Au cours des deux dernières décennies, des parents d’élèves qualifiés traditionnellement de “ surdoués ” ou de
“ précoces ” se sont regroupés en associations et ont souhaité faire entendre, de manière publique, leurs
revendications. A tous les niveaux, ils sollicitent les responsables de l’Education nationale pour demander une
meilleure réponse aux besoins de leurs enfants, en estimant que l’organisation actuelle du système éducatif ne
prend pas en compte leur spécificité. Ils font état, avant tout, de la situation d’une part importante de la
population dite “ intellectuellement précoce ” ( le quart? le tiers ?) qui rencontrerait des difficultés, parfois
graves, dans son parcours scolaire. La première attente des familles est donc que tout soit mis en œ uvre pour
prendre en charge, et d’abord prévenir, la souffrance de ces élèves qui, bien que disposant d’aptitudes
particulières, se trouvent, ou sont susceptibles de se trouver, en échec dans leurs études. D’une manière plus
globale, il