Calliactis parasitica b

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Anémone parasite Calliactis parasitica Hermit anemone (GB)

Par H. Zell (Travail personnel) [GFDL (http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html) ou CC BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons

Il peut arriver qu'on me confonde avec une autre anémone des mers (Adamsia palliata) et qui se fixe aussi sur les coquilles des Bernard l'Ermite (Pagurus prideaux) mais ce dernier vit plutôt en Atlantique alors que mes hôtes se retrouvent tous les trois en Méditerranée. Il s'agit de Dardanus arrosor, Dardanus calidus et Buccinum undatum. Je peux vivre sans être accrochée à la coquille de l'un de ces trois animaux. On me retrouve alors accrochée sur une pierre mais mon habitat favori est bien la coquille du Bernard l'Ermite qui me permet de trouver de nouveaux milieux lors de ses déplacements ce que je ne peux pas faire toute seule. Pour me reconnaître c'est simple : en plus des petites tâches noires, rouges ou violettes, j'ai un pied beige à marron avec des lignes claires. Mes tentacules fins et nombreux sont couleur crème et j'en possède plus de 700 qui me servent comme toutes les anémones à pêcher des proies macroscopiques. Abonnez vous à notre page Facebook Web-Environnement


Visitez notre site Web : Web-Environnement.fr Le terme employé pour me désigner est faux. Je ne vit absolument pas en parasite du Bernard l'Ermite qui me supporte mais j'ai avec lui plutôt une relation symbiotique plus exactement un commensalisme, une association non obligatoire mais favorable aux deux protagonistes. Deux faits l'attestent : 

D'une part, lorsque le Bernard l »Ermite quitte son habitacle pour un où il se sente moins à l'étroit, il me détache de l'ancienne coquille et je me laisse faire, et me dépose sur le nouveau logis. Je n'ai aucune réaction de peur ni de défense ce qui n'arrive pas lorsque je suis attaquée moi-même ou mon Bernard l'Ermite par un prédateur. Dans ces circonstances, je libère des aconties, des filaments adhésifs et urticants qui mettent en fuite mon agresseur ou celui de mon « Bernard » qui saurait, on ne sait encore comment, me transmettre son stress.

D'autre part les Bernard l'Ermite qui ne sont pas en couple avec moi ont beaucoup plus de mauvaises chances de se faire dévorer par des poulpes solitaires et ce fait a été démontré scientifiquement.

Pour la reproduction, le schéma classique : une reproduction sexuée avec émission d’œufs par la cavité gastrale. Puis la nage de la larve vers un autre lieu de fixation et de développement.

Bibliographie : THEDY Hervé, BERNIER Emmanuel, PÉAN Michel, in : DORIS, 20/4/2013 : Calliactis parasitica (Couch, 1842), http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=90 Ridet J.-M., Platel R., Meunier F., 1992, ZOOLOGIE, DES PROTOZOAIRES AUX ECHINODERMES, ed. Ellipses, 224p.

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Par Fernando Herranz MartĂ­n [GPL (http://www.gnu.org/licenses/gpl.html)], via Wikimedia Commons

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