise du projet a été confiée à la société Eneryo. La structure solaire se compose de 40 000 panneaux et s’étend sur 20 hectares. Exploitée par Eneryo à travers un bail emphytéotique, elle est raccordée au réseau depuis septembre 2011. Pour compenser la perte de surface forestière induite par le défrichement de la zone un certain © nombre de mesures a été appliqué.

Frelon Asiatique, la ville de Tarbes réagit ! cité et protection de l’environnement, cette formation ayant été créée en collaboration avec le Centre National de la Fonction Publique Territoriale. Ainsi que vous pouvez le constater, une collectivité au moins a pris conscience du réel problème que pose la présence de cet insecte invasif sur son territoire et tente d’apporter des réponses concrètes et efficaces à cette cohabitation. Cet hiver, de nouvelles techniques de destruction de nids vont être testées, avec en particulier la mise au point avec des ingénieurs de drones capables d’injecter de l’azote liquide dans les nids et même l’introduction de faibles charges explosives afin de limiter l’emploi d’insecticides. La mairie de Tarbes se tient à votre disposition pour toute information complémentaire que vous pourriez souhaiter. Dans ce cas contacter Michel Garnier, Directeur de Cabinet du Maire au: 05 62 44 38 06.

Dès 2008, prenant conscience de l’arrivée du frelon asiatique sur son territoire et des impacts potentiels que cette invasion pouvait avoir sur la population et la faune locale, la mairie de Tarbes a mis en place un groupe de travail composé d’apiculteurs du groupe de défense sanitaire, de professionnels de la désinsectisation et de scientifiques dont une entomologiste spécialisée. Depuis 3 ans, une surveillance a été élaborée, sur la commune de Tarbes dans un premier temps puis sur l’ensemble du département. Fin 2010, Monsieur le Maire de Tarbes a décidé la création d’un observatoire du frelon asiatique suite au constat de la confirmation de son expansion inéluctable et des risques que cet insecte représente pour la population. A l’heure actuelle, les activités de l’observatoire se sont concentrées sur : - l’étude scientifique de la physiologie de l’insecte, avec une cartographie précise de son expansion, - l’information de la population via la presse puis des 474 maires du département par l’envoi de dossiers, - des campagnes d’expérimentation de piégeages ciblés et de destructions de nids recensés (plus de 200 cette année), - la mise en place de tests de protocole de protection des ruches, - et une première formation nationale d’agents territoriaux sur les différentes méthodologies de destruction avec l’objectif de conjuguer effica-

Piron Jean-Claude, Adjoint au développement durable et à l’écologie urbaine - Mairie de Tarbes.

Produire de l’énergie avec des melons en France

« Nous sommes particulièrement fiers d’être la première entreprise française à investir dans cette nouvelle forme d’énergie verte. Le retour sur investissement de ce projet est d’ailleurs extraordinaire, alors que nous devions auparavant payer pour traiter nos 1800 tonnes de déchets annuels, notre propre centrale de biométhanisation de 100 kW nous fournit désormais 1,7 MWh d’électricité soit l’équivalent de la consommation annuelle de 150 familles, 1,68MWh de chaleur soit l’équivalent de la consommation annuelle de 100 familles et 500 tonnes de compost. Nous pouvons ainsi, entre autres, chauffer, éclairer et fournir de l’eau chaude aux habitations de nos travailleurs saisonniers alors que le restant de l’énergie est revendu à EDF. ». Pour info, la mission de GreenWatt consiste à concevoir, commercialiser, construire et maintenir des installations de bio méthanisation multi étagées.

Mi-septembre 2011 la commune méridionale de Moissac accueille la première centrale décentralisée de biométhanisation. Cette centrale a pour vocation la transformation de matières organiques issues de fruits et légumes en biométhane. Ce biométhane sera transformé en énergie sous forme électrique, thermique ou de gaz. Le projet a été mis en place pour le compte du grossiste en fruits Boyer sous l’égide du spécialiste de l’énergie verte « GreenWatt » en collaboration avec « Bio Consult ». Le géant français (cocorico !) qui produit 25 000 tonnes de fruits par an dont 20 000 tonnes de melons de la célèbre marque « Philibon » était en quête d’une solution supplémentaire écologiquement responsable de valorisation des surplus de déchets. C’est pour cette raison que le maraicher s’est rapidement décidé à concrétiser ce projet. A ce sujet Claude Boyer, Fondateur de la SAS Boyer déclare

ENVIRONNEMENT

Monaco soigne ses déchets En principauté on prend l’environnement au sérieux, pour preuve l’usine de valorisation des déchets. Modèle du genre, conçue toute en hauteur, sur 1500 M2, cette très grande réussite technologique prend soin de l’écologie urbaine. Elle s’inscrit parfaitement dans la volonté du Prince Albert II de faire de Monaco un emblème en matière de protection planétaire. Parfaitement intégrée dans le tissu urbain l’usine de valorisation des déchets de Monaco se trouve en plein cœur du quartier de Fontvieille. Le projet fonctionne à merveille et

forme d’eau glacée produite dans la centrale thermo-frigorifique mitoyenne par des refroidisseurs à absorption. Elle est par ailleurs utilisée à des fins de climatisation des habitations du quartier. Fonctionnant tout au long de l’année, cette usine de traitement valorise les déchets sous plusieurs formes d’énergies: tout d’abord l’électricité produite voit l’excédent redistribué sur le réseau public de la SMEG (Société Monégasque de l’Electricité et du Gaz) et ensuite la vapeur issue de la combustion qui alimente une centrale de production de chaleur et de froid destinée au quartier de Fontvieille.

Les détails du fonctionnement

Le hall de déchargement des ordures est maintenu en dépression afin d’éviter aux odeurs et aux poussières de s’échapper. Provenant de la Principauté et des communes environnantes les ordures ménagères (70%), les déchets divers, les emballages, les déchets industriels et ceux issus d’espaces verts sont introduits dans la chambre de combustion. Les encombrants Alexandre Morin, directeur de l’usine d’incinération métalliques, les batteries, les déchets d’équien sera bientôt, à sa 4ème génération. L’aven- pements électriques et électroniques et les tuture ne date pas d’hier puisque dès 1898 la bes fluorescents sont récupérés afin d’être évapremière usine de traitement voit le jour pour cués vers les filières de recyclage. Quant aux donner naissance quarante années plus tard déchets verts, ils sont broyés et sont mélangés à la deuxième génération. Il faudra attendre aux ordures, dans la fosse. Les mètres cubes 1980, ainsi que ses mises en conformité suc- collectés sont manipulés grâce à deux ponts cessives de 1994 et 2006 pour voir apparaitre roulants munis d’un grappin qui assurent le gerbage dans la fosse des évolutions techet la distribution dans niques telles que le les trémies d’alilavage humide des mentation des trois fumées et leur traitefours. Les ordures ment catalytique ains’embrasent instansi que l’optimisation tanément et laissent de la combustion. des résidus formant Au vu de certaines le mâchefer. Ce mâunités européennes, chefer pourra être les 50000 tonnes de réutilisé en remblais déchets incinérés anou en sous-couches nuellement font de Piles et batteries seront réduites en cendres routières. Refroidis l’unité monégasque un modèle de taille moyenne haut en couleurs et éteints dans un extracteur, ces déchets sont technologiques qui respecte toutes les normes évacués par transport routier. Traversant la de la Communauté Européenne. La réussite de chaudière, les fumées sont refroidies et atteil’usine est totale avec : intégration architectu- gnent 230°C. Comme nous l’avons partiellerale, murs périphériques doublés d’une isola- ment évoqué plus haut, l’énergie récupérée se tion phonique, cheminée totalement intégrée fait sous trois formes : l’électricité, la chaleur au bâtiment avec panache blanc de vapeur et le froid. Cette récupération permet de disd’eau totalement supprimé. Autre particula- tribuer de l’eau chaude à 95°C, de l’eau froide rité, une partie de l’énergie est valorisée sous à 5°C et de l’électricité utilisée en partie pour

La salle de commande

La partie supérieure, le traitement catalytique réduira les nox et détruira les dioxines

La fosse avec le grappin

l’usine elle-même et représente l’équivalent de l’éclairage public de la Principauté. Les cendres récupérées par dépoussiérage et le traitement complémentaire des fumées (optimisé en 2006) limitent les émissions de chlore, de souffre et de métaux lourds dans l’air. Au traitement des eaux de lavage de gaz, d’autres techniques comme la séparation, la floculation, la décantation, la déshydratation ainsi que la filtration de l’eau résiduaire filtrée avec du sable et des filtres à charbon, permettent un rejet d’eau clair. Enfin, les gâteaux de filtration seront dirigés, vers un centre d’enfouissement de classe 1 pour subir le même traitement que les cendres. Concernant les oxydes d’azote, ils seront quant à eux traités catalytiquement et transformés en azote et en vapeur d’eau. A Monaco pas de panache blanc, donc pas de pollution « visuelle » ; les gaz éjectés dans l’atmosphère sont mesurés en permanence grâce à des analyseurs. Christian Pinson avec l’aide la SMA et de la SMEG.

L’incinération

PLANETE Actualités

RÉFLEXOLOGUE,

un métier passionnant et humain… pour la forme, le bien-être et l'hygiène de vie

• Formations aux métiers de :

- Réflexologue forme, bien-être et hygiène de vie - Réflexothérapeute - Aromathérapeute

Produi Produit uiit 100 % naturel, la balle de sarrasin sarr arrasin a la particularité part pa rticularité de constituer rt un supp port ferme, non bruyant, s’adaptant aux courbures du cou, de la tête support et des épaules ; il ne se tasse pas, ne se réduit pas en poussière, reste aéré, ne provoque pas la transpiration. L’épaisseur de l’oreiller « BON REPOS » peut se régler aux besoins individuels en variant la quantité de balles. L’oreiller Bold peut également s’utiliser comme support lombaire.

• Formations à la carte :

- Drainage lymphatique - Réflexologie plantaire (Initiation) - Aromathérapie familiale - Diététique et nutrition - Massage sur chaise (assis)

Près de 22 ans d’expérience

La société ECHIRION existe depuis 1987 et commercialise des produits destinés à soulager les structures ostéo-articulaires du corps : - L’oreiller « BON REPOS » - Les chaussures « GANTER »

Formations certifiantes

EDRA Ecole de réflexologie

STE ECHIRION

et d’aromathérapie

9 avenue de la plage

Nice / Clermont-Ferrand / Paris / Lyon / Toulouse

17110 ST GEORGES DE DIDONNE Tél. : 05 46 06 76 72 ou 06 09 74 33 40 Fax : 05 49 52 24 22 Mail : ste_echirion@hotmail.fr

Tél. 04

93 16 08 06

re tu

®“

ée dépos que mar ne st u ”e WF

a planèt ve m

Wo rld

1986 Symbole Pand a WW IVRE - © DU L F-

Wi de

Fu nd Fo rN a

www.edra-ecole.eu - info@edra-ecole.eu

UNE JOLIE

Membre agréé fédérations Fédareg et Asca-International

17,90 €

UUH RX[

UL Q

H HULF %HFKHFO

Q Wp H V S D U 6 p

)UHG

9LU

JLQ

inter dite san sa uto r is ati on

de ce CD est formellement

elle parti

ou ale égr int

, on ati pt da ,a lic

V 0 U D F R

ati on en pu b

LU H

H .

IER URR CO LE 11 20

FRO

Toute repro duc tion , ut ilis

LH -D

FTXLRW

7H [ W H V 1 L

IDÉE CADEAU POUR LES ENFANTS

ISBN : 978-2-7029-0929-4

RCS Marennes 98 B 91

Les oreillers et coussins « BON REPOS » sont fabriqués en France (licence USA) par la société ECHIRION. Documentation gratuite sur demande et liste des salons écologiques et biologiques sur lesquels nous sommes présents. Revendeurs intéressés, veuillez nous consulter.

pr é

Ces 9 histoires, drôles, tendres, attachantes et magiques, suivies de conseils et d’éco-gestes proposés par le panda du WWF, amusent les enfants, tout en les éveillant au respect de la nature, des animaux, de la terre et des autres… Elles sont racontées avec espièglerie et tendresse par la comédienne SÉVERINE FERRER, sur des musiques entraînantes et des bruitages plus vrais que nature !

BON DE COMMANDE à renvoyer à : Le Courrier du Livre 27, rue des Grands Augustins - 75006 Paris Vive ma planète

17,90 €

Montant de la commande :

Votre réglement :

................. € Frais de port : .................. € 2 € par livre

O Chèque O Carte banquaire Expiration : ........... / N° : .......................................

Environnement

Qu’en est-il de Fukushima ? De nouveaux dangers

Inexorablement les fuites radioactives s’en donnent à cœur joie. Il faut dire que la tâche de Tepco, l’opérateur en charge de la centrale, n’est pas simple. La catastrophe survenue le 11 mars 2011 est d’une ampleur hors normes. Le labeur est énorme et les problèmes s’accumulent jour après jour. Rien n’est simple dans cette tragédie !

Les récentes informations en provenance de Fukushima filtrent péniblement, elles nous laissent à penser qu’une probable fission nucléaire se serait récemment produite dans le réacteur N°2. Nous ne devons pas prendre cette nouvelle à la légère. Des échappées de gaz xénon 133 et 135 générées lors d’une fission nucléaire ont été détectées dans l’enceinte de confinement du N°2. Ces échappées proviendraient de la fonte des combustibles qui se seraient déposés au fond de la cuve et l’auraient percé pour envahir l’enceinte de confinement. Ceci expliquerait pourquoi début novembre Tepco a fini par annoncer qu’il ne pouvait pas écarter la possibilité d’une réaction de fission nucléaire localisée. C’est probablement dans l’espoir de limiter cette nouvelle réaction nucléaire que l’entreprise s’est empressée d’injecter de l’acide borique dans le réacteur 2. De nouveaux rejets de matières radioactives ont certainement vu le jour. Néanmoins dans sa déclaration l’opérateur de la centrale de Fukushima précise que « même si une réaction de fission est en cours, elle est d’une ampleur extrêmement faible et que dans l’ensemble le réacteur est stable. ». Tepco a voulu sans doute rassurer en minimisant une fois de plus l’ampleur de l’événement. Le Japon doit fournir des informations simples et précises aux populations environnantes ainsi qu’à la communauté internationale d’autant que des problèmes similaires ont pu se produire dans les réacteurs N° 1 et 3 préalablement soumis à des explosions d’hydrogène. Tepco et les autorités japonaises misaient sur un arrêt à froid des réacteurs pour la fin de l’année mais au vu des récents événements, ils doivent en bon élève revoir leur copie et améliorer d’urgence leur stratégie tout en se décidant enfin à informer le mieux possible la population nipponne et internationale.

L’étendue des dégâts dans la centrale

Rappelons brièvement que suite au tsunami, l’arrêt inopiné des réacteurs a immédiatement endommagé ces derniers, des émissions de xénon se sont alors produites. Les groupes électrogènes de secours n’ont pas pu fonctionner normalement, ce qui a causé l’arrêt des systèmes de refroidissement de secours des réacteurs et des piscines de désactivation du combustible irradié. Cette anomalie a provoqué des réactions de fusions partielles dans trois réacteurs avec émission de particules radioactives d’iode 131, de césium 137 et d’uranium dans l’air, dans le sol et dans l’océan.

Une rencontre avec deux touristes japonaises

Milieu novembre au restaurant Acchiardo situé dans le vieux Nice, le hasard a voulu que nous rencontrions deux touristes japonaises vivant à Tokyo, une mère et sa fille. Bien évidemment au fil de la discussion nous en sommes venus à évoquer leur vie actuelle au japon. A notre grande surprise d’une voix hésitante masquant une angoisse digne et bien cachée, la maman nous a demandé si l’on avait des nouvelles de la situation au Japon. Etonnés nous lui avons répondu que c’était plutôt à elle de nous en donner… Soucieuse, elle nous a expliqué avec gêne et résignation « vous savez, on ne nous dit pas grand chose sauf que l’on peut boire cette eau ou manger telle ou telle nourriture sans risques potentiels. Nous vivons dans la peur quotidienne de la radioactivité, on ne sait pas vraiment où en sont les travaux dans la centrale, ni si l’air et la pluie sont irradiés. Nous sommes obligés d’aller sur des sites internet étrangers pour glaner quelques informations ». Bien entendu, au fil de la discussion nous avons échangé les informations que nous avions à notre disposition et ce sans exagération ni alarmisme de notre part afin de ne pas en rajouter à leur inquiétude. Cette rencontre inopinée confirme à nos yeux le peu d’informations divulguées par le Japon à ses ressortissants. Il est vrai que d’alarmer une population ne sert à rien mais une information plus conséquente même si elle est nuancée serait la bienvenue.

Greenpeace est toujours sur place

En octobre 2011, Greenpeace a demandé au gouvernement japonais de renforcer la sureté alimentaire des produits issus de la mer après avoir détecté de faibles niveaux de radiation dans des supermarchés du nordest et de Tokyo.

Photo : Greenpeace

Mystérieuse présence de rejets d’iode radioactif dans le ciel français Mi-novembre 2011 l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) fait une annonce qui fait froid dans le dos : « en France de mystérieux rejets d’iode radioactif en provenance d’un pays inconnu, trop faibles pour constituer un danger, ont été découverts dans l’air. ». Après avoir était pré© venu par son réseau scientifique d’éventuelles traces de rejets radioactifs clandestins dans l’air européen, l’IRSN réagit et lance une série de mesures de détection d’iode radioactif 131 sur le territoire français. Le verdict est sans appel, des traces d’une infime concentration d’iode 131 d’origine inconnue sont détectées dans la moitié nord du pays. L’institut rassure et assure que la radioactivité induite est sans risque pour les populations puisque ne dépassant pas quelques micro Becquerels/m3. Immédiatement la question se pose, d’où vient cette pollution nucléaire ? Fukushima est instantanément pointée du doigt pour rapidement finir par être scientifiquement disculpée par les experts. Alors qui a osé faire ça ? Dans un premier temps personne ne se manifeste. De fait, l’INRA se lance sur la piste et traque les traces laissées par ces rejets afin d’en connaître la source. Pour l’instant pas de réponse mais une chose est sûre,

si tous les pays concernés par cette pollution déclarent leurs résultats, en remontant dans le temps les scientifiques finiront par déterminer les régions traversées par le nuage d’iode radioactif. Ils pourront alors vérifier s’il y a eu des activités nucléaires dans ces lieux. Dès lors, dans l’attente, toutes les hypothèses jusqu’aux plus tordues effleurent les esprits comme la possibilité d’un acte de malveillance ou d’une fuite d’installation produisant des isotopes radioactifs à usages médicaux. Quant à l’hypothèse d’une échappée radioactive d’une centrale nucléaire, elle est exclue car elle aurait été accompagnée d’autres rejets radioactifs comme le césium ou le xénon, ce qui n’est pas le cas. Finalement dans un communiqué de presse, l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) lève le doute. Le nuage d’iode proviendrait d’un institut de production de produits radioactifs à usage industriel et médical de Budapest en Hongrie. C’est l’Autorité Hongroise de l’Energie Atomique qui dévoile le mystère en prévenant l’AIEA de l’origine de la fuite. Le laboratoire incriminé n’en est pas à sa première incartade. Durant les six premier mois de l’année 2011, il a été épinglé par les autorités hongroises suite à une hausse anormale de ses émissions radioactives d’iode. Cette anomalie l’amène à suspendre sa production durant l’été. Son redémarrage a semble-t-il abouti à l’épisode qui nous préoccupe. Aussi une fois de plus, l’unité de production a été mise en stand-by. Quant à la contamination avoisinante, il appartient aux autorités hongroises d’établir la suite à donner. Tout est bien qui finit bien, mais la leçon à tirer de l’épisode est la relative lenteur du traçage de la source contaminante ainsi que l’impact psychologique inquiétant qui a précédé le mystère.

COUP DE Cœur

Découvrez Baumstal et consommez le meilleur du cru dans le cuit ! grâce à leur polyvalence des compétences supplémentaires. Grâce à Baumstal laissez libre cours à votre créativité culinaire, confiez vos cuissons en toute sérénité à des ustensiles durables conçus pour vous accompagner toute votre vie. Goûtez la différence Baumstal : les tests de cristallisation sensible réalisés par l’atelier de cristallisation sensible Marie-France Tesson ont révélé que la cuisson douce dans les ustensiles Baumstal restitue les qualités essentielles et vitales de l’aliment.

Baumstal choisit depuis 40 ans le meilleur des aciers inoxydables, l’inox 18/10. Les qualités intrinsèques de cet alliage spécifique garantissent neutralité et stabilité pour le respect d’une cuisine quotidienne respectueuse de la vitalité de l’aliment. « Avec Baumstal vous consommerez le meilleur du cru dans le cuit ! ». Organiser les repas avec « l’ensemble de cuisson Baumstal » en cuisinant à l’avance ou en réalisant un repas complet sur une seule source de chaleur, c’est une économie de temps de vaisselle et d’énergie. Manger est un acte quotidien essentiel à la vie, une cuisson douce respectueuse de l’aliment sublimera vos repas. Modulez à l’infini les cuissons grâce au concept Baumstal : à l’étouffée, à la vapeur ou au bain-marie et retrouvez la richesse des nutriments dans la diversité des saveurs et des textures. Vous souhaitez cuisiner sans matière grasse : La gamme Baumstal présente un choix de poêles, de sauteuses et de casseroles de diamètres différents pour une cuisine pratique adaptée aux besoins de chacun. Entièrement en acier inoxydable 18/10 les ustensiles passent au four pour des gratins ou des soufflés, des potées traditionnelles. Leur style intemporel et élégant vous permettra de les présenter à table sans vous encombrer de plats inutiles. Wok cataplana, cuiseur à riz, poêle à paella, poêle–wok, plats multifonction, les spécificités de chacun sont étudiées pour le confort de l’utilisateur et développent

2012 l’année des 40 ans au service de la cuisson diététique 1200 magasins bio sont revendeurs Baumstal : une présence et un service de proximité apprécié depuis plus de 30 ans. Un service commercial très proche des utilisateurs Avec des animatrices que l’on rencontre régulièrement dans les différents points de vente ou sur les salons bios, un site d’information et de conseils et une équipe de conseillers en ligne investit dans la cuisine baumstalienne depuis de nombreuses années. L’excellence du matériau et la qualité des soins apportée à la fabrication des ustensiles de cuisson Baumstal leur confèrent une garantie illimitée contre tout vice de fabrication. Baumstal - 10, rue de l’Usine - BP 30223 - Wittisheim 67604 Sélestat Cedex - Tél : 03 88 85 82 64 - www.baumstal.com

Nouveauté Biofruisec Vous êtes gourmand, alors empressez vous de déguster la myrtille sauvage de Biofruisec. Dans un souci permanent d’enrichissement de sa gamme, Biofruisec a rajouté à son catalogue cette exellente myrtille sauvage tout droit issue du Canada. Bien entendu, elle provient de l’agriculture biologique et elle est certifiée par Ecocert sas F32600. Riche en flavonoïdes aux effets antioxydants, la myrtille sauvage du Canada (ou bleuet) vous apportera ses bienfaits. Excellent pour la mémoire, les yeux et bien d’autres choses encore, ce fruit flattera vos papilles gustatives et sa dégustation vous apportera un plaisir hors du commun.

L’absence de sucre (uniquement du jus de pommes) renforce les vertus de ce fruit. Depuis plus de dix ans, la société Biofruisec importe et distribue des fruits secs biologiques dont la maturité idéale est indispensable à un séchage rapide à température la plus basse possible. Biofruisec - 640, rue du Jeu d’Arc - 60490 Margny sur Matz Email : biofruisec@online.fr - Tél : 03 44 42 51 61

Une bonne école de massage à votre service, l’Institut hypoténuse L’Institut hypoténuse, école française de massage, vous propose des formations de massage sur table et de massage assis. Membre fondatrice de la Fédération Française du Massage Traditionnel de Relaxation (FFMTR), elle est une des rares écoles de massage au monde à être certifiée ISO 9001. Toutes les formations dispensées par l’institut sont reconnues par la fédération et sont de fait certifiantes. Dans cette école, vous pourrez apprendre les massages de relaxation non thérapeutiques comme les massages aux huiles essentielles (techniques suédoises et californiennes) et les massages traditionnels (massage balinais, massage aux pierres chaudes, massage chinois, massage Onavi (coréen, Sarawak), massage Impérial, massage assis amma) ainsi qu’une formation spécifique Spa, formant aux massages du monde.

par l’étude spécialement adaptée à la pratique du massage des postures héritières de l’école des Arts martiaux, du Taï chi et du Qi Gong grâce à la longue pratique du directeur. Notre formation de base s’effectue sur une période courte, elle se fait sur une durée de 3 fois 3 jours répartis sur 2 mois. Les plus de l’école Depuis le mois d’avril 2011 les techniques enseignées ont été filmées en vidéo et sont accessibles aux élèves gratuitement sur internet après avoir rentré un code. Ceci est important pour les nouveaux élèves comme pour les anciens qui peuvent ainsi réviser, améliorer les apprentissages et se remettre à niveau. Et, ce n’est pas tout, un partenariat a été passé avec une société de massage présente sur tout le territoire national afin que les masseurs issus de l’Institut puissent en fonction de leur niveau de pratique exercer rapidement après leur formation. Une enquête satisfaction entrant dans le processus qualité iso 9001 est proposée à tous les élèves en fin de formation ; pour la troisième année consécutive, elle témoigne d’un taux de 100% d’élèves satisfaits ! Et surtout, toute personne ayant effectué un stage de formation peut revenir pour tout ou partie de la formation, autant de fois qu’elle le désire...et gratuitement.

Ces massages s’adressent à tous que vous soyez novices, professionnels où amateurs. Découvrez nous ! Depuis plus de 12 ans, un concept innovant Nos quatre orientations exclusives de base qui valorisent notre savoir faire sont : - La qualité et rapidité de la formation - L’apprentissage des différentes choses liées au massage - Le respect absolu de l’intimité de l’élève - Et une prise en compte du bien-être et de la santé de l’élève masseur

Institut HYPOTENUSE Secrétariat : 1, Place du marché - 45340 BOISCOMMUN Tél : 02.38.32.00.63 / 06.60.69.88.85 - Fax : 06.60.61.88.85 E-mail : edb@hypotenuse-institut.com - Site : www.hypotenuseinstitut.com

COUP DE Cœur L’épicerie KIOKO met l’art culinaire japonais à l’honneur Vous aimez le Japon et sa tradition culinaire, alors rendez-vous dans le deuxième arrondissement de paris au 46, rue des Petits Champs où sur deux étages le magasin de l’épicerie Kioko vous accueille. Ici l’alimentation japonaise est reine ! Vous trouverez une multitude de produits, d’ustensiles et de vaisselle qui vous permettront d’aller au cœur de la cuisine japonaise. Depuis la malheureuse catastrophe naturelle survenue au Japon le 11 mars 2011, nous restons extrêmement attentifs à la qualité des aliments disponibles dans notre magasin. Dans un souci permanent d’excellence, nos produits sont contrôlés au départ du Japon et à l’arrivée chez nous. Bien entendu, aucun produit n’est importé de la zone de Fukushima. Mieux, nous allons plus loin dans notre démarche qualité avec la récente création d’un rayon composé de fruits et légumes biologiques utiles dans la cuisine japonaise. Souhaitant qu’ils se rapprochent au mieux de ceux que l’on trouve dans les supermarchés japonais, nous les choisissons avec soin. Pour se faire, nous avons établi un partenariat avec une ferme Bio qui les cultive en exclusivité. Cette ferme nous a aussi mis en contact avec des fournisseurs de qualité, présents sur le marché de Rungis. Le choix d’excellence de nos denrées est une priorité, nous veillons par exemple à disposer en continuité d’œufs bio extra frais, c’est-à-dire de moins d’une semaine après la ponte. Afin de vous accueillir et de vous conseiller au mieux, notre équipe est composée de personnes françaises et japonaises. Ouvert du mardi au samedi de 10h à 20h et le dimanche de 11h à 19h. Epicerie Kioko - 46, rue des Petits Champs - 75002 Paris. Site : www.kioko.fr

Une gamme d’oreillers et coussins à base de Balle de Sarrasin Depuis 1987, la société Echirion commercialise une gamme destinée à soulager les douleurs ostéo-articulaires. Les oreillers bons repos Pour votre bien-être ils ne sont pas préformés, ce qui permet aux vertus de la balle de sarrasin de s’adapter à votre nuque tout en favorisant les positions naturelles durant le sommeil. Lorsque vous dormez sur le dos, la star de notre gamme, « l’oreiller dormeur », supportera à souhait votre tête et votre nuque grâce à la balle de sarrasin qui se placera de chaque coté de votre nuque. Muni d’un lien de régulation permettant de déplacer la quantité de balle nécessaire, l’oreiller « voyageur » vous permettra de modifier sa longueur et sa fermeté. Pack complet le dormeur

Pack complet le voyageur

NB : L’oreiller existe à la vente en version nue ou en pack et des accessoires sont aussi vendus séparément, se renseigner (photos non contractuelles). Le coussin Il sera toujours prêt à vous rendre service que ce soit pour le yoga, le shiatsu, la gymnastique, la sophrologie, la relaxation mais aussi à la plage, en voiture, en avion, en train, à l’hôtel, à la campagne,…. etc. Pourquoi utiliser la Balle de Sarrasin Tout simplement parce qu’il s’agit d’un produit 100% naturel issu de l’agriculture biologique qui sous forme d’oreiller et de coussin prend soin de vos articulations en s’adaptant à leur forme. La balle de sarrasin possède la particularité de constituer un support ferme, non bruyant, s’adaptant à la courbure du cou, de la tête et des épaules. De fait, votre nuque repose dans une position naturelle et confortable. La balle de sarrasin permet aussi de moduler la fermeté de l’oreiller à votre convenance. Elle ne se tasse pas, ne se réduit pas en poussière et ne provoque pas d’allergie. Aérée, elle est fraîche en été et maintient une douce chaleur en hiver. Qui plus est, elle ne fait pas transpirer. Lorsque vous bougez durant votre sommeil, la balle de sarrasin suit votre mouvement en se déplaçant, elle s’ajuste à votre nuque tout en vous laissant rêver. Société Echirion - 9, Avenue de la plage - 17110 ST Georges de Didonne. Tél : 05 46 06 76 72. Site : www.echirion.com

ALIMENTATION

Le chocolat, l’aliment des dieux ! Bref, c’est ainsi que plus de trois mille ans auparavant la culture du cacaoyer a pris racine dans les plaines d’Amérique du Sud, du Mexique et d’Amérique Centrale. Devenues un produit de luxe, les fèves de cacao ont rapidement pris valeur de monnaie d’échange. Et oui, on payait avec des fèves de cacao ! Jusqu’au XVIème siècle, le chocolat demeure inconnu dans les autres parties du monde. Il faudra attendre la conquête des aztèques par les espagnols pour qu’en 1528 le conquistador Cortes traverse les océans et ramène le cacao en Europe, plus particulièrement à la cour d’Espagne. C’est alors que cette dernière découvre sous forme de boisson douceur ce nectar des dieux qui éveille rapidement son sens du goût. Très vite, au XVIIème siècle, cette nouvelle denrée s’étend aux colonies d’Espagne comme les Pays-Bas espagnols pour au fil du temps conquérir toute l’Europe. En France, le chocolat obtient ses lettres de noblesse en 1615 lors du mariage d’Anne d’Autriche et de Louis XIII. Plus tard, Louis Quatorze et son épouse Marie-Thérèse d’Autriche font de l’ancienne boisson des dieux la star de Versailles. Depuis, les dérivés de la fève de cacao ne cessent de se multiplier pour connaître l’essor hors norme que l’on connaît actuellement.

Il y a bien longtemps, les Mayas attribuaient le chocolat aux dieux. C’est ainsi que la légende raconte qu’un héros décapité fut pendu à un arbre qui donna aussitôt des fèves de cacao au pouvoir fertilisant. Cette vertu fertilisante fit de nombreux adeptes, à tel point que durant les cérémonies de mariages de l’époque Maya le chocolat fut largement utilisé. D’autres pouvoirs lui ont été attribués puisqu’il était aussi le remède de l’époque. Et ce n’est pas tout, on le mettait à l’honneur pour purifier les enfants et pour accompagner les défunts lors du grand voyage vers l’au-delà. De nos jours l’aliment des dieux est devenu la boisson douceur par excellence, celle qui fait du bien et qui réconforte le cas échéant. Il honore nos fêtes et favorise nos envies gourmandes de glaces, de gâteaux, de tartes, de confiseries, de biscuits… Consommé tout au long de l’année, on le retrouve tout particulièrement à Pâques, à Noël, lors des cérémonies et à la St Valentin. Il est le produit plaisir et les français en consomment en moyenne 7 Kg par personne et par an.

Les vertus qu’on lui attribue

Le cacaoyer et les fèves de cacao

Fier de ses feuilles persistantes, ce petit arbre haut de 3 à 9 m pousse naturellement dans les plaines d’altitude moyenne (300 à 450 m). Il ne fleurit qu’à partir de l’âge de trois ans pour atteindre le maximum de sa production entre 7 à 11 ans. Durant les cent longues années de sa vie, il fournit toute l’année des petites fleurs roses qui possèdent la particularité de pousser aussi bien sur le tronc que sur les branches. Seulement une trentaine de roses produira des fruits appelés cabosses. Sous forme de petits ballons de rugby, les cabosses peuvent atteindre 19 cm de long pour un poids avoisinant les 400g. Sept long mois leur seront nécessaires pour que les 35 à 70 graines (fèves) contenues à l’intérieur atteignent la maturité nécessaire à leur récolte. Une fois devenu orangé, le fruit peut être cueilli. Bien évidemment pour votre bien-être et pour la planète afin que la tradition soit au mieux respectée, nous vous conseillons de choisir des produits issus de cacaoyers Bio et de préférence provenant du commerce équitable.

Sa fabrication

Une fois cueillies, les cabosses sont ouvertes (écabossage) et les fèves sont soumises à fermentation. Ensuite les fèves sont séchées et nettoyées. Puis elles sont torréfiées pour finalement être concassées afin d’être réduites en petits morceaux. L’étape suivante consiste à ôter les germes non comestibles. Pour finir les fèves sont broyées pour devenir une pâte liquide dont on va prendre soin d’extraire la matière grasse dénommée beurre de cacao. Le produit fini sera soigneusement concocté à partir d’un subtil mélange de pâte de cacao, de beurre de cacao et de sucre auquel on pourra ajouter une multitude d’ingrédients comme des arômes, des noix, des éclats de fève…etc. Le savoir faire et la qualité des fèves de cacao feront la différence. Hum ! J’en ai les papilles qui s’excitent.

Un peu d’histoire

L’origine du chocolat ne date pas d’hier. Une récente découverte archéologique (2007) faite sur un site du Honduras (Puerto Escondido) fait remonter à 1300 ans avant J.C. l’origine de la culture des fèves de cacao. Probablement qu’à cette époque on se contentait de faire fermenter l’enveloppe de la fève pour produire une boisson alcoolisée très appréciée dans ces temps. Il faudra attendre la période précolombienne (Maya, Aztèque…) pour qu’on pense à faire de ces graines des dieux une délicieuse boisson chocolatée aux vertus médicinales bienfaisantes. A l’époque le cacao était surtout consommé comme « boisson santé ».

L’histoire vénère les vertus thérapeutiques attribuées à notre boisson divine. Jusqu’au début du XIXème siècle la renommée de ce doux nectar était plutôt fondée sur ses prétendues propriétés médicinales que sur ses qualités gustatives. Depuis la période Aztèque, le cacao jouit d’une excellente réputation sur la santé. En effet, la fève de cacao peut être comparée à une petite mine d’oligo-éléments. C’est un aliment énergétique avec un apport de 550 Cal pour 100g. Sa tonicité provient de la théobromine et de la caféine qu’il contient. Il apporte aussi des vitamines B, B2, PP, du potassium, du magnésium, du calcium et du fer. Si les graisses et le sucre vous dérangent tournez-vous vers le chocolat noir à teneur élevée en cacao (> à 65%), c’est lui qui en détient le moins. Le chocolat au lait est assez riche en sucre, en matière laitière et/ ou en beurre de cacao. Quant au chocolat blanc, il contient peu ou pas de cacao mais essentiellement du beurre de cacao. Attention pour que la préparation désirée puisse avoir droit à l’appellation chocolat, elle doit contenir au moins 34% de cacao. De tout temps on a attribué au chocolat nombre de bienfaits qui ont fait légendes comme son action sur le transit intestinal due à sa richesse en fibres mais aussi grâce à ses vertus anti-déprime, anti-fatigue, anti-vieillissement cellulaire, stimulantes sur le cerveau… etc. Tout en s’ajoutant aux nombreuses substances contenues dans le cacao (plusieurs centaines), une consommation raisonnable de chocolat noir enrichira votre alimentation en flavonoïdes © (composés polyphénoliques). Pour infos les flavonoïdes sont issus des plantes et forment une sous classe des polyphénols. Puissants antioxydants naturels les polyphénols au goût amer contiennent comme leur nom l’indique plusieurs groupements phénoliques. Ils englobent de nombreuses sous catégories comme les flavonoïdes, les iso flavonoïdes, les néo flavonoïdes, les lignines, les tanins condensés, les naphtoquinones,… etc. De nos jours de nombreux chercheurs affectent bon nombre d’effets bénéfiques sur la santé à ces fameux polyphénols. Ils limiteraient le stress oxydant auquel nos tissus sont soumis en permanence et réduiraient de fait le risque de maladies cardio-vasculaires, de pathologies graves et d’autres dérèglements chroniques. De nombreuses études scientifiques vantant les propriétés bénéfiques du cacao foisonnent à travers le monde. Pour exemple, une étude (arts, I.CW. - Hollman - P.C.H. - Kromhout - D. Lancet 1999 - 353 - 488.) a mis en évidence le fait que les polyphénols contenus dans le cacao auraient des propriétés antioxydantes quatre fois plus importantes que celles contenues dans le thé.

Certains compléments d’information sur ses bienfaits

Les vertus antioxydantes protectrices contre les maladies cardiovasculaires des flavonols contenus dans le chocolat constituent une

ALIMENTATION aubaine pour les fabricants qui rêvent d’en faire des atouts marketing. Cependant une prudence sur le sujet semble nécessaire. C’est ainsi que l’Agence Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) a jeté un pavé dans la mare lorsqu’elle a refusé de prendre officiellement en compte certaines demandes d’allégations publicitaires déposées par un panel d’industriels vantant les bienfaits du chocolat sur la santé. Pour se faire sa propre idée sur la véracité des slogans publicitaires, l’agence a missionné plusieurs experts qui après étude ont rendu leur verdict. Résultat des courses, la mention prônant une protection des lipides contre le dommage oxydatif est refusée pour données insuffisantes. L’Agence a aussi estimé trop peu fondées les études présentées invoquant une amélioration de la pression artérielle et de fait l’allégation exclamant le maintien d’une pression artérielle normale grâce au chocolat est aussi refusée. Pour autant ne nous arrêtons pas là car de nombreuses études scientifiques attestent des bienfaits du chocolat et soulignons que l’EFSA dans son rapport n’a pas contesté ces études mais a seulement estimé qu’elles ne sont pour l’instant pas assez étayées. Alors, messieurs les chocolatiers, au boulot !

Un possible petit inconvénient

Selon une étude australienne provenant de l’Université de Western Australia publiée dans la revue American Journal of Clinical Nutrition, il semblerait que le chocolat modifie légèrement la densité osseuse.

Effectuée sur un échantillon de plus de mille femmes âgées de 70 à 85 ans, l’étude a montré que celles qui dégustent quotidiennement du chocolat ont une densité osseuse inférieure de 3,1% à celles qui n’en mangent qu’une fois par semaine. Selon les auteurs de l’étude le problème viendrait des oxalates présents dans le chocolat qui diminueraient l’absorption du calcium et de sucre. Soulignons qu’il faut relativiser les choses et qu’il s’agit d’une seule étude réalisée sur des femmes d’un certain âge beaucoup plus exposées au problème de la déminéralisation que les autres.

Le chocolat et les animaux

Soyez prudent, le chocolat présente un réel danger pour nos animaux de compagnie comme les chiens, les miaous, les rats, les perroquets, les chevaux… En effet, il contient de la théobromine qu’ils ne peuvent pas éliminer et qui agit sur leur système nerveux. C’est ainsi que lors d’ingestion à des doses conséquentes (100 g), la théobromine s’accumule dans leur sang et peut provoquer des convulsions épileptiques, un infarctus et des hémorragies internes pouvant entraîner la mort. En cas d’ingestion accidentelle, rendez-vous d’urgence chez votre vétérinaire qui fera vomir l’animal et/ou qui lui administrera un produit favorisant l’élimination de cette substance. Planète Actualités

Quelques recettes à base de chocolat Nous avons demandé à Antoine Rogani auteur du livre « Tout savoir sur le chocolat » de nous parler du chocolat et de nous dévoiler quelques recettes saveurs et nous l’en remercions.

Faites le plein d’énergie

Le chocolat est un aliment très énergétique (500 calories pour 100g) et cela en raison de sa forte proportion en lipides et en glucides. Faible en protéines pour le chocolat noir et un peu plus pour le chocolat au lait. C’est un aliment tonique car il contient de la théobromine et de la caféine, une bonne teneur en vitamines B, B2, PP et surtout du potassium, du magnésium, du calcium et du fer.

Partenaire santé

À propos des protéines, le chocolat contient les 8 acides aminés indispensables dans l’alimentation quotidienne de l’homme. Les lipides : les acides gras constituant le beurre de cacao sont de bonne qualité. Les glucides : plus un chocolat est riche en cacao moins il contient de sucre. Le 70% est quasiment un chocolat régime.

Les consommateurs mondiaux les plus gourmands

La Suisse - Le Royaume-Uni - La Norvège - L’Autriche - L’Irlande L’Allemagne - La Belgique - Le Danemark - Les Pays-Bas - La Suède - La France - L’Italie…

Les recettes Philtre d’amour Faire chauffer 2 gousses de vanille pendant 10 mn dans un litre de lait. Retirer les gousses, les presser pour en extraire tout le suc et les gratter pour conserver les petites graines. Ajouter alors 2 cuillères à soupe de cacao pur et délayer avec un quart de litre d’eau tiède. Ajouter le lait chaud 2 cuillères à soupe de miel et autant de sucre roux en poudre et cela sans cesser de remuer. Incorporer en fouettant ½ cuillère à thé de poivre de Cayenne ou de Tabasco, 1 pincée de sel, 1 petit verre de rhum ou de tequila. Boire très chaud ou très froid. Inutile de vous souhaiter bonne nuit !!!!! Sirop de chocolat noir 150g de chocolat noir, 2 verres d’eau chaude, 120g de sucre, 1 pincée de sel, 1 cuillère à café d’extrait de vanille. Dans une casserole à feu doux, mettre le chocolat cassé en morceaux et la pincée de sel. Fondre avec un peu d’eau. Quand il est lissé, le délayer petit à petit avec le reste de l’eau et ajouter le sucre en tournant sans cesse. Porter à ébullition et laisser bouillir 5mn. Laisser refroidir puis parfumer avec l’extrait de vanille. Verser dans une bouteille bien bouchée. Garder au réfrigérateur. Gâteau au chocolat et aux noix 150g de noix coupées en morceaux, 150g de farine, 200g de chocolat, 4 oeufs, 120g de sucre roux. Faire fondre le chocolat dans une casserole avec

un peu d’eau. Oter du feu et ajouter les noix, le sucre, les jaunes d’oeufs. Bien mélanger l’ensemble. Ajouter peu à peu la farine sans cesser de remuer. Monter les blancs en neige avec une pincée de sel. Mélanger délicatement à la préparation. Beurrer un moule à cake. Verser la préparation et cuire à four moyen 30mn environ. Fromage blanc au chocolat 150g de farine, 100g de sucre, 125g de fromage blanc léger, 2 oeufs, 75g de chocolat, 1 cuillère à café de café instantané, une bonne pincée de vanille, 30g de beurre Faire fondre le chocolat et le café dans ¼ de litre d’eau chaude. Travailler le beurre mou avec le sucre. Ajouter les oeufs, une pointe de sel, la farine, le fromage blanc et le mélange chocolat café. Bien mélanger l’ensemble. Verser dans un moule beurré. Cuire à four moyen 40mn environ. Démouler froid. Mousse légère au chocolat 120g de chocolat, 4 oeufs, 2 gouttes d’huiles essentielles de menthe, 4 cuillères à soupe de sucre roux. Faire fondre le chocolat avec le café ou avec un peu d’eau si vous avez choisi l’huile essentielle de menthe. Casser les oeufs en séparant les jaunes des blancs. Mélanger l’ensemble et ajouter l’huile essentielle. Monter les blancs en neige avec une pincée de sel. Ajouter délicatement à la préparation. Mettre au frais dans des petits moules. Minimum 3 heures. Peut aussi se réaliser avec 2 goutes d’huile essentielle de vanille ou café. Charlotte au chocolat Biscuits à la cuillère, 200g de chocolat, 3 oeufs, 100g de sucre, une pincée de vanille. Faire fondre le chocolat au bain marie avec un peu d’eau. Dans une terrine travailler © le sucre et les jaunes d’oeufs. Ajouter le chocolat, puis les blancs montés en neige avec une pincée de sel. Tremper les biscuits dans un peu d’eau vanillée. Garnir votre moule beurré avec les biscuits. Ajouter la crème et couvrir de biscuits. Mettre au réfrigérateur minimum 20 heures. Servir avec une crème anglaise. Tarte chocolat poires 200g de farine, 50g d’amandes en poudre, 2 œufs, 100g de chocolat, 2 belles poires 80g de beurre. Faire une pâte en mélangeant : farine, poudre d’amandes, beurre, eau et une pincée de sel. Laisser reposer 30mn. Etaler ensuite la pâte dans un moule à tarte beurré et mettre à four doux 10mn. Eplucher les poires et couper les en deux ou en quatre. Etaler sur la pâte et saupoudrer de sucre. Mettre ensuite à four moyen 20mn. Laisser refroidir sur place. Faire fondre le chocolat avec un peu d’eau. Ajouter les 2 jaunes d’œufs. Monter les blancs en neige avec une pincée de sel. Verser le tout sur la tarte et servir. Antoine Rogani / www.rire-et-sante.net

PLANETE Actualités

Arrivage de légumes BIO et oeufs BIO! Boutique en ligne

Tomate, Epinard, Chou, Concombre, Carotte, Basilic, Pomme de terre, etc...

is! très fra

www.kioko.fr

Frais de ports gratuits à partir de 25€ d achat.

*oﬀre valable uniquement pour la France métropolitaine.

Magasin Pour les professionnels 46, rue des petits-Champs 75002 Paris tel:01 45 21 46 99 tel:01 42 61 33 65 mardi au samedi 10h-20h dimanche 11h-19h lundi au vendredi 8h-16h

www.shiatsu.fr Ecole de Shiatsu André Nahum 41, rue de Paradis. 01 45 23 48 88

Notre école propose des formations structurées tout au long de l’année, en semaine (journée ou soirée) et en week-end.

2 écoles professionnelles de shiatsu : PARIS - MARSEILLE

Nous vous offrons la possibilité de devenir l’artisan de votre propre réussite en favorisant l’intégration de la théorie et de la pratique.

SHIATSU RELAXATION- SHIATSU P ERSONNE AGEE - SHIATSU ASSIS SHIATSU FEMME ENCEINTE- SHIATSU BEBE-SHIATSU ENTREP RISES ET HOMMES D’ AFFAIRES SHIATSU FUMEURS … SHIATSU FA MILIAL 100H SHIATSU DECOU VERTE 250 H SHIATSU LIB ERTE 1000 H

Jeûne et Randonnée dans le Sahara Tunisien

En décembre, janvier et février, pour une, deux ou trois semaines, avec ou sans reprise, au campement ou en ville : 480 € par semaine. Vol Transavia ou Tunis Air à partir de 150 € A/R, navette gratuite pour Tozeur tous les vendredis, pour Djerba tous les lundis. … et toute l’année en Drôme provençale - depuis 1990 :

��

Gertrud et Gisbert Bölling Léoux 26510 Villeperdrix - 04 75 27 41 58

��

WWW.jeune-et-randonnee.com

�� !�� "��# $��%�� &�� '�� '�� %��(�� )%��*� �� "��#

��+,,---��%�� +,,---��&�� (��%�� %��.&�� /��+�01�23�444�504 �� #'�� !��% �6�.&��

HABITATS du MONDE

Ces maisons faites de terre Les adobes sont agencées sous forme de briques préalablement moulées composées de terre crue mélangée à du sable et à des fibres végétales épaississantes puis séchées au soleil. Le Torchis correspondant à un mélange de terre fine et de matière végétale (parfois de chaux) utilisé à des fins de remplissage d’ossatures en bois ou pour colmater certaines structures.

Issue des entrailles de la terre, la matière la plus noble que Dame Nature nous ait fournie est sans doute la terre crue. Bien avant le béton armé nos ancêtres utilisaient cette substance pour construire leurs habitats. Disponible en grande quantité, on la trouve quasiment partout et souvent sur place, chose très pratique à l’époque où la roue n’existait pas. Oubliée par le modernisme de nos pays riches, elle est encore utilisée dans les constructions des zones de pauvreté. Selon le Centre des Nations Unies pour les Etablissements Humains (UNCHS-habitat) 40% de l’humanité habite des maisons en terre crue. Mieux, le vent écologiste qui souffle dans les contrées modernes a tendance à réactualiser ce type de constructions. C’est ainsi qu’en France de nombreuses bâtisses en terre ont récemment vu le jour dans le Gers, en Isère, dans la Vienne, dans le Lyonnais…

Les avantages de ces maisons

Un peu d’histoire

Ce sont des maisons qui respirent et qui font corps avec la nature. Elles s’adaptent parfaitement à l’environnement. En matière de développement durable, il s’agit de structures idéales. Pour rester dans la démarche écologique vous pouvez construire une éolienne ou utiliser des panneaux solaires pour votre fourniture en électricité. L’hiver, le chauffage solaire ou le poêle de masse en terre crue à haut rendement compléteront l’effet chauffage créé par l’humidité de la nuit et la rosée du matin qui en se condensant dans les murs va les échauffer. De plus l’habitat de terre possède un effet transfert de chaleur où l’énergie du soleil emmagasinée dans les murs durant la journée est restituée pendant la nuit. L’été, si votre maison a été rénovée ou construite dans les règles de l’art avec des murs suffisamment épais (60 cm) et non isolés avec des matériaux modernes, elle gardera sa respiration naturelle et n’aura pas besoin de climatisation même par temps caniculaire. C’est ce que l’on nomme l’effet climatiseur que l’on peut expliquer de la façon suivante : l’humidité stockée la nuit dans les murs s’évapore le jour, résultat la maison se rafraichit. La terre n’est pas un isolant en soit mais elle possède la particularité d’avoir une vie thermique et hydrique importante qui maintient une ambiance naturelle à l’in© térieur tout en amortissant correctement les variations de température. Pour expliquer sa régulation hydrique prenons le cas d’une personne qui prend sa douche le matin, les murs de terre absorbent l’humidité. Le soir cette même personne fait un feu de cheminée, les murs restituent l’humidité. Contrairement aux idées reçues ces bâtisses ne sont pas fragiles au contraire, si elles sont bien construites, elles sont plutôt solides. Elles seront de faible coût à rénover ou à construire à condition de mettre la main à la patte. En effet, peu d’artisans maitrisent cette technique et si vous leur confiez la totalité de la construction, les prix pourront s’envoler. Autre avantage non négligeable pour ceux qui prennent en compte la géobiologie, elles n’affectent pas le réseau tellurique Hartmann prenant racine dans la terre, ce qui n’est pas le cas du béton armé de barres de fer perturbatrices. La circulation des ions négatifs en provenance de la terre n’est pas perturbée par du béton, du plâtre ou des agglomérats chimiques d’où une sensation de bien-être.

Les constructions en terre ont façonné la plupart des civilisations. Des traces d’empilement de blocs de terre modelés à la main vieilles de plus de cent siècles ont été retrouvées à Jéricho. Le site de Çatal Höyük situé en Asie Mineure fait état de l’utilisation 9000 ans auparavant de briques de terre destinées à la construction. Accessibles par une échelle et serrées les unes contre les autres les maisons de ce site étaient faites de briques crues. En remontant sept à cinq mille ans en arrière on retrouve au travers d’autres sites archéologiques de nouvelles traces de cette terre des dieux sous forme de fortifications, bâtisses, temples, villes sacrées (à Sumer par exemple), etc. Un peu partout dans le monde les vestiges attestent de la grandeur de la civilisation de la terre crue. En Asie des habitats troglodytes creusés à même la terre servaient d’abris 7000 ans auparavant. Plusieurs millénaires plus tard, en 200 avant J.C, la dynastie chinoise des Han apporte la création de fortifications faites de terre pisé. La grande muraille de Chine était faite de terre crue là où la terre abondait et de pierre ailleurs. Au Yémen on peut découvrir les vestiges de Shibam, une des plus ancienne cité édifiée en hauteur inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les civilisations précolombiennes et africaines n’étaient pas en reste. Au travers de cabanes en bois enduites de charpie et de grandes constructions, les cultures africaines témoignent de plus de 9000 ans d’utilisation de la terre crue. La technique de la terre est aujourd’hui encore abondamment utilisée en Afrique. L’Europe a aussi mis à l’honneur les constructions de terre sous toutes leurs formes. L’empire romain utilisait fréquemment la brique. La France a tout au long de son histoire acquis un excellent savoir faire en la matière. Mais les deux dernières guerres ont mis à mal ce savoir. Néanmoins sur notre territoire, on retrouve aujourd’hui encore de nombreuses traces de maisons de terre venues du passé. Selon Romain Angers du laboratoire CRAterre de l’Ecole Nationale supérieure d’Architecture de Grenoble 15% du patrimoine architectural français serait fait de terre. Dans le monde, 16% des monuments inscrits au patrimoine mondial de l’humanité sont en terre crue.

Les différentes techniques La terre crue est un matériau minéral composite naturel fait de terre, de sable, de graviers, de petits cailloux, d’argile et d’oxydes métalliques mélangé à de l’eau et des gaz provenant de l’air (azote, oxygène et gaz carbonique) ainsi que des matières organiques issues de la vie (méthane, hydrogène…). Venues du fin fond des temps des flopées de techniques utilisant la terre crue ont vu le jour et ont pour la plupart disparu. Actuellement quelques unes persistent. Parmi ces dernières notons : La Bauge faite de terre crue débarrassée de ses cailloux puis malaxée avec de l’eau et des fibres d’origine végétale ou animale. Le Pisé constitué d’un mélange particulier de terre et d’argile qui a vocation d’être tassé au pilon dans un coffrage souvent fait de bois afin de monter des murs par étapes successives. Les murs doivent être suffisamment larges pour résister à l’écrasement, une épaisseur de 60 cm est nécessaire.

Écologiquement parlant

La terre est présente partout, elle ne nécessite pas ou peu de transport vorace en énergie. De nos jours construire et vivre dans une maison aux murs de terre correspond à une démarche comportementale globalement écologiste. Comme nous l’avons évoqué plus haut, vivre dans un tel habitat doit être accompagné d’une fourniture énergétique solaire ou verte adaptée à l’excellente ambiance hydrique et thermique qui règne dans de tels habitats. Habiter de telles demeures vous procurera l’immense bien-être de vivre en harmonie avec la nature et vous aidera à changer vos habitudes pollueuses et énergétivores sans oublier la joie d’y vivre.

ENVIRONNEMENT

Des abeilles dans nos villes ©

abeilles ont besoin des plantes pour se nourrir et les plantes ont besoin des abeilles pour être polonisées puisque 80% de leur pollinisation est effectuée par nos butineuses.

Après avoir subi le syndrome d’effondrement, les abeilles nous réservent une nouvelle surprise. Les voici qui colonisent les toits, les squares et les jardins de nos villes. Etonnant non ? A y réfléchir pas tant que ça. Nos petites ouvrières ne veulent plus mourir dans nos campagnes devenues trop dangereuses et viennent crier leur désespoir dans nos agglomérations. Apeurées, elles se réfugient dans nos cités. Pour survivre, elles doivent fuir les pesticides, les engrais et les affaissements de la biodiversité qui aujourd’hui modèlent nos lieux de labours et d’élevages. Comme tout est lié, la désertification des colonies d’abeilles campagnardes commence à poser de sérieux problèmes de pollinisation à certaines espèces végétales, ce qui pourrait accentuer encore plus leur départ vers d’autres horizons. Alors, les villes vont elles devenir les seuls refuges de nos fabricantes de miel ? L’avenir nous le dira et pour l’instant la migration citadine semble bien partie. C’est ainsi que les abeilles ont pris la direction de nos cités et mégapoles. Aujourd’hui, on les retrouve par exemple sur les toits de l’Opéra Garnier et du Grand Palais de Paris, dans les jardins parisiens, sur les hauteurs des bâtiments de Lille, au-dessus du théâtre du Merlan de Marseille, à Monaco et dans de nombreuses autres agglomérations françaises. Les apiculteurs conscients du phénomène ont vite compris le sens de ce déplacement et en bons papas, ils ont multiplié les ruches citadines dans l’espoir de sensibiliser le public et de sauver leurs filles pollinisatrices afin qu’elles réintègrent leurs champs.

Les abeilles sentinelles de l’environnement

Pourquoi un tel phénomène ?

Avec un dynamisme hors du commun, l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF) a mis en place le programme « Abeille sentinelle de l’environnement » dont le but est de nous sensibiliser au rôle majeur que jouent les abeilles et les insectes pollinisateurs sur notre environnement. Mettre des ruches dans les villes est un habile moyen pour sensibiliser l’opinion public aux problèmes que rencontrent les abeilles. Nous devons en permanence garder à l’esprit que la sauvegarde de la biodiversité environnementale et l’établissement d’une agriculture durable dépendent de la survie de nos petites fabricantes de miel pollinisatrices. Leur bon développement permettra de maintenir d’excellents rapports ville-campagne ainsi que de bonnes relations homme-nature. En adhérant à ce superbe programme, les collectivités et les entreprises auront la possibilité, en collaboration avec l’UNAF, de s’engager fortement dans le soutien de l’apiculture et de la biodiversité. Elles deviendront alors signataires de la charte. Aidées par l’Union Nationale des Apiculteurs de France, elles pourront créer un rucher dans leurs établissements ou dans leurs espaces verts. Le partenariat s’établira sur trois années. Pour en savoir plus sur cet engagement rendez-vous sur le site : www.unaf-apiculture.info/ sentinelle.htm. A ce jour de nombreuses sociétés et villes ont déjà rejoint le programme. Vous pouvez consulter la liste des adhérents sur le site de l’UNAF. Cette liste s’agrandit régulièrement car de plus en plus d’agglomérations et d’entreprises rejoignent ce programme.

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, les villes ont fini par devenir des oasis de biodiversité où les grandes variétés d’arbres, de plantes et de fleurs cultivées dans les jardins, squares et balconnières apportent une succession de floraisons printanières, estivales et automnales à nos butineuses qui s’en donnent à cœur joie. Ces multiples éclosions leurs permettent de passer l’hiver en toute sérénité. Ajoutons un microclimat qui apporte quelques petits degrés supplémentaires et nous comprenons mieux le pourquoi du comment. Et la pollution des villes me direz-vous ? A ce sujet certains spécialistes nous expliquent que les abeilles butinent des fleurs qui ont le plus souvent la tête tournée vers le bas, position qui les rend moins réceptives à la pollution de l’air. Quoi qu’il en soit la vie à la campagne est tellement rude que la pollution atmosphérique des villes devient une préoccupation secondaire pour nos fabricantes de miel. Dans nos champs la nourriture manque faute de biodiversité suffisante mais aussi sous la pression des grandes monocultures et des désherbages intensifs qui éliminent les coquelicots, les chardons, les bleuets, les centaurées, … dont les abeilles raffolent. Les pesticides déversés souvent à outrance finissent le massacre. Avec de telles conditions nos insectes n’arrivent plus à passer l’hiver et leurs colonies s’effondrent. Lors d’un entretien accordé à L’AFP, Olivier Belval le président de l’Union Nationale de l’Apiculture Française explique qu’a priori on serait en droit de penser que les villes ne sont pas le meilleur endroit pour installer une ruche mais que néanmoins cela ne le surprend pas puisque dans la profession on n’observe pas de problème d’effondrement massif des populations d’abeilles dans les villes alors que sur l’ensemble du territoire un tiers des abeilles disparaissent subitement chaque année. Qui plus est, elles semblent produire plus de miel en ville qu’à la campagne. Pour toutes ces raisons, les agglomérations semblent avoir pris le relais, mais ne nous réjouissons pas trop vite car au-delà du phénomène migratoire les abeilles nous passent un message fort sur notre comportement dévastateur envers nos campagnes et notre planète. Elles essayent de survivre mais si nous ne tenons pas compte de ce message, que se passera- t-il par la suite ? C’est à nous de voir ! Nous devons rapidement régler le problème de l’intoxication rural envers nos petites butineuses. Rappelons que vieilles de plus de 60 millions d’années les abeilles ont survécu à tous les grands bouleversements climatiques grâce à une complicité sans commune mesure avec nos plantes à fleurs. Plantes et abeilles se sont aidées mutuellement. Les

Quelques exemples de ruches dans nos villes

Monaco Dans le cadre de sa politique de développement durable, la Principauté est fière de s’engager dans la défense de nos petites abeilles si grandement menacées par les insecticides. Pour se faire elle a choisi d’adhérer

ENVIRONNEMENT ciation l’abeille parisienne s’occupe d’une quinzaine de ruches. Au parc Monceau dans le 8 ème, deux ruches sont gérées par le Syndicat National d’Apiculture. Dans le 14ème, un rucher de dix ruches se trouve au Jardin Partagé de l’Aqueduc. La ville de Paris s’est liée par une convention avec l’association « Le Parti Poétique » qui a une ruche dans les hauteurs d’un parc du 19 ème et un rucher itinérant. * Bien évidemment «Abeille Sentinelle de l’Environnement» s’occupe de ruches sur Paris à l’hôtel de Région Ile-de-France - 33, rue Barbet de Jouy -75007 Paris, à Natureparif - 84, rue de Grenelle -75007 Paris et à l’Agence de communication Anatome - 38, rue Sedenne - 75011 Paris.

en mars 2011 au programme «Abeille sentinelle de l’environnement». C’est ainsi que 6 ruches ont vu le jour sur l’espace vert du toit-terrasse du Musée des Timbres et des Monnaies de Fontvieille. Bien entendu, la principauté s’est engagée à bannir les pesticides dans l’entretien de ses espaces verts et à faire découvrir dès que possible le travail des 300 000 butineuses. Mulhouse Pas moins de 50000 abeilles vivent en plein cœur de Mulhouse sur le toit du Temple St-Etienne. Paris Les températures plus clémentes, les plantations des terrasses et des bords de fenêtres, le développement des méthodes de cultures sans engrais ni pesticides ont fait de la capitale un lieu de prédilection pour les abeilles. Aujourd’hui Paris compte près de 300 ruches. Les ruches gérées par des particuliers sont obligatoirement recensées à la préfecture de police de Paris. Voici quelques exemples de ruchers les plus connus : * La mairie du 4ème arrondissement accueille sur ses toits 5 colonies de ruches d’abeilles. * Le rucher pédagogique du jardin d’Acclimatation recense à peu près 230 000 abeilles qui logent dans 7 ruches. * Le toit du bâtiment du Crédit Municipal abrite 4 ruches situées en plein cœur du quartier du Marais. * Les ruches du toit de l’Opéra Garnier sont depuis 1982 très célèbres à Paris. * Le Rucher Georges Brassens est situé depuis 1986 dans le 15ème arrondissement sur le site des anciens abattoirs de Vaugirard. Avec la visite d’environ quatre mille élèves parisiens les quinze ruches sont devenues un fameux outil pédagogique. Les nombreux marronniers, acacias, tilleuls, érables, sophoras… avoisinants offrent une magnifique aire de butinage aux petites habitantes de ce rucher. * Le Rucher du Luxembourg a été créé en 1856 par Henri Hamet et abrite depuis sa création une école pour apiculteurs. Ici, on est formé à la sauvegarde des abeilles et à l’application des nouvelles méthodes. A la fin septembre de chaque année une fête accompagnée de portes ouvertes se déroule durant tout un week-end au rucher. Pour les gourmands, c’est peut-être aussi l’occasion de déguster la dernière production de miel. * Le rucher de la Maison Paris-Nature se trouve en plein Parc Floral. Ici, la pédagogie est à l’honneur et on peut le visiter du 15 mai au 15 octobre. Un parcours mettant en avant la biodiversité est ponctué de schémas explicatifs. * Les ruches des bois de Boulogne et de Vincennes Depuis de nombreuses années, ce ne sont pas moins d’une cinquantaine de ruches qui jalonnent les allées de ces parcs. * Dans les différents parcs, jardins et espaces verts de la capitale Un rucher pédagogique se trouve Parc Kellermann dans le 13 ème, il compte six ruches. Au parc Georges Brassens dans le 15 ème, l’asso-

Ivry-sur-Seine Consciente des dangers qui guettent les abeilles la ville d’Ivry a adhéré au programme « Abeille Sentinelle de l’Environnement » et a installé six ruches non loin des jardins ouvriers du fort d’Ivry. Tremblay-en-France Membre du projet « Abeille Sentinelle de l’Environnement », la municipalité a implanté six ruches sur son espace communal Avenue la Fontaine. Partout en France Ces villes ont été données en exemple et bien entendu de nombreuses autres villes de France accueillent des ruches et vous invitent à les découvrir. Si une ville vous intéresse, appelez la mairie pour savoir si des ruches y sont installées et/ou renseignez-vous auprès de L’UNAF. Comme nous l’avons mentionné plus haut, de plus en plus de cités adhèrent au programme « Abeille Sentinelle de l’Environnement » comme Angoulême, Aubervilliers, Blagnac, Lille, Nantes, Clermont-Ferrand, Roncq, Saint-Mandé, … et hébergent des ruchers dans leurs lieux.

Découvrez Urbanbees (2010 - 2014), un projet ambitieux Comme nous l’avons vu plus haut, les abeilles souffrent terriblement dans nos campagnes et vivent mieux à la ville qu’en milieu rural. C’est pourquoi Urbanbees, un programme européen Life + biodiversité, prône le maintien des abeilles sauvages dans les villes et dans les agglomérations. Fortes de 2500 espèces en Europe et 1000 en France les variétés d’abeilles sauvages sont multiples. Pour la petite histoire notons que l’abeille mellifère appelée aussi abeille domestique est une variété d’abeille sauvage modelée par l’homme. Le projet a pour objectif principal la diffusion au niveau européen d’un guide de gestion préalablement validé au cours du programme. Pour en savoir plus sur le projet global Urbanbees, voir le site : www.urbanbees.eu. Urbanbees Lyon « Une action pour conserver les abeilles sauvages dans les agglomérations lyonnaises » Pilotée par l’Institut National de Recherche Agronomique d’Avignon (INRAAvignon) et par l’association lyonnaise « Arthropologia », cette action s’est fixée pour objectif de conserver et augmenter la population d’abeilles sauvages dans les agglomérations de la région lyonnaise. Partant de la constatation que les abeilles résistent mieux en zone urbanisée qu’à la campagne, « Urbanbees-région lyonnaise » désire évaluer sur plusieurs années la valeur des milieux urbains en©tant que refuge pour les abeilles et créer un plan de gestion destiné aux villes européennes. Seize sites de la région lyonnaise ont été minutieusement choisis et notamment le parc de Meyzieu. Ces actions vont favoriser la nidification des abeilles à l’échelle d’une agglomération et permettre de suivre l’évolution des espèces afin de tester différentes techniques de gestion qui permettront de mettre au point un plan définitif.

Planète Actualités

PLANETE Actualités

Découvrez ANIMA Votre centre de gymnastiques douces à Paris Dans un cadre agréable, spacieux et silencieux venez découvrir et pratiquer les techniques de gymnastiques douces. Un grand choix de techniques enseignées par des professeurs spécialisés est à votre disposition. Vous pourrez accéder à une détente profonde en choisissant une ou plusieurs activités: Le CENTRE ANIMA, ce sont des professeurs spécialisés qui enseignent: Le Sretching Postural® - le Yoga Iyengar - le Yoga de Madras le Yoga pour femmes enceintes - Le Karaté pour enfants Le CENTRE ANIMA, ce sont des thérapeutes qui exercent : La Relaxation et la Réflexologie - le Massage - la Méthode Vittoz l’Energiologie - la Relaxation (dynamique, Jacobson, Shultz etc.), la Sophrologie - le Shiatsu - le Coaching - le Mouvement Originel® le Développement Personnel - la Psychothérapie l’Analyse Psycho-Organique - L’ostheopathie la Kinesithérapie Mezières – la Médecine Traditionnelle Chinoise la Méditation Pour tout renseignement: Tel. 01 53 20 97 47 Centre ANIMA 31, rue de Maubeuge 75009 Paris M° Cadet (ligne 7) Notre Dame de Lorette (ligne 12) Anvers (ligne 2) Bus : 26, 32, 42, 43, 48, 85 - Parking : square Montholon Site Web: www.centreanima.com

anima centre

de gym douce

Découvrez aussi notre vidéo sur les pages jaunes

Nouveau : Formation accélérée avec 4 séminaires de 5 jours en 12 mois et possibilité de stage pratique au Vietnam à l’issue de la formation.

Techniques orientales

J’aime et je pratique le shiatsu shiatsu apporte sa pierre à l’édifice et le shiatsuki s’emploie également à responsabiliser l’individu en l’aidant à auto gérer son bien-être. C’est ainsi que l’on peut aussi personnaliser le shiatsu aux personnes stressées, aux hommes d’affaires, aux sportifs, aux femmes enceintes, aux personnes âgées,…, et même aux animaux (chiens, chats, chevaux, etc.).

Une douce pression plus ou moins appuyée des pouces, des doigts, des mains, des poings, des coudes, des genoux et des pieds le long des méridiens, tout est là dans le shiatsu ! Mais attention pas n’importe quelle pression, le shiatsu est une technique ancestrale qui nécessite un apprentissage sérieux.

Comment recevoir une séance de shiatsu ?

Shi signifie doigt et atsu pression, ce qui donne le mot shiatsu.

Il s’agit d’une méthode énergétique douce de détente et de bien-être d’origine japonaise qui utilise de façon précise et structurée le toucher pour ramener l’équilibre dans le corps. Inspiré de la Médecine Traditionnelle Chinoise, le shiatsu vise à harmoniser la circulation dans le corps de l’énergie de vie, nommée Qi. Au travers d’une approche spirituelle sino-japonaise, le Qi englobe l’univers entier, anime les êtres et relie la création. Dans le corps, cette énergie de vie est véhiculée le long de canaux immatériels (les méridiens) selon la théorie du Ying et du Yang qui induit des phénomènes de production et/ou de contrôle au niveau de l’organisme. Dans sa pratique, le shiatsuki (praticien de shiatsu) se sert de sa connaissance précise de ces faisceaux où circule l’énergie afin d’évacuer blocages et tensions.

En fonction de vos besoins la séance peut se dérouler dans un centre de shiatsu, à domicile, au travail, à la campagne, chez des amis, etc. Une séance classique dure environ une heure mais peut varier en fonction du besoin. Elle s’effectue sur une personne habillée soit en position allongée, soit en position assise. Souvent un entretien permet de cerner plus précisément votre demande. Mais rassurez-vous, au fil du temps le shiatsuki finit par connaître vos aspirations et vos points faibles, il agit en conséquence. Tout se passe en douceur dans une séance de shiatsu où votre confort reste une priorité.

Pourquoi effectuer une formation en shiatsu ?

Le shiatsu n’est pas une médecine au sens occidental du terme, il ne soigne rien et s’inscrit dans une démarche de prévention, de relaxation et de bien-être.

Plusieurs motivations sont possibles soit à titre personnel, soit pour en faire sa profession, soit pour aider des membres de sa famille ou des amis. Une fois avoir suivi le cursus complet de la formation de shiatsuki dans une école dûment habilitée à dispenser cette formation vous pourrez vous orienter vers vos envies. Votre démarche doit être profonde et nécessite une vraie empathie envers les autres, un vrai désir d’aller vers eux et de les aider. A titre d’exemple, une excellente école de formation se trouve à Paris :

Le shiatsu, pour qui ?

Notre monde moderne est de plus en plus dur, épuisant et stressant, dans certain cas il finit par affecter notre bien-être et notre harmonie en provoquant des blocages. Et ce n’est pas tout, les changements de saison, les différents rythmes de travail, les périodes post traumatiques (deuil, divorce, perte d’emploi…) accentuent nos risques de déséquilibre énergétique. Le shiatsu par sa pratique s’adresse à toute personne qui souhaite conserver son bienêtre et/ou rétablir son harmonie si le besoin s’en fait sentir. Il privilégie une approche globale holistique de la personne. Les dimensions physiques, émotionnelles et mentales constituent un tout qui doit rester uni et équilibré. Le

Ecole de shiatsu André Nahum 41, rue de Paradis - 75010 Paris

André Nahum - Ecole de shiatsu A. Nahum.

En 120, 200, 300, 500 et 1000 comprimés

En 60, 120 et 200 capsules

Documentation gratuite et liste des dépositaires • Vente en magasins de diététique, instituts de beauté, salles de sport…



ANDROstim

PLANÈTE ACTUALITÉS

En 30 et 60 gélules dosées à 60, 100 et 200 mg

*Intergovernmental Institution for the use of Microalgae Spirulina Against Malnutrition

Les extraits lipidiques de Cucurbita Pepo et Sabal Serrulata régulent l'enzyme 5alpha réductase et bloquent ainsi la transformation de testostérone en son dérivé la DHT (dihydrotestostérone). La chute des cheveux (alopécie androgénique ou séborréhique) et les gênes prostatiques dépendent toutes deux de la production de DHT et de son contrôle. ANDROstim offre un des meilleurs dosage du marché de ces extraits lipidiques et une triple action… Only for men !

Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

LT Laboratoire et son département « Source Vitale de la Nature » sont engagés avec le docteur Vidalo, expert IIMSAM* en spiruline auprès de l’ONU. En consommant la spiruline Phyco +, vous permettez la viabilisation d’un projet humanitaire, d’économie solidaire et de commerce équitable. En plus elle est bio !

Téléphone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le Q10 a un rôle essentiel pour la vitalité de toutes nos cellules, notamment au niveau des zones d’intense activité physiologique. Pure Q10 est un Q10 micro-encapsulé avec une base lipidique : • Biodisponibilité près de 300 % supérieure • Activité biologique renforcée et meilleure assimilation • Libération progressive pour une action prolongée • Protection très efﬁcace contre l’oxydation.

• Équilibre de la prostate & confort urinaire • Contribue à optimiser la vitalité masculine • Combat la chute des cheveux

Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Rééquilibrant & revitalisant Défenses Naturelles, croissance, seniors, femme enceinte, sport, récupération, endurance

ANDROstim®

Code Postal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Sportifs, super-actifs, seniors, étudiants, activités intellectuelles, stress, fertilité, expositions prolongées au soleil ou UV…

Spiruline Bio Phyco+

Spiruline Phyco+

Pure Q10

le bien-être masculin

Très riche en phycocyanines

Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Puissant antioxydant, anti-âge, beauté, cœur, cerveau, muscles, défenses naturelles

LT Laboratoires • BP 22 • 84490 SAINT-SATURNIN-LÈS-APT (France)

BEAUTÉ, JEUNESSE, PERFORMANCE, MINCEUR… des raisons de se faire du bien

Pure Q10

Bien-être : notre shopping

Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .



 

ENVIRONNEMENT

Réchauffement climatique pour sept milliards d’humains titude inférieure à 10 mètres aujourd’hui menacées par la montée des eaux. En conséquence, des migrations climatiques ont déjà lieu de par le monde et vont devenir de plus en plus massives dans l’avenir. Une étude de l’association Christian Aid s’appuyant sur des données du rapport du GIEC envisage même qu’un à trois milliards d’êtres humains manqueront d’eau d’ici 2080 et que 3 à 600 millions souffriront de la faim. Dans un rapport daté de 2009, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) explique qu’à cette date les migrants étaient un milliard dans le monde dont 740 millions de migrants internes. Parmi les 260 millions de migrants internationaux restants seulement 30 % se sont déplacés vers un pays développé. Le PNUD propose aux pays riches de lever les barrières et émet des recommandations en matière de politique d’immigration. Chaque jour qui passe augmente les menaces qui pèsent sur nous. L’an dernier au sommet de Cancun (Mexique) les protagonistes ont eu un mal fou à entériner un accord sur la nécessité de limiter à 2°C la hausse mondiale de la température. Fin novembre 2011 rebelote, on a remis ça mais cette fois à Durban (Afrique du Sud) où 190 pays se sont réunis. Un vent de pessimisme a soufflé sur ce sommet. Et pour cause, les treize années les plus chaudes qu’ait connu la planète sont concentrées sur les quinze dernières années. En 2011 la teneur en gaz à effet de serre a battu tous les records. Elle est la plus haute jamais observée souligne Michel Jarnaud, le secrétaire général de l’Organisation Météorologique Mondiale. Et pour finir de nous inquiéter, certains scientifiques envisagent une hausse planétaire de 3 à 4°C pour 2040 à 2050, c’est énorme !

Lundi 31 octobre 2011, le sept milliardième bébé est né ! De nombreux pays ont sauté sur l’occasion pour revendiquer cette naissance symbolique. Les médias s’en sont mêlés et le show fut planétaire. Finalement à y réfléchir peu importe que la sept milliardième naissance soit attribuée à Danyca May née à Manille aux Philippines ou à la petite fille Nargis née dans l’Uttar Pradesh en Inde ou à un quelconque autre bébé, ce qui compte vraiment c’est que ce nouveau né puisse avoir une vie digne et correcte dans un monde moins cruel que celui qui l’at© tend. A ce sujet le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, a consacré à ce nouveau né un éditorial haut en valeur humaine : « Je ne sais pas si tu es un petit garçon ou une petite fille, indien ou chinois, né dans une grande ville ou un village, ou si tu es né dans la pampa ou sous un igloo, sur une petite île perdue ou réfugié sous une tente….. Je ne sais pas si tu es en bonne santé ou malade, si tu es handicapé. Je ne sais pas si tu as tes deux parents pour t’embrasser, ou seulement ta maman. Je ne sais pas si les gens vont dire que toi et tes contemporains, vous êtes trop ou pas assez nombreux, cela ne m’intéresse pas. ». Puis, Federico Lombardi insiste sur la vraie problématique de cette naissance, la cruauté de ce monde : « le monde dans lequel tu as pris vie n’est pas accueillant pour tous et nous n’avons pas fait un très bon travail pour te le préparer. Les chefs des peuples les plus riches et puissants sont autour d’une table à se creuser la tête afin de savoir comment aller de l’avant sans provoquer d’autres désastres. ». Il poursuit son communiqué en l’imprégnant d’une note d’espoir: « Je souhaite que tu puisse aller à l’école, aimer les autres, grandir, travailler et vivre avec ta famille, avec de nombreux amis dans un peuple et un monde libre et en paix ». Puis il conclut le message sur ces mots : « ton avenir dépendra aussi de toi et tu devras accueillir le huit milliardième bébé. ».

Avec 3 à 4°C de plus, que se passera-t-il en France ?

Deux grands problèmes menacent l’humanité

L’homme se retrouve aujourd’hui face à deux enjeux de taille. Avec ses sept milliards de petits copains, il va devoir affronter le réchauffement climatique et une future hausse exponentielle (énorme) de la population. Malheureusement les deux problèmes seront liés. L’augmentation mondiale de la population va nécessiter de plus en plus de denrées alimentaires et d’eau alors qu’en s’amplifiant le réchauffement climatique va provoquer d’importantes pertes de territoires cultivables ainsi que l’assèchement de grandes étendues. Nous allons entrer dans un cercle infernal où les besoins d’une démographie grandissante vont augmenter avec en parallèle une chute conséquente des ressources à laquelle va s’ajouter un pic de pollution lié au nombre grandissant d’êtres humains. De nombreuses régions du monde vivent déjà des réductions de terres arables, des manques et des coupures d’eau, des chutes vertigineuses de réserves alimentaires et poissonnières, une augmentation des périodes de sécheresse, des inondations inouïes et un effondrement de la biodiversité qui agit directement sur les ressources nourricières. N’oublions pas que 460 millions de personnes vivent dans des zones côtières d’al-

Chaque été il faudra s’attendre à d’énormes canicules qui feront des milliers de morts. Selon un rapport du commissariat général au développement durable les feux de forêts seront en hausse et toucheront la partie nord de la France. Le sud subira une succession d’ouragans avec des pluies torrentielles et une élévation du niveau de la mer. Les glaciers pyrénéens déjà mis à mal disparaîtront définitivement. Plus de la moitié des stations de ski fermeront faute de neige. Nous subirons une invasion de parasites et moustiques qui monteront vers le nord du territoire apportant avec eux leurs virus et maladies tropicales comme la dingue, le virus du Nil…etc. Les micro-algues pollueront nos côtes méditerranéennes et atlantiques avec un impact direct sur la pêche. Nos rivières ne seront pas épargnées avec un assèchement à l’automne de chaque année et une pollution en prime. En 2050 il manquera deux milliards de m3 d’eau sur notre territoire chose qui n’ira pas de pair avec une augmentation de notre nombre d’habitants et par conséquent de nos besoins.

La population mondiale

Si la possibilité de bonheur augmentait en même temps que la population….bref, arrêtons de rêver ! Au 28 novembre 2011 nous étions 7 006 955 905 personnes sur la planète terre dont 28 % était âgée de moins de 15 ans. Actuellement 402 000 âmes voient le jour chaque 24 heures pour 170 000 décès. Bien évidement ces chiffres vont être en constante augmentation et n’étaient valables qu’à la date préalablement citée. La répartition des humains sur terre n’est pas homogène avec une prédominance en Asie, en Inde et Afrique. Puis on trouve l’Europe, l’Amérique Latine et l’Amérique du Nord.

Alors que faire

La priorité serait d’arrêter immédiatement l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre mais avec une population grandissante cela ne va pas être facile. Nous serions aussi en droit d’espérer que l’augmentation de la population mondiale se stabilise d’elle-même. Une baisse de la fécondité récemment observée pourrait aller dans ce sens. Mais le problème des naissances est cornélien car avoir des enfants est la plus belle chose qui puisse arriver au monde. Aussi, c’est pour cela que l’accent doit à tout prix être mis sur la gestion écologique de notre planète et non sur la démographie. Bien gérée notre planète restera généreuse et si nous arrêtons de la souiller, elle nous récompensera, nous nourrira mieux et procurera un meilleur avenir à nos petits.

ENVIRONNEMENT

Comprendre les enjeux planétaires de la Conférence des Parties de Durban

Du 28 novembre au 9 décembre 2011 s’est déroulée à Durban (Afrique du Sud) la 17 ème Conférence des Parties de la Convention Cadre des Nations-Unies sur le Changement Climatique.

Afin de mieux comprendre les enjeux de Durban faisons un petit retour en arrière

sont sommés de prouver leurs résultats sur la période 2008-2012. Mais l’historique refus des États-Unis d’adhérer à ce protocole restera dans la mémoire de l’humanité. Ils ont agi en gros égoïstes. 2007, l’année choc du rapport angoissant du GIEC Quasiment inconnu du grand public auparavant, en 2007 le GIEC lance un pavé dans la mare climatique en publiant le rapport choc, celui qui terrifie ! Ce rapport prédit le pire et nous promet une série de catastrophes planétaires si nous ne réagissons pas immédiatement en faisant tout pour ne pas over-shooter le fatidique seuil des 2°C d’augmentation de la température mondiale. Si nous le dépassons, nous devrons alors nous attendre à des inondations massives, des sécheresses, des tempêtes et ouragans, un manque d’eau, des famines, des érosions de nos côtes et j’en passe. Les timides Conférences des Parties de Copenhague 2009 et de Cancún 2010 Il semblerait que le rapport du GIEC ait fait peur à tout le monde sauf aux dirigeants. Après des discussions à ne plus finir Copenhague fut un grand flop climatique où aucun réel accord chiffré concernant les émissions de CO² n’a été trouvé. Cette désillusion s’est terminée sur une entente à minima peu engageante arrachée in-extrémis. Quand aux négociations de décembre 2010 à Cancun, elles ont fait un peu mieux pour aboutir à un trop modeste accord et notamment sur la création d’un Fond Vert pour le Climat dont le plus grand mérite consiste à timidement essayer de relancer la machine préventive climatique. Le Fond Vert sur le Climat se doit de distribuer 100 milliards de dollars par an afin d’aider les pays pauvres à lutter contre les effets pervers du réchauffement climatique sur la période 2013-2020.

Tout a vraiment commencé lors du Sommet de la Terre de Rio Initiés par l’ONU depuis 1972 les différents Sommets de la Terre sont des réunions entre états définissant les moyens nécessaires au vrai développement durable. Ces sommets ont lieu tous les 10 ans, le premier s’est déroulé en Suède à Stockholm, le deuxième à Nairobi en 1982, le troisième à Rio en juin 1992 et le dernier en date à Johannesburg en 2002. Tout a vraiment commencé à Rio ! C’est lors de cet évènement que la fameuse Convention Cadre des Nations-Unies sur le Changement Climatique a vu le jour. Elle définit trois grands enjeux, le principe de précaution, le principe (pollueur-payeur) de responsabilités communes différenciées entre états riches et états pauvres ainsi que le principe du droit au développement. Les espoirs sont nombreux et les promesses fusent. La création de cette convention est tellement belle que les états l’ayant ratifiée décident de se réunir chaque année sous forme d’une conférence des parties ou COP dont le rôle directif consistera à vérifier et à discuter les objectifs. La première COP s’est déroulée en 1995 à Berlin. Elle a reconnu officiellement l’urgence de stabiliser les émissions de gaz à effet de serre tout en distinguant les responsabilités des pays riches et celles des états en voie de développement. Dès 1997, le protocole de Kyoto voit le jour Signé en 1997 dans le cadre de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique, il entre en vigueur en 2005. Ce protocole engage les pays industrialisés qui l’ont signé à diminuer de 5% leurs émissions de gaz carbonique par rapport à 1990. Les états signataires

Revenons sur les enjeux de Durban

Deux enjeux majeurs se dessinent : sauver le protocole de Kyoto en lui donnant une suite et détailler le Fond Vert sur le Climat. La donne n’est pas si simple car devant les réticences à s’engager des États-Unis et de la Chine, trois grands pays rechignent à s’impliquer davantage, il s’agit du Canada, du Japon et de la Russie. Bonne nouvelle cependant l’Europe, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Norvège et la Suisse ont déjà dit oui à la prolongation de Kyoto.

Meilleur du Cru est dans le Cuit

AU ! NOUVE cm use 28 te au S La

Cours de cuisine et vente en magasin BIO

Baumstal c’est depuis plus de 30 ans :

- Des ustensiles de cuisson en inox 18/10 garantis à vie. - Une cuisson douce qui préserve les vitamines et minéraux de vos légumes. - La cuisson des viandes sans matière grasse. - Un goût incomparable !

www.baumstal.com Documentation gratuite et date des animations : Euro Baumstal - BP 30223 Wittisheim 67604 SELESTAT CEDEX - 03 88 85 82 64

SANTE

L’origine profonde de la santé Les professions de santé sont à l’aube d’une grande mutation. De plus en plus de praticiens cherchent à circonscrire les maladies non plus en réprimant uniquement les symptômes mais en comprenant également qui est le patient dans sa globalité. La santé concerne l’individu dans son entier. Et pour bien visualiser l’ensemble des mécanismes qui rendent un individu malade ou en bonne santé, il faut comprendre l’individu non seulement d’une façon analytique et donc symptomatique mais également d’une façon synthétique et donc holistique.

Oscillation entre maladie et santé L’individu oscille en permanence entre maladie et santé. Il repose sur un rapport fragile, celui de sa transcendance à sa matérialité. Chez l’être humain, à l’image de l’univers, il existe un jeu subtil de relations entre l’énergie (fraction psychique de l’individu) et la matière (fraction physique de l’individu). De cette interaction entre énergie et matière naît un phénomène particulier nommé vie ou plan vital. Nous pouvons donc affirmer que la vitalité d’un individu dépend de la qualité de l’interaction entre le psychisme et le physique.

Si nous transcrivons sur un schéma les différentes composantes de l’être humain, nous obtenons ceci :

Cela peut être formalisé par un triangle équilatéral :

Les différentes composantes de l’être humain Comme je l’ai montré dans mon ouvrage “E = mcDieu” en s’appuyant sur un grand principe de base de l’univers où tout peut se décomposer en énergie, matière et phénomène, nous pouvons obtenir une vision encore plus complète de l’être humain. Prenons l’exemple de la vitalité, elle se décompose en énergie vitale, en matière vitale et en une interaction entre les deux, qui aboutit à des phénomènes vitaux. De même la transcendance de l’être humain s’articule autour de l’esprit qui est une énergie subtile d’origine universelle et du mental qui est beaucoup plus circonscrit à l’individu. On les appelle également le “Soi” et le “Moi” et leur interaction produit l’âme. Lorsque cette interaction est conflictuelle, nous observons ce que Fabrice Dutôt appelle les fractures de l’âme, c’est-à-dire les peurs, les tortures intérieures, les angoisses, la déprime, la colère, la haine, la rigidité, etc. Bien entendu, c’est le mental qui colore ainsi l’âme. Achevons notre compréhension globale de l’individu par le plan physique qui se décompose également en trois, les phénomènes électromagnétiques qui impulsent une énergie sur la structure de l’individu (organes, molécules) et les phénomènes thermodynamiques qui en résultent. Pour mieux comprendre ce dernier point, imaginez un sportif qui réalise un effort, son influx nerveux agit sur sa musculature laquelle réagit par un mouvement. De cette interaction découle une dépense calorique qui va se manifester par une transpiration nécessaire au maintien de la température du corps de notre sportif et par une augmentation de son rythme cardiaque qui à son tour amplifiera l’afflux de sang oxygéné dans les tissus. Tous ces phénomènes sont de nature thermodynamique.

La santé correspond au parfait équilibre entre toutes ces composantes

Mais cet équilibre est fragile et il ne peut être maintenu que grâce à la faculté organisatrice de notre part transcendante. S’il existe un conflit entre le mental (ou moi) et l’esprit (ou soi), alors apparaissent des troubles de l’âme (peurs, angoisses, déprime, nostalgie, etc.). Et ces troubles vont induire des troubles du comportement (brûler des étapes, fumer des cigarettes, boire de l’alcool, grignoter entre les repas, etc.) qui vont conduire à moyen terme à des désordres physiologiques et métaboliques puis à des symptômes qui constituent l’expression physique de la maladie. En retour les douleurs physiques sont perçues par les nerfs et l’information électromagnétique correspondante est transmise au mental. A la phase psychosomatique succède donc une phase somatopsychique qui perturbe encore plus les relations entre esprit et mental. C’est ainsi que se produit un cercle vicieux qui enfonce le malade dans ses troubles. En revanche, le moi qui se laisse guider par l’énergie du soi s’imprègne d’intuitions qui commandent les comportements individuels. L’individu en captant alors les informations de l’univers que lui transmet l’esprit vit alors en meilleure osmose avec son milieu de vie. Ses intuitions lui permettront par exemple de ressentir l’énergie tellurique d’un lieu, ou d’évaluer la qualité vibratoire d’un aliment, ou même de deviner les aliments que réclament le corps à tel ou tel moment. En réalité, l’individu rassemble en lui toutes les composantes que nous avons décrites, de telle façon qu’elles ne sont pas séparables. Cela signifie que l’esprit par exemple est en contact permanent avec la structure, ce qui explique comment dans certains états de conscience développés nous puissions ressentir notre colonne vertébrale, ressentir notre rythme

SANTE entre le mental et l’esprit nécessite de recourir à tous les outils de développement personnel, qui constitueront autant de marchepieds ou de béquilles capables de reconnecter l’individu à la “petite voix” qui le guide. Le mental peut également être ouvert à l’action de l’esprit, mais ce dernier peut ne rien délivrer. Pour comprendre pourquoi, interrogeons nous sur la nature de l’esprit. Comme toute entité de l’univers, il est décrit par une transcendance, une matérialité et un phénomène. Sur le plan spirituel cette transcendance est l’énergie d’amour. Cet amour universel a tendance à éclairer les zones d’ombre de l’esprit qui correspondent au vieux fond de haine qui nous habite tous en plus ou moins grande proportion. Et l’éclairage des zones d’ombre correspondent à la prise de conscience. Lorsque l’éclairage ne se produit pas, alors l’individu ferme sa conscience si bien que le mental ne peut plus percevoir les connaissances intuitives qui auraient pu lui être délivrées.

cardiaque et moduler notre appareil neurovégétatif dont on a longtemps considéré qu’il fonctionnait uniquement à notre insu. Nous formons un tout indissociable néanmoins le schéma que nous avons établi constitue une bonne grille de lecture des relations entre ce qui nous anime (l’énergie et le soi) et ce qui nous individualise (la matière et le moi).

Comment peut-on harmoniser les relations entre le moi et le soi lorsque l’harmonie a été rompue ? Pour répondre à cette question, il est fondamental de connaître les raisons profondes de cette rupture. Puisque l’origine des maladies réside avant tout dans la distorsion entre l’esprit et le mental, il s’agit d’examiner les différents cas de figure qui l’engendre. Le mental peut être fermé à l’influence de l’esprit. Dans ce cas le mental (ou moi) se prive des informations de l’univers captées par l’esprit. L’individu remet alors la gestion de sa santé à une compréhension plus limitée de son mental. Prenons un exemple concret, un individu d’une soixantaine d’année qui à l’approche de l’hiver n’a pas envie de contracter une grippe. Il désire donc s’en protéger ce qui s’exprime par une peur de la maladie. Pour ce faire il va suivre ce que lui dit son mental, à savoir, pour éviter la grippe il faut consommer beaucoup de vitamine C. « Par conséquent, mon cher, tu vas boire un à deux verres de jus de citron tous les matins. » Or le mental ne sait pas tout puisqu’il n’accède à la connaissance que sous l’influence de l’esprit, et en l’occurrence chez cette personne de soixante ans le mental ne sait pas que les acides du fruit peuvent favoriser la déminéralisation de son organisme en rendant ce dernier souvent plus sensible aux maladies hivernales. Si bien que notre brave personne loin de se prémunir contre grippes et angines risque en plus fatigue, ostéoporose ou arthrose dues à la déminéralisation. En revanche l’individu qui fonde ses connaissances sur le savoir que lui délivre l’esprit saura mieux évacuer ou gérer le stress thermique que l’on connait en hiver. Il se prémunira alors mieux et s’alimentera intuitivement en fonction des besoins de son organisme. Le rétablissement des relations

Il arrive donc un moment où les outils de développement personnel ne suffisent plus L’individu se tournera alors vers une démarche spirituelle, qu’aucun guide ne pourra orienter. Cette démarche lui permettra d’éclairer ses zones d’ombre, grâce à trois pratiques spirituelles : le détachement, qui est une pratique active, l’humilité, qui est une pratique passive, et la méditation, qui est en réalité un état plutôt qu’une pratique. Et au détour de ces trois pratiques, il accèdera peut-être à l’état numineux, c’est-àdire à la perception de la transcendance, tel que le décrit Karlfried Graf Dürckheim. C’est ainsi que, comme le dit le mystique et psychologue allemand, on peut accéder à la vraie vie. Article écrit par Alain Tardif, thérapeute holistique, Président de l’Académie Européenne des Médecines Naturelles, écrivain et conférencier, auteur (sous le pseudonyme Alain de Laugel) de l’ouvrage « E = mcDieu » disponible à Nature et Bio, 39 rue de Montreuil, 75011 Paris, tel : 01 43 73 05 25, www.naturbio.com. 2 05/10/2010 17:14:45 Cours dePub_étiquettes.ai naturopathie : tel : 06 83 34 84 76, (www.aemn.org).

INSTITUT HYPOTENUSE

Biofruisec sélectionne les meilleurs fruits, cueillis à maturité et séchés sur place. Le choix de la qualité, le respect de l’environnement, des producteurs : plaisir et santé.

Ecole française de massage

Membre fondateur de la Fédération Française de Massage Traditionnel de Relaxation

PARIS - TOULOUSE - BORDEAUX - LYON - NANTES - FREJUS - SUISSE

Tél : 06 60 69 88 85 – Site : http://www.hypotenuse-institut.com Notre école s pécialisée vous propose des formations certifiantes en massage sur table et en massage assis.

Toutes nos formations sont reconnues par la seule Fédération de massage au monde à être certifiée ISO 9001 : la FFMTR dont nous sommes membre fondateur. Notre école est une des rares écoles au monde à être certifiée C ISO 9001 et elle permet d’accéder au Label Qualité Massage.

Poids net :

10 0 0 gr

J Techniques de base et fondamentales - Massages de chaque partie du corps - Massage Hypoténuse (détente-relaxation) - Massage global chinois CM Massage Impérial (une création de l’institut) - Automassage - Règles de sécurité relatives au massage - Positionnement et organisation du travail MJ Aromathérapie - Techniques de jeu de serviette pour protéger l’intimité physique des clients (exclusivité). CJ

CMJ

3 7 760025 25 5 650051 5 5 Poids net :

640, 0, ru 0, rrue u d ue du jjeu je eu ud d'ar d'a d' d'arc 'a arc ar rc 60490 Margny Margn arg rg gn gny nyy su sur su urr Ma M Matz Fax : 03 44 42 51 61 biofruisec@online.fr

Produit issu de l'agriculture biologique certifié par ECOC CERT sas F-32600

A con nsommer er de préférence nce c avant le :

Produit issu de l'agriculture biologique certifié par ECOCER RT sas F-32600

3 7 760025 6002 5 6 5 50 00 00 01 3 Poids net :

200 gr

A consommer de préférence avant le :

Produit duit issu de l'agriculture biolo logique certifié parr ECO OCERT sas F-326 600

3 760025 5 6 50020 0 640, rue du jeu eu d'arc 60490 0 Margny M sur Matz Fax : 03 44 42 51 61 biofruissec@online.fr

Réservée aux élèves ayant suivi la formation de base, elle amène au Certificat de N Praticien Spécialiste en Techniques de Massage Traditionnel, reconnu par la FFMTR.

250 gr

A conso ommer de préférence de p éfé avant le :

640, rue du jeu d'arc 6 604 6 490 Margny sur Matz Fa ax : 03 44 42 51 61 bio biofruisec@online.fr

640, rue du jeu d'arc 60490 Margny sur Matz Fax : 03 44 42 51 61 biofruisec@online.fr

FORMATION COMPLEMENTAIRE

Poids net :

640, rue du jeu d'arc 60490 Margn Margny sur Matz Fax : 03 44 42 5 51 61 biofruisec@ uisec@online.fr e fr

NOS FORMATIONS DE BASE EN 3 WEEK-END DE TROIS JOURS :

À consommer sans modération !

NOMBREUSES DATES DE STAGES DANS DIFFERENTES VILLES FORMATIONS RITUELS SPA ET MASSAGES DU MONDE : des rituels exclusifs (Rose Thérapie, Aromastones, Bio Karité Spa, Hot Karité Spa) et les classiques des massages à travers le Monde : Pierres chaudes, Balinais, Hawaïen... Institut Hypoténuse - La Boutique du Massage Secrétariat général Tel : +33 (0)2.38.32.00.63 Lun-Ven 9h30-12h30/14h30-18h30 Institut Hypoténuse - Ecole française de massage http://www.hypotenuse-institut.com - edb@hypotenuse-institut.com La Boutique du Massage - Spécialiste N°1 en Europe http://www.boutique-massage.com - edb@boutique-massage.com

La meilleure datte d’Algérie...

A consommer de préférence avant le : Produit issu de l'agricultu ure b biologique cer ertifié pa ar ECOCERT sass F-326 600

LIVRES

Les lagons de Polynésie française

La toute dernière parution aux éditions Polymages Jean Louis Saquet vous emporte vers un rêve tropical. Découvrez les abysses, les madrépores, le phytoplancton et les lieux tels que le platier, la caldera. L’ouvrage vous offre une grande image de l’immense Polynésie du bout du Monde. Tout ceci pour une découverte, tout en vert et bleu des paysages, des lagons et de la vie courante des polynésiens. Plus de 110 pages, avec photographies, dessins et illustrations réalisées par l’auteur pour découvrir ou redécouvrir, ces terres lointaines. Des moments de vie formidable des habitants de ce pays vous attendent. Au sein de ce milieu riche et sensible formé de couronnes turquoises, d’îles hautes, de piscines naturelles, d’atolls, de lagons polynésiens et d’un monde sous-marin fascinant, l’homme a su tirer une bonne part de sa subsistance. Sans oublier que ces endroits peuvent être le centre d’exploitation de techniques aquacoles les plus avancées. Cet environnement, complexe et fragile vous est habilement présenté dans ce magnifique livre, véritable guide du lagon. Il vous fera découvrir la faune et la flore lagonaire ainsi que les moyens utilisés par les insulaires pour se déplacer et pêcher sur ces magnifiques jardins aquatiques. Christian Pinson avec l’aide de polymages@mail.pf - B.P. 20125 Papeete - Tahiti - Polynésie française.

T comme Tahiti C’est le tout dernier ouvrage édité par Patrick Schlouch et sorti aux éditions du soleil. Les spécificités locales polynésiennes sont maintenant en dictionnaire illustré. Vous découvrirez 500 thèmes abordés afin de mieux cerner les spécificités polynésiennes, le tout agrémenté de très nombreuses illustrations. Journaliste et écrivain, puis éditeur, l’auteur est installé en Polynésie, depuis 1976. Il a travaillé, avec plusieurs personnalités politiques dans le domaine de la communication et des médias. Aujourd’hui, son idée de concevoir un document condensé, accessible, pratique et facile à manipuler a vu le jour. Avec son contenu informatif, l’ouvrage est très attrayant. Il permet de transmettre plusieurs connaissances avec, en plus, un vécu, un sentiment et un amour de la région. Le livre est complet et apporte pas moins de cinq cent définitions de mots et de noms de personnages qui ont compté dans l’histoire de Tahiti. Au travers de la stature de ces personnages ayant vécu, dans un passé pas si lointain que ça, l’auteur fait une véritable promotion de la contrée tahitienne. Ces personnages ont contribué à en montrer les splendeurs et l’originalité de Tahiti. Contact - Mahana - Les éditions du soleil BP 3047-98713 Papeete Tahiti Polynésie française MCP@mail.pf

Les Fleurs de Bach par Elisabeth Busser aux Editions Grancher Le docteur Bach, médecin anglais de la fin du XIXe siècle, a découvert les vertus de 38 fleurs permettant de renouer avec l’harmonie et la paix intérieures en transformant les émotions négatives en émotions positives. En effet, notre mal-être naît d’un conflit entre ce que l’on est devenu (notre mental) et ce que l’on aurait voulu être (notre âme) ; non résolu, ce conflit finit par s’inscrire dans le corps sous forme de problème de santé ou d’inconfort psychique. Cet ouvrage décrit les 38 fleurs de Bach, leurs applications, la façon de choisir les fleurs appropriées, le tout illustré de nombreux cas rencontrés qui vous permettront de percevoir la subtilité et la justesse de cette méthode très actuelle et facilement applicable. Sans jamais se substituer aux médecines allopathiques, homéopathiques ou autres, les fleurs de Bach sont un excellent complément de traitement, aussi pour l’homme que pour les animaux ou les plantes. C’est dans son contexte professionnel qu’Elisabeth Busser, passionnée de phytothérapie et d’homéopathie, a pu vérifier et approfondir l’approche émotionnelle à l’origine des maux de l’âme qui, s’ils ne sont pas entendus, s’inscrivent sur le plan physique. Format : 140 x 215 mm Prix : 22 euros

Vos médicaments par Philippe Moser aux Editions Grancher De nombreuses études ont été faites sur plus de 1200 médicaments parmi les plus vendus dans le monde, montrant que ceux-ci réduisent l’absorption, perturbent l’utilisation ou augmentent l’élimination des vitamines, minéraux et autres nutriments essentiels à notre santé. Aux États-Unis, parmi les 20 médicaments les plus prescrits, 16 induisent un déséquilibre nutritif souvent grave. En France, sur les 10 plus grandes ventes, 9 seraient incriminés ! Cela pose un problème qui affecte des millions de personnes. Les médicaments que vous prenez perturbent peut-être l’utilisation des nutriments vitaux dans votre organisme. Dans ce livre facile à utiliser, vous saurez quelles pertes de minéraux et vitamines ils entraînent, quels sont les effets de ces pertes sur la santé et surtout comment y remédier afin que vos médicaments ne vous rendent pas plus malade. Votre médication doit vous aider, pas vous nuire. C’est pourquoi cet ouvrage est indispensable à tous ceux qui suivent un traitement médicamenteux ainsi qu’aux médecins et pharmaciens qui les prescrivent et les conseillent. Après avoir été pharmacien en France, Philippe Moser part aux États-Unis où il crée un laboratoire d’analyses médicales spécialisé dans l’étude des minéraux et des oligoéléments. Actuellement consultant pour plusieurs laboratoires pharmaceutiques et nutritionnels aux États-Unis et au Canada, il écrit pour des journaux médicaux. Format : 140 x 215 mm Prix : 15 euros

Bien-Être

L’eau de mer et la vie La vie vient des mers ! Selon Darwin, nous étions poissons avant de devenir humains. Savez-vous que de l’eau sodique minéralisée dosée à 9 g/l circule librement dans notre organisme ? Sans elle nous ne pourrions pas vivre. Chargée de particules énergisées ultrafines d’une remarquable complexité, elle agit sur les moindres atomes de nos cellules. En circulant le long de notre corps cette solution permet les échanges indispensables à la vie cellulaire et nous apporte force et équilibre.

L’incroyable découverte de Byron Archibald Macallum Né au Canada en 1858, il fait des études et obtient en 1880 un diplôme de sciences naturelles à l’université de Toronto puis se lance dans la recherche au côté du Dct Robert Ramsay Wright. En 1883, il est maître de conférences à l’université de Toronto. En 1888, il obtient un doctorat (Université Johns Hopkins) et un diplôme de médecine deux ans plus tard (Université de Toronto). Il enseigne la physiologie à Toronto de 1890 à 1908 puis la biochimie de 1908 à 1916. Ses recherches portent sur la répartition microchimiques des ions inorganiques dans les cellules. Par la suite en tant que membre actif de l’Office de Biologie du Canada (Fisheries research Board), il fait une incroyable découverte établissant que les fluides corporels des animaux constituent « la trace fossile vivante » des anciens environnements océaniques. En d’autres termes les fluides des animaux proviendraient des océans. Pour lui, la concentration minérale du plasma sanguin animal serait la preuve vivante de l’ancienne composition ionique des océans. S’appuyant sur de nombreuses mesures, il remarque que chez la plupart des sujets étudiés les ions sodium, potassium, calcium et magnésium se retrouvent en proportion proche de la concentration de l’eau de mer de l’époque. Sa découverte est capitale, elle constitue un argument fort en faveur de la thèse des origines marines des vertébrés terrestres.

Les vertus de l’eau de mer Riche en électrons dissous, l’eau de mer constitue un complexe biochimique favorable à notre bien-être et à notre bonne forme. C’est une mine d’éléments minéraux bio disponibles. Amplifiées par les découvertes de Byron Archibald Macallum et de René Quinton les vertus de l’eau de mer ont inspirées la conception de nombreux produits marins. Lorsqu’ils respectent les conditions naturelles océaniques, ces produits contiennent le spectre complet des oligo-éléments et minéraux ainsi qu’un peu de carbone (la forme active du pré-biotique) pour le plus grand bonheur de notre organisme.

Plus tard René Quinton se lance dans cette aventure

Planète Actualités

OCEAU MARI NE

Cr èmesdes oi nsdebeaut é ®

àbas ed’ eaudemerBi océan I s ot oni c

Pourv ot r ebi e nê t r eos e zl ’ e a udeme r!

Notre chercheur voit le jour en décembre 1866 à Chaumes en Brie (France). En élaborant sa théorie sur l’origine océanique et la nature marine des animaux, René Quinton se lance à son tour dans cette aventure scientifique. Ses travaux rendent compte du fait que le milieu liquide vital des êtres tend à se rapprocher de part sa composition ionique chimique et biochimique de celui de l’eau de mer où naquit la vie. Il explique que « tout organisme animal est un véritable aquarium marin où les cellules qui le constituent continuent à vivre dans les conditions aquatiques des origines. ». Il est persuadé qu’il existe une constante qui a traversé allégrement les âges dans la composition de ce milieu, ce qui prouve le caractère optimal du milieu marin à permettre la vie cellulaire. Il passe 8 ans de sa vie à se servir des vertus de l’eau de mer en mettant en pratique sa théorie dans les hôpitaux parisiens et en créant des « dispensaires marins. ».

Quelle chance, l’eau de mer est commercialisée ! On la retrouve sous différentes formes, en ampoules, en bouteilles, en flacons, en sprays et sous forme de crèmes émulsifiées avec de l’eau de mer ramenée à l’isotonie de 9 g/l de sels minéraux océaniques. L’eau de mer est collectée à marée haute sur la côte bretonne en plein cœur des courants marins bien oxygénés. Une compagnie spécialisée agissant pour différents laboratoires mondiaux prélève cette eau de mer brute. Une fois recueillie, l’eau subit sur place une microfiltration à froid (0,22µ). Moins de 48 h après, elle est acheminée en véhicules iso-thermiques vers les différents laboratoires de fabrication qui devrons s’assurer que leurs préparations respectent la Pharmacopée Européenne et qu’elles sont entièrement naturelles, de qualité impeccable et stériles à 100%.

GammeSoi ns

GammeBeaut é

Rel axI s ot oni c( peaumuqueus es ) I s ot oni cRel i ef( ar t i cul at i ons ) Ci r cul at e( ci r cul at i on) Spor tCr eam ( mus cl es )

Ros eCl eaner( r evi gor ant e) DayBeaut y( vi s age r adi eux)

Ni ghtMagi c( hy dr at ant e)

Le sc r è me sa ppor t e ntuné qui l i br ei dé a ldemi né r a ux oc é a ni que sbi odi s poni bl e sgr â c eàl e urc ompos a nta c t i f , l ’ ea udeme rr a me néeàl ’ i s ot oni epl a s ma t i que c onf or mé me nta uxpr i nc i pesé t a bl i spa rRe néQui nt on Re commandéespourbé bés ,e nf ant s ,a dol es c ent s ,adul t es e tf emmesence i nt esai ns iquepourl esus agesvé t ér i nai r es .

LePor t eBonheurSARL-�� 101,r ueJeanJaur ès40400TARTAS-Tél .0558734769 www. oceau. f r

Bien-Être

Le pouvoir de l’Ambre Une fois de plus la nature nous a offert une merveille !!! Dénommée « Chose Resplendissante » par les grecs, l’Ambre doit son nom à la couleur du soleil. Les Anciens grecs se sont vite aperçus qu’en frottant de l’ambre jaune ils obtenaient des étincelles et que cette matière attirait certains objets. Ils l’appelèrent « elektron » qui donna chez nous le nom « électron ». Le mot électricité vient de là. Les polonais l’appellent « Bursztyn » dont l’étymologie provient du mot allemand « Bornstein » qui signifie « la pierre brûlante ». Véritable cadeau de la mer, cette résine végétale fossilisée vieille de plus d’un million d’années est un vrai bonheur pour notre organisme. Elle exerce depuis toujours une vraie fascination chez les êtres. Une vieille légende considère l’ambre comme étant « les larmes de la création ». Aujourd’hui tout le monde connaît les vertus apaisantes des colliers d’ambre pour bébés vendus en pharmacies.

Les pollutions électrostatiques modernes qui nous fatiguent Relais téléphoniques sur nos toits et dans nos campagnes, antennes en tous genres, lignes à haute tension, appareils électroménagers divers… sont autant de sources de pollutions électromagnétiques qui altèrent notre bien être et nous fatiguent. Le développement de notre civilisation nous oblige à rester plus longtemps devant un ordinateur, une télé, un portable. Pour couronner le tout, nous dormons dans des appartements équipés de Wifi,... Savez-vous que les antennes de téléphones portables sont 100 fois moins puissantes au Luxembourg, Autriche, Danemark, Russie ? Ils ont compris, eux ! Nous sommes de plus en plus épuisés et le stress au travail atteint des niveaux records. Cette pollution est telle, qu’elle touche même nos hôpitaux. Il y a une dizaine d’années des ingénieurs ont introduit l’obligation d’un sol antistatique dans chaque salle d’opération afin de protéger le personnel soignant des effets électrostatiques des appareillages électromagnétiques.

Une expérience très intéressante Voilà plus de douze ans déjà que lors de recherches un Institut Scientifique Polonais a mis au point un « fil avec apprêt d’ambre » dont la spécificité consiste à produire une électrisation négative très forte. Après de nombreux tests, ils ont remarqué que la force du tissu augmente de trois fois après dix lavages. Des tests cliniques ont suivi…avec une médaille d’argent au

salon de l’innovation EURECA de Bruxelles à l’appui. Pendant douze années, nous avons développé une gamme complète de bandes, ceintures dorsales, teeshirts et collants intégrant cette technologie du « fil d’ambre ionisant ». Nous avons remarqué que ces tissus réagissaient comme les « chargeurs de nos batteries ». En réalité, l’ambre restitue sa forte charge en ions car comme l’électricité l’énergie va d’un potentiel fort vers un potentiel faible. C’est pour cette raison que les infirmières, les aides-soignantes et toutes les personnes en rapport avec des malades sont souvent très fatiguées. Nous avons remarqué avec des milliers de tests de kinésiologie (comme pour le bracelet power balance) que l’ambre recentre la personne et la recharge en énergie. Cela signifie que si la personne porte le tissu durant un laps de temps suffisant, elle restera centrée pendant plusieurs heures après l’avoir enlevé. Elle n’a donc pas besoin de le porter en permanence. Le principe fonctionne pour notre corps comme pour n’importe quelle batterie (voiture, portable etc.). En même temps ce tissu nous apporte un effet antistress et anti-fatigue étonnant avec un soulagement des douleurs. Nous retrouvons ainsi notre vitalité d’antan, nous nous réveillons sans appareil de réveil, nous récupérons très bien. Cette action est comparable à la forme que l’on retrouve à la montagne ou en bord de mer. Nous avons aussi remarqué que nous pouvons également recharger nos batteries en marchant pieds nus sur la terre humide, en marchant sur la rosée le matin ou en serrant les arbres. Les bijoux à base d’ambre possèdent également la propriété de nous procurer de l’énergie mais, ils finissent par se décharger. Donc, porter des tissus intégrant un « fil avec apprêt d’ambre » est un excellent moyen de retrouver forme et bien-être, ce qui nous permet de renforcer notre organisme. Si nous avons compris que notre corps est notre plus grand trésor, nous n’hésiterons pas à en prendre soin en portant des tissus intégrant la technologie du « fil avec apprêt d’ambre ». Un Ancien Grec a dit « La santé n’est pas grand chose, mais sans la santé tout le reste n’est rien ». Waldemar KOPEC - Site : www. dosagile.com - Email : w.kopec@dosagile.com

La position Lotus accessible à tous C’est un anglais qui eut la géniale idée de concevoir un fauteuil lui permettant de s’assoir confortablement en position du Lotus. Grâce à lui la mystique position ancestrale est devenue un rêve accessible à tous. Dorénavant tout un chacun peut s’assoir en position LOTUS. En tant qu’occidental un peu rigide, en voyant les gens s’assoir si facilement en Lotus lors d’un séjour en Inde, il eut l’idée de fabriquer un fauteuil lui permettant de faire de même. Comme dans le yoga, la position lotus prise par le corps permet à notre cerveau de se détendre et d’abandonner lentement le contrôle des muscles. De fait nos tensions s’atténuent, ce qui nous rend plus disponible, à l’écoute de soi et des autres... Cette position naturelle s’approche au mieux de la position du «fœtus». Tout en procurant une forte sensation de bien-être, elle permet une bonne circulation des énergies dans le corps, ce qui donne envie de rester dans cette position. Grâce au « fauteuil LOTUS », parfaitement adapté à votre corps, le dos est maintenu droit sans effort, votre bassin bascule, vos jambes se placent en position de semi-lotus, vos pieds reposent croisés sur le sol, votre poitrine s’ouvre naturellement et votre respiration devient plus ample. Vous accédez ainsi à une respiration différente ouvrant sur un niveau de conscience accru. Entièrement tressé à la main le siège LOTUS est en osier naturel et sa structure est en rotin. La solidité, l’esthétisme et le contact de ses éléments naturels favorisent la relaxation et la détente. Dans le choix d’un LOTUS,

il faut savoir que c’est l’ouverture du bassin qui détermine la détente du cerveau, donc l’effet de yoga. Plus la position est basse, plus cette sensation est forte. Après, votre choix se fera en tenant compte de votre morphologie et de votre souplesse. Quatre modèles de fauteuils différents existent plus un sofa et un seiza de méditation. Waldemar KOPEC - Site : www. dosagile.com

Bien-Être

Et si les émotions positives favorisaient notre bien-être? Les émotions, de vastes sentiments, mais que signifient-elles exactement ? Ce qui est sûr, c’est qu’il s’agit de phénomènes informatifs ressentis tout au travers de notre corps. Oui, les émotions nous informent de ce qui est bien et de ce qui est mal pour nous. Elles interagissent sur notre psychisme et sur notre physiologique. Au final nos émotions traduisent des expériences psychophysiologiques plus ou moins intenses, positives ou négatives. Nous avons tous ressenti des sensations de bien-être après des actes bienfaisants, généreux, solidaires, altruistes, empathiques et autres. Et si ces sensations influençaient favorablement notre santé ? Elles pourraient emplir notre corps de bonnes énergies qui agiraient comme des petites fées sur les processus métaboliques qui régissent notre organisme. Récemment les chercheurs se sont aperçus que l’émotion est une information capitale pour le corps. Alors, à nous de faire en sorte que l’information soit bonne afin de nous offrir le meilleur, nous le valons bien !

Le couple « cerveau – émotions »

L’étude des émotions au niveau cérébrale n’est pas récente. Pour preuve, au fin fond de notre cerveau se trouve une très ancienne structure, le système limbique. Véritable plaque tournante du ressenti émotionnel, ce système fut défini au XIXème siècle par Paul Broca. Lors de sa découverte, il se composait des structures subcorticales suivantes : l’hippocampe, les circonvolutions cingulaires, le fornix (une des cinq commissures interhémisphérique du cerveau), les amygdales cérébrales et l’hypothalamus. De nos jours avec les nouvelles avancées scientifiques on évoque plus facilement le système limbique pour sa commodité de langage que pour autre chose. Non, le cerveau n’est pas une structure figée incapable de se réorganiser et de se régénérer. Aujourd’hui la science le prouve, avec 100 milliards de neurones, 10 000 connexions par neurone et une globalité d’un million de milliards de connexions allant à la vitesse de 300km/h, le cerveau est le siège de remaniements constants qui activent ou désactivent certains circuits neuronaux en fonction des besoins de l’organisme. Chacune de nos expériences émotionnelles laisse une trace conséquente au sein de notre système neuronal. C’est ainsi que notre corps constitue une immense carte topographique où sont inscrites nos émotions vécues. A nous de nous fabriquer la meilleure cartographie possible !

L’action des émotions sur notre physiologie

L’évolution de la science dans le domaine des émotions va encore plus loin, elle nous montre qu’il existe une latéralisation de la gestion des émotions via une distribution asymétrique des neurotransmetteurs impliqués dans la communication cérébrale. Par exemple, la dopamine généralement associée au plaisir émotionnel et à la récompense se concentre plus facilement dans l’hémisphère gauche tandis que la sérotonine et la noradrénaline sont plus importantes dans l’hémisphère droit. Ceci montre bien que les émotions se manifestent biologiquement dans le cerveau tout en se dévoilant psychiquement sous forme de sentiments. En allant plus loin, les chercheurs ont découvert que des récepteurs pouvant dialoguer avec les neurotransmetteurs provenant du cerveau sont présents sur les globules blancs. Et ce n’est pas tout, les globules blancs sécrètent à leur tour des neurotransmetteurs qui influencent notre cerveau. Tout cela nous montre bien que la corrélation « émotions – action physiologique » se manifeste au plus profond de notre corps. Lorsque nous éprouvons des émotions positives dites agréables comme la joie, l’amour,…, notre cortex préfrontal gauche s’active et stimule le nerf parasympathique qui relâche nos tensions corporelles. En réponse, l’organisme déclenche ses mécanisme réparateurs et stimule les défenses immunitaires dont font partie les cellules immunes NK (Natural killer). Pour info, les NK traquent les cellules anormales du corps, qu’elles soient infectées ou malades. Ceci montre une fois de plus le véritable lien existant entre nos états psychiques et notre santé.

Découverte

La Nouvelle-Zélande, la beauté au naturel S’il existe encore des paradis sur terre, la Nouvelle-Zélande en fait partie. Située en Océanie, ce magnifique pays s’articule autour de deux îles principales, l’île du Nord suivie de l’île du Sud. Et, comme si la beauté de ces îles ne suffisait pas, dans un élan de générosité Dame Nature les a entouré d’un chapelet de superbes petits îlots. Ici, se concentrent toute la diversité et la richesse du monde. Splendeur et variété des paysages s’associent à une faune et une flore particulièrement remarquables. En parcourant les grandes îles du nord au sud, on découvre la multitude de climats, d’atmosphères et de paysages qui baignent les lieux. Au sud un temps de style norvégien prédomine, vous pourrez même faire du ski à l’intérieur des terres ou admirer les baleines dans les fjords. Aux alentours d’Auckland une ambiance maritime tempérée apporte un réconfort climatique au pays. Quant à l’extrême nord, il offre une végétation luxuriante à tendance subtropicale.

Un peu d’histoire Mille ans plus tôt, les premiers colons polynésiens accostent en pirogues à Aotearoa (la Nouvelle-Zélande) et développent une culture particulière, la culture maori. Plusieurs vagues d’immigrations se succèdent jusque dans les années 1300. Au XIIe siècle les implantations maoris sont bien répandues sur la plus grande partie des îles néo-zélandaises. Le 13 décembre 1642, Abel Tasman qui parcourt les eaux océaniques aperçoit les deux îles. Comme il navigue sous drapeau hollandais, il nomme le lieu Nouvelle-Zélande. Cependant, suite à une attaque meurtrière de son bateau par les maoris, il renonce à débarquer sur l’île. 127 années plus tard, en 1769, James Cook alors capitaine dans la marine anglaise foule pour la première fois le sol néo-zélandais. Ce premier contact n’est pas vraiment vu d’un bon œil par le peuple maori qui sans doute pressent déjà les désirs colonialistes anglais. Effectivement le pressentiment était bon puisque dès son retour, le capitaine Cook s’empresse de faire part des immenses richesses en bois et en poisson de ce nouvel eldorado. Rapidement, Londres met au point un plan de colonisation et donne le jour à la « New Zealand Company ». Tout au long du XVIIIe siècle, une succession de marins, aventuriers et missionnaires accostent en Nouvelle-Zélande dont l’explorateur français Marc Joseph Marion du Fresne. 1792 voit l’arrivée des premiers chasseurs de baleines dans le nord du pays (Bay of Islands) où prévaut la loi du plus fort. Les affrontements entre européens et maoris sont terribles. En 1838, grâce au chasseur de baleines français Jean-François Langlois, une petite colonie française de chasseurs de baleines voit le jour à Akaroa sur la péninsule Bank. Face aux massacres perpétuels entre maoris et européens, un important traité de paix (le traité Waitangi) est signé dès 1840 entre les chefs maoris et le gouverneur britannique de l’époque (Sir Hobson). Ce traité proclame la souveraineté britannique en garantissant en contrepartie quelques droits aux autochtones dont certains actes de propriétés leur donnant accès à leurs terres. Vingt ans plus tard des conflits territoriaux entre maoris et britanniques

aboutissent à une guerre civile qui durera quatre ans. Vainqueurs, les anglais confisquent des territoires aux maoris. En 1865, la capitale passe d’Auckland à Wellington. A partir de 1907, la Nouvelle-Zélande n’est plus une colonie britannique et devient un état indépendant du Commonwealth. Aujourd’hui les maoris représentent 14% de la population. Leur langue et leur culture ont un impact majeur sur la vie de la NouvelleZélande. Les grands concepts maoris tels que la famille (whanau) et le spirituel font corps avec la pensée néo-zélandaise actuelle. L’identité mimaorie mi-européenne est bien établie.

Les deux grandes îles Lorsque l’on évoque la Nouvelle-Zélande, on ne peut s’empêcher de penser aux moutons. Il est vrai que l’ensemble des terres présente une flopée de collines où quelques 63 millions d’ovins trouvent pâturages et bon air. L’île montagneuse du Nord surnommée « l’île Fumante » est imprégnée de volcanisme et de géothermie. Avec ses forêts subtropicales, elle possède un climat tempéré où il fait bon vivre. Son point culminant, le mont Ruapehu est un volcan en activité, il s’élève à 2798 m. Selon vos envies vous pourrez choisir entre les plages de sable, les collines agricoles, les magnifiques forêts et les montagnes volcaniques aux sources géothermiques chaudes. L’île du Sud ou « île de Jade » est éblouissante malgré un climat bien plus froid. Ses spectaculaires fjords, glaciers, forêts de hêtres, montagnes enchanteront vos randonnées et vos loisirs. Une échine de crêtes enneigées dénommées Alpes néo-zélandaises façonne à merveille cette partie du territoire national. Pour dominer le tout, le plus haut sommet du pays, le Mont Cook (3764 m), est situé en plein cœur d’un gigantesque parc national. Tout au bout de l’île du Sud à Steward Island, les Quarantièmes Rugissants vous attendent.

Les îles éloignées Ce chapelet d’îles avoisinantes offre un paradis de biodiversité locale à faire rêver les amoureux de nature. Ces îles surprennent par leur beauté et leur variété. L’île Stewart distante de seulement 30 kms de l’île Sud est célèbre pour ses couchers de soleil rougeoyants. Elle s’enorgueillit de son point culminant (979 m) situé près de sa côte nord, le Mont Anglem. Les 400 à 500 habitants de l’île vivent principalement dans la colonie d’Oban accessible via un ferry au départ de Bluff (île Sud). En 1770 James Cook fut le premier européen à découvrir l’île Stewart, croyant qu’elle faisait partie de l’île Sud, il la nomma Cap sud. En allant un peu plus loin au large de l’île Steward, on trouve trois îles moyennes accompagnées de nombreuses plus petites îles. Bien plus au large, à 800 km à l’est de l’île du Sud, émerge l’archipel des îles Chatham. C’est un navigateur anglais, William R. Broughton qui lui attribua le nom du bateau sur lequel il naviguait, le HMS Chatham. Baigné par l’océan Pacifique, cet archipel compte une dizaine d’îles séparées les unes des autres d’une quarantaine de kilomètres. Uniquement deux îles de l’archipel sont habitées et comportent des infrastructures et des champs cultivés, l’île Chatham et l’île Pitt. Un peu plus de 700 personnes sont installés sur l’île Chatham dont la majorité à Waïtangi, le principal village de l’île. Très ventées, la plupart des terres de l’archipel sont vallonnées avec une lagune et de magnifiques forêts, pâturages, cours d’eau, lacs, le tout parsemé de fougères sauvages.

Découverte apportant de nouvelles maladies (virus, parasites,..) et pollutions (détritus, sacs plastiques, hydrocarbures…) à cette vaste étendue de glace.

Climats et températures Dans l’hémisphère sud, les saisons sont inversées par rapport aux nôtres. Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’été s’étend de décembre à mars et l’hiver de juin à septembre. Entouré par l’océan Pacifique le pays ne compte pas moins de 15000 kms de côtes, ce qui permet à une bonne partie du pays de subir l’influence d’un climat de type océanique tempéré. Avec les 1600 Kms qui séparent la pointe nord de l’île du Nord à la pointe sud de l’île du Sud et les nombreuses petites îles parfois distantes de plusieurs centaines de kilomètres, on peut dire que la latitude détermine le type de climat et de végétation que l’on va rencontrer. Ainsi, les paysages des deux grandes îles s’adaptent au climat local et jonglent avec les styles en allant de la luxuriante végétation sub-tropicale de l’île du Nord aux fjords glacés de l’île du Sud. De semi-tropical à l’extrémité de l’île Nord où les températures sont relativement clémentes (24°C en été et 13°C en hiver), le climat devient plus rigoureux sur l’île du Sud où il gèle et où le ski se pratique facilement. Par exemple, à Wellington, la capitale, la température moyenne varie entre 6°C et 20°C et à Christchurch le climat est le plus aride du pays avec peu de précipitations. Néanmoins les pluies sont fréquentes sur le reste du pays tout au long de l’année.

Les îles sub-antarctiques Cette appellation définit les îles éloignées les plus australes situées au sud-est des confins de la Nouvelle-Zélande. La convergence particulière « subtropicale et antarctique » à laquelle s’ajoute la bonne productivité marine des eaux avoisinantes permet à la diversité biologique des lieux de s’épanouir en compagnie d’un système endémique de plantes, d’invertébrés, d’oiseaux pélagiques et de manchots nicheurs. Presque 130 espèces de volatiles trouvent refuge ici et cinq d’entre elles ne se reproduisent que là. Situées au bout du monde, les îles sub-aquatiques se structurent en cinq archipels : * Les îles Snares avec l’île du Nord-est, l’île Haute, l’île Broughton, Alert Stack, Tahi, Rua, Toru, Wha, et Rima, auxquelles s’ajoutent quelques rochers. * Les îles Bounty qui sont constituées de deux petits groupes d’îlots, le groupe occidental et le groupe oriental, auxquelles s’agrippent quelques rochers. * Les îles Antipodes avec l’île principale, l’île Bollons, l’île Windward, l’île Orde Lees, l’île Leeward, l’îlot Sud et quelques rochers mineurs avoisinants. * Les îles Auckland avec l’île d’Auckland, l’île Adams, l’île Enderby, l’île Disappointment, l’île Ewing, l’île Dundaset et l’île Green et là aussi quelques rochers avoisinants. * Les îles Campbell avec l’île Campbell entourée de ses petits îlots et rochers et l’île principale. Elles comprennent aussi le point le plus austral de la Nouvelle-Zélande, l’île Jacquemart. Jusqu’en 1995, des scientifiques demeuraient en permanence à la station météorologique de l’île Campbell aujourd’hui, l’île est inhabitée. Les îles Campbell sont un lieu de refuge pour une soixantaine d’espèces d’oiseaux dont certaines sont endémiques. La plus grande colonie d’Albatros royaux a pris possession de l’île. Toutes ces îles sont inscrites sur la liste des sites du patrimoine mondial. Elles sont la beauté pure, le rêve quoi ! Pourvu que la pollution marine induite par les activités industrielles humaines soit la plus clémente possible et qu’elle ne les souille pas à jamais.

Une biodiversité hors normes malheureusement menacée

Voyage en mer de glace

Bien avant l’arrivée des humains, le territoire était parsemé à 80% d’arbres. Aujourd’hui, encore, les forêts de podocarpes, de kaoris immenses et de Nothofagus sont fréquentes. Des arbustes séparent les forêts des plaines où les variétés de fougères apportent une beauté particulière. La Nouvelle-Zélande héberge un magnifique duo « flore-faune » qui lui est propre. Effectivement les quatre cinquième de sa flore n’existent pour ainsi dire que dans le pays avec plus de 3000 plantes différentes. Des dizaines de milliers d’insectes, des centaines d’oiseaux, une soixantaine de serpents, des milliers d’araignées ainsi qu’une multitude d’invertébrés, d’oiseaux pélagiques, de manchots nicheurs et d’autres espèces ont colonisé l’ensemble des îles de la Nouvelle-Zélande. Protégé pendant des siècles par son insularité et son immigration quasi nulle, le pays s’est vu petit à petit grignoté par des vagues successives de colons européens et d’échanges avec l’Europe et l’Australie. Ces échanges ont favorisé la venue de nouvelles espèces biologiques dont certaines sont aujourd’hui invasives. Parmi ces espèces téléportées, on trouve quelques dizaines de mammifères, volatiles, poissons d’eau douce et des milliers d’invertébrés et de plantes. Désastre écologique oblige, nous assistons à une perte de biodiversité en Nouvelle-Zélande. Pour tenter d’enrayer ce processus, le « Department of conservation » a mis sous protection écologique carrément 30% du territoire. Le projet associé à des recherches scientifiques paraît ambitieux mais il est réalisable par le fait que la population est peu nombreuse et que les territoires concernés se situent principalement au sud, épargnant les agriculteurs. Cette initiative est opportune parce que de nos jours de nombreuses espèces animales et végétales, dont beaucoup sont endémiques, se trouvent en voie d’extinction comme le Kiwi, le takané…et malheureusement certaines ont disparu comme l’aigle géant de Haast. Nous ne pouvons que vous encourager à découvrir ce paradis terrestre où la beauté des paysages et l’intensité de la nature vous combleront de joie et de bonheur. C. Pinson Photos : Office du tourisme de Nouvelle-Zélande

De nombreuses compagnies proposent des croisières de rêve en mer Arctique. Des bateaux d’expéditions spécialement renforcés pour naviguer à travers la glace permettent un accès direct en pleines eaux gelées d’Islande, du Canada, du Groenland, de l’Alaska, de la banquise…. D’une conception et d’une capacité adaptées, ces navires offre la possibilité de débarquer en canaux pneumatiques sur les sites visités. Loin des structures touristiques, vous pourrez accéder à des fjords sauvages inoccupés et vous marcherez sur une banquise immaculée au plus près d’une nature indomptée. A bord, les salons d’observation avec leurs immenses baies vitrées et leurs ponts extérieurs vous offriront une vue imprenable des alentours. Sur le navire, détente, observation, distractions, débarquements sur sites, conférences durant les périodes de navigation ou le soir, soirées dansantes, etc., vous permettront d’embellir votre voyage. C’est vous qui choisirez votre emploi du temps, une grande souplesse d’action vous sera laissée. Découvrir et apprécier les merveilles de la planète est une bonne chose, encore faut-il que ces voyages de l’extrême n’apportent pas une pollution supplémentaire dont la banquise n’a vraiment pas besoin. Bien que pour l’instant ce nouveau tourisme soit bien encadré, nous espérons que le rêve des uns ne devienne pas porteur de cauchemar pour les autres, en

Spécialiste du dos et des produits pour le bien-être

s ap

Ceintu re

lom b

e air

Arti c

Mieux Vivre au Quotidien ave

leur qui soul ha ag e

cachemire -

ps ca

Ba av nde genou

ergo nomiqu

ch at

Purificaps

bio

lers e il

re cuiv de

De p

s re

bre

cot

e m Bau

Dra p

t plantes bio

Articulations

c La

eain

d’A mbre

po ur Plantes

Sou la

Couettes en

Sommeil

c Ambre

eur

otre cervic zv a ge

ommeil r

r at pa

s un

Stress

DETOX

Détox

e iqu yt

ort oxif ét

é ller d’ peau tr r ei

L’eau dial

e II

rgi

ck ston

Éne

am bre

Tee-sh

v irt a

té avec san les et

es ain Gr

Sa up nda les d’ac

a Sl

un ctu re

Position LOTUS accessible à TOUS !

ées erm

romo !!!* Remis e de -1 o: E4

u’au 1

d’oreill e gie ou hr om othérapie

le jusq

Maux d’hiver

5/02/2

012

Plateau B

*Valab

IO CE

Offre s péc “Planè iale lecteurs te actu alités” Code prom

M RA

Vitalité

Pour Pourtous tous renseignements, renseignements, sur libre papier libre écrire écrire sur papier ou téléphoner

LE DOS AGILE 843 Rue des Bruyères - 45200 Amilly Tél. 01 45 81 05 14 contact@dosagile.com Éc hin acée

www.dosagile.com

PA01/12