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"LA NUIT EST LA PREUVE QUE LE JOUR NE SUFFIT PAS." - ELIZABETH QUIN
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ED ITO#2 by NIGHT ////////////////////////////////////////////// Back to the 1st ISSUE On a passé un cap important, celui de la première ISSUE. Et pour cela nous tenons à vous remercier tous, lecteurs, blogers, artistes, vous tous qui avez fait que DT Magazine passe un très bon moment. DT Magazine #1 Issue : 0,3 gramme : Dans le sang et constant. 3 mois : DT Magazine devient trimestriel. 30 jours : De relâche pour mieux s’y remettre. 300 mails reçus : Et les plus importants bien entendu. 3000 coups de fouet : Pour s’être inscrit sur Myspace et autres ... 30 000 lecteurs : Vous avez été nombreux à lire, parcourir DT Magazine. Et pour cela, merci à vous tous !
2nd ISSUE : DT by NIGHT Noir, c’est noir. En tenue de soirée, en petite tenue ou dévêtu, DT Magazine a pris les couleurs de la nuit pour cette nouvelle issue. On garde la même recette, on retire ou on ajoute certains ingrédients pour ce second opus. Vous découvrirez de nouveaux artistes ayant tous un point en commun, celui de la nuit. Vous comprendrez donc assez rapidement le pourquoi de ces pages si sombres. Mais qu’est-ce qui pourrait être aussi juste, aussi proche que ce thème pour ces mois de juin-juillet-août ? Durant cette période, nous passerons la nuit la plus courte mais aussi les nuits les plus mouvementées de l’année 2008. Oui, que ce soit la fête nationale, les nombreux festivals, l’Euro 2008 (rien à dire sur ce sujet, on aime ou on aime pas, on en entendra parler et vive la France !), les JO 2008 (DT boycotte) et on en restera là, parce que les autres nuits feront partie des vacances au soleil, la plage, les bikinis, les cocktails, les auréoles sous les bras, les coups DT | 4
de soleil aux pieds, les parties de poker où tu joues ta femme, les félicitations aux étudiants futurs chômeurs ayant réussi, ou pas, leur année, la naissance de millions d’animaux suite aux parades amoureuses du printemps, ..., et les éditos qui n’en finissent pas (cf. édito #1 DT) et bien entendu j’en passe et des meilleurs. Pour revenir au plus important, le contenu de DT évolue puisque dorénavant vous pourrez non seulement feuilleter le magazine en écoutant de la musique mais aussi regarder des vidéos sur le Médiaplayer du site. Bien sûr, le contenu du player ne sera que les travaux des artistes interviewés dans DT. Bon, il est temps maintenant de vous laisser avec cette nouvelle issue et si vous avez des idées de thème pour les prochains numéros, faites-le nous savoir ! Bonne lecture à vous.
Ah oui et pour finir, nous déclinons toute responsabilité quant à l’effet secondaire de DT Magazine. Nous n’y sommes pour rien dans l’augmentation des ventes de Kleenex suite à notre première issue et n’essayez pas de nous traîner en justice pour votre futur effet paranormal lorsque vous quitterez votre écran et que les objets bougeront tout seuls. Cet effet sera dû au caractère blanc sur fond noir. Chez DT, certains sont persuadés d’avoir vu le visage du Christ. «Give me a couple of Aleluia !» DT Magazine.
CREDITS Cover by TOMMY OSHIMA DT | 5
FE ATURE
AC OLYTE
NuFabric
p.10
DT MAIL
p.12
Sleazy
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SO MMAIRE #1 DT | 6
p.14
DE SIGN
PH OTOGRAPHY
James White
p.18
Nikola Tamindzic
p.112
Nufabric
p.36
Tommy Oshima
p.144
Lichtfaktor
p.62
MU SIC Combustion
FA SHION p.88
Zena Holloway
p.182
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SO MMAIRE #2 DT | 8
MO TION PlateauFilm
p.206
PO LA ADDICT Chinako Miyamoto
RE QUEST
p.242
NE XT ISSUE
p.244
p.230
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FE ATURE //////////////////////////////////////////////
NUFABRIC | Nikolay Vanchev Nous remercions Nufabric pour le featuring de ce numéro sur la Nuit. Ils ont accepté avec joie notre proposition et nous vous présentons leur recherche et travail. Vous comprendrez davantage leur démarche en lisant leur interview. Encore une fois merci à eux.
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DT MAIL ////////////////////////////////////////////// Votre cher DT vous donne la parole. On vous aura prévenu, nous ne corrigerons pas une ligne, un mot, un mail et cet espace est à vous. DT vous répondra de son mieux pour vous éclairer, vous apporter de plus amples informations ou encore rentrer dans le débat de pied ferme. Si vous souhaitez réagir, c'est avec plaisir. Il suffit pour cela d'envoyer un mail à ton cher DT : dtmagazine@digital-temple.com
Guillaume Boonen | www.poutch.fr Bravo, j'ai beaucoup apprécié prendre le temps de feuilleter online. La taille des articles par artiste est assez bonne et le rythme est bon. Par contre, c'est vrai que des fois, on aimerait voir de plus près comme pour les peintres par exemple. Encore bravo. Mais qui êtes-vous en fait ?
DT Merci Guillaume, c'est un plaisir de savoir que DT te plaise et que feuilleter un magazine online reste une bonne expérience. Pour réagir au niveau des détails et bien voilà, c'est fait, il suffisait de demander et DT exauce tes rêves. Eclates-toi bien avec la loupe ! Qui sommes-nous ? Nous ne le savons pas exactement nous même, nous sommes l'évolution, les ennemis jurés de la presse écrite ? Nous sommes vos simples serviteurs.
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Sylvia Baldeva Bonjour, Je viens de découvrir votre nouveau magazine et je vous en félicite. J'ai beaucoup apprécié la découverte des artistes venant d'horizons différents. L'iconographie est riche et intéressante. Le point de vue de l'artiste sous forme d'interview est directe et proche du lecteur. A titre d'inforamation, pourriez-vous me dire quelles sont vos critères pour le choix des artistes ? Et quels sont les démarches pour figurer dans les pages de vos futures publications, que j'espère seront nombreuses et avec une longue vie. Bien cordialement, Sylvia Baldeva
DT Bonjour Sylvia, nous essayons de vous présenter de la manière la plus juste chaque artiste qui figure dans les pages de DT. Nous sommes proches des artistes lors de nos prises de contact alors autant vous faire profiter de cela. Les critères de sélection sont assez braconniers, je dois l'avouer. Nous étudions chaque proposition de près et nous faisons notre choix selon le thème que nous avons choisi pour l'issue à venir. Les démarches ? Prendre contact avec le magazine par mail par exemple.
Philippe Taurinya Très beau magazine. C’est toujours intéressant de découvrir des talents. Belle mise en page aussi. Un regret (un défaut?) : que l’affichage du magazine en se mette pas automatiquement au plus grand format possible. Dans les métiers de votre cible, nous sommes nombreux à avoir de grands écrans. Bonne chance pour la suite (très proche j’espère).
DT Salut Philippe, merci à toi également. Pour l'évolution de DT et comme on a pu le dire à Guillaume, dorénavant les écrans de nos lecteurs pourront prendre les couleurs du magazine sur toute la surface de vos écrans, du 1er pixel au dernier. Nous espérons pouvoir contenter tous les designers qui nous suivent !
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AC OLYTE //////////////////////////////////////////////
SLEAZY Pour ce second opus, l'aide nous est non seulement arrivée nombreuse, mais surtout elle nous est apparue de qualité. Et pour cela, l'équipe DT vous remercie toutes et tous. Acolyte est le lieu pour les remerciements particuliers. Pour cette issue qui marque un tournant important dans la vie du magazine, nous avons souhaité y présenter une personne qui compte beaucoup pour nous, pour DT, pour tous nos rêves et nos ambitions. Sans elle, peu de choses pourraient arriver. Nous voulons donc remercier Sleazy pour son temps, son écoute et ses idées mais aussi pour l'amour qu'elle nous donne et les nombreuses erreurs que nous faisons. Car des erreurs, il y en a eu ... Merci Sleazy pour ces nombreuses relectures et corrections ! Continuez à nous soutenir, nous en avons besoin. Ah et je dois vous passer le bonjour de Oz le chat.
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DE SIGN ////////////////////////////////////////////// James White Canada
NuFabric Bulgaria
LichtFaktor Germany
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JAMES WHITE
Il n’a pas peur de dévoiler ses influences au grand jour. C’est même grâce à elles que nous comprenons sa démarche. Rencontre avec un homme qui conjugue passé et futur.
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James White | SIGNALNOISE On a pu le découvrir sur de nombreux sites dédiés au design ces derniers mois. Un nom, un travail graphique et un lien, voilà ce qu’on pouvait y voir. Chez DT, on a voulu en savoir plus et surtout lui laisser la parole. James White est SignalNoise.
ITW Peux-tu te présenter ? Je m’appelle James White et je suis un artiste visuel et un designer graphique vivant à Halifax au Canada. Comment es-tu devenu un designer graphique et quelles ont été tes premières influences ? Je me suis intéressé à l’art et au design très jeune. J’ai été très intrigué par les comic books, les cartoons, les films, les jeux vidéo et les boîtes colorées de céréales étant gamin. J’ai rapidement voulu dessiner et je m’y suis mis à l’age de 4 ans. Je ne me suis jamais arrêté de dessiner durant toute ma période scolaire et j’ai terminé mes études en école graphique où j’ai été diplômé. Mon cursus s’est orienté vers les technologies interactives. Lorsque j’ai été diplômé avec les honneurs en 1998, j’ai immédiatement bossé dans une boîte de design et j’y travaille encore aujourd’hui. Je produis beaucoup plus de travail en collaboration et je travaille sur mon art en-dehors des heures de boulot.
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Aujourd’hui quelle est ton inspiration principale ? C’est assez étrange, mais aujourd’hui je dessine beaucoup par rapport à mes inspirations passées. Je suis une personne très nostalgique et la plupart de mes inspirations proviennent des années 70 et début 80, quand j’étais gamin. J’ai grandi lorsque les ordinateurs ont vu le jour dans les foyers et j’ai pu suivre le design et l’animation spécifiques à cet univers. Les logos animés des télévisions sont une grande inspiration dans mon travail et cela parce qu’ils sont si simplistes, brillants, colorés et efficaces. Il s'en dégage des émotions sur de simples formes. Voila ce que je recherche dans mon travail artistique. Que signifie SignalNoise, peux-tu nous en parler ? J’aime la dualité. Le bien et le mal, le positif et le négatif, la lumière, le sombre. Signalnoise provient du signal sur le son, le bruit, défini comme un rapport entre la puissance du signal sonore et du son pouvant rompre le signal initial. Faisant le rapport avec l’art, c’est l’idée que la
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forme la plus pure puisse être le signal principal. Lorsque je commence à créer, j’essaye de ne rien perdre en cours de route, évitant les erreurs, les nouvelles idées, de nouvelles influences, etc. Tout cela peut être considéré comme du bruit, car cela peut en quelque sorte corrompre l’idée originale. J’essaye toujours de poursuivre ces deux aspects lorsque je travaille sur mes boulots, ce qui fait que Signalnoise semble approprié dans ma démarche. Comme on peut le voir sur ton website, tu n’as pas peur de montrer tes influences, comment gères-tu cet aspect et qu’en penses-tu ? Mon moment préféré dans la journée, c’est lorsque je m’assois en face de mon ordinateur, le matin avec un tasse de café, et que je regarde les boulots d’artistes ayant posté leurs nouvelles créations durant la nuit. Je recherche constamment l’inspiration dans l’art moderne et les pierres précieuses venues du passé. Si je vois quelque chose qui m’attire vraiment, je me dis que cela peut également plaire alors je le poste sur mon website pour apporter, peut-être, de l’inspiration aux autres. Je montre fièrement mes inspirations et je n’ai pas peur de dévoiler une idée qui a
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pu en découler. Peut-être que ce processus permettra à d’autres personnes de s’inspirer. Donc tu es un designer en studio également. Comment gères-tu ces deux aspects ? Dans la journée, je travaille dans un studio de design ou je crée des websites, de l’identité, du matériel pour des entreprises, des campagnes print, etc. Alors que pendant mon temps libre, je crée mon propre art. J’adore brûler la mèche par les deux bouts parce que je peux ainsi constamment apprendre de nouvelles techniques à utiliser dans mon travail. J’essaye d’apprendre quelque chose au travail, que je puisse ensuite utiliser dans mon travail personnel, ou au contraire, j’essaye d’apporter mon style personnel dans des travaux pour le studio. J’ai toujours laissé filer les deux aspects de ma vie pour qu’ils se mélangent l’un l’autre. Cela apporte un processus de création bien plus polyvalent.
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Peux-tu nous dire ta manière de travailler lorsque tu réalises un boulot ? Je commence toujours par bosser dans mon sketchbook. Je passe un long moment à dessiner différentes compositions et essaie pour approcher l’idée principale de mon futur travail. Je passe également en revue mes inspirations principales pour générer de nouvelles idées. Ensuite, j’esquisse rapidement différents layouts de couleur dans Illustrator pour voir ce qui pourrait fonctionner ou non dans son aspect esthétique. J’ai écris un programme très simple dans Flash, que j’appelle Forge, qui m’aide a créer des assortiments de formes vectorielles et aléatoires que j’importe dans Illustrator pour les nettoyer, les éditer et les manipuler. Lorsqu’il est encore en forme vectoriel, l’objet est complétement manipulable sans perdre en qualité. Lorsque j’ai ce qu'il me faut, je les importe cette fois dans Photoshop où je fais le plus gros du travail en ajoutant couleur, lumière, texture, effets, etc.
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Quel est le sentiment que tu veux véhiculer dans ton travail ? J’aimerais que le «spectateur» soit capable d’interpréter facilement mon travail et qu’il esquisse son propre ressenti. J’adore utiliser des formes simples en les combinant dans une structure plus complexe, et je pense qu’ainsi le «spectateur» réagit d’une manière bien plus spontanée. J’essaye d’y ajouter un aspect de familiarité et de nostalgie lorsque je crée quelque chose de nouveau. D’un côté j’adore construire un artwork haut en couleur, mais aussi designer des logos et travailler sur de la typographie, ainsi tous ces élements, je les mélange pour qu’ils s’adaptent les uns aux autres. J’aime le fait que cette création artistique aurait pu être utilisée il y a des années déjà. As-tu d’autres projets ? J’ai récemment terminé un boulot pour Toyota, et je travaille actuellement sur le design d’un CD pour le groupe house-electro australien Duosseudo mais aussi du design de ski pour Armada.
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Et pour finir, nous aimerions savoir quelle a été ta meilleure nuit ? Ma meilleure nuit a été celle où j’ai pu voir le groupe Tool en live à Montreal. J’étais très excité de voir un de mes groupes préférés en live mais Tool n’était pas vraiment un concert, c’était plus une représentation géante. Pendant que le groupe jouait, il y avait des vidéos géantes montrant des animations et vidéos qui collaient parfaitement avec ce qu’ils jouaient. J’étais en admiration tout du long, c’était tellement fort de voir ce show géant que quatres gars ont réussi à mettre en scène.
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TOP 5 Artist :
Website :
- Shepard Fairey - Joshua Davis - Josef Muller-Brockmann - Dave McKean - Scott Hansen
- Joshspear.com - Ffffound.com - Canadiandesignresource.ca - Smashingmagazine.com - Drawn.ca
Band/musician :
Drink :
- Queens of the Stone Age - Tool - Opeth - Daft Punk - The Beatles
- Brahma - Stella - Wolfblass Yellow - Heineken - Red Stripe
RESPECT DT Magazine wants to thank James for his time, his love for the design and his availability. Let us know here at DT all details of your evolution. For more information about JAMES WHITE, please visit : www.signalnoise.com
FEEDBACK DT vous demande votre avis pour coller au plus près de vos envies. email DT : dtmagazine@digital-temple.com Vous pouvez également donner votre opinion, échanger, faire vos commentaires sur l'artiste sur le website de DT : www.digital-temple.com DT | 35
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NUFABRIC Voila une façon d'appréhender l'environnement qui nous entoure. Ils suivent le monde qui évolue jour après jour pour tenter d'y laisser une marque unique, une nouvelle fabrique.
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NUFABRIC | Une autre relève. Non seulement ils créent d'une manière différente ce qui les entoure mais de plus ils sont à la base des nouveautés dans le monde du design. Ils ne sont pas de simples spectateurs, ils sont également les acteurs du renouveau graphique. Certains d'entre nous connaîtrons peut-être ectering.com et comprendrons peut-être là où je veux en venir. Pour les autres, avec un peu de patience, vous allez découvrir un univers qui vous apportera satisfaction.
ITW Une petite introduction svp ? Dimo Trifonov : Je suis Dimo Trifonov ou denull Nikolay Vanchev : Je suis Nvane, 20 ans. Nous sommes tous les deux bulgares et sommes agés de 17 ans pour Dimo et donc 20 pour moi. Comment êtes-vous devenu designers et quelles ont été vos toutes premières influences ? D : Et bien mon histoire n'a rien de particulier. Un jour je suis juste tombé sur une version trial de Photoshop 6 ... hmm je pense que je n'avais que 10 ans et j'ai vite laissé tomber et après 5 ans passés, je l'ai réinstallé... parce que j'ai vu le travail énorme de Depthcore et ils ont été mon inspiration pendant longtemps. N : J'ai un passé dans le graffiti. Je me souviens, je n'avais que 14 ans lorsque je me suis attaqué à la rue en faisant des tags ici et là. Je pense que c'est là où tout a commencé et à la fin de l'année 2005, j'ai découvert le côté digital de la chose mais jusqu'à l'été 2007, cela était plus de l'expérimentation. De ce moment là et jusqu'à ce jour, je pense que j'ai bel et bien mis les pieds dans ce milieu. Première influence .. je pense que cela serait les graffers de ma ville natale ..
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Aujourd'hui, quelle est votre inspiration principale ? D : Toutes les choses qui m'entourent je pense... je puise mon inspiration dans toutes choses et il n'y a aucune limite... J'ai des fois l'envie d'exprimer un paquet d'idées et de sentiments, des fois je suis aussi vide qu'un cratère de la lune. N : J'aime explorer les gens et leur comportement de manière générale. Lorsque je suis dans la rue, je fais attention à leurs réactions, les trucs qui s'échangent, lorsqu'ils se parlent, la façon dont ils agissent etc. Les ascenseurs sont un lieu unique où tu peux trouver de l'inspiration. Les gens agissent souvent assez bizarrement lorsqu'ils se confrontent à des inconnus dans un espace limité. Je travaille actuellement sur une installation basée sur ce thème. Qu'est-ce que Nufabric, pouvez-vous nous en dire un peu plus et quelle est sa signification ? D : C'est assez simpe. Nufabric est ce qui nous relie Nikolay et moi (la passion pour la création). Aujourd'hui Nufabric est juste un autre portfolio en ligne mais nous espérons ouvrir notre propre studio de design dans le futur proche, il sera basé a Sofia (Bulgarie). N : Nufabric est ce à quoi il faut que vous fassiez attention ces prochains temps. Nous sommes en train de chercher notre propre langage visuel qui est pour le moment intuitif, passionnant et en même temps individuel. Ce n'est pas un challenge évident.
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Pouvez-vous nous expliquer votre façon de travailler lorsque vous créez votre design ? D : L'expérimentation, je pense que c'est la façon dont je travaille, d'abord je travaille sur une idée parce que qu'est-ce que la création lorsqu'elle n'a pas d'âme... l'idée est l'âme du design. Puis, je commence à travailler sur différents logiciels comme Photoshop & Illustrator CS3 et lorsque j'ai tous ces éléments, je commence à supprimer ce qui est inutile jusqu'à ce que je me dise "Ca y est c'est ça que je veux!" N : Je pense. Je pense ce que je veux dire à travers mon travail. Cela ne peut consister néanmoins qu'à un simple A3 blanc avec un point noir en son sein. J'essaye de dégager des concepts, de manière ironique, je dialogue, je discute avec eux. Vous travaillez souvent avec du texte dans vos travaux, que voulez-vous exprimer ? D : Les mots sont assez forts, souvent ils n'ont pas besoin de design, mais des mots qui frappent et un bon design qui les accompagne est une combinaison qui influence les hommes. N : J'utilise souvent du texte, je l'utilise de façon ironique, sarcastique et la plupart du temps, ce sont des phrases drôles. Je cherche des connexions les unes avec les autres. Je cherche à provoquer les esprits et les faire réfléchir d'eux-mêmes tout en appréciant quelque chose de beau. DT | 48
Vous avez créé des tee-shirts pour ectering.com, quel est le lien que vous avez avec eux ? N : Le site ectering.com est un portail de news. Je suis co-owner avec un de mes grands potes Stefan Lucut (www.stefanlucut.com). Pour le moment le site fait une pause et l'équipe entière est en train de travailler sur une nouvelle version plus perfectionnée. N'oubliez pas de la bookmarker ! Vous avez créé un travail spécial pour DT Magazine pour l'issue "Night", pouvez vous nous expliquer les différentes étape de la création ? N : L'idée que j'ai eue lorsque j'ai entendu le mot "Night" était d'explorer les films en association avec des scènes de nuit et de faire un concept qui s'associerait avec la nuit. Le travail que j'ai réalisé pour cette issue est le premier poster d'une série sur les films en association avec le thème "Night". Quel est votre leitmotiv en tant qu'artiste ? D : Fais quelque chose même si tu ne sais pas ce que tu es en train de faire. N : Je suis un artiste ou une personne d'un très mauvais goût.
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Avez-vous d'autres projets ? D : Je suis libre comme l'air. N : En ce moment je suis assez occupé et vous pourrez vous attendre à de grosses updates assez rapidement. Je travaille actuellement sur certains trucs (t-shirts) pour Fresh-Clothing et 7piedi.it. J'ai quelques projets dans la boîte avec Phil Chang de TheKDU (www.thekdu.com). J'ai également quelques projets avec Alex Haigh (www.thinkdust.com) et Simonde Magurno (www.serioussituations.com). Je prépare aussi un truc assez gros avec Khairil Osman (www. uvivmade.com) et pour Totally Erected (www.totallyerected.net). Je vais partir pour la Roumanie en juillet pour bosser avec mon pote Stefan Lucut & Noper et peut-être avec David Gensler de TheKDU. Cela sera la première fois que ça se passera comme ca, je suis nerveux et cela sera une super expérience. Quelle a été la meilleure nuit pour vous ? D : La nuit où j'ai rencontré quelqu'un de spécial, cela a été une nuit pleine d'inspiration et mon esprit allait exploser mais heureusement que cela n'est pas arrivé parce que j'imagine mal la réaction des gars de chez Adobe. Je peux juste la remercier énormément parce que l'inspiration qu'elle a su me donner à dépassé une simple nuit.
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N : C'était élégant, fort et des sentiments inconnus. Je le ressens encore dans mes mains. ndlr : Y aurait-il de la french touch dans l'air ? | Is there something like french touch in the air ? Vos derniers mots ? D : Je n'aime pas ces mots ... parce que je n'aime pas les fins. N : Essaye de tout regarder, essaye de tout ressentir, attrape tout ce qui t'entoure. Change constamment. Sois religieux, le jour d'après, sois conservateur. Sois radical et ensuite oublie toutes ces transformations et recherche ton propre chemin pour créer. Et n'oublie pas de t'arrêter un instant sur www.nufabric.org
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TOP 5 Dimo Trifonov Nikolay Vanchev Artist Peter Jaworowski Khairil Osman Perttu Murto Matei Apostolescu Angel Alfaro Ora Ito Alex Trochut Dstruckt & The Ronin (Chris James Hewitt & Rob Chiu) Von (Hellovon) Mario Hugo Band/musician Thievery Corporation Zero 7 Etro anime Zero Noel Depeche Mode Daft Punk Justice Roisin Murphy Kanye West Ed Banger Records Website
www.hypebeast.com www.septemberindustry.co.uk www.etcetering.com www.thekdu.com www.nufabric.org Brand Bentley Apple Adidas Jack & Jones Burton & Analog IKEA Adidas PRADA Diesel Y-3 Drink Coffee Water Tea Milk Coke Water Fresh kiwi juice Heineken Cappuccino Bushmills & Soda
www.cpluv.com www.deviantart.com www.issuu.com www.etcetering.com www.myspace.com
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RESPECT DT Magazine wants to thank NUFABRIC for their taste so different, their motivation to bring us news and of course for their special feature for DT Magazine, thank you. For more information about NUFABRIC, please visit : www.nufabric.org
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FEEDBACK DT vous demande votre avis pour coller au plus près de vos envies. email DT : dtmagazine@digital-temple.com Vous pouvez Êgalement donner votre opinion, Êchanger, faire vos commentaires sur l'artiste sur le website de DT : www.digital-temple.com DT | 61
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Ils vĂŠhiculent sur les ondes lumineuses et crĂŠent un univers fantastique. Rencontre avec les LICHTFAKTOR.
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MEDIAPLAYER VIDEO de LICHTFAKTOR est visualisable sur le MEDIAPLAYER DT Magazine. website : www.digital-temple.com
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LICHTFAKTOR EST UN CREW Ils ont été trois individualités, voire quatre avec Mrs. DUCKTANK, mais depuis peu ils ne sont plus que deux puisque Tim FEHSKE (10X) a quitté le groupe. Actuellement, on peut donc retrouver David LÜPSCHEN et Marcel PANNE. Ils travaillent toujours avec le même musicien (the green man).
$ehvermögen | Marcel Panne Il est né le 21.05.73 à Monté Carlo et est un photographe et VJ depuis 1997. Il a été l’un des premiers VJ’s à Cologne en Allemagne, là où il travaille et vit comme freelancer. Il est le VJ de Basswerk, un label DnB allemand. Ses visuels peuvent être vus dans des projets cinéma et en concert ... mais il a également réalisé bon nombre d’événements commerciaux comme l’événement officiel de l’euro, Tetrapak, Porsche, O2, Epson, AXE, Otto ...
JIAR | David Lüpschen Il est né le 26.10.79 à Cologne en Allemagne et est un designer en communication et un artiste graffiti. Il a créé beaucoup de graffitis légaux, de t-shirts, de logos ...
10X | Tim Fehske Il est né le 14.09.81 à Bonn en Allemagne et est encore étudiant à l’université de Cologne. Il étudie l’art du théâtre, du cinéma et de la télévision. Il est VJ et musicen. Il a un passé d’artiste graffiti.
The Green Man (TMG) | Heiner Kruse Il est né le 21.02.67 à Cologne et est DJ depuis 1984. Il est le fondateur de Basswerk Records et il a réalisé un album sur Combination Records («You Decide»). Il a composé et produit plusieurs Hits comme “Infinity” et “Easy” (German D&B Track Of the Year 2004). Il travaille actuellement sur son second album. Il a commencé à jouer au piano à l’âge de 7 ans, est devenu DJ à l’âge de 15 ans et a ensuite étudié plusieurs disciplines pour finalement revenir vers sa passion première et en faire sa profession.
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Quand avez-vous commencé à faire du Lightwriting et comment avez vous découvert cette technique ? En tant que VJ, nous utilisons la lumière pour "peindre" et comme nous venons tous de l'univers du graffiti, cela s'est fait un peu naturellement. L'environnement VJ nous a donné l'envie d'un Light graffiti en mouvement, c'est peut-être pour cela qu'il bouge tout le temps. Nous avons commencé ce projet durant l'hiver 2006 suite à une commande de projection de vidéo 360° que $ehvermögen devait réaliser. 18 vidéos ont dû être produites sur le thème "Energy in motion". $ehvermögen est photographe et est parti sur un travail avec une exposition longue. De là, nous avons combiné photographie, peinture et graffiti pour en réaliser un film en stop-motion. Nous l'avons appelé "Light Writing". Depuis nous ne lâchons plus l'affaire et nous continuons d'explorer cet univers. Nous aurons donc compris, vous avez fait du graff avant cette découverte mais quelle place prends cette nouvelle technique chez vous ? Oui, et nous en faisons toujours. Pour nous, le lightwriting est une évolution et apporte l'opportunité de faire évoluer le graffiti en le faisant bouger dans son environnement. Mais en général, nous préférons dire que le graffiti est du graffiti et le lightwriting reste du lightwriting.
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Quel est le matos que vous utilisez ? Quelles sont les différentes étapes ? Quelle est la technique de l'appareil photo pour capturer les effets de lumière ? Nous avons une collection de lumières flash, de lumières de vélo et de LED. Elles fonctionnent toutes sur batterie ainsi nous restons mobiles. Mais on a de très jolis résultats avec des torches et des feux d'artifices. Nous aimons jouer sur le contraste entre les différentes sources de lumière, comme le xenon qui donne un bel effet doré, les LED qui font des lignes très précises et les lumières flash qui apportent des couleurs variées et des formes souples. Nous utilisons aussi des multi LED et des filtres de couleurs. Nous aimons lorsque cela est parfaitement intégré dans son environnement. La plupart du temps nous savons ce que nous allons dessiner avant de sortir mais nous sommes toujours inspirés par le lieu et la situation. Et comme chaque environnement change, il est impossible de savoir ce que la photo va donner au final. Pour parvenir au meilleur résultat nous avons besoin d'un trépied. L'exposition doit être entre 10-30 sec, ou plus longue s'il le faut. Ensuite, il faut rester devant l'appareil et faire le writing. Pour ne pas surexposer le résultat, l'appareil photo est sur 100iso. S'il y a toujours trop d'exposition, il faut utiliser un filtre ND.
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Est-ce que Lichtfaktor et le mouvement du lightwriting proviennent de Cologne ? Etes-vous les pionniers de cet art ? Picasso était le premier artiste à avoir utilisé cette technique mais en photographie on peut trouver bien plus de personnes dans cette discipline. La nouvelle chose que Picasso a su faire était de peindre avec de la lumière, la combinaison de deux techniques. Et ce que nous avons fait, c'est de combiner le streetart dans des films de lightwriting. Ce qui est peut-être nouveau, c'est que nous avons pris tout ce que nous connaissions du streetart (utiliser/jouer avec l'environnement) pour l'insérer dans le lightwriting. Connaissez-vous beaucoup de monde dans le lightwriting ? Pensez-vous influencer certaines personnes qui commencent la discipline ? Le lightwrinting est sur populaire en ce moment, que cela soit sur Flickr ou sur les communautés comme myspace, si nous mettons de nouvelles photos sur le web, cela ne prend que quelques semaines avant que l'on puisse voir des choses similaires visuellement ou techniquement. Il y a beaucoup de lightwriters avec des styles et des environnements différents ... mais nous savons que nous influençons les gens qui commencent le lightwriting et surtout beaucoup de lightwriters à vraiment utiliser l'environnement et réfléchir à différentes sources de lumière.
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Pouvez-vous nous dire vos influences directes ? Nous sommes influencés par Picasso, marko-93 et PIKAPIKA, le graffiti, le streetart et la musique visuelle. Wolf Vostell, Chargesheimer, Stanley Kubrick, David Lynch, George Lucas, Oskar Fischinger, Laurie Anderson. Quel serait le projet que vous aimeriez réaliser ? Un film, long métrage, en combinant un film normal et du lightwriting/stop-motion.
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RESPECT DT Magazine wants to thank LICHTFAKTOR for the light that they send us. DT wishes you the best night ever. For more information about LICHTFAKTOR, please visit : www.lichtfaktor.eu
FEEDBACK DT vous demande votre avis pour coller au plus près de vos envies. email DT : dtmagazine@digital-temple.com Vous pouvez également donner votre opinion, échanger, faire vos commentaires sur l'artiste sur le website de DT : www.digital-temple.com DT | 85
MU SIC ////////////////////////////////////////////// Combustion Brazil
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MEDIAPLAYER COMBUSTION est en lecture sur le MEDIAPLAYER DT Magazine. website : www.digital-temple.com
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Marcelo Baldin Sound Designer DĂŠcouvrez son univers musical : COMBUSTION
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COMBUSTION Si on tend l’oreille, il ne reste pas inaperçu. Il est celui qui apporte du relief à une vidéo grâce à sa conception sonore. En travaillant avec les meilleurs créateurs visuels il est lui aussi devenu incontournable. Ses références et ses prix ne cessent de s’empiler. Pour notre plus grand plaisir, cet homme s’est mis à créer sa propre musique en parallèle à son travail. On découvre alors un univers unique qu’il nous fait partager. Cet univers s’appelle ELEPHANT. Rencontre avec Marcelo Baldin.
ITW Peux-tu te présenter ? Je suis un sound designer et directeur artistique de 25 ans et je vis actuellement à Sao Paulo au Brésil. Je travaille en tant qu'indépendant depuis quelque temps et j'ai déjà pu bosser avec des studio comme Nervo, Umeric, Dvein, Tronic Studios, Renascent, et tant d'autres, et des clients comme Diesel, MTV et Nike. Depuis que j'ai commencé à travailler à l'étranger, j'ai réalisé des travaux pour pas mal de continents et je suis vraiment content qu'ils soient utilisés dans le monde entier. Comment es-tu devenu sound designer ? Lorsque je travaillais comme interne à Grafikonstruct, ils ont découvert que je travaillais aussi sur de la musique électronique et ils m'ont demandé d'essayer quelques sons pour leurs sites. Ca a fonctionné et après cela j'ai commencé à réaliser du design sonore pour tous les sites qu'ils créaient. Finalement, j'ai bossé tout seul, en solo, et je me suis approfondi sur le design sonore. Je crois que mes toutes premières influences étaient les travaux d'Aphex Twin et Chris Cunningham. La manière dont ils créent un univers audiovisuel m'influence toujours aujourd'hui. DT | 91
Aujourd'hui, peux-tu nous dire ce qui t'inspire ? Actuellement, je trouve l'inspiration dans pas mal de choses. Il y a tellement de beau monde qui crée des choses tellement intéressantes. Même si ce n'est pas toujours facile de les trouver, je fouille jusqu'à ce que je les trouve. Je peux m'inspirer de toute chose artistique. Je garde un oeil et je garde mes oreilles ouvertes sur tout ce qui se fait sur internet et ce que les gens me disent. Je regarde tout et je garde ce qui me plait. Qu'écoutes-tu en ce moment et de quelle manière ? Mon iTunes est ouvert 24/7. Comme je chope de la musique tous les jours, je trouve de bons groupes toutes les semaines. Même si la musique que je fais est électronique, j'écoute du heavy metal, de l'avant garde, du post rock, de l'instrumental, de l'ambiant, du jazz, du dubstep, un maximum de choses. Lorsque je ne travaille pas sur de la musique, j'écoute toujours un truc. C'est de cette manière que j'apprends le plus.
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Tu as réalisé beaucoup de musique pour des projets vidéos, de quelle manière travailles-tu ? J'ai deux manières de travailler. Soit je fais l'audio d'abord, soit je le fais plus tard. En ce moment, je n'ai pas une façon de faire particulière. La différence que l'on peut constater dans le travail, c'est lorsque je commence par la musique, cela sonne plus linéaire et lorsque je réalise la musique après la vidéo, la musique est généralement plus étrange. Ca dépend toujours du studio qui m'embauche et de l'avancée du travail sur la vidéo. Normalement, je demande le type de son qu'ils recherchent et j'écoute certaines de leurs références. Après cela, je commence à sketcher quelque chose et je joue avec la musique jusqu'à ce que je trouve le bon filon, celui qui collera le mieux. Après ça, j'ai un déclic et je vais vraiment loin dans la création. Après quelques retours d'infos (ou pas), le mix final est réalisé et je l'envoie au client.
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Qu'est-ce qu'ELEPHANT ? Peux-tu nous en dire un peu plus ? Eléphant est un EP qui rassemble les premières chansons que j'ai créées sans demandes au préalable. Mes premières chansons personelles. J'ai créé cela pour explorer de nouveaux champs de création que je n'aurais pas traversés lors de mes projets commerciaux. Je regarde aussi comment les gens réagissent. Pour le moment tout va bien mieux que je ne l'aurais espéré. Que veux-tu communiquer à travers ta musique ? La sensation générale est la paix. Quelque chose d’éthéré. Ca c’est mon truc. Maintenant, niveau écriture, c’est pour des convictions personnelles, même si elles paraissent floues, elles sont là, dans les chansons. Tu as également créé la partie graphique pour Eléphant, quelle est sa signification ? Comme «Eléphant» n’est qu’une métaphore, j’essaye d’explorer cette sensation de paix que je tente de montrer. Cette photo a été prise début de cette année, à la plage, durant un moment de paix et de joie que j’ai pu partager avec ma femme.
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Donc tu es également un graphiste. Peux-tu nous expliquer comment tu gères ces différents aspects dans ton style de vie ? Je me sens un petit peu schizo. Comme si j'avais deux vies. D'un côté, ca me plait bien parce que je peux travailler des deux côtés. Mais de l'autre côté, ca peut être très fatiguant. Tu as pu travailler pour différents studios, peux-tu nous expliquer ces expériences ? J'ai appris beaucoup à chaque endroit où j'ai pu être, même sur une courte période. J'ai essayé de capturer le meilleur de chaque studio. Des plus petites aux plus grandes agences de publicité, j'ai pu apprendre le meilleur comme le pire, mais je préfère me la jouer solo. Comme j'ai une autre façon de travailler avec l'audio et le graphisme, je ne peux pas travailler dans un endroit en ne faisant qu'une chose durant des heures. J'ai besoin d'être libre, d'explorer les deux mondes, sans notion de restriction sur les heures de travail.
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Et aujourd'hui, que fais-tu, toujours en studio ? Depuis plus d'un an, je travaille seul comme freelance. Et j'ai assez de travail pour être suffisamment occupé. Quelle est ta façon de travailler ? Comme sound designer et comme je le disais tout à l'heure, je me fais embaucher par des studios de design ou alors un designer m'appelle pour travailler sur un projet spécifique dont il a besoin et qu'il ne trouverait pas dans des banques de sons. Donc je fais des sounds spécifiques pour eux. Comme designer graphique et web, je fais généralement de la direction artistique. J'ai travaillé fréquemment avec des petits studio à NY, via internet, faisant plusieurs projets qui vont tous voir le jour dans les semaines à venir. Que veux-tu transmettre dans ton travail ? La paix. Ca n’a pas d’importance si c’est au niveau du son ou du graphisme. Donc dans mon travail, j’essaye d’être très éthéré. Quel est ton leitmotiv ? En reprenant les paroles de Jules de Gaultier «L’imagination est une arme dans la guerre contre la réalité». DT | 102
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As-tu d'autres projets ? Oui, actuellement je travaille sur 5 projets : 1. Combustion comme sound designer et musicien. 2. Sövereign, comme directeur artistique et designer. Chaque travail visuel que je ferai sera signé Sövereign. 3. Velvet Morning. Comme NTMY est mort récemment, je suis chargé de créer un nouveau portail web sur les différents aspects de l'art et de la technologie. VM sera dévoilé au grand jour lorsque vous vous y attendrez le moins. Restez branchés. 4. Omega Code. Mon groupe de métal qui va lui aussi réaliser un EP prochainement. 5. Maël. Un duo electronique avec Elise Roese qui prend forme doucement. Quelle a été ta meilleure nuit ? C'était probablement durant le Claro qui est un Festival Rock, lorsque j'ai pu voir Nine Inch Nails, Flaming Lips, Fantômas, Iggy Pop and Sonic Youth durant la même nuit. J'ai déjà pu voir pas mal de festivals mais cette nuit là, avec tous ces artistes en une fois, c'était incroyable. Tes derniers mots ? Prépare-toi parce que l'Apocalypse est proche. :)
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TOP 5 Artist :
Brand :
- Stanley Kubric - Chris Cunningham - Banksy - Stefan Sagmeister - Ron Mueck
- Diesel - Steinberg - Native Instruments - Adobe - Apple
Band/musician :
Drink :
- Steven Wilson - Mike Patton - Tool - Warp Records - Trent Reznor
- Pinot Noir - Cabernet Sauvignon - Bordeaux Rouge - Syrah - Coke
Website : - Newstoday - Motionographer - Boomkat - Facebook - Last FM DT | 107
RESPECT DT Magazine wants to thank Marcelo for his generosity. We love this shot too. It Brings us great feelings. For more information about COMBUSTION, please visit : www.combustion.ws
FEEDBACK DT vous demande votre avis pour coller au plus près de vos envies. email DT : dtmagazine@digital-temple.com Vous pouvez également donner votre opinion, échanger, faire vos commentaires sur l'artiste sur le website de DT : www.digital-temple.com DT | 108
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PH OTOGRAPHY ////////////////////////////////////////////// Nikola Tamindzic USA
Tommy Oshima Japan
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HOME V of the AINE
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Nikola Tamindzic | Home of the Vain Lorsque l'on découvre son travail, on désire devenir ces modèles, les voir, les toucher, partager avec eux ces moments particuliers durant une nuit. Avec un peu de recul, on ressent une certaine vulnérabilité. Ils sont là, figés et si joyeux. Mais qui sont-ils au juste ? Ils finiront bien par rentrer chez eux et continuer leur vie, tout comme nous.
ITW Qui es-tu, d'où viens-tu ? Je suis originaire de Belgrade, puis de Yougoslavie et maintenant de Serbie. J'avais 27 ans quand j'ai bougé aux US en 2000 - j'étais là-bas durant la guerre civile et le bombardement de NATO - étant d'abord à Chicago et en 2004 à New York. Je vis sur Lower East Side maintenant - Clinton & Stanton. Je suis indépendant.
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Qu’est-ce qui t’a emmené vers la photographie et quand en as-tu fait ton métier ? Mon père utilisait un appareil photo Nikon. J’étais fasciné avec ces situations non-naturelles «Okay, bouge pas, regarde par là ... sois naturel !» qui rendent les photos magnifiques et qui dévoilent des moments merveilleux, plus merveilleux encore que le moment en soi. J’étais donc très attiré par cela, de la façon dont les photos arrêtent le temps, la façon dont les meilleures apportent des émotions subtiles, où celles qui suggèrent l’histoire qui s’est déroulée avant l’arrêt sur image. Je me souviens de processus inversés que les photographes anglais utilisaient dans la musique des années 80 lorsqu’ils photographiaient des groupes comme My Bloody Valentine et Sonic Youth - expositions multiples, flash multiples, longues expositions, un maximum de couleurs. Si cela semble familié, c'est parce que cela l'est, pour ceux qui connaissent mon travail durant la nuit. J'utilise toujours cette même approche aujourd'hui. C'est drôle parce qu'en utilisant cette technique avec toutes ces couleurs et ces lumières vibrantes, ces visages flous, la photo ne ressemble pas à de la photo journalistique. Pourtant, je trouve qu'elles le sont réellement - un moment véritable. Tu es bourré, ou perché, il est 3 du mat - ce que tu vois, ce que tu te souviens - bon c'est certain, ça ne ressemble pas à une photo prise avec des paramètres automatiques. Pour moi, lorsque la nuit tombe, cela devient une quête - en cherchant comment pouvoir figurer ces situations comme nous les ressentons. Et je pense que c'est ce qui fait le succès de ces photos. Les gens réagissent à ces photos parce qu'elles suggèrent un sentiment puissant et parfois une histoire qui continue en dehors du cadre et du temps.
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Tu es bien connu pour tes photos de vie nocturne à New York, là où tu as souvent capturé des gens à moitié nus, des célébrités, des foules bourrées. Peux-tu nous dire ce qui t'as fait démarrer là dedans ? Le désir de photographier des personnes et de capturer leurs moments, leurs histoires. Pourquoi la nuit en particulier ? J'ai fait quelques photos dans la rue avant cela et j'ai aimé pas mal des photos ; J'étais impatient et j'ai voulu être Garry Winogrand en 20 minutes et c'était impossible que cela fonctionne ainsi. Et j'ai changé durant la vie nocture - cela a fait connexion dans ma tête, des photos de soirée de Lee Friedlander qu'il a pu prendre dans les années 70 avec les photos de la vie nocturne parisienne que Brassai releva dans les années 20 et 30 et encore plus en arrière les peintures de Toulouse-Lautrec.
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L'expérience humaine est complexe et une soirée reste une contradiction. Il y a toujours de la joie comme de la tristesse dans l'air. Avec toute l'énergie, l'alcool et les drogues, toutes choses sont exacerbées. A 3h du mat, une espèce de désespoir se retrouve dans l'air, les gens calmes dansent et s'amusent, perchés ou saouls, tout va bien. Mais c'est le temps de prendre des décisions, la nuit va s'achever rapidement, que se passera-t-il après ? On rentre seul, ramener quelqu'un chez soi, se faire une after parce qu'il n'y a rien d'autre à faire, ou aller à un after alors que vous ne voulez pas finalement ? Ne pas mentionner l'anatomie entière du désir - sexuel et hédoniste, et le désir attend plus de la vie que ce que vous avez actuellement. Vous sortez et vous êtes une star - puis vous retournez dans votre appartement miteux. Il y a donc beaucoup de conflits dans ces moments, que ce soit dans ses pensées ou ses émotions. Tout cela fait de la vie nocturne un sujet intéressant - il y a tant de couches.
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Tes photos révèlent souvent des moments très privés avec des très jolies nanas. Comment cela se passe avec ces modèles, comment attraper ce qu'ils peuvent libérer ? C'est assez facile si tu n'as rien à cacher. Tu t'assieds et tu parles, comme n'importe qui, de choses et d'autres, de ce qu'elle aime, de ses peurs. Les questions que tu as besoin de poser à ce moment là se concrétisent alors - tu apprends d'où vient la personne, ce qui peut la rendre triste ou ce qui la fait chanter, et là tu rentres dans les points sensibles - c'est à ce moment là que les sujets importants arrivent, apportant l'équilibre et faisant tomber le voile. Il y a des choses très puissantes lorsque tu vois quelqu'un qui commence à posséder les choses qu'il détestait en lui. Il faut essayer de les emmener vers ce point. C'est ce qui fait que les portraits sont minimalistes et modestes, je ne veux pas que mon nom soit griffonné partout. Dans un sens, cela paraît facile comme s'il suffisait d'être là pour l'attraper. Mais l'art dans l'art du portrait, selon moi, se déroule juste avant que le volet se referme ; ce moment où tu tentes d'établir un contact et de mettre le sujet à l'aise, tenter de révéler quelque chose qui se cache en lui, là où il sait qu'il sera apprécié pour ce qu'il est sans être jugé. Voilà l'idée qui se trame derrière les autoportraits récents que j'ai pu réaliser également : puis-je trouver ce moment également ? Tourner l'appareil photo sur moi et être aussi implacable et exigeant qu'avec les gens que je photographie ? Arriverai-je à prendre suffisement de recul ?
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Dans ta bio, tu dis : « les photos que vous verrez seront quelquefois drôles, quelquefois tragiques, souvent belles, ou peut-être répulsives, et si tout va pour le mieux, elles seront peutêtre tout cela à la fois ». Que recherches-tu dans chaque photo que tu réalises ? Y a-t-il une qualité ou un sentiment intangible que tu peux rechercher ? Simplement trouver des photos que j'apprécie et qui racontent des histoires contradictoires, selon des couches contradictoires. C'est ainsi que les choses sont, partout où tu regarderas. Personne ne possède l'unique vérité, que cela soit par l'émotion, l'intellect, la politique. Et même lorsque tu réduis 6 milliards de personnes à une seule, à nous, les contradictions sont toujours présentes. Voila pourquoi cela reste une source interminable d'inspiration.
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Peux-tu nous dire ce qui se cache derrière Home of the Vain ? J'essaye d'être toujours deux ans en avance sur moi-même : Home of the Vain était le début logique de son ancêtre Ambrel.net, un site sur ma vie nocturne égocentrique. Avec le temps, j'ai fait des choix et j'ai déplacé mon sujet hors de ma vie nocturne. Home of the Vain se centre bien plus sur l'art du portrait, à la photographie éditoriale et la mode. Il y a toujours autant de portraits, surtout de personnes non célébres. Ces portraits se concentrent sur la vanité dont nous avons discuté tout à l'heure. De cette fierté que tu peux ressentir et que tu détestais au premier abord et qui se révéle si beau, si parfait lorsque tu dévoiles ce que tu es vraiment.
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Quel a-été ta meilleure nuit ? Aucune nuit n'a été la meilleure !
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TOP 5 Artist / photographer : Helmut Newton Bettina Rheims Mark Morrisroe Clayton Cubitt Jeff Bark Band / Musician : Saint Etienne Sonic Youth Swans Suede The Fall
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RESPECT DT Magazine wants to thank Nikola for his time just before a flight to LA. Hope the break was good. Keep touching some dreams for us. For more information about Home of the Vain, please visit : www.homeofthevain.com
FEEDBACK DT vous demande votre avis pour coller au plus près de vos envies. email DT : dtmagazine@digital-temple.com Vous pouvez également donner votre opinion, échanger, faire vos commentaires sur l'artiste sur le website de DT : www.digital-temple.com DT | 142
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OSHIMA tommy
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Urban Cowgirl DT | 146
OSHIMA tommy TOMMY OSHIMA | L'unique ordinaire Il aura traversé des lieux, pris ce qu'ils lui auront donné et les laissera tel qu'il les aura trouvés. Un esprit qui voyage sans jamais se poser, capturant des instants merveilleux. Voici la vision d'un homme qui vit l'ordinaire comme un unique moment.
ITW Peux-tu te présenter ? Né à Tokyo, en 1960. Je photographie depuis l'âge de 6 ans avec un des appareils photos de mon père, un PENTAX SLR d'occasion. Prendre des photos fait partie de ma vie depuis que je suis enfant. Je vis physiquement dans la capitale de l'île de l'Extrême Orient - Tokyo au Japon alors que mon esprit voyage dans l'univers.
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Acid Rain DT | 148
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Comment es-tu devenu un photographe et quelles ont été tes premières influences ? Au départ, je voulais m'investir dans l'industrie du Cinéma lorsque j'étais adolescent. J'ai toujours été inspiré par le Cinéma et les choses visuelles mais je me suis retrouvé à faire les Beaux-Arts. J'ai donc étudié la peinture et l'histoire de l'art. Après mes études, je suis doucement allé vers l'art vidéo et cela devenait plus intéressant de s'amuser avec tous ces gadgets et c'est devenu ma profession. J'ai rejoint une production Multi-média ce qui m'a fait m'éloigner de la photographie pure. Depuis 5 ans j'ai redémarré la photographie, ma vieille passion est revenue vers moi et aujourd'hui je ne peux simplement plus vivre sans elle.
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Frozen
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Ghost Dive DT | 152
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Tyrell
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Hide and Seek DT | 156
OSHIMA tommy
Aujourd'hui, quelle est ton inspiration principale ? Mes sujets préférés n'arrêtent pas de changer avec le temps mais je suppose que mon thème redondant concerne tous mes mensonges de la vie quotidienne. C'est actuellement plus sympa de découvrir des choses spéciales dans ma vie ennuyante jour après jour que de rechercher un lieu spécial sur cette terre. Peux-tu nous expliquer ta façon de travailler ? La façon dont je travaille n'est pas si compliquée. Je shoote plus de la photographie de rue, mais je ne me considère pas comme un "Photographe de rue".
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Underground Luminaissance II DT | 160
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Peux-tu nous expliquer les raisons de tes photographies sur les tatouages ? Les photographies sur les Tattoos est un des rares boulots que j'ai pu avoir, me faisant engager pas un très bon copain de Flickr, Manami Okazaki, qui est un écrivain dans de nombreux Magazines internationaux, incluant quelques gros Magazines de Tattoo en Angleterre. Ce qui est sûr, c'est que c'était un rêve pour ma part, de faire des photos pour des artistes tatoueurs. Ce boulot continuera aussi longtemps qu'il me sera permis de le faire. Quel est le meilleur appareil photo pour toi et pourquoi ? Quel est le "meilleur appareil photo" ...... tout cela dépend. Le seul et unique gros investissement que j'ai pu faire pour de l'équipement était le Leica Noctilux, 50 mm f1.0, avec lequel j'ai créé plusieurs photos siginificatives de ce qui représente ma propre vision et mon propre style. Ce qui est si surprenant avec cette lentille ce n'est pas l'acuité ou encore le grain, mais bel et bien la touche unique qui s'en dégage.
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Deckard's Dream
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Fish On Skin DT | 164
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Comment trouves-tu tous ces lieux uniques ? Je ne cherche pas les lieux, ce sont eux qui m'attirent. Lorsque je parviens à faire quelque chose de spécial sortant de l'ordinaire, c'est la meilleure chose qui puisse m'arriver. Racontes-nous une expérience un peu dingue qui ai pu t'arriver ? (Je n'ai pas eu beaucoup d'expériences "dingues" ...... ...... laisses-moi quelque temps pour y réfléchir.) Quel est le sentiment que tu veux communiquer à travers ton travail ? Une des personnes sur flickr a pu écrire quelque chose de très intéressant et j'étais assez impressionné par ses mots, décrivant comment mes travaux s'insinuent dans son espace personnel. J'aimerais donc citer les phrases de cette personne, qui je pense est la chose la plus importante que j'aimerais communiquer à travers mon travail ...... " Il y a quelque chose de tellement perdu et pourtant tellement rempli de désir, quelque chose de vide et pourtant plein dans vos photographies. Tout est atmosphérique et baigné avec quelque chose de satisfaisant au-delà de toute portée." DT | 166
Snofkin
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Tumbling Kitchen in Shanghai DT | 168
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Jumper
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Quel est ton leitmotiv ? Mes motivations principales ? C'est une autre question "difficile a répondre". C'est comme si cela se répétait encore une fois, mais ma réponse sera... "Tout ce qui est ordinaire" serait un bon leitmotiv. As-tu d'autre projets à venir ? J'ai quelques projets en tête oui, je me prépare pour la prochaine exposition en septembre mais je veux garder cela secret. Dernièrement, j'ai eu la chance de travailler sur un Feature Film (au cinéma) en tant que Directeur de photographie, et c'est une expérience complètement différente comparée à n'être qu'un photographe voleur. Travailler en groupe pour diriger une vision et un regard pour un film est assez cool, mais c'est un peu trop difficile si cela devait devenir ma profession.
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Une ĂŠtrange aventure de Lemmy Caution
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Connection DT | 174
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Silencio
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Visage de Nuit DT | 178
OSHIMA tommy
RESPECT DT Magazine wants to thank Tommy for giving us his peaceful feelings and his great ordinary sense of unexpected moments. We are proud to cover him on the #1 page. For more information about Tommy Oshima, please visit : http://www.flickr.com/tommyoshima/
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Article's Cover : Tales Of The Future DT | 179
FA SHION ////////////////////////////////////////////// Zena Holloway England
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ZENA HOLLOWAY UNDERWATER PHOTOGRAPHER Le silence d'un songe profond.
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ZENA HOLLOWAY | Le monde du silence Avant de s'immerger dans son univers, commençons par découvrir Zena. Zena Holloway est une photographe «sous-marine» de Londres qui travaille depuis 1995. Avant cela, elle était une instructrice de plongée et une réalisatrice sous-marine durant 3 ans. Elle est née en 1973 et elle est la fille d’un pilote de ligne. Zena voulait travailler sous l’eau avec son appareil photo depuis l’âge de 18 ans. Entièrement autodidacte, elle a su se faire une place dans le milieu en combinant les aspects très techniques de la photographie sous-marine et des images magiques et extraordinaires. Zena a développé son propre concept et elle l’imergea dans de nouvelles profondeurs. Sa première commande date de 1997 par Faberge pour la réalisation d’une publicité. Depuis, elle a été très largement demandée par les publicitaires pour de nombreux travaux. Elle vit à l’ouest de Londres, avec son conjoint et leurs 2 jeunes filles, Brooke et Willow. En mars 2006, Zena a été appelée pour retravailler sur le roman de Charles Kingsley, «The Water Babies». La publication est prévue pour sa version finale en octobre 2008. Nous vous laissons là, sans mot, sans texte. Fermez vos écoutilles, on plonge.
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RESPECT DT Magazine wants to thank Zena for her permission to take part in this issue. We hope you a lot of oxygen for your best shoots to come. For more information about Zena Holloway, please visit : www.zenaholloway.com
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MO TION ////////////////////////////////////////////// Plateaufilm Germany
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PLATEAUFILM Michel Veith Un voyage au travers d'un monde ĂŠtrange oĂš Michel Veith nous guide pour mieux comprendre les rouages d'un tel univers.
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MEDIAPLAYER Le teaser DOVEPEOPLE est visualisable sur le MEDIAPLAYER DT Magazine. website : www.digital-temple.com
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Michel Veith | DOVEPEOPLE Beaucoup de travail, de passion et une bonne dose de café, voila la recette de chez PlateauFilm pour donner naissance à un projet vidéo plein de sens. Ce que l’on découvre dans le teaser de Dovepeople, c’est toute la technique que le réalisateur Michel Veith a su acquérir au fil de ses expériences. Et si nous passions de l’autre côté de la caméra ?
ITW
Peux-tu te présenter ? Salut, mon nom est Veith Michel et je suis un cinéaste et artiste video allemand. Après avoir été à l’Albrecht Duerer artShool, j’ai commencé par travailler dans le milieu du cinéma. D’abord en tant qu’éclairagiste travaillant à côté d’un camerman de LA. Ensuite, j’ai travaillé en tant qu’indépendant pour plusieurs compagnies de cinéma. Là j’ai été chef de projet, 1er assistant de DA et plus tard coupeur et artiste visuel. J’ai participé à plusieurs projets de films et vidéos allant du videoart à la danse chorégraphique, j’ai aussi réalisé des publicités. C’est là que j’ai décidé de monter ma propre boîte «plateaufilm», il y a 4 ans. Je dirige des vidéoclips, des installations vidéo et je filme et produit la plupart de mes projets personnels. L’an dernier j’ai fini un teaser en coproduction avec des directeurs artistiques de m-box et monkeymen int. pour un essai de «Dovepeople» qui est le travail le plus ambitieux sur lequel j’ai planché en tant que directeur.
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Comment es-tu devenu directeur et quelle a été ta première influence ? Je crois que cela a commencé durant mon école d’art lorsque j’ai voulu m’exprimer à travers d’autres moyens que les tableaux ou la photographie. J’ai voulu raconter une histoire complète. Une histoire où l’on peut se rendre compte que l’amour qu’il peut y avoir entre deux amis ne veut plus rien dire lorsqu’une troisième personne intègre la scène. Derrière le titre «Bloody Game», il y avait d’abord «Death comes on high heels» inspiré d’une chanson de jazz de Jerry Van Rooyen. Dans ce petit film, deux mecs se coupent les poignets et font le pari que celui qui survivra, aura la fille dont ils sont amoureux. Bien entendu, les deux meurent et la fille les retrouve couchés dans leur propre sang dans la cuisine. Leur rêve emporté dans leur sang. Lorsque le film fut réalisé, il s’est avéré qu’il était beaucoup plus drôle que ce que cela devait être, ce que je n’avais pas prévu. Je suis un grand fan de Godard et Andy Warhol. A cette époque, je dirigeais l’entreprise de la même manière que je dirigeais le film lui même. Et je pensais pouvoir faire tout ce que je voulais faire sans même savoir comment le faire.Tout allait tomber sous le sens. Mais je crois qu’il y a eu un moment où je voulais aller plus loin, peut-être parce que je n’étais pas satisfait du niveau professionnel de certains de mes travaux. J’ai donc commencé par rechercher des boulots pour des films pour pouvoir montrer mes capacités et en faire de meilleurs films. Je me suis beaucoup inspiré de Nam June Paik et Pipiloti Rist ou Bruce Nauman et je voulais faire plus de vidéos artistiques. Je me suis rendu compte que je voulais travailler sur la sémantique de l’image et c’est ainsi que j’ai commencé à travailler sur de la vidéo live et je suis devenu VJ pour les clubs et les shows artistiques. Aujourd’hui, quelle est ton inspiration principale ? Normalement, je m’inspire facilement de tout ce que je vois, qui m’entoure. Si je réduis l’inspiration au minimum, cela devrait s’appeler «Echange». J’ai discuté et parlé de choses et d’autres qui n’ont pas forcément un rapport avec l’art ou les films. Des fois, parler aide à faire sortir des idées que tu peux avoir en tête et à les coucher sur le papier. L’inspiration est partout, dans un livre, une exposition mais cela peut se trouver dans une racine d’arbre sur la 2eme rue à New York comme j’ai pu le voir hier. Parler et échanger c’est comme faire de la musique avec quelqu’un sur un instrument. Quelques fois, cela fonctionne et des fois non. Et que cela soit avec mes parents ou mon frangin qui ne s’y connaissent pas du tout en film ou alors ma petite amie qui elle sait tout et est ma meilleure critique. DT | 212
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Qu’est-ce que Plateaufilm ? Peux-tu nous en dire un peu plus ? Plateaufilm est le nom de ma compagnie et est basé sur l’idée que j’ai eu lorsque j’étais en Inde pour quelques mois. C’est lorsque je me tenais là, sur un très grand plateau, regardant dans la direction de l’océan, que je me suis dis «c’est ça». J’ai eu cette sensation que quoi que je fasse dans ma vie et mon travail, je le ferais de mon mieux avec les personnes qui m’entourent. Bien sûr, chaque équipe a besoin d’une personne responsable et chaque directeur crée sa propre vision mais je ferais ce que je peux pour respecter chaque idée, chaque personne travaillant avec moi. Et ceci est l’idée générale de Plateaufilm. Les gens sont ensemble, au même niveau, «les yeux dans les yeux». Des fois cela ne fonctionne pas mais c’est comme ca. Je crois aussi que j’avancerais dans ma carrière différemment si j’utilse davantage mon «elebogen», mais je pense que je ne serais jamais aussi heureux que je le suis actuellement. J’essaye de créer une atmosphère familière autour de moi lorsque je travaille et les gens apprécient cela. J’ai vraiment fait de mauvaises expériences mais toujours moins que ce qui peut se produire dans l’industrie du Film. Il y a beaucoup de mensonges, de faux airs, d’égo, de vols etc. dans le buziness du film, mais les personnes avec qui j’ai aimé travailler étaient si sympathiques que je me suis dit «Fuck the rest». C’est une sorte de reconnaissance de rester ainsi et d’essayer de développer cette idée et de la partager avec les gens. J’essaye de faire de Plateaufilm quelque chose qui grandit et qui produit de belles choses ...
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Peux-tu nous expliquer DovePeople, pourquoi cela a été réalisé et que voulais-tu communiquer à travers ce film ? L’épilogue : Fondé sur un ancien mythe que les dieux ont arborés, qui disait que les gens égoïstes et agressifs devaient être réincarnés en pigeon, pour qu’ils aient ainsi plus de dévotion envers leurs dieux. L’harmonie est revenue sur terre et les gens ont pu vivre en paix. Mais certains de ces dovepeople n’ont pas voulu devenir « rats de l’air » pour l’éternité. Ils ont tenté un soulèvement sur terre pour ainsi échapper à leur destinée. Faits : Fagely a été inspiré par le Mythe de Kairos et d’Ovids «methamorphosis». Je raconte l’histoire de personnes qui sont effrayées par leur vie et qui en sont perdus. Penser ainsi, c’est un peu comme ne jamais voir la lumière au bout du tunnel. Ne pas perdre espoir et faire face à vos peurs, voila l’histoire. Fondamentalement, c’est un peu comme si vous faisiez tourner la roue avant que le destin s’en charge. Dovepeople sera le film d’un mec (Jacob) dont la vie n’est qu’un tas de verres cassés et qui n’a plus aucune illusion après avoir pris trop de drogues et spécialement d’alcool. Il n’arrive plus à se contrôler et il ne le veut pas. Et pour parvenir à ses fins, il pense que sa dernière chance est de tenter de se suicider. J’ai commencé par un petit film mais après quelque temps, cela a pris de l’ampleur et maintenant cela devient un film pour le cinéma avec beaucoup de matériels pour réaliser une minisérie pleine de rebondissements. L’histoire se déroule dans une capitale irréelle inspirée par Berlin. J’ai quelques amis qui se sont retrouvés dans ce genre de situations et j’aimerais en parler, de l’espoir qui se trouve dans le film. Même si le teaser semble très sombre, il y a beaucoup d’espoir, d’amour et d’amitié. Nous l’avons réaliser pour que les gens puissent se rendre compte de nos capacités en terme de scripts et de design dans nos productions.
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Peux-tu nous expliquer ta façon de travailler ? C’est difficile à expliquer parce que je pense que cela change beaucoup parce que je change beaucoup. Je suis probablement un parfait improvisateur dogmatique. J’improvise sur les choses que je connais, peut être comme un musicien qui improvise sur un thème qu’il connait. J’ai une vision ou une idée, je la tourne dans tous les sens et je l’oublie puis j’improvise avec elle. Lorsque j’ai la sensation que cela va dans la mauvaise direction, je prends du recul et je regarde de quel côté je veux aller. C’est un peu comme une carte que je ne regarde qu’une fois pour trouver le lieu où je dois me rendre, puis je la jette et me débrouille ainsi pour avoir un maximum de risques et de délires. La plupart du temps, des trucs de fous arrivent sans que j’y ai pensé auparavant. Comme travailler avec des acteurs. Si tu les laisses aller, des choses très fortes et très belles se produisent. La plupart du temps je dois être «enceinte» avec une idée. Ca cuit à l’intérieur de moi. Et lorsque j’ai suffisamment de temps, j’attrape une idée. Des fois, elle est présente avant même que je commence des recherches et d’autres fois, cela prend des années pour «faire sortir le bébé». Je pense que mon travail est un véritable estomac qui digère les choses. Des fois, les choses prennent vie, des fois ce n’est que de la merde. Tout dépend de quel côté cela sort. Le truc drôle, c’est que la plupart de mes idées arrivent quand je ne peux pas les écrire. Souvent, ca se passe aux toilettes ou au cinéma ou pendant une conversation ennuyeuse ou non, le genre de conversations qui dérapent complètement. Pour moi c’est un peu de la douleur que d’avoir une idée parce qu’au moment où je la trouve, je n’arrive plus à penser à autre chose tant que je ne l’ai notée. Du coup j’ai toujours avec moi un truc pour écrire dessus. J’ai quelques livres à idées ou des sketchbooks où j’ai pu développer mes boulots. D’ailleurs j’ai quelques très mauvais dessins de quelques shoots pour DovePeolpe sur une serviette. Je crois que je peux être un vrai gamin quand je développe quelque chose mais je pense que cela laisse de la place pour que mes idées puissent grandir.
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Où trouves-tu tes acteurs ? La plupart des acteurs, je les ai rencontrés avant ou j’ai entendu parlé d’eux ou encore je les ai vu travailler sur d’autres sets ou projets. Lorsque je les vois, je me laisse aller à mon bon goût. Au départ, je travaillais avec des personnes qui n’étaient pas des acteurs et c’était vraiment difficile pour moi. Mais j’ai rencontré Wolfgang Wimmer qui est un acteur de Lee Strausberg qui m’a expliqué les techniques d’acteurs et qui est devenu un bon ami. Grâce à lui, j’ai beaucoup appris sur le travail avec les acteurs, la manière de faire sortir quelque chose d’eux alors qu’ils ne pensaient pas avoir cela en eux. Raconte nous ton expérience la plus décalée sur une scène ? Je crois que l’une de mes expériences les plus décalées a été sur le tournage du Dr. Octagon. Le producteur nous a dit qu’il allait venir à Berlin (là où nous tournions) pour la fin du tournage et pouvoir être sur la vidéo. Nous avions commencé le tournage en plein hiver. J’ai invité quelques potes et quelques producteurs de musique. Nous étions 8 personnes à courir et à s’éclater dans les rues de Berlin. En fait, nous étions déguisés dans des costumes horribles fait de vieilles poubelles, de cartons, d’abat-jours et nous courions sur l’Alexanderplatz, dans des parcs, dans des coffeshops, jusqu’à monter sur une grande roue. D’ailleurs on a payé le propriétaire parce que je voulais filmer davantage de scènes sur cette grande roue. Je crois que cela a été une des scènes les plus improvisées que je n’ai jamais tournée. Certains des gars n’arrivaient même pas à regarder dehors de leurs costumes et ils marchaient sans savoir où ils étaient. On en a perdu un sur la place Postdammer. C’était assez dingue ... Que veux-tu transmettre à travers tes travaux ? Un bon sentiment. Je veux attraper quelqu’un là où il se trouve et qui ne sait pas ce qui va se passer juste après, le rendre vrai, honnête. Sans compromis, être une part de quelque chose, faire ses preuves, libérer son esprit avant qu’il ne meure. Tu contrôles toujours, ne vends pas ton bonheur pour un penny. Chaque idée débute avec un dessin. Ne prends pas tout trop au sérieux parce que la vie sera sérieuse bien assez rapidement, donc prends du plaisir.
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Quel est ton leitmotiv en tant qu’artiste ? Les rêves et les moments dans le temps en associatoin avec la peur de la liberté absolue. Comme les choses qui ne sont pas là mais que tu as envie de toucher. Les choses que tu ne peux pas voir mais que tu ressens. Les hommes contre l’amour, la douleur et l’anxiété. Je suis un mec un peu étrange qui aime les choses entre le plaisir et la peur. La douleur et le calme ou la joie et la tristesse. Les émotions dures. Dans certains boulots, on le ressent bien, dans d’autres un peu moins. Tu as des projets ? Le festival internation de la dance contemporaine «Tanz im August» m’a demandé de leur faire un teaser pour leur festival cette année. Je travaille sur une chorégraphie pour une installation. Cet été Monkeymen int. va réaliser un nouveau projet vidéo qui risque d’être énorme. Quelle a été la meilleure nuit que tu n'ais jamais passée ? C’est tellement difficile de n’en choisir qu’une, il y en a tellement. Par exemple, me retrouver complètement bourré dans un bain japonais à Tokyo après un concert de mon groupe, en train de dormir à côté de ma chérie pour la première fois sans la toucher, juste la regarder dormir. Mais je crois que le moment le plus marquant de ma vie était un peu plus tôt sur une montagne en Inde il y a 11 ans. Pour essayer d’expliquer toute cette nuit, cela prendrait du temps mais pour faire court, j’ai perdu une chaussure dans la montagne avant d’arriver en haut, j’ai rencontré un ami par hasard alors que je ne savais pas qu’il serait là, j’ai perdu 5 potes dans le noir parce qu’ils couraient et je les ai retrouvés plus tard, par hasard aussi, alors qu’on était couchés l’un près de l’autre, en train de regarder la lune. Ca a l’air bizarre mais c’était une bonne aventure, marrante et elle a été une sacrée expérience. Avant cette nuit, je pensais que tout était qu’une blague et je vivais parce qu’il fallait vivre. Mais après ça, je me suis dit que lorsque quelque chose tombe sous le sens, la plupart du temps tu contrôles tout ce qui se passe autour de toi et tu peux tout développer. J’ai commencé à croire en moi et j’ai décidé de faire des films, ma profession et de faire de mon mieux pour en réaliser de bons. Tes derniers mots ? 1. Change le monde en quelque chose de meilleur que ce que tu y as trouvé en arrivant. 2. Don’t believe the hipe ! 3. Fight the power ! DT | 224
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TOP 5 Artist : - Andy Warhol - Bruce Naumann - Erwin Wurm - Sun Ra - Matthew Barney
Brand : - Demeter - Maerkische Kiste - Marc Jacobs - red
Band/musician :
Drink :
- Autechre - Queen - Duke Ellington - Public Enemy - Dilinger Escape Plan
- Gin Tonic - Apfelshorle - Birnenshorle - Black Coffe - Japanese Sencha Tee
Website : - wer-hat-isidor.de - tokyoplastic.com
RESPECT DT Magazine wants to thank Michel for his interest and the next time that you will be in a japanese bath, we will come with you ! For more information about Michel Veith, please visit : www.plateaufilm.com
FEEDBACK DT vous demande votre avis pour coller au plus près de vos envies. email DT : dtmagazine@digital-temple.com Vous pouvez également donner votre opinion, échanger, faire vos commentaires sur l'artiste sur le website de DT : www.digital-temple.com DT | 226
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PO LA ADDICT ////////////////////////////////////////////// Chinako Miyamoto USA
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chinako MIYAMOTO Il y a une joie indescriptible lorsque l'on a un Polaroid dans les mains, attendant, en retenant son souffle, que le carré noir 3x3 dévoile un instant que vous venez de vivre il y a à peine quelques minutes. Faire des Polaroids durant la nuit reste une sacrée prouesse et il y faut une bonne dose de patience mais le résultat en vaut vraiment la peine. Los Angeles de nuit est incroyable : les lumières et les couleurs donnent vie à la ville. Chinako Miyamoto habite en Los Angeles, en Californie, où elle travaille dans une école le jour et tire des Polaroids la nuit.
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RESPECT DT Magazine wants to thank Chinako for her rapidity and we award her the price of spontaneity and elegance. Without you Chinako, DT doesn't be what it is. For more information about Chinako Miyamoto, please visit : www.flickr.com/chinako
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Wall photography : "405 south"
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RE QUEST //////////////////////////////////////////////
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01/09/08 | SEPTEMBRE-OCTOBRE-NOVEMBRE
DT MAGAZINE | TRIMESTRIEL La nouvelle décision de parution du magazine vous emmène à découvrir sa prochaîne issue le 1er SEPTEMBRE 2008. Nous vous donnons donc rendez-vous à la rentrée pour une nouvelle aventure pour DT. Nous l'espérons belle et pleine de rencontres. Passez de merveilleuses nuits estivales et qui sait, peut-être nous en partagerons quelques-unes ensemble. DT Magazine.
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NEXT ISSUE EARLIER THAN YOU THINK