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DOSSIER SPÉCIAL

CONSÉQUENCES DE LA PANDÉMIE LES ENTREPRISES S’ADAPTENT

La pandémie de coronavirus met à mal la rentabilité et la marche des affaires de la plus grande partie des entreprises fribourgeoises. Seuls quelques secteurs, surtout dans le commerce alimentaire et la santé, ont pu tirer leur épingle du jeu au cours des douze derniers mois. Mais cette crise totalement inédite a aussi révélé une très rapide capacité d’adaptation des entreprises. Deux tiers des sociétés membres de l’Observatoire CCIF de l’économie ont ainsi modifié leur stratégie commerciale au cours des douze derniers mois.

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Les contraintes liées au Covid-19 varient selon les entreprises. Sur le plan purement organisationnel, les exigences sanitaires sont évidemment plus astreignantes dans l’industrie ou le secteur du bâtiment – obligés d’organiser différemment le travail en équipe – que pour les services financiers ou les assurances, qui peuvent recourir au télétravail. Pour les plus petites sociétés, il n’y a souvent que peu de changements. Sur le plan commercial en revanche, les entreprises confrontées à une baisse de leurs activités sont toutes logées à la même enseigne. Elles sont obligées de passer à l’action pour maintenir leur compétitivité et préserver autant que possible leur marge bénéficiaire, dans un contexte complètement bouleversé, sans aucune visibilité à court et moyen terme.

Interrogées entre le 30 novembre et le 7 décembre 2020, les 40 entreprises membres de l’Observatoire CCIF de l’économie qui ont participé à la 5e enquête menée sur l’impact de la pandémie ont montré que les mesures d’adaptation se déploient sur tous les plans. Certaines sociétés ont opté pour le lancement de nouveaux produits tandis que d’autres ont privilégié l’innovation. Parallèlement, certains répondants disent avoir privilégié la prospection de nouveaux marchés ou diversifié leurs activités.

A côté de ces stratégies «offensives», d’autres entreprises ont travaillé sur elles-mêmes, en misant sur des réorganisations internes ou en se recentrant sur leurs compétences de base. Dans un certain nombre de sociétés, on a opté pour un suivi beaucoup plus rigoureux des dépenses, mensuellement, ainsi que des retards de paiement et des contentieux.

Reste enfin une constante systématique: la digitalisation. Elle s’est accélérée pratiquement partout. Ce phénomène ne concerne en outre pas uniquement le télétravail : les participants à l’enquête ont aussi développé leur marketing en matière de e-commerce et modifié leur communication avec tous leurs partenaires en basculant largement sur le numérique. Dans le commerce et même la restauration, ce sont de véritables nouveaux canaux de distribution qui ont souvent dû être mis en place en un temps record. Et pour les entreprises qui n’étaient encore qu’au début de la digitalisation, tout s’est accéléré.

Deux tiers des entreprises ont modifié leur stratégie commerciale.

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Cette capacité de réaction s’est clairement révélée payante, comme le démontre l’évolution des résultats des enquêtes de l’Observatoire CCIF. La part des entreprises s’attendant à terminer l’année dans les chiffres rouges a diminué de manière régulière tout au long de l’année : début décembre, un tiers des entreprises disait attendre un exercice 2020 déficitaire alors qu’elles étaient 62% dans ce cas-là en avril et encore près d’une sur deux en mai. La proportion des sociétés craignant pour leur survie est passée de 22% au printemps à 13% au début décembre (graphique p. 7 – ECO).

Les mesures de soutien prises par la Confédération et le canton – qui vont des extensions des RHT/APG aux crédits covid en passant par les aides aux cas de rigueur et le plan de relance cantonal – ont bien sûr elles aussi contribué au redressement des entreprises. 28% des sociétés estiment ainsi que ces ap-

ANNÉE 2020 DANS LES CHIFFRES ROUGES Année 2020 dans les chiffres rouges

100

90

80

70

60

50

40

30

20

10

0 38%

62%

Avril

53%

47%

Mai

61%

39%

Juin

Aides fédérales et cantonales - Appréciation

AIDES FÉDÉRALES ET CANTONALES – APPRÉCIATION

Totalement insuffisantes

Insuffisantes et nécessitant des adaptations majeures 3%

13%

Trop importantes 0%

Très bien adaptées à la situation

28%

70%

30%

Décembre

58%

Adéquates, mais peuvent être améliorées

NON

OUI

Part des entreprises ayant répondu à la 5e enquête de l’Observatoire CCIF liée au coronavirus. 40 réponses.

puis répondent totalement aux besoins. Une majorité (58%) estime toutefois que, si ce dispositif est adéquat, il sera nécessaire de l’améliorer. Pour les restaurants, entreprises actives dans le loisir et le sport, l’hôtellerie, le tourisme, l’événementiel et la branche de la culture en général, une telle demande semble plus que fondée. Il en va de l’avenir de centaines d’établissements et de dizaines de milliers d’emplois.

FOLGEN DER PANDEMIE DIE UNTERNEHMEN PASSEN SICH AN

Die Coronavirus-Pandemie beeinträchtigt die Rentabilität und den Geschäftsgang des grössten Teils der Freiburger Unternehmen. Nur wenige Branchen, vor allem im Lebensmittelhandel und im Gesundheitswesen, konnten sich in den vergangenen zwölf Monaten behaupten. Diese beispiellose Krise hat aber auch eine sehr schnelle Anpassungsfähigkeit der Unternehmen gezeigt. Zwei Drittel der Mitglied-Unternehmen des HIKFObservatoriums der Wirtschaft haben in den letzten zwei Monaten ihre Geschäftsstrategie geändert.

Die Einschränkungen in Bezug auf Covid-19 variieren von Unternehmen zu Unternehmen. Auf rein organisatorischer Ebene sind die Gesundheitsvorschriften in der Industrie oder in der Baubranche natürlich schwieriger einzuhalten – die Arbeitsteams müssen anders organisiert werden – als im Finanz- oder im Versicherungssektor, die auf Homeoffice setzen können. Bei Kleinunternehmen ändert sich oft wenig. Was das Wirtschaften angeht, sitzen alle Unternehmen, die mit einem Rückgang ihrer Geschäftstätigkeit zu kämpfen haben, im selben Boot. Sie sind gezwungen, aktiv zu werden, um ihre Wettbewerbsfähigkeit aufrechtzuerhalten und ihre Umsatzrendite so weit wie möglich zu bewahren, und das in einem völlig auf den Kopf gestellten Umfeld, in dem eine kurz- und mittelfristige Planung nicht möglich ist. Die Antworten der 40 Mitglied-Unternehmen des HIKF-Observatoriums der Wirtschaft, welche zwischen dem 30. November und dem 7. Dezember 2020 im Rahmen der 5. Umfrage zur Auswirkung der Pandemie befragt wurden, haben gezeigt, dass auf allen Ebenen Anpassungen vorgenommen werden. Einige Unternehmen haben sich dazu entschlossen, neue Produkte zu lancieren, während andere auf Innovation setzen. Gleichzeitig geben einige der Befragten an, dass sie der Eroberung neuer Märkte oder der Diversifizierung ihrer Aktivitäten die Priorität gegeben haben.

Neben diesen «offensiven» Strategien haben sich andere Unternehmen stärker auf sich selbst fokussiert: Sie haben ihre interne Organisation reorganisiert oder sich wieder auf ihre Kernkompetenzen konzentriert. Bei einem Teil der Unternehmen wurden die Kosten, die jeden Monat anfallen, rigoroser angegangen und ausstehende oder strittige Zahlungen eingefordert.

Eine Konstante ist bei allen festzustellen: die Digitalisierung. Sie hat sich praktisch überall beschleunigt und betrifft übrigens nicht nur das Homeoffice: Die Umfrageteilnehmer haben auch ihr Marketing im Bereich E-Commerce ausgebaut und ihre Kommunikation mit all ihren Partnern durch die Umstellung auf digitale Mittel weitgehend verändert. Im Handel und selbst in der Gastronomie wurden genuin

Zwei Drittel der Unternehmen haben ihre Geschäftsstrategie geändert.

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neue Vertriebskanäle eröffnet, die oft in Rekordzeit aufgebaut werden mussten. Und bei Unternehmen, die erst am Beginn der Digitalisierung standen, beschleunigte sich alles.

Diese Reaktionsfähigkeit hat sich klar ausgezahlt, wie die Entwicklung der Ergebnisse der Umfragen des HIKFObservatoriums zeigt. Der Anteil von Unternehmen, die erwarten, das Jahr in den roten Zahlen abzuschliessen, hat sich über das Jahr hinweg stetig verringert: Anfang Dezember gab ein Drittel der Unternehmen an, ein defizitäres Geschäftsjahr 2020 zu erwarten, während es im April noch 63% waren und auch im Mai noch fast eines von zwei Unternehmen. Der Anteil von Unternehmen, die fürchten, die Krise nicht zu überstehen, ist von 22% im Frühling auf 13% Anfang Dezember gesunken (Abb. S. 7 – ECO).

Die von Bund und Kanton ergriffenen Unterstützungsmassnahmen – die von einer Ausweitung der Kurzarbeit/Erwerbsersatzentschädigungen über Hilfen in Härtefällen und den kantonalen Wiederankurbelungsplan bis zu CovidKrediten reichen – haben natürlich auch dazu beigetragen, die Probleme der Unternehmen abzufangen. 28% der Befragten sind der Meinung, dass diese Stützen vollumfänglich den Bedürfnissen entsprechen. Eine Mehrheit (58%) gibt an, dass dieses Dispositiv zwar angemessen ist, aber verbessert werden muss. Für die Restaurants, die im Freizeit- und Sportbereich tätigen Unternehmen, die Hotellerie, den Tourismus und die Kulturbranche ganz allgemein scheint diese Forderung mehr als berechtigt. Es geht um die Zukunft von Hunderten von Unternehmen und Zehntausenden von Arbeitsplätzen.

OLIVIER CURTY OBJECTIF: PRÉSERVER LES ENTREPRISES

Interview d’Olivier Curty, Conseiller d’Etat en charge de la Direction de l’économie et de l’emploi (DEE).

UN AN APRÈS LE DÉBUT DE LA PANDÉMIE, QUEL EST L’ÉTAT DE SANTÉ DE L’ÉCONOMIE FRIBOURGEOISE? Il est clair que certains secteurs paient un très lourd tribut à cette pandémie, ce qui m’inquiète et me touche énormément. Comparée à la moyenne suisse toutefois, l’économie fribourgeoise s’en sort jusqu’ici plutôt bien. Grâce à notre tissu économique très diversifié, la capacité d’adaptation de nos entrepreneurs et la flexibilité de nos employés, notre économie se montre résiliente face à cette crise. Nous avons même enregistré un record en matière de créations d’entreprises, et la Promotion économique présente un bilan exceptionnellement bon pour 2020 en matière d’accompagnements de projets d’expansion et d’implantations des nouvelles entreprises.

QUEL A ÉTÉ LA STRATÉGIE DU CONSEIL D’ETAT POUR LUTTER CONTRE LES IMPACTS DE LA PANDÉMIE ? Notre objectif a toujours été d’éviter les licenciements ou les faillites. Notre stratégie s’est donc fondée sur deux axes parallèles. D’une part, la mise en place rapide des soutiens économiques cantonaux ciblés et efficaces en complément des soutiens fédéraux, et qu’il faut adapter en permanence face à une situation toujours changeante.

D’autre part, nous nous sommes attachés à remonter les besoins et difficultés de l’économie à la Confédération qui, dans un premier temps, était focalisée sur l’aspect sanitaire sans se soucier vraiment de l’impact économique des restrictions. Heureusement nous avons trouvé en la personne du conseiller fédéral Guy Parmelin un interlocuteur de qualité avec lequel nous avons eu des échanges réguliers et intenses, notamment avec le comité de la Conférence des chefs des départements cantonaux de l’économie publique (CDEP). Nous avons ainsi obtenu un renforcement des mesures fédérales comme la RHT ou les APG, et la mise en place d’outils comme des crédits covid ou l’aide aux cas de rigueur.

LA CCIF, ÉTAIT-ELLE UN PARTENAIRE UTILE PENDANT CETTE CRISE ? S’il fallait encore une preuve de l’important rôle de la CCIF, cette crise l’a définitivement apportée. Pour moi, il est crucial d’avoir ce lien organique et permanent avec le terrain. Son expertise et sa vue d’ensemble nous apportent beaucoup pour développer des mesures d’aide spécifiques et efficaces. Le fait de pouvoir compter sur un partenaire fiable pour communiquer et expliquer les décisions du politique auprès des acteurs est déterminant pour surmonter cette crise.

La CCIF est un partenaire essentiel pour gérer cette crise.

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LES AIDES CANTONALES ONTELLES PERMIS DE SAUVER DES ENTREPRISES ? C’était l’objectif. Mais les aides cantonales seules ne permettent pas de sauver les entreprises sur la durée. Nous leur avons fait gagner du temps et les avons soutenus – en attendant la manne fédérale – notamment au moment où les liquidités ont fait défaut. La rapidité de mise en place des mesures urgentes a été un élément déterminant et le plan de relance va accompagner les entreprises sur la durée. Les montants versés par le canton (aides cantonales et fédérales confondues) sont impressionnants et montrent bien l’ampleur de la crise, mais cela reste certainement insuffisant. L’Etat continue toutefois à anticiper les difficultés et à adapter ses soutiens à l’évolution de la situation.

POUVEZ-VOUS DONNER UN CONSEIL AUX ENTREPRISES? Les entreprises doivent garder confiance, se battre, identifier les éléments positifs même s’il y en a peu en ce moment, et saisir toutes les opportunités. Elles doivent aussi se projeter dans l’avenir et travailler à des scénarios pour la suite. Car cette crise prendra fin. Il est aussi important qu’elles restent attentives à nos aides et je leur conseille donc de consulter régulièrement le site de la Promotion économique (www.promfr.ch/ covid-19) qui informe sur les mesures de soutien cantonales et fédérales. QUEL EST VOTRE SENTIMENT POUR LES MOIS À VENIR ? La gestion de cette crise est extraordinairement complexe du fait que tout change en permanence. Il est dès lors très hasardeux de faire des pronostics. Mais je suis confiant dans notre capacité à la surmonter ensemble. L’Etat tiendra son rôle et nous en viendrons à bout renforcés.

OLIVIER CURTY ZIEL: DIE UNTERNEHMEN WAHREN

Interview von Olivier Curty, Staatsrat, zuständig für die Volkswirtschaftsdirektion (VWD).

WIE STEHT ES MIT DER GESUNDHEIT DER FREIBURGER WIRTSCHAFT EIN JAHR NACH PANDEMIEAUSBRUCH? Es ist klar, dass diese Pandemie einen hohen Tribut von gewissen Branchen fordert, was mich sehr beunruhigt und berührt. Im Vergleich zum Landesdurchschnitt schlägt sich die Freiburger Wirtschaft aber eher gut. Dank der diversifizierten Wirtschaft, der Anpassungsfähigkeit unserer Unternehmen und der Flexibilität der Arbeitnehmenden erweist sich unsere Wirtschaft als krisenresistent. 2020 gab es sogar mehr Unternehmensgründungen denn je und die Wirtschaftsförderung kann bei den begleiteten Erweiterungs- und Ansiedlungsprojekten eine ausserordentlich gute Bilanz vorweisen.

WELCHE STRATEGIE VERFOLGT DER STAATSRAT IM KAMPF GEGEN DIE FOLGEN DER PANDEMIE? Unser Ziel war es stets, Kündigungen und Konkurse zu vermeiden. Unsere Strategie geht in zwei Richtungen: Einerseits ist da die rasche Einführung von gezielten und effizienten kantonalen Unterstützungsmassnahmen in Ergänzung der Bundeshilfen. Diese Massnahmen mussten anschliessend ständig an die neue Situation angepasst werden. Andererseits haben wir uns stets bemüht, die Bedürfnisse, die Schwierigkeiten und das Leiden der Wirtschaftsakteure an den Bund weiterzuleiten, der anfangs auf die gesundheitlichen Aspekte fokussiert war, ohne sich ernsthaft um die wirtschaftlichen Folgen der Einschränkungen zu kümmern. Zum Glück haben wir in Bundesrat Guy Parmelin einen wertvollen Ansprechpartner gefunden, mit dem wir einen regelmässigen und intensiven Austausch hatten, dies insbesondere über den Vorstand der Konferenz der kantonalen Volkswirtschaftsdirektoren (VDK). So haben wir eine Verstärkung der Bundesmassnahmen erwirkt, wie etwa die Erweiterung der Kurzarbeits- und der Erwerbsausfallentschädigung, aber auch die Covid-Kredite oder die Härtefallhilfen.

WAR DIE HIKF EINE NÜTZLICHE PARTNERIN WÄHREND DER KRISE? Falls es noch eines Beweises bedurfte, welch wichtige Rolle die HIKF spielt, dann hat die Krise diesen definitiv erbracht. Der direkte Draht zu den Wirtschaftsakteuren ist mir äusserst wichtig. Die HIKF mit ihrer Expertise und ihrem Überblick leistet uns wertvolle Dienste, damit wir spezifische und effiziente Unterstützungsmassnahmen ausarbeiten können. Für die Bewältigung der Krise ist es zentral, auf einen zuverlässigen Partner zählen zu können, der die politischen Entscheidungen den Akteuren mitteilt und erklärt.

Die HIKF ist ein unentbehrlicher Partner bei der Bewältigung dieser Krise.

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HABEN DIE KANTONSBEITRÄGE GEHOLFEN, UNTERNEHMEN ZU RETTEN? Das war unser Ziel. Doch die kantonalen Unterstützungsmassnahmen allein ermöglichen es nicht, die Unternehmen langfristig über Wasser zu halten. Wir haben ihnen etwas Aufschub gegeben und sie unterstützt – während des Wartens auf die Bundesgelder – insbesondere als die flüssigen Mittel knapp wurden. Es war entscheidend, dass die Sofortmassnahmen schnell zur Verfügung standen. Der Wiederankurbelungsplan wird den Unternehmen dann auf lange Sicht helfen. Die vom Kanton ausgezahlten Beiträge (des Kantons und des Bundes) sind beeindruckend und zeigen das Ausmass der Krise. Trotzdem wird das wohl nicht ausreichen und vieles bleibt zu tun. Der Staat will weiterhin nahende Schwierigkeiten vorwegnehmen und seine Massnahmen an die Entwicklung der Lage anpassen.

KÖNNEN SIE DEN UNTERNEHMEN EINEN RAT GEBEN? Bleiben Sie zuversichtlich, kämpfen Sie weiter, sehen Sie das Positive, auch wenn es zurzeit nicht viel ist, und Nutzen Sie alle Chancen. Sie müssen in die Zukunft blicken und an künftigen Szenarien arbeiten. Denn auch diese Krise wird ein Ende haben. Ebenfalls wichtig ist es, unsere Unterstützungsangebote im Auge zu behalten. Ich rate Ihnen deshalb, regelmässig die Website der Wirtschaftsförderung zu besuchen (www.promfr.ch/de/covid-19), auf der alle Informationen zu den Unterstützungsmassnahmen des Kantons und des Bundes zu finden sind.

WIE SEHEN SIE DIE KOMMENDEN MONATE? Das Krisenmanagement ist ausgesprochen komplex, da sich alles konstant verändert. Darum sind Prognosen sehr riskant. Ich vertraue aber darauf, dass es uns gelingen wird, die Krise gemeinsam zu überwinden. Der Staat wird seiner Rolle gerecht werden und wir werden gestärkt aus der Krise hervorgehen.

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