Chinchard commun Trachurus trachurus Atlantic horse mackerel
Source : Wikipédia On pourra facilement me confondre avec mon cousin le chinchard dec Méditerranée car je suis aussi présent en Méditerranée. Pour me discriminer, je présente quelques différences avec ce dernier : J'ai des écailles épaissies près de la ligne latérale qu'on appelle scutelles, des yeux plus gros, une tâche noire également sur l'opercule mais mes nageoires sont transparentes et je n'ai pas de queue jaune, on notera aussi des éclats métalliques sur tout mon corps et ma bouche protractile. Ma ligne latérale est en baionnette. Je suis un poisson grégaire et pélagique et je vis entre la surface et 100 m de profondeur mais je suis capable de descendre notamment en hiver à 1000 m. J'aime bien m'abriter aussi près des objets entre deux eaux comme les méduses Cotylorhiza tuberculata et Rhizostoma pulmo sans toucher leurs tentacules urticants bien sûr. Attention à me pas non plus me confondre avec la bogue (Boops boops) voire au macquerau (Scomber scombrus). Je reste néanmoins difficile à identifier des autres chinchards (dans le même genre). Pour me reproduire j'emets si je suis la femelle une grande quantité d'ovocytes dans l'eau. Dans mon espèce les sexes sont séparés, un mâle reste toute sa vie un mâle et il en est de même pour la femelle qui ne change pas de sexe. La fecondation est donc externe. Les larves à l'eclosion mesurent 5 mm.
Web-environnement.fr
"NB: il existe deux stratégies de reproduction dans le monde vévégatl comme animal en mer comme à terre ; soit on fait de nombreux "enfants" qui sont souvent laissés à l'abandon dans le cas extrême soit on en fait peu avec beaucoup de soins pour leur donner toutes les chances d'arriver à l'âge adulte. Entre les deux extrèmes existent toutes les possibilités. Même si la viviparité semble une découverte plus récente selon l'évolution des espèces, on pourra voir des espèces de poissons comme certaines raies adopter ce système de reproduction voire un mélange des deux comme la raie pastenague qui est ovovivipare et garde ses petits dans ses entrailles bien après l'éclosion des oeufs." Pour mon alimentation j'ai un régime varié fait de poissons , crustacés et céphalopodes voire de méduses en fin de vie. Je suis les migrations de mes proies qui elles suivent le mouvement de haut vers le nbas dans la journées du zooplancton et du fond vers la surface la nuit. On appelle cela le rythme nycthéméral.
Par Foundling (Travail personnel) [GFDL (http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html) ou CC BY 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/3.0)], via Wikimedia Commons
Bibliographie : COLOMBEY Marine, LE BRIS Sylvain, ANDRÉ Frédéric, PÉAN Michel, in : DORIS, 11/8/2014 : Trachurus trachurus (Linnaeus, 1758), http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp? fiche_numero=921 Louisy P., 2005, GUIDE D’IDENTIFICATION DES POISSONS MARINS, EUROPE ET MÉDITERRANÉE, (2ème édition mise à jour), ed. Ulmer, 430p.
Web-environnement.fr