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INNOVATION

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NOS PRESTATIONS

NOS PRESTATIONS

DIGITAL MANAGEMENT 4.1 UN PAS VERS DEMAIN

Face à un monde en constante évolution, où les avancées technologiques s’intensifient exponentiellement et à un rythme toujours plus soutenu, il est vital d’accrocher le wagon. La décision de faire une transition vers le monde de demain est pleine de challenges: il faut accompagner le changement, se former et adapter son infrastructure. Pour faciliter cette démarche à nos membres, nous proposons désormais un programme unique de formation, à la fois complet et pragmatique pour vous accompagner dans la digitalisation de votre entreprise.

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L’ABOUTISSEMENT DE QUATRE ANS DE DÉVELOPPEMENT COLLABORATIF Depuis 2017, la CCIF a entrepris au travers de deux projets collaboratifs avec la HEIA-FR, le développement d’un programme de formation pour la transition digitale vers l’industrie 4.1. Ces deux projets, nommés Connect Manager 4.1 et Digital Manager 4.1, ont abouti à un programme intensif et unique pour faciliter le passage à cette nouvelle ère industrielle. En tout, dix entreprises fribourgeoises ont collaboré au sein de ces projets avec l’encadrement de Raymond Riess du département mécanique de la HEIA-FR.

La CCIF s’engage aujourd’hui à proposer cette formation aux entreprises du canton, toujours avec la collaboration de la HEIA-FR. L’objectif étant que les participants acquièrent les connaissances nécessaires à la conduite vers l’industrie 4.1 dans leur entreprise. L’aboutissement du cursus étant un plan de transformation concret et dédié à l’entreprise.

PRÉSERVER LE SAVOIR-FAIRE DANS L’ENTREPRISE Les inscriptions se font par entreprise, en impliquant jusqu’à trois collaborateurs qui peuvent assister aux cours selon leurs besoins. Cette ouverture permet alors de conserver le savoir-faire en impliquant plus qu’une seule personne dans la formation. Nous préconisons un prérequis technique et/ou managérial pour les personnes qui conduiront la transformation en entreprise.

Un plan de transformation au service de l’évolution des entreprises vers l’Industrie 4.1

UN PROGRAMME UNIQUE EN SON GENRE La formation est composée de trois blocs. Le bloc technologique, doté de vingt modules permettant de comprendre la partie technique de la digitalisation, aborde des thèmes allant du business model à l’intelligence artificielle en passant par la gestion de projet agile. Cette base théorique permet d’identifier les technologies et les méthodes utiles dans la phase de transformation. Puis, un travail pratique sous forme d’audit (état des lieux de l’entreprise) et de création du plan de transformation permet aux inscrits de concevoir une stratégie concrète de transformation digitale en s’appuyant sur un outil informatisé conçu spécifiquement. Finalement, un bloc supplémentaire (et donc optionnel), contient cinq modules axés gestion, avec des journées entières de cours sur le Lean Management, le Green Management et sur le Leadership de demain. Ce module s’intéresse plus particulièrement à l’aspect humain et managérial de la transformation digitale, constituée d’une base théorique avec mise en pratique au travers d’ateliers.

UN OUTIL D’AUDIT ET DE TRANSFORMATION En aboutissement du projet collaboratif, une plateforme informatisée permettant de faciliter la transformation vers l’Industrie 4.1 est mise à disposition des inscrits. Avec son panel d’audits, elle permet de faire l’état des lieux tant du point de vue technologique, mais aussi des processus et du management dans l’entreprise. Une matrice contenant les indicateurs nécessaires à la transformation permet de mesurer la transformation par des indicateurs adaptés au passage à l’Industrie 4.1. Cette plateforme est le cockpit de pilotage qui soutiendra la transformation digitale de votre entreprise.

DES INTERVENANTS DE HAUT VOL Une transformation dans la technologie de pointe nécessite des intervenants spécialisés. Les modules théoriques seront donnés par des professeurs de la filière mécanique de la HEIA-FR, fort de leur expérience industrielle, mais aussi par des spécialistes dans leurs domaines issus d’entreprises du canton. Les audits et le suivi des projets de transformations seront encadrés par nos conseillers et concepteurs de la méthode.

UNE COMMUNAUTÉ DE DIGITAL MANAGERS L’intelligence collective étant un moteur de l’Industrie 4.1, le programme Digital Management va promouvoir la collaboration et l’entre-aide des participants en formant une communauté. Par le partage d’expérience, les participants pourront apprendre les uns des autres au travers de canaux d’échanges.

DÈS FÉVRIER 2022 Il est d’ores et déjà possible de s’inscrire au prochain programme qui débute en février 2022 en commençant par les modules de management et techniques. Forts des connaissances de base, l’audit sur le terrain ainsi que le travail de plan de transformation commenceront dès novembre 2022 et s’étendront jusqu’en juin 2023.

Martin Kuhlmann T. 026 552 50 93 mkuhlmann@ccif.ch ccif.ch

INNOSQUARE ASSYTRONIC, UN PROJET COLLABORATIF À SUCCÈS

Huit partenaires industriels du Swiss Plastics Cluster ont participé au projet collaboratif Assytronic avec l’Institut de Recherche Appliquée en Plasturgie (iRAP) de la HEIAFR. Ce projet a permis de valider l’intégration de composants électroniques sensibles tels que RFID, microphones, batteries et composants optiques dans le procédé de surmoulage plastique afin de les protéger dans des boitiers produits sur mesure. Financé par la Nouvelle politique régionale, le projet d’un montant de CHF 186’000.– a débuté en janvier 2020 pour se terminer avec succès en septembre 2021.

Sous la direction du professeur Bruno Bürgisser, les ingénieurs d’iRAP ont étudié en détail les limites thermiques et mécaniques du surmoulage des composants électroniques pour garantir leur bon fonctionnement. Ces valeurs limites de fonctionnement leur ont permis de sélectionner les matériaux appropriés et de développer les moules d’injection. Le concept d’injection, le positionnement des composants électroniques dans le moule d’injection ainsi que les paramètres du procédé d’injection sont des éléments cruciaux de la technique de surmoulage plastique.

Le résultat fut à la hauteur des attentes selon le responsable de projet, Bruno Bürgisser : « Nous avons réussi, dans chacun des cas industriels étudiés, à démontrer la possibilité d’intégrer des composants électroniques sensibles et la fiabilité du procédé de surmoulage. Dans certains cas d’étude traités dans le projet, nous avons aussi pu tester la capacité des entreprises d’injection à réaliser les produits étudiés.»

Les partenaires industriels se sont également réjouis des résultats concluants du projet. Selon Fabrice Charrière de l’entreprise Phonak Communications, les tests effectués leur permettront à terme de faire évoluer leurs mini-microphones tout en baissant ses coûts de production. Gilles Horisberger, de HID Global a relevé la qualité du surmoulage, offrant une meilleure protection des composants très sensibles de leur tag RFID.

De nombreuses entreprises de la mécatronique se tournent vers le surmoulage afin d’assurer une meilleure performance de leurs produits à long terme tout en

Le procédé de surmoulage sur mesure pour les composants électroniques

simplifiant leur assemblage. Cette méthode nécessite une grande précision mécanique dans l’élaboration des moules en métal. Une fois ceux-ci en place, la production du surmoulage peut être lancée. Elle se distingue alors des autres techniques par son efficience, assurant à l’entreprise une bonne compétitivité au niveau international.

UNE COLLABORATION POUR DE NOUVELLES PERSPECTIVES

www.innosquare.com

La CCIF soutient INNOSQUARE dans sa mission. Elle est son partenaire pour les entreprises.

UNIVERSITÉ DE FRIBOURG CANCER DU SEIN

Une partie importante de la lutte contre le cancer du sein réside dans sa détection précoce, afin d’agir avant que la maladie ne se répande. A l’avenir, une simple prise de sang pourrait changer la façon dont ce cancer est détecté. Le Professeur Curzio Rüegg, de l’Université de Fribourg, explique.

6’000 nouveaux cas: c’est le nombre de cancers du sein recensés chaque année dans notre pays, ce qui le place parmi les cancers les plus fréquents en Suisse. Malgré le dépistage par mammographie et les progrès thérapeutiques, environ un quart des patientes progressent encore vers des métastases, contre lesquelles les traitements sont souvent inefficaces. Si la mammographie est, à l’heure actuelle, la méthode de dépistage de choix, elle a cependant ses limites, car elle dépend de la «visibilité» de la tumeur à l’imagerie. L’élaboration d’une stratégie alternative de détection précoce est donc nécessaire.

LES GLOBULES BLANCS SERAIENT LA CLÉ Au cours de ses recherches, Curzio Rüegg, professeur de pathologie à la Faculté des sciences et de médecine de l’Université de Fribourg, a démontré que la présence du cancer du sein induit une réaction du système immunitaire même à un stade très précoce. Dans une étude menée en collaboration avec l’hôpital fribourgeois (HFR), le Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe) et la Clinica Luganese au Tessin, son équipe a analysé les globules blancs de patientes atteintes d’un cancer du sein par une technique de cytométrie de flux en combinaison avec une analyse algorithmique. Cette étude a mis en évidence des différences dans ces cellules entre femmes atteintes de cancer ou non. Les chercheuses et chercheurs ont également montré que ces différences disparaissaient après l’ablation chirurgicale de la tumeur. Enfin, ils ont observé que la radiothérapie, associée à la chirurgie, stimule une autre classe de globules blancs, les lymphocytes T, une observation particulièrement importante, car ces derniers ont une activité anti-tumorale.

DÉTECTER L’INVISIBLE Ces changements dans les globules blancs peuvent donc être mis en évidence par une simple prise de sang et une analyse en laboratoire, avant même que le cancer ne soit visible à la mam-

Une solution à la pointe de l’aiguille

mographie. Ces résultats ont fait l’objet d’un brevet. Sur cette base, le Professeur Rüegg conduit actuellement une étude chez 120 patientes dans laquelle la cytométrie de flux est associée à des analyses moléculaires dans le but de développer un premier test à valider ensuite à plus large échelle. En 2014, notre laboratoire avait déjà développé un test pour la détection du cancer du colon (COLOX®), mis sur le marché en collaboration avec la start-up Novigenix à Lausanne.

Farida Khali, Unicom Communication & Médias, Unifr

Professeur Curzio Rüegg

HES I UNI ET ENTREPRISES FRIBOURGEOISES: PAS DE BARRIÈRES

Katharina Fromm, vice-rectrice recherche et innovation, innovation@unifr.ch Curzio Rüegg, professeur à la Faculté des sciences et de médecine, curzio.ruegg@unifr.ch Collaboration rédactionnelle: Alma&Georges, le magazine en ligne de l’Unifr, unifr.ch/alma-georges

© STEMUTZ.COM

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