Ciona intestinalis

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Cione intestinal Ciona intestinalis Yellow sea squirt (GB)

Crédits : Wikimedia creativ commons Pour me reconnaître c'est facile ! Tout d'abord ma couleur : je suis translucide mais de couleur générale verte, blanche ou jaune et j'ai une couronne jaune autour de mes deux siphons. L'un est l'orifice inhalant et aspire l'eau chargée d'oxygène et de particules alimentaires, l'autre est l'exhalant et sert de sortie à l'eau filtrée et d'anus par la même occasion. Lorsque je suis inquiétée par un prédateur potentiel, ce peut même être un plongeur, je suis capable de me contracter très fortement pour me protéger. Je ne suis pas une espèce délétère pour les autres ascidies et les écosystèmes natifs mais on peut dire cependant que je suis une espèce envahissante car je suis originaire du Nord de l'Atlantique et j'ai colonisé des zones plus chaudes comme la Méditerranée et maintenant l'hémisphère sud aussi tout en continuant mon expansion dans l'hémisphère nord. Je suis présente sur toutes les côtes européennes. Je supporte assez bien la dessalure et la pollution ce qui fait que je peux me retrouver dans les ports où je me développe sur les carène des bateaux. Et c'est peut-être ainsi que j’atteins d'autres zones du globe. Je fais partie des organismes qui « salissent » les coques des bateaux. Je me fixe aussi sur les rochers , les quais et les digues de ports. Mon nom est du à la capacité que j'ai de laisser voir mes intestins derrière ma tunique en cellulose translucide. La cellulose n'est pas une molécules courante pour un animal car elle est réservée au règne végétal. C'est donc en face d'une curiosité de la nature que nous sommes amenés.

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Je suis comme les autres ascidies un filtreur actif de l'eau : elle pénètre par le siphon inhalant et ressort par le siphon exhalant ou cloacal. Entre les deux, l'eau apporte des matières nutritives et de l'oxygène, les particules organiques dont le plancton qui arrivent du pharynx sont engluées dans un gel avant la digestion. Les déchets sont évacués par l'anus et le siphon cloacal. Je suis capable de ma reproduire toute l'année et de créer des populations de plus de 1000 individus en quelques mois. La fécondation est externe et aboutit à l'obtention d’œufs (je suis une créature ovipare) en pleine eau. La larve qui éclot est un têtard avec une ébauche de colonne vertébrale qui est perdue lors de la suite du développement. Il se fixe rapidement et se métamorphose en ascidie sans chorde. La tunique qui est la gaine entourant le corps est souvent recouverte d'autres ascidies comme les botrylles.

Pas d’auteur lisible par la machine identifié. Perezoso~commonswiki supposé (étant donné la revendication de droit d’auteur). [GFDL (http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html) ou CC-BY-SA-3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/)], via Wikimedia Commons Bibliographie : DORIS, 24/2/2011 : Ciona intestinalis (Linnaeus, 1767), http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=211 Mojetta A., Ghisotti A., 1995, FLORE ET FAUNE DE LA MEDITERRANEE, Guide Vert, ed. Solar, France, 318p.

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