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NOS MEMBRES
CISEL INFORMATIQUE SA 50 ANS AU SERVICE DES PME SUISSES
A l’occasion de ses 50 ans, CISEL informatique SA fait peau neuve avec la création d’une nouvelle identité visuelle et le lancement de sa nouvelle signature [Redessinons la technologie] !
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CISEL croit au rôle stratégique de l’informatique dans le destin et la réussite des entreprises. Elle contribue à la réussite de ses clients en identifiant leurs besoins pour accélérer leur compétitivité et leur développement. «Nous croyons que l’humain doit être au centre des préoccupations, que c’est sa capacité à créer, à imaginer qui fait la valeur ajoutée de toute entreprise. La refonte de l’identité visuelle de CISEL matérialise nos valeurs et notre positionnement. Elle reflète notre vision et notre ambition de rendre la technologie simple pour nos clients grâce à une approche authentique et humaine», déclare Nicolas Roch-Neirey, CEO de CISEL.
Rte de la Sablière 1 1753 Matran T. 026 557 59 00 contact@cisel.ch cisel.ch
RUFFIEUX FENÊTRES SA 50 ANS DE SAVOIR-FAIRE GRUÉRIEN
Fabricant de fenêtres en bois, bois-métal, PVC et PVC-métal, Noël Ruffieux & Fils SA, entreprise familiale depuis 1971, devient Ruffieux Fenêtres SA. Sous la direction technique d’Alain et Damien Ruffieux et administrative d’Annick Remy-Ruffieux, l’entreprise compte près de 70 collaborateurs qualifiés, bénéficie d’installations ultramodernes et est éclairée et chauffée à l’énergie verte.
Elle rayonne dans toute la Suisse romande tout en étant ancrée dans l’économie régionale. Sous le slogan « qualité suisse, savoir-faire gruérien », elle offre un service complet, du projet aux finitions, 100% sur mesure, pour petites et grandes quantités, pour des clients privés, des architectes ou des collectivités publiques.
Rte des Grands-Bois 26 1663 Epagny T. 026 927 50 00 info@ruffieux-fenetres.ch ruffieux-fenetres.ch
LA HEIA-FR A FÊTÉ SES 125 ANS !
Fondée en 1896, la Haute école d’ingénierie et d’architecture de Fribourg a fêté cette année ses 125 ans. Pour célébrer cette année jubilaire, elle a mis sur pied un blog retraçant les événements marquants de son histoire.
Une économie fribourgeoise en péril
Au milieu du XIXe siècle, alors que de nombreux cantons voient leur économie se moderniser, Fribourg, canton essentiellement rural, manque le virage de la révolution industrielle. Le travail manque et lorsqu’il y en a, dans les quelques industries naissantes, les Fribourgeois ne sont pas suffi samment formés pour ces travaux. Lors de la construction de la ligne de chemin de fer qui traverse le canton, par exemple, la main-d’œuvre venue d’ailleurs est largement majoritaire.
Guillaume Ritter tente une première industrialisation du Plateau de Pérolles. Mais, victime de la crise des années 1870, il échoue. Dès le début des années 1880, le gouvernement met en place une politique dirigiste, permettant au canton de rattraper son retard. Pour l’homme fort de cette fi n du XIXe siècle, Georges Python – fondateur de l’Université – l’industrialisation de Fribourg ne peut se réaliser que par le biais de la formation professionnelle.
© Service des biens culturels Fribourg. Fonds Héribert Reiners.
Naissance de l’École de Métiers
Chemin du Musée, Université et Technicum, Fribourg, 1905.
Dans le sillage de Georges Python, une autre fi gure émerge. Son bras droit, Léon Genoud, passionné d’éducation, fonde en 1888 un Musée industriel qui deviendra, dès 1896, l’École de Métiers. Pour Genoud, le rôle de cette école est simple: répondre aux besoins économiques de la société.
Carte postale. École de construction du bâtiment : Technicum, Fribourg, Suisse, avant 1908.
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© Bibliothèque cantonale et universitaire Fribourg. Collection de cartes postales. Cette vision, qui anime la HEIA-FR encore aujourd’hui, fait partie intégrante de l’histoire de l’École. Durant le premier semestre de son existence, elle forme des mécaniciens de précision et des constructeurs de bâtiments, puis, dès le deuxième semestre, des menuisiers, des ébénistes et des vanniers. Autant de professions essentielles pour lesquelles Fribourg manque de travailleurs qualifi és.
Le développement de la chimie et de l’informatique
Bien des années plus tard, dans le courant des années 1970, diff érentes entreprises chimiques s’installent dans le canton. Celles-ci ont besoin de travailleurs capables d’eff ectuer des tâches entre celles d’un laborantin et celles d’un chimiste universitaire. Pour répondre à ce besoin nouveau, le Technicum fonde, en 1974, une fi lière de chimie bénéfi ciant d’excellentes infrastructures.
De manière identique, lorsque l’informatique, dite technique à l’époque, émerge dans le canton, l’École d’ingénieurs entreprend le virage informatique en enseignant les nouvelles technologies, dont celle de la conception assistée par ordinateur.
De forts liens avec les partenaires industriels
En plus d’adapter constamment ses off res de formation au développement du tissu économique fribourgeois, la HEIA-FR a toujours entretenu des liens fertiles avec les partenaires industriels qui l’entourent.
Jusqu’en 1921, par exemple, une partie des ateliers pratiques de l’École de Métiers se déroule dans les locaux de la Société des eaux et forêts, devenue les EEF en 1915. Un exemple de la complicité entre ces deux institutions s’incarne en la personne de Paul Joye, qui après avoir dirigé le Technicum de 1925 à 1928, prend la direction des EEF.
Lors du développement des télécommunications, au début des années 1990, l’École a également bénéfi cié d’un large crédit des Telecom PTT pour le fi nancement des installations nécessaires à la création d’un atelier de télécommunications.
© Bibliothèque cantonale et universitaire Fribourg. Fonds Prosper Macherel.
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Salle de l’école-atelier des ébénistes et menuisiers, Technicum, Fribourg, entre 1903 et 1904.
L’ère de la recherche
Aujourd’hui, ces liens étroits entre la HEIA-FR et les partenaires industriels qui l’entourent se vérifi ent encore. Les projets de recherche des étudiant-e-s sont très souvent eff ectués en collaboration avec des entreprises fribourgeoises. Les professeurs de l’École, qui revêtent également la casquette de chercheurs, multiplient les projets innovants, au sein de blueFACTORY notamment.
Cette année, c’est donc un partenaire essentiel de l’industrie fribourgeoise qui célèbre ses 125 ans. Hier comme aujourd’hui, l’École de Métiers, devenue Technicum, École d’ingénieurs et Haute école d’ingénierie et d’architecture de Fribourg, est et restera un acteur essentiel du développement économique et industriel du canton de Fribourg.
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© Bibliothèque cantonale et universitaire Fribourg. Fonds Louis Sottaz.
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Elèves du Technicum avec leur professeur, Fribourg, 1905. Pour découvrir l’historique des 125 ans de la HEIA-FR, rendez-vous sur le blog de l’École à l’adresse suivante: 125.heia-fr.ch
Les vertus de l’âge : La Liberté fête ses 150 ans !
© Archives Sœurs de Saint-Paul
C’était le 1er octobre 1871, un dimanche: La Liberté sortait son premier numéro comprenant quatre feuillets, dont un demi consacré aux annonces publicitaires. Un siècle et demi plus tard, le quotidien a gardé tout son mordant et demeure l’incontournable plateforme d’information et de débat des Fribourgeois. Chaque jour, il réunit une audience totale de 142000 personnes sur ses supports digitaux, son journal numérique et son édition papier. Témoin de la société fribourgeoise, La Liberté a 150 ans. Indéniablement, il y a quelque chose de fascinant et d’intrigant à observer cette existence d’une durée supérieure à celle d’une vie humaine. L’histoire du journal a été riche, mais aussi controversée. Quotidien d’opinion pendant son premier siècle d’existence, il est aujourd’hui vecteur d’information. Que sera-t-il devenu dans 50 ans ? Un rappel des constantes qui n’ont jamais cessé de baliser le chemin emprunté permet de cerner les caractéristiques majeures qui ont forgé et accompagné La Liberté. En premier lieu, son nom. A ses débuts, perçu par beaucoup comme une provocation et utilisé comme la liberté de défendre le catholicisme, il est devenu aujourd’hui un symbole d’indépendance et de liberté d’expression. Deuxièmement, en 2021, comme hier, ce sont toujours les Sœurs de Saint-Paul qui, comme propriétaires majoritaires, président à l’orientation générale du journal. A l’écoute du monde et dans le respect de valeurs humanistes. Enfin, troisièmement, pour continuer d’exister de se développer, La Liberté a su répondre aux impératifs économiques et techniques, ainsi qu’à l’évolution de son lectorat.
Cependant, plutôt tortue que lièvre, La Liberté n’a jamais été en avance sur son temps ou sur ses concurrents. Il s’agit certainement d’une recette de longévité, car le quotidien romand édité à Fribourg est bien doté pour poursuivre sa route et continuer de séduire, interpeller, déranger et animer le cœur des Fribourgeoises et des Fribourgeois. Toutefois, à l’heure des réseaux dits sociaux et des puissants acteurs qui les portent, la liberté d’expression et le débat démocratique sont en danger. Et notre rôle est de les défendre. C’est avec l’être humain comme valeur de base et une nécessaire lucidité pour guider l’action que La Liberté est ancrée en Pays de Fribourg depuis un siècle et demi. A n’en pas douter, c’est sur ce même socle que demain elle puisera force et inspiration pour poursuivre sa mission.
Thierry Mauron, Éditeur sortant au 01.12.2021
© Alain Wicht
Serge Gumy, Éditeur entrant au 01.12.2021
© Alain Wicht