L’accompagnement jusqu’à l’insertion professionnelle par Régis Wargnier Cinéaste, membre de l’Institut
Il était une fois un petit gars de banlieue, qui venait s’asseoir au fond de la salle du cinéma de son quartier, et qui faisait le tour du monde avec les films qu’il découvrait semaine après semaine… C’est le cinéma qui a fait grandir Jean-François Richet, le réalisateur de « Mesrine » : il en est sûr aujourd’hui. Et ses premiers films, « Etat des lieux », « Ma 6-T va crack-er », parlent de l’univers dans lequel il a vécu et qu’il connait si bien. Combien d’autres adolescents des cités auront l’énergie et la conviction de forcer la destinée pour se battre comme l’a fait Jean-François ?
A chacun sa route, et certains choisiront celle de l’apprentissage : l’école de cinéma, La fémis, de très haut niveau, reconnue mondialement. Elle est une porte d’entrée prestigieuse au monde du cinéma où l’on peut découvrir tous les métiers du septième art, l’image, le son, le montage, la décoration, l’écriture, la production.
Il y a d’autres voies, comme apprendre son métier « sur le tas », c’est la voie des stages sur les tournages, et là-dessus c’est à nous d’agir, afin que nos jeunes aient accès au rendez-vous primordial, « l’entretien d’embauche », et qu’ils y trouvent alors « l’égalité des chances », face à d’autres demandeurs certainement plus favorisés, qui eux sont recommandés par un parent ou par une personnalité reconnue dans le métier…
Voilà, et maintenant c’est à nous : Moteur !