LA SAUPE Sarpa salpa Salema (GB)
Par Roberto Pillon [CC BY 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/3.0)], via Wikimedia Commons Je réserve un vilain tour à ceux qui veulent apprécier ma chair. En effet, si je ne suis pas rapidement éviscérée pour retirer les toxines des algues que j'ai ingurgitées, celui ou celle qui me consomme aura des hallucinations. Cela est du à un réel empoisonnement. Je suis effectivement herbivore et les algues que je mange contiennent parfois des substances toxiques qui s'accumulent dans mon intestin. Je me délecte des ulves, d'algues rouges et aussi souvent de feuilles de Posidonies. C'est pourquoi je nage en banc accompagnée parfois de sars et de rougets près des posidonies et pas très loin d'éboulis (près des digues de ports par exemple) Toujours plus étonnant, je suis mâle et femelle à tour de rôle. On dit que je suis hermaphrodite. Contrairement au mérou où les plus vieux individus sont mâles et les jeunes femelles, je nais mâle et je ne deviens femelle qu'au bout de 4 années de vie. Web-environnement.fr
Pour me reconnaître c'est facile : j'ai un dos aux reflets d'or et 10 à 12 lignes jaune vif le long du corps. J'ai aussi une petite bouche à dents saillantes et la queue (la nageoire caudale) échancrée. Mon œil est doré aussi.
Par paolo [CC BY 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/3.0)], via Wikimedia Commons
Bibliographie : LESUR Nathalie, ZIEMSKI Frédéric, in : DORIS, 27/1/2013 : Sarpa salpa (Linnaeus, 1758), http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=431 Weinberg S., 1996, DECOUVRIR LA MEDITERRANEE, ed. Nathan nature, 352p.
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