ISSUE / WE ARE ON
WE ARE ON
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WE ARE ON / ISSUE
Nous voulons remercier chaque artiste, chaque lecteur, chacun d’entre vous pour cette première et magnifique année. C’est pour vous, avec amour. Digital Temple Magazine.
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EDITORIAL / We are on
Cover by Sean Freeman - colagene.com Dividers by Sean Freeman - colagene.com Editorial Shoot by Neil Krug / Invisible Pyramid
Tous droits de reproduction sont réservés. Le contenu des articles n'engage que leurs auteurs. Tous manuscrits, documents, objets, travaux divers envoyés au magazine ne sont pas renvoyés. 4 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
We are on / EDITORIAL
Editorial
WE ARE ON. Cela fait maintenant 1 an que DIGITAL TEMPLE Magazine se fait une petite place dans l’univers du web. Rien que çà. Nous ne voulons en aucun cas en tirer des conclusions. Surtout pas. Regarder le chemin que nous avons parcouru est déjà bien suffisant. Regarder le chemin que nous avons encore à parcourir semble bien plus raisonnable. Notre but est et restera ce que nous sommes. Il y a avait ces blocs de pierres tout autour, des falaises abruptes, un soleil écrasant, un léger vent qui soufflait dans les branches. La poussière s’envolait à chacun de mes pas. Ma bouche s’asséchait et mes yeux me brûlaient. La sueur coulait sur mon front, mes cheveux se collaient à mon visage. Je n’apercevais que des dunes à l’horizon. De temps à autres, des éboulements faisaient résonner les lieux. Des oiseaux s’envolaient laissant présager la suite. Devant moi, je discernais des formes, des couleurs. Des créatures dansaient et m’attendaient. Des empires sombraient, des animaux rampant se levaient. Un ange aux ailes brisées me murmurait de monter sur le serpent qui m’emmènerait au lac, à un ancien lac. Il est vieux et sa peau est froide. Viens.
A travers les mirages, je ressentais tout mon corps. J’en voulais bien plus. Voir les choses intérieures. Vivre ce que je pouvais. Je chantais et dansais devant les flammes. Tu tueras ce que tu pourras. La tempête se leva et fit voler les braises en une multitude d’étoiles dans le ciel. Derrière elles se dessinait un long voyage. J’empruntais son chemin. Ne sachant pas où aller, je décidais toutes mes directions. Je savais qu’il n’y aurait pas de fin et cela me rassura. Les couleurs scintillaient, les formes se stabilisaient. Elles me montraient où m’arrêter pour profiter de chaque instant. Je me nourraissais de mes expériences, vivais comme bon me semble, un serpent en tant que compagnon. Demain sera un nouvel éveil. Grâce à lui, je passais les nuits. Mon histoire se couche sur le papier, se dévoile en image, se raconte en rencontre, aujourd’hui comme demain. Je suis le serpent, montez sur mon dos pour une nouvelle cavale. Le Templier. DIGITAL TEMPLE MAGAZINE | 5
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SOMMAIRE / We are on
DT Acolyte
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Feature
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Subscription
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Request
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Stuff
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ATELIER WM
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DATA Book
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Painting
Design
CALMA
AIRGROOM
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SEAN FREEMAN
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We are on / SOMMAIRE
SOM MAI RE 1:3
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SOMMAIRE / We are on
Illustration MCBESS
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RAUL ALLEN
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Fashion HILDE HOLTA-LYSELL
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Studio MOVING BRANDS
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We are on / SOMMAIRE
SOM MAI RE 2:3
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SOMMAIRE / We are on
Music OMEGA CODE
150
LEO LE BUG
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Photography FLORENCIA MAZZA RAMSAY
180
Pola Addict NEIL KRUG
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We are on / SOMMAIRE
SOM MAI RE 3:3
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ACOLYTE / Sean Freeman
Acolyte
SEAN FREEMAN Nous voulons remiercier Sean Freeman et son agent, Colagene, Clinique d’illustration (Colagene.com) pour leur participation dans cette issue. Sean a réaliser les Dividers de ce numéro pour chaque introduction de sections. Son travail est pointilleux et profond. Nous lui apportons notre soutien et lui souhaitons une grande réussite. Vous retrouverez toutes les explications sur le procédé et le traitement de la typographie dans l’interview de l’artiste section Design.
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Sean Freeman / ACOLYTE
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FEATURE / AIRGROOM
Feature
AIRGROOM Jens Sjöbergh a 23 ans. Son travail digital est l'extension naturelle de son street art. Sans aucune école d'art classique durant son parcours, Jens développe ses techniques en créant, dehors dans les rues ou en face de son écran. Il est membre du Crew 10 à Hyper Island, école interactive en Suède, et est en train de réaliser son armée à un homme, Airgroom, en tant que fondateur et directeur artistique. Il a toujours faim de nouvelles expériences et est toujours à la poursuite de prochain challenge.
Special piece for Digital Temple > 16 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
AIRGROOM / FEATURE
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FEATURE / RAUL ALLEN
Feature
RAUL ALLEN La ville de Valladolid l’a vu grandir, il y vient, il en part. Si, à Salamanca, il est diplômé des beaux-arts, plus tard, il s'installe à Boston pour étudier l'illustration et le design. Il vit actuellement en Espagne. Il a toujours été à la recherche d'un moyen de voir l'intérieur et l'extérieur des choses, à essayer de dormir les yeux ouverts.
< Special pieces for Digital Temple > 18 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
RAUL ALLEN / FEATURE
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STUFF
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STUFF
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STUFF / Atelier WM
Stuff
ATELIER WM Voilà de quoi contenter les plus grands fans de m'sieur Pharell Williams. Doiton encore présenter le personnage ? Après avoir "vu des sons", voilà que nous touchons ses mains, en bougie. L'Atelier WM a réalisé le moulage en cire de sa main droite dans différentes positions. Du signe Vulcain de Star Trek au signe Hard Rock, en passant par le signe WestCoast, les bougies trôneront sur vos plus beaux meubles. On les allume, on les fait fondre et peutêtre que nous aussi, tout ce que nous toucherons se tranformera en or.
L'Atelier WM est la rencontre entre Marianne Muller et Wakey. En vente chez Colette, au Black Block du Palais de Tokyo, chez Artydandy et au Printemps Design du centre Pompidou.
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Atelier WM / STUFF
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STUFF / Atelier WM
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Atelier WM / STUFF
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STUFF / DAHRA Book
Stuff
DATA BOOK Designers Against Tibetan Abusee est le premier projet de Designers Against Human Rights Abuse. Fondé par Rishi Sodha au cours de l’été 2008 en tant qu’organisation à but non lucratif, DAHRA est né pour promouvoir et sensibiliser les personnes impliquées dans l’industrie créative sur leurs responsabilités sociales, politiques et éthniques mais aussi sensibiliser les différentes instances des Abus des Droits de l’Homme. Pour ce premier projet, voici un livre accompagné d’un poster en édition limitée de Si Scott. Durant l’été ’09, une exposition aura lieu à Londres autour des 52 créatifs ayant collaboré à ce projet.
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DAHRA Book / STUFF
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PAINTING
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PAINTING
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PAINTING / Calma
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Calma / PAINTING
Painting
CALMA Comment le nom Calma t’est-il venu ? En brésilien, ce mot veut dire «Calme-toi!» («-Calma meu!»). Calma était mon pseudonyme à l’époque où j’étais sur de la peinture de rues. J’ai toujours fait en sorte de garder mes deux mondes séparés. A côté de ça, je faisais des travaux d’illustration commerciale. A plusieurs reprises lorsque je travaillais pour des clients, je n’arrivais pas à apprécier ce que je faisais pour eux et je ne voulais pas que mon propre style soit associé à ces projets. C’est la raison pour laquelle j’ai utilisé des styles différents, un pour les illustrations, et un autre pour mon propre travail sous le nom de Calma. Lentement, j’ai arrêté de faire des travaux commerciaux et j’ai commencé à me concentrer davantage sur ma DIGITAL TEMPLE MAGAZINE | 31
PAINTING / Calma
peinture, sur toiles et sur murs. J’ai voulu développer mon travail personnel. Petit à petit mon style a évolué pour devenir ce qu’il est aujourd’hui. Je me considère comme un artiste autodidacte. J’ai pris quelques cours et je suis même allé à l’université pendant quelques mois, mais je n’arrive pas à rester dans une salle de classe trop longtemps, c’est bien trop contraignant. Dans la majorité des écoles brésiliennes, les cours d’art sont inexistants. En général, l’éducation au Brésil est très pauvre. L’art et la musique sont ignorés par le système public. J’ai appris beaucoup plus de chose en travaillant qu’en étudiant. En 1994, par l’intermédiaire d’un ami d’enfance, j’ai eu la possibilité de travailler comme assistant d’un grand designer. Lorsque je travaillais avec lui, je réalisais des toiles de fond pour des concerts de rock, de festivals et de productions théâtrales. Ce travail m’a apporté pas mal de confiance et de motivation pour tenter de vivre de mon art, 32 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
même si mes revenus étaient souvent assez faibles. Peu de temps après cet épisode, je suis devenu assistant dans une agence de publicité. J’ai su que ce n’était pas mon truc mais je ne savais pas vraiment quoi faire d’autre. J’avais l’habitude de passer la journée à faire des oeuvres d’art ou des dessins pour des pochettes d’album, des posters et des t-shirts pour mon groupe et d’autres groupes de São Paulo sur la scène punk hard core. A cette époque j’étais pleinement ancré dans cette scène. Heurement que mon patron n’a jamais su que je faisais tout cela. Je suis resté à bosser dans cet emploi pendant deux ans et au moment où j’aurais pu devenir directeur artistique avec un salaire plus important, j’ai décidé de tout arrêter. J’ai quitté mon emploi en 1999. J’ai voulu me concentrer davantage sur l’art actuel plutôt que sur la façon de se faire de l’argent. Depuis, je ne travaille plus de 9h à 17h !
Calma / PAINTING
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PAINTING / Calma
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Calma / PAINTING
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PAINTING / Calma
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Calma / PAINTING
Tu as développé un style fort et particulier dans ton art. Il y a beaucoup de références : l’art médiévale sur bois, l’art populaire du Brésil et l’iconographie religieuse. On dirait que toutes ces références ont été balayées et que ton propre style a pris le relais. Que pourrais-tu dire sur ton développement personnel ? Plus je me penche sur mes références, plus elles perdent leurs caractéristiques d’origine et, naturellement, elles acquièrent une forme plus personnelle. L’art sacré est toujours une référence, mais il n’est plus si présent aujourd’hui. Au cours des deux dernières années, mon travail a été fortement influencé par l’art populaire brésilien, probablement parce que j’ai vécu à Lençóis. Beaucoup de mes connaissances et de mes amis ont été ou sont des peintres. A Lençóis, j’ai eu l’occasion de faire du travail en collaboration avec des artisans locaux, de qui je me suis beaucoup inspiré comme par l’utilisation de différents types de médias, comme le tissu, les rubans et le bois.
La mort est un thème récurrent dans ton travail, en particulier dans les images de crânes et les images d’anges. Dans un monde de consommation de plus en plus obsédé par la jeunesse, la beauté et la richesse, la mort est devenue presque tabou. Penses-tu que cela puisse rentre les gens mal à l’aise aujourd’hui de se retrouver face à cette mort ? Les gens réagissent avec autant de bonheur que de tristesse à ton travail ? Les réactions qui émanent de mon travail sont quelque chose que je ne peux pas contrôler, et je n’en ai pas même l’intention. Même si « Memento Mori » (« Souviens-toi que tu vas mourir ») est un exemple à suivre, je pense que chacun est libre de choisir ce qu’il veut réaliser dans sa vie. Pour ma part j’ai choisi cela. Dans notre monde moderne, DIGITAL TEMPLE MAGAZINE | 37
PAINTING / Calma
un monde où le consumérisme et le capitalisme règnent et que tout, aujourd’hui, doit être lisse, beau et parfait, il n’y a pas de place pour la décadence ou le vieillissement ; et pourtant ce sont des processus naturels qui ne peuvent pas être niés. Nul ne peut arrêter le temps - pas même du botox ou de la chirurgie plastique sans fin - à l’intérieur de nos corps, le processus de détérioration continue. Vous cherchez à partir d’une perspective différente, la mort peut être une métaphore pour le monde dans lequel nous vivons, le chaos qui règne dans le domaine socio-politique, toutes les questions environnementales. C’est un symbole représentant la fin du monde. By Stephan Doitschinoff aka Calma from his book named CALMA (Gestalten 2009).
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Calma / PAINTING
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Calma / PAINTING
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Calma / PAINTING
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DESIGN
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DESIGN
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DESIGN / AIRGROOM
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AIRGROOM / DESIGN
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DESIGN / AIRGROOM
Design
AIRGROOM Peux-tu te présenter ? Jens Sjöbergh. Je suis un designer et directeur artistique de 23 ans et je vis dans le sud de la Suède. Comment es-tu devenu un designer et quelles ont été tes toutes premières influences ? C’est un scénario assez classique. J’ai toujours dessiné ou fait de la peinture. Mes parents ont un ordinateur, un Mac LC, alors que j’avais sept ou huit ans. Il n’y avait pas de jeux dessus et à tous mes amis avaient des machines sous Windows. J’ai trouvé quelques logiciels de graphisme et c’est comme çà que j’ai commencé. 48 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
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DESIGN / AIRGROOM
« Toute cette dévotion. Passer plus de 30 ans à la construction de ce train en miniature. »
Aujourd’hui, quelle est ton inspiration principale ? Google, FFFFOUND, Dropular, flickr. Peux-tu nous expliquer ta façon de travailler ? J’esquisse une image pour commencer. Je decide un ensemble de couleurs. J’essaye toujours de travailler sur différentes choses en même temps, si je reste bloqué sur quelque chose, je peux alors passer sur un autre projet pour un temps. Je fais pas mal d’aller-retour et de temps en temps, des éléments du projet 1 terminent dans le projet 2. 52 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
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AIRGROOM / DESIGN
Quelle est l’histoire qui se cache derrière le nom d’Airgroom ? Pas de commentaire. Où trouves-tu tes idées sur un projet ? Tout dépend de la nature du projet. Si c’est quelque chose de complètement digital, je cherche une idée de quelque chose qui n’est pas du tout digital et vice versa. Peux-tu nous raconter l’expérience la plus cinglée sur un travail ? Il y en a trop. Un truc cool récemment, c’était quand je travaillais sur le DIGITAL TEMPLE MAGAZINE | 55
projet GhostTrain pour Sony Ericsson. Nous devions filmer un train en miniature, et on a eu pas mal de difficulités à trouver un bel environnement, un truc qui pouvait le faire. On a trouvé finalement quelque chose au Danemark, à l’extérieur de Copenhague, dans un ancien bunker. Làbas, il y avait de vieux hommes qui ont construit ce circuit depuis les années 70. Toute cette dévotion, passer plus de 30 ans à la construction de ce train en miniature. Quel serait le meilleur travail que tu rêverais de créer un jour ? Lorsque j’ai commencé à bosser en tant que designer, j’ai toujours tenté de travailler avec un grand et célèbre 56 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
client. Ces derniers temps, ce n’est plus trop le client, je trouve plus d’intérêts sur un projet qui tentent de casser les barrières et qui inspire, au final, d’autres personnes pour réaliser quelque chose de nouveau. Quel est le sentiment que tu veux communiquer dans ton travail en général ? En travaillant en tant que designer, je laisse le soin à mon client de décider des sentiments qui vont être communiqués. A chaque fois que je fais quelque chose de ma propre initiative, j’essaye toujours de le rendre le plus sympa possible. Eye candy for the masses. (“Tape à l’oeil pour les masses”) DIGITAL TEMPLE MAGAZINE | 57
DESIGN / AIRGROOM
« Reste à l'école. Ne prends pas de drogue. Ecoute ta maman. »
Quel est ton leitmotiv ? J’essaye de ne pas en avoir. As-tu d’autres projets ? Je continues de peindre aujourd’hui, je pense qu’il est important de ne pas s’éloigner des ses racines artistiques. J’aimerais faire de la sculpture un jour. Des grandes. Tes derniers mots ? Reste à l’école. Ne prends pas de drogues. Ecoute ta maman. 58 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
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Top 5 : Artist : - Blek - Salvador Dali - Gottfried Hellnwein - Derek Hess - Richard Avedon Band/musician : - Misfits - The Dwarves - C.Aarme - The murder city devils - Turbonegro Website : www.google.com www.ffffound.com www.dropular.net www.qbn.com www.behance.net Brand : - Apple - Wacom - LaCie - Nikon - Sharpies Drink : - Newcastle - Founders - Sol - Pilsner Urquell - Tiger
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DESIGN / Sean Freeman
Design
SEAN FREEMAN Peux-tu te présenter ? Absolument. Mesdames et Messieurs, Sean Freeman, 22 ans, designer et Illustrateur, de Londres. Comment es-tu devenu designer et quelles ont été tes toutes premières influences ? Mes grands-parents étaient tous deux dans l’univers de l’Art, et étaient des artistes très accomplis. C’est à travers cela, en grandissant, que je me suis intéressé à l’Art. Un jour est venu le choix de mes études. Je ne voulais pas passer par la voie traditionnelle de l’Art, l’autre possibilité était le Design Graphique. C’est ainsi que j’ai passé mon collège, mon université pour trouver un travail, par la suite, en tant que designer dans une agence de Londres, BD network, tout en travaillant mon propre style à côté, par des commissions et autres. 62 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
Sean Freeman / DESIGN
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DESIGN / Sean Freeman
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Sean Freeman / DESIGN
« C’est une des choses les plus intéressantes que j’ai pu réaliser jusqu’à aujourd’hui. »
Aujourd’hui, quelle est ton inspiration principale ? Je cherche de l’inspiration dans différents lieux, en fait Tesco (ndlr : nom d’une chaîne de distribution alimentaire et non-alimentaire en Angleterre) est un endroit extraordinaire pour aller se promener et penser à toutes les différentes choses que vous pourriez utiliser pour refaire des choses intéressantes. J’essaye de ne pas trop passer de temps à regarder le travail d’autres personnes sur le net par exemple, car je trouve plus de choses déjà faites que de l’inspiration et cela peut te démotiver de voir tout ce très bon travail déjà réalisé et tu peux alors te dire “Pourquoi devrais-je me donner de la peine, tout est déjà fait.” Peux-tu nous expliquer ta façon de travailler ? La plupart du temps, je réalise mon travail en
photographiant quelque chose et en le rephotographiant un certain nombre de fois. J’ai donc une réserve de visuels à utiliser. Je les assemble ensuite dans Photoshop. Souvent ce sont des photographies de très mauvaise qualité, des fois je me dis que c’est un miracle la manière dont tout cela se met si bien ensemble. Peux-tu nous expliquer en particulier, la façon dont tu as travaillé sur la typographie de chaque ouverture de chapitre pour Digital Temple ? C’est une des choses les plus intéressantes que j’ai pu réaliser jusqu’à aujourd’hui et je l’ai fait en collaboration avec mon frère Karl. En fait, ce qui s’est passé c’est que j’ai travaillé sur un seul fond pour toutes les catégories puis j’ai traité chaque mot différement. Sur l’un, j’ai jeté du lait dessus, l’autre je l’ai gratté, et ainsi de suite. J’ai ensuite donné les images à Karl qui les a manipulées en utilisant DIGITAL TEMPLE MAGAZINE | 65
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DESIGN / Sean Freeman
« C’est un processus assez organique. »
un programme qu’il a codé. Il y a eu un traitement différent sur chaque pièce. C’est un processus assez organique, et nous étions tous les deux incertains quant au résultat et c’est ce que j’ai aimé. Où trouves-tu tes idées sur un projet ? Les idées proviennent d’un tas de lieux que j’ai pu voir. Et autant lorsque je me mets à chercher ou à penser à quelque chose d’intéressant pour réaliser mon idée. La musique et les paroles peuvent être une grande source d’inspiration. Quel serait le meilleur travail que tu rêverais de créer un jour ? Je dirais que mon rêve absolu serait de pouvoir faire une exposition solo dans une petite galerie à Londres. J’y présenterais différentes pièces dans un même style, 68 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
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Sean Freeman / DESIGN
ou peut être autre chose, je ne sais pas. J’aimerais aussi réaliser un travail sur un traitement de typographie sur une grande campagne de publicité, le travail serait présenté sur toutes les façades de bâtiments, un peu partout – peut-être que mon agent, Colagene, illustration clinic à Paris et Montréal peuvent m’aider à réaliser cela. (www.colagene.com) Quel est le sentiment que tu veux communiquer dans ton travail en général ? Pas évident ça, comme j’ai souvent un brief, le sentiment change sur chaque travail. Pour mon illustration personnelle, je dirais que je recherche un côté un peu sombre dans mon travail, mais encore une fois, c’est peutêtre que moi qui vois ça comme cela. DIGITAL TEMPLE MAGAZINE | 71
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Sean Freeman / DESIGN
Quel est ton leitmotiv ? Je dirais que c’est mon traitement typographique semi photographique et mon illustration, peut-être aussi les détails dans certains de mes travaux. As-tu d’autres projets ? J’adorerais peindre, j’aimerais bien recommencer cela, mais honnêtement je n’ai pas le temps pour d’autres activités à côté de mon travail actuel. Il y a tellement de choses à faire. Tes derniers mots ? Je ne suis pas venu ici pour ba*ser des araignées. DIGITAL TEMPLE MAGAZINE | 73
Top 5 : Artist : - Francis Bacon - Marc Quinn - Damien Hirst - Si Scott (designer) - Von (designer) Band/musician : - Jimmy Eat World - The Used - The Panic Division -The Postal Service - Tracy Chapman 74 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
Website : - qbn.com - itsnicethat.com - acidolatte.blogspot.com - wordsarepictures.co.uk - youarebeautiful.co.uk Brand : - Paul Smith - Apple - Fred Perry - Famous Stars & Straps - Macbeth shoes
Drink : - Sailor Jerryâ&#x20AC;&#x2122;s & Coke - Captian Morgans & coke - Coke Zero - Jasmine Tea - Earl Grey DIGITAL TEMPLE MAGAZINE | 75
ILLUSTRATION
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ILLUSTRATION
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ILLUSTRATION / McBess
Illustration
MC BESS Peux-tu te présenter ? Yup, mon nom est Matthieu Bessudo mais certaines personnes aiment m’appeller McBess. J’ai 24 ans, 1m80, je porte une barbe et de temps en temps une moustache. Je suis français mais je vis à Londres. Comment es-tu devenu illustrateur et quelles ont été tes toutes premières influences ? J’ai commencé à dessiner avec un plus de passion lorsque j’étais en école de 3D en France. J’étais entouré de mecs qui étaient passionnés de graphisme et ça m’a donné envie de faire la même chose. Mes inspirations étaient des gars commen Kid Acne, Jeff Soto ou encore Stephane Tartelin. Aujourd’hui, quelle est ton inspiration principale ? Et bien, la musique, la nourriture, les potes et une bonne dose de surf sur interweb. De voir tous ces nouveaux artistes, de voler leurs boulots, ce genre de choses. 78 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
McBess / ILLUSTRATION
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McBess / ILLUSTRATION
Peux-tu nous expliquer ta façon de travailler ? C’est assez simple, je commence toujours sur une feuille simple de papier et je travaille avec des formes simples pour la composition. Ensuite, je vais sur mon ordinateur parce que je ne suis pas vraiment bon en peinture. Pour me mettre dans l’ambiance, je regarde généralement un épisode des mes series favorites et je regarde la même série pendant que je réalise l’illustration. La plupart du temps c’est “The Office” ou “Trailer Park Boys”. Où trouves-tu tes idées sur un projet ? De la même manière que pour l’inspiration, généralement cela provient de quelque chose que je désire réellement ou que j’aime beaucoup, comme cette guitare que j’ai vue ou ce fromage que j’ai mangé, toutes les semaines il y a de nouvelles choses. Et s’il n’y a rien de neuf, je cherche dans ce que j’ai aimé quand j’étais petit. Peux-tu nous raconter l’expérience la plus cinglée sur un travail ? Une expérience cinglée sur un travail ? hum ... Je ne sais DIGITAL TEMPLE MAGAZINE | 81
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McBess / ILLUSTRATION
« J’aimerais communiquer ce que je ressens lorsque je suis en face de ce que j’appprécie. »
pas si quelque chose de fou s’est déjà passé sur un travail, peut-être lorsque j’ai renversé tout mon café sur mon pc portable. Quel serait le meilleur travail que tu rêverais de créer un jour ? J’aimerais beaucoup développer plein de truc autour d’un personnage fictif, pas juste de l’illustration, faire un livre de ses recettes préférées, faire une cassette de ses chansons favorites ... J’aimerais créer un monde complet sans limite, avec de jolies filles et de la viande “easy to cut”. Quel est le sentiment que tu veux communiquer dans ton travail en général ? J’aimerais communiquer ce que je ressens lorsque je suis en face de ce que j’apprécie, je pense que c’est un sentiment positif qui peut être drôle également. Je pense que tu dessines ce que tu es, je ne me considère pas comme une personne triste, je pleure au maximum une fois ou deux dans la journée. DIGITAL TEMPLE MAGAZINE | 85
ILLUSTRATION / McBess
Quel est ton leitmotiv ? Je ferai ce que je veux faire. Et si tu me demandes de faire quelque chose, je ferai quelque chose de différent, ou je ne le ferai pas complètement. Ou si tu es une personne que j’apprécie, je ferai un effort ou j’oublierai de faire ce que tu m’as demandé de faire. As-tu d’autres projets ? Et bien je vais bientôt écrire quelques chansons et faire fortune dans l’industrie de la musique. Tes derniers mots ? Industrie de la musique. 86 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
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ILLUSTRATION / McBess
Top 5 : Artist : - dave cooper - chris ware - andrew hem - hewlett jamie - mooe
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Band/musician : - creedance clearwater revival - lynyrd skynyrd - queen of the stone ages - whitest boy alive - drive by trucker
Website : - www.reallydirtyporn.com - ffffound.com - google.com - ebay.com - youtube.com
McBess / ILLUSTRATION
Brand : - nike - gibson - fender - levis - orange
Drink : - guiness - budvar - coke - rhum - rhum & coke
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Illustration
RAUL ALLEN Peux-tu te présenter ? Je suis l'homme invisible. Ce n’est pas la manière la plus typique pour montrer que mon travail parle pour moi, pourtant il le fait, mais ce n’est pas le sujet. Non seulement parce que je suis un gars silencieux ou parce que j’aime me faufiler dans des endroits sans que personne ne me remarque, mais surtout parce que je suis toujours en train de travailler ou de voyager. Les appareils photos ne m’aiment pas trop non plus, donc si tu penses m’avoir vu quelque part ou dans le journal, ça doit être faux, je peux te l’assurer. Oh, et aussi mon travail parle pour moi. 92 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
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ILLUSTRATION / Raul Allen
« Finalement, j’ai réalisé que j’étais fait pour ça, mais c’est venu un peu plus tard. »
Comment es-tu devenu illustrateur et quelles ont été tes toutes premières influences ? J’ai toujours été illustrateur, depuis que j’ai commencé à dessiner, vers les 7 ou 8 ans, j’ai tout de suite demandé à prendre des commissions. Une chose était sûre, il fallait que je fasse plaisir et les gens ont toujours été contents du résultat, ce qui m’a encouragé à continuer le dessin. Finalement, j’ai réalisé que j’étais fait pour ça, mais c’est venu un peu plus tard. Mes premières influences remontent aux croquis que mon père faisait lorsque mon frère et moi étions petits. Mon père n’a jamais fait du dessin son travail, mais il a toujours aimé dessiner et dès qu’il avait un peu de temps il nous montrait comment dessiner. Mon père et les comic-books m’ont beaucoup influencés. 94 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
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Raul Allen / ILLUSTRATION
« Elle peut transformer un désavantage en un avantage en un rien de temps. »
Aujourd’hui, quelle est ton inspiration principale ? Ma petite copine Raquel Aparicio, elle est si talentueuse et elle a tellement d’idées. Elle peut transformer un désavantage en un avantage en un rien de temps. Et à chaque fois que je suis coincé sur une idée, je peux toujours aller boire un café avec elle, prendre un peu l’air et puis lui voler ses idées. Enfin pas vraiment, je veux pas faire ça. Disons que nous faisons une transaction … Peux-tu nous expliquer ta façon de travailler ? La première chose que vous devez savoir sur ma façon de travailler, c’est que je suis un monstre du contrôle. J’aime tout planifier comme ça à chaque fois que je développe des idées à partir de quelques croquis, j’ai du matériel DIGITAL TEMPLE MAGAZINE | 97
ILLUSTRATION / Raul Allen
de référence pour tout ce qui sera dans l’image ou qui s’y rapproche. Je pense que c’est assez similaire au travail d’un réalisateur qui doit faire un casting pour des acteurs et faire des choix sur les lieux de tournage. J’ai une grande quantité de matériel de référence. Avant j’utilisais des morceaux de magazine ou des photos développées, mais le monde digital est venu très vite dans ma carrière et il a sauvé mon studio parce qu’il serait devenu la version cheap de la Librairie du Congrès (USA – Washingtown). Aujourd’hui, tout cela n’est plus qu’un mur de DVD et quelques disques durs externes. Evidemment, je n’utiliserai jamais tout les choses que je compile, je le sais mais je les garde pour continuer de chercher de nouvelles choses. Une fois le casting réalisé, je fais des collages des matériaux que j’ai rassemblés pour avoir mes références au même 98 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
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ILLUSTRATION / Raul Allen
endroit. Je dessine sur du Mylar avec un crayon graphite les lignes les plus importantes, les ombres et les masses de noir. Je l’importe dans l’ordinateur et je joue avec mes collections de textures et papiers scannés. C’est un peu de la peinture et de l’impression, le tout mélangé. C’est un processus amusant rempli de possibilités. Peux-tu nous expliquer l’histoire qui se cache derrière les travaux réalisés pour Digital Temple ? Je voulais faire quelque chose de simple, je suis généralement contacté pour créer des scènes avec des tonnes de personnages et des fonds compliqués. Là ce sont des images de pin-up. Je travaille actuellement sur des portraits de mauvaises filles. Les filles veulent juste s’amuser. Tout comme moi. 100 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
Où trouves-tu tes idées sur un projet ? Un peu partout. La nature est remplie de sagesse. Par exemple, je suis en train de réaliser un boulot pour un magazine où le thème est médical. Cela tourne autour de la façon dont les asiatiques s’en sortent mieux par rapport au cancer de l’estomac. Tu dois aller plus loin dans le sujet sans partir dans l’ennuyeux ou l’explicite. Donc je suis parti dans l’idée d’une rivière qui serait similiaire à un intestin. Il fait des courbes comme un serpent et les berges ont une ressemblance avec la forme des intestins. C’est bizarre à décrire mais le boulot, au final, est très poétique. Et tout cela provient des structures fractales que l’on trouve dans la nature. Je venais de voir un documentaire sur ces formations il y a quelques jours. Tout s’est connecté.
Raul Allen / ILLUSTRATION
Peux-tu nous raconter l’expérience la plus cinglée sur un travail ? Raquel et moi avons réalisé quelques issues d’un magazine bi-mensuel. On l’a dirigé, on a retouché les photos, créé des illustrations, réalisé des interviews et écrit des articles et on l’a envoyé à imprimer … Tout en même temps comme quand nous le faisons pour notre illustrations. C’était tellement amusant mais c’était définitivement beaucoup trop. Si vous vous étalez un peu de trop … Depuis, je suis beaucoup plus agréable avec les directeurs artistiques avec qui je travaille. Quel serait le meilleur travail que tu rêverais de créer un jour ?
Une truc qui serait chouette ce serait de pouvoir collaborer sur le long terme avec The New Yorker sur un sujet particulier comme de développer un projet sur une période donnée. Et faire quelque chose sur Batman serait super. Ce serait réaliser un rêve de petit garçon (et pas si petit d’ailleurs …) Quel est le sentiment que tu veux communiquer dans ton travail en général ? J’aime créer des humeurs et des atsmosphères dans tous mes travaux. Les émotions changent selon la mixture de ce que je mets de moi à l’intérieur ou de ce que les travaux ont besoin selon le sujet. DIGITAL TEMPLE MAGAZINE | 101
ILLUSTRATION / Raul Allen
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Raul Allen / ILLUSTRATION
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ILLUSTRATION / Raul Allen
Quel est ton leitmotiv ? Damm, ce n’est pas ce que j’ai en tête, continuons de travailler ! As-tu d’autres projets ? J’ai un groupe de musique formé par personne d’autre que moi-même, mais c’est difficile de trouver du temps pour se trouver ensemble et répéter. Non vraiment, mon travail me prend beaucoup de temps et si j’en ai un peu j’essaye de voyager et de regarder différentes choses. Tes derniers mots ? Damm, ce n’est pas ce que j’ai en tête … 104 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
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Top 5 : Artist : - Gregory Crewdson - Egon Schielle - Daumier - Tolouse Lautrec - Ansel Adams Band/musician : - Cat Power - PJ HArvey - Iron & Wine - Tool - Kronos Quartet
Brand : -I donâ&#x20AC;&#x2122;t have a style for clothing since I invisible people have no need for that. Drink : - Coffee - Coffee - Coffee - Coffee - and coffee after my morning orange juice
Website : - fogonazos.blogspot.com - artwork of the day from the MET - The New York Times - Flickr - google reader (that means I get an endless list here!) 106 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
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FASHION
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FASHION
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FASHION / Hilde Holta-Lysell
Photography
Hilde Holta-Lysell Peux-tu te présenter ? Je suis Hilde Holta-Lysell (Groven est mon nom de jeune fille) : une Féministe fatale, une photographe enceinte et une naughty girl de notoriété ! 110 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
Hilde Holta-Lysell / FASHION
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FASHION / Hilde Holta-Lysell
Comment es-tu devenue photographe et quelle a été ta toute première influence ? Je ne sais pas si quelqu’un devient «simplement» photographe. Ma carrière s’est construite sur de nombreuses années d’essais et d’erreurs, en documentant tout ce qui a eu un impact sur moi – que cela soit mes amis, la mode, mon propre corps – mais je me souviens que j’ai toujours eu un œil pour le contraste. Aujourd’hui quelle est ton inspiration principales ? Je regarde des films qui me font rire, je vois des potes qui me font sourire, je baise, je bois, j’aime … - l’inspiration provient de tellement de sources à la fois ! Bien sûr, j’ai beaucoup de respect pour des photographes de mode et 112 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
Hilde Holta-Lysell / FASHION
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FASHION / Hilde Holta-Lysell
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Hilde Holta-Lysell / FASHION
« Mais j’essaye de regarder en-dehors de la boîte. »
des artistes également : Helmut Newton, Jurgen Teller, Terry Richardson, Harmony Corrine, Lauren Greenfield et Valerie Phillips. Mais j’essaye de regarder en-dehors de la boîte, là où nous finissons tous par recycler nos vieilles idées. Peux-tu nous expliquer ta façon de travailler ? Je n’aime pas trop faire des plans avant un shooting – j’aime commencer par travailler avec mes modèles et je regarde ce qui se passe. Si je vois quelque chose autour de moi que j’apprécie, je le prends en photo – une expression, un objet, un sourire – tout peut m’inspirer chaque jour. C’est ce qui rend la photographie excitante pour moi – c’est un processus organique – tu ne sais jamais comment l’image va rendre lorsque tu l’imagines dans la boîte. DIGITAL TEMPLE MAGAZINE | 115
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FASHION / Hilde Holta-Lysell
Où trouves-tu des idées sur un projet ? La plupart des mes idées me viennent autour d’une pinte avec mes amis ! Mon travail provient d’un mélange constant de croyances et d’influences – du féminisme à la pornographie – tu l’as dit, je mixe le tout dans des recettes conceptuelles. Peux-tu nous raconter l’expérience la plus cinglée sur un travail ? J’ai tout fait, de monter sur un cheval en statue en pleine nuit jusqu’à être nue sous un arbre de noël avec juste une babiole pour recouvrir ma modestie. Tu dois donner beaucoup pour recevoir beaucoup !! 118 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
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FASHION / Hilde Holta-Lysell
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Quel serait le travail que tu rêverais de réaliser ? Ton travail n’est jamais aussi bon que le dernier que tu as réalisé. Tant que je continuerai d’apprendre et de progresser à chaque fois que je photographie, de continuer à faire vivre les messages que je veux transmettre, tout cela est le plus important. Quel est le sentiment que tu veux communiquer à travers ton travail ? De l’effronterie ! Je pense que trop de photographies se prennent trop au sérieux. Je pense que la photographie peut communiquer des messages sérieux encore plus efficacement en y ajoutant de l’humour – quelque chose à quoi les gens peuvent se rattacher et donc comprendre. DIGITAL TEMPLE MAGAZINE | 121
FASHION / Hilde Holta-Lysell
« Beaucoup de choses proviennent de mon regard post-féministe. »
J’essaye et je fais mon travail pour rendre accessible mes photos aux femmes, dans un contexte de mode. Beaucoup de choses que je fais aujourd’hui proviennent de mon regard post-féministe. Quel est ton leitmotiv ? Que du travail et pas de jeu rend Hilde un photographe ennuyant. 122 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
Hilde Holta-Lysell / FASHION
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FASHION / Hilde Holta-Lysell
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Hilde Holta-Lysell / FASHION
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FASHION / Hilde Holta-Lysell
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Hilde Holta-Lysell / FASHION
As-tu d’autres projets ? Quelques-uns … mais mes lèvres sont closes. Si je te le dis, je devrai te tuer. Tes derniers mots ? Tu ne dois jamais ennuyer les autres. Tu dois être à la fois juste et aimable. Et tout ce que tu fais d’autre, je n’y prête pas attention. DIGITAL TEMPLE MAGAZINE | 127
FASHION / Hilde Holta-Lysell
Top 5 : Artist : (named above) Band/musician : - Pj harvey - Cat power - (early) Madonna - Blond readheads - Lykke Li and my husbands band Don Juan Dracula Website : - phiary.com (of course since itâ&#x20AC;&#x2122;s my own project) - elg.no - showstudio.com - hintmag.com - garancedore.fr - viceland.com - jezebel.com
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Brand : What ever brand that thinks bold and like to take canches and stick out from everything conventional.
Drink : - water - apple juice - bloody mary - Beer - Fernet Branca
Hilde Holta-Lysell / FASHION
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STUDIO
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STUDIO
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STUDIO / Moving Brands
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Moving Brands / STUDIO
Studio
MOVING bRANDS Pouvez-vous vous présenter ? Nous sommes Moving Brands – un studio de création qui travaille pour des clients du monde entier. Notre studio principal est à Shoreditch, Londres, et nous sommes également présents à Tokyo, Zürich et San Francisco. Comment Moving Brands est devenu un studio et quelles ont été ses toutes premières influences ? Moving Brands est né du regroupement de 4 gars tout juste sortis du lycée. Deux d’entre eux, Ben Wolstenholme et DIGITAL TEMPLE MAGAZINE | 133
STUDIO / Moving Brands
James Bull, ont étudié ensemble au Central Saint Martins College of Art and Design (qui fait dorénavant partie de l’Université d’Art de Londres). Nous avons démarré le studio sans avoir assez d’argent pour couvrir plus de 2 mois de location. C’était une situation difficile. Nous sommes toujours dans les parages dix ans après, ce qui veut dire que c’est le risque que nous avions a prendre. Aujourd’hui, quelle est votre inspiration principale ? Les personnes avec qui nous travaillons sont toujours notre inspiration principale dans notre studio. Pouvez-vous nous expliquer votre façon de travailler ? Nous adorons travailler en collaboration avec d’autres agences et artistes, mais le plus important, c’est de travailler 134 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
Moving Brands / STUDIO
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Moving Brands / STUDIO
en collaboration avec nos clients. Nous les intégrons dans le processus de création, nous les laissons dessiner ce qu’ils pensent et cela donne de très bons résultats. Quelle est l’histoire qui se cache derrière le nom de Moving Brands ? Moving Brands est le nom qui explique ce que nous faisons. Nous faisons bouger les marques, dans un sens littéral, en leurs apportant un nouveau souffle, du mouvement mais aussi émotionnellement en déplaçant la perception d’une marque dans l’esprit des gens. Où trouvez-vous vos idées sur un projet ? Les idées viennent de partout mais nous croyons beaucoup à l’expérimentation technologique. Nous adorons DIGITAL TEMPLE MAGAZINE | 137
STUDIO / Moving Brands
« Ces résultats sont traduits dans de réels projets pour nos clients. »
décortiquer des produits technologiques (toy-hacking) et les utiliser d’une manière détournée. Nous les changeons, les essayons et nous utilisons ces connaissances pour réaliser quelque chose d’encore plus intéressant. Ces résultats sont traduits dans de réels projets pour nos clients. Pouvez-vous nous raconter l’expérience la plus cinglée sur un travail ? La réalisation de la première diffusion en continu et à distance par le biais d’internet alors que nous étions dans les déserts de Mongolie en 1999. C’était assez incroyable. Nous avions développé un système d’intégration de brevet et de technologie et nous l’avions mis à l’essai en direct sur une télévion britannique. Notre technologie a été évaluée à 60 millions de £ mais le crash de l’internet en 2000 a 138 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
Moving Brands / STUDIO
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« Qu’il est possible d’avoir un concept central qui fonctionne à travers toutes les communications. »
mis un terme à tout cela ! Quel serait le meilleur travail que vous rêveriez de créer un jour ? Notre travail récent pour Swisscom est ce qui nous rêvions de réaliser en tant que Création d’identité. Cela touchait à toutes les branches de la créativité et le travail a répondu à tous les aspects des besoins de nos clients. En terme de travail, nous ne l’avons pas encore réalisé, nous rêvons d’algorithmes plus grands, plus efficaces et plus rapides. Quel est le sentiment que vous voulez communiquer dans votre travail en général ? Qu’il est possible d’avoir un concept central qui fonctionne à travers toutes les communications et que cela soit pour DIGITAL TEMPLE MAGAZINE | 141
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STUDIO / Moving Brands
les grandes comme les petites organisations. Et qu’il existe de meilleurs procédés pour réaliser des idées. Quel est votre leitmotiv ? En cas de doute, centre-le. Avez-vous d’autres projets ? Nous sommes en train de créer une identité pour un nouveau label de vêtements pour hommes, E. Tautz. Vos derniers mots ? Malamute.
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STUDIO / Moving Brands
Top 5 Artist : - HĂŠlio Oiticica - Kurt Schwitters - Saul Steinberg - Gustave Caillebotte - Elisa Bracher Band/musician : - Arcade Fire - Wiley - Tinchy Stryder - Lukid - Bruce Springsteen
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Moving Brands / STUDIO
Website : - bbc.co.uk/weather - google.com - movingbrands.com - www.bbc.co.uk/iplayer/ - nationalrailenquiries.co.uk Brand : - Norton & Sons - iPhone - Dime bar - Albo Filetes De Atun Blanco - Liberty
Drink : - Water - Guaranรก Antarctica - Wine - Suco de Caju Maguary - Thick hot chocolate
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MUSIC
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MUSIC
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MUSIC / Omega Code
OMEGA CODE Pas juste de la musique, pas juste de l’art. Une idéologie. En ce début 2009, le groupe Omega Code réalise leur début, et il sera accompagné d’un livre, un DVD et une série gratuite de posters basée sur leur album à venir “Ω”. Un nombre limité de 2300 posters sera imprimé et distribué à travers le monde. En voici une partie. 150 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
Omega Code / MUSIC
Music
POSTER FANART Joshua Davis, Matthew Curry, David Rondel Cambou, Robert Lindström, Peter Jaworowski, Colletivo, Nelson Balaban, Doug Alves, Sebastian Onufszak, Mike Cina, Michael Paul Young, Doomedo, Animatório, Andreas Pihlström, Christopher Hewitt, Mate Steinforth, Tom Muller, Danny Franzreb, Motomichi Nakamura, Tomás Peña, David Polonia, João Oliveira, Si Scott and Umeric. Doug Alves www.nacionale.cc Brazil DIGITAL TEMPLE MAGAZINE | 151
MUSIC / Omega Code
Animat贸rio www.animatorio.com.br Brazil 152 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
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MUSIC / Omega Code
Joao Oliveira www.onrepeat.net Brazil 154 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
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MUSIC / Omega Code
Robert Lindstrom www.designchapel.com Sweden 156 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
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MUSIC / Omega Code
Grzegorz Domaradzki www.iamgabz.com Poland 158 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
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MUSIC / Omega Code
Nelson Balaban www.xtrabold.net Brazil 160 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
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MUSIC / Omega Code
Raffael St端ken www.raffaelstueken.de Germany 162 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
Omega Code / MUSIC
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MUSIC / Léo le Bug
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Léo le Bug / MUSIC
Music
LEO LE BUg Peux-tu te présenter ? Yo les copings, je m’appelle Léo. Je fais du son chez Chinese Man records, des clips dans MEGAFORCE et des pubs en tant que créatif et puis des sortes de photos sur un blog à la con. Comment es-tu devenu musicien et quelles ont été tes toutes premières influences ? Je ne me considère pas vraiment comme un musicien. C’est plutôt un hobby, c’est une des raisons pourquoi la DIGITAL TEMPLE MAGAZINE | 165
MUSIC / Léo le Bug
majeure partie de mes prods sont gratuites. Mes premières influences sont les musiques de jeux videos et de dessins animés, ensuite j’ai glissé vers les Beasties, Urban Dance Squad, RATM, Raised Fist, Racial Abuse et Sepultura dans ma période «complexé gnééééé huhuhuhu». Aujourd’hui, quelle est ton inspiration principale ? Ca va faire cheesy, mais je vais dire d’un peu partout. J’entends un track de Madlib avec une caisse claire trop bizarre et ça m’incite à repenser mes drums. Les maîtres de l’anim japonaise comme le studio Gainax me font approcher la réal avec un oeil plus frais. T’as vu. Peux-tu nous expliquer ta façon de travailler ? Pour faire un morceau, je descends au disquaire en bas de chez moi et j’écoute plein de vinyls pour chercher un bon 166 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
Léo le Bug / MUSIC
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Léo le Bug / MUSIC
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MUSIC / Léo le Bug
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Léo le Bug / MUSIC
Album MUSIC TO WAKE CHILDREN UP
sample. Ensuite je remonte chez moi et j’essaye de faire un truc sympa avec en utilisant mon Nord Lead micro modular. Pour les vidéos, je suis dans un collectif de 4, donc on se fait des sortes de brainstormings dans des cafés et après on passe la nuit à taper un traitement qui a 1 chance sur 10 d’aboutir à quelque chose de concret. Quelle est l’histoire qui se cache derrière le nom Leo le Bug ? Quand je jouais aux jeux videos avec des potes, je signais BUG dans les high scores, ensuite on a commencé à m’appeler «le bug» et cette histoire est super chiante, désolé pour ceux qui ont gaspillé leur temps à la lire.
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MUSIC / Léo le Bug
« C’était assez incroyable de voir une idée lâchée dans un café se matérialiser. »
Peux-tu nous raconter l’expérience la plus cinglée sur un travail ? J’ai tourné en 2002 une pub en Afrique du sud en tant que créatif avec 3000 figurants qui couraient dans un champ. Le résultat est assez moyen, surtout la photo, mais c’était assez incroyable de voir une idée lâchée dans un café se matérialiser de la sorte. On peut la voir ici : http://www.youtube.com/user/leolebug Quel serait le meilleur travail que tu rêverais de créer un jour ? Un long métrage écrit par Charlie Kaufmann ou Chuck Palahniuk. 172 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
Léo le Bug / MUSIC
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MUSIC / Léo le Bug
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Léo le Bug / MUSIC
Quel est le sentiment que tu veux communiquer dans ton travail en général ? Fresh Entertaining. Quel est ton leitmotiv ? E E F G G F E D C C D E E, DD As-tu d’autres projets ? Changer les prix de l’immobilier. Tes derniers mots ? Quand j’aurais environ 103 ans j’espère.
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MUSIC / Léo le Bug
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Léo le Bug / MUSIC
Top 5 Artist : - Bret Easton Ellis - Kubrik - Houellebecq - Van Gogh - Matt Stone & Trey Parker Band/musician : - Tom Morello - Vladimir Cosma - Beethoven - Thomas Pam - Dan Deacon
Website : - www.tinyvices.com - www.foddy.net/Athletics.html - StumbleUpon - loronix.blogspot.com - www.acapellas4u.co.uk Brand : - je - suis - pas - spécialement - fan d’une marque.
Drink : - one vodka - two wodka - therree vodjka - vfforr wfosdka - slkejlksjkjah vvvoooddk...
myspace.com/leolebug myspace.com/themegaforce leolebug.canalblog.com
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PHOTOGRAPHY
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PHOTOGRAPHY
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PHOTOGRAPHY / Florencia Mazza Ramsay
Photography
Florencia Mazza Ramsay Florencia Mazza est une photographe de mode vivant et travaillant à Buenos Aires, en Argentine, où elle a également étudié.
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Florencia Mazza Ramsay / PHOTOGRAPHY
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PHOTOGRAPHY / Florencia Mazza Ramsay
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Florencia Mazza Ramsay / PHOTOGRAPHY
Aujourdâ&#x20AC;&#x2122;hui, elle travaille en freelance pour de nombreuses publications nationales et internationales comme M. benz, Mustique, Playboy Espagne, Las Rosas, pilotes, ...
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PHOTOGRAPHY / Florencia Mazza Ramsay
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Florencia Mazza Ramsay / PHOTOGRAPHY
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PHOTOGRAPHY / Florencia Mazza Ramsay
Elle a également publié un essai documentaire sur les clown d’hôpitaux dans Clarín.com, l’un des journaux les plus importants de l’Argentine.).
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Florencia Mazza Ramsay / PHOTOGRAPHY
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PHOTOGRAPHY / Florencia Mazza Ramsay
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Florencia Mazza Ramsay / PHOTOGRAPHY
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PHOTOGRAPHY / Florencia Mazza Ramsay
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Florencia Mazza Ramsay / PHOTOGRAPHY
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POLA ADDICT
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POLA ADDICT
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POLA ADDICT / Neil Krug
POLA ADDICT
NEIL KRUG Peux-tu te présenter ? Mon nom est Neil Krug et je suis un directeur d’ancienne promo de 25 ans. 194 | DIGITAL TEMPLE MAGAZINE
Neil Krug / POLA ADDICT
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POLA ADDICT / Neil Krug
Peux-tu nous expliquer ta façon de travailler ? J’ai tendance à aborder mon travail de la même façon que lorsque je gribouille. Si quelque chose devait en ressortir alors je le garde.
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Neil Krug / POLA ADDICT
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POLA ADDICT / Neil Krug
Quelle est l’histoire derrière cette série PULP ? Pulp est un futur livre de photographies réalisé sur du papier psychédélique et qui met en scène le supermodel Joni Harbeck. Tout ce qu’il y a dans le livre a été photographié avec des films de polaroid qui ont expiré pour donner
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Neil Krug / POLA ADDICT
cette sensation d’un très beau son de l’enfer sur une une vieille couverture poussièreuse de LP. Si une photo ne renvoit pas l’effet qu’elle produirait si elle se trouvait dans un vieux salon enfumé depuis plus de quarante ans, il y a des chances que nous la faisions griller.
Réaliser ce livre a été mon projet le plus appréciable depuis des années. Le livre reflète notre amour pour des artistes comme Robert McGinnis, Tanino Libertore, Alejandro Jodorowsky, et beaucoup d’autres. Leurs travaux sont une influence majeure dans ce projet.
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Peux-tu nous raconter l’expérience la plus cinglée sur un boulot ? L’expérience la plus folle s’est déroulée lorsque je travaillais sur la réalisation de mon film Invisible Pyramid. Il y avait
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Neil Krug / POLA ADDICT
une scène où les actrices Kalee Forsythe et Ainsley Burke avaient une vision hallucinatoire d’une église qui brûlait dans un silence absolu en haut d’une dune. Nous avons filmé la séquence dans une coline de sable à Monohans au Texas le printemps dernier. Durant la fin de notre shoot,
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POLA ADDICT / Neil Krug
une tempête de sable est arrivée et nous a frappés. Elle a ruiné tout notre équipement et nos caméras. Nos tentes ont été soufflées à des centaines de mètres à travers les dunes et elle a tout recouvert de sable en quelques secondes. L’équipement et le reste a tellement rapidement disparu
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Neil Krug / POLA ADDICT
qu’il était impossible de tout retrouver. Nous avons sorti tout ce que nous pouvions voir et nous avons terminé le tournage rapidement ce jour là. J’avais le goût du sable durant des jours après cet épisode.
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