COnte et poésie 2007

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Lycée Georges Bustin Vieux-Condé

Œuvres d’élèves produites en 2006/2007 dans le cadre du « Lycée de toutes les chances » autour des projets Conte et Poésie

Action et brochure réalisées grâce au soutien du Conseil régional du Nord-Pas de Calais, de l’Union Européenne et de l’Académie de Lille

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Sommaire

Le mot des enseignants

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Les contes des 2°BEP productique 2 MPM I Les contes des 2°BEP électrotechnique 2 MET 2 Les contes des 2°BEP électrotechnique 2 MET 1

p. 5 p. 17 p. 26

Les poésies des terminales BEP 1 MSMA 1 1 MSMA 2 1 MET 1 1 MPM I

p. 40 p. 41 p. 48 p. 50 p. 54

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A toi le nouveau, à toi l'ancien Voici la septième édition de la brochure conte et la sixième pour la poésie, écrite par les élèves de première et deuxième année de BEP industriel. Quand vous arrivez dans l'établissement, nous avons remarqué que vous acceptiez facilement de répondre à des questions concernant la compréhension d'un texte. Mais vos réponses sont laconiques, vous vous contentez de quelques lignes. Et quand on vous propose un travail d'écriture longue, soit vous le fuyez, soit vous le bâclez. Ce travail est pour vous pénible. Aussi ces deux projets d'écriture autour du conte en première année et autour de la poésie en deuxième année sont là pour dédramatiser l'écriture, pour vous montrer qu'après quelques efforts, vous êtes tout à fait capables d'imaginer, d'écrire un texte cohérent, agréable à lire. Le chemin du plaisir d'écrire , pour certains, vous commencez à le parcourir en première année et, en terminale, vous l'avez trouvé pour la majorité d'entre vous. Vous êtes souvent fiers de vos « créations » et vous commencez à oser les dire à d'autres. Pour atteindre ton but tu travailleras avec des professionnels de l'éducation mais aussi du spectacle Tu rencontreras au moins un(e) conteuse. Tu travailleras en atelier d'écriture avec des acteurs de la compagnie « Sens Ascensionnels » : Christophe Moyer, Henri Botte et JeanMaximilien Sobocinski. Deux théâtres t'accueilleront : l'« Espace Boris Vian » de Vieux-Condé et le « Grand Bleu » de Lille. Ces « apports » précieux de l'extérieur te sont offerts grâce à des fonds régionaux et européens. En effet, notre lycée « Georges Bustin » appartient à un dispositif intitulé « Lycée de toutes les chances ». Encore une fois, nous espérons que, comme tes camarades de l'an passé, tu seras fier de recevoir à la rentrée 2008 la brochure où figurera ton nom au bas de ton œuvre, brochure dont les nouveaux s'inspireront pour faire mieux encore. Avant de signer, nous aimerions plus particulièrement féliciter, remercier chaleureusement les élèves de la terminale productique : ALI, DAMIEN, STEEVE, ALBIN, HOCINE, qui ont cette année fait un CD. Ils ont dit, enregistré leur texte ; ils ont choisi leur musique et ont complètement réalisé graphiquement la pochette. Nous remercions également les entrants de cette même section pour le beau travail graphique de la première de couverture. Ceci n'a pu voir le jour que parce que ce travail s'est fait avec plaisir et passion. Encore merci à eux et à l'équipe éducative élargie pour les avoir accompagnés dans cette aventure. L'équipe éducative

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CONTES

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Le mauvais sort de la méchante sorcière Il était une fois un petit garçon appelé Jean. Il était jeune, vêtu d'un maillot bleu, d'un pantalon large de la même couleur ; il était d'une gentillesse incroyable. Il habitait dans une petite maison située dans un coin perdu. Il y vivait avec son père qui était forgeron. Tous deux avaient une passion : la pêche. Ils allaient toutes les fins de semaine au bord du fleuve à coté d'une vieille petite maison sombre. Ils aimaient pêcher dans cet endroit calme. Un jour, alors que son père était malade, Jean alla à sa pêche habituelle. Il se rendit donc au fleuve tout seul mais ce jour là, il décida de passer par un petit chemin qui longeait la maisonnette. Arrivé à côté du bâtiment, il faisait très noir, il entendit un bruit sourd, accéléra le pas, pris de panique. Mais il entendit une voix qui semblait être celle d'une petite fille qui criait au secours. Il se précipita vers la maison sans réfléchir car il ne pouvait en aucun cas abandonner cet enfant en danger. Arrivé près de la porte d'entrée, il entendit plus fort les appels. Il ouvrit la porte et entra en regardant tout autour de lui. Il aperçut une petite fille en face de lui attachée par des chaînes. Juste à côté d'elle, il y avait une sorcière qui criait. Elle était d'une laideur incroyable. Sur son épaule, il y avait un crapaud. La sorcière aperçut le jeune Jean, elle s'approcha de lui. Jean, pétrifié, ne bougea plus, la sorcière lui lança des chaînes qui, comme des serpents, sifflèrent et s 'accrochèrent à ses bras. Jean tomba parterre enchaîné. La sorcière s'exclama : « C'est encore mieux que prévu j'ai deux repas, une petite fille pour le midi, un petit garçon pour le soir! ». Elle partit chercher des épices pour que ses repas soient meilleurs. Pendant son absence, les jeunes enfants cherchèrent comment ils pourraient faire pour s'échapper. Le jeune Jean eut une idée et dit: « Petit crapaud, toi qui dois être très malheureux avec cette méchante sorcière, si tu nous aides à nous échapper, je t'emmènerai là où elle ne pourra plus te donner des ordres et mal se comporter avec toi. _ Tu es sûr de ce que tu me dis? Si ce que tu me racontes est vrai, alors je vous détacherai, mais si tu venais à me mentir, je dirai à la sorcière que tu t'es sauvé, mais elle me tuera sûrement pour lui avoir menti et désobéi, » répondit le crapaud. Le crapaud, conquis par les propos du jeune garçon décida de les détacher grâce à la baguette magique que la sorcière gardait précieusement dans un tiroir. Les enfants s'enfuirent avec le crapaud et coururent chez le garçon en passant par la forêt. La sorcière entra dans sa maison et s'aperçut que les enfants avaient disparu avec le crapaud. Elle ordonna à tous les arbres de la forêt de se refermer sur les enfants. Les arbres obéirent à la vieille sorcière; les enfants demandèrent aux arbres pourquoi ils faisaient ça. Les arbres répondirent : « Nous lui obéissons car elle menace toujours de nous brûler, nous avons tous peur d'elle. _Vous ne devez pas lui obéir car vous êtes très nombreux et elle ne peut rien faire contre vous », répondit Jean. Les arbres se dirent que le petit garçon n'avait pas tort et firent un chemin jusqu'à la maison. De retour à la maison familiale Jean, accompagné de la petite fille, retrouva son père. Pendant plusieurs années ils vécurent là, heureux. David Idrolle, 2 MPMI

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Rio et le ballon magique Il était une fois, dans un pays lointain d'Amérique du sud, quatre orphelins qui tenaient la ferme de leurs parents. La ferme n'était pas très grande mais il y avait un magnifique verger. Le plus âgé des enfants s'appelait Rio et il avait dix-huit ans; le second, Pedro avait une quinzaine d'années; le troisième Miguel venait d'avoir treize ans et le petit dernier Tiago avait onze ans. Ils travaillaient tous très dur pour entretenir la ferme ; la journée, ils travaillaient et le soir ils jouaient au foot. Rio savait très bien jouer, il faisait preuve d'une agilité superbe car il s'amusait à jongler pendant des heures, le soir parfois même il jonglait avec une boite de conserve. Jeudi, jour du marché, Rio et Tiago étaient partis vendre leurs fruits. Arrivés en ville, ils aperçurent un homme vêtu d' un survêtement très chic décoré d'un écusson ; Rio reconnut l insigne celui de Manchester, un très grand club européen. Cet homme fit le tour de la ville pour passer un message. Il se mit sur une estrade puis dit : « Demain, dans l'après-midi il y aura un concours organisé par un grand club de foot européen pour recruter des jeunes. Si vous voulez vous inscrire, vous devez me donner vos nom, âge et le poste que vous aimeriez occuper et vous devrez venir avec votre ballon. Mais attention ! Un seul ballon par participant. Si vous n'en avez pas vous devrez vous en procurer un ». A la maison, les quatre frères cherchèrent une solution , ils savaient très bien qu'il en fallait un pour chaque participant, qu'un seul d'entre eux pourrait y participer car ils n'avaient pas assez d'argent et ils ne pouvaient abandonner les terres. Ce sera Rio l'aîné qui participera car des quatre c'était lui le plus fort, le plus agile. Après s'être inscrit, Rio réunit tout son argent pour s'acheter un ballon à la ville. Mais, arrivé chez le marchand, il n y en avait plus, Rio était arrivé trop tard. Mais Rio ne se découragea pas. Il alla au rendez-vous fixé et vit plusieurs jeunes s'entraîner pour le lendemain. Il essaya de racheter un ballon à quelqu'un mais personne ne voulut lui en vendre. Tout à coup, il vit un rassemblement. Il alla voir. C'était un concours de jongleurs, pour gagner un ballon. Il s'inscrivit aussitôt. Ils étaient dix, il fut le dernier à s'inscrire. Les trois premiers ne dépassèrent pas cinquante jongles. Pour le quatrième et le cinquième: l'un en fit trente et l'autre quarante. Rio, ayant vu les cinq premiers passer, commença à avoir peur surtout du cinquième. De plus, ils n'avaient qu'un essai. Les quatre autres étaient encore plus forts, le septième surtout qui en avait fait trois cents. C'était le tour de Rio. Il commença à jongler: cent ! Puis deux cents ! Puis deux cent cinquante ! Le numéro sept, voyant que Rio allait le battre, jeta discrètement des petites billes pour que Rio tombe, mais Rio qui était très agile réussit à tenir et put en faire soixante-dix de plus! Il avait gagné, l'organisateur lui donna le ballon. Sur le chemin du retour, Rio se demanda comment il avait pu réussir à en faire autant alors qu'il aurait dû tomber depuis longtemps. Il se demanda si le ballon y était pour quelque chose et tout à coup,il remarqua que le ballon bougeait et à sa grande stupeur, le ballon commença à parler : « Je peux t'aider à gagner ce tournoi, mais pour cela, il faut que tu me promettes de ne dire à personne que je suis magique et que tu me gardes après le tournoi et que tu ne me vendes pas ». Rio se dit « Un ballon qui parle, je pourrais devenir riche en le vendant, mais non, je préfère gagner de l'argent en jouant au foot ». Il lui dit : « D'accord ». Le lendemain après-midi, il partit avec son ballon au concours. Ils passèrent par ordre alphabétique car ils étaient deux cent cinquante à passer les épreuves. Pour la première étape : les 7


jongles, il fallait dépasser les trois cents jongles ; Rio fut dans les meilleurs grâce au ballon magique en en faisant trois cent cinquante. La deuxième étape, était un test de rapidité; là, Rio ne put s'aider de son ballon, il fut second car la vitesse n'était pas son point fort. Troisième étape : elle testait la mentalité du sportif sur le terrain, c'est à dire découvrir son comportement, s'il ne jouait pas personnel mais en équipe et sa vision du jeu. Rio avait tout cela. Il joua et impressionna tous les recruteurs par son jeu de passes, par ses techniques et surtout par son courage et son envie de jouer au football. Il ne voulait pas marquer des buts comme tous les autres participants qui jouaient en voulant être des stars. Et ce fut grâce à cela qu'il gagna le tournoi. Il put accomplir son rêve, partir de la ferme et aller en Europe pour jouer au football. Quelques années plus tard, il fit venir ses frères qui purent vivre comme tous les Européens: aller à l'école comme tout le monde et jouer au foot dans des clubs de foot junior. Nicolas Fabrowski, 2 MPMI

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Le Livre de Paul Il était une fois un petit garçon qui s’appelait Paul et qui venait d’être placé dans un orphelinat car il était devenu orphelin à la suite d’une guerre. L’endroit où il allait désormais vivre était situé très loin de chez lui et il n’avait plus aucun ami, plus aucune personne sur qui il pouvait compter pour qu’il l’aide à surmonter, à traverser cette terrible épreuve. Quand Paul entra à l’orphelinat, il vit énormément d’enfants de toutes nationalités et de tous âges qui le regardaient étrangement, Paul ne se sentait pas rassuré dans cet endroit car il y avait une ambiance un peu malsaine et il sentait dans le regard des autres comme de la méfiance ou autre chose, quelque chose de plus profond encore, de plus inquiétant… Paul était très triste, il avait peur ; il avait beau regarder tout autour de lui pour voir si par hasard un autre enfant de son village qu’il connaissait se serait retrouvé dans le même endroit que lui pour la même raison que lui. Mais…non, rien à faire il ne reconnaissait personne, il ne voyait que des visages étrangers, visages qui continuaient à fixer le sien avec insistance, de manière très déplaisante et surtout très inquiétante. Puis très vite, il remarqua que toutes les personnes qui l’entouraient étaient très méchantes avec lui et Paul ne comprenait pas pourquoi. Paul était un petit garçon très timide et très intimidé, par ceux qui l'entouraient, il n’osa rien dire. Le soir venu alors qu' il allait s’endormir, il se rappela qu’un jour son papa lui avait raconté une histoire, une histoire vraie ! Où, quelque part dans une région de France, tous les habitants étaient de piètres personnages, des personnes très déplaisantes et qui ne connaissaient rien de l’amabilité. Le père de Paul lui avait parlé de ça pour le mettre en garde contre les habitants de cet endroit. Il lui avait dit de ne jamais y mettre les pieds car les habitants de cette région détestaient les étrangers et cela pourrait être très dangereux pour lui d’y aller car c’étaient des gens qui n’avaient aucun scrupule. Alors là, Paul se sentit terriblement seul et il allait très mal. Mais tout à coup il vit un objet sur l’étagère qui était accrochée contre le mur, un objet qu’il avait déjà vu chez lui, c’était un livre. En l'apercevant, il se rappela son rêve : il voulait devenir écrivain. Comme Paul était un enfant très courageux et qu’il avait envie de réaliser son rêve, il se donna du courage pour surmonter la mort de ses parents et affronter la vie à l’orphelinat. Mais le petit Paul était un petit garçon facilement intimidable, il n'osa pas parler et il lui fallut du temps pour s'habituer à quelque chose. Quand il chercha de l'aide pour réaliser son rêve, tout le monde l'ignora alors Paul fut contraint de se débrouiller seul, mais quand il chercha à se mettre à l'ouvrage tout le monde vint l'empêcher de travailler : le directeur, le personnel, les autres pensionnaires, tout le monde. Ils lui confisquèrent ses crayons, son papier.... mais Paul avait plus d'un tour dans son sac ; si tout le monde l'ignorait et ne voulait pas l'aider ce n'était pas grave, Paul était très débrouillard, et si le directeur ne voulait pas lui prêter de matériel, ce n'était pas grave car Paul trouverait toujours un moyen d'écrire son histoire. Mais pour cela, il fallait qu'il pense. Alors il s'allongea sur son lit et se mit à réfléchir et arriva à la conclusion suivante : s'il voulait vivre des jours meilleurs et surtout réaliser son rêve, il fallait qu'il quitte l'orphelinat. Mais il savait bien que personne ne le laisserait faire et il ne savait pas comment faire pour quitter cet endroit. Il se mit à pleurer lorsqu'il entendit une toute petite voix qui lui disait « Ne pleure plus petit garçon, je vais t'aider à t'en sortir ». C'était le livre qui était posé sur l'étagère accrochée au mur. Paul fut très agréablement surpris et il demanda : « Qui es-tu ? » Le livre magique répondit : « Je ne sais pas qui je suis, je n'ai pas de nom, je suis juste un livre magique qui parle et qui aime aider les personnes gentilles comme toi. Je vais te dire comment sortir. Sous ton lit se trouve une trappe, tu peux t'échapper loin de l'orphelinat » Alors petit Paul prit ses affaires, emporta le livre avec lui. Il l'appela Pierre. Quand il sortit du tunnel Paul se trouvait dans une autre région, une région où les personnes étaient très agréables. Tout le monde souriait, tout le monde le salua et lui proposa de la nourriture car ils virent qu'il avait très faim et tous les deux partirent à l'aventure. Très vite, ils rencontrèrent un 9


vieux monsieur qui habitait une petite maison. Paul l'interpella et lui expliqua sa situation. Le vieux monsieur qui s'appelait Henri, accepta de les aider car il vit que le petit Paul était un garçon très poli et très gentil. Il le fera à la condition qu'il soit sage, qu'il participe à la vie dans la maison. Le logis d'Henri regorgeait de réserves d'aliments et d'objets de toutes sortes car Henri aimait garder des choses chez lui. Durant plusieurs mois, Paul aida Henri. Le vieil homme le laissa accéder aux livres qu'il possédait dans sa bibliothèque. Paul trouva tout ce qu'il lui fallait pour écrire son livre, il y trouva des feuilles, des crayons... Tout était entreposé dans un immense grenier. Mais surtout il y avait là une quantité phénoménale de livres de toutes sortes : des romans, des contes, des romans d'aventures, de la poésie et des documentaires relatant le vécu des aventuriers. Paul se mit à tout lire. Quand il eut assez d'informations, il écrivit son livre. Benoit Gilbert, 2 MPMI

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Justice Il était une fois un monde dans lequel chacun de vos choix et de vos actes déterminaient ce que vous étiez. Un monde qui évoluait en temps réel en fonction de vos moindres gestes. Au village d'Okval vivait un petit garçon de dix ans, nommé Mathias. Il devait acheter un cadeau pour sa sœur Eowyn, mais il n'avait pas d'argent; alors son père lui proposa de faire des bonnes actions ; pour chacune, il aurait une pièce d'or. Un jour, tandis qu'il essayait de faire sa première bonne action dans la ferme du village un petit garçon l'incita à faire peur au troupeau qu'il gardait. Alors Mathias le fit, ce fut la seule mauvaise action qu'il réalisa. Ensuite il en accomplit trois bonnes de suite : en urgence, il courut chez le sorcier qui sauva une bête du troupeau du voisin, il aida sa mère à laver le sol de sa maison et il aida son père à réparer la charrette qui permettait d'aller au marché. Son père le récompensa donc de trois pièces d'or. Il alla directement chez le menuisier acheter une poupée en bois pour l'offrir à sa sœur et la rejoignit dans un champ où ils jouaient souvent, près de la porte d'entrée du village. Mais au moment où il voulut lui offrir son cadeau, Eowyn cria : « Vite, cache-toi. » Des bandits avaient débarqué dans le village. Ils tuèrent tous les habitants sauf la mère et la sœur de Mathias qu'ils enlevèrent et emmenèrent dans leur camp. Mathias sortit de sa cachette et c'est là qu'il vit le village en sang et en flammes. Puis venant on ne sait d'où, apparut Tonnerre, un héros électrique; il avait le pouvoir de maîtriser la foudre, il était très grand et très musclé... Tonnerre recueillit Mathias et l'emmena à la Guilde. La Guilde était un endroit où l'on rassemblait les élus comme lui. Et oui Mathias était le seul à pouvoir libérer son village des forces des bandits. Pendant dix ans, il eut un entraînement dur, une éducation sévère. Malgré tout, la Guilde était sa seule famille, son foyer. A la fin des examens, le maître de la Guilde le félicita car il avait obtenu le livre de la Guilde qui signifiait qu'il était l'un des heureux élus possédant suffisamment de potentiel pour devenir un apprenti héros. Au début, il choisit de petites missions comme protéger les pique-niqueurs des abeilles géantes, protéger la marchandise des marchands contre les voleurs... Il réalisait toutes ces petites missions avec succès, puis d'étape en étape sa force et son habilité augmentèrent ; il était maintenant connu de tous. Le moment était venu pour Mathias d'aller libérer sa mère et sa sœur ainsi que son village. Il se déguisa en bandit pour mieux passer inaperçu dans leur camp. Arrivé chez les ennemis, il s'introduisit dans la salle du chef qui se nommait Delame, on l'appelait ainsi car il n'avait pas de bras, mais à la place il avait deux gigantesques lames en acier; tout le monde avait peur de lui sauf Mathias dont le courage était énorme. Une fois devant le chef, il lui révéla son identité et le défia en duel jusqu'à la mort. Ils commencèrent tous les deux à se battre à l'épée, le combat fut très dur. C'est à ce moment là que Mathias réalisa qu'il ne pouvait pas le battre par la force. Alors il dirigea Delame en dessous d'une poutre qui était suspendue à une corde. Delame se tenait juste en dessous de la poutre et là Mathias coupa la corde, la poutre tomba sur Delame qui mourut sur le coup. Justice était faite : Mathias retrouva sa mère puis sa sœur qui malheureusement était devenue aveugle car elle avait tenté de fuir. Pour la punir, Delame lui avait crevé les yeux. Mais Mathias était heureux d'avoir retrouvé sa famille et d'être devenu un héros. A partir de ce jour, les habitants du village d'Okval vécurent en paix. Il ne faut donc jamais perdre espoir. Pierre-Yves Noirbent, 2 MPMI

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L'histoire du trésor perdu Il était une fois un tout petit garçon nommé Christophe, âgé de treize ans. Il avait de grandes oreilles pointues et c'était un nain. Il vivait dans un village très lointain. Tout le monde se moquait de lui de sa petite taille et de ses oreilles. Les enfants du village et de l'école riaient toujours quand ils passaient devant lui. Un jour, le chef de sa tribu, la tribu des grands nains, organisa une réunion pour dire à Christophe qu'il serait envoyé en mission. Le chef avait entendu parler d'un trésor et il adorait la richesse. Dès que le petit garçon vit les serviteurs de son chef, il les suivit discrètement. Il les vit entrer dans le bureau de ce dernier. Christophe écouta à la porte sans se faire remarquer et brusquement il entendit parler du trésor. Le chef dit aussi : « S'il arrive à accomplir cette mission, plus personne ne devra se moquer de lui, ce sera sa récompense et en prime vous lui direz que je lui donnerai 7 pièces d'or ». Et en ce temps là, c'était une somme énorme. Il dit également : « C'est très dangereux, il lui faudra traverser une grande forêt et escalader un pic ». Puis le chef demanda à ses serviteurs d'aller chercher Christophe. Ils ouvrirent la porte mais il avait déjà disparu sur la route. Il avait emporté son sac rempli de choses utiles sans oublier son poignard fétiche. Christophe courut dix kilomètres. Épuisé, il s'arrêta de courir et marcha pour ne pas perdre de temps. Il prit une bouteille d'eau dans son sac qu'il avait préparé avant de partir. Il avait assez de nourriture et d'eau. Quelques heures plus tard il arriva devant une grotte, et essaya d'entrer mais un dragon nommé Eragon en surgit. Le nain discuta du trésor avec le dragon et lui demanda de l'aider. Il lui proposa deux pièces d'or en récompense. Le dragon accepta mais lui dit : « Garde tes pièces! _ D'accord mais que veux-tu à la place ? _ Être ami avec toi car je n'en ai pas, je suis seul, je ne sais même ce qu'est un ami tellement ça fait longtemps que je vis ici seul. _ Je serai ravi de t'avoir comme ami. » Et ils s' en allèrent à la recherche du trésor. Ils marchèrent et discutèrent de leur vie. Ils arrivèrent enfin devant une sorte de tunnel très sombre, effrayant mais rien ne les arrêta pour l'instant. A peine entrés, ils rencontrèrent des créatures inconnues très féroces. Grâce aux flammes du dragon et au poignard de Christophe, ils combattirent côte à côte et réussirent à les vaincre. Comme il faisait très noir, le dragon crachait des flammes pour éclairer le tunnel qu'ils purent traverser. Arrivés presque au bout, ils retrouvèrent la lumière du jour. Ils avaient encore soixante kilomètres à parcourir. Ils marchèrent et arrivèrent au pied de la montagne. Aussitôt, des cobras venimeux les attaquèrent. Eragon avait la phobie des cobras et Christophe dut se battre seul. Il réussit à trancher trois têtes et le quatrième serpent dit : « Si tu me laisses la vie sauve, je t'indiquerai le chemin du trésor. » Ce que fit le cobra. « Vous devrez marcher cinq mètres et vous verrez devant vous un rocher en forme d'ours. Faites-le glisser sur la gauche et vous découvrirez une brèche qui vous mènera devant un buisson en forme de cobra. Écartez les branches en vous méfiant des épines et vous pourrez entrer dans la grotte ». Christophe et son ami Eragon suivirent les indications du cobra, trouvèrent le buisson, écartèrent les branches en faisant attention aux épines. Ils s'approchèrent d' un coffre en or, très joli ,entouré de chaînes et de cadenas très solides qu'ils n'arrivèrent guère à ouvrir sur place. Eragon rappela : « Les dragons savent voler et comme on est amis depuis trois jours déjà tu peux monter sur mon dos avec le trésor. » Il prit son envol. Christophe lui indiqua la route jusqu'à son village. Les habitants crurent d'abord que c'était un dragon méchant mais ils comprirent que c'était l'ami de Christophe car ce dernier s'était montré juste à temps. Eragon atterrit et Christophe fit les présentations. Ils offrirent le coffre au chef qui appela un de ses serviteurs et lui demanda d'aller 12


chercher un outil chez le forgeron du village. Le coffre fut ouvert et ils découvrirent des graines, de simples graines. Très déçus, ils décidèrent de les planter quand même. Quinze jours plus tard, le champ était couvert de hautes plantes. Ils les coupèrent et récoltèrent les racines. Ils les broyèrent et les femmes confectionnèrent des galettes avec cette poudre mélangée à du lait de vache. C'était délicieux. Tous se régalèrent. Le chef du village déclara d'un ton solennel : « A dater de ce jour nous ne nous moquerons plus du physique de Christophe, le héros du trésor perdu. » Marc Robak, 2 MPMI

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La mobylette magique Il était une fois un jeune garçon qui s'appelait Emmanuel, il était en dernière année, dans un lycée technique près de Bruxelles. Emmanuel était très mauvais en français et en mathématiques, il détestait tout particulièrement son professeur de math parce qu'il l'humiliait à chaque fois qu'il avait une mauvaise note. Emmanuel n'aimait pas deux camarades de sa classe, un qui s'appelait Pirot, et un autre qui s'appelait Patrice, tous les deux l'insultaient. De nombreuses injures ne lui plaisaient pas, surtout devant une très jolie fille qui s'appelait Sabine. Emmanuel aimait bien cette fille, mais elle avait un copain, un copain qu'Emmanuel ne pouvait voir. Pourquoi ? Parce que tous les soirs, Sabine l'attendait, un casque à la main. Sabine repartait en moto avec son copain, tandis qu'Emmanuel repartait sur sa mobylette toute déglinguée. Tous ses camarades et Sabine ne savaient pas qu'il était soudeur, un secret que personne ne connaissait. Deux semaines s'écoulèrent, Emmanuel voyait toujours Sabine sortir des cours avec son casque à la main. Un samedi, il voulut lui parler mais il n'osa pas, alors il décida de métamorphoser sa mobylette mais il lui fallait une très bonne tête et une véritable fortune pour la transformer. Toutes les fins de semaine, Emmanuel bricolait sur son projet. Un jour, Emmanuel demanda à son professeur de productique de lui faire quelques pièces sur un grand tour. Mais Emmanuel ne pouvait pas faire les pièces en cours d'atelier sinon sa classe le remarquerait, alors il les fabriquait pendant les heures où il n'avait pas cours, comme le samedi matin. Tous les soirs, à la sortie de l'école, Emmanuel rentrait chez lui, posait son sac et allait dans son garage, il s'arrêtait devant sa mobylette et lui parlait « Bientôt tu vas devenir la plus belle mobylette et la plus puissante de la ville ». Un jour, Emmanuel sortit de son garage et au moment où il fermait la porte, une lumière étincelante en sortit. Emmanuel fut ébloui par la lumière ;Emmanuel ne bougea plus d'un poil, il était envoûté par la lumière. Lorsqu'elle disparut, il ferma la porte et rentra chez lui. Le lendemain, Emmanuel se réveilla avec joie, il déjeuna et alla à l'école avec bonheur. La première heure de cours se passa tranquillement, mais durant la deuxième heure, le comportement de Pirot empira. Il lui lança des boulettes de papier; Emmanuel se retourna vers Pirot et lui dit à voix haute : « Tu vas arrêter sale fainéant ». Sabine se retourna vers Emmanuel avec un très grand sourire, Emmanuel devint tout rouge. Pirot était très jaloux. A la sortie du cours, Pirot alla voir le copain de Sabine et raconta qu'Emmanuel draguait Sabine. Le lendemain Emmanuel se rendit dans son garage et parla à sa mobylette : « Je sais que tu es magique alors je voudrais que tu aies des ailes pour voler ». La mobylette bougea dans tous les sens, Emmanuel se recula et une lumière étincelante réapparut autour de la mobylette, des ailes sortirent magiquement. Emmanuel se releva et dit : « Ça alors c'est fantastique ». La nuit tombée, Emmanuel prit sa mobylette, la démarra et partit à la recherche de Sabine. Emmanuel roula et un barrage de voitures apparut devant lui, alors Emmanuel pris de panique et ne sachant pas où aller dit à sa mobylette : « Envole-toi, sors tes ailes ». Sa mobylette sortit ses ailes, ils s'envolèrent au-dessus du barrage et se posèrent à nouveau sur terre. Emmanuel avait un très grand sourire et la mobylette roulait à une vitesse vertigineuse. Personne ne savait qui était sur la mobylette; Emmanuel était habillé d'un costume noir, pailleté et d'un casque qui cachait son visage, sauf ses yeux. Emmanuel arriva devant la maison du copain de Sabine, mais pour lui c'est un ex-copain. Emmanuel descendit de sa mobylette et alla vers la porte. Au moment où il voulut frapper, elle s'ouvrit et un de ses ennemis sauta sur lui. Emmanuel essaya de se débattre mais il n'y arriva pas, alors il cria après sa mobylette et elle arriva vers lui, sortit ses ailes et une aile tapa sur la tête de l'ennemi qui tomba par terre. Emmanuel le retourna pour regarder qui il était. C'était Pirot. Emmanuel entra dans la maison pour récupérer Sabine qui était attachée sur une chaise, il la détacha, la porta sur ses épaules et sortit. Mais à l'extérieur de la maison, les deux autres ennemis l'attendaient. Emmanuel appela sa mobylette, elle vola dans les airs et descendit en pointe vers les 14


ennemis et l'un deux reçut un coup d'aile sur la tête et tous les deux tombèrent. Emmanuel monta sur son engin avec Sabine et s'envola pour rentrer chez lui. La mobylette se posa et rentra dans le garage. Sabine et Emmanuel descendirent et ils entrèrent dans la maison. Sabine se retourna vers Emmanuel et dit : « Tu es le garçon le plus intelligent et le plus courageux que j'ai jamais rencontré ». Alors Sabine embrassa Emmanuel et dit : «Je t'aime, tu seras l'homme de ma vie ». Sabine et Emmanuel vécurent heureux et en toute tranquillité. Anthony Rossini, 2 MPMI

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Super Fennec

Il était une fois dans une forêt très feuillue, très sombre, un fennec qui s'appelait Fenouille. Il était solitaire, sans ami. Chaque jour, il se levait, n'avait pas le goût de vivre. Un jour, il décida de faire un tour dans la forêt. Il marcha, marcha, marcha sans savoir où le chemin le mènerait. Soudain à l’horizon, il aperçut une colline toute illuminée, c'était la ville. Une idée lui traversa l'esprit : aller voir les humains. Il prit son courage à quatre pattes et partit à la découverte de cette étrange espèce. Il descendit la colline et il se promena de longues heures dans la ville. Il entendit un bruit : c'était l'aboiement d'un chien qui discutait avec une chatte. Fenouille s’approcha d' eux avec crainte. Diego, le chien, regarda Fenouille et lui dit : « Bonjour qui es-tu ?». Fenouille fut surpris que le chien lui parle avec une si grande facilité et il dit: « Moi cest Fenouille ». La chatte avait des petits, l'un d'entre eux avait été kidnappé par un maléfique faucon. Fenouille et Diego décidèrent d'aider cette maman en détresse. Ils partirent à la recherche du chaton. Fenouille cherchait un moyen rapide de locomotion. Il aperçut une mobylette dans une sombre et lugubre rue, il décida d'aller la démarrer, fit un bruit épouvantable et, à sa grande stupeur, elle parla : « Aaaahhh j'ai bien dormi ». Fenouille et Diego étaient bouche bée, elle leur dit : « Montez ». Ils l'enfourchèrent et ils se sentirent soulevés dans les airs; ils virent qu'elle pouvait voler. Puis d'un éclair ils s'envolèrent dans les nuages. Elle les conduisit à la demeure de Balbuzard, une grotte très lugubre. Ils avancèrent vers Balbuzard et virent le faucon qui dormait avec la clé de la cage du chaton autour du cou. Alors Fenouille la lui prit très discrètement. Mais, en ouvrant la cage, la porte grinça. Balbuzard se réveilla et les surprit. Il les poursuivit avec ses griffes acérées. Ils montèrent sur la mobylette et filèrent se cacher dans les nuages. Balbuzard les avait perdus de vue. C'est alors que Fenouille et Diego revinrent avec le chaton. Tout le monde, depuis ce jour, appela notre héros « Super Fennec ». Frédéric Delhaye, 2 MPMI

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Les enfants poissons C'était un soir, les parents étaient partis dîner au restaurant. Leurs enfants Fly et Stella étaient surveillés par leur tante Anne et leur cousin Chuck. Fly avait 12 ans, il aimait faire un peu ce qu'il voulait. Ce jour-là, il décida d'aller à la pêche sur des rochers non loin de chez lui mais sa tante Anne refusa car elle n'était pas en forme et cela était dangereux. Alors Fly bouda. Quelques instants plus tard la tante s'endormit; Fly en profita pour prendre sa canne à pêche, et partir avec sa petite sœur et son cousin. Mais peu de temps après leur arrivée, la marée haute était là ; les trois enfants paniquèrent, se posèrent sur une île minuscule où restait un ancien fort. Après une bonne heure d'endurance, ils découvrirent dans le rocher un passage secret. Ils aperçurent un grand bateau abandonné. Curieux, ils pénétrèrent à l'intérieur et découvrirent plusieurs aquariums avec beaucoup de poissons. Ils virent plus loin un homme en blouse blanche. Ils allèrent le voir et lui demandèrent ce qu'il faisait. L'homme répondit : « Tout d'abord je me présente, je suis le Professeur Crevette, je fabrique des produits chimiques et vous qui êtes-vous ? _Moi, je suis Fly, j'ai 12 ans. _ Moi je suis Stella, j'ai 6 ans je suis la sœur de Fly et la cousine de Chuck. _ Chuck ? _ Oui Chuck c'est moi, j'ai 12 ans aussi. » Le Professeur leur parla mais Stella était plus préoccupée à chercher à boire que d'écouter le Professeur. Elle trouva une bouteille de couleur rose, la but et se transforma en une étoile de mer. Fly se demanda où était sa sœur. Le Professeur et Chuck se mirent à sa recherche aussi puis le Professeur s'aperçut que la potion avait été avalée. Tout en cherchant, Fly frappa dans ce qu'il croyait être une peluche en forme d'étoile; cette peluche tomba dans l'eau de la mer. Le Professeur expliqua ce que pouvait faire la potion et Fly se mit à réfléchir et se dit alors qu'il avait peut être frappé sa sœur et qu'elle était tombée dans les profondes eaux de la mer. Fly plongea dans l'eau pour chercher sa sœur tandis que le Professeur et Chuck prirent une barque et se mirent à sa recherche mais une tempête éclata. Chuck ne savait pas nager. La barque se retourna mais juste avant de tomber à l'eau, Chuck avala le contenu d'une fiole que le Professeur avait emportée avec lui. Il se transforma en poisson et alla à la recherche de Stella. Le Professeur Crevette nagea et rejoignit, épuisé, son laboratoire où il prépara l'antidote. Un peu plus tard, de leur côté, Chuck, Fly et Stella se retrouvèrent; ils s'amusaient au fond de l'eau avec beaucoup d'autres poissons quand arriva un énorme et horrible requin qui venait pour les manger. « Fuyons !! », s'exclama Fly. Le requin était toujours derrière eux, Fly et sa petite famille virent un rocher devant eux, se dispersèrent mais le requin le prit en pleine tête et fut assommé. Du côté des enfants, tout allait bien jusqu'au moment où ils tombèrent nez à nez avec un crabe géant, les pinces tranchantes comme des lames de rasoir. Une fois le crabe disparu, sur le chemin, ils rencontrèrent une baleine, et ils se dirent : « On va encore se faire attaquer ». La baleine leur répondit : « Non , je suis là pour vous aider à rentrer chez vous, car vous avez fait tomber votre fiole de potion et quand j'en ai bu j'ai réussi à parler ». Les trois poissons ravis se dépêchèrent de monter sur son dos, lui indiquèrent le chemin pour rejoindre le fort, prirent l'antidote que le professeur Crevette avait préparé, et reprirent une apparence humaine. Guillaume Verchain, 2 MPMI

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NANCY

Il était une fois une jeune fille qui se prénommait Nancy. Elle était vraiment magnifique, elle était blonde aux yeux bleus mais elle avait vraiment un gros défaut : elle avait un gros nez. Elle s'habillait décolleté avec une mini-jupe et avait l'air provocante. Elle était agressive, elle maltraitait tout le monde. En effet les gens admiraient sa beauté, mais elle n'aimait pas qu'on la regarde, parce qu'elle ne s'aimait pas elle-même. Un jour qu'elle sortait d'une boutique, elle rencontra Tino qui était âgé de 25 ans. Il était brun aux yeux bleus. Ils firent connaissance et une semaine plus tard, Tino demanda à Nancy si elle voulait bien être sa petite amie. Mais elle ne voulait pas car elle croyait qu'elle n'était pas assez mignonne pour lui. Donc Tino lui lança un défi : elle devait s'inscrire au concours de « Miss beauté ». Une fois inscrite, une jeune fille, qui se prénommait Marina, brûla le visage de Nancy pour gagner le concours, mais une fée apparut et lui dit: « Fais un vœu ! _Je souhaite que mon visage ne soit plus brûlé ». Elle alla sur le podium et gagna puis elle reprit confiance en elle. En se regardant dans le miroir, elle se trouva très belle. Tino lui redemanda pour qu'elle soit sa petite amie et elle lui répondit :« Oui je veux bien être ta petite amie ». La fée réapparut et lui dit:« Je vais te donner un conseil, tu dois toujours avoir confiance en toi, même si les gens parlent, aie toujours confiance en toi ». Elle suivit le conseil de la fée, et ainsi elle vécut heureuse . Laurie Cardon, 2 ET2

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Balto et les ennuis Il était une fois dans un village lointain, là où ne vivaient que des nains, un géant qui se surnommait Balto. Il mesurait quatre mètres cinquante et pesait quatre-vingts kilos, il avait un frère surnommé Bartok qui, lui, mesurait un mètre cinquante comme tous les autres nains du village. Âgé de dix-sept ans, Bartok voulait suivre son frère partout pour qu'il ne se sente plus seul. Balto, qui était le plus grand de son village et qui faisait tout de travers, était détesté par les villageois. Il décida de partir pour trouver une source qui pourrait le rendre plus petit, afin d'être de la taille de son petit frère. Le lendemain matin, Balto se mit en route, accompagné de son frère, pour chercher la source qui lui permettrait de rapetisser. Arrivés au pied d'une falaise, Balto dut porter son frère pour sauter par-dessus celle-ci. Bartok dit alors : « Heureusement que tu es si grand, Balto, jamais nous n'aurions traversé le précipice ! ». Balto et Bartok s'arrêtèrent pour faire une pause, ils rencontrèrent deux femmes qui bloquaient l'entrée de la vallée qui se trouvait juste avant la forêt. Elles leur présentèrent la condition de leur passage qui reposait sur une énigme : « Si vous arrivez à résoudre l'énigme, nous vous laisserons passer, si vous n'y arrivez pas, vous serez obligés de travailler pour nous ». A ces mots, Bartok avança et dit : « Nous n'avons pas le temps de répondre à des devinettes, nous devons trouver une source pour faire rapetisser mon frère ! ». La plus jeune des femmes, qui se nommait Marina, dit à sa sœur Marianne : « S'ils trouvent la devinette, on les laisse partir et on leur dit où se situe la source ». Donc les deux sœurs posèrent la devinette : « Quel animal marche avec quatre pattes le matin, deux pattes le midi et trois pattes le soir ? ». Balto ne répondit pas car il n'était pas très intelligent donc c'est Bartok qui répondit : « l'animal,c'est un homme car le matin c'est un bébé, le midi c'est un jeune homme et le soir un vieil homme avec une cane ! ». Les deux sœurs firent une drôle de tête car jamais personne n'avait trouvé la réponse à cette énigme. Les deux sœurs tinrent leur promesse. Avant de les laisser partir, elles leur dirent où se trouvait la source. Marianne dit : « La source se trouve au sommet du mont Glaglas ». Balto et Bartok repartirent, ils traversèrent la forêt et arrivèrent au mont Glaglas, là ils découvrirent avec stupeur que la source qui avait le pouvoir de rapetisser était asséchée. Balto fut triste et se lamenta : « Vais-je rester grand toute ma vie sans amis ? Personne ne m'aime, tout le monde se moque de moi et tout le monde me déteste ! ». Bartok réfléchit et réconforta son frère : personne ne te déteste, c'est seulement que tout ce qu'on construit, tu le détruis, tu es juste maladroit ! » Bartok réussit avec ces mots à consoler son frère qui finit par dire : « Alors rentrons ! ». De retour au village, ils entendirent des voix apeurées, les villageois étaient effrayés. D'énormes pierres dévalaient la montagne, Balto se précipita et les jeta toutes avant qu'elles n'atteignent le sol. Il avait sauvé le village. Gwendoline Boucaut, 2 ET2 /

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Il était une fois une jeune fille qui s'appelait Abby et un garçon qui s'appelait Tony. Elle était châtain, lui plutôt brun. Ils s'étaient rencontrés un an et demi auparavant. Par un beau jour du mois de mai, je crois bien que c'était le 7, le jour de la grande fête foraine de notre belle ville, Abby devait aller voir Tony qui lui avait donné rendez-vous près de la grande et magnifique voiture volante. Mais Abby ne pouvait malheureusement pas y aller car elle venait de se faire disputer, en effet elle n'avait pas répondu correctement à ses parents. C'est pour cette raison qu'elle était consignée. Quand ses parents prononcèrent la punition, Abby courut dans sa chambre et s'enferma à double tour. Alors elle se souvint que dans l'un de ses rêves, elle allait se couper mais elle ne souvint plus comment cela se passait. Alors elle s'avança vers son bureau, elle prit une feuille de couleur blanche et commença à dessiner dessus. Mais tout à coup, elle vit que sa feuille blanche commençait à devenir rouge, elle ne comprit pas comment cela se faisait. En levant son bras, elle vit que son poignet était en sang. Alors, elle prit un mouchoir et courut dans la salle de bains pour arrêter le saignement. Mais elle n'y arriva pas, et c'est à ce moment-là qu'Abby tomba sur le sol, comme endormie. Ses parents, qui entendirent un bruit sourd au premier étage, coururent pour voir ce qui s'était passé. Ils découvrirent Abby, allongée sur le sol. Sa mère vit alors le poignet de sa fille, son père courut vers le téléphone et appela une ambulance. Alors Abby vit apparaître devant elle, dans l'ambulance, un être démoniaque du nom de Diaboliko. Il lui parla et lui expliqua que si elle le voyait ce n'était que parce qu'elle était morte. Diaboliko lui dit: « Tu peux revivre à une seule condition ! Trouve Carie, c'est une fille très précieuse pour moi, c'est ma fille, retrouve-la » Abby accepta la proposition de Diaboliko,et lui demanda comment elle allait la retrouver. Il le lui expliqua. Abby chercha pendant de longs mois la fille de Diaboliko mais ne la trouva pas. Abby qui était très triste de ne pas avoir retrouvé la petite fille, alla se promener dans la ville pour se changer les idées. En passant dans une ruelle, Abby vit une petite fille assise sur le sol humide, adossée à un mur de pierre. Elle vit que la petite fille jouait avec des petits morceaux de carton humide. Elle qui n'aurait jamais pensé s'arrêter pour parler à une petite fille comme ça se dit : « Il ne me reste peut-être plus beaucoup de temps à vivre, peut-être que je pourrais lui parler un peu vu que je n'ai pas retrouvé la petite fille de Diaboliko ». Elle s'assit prés d'elle et commença à lui parler. La petite, qui n'avait sûrement jamais eu personne qui se mette à coté d'elle, se mit à pleurer. Abby sortit un mouchoir de sa poche et le lui donna. La petite lui raconta que depuis la mort de son père, elle s'était retrouvée à la rue et que cela allait bientôt faire un an qu'elle était dehors. Abby vit arriver devant elle diaboliko qui la remercia d' avoir retrouvé Carrie et qui lui promit la vie sauve ». Abby remercia mille fois diaboliko. Abby et la jeune fille devinrent très vite de bonnes amies. Gwenaelle Caron, 2 ET2

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Il était une fois Vins, un jeune homme de quinze ans. Ses cheveux était châtains. Il n'était pas très grand, il était gentil et amusant. Il faisait du foot en club où il s'entendait bien avec tout le monde. Il avait des lunettes mais c'était ça son problème, car à l'école tout ses amis lui demandaient de les enlever. Mais il ne pouvait pas, car s'il les enlevait, il allait se transformer en un horrible monstre puant qui ferait fuir tout le monde. Et c'est pour ça qu'il fallait qu'il trouve une solution, donc il demanda à son ami Crunch qui avait toujours plein d'idées, celui-ci lui expliqua qu'il fallait qu'il retrouve la vue. Il lui dit qu'il fallait qu'il aille dans la forêt aider la vieille en détresse. Vins remercia Crunch de ses conseils. Arrivé devant la forêt, il ne voulut plus tellement y aller. Cette forêt était effrayante pleine d'arbres morts, on y entendait des cris d'horreur, des bêtes sauvages, puis il prit son courage à deux mains, et entra dans la forêt. Il marcha pendant des heures. Soudain il entendit un cri au loin : on appelait au secours. Il suivit le cri et trouva la vieille dame qui s'était perdue. Il la ramena à l'entrée de la forêt et, avant de partir, la vieille dame lui dit : « touche l'arbre à l'écorce rouge et ton problème sera réglé ». Vins se mit en quête de l'arbre rouge. Il se dit que tout avait un rapport avec ses lunettes, il les enleva puis se mit à courir sans raison comme s'il était attiré par quelque chose. Il arriva devant l'arbre à l'écorce rouge, le toucha, et eut la vision d'un gros caillou. Il rassembla ses forces, souleva le rocher et trouva la potion. Il la but puis tomba à terre, évanoui. Il se réveilla dans son lit sans lunettes. Vins mit ses lunettes, les enleva et se rendit compte qu'il était redevenu tout à fait normal. Le lendemain en arrivant à l'école tous ses amis lui demandèrent d'enlever ses lunettes. Il les enleva et il ne se passa rien. Vins était très content de sa nouvelle vie, il oublia vite son passé et vécut heureux jusqu'à la fin de sa vie. Maxime Féghouli, 2 ET2

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Il était une fois un nain qui s'appelait Pompon. Âgé de 123 ans,il était petit et beau. Pompon était marié et il avait deux enfants. Mais Pompon avait un gros défaut : il était mauvais joueur. Quand il perdait, il devenait fou, taclait tout le monde et blessait ses adversaires. Il faisait perdre son équipe et son entraîneur, Jean, ainsi que ses coéquipiers en avaient assez. Jean voulait trouver une solution et le convoqua dans les vestiaires après le match. L'entraîneur lui dit : "tant que tu n'auras pas trouvé une solution pour te calmer, tu resteras sur le banc de touche". Pompon le nain était très déçu parce qu'il avait été sélectionné dans l'équipe de France des vétéran et il devait rester sur le banc de touche. Pompon demanda à son entraîneur ce qu'il pouvait faire. L'entraîneur lui dit : « Il y a une solution. Mon grand père me disait toujours qu'il existait une coupe qui s'appelait la coupe du fair-play. Elle se trouve derrière la montagne gagnante et il me disait que celui qui arriverait à passer toutes les épreuves pourrait la gagner et devenir le meilleur joueur ». Pompon se mit en quête de la coupe du fair-play. Il partit, accompagné de son entraîneur vers la montagne gagnante. Ils arrivèrent dans une grande forêt maléfique. Ils entrèrent dans la forêt, morts de peur. La première épreuve consistait à répondre aux questions posées par trois arbres « Quelle équipe a gagné la coupe du monde 1998 ? ». Pompon réfléchit pendant quelques secondes et répondit : « Ah oui bien sûr c'est la France! ». Pompon avait bien répondu à la première question. « Pompon pourquoi es-tu mauvais joueur à ce point ? _Si je suis mauvais joueur à ce point c'est parce que je n'aime pas perdre _Maintenant pourquoi à chaque fois tacles-tu tout le monde ? _Parce que les joueurs m'énervent à bien jouer donc j'ai envie de les blesser ». L'arbre le fixa et dit à Pompon « Pompon tu as réussi avec brio ta première épreuve ». Pompon fut très content et partit vers le terrain de football aux joueurs fous. En chemin, il se trouva des amis qui voulurent aider Pompon à passer ses épreuves. Pompon entra sur le terrain en arbitre. Pompon arbitra un match où tous les joueurs étaient comme lui et Pompon comprit que s'énerver sur un terrain rendait un match inintéressant. Pompon arbitra très bien car il comprit que le football était surtout un sport d'équipe. Il alla vers la montagne gagnante pour sa troisième et dernière épreuve : elle consistait à expliquer à des jeunes comment ne plus être mauvais joueur. Il arriva à la montagne gagnante et vit les joueurs à qui il devait apprendre à être fair-play. Il se dit « je vais avoir du travail ». Il appela les joueurs, leur raconta son parcours et toutes les épreuves qu'il avait du passer pour comprendre que le football est un sport d'équipe et qu'il faut avant tout respecter les adversaires. Soudain Pompon vit une belle et grande lumière jaune et là son plus grand rêve se réalisa. La coupe du fair-play apparut sous ses yeux. Pompon retourna dans son village natal avec la coupe qu'il porta fièrement et, une fois arrivé, il fit la fête avec ses amis et sa famille. Aurélien Legrand, 2 ET2

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Il était une fois un garçon nommé Vérel. Il était très malin, mais il était minuscule. Il avait un copain, un cocotier. Il habitait à Tahiti, il vivait heureux mais il voulait découvrir le monde. Un beau jour, Vérel et son cocotier décidèrent de voyager en Martinique. Ils prirent une barque, naviguèrent sur la mer des Caraïbes, mais s'échouèrent en Guadeloupe, c'était une petite île où il n'y avait personne d'autre que des animaux qui parlaient. Ils avaient dû nager jusqu'à l'île et ne pouvaient pas repartir à Tahiti. Il fallait construire un radeau. Mais, très vite, ils eurent faim. Comme il n'y avait que des animaux qui parlaient une langue étrange, Vérel qui était intelligent et rusé, les écouta. Il apprit leur langue en très peu de temps et leur dit qu'il ne pouvait pas monter sur le cocotier car il était minuscule. Il demanda aux animaux de ramener à manger : « Il y a des noix de coco, prenez-en et donnez-les nous ». Vérel mangea les noix de coco et reprit des forces. ll demanda aux animaux de l'aider : ils devaient aller chercher du bambou dans la forêt,pour construire un radeau, mais il avait peur d'y aller tout seul,. Les animaux aidèrent Vérel à faire un radeau. Comme ils n'avaient pas de corde Vérel enleva ses lacets de chaussures pour accrocher les branches et les feuilles. Ils mirent un jour pour faire le radeau. Ils le mirent à l'eau mais le radeau avait quelques fuites, ils réparèrent les fuites et repartirent sur le radeau à Tahiti. Majid Razi, 2 ET2

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Brian, un garçon pas comme les autres Il était une fois un jeune homme qui portait le nom de Brian. C'était un garçon comme les autres mais il avait un secret. Il possédait en réalité de très grands pouvoirs qu'il avait sûrement acquis par l'un de ses ancêtres. A cette époque là, plus personne ne possédait de pouvoirs comme Brian, par conséquent, il avait peur du regard des autres. Si jamais il le dévoilait, il pensait que ses proches l'auraient considéré comme un monstre. Il possédait une force extraordinaire et avait un pouvoir de télékinésie, il pouvait faire bouger n'importe quel objet par la force de son esprit. Il est vrai que ses pouvoirs étaient immenses mais Brian en avait assez, il voulait absolument s'en débarrasser pour ne plus vivre dans le mensonge. Il demanda à ses parents un moyen de s'en débarrasser à tout prix. Son père lui raconta l'histoire d'un mage qui vivait dans les montagnes et qui pourrait l'aider. Mais avant de partir à la recherche de ce mage, il devait malgré tout confier son secret à quelqu'un car il ne pouvait pas partir à l'aventure seul. Il se tourna alors vers son ami d'enfance Willy. Lorsque Brian lui confia son secret, Willy lui reprocha de ne pas lui en avoir parlé plus tôt. Même si elle est différente, il faut accepter une personne telle qu'elle est. Après avoir longuement discuté sur le sujet, nos deux compagnons se mirent en route en direction de la montagne du mage. Arrivés devant le temple du mage, Brian se précipita pour entrer et le voir. Une fois devant le mage, les deux héros expliquèrent au mage que Brian voulait se débarrasser de ses pouvoirs, peu importait le prix à payer. Le mage leurs dit que le seul moyen était de transmettre ses pouvoirs à quelqu'un : 'il ne pouvait pas les perdre car ils étaient trop précieux. Brian était content mais ça le gênait de les transmettre à une personne qu'il ne connaissait pas. Le mage lui proposa alors de les lui confier en promettant qu'il en ferait bon usage. Le mage prépara la potion et Brian lui confia ses pouvoirs. Aussitôt, le mage ricana et partit en courant. Face au mage qui les avait trahis, Brian et Willy ne pouvaient que s'enfuir et trouver un moyen de récupérer les pouvoirs Ils retournèrent tout deux chez les parents de Brian pour leur demander ce qu'ils pouvaient faire. Les parents de Brian furent furieux d'apprendre qu'il avait fait confiance à un inconnu. Ils leur dirent que le seul moyen pour Brian de récupérer ses pouvoirs était de faire boire la même potion au mage. Une fois la potion faite, les deux héros décidèrent de s'inviter au bal que le mage organisait dans son manoir. Brian et Willy se trouvèrent tous deux une déguisement pour ne pas se faire repérer à la soirée. Willy réussit à mettre la potion dans le verre du mage qui les avait trahis. Lorsque le mage but, Brian récupéra ses pouvoirs. Le mage, furieux, se mit à crier que Brian était un un monstre et qu'il possédait des pouvoirs atroces. Mais les personnes invitées au bal connaissaient bien Brian, elles savaient qu'il les utiliserait en bien et non en mal, comme le mage. Le mage fut mis en prison pour avoir volé les pouvoirs de Brian et s'en être servi pour faire le mal. Rentré chez lui, Brian se retrouva à nouveau avec les pouvoirs qu'il désirait tant ne pas avoir. Mais ses parents lui dirent que ce n'était pas vu comme une malédiction mais plutôt un don. Brian se fit alors cette idée et maintenant il pouvait partager son secret avec Willy, qui, lui, ne le voyait pas comme un monstre, mais comme quelqu'un d'extraordinaire.

Qu'une personne soit Différente des autres, elle Ne doit pas avoir peur De ce que pourraient penser les autres car 24


On doit l'accepter telle qu'elle est Puisqu'au fond, on est tous différents. Dimitri Hequin-Tardi, 2 ET2

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Il était une fois un skate qui s'appelait Board. Board n'était pas un skate ordinaire : il parlait et surtout il avait le même corps qu'un être humain sous sa belle carcasse de bois (de la chair, du sang, des os...). Son vœu le plus cher était de jouer dans un film. Il n'était pas très heureux car ses propriétaires ne voulaient pas le laisser sortir de peur que les gens ne découvrent son secret. Un jour, ils laissèrent leur fils Chris sortir avec Board au parc, à deux pas de leur maison. Ils les laissèrent quelques heures ensemble et puis ils allèrent les rejoindre. Ils s'amusèrent avec eux mais Board blessa gravement, Chris mais sans le faire exprès. Furieux, ses propriétaires le jetèrent dans une benne à ordures Chris était désespéré et n'arrivait pas à sortir car la benne était trop haute pour lui. En se retournant, il vit un vieux tapis et découvrit que c'était un tapis volant qu'il baptisa Sam. Sam était trop vieux pour voler longtemps mais ils trouvèrent un accord : Sam les faisait sortir de la benne en volant et, une fois sortis, Board le prenait sur lui pour rouler. Ils purent alors s'échapper et décidèrent de rester ensemble. Un jour, un homme les vit passer et il remarqua que Board et Sam n'étaient pas comme les autres. C'était un producteur de films et il les engagea. Board et Sam devinrent célèbres et connus dans le monde entier. Enfin le plus grand rêve de Board se réalisait. Anthony Decarpentry, 2 ET2

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Une vie avec les animaux Il était une fois un jeune garçon qui s'appelait Mehdi et qui vivait dans la jungle. Il était de grande taille, musclé, et passait partout. Il semblait heureux de vivre avec les animaux dans la jungle, lieu où il se trouvait depuis vingt ans alors que ses parents et lui avaient eu un accident d'avion. Mehdi était le seul survivant. Un jour, une bande d'humains vint dans la jungle pour chasser les animaux. L'homme singe était en train de chercher à manger pour son singe qui s'appelait Bobo et qui était malade. Soudain, il entendit des voix. Il alla voir ce qui se passait. Il vit des humains qui tendaient des pièges aux animaux de la jungle mais Mehdi ne comprenait pas leur langue. Il ne savait pas pourquoi ils étaient dans la jungle. Quelques instants plus tard, un animal s'approcha du piège pour manger mais Mehdi l'appela et lui conseilla de partir de cet endroit. L'animal qui était un lion demanda : « Pourquoi ? Je ne vais pas partir alors que je n'ai pas encore mangé de la journée ». Mehdi lui dit que c'était un piège et l'animal partit. Mehdi fit tout son possible pour chasser les humains de la jungle pour qu'ils ne fassent pas de mal aux animaux avec leurs pièges. Il alla prévenir ses amis les animaux et un singe, qu'il considérait comme son frère car Mehdi avait été élevé parmi les singes, lui dit que son meilleur ami Bobo avait disparu. Medhi partit trouver les humains car il savait que c'étaient eux qui avaient emmené son ami. Pendant ce temps, un père et sa fille étaient venus dans la jungle pour faire des recherches sur les fleurs et ils parlaient la même langue que les humains. Ils allèrent dans la jungle chercher des fleurs. Soudain un serpent fit peur à Clara qui tomba dans un trou. Un perroquet vit la fille tombée dans le trou. Il partit le dire à Medhi qui, sur le champ, se rendit près de Clara. Il la trouva évanouie, il la ramena chez lui et lui fit boire l'eau d'une plante pour qu'elle se réveille. Quand Clara se réveilla, elle regarda autour d'elle et eut très peur de tous ces animaux. L'un des singes appela Medhi pour lui dire que la fille était réveillée. Quand elle vit Medhi, elle essaya de lui parler mais elle s'aperçut qu'il ne comprenait pas sa langue. Alors elle lui parla avec les mains et vit qu'il comprenait. Medhi lui expliqua ce qui s'était passé dans la jungle et Clara se décida à parler aux humains. Les humains demandèrent à Clara de dire à Medhi ce qu'il connaissait sur les animaux et en échange, ils libéreraient son meilleur ami. Mehdi fut d'accord et les hommes partirent de la jungle. Clara et son père décidèrent de rester avec Mehdi et les animaux. La vie était enfin redevenue comme avant, calme et tranquille. Mohamed Amsarou, 2 ET1

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La belle aventure de Benji le petit lutin. Au temps jadis, dans la forêt, vivait un lutin qui s'appelait Benji. Le petit lutin était tout le temps habillé en marron et portait un bonnet. Il était très gentil, avait très bon caractère et était très malin. Il avait des yeux de chat et donc pouvait voir dans le noir. Benji vivait avec sa tribu. Un beau jour, un géant vint terroriser le village. Il abattait les arbres, écrasait les récoltes et démolissait les maisons. Le chef de la tribu fit une réunion pour trouver qui oserait affronter le géant et dit que celui qui se désignerait aurait la main de sa belle et tendre fille. Benji se désigna car il était très amoureux de Claudia, la fille du chef. Le chef accepta mais avant de prendre une décision il voulait avoir un entretien seul à seul avec Benji pour savoir pourquoi il voulait affronter le géant. Le chef n'oublia pas non plus de lui signaler quels risques il allait prendre pour voir si Benji voulait toujours y aller. Seul le chef du village savait où le géant habitait et le chemin à emprunter pour s'y rendre. Benji, même en sachant les risques qu'il allait prendre, voulait toujours affronter l'ennemi. Le chef lui indiqua le chemin pour aller à la rencontre du géant qui habitait dans une grotte à une journée de marche de chez lui. Le lendemain, il partit aux aurores et arriva le soir devant le géant. « Eh vilain géant, arrête de terroriser ma tribu. _ Et qui est-ce qui va m'en empêcher ? _ Moi bien entendu », répondit le lutin. Le géant se mit à rigoler tellement qu'il en pleurait. Quand il eut fini, il se mit à courir après le lutin. Benji courut mais il n'allait pas vite à cause de ses petites jambes, alors il se cacha sous un champignon. Le géant l'appela pendant que Benji réfléchissait à un plan. Il se dit qu'il allait attendre le soir. La nuit tombée, il faisait tellement noir qu'on n'y voyait plus rien sauf Benji qui avait le pouvoir de voir dans le noir. Il sortit de sa cachette et appela le géant : « Hou hou le géant, j'ai décidé de sortir de ma cachette! _ Où es-tu ? demanda le géant d'une voix agressive. _ Je suis là » répondit Benji qui le guida avec sa voix vers un piège, une falaise d'où il allait le faire tomber. Et son piège fonctionna : il le conduisit tout en haut de la falaise et il tomba. Le lutin se pencha au-dessus de la falaise et vit le géant empalé sur une stalagmite. Benji retourna dans sa tribu et annonça la bonne nouvelle : « J'ai tué le géant, il ne nous embêtera plus ». Comme promis, il eut la main de la fille du chef. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Ce qu'il faut retenir de cette histoire, c'est qu'il ne faut pas forcément être le plus grand pour être le plus fort. Christopher Beck, 2 ET1

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Les aventures de Tortue Il était une fois, dans le désert, un homme qui se déplaçait beaucoup car il était à la recherche d'un travail. L'homme était surnommé Tortue car il était très lent. Un jour de promenade dans le désert, il arriva dans un petit village où toutes les personnes étaient géantes et ne parlaient pas la langue de Tortue. Du moins c'est ce qu'il crut jusqu'à ce qu'un géant nommé Vyryn vienne lui parler. Il lui demanda ce qu'il faisait là. Tortue lui répondit qu'il était venu chercher du travail. Le géant lui dit alors qu'il n'y avait aucun travail à l'endroit où il se trouvait. Tortue repartit à la recherche d'un travail. Sur le chemin Tortue tomba dans un trou et là il trouva un liquide noirâtre. Au début, Tortue ne comprit pas que le liquide était du pétrole ; alors il essaya de sortir du trou et tout à coup Vyryn, qu'il avait croisé dans la matinée, apparut et vint le sortir du trou.Vyryn se rendit compte que Tortue était couvert de pétrole et proposa de créer une entreprise d'extraction de pétrole. Tortue réfléchit quelques minutes et décida d'accepter. Quelques mois plus tard, leur entreprise s'était agrandie et leur avait rapporté beaucoup d'argent. Une année plus tard, alors que tout se passait très bien, un petit lutin apparut pour leur acheter l'entreprise. Mais ce personnage avait la fâcheuse habitude d'acheter les entreprises sans les payer ou en les payant avec du faux argent. Tortue et Vyryn réfléchirent à la possibilité de la revente de l'entreprise mais Tortue décida de vendre le pétrole et non l'entreprise. Quand ils allèrent voir le lutin pour le lui dire, le lutin disparut d'un coup. Quelques mois passèrent et plusieurs acheteurs leur avaient proposé la même chose. Un jour, Tortue et Vyryn ne se mirent pas d'accord et un conflit éclata. Vyryn décida de partir avec tout l'argent et détruisit l'entreprise. Tortue, resté seul, se remit à voyager dans le désert et arriva dans un village de gnomes qui parlaient sa langue. Une de ces créatures vint lui demander s'il pouvait les aider à construire leur maison car ils étaient trop petits pour tout faire eux-mêmes. Tortue trouva que c'était une bonne idée et décida de rester jusqu'à la fin de ses jours chez les gnomes, avec qui il vécut heureux. Ce qu'il faut retenir de cette histoire, c'est qu'il faut persévérer pour pouvoir obtenir ce que l'on veut. Steve Blondiau, 2ET1

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Rodin vivait dans un village qui s'appelait Sokambert. Rodin était devenu un jeune homme d'une vingtaine d'années très grand et très fort. Il aimait jouer au ballwork, qui se joue par équipe de quatre avec un ballon triangulaire. Le but du jeu était de marquer le plus de points possibles. Cependant Rodin était un joueur qui n'aimait pas perdre et n'acceptait pas la défaite. En plus, en cas de défaite, il s'en prenait aux joueurs de son équipe. Un jour, Rodin et son équipe se rendirent à Mistanie pour un match d'une très grande importance. Mais Rodin et son équipe perdirent ce match et comme Rodin n'aimait pas perdre, il critiqua violemment ses partenaires. Il fut renvoyé de son équipe car les autres en avaient assez de ses réflexions. Il rentra chez lui et pour décolérer, il se rendit dans les bois. Un vieil homme le croisa et lui dit : « Pourquoi fais-tu la tête ? _ J'ai été renvoyé de mon équipe. _ Pourquoi ? _ Parce que j'ai perdu un match, et comme je n'aime pas perdre, je m'en suis pris à mon équipe. _ Je vais te donner des conseils. Mon premier conseil est que tu évites de te mettre en colère, mon deuxième est qu'il faut accepter de perdre pour apprécier par la suite la réussite ». Deux semaines plus tard, Rodin réintégra son équipe et joua un match contre Wislonne. Il perdit ce match, comme il n'aimait pas perdre il se mit de nouveau en colère mais à cet instant précis, il se souvint des conseils du vieil homme. Alors il essaya de garder son sang froid et dit à son équipe : « Ce n'est rien, on a perdu mais l'écart n'est pas très grand ». Les jours passèrent, Rodin et son équipe perdirent huit fois et ne gagnèrent que quatre fois. Il comprit qu'il fallait accepter de perdre et qu'on ne gagnait pas tout le temps. Quelques jours plus tard un match exceptionnel eut lieu, l'équipe de Rodin affrontait son pire ennemi : Mistanie. Puisque Rodin avait perdu le match aller, il voulait prendre sa revanche. Il dit : « S'il y a un match à gagner c'est celui-là, ce sont nos ennemis, on doit croire en nous ». L'équipe de Rodin gagna deux à zéro face à Mistanie, l'équipe qu'il n'aimait pas. A la fin de l'année, son équipe finit première. Norman Boone, 2 ET1

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Il était une fois un petit homme qui s'appelait Nain. Il mesurait 1 m 27, avait 26 ans, était bûcheron et habitait un petit village. Une nuit, la fille du chef du village disparut. A l'aube, le chef réunit tous les villageois et demanda un volontaire pour aller à la recherche de sa fille. Nain se porta volontaire. Il partit et arriva devant la forêt mais à peine à l'intérieur, il se fit attaquer par des chauves-souris mais la chance était avec lui. Son ami Simba le lion arriva et it fuir les chauves-souris. Simba demanda à Nain ce qu'il faisait là et Nain lui raconta son histoire. Simba lui demanda alors s'il pouvait l'accompagner et ils se mirent en route. Après une demi-heure de marche, ils rencontrèrent Bruniére, le plus vieil arbre de la forêt. Ils lui demandèrent s'il n'avait pas vu la fille du chef du village. Bruniére leur dit qu'il l'avait vue avec Baltazar la chauve souris. Ensuite, ils marchèrent jusqu'à la grotte de Baltazar. Nain et Simba entrèrent, ils rencontrèrent Baltazar. Nain et Baltazar se battirent mais Nain tomba. Il vit une poutre qui tenait une grosse pierre, il tira sur la poutre de toutes ses forces et fit tomber la pierre sur Baltazar qui mourut. Nain alla chercher la fille du chef qui était enfermée dans une cage. Grâce à sa taille, Nain put passer entre les barreaux pour s'emparer de la clef qui était accrochée sur le mur de l'autre côté de la cage. Il délivra ainsi la jeune fille du chef du village et la raccompagna chez son père. Franck Donnez , 2 ET1

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Le pouvoir de Tom C'est l'histoire de Tom, un collégien de douze ans de petite taille, timide mais intelligent. Il était doté d'un pouvoir, celui de penser à un événement qui par la suite se réalisait. Tom avait un ennemi nommé Nicolas. Il était en troisième et il aimait plus traumatiser les plus jeunes, surtout les nouveaux venus au collège, plutôt que de s'investir dans son avenir scolaire comme le faisait Tom. Tous les matins, Nicolas attendait Tom au même endroit pour le décoiffer, chose qui énervait ce dernier. Nicolas volait tous les jours le déjeuner de Tom, qui finit par prévoir deux repas pour qu'il puisse lui-même manger. Un jour, le collège organisa un tournoi de basket auquel toutes les classes pouvaient participer. Les éliminatoires eurent lieu et, très vite, la grande finale arriva. Tom redoutait d'être en finale face à Nicolas et sa classe. Et ceci, à la grande surprise de beaucoup d'élèves, arriva. Une classe de sixième contre des élèves de troisième pour la finale en étonna plus d'un. A la fin de la semaine, le grand événement attendu par les élèves arriva et le match commença. Les deux équipes marquèrent beaucoup de points, le score était très serré mais l'équipe de Tom se fatigua vite, alors que la classe de Nicolas était encore en pleine forme. Tom se sentit vaincu à la moitié du match et pensait que l'équipe de Nicolas allait gagner. Tom, qui était capitaine de son équipe, décida de se ressaisir et de motiver ses joueurs. Rien n'était joué, l'équipe de troisième dominait le match mais peu de points séparaient l'équipe de sixième et celle de troisième. A deux minutes de la fin, le score était identique mais Nicolas, qui détenait le ballon, se dirigea vers le panier pour marquer un point. Tom, qui craignait la défaite, se mit à imaginer Nicolas glisser avant de prendre son élan pour marquer un point. Quand Tom reprit ses esprits, ce qu'il venait d'imaginer s'était produit : Nicolas venait juste de tomber et dans sa chute, il avait lâché le ballon. Tom, surpris par ce qui venait d'arriver mais décidé à remporter la victoire, récupéra le ballon et le lança à Evan qui le lança à Guillaume pendant que Tom se plaçait en dessous du panier. Guillaume fit une superbe passe à Tom qui marqua le panier de la victoire, juste avant que la fin du match retentisse. Le plus fort physiquement n'est pas forcément le meilleur, ni le plus rusé, ni le plus habile. Alexandre Emaille,2 ET1

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Cripto et la jolie princesse Il était une fois un lutin nommé Cripto, âgé de deux cents ans; il habitait dans un marais situé à côté du château où vivaient le roi et sa fille, la princesse Gloria. Cripto était nain, laid, avait deux grandes oreilles et des verrues sur le visage. Un matin, alors qu'il venait de se lever, il sortit et vit sur le pas de sa porte une lettre. Il la ramassa et l'ouvrit : c'était une invitation de la princesse. Elle lui demandait s'il accepterait de venir au château pour le bal du samedi organisé par le roi. Le lutin accepta l'invitation. Le samedi arrivé, Cripto qui avait acheté un costume, le mit et partit chez la princesse. Arrivé au château, postés sur le pont-levis, deux gardes surveillaient la porte d'entrée mais comme il faisait nuit et que Cripto était petit, ils ne le virent pas passer. Une fois entré, il aperçut Gloria vêtue de sa robe de bal. Quand il arriva près d'elle, ils se saluèrent et entrèrent dans la salle de danse. Le roi fit entrer les invités et parmi eux, il vit le lutin et à son bras sa propre fille. Le roi fut effondré de voir ça, il appela ses gardes qui mirent Cripto à la porte. Le roi ne voulait pas que sa fille fréquente un lutin immonde. Alors sa fille, en pleurs, courut dans sa chambre. Le roi rejoignit Gloria et lui dit que si elle voulait continuer à voir Cripto, il fallait qu'il aille au sommet de la montagne pour vaincre le dragon et reprendre le collier qu'il lui avait pris. Le roi lui expliqua qu'à sa naissance, le dragon lui avait volé le collier muni d'un pendentif de forme étoilée, qui rendait aujourd'hui le dragon invincible. La nuit passa, et très tôt le matin, la princesse se précipita chez le lutin, frappa à sa porte et lui dit: « Bonjour Cripto. Désolée pour hier soir. _ Oui ,c'est pas grave. _ Mon père m'a parlé après ton départ et il m'a dit que si je voulais continuer à te voir, il fallait que tu ailles au sommet de la montagne pour tuer le dragon et récupérer le collier qui appartenait à mon père. » A ces mots, Cripto prit son courage à deux mains et partit chasser la bête. Quand il arriva au sommet, il remarqua une grotte, il rentra et vit au fond le dragon. Alors il s'approcha lentement sans faire aucun bruit, il avança encore un peu et saisit le collier. Au moment où il allait partir, le dragon se réveilla et courut après le lutin. Cripto sortit de la grotte et se mit sur le côté de la sortie; le dragon sortit à son tour et, comme la pente était enneigée, il glissa et tomba au pied de la montagne. C'est alors que Cripto repartit au château. Arrivé, il demanda à voir le roi qui le reçut. « Alors Cripto, m'as-tu ramené le collier? _ Et vous, qu'est-ce-que vous diriez? _ J'aimerais dire que tu as réussi, mais vu ta taille, je pense que tu n'as pas fait le poids face au dragon. _ Eh bien vous vous trompez ». Sur ces paroles, Cripto sortit de sa poche le collier, le remit au roi qui regarda s'il y avait le pendentif étoilé. Ce dernier y était. Le roi ne put que tenir sa parole, c'est-à-dire autoriser sa fille à voir Cripto. Cette aventure fit bientôt le tour du royaume. La devise des sujets devint à partir de là : Ne pas juger simplement sur le physique.

Sébastien Hanot, 2 ET1

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Le combat de Robin Au temps jadis, dans un petit village à la lisière des bois vivait un homme prénommé Robin. Il était brun, avait les yeux verts et surtout, il n'était pas très grand, c'était même le plus petit homme du village. Robin était d'une grande générosité et, ce qu'il détestait par-dessus tout, c'était l'injustice et la méchanceté. Cet homme vivait seul dans une maisonnette à quelques pas du village et de la forêt avec pour seule compagnie un petit chien du nom de Clovis avec qui il partageait sa vie depuis longtemps. Dans ce petit village où vivait Robin, il y avait un villageois qui s'appelait Isidore. C'était un homme très grand qui usait de sa force sur les paysans pour obtenir tout ce qu'il voulait, que ce soit de la nourriture ou encore des armes pour la chasse. Un jour, alors que Robin s'en allait chasser avec d'autres paysans, comme il le faisait toutes les semaines, un événement se produisit. Lorsque Robin voulut tirer sur un sanglier, il le rata de peu et la bête de rage se mit à pourchasser les paysans. Robin, rusé comme un renard, se mit à faire diversion en attirant l'attention de l'animal sur lui pour qu'aucun paysan ne soit blessé. Ainsi, Robin se mit à remuer les branches d'un arbre pour détourner l'attention du sanglier. L'animal se mit à avancer vers les buissons où se trouvait Robin et, à ce moment-là, ce dernier tira un coup de fusil droit dans la tête de la bête. Les paysans heureux de n'avoir pas été pourchassés plus longtemps par la bête s'adressèrent à Robin : « Nous te remercions, tu nous as sauvé la vie » A cet instant, Isidore arriva : « Que se passe-t-il ici? s'écria t-il _ Robin nous a sauvé la vie en tirant ce sanglier, répondit un paysan. _ Très bien ce sanglier sera très appétissant pour mon repas de ce soir. _ Ce sanglier m'appartient, s'exclama Robin, si tu le veux il faudra te battre ». Isidore se mit à ricaner et à se moquer de Robin : « Très bien. Demain à l'aube, je t'attendrai près du vieux chêne, nous verrons qui gagnera ». Le lendemain matin, Robin prit les devants. N'ayant eu aucun règlement à respecter pour le combat, il prépara le terrain avec de nombreux pièges. Isidore arriva enfin avec une seule idée en tête: tuer Robin. Mais lorsqu'il arriva à quelques mètres de Robin, un filet tomba sur lui et le souleva dans les airs. Robin regarda Isidore ainsi suspendu et lui dit: « Tu pensais que tu étais le plus fort. Eh bien je te prouve le contraire. Personne ne voulait se battre avec toi ; moi j'ai accepté. Mais je te propose un marché car je ne te veux aucun mal. Si tu veux que je te relâche, tu me promets de partir très loin d'ici. Si tu n'acceptes pas le marché, je te donnerai attaché aux paysans. Que choisis tu ? « _ J'accepte ton marché, relâche-moi, je t'en supplie ! _ D'accord mais si tu veux enfreindre mes règles je serai contraint d'appliquer ce que j'ai dit. _ Ne t'en fais pas » répondit Isidore ». Robin le relâcha et Isidore partit très loin du village. Les paysans glorifièrent Robin pour son courage face à Isidore. Robin fit un discours aux paysans en leur disant qu'ils étaient enfin libres et que ce n'était pas le physique qui fait la force de l'homme mais c'est l'homme lui-même qui fait sa force. Jérémy Kromarek, 2 ET1

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Il était une fois un jeune homme nommé Frolo. Il vivait dans un petit village au bord de la mer Caspienne. C'était un très grand jeune homme, brun aux yeux verts, qui connaissait beaucoup de monde dans son village et dans les environs. Il était brave, prêt à tout pour s'en sortir dans la vie, et surtout pour devenir riche. Frolo était toujours accompagné d'un perroquet qu'il avait surnommé Guimove. C'était un gros perroquet de couleur sombre qui méritait bien son surnom à cause de sa gourmandise pour la guimauve. Frolo était marié à une superbe jeune femme Psyché, une magnifique femme à la chevelure brune digne d'une déesse. Un jour, alors que Frolo était en train de pêcher apparut devant lui le puissant dieu de la mer, Poséïdon, qui lui proposa un marché : il avait le choix soit de devenir riche en travaillant un an pour Poséïdon mais en contrepartie, pendant qu'il travaillerait, il ne verrait ni sa famille, ni ses amis; soit il refusait cette proposition et dans ce cas il retournerait chez lui et resterait très pauvre. Vu l'obsession de Frolo pour la richesse, il ne se posa pas de question et choisit la première proposition. De ce fait, durant un an, il dut accomplir les sales besognes du dieu de la mer. Le dieu lui ordonna de construire une maison qu'il bâtit en trois mois. Lorsque Poséïdon vint voir la maison, celle-ci s'effondra sous le regard ébahi de Frolo. Voyant ceci notre divinité tira une conclusion : Frolo n'avait pas rempli le contrat. Alors, Poséïdon envoya Frolo à l'autre bout du monde chercher un vase unique. Suite à la demande de Poséïdon, Frolo se mit tout de suite à la recherche de ce vase. Il marcha durant des mois et se perdit en chemin. Il rencontra un peuple armé de lances et portant un pagne en guise de vêtement. Ces étrangers qui vivaient dans un petit village au beau milieu de la forêt le capturèrent. Leurs maisons étaient de petites huttes aux toits de paille. Frolo était ligoté à l'entrée de la plus grande hutte du village quand soudain un perroquet vint se poser sur son épaule et se mit à lui conter les risques qu'il courait à traîner dans les parages. Ce perroquet qui deviendra son fidèle acolyte lui demanda ce qu'il faisait ici. Frolo lui raconta toute son histoire. Le perroquet compréhensif le libéra de ses liens à l'aide de son bec et ils montèrent dans un arbre. Dix minutes après cela, tout le village était en alerte et recherchait Frolo dans la forêt. Ils en profitèrent pour s' échapper. Frolo entendit les chants de guerre de ces sauvages et se mit à courir avec son fidèle acolyte sur l'épaule. Ils entendaient les lances se planter dans les arbres; ils furent pris de peur et Frolo courut tellement qu'ils finirent par ne plus rien entendre. Nos deux compagnons, hors de danger, se reposèrent au bord d'un lac. Le lendemain matin, ils prirent un repas à base de fruits puis Frolo décida de faire marche arrière et de retourner voir Poséïdon pour annuler le contrat qu'ils avaient passé. Ils arrivèrent devant Poséïdon, le dieu de la mer vit tout de suite que Frolo avait compris la leçon. Frolo annonça à Poséïdon qu'il rompait le contrat ; le dieu se mit à rire et dit à Frolo qu'il avait fait ça pour qu'il comprenne que la famille, les amis, les valeurs simples valent plus que toutes les richesses du monde. En effet Frolo avait compris la leçon donnée par Poséïdon et ,de plus, il s'était fait un nouvel ami. Pour récompenser Frolo de tous ses efforts, le dieu de la mer lui donna de l'or. Lucas Liégeois, 2 ET1

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Il était une fois un jeune homme qui s'appelait Youssef. Il vivait dans un petit village. Pour les habitants,Youssef était comme un roi. Un jour, il décida d'aller en forêt pour ramasser des châtaignes. Lorsqu'il jugea qu'il en avait assez, il décida de rentrer chez lui. C'est sur le chemin du retour qu'il rencontra un ours très grand et très gros, de couleur marron. Il se dirigeait droit sur Youssef qui devint tout blanc car il avait très peur. Alors qu'il se trouvait dans une mauvaise posture, Youssef vit arriver Nain. Nain était de très petite taille et les gens du village ne s'intéressaient pas à lui. Il voulut attirer l'ours vers lui mais ce n'était pas aussi facile qu'il le croyait car Youssef était à terre et si Nain ne faisait rien, l'ours allait le dévorer. Il prit une branche et essaya d'assommer l'ours mais il n'y arriva pas car ce dernier était très grand. Nain se mit à courir et l'ours le suivit quand, tout à coup, il tomba dans un piège que les chasseurs avaient dressé. Nain fit demi-tour pour voir Youssef. Il le releva, l'aida à marcher jusqu'au village où Nain raconta ce qui s'était passé. Mais les villageois ne le crurent pas; ils pensaient qu'il mentait. Alors l'un des villageois prit la parole. « Je vais savoir tout de suite s'il dit la vérité, faites-moi confiance. _ D'accord » répondirent les villageois. Cet homme à la longue barbe blanche était un druide très âgé. Il avait pour atout l'expérience d'un vieillard de son âge ; il détenait le savoir et avait le pouvoir de lire dans une boule de cristal pour savoir si les gens disaient la vérité ou pas. Si la boule devenait rouge c'est que la vérité avait été prononcée, en revanche si elle prenait une couleur bleue, c'est que des paroles mensongères avaient été dites. Le druide demanda alors à Nain de faire le récit des événements qui s'étaient déroulés dans la forêt. Au fur et à mesure que Nain racontait son histoire, la boule prenait une couleur de plus en plus rouge. A la vue de cette coloration, les villageois furent surpris et durent s'en remettre à la vérité qui s'offrait à leurs yeux. Pour être plus sûr, le druide interrogea de la même façon Youssef. De nouveau, la boule devint rouge. La vérité était donc confirmée. Nain et Youssef étaient très contents. Youssef décida d'organiser une soirée avec les villageois et tout le monde fut heureux. Mehdi Mokrane, 2 ET1

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Le monde imaginaire Il était une fois, un jeune homme qui s'appelait Lence. Il avait seize ans et il passait la plus grande partie de son temps aux jeux vidéo. Un jour, il entendit parler d'un nouveau jeu ; il partit dans un magasin multimédia et l'acheta. Sur le chemin du retour, il rencontra un personnage étrange qui lui prédit des événements proches. Lence se dit que c'étaient des bêtises mais, sur le chemin, il vit une femme se faire voler son sac : le voleur traversa la rue à toute vitesse mais disparut d'un coup tandis que le sac flotta dans les airs pour retomber aussitôt. Lence partit chercher le sac à main pour le rendre à la vieille femme et se rappela de la première prédiction du personnage. Aussitôt, il se souvint de la deuxième prédiction : un avion allait passer dans les airs, exploser, le pilote s'éjecterait et coincerait son parachute dans une ligne haute tension. C'est exactement ce qui se passa. La dernière prédiction était que Lence devait faire attention car son nouveau jeu pourrait avoir de mauvaises conséquences. Durant le reste du trajet, Lence réfléchit à la prédiction qui lui était destinée. Quand il rentra chez lui, il alla dans sa chambre et se dit que les deux scènes auxquelles il avait assistées n'étaient que simples coïncidences. Il se connecta sur son PC, installa son jeu et joua toute la nuit. Le lendemain, il ne réussit pas à suivre les cours car il était à moitié endormi et il n'arrêtait pas de penser à son jeu vidéo. Le soir, quand il revint chez lui, il ne prit même pas le temps de faire ses devoirs et se mit à jouer une bonne partie de la nuit. Mais au moment de se déconnecter, il sentit une douleur dans son cou semblable à celle d'une aiguille qui injecte un produit. Il ne put plus bouger et s'endormit. Lence se réveilla dans un monde qu'il ne connaissait pas, mais très vite, il s'aperçut que ce monde n'était rien d'autre que celui de son jeu. Il commença à marcher pour aller dans un endroit où il pourrait vivre le temps de rentrer chez lui. Il arriva près d'une colline, remonta le long de la rivière et vit une petite personne s'avancer rapidement vers lui. Lence lui demanda quel genre de créature elle était. « Je suis un petit Zakari, c'est-à-dire un humain de petite taille, capable de courir très vite ». Le petit Zakari lui fit visiter la région des petits lutins très dangereux. Un moment, ils arrivèrent dans une partie de la forêt où le terrain formait un cercle entouré d'arbres. Des centaines de petits lutins arrivèrent de tous côtés, Lence et l'étrange petite personne étaient bloqués au milieu du cercle ; ils ne savaient pas quoi faire. D'un coup, le jeune homme sentit de l'électricité au bout de ses doigts, il se demanda ce qui lui arrivait. Sans réfléchir, il tendit son bras gauche à gauche et son bras droit à droite et les contracta. Dès qu'il fit ce geste, de l'électricité sortit et alla traverser tous les lutins et les fit disparaître. Les deux personnages continuèrent leur chemin. Au bout d'une heure de marche, ils arrivèrent dans une allée. Les arbres se refermaient derrière eux, ce qui fait qu'ils ne pouvaient plus revenir en arrière. Le Zakari et Lence continuèrent à avancer dans la grande allée. Au bout de cinq cents mètres, une fleur les suivit et le Zakari lui dit de courir car c'était une fleur cannibale. Tous deux, pris de panique, coururent vers la sortie de l'allée mais durent s'arrêter car une autre fleur cannibale apparut à la sortie de la grande route. Les deux fleurs cannibales approchèrent peu à peu des deux personnages. Pris de panique, Lence ne se contrôla plus et se transforma en torche humaine. Il ne sentait pas le feu qui était sur lui. D'un coup, il créa un bouclier de feu autour du groupe pour le protéger des plantes, la barrière de feu commença à s'agrandir et alla brûler les deux plantes mangeuses d'hommes. Les deux amis sortirent du grand chemin pour se retrouver dans un village. Lence sentit la présence d'une personne qu'il avait vue quand il était dans son monde à lui. Il demanda au Zakari de s'arrêter et d'attendre. Il alla dans la foule et chercha la personne dont il sentait la présence. C'était celle qui lui avait dit les prédictions. L'étrange personne fixa Lence dans les yeux et le jeune homme entendit une voix dans sa tête : « Lence, tu t'es fait absorber par ton jeu , tu vas y rester éternellement ». 37


Et l'homme étrange disparut. Lence resta sur place sans bouger pendant quelques secondes et se dit qu'il trouvait ce monde beaucoup mieux que le sien et s'en alla rejoindre ses nouveaux amis pour continuer son chemin. Au début, il trouva le monde génial mais au fur et à mesure qu'il avançait dans ce monde, Lence commençait à s'en lasser. Il y resta pendant une semaine, puis épuisé, il dit: « S'il vous plaît, je veux rentrer chez moi, je vous promets que je ne jouerai plus à aucun jeu ». Aussitôt, il se réveilla. Il avait la tête posée sur son clavier. Lence, depuis ce jour, ne toucha plus aux jeux vidéo. Ce qui est à retenir de cette histoire est que si on entre trop dans un jeu, on finit par se faire absorber par celui-ci et la vraie vie disparaît. Olivier Otto, 2 ET1

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L'enfant qui aimait aider les gens. Il était une fois, il y a très longtemps, un enfant qui vivait seul dans une maison en bois. Ce garçon s'appelait Arthur. Il avait neuf ans et était petit pour son âge. Il était naïf et surtout beaucoup trop gentil. Ce qu'il préférait, c'était aider ceux qui en avaient besoin. Un jour, un vieil homme s'installa près de la maison du petit garçon. Cet homme avait des yeux noirs, aussi noirs que les ténèbres. Son nez était petit, parsemé de boutons et une grande barbe lui arrivait jusqu'aux genoux. En ville, il avait entendu parler d'un petit garçon qui aimait aider. L'homme, depuis tout petit, voulait un cheval mais il n'avait jamais eu les moyens d'en acquérir un et maintenant il était trop vieux pour le voler lui-même. Le vieil homme avait alors pensé à Arthur. Il arriva chez lui et frappa ; le petit garçon ouvrit et l'homme âgé lui demanda un service: voler un cheval. Arthur refusa, le vieil homme le menaça de dire aux villageois qu'il avait refusé de l'aider. A contre coeur, Arthur accepta et le vieil homme lui montra où voler le cheval et repartit chez lui. Arthur rentrant chez lui pensif, se dit qu'il n'aurait pas dû accepter la proposition du vieil homme. C'est à ce moment qu'il entendit une voix l'appeler. Il vit alors une petite boule de lumière avec des ailes qui avançait vers lui. Sur le coup, il prit peur mais très vite il s'aperçut que c'était une fée. « J'ai entendu ta conversation avec cet homme. Est-ce que tu vas lui obéir? _ Si je ne le fais pas, il va dire à tout le monde que je n'ai pas voulu l'aider. _ Je vais t'aider à ne pas voler ce cheval. » L'enfant accepta l'aide de la fée, celle-ci lui dit que la route serait longue. Ils entrèrent dans une forêt ténébreuse où ils virent des choses bouger dans les buissons. Ils rencontrèrent un corbeau qui parlait et qui leur posa une énigme. « Qu'est-ce-qui a une jambe le matin, deux l'après-midi et trois le soir ? _ C'est facile. C'est le bébé le matin, l'homme l'après-midi et le vieillard le soir », répondit l'enfant ». Les corbeaux laissèrent passer l'enfant et la fée. Ils arrivèrent chez le magicien qu'ils trouvèrent en haut d'un grand escalier. La fée expliqua le problème d'Arthur au magicien qui lui dit simplement : « Fais tout le contraire de ce qu'il te demandera ». De retour chez lui, Arthur décida de se rendre chez le vieil homme. L'enfant frappa à la porte et le vieil homme ouvrit. « Me voici avec ce que vous m'avez demandé. _ Mais c'est un zèbre » s'exclama le vieil homme. Un villageois, venu lui rendre visite, entendit la conversation. « Vous êtes un mauvais homme. _ Non c'est ce garçon. _ Je vais prévenir tout le village ». Après ça, le vieil homme fut chassé du village. La fée rentra auprès de son maître, Arthur continua à aider les villageois mais promit de ne plus aider les mauvaises personnes. Cette histoire nous montre qu'il est plus facile de dire oui que de dire non mais que cela peut avoir de fâcheuses conséquences. Richard Geoffroy, 2 ET1

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Le château hanté Il y a bien longtemps, dans une forêt se cachait un grand château. Tous les habitants du village disaient qu'il était hanté. Dans ce château vivaient deux personnes ; une jolie demoiselle aux longs cheveux blonds qui s'appelait Mérina mais avec un regard très triste. Sa tante se prénommait Ursula. Elle avait un visage très méchant, ses yeux étaient maquillés de noir. Un jour, Mérina décida d'aller se promener. Comme sa tante ne voulait jamais la laisser sortir, elle attendit que celle-ci s'endorme et s'enfuit. Elle se retrouva devant une rivière, avec beaucoup d'animaux autour d'elle. Il y avait des lapins, des écureuils, des biches. Mérina décida de leur parler et leur raconta sa malheureuse vie dans ce château avec sa tante. Les animaux, touchés par son histoire, décidèrent de l'aider. Un lapin prénommé Jacob lui dit de ne plus retourner au château et de rester vivre avec eux. Mais Mérina savait que c'était impossible car elle était prisonnière de sa tante. Alors, elle quitta les animaux pour retourner au château. Sur le chemin du retour, elle croisa un sanglier très méchant à l'allure très féroce. Il la regarda dans les yeux comme s'il allait charger. Mérina se mit alors à courir mais épuisée elle tomba. Le sanglier était prêt à l'attaquer quand sa tante surgit. De son regard, elle arrêta le sanglier qui s'enfuit. Elle avait sauvé sa nièce qui la regarda d'un air étonné. La jeune fille lui dit : « Pourquoi m'avez-vous défendue? _ Tu es ma nièce, c'est tout à fait normal. Allez, lève-toi, n'en parlons plus et rentrons ». Arrivée au château et remise de ses émotions, Mérina demanda à sa tante : « Vous ne m'aimez pas et pourtant vous m'avez sauvé la vie. Pourquoi ? _ Si, je t'aime mais moi, personne ne m'a jamais aimée. _ Moi je vous aime mais vous me rendez la vie très dure. _ Excuse-moi, plus jamais je ne te rendrai la vie infernale ». Les jours qui suivirent, le château n'eut plus la réputation d'être hanté. Il devint le château du bonheur. S'il faut retenir une chose de cette histoire, c'est qu'il faut parler pour s'entendre avec les autres personnes. Youssef Seraiche, 2 ET1

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POESIES

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La jalousie La jalousie envole les promesses. La jalousie attire la tristesse. La jalousie éloigne la confiance. La jalousie engendre la méfiance. La jalousie achève la romance. Pire la jalousie entraîne la violence. La jalousie provoque des blessures. La jalousie attire la cassure. Pire encore la jalousie attire la haine. La jalousie ne brise pas les chaînes. La jalousie peut convoquer la mort. Et pire encore La jalousie peut tuer l'amour. La jalousie peut tuer tout court!

J. Vanlaethem, 1 MSMA1

Pas de quartier C'était le temps des délinquants C'était le temps des brigands C'était le temps des j'ai peur de toi C'était le temps des pourquoi vous faites ça ? C'était le temps des on ne nous écoute pas ! C'était le temps des mais on ne vous parle pas C'était un temps de politiciens C'était un temps à pas mettre un chien dehors même poli ! Maintenant c'est le temps des alors qu'est-ce qu'on fait ? C'était le temps des alors c'est quand qu'on va se parler C'est le temps des quand est-ce qu'on fait la paix ?

Kevin Tamburri.1 MSMA1

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Histoire d'une vie C'était le temps de l'accouchement C'était le temps des hurlements C'était le temps des gazouillis C'était le temps des bonnes bouillies C'était le temps du premier an C'était le temps des premiers pas C'était le temps des premiers « PAPA ». C'est le temps de l'adolescence C'est le temps de l'insouciance C'est le temps des amours C'est le temps des beaux jours. Ce sera le temps du travail Ce sera le temps d'être sur les rails Ce sera le temps des factures Ce sera le temps de la vie dure Ce sera le temps des enfants Ce sera le temps des jugements Ce sera le temps des douces paresses Ce sera le temps des petites tendresses. Ce sera le temps de la vieillesse Ce sera enfin le temps de la sagesse. Kévin Guelton,1MSMA1

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La vie d'un homme Le jour où je suis né Le jour où ma mère m'a aimé Le jour où j'ai commencé à parler Le jour où j'ai appris à marcher Le jour où j'ai appris Le jour où j'ai compris Le jour où j'ai fait une connerie Le jour où mes parents m'ont puni Le jour où j'ai fait ma communion Le jour où j'ai exprimé mes émotions Le jour où je me suis baladé Le jour où cette fille m'a bloqué Le jour où cette fille m'a embrassé Le jour où je me suis présenté à ses parents Le jour où j'ai dit qu'on allait prendre le temps Le jour où on s'est compris Le jour où on a mûri Le jour où on a pris un logement Le jour où on a exprimé nos sentiments Le jour où on est sorti en boîte de nuit Le jour où on s'est couché à minuit Le jour où nous avons fêté nos fiançailles Le jour où entre nous il n'y aura plus de faille Le jour où nous travaillerons Le jour où nous nous verrons Le jour où nous inviterons nos parents à la maison Le jour où ils se rencontreront Le jour où on s'est mariés Le jour où on s'est émerveillés Le jour où l'enfant était là Le jour où elle m'a annoncé que j'étais papa Le jour où il a grandi Le jour où on était épanoui Le jour où on meurt Le jour où on n'aura plus peur. kévin Brasselet, 1 MSMA1

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Les frontières J'ai J'ai peur J'ai peur de la vie J'ai peur de la vie adulte L'adulte me fait peur J'ai J'ai peur J'ai peur de la vie J'ai peur de la vie au quotidien J'ai peur de sortir J'ai peur des rencontres J'ai peur des inconnus Nous sommes tous dans la peur J'ai J'ai peur J'ai peur de travailler Le travail me fait peur J'ai peur de ne pas être à l'heure J'ai peur de ne pas être à la hauteur Je suis heureux avec Djazia C'est elle qui m'aide à distiller la peur Je suis plein de bonheur dans ses bras Avec elle je suis comblé Je suis Je suis heureux!!! Christophe Liétard, 1 MSMA1

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Ma ville V comme ma Ville V comme mes Voisins que je ne connais pas V comme le Vélo que je ne ferai pas V comme la Voiture qui va vite V comme la Vitesse que j'évite V comme les Vitrines que je croise V comme la Violence que tout le monde fuit V comme les Voyous qui polluent notre air I comme les Ivrognes qui ne savent pas où dormir I comme les Inconscients qui ne savent pas quoi détruire I comme les Insignes qui habillent la ville I comme les Inter-villes qui rassemblent les villes I comme les Incapables de ne pas finir L comme L'égalité des gens dans cette ville L comme La liberté des gens qui entrent où sortent de cette ville L comme La laideur des faces cachées de cette ville L comme La liberté de voter E comme les énervés qui roulent à vitesse grand V E comme les étrangers immigrés avec un grand I E comme les éléments qui perturbent la ville avec un grand L E comme les élections communales avec un grand L E comme les écoliers qui traversent la ville avec un grand E Florian Gourdin, 1 MSMA1

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Il y a tout ça Il y a ceux qui ont des voitures. Il y a ceux qui marchent sur les bordures. Il y a ceux qui vivent dans une maison. Il y a ceux qui vivent sous les ponts. Il y a ceux qui courent de bonne heure. Il y a ceux qui se lèvent à onze heures. Il y a ceux qui font du bricolage. Il y a ceux qui font des cambriolages. Il y a ceux qui sont au chômage. Il y a ceux qui disent c'est vraiment dommage. Il y a ceux qui roulent en scooter. Il y a ceux qui roulent sans moteur. Il y a ceux qui travaillent. Il y a ceux qui n'ont pas de travail. Il y a ceux qui bricolent. Il y a ceux qui vont à l'école. Il y a ceux qui font épicier. Il y a ceux qui font menuisier. Il y a ceux qui font la cuisine. Il y a ceux qui lisent les magazines. Il y a ceux qui sont branchés. Il y a ceux qui sont débranchés. Il y a ceux qui ont des chiens. Il y a ceux qui ont des oursins. Il y a ceux qui en ont. Il y a ceux qui peut-être en auront. Il y a tout cela dans ma ville. Et tout cela restera dans ma ville. Et je suis aussi dans ma ville. Tout en famille. Benjamin Masquelet, 1MSMA1

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La ville

Il y a ceux qui font les magasins Il y a ceux qui achètent dans les magasins Il y a ceux qui ne peuvent pas acheter dans les magasins Il y a ceux qui mangent bien Il y a ceux qui ne mangent pas bien Il y a ceux qui ne mangent rien Il y a ceux qui ennuient le monde Il y a ceux qui font partie du grand monde Il y a ceux qui sifflent après les blondes Il y a ceux qui se promènent avec les blondes Il y a ceux qui se comportent de sorte qu'on les gronde Il y a ceux qui ne sont pas sur la même longueur d'onde Il y a ceux qui sont malades Il y a ceux qui mettent de la pommade Il y a ceux qui mangent de la salade Il y a ceux qui racontent des salades Il y a ceux qui pétaradent Il y a ceux qui se baladent Il y a ceux qui donnent envie Il y a ceux qui ne donnent pas envie Paul Blein, 1 MSMA1

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La ville Il y a ceux qui vivent dans des maisons. Il y a ceux qui vivent sous les ponts. Il y a ceux qui travaillent. Il y a ceux qui n'ont pas de travail. Il y a ceux qui sont des amis. Il y a ceux qui voudraient avoir des amis. Il y a ceux qui habitent près d'un magasin. Il y a ceux qui ne vont pas au magasin. Il y a ceux qui sont maires. Il y a ceux qui voudraient être maires. Il y a ceux qui font le marché. Il y a ceux qui vous font marcher Il y a ceux qui vont à l'école. Il y a ceux qu'on colle. Il y a ceux qui volent dans les maisons. Il y a ceux qui volent comme des avions. Il y a ceux qui bâtissent les murs. Il y a ceux qui sont des murs. Il y a ceux qui construisent la ville. Il y a ceux qui détruisent la ville. Et il y a moi au milieu de tout ça. Olivier Wadowski, 1MSMA2

Le bien être sans la guerre Pas de guerre dans mon enfance Pas d'inutile souffrance Pas de famille assassinée Pas de douleur à dépasser Pas d'être humain sans cerveau qui avance Pas de progrès sans homme qui pense La guerre, il faut l'arrêter Car les gens sont dépassés Quand les civils ont peur Rien d'autre à espérer que le malheur Alors messieurs qui soit disant devez garder la paix, Foutez-nous la paix. Farid Outmoh, 1 MSMA2

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La première fois que je t'ai vu, Mes yeux hypnotisés, Mon corps paralysé, Mon cœur qui s'accélère, Mes pieds qui touchent plus terre ! Mon front se couvre de sueur, Mon esprit se remplit de bonheur, Elle me regarde du coin de l'œil, Je me sens petit comme un écureuil, Elle me sourit, Je suis ravi, Je veux lui parler, Mes mots restent coincés, Sacrée timidité ! Christopher Maillard, 1MSMA2.

Amour-heureusement C'était le temps des amours C'était le temps de lui faire la cour C'était le temps de se regarder C'était le temps de s'embrasser C'était le temps de se dire des choses C'était le temps de la vie en rose Puis est venu le temps des désaccords Même si on s'aimait encore Le temps de la jalousie Même si tout n'était pas fini Le temps d'en avoir marre Même si tout n'était pas cauchemar Maintenant est venu le temps de la réconciliation Le temps du bon temps après la perturbation Le temps de fonder une famille Pour faire une petite fille ? Le temps d'avoir des enfants Après de bonnes nuits d'amants Mani Mehdi, 1MSMA2

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Il y a ceux qui... Il y a ceux qui brûlent des voitures. Il y a ceux qui appellent les pompiers. Il y a ceux qui squattent sur les bancs. Il y a ceux qui mordent la vie à pleines dents. Il y a ceux qui rient. Il y a ceux qui sourient. Il y a ceux qui se battent. Il y a ceux qui se débattent. Il y a ceux qui s'instruisent. Il y a ceux qui construisent. Et voilà le monde d'aujourd'hui.

Poignet, 1 MET1

Il y a ceux qui restent dans leurs temps. Et ceux qui perdent leur temps. Il y a ceux qui perdent pas leur temps longtemps. A donner leur avis sur les jeunes d'aujourd'hui. Il y a ceux qui suivent les générations. Et qui suivent leur télévision. Il y a ceux qui perdent leur vision. Et ceux qui voient jusqu'à l'horizon. Il y a ceux qui prenaient l'alcool, pas de bol. Et ceux qui prenaient le chicon sans modération! Il y a ceux qui critiquent cosmique et cosmétique Et ceux qui apprécient sans souci leurs envies. Tous ces gens si différents Qui vivent dans un seul et même élément Se retrouvent dans un monde apocalyptique Pourtant ce monde pourrait être si sympathique... Mathieu Farris, 1 MET1

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y'a ceux qui crient y'a ceux qui rient y'a ceux qui pleurent de bonheur y'a ceux pleurent de malheur y'a ceux pleurent du malheur des autres y'a ceux qui rient du malheur des autres y'a ceux qui crient y'a ceux qui prient y'a ceux qui ont la haine y'a ceux qui s'aiment y'a ceux qui s'M y'a ceux qui sèment et c'est avec eux que j'ai envie de vivre Céline Cornu, 1 MET1

C'était le temps des cathédrales momifiées C'était le temps du temps démodé C'était le temps où on disait de temps en temps C'était le temps où on pensait « de mon temps » C'était le temps où on était content C'était le temps où ils avaient la gagne C'était le temps des « hooligagnes » C'était le temps de ne plus le prendre C'était le temps où il fallait rendre C'est peut-être le temps de tout changer Échanger maintenant et à tout jamais

Sébastien Senelle, 1 MET1

C'est tellement Élégant L'amour Intense Notamment quand il est Éternel Céline Cornu, 1MET1

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Recettes de l'Amour Mettre du Lilas, du Volubilis, du bleuet et de l'Anis. Ajouter du Bouton d'or et malaxer avec des Cyclamens. Faire macérer avec de la Glycine et des Œillets. Laisser mijoter un peu avec du Phlox. Puis laisser reposer avec de la Primevère et de l'Azalée. Rajouter un peu de Jasmin, de Véronique et de Gardénia. Un zeste de Géranium et de Mimosa. Napper de Marguerite et saupoudrer de Bruyère. Vous obtiendrez une Rose pure. Laurine Lonardo, 1 MET1 Mettre de l'amitié et en rajouter pour la dévouer, Additionner de la timidité et des promesses. Ajouter de la joie,de la beauté et de la jalousie. Faire macérer avec de la tendresse et de l'admiration. Laisser mijoter un peu avec une flamme. Puis laisser reposer avec un premier amour, Agrémenter de joie d'aimer. Rajouter un peu d'amour,e volupté,e fidélité et de sincérité. Un zeste de sentiment et de sécurité. Napper d'estime,de confiance et saupoudrer de force. Vous obtiendrez un Amour pur. Laurine Lonardo, 1 MET1

Pour deux personnes Prendre une pincée de regards avec un billet doux Mettre 10grammes de complémentarité Ajouter une rencontre et une cuillère de piment pour plus de sentiments Y ajouter les points communs et mélanger le tout Mettre à feu doux pour faire ressortir la tendresse et la saveur, Saupoudrer d'une touche de passion Mélanger une fois de plus , vous obtiendrez le début d'une aventure Rajouter les petits mots d'amour dans l'oreille et quelques baisers pour plus d'affinités Vous obtiendrez la base d'un amour qui commence à grand pas Avant de rajouter l'épanouissement, laissez mijoter une petite semaine Vous verrez les sentiments remonter à la surface, au fur et à mesure vous avez alors une relation sérieuse et passionnée, prête à déguster. Il vous suffit d'y ajouter le mariage avant de partager un plat en famille. Que demander de mieux franchement? Alicia Tesssier, 1 MET1

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Avant de faire ta connaissance Ma vie n'avait pas de sens Je n'étais plus vraiment moi-même Mais à ce moment là, tu m'as alors prouvé que tu m'aimes J'ai tellement de choses à te dire Car je n'ai plus peur de m'en repentir Le temps passe si vite quand je suis avec toi Car tu es tout et tu seras toujours tout pour moi Sébastien Senelle, 1 MET1

Marguerite Mignonne est Marguerite Même si toujours, elle rumine Au Mali avec Martine Se promène sur le marché Marchande moult objets Mais une migraine monstrueuse l'oblige malgré un immense regret A rentrer... Non pas dans une maison Mais bien dans un moche champ Marguerite imagine une majestueuse villa Pour y vivre avec Amandine Sa meilleure amie, Immigrée clandestine Manuel Mota Solidonio, 1 MET1 Je trouve le temps long Mais la vie est courte C'est vrai que les gens sont cons Le bonheur est en route On peut naître par deux Mais on meurt seul Tout le monde veut être heureux Et chacun pense à sa gueule Pris dans le train-train On se prend plus tard à mentir Pire, on donne un sens Aux choses qui ne veulent rien dire On vit dans un monde de fous Modernisation à outrance Profits de dingue aux dépens De ceux qui survivent dans la souffrance Les gens jouent et grattent Perdent leur argent Seuls les superstitieux Prennent le hasard au sérieux Vincent Goethyns,1 MET1

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MES REMERCIEMENTS Rêver je rêverai toujours à toi Dans ton ventre, j'ai passé de bons moments Pardonne-moi pour tout le dur passé Aujourd'hui j'embrasse tes tendres pieds Pour les neuf longs mois où tu m’as porté Je voudrais très fort te remercier Excuse-moi pour tous les coups lancés Je sais maintenant que tu en souffrais Même à l'âge ingrat de l'adolescence Tu m'as toujours enseigné la tolérance Même si pour toi le temps c'est de l'argent Tu étais là pendant les durs moments T’as fait des boulots qui font galérer Juste pour nous voir très bien manger Papa aussi était là pour aider Je voulais tous deux vous remercier Vous oublier jamais je n’y ai pensé Vous aimer sera ma vraie DESTINEE Ali, 1 MPMI

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Entre ciel et terre Entre ciel et terre L’homme tente de s'envoyer en l'air Entre ciel et terre L'homme sème derrière lui la misère Entre ciel et terre L'homme ne communique qu'avec les balles Entre ciel et terre S'affrontent le bien et le mal Entre ciel et terre Se trouve le monde où je vis Entre ciel et terre Je n'en perdrai pas l'envie Entre ciel et terre Il n'existe qu'une seule frontière Entre ciel et terre La peur construit son pont de pierre Entre ciel et terre Règne la violence Entre ciel et terre S'excite la délinquance Entre ciel et terre Toujours quelqu'un qui nous gouverne Entre ciel et terre Ils nous foutent toujours dans la caverne Entre ciel et terre Je te rassure il n'y a pas que la haine Entre ciel et terre Au fond de nous il y a les personnes qu'on aime ! Albin, 1 MPMI

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Raismes... Ville natale RAISMES

Ville de mon enfance où les souvenirs reviennent toujours Ville où ma scolarité m'a amené jusqu'en troisième Ville où j'ai vécu tellement d'étés Ville où beaucoup de bonheurs me sont arrivés

RAISMES

Ville au chevalet, ville remémorée Ville où le passé est toujours dans nos pensées Ville aux anciens soldats sacrifiés Ville de pierres, d'eau, d'espaces verdoyants et de mémoire Ville au courage et aux terres noires

RAISMES

Ville aux cafés et aux nombreux cas suspects Ville à la fois de beauté et de cités où traînent des éméchés Ville avec ses voleurs, ses dealers, et ses travailleurs Ville de risques où règne le danger

RAISMES

Ville avec sa base de loisirs Ville où se baladent des promeneurs Ville inerte et ville verte Ville aux activités Uniques. Sébastien Damlencourt, 1 MPMI

Entretenir sa relation amoureuse : mode d'emploi Dans un endroit propice à la relation amoureuse, mettre en présence les deux personnes qui s'aiment. Préservez les 250g d'attirance. Mélangez les 270g de bon sens avec les 350g de mots comme lors de nos premiers instants. Incorporez les 250g d'attirance, mixez le tout pour obtenir une relation solide. Versez ensuite 1 litre de confiance l'un envers l'autre. Ajoutez une louche de huit à dix regards. Versez 1 paquet de 1 500g d'amour puis 1 000g d'écoute. Surtout n'incorporez pas un seul gramme d'écoute envers les médisantes personnes qui sont jalouses de votre bonheur. Sinon la recette sera fichue! Cette recette vous permettra de renouveler éternellement votre relation amoureuse. Didier H., 1 MPMI

Jeux de lettres 57


Entre M et N Il n'y a qu'un pont de différence Aimer je ne sais pas où ça nous mène Haïr je sais ce que cela sème Entre B et D Il n'y a qu'une bulle de différence Doubler B ça fait bébé Jeter les D ça fait stresser Entre V et W Il n'y a qu'un oiseau de différence Je V à Dunkerque Je W au C Entre I et Y Il n'y a qu'un grec de différence Y provoque la jalousie de ma copine et l'envie de mes copains Entre P et D Il n'y a que la connerie de l'humanité

Steeve ,1 MPMI

INVERSEMENT Il y a ceux qui voient la vie en rose Il y a ceux qui sinistrosent Il y a ceux qui essayent de gagner leur pain blanc Il y a ceux qui perdent leur temps Il y a ceux qui ont un rire jaune Il y a ceux qui boivent du jaune Il y a ceux qui ne voient que le mal Il y a ceux qui se sentent mal Il y a ceux qui ont une grande gueule Et il y a ceux qui …….... Ferment leur gueule !!!!

Damien, 1MPMI

IL ETAIT UNE FOIS DANS L’OUED 58


Que voulez-vous j'étais un enfant. C'était le temps de la jeunesse. Que voulez-vous j'étais un écolier. C'était le temps de l'amitié. C'était le temps de la beauté. Que voulez-vous j'ai grandi. C'était le temps de la majorité. C'était le temps des diplômes. Fini le temps des écoles. C'était le temps de travailler. Que voulez-vous. C'était le temps des folles et pures amours. C'était le temps de faire l'amour. Que voulez-vous j'ai eu un enfant. C'était le temps de s'en occuper. Que voulez-vous. Maintenant. C'est le temps de se reposer. C'est le temps de dormir. C'est le temps de bien mourir Houcine Zaoui, 1 MPMI

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