Comptazine Revue Janvier 2013

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NUMÉRO 22 JANVIER 2013

ÉDITION NATIONALE

DOSSIER

CHIFFRES CLÉS DU BULLETIN DE PAIE ECONOMIE

LA CRISE EST-ELLE PASSÉE ? EN LIGNE

COURS GRATUITS À TÉLÉCHARGER

NOUVELLES SORTIES

JEUX VIDÉO ET FILMS A L’AFFICHE

FAUT-IL SE LANCER

CETTE ANNEE ? ISSN : 2262-0117

France métropolitaine - Janvier 2013 - 3,50 €

www.comptazine.fr


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SOMMAIRE Numéro 22 - Janvier 2013

FAUT-IL SE LANCER

04 SOCIAL

SOCIAL

Bien choisir sa mutuelle. Quels sont les indicateurs à prendre plus particulièrement en compte ? Zoom sur les mutuelles étudiantes.

05 DOSSIER

P.4

Chiffres clés du bulettin de paie. Détail d’une fiche de paie avec un exemple des prélèvements de cotisation pour un salarié non cadre.

08 BUSINESS 5 astuces pour séduire son prospect. 5 astuces d’un commercial chevronné.

11

BUSINESS

EN LIGNE Cours, exercices, sujets et corrigés de tous niveaux à consulter et à télécharger gratuitement en ligne. Flashez !

11

ACTUS CSOEC

P.8

Le mot d’Agnès Bricard, Présidente du CSOEC à propos de la communication de la marque « Expert - Comptable ».

12

DOSSIER Entreprendre en 2013, la crise est-elle passée ? Quelles sont les raisons de craindre ou d’espérer cette nouvelle année ?

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CINÉMA

FINANCE Combien coûte un prêt ? Comment calculer et quel est l’intérêt du T.A.E.G. ?

17

P.17

SORTIES CINÉ Un prince (presque) charmant, Foxfire, Confessions d’un gang de filles, Zero Dark Thirty.

18

JEUX VIDEO Ninja Gaiden 3 : Razor’s Edge, Sing Party.

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JEUX

DIVERTISSEMENTS Retrouvez vos divertissements préférés, Enigmes, Sudoku et Brèves.

P.14

COMPTAZINE : n°22 - Janvier 2013 - France métropolitaine 3,50 € - Comptazine est édité par l’Association Accountancy Simply - 24 r. de la Paix 77500 Chelles - Siret 528 955 586 00011 - N° ISSN 2262-0117 - Dépôt Légal : Janvier 2013 - Directeur de publication : Sébastien Demay 06 46 46 29 41 - Rédacteur en Chef : Jean-François Muller - Rédacteurs : Alexandre Triponavi, Christelle Janod, Guillaume Demay, Jean-François Muller, Johanna Crespin, Marion Grapaud, Stéphane Panier, Viven Coudrais - Responsable Publicité et Développement : Olivier Moreau : 06 85 07 29 00 - Maquette : L’Oliv’ Communication - lolivcom@ gmail.com - Crédit Photo Couv : Shutterstock ; Impression : MEGATOP : 05 49 90 28 00 - Colisage : GIS Logistique : 02 31 59 53 98 contact@gis-logistique.fr ; La Poste ; Association Accountancy Simply.

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CETTE ANNÉE ?

P.5 ES CLÉS DOSSIER : CHIFFR IE DU BULETTIN DE PA

P.12 DOSSIER : ENTREPRE N 2013, LA CRISE EST DRE EN -ELLE PAS SÉE ? Bonne année 2013 :)

ÉDITO

Pas de chance pour tous ceux qui ont fait des trucs débiles pour le 21 décembre 2012, la fin du monde n’a pas eu lieu. Jusque-là, je pense que je ne vous apprends rien. La nouvelle année est herc che commencée et déjà il faut être en forme. Révisions, partiels, examens, recherche d’emploi, tout se bouscule très rapidement. Et l’heure est aux bonnes résolutions. En 2013, il faut réussir ses examens, trouver un travail digne de ce nom, à cinq minutes maximum de chez soi, très bien rémunéré sans pour autant avoir beaucoup de travail ni trop de fatigue. Il faut également penser à perdre les quelques kilos superflus accumulés pendant l’hiver mais qui ne se voyaient pas sous le petit pull. Il faut bien évidemment arrêter de fumer, de se droguer, de boire trop de café, de se coucher tard, de se ronger les ongles, d’arriver en retard au travail ou en cours, de jurer, de tromper son conjoint, d’avoirr u envie d’insulter son patron, de buller au travail, de tout remettre au e lendemain… Bref, les mêmes résolutions que l’on n’a pas tenues l’année précédente.

ay en Dem

Sébasti

D’ailleurs, pourquoi avons-nous tous du mal à tenir nos bonnes résolutions ? La fin d’année rime particulièrement bien avec bonne table, alcool (à consommer avec modération) et grosse fête. A ce stade, vous avez sûrement déjà transgressé une de vos résolutions. Qu’il s’agisse de maigrir ou de vous coucher plus tôt, c’est déjà raté ! Dès lors, on s’accordera tous à dire que si l’on s’autorise la moindre dérive, toutes ces bonnes résolutions ne seront jamais tenues. Le problème tient généralement au fait que vous vous promettez une multitude de choses, sans en parler à votre entourage ; parfois, pour essayer de faire une surprise, ou bien encore par honte d’avouer vos vices. Mais, alors que votre état psychologique et physique est chamboulé, au moment même où vous prenez vos engagements, seule votre volonté propre se fixe ces objectifs. Vient alors dès le premier janvier ou au cours de l’année, des occasions de faillir à vos propres promesses. Les difficultés à tenir vos engagements arrivent tout aussi promptement que la vie s’écoule. De plus, trop de bonnes résolutions à tenir engendrent beaucoup trop de contraintes selon votre style de vie. La promesse de grande envergure, pour être tenue, doit être unique dans votre programme. Divulguez à vos proches la teneur de ces promesses. Si vous n’avez personne à qui vous confier, écrivez un journal ou même un blog. Votre meilleur atout sera d’obtenir en temps voulu, tout le soutien nécessaire pour mener à bien votre résolution. Toute la rédaction de Comptazine vous remercie de votre intérêt passé, présent, futur. Nous vous souhaitons une bonne année 2013 pleine de réussite pour tous vos projets. Bonne lecture !


Social

BIEN CHOISIR SA MUTUELLE L’assurance complémentaire santé prend en charge tout ou partie des dépenses de santé non remboursées par la Sécurité sociale. Elle s’applique aux frais de santé tels que les consultations médicales (chez un généraliste ou un spécialiste), les frais pharmaceutiques, les dépenses d’hospitalisation, les frais d’optique ou dentaires… Comme tout contrat d’assurance, les formules de souscription peuvent présenter de nombreuses variations d’un assureur à l’autre. Il faut définir au préalable ses besoins pour déterminer la formule la mieux adaptée et la plus compétitive. Dès lors que vos besoins sont définis, vous pouvez commencer à comparer les prix. Attention, selon les assureurs, le montant des cotisations peut varier du simple au triple pour des prestations équivalentes. C’est pour ce type de recherche qu’un courtier en assurance est extrêmement efficace. Si vous souhaitez vous en charger personnellement, vous devez porter tout particulièrement votre attention sur les garanties OptiqueDentaire-Hospitalisation. N’ignorez pas les petits soins non remboursés par la Sécurité sociale, comme par exemple certaines prescriptions médicales pour la contraception, vaccins ou médicaments de sevrage tabagique. Restez vigilant quant à la clarté des informations concernant le remboursement. Privi-

4 - Comptazine

- Janvier 2013

légiez les remboursements obtenus aux frais réels.

Faites jouer la concurrence Renégociez votre contrat régulièrement et comparer régulièrement les offres afin de bénéficier des garanties les plus avantageuses.

Signification de 100 %, 150 %, etc. Les remboursements des complémentaires santé sont variables selon les formules proposées. Ils s’échelonnent de 100 % des tarifs de la sécurité sociale, formule correspondant aux contrats de base, jusqu’à 200 %, voire 300 % de ces mêmes tarifs ou parfois même aux frais réels pour certaines. Si le médecin pratique un dépassement d’honoraires, celui-ci ne sera couvert, partiellement ou totalement, que si la complémentaire maladie prévoit un remboursement sur une base plus élevée : 100 %, 200 %, 300 %. N’hésitez pas à demander à l’organisme choisi d’expliquer ce qu’il reversera si vous consultez un médecin en honoraires libres dont les consultations s’élèvent à 40, 60 ou 80 euros. Faites ensuite des simulations qui vous permettront de mieux comprendre les différences entre les contrats. Pour prendre un exemple concret : la caisse de Sécurité Sociale calcule le remboursement du malade à partir du tarif de base. Celui-ci est actuellement établi à 22 €. Dans le cas où la consultation du médecin généraliste, en secteur à honoraires libres, dépasse ce tarif, la caisse de Sécurité Sociale ne rembourse qu’une partie de la consultation. Si cette dernière est de 50 € la Sécurité Sociale remboursera 70 % de 22 €, soit 15,4 € moins 1 € de part forfaitaire non remboursée, sauf situations exceptionnelles. La Sécurité Sociale rembourse donc 14,40 €.

Mutuelles étudiantes En tant qu’étudiant, vous êtes tenu de vous inscrire à la sécurité sociale étudiante ; cependant, vous n’êtes pas obligé de souscrire une complémentaire santé. Vous pouvez néanmoins le faire en cours d’année scolaire, ce qui est fortement recommandé puisque l’on n’est jamais à l’abri de dépenses soudaines liées à la santé et que la Sécurité Sociale ne prend pas en charge la totalité de ces frais. En outre, une mutuelle étudiante vous permet souvent de bénéficier d’un contrat d’assurance vie étudiante qui couvre par exemple le stage ou la responsabilité en cas d’accident. Si vous êtes étudiant de moins de 21 ans ou étudiant boursier, vous pouvez bénéficier gratuitement de la mutuelle étudiante.

Comment choisir une mutuelle étudiante ? Les mutuelles vous proposent une grande variété de forfaits couvrant chacuns différents types de dépenses et de risques médicaux. Il peut également être intéressant de choisir une mutuelle santé qui propose le tierspayant généralisé. Cela permet d’éviter l’avance des frais ainsi que la télétransmission, ce qui vous dispense d’envoyer les feuilles de soin par courrier et accélère le remboursement. Si vous prévoyez d’effectuer un séjour d’études ou un stage à l’étranger, pensez à souscrire une mutuelle étudiante qui vous couvre y compris lorsque vous êtes dans un pays autre que la France. A noter : en fonction des conditions de la mutuelle de vos parents, vous pourrez être maintenu en tant qu’ayant droit sur leur mutuelle durant tout ou partie de vos études. Après cela, si vous souhaitez bénéficier d’une complémentaire santé, vous devrez souscrire une mutuelle santé à titre individuel. ■ Samia Nassour


CHIFFRES CLÉS DU BULLETIN DE PAIE Décrypter son bulletin de paie est essentiel. Dans un premier temps, développons les notions principales dont nous aurons besoin pour comprendre correctement ce papier à conserver sans limitation de durée. Le salaire brut : c’est le salaire de base avant toute contribution de type fiscal ou social. Ce montant comprend non seulement les heures effectuées, mais aussi les heures d’absence pour cause de maladie pour prise de congés pour lesquelles l’employé conserve un salaire normal, les avantages de toute nature, les primes ou bonus… Le salaire net : il correspond au montant qui est effectivement reçu par le salarié. Il sert ultérieurement de base au calcul de son imposition. Il se détermine en reprenant le salaire brut duquel sont déduites les charges salariales. Les cotisations sociales salariales (charges salariales) sont prélevées sur le salaire brut (salaire net = salaire brut - cotisations salariales). Les cotisations sociales employeurs (appelées aussi cotisations patronales) qui sont en général plus élevées que les cotisations salariales. Elles sont versées par l’employeur. L’URSSAF est l’Union de Recouvrement pour la Sécurité Sociale et les Allocations Familiales. Cet organisme collecte les cotisations et les contributions sociales (CSG, CRDS...) qui permettent de financer la prise en charge ou le remboursement de soins médicaux, d’indemnités en cas d’arrêt maladie, de congé maternité ou d’accident du travail, ainsi que le paiement des retraites de base et des allocations familiales des bénéficiaires du régime général de la sécurité sociale. L’ASSEDIC est l’acronyme de l’Association pour l’Emploi Dans l’Industrie et le Commerce. C’est un organisme

privé dont les missions sont d’affilier les entreprises, de procéder à l’inscription des demandeurs d’emploi, de recouvrer les cotisations et d’effectuer le paiement des indemnités de chômage. L’Assedic et l’ANPE ont fusionné au 1er janvier 2009 pour former Pôle Emploi. ARRCO : Association pour le Régime de Retraite Complémentaire des Salariés. C’est le régime de retraite complémentaire obligatoire pour tous les salariés (cadres et non cadres). AGIRC : Association générale des institutions de retraite des cadres. L’AGIRC regroupe les caisses de retraite des cadres de l’industrie et du commerce. L’adhésion à l’AGIRC est obligatoire pour tous les cadres du secteur privé. AGFF : Association pour la Gestion du Fonds de Financement de l’AGIRC et de l’ARRCO. L’AGFF assure le financement des retraites complémentaires. Elle collecte les cotisations sociales dues par les salariés cotisant auprès de ces institutions, quel que soit leur âge (même pour les plus de 65 ans). Il est possible de regrouper les informations relatives aux prélèvements sociaux et fiscaux en 6 grandes catégories : sociale et Caisse nationale de solidarité • Sécurité pour l’autonomie ; • Assurance chômage (dont AGS) ; • Retraite complémentaire obligatoire ; • Prévoyance ; • CSG et CRDS ; • Autres charges patronales.

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Chiffres clés du bulletin de paie

Dossier Exemple des prélèvements de cotisations pour un salarié non cadre

BU LL ET IN DE PA IE

SOCIÉTÉBLABLA SAS BLABLA

44057 NANTES

75, rue des Bras Cassés SIRET

Période du 01/12/12 au 31/12/12

APE/NAF 744B

494360002 00030

448770090000000000 Cotisations à URSSAF ITE (3073) Conv. coll. ENTREPRISES DE LA PUBLIC Horaire 151,667 Coefficient 000 etien d’entr Agent Emploi

M

560 Service Département Opérationnel EMPLOYE CDI Temps Plein Catégorie

Restant

25,000 Du 5,000 Du

au

Acquis

30,000 Du

au

Pris

SALAIRE BRUT

par

Matricule Ancienneté

154 2 an(s) et

3 mois

N° Séc. Soc.

1550544000007

00

TARTEMPION Albert

44021 NANTES

COTISATIONS SALARIALES DÉSIGNATION

31/12/12

5 rue du petit Pont

Dates de congés au

Congés

Virement

Paiement le

BASE

TAUX EN %

MONTANTS

COTISATIONS PATRONALES TAUX EN %

MONTANTS

TOTAL TAUX EN %

MONTANTS

1500,00

SECURITE SOCIALE Assurance maladie (1) Assurance vieillesse tranche 1 e fonné dépla sse vieille Assurance Allocations familiales Accident du travail

1500,00 1500,00 1500,00 1500,00 1500,00

0,750 6,650 0,100 0,000 0,000

11,25 99,75 1,50 0,00 0,00

12,800 8,300 1,600 0,000 0,000

192,00 124,50 24,00 0,00 0,00

13,550 14,950 1,700 0,000 0,000

203,25 224,25 25,50 0,00 0,00

RETRAITE COMPLEMENTAIRE (2) Retraite Arrco tranche 1 (3) avant 65 ans) ite (retra 1 he tranc AGFF

1500,00 1500,00

3,000 0,800

45,00 12,00

4,500 1,200

67,50 18,00

7,500 2,000

112,50 30,00

CHOMAGE/EMPLOI Assédic tranche 1

2,440

36,60

4,040

60,60

6,480

97,20

1500,00

DIVERS CSG déductible CSG et CRDS non déductibles Contributions solidarité autonomie Autres prélèvements

1455,00 1455,00 1500,00 1500,00

5,100 2,900 0,000 0,000

74,21 42,20 0,00 0,00

0,000 0,000 0,300 0,000

0,00 0,00 4,50 75,00

5,100 2,900 0,300 0,000

74,21 42,20 4,50 75,00

TOTAL DES CHARGES SALAIRE NET

1177,49

base de la Sécurité sociale. taux appelé ements pour financer la retraite de loyeur et le salarié. Il s’agit d’un (1) ASSURANCE VIEILLESSE - Prélèv global de 7,5 % répartie entre l’emp taux au Arrco une institution à versée tion Cotisa O ARRC (2) RETRAITE e complémentaire avant 65 ans. (taux contractuel = 6 %). l’Agirc et de l’Arrco - Finance la retrait n du Fonds de Financement de (3) AGFF - Association pour la Gestio

6 - Comptazine

- Janvier 2013


Chiffres clés du bulletin de paie

Les mentions obligatoires

Apparaissent obligatoirement sur le bulletin de paie, les informations concernant : (nom, adresse, • l’employeur numéro d’immatriculation, code APE, numéro Siret…) ;

salarié (nom, emploi occupé, • leposition dans la classification de

• •

la convention collective) ; l’URSSAF ou la MSA (Mutualité sociale agricole) auprès de laquelle les cotisations sont versées ; la convention collective applicable.

Figurent également : éléments composant la rému• les nération brute, à savoir le nombre

• • • • • •

d’heures de travail, la quantité d’heures payées au taux normal et celles majorées (pour heures supplémentaires ou travail de nuit par exemple) en mentionnant le ou les taux appliqués, les accessoires du salaire soumis à cotisations (prime d’ancienneté, de bilan, pourboires, indemnités de précarité…) ; la nature et le volume du forfait pour les salariés dont la rémunération est déterminée sur la base d’un forfait hebdomadaire ou mensuel en heures, d’un forfait annuel en heures ou en jours ; les prélèvements sociaux et fiscaux : CRDS, CSG, cotisations salariales ; les sommes non soumises à cotisations (remboursement de frais professionnels) ; le montant de la somme effectivement versée au salarié (« le net à payer ») ; la date du paiement du net à payer ; éventuellement, les dates de congés payés compris dans la période de paie et le montant de l’indemnité correspondante ; le montant de la prise en charge des frais de transports publics ou des frais de transport personnel (les dispositions du code du travail sanctionnant l’absence d’une mention obligatoire du bulletin de paie ne sont pas applicables, au titre de l’absence de cette mention, qu’à compter du 1er avril 2009).

Le bulletin de paie pourra, le cas échéant, faire apparaître sur une ligne distincte, le montant de la réduction de cotisations salariales sur les heures supplémentaires ou complémentaires effectuées par le salarié, venant en déduction des retenues opérées au titre des cotisations salariales. Autre mention obligatoire : celle relative à la conservation par le salarié, du bulletin de paie et ce, sans limitation de durée. Cette formulation peut être libellée comme suit : « pour vous aider à faire valoir vos droits, conservez ce bulletin de paie sans limitation de durée ». L’employeur doit, quant à lui, conserver les bulletins pendant un délai de 5 ans à compter de leur émission. A défaut de précision conventionnelle contraire, les salariés sont informés du nombre d’heures de repos compensateur dont ils disposent. Ces heures sont mentionnées dans un document annexé au bulletin de paie. Dès lors qu’il y a plus de 7 heures de repos compensateur, le document comporte une mention notifiant l’ouverture du droit à repos et l’obligation de le prendre dans un délai maximum de deux mois après son ouverture. Lorsque des salariés d’un atelier, d’un service ou d’une équipe ne travaillent pas selon le même horaire collectif de travail affiché, un document mensuel, dont le double est annexé au bulletin de paie, est établi pour chaque salarié. Ce document comporte les mentions prévues ci-dessus ainsi que celles prévues par l’article D. 3171-12 du Code du travail. Les mentions interdites

Aucune mention relative à l’exercice du droit de grève et à l’activité de représentation des salariés ne doit figurer sur le bulletin de paie : non-paiement des heures de • legrève est traduit par l’intitulé

« absence non rémunérée » ; les heures de délégation sont incluses dans le temps de travail normal.

Quelles sont les conditions de remise du bulletin de paie ?

Un bulletin de paie doit être remis au salarié à chaque versement de rémunération. A l’occasion de cette remise, l’employeur ne peut exiger aucune formalité de signature ou d’émargement autre que celle établissant que la somme reçue correspond bien au montant net figurant sur ce bulletin. La remise du bulletin de paie au salarié peut être effectuée en main propre ou par voie postale. Avec l’accord du salarié concerné, cette remise peut également être effectuée sous forme électronique, dans des conditions de nature à garantir l’intégrité des données. Des modalités spécifiques de remise du bulletin de paie s’appliquent lorsque l’employeur a recours à l’un ou l’autre des dispositifs de simplification administrative suivants : titre emploi-service entreprise (TESE) chèque emploi-service universel, chèque emploi-associatif. Aucun texte ne fixe une forme obligatoire de bulletin de paie. L’employeur peut supprimer les lignes relatives aux cotisations patronales de sécurité sociale. Une condition demeure cependant : remettre tous les ans aux salariés (ou au moment du départ le cas échéant) un document distinct qui les récapitule. Contester le bulletin de paie : est-ce possible ?

L’acceptation du bulletin de paie n’empêche pas le salarié de contester la réalité du paiement de la somme indiquée ou son exactitude. Il dispose de 5 ans pour le faire devant le Conseil des Prud’hommes. Le salarié doit conserver ses bulletins de paie sans limitation de durée : cette précision doit apparaître clairement sur ce document. L’employeur doit conserver les bulletins de paie pendant 5 ans éventuellement sur support informatique s’il offre des garanties de contrôle équivalentes au support Marion Grapaud papier. ■

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Le cœur de votre réussite en tant que chef d’entreprise tient majoritairement au chiffre d’affaires que vous réalisez. Bien évidemment, vendre ne suffit pas, il faut vendre tout en étant rentable et là, c’est déjà une nouvelle histoire. Les objectifs d’une entreprise peuvent être multiples, tels que l’amélioration de la qualité du climat social ou encore celui de pérenniser la société. Dans tous les cas, il faut être rentable et gagner de l’argent. Pour cela, il faut vendre correctement les produits ou les services que vous proposez à un prix qui satisfasse l’entreprise et le client. Cela induit nécessairement que votre produit ou service s’inscrit dans un marché nouveau ou existant. A ce titre, je vous rappelle qu’il est extrêmement important de réaliser une « étude de marché ». D’ailleurs, qu’est-ce qu’un prospect ? Un prospect est un client potentiel de l’entreprise. L’action de prospection consiste à entrer en contact avec des « individus » qui ne sont pas encore clients de l’entreprise. Il existe plusieurs canaux de communication pour rentrer en contact avec des prospects. On pense de suite au démarchage téléphonique, au mailing, à l’e-mailing ou encore à la publicité. Votre entreprise démarche-t-elle d’autres entreprises ? Alors vous faites du B to B, autrement dit du « Business to business ». Votre entreprise démarche des consommateurs ? Alors vous faites du B to C, « Business to Consumer ». Dans le cas présent, intéressons-nous à un démarchage B to B. Vous devez transformer votre prospect en client via un démarchage téléphonique. Il faut pouvoir se présenter, expliquer l’objet de l’appel en quelques secondes et faire réagir favorablement le prospect à un premier argumentaire commercial. Le principe est simple, séduire finalement le prospect. Vous êtes « Machin Chouette » de la « société Truc » et vous vendez le produit « bidule ». Cette phrase extrêmement courte, rythmera le ton de votre discours et ne vous fera pas perdre de temps car un prospect non intéressé vous le dira immédiatement. Suite à votre brève présentation, il est essentiel de marquer votre discours par un ou deux arguments commerciaux de poids. Vous pouvez arguer sur la qualité,


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POUR SÉDUIRE SON PROSPECT le service ou le produit qui vous paraît le plus adapté aux besoins de votre prospect et donnez-lui le tarif. En principe, vous avez une réaction immédiate. Si votre prospect est intéressé par votre produit, il va généralement vous indiquer soit que le prix lui convient, soit qu’il souhaite en discuter. A partir de cet instant, vous commencez à « ferrer le poisson ». Pourquoi attendre trois mois pour demander l’avis de votre prospect sur votre offre ? Faites-le réagir immédiatement. Demandez-lui ce qui l’intéresse, écoutez et notez toutes ses réponses.

Tout travail mérite salaire. Si cet adage est juste, il n’en demeure pas moins difficile de parler d’argent avec un client. Les prix sont trop élevés, les facilités de paiement sont insuffisantes… Bref, tout est toujours trop cher ! C’est pour cette raison qu’il ne faut pas trop tourner autour du pot. Prenez

Vous devez connaître votre produit ou votre service quasiment par cœur. Vous devez savoir répondre à n’importe quelle question émanant de votre prospect et c’est bien

normal. En effet, c’est bien vous qui essayez de vendre, n’est-ce pas ? N’hésitez pas à garder sous le coude, toutes les caractéristiques de vos produits. Si vous ne répondez pas sur le champ à la question, la vente pourrait être reportée ou, pis encore, annulée. A ce stade, la vente n’est pas encore conclue. Il est essentiel de programmer la suite des échanges. Si votre prospect souhaite acheter, vous êtes sur la bonne voie. Ne le redirigez pas vers votre site internet en raccrochant le téléphone, vous perdrez alors la vente. Il faut guider le futur acheteur. Restez au téléphone jusqu’à l’achat final de votre produit ou convenez d’un rendez-vous pour conclure définitivement le fameux contrat. ■ Vivien Coudrais

sur le prix, sur l’exclusivité que vous détenez sur le produit ou bien même sur la promotion exceptionnelle valable uniquement dans le cadre de cet appel. Personne ne vous en voudra de bien présenter votre produit en l’emballant dans un discours travaillé et vendeur. Vous pouvez également vanter l’atout que représenterait votre produit ou service pour votre prospect. Il faut lui permettre d’imaginer détenir votre produit ou bénéficier de vos services.

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Institutions À prévoir Le vendredi 1er mars 2013

Le mot de

Date de dépouillement de l’élection au Conseil supérieur de l’Ordre

Agnès Bricard

Présidente du CSOE

C

Refuser la communication, c’est renoncer à afficher notre marque, nos savoir-faire, nos nouvelles missions, c’est laisser le champ de bataille des mots et des images à d’autres, y compris à ceux qui convoitent nos domaines d’intervention ! Moins de visibilité pour les experts-comptables, cela veut dire moins d’importance dans les choix des acteurs privés et publics. Nous devons donc rester audacieux et innovants dans notre communication.

L’Ordre s’est engagé dans une stratégie de communication pour imposer la marque Expertcomptable auprès des leaders d’opinions, des responsables politiques, économiques, sociaux, médiatiques... pour développer de nouvelles missions au profit de tous les cabinets. La communication c’est l’affaire de tous ! La qualité de notre travail sur le terrain doit être valorisée pour être visible, nous pouvons, nous devons en parler.

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ENTREPRENDRE EN 2013 : LA CRISE EST-ELLE PASSÉE ?


D’après les échos populaires, il sera difficile d’entreprendre en 2013. Après une année 2012 morose, le climat international reste toujours tendu et la conjoncture ne semble pas vouloir s’améliorer. Pourtant, 2013 s’annonce comme une année où tout peut arriver. Ce sera l’année des risques à prendre pour créer les opportunités que seuls ceux qui vont de l’avant saisiront. De fait qu’en est-il des entrepreneurs frileux ? Le paradoxe de l’entrepreneur est entier. Selon le sondage viavoice / les Échos du 17 décembre 2012, 77 % des chefs d’entreprise ne sont pas confiants dans l’évolution de l’économie, alors que 68 % se disent confiants pour leur propre entreprise. Ces deux analyses contradictoires sont la conséquence de nos années de croissance molle.

Les raisons de craindre. La santé économique de l’Europe. La crise des dettes souveraines, c’est-à-dire la crise des dettes des États, a plongé l’Europe dans une cure d’austérité forcée. Les États, pour rassurer leurs prêteurs sur leurs capacités à rembourser leurs dettes, ont dû se serrer la ceinture et montrer qu’ils étaient capables de maîtriser leurs budgets, d’augmenter les impôts et de réduire les dépenses publiques. L’Espagne est entrée en récession au troisième trimestre 2012, après deux trimestres consécutifs de baisse du PIB. Le PIB de l’Italie régresse de 2,4 % en 2012 selon toute vraisemblance. Les Pays-Bas ont vu leur PIB reculer de 1,1 % au troisième trimestre par rapport au deuxième. La Hongrie est en récession, la République Tchèque aussi. La France devrait s’en sortir avec une croissance nulle, c’est-àdire que la richesse créée par la France en 2012 est la même qu’en 2011, alors que notre population croît, ce qui induit un appauvrissement. Le nombre de défaillances d’entreprises reste élevé : 59 165 entre septembre 2011 et août 2012 soit 1,8 % de moins que la catastrophique année précédente sur la même période. En revanche, le nombre de défaillances des grandes entreprises est en hausse de 34 % et des entreprises comme DOUX SA ou MARIE BRIZARD, d’anciennes sociétés bien implantées,

font les frais de cette crise. Le taux de chômage est revenu au niveau de 1998 et devrait dépasser les 10 % en 2013 pour la métropole dont 22 % des 15-24 ans. Seule l’Allemagne progresse mais pour combien de temps encore puisqu’elle n’attendrait que 0,7 % de croissance en 2012 et 0,4 % en 2013 selon la Banque Centrale allemande ; ces taux suivent une certaine logique car l’essentiel de ses partenaires économiques sont européens. L’économie stagne mais les dettes progressent toujours, c’est le paradoxe de l’austérité. En France par exemple, malgré les mesures d’austérité des Lois de Finance 2012 et 2013 dont nous avons parlé dans nos précédents numéros, le déficit de l’état en 2012 devrait être de l’ordre de 164 milliards d’euros, soit environ 4,5 % du PIB pour 2012 et d’au moins 3 % en 2013. Même si c’est mieux que les années précédentes, au vu des chiffres de la croissance proche de 0 %, cela reste catastrophique. En effet, la dette globale s’accroît : elle va passer de 85,8 % du PIB à la fin 2011 à environ 90 % fin 2012 et 91,3 % fin 2013. De ce point de vue, la Grèce continue d’être une épine dans le pied de l’Europe. La grèce a pourtant « restructuré » sa dette tout au long de l’année 2012, c’est-à-dire qu’elle a transformé de la « dette court terme », avec des échances de remboursement qui étaient à un an, en dettes assorties de délais de remboursement plus longs. En d’autres termes, ce qui devait être remboursé en un an, le sera en trois ans ou plus. Ajouté à cela, une partie de la dette grecque a été « effacée » ; c’est-à-dire que les créanciers, les prêteurs à l’état grec, ont bien voulu renoncer à plus de la moitié de ce que la Grèce leur devait. De plus, les grecs font une cure d’austérité drastique, les impôts augmentent sans arrêt, les budgets sociaux sont en chute libre, les salaires des fonctionnaires ont baissé de 15 % etc... Malgré tout cela, la dette grecque est toujours à 160 % de leur PIB et tous les efforts restent vains ! Ces coupes budgétaires sont tellement fortes, que le PIB de la Grèce recule beaucoup et vite : -22 % depuis 2008. Effectivement, les grecs ont perdu plus de 20 % de leur PIB en 4 ans. Cette récession influe sur la dette qui ne recule pas assez. En effet, le PIB chute plus

vite que la dette ne se rembourse. Ainsi peut-on s’interroger sur le rôle de cobaye de l’Europe joué par la Grèce en matière d’autérité et sur l’impact d’une telle mesure.

Trop d’impôt tue l’impôt L’économiste américain Arthur LAFFER dans les années 70 a modélisé la théorie selon laquelle trop d’impôt tue l’impôt. C’est une simple courbe en cloche qui en abscisse montre le taux d’imposition et en ordonnée les recettes fiscales. A force d’augmenter le taux d’imposition, à un moment, les recettes fiscales baissent, il faut alors baisser les impôts pour augmenter les recettes fiscales. Quand le taux devient confiscatoire, d’une part, les agents économiques cessent d’être motivés à travailler puisque le sentiment est que l’État prend tout et, d’autre part, le marché parallèle grossit, en dehors des déclarations officielles et donc en dehors de l’État. C’est typiquement ce que l’on voit aujourd’hui en Grèce où les impôts ne cessent d’augmenter alors que les recettes de l’état baissent, bien qu’il y ait toujours autant de monnaie en circulation. Ce qui signifie que les échanges se font de plus en plus au noir.

L’Italie n’est pas en marge de la crise malgré l’énergie déployée par le gouvernement Monti. Leur PIB risque de décroître de 2,4 % pour 2012. De plus, la crise politique se fait bien sentir depuis la mi-décembre avec la démission du gouvernement Monti. Cela laisse présumer

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Entreprendre en 2013 : la crise est-elle passée ?

Dossier un retour probable en politique de Sylvio Berlusconi pour les élections anticipées au mois de février 2013. En dehors de l’Europe, la situation n’est guère plus réjouissante. Aux États-Unis, républicains et démocrates sont incapables de se mettre d’accord sur un plan de sortie de crise. La dette américaine ayant atteint 55 000 milliards de dollars, soit plus que toutes les valeurs des sociétés cotées du monde, la croissance se fait attendre. Le Japon devrait offrir une croissance inférieure à 1 %, et même les pays émergents montrent des signes de faiblesse. La Chine, selon les chiffres officiels, devrait être aux alentours de 7,5 %. Ces chiffres ne sont pas bons car, en-dessous de 8 %, l’économie chinoise ne produit plus assez d’emplois pour satisfaire la demande des paysans venus chercher du travail en ville. En effet, la Chine connaît un exode rural très important. D’autres indicateurs font frémir, tel que la croissance de la production électrique dans le pays, qui devrait être de l’ordre de 2 % cette année. L’Inde tombe elle-même à 5,5 % de croissance au lieu de 7 ou 8 % les années précédentes.

Les raisons d’espérer. Le dénouement européen L’Europe a commencé à bouger, même si cela ne se traduit pas encore en chiffres. Partout en Europe, des réformes sont à l’œuvre pour, notamment, améliorer les marchés de l’emploi et rendre les États plus économes. Egalement, les européens se rendent compte que le modèle social financé à crédit ne peut pas durer plus longtemps et qu’il faut en changer.

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RESTEZ CONNECTÉ

Les grandes réformes européennes Le mécanisme européen de stabilité est un traité qui a été négocié depuis plusieurs années pour mettre en commun au niveau européen, une structure basée à Luxembourg, chargé d’emprunter sur les marchés pour venir en aide aux pays qui en ont besoin. Le MES est entré en vigueur le 27 septembre 2012. Il est dirigé par l’Allemand Klaus Regling depuis le 8 octobre 2012. Le MES est doté d’un capital autorisé fixé à 700 milliards d’euros dont 80 milliards d’euros ont déjà été versés. Le reste le sera sur cinq ans. Le MES permet d’aller emprunter sur les marchés financiers « au nom de l’Europe » avec la garantie de tous les États membres de la zone euro. Le 13 décembre 2012, les ministres des finances des 27 États membres de la zone euro ont arraché un accord historique sur le contrôle des plus grandes banques d’Europe. Là encore, l’idée est de sauver les banques d’un pays en difficulté avec de l’argent européen. En échange, cette union bancaire améliore son contrôle sur les établissements financiers, notamment ceux qui ont précipité le monde dans la crise dans laquelle nous sommes. Il s’agit donc de mettre en place d’ici 2014 une supervision unique par la BCE (Banque Centrale Européenne) pour les 200 plus grandes banques en Europe (plus de 30 milliards d’euros d’actifs ou plus de 20 % du PIB de leur pays d’origine) et de rompre avec cette pluralité de contrôles de chacun des pays. Cette union bancaire devrait entrer en vigueur le 1er mars 2014. Le 10 décembre 2012, l’Union Européenne a adopté une « déclaration de brevet unique » pour protéger les innovations dans 25 États sur 27, l’Espagne et l’Italie ayant refusé d’y

participer pour protester contre le fait que les brevets ne soient traduits que dans les trois langues de travail de l’Union : l’Allemand, l’Anglais et le Français. Cette nouvelle procédure est un apport majeur pour l’industrie et l’innovation en Europe. En effet, le coût de dépôt d’un brevet passerait d’environ 36 000 euros aujourd’hui pour l’UE à 5 000 euros. Rappelons que le coût est d’environ 600 euros en Chine et 2 000 euros aux USA ! Tandis que les Américains ont déposé 224 000 brevets en 2011, les Chinois 172 000, les Européens en ont déposé que 62 000... La bataille des brevets est cruciale dans la guerre industrielle. Les réformes françaises Le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE) est la mesure phare du pacte de compétitivité et de croissance. Il doit en effet redistribuer 20 milliards d’euros aux entreprises sous forme de crédit d’impôts contre des modalités encore à préciser mais qui seront probablement liées à l’augmentation de la masse salariale dans les entreprises. Les entreprises qui embaucheront et dont la masse salariale augmentera, se verront rembourser une partie de leur impôt, voire même recevront un chèque de l’administration fiscale en cas d’impôt devenu négatif (le principe du crédit d’impôts par rapport à un abattement). La Banque Publique d’Investissement (BPI) a été créée pour que nos entreprises pallient au manque de trésorerie et au manque de marge. Les marges de nos entreprises sont trop faibles pour qu’elles investissent et elles s’étouffent du fait des prix qu’elles doivent pratiquer pour récupérer des marchés. Fin 2011, le taux de marge des sociétés produisant des biens et services non financiers, est tombé à 28,6 %, son plus bas

FAUT-IL CRAINDRE UNE AGGRAVATION DE LA CRISE ? Dans cette perception des choses et contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, la croissance de demain dépend plus de notre capacité à innover et à partager plus équitablement, que d’un système économique. Espérons que nous en prendrons conscience à temps. A retrouver sur www.latribune.fr

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Entreprendre en 2013 : la crise est-elle passée ?

niveau depuis 25 ans. C’est surtout le plus faible taux de toute l’Europe... A titre de comparaison, le taux de marge était de 34,4 % en Allemagne et de 38,3 % en zone euro selon Eurostat, l’office européen de statistiques. L’Etat se dote d’une structure unique pour chapeauter tous les systèmes actuels d’aides aux entreprises afin de leur fournir les prêts que les banques ne veulent plus leur accorder. Certaines n’ont parfois besoin que de quelques milliers d’euros pour passer un cap. La BPI pourrait garantir une partie d’un prêt pour une entreprise avec la signature de l’État comme garant. Pour résoudre le problème du chômage, de nouveaux contrats aidés ont vu le jour tel que le Contrat d’Avenir ou encore le Contrat de Génération. Rappellons tout de même que par le passé, ces contrats en faveur des jeunes ont donné des résultats mais n’ont jamais produit ll’impact im mpact pact a pa nnon nn o cé on cé.. annoncé.

A l’international et plus précisement aux États-Unis, la croissance semble repartir, avec une politique monétaire toujours aussi lâche. La Banque Centrale américaine s’est donnée un objectif de lutte contre le chômage avant de remonter les taux directeurs : 6,5 % de chômage. C’est inédit et c’est semble-t-il unique au monde. Cela montre la volonté Outre-Atlantique de lutter corps et âme contre le chômage. Toujours aux Etats-Unis, d’autres efforts sont engagés comme par exemple dans l’exploitation des gaz de schiste qui redonne du souffle à l’économie américaine. Si les prévisions actuelles se confirmaient, les États-Unis pourraient devenir le premier producteur de pétrole en 2020. Les effets possibles sont encore méconnus, il pourrait y avoir un exode massif de la populations vers des états un peu réculés comme le Dakota du Nord.

L’Allemagne à bout de souffle Envié, voire jalousé en France, le modèle économique de notre puissant voisin est-il en train de craquer ? Vendredi 7 décembre, la Bundesbank, la banque avait allemande, centrale annoncé une révision à la baisse de sa prévision de croissance du PIB de l’Allemagne à 0,7 % pour 2012, contre 1 % jusqu’alors. En 2013, le choc serait encore plus fort. Le PIB ne progresserait que de 0,4 %, loin, très loin du 1,6 % anticipé par le gouvernement d’Angela Merkel. « Les perspectives de conjoncture se sont assombries en Allemagne », explique la Buba dans son rapport daté de décembre, justifiant sa décision par la récession en zone euro mais aussi par le ralentissement global de l’économie.

POUR ALLER

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En Chine, les plans de relance se succèdent. Au Brésil, autre grand pays émergent, la croissance devrait atteindre 4 %. Globalement le taux de croissance mondiale attendu est de plus de 3 % pour l’année 2013. En conclusion, les facteurs d’espoir pour 2013 sont nombreux mais fragiles. Ils vont dépendre de la capacité du Monde et notamment de l’Europe à redoubler d’efforts et à faire preuve d’une inventivité débordante. Dans ces nouvelles conditions, les opportunités seront larges, de nombreux secteurs liés à l’économie numérique, à la transition écologique, à l’industrie de la connaissance sont et seront en croissance. Les jeunes entrepreneurs courageux devront donc également être terriblement inventifs. ■ Jean-François Muller

(par Fabien Piliu pour latribune.fr)

Fort heureusement pour nos voisins, la banque centrale estime que ce ralentissement de la croissance ne serait que temporaire. « L’Allemagne retrouvera le chemin de la croissance en 2014 », assure-t-elle, tablant une hausse de 1,9% du PIB. « La bonne constitution fondamentale de l’économie allemande fait que l’affaiblissement de la croissance ne s’accompagne pas de plus grands dommages, en particulier sur le marché du travail », poursuit la banque centrale. Ce n’est pas la première fois cette année que la Bundesbank révise à la baisse sa prévision de croissance pour l’an prochain. En juin, ses calculs l’amenaient à anticiper une croissance de 1,6 % et non plus de 1,8 %. En revanche, elle avait relevé sa prévision pour 2012 de 0,6 % à 1 %.

« Nos projections sont caractérisées par un fort degré d’incertitude. Il est envisageable que la zone euro se redresse plus rapidement et que l’économie mondiale accélère davantage que nous ne le supposons maintenant », explique la banque centrale. En clair, les banques centrales européennes et les institutions internationales usent de pronostics. A leur décharge, le climat économique est particulièrement incertain et mouvant. Dévoilées cet automne, la multiplication des politiques d’austérité budgétaire ont notamment obligé l’OCDE, le FMI et la Commission européenne à réviser leurs prévisions de croissance pour intégrer les dernières informations.

Les twittos LOIN

Panorama des défaillances d’entreprises Les baromètres que vous trouverez dans ce panorama de la Coface analysent l’évolution des difficultés des entreprises françaises.

@Coface_France

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Finance

COMBIEN COÛTE UN PRÊT ? Le taux d’intérêt nominal proposé par l’établissement bancaire n’est suffisant ni pour comparer les offres de crédit, ni pour déterminer le coût réel d’un crédit. Il faut ajouter les frais de dossiers, les assurances, les frais liés aux garanties. On obtient le Taux Effectif Global (TEG) du prêt, qui permet de comparer les offres de taux dans leur globalité. Les frais d’assurance En France, l’assurance-crédit décès -invalidité, autrement appelée « assurance emprunteur » est exigée pour tout crédit immobilier mais pas pour les crédits à la consommation. Plus la somme empruntée et la durée sont importantes, plus cette assurance a du sens car elle dégage vos héritiers de toute obligation de remboursement. Le coût oscille entre 0,3 et 0,5 % du montant du prêt pour les emprunteurs de moins de 65 ans au moment de l’emprunt. Au-delà, le coût augmente vite. Les banques qui vous offrent le crédit proposent en même temps, les assurances crédit nécessaires. Depuis la réforme Lagarde de 2010, elles ne peuvent plus exiger que vous preniez l’assurance groupe. Vous pouvez choisir une assurance individuelle, auprès de l’établissement de crédit de votre choix. Toutefois, pour être accepté par la banque, le contrat doit présenter le même niveau de garantie ou de couverture que celui de l’établissement prêteur. D’autres assurances comme l’assurance perte d’emploi sont facultatives. Cette dernière est utile notamment pour un crédit immobilier à long terme mais comporte cependant de nombreuses exclusions de prise en charge (délais de carence, non application en cas de situation de travail précaire, de contrat de travail à durée indéterminée…). En outre, du fait de son coût relativement élevé, cette assurance est peu

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retenue par les emprunteurs lors de la souscription du contrat de prêt.

Les frais de dossier Ils sont prélevés par l’établissement de crédit, lors de la mise en place du crédit. Ils peuvent l’être également si votre dossier « ne passe pas » et que votre crédit est refusé. Ces frais correspondent au coût de l’analyse du dossier de demande de crédit. Selon les banques et les types de prêts, ils peuvent être fixes ou proportionnels au montant du prêt. Ils représentent jusqu’à 1 % du montant financé.

Les frais annexes Ils comprennent les coûts que la banque a engagés pour votre compte : timbres fiscaux, frais d’enregistrement, etc. En règle générale, ils ne dépassent pas quelques dizaines d’euros. En cas d’achat d’un bien immobilier, un notaire devra superviser et ratifier la transaction immobilière. Ces frais obligatoires et substantiels, qui représentent 6 à 7 % du prix d’acquisition d’un logement ancien, ne sont pas des frais liés au crédit puisqu’une bonne partie de ces frais est de nature fiscale (droits d’enregistrement).

Le taux annuel effectif global de l’emprunt (TAEG) Le taux effectif global tient compte de tous les éléments du coût de l’emprunt, et non pas du seul taux

d’intérêt, lui-même calculé sur une base actuarielle. Même s’ils sont payés en une fois au début du crédit, les coûts fixes sont divisés par la durée du crédit pour pouvoir être calculés en pourcentage. Le TEG (pour les crédits immobiliers) ou le TAEG (pour les crédits à la consommation) vous permet de calculer le coût total de votre crédit et de comparer les offres dans leur globalité, plutôt que de les comparer seulement sur la base des taux nominaux. Le taux effectif du crédit est un élément important du coût du crédit. De petites différences de taux aboutissent en fin de compte à des variations non négligeables du coût total du prêt : 6,5 % de taux d’intérêt au lieu de 6 % sur un crédit de 50 000 € empruntés sur 10 ans, représente une mensualité supplémentaire de 12,64 € et un coût supplémentaire global du crédit de plus de 1 500 €. Le TAEG ne suffit pas à apprécier le coût réel d’un crédit renouvelable. Tout dépend du rythme auquel le capital est remboursé. Plus les mensualités sont faibles, plus la durée de remboursement du crédit est longue et plus le coût du crédit augmente. La réforme Lagarde de 2010 a fixé une durée maximale de remboursement des utilisations des crédits renouvelables : 3 ans pour un montant inférieur ou égal à 3 000 euros, 5 ans pour un montant supérieur à 3 000 euros. ■ Stéphane Panier


Sorties ciné Cinéma : Un Prince (presque) charmant Sortie le 9 janvier 2013, Genre : Comédie , Romance Synopsis :

Jean-Marc, quadra carriériste et pressé ne cherchant qu’à satisfaire ses intérêts personnels, va croiser malgré lui, la route de Marie. Tout oppose cet homme d’affaires et cette jeune femme éprise de liberté et de justice. Ces deux là n’auraient jamais dû se rencontrer et pourtant la vie en a voulu autrement.

Cinéma : Foxfire, confessions d’un gang de filles Sortie le 2 janvier 2013, Genre : Drame Synopsis :

1955. Dans un quartier populaire d’une petite ville des ÉtatsUnis, une bande d’adolescentes crée une société secrète, Foxfire, pour survivre et se venger de toutes les humiliations qu’elles subissent. Avec à sa tête Legs, leur chef adulée, ce gang de jeunes filles poursuit un rêve impossible : vivre selon ses propres lois. Mais l’équipée sauvage qui les attend aura vite raison de leur idéal.

Cinéma : Zero Dark Thirty Sortie le 23 janvier 2013, Genre : Thriller , Action Synopsis :

Le récit de la traque d’Oussama Ben Laden par spéciales américaines... une unité d des forces spé de

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RESTEZ CONNECTÉ

LA CRITIQUE DU BOSS DE LA CIA.

Bande Annonce : Zero Dark Thirty

Film, récit historique ? Michael Morell, directeur de la CIA, rappelle dans un communiqué officiel (mis en ligne sur le site de l’agence d’espionnage US) que « la CIA a collaboré au film via notre Bureau des relations publiques » mais reproche au film « de prendre de sérieuses libertés artistiques tout en se considérant comme étant historiquement exact. » 0:00 / 2:04


Jeux Vidéo

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Trailer Ninja Gaiden 3 : Razor’s edge

Ninja Gaiden 3 : Razor’s Edge Sortie le 11 janvier 2013

Ninja Gaiden 3 sur Wii U est un jeu d’action sanglant plaçant le joueur dans la peau de Ryu Hayabusa, un ninja dont l’habileté n’a d’égale que sa maîtrise du katana. Cette fois-ci, c’est à Londres que notre trancheur de membres préféré va jouer de l’épée du dragon face à de belliqueux terroristes.

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Sing Party

Sortie le 18 janvier 2013

Sing Party utilise la nouvelle console wii U et propose plusieurs modes de jeu. Dans le Mode Party, le «chanteur vedette» est armé du microphone inclus avec le jeu et lit les paroles et suit les indications de performance scénique directement sur le GamePad. Les autres joueurs peuvent utiliser une télécommande Wii pour jouer avec une multitude d’instruments, tels qu’un tambourin ou encore une cloche ! En Mode Sing vous pourrez lire les paroles d’une chanson sur le téléviseur, tester vos capacités vocales, et recevoir une note en temps réel. Votre qualité de chant sera jugée non seulement selon sa justesse, mais aussi sa puissance et son originalité. Les parties deviennent compétitives en Mode Team : formez des équipes, affrontez vos rivaux musicaux et remportez la gloire lors de nombreuses sessions différentes. Les joueurs peuvent choisir de se défier sur le domaine des solos, ou de chanter ensemble à l’image d’un groupe professionnel… mais une seule équipe pourra remporter la victoire ! Vous pouvez aussi utiliser le Mode Entraînement pour répéter vos solos et les passages difficiles d’une chanson. Retrouvez des titres tels que « Call Me Maybe » de Carly Rae Jepsen, « Glad You Came » de The Wanted, « I’m Yours » de Jason Mraz ou encore « Just A Kiss » de Lady Antebellum, mais aussi les indémodables « Don’t Stop Me Now » de Queen, « You Can’t Hurry Love » des Supremes et « I Want You Back » des Jackson 5. La liste de lecture pourra être augmentée en téléchargeant de nouvelles chansons après la date de lancement du jeu.

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Divertissements Du 31 janvier au 3 février se tiendra la 40e édition du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême. Une occasion supplémentaire de marquer le coup pour les organisateurs d’une manifestation qui a déjà de la bouteille. De nombreuses expositions seront à découvrir dont celle consacrée au président de l’année, Jean-Claude Denis, couronné en janvier 2012 par le Grand Prix d’Angoulême. Le travail d’Albert Uderzo fera également l’objet d’un dévoilement particulier autour de la série Astérix et Obélix. De dimension internationale, ce festival accordera également une place de choix à Disney avec des expositions autour de Mickey et Donald. La Corée ne sera pas non plus oubliée. Le Festival d’Angoulême 2013 tient à marquer le virage du bouleversement culturel. Cette année, le festival sera sous le signe de la révolution numérique, des modifications sociales et de la crise économique. Parmi les changements de taille, une sélection officielle plus resserrée (59 albums contre 86 en 2012) et un nombre de prix réduits (7 contre 12 l’année dernière). Simplifiée, la sélection se répartit en quatre groupe : la sélection officielle (qui comprend les prix du meilleur album, spécial du jury, de la série et révélation), la sélection patrimoine, jeunesse et polar.

Sudoku Facile grille n° 44 Solution grille n°44 sur comptazine.fr

FESTIVAL DE LA BD

Enigme Si le poids d’un nombre est égal à la somme de ses chiffres, quel plus petit nombre pèsera 25 ?

Toutes les solutions sont sur www.comptazine.fr/solutions-des-jeux

Sudoku Moyen grille n° 45

Le Rallye Dakar anciennement appelé Paris Dakar, parcourra une fois de plus l’Amérique du Sud, avec l’Argentine et le Chili à partir du 1er Janvier. Cette course effrénée de voitures conduites par des professionnels, traverse des paysages magnifiques comme le désert d’Atacama. Il existe plusieurs catégories : les camions, les voitures et les motos.Parmi les derniers gagnants français,on peut citer : Stéphane Peterhansel en voiture et Cyril Despres en moto.

Solution grille n°45 sur comptazine.fr

Départ du Dakar 2013

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