Echos Partners Industrie • La Sous-traitance industrielle France

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PARTNERS

les Partenaires de l’Industrie Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle

L’excellence du Made in France L’industrie du futur : Un enjeu de dimension nationale

SYMOP : L’organisation

professionnelle au service de la productivité des industries françaises

Les entreprises françaises et la mondialisation

LA SOUS-TRAITANCE INDUSTRIELLE MADE IN FRANCE


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ÉDITO EDITÉ PAR : GROUPE MALLET SAS 4, rue Rosa Bonheur - 94000 Créteil Site : www.groupemallet.com Email : mallet.edition@gmail.com

RÉGIE PUBLICITAIRE A.D.S Media-Thèmes SIÈGE SOCIAL : 9 Rue RIDDER 75014 PARIS

Echos-Industrie / Partners-Industrie Telephone : 01 77 47 20 54 Echos.industrie@gmail.com www.echos-industrie.fr

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION M. Yves Costa

RÉDACTION ET DOCUMENTATION Sabine Ancel Karine Halimi Philippe Simon Dov Cohen Sarah Keren Patrick Granger Loic Gautier Laurence Morel Emilie Parouche

DIRECTION GRAPHIQUE Michel Grignon Tsilla Zarmon Sophie Laroche

DIRECTEUR COMMERCIAL M. Laurent Perez

“Made in France"

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our une entreprise française, trouver sa place dans un contexte industriel mondialisé et fragilisé par les désordres financiers provoqués par la crise de 2008 relève d’un combat quotidien. Ce constat est vrai pour l’industrie et les entreprises françaises dans leur ensemble ; il l’est davantage encore pour la sous-traitance industrielle française. Plus que jamais les entreprises de sous-traitance industrielle doivent être soutenues et encouragées, d’autant que, pour la deuxième année consécutive, des résultats encourageants commencent à se faire sentir. Echos-Industrie/Partners Industrie a saisi l’importance de l’enjeu. C’est dans cet esprit que la présente publication - la première aussi - traitant du “Made in France” a été imaginée, conçue et réalisée. C’est toujours dans le même esprit qu’Echos-Industrie /Partners Industrie tient à relever un pari qui lui tient à cœur : rassembler dans une même revue professionnelle spécialisée tous les acteurs de la sous-traitance en France. Après des années de difficultés, les chefs d’entreprises français voient enfin leurs efforts récompensés. Après une année 2015 positive, le bilan de 2016 annonce d’ores et déjà une année de croissance. En effet, la croissance de la sous-traitance industrielle française devrait tourner autour de 3,2 % en ce qui concerne le chiffre d’affaires et 3,6 % en ce qui concerne le volume. Ces chiffres encourageants s’expliquent par 2 facteurs principaux: un marché intérieur estimé à la hausse et des exportations qui devraient afficher une croissance de plus de 5 %. Par ailleurs, la baisse du pétrole et des matières premières, une parité euro/dollar favorables à l’Europe en termes d’exportation ont permis aux sous-traitants de dégager une marge haussière du chiffre d’affaires hors taxe à un peu moins de 1 % - ainsi qu’une diminution des coûts de production. Ces conjonctures favorables offrent la possibilité à la sous-traitance française de voir près d’un tiers de sa production s’écouler à l’export.

Dans les pages qui vont suivre, tous les secteurs de la filière de la sous-traitance seront évoqués : de la transformation de matières plastiques à l’impression 3D, en passant par la mécanique, la fabrication d’outillage, la mécatronique, les équipements industriels, les traitements thermiques, la chaudronnerie, etc…. La liste est longue et l’opportunité de créer des liens entre les sous-traitants et l’industrie, unique. Notre revue spécialisée poursuit un triple objectif : → Améliorer la compétitivité des entreprises de sous-traitance française en valorisant leurs produits, fabriqués sur le territoire français. → Présenter les entreprises sous un angle nouveau : les reportages consacrés aux entreprises se voient accompagnés d’une fiche signalétique comportant de multiples aspects pratiques : activités principales et spécifiques, coordonnées, site internet, historique, marchés clients et zones d’exportation. On l’aura compris, ces fiches offrent une visibilité et un potentiel de développement importants. Ceci nous amène au 3ème objectif : → Mettre au service des chefs d’entreprises un véritable outil de travail donnant la possibilité de développer des partenariats nouveaux. Nous serions comblés si nous y étions parvenus. Bonne lecture, La rédaction


4  ◆ Tableau de bord des entreprises

120  ◆ Les systèmes embarqués

artisanales de sous-traitance industrielle

et les tendances technologiques

26  ◆ La Sous-Traitance Industrielle en France

128  ◆ Recherche sur les systèmes embarqués

40  ◆ SYMOP : L’organisation professionnelle

134  ◆ Vérification des systèmes embarqués

au service de la productivité des industries françaises

58  ◆ L’excellence du Made in France 72  ◆ La Robotique 77  ◆ L’impression 3D et la robotique  : Les conséquences socio-économiques

88  ◆ L’impression 3D :

Une innovation aux retombées multiples

94  ◆ Les entreprises françaises

140  ◆ Optique photonique : Au cœur de l’innovation

148  ◆ Optique photonique :

Des recherches déjà prometteuses

154  ◆ Vous avez dit Mécatronique ? 168 ◆ Le visage des usines de demain 174  ◆ L’industrie du futur : Un enjeu de dimension nationale

et la mondialisation

182 ◆ Accroitre les performances

108  ◆ La mondialisation

190 ◆ Sous-traitance : Le CISMA à la loupe

et l’industrie française du luxe

114  ◆ CICE : Le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi

202 ◆ Fabrication additive 226  ◆ Cobotique et humain augmenté


NOS PARTENAIRES SPECIAL “MADE IN FRANCE” STOCKO CONTACT • P. 10 QUALISCO • P. 14 LEGRAND SGM • P. 18 STTS • P. 22 SLCT • P. 30 BINZEL SOUDAGE • P. 37 SOLEM • P. 44 OXYMETAL • P. 50 CAMSEP • P. 54 GROUPE RGF • P. 62 JTD • P. 68 VISIONERF • P. 74 AXONING • P. 80 MONIXO • P. 90 REPOUSSAGE & INDUSTRIE • P. 98 FROST FRANCE • P. 104 GROUPE OGER • P. 111 TRILOGIQ • P. 116 POUCHARD • P. 124

GALY FRERES • P. 130 PROGILAB • P. 136 SINAPTEC • P. 144 FAVI • P. 150 OCA • P. 158 WERMA FRANCE • P. 164 FRÉDÉRIC DAYOT • P. 170 FAVRE • P. 178 AR3E • P. 187 SMVO • P. 194 EVMP • P. 198 BERNAY AUTOMATION • P. 206 BOYER • P. 214 LOUISON • P. 218 METRO • P. 222 PLASTEXEL • P. 230 FIBRASTRAL • P. 234 GROUPE LASERIS • P. 238 MHAC • P. 244

SIMEX • P. 248 LGB SCOP • P. 254 ALTAIIRE • P. 258 GROUPE MEP-OMNIPLAST • P. 264 ROTOPLUS • P. 268 EMILE MAURIN • P. 272 LIPEMEC • P. 276 ANJOU MOULES OUTILLAGES • P. 280 DF DÉTECTION • P. 284 SN SAMAT • P. 288 VIP GROUPE MECA • P. 292 PLAST & METAL • P. 288 TACQUET INDUSTRIES • P. 300 RB SYSTEM • P. 304 EMUGE FRANKEN FRANCE • P. 308 MC ROBOTICS • P. 314 POLE C • P. 318 FIBRO • P. 322


Tableau de bord des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle

Historiquement, l’artisanat a toujours joué un rôle de premier plan dans l’économie de la sous-traitance industrielle : le secteur a été pionnier dans le développement du travail à façon, aux XVIIe et XVIIIe siècles, puis dans les industries dites “de métiers,” comme la forge, la fonderie ou la mécanique générale, aux XIXe et début du XXe siècles. Ces métiers sont d’ailleurs empreints d’une tradition compagnonnique, toujours vivante dans le travail des métaux. Ce rôle de l’artisanat dans l’économie de la sous-traitance industrielle demeure essentiel aujourd’hui : près de 80 % des entreprises de sous-traitance sont artisanales. Environ 26 000 sont actives dans la vingtaine d’activités qui constituent le coeur de la sous-traitance industrielle.


Elles emploient 130 000 actifs et réalisent un chiffre d’affaires de 13,4 milliards d’euros. Une étude menée en 2012 par l’Institut Supérieur des Métiers avait révélé des entreprises fortement intégrées dans les filières industrielles, majoritairement positionnées sur des savoirfaire de spécialité. Ce tableau de bord permet d’en suivre les évolutions pour ce qui concerne la démographie, la répartition territoriale des activités, l’emploi et les performances économiques. Le panorama dressé montre la persistance des savoir-faire territoriaux et des bassins de compétences développés par ces entreprises, mais révèle également leur fragilité économique : • L’emploi salarié, tendanciellement en baisse depuis 2000 (- 13 %), a subi un coup sévère suite à la crise amorcée en 2008 (8 700 emplois salariés perdus, soit près de 10 %). • Si la création d’activités reste dynamique, il s’agit principalement d’unités sans salarié. Un enjeu est donc d’aider ces nouvelles entreprises à grandir. • Certains bassins entrepreneuriaux historiques de la sous-traitance industrielle sont en fort recul entre 2003 et 2013 : en Haute-Savoie, l’artisanat du décolletage a, par exemple, perdu 40 % de ses emplois salariés depuis 2000. Cette situation économique tendue est confirmée par une enquête flash menée en partenariat avec quelques Chambres de métiers et de l’artisanat pour sonder les pratiques et besoins de financement de ces entreprises (données qui alimentent le “dossier” de ce tableau de bord) : “L’année 2013 a été difficile : un tiers des entreprises artisanales de sous-traitance industrielle ont subi une baisse de leur activité. Plus inquiétant, le phénomène d’érosion des marges, déjà constaté lors de l’enquête précédente, prend de l’ampleur : 41 % des entreprises font le constat d’une dégradation de leurs marges, un taux supérieur de 9 points à celui de l’ensemble des entreprises artisanales. Deux phénomènes sont pointés : une pression sur les prix de la part des clients/donneurs d’ordre et l’augmentation des coûts de production. En conséquence, la situation des entreprises est plus dégradée que dans l’artisanat : 37 % des entreprises sont dans une situation financière préoccupante ou très préoccupante (contre 28 %). La trésorerie est particulièrement tendue : 38 % des entreprises font état de difficultés (le taux est de 21 % pour l’artisanat dans son ensemble). Ce problème, déjà pointé dans l’étude menée en 2012, est lié en grande partie aux retards de paiement des clients/donneurs d’ordre : 36 % des entreprises sont ainsi régulièrement payées avec retard par leurs clients/ donneurs d’ordre.

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PARTNERS-INDUSTRIE


L’enquête confirme enfin les besoins élevés de financement de ces entreprises, notamment en matière d’investissements. Le recours aux prêts bancaires est deux fois plus fréquent que dans les autres secteurs de l’artisanat (44 % des entreprises ont sollicité un prêt bancaire durant les douze derniers mois, contre 19 % dans l’ensemble de l’artisanat). Ces entreprises ont également, dans leur ensemble, beaucoup plus diversifié leurs sources de financement. La fonte des réserves financières va en outre obérer leur capacité d’emprunt et de financement des investissements (n’oublions pas que la visibilité des carnets de commande dans ces activités est en effet souvent inférieure à un mois). La dégradation des marges peut accélérer le processus de déstabilisation de ces entreprises. Face à la fragilité des trésoreries, trois leviers sont à mobiliser. Les premiers sont financiers : l’accès aux crédits de trésorerie doit être facilité et les besoins de recapitalisation de certaines entreprises solutionnés. Un autre axe d’intervention essentiel concerne l’amélioration des relations avec les donneurs d’ordre et le meilleur respect, par ces derniers, des délais de paiement.

Le tissu d’entreprises artisanales et son évolution Un nombre d’entreprises stable depuis 2003 En 2013, 25 913 entreprises artisanales sont actives dans les activités de sous-traitance industrielle, soit 81 % des 32 066 entreprises immatriculées dans ce champ (2). Les autres PME (en général de plus de 20 salariés) sont quant à elles au nombre de 6 153. Le tissu d’entreprises artisanales est stable en nombre

ces 10 dernières années (+1 %), si l’on excepte une baisse en 2009 consécutive à la crise de 2008. Le nombre de PME (hors artisanat) est quant à lui en forte baisse (- 16 %) sur la période. Cette évolution est semblable à celle des activités artisanales de fabrication.


Des créations d’entreprises en hausse depuis 2007 La stabilité du tissu d’entreprises est due en bonne partie à la hausse des immatriculations. La création d’entreprise a en effet fortement augmenté depuis 2009, passant d’un flux de 1 800 immatriculations environ en 2007 à plus de 2 600 en 2013 (soit une croissance de plus de 40 % des installations).

Cette hausse est cependant à relativiser, dans la mesure où elle est liée en grande partie à la mise en place du régime de l’auto-entrepreneur : en effet, près de la moitié des nouvelles immatriculations se sont opérées sous ce régime entre 2009 et 2012.

Évolution des immatriculations d’entreprise artisanale dans les activités de sous-traitance

En 2013, le nombre d’immatriculations se maintient, alors que l’année a été marquée par un recul de l’emploi salarié (mais on sait que, dans les périodes de crise, de nombreux demandeurs d’emploi créent leur entre-

prise). On constate également une évolution des formes d’entreprises : les créations d’entreprises “classiques” (entreprises individuelles hors auto-entrepreneurs ou sociétés) redeviennent prépondérantes, et cela à un niveau supérieur aux années d’avantcrise. Ce retrait de l’autoentrepreneuriat va également très audelà des taux observés dans l’artisanat : en 2013, 84 % des créations d’entreprise se font sous forme classique dans les activités de sous-traitance industrielle, contre 52 % dans l’artisanat.

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PARTNERS-INDUSTRIE


Des poids sectoriels contrastés Le poids des différentes activités au sein de ce sous-ensemble est très disparate. Les activités du travail des métaux regroupent la très grande majorité des entre-

prises artisanales (93 %). La fonderie ne regroupe que 217 entreprises artisanales, l’industrie du caoutchouc et du plastique 1 097 et l’industrie électronique 272.

Le nombre d’entreprises artisanales est prépondérant (au-delà de 80 %) dans les deux principaux secteurs (décolletage et mécanique industrielle, chaudronnerie). Il est moindre (autour de 50 %) dans les activités de boulonnerie, visserie, ressorts, dans la fonderie et dans l’industrie électronique. La bonne stabilité du nombre total d’entreprises au

plan national cache des disparités sectorielles. Certains groupes d’activités sont en recul sur la décennie passée, notamment les activités de fabrication de moules et modèles (- 28 %), les activités de l’industrie électronique (- 18 %) ou du caoutchouc/plastique (- 10 %). L’activité de chaudronnerie est en revanche en forte croissance (+ 18 %).


CHAMBRES DE COMMERCE ET D‘INDUSTRIE CCI France • P. 13

CCI Centre • P. 181

CCI Alsace • P. 17

CCI Corse • P. 193

CCI Champagne-Ardenne • P. 53

CCI Île-de-France • P. 201

CCI Lorraine • P. 65

CCI Midi-Pyrénées • P. 221

CCI Poitou-Charentes • P. 83

CCI Languedoc-Roussillon • P. 225

CCI Aquitaine • P. 93

CCI Basse-Normandie • P. 237

CCI Limousin • P. 107

CCI Haute-Normandie • P. 251

CCI Franche-Comté • P. 119

CCI Pays-de-la-Loire • P. 271

CCI Bourgogne • P. 127

CCI PACA • P. 279

CCI Nord • P. 147

CCI Auvergne • P. 287

CCI Bretagne • P. 161

CCI Rhône-Alpes • P. 291

CCI Picardie • P. 167

CCI dans les DOM-TOM • P. 307

CONSEILS RÉGIONAUX Alsace • P. 21

Val-de-Loire • P. 173

Aquitaine • P. 71

Île-de-France • P. 197

Bourgogne-Franche-Comté • P. 101 Haut-de-France • P. 139

Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées • P. 217 Normandie • P. 233 Pays-de-la-Loire • P. 267

Corse • P. 143

PACA • P. 275

Bretagne • P. 153

Auvergne-Rhône-Alpes • P. 283


Stocko Contact joue la carte de la mondialisation.

Entretien avec Monsieur Dell, Directeur.

Avec une présence physique dans le monde entier, Stocko Contact ne cesse son développement à l’international et le renforcement de sa position sur le marché français.


ECHOS-INDUSTRIE : Monsieur Dell, expliquez-nous le cœur de métier de

votre entreprise.

Monsieur Dell : Stocko Contact existe depuis 1957 en France suite à la création de la maison mère fondée en 1901 en Allemagne. C’est dire que nous bénéficions d’une expérience quasi centenaire et d’un savoir-faire reconnu mondialement. Le groupe est producteur mondial de connecteurs, contacts à sertir, cosses nues et pré-isolées ainsi que de moyens de pose. La qualité de nos produits et de l’entreprise est non seulement reconnue par diverses certifications obtenues et maintenues depuis des années mais aussi par la fidélité de nos clients. ECHOS-INDUSTRIE : Justement, qui sont vos clients ?

Monsieur Dell : Tous les gros fabricants dans le domaine de l’électroménager passent par notre entreprise. Pour ne citer que quelques grands noms parmi notre clientèle nous comptons ELECTROLUX, BRANDT, BOSCH. Nous avons aussi développé nos secteurs d’activité et intervenons pour RENAULT notamment. Nous avons la chance d’avoir un portfolio important et parmi ces références clients nous comptons aussi SEB qui nous a poussé de facto à nous lancer dans l’aventure chinoise. ECHOS-INDUSTRIE : Vous êtes implantés dans de nombreuses régions du

globe, pourquoi avoir choisi la Chine. N’aviez-vous pas peur de la concurrence chinoise ? Monsieur Dell : Absolument pas, au contraire. Nous avons eu une demande de notre client SEB qui souhaitait optimiser ses coûts en s’installant en Chine mais sans sacrifier la qualité. Du coup, SEB a continué à commander nos cosses et nous avons ouvert un site en Chine. Nous ne fabriquons pas en Chine mais en France et en Allemagne pour livrer en Chine. ECHOS-INDUSTRIE : Mais comment faites-vous pour demeurer compétitif dans

cette configuration ? Monsieur Dell : Tout simplement parce que la production de nos pièces est automatisée et ne demande pas beaucoup de main d’œuvre. Il n’y a donc pas d’impact de la ressource humaine sur notre coût de production. Nous demeurons donc fiable, qualitatif et compétitif. A tel point que non seulement SEB Chine nous commande nos cosses mais aussi les entrepreneurs chinois pour leur marché local ou à l’export ! C’est dire notre hyper compétitivité. ECHOS-INDUSTRIE : Vous parliez de qualité de vos produits, quelle est votre

démarche en ce sens ? Monsieur Dell : Stocko contact est certifié tant en France qu’en Allemagne depuis très longtemps. Le site français est certifié depuis 1994 iso 9001, ISO TS 16949 en 2006 et nous n’avons pas cessé de reconduire cette certification depuis. En 2012, nous avons entrepris une démarche environnementale avec la norme iso 14001, démarche suivie par l’Allemagne qui est allée plus loin encore avec sa certification iso 50001 pour les économies d’énergie.

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PARTNERS-INDUSTRIE


ECHOS-INDUSTRIE : Stocko Contact est une entreprise fiable et pérenne, quels ont été les clés de son succès ?

Monsieur Dell : Depuis un certain temps déjà, nous avons la chance d’évoluer de façon dynamique sans aucune baisse d’activité. Le chiffre d’affaires en 2015 était de 100 millions pour le groupe et de 36,7 millions pour la filiale française. Cette année nous pensons atteindre 110 millions consolidés et 38 millions pour la France. Cette constante progression est due à notre savoir-faire, la qualité de nos produits, notre capacité à développer des solutions customisées pour les clients outre notre politique d’externalisation. De plus, nous n’avons pas hésité à investir quand il le fallait pour augmenter la capacité de production. Nous avons acquis de nouvelles machines, augmenté la surface de production de 3000 m2, ce qui fait qu’aujourd’hui nous pouvons produire tous types de pièces des plus petites aux plus volumineuses pour le secteur de l’automobile. Rendez-vous compte nous avons produit en 2015 plus de 3 milliards de pièces ! ECHOS-INDUSTRIE : Quelles sont vos perspectives de développement ?

Monsieur Dell : Nous souhaitons maintenir la croissance et la reconnaissance de la qualité de notre service. Nos perspectives sont de maintenir ces métiers de la cosse et d’innover avec des produits qui rentrent dans notre savoir-faire, associer l’injection avec le surmoulage pour rester leader. Par ailleurs, nous souhaitons maintenir nos certifications iso et avancer davantage dans la démarche environnementale en obtenant la certification iso 50001 relative aux économies d’énergie.

Fiche Signalétique

STOCKO Contact

ACTIVITÉ PRINCIPALE : FABRICATION DE COMPOSANTS ÉLECTROTECHNIQUES. COORDONNÉES : 7, route d’Eichhoffen - CS 40017 - ANDLAU • Code postal : 67145 • Ville : BARR Cedex • Pays : FRANCE Tél. société : +33 388 585 858 • Fax : +33 388 585 888 SITE INTERNET : www.stocko-contact.com • E-MAIL : andlau@stocko-contact.com CONTACTS : PDG : M. SERVI • Project Manager : M. QUIGNON. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 36,7 M € • Export : 78 % • Code NAF : 2790Z • Nombre de salariés : 200 ACTIVITÉS : Fabrication de divers composants électrotechniques • Cosses et connexions en bande • Connecteurs • Capuchons isolants et moyens de pose associés. CAPACITÉS DE PRODUCTION : 12-15 M de cosses /jour. La filiale française fut créée en 1957, elle compte 200 personnes actuellement. Un des leaders français dans son domaine, notamment la cosse en bande avec une production de plus de 3 Mds de pièces par an ! Nous disposons de 26 presses, 2 lignes de traitement de surface et des moyens pour la réalisation de nos propres outils de découpe ainsi que des périphériques de production mais également des moyens de pose associés pour nos clients. MARCHÉS CLIENTS : Automobile • Électroménager • Industrie. PAYS OU ZONES D’EXPORTATION : Europe • Afrique • Amérique : Canada • Asie. UNITÉS DE PRODUCTION À L’ÉTRANGER : Via notre maison-mère, une filiale en Allemagne.


46, avenue de la Grande-Armée • 75858 PARIS Tél : 01 40 69 37 00 • Fax : 01 47 20 61 28 www.cci.fr Président : MARCON André Directeur Général : FALCK Bernard

CCI.R Alsace

CCI.R Corse

CCI.R Pays-de-la-Loire

10, place Gutenberg 67085 STRASBOURG CEDEX Tél. : 03 88 76 45 00 www.alsace.cci.fr

Nouveau Port BP 210 - 20293 BASTIA CEDEX Tél. : 04 95 54 44 03

CCI.R Aquitaine

46, avenue Villarceau 25043 BESANCON CEDEX Tél. : 03 81 47 42 00 www.franche-comte.cci.fr

16 quai Ernest Renaud - Centre des Salorges 44105 NANTES Tél. : 02 40 44 63 00 www.paysdelaloire.cci.fr

185, cours du Médoc 143 33042 BORDEAUX CEDEX Tél. : 05 56 11 94 94 www.aquitaine.cci.fr

CCI.R Auvergne

CCI.R Franche-Comté

CCI.R Haute-Normandie

Aéroport Clermont-Ferrand /Auvergne BP 25 63510 AULNAT Tél. : 04 73 60 46 46 www.auvergne.cci.fr

10 Palais des Consuls - 10 Quai de la Bourse 76042 ROUEN CEDEX 1 Tél. : 02 35 88 44 42 www.normandie.cci.fr

CCI.R Basse-Normandie

CCI.R Paris Ile-de-France

1 rue René Cassin Saint-Contest 14911 CAEN Tél. : 02 31 54 40 40 www.normandie.cci.fr

27 Avenue de Friedland 75008 PARIS Tél. : 0 820 012 112 www.cci-paris-idf.fr

CCI.R Bourgogne

CCI.R Languedoc-Roussillon

Place des Nations-Unies - Parc de l’Europe BP 87009 21070 DIJON Tél. : 03 80 60 40 20 www.bourgogne.cci.fr

99 impasse Adam Smith Bâtiment B B 34477 PEROLS CEDEX Tél. : 04 67 13 68 00 www.languedoc-roussillon.cci.fr

CCI.R Bretagne 1 rue du Général Guillaudot 35044 RENNES Tél. : 02 99 25 41 41 www.bretagne.cci.fr

CCI.R Centre

CCI.R Limousin 4 allée Duke Ellington 87067 LIMOGES CEDEX Tél. : 05 55 71 39 400 www.limousin.cci.fr

CCI.R Picardie 36 rue des Otages 80037 AMIENS Tél. : 03 22 82 80 81 www.picardie.cci.fr

CCI.R Poitou-Charentes 1 bd Marie & Pierre Curie Téléport 2 86962 FUTUROSCOPE Tél. : 05 49 60 97 60 www.poitou-charentes.cci.fr

CCI.R Provence-AlpesCôte-d’Azur 8 rue Neuve Saint-Martin CMCI 13222 MARSEILLE Tél. : 04 91 14 42 00 www.paca.cci.fr

CCI.R Rhône-Alpes 32 Quai Perrache 69286 LYON Tél. : 04 72 11 43 43 www.rhone-alpes.cci.fr

CCI.R Lorraine

45926 ORLEANS Tél. : 02 38 25 25 25 www.centre.cci.fr

10 Viaduc J.F. Kennedy 54042 NANCY Tél. : 03 83 90 13 13 www.lorraine.cci.fr

CCI.R Champagne-Ardenne

CCI.R Nord de France

10 rue de Chastillon 51011 CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE Tél. : 03 26 69 33 40 www.champagne-ardenne.cci.fr

299 boulevard de Leeds 59031 LILLE CEDEX Tél. : 03 20 63 79 79 www.norddefrance.cci.fr

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Rencontre avec la technologie et l’innovation. C’est en 2010 que Monsieur Romain LABROYE-SCHULTE, inspiré de ses expériences passées dans l’industrie en service contrôle qualité, décide de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Une décision mûrement pensée et prise pour combler un vide constaté sur le terrain. Explications de Monsieur Labroye-Schulte, dirigeant.


Le contrôle par courants de Foucault : un contrôle non destructif La société Qualisco se positionne sur un marché de niche où personne avant elle n’était intervenu en tant que prestataire de service. “En matière de contrôles de pièces, il faut distinguer les contrôles destructifs qui ne permettent pas la vérification de toutes les pièces et le contrôle non destructif. Les contrôles par courants de Foucault sont réalisés grâce à une machine de marque IBG qui est constituée par deux bobines entre lesquelles les pièces, vis et autres éléments métalliques vont être testés un à un, sans aucune destruction. Cette technologie - qui nécessite aussi des procédés de démagnétisation - est particulièrement intéressante car elle permet le contrôle de 100 % des pièces ou de 100 % des pièces suspectes. Dans un processus de fabrication de pièces, le recours à un traitement thermique peut impacter la qualité de celles-ci.

sité des pièces (arrêt de la chaîne de production, rappel des produits, voire procès en responsabilité… surtout dans le domaine de l’automobile). Nous avons d’ailleurs eu un gros client du secteur automobile qui nous a saisis d’une demande de vérification des roues destinées à des camions et pour lesquelles il y avait eu un décrochement de la roue de la structure du camion. C’est dire combien le contrôle qualité peut être vital.”

Une clientèle cible variée Les fabricants et utilisateurs de composants sont les clients potentiels de la jeune entreprise à l’avenir prometteur avec plus de 20 % de croissance par an depuis sa création. “Lorsque je rencontre des fabricants ou des utilisateurs de pièces métalliques, je leur dis souvent : prenez ma carte. Espérons que vous n’en n’aurez pas besoin, mais si un jour vous rencontrez une difficulté, vous saurez au moins vers qui vous tourner.

Différents éléments peuvent influencer la dureté et la structure métallographique. La technologie des courants de Foucault que je mets au service de mes clients, permet de détecter les pièces conformes qui ont une bonne dureté et une bonne structure. Si cette technologie a un coût, cela représente un investissement indispensable pour les fabricants ou utilisateurs de pièces désireux d’éviter toutes les conséquences néfastes liées à une défectuo-

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PARTNERS-INDUSTRIE


Certains professionnels n’ont pas encore rencontré la problématique de pièces défectueuses. Or, ces dernières peuvent avoir un effet désastreux sur leur production et engager leur responsabilité. Il faut donc inviter les professionnels à s’interroger sur le contrôle qualité de chacune de leurs pièces, de leurs composants, en dehors de toute problématique terrain. Ma spécificité réside dans le fait que je suis le pionnier du service de contrôle qualité par courants de Foucault sur site, chez le client.” Et l’entreprise Qualisco ne s’est pas arrêté sur ce succès…

De l’externalisation du service contrôle de qualité à la vente de matériel : Qualisco au cœur de l’innovation M. Romain LABROYE-SCHULTE ne s’y était pas trompé en lançant son activité. “Quand j’ai frappé à la porte d’une première banque pour financer mon projet, cette dernière a fait une étude de marché et a refusé de me soutenir car elle n’avait trouvé aucun concurrent dans toute la France !

Fiche Signalétique

Alors même que cela représentait un vrai potentiel de développement, ce qui est confirmé par les chiffres de croissance de l’entreprise. D’ailleurs, deux ans après la création de Qualisco, j’ai été contacté par le fabricant des machines IBG que j’utilise. Je suis depuis 2012 son distributeur exclusif dans toute la France. La reconnaissance professionnelle de Qualisco ne s’arrête pas là puisque l’entreprise distribue aussi les produits de la marque suisse Maurer Magnetic, spécialiste dans la démagnétisation. Les partenariats mis en place par Qualisco sont des partenariats stratégiques qui s’inscrivent dans une complémentarité.” Une action bicéphale de la petite entreprise qui évolue à son rythme, en France et à l’international et qui n’exclut pas de nouveaux développements dans un avenir proche. Une affaire à suivre et à découvrir sur le prochain salon Simodec auquel participera Qualisco dans deux ans.

QUALISCO

ACTIVITÉ PRINCIPALE : CONTRÔLE NON DESTRUCTIF PAR COURANTS DE FOUCAULT. COORDONNÉES : LE LODGE - 20, avenue de Neuhof • Code postal : 67100 • Ville : Strasbourg • Pays : FRANCE • Tél. : +33 9 72 44 16 77 Site Internet : www.qualisco.com • E-MAIL : contact@qualisco.com CONTACTS : PDG : M. Labroye-Schulte. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 300 000 € • % Export : 20 • Code NAF : 4614Z ACTIVITÉS : Contrôles non destructifs par courants de Foucault • Machines spéciales de contrôle • Démagnétisation et mesure de magnétisme. CAPACITÉS DE PRODUCTION : 3 Eddyliner IBG : Matériel de contrôle par courants de Foucault. MARCHÉS CLIENTS : Automobile • Aéronautique. PAYS D’EXPORTATION : Europe : 20 %. QUALISCO propose à la fois des Services et de la vente de matériel neuf pour : • Contrôle non destructif par courants de Foucault pour composants métalliques en grande série : détection de mélanges matières, de traitements thermiques, de fissures et de brûlures de rectification • Machines spéciales de contrôles 100 % par courants de Foucault, vision, laser, mécanique • Démagnétisation, mesure de magnétisme.


10 place Gutenberg • 67085 STRASBOURG CEDEX Tél. : 03 88 76 45 00 info@alsace.cci.fr • www.alsace.cci.fr Président : STIRNWEISS Bernard Directeur Général : COLSON Philippe

CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin 10 Place Gutenberg 67081 STRASBOURG Tél. : 03 90 20 67 68 • Fax : 03 88 75 25 73 information@strasbourg.cci.fr • www.strasbourg.cci.fr Président : HEIMBURGER Jean Luc Directeur Général : PFEIFFER Pascal CCI de Colmar et du Centre-Alsace 1 place de la Gare 68001 COLMAR Tél. : 03 89 20 20 20 • Fax : 03 89 20 20 21 info@colmar.cci.fr • www.colmar.cci.fr Président : ROTH Christiane Directeur Général : KLEISS-STARK Sonia CCI Sud Alsace-Mulhouse 8, rue du 17-Novembre BP 1088 68051 MULHOUSE Tél. : 03 89 66 71 71 • Fax : 03 89 66 71 39 contact@mulhouse.cci.fr • www.mulhouse.cci.fr Président : STIMPFLIN Gilbert Directeur Général : DROY Jacques

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PARTNERS-INDUSTRIE


LEGRAND SGM “Tout ce qui vaut la peine d’être fait, vaut la peine d’être bien fait.” est la devise de Monsieur Luc Legrand.

(NICOLAS POUSSIN),

“Il ne s’agit pas toujours de revêtir ou parer une matière, mais de la dévoiler afin d’en laisser paraître... l’âme.”

LEGRAND SGM est une industrie à la pointe du progrès avec l’esprit du savoir-faire artisanal.

Fondée en 1936, la société LEGRAND SGM est spécialisée dans les traitements par impact, le sablage, grenaillage ou microbillage. Une longévité exceptionnelle qui lui a permis d’acquérir un savoir-faire incomparable, reconnu aujourd’hui tout aussi bien par les industriels de tous secteurs d’activité que par les professionnels du bâtiment ou de la décoration. Rencontre avec Monsieur Luc Legrand, à la tête de l’entreprise LEGRAND SGM depuis 1976.

ECHOS-INDUSTRIE : Quel est le secret de la longévité de LEGRAND SGM fondée en 1936 ?

Monsieur Legrand Luc : Au fil des années, la société a su évoluer tout en préservant l’essentiel, l’esprit artisanal de ses débuts, d’où la capacité d’adaptation aux demandes les plus diverses. Sablage, grenaillage ou microbillage sont avant tout des techniques artisanales qui relèvent plus du savoir-faire des hommes que

des prouesses technologiques. Néanmoins, nous avons su, justement, profiter des progrès technologiques dans ces activités et, actuellement, la société LEGRAND SGM dispose d’un outil de travail moderne et évolutif. Une gestion rigoureuse nous permet d’investir régulièrement, au fur et à mesure des besoins, répondant aux cahiers des charges de nos clients et profitant au mieux des avancées technologiques.


ECHOS-INDUSTRIE : Quelles sont vos diverses spécialités ?

Monsieur Legrand Luc : L’industrie et la décoration. Sablage, grenaillage, microbillage, micro-sablage, corindonnage, autant d’activités de LEGRAND SGM pour désigner les multiples facettes des traitements de surface par impact. Ces traitements, exclusivement mécaniques, permettent de conjuguer technicité et esthétisme tout en préservant l’environnement, sachant que le procédé dit écologique consiste à bombarder de particules une pièce de métal, bois, verre, plastique, pierre ou même tissu pour en transformer l’aspect visuel sans en altérer la structure ; d’où de nombreuses applications tant industrielles que décoratives. Nos spécialités se révèlent dans la décoration avec le concours de notre département graphisme, nous créons et gravons des décors à la demande sur toute surface aussi bien dans les domaines du bâtiment qu’en décoration “pure.” Il ne s’agit pas toujours de revêtir ou parer une matière, mais de la dévoiler afin d’en laisser paraître l’âme. Dans le secteur industriel, nos techniques innovantes et à la pointe du progrès trouvent de très nombreux débouchés. Par exemple, améliorer l’état de surface des bâtis, et des tôleries inox ou en masquer les défauts, conférer des tenues mécaniques améliorées par le grenaillage de précontrainte, créer une rugosité contrôlée, ou encore décaper des revêtements, application fort utile en technique de restauration... ces exemples, bien entendu, sont juste un aperçu qui est loin d’être exhaustif. ECHOS-INDUSTRIE : Comment se situe votre entreprise sur le marché

européen ? Monsieur Legrand Luc : Nous sommes installés dans la région Est de Paris, depuis la création de l’entreprise en 1936 et rayonnons essentiellement sur un marché français avec des acteurs locaux, fournisseurs et sous-traitants. Néanmoins, nous avons également une clientèle à l’extérieur de nos frontières, notamment nos proches voisins, la Belgique, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne.

ECHOS-INDUSTRIE : Quels sont les ob-

jectifs et les challenges de LEGRAND SGM pour les années à venir ? Monsieur Legrand Luc : Obtenir la Certification ISO 9001 en 2017. Optimiser à tous les niveaux notre outil de travail, que ce soit en renouvelant notre parc machines ou en le modernisant. D’ailleurs, nous l’avons déjà renouvelé à plus de 70 %, en mettant en place des installations améliorées. Etudier toujours le coût le plus juste. Renforcer notre secteur commercial pour élargir notre clientèle. Augmenter notre production en maintenant notre qualité. Vous savez, ma devise dans la vie, que je m’efforce d’appliquer au quotidien, est cette phrase de Nicolas Poussin : “Tout ce qui vaut la peine d’être fait, vaut la peine d’être bien fait,” je pense que le secret est là, que tout est là !

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ECHOS-INDUSTRIE : Quelle est la force de LEGRAND SGM ?

Monsieur Legrand Luc : Notre gage de qualité qui a, d’ailleurs, fait notre renommée. Un esprit de CRÉATION, nous sommes toujours à l’affut de traitements innovants et notre département “recherche et création” foisonne d’idées nouvelles et ne cesse de proposer différents états de surface, en lien direct avec le sablage, le grenaillage ou le microbillage. Une capacité de RÉACTION, en proposant, rapidement, des solutions à toutes les demandes de nos clients. Des hommes et des femmes expérimentés formant une équipe stable et soudée. Trois ateliers totalisant 1 500 m2. Une vingtaine d’installations spécialisées traitant des pièces diverses de quelques millimètres à 6 mètres ou de quelques grammes à deux tonnes sur tous supports. LEGRAND SGM est une industrie à la pointe du progrès avec l’esprit du savoir-faire artisanal.

Fiche Signalétique

sas LEGRAND SGM

ACTIVITÉ PRINCIPALE : TRAITEMENT DE SURFACE PAR IMPACT. COORDONNÉES : 92 bis, rue du Bois-Galon • Code postal : 94120 • Ville : Fontenay-sous-Bois • Pays : FRANCE • Tél. : +33 (0)148 753 015 • Fax : +33 (0)148 941 346 SITE INTERNET : www.legrand-sgm.fr • E-MAIL : info@legrand-sgm.fr CONTACTS : PRÉSIDENT : M. Luc LEGRAND. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 800 000 € • Export : 5 % (env.) • Code NAF : 2561Z ACTIVITÉS : Sablage • Grenaillage • Microbillage • Gravure laser • Marquage. MARCHÉS CLIENTS : Automobile • Aéronautique • Armement • Cycles et moto-cycles • Chaudronnerie • Électronique • Fonderie horlogerie-bijouterie • Mécanique • Médical mécano-soudure • Parfumerie • Tôlerie • Verrerie • Façonnage • Agencement • Décoration • Restauration automobile... CAPACITÉS DE PRODUCTION : Atelier du 92 bis rue du Bois-Galon à Fontenay-sous-Bois. Un bâtiment de 1000 m2 abritant les bureaux, le service graphisme et un atelier regroupant les plus grosses installations de sablage, corindonnage, grenaillage, microbillage, soit : 4 cabines “jet libre” de grandes dimensions, chacune dédiée à un type de traitement bien spécifique. Nous pouvons accepter des pièces de 6 m de long et de 2 tonnes de poids • 5 installations automatiques, adaptées en fonction des traitements et de la taille des pièces • 2 installations à commande numérique avec changement d‘abrasifs étudié et efficace • 1 salle de contrôle équipée de deux rugosimètres avec imprimante, d'un endoscope avec source lumineuse, binoculaire, marbre, ordinateur, mallette de contrôle ALMEN et tout le petit matériel nécessaire. Atelier du 94 rue du Bois-Galon à Fontenay-sous-Bois. Un bâtiment neuf de 340 m2 (construit en 2015) abritant plusieurs espaces dont : Un atelier de traitement par impact équipé de 6 cabines à manches et d'une installation portative ; cet atelier principalement dédié au traitement des petites pièces sert également aux essais et recherches • Un atelier entretien avec cisaille, postes de soudure, perceuse, scie etc., nous permettant de réaliser nos propres outillages • Un atelier de préparation graphique équipé de trois ordinateurs, laser, plotter, table de découpe, laminateur et biseauteuse • Une matériauthèque qui occupe tout le premier étage depuis juin 2016. PAYS D’EXPORTATION : Europe : Tous pays. La société LEGRAND SGM, petite entreprise familiale, spécialisée dans les traitements par impact, sablage, grenaillage ou microbillage est implantée à Fontenay-sous-Bois en région parisienne depuis 1936. Une longévité exceptionnelle qui lui a permis d‘acquérir un savoir-faire incomparable, aujourd‘hui reconnu et apprécié tant par les industriels de tous horizons que par les professionnels du bâtiment ou de la décoration. En effet les opérations réalisées par sablage, grenaillage ou microbillage répondent à des besoins très divers : ainsi préparer des surfaces en vue d‘un traitement ultérieur, décaper des revêtements existants, ébavurer, dépolir, satiner mais aussi creuser, orner, graver. Si la liste des opérations réalisées par sablage, grenaillage ou microbillage est longue, celle des supports sur lesquels sont appliqués ces traitements par impact ne l‘est pas moins : tous les métaux bien sûr (en particulier l‘inox), mais aussi les matières plastiques, les produits verriers, le bois, la pierre, les résines... Toujours à l‘affût de traitements innovants, l‘activité “recherche et création” foisonne d‘idées nouvelles et ne cesse de proposer différents états de surface que l‘on peut voir et... toucher, dans une belle salle d‘exposition de plus de 60 m 2 spécialement créée à cet effet en 2016. Au fil des années, la société LEGRAND SGM a su évoluer tout en préservant l‘essentiel, l‘esprit artisanal de ses débuts, d‘où une capacité d‘adaptation aux demandes les plus diverses, une flexibilité et une souplesse qui aujourd‘hui font la différence.


CONSEIL RÉGIONAL

En fonction depuis 2015. Il est également Sénateur du Bas-Rhin. Nuance politique : Les Républicains (LR)

Né le 22 mai 1953 à Ingwiller (Bas-Rhin).

Monsieur Philippe Richert Lorraine : Hôtel de Région, Place Gabriel-Hocquard, 57036, Metz Cedex 01 Tél. : +33 (0)3 87 33 60 00 Fax : +33 (0)3 87 32 89 33 http://www.lorraine.eu

Champagne-Ardenne : Hôtel de Région, 5 rue de Jéricho 51037 Châlons-en-Champagne Cedex Tél. : +33 (0)3 26 70 31 31 Fax : +33 (0)3 26 70 31 61 https://www.cr-champagne-ardenne.fr

Alsace : Maison de la Région, 1, place Adrien-Zeller, BP 91006, 67070 Strasbourg Cedex Téléphone : +33 (0)3 88 15 68 67 Fax : +33 (0)3 88 15 68 15 http://www.region-alsace.eu


Confiance et service : moteurs de réussite Entretien avec Nathalie Seninck, chef d’entreprise passionnée, convaincue et engagée...

Rien ne prédestinait Nathalie Seninck à se retrouver à la tête d’une entreprise spécialisée dans le traitement de surface, rien, sauf sa passion pour l’univers de la plasturgie. Tout commence à l’âge de 7 ans quand, enfant, cette dernière accompagne son père dans une usine spécialisée en plasturgie. C’est à ce moment que le déclic se fait : la graine d’entrepreneur commence à prendre naissance, de façon totalement inconsciente. Au fil des années, Nathalie Seninck développe un parcours sans lien avec la plasturgie, jusqu’au moment où le hasard des rencontres professionnelles la fait entrer dans cet univers. Elle se passionne, se forme au sein d’une grande entreprise. Arrivée à maturité, c’est à l’âge de 45 ans qu’elle décide de se lancer dans le grand bain. 4 ans plus tard, cette dernière est à la tête d’une petite PME qui a déjà dépassé le million d’euros et qui ne compte pas s’arrêter là.


L’OFFRE DE SERVICE STTS EN CORONA ET EN PLASMA En matière de traitement de surface, le choix de la technologie appliquée pour obtenir le meilleur résultat en réponse aux problématiques d’accroche est essentiel. Il existe sur le marché, diverses solutions dont le Corona et le Plasma. “Notre métier est de fabriquer des équipements, des solutions techniques que l’on va installer sur les lignes de production de nos clients pour améliorer les capacités d’adhésion, le collage ou l’impression sur les surfaces plastiques,” précise Nathalie Seninck. “Nous intervenons pour tous types de clients. Cela peut aller des clients très réputés à d’autres plus petits et moins connus. Tous ont un dénominateur commun : la recherche d’une solution pour améliorer leur performance d’accrochage. Par exemple, dans la cosmétique, Chanel peut avoir besoin d’imprimer son logo sur un bouchon de mascara sans que celui-ci s’efface avec le temps. Un traitement de surface adéquat est donc indispensable. C’est dans des cas comme celui-ci que le conseil et l’offre de service de STTS prennent tout leur sens.”

BIEN CHOISIR SA SOLUTION DE TRAITEMENT DE SURFACE Ne demandez pas à Nathalie Seninck quelle est la technologie la plus performante entre celle du Corona ou du Plasma en matière de traitement de surface. La réponse est non équivoque : il s’agit de deux procédés différents et dont la sélection se fait en fonction des applications recherchées, et surtout de la compétence professionnelle de l’entreprise chargée du traitement de surface. D’ailleurs, STTS a fait le choix de proposer à sa clientèle les deux technologies, avec une certaine spécificité dans celle du Corona, par rapport à celle proposée par la concurrence. “En matière de traitement de surface, explique-t-elle, trois technologies principales s’offrent à nos clients : le Plasma, le Corona classique - qu’on appelle aussi Corona à arcs soufflés - et le Corona à Effluvage Indirect® que nous sommes les seuls à développer en France ! Sans oublier que nous ne travaillons que sur des installations sur mesure que nous intégrons directement sur les lignes de production de nos clients, et ce, sans aucun surcoût ! C'est vraiment ce qui nous rend extrêmement compétitifs et qui nous différencie de nos confrères allemands qui proposent des solutions standardisées. De plus, notre système Corona est vendu au même prix que le Plasma avec l’avantage de traiter une surface plus grande. Ceci étant, cela ne veut pas dire qu’il faille préférer toujours le Corona, c’est l’application qui détermine la solution. Quand il y a des surfaces un peu torturées, le Plasma va être tout à fait indiqué alors que lorsque la surface est plane on peut mettre en place du Corona à Effluvage Indirect®. Donc, chacune des technologies a sa spécificité et son choix est vraiment une affaire de professionnel.”


DES PERSPECTIVES DE CROISSANCE IMPORTANTES STTS est une jeune entreprise mais qui recueille les 35 ans d’expérience de son prédécesseur, puisqu’il s’agit d’une reprise d’entreprise. Un savoir-faire inédit qui est valorisé jour après jour avec force et conviction par la petite équipe de Nathalie Seninck. 4000 installations intégrées par la société STTS tournent au quotidien. Une performance qui démontre le sérieux et la qualité de l’offre de la société qui ne compte que 6 salariés. “Nous ne proposons que des solutions qui conviennent parfaitement au client. Nous n’installons jamais rien dont nous ne soyons sûrs. De fait, le degré de satisfaction est très élevé. Il est rare que nous ayons des pannes, mais si tel est le cas, nous fournissons au client un matériel de remplacement pendant le délai de réparation et de maintenance. Nous mettons tout en œuvre pour que ceci n’arrive pas. Aussi, nous faisons un travail important, en amont, de préparation, d’accompagnement et de formation dans la maintenance de nos clients.” Cette politique qualitative de la société STTS est le reflet de la personnalité de sa dirigeante. Engagée, passionnée, convaincue, pour Nathalie Seninck, une parole vaut de l’or, un client est plus que cela, un partenaire à vie. Ambitieuse et déterminée, la “jeune” entrepreneure qui aura triplé son chiffre d’affaires en moins de 5 ans, voit l’avenir de sa société en grand. “Je vais procéder à des embauches d’ici peu et je travaille activement au développement à l’export. Je ne peux en dire plus pour l’instant pour des raisons de confidentialité de stratégie commerciale. Ce que je peux vous dire, c’est que ce virage s’amorce bien et que STTS continuera de faire parler d’elle en qualité d’outsider, d’entreprise qui sort des sentiers battus et sur qui on peut vraiment compter...”

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SYSTÈMES et TECHNOLOGIES de TRAITEMENT DE SURFACE STTS ACTIVITÉ PRINCIPALE : Fabrication de machines pour l’industrie de la Plasturgie. COORDONNÉES : 5, place de la Mairie • Code postal : 08370 • Ville : La Ferté-sur-Chiers • Pays : FRANCE • Tél. : +33 (0)3 24 22 65 20 • Fax : +33 (0)3 24 22 62 33

SITE INTERNET : www.stts-surface.fr • E-MAIL : contact@stts-surface.fr CONTACT : PDG : Mme SENINCK Nathalie. ACTIVITÉS : Conception et fabrication de systèmes de traitement de surface Corona & Plasma. MARCHÉS CLIENTS : Aéronautique • Automobile • Médical • Pharmacie • Cosmétique • Emballage • Packaging • Construction • Bâtiment • Décoration • Électroménager • Armement • Construction navale v Électronique • Electricité. PAYS D’EXPORTATION : Europe : Europe du Nord • Europe du Sud • Amérique du Nord : USA • Canada • Amérique Latine : Chili • Asie : Chine • Japon. Spécialiste des traitements de surface CORONA et PLASMA Nos 35 années d’expertise et la créativité de notre équipe nous placent dans une niche industrielle très pointue. Nous concevons et fabriquons des systèmes de traitement de surface CORONA ET PLASMA. L’objectif étant d'obtenir un meilleur accrochage des encres, colles, peintures ou vernis sur tous types de supports plastiques, élastomères, caoutchouc, composites, carbones ou métalliques voire plus étonnants comme le carton ou le cuir… Notre large gamme de systèmes différents, parfois uniques sur le marché, répond à toutes les problématiques d’adhérence (marquage, impression, collage...) et convient parfaitement à des applications industrielles. Quel que soit le secteur d’activité (automobile, aéronautique, construction navale, électronique, médical, pharmacie, cosmétique, emballage, packaging, construction, décoration, électroménager, etc.), nos solutions sont conçues sur mesure, testées puis intégrées sur des lignes de production ou sur des postes autonomes et mobiles.



La Sous-Traitance Industrielle en France

LA SOUS-TRAITANCE “INTRANATIONALE” EN FRANCE, UN PHÉNOMÈNE OMNIPRÉSENT

La sous-traitance intranationale (avec des sociétés situées en France et n’appartenant pas au même groupe) est un phénomène généralisé : 57 % des sociétés marchandes non financières de 50 salariés ou plus y ont recours ; ces sociétés pèsent pour 68 % du champ en termes d’emploi salarié. Les principales activités sous-traitées sont le cœur de métier (44 % des sociétés), la logistique et le transport (26 %) et les services informatiques et de télécommunication (22 %). Les autres activités de support (R&D, marketing, administration...) sont sous-traitées à parts égales (15 %). Ce recours massif à la sous-traitance est plus marqué parmi les sociétés appartenant à un groupe (60 %) que parmi les sociétés indépendantes (48 %) ; cependant, la répartition des activités sous-traitées est similaire. Les sociétés appartenant à des firmes multinationales se distinguent peu (63 %), sinon par une fréquence un peu plus élevée pour celles sous contrôle français (66 %) que celles sous contrôle étranger (60 %). Les sociétés appartenant à un groupe peuvent recourir à la fois à de la sous-traitance intranationale et aux filiales françaises de leur groupe. Elles privilégient le premier type de pratique : 60 % “font faire” en France par des sociétés externes au groupe contre 46 % par des filiales du groupe. Cependant, l’importance monétaire relative de ces deux recours n’est pas mesurée par l’enquête et pourrait relativiser ce résultat.


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in 2011, 18 % des sociétés marchandes non agricoles et non financières de 50 salariés ou plus implantées en France sous-traitent une partie de leur activité à l’étranger (au-delà des relations internes aux groupes d’entreprises). Cette pratique est plus répandue dans l’industrie manufacturière et dans le secteur de l’information et de la communication. Elle s’organise principalement dans l’Union européenne (UE), en particulier dans l’UE-15. Les fonctions sous-traitées dépendent des destinations : plus souvent des activités support dans l’UE, aux États-Unis et au Canada, en Afrique et en Inde, davantage le cœur de métier en Chine. 28 % des sociétés appartenant à un groupe multinational recourent à la sous-traitance internationale. Parallèlement ou indépendamment, 38 % d’entre elles font appel, dans leur processus de production, à des filiales de leur groupe situées à l’étranger.

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1 SOCIÉTÉ SUR 5 RECOURT À DE LA SOUS-TRAITANCE INTERNATIONALE Fin 2011, 18 % des sociétés marchandes non agricoles et non financières de 50 salariés ou plus ont recours à de la sous-traitance internationale externe au groupe (STI) : ces sociétés comptent pour 27 % du champ en termes d’emploi salarié. La STI concerne principalement le cœur de métier (13 % des sociétés) et dans une moindre mesure les fonctions support, notamment la logistique et le transport (figure 1). Le recours à la STI est beaucoup plus marqué pour les sociétés de l’information et de la communication (32 % des sociétés) et celles de l’industrie manufacturière (28 % des sociétés). À titre de comparaison, 57 % des sociétés du champ ont recours à de la sous-traitance “intranationale”, c’est-à-dire avec des sociétés situées en France. Ce recours est là encore plus fréquent pour le cœur de métier (44 % des sociétés), mais il l’est bien davantage que celui à la STI pour les activités support, en particulier la logistique et les transports (26 % contre 5 %) et les services informatiques et de télécommunication (22 % contre 2 %).

LA STI S’ORGANISE PRINCIPALEMENT DANS L’UNION EUROPÉENNE Une société résidente en France peut sous-traiter simultanément dans plusieurs zones géographiques étrangères. Cependant, l’Union européenne (UE) hors France est de loin la première destination : 81 % des sociétés du champ ayant recours à la STI font appel à un sous-traitant dans cette zone, et notamment 75 % dans l’UE-15 et 22 % dans les nouveaux États membres. Viennent ensuite la Chine (17 %) et l’Afrique (15 %). Ainsi, comme pour les délocalisations, la proximité juridique ou géographique est un élément fondamental du recours à la sous-traitance internationale.

CŒUR DE MÉTIER EN CHINE, ACTIVITÉS SUPPORT DANS L’UE ET AUX USA La répartition des fonctions sous-traitées au sein de chaque zone géographique varie fortement selon les destinations. La sous-traitance de coeur de métier est fréquente partout – 72 % des sociétés qui recourent à la STI sous-traitent au moins leur coeur de métier – et plus particulièrement en Chine (84 %). En Inde, au contraire, les activités de services informatiques et de télécommunication, d’administration etmanagement, ainsi que de R&D, design, ingénierie et services techniques sont relativement plus présentes. L’Inde favorise en effet davantage le développement des services que celui de l’industrie manufacturière.


Le recours aux activités de logistique et de transport est très fréquent dans l’Union européenne et aux ÉtatsUnis : il peut s’expliquer à la fois par l’implantation d’un grand nombre de groupes français dans ces zones géographiques, par la présence de nombreux groupes de ces pays en France, ainsi que par l’ouverture de ces deux marchés. Enfin, les activités de marketing, services de commercialisation et services après-vente sont relativement plus sous-traitées en Afrique (y compris leMaghreb), sans doute du fait de l’usage de la langue française favorisant l’existence de nombreux centres d’appels (figure 2). 28 % des sociétés des groupes multinationaux recourent à la STI Les sociétés appartenant à un groupe multinational font plus souvent appel à la sous-traitance internationale que les autres (28 % contre près de 10 % des sociétés). Au sein des groupes multinationaux, les sociétés sous contrôle étranger sont davantage concernées que celles sous contrôle français (33 % contre 25 % des sociétés). Enfin, les sociétés appartenant à un groupe franco-français et les indépendantes ont des fréquences de recours similaires (10 % et 9 %). Le recours à la STI augmente avec la taille de la socié-

té : il concerne 14 % des sociétés qui emploient entre 50 et 99 salariés, 19 % de celles employant de 100 à 249 salariés et 27 % de celles qui en emploient au moins 250. La progression est similaire si l’on considère uniquement le cœur de métier. Par ailleurs, les sociétés de 250 salariés ou plus soustraitent plus à l’international les activités de design, R&D, ingénierie et services techniques que les sociétés plus petites (5 % contre 2 %). Cette différence peut s’expliquer en partie par un moindre recours à ce type d’activités pour les petites sociétés ; elle peut traduire aussi un effet de masse critique, en lien avec les coûts fixes que peut représenter un recours extérieur pour ce genre d’activités (figure 3). Ces deux effets - type de groupe et taille - sont liés : 72 % des sociétés de 250 salariés ou plus appartiennent à un groupe multinational alors que seulement 40 % des sociétés de moins de 250 salariés sont dans ce cas. Cependant, les sociétés appartenant à un groupe multinational ont des tailles similaires, que le contrôle soit français ou étranger : le fait que les groupes sous contrôle étranger aient un plus fort recours à la STI que ceux sous contrôle français tient donc à d’autres facteurs.

Suite en page 33

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SLCT :

Vouloir, c’est pouvoir.

Madame Elfrieda Sylvie Blasczak, PDG de SLCT, est une femme qui a été placée sous les feux des projecteurs pour sa ténacité et sa présence dans un monde d’hommes. Les décorations, les interviews, elle connaît et se prête toujours avec autant d’humilité à l’exercice. Pourtant, la présenter comme l’exception qui confirme la règle, c’est encore une façon de dire que la place naturelle de la femme n’est pas à la tête d’une industrie. Sylvie Blasczak, elle, combat avec ferveur cette idée depuis plus de 26 ans. Passionnée, toute sa vie aura été dédiée à la transmission de l’amour d’une profession souvent mal perçue, car méconnue. Force est de constater que si la vie d’une chef d’entreprise n’est pas aisée, elle manie l’exercice à la perfection. Son parcours laisse perplexe et donne envie : envie de susciter des vocations, de relever les manches et de suivre le modèle. D’ailleurs, le virus de l’amour de l’industrie aura fini par toucher le fils de l’entrepreneure aux expériences multiples (conseiller prudhommal, membre du conseil d’administration de l’Urssaf ou encore de la médecine du travail). Jérémie Furlan a décidé de suivre les traces de sa mère et de la rejoindre pour participer au développement de SLCT. Récit d’une histoire d’entreprise familiale hors du commun...


De SLTS à SLCT, un chemin parsemé d’obstacles Créée en 1989, la société historique SLTS exerçait aussi dans le traitement de surface des métaux. “J’ai travaillé chez des équipementiers automobiles et j’ai constaté qu’il y avait un besoin de zingage électrolytique. J’ai fait procéder à une étude de marché qui a confirmé mon analyse. Je me suis alors lancée dans l’aventure. Il m’a fallu beaucoup de conviction en mon projet pour convaincre les banquiers. J’ai aussi dû être à la pointe de la connaissance technique, car en tant que femme, je voyais bien qu’on tentait de me piéger sur ce plan. Je suis passionnée par mon activité et rien n’aurait pu m’arrêter. Vingt-six ans après, je garde le même amour pour mon travail et l’entreprise. Même s’il a fallu prendre des décisions difficiles, notamment après la crise de 2008 où une réduction d’effectif avait été rendue nécessaire, je me suis battue pour redonner à la société toute sa dynamique et son potentiel de croissance. L’objectif que je m’étais fixé est atteint. Désormais, nous comptons 75 salariés dans l’entreprise qui travaillent avec engagement pour la réalisation d’un chiffre d’affaires de 6,5 millions d’euros. Et ce parcours de réussite se confirme d’année en année” nous confie la dirigeante, Lauréate du Trophée Grand-Est des Femmes de l’économie en 2015.

L’art de rebondir : SLCT une croissance continue à deux chiffres Son succès, l’entreprise SLCT la doit à la capacité de son chef d’entreprise de s’adapter et d’inventer des solutions nouvelles à chaque difficulté rencontrée. “SLCT a été créée en 2013 pour faire de la croissance externe car bien que j’avais des ambitions en recherche et développement, il n’était pas possible d’aller jusqu’au bout de celles-ci après la crise. Désormais, la situation est différente et SLCT est très investie dans l’innovation. D’ailleurs, d’ici cinq ans, notre objectif est de proposer un traitement novateur pour le véhicule du futur. Le traitement aluminium va conférer au véhicule du futur des qualités techniques, telles la dureté, la résistance au feu et surtout l’allégement du véhicule ainsi que sa résistance à la corrosion.” Pour madame Sylvie Blasczak, si c’est bien l’humain qui fait avancer l’entreprise, tout doit être fait pour lui faciliter le travail. “L’automatisation est un peu compliquée pour une entreprise comme la nôtre car nous traitons 5000 pièces différentes dans l’année. La robotisation est possible quand il y a peu de références, ce qui n’est pas notre cas. De fait, j’ai cherché à alléger la charge de travail pour les salariés via de nouvelles technologies. C’était important car le travail dans l’entreprise est physique, les pièces sont lourdes et nos employés arrivés à un certain âge pouvaient avoir des difficultés. Il a donc fallu faire des études de poste (lean manufacturing) pour gagner en qualité des conditions de travail et augmenter la rentabilité de l’entreprise. En ce qui me concerne, je n’hésite jamais à faire appel à divers interlocuteurs pour offrir à l’entreprise tout le soutien nécessaire.”

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Une entreprise ancrée dans son environnement Outre la performance technique de l’entreprise, sa réactivité, sa souplesse et la qualité de sa production (l’entreprise est certifiée iso 9001) ; c’est aussi et surtout sa capacité de s’adapter à son environnement économique, juridique, technologique qui est à l’origine de sa longévité et de sa pérennité. “Le chef d’entreprise ne doit pas hésiter à faire appel à toutes les structures et tous les dispositifs juridiques existant pour porter sa société vers la croissance. A un moment donné, après la crise et le rachat de SLCT, nous n’avons pas hésité à faire une demande d’avance de CICE auprès de la BPI. Nous n’en avons pas eu besoin après mais ce fut une démarche intéressante pour notre entreprise. L’entrepreneur peut aussi avoir parfois besoin de recourir au médiateur de l’industrie en cas de litige avec un client. Ce ne fut pas notre cas, car notre organisation nous a mis à l’abri de certaines difficultés. Ceci étant, je reste toujours attentive aux droits et obligations des entreprises d’un point de vue juridique”.

Fiche Signalétique

A ce titre, l’entreprise, qui est établissement classé ICPE, se conforme strictement à ses obligations de surveillance, contrôle et déclaration de ses rejets atmosphériques. Des obligations qui coûtent cher aux entreprises, au grand regret de Sylvie Blasczak qui ne manque pas de souligner son agacement. “Ce qui est dommage en France, c’est d’évoluer dans un climat de défiance des entrepreneurs et non de confiance. Pourtant nous nous battons sans relâche pour le maintien du Made in France et des emplois. Nous attendons plus de souplesse et d’écoute de nos gouvernements pour nous laisser piloter nos entreprises avec engagement comme je le fais depuis 26 ans !”

SLCT

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Traitement de surface des métaux (Cataphorèse, thermoplaquage, zingage électrolytique). COORDONNÉES : Rue de Metz - Lieu-dit Haut-Pont • Code postal : 57650 • Ville : Fontoy • Pays : FRANCE Tél. société : +33 3 82 85 28 22 • Fax société : +33 3 82 85 93 64 Site Internet : www.slct.fr • E-MAIL : info.accueil@slct.fr CONTACTS : PDG : Mme Elfrieda BLASCZAK • Commercial : M. Pierre DESREUMAUX. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 6 500 000 € • Nombre de salariés : 75 • Code NAF : 2561Z ACTIVITÉS : Cataphorèse, thermoplaquage, peinture liquide, zingage électrolytique au tonneau, conditionnement.


UN RECOURS PLUS ÉLEVÉ AUX FILIALES ÉTRANGÈRES QU’À LA STI Parallèlement ou indépendamment de la sous-traitance internationale, les sociétés appartenant à un groupe multinational peuvent avoir recours dans leur processus de production aux filiales du groupe implantées à l’étranger (qu’il s’agisse des filiales propres de la société ou des filiales d’autres sociétés du groupe). En considérant les seules sociétés appartenant à un groupe multinational, on compte davantage de sociétés ayant recours aux filiales étrangères du groupe (38 %conjointement ou non avec de la STI) que de sociétés ayant recours à la STI (28 % conjointement ou non avec un recours à des filiales à l’étranger). Mais l’écart est encore plus marqué parmi les firmes multinationales sous contrôle étranger : 53 % d’entre elles ont recours à des filiales étrangères contre 33 % à la STI. Parmi les sociétés appartenant à des firmes multinationales sous contrôle français, les taux de recours sont de 28 % avec les filiales à l’étranger et de 25 % en STI, soit un écart bien plus faible entre les deux pratiques. Pour le cœur de métier et les activités de logistique et transport, les deux types de pratiques sont utilisés avec des fréquences similaires. Par contre, pour les activités support autres que logistique et transport, le recours aux filiales étrangères du groupe est bien plus fréquent que celui à la STI. Cette dernière serait donc réservée en priorité aux activités probablement plus faciles à spécifier (cœur de métier et logistique et transport), tandis que le recours aux filiales étrangères du groupe serait privilégié pour les autres activités support jugées plus stratégiques ou plus délicates à transférer (R&D, marketing, administration...). L’utilisation conjointe du recours aux filiales étrangères et à la STI est bien plus développée pour les sociétés appartenant à des groupes multinationaux sous contrôle étranger que pour celles appartenant à des groupes multinationaux sous contrôle français (24 % contre 14 %). Parmi les sociétés recourant à au moins une des deux pratiques dans l’Union européenne, une analyse “toutes choses égales par ailleurs” confirme qu’une société appartenant à un groupe sous contrôle étranger a 51 % de chances en plus de recourir conjointement à ces deux pratiques qu’une société appartenant à un groupe sous contrôle français. Par contre, le nombre de salariés de la société ne paraît pas avoir d’effet significatif sur ces choix d’organisation, ce qui est cohérent avec l’idée que ceux-ci dépendent de la taille du groupe plutôt que de celle de la société. Un recours conjoint aux deux pratiques principalement développé dans l’UE L’Union européenne est la zone géographique pour laquelle l’utilisation conjointe des deux pratiques dans la même zone (utilisation de la STI et recours aux filiales étrangères) est proportionnellement la plus élevée (figure 4). Dans les autres zones, le recours uniquement aux filiales étrangères est dominant, en particulier aux États-Unis et au Canada. Les nouveaux États membres de l’UE sont dans une situation intermédiaire entre l’UE-15 et le reste du monde.


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Recours à la sous-traitance internationale en fonction de la taille et du type de la société Effectif fin 2008 de 50 à 99 salariés Effectif fin 2008 de 100 à 249 salariés Effectif fin 2008 de 250 salariés ou plus

Sociétés indépendantes Sociétés appartenant à un groupe franco-français Sociétés appartenant à un groupe multinational français Sociétés appartenant à un groupe multinational étranger 0

5

10

15

20

25

30 35 en % de sociétés

Lecture : fin 2011, 9 % des sociétés indépendantes du champ ont recours à de la sous-traitance internationale. Champ : sociétés marchandes non agricoles et non financières de 50 salariés ou plus (fin 2008) implantées en France. Source : Insee, enquête Chaînes d’activité mondiales 2011.

La sous-traitance “intranationale” en France, un phénomène omniprésent La sous-traitance intranationale (avec des sociétés situées en France et n’appartenant pas au même groupe est un phénomène généralisé : 57 % des sociétés marchandes non financières de 50 salariés ou plus y ont recours ; ces sociétés pèsent pour 68 % du champ en termes d’emploi salarié. Les principales activités sous-traitées sont le cœur de métier (44 % des sociétés), la logistique et le transport (26 %) et les services informatiques et de télécommunication (22 %). Les autres activités de support (R&D, marketing, administration...), sont sous-traitées à parts égales (15 %). Ce recours massif à la sous-traitance est plus marqué parmi les sociétés appartenant à un groupe (60 %) que parmi les sociétés indépendantes (48 %) ; cependant, la répartition des activités sous-traitées est similaire. Les sociétés appartenant à des firmes multinationales se distinguent peu (63 %), sinon par une fréquence un peu plus élevée pour celles sous contrôle français (66 %) que celles sous contrôle étranger (60 %). Les sociétés appartenant à un groupe peuvent recourir à la fois à de la soustraitance intranationale et aux filiales françaises de leur groupe. Elles privilégient le premier type de pratique : 60 % “font faire” en France par des sociétés externes au groupe contre 46 % par des filiales du groupe. Cependant, l’importance monétaire relative de ces deux recours n’est pas mesurée par l’enquête et pourrait relativiser ce résultat.


Le taux de recours aux filiales françaises est plus contrasté que celui à la sous-traitance intranationale : il culmine à 57 % pour les sociétés appartenant à des groupes multinationaux sous contrôle français, et atteint 41 % pour les sociétés appartenant à des groupes multinationaux sous contrôle étranger et 35 % pour celles appartenant à des groupes franco-français.

La répartition des activités entre sous-traitance intranationale et recours aux filiales françaises est très différenciée selon le type d’activités sous-traitées. La sous-traitance externe au groupe domine l’activité de logistique et de transport et pénètre fortement le cœur de métier, où elle est plus souvent pratiquée que le recours aux filiales françaises du groupe.

4

Fréquence du recours à des partenaires internationaux extérieurs à la société selon le type de partenaire 50

-

en % de sociétés

45 40

Uniquement recours aux filiales étrangères

Sous-traitance internationale et recours aux filiales étrangères

35 30

Sous-traitance internationale uniquement

25 20

15 10 5 0

Union européenne dont UE15 (hors France) (hors France)

dont nouveaux États membres

États-Unis et Canada

Chine

Inde

Afrique

Lecture : fin 2011, 10 % des sociétés appartenant à un groupe multinational sous-traitent à l’international dans l’UE (hors France) uniquement en dehors du groupe, 13 % recourent à la fois à la sous-traitance internationale dans l’UE et à des filiales du groupe à l’étranger ; 17 % recourent uniquement à des filiales du groupe à l’étranger (sans autre sous-traitance dans l'UE). Champ : sociétés marchandes non agricoles et non financières de 50 salariés ou plus (fin 2008) appartenant à un groupe multinational et implantées en France. Source : Insee, enquête Chaînes d’activité mondiales 2011.

Ce dernier est par contre privilégié pour les activités de marketing et d’administration. Enfin, les deux pratiques sont également utilisées pour les services informatiques et de télécommunication, ainsi que pour les activités de marketing, commercialisation et service après-vente (figure). Ces résultats sont sensiblement différents lorsque l’on considère le pourcentage de salariés plutôt que le pourcentage de sociétés : la part du recours aux filiales uniquement augmente pour le coeur de métier,mais elle diminue fortement pour les activités de support ; pour ces dernières, l’utilisation conjointe des

filiales et des partenaires extérieurs est favorisée. Ceci suggère que les plus grandes sociétés ont davantage recours aux différents types de partenaires. L’utilisation conjointe des deux pratiques est un phénomène très spécifique, qui concerne quasi exclusivement le coeur de métier et les activités de logistique et de transport. En effet, les autres activités support restent majoritairement au sein des groupes : 80 % des sociétés “faisant faire” dans l’UE des activités d’administration, gestion et management le font uniquement dans le groupe ; cette proportion s’élève à 66 % pour les activités

de services informatiques et de télécommunication. Ainsi, en dépit du développement des technologies de l’information et de la communication, les entreprises privilégient à l’étranger les filiales de leur groupe pour les tâches difficiles à spécifier.

Tristan Picard, division Services, Insee

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PARTNERS-INDUSTRIE


Définitions Dans cette étude, la sous-traitance désigne le recours dans le processus de production à une société externe au groupe. Elle peut être internationale si elle est réalisée avec des sociétés situées à l’étranger ou intranationale si elle est réalisée avec des sociétés situées en France. Dans le cadre de l’étude, les joint-ventures (co-entreprises) ont été considérées comme appartenant au groupe, elles rentrent donc dans les chiffres de recours aux filiales et non pas dans ceux de la sous-traitance. Un groupe est un ensemble de sociétés (unités légales) liées entre elles par des participations au capital et parmi lesquelles l’une exerce sur les autres un pouvoir de décision via le contrôle direct ou indirect des droits de vote. En pratique, ce pouvoir est appréhendé par le capital détenu. Un groupe (ou une firme) multinational est dans cette étude un groupe ayant au moins une filiale à l’étranger. L’activité cœur de métier consiste en la production de biens ou de services destinés au marché ou à des tiers, réalisés par la société et générant un chiffre d’affaires. L’activité cœur de métier est dans la plupart des cas l’activité principale de la société. Elle peut également inclure d’autres activités secondaires si la société considère qu’elles constituent une part de ses fonctions essentielles. Les activités support ou activités auxiliaires sont les activités mises en œuvre par la société pour permettre ou faciliter la production de biens ou services destinés au marché ou à des tiers. Les productions de ces activités support ne sont pas directement destinées au marché ou à des tiers.

Bibliographie • Fontagné L. et D’Isanto A., “Chaînes d’activités mondiales : des délocalisations d’abord vers l’Union européenne”, Insee Première n° 1451, juin 2013. • Boccara F., Hecquet V., D’Isanto A. et Picard T., “L’internationalisation des entreprises et l’économie française”, Insee Références Les entreprises en France, édition 2013, octobre 2013.


Binzel, finis les problèmes de torche ! Entretien avec Monsieur Jean Humman, Directeur.

S

i vous demandez à Monsieur Jean Humman ce que sa société apporte dans le secteur du soudage, il vous répondra qu’en utilisant les produits Binzel, vous oublierez simplement votre torche. Spécialiste de la torche et du service lié à elle, l’entreprise se distingue tout particulièrement pour son savoir ciblé sur son cœur de métier uniquement.


La société française BINZEL SOUDAGE est active dans le domaine de la fourniture industrielle et fait partie d’une holding allemande. Son rôle est de distribuer des produits de la marque BINZEL sur le marché français. L’objectif étant d’acquérir la plus grande part de marché possible dans le micromarché de la torche de soudage. Notre marché : • Torches de soudage MIG & TIG • Torches de coupage PLASMA • Équipements complets de robots de soudage • Divers accessoires dans l’environnement du soudage Notre société travaille à 80 % par la distribution et couvre tout le territoire national qui est divisé en 5 secteurs de vente dirigés chacun par un cadre technico-commercial. Nous sommes leaders dans notre ligne de produit cœur de gamme qui est la torche de soudage manuel. Nos atouts sont un niveau de service très élevé et une grande proximité avec le marché, la grande majorité des commandes étant livrées sous 48 heures. En dehors de la qualité technique du produit, cet aspect est capital car pour un produit consommable, la qualité de service est primordiale. Cela nécessite un important stock au niveau local au siège à Strasbourg. Notre structure est unique sur ce point. La société française BINZEL SOUDAGE constitue une interface indispensable entre un important groupe de production de fourniture industrielle allemand comme le nôtre (Alexander Binzel Schweisstechnik) et le marché français avec ses nombreuses spécificités. Sans cette interface, le choc des cultures entre l’industriel fabricant allemand et l’utilisateur français constituerait un réel handicap. Notre activité se limite strictement au territoire français où nous travaillons avec une grande autonomie. Dans le domaine du soudage, nous ressentons fortement le manque de considération pour l’industrie en France. Le dernier exemple est l’abandon d’un pan entier d’ALSTOM à GENERAL ELECTRIC ou la comparaison de l’impact du Salon de l’Agriculture par rapport au Salon de l’Industrie, totalement ignoré par les politiques. Nous devons nous adapter à l’importante mutation de la fourniture industrielle en France de plus en plus dominée par de grands ensembles de distribution. La notion de la réindustrialisation de la France est récente et ne se traduit pas encore sur le terrain. Nous sommes encore marqués par la fameuse expression ‘‘l’usine idéale est l’usine sans employés.”

ECHOS-INDUSTRIE : Monsieur Humman, vous vous définissez comme spécialiste de la torche, qu’est-ce qui fait que vous pouvez affirmer résoudre tous les problèmes de torche de vos clients ?

Monsieur Jean Humman : Notre expérience, notre spécialisation et notre organisation. Il faut comprendre que la société Binzel appartient à un groupe allemand, le groupe Alexander Binzel Schweisstechnik. Elle est le distributeur du groupe en France et bénéfice des avantages de l’appartenance à un groupe

qui pèse lourd en termes de chiffres d’affaires et de capacité de production. De plus, le groupe est organisé à la perfection et structuré pour répondre aux besoins spécifiques des clients dans le domaine de la torche. Binzel bénéficie donc de toute la puissance du groupe avec néanmoins les avantages d’une structure autonome et proche de ses clients. Nous sommes spécialistes de la torche, à la différence de nos concurrents, qui eux ne sont pas axés uniquement sur la torche comme c’est notre cas.


ECHOS-INDUSTRIE : Quels sont les secteurs à qui vous adressez ?

Monsieur Jean Humman : Tous les secteurs industriels en relation avec la métallerie. Nous avons vocation à travailler pour des clients fabriquant des véhicules, des engins de travaux publics, des machines agricoles, dans l’aéronautique, le secteur ferroviaire, les chantiers navals, le bâtiment... Bref, nous pouvons toucher tous les secteurs en fonction de la conjoncture économique. Certains sont plus porteurs que d’autres et connaissent moins d’effet de crise. Nous sommes donc en veille permanente des marchés pour savoir où nous développer. ECHOS-INDUSTRIE : Si vous arrivez déjà à vous positionner comme leader dans votre domaine, quels sont vos prochains axes de développement ?

Monsieur Jean Humman : L’innovation tient une part importante dans notre réussite car nous diffusons des produits aboutis et conçus par le groupe pour répondre à des problématiques terrain constatées. Nous avons, en gamme de produit, des torches à aspiration de fumée qui sont efficaces pour la protection de la santé des travailleurs. Nous suivons de près l’évolution des réglementations françaises et européennes et adaptons l’offre aux contraintes des entreprises.

Fiche Signalétique

Ainsi, nous avons pris en compte des pathologies appelées Troubles Musculo-Squelettiques, les fameuses TMS qui sont une préoccupation pour les employeurs. Nos torches sont conçues pour réduire ce type de troubles. ECHOS-INDUSTRIE : Mis à part l’aspect technique de vos produits, quels sont vos points forts qui vous valorisent face à la concurrence ?

Monsieur Jean Humman : Je pense sincèrement que, dans ce type de milieu professionnel, la qualité et le service sont essentiels. En outre, le respect de délais courts est indispensable pour durer. Binzel livre dans un délai maximum de 48 h. Nous disposons d’un stock très conséquent pour répondre à ce besoin de réactivité. Par ailleurs, nous avons la capacité de suivre les mutations du marché qui sont en cours et de nous y adapter. ECHOS-INDUSTRIE : Et qu’en est-il de votre politique d’exportation ?

Monsieur Jean Humman : Grâce à la politique d'internationalisation du groupe, toutes nos références se retrouvent à l’identique dans tous les pays du monde auprès de nos filiales. Ainsi, nos clients sont assurés de bénéficier d'un service et d'un produit de qualité quel que soit le pays où ils se trouvent...

BINZEL SOUDAGE

ACTIVITÉ PRINCIPALE : DISTRIBUTION DE PRODUITS DE FOURNITURE INDUSTRIELLE DANS LE DOMAINE DU SOUDAGE. COORDONNÉES : 6 rue des Frères-Lumière • Code postal : 67201 • Ville : ECKBOLSHEIM • Pays : FRANCE • Tél. société : +33 3 88 76 58 75 • Fax société : +33 3 88 76 56 54 SITE INTERNET : www. binzel.fr • E-MAIL : binzel.soudage@binzel.fr • CONTACTS : PDG : M. Jean HUMANN INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 9 500 000 € en 2015 • NAF : 4669B ACTIVITÉS : Distribution de produits de fourniture industrielle dans le domaine du soudage. CAPACITÉS DE PRODUCTION : Sur demande. Fabricant de torches de soudage MIG & TIG, de coupage PLASMA et d’équipement périrobotique de soudage. Leader européen en torches de soudage MIG et TIG, présent au niveau mondial, représenté en France par la société BINZEL SOUDAGE. MARCHÉS CLIENTS : Distribution fourniture industrielle + utilisateurs dans le domaine du soudage. Unités de production à l’étranger : Europe : Allemagne • Tchéquie • Asie : Inde • Chine.


SYMOP : l’organisation professionnelle au service de la productivité des industries françaises. Présent dans le paysage industriel depuis plus d’un siècle, le Symop (Syndicat des Machines et Technologies de Production) représente deux cent quatre-vingt entreprises adhérentes qui partagent les mêmes objectifs et principalement celui de porter le message d’une industrie propre, numérisée et porteuse d’avenir. Membre de la FIM (Fédération des Industries Mécaniques) et premier adhérent fondateur de l’Alliance pour l’Industrie du Futur, l’organisation professionnelle multiplie les actions terrains pour participer au développement économique des acteurs de la profession à l’individuel et de la branche industrielle dans son ensemble.


Entretien avec Monsieur Jean Tournoux, délégué général du Symop.

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PARTNERS-INDUSTRIE


Monsieur Jean Tournoux, le Symop est un syndicat. Qui ont vocation à être vos adhérents ? ECHOS-INDUSTRIE :

Monsieur Jean Tournoux : Toute entreprise, quelle que soit sa dimension, et dont l’activité entre dans un des douze secteurs regrou-

pés au sein de l’organisation professionnelle. Je profite de l’occasion de votre question pour insister sur la terminologie. Le terme syndicat est utilisé de façon un peu trop générique à mon goût. Il peut induire en erreur sur la notion et la fonction du Symop qui, au contraire des syndicats, n’a pas d’action militante en droit du travail.


au public et une réflexion d’ensemble qui finira par porter ses fruits à l’individuel pour l’industrie en France. ECHOS-INDUSTRIE : Quels

sont les actions les plus récentes qui peuvent illustrer le bénéfice collectif de la profession ? Monsieur Jean Tournoux : Notre action collective a plusieurs axes et est destinée à renforcer l’industrie française tant en interne qu’à l’international. Par ailleurs, au-delà du renforcement de l’industrie nous avons beaucoup œuvré à une amélioration de l’image des métiers de l’industrie. Trop souvent, nos adhérents nous relatent des difficultés à embaucher par manque de formation des jeunes. Il nous tient à cœur de redonner à l’industrie ses lettres de noblesse. Contrairement à l’image que l’on s’en fait, l’industrie est propre, le travail se fait sur machines à commandes numériques et surtout il est vraiment porteur d’avenir. La branche de l’industrie est une branche qui embauche et où les salaires y sont plus élevés que ceux de la moyenne nationale. Dans le secteur industriel, le taux horaire minimum est de 40 € de l’heure ! Nous avons donc mis en place une campagne de communication auprès de l’éducation nationale et des jeunes avec qui il faut savoir parler le même langage pour adresser ce message. C’est ce que l’on peut voir notamment, dans une série de clips tournés avec John Rachid.

Pour ma part, je préfère parler d’organisation professionnelle dont l’action est apolitique et ouverte à tous les entrepreneurs, quels que soient leurs idées ou courants de pensée.

De plus, nous avons fait mettre en place le dispositif de suramortissement. C’est l’organisation professionnelle qui s’est battue pour faciliter les investissements dans les entreprises. Cette mesure a permis aux entreprises d’obtenir un suramortissement de 40 % réparti sur la durée du bien d’utilisation. Elle devrait être en vigueur jusqu’à la fin de 2017. Suite en page 48

L’œuvre du Symop est de réunir les acteurs de la branche industrie, pour porter un message global 43

PARTNERS-INDUSTRIE


SOLEMS La croissance par l’innovation Décidément, une belle histoire que celle de la société SOLEMS… ou lorsqu’une équipe de scientifiques se réunit autour d’un matériau essentiel : le silicium amorphe, avec pour objectif de le transformer en cellules solaires.

Start up avant l’heure, 100 % française grâce à son dynamisme et à son souci d’originalité, Solems se trouve être aujourd’hui un acteur important dans le secteur du photovoltaique avec (en plus de son acquis) des produits plus spécifiques tels que les cellules de détection, les détecteurs de rayonnement, des couches d’oxydes transparents conducteurs etc., et ce afin de s’attaquer à un marché prometteur tout en satisfaisant les attentes des professionnels du monde de l’électronique et de l’électricité.

Tout commence en 1981 lorsqu’un académicien des sciences (ex-directeur de recherche à l’école polytechnique) du nom de Ionel Solomon décide de créer avec quelques collègues et un modeste partenaire industriel une entreprise orientée vers la recherche et la production de nouvelles cellules solaires. De brevet en brevet et fort de l’appui de noms tels que Saint-Gobain, Total, Crédit agricole, voire même une participation germanique, Solems s’efforce de maintenir le cap avec pour leitmotiv : Innovation et professionnalisme.


1993 : L’actionnariat est repris en main par un groupe atypique qui comprend 6 salariés motivés de la première heure et pour le moins combatifs, et l’on assiste à un véritable jeu de promotions express : d’ingénieur, Anne Labouret, devient directrice commerciale, le directeur technique Jacques Méot se retrouve p.d.g, changement de casquette également pour Jean-Yves Malet, Danièle Dupuy etc., et au final, chacun dans son nouveau rôle s’emploie à donner le meilleur de lui- même. Coup de pouce du destin, le groupe Schneider, séduit par les capacités et le professionnalisme de la jeune équipe s‘affiche comme l’un de ses principaux clients. Résultat : l’entreprise franchit, en 2003, la barre du million d’euros de chiffre d’affaires. Solems dont l’activité se situe “entre l’industrie lourde et le laboratoire” s’est donné pour mission de respecter et faire respecter l’environnement au moyen de solutions photovoltaïques en évaluant les paramètres de cet environnement, de réduire la maintenance tout en permettant à ses clients de disposer de produits totalement autonomes en énergie. Solems s’attache à développer l’énergie solaire sur mesure et la détection de la lumière, et n’a de cesse d’innover dans la fabrication de cellules photovoltaïques et photodétecteurs basés sur la conversion de la lumière en électricité. Particularités de ces cellules amorphes: la miniaturisation et la sensibilité aux faibles lumières : Elles pourront alimenter montres, calculatrices, appareils de mesure, panneaux d’autoroute, volets roulants pour baies vitrées ou pour piscines, appareils de météorologie... Signalons au passage que la solution autonome solaire élimine les raccordements électriques coûteux et disgracieux. Grâce à la sensibilité particulière du silicium amorphe aux faibles lumières, la cellule solaire Solems avec son caractère “indoor” apportera une énergie constante et pourra améliorer l’autonomie d’objets conçus à basse consommation.

L’une des clés du succès de Solems réside dans sa réactivité (production très flexible, délais très courts) et dans sa faculté de s’adapter aux besoins et aux produits du client dans un souci constant de la qualité. La sous-traitance peut être de rigueur dans le cas par exemple de la réalisation de cartes électroniques. Ajoutons aux compétences de Solems le statut d’expert, de concepteur et producteur en solaire moyen format et une maîtrise reconnue de la science des matériaux. Solems réalise une pré-étude pour accompagner chaque solarisation de produit. Le choix de partenaires tels que l’école polytechnique, l’Institut National de l’Energie Solaire (INES) représente également un atout. L’on compte parmi les clients de Solems environ 70 % d’entreprises françaises et 30 % à l’export (dont 20 % en Europe). Au vu d’un parcours exemplaire et de résultats aussi gratifiants, l’on pourrait penser que les acteurs Solems considèrent avoir atteint leur objectif... mais il n’en est rien ! C’est avec fougue et volubilité que Anne Labouret pourra vous entretenir des projets à venir: Programmes visant à promouvoir les énergies propres, dont le programme européen Enso (Energy for Smart Objects), visant à développer des ‘’microsystèmes autonomes’’ et auquel Solems participe via la réalisation de cellules solaires ultra-minces compatibles avec des produits courbes, le tout avec l’assentiment et l’aide financière de la commission européenne.

Pour finir, en évoquant la tonique société Solems, l’on ne peut que penser ”ENERGIE’’…

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Fiche Signalétique

SOLEMS SA

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Énergie solaire embarquée. COORDONNÉES : 3, rue Léon-Blum • Code postal : 91120 • Ville : Palaiseau • Pays : FRANCE Tél. : +33 (0)1 69 194 340 • Fax : +33 (0)1 60 133 743 SITE INTERNET : www.solems.com • E-MAIL : info@solems.com CONTACTS : PDG : M. Jacques MEOT • Sales Manager : Mme Anne Labouret. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 700 k€ • Nombre de salariés : 8 • Export : 30 % • Code NAF : 2611Z ACTIVITÉS : Conception et production de cellules et petits modules photovoltaïques • Calculs photovoltaïques • Solutions complètes avec batterie et régulateur • Détecteurs de lumière. MARCHÉS CLIENTS : Motorisation domestique • Environnement • Sécurité et télécommunications • Objets autonomes • Education • Arts et décoration. PAYS D’EXPORTATION : Europe : Suède • Slovénie • Italie • Suisse • Allemagne • Pays-Bas • Belgique • UK • Espagne • Pologne • Afrique : Maroc • Tunisie • Amérique du Nord : Canada • États-Unis • Amérique Latine : Brésil • Asie : Chine • Malaisie • Inde. (1) Société atypique du secteur du photovoltaïque, SOLEMS est née en 1981 d’une alliance entre quelques chercheurs de Polytechnique et un entre-

preneur audacieux. Aujourd’hui, c’est une PME française, indépendante depuis 20 ans, et qui ne connaît pas la crise !

• Spécialiste du solaire basse puissance Et pourtant, c’est bien en France que SOLEMS conçoit, produit et commercialise ses cellules solaires, ses modules basse puissance et ses détecteurs à base de silicium en couche mince. Son domaine de prédilection : les solutions solaires de 0 à 50W pour des équipements autonomes destinés à la météorologie, la signalisation routière, la motorisation de volets, la sécurité des réseaux ERDF… • Rendre les équipements autonomes A l’heure où chacun déplore les difficultés du marché du photovoltaïque en France, SOLEMS poursuit son activité sans être affectée. Car elle a résolument opté pour la différence, les produits spéciaux et l’accompagnement de ses clients. Contrairement au solaire raccordé au réseau qui repose essentiellement sur le tarif de rachat, le photovoltaïque autonome répond à d’autres exigences : une conception rigoureuse (pas d’autres sources d’énergie la plupart du temps), une adaptation aux produits alimentés, une gestion intelligente du stockage, une fiabilité sans faille et un coût optimisé. SOLEMS apporte des solutions performantes pour assurer l’autonomie des produits basse consommation, hors réseau et exposés à la lumière. Notre métier est de considérer un besoin en énergie autonome et de le transformer, avec le client, en une solution qui s’intègre à son produit. Nous accompagnons ce développement dès l’optimisation de la consommation, en bureau d’études, et allons jusqu’à la fourniture de la solution d’énergie solaire adaptée : cellule ou panneau, batterie, régulation de charge. Notre production de cellules et de modules photovoltaïques est très flexible. Nous fabriquons des panneaux de tous voltages et de toutes dimensions jusqu’à 30 x 30 cm. Nous pouvons ainsi nous adapter mécaniquement et électriquement aux exigences du produit à alimenter. De plus notre technologie silicium amorphe est particulièrement performante par temps couvert et sous lumière artificielle. Les climats tempérés, les expositions défavorables, et même l’utilisation à l’intérieur d’un bâtiment sont possibles avec nos produits. Notre bureau d’études dispose d’outils pour prévoir les performances des panneaux et simuler leur comportement sur le terrain. En ce qui concerne la relation client, nos mots d’ordre sont réactivité et service : 48 h maximum pour un conseil, un diagnostic ou un dimensionnement... c’est possible. La plupart des producteurs se sont engouffrés sur le marché de la puissance avec des panneaux de 200 W et plus. Nous avons pris le chemin inverse. Les faibles puissances, les produits spéciaux, avec des prix nécessairement un peu plus élevés, mais compatibles avec notre marché. On ne vend pas des kWh ou des €/W mais de l’autonomie durable et sans maintenance. Dans le cas des bornes d’appel sur autoroutes, la solution solaire s’est imposée grâce à un retour sur investissement de 3 ans seulement. Dans le domaine des très petites cellules, la concurrence est plus rude. Mais nous faisons valoir avec succès, le service, nos produits sur mesure, et leur performance dans les conditions de très faibles éclairements. • (1) Source : Actu-Environnement.



Plus les entreprises françaises s’équipent, plus elles sont performantes et gagnent en rentabilité.

ECHOS-INDUSTRIE :

Justement, parlons-en !

C’est donc une disposition qui impacte l’emploi par ricochet, en le favorisant. Finalement, elle aura bénéficié à tous les acteurs industriels, qu’ils aient été adhérents ou pas. C’est d’ailleurs un peu dommage qu’ils n’aient pas participé à porter le message de la profession au travers du Symop. ECHOS-INDUSTRIE : Comment expliquez-vous que certaines entreprises ne soient pas adhérentes ? Monsieur Jean Tournoux : Tout d’abord, adhérer à une organisation professionelle

Monsieur Jean Tournoux : Le Symop a divers services internes qui peuvent tous, à un moment où l’autre de l’entreprise, être utiles à l’adhérent. Nous avons notamment un service achat, un service juridique, un service des relations internationales… L’intérêt pour une entreprise d’adhérer va être de bénéficier d’outils lui permettant de comprendre le marché. C’est aussi un lieu de rencontre des concurrents, de conception des stratégies de développement, basées sur les expériences communes.

est un projet d’entreprise qui nécessite une réflexion de base, à savoir quels outils l’entreprise veut utiliser du syndicat ; où veut-elle aller… En pratique, je pense que les entreprises ne sont pas adhérentes principalement par manque de connaissance de ce que nous apportons aussi à l’individuel.

Les entreprises qui travaillent dans le secteur industriel ont 60 % de leur chiffre d’affaires qui se réalise à l’export et certaines 80 %. C’est dire que les possibilités de développement sont énormes et qu’il ne faut pas craindre de rencontrer ses concurrents au sein du Symop.


Au contraire, c’est une occasion en or d’avancer. D’ailleurs, en tant qu’organisation professionnelle, nous avons plus de facilités pour soutenir nos adhérents dans leur politique de conquête de l’export. De fait, la cotisation de base comprise entre 2000 et 6000 € selon la dimension de l’entreprise est vite amortie ! Nous prenons contact avec les ambassadeurs de pays où les acteurs industriels français adhérents pensent pouvoir prospérer. Nous organisons des meetings avec les interlocuteurs locaux indispensables. Le Symop c’est donc bénéficier d’une porte ouverte sur un réseau qu’il paraît difficile de réaliser à l’individuel. De plus et ceci n’est pas négligeable, nous fournissons du conseil juridique auprès de nos adhérents et les soutenons en cas de problématique d’impayés de leurs clients. En résumé, adhérer au Symop c’est intégrer un réseau, bénéficier de conseil et d’accompagnement et s’ouvrir à de nouvelles pers pectives de

développement, de réflexion stratégique… C’est aussi et surtout participer au développement de l’Industrie française. En d’autre termes, c’est œuvrer à la participation d’un projet global en faveur de l’Industrie, valorisé à l’individuel…

DIRECTION GÉNÉRALE Délégué général : JEAN TOURNOUX j.tournoux@symop.com Tél. 01 47 17 63 85 • Fax : 01 47 17 67 25 Assistante : KARINE LANOIS k.lanois@symop.com Tél. 01 47 17 67 20 • Fax : 01 47 17 67 25

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Oxymetal : La différenciation

par le savoir-faire.

Depuis 30 ans, le groupe Oxymetal se place en position de leader de la découpe industrielle. Avec pas moins de dix sites en France, 350 salariés, le groupe transforme 35 000 tonnes d’acier par an. Un leadership acquis grâce à un développement continu de son savoir-faire, gardé sous haute confidentialité au sein des entreprises du groupe et du nouveau

Redéfinir chaque jour “l’état de l’art”

centre de formation interne,

Le secteur de l’acier a connu beaucoup de périodes compliquées, notamment avec une surproduction chinoise récente ayant impacté en 2015 le cours de l’acier. La réponse du groupe Oxymetal aux problématiques de compétitivité des prix face à des pratiques de dumping a été efficace et simple. Pour Philippe Chédru, il ne s’agit pas seulement de se battre sur le terrain des prix, même si le fait d’être un gros consommateur d’acier permet à Oxymetal d’avoir de bons contrats cadres avec ses fournisseurs.

Oxymetal Excellence, créé pour plus de performance. Echos-Industrie s’est entretenu avec Philippe Chédru, dirigeant.


Ces derniers permettent de juguler les variations des coûts de l’acier et de faire la différence par rapport à la concurrence. Ceci étant, c’est la performance qui est mise en avant chez Oxymetal. “Faire de la découpe simple laser est accessible à toute société positionnée sur ce secteur. Oxymetal offre des prestations spécialisées à haute valeur ajoutée, avec une technique de précision qui fait sa spécificité. Quand on est capable de découper des tôles magnétiques pour des alternateurs de centrale électrique, cela signifie que l’on a un niveau de maîtrise du process très élevé et qui ne correspond pas aux standards du marché. Tout le monde ne peut pas se positionner en concurrent sur des secteurs hyper pointus. Nous sommes capables d’offrir des prestations de découpe laser, de pliage, d’usinage, de soudure, de traitement de surface, toute sorte d’opérations de parachèvement. Notre action en ce sens s’inscrit dans des labels qualité avec diverses certifications telles la norme EN 9100, ou encore beaucoup de certifications incluses dans le registre de la certification COFRED. Un travail de haute précision que nous gardons en valeur ajoutée. Nous ne nous contentons pas de ce savoirfaire et de notre réputation acquise au fil des trente dernières années. Nous sommes sans cesse en train d’innover, de remettre en question nos pratiques et l’état de l’art que nous poussons toujours de l’avant. Nous voulons impulser et avoir toujours une longueur d’avance. D’où la création de notre centre de formation, Oxymetal Excellence en 2016, qui nous permet de former à ce savoir-faire complet et unique, sur mesure, nos nouvelles recrues et nos salariés, sans aucune déperdition des informations.”

Précision et rigueur : la reconnaissance d’une compétence à l’international Chez Oxymetal, la recherche de la compétitivité passe donc par un développement accru de ses compétences, une amélioration continue du savoir-faire via la formation et les investissements. Ainsi, Philippe Chédru précise qu’aujourd’hui “Oxymetal est capable de découper des pièces dans des industries très pointues comme l’énergie. Nous avons des pièces qui vont sur des alternateurs de centrale électrique, d’autres pièces qui font plusieurs mètres avec certaines tolérances qui sont à plus ou moins 25 microns.

Toute cette précision et la diversité des secteurs adressés nous ont permis de nous positionner sur un marché mondial, ce qui est aussi la reconnaissance de notre savoirfaire, par-delà les certifications.” L’export représente environ 15 % du chiffre d’affaires du groupe, lequel exporte vers des pays comme les États-Unis, le Canada, l’Allemagne...

Dans un avenir proche, le groupe va continuer ses efforts de déploiement à l’international outre une politique de développement des grands comptes, à laquelle est particulièrement aguerri Philippe Chédru, en tant qu’ancien dirigeant dans le monde de l’automobile. “Nous avons lancé une politique de développement commercial des grands comptes,en leur apportant les réponses industrielles qu’ils attendent.

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PARTNERS-INDUSTRIE


A présent, nous allons tendre vers une stratégie d’optimisation de nos capacités en utilisant mieux nos ressources internes et notre organisation. Tout d’abord, nous investissons tous les ans pas moins de trois millions d’euros à cette fin. Ensuite, nous avons créé plus de contacts entre les dix sites de France, de façon à répondre aux besoins clients 24 h/24 et 7 j/7. Cette réorganisation de notre activité nous distingue très franchement de nos concurrents qui n’ont pas les mêmes capacités que nous.” Ainsi, Oxymetal s’impose comme un des créateurs de l’état de l’art dans l’univers de la découpe industrielle, un partenaire innovant et fiable, incontournable en France et dans le monde.

Fiche Signalétique

OXYMETAL ACTIVITÉ PRINCIPALE : DÉCOUPE INDUSTRIELLE. COORDONNÉES : 13, rue Jean-Paul Alaux • Code postal : 33072 • Ville : Bordeaux Cedex • Pays : FRANCE • Tél. société : +33 5 57 35 89 30 Site Internet : www.oxymetal.com • E-MAIL : info@oxymetal.com CONTACTS : PDG : M. Philippe Chédru.

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 55 M€ • Nombre de salariés : 350 • % Export : 15 • Code NAF : 2550 B ACTIVITÉS : Production de pièces à partir de plaques et tôles • Découpe • Usinage • Pliage • Soudure. CAPACITÉS DE PRODUCTION : 75 M€. Le groupe OXYMETAL est le leader incontournable de la découpe industrielle en France : • 10 sites de production • 350 personnes à votre écoute • 55 M€ de CA • 3500 clients actifs • 35 000 T d’acier transformé par an • Sites certifiés ISO 9001 : 2008 • OXYMETAL Centre certifié EN9100 : 2009. PRINCIPAUX MARCHÉS CLIENTS : Équipements industriels (Manutention/Levage • Machines spéciales • Machines outils) • Machines agricoles • Militaire • Aéronautique • Énergie • Automobile PAYS D’EXPORTATION • Europe : Allemagne • Autriche • Suisse • Afrique : Tunisie • Amérique du Nord : États-Unis • Canada. OXYMETAL accompagne depuis 30 ans l’évolution du marché et propose à ses clients constructeurs ou grands donneurs d’ordre, un service complet : Revues techniques, offres de prix détaillées, audit process, livraison d’E.I. et PPAP, capabilité machines, plan de surveillance... dans une démarche professionnelle de qualité et de sécurité. Organisées autour de 10 sites, les équipes d’OXYMETAL assurent 24 h/24 et 7 j/7 la production de pièces de 0.01 à 400 mm d’épaisseur dans une grande variété de matériaux (acier, inox, alu, cuivre, laiton, plastique…). Nous mettons à votre service le plus important parc machines en France avec 25 lasers dont 1 laser deux-têtes destiné aux grandes séries, 2 lasers YAG, 2 lasers fibre, 15 oxycoupeuses, et de nombreux équipements de parachèvement. Notre savoir-faire en parachèvement (pliage, usinage, soudage, surfaçage, grenaillage…) nous permet de produire des pièces finies. Nos compétences ainsi que nos outils, nous permettent de vous garantir la maîtrise complète du processus, de l’approvisionnement de la matière première au contrôle final du produit.


10 rue de Chastillon 51011 CHALONS-EN-CHAMPAGNE Tél. : 03 26 69 33 40 • Fax :03 26 69 33 69 accueil@champagne-ardenne.cci.fr • www.champagne-ardenne.cci.fr Président : CRAVOISIER François Directeur Général : GENIN Corinne

CCI des Ardennes 18A avenue Georges-Corneau BP 389 08106 CHARLEVILLE-MEZIERES CEDEX Tél. : 03 24 56 62 62 • Fax : 03 24 56 62 22 cci@ardennes.cci.fr • www.ardennes.cci.fr

CCI de Reims et d’Epernay 5 rue des Marmouzets Hôtel Ponsardin CS 60025 51722 REIMS Tél. : 03 26 50 62 50 • Fax : 03 26 50 62 26 info@reims.cci.fr • www.reims.cci.fr

Président : SPIRE Géraud Directeur Général : LARCHER Jean-Luc

Président : PAGEAU Jean-Paul Directeur Général : WITTWER Philippe

CCI de Troyes et de l’Aube 1 boulevard Charles Baltet 10001 TROYES CEDEX Tél. : 03 25 43 70 00 • Fax : 03 25 43 70 43 accueil@troyes.cci.fr • www.troyes.cci.fr

CCI de la Haute-Marne 55 rue du Président Carnot BP 24 52115 SAINT-DIZIER CEDEX Tél. : 03 25 07 32 00 • Fax : 03 25 07 32 19 saint-dizier@haute-marne.cci.fr www.haute-marne.cci.fr

Président : LEMELLE Dominique Directeur Général : MARTINEZ Serge-Francois

Président : AUER Michel Directeur Général : HERGOTT Jean-Bernard

CCI de Chalons-en-Champagne, Vitry-leFrançois, Sainte-Ménéhould 2 rue de Chastillon CS 90533 51010 CHALONS-EN-CHAMPAGNE Tél. : 03 26 21 11 33 • Fax : 03 26 68 47 07 contact@chalonsenchampagne.cci.fr • www.chalonsenchampagne.cci.fr Président : GOBILLOT Michel Directeur Général : FRANCART Gabriel

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CAMSEP : “Le nettoyage, ce n’est pas une science, c’est de l’expérience” Jimmy Dacquin

LA DÉMOCRATISATION DU NETTOYAGE VERSION CAMSEP CAMSEP veut offrir des solutions de nettoyage simples et efficaces mais surtout accessibles. “Les clients potentiels ont des besoins de nettoyage. Quand ils ont une telle problématique, ils

sortent la pièce et la nettoie, parfois à la main ou de façon primaire, mais dès que le problème se pose en termes d’industrialisation du nettoyage, ils ne connaissent souvent pas la démarche à avoir, ce n’est pas leur métier de base, aspersion, immersion, nettoyage par ultrasons, autant de techniques souvent méconnues.


PROXIMITÉ ET OFFRE COMPLÈTE : CLÉS DE VOÛTE DU DÉVELOPPEMENT

Certains pensent qu’une machine de nettoyage a le prix d’une machine-outil et ils ne voient pas l’intérêt d’un tel investissement, ils sont méfiants. Camsep a délibérément axé son développement sur des produits accessibles, grâce à la simplification de la structure du nettoyage. Ce qui compte pour nous c’est que le résultat soit identique. De fait, nous arrivons à être bien moins chers que des fabricants allemands par exemple, avec autant d’efficacité.” Camsep procède à l’ingénierie des machines de nettoyage, les fabrique grâce à des partenaires européens, livre et forme ses clients. “L’accompagnement dans la durée du client est essentiel, nous confie Monsieur Dacquin. Si vous analysez dans les entreprises les problèmes de service après-vente, la plupart du temps c’est un problème d’utilisateur qui est à la base des pannes. Je veux éviter tout problème, et pour cela je m’investis personnellement dans la formation des clients, dans l’utilisation des machines que nous leur vendons.”

Avec un chiffre d’affaires estimé à environ 600 000 euros en 2016, le moins qu’on puisse dire c’est que Camsep a connu un lancement fulgurant. Son secret  ? Monsieur Dacquin nous le dévoile sans langue de bois, “J’ai fait en sorte d’agir différemment de la concurrence. Les constructeurs asiatiques ne sont pas chers mais ils ne sont pas inquiétants car la qualité est une notion essentielle dans le nettoyage surtout lorsqu’il s’agit d’investir pour des machines de production. Les clients ne veulent prendre aucun risque. De plus, j’ai décidé de faire une offre globale, c’est-à-dire que Camsep conçoit la machine sur mesure (c’est son cœur de métier) et contrairement à nos concurrents, elle ne renvoie pas vers un prestataire chimique pour son utilisation. Nous avons donc une offre mécanique et chimique et je pense que nous ne sommes pas très nombreux à le faire.” Par ailleurs, Camsep accompagne personnellement ses clients dans le choix de leurs solutions. “Nous réalisons des tests pour valider les résultats et les process de nettoyage, soit dans nos usines, ou notre laboratoire de HEM (59), ou directement chez nos clients, par le prêt de machine et test de produits.” De fait, cette approche terrain, pragmatique et humaine paie : l’entreprise est en pleine croissance - grâce à un business model solide (vente des machines et des consommables tout au long de la vie de la machine). Camsep dispose déjà d’un entrepôt de 500 m2 et entrevoit l’avenir en vert…

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CAMSEP : POUR UN NETTOYAGE VERT Les valeurs humaines de son créateur auront déteint sur la jeune entreprise dont la démarche environnementale est à soulever. “Les produits que nous proposons en détergents sont à 90 % biodégradables. C’est important d’avoir une démarche responsable pour les générations futures. Nous suivons et appliquons les normes européennes Reach.

EXPORT ET INNOVATION POUR ALLER DE L’AVANT Le bon rapport qualité-prix apporté par Camsep, séduit et sa notoriété commence déjà à franchir les barrières internationales, ce qui, loin d’effrayer son créateur, l’enthousiasme. “Je n’ai aucun problème à travailler à l’international. Il faut savoir aller là où le business est. Les gens parlent de la crise, mais je pense, qu’en fait, il faut sortir de ces discours pessimistes qui enlèvent l’énergie d’avancer. Crise ou pas crise, il y a du travail et il faut le faire de façon consciencieuse, suivre ses valeurs, rester proche des clients. Il ne faut pas non plus se mettre de limites. Nous avons eu des demandes au Maghreb et nous y avons répondu. De fait, l’export est en développement avec les pays francophones tels la Suisse, Benelux, le Maroc et l’Algérie.” Le dynamisme de Monsieur Dacquin est communicatif et contagieux, ce qui doit en partie expliquer le développement exponentiel de Camsep. Une société axée sur une croissance organisée et reposant sur des piliers solides via l’innovation. La société Camsep révèlera ses toutes nouvelles innovations lors de ses prochains salons : Un partenariat avec une start-up savoyarde DFD, permet à CAMSEP de proposer la machine du futur, proposant un nettoyage au CO 2 à l’état critique. Une découverte à faire très prochainement…

Fiche Signalétique

CAMSEP SAS

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Matériels de nettoyage et de traitement de surfaces. COORDONNÉES : 12, avenue Antoine-Pinay • Code postal : 59510 • Ville : HEM • Pays : FRANCE • Tél. : +33 3 20 82 49 16 SITE INTERNET : www.camsep.com • E-MAIL : contact@camsep.com CONTACT : PDG : M. DACQUIN. ACTIVITÉS : Ingéniérie et distribution de matériels de nettoyage industriels et de traitement de surface. PAYS D’EXPORTATION : Europe : France, Suisse, Benelux. CAMSEP SAS conçoit, distribue des matériels de nettoyage et de traitement de surfaces. CAMSEP vous propose une solution complète de nettoyage par une approche d’essaie et test dans leur laboratoire situé à Hem ou par le prêt de matériels directement sur site. UNITÉS DE PRODUCTION À L’ÉTRANGER • Europe : Italie • Espagne.


PARTNERS

À PARAÎTRE EN 2017 : SOUS-TRAITANCE INDUSTRIELLE SPÉCIAL MADE IN FRANCE RÉGION NORD-EST

les Partenaires de l’Industrie

GR GION AND N É R

ACAL : Une industrie au cœur de l’Europe

T • D-ES OR

• SPÉC IAL

Tableau de bord : Le Grand-Est en chiffres

Bourgogne-Frande-Comté : La région la plus industrielle de France

Région AlsaceChampagneArdenne-Lorraine : 3e région industrielle française

Région NordPas-de-CalaisPicardie : 4e région industrielle de France

LES ENTREPRISES RÉGIONALES DE L’ACIER ET DES MÉTAUX SPÉCIAL MADE IN FRANCE RÉGIONS : Nord-Pas-de-Calais - Picardie • Alsace-Lorraine • Champagne-Ardennes • Bourgogne-Franche-Comté


L’excellence du made

in france

AVEC


savoir-faire industriel et capacité d'innovation

L

e 26 avril 2016, la France a dévoilé la campagne “Créative Industry”, une initiative visant à promouvoir le savoir-faire et l’ingéniosité industrielle du pays. Créative Industry s’insère dans la campagne “Créative France”, un label soulignant le fort dynamisme de l’économie et de l’innovation dans des secteurs aussi variés que l’industrie, la technologie, la culture, la gastronomie, la science ou la santé. Les progrès de la France dans tous ces domaines révèlent une ambition commune, mais également la capacité à capitaliser sur le potentiel créatif et l’esprit entrepreneurial de sa population. Créative Industry aborde ce mouvement général selon un thème précis, à un moment clé dans la révolution technologique.

L’EXCELLENCE À LA FRANÇAISE Avec ses 263 milliards d’euros de richesses produites en 2015 - 13,8 % du PIB -, l’industrie est un des secteurs moteurs de l’économie française. Les produits industriels représentent plus des deux tiers des exportations mondiales de la France, soit 420 milliards d’euros, secteur agroalimentaire en tête. La stratégie à long terme de la France a permis de construire des pôles d’excellence capables de soutenir la concurrence internationale. Les exportations se concentrent sur les secteurs à forte valeur ajoutée. Le dynamisme dans le secteur des matériaux de transport (avec une hausse de 10,5 % des exportations), poussé par l’aéronautique et l’automobile, représente plus de la moitié de la croissance du marché des exportations françaises en 2015.

QUAND L’INDUSTRIE INTÈGRE DES SPÉCIFICITÉS FRANÇAISES Créative Industry célèbre un véritable tournant pour la France, à un moment où la nation joue sa réputation d’inventeurs et d’entrepreneurs, misant sur ses compétences et ses atouts remarquables, rejoignant pleinement l’ère du numérique, pour émerger à nouveau en tant que grande puissance industrielle mondiale. 59

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LE “MADE IN FRANCE” :

QUELS ENJEUX POUR LE CONSOMMATEUR ? Comme en témoignent de nombreuses études, une proportion grandissante de Français perçoit le “fabriqué en” comme un élément différenciant pour les produits de consommation courante.

Des esprits créatifs, une main-d’œuvre hautement qualifiée, des gestionnaires compétents, des entrepreneurs ambitieux. L’esprit d’entreprise résonne sur le territoire français, tandis que le système éducatif produit certains des meilleurs mathématiciens, ingénieurs et designers du monde. De l’aéronautique à la santé, ils incarnent l’excellence à la française : une approche originale, la capacité à évoluer, la sécurité du marché à l’exportation, des atouts pour l’étranger, et une position de chef de file.

Des motivations diverses Leur motivation pour cet achat “patriotique” revêt plusieurs dimensions : la sauvegarde de l’emploi et le soutien à l’économie nationale, la recherche de la qualité et de la sécurité d’usage, le respect des normes sociales, ou encore la minimisation de l’impact environnemental. D’autres éléments peuvent aussi intervenir dans l’acte d’achat quand le produit fait référence à un territoire particulier : le consommateur recherchera alors la proximité et le savoir-faire industriel attaché à un terroir. De manière générale, l’élan pour le “consommer moins mais mieux” s’étend à l’origine des produits. Le grand public est de mieux en mieux informé et se met en quête d’authenticité. À cet égard, les marques seules ne suffisent plus aujourd’hui à leur donner confiance. C’est pourquoi les professionnels français sont de plus en plus nombreux à faire figurer une mention d’origine sur leurs produits, la considérant comme un argument supplémentaire à faire valoir. Mais, paradoxalement, la multiplication de ces mentions figurant sur les biens ou leurs emballages peut induire une certaine défiance chez le consommateur, qui s’interroge sur leur fiabilité et ne sait pas distinguer celles qui relèvent de la simple allégation commerciale.

LE MARQUAGE D’ORIGINE “Fabriqué en France”,“Conçu en France”, “Confectionné à Limoges”... Les mentions valorisant l’origine se multiplient sur les produits et leurs emballages. Il est par ailleurs difficile d’échapper au débat public sur le Made in France, qui concentre l’attention des médias lorsque l’on évoque l’avenir industriel de notre pays. Mais que signifient exactement ces mentions, et quelles réalités économiques, sociales ou industrielles recouvrent-elles ? En tant que fabricant, qu’avez-vous le droit d’apposer sur vos produits ou vos supports de communication ? Comment vous inscrire dans une démarche de labellisation ? Autant de questions auxquelles nous tenterons d’apporter des éléments de réponse.


L’ORIGINE : UN CRITÈRE COMPLEXE Marquer l’origine d’un produit peut s’avérer contre-productif pour un fabricant, cette mention pouvant être accueillie avec plus ou moins de scepticisme par le consommateur. Même si le marquage d’origine est encadré, la notion de “fabriqué en” ou de “produit en” reste déclarative en France et en Europe. De plus, la complexité croissante des processus industriels rend difficile la détermination de l’origine d’un produit. Doit-on prendre en compte l’origine des matières premières (dont beaucoup, comme le coton, ne sont pas disponibles en France) ou seulement les étapes de fabrication? Ces dernières peuvent d’ailleurs ne pas toutes être réalisées sur le même lieu. Enfin, des activités immatérielles, comme la recherche et le développement, représentent une part importante de la valeur ajoutée d’un bien, et peuvent compter dans “l’origine nationale” d’un produit sans pour autant favoriser l’emploi industriel sur le territoire.

L’APPARITION DES LABELS Afin de contrebalancer la prolifération d’indications et de logos hétérogènes et parfois sans fondement rigoureux sur l’origine

des produits, des initiatives - souvent privées - ont vu le jour. Des organismes - en général des associations de professionnels - délivrent des labels aux entreprises désireuses de faire valoir l’origine française ou territoriale de leurs produits, sous réserve qu’elles respectent un cahier des charges précis. Ce cahier des charges est plus ou moins sélectif et peut faire l’objet de vérifications sur le terrain. Selon les cas, le label va s’appliquer à une gamme de produits ou à l’entreprise ellemême (dans ce dernier cas, le label ne garantit pas l’origine d’un produit, mais de tout ou partie de la production). Certains labels sont payants afin de dédommager le tiers qui réalise l’audit ou de financer l’entité émettrice.

Ù Ce qu’il faut retenir Si vous êtes fabricant ou distributeur et que vous produisez ou faites produire tout ou partie en France, la valorisation de l’origine par le marquage peut constituer un atout commercial différenciant vis-à-vis des consommateurs. Veillez néanmoins à respecter les réglementations, car si le marquage n’est pas obligatoire, il n’en est pas moins encadré.

Suite en page 66

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Groupe RGF :

l’exemplarité d’un succès construit sur mesure. Présentation de l’entreprise par Monsieur Joël Beraldin, PDG.

A ceux qui pensent que la chance ne sourit qu'à certains et qu'il est impossible de réussir en France, Joël BERALDIN en construisant le Groupe RGF vient contredire ces idées préconçues. Le Groupe RGF, c’est l’histoire extraordinaire d’un ouvrier aux origines modestes qui, la tête pleine de rêves, aura accompli l’impossible : partir de rien et arriver en 18 ans à la tête d’un groupe international de 120 personnes. Histoire d’une réussite Made in France, par un entrepreneur en phase avec son marché...


L’aventure ne s’arrête pas là. Je me suis fixé de nouveaux objectifs : je veux porter le groupe à un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros d’ici 5 ans. Si je n’ai pas de but, je n’avance pas. Le groupe RGF est l’essence de ma vie. C’est cela avoir la fibre industrielle. Vivre pour et avec sa société avant qu’elle ne naisse et tout faire pour la faire prospérer.”

LA CROISSANCE EXTERNE ET L’ÉCOUTE DU MARCHÉ POUR SECRET DE DÉVELOPPEMENT DE L’AMBITION POUR LEITMOTIV Ce n’est pas par hasard que le groupe RGF se sera construit autour de 5 filiales (Charvet, Plastic Alpes, Plastic Crisana, RGF Plastique, Jarrossay). Avec un chiffre d’affaires de 24 millions d’euros et 120 salariés, le Groupe RGF tient une place privilégiée dans le monde de la transformation des matières plastiques par injection, la réalisation de moules pour l’injection, le décolletage et l’usinage de pièces métalliques de précision. Pour Monsieur Joël Beraldin, le succès de son entreprise s’est construit, jour après jour à force de travail et de volonté. “Je me suis construit tout seul. Lorsque j'ai découvert le métier de l'injection plastique cela a été un véritable déclic. Je me suis ensuite formé via des cours du soir et sur le terrain. J'avais en tête de racheter une entreprise et de la développer. C’est à 35 ans que l’occasion s’est présentée à moi. J’ai repris la société René Guyperret et Fils (RGF) qui était une petite entreprise artisanale d’une personne. A cette époque, je m’étais fixé trois objectifs : arriver en15 ans à 8 millions d’euros de chiffre d’affaires avec 50 salariés. J’avais le modèle en tête de la dernière entreprise dans laquelle j’avais travaillé et c’était mon leitmotiv. En 18 ans, nous sommes arrivés bien audelà de mes espérances”.

C'est l'esprit d'entreprendre qui aura conduit Monsieur Beraldin à développer son entreprise à travers différentes croissances externes sur des métiers complémentaires. “Je suis à l'écoute de mes clients, et si le Groupe RGF intervient aujourd'hui dans différents métiers, c'est pour toujours mieux les satisfaire. Le Groupe est organisé autour de 3 pôles d'activité, l'injection des matières plastiques (notre métier principal) avec 4 sites de production représentant un parc de 70 presses à injecter allant de 20 à 500 T toutes robotisées, la réalisation de moule pour l'injection et un pôle de décolletage et usinage de pièces métalliques de précision équipé de 12 machines. Pour les clients qui le souhaite, nous avons aussi un site de production Low cost sur lequel nous réalisons de l'injection et de l'assemblage. Bien sûr, seuls les clients intéressés par cet assemblage low cost bénéficient de ce type d’assemblage. Ainsi, nous sommes en capacité de proposer une offre à la carte à notre clientèle qui est très vaste et très hétéroclite tant par la taille que par le secteur d'activité. Nous avons aussi la chance de ne pas avoir de dépendance client.

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Notre savoir-faire est aujourd'hui reconnu, ce qui nous permet d'agir en qualité de sous traitant pour des groupes de renommée mondiale. Le plan stratégique du groupe nous permet de viser un chiffre d'affaires de 30 M€ d'ici fin 2018.

LA QUALITÉ COMME MOTEUR DE CROISSANCE Ce développement exceptionnel du groupe est certes dû à une bonne stratégie d'entreprise mais également à la démarche qualitative et environnementale de l’entreprise qui sont aussi l’expression des valeurs personnelles de l’entreprise, reflet de son fondateur. “Nous sommes certifiés ISO 9001/2008 et ISO 14001. La démarche environnementale est essentielle pour moi de la même façon que la valorisation de l’entreprise par le respect des ressources humaines. J’attache un intérêt important à offrir un bon cadre de travail à mes salariés. Je suis un homme d'atelier et je n’oublie pas que les valeurs fondamentales de l’entreprise ce sont les salariés qui la représentent. D’où l’importance attachée tant au respect du client dans ses attentes qualités, que des travailleurs qui sont la force productive de l’entreprise et de l’environnement qui représente l’avenir de nos sociétés...” Le Groupe RGF s’est construit autour d’une stratégie de développement bien pensée et répondant particulièrement à l’évolution des besoins de la clientèle.

Fiche Signalétique

Groupe RGF Plastique

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Transformation des matières plastiques par injection, étude et réalisation de moules pour l’injection, décolletage et usinage de pièces métalliques de précision. COORDONNÉES : Adresse : Zone Industrielle du Curtillet • Code postal : 39170 • Ville : PRATZ • Pays : FRANCE Tél. société : +33(0)3 84 42 11 91 • Fax société : +33(0)3 84 42 20 29 SITE INTERNET : www. groupergf-plastique.com • E-MAIL : info@rgf-plastique.com CONTACTS : PDG : M. Joël BERALDIN INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. (HT) : 24 000 000 € • Nombre de salariés : 120 • % Export : 25 ACTIVITÉS : Transformation des matières plastiques et techno-polymères par injection • Étude et réalisation de moules pour l’injection • Décolletage et usinage de pièces métalliques de précisisons. CAPACITÉS DE PRODUCTION : 70 presses à injecter de 20 à 500 T de force de fermeture • 12 TOURS à décolleter • Atelier de mécanique moule intégré. Notre métier consiste à la mise en œuvre de matières plastiques par injection dans le but de réaliser des pièces sur plans et devis pour nos clients. Pour faire cela, nous réalisons également les moules qui permettent de faire l’njection de ces matières. Nous usinons également des pièces complexes de forme cylindrique par décolletage sur des tours automatiques équipés de différents axes auxiliaires. MARCHÉS CLIENTS • Tous types. PAYS OU ZONES D’EXPORTATION • Europe : 90 %. UNITÉ DE PRODUCTION À L’ÉTRANGER • Unité de production à ORADEA en Roumanie.


10, viaduc J.-F. -Kennedy • 54042 NANCY Tél. : 03 83 90 13 13 • Fax : 03 83 28 88 33 ccir@lorraine.cci.fr • www.lorraine.cci.fr Président : ARKER Paul Directeur Général : KLEIN Jean-Christophe

CCI de Meurthe-et-Moselle 53, rue Stanislas • 54042 NANCY Tél. : 03 83 85 54 54 • Fax : 03 83 85 54 50 cci@nancy.cci.fr • www.nancy.cci.fr

CCI des Vosges 10, rue Claude-Gelée • 88026 EPINAL Tél. : 03 29 33 88 88 • Fax : 03 29 64 01 88 cci@vosges.cci.fr • www.vosges.cci.fr

Président : PELISSIER François Directeur Général : FRANCOIS-STEININGER Philippe

Président : CLAUDEL Gérard Directeur Général : JACOBEE Sylvain

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LE MARQUAGE ET SON ENCADREMENT JURIDIQUE Faire figurer l’origine d’un produit est aujourd’hui une démarche facultative et volontaire dans les États membres de l’Union européenne, à l’exception de certains produits pour lesquels l’apposition d’un marquage est rendue obligatoire par des règlements sectoriels : viande bovine, fruits et légumes, poissons de mer et d’eau douce. Autrement dit, cette responsabilité incombe au fabricant ou à l’importateur. Néanmoins, si vous faites le choix d’apposer une mention “Made in France”, sachez que vous devrez respecter les règles d’origine non préférentielle appliquées à l’importation par la Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) et par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF)

sur le marché intérieur lors de la commercialisation. En d’autres termes, si vous faites valoir une mention d’origine France, il vous faut pouvoir la justifier. Les critères sont relativement techniques et dépendent de chaque type de bien. Le marquage d’origine est facultatif en France. Toutefois, si vos produits peuvent prétendre à un Made in France en application de la réglementation douanière européenne, vous pouvez apposer une mention valorisante évoquant une fabrication française (par exemple : “Fabriqué en France”, “Made in France”, “Produit français”). Dans le cas contraire, si vous portez une telle inscription et que celle-ci est de nature à apporter une confusion sur l’origine véritable du produit, vous vous trouvez dans l’illégalité et devez donc supprimer la mention ou apposer une mention corrective.


L’utilisation des labels Les règles d’origine non préférentielle des produits constituent le socle du Made in France. Dans ce cadre, la douane délivre des “renseignements contraignants sur l’origine” (RCO) permettant aux professionnels de certifier l’origine de leurs produits : www.douane.gouv.fr/articles/a10830-renseignement-contraignant-sur-l-origine-rco

UNE VISIBILITÉ ACCRUE Pour donner davantage de visibilité à leur démarche, certains professionnels ont souhaité développer des démarches de labellisation. Ces labels sont le plus souvent conçus et gérés par des associations de loi 1901, regroupant plusieurs professionnels adhérents. L’association est propriétaire d’une marque dont elle accorde l’usage à des entreprises candidates à une labellisation. En échange d’un coût d’adhésion et du respect des critères d’admission, l’entreprise dispose donc, pour un temps plus ou moins long, d’une mention reconnaissable qu’elle peut apposer sur ses produits. Parallèlement, l’entité émettrice joue le rôle de promoteur du label et soutient la démarche de ses adhérents auprès du grand public, des donneurs d’ordres, etc. Des variations peuvent exister autour de ce montage : l’entité émettrice n’est pas toujours une association, le statut juridique de la marque est plus ou moins ouvert et le coût d’adhésion dépend des conditions d’attribution du label. Les labels les plus sélectifs s’adossent à un cahier des charges qui fait l’objet de contrôles réguliers chez les labellisés. En effet, les critères d’adhésion sont parfois complexes à vérifier, car reposant sur une expertise métier - par exemple, quand il s’agit du nombre d’opérations de fabrication réalisées en France - ou sur des éléments comptables et financiers, comme la proportion de coût de revient ou de valeur ajoutée acquise en France.


JTD :

Histoire d’une entreprise à haute valeur humaine ajoutée. Entretien avec le PDG de l’entreprise, Monsieur Johann Thibaud.

D’ordinaire, les entreprises font parler d’elle pour leur croissance, leur chiffre d’affaires, leurs inventions. Et JTD n’échappe pas à la règle. Certes, l’entreprise de 30 salariés offre de belles perspectives de croissance avec un chiffre d’affaires de plus de 3 millions d’euros et une excellente réputation acquise dans le domaine du décolletage depuis plus de 25 ans. Mais ce qui fait vraiment la différence de JTD par rapport à ses concurrents c’est sa dimension humaine et son sens du service. Des atouts et des valeurs sociétales transmises au sein de la famille qui se distingue tout spécialement par son ingéniosité, son sens de l’anticipation, et le respect de ses clients. Zoom sur une expérience sociétale familiale hors du commun...


Du métier d’ouvrier à la profession de créateur d’entreprise. Johann Thibaud, à la tête de l’entreprise familiale qu’il a rachetée en 2012, ne manque pas de fierté lorsqu’il évoque le parcours atypique et extraordinaire de son père. Ce dernier, entré comme simple ouvrier au début des années 1970 au sein du groupe Legris aura gravi tous les échelons et occupé divers postes fonctionnels dans l’entreprise avant d’atteindre celui de directeur pour finalement se voir proposer le rachat de l’entreprise en 1989. JTD, née du pari audacieux d’un autodidacte diplômé d’un CAP de mécanique et formé seul sur “le tas” n’aura eu de cesse d’évoluer et de se moderniser pour satisfaire les attentes des clients. Arrivé dans l’entreprise en 2004 en qualité de salarié, après de brillantes études économiques menées à cheval entre la France et l’Allemagne, Johann Thibaud a su trouver ses marques. Formé immédiatement à la technique du décolletage pendant la première année, il reprend l’entreprise familiale en 2012 et assure depuis sa direction avec le même sens de l’anticipation, du modernisme et surtout d’humanité que son père.

Les valeurs sociétales de l’entreprise : un héritage familial. Chez JTD, le respect d’autrui est le ciment d’une relation encrée dans le long terme : relation avec les membres du personnel mais aussi relation avec la clientèle. “Chez JTD, la qualité est le fer de lance du développement de l’entreprise. Je suis convaincu que cette qualité passe par la formation du personnel, son implication et information dans les décisions de la société. C’est pourquoi, alors que la loi prévoit une obligation de formation de 1 % de la masse salariale chaque année, nous formons tous les ans 5 % de la masse salariale. De plus, bien qu’il n’y ait pas de comité d’entreprise, nous impliquons les salariés dans des discussions collectives qui se tiennent régulièrement une fois par mois au moins. Pour moi, il n’est pas question de surprendre les salariés mais bien de les guider vers de la mobilité interne, vers le dynamisme et le changement.

Notre société doit être capable de réagir aux besoins du marché et c’est en associant mon équipe aux décisions stratégiques prises que nous pouvons aller de l’avant...”

Modernisme, dynamisme et réactivité à l’européenne. Pour Johann Thibaud, l’entreprise française qui se veut performante se doit de jouer le jeu avec les règles du marché. Or, celui-ci a changé avec le temps et la mondialisation. “Nous nous devons d’être flexibles, réactifs, mais surtout de prendre une longueur d’avance sur nos concurrents. C’est pourquoi, nous sommes sans cesse en train de chercher de nouveaux secteurs à conquérir. Pour l’instant, nous sommes principalement spécialisés dans le domaine de l’automobile, le domaine médical et celui de l’industrie. Pour ce qui concerne le domaine médical, il faut bien comprendre que les pièces que nous fabriquons ont vocation à être intégrées dans le corps humain et nous ne laissons aucune place au hasard. La qualité est le leitmotiv de nos équipes qui sont responsabilisées sur un projet. Nous avons un système de certification, contrôle, suivi des fournisseurs et tous nos produits sont fabriqués dans une optique de protection de l’environnement et de qualité.”

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Numérisation et export : moteurs de développement de l’entreprise. Depuis 2015, JTD a entamé sa mutation digitale pour devenir une entreprise 4.0. En 1 an, Johann Thibaud a initié des projets d’envergure pour moderniser son entreprise : “Pour moi, il fallait que j’anticipe la chute possible de notre activité, j’ai donc voulu gagner en productivité. J’ai compris qu’il fallait investir dans des machines numérisées toutes reliées en réseau avec un système informatique capable d’envoyer de l’information en temps réel. Cette information m’est envoyée, certes, mais elle est surtout destinée aux acteurs de terrain pour leur permettre d’ajuster au plus vite leurs actions et améliorer la production. Convaincre les partenaires financiers de se lancer dans ces gros investissements de modernisation de l’entreprise n’était pas évident puisque cela devait impacter le chiffre d’affaires avec une baisse de celui-ci pendant quelque temps. C’est ce qu’il s’est passé et conformément à mes prévisions, notre reprise s’est faite de façon croissante et constante avec un marché à l’export des plus développé comme depuis la création de l’entreprise. Aujourd’hui nous dépassons à nouveau les 3 200 000 euros de chiffre d’affaires et nous allons continuer nos déploiements à l’international, preuve que nos partenaires ont bien fait de nous faire confiance...”

Fiche Signalétique

JTD

ACTIVITÉ PRINCIPALE : DÉCOLLETAGE TECHNIQUE. COORDONNÉES : Adresse : 56, rue Colière • Code postal : 39570 • Ville : PERRIGNY • Pays : FRANCE Tél. société : +33(0) 384 241 356 • Fax société : +33(0) 384 241 022 SITE INTERNET : www.jtd.fr • E-MAIL : contact@jtd.fr CONTACTS : PDG : M. Johann THIBAUD • Project Manager : M. HIVAR. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 2 950 000 € • % Export : 30 • NAF : 2562A • Nombre de salariés : 200 ACTIVITÉS : Décolletage technique du diamètre 1 mm à 60 mm (acier, inox, aluminium, titane, laiton...). CAPACITÉS DE PRODUCTION : 22 tours à commandes numériques (1 multibroche 40 mm / 2 tours 4 mm / 2 tours 12 mm / 11 tours 20 mm / 2 tours 32 mm / 3 tours 45 mm / 1 tour 65 mm). 1 machine de dégraissage ultrasons et 1 machine de contrôle unitaire par caméras. JTD usine des pièces décolletées selon plans et spécifications clients. JTD est certifié ISO 9001 et ISO 13485 depuis de nombreuses années. Notre expertise dans la pièce technique et le micro décolletage font de JTD un partenaire apprécié de ses clients par sa capacité à les accompagner dans l’industrialisation de leurs composants. Nous avons initié un projet USINE 4.0 en 2015 pour numériser tous nos process et engager une démarche proactive vers l’usine communicante du futur. MARCHÉS CLIENTS • Industrie : 43 % • Automobile : 26 % • Médical : 15 % • Armement : 15 % • Luxe : 2 %. PAYS OU ZONES D’EXPORTATION • Europe : 30 %.


CONSEIL RÉGIONAL

En fonction depuis le 2015. Il est également Député de la 7e circonscription de Gironde Nuance politique : Parti Socialiste (PS)

Né le 16 février 1951 à Chazelles-sur-Lyon (Loire).

Monsieur Alain Rousset

Aquitaine : Hôtel de Région, 14, rue François-de-Sourdis, 33077 Bordeaux Cedex Tél. : 05 57 57 80 00 Fax : 05 57 57 02 47 http://www.aquitaine.fr

Limousin : Hôtel de Région, 27 boulevard de la Corderie, 87031 Limoges Cedex 1 Tél. : 05 55 45 19 00 Fax : 05 49 55 77 00 http://www.regionlimousin.fr

Poitou-Charentes : Hôtel de Région, 15 rue de l’Ancienne-Comédie, BP 575, 86021 Poitiers Cedex Tél. : 05 49 55 77 88 http://www.poitou-charentes.fr


LA

ROBOTIQUE RENFORCER LE FINANCEMENT DE LA FILIÈRE ROBOTIQUE Le fonds Robolution Capital réunit aujourd’hui 80 millions d’euros, 20 millions de plus que prévu, financés à parts égales entre le public (la BPI et le Fonds européen d’investissement) et le privé (AG2R-La Mondiale, Orange, EDF, Thalès et des actionnaires individuels comme Marc Simoncini, le fondateur de Meetic, et Bruno Bonnell). Il importe de mobiliser les entreprises pour qu’elles utilisent les fonds européens consacrés à la robotique, soit 700 millions d’euros sur 7 ans. Or, pour le moment, la France se fait distancer par les Anglais, les Allemands et les Scandinaves.


Les PME qui investissent en robotique industrielle, sur une amélioration des processus de production ou sur les technologies d’avenir entre le 1er octobre 2013 et le 31 décembre 2015 peuvent bénéficier, à ce titre, d’un amortissement exceptionnel sur 24 mois, applicable à compter de la mise en service de l’immobilisation. Ces investissements sont également éligibles au dispositif s’ils sont mis à disposition d’une autre entreprise. Il serait judicieux de pérenniser ce dispositif.

LES VERTUS DES ROBOTS : LES FAIRE MIEUX CONNAÎTRE Les pouvoirs publics et les entreprises pourraient faire en sorte de mieux faire connaître l’existence des nouvelles technologies de production, à commencer par les robots. Groupes de travail, conférences, voyages d’études pourraient s’avérer des outils simples mais efficaces à cet effet. Les pouvoirs publics, les entreprises et les instituts de recherche pourraient s’allier pour mener des programmes de recherche sur les avantages et inconvénients des nouvelles technologies de production, et s’attacher à diffuser dans l’opinion le résultat des études. Il reste difficile cependant de relier robotisation et taux d’emploi. Parmi les deux études qui s’y s’ont intéressées, l’une, du cabinet de consulting londonien Metra Martech (2012), s’attarde sur le cas particulier des industries automobiles allemande et japonaise qui “ont maintenu leur position de leader sur le marché” grâce à l’automatisation. L’autre, du cabinet parisien Erdyn (2012), invite à la prudence : “Aucun lien systématique ne saurai être fait entre l’usage d’un outil (ici le robot) et les impacts en termes d’emploi”. Tablant, en France, sur un potentiel de création d’emplois “de quelques milliers à quelques dizaines de milliers” à un horizon de cinq à dix ans, les analystes d’Erdyn n’évoquent pas la question des emplois supprimés. L’État s’est déjà engagé dans une telle politique à hauteur de 10 millions d’euros, afin de diffuser le goût de la robotique, mais pourrait aller plus loin.

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VISIO NERF

La vision de l’industrie du futur Entretien avec Monsieur Robert PDG.

Visio Nerf est une entreprise du futur qui puise sa force dans l’expérience acquise au fil de ces 25 dernières années. C’est aussi et surtout l’aventure d’un entrepreneur, Monsieur Pierre Robert, à l’écoute réelle de son entreprise. Un homme pour qui réussite ne peut que rimer avec synergie : synergie avec les ressources humaines associées pleinement aux projets et ambitions de l’entreprise ; synergie avec les clients et les intégrateurs impliqués dans les évolutions technologiques, pensées et réalisées pour répondre, sur mesure, à leurs besoins. Visio Nerf a une vision collective et futuriste de l’évolution de l’entreprise. Elle se positionne clairement en partenaire de réussite des compagnies qui auront compris que, seule la technologie, pourra les aider à évoluer. Zoom sur l’entreprise qui pourrait bien révolutionner votre façon de produire… VOIR LA PRODUCTIVITÉ AUTREMENT Visio Nerf est un acteur de l’industrie qui produit des systèmes de vision industrielle destinés à améliorer les performances des entreprises. Il intervient historiquement sur un marché, petit et sélectif, dans la vente de machines à mirer les œufs pour la détection des œufs fécondés - qui seront ensuite utilisés en laboratoire pharmaceutique pour la production de vaccins. Depuis son intervention sur ce marché, l’entreprise a acquis une renommée internationale, de sorte que, sans aucune démarche particulière, Visio Nerf a vu son carnet de commandes se remplir aux quatre coins du monde : États-Unis, Brésil, Canada, Chine, Hollande... “Notre reconnaissance mondiale en tant que leader sur ce marché nous a permis d’acquérir une solide expertise du développement à l’export,” précise Monsieur Robert. Ces expériences nous ont davantage consolidés sur nos réflexions de déploiement à l’international. A l’heure actuelle, l’export représente environ 30 % du chiffre d’affaires global. Cela devrait être amené à évoluer avec l’ouverture toute récente de notre filiale allemande’’.


La création de la filiale allemande intervient dans un contexte d’expansion de l’entreprise totalement en phase avec sa clientèle et les réalités du marché. Outre, le marché des machines à mirer, Visio Nerf, à la demande de l’un de ses gros clients, Bucher Vaslin - bien connu du milieu des viticulteurs pour sa production d’équipements destinés à ces derniers a créé, en co-développement, une machine de tri du raisin par vision optique. ‘‘L’évolution de l’entreprise s’est faite en suivant les nécessités pratiques de nos clients avec lesquels nous coopérons sur des données techniques. Dans l’exemple du client précité, nous avons mis en commun notre expertise et notre savoir-faire technologique en matière de vision optique et ces derniers ont coopéré sur la mise en œuvre de cette technologie appliquée à la leur. Ainsi, de cette synergie est née une solution très appréciée et utilisée dans le milieu viticole. Concrètement, les raisins passent sur un tapis à grande vitesse et le système de vision optique permet d’injecter de l’air comprimé à la sortie du convoyeur pour se débarrasser des éléments indésirables. Grâce à des technologies de ce type, la production est optimisée, mais surtout le client gagne en main-d’œuvre et en qualité des produits vendus. En France, malheureusement, on a un peu tendance à mal percevoir la robotisation des industries, en les pointant du doigt comme source de danger pour l’emploi. C’est tout l’inverse, car c’est la technologie qui va rendre plus performante les industries françaises et pérenniser leurs activités ! Il faut penser à sauver les entreprises qui elles, maintiennent les emplois. Toute la technologie que nous apportons est un outil de lutte complémentaire pour les entreprises touchées par la crise, par une concurrence importante et un besoin de satisfaction très élevé de leurs clients. Du coup, nous mettons à la disposition des fabricants de machines, notre savoir-faire dans la vision pour faire un tri permettant au client de compléter son offre. Nous avons, grâce à ce positionnement, de très gros clients tels Huber Métal.’’

Et de belles références, l’entreprise n’en manque pas, en particulier grâce à sa troisième offre de produits axée sur la vision 3D dont elle a une expertise forgée au cours des quinze dernières années. Ceci étant, pour Monsieur Robert, la date charnière de l’entreprise c’est l’année 2015, avec l’avènement du système de vision 3D poussé techniquement à la pointe de la technologie. Un virage essentiel pour l’entreprise et pour les futurs clients de Visio Nerf, pour lesquels le Cirrus 3D est tout simplement une révolution et une merveille technologique.

CIRRUS 3D : UNE RÉVOLUTION TECHNOLOGIQUE MADE IN VISIO NERF C’est une des plus grandes fiertés de l’entreprise que la mise au point d’un système de vision optique en 3D pour permettre le “dévracage” très utilisé dans certains secteurs tels l’automobile et la fonderie. Pour les profanes, le dévracage se fait via un robot piloté dans le but de prendre des pièces en vrac et de faire un tri de pièces dans un état chaotique ou aléatoire. C’est un système très utile dans le milieu de l’automobile. De fait, Fiat, Renault, Volkswagen sont quelques exemples de clients indirects pour lesquels la petite entreprise produit des systèmes Cirrus.

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‘‘Le Cirrus 3D intègre deux caméras haute résolution et un éclairage à led qui permet d’obtenir un nuage de points 3D. Ce nuage de points est ensuite analysé par le calculateur intégré par comparaison au fichier CAO des pièces à localiser ou à contrôler.”

Grâce à son usage générique, cette solution s’adresse à une clientèle variée, outre celle de l’automobile. Par exemple, dans les fonderies, elle contrôle la qualité des pièces brutes ou des noyaux en sable.

En effet, le Cirrus est pourvu d’un éclairage structuré à led et non de laser, ce qui élimine les problèmes de sécurité lié à l’emploi de lasers... Le côté inédit de notre solution c’est son caractère complet, intégré dans un seul boîtier.

En fait, ce qu’il faut retenir de Cirrus 3D, c’est que c’est une technologie qui concerne toutes les opérations sur des pièces dont le fichier CAO est disponible. C’est le fichier CAO qui va permettre au Cirrus de savoir comment reconnaître la pièce. Nous travaillons de concert avec les intégrateurs pour ces applications de dévracage : nous fournissons notre expertise de la vision, et eux, celle de leur secteur.’’

Notre produit permet à ses utilisateurs d’avoir une solution tout en un, qui ne nécessite aucun réglage du point de vue de la netteté, du calibrage, du diaphragme. Il est calibré en usine et livré prêt à l’emploi. Nous avons mis au point cette technologie pour réduire les coûts de la précédente utilisée jusqu’alors et qui nécessitait une connaissance produit telle que nous devions personnellement intervenir chez le client. De fait, nos possibilités d’exporter la 3D se limitaient géographiquement. Désormais, la question ne se pose plus car Cirrus 3D est une technologie devenue simple d’utilisation, rapide et précise, sans aucun équivalent sur le marché.

Fiche Signalétique

Cirrus 3D représente donc une avancée majeure dans l’industrie. Et pour ceux qui pourraient encore être sceptiques et qui nécessiteraient une preuve en images, Monsieur Robert les convie dans son entreprise ou lors des salons Motek en Allemagne et Industrie en France...

VISIO NERF

ACTIVITÉ PRINCIPALE : CONCEPTION ET FABRICATION DE SYSTÈMES DE VISION INDUSTRIELLE. COORDONNÉES : Rue des Artisans, ZA de La Caille • Code postal : 49340 • Ville : NUAILLE • Pays : FRANCE Tél. société (siège) : +33 2 41 30 00 10 • Fax société : +33 2 41 30 25 08 Site Internet : www.visionerf.com • E-MAIL : probert@visionerf.com • CONTACT : PDG : M. Pierre ROBERT INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 3 000 000 € • % Export : 30 • Code NAF : 3320C ACTIVITÉS : Systèmes de vision industrielle, principalement en 3 familles de produits : • Machines à mirer les œufs (détection des œufs fécondés, notamment pour les œufs embryonnés utilisés pour la production de vaccins) • Systèmes de vision pour tri optique haute cadence (fruits, végétaux, fruits de mer) • Cirrus 3D • Système de vision 3D tout intégré pour pilotage de robot ou contrôle qualité. CAPACITÉS DE PRODUCTION : La production des composants et pièces est sous-traitée • L’assemblage et la calibration sont réalisés chez nous. MARCHÉS CLIENTS : Aviculture : couvoirs et laboratoires pharmaceutiques du monde entier (Europe, Usa, Canada, Australie, Brésil, Corée du Sud, Taïwan, Egypte...) • Tri optique : Fabricants de machines spécialisés par secteur d’ctivités • Cirrus3D : constructeurs automobiles et sous-traitants • Forges et fonderies • Industrie générale. PAYS D’EXPORTATION : Europe : Espagne • Italie : Importateur exclusif • Allemagne : Filiale + intégrateurs robot • Asie : Corée du Sud : Distributeur des Cirrus 3D. 25 ans d’expérience en vision industrielle, des installations dans beaucoup de pays et d’industries. Fort potentiel de croissance grâce à sa nouvelle gamme de capteurs 3D Cirrus 3D, système de vision 3D complet tout en un (le calculateur et son logiciel sont intégrés dans le capteur - pas besoin de PC). + 20 % de CA en 2015 par rapport à 2014. Au moins + 20 % en 2016 par rapport à 2015. Le Cirrus 3D est probablement le meilleur système de vision 3D du monde pour le pilotage de robot pour applications de dévracage (prise de pièces en vrac dans une benne) : rapide, précis, économique, éprouvé, simple à intégrer.


L’IMPRESSION 3D ET LA ROBOTIQUE  : LES CONSÉQUENCES SOCIO-ÉCONOMIQUES

S

i l’impression 3D ne révolutionnera pas en profondeur toute l’industrie manufacturière, ce n’est qu’une des étapes technologiques de l’évolution de la numérisation des technologies de production, dans ce que certains appellent la troisième révolution industrielle : le laboratoire Bits and Atoms du MIT développe ainsi le concept de digital assembly, un processus de fabrication à partir d’unités de matériau, inspiré des Lego, et qui pourrait dépasser certaines limites de volume et de qualité de l’impression 3D. Au final, c’est plus l’impact que ces nouvelles technologies ont sur la société qui en fait des innovations importantes.


DÉMOCRATISATION DE LA PRODUCTION ET OBJETS CONNECTÉS Les nouveaux moyens de production qui se développent poursuivent la démocratisation de la production entamée par la révolution numérique. Chacun peut créer plus facilement de nouveaux produits grâce à ces techniques, qui diminuent les besoins d’investissements et le coût des risques. La vraie révolution ne consiste pas tant à acheter plus et à bénéficier d’un plus grand choix qu’à fabriquer des choses que d’autres pourraient consommer. Cette idée, déjà vraie pour les services numériques, s’applique progressivement au secteur de la production, grâce à l’apparition d’objets de plus en plus connectés et à l’intégration de la production dans le réseau par la numérisation des objets. Cette réappropriation des moyens de production est déjà visible dans le mouvement des “Makers” aux USA, dans l’existence de sites de partage de fichiers numériques comme Thingiverse, de fab labs qui mettent à disposition de la société des outils de création digitaux et de services d’impression à la demande comme Shapeways. Ces technologies provoquent une nouvelle déstabilisation des hiérarchies d’échelle ; “les avantages comparatifs des pays à bas salaires se trouveraient en effet réduits 32”. Elles pourraient ainsi créer une dynamique de relocalisation des moyens de production proche des lieux de consommation, les échanges se reportant sur les fichiers numériques.

LA MAIN-D’ŒUVRE OUVRIÈRE De la propagation de l’impression 3D peut aussi résulter une augmentation du nombre et de la qualification de la main-d’œuvre ouvrière, les cols bleus, au détriment des cols blancs dont les fonctions peuvent être davantage automatisées. La façon de consommer les objets courants les moins complexes sera modifiée par l’individualisation de la production : ils seront les premiers à être produits à domicile. Ainsi, il n’y aura plus de justification à leur production industrielle de masse. Elle remettra aussi en question l’utilité de certains intermédiaires


et espaces de stockage, dans la continuité de l’impact du numérique sur la grande distribution. “L’enjeu est moins l’accès aux produits qu’aux matières pour les fabriquer, ce qui raccourcit les circuits”.

L’ÉMERGENCE D’UNE NOUVELLE CLASSE D’ENTREPRENEURS De plus, si une partie de la production devient personnelle, cela entraîne sa démonétarisation, et cela remet en question certains aspects du système économique actuel, comme par exemple l’intérêt d’indicateurs comme le PIB.

Les nouvelles techniques de fabrication feront concurrence aux marchés de production de masse, qui sont des systèmes lourds et coûteux. La fabrication 3D, qui permet une personnalisation et une adaptation plus facile des objets, peut répondre aux besoins du marché de masse pour des niches de produits. Ainsi, sur des produits fabriqués en quantités relativement faibles et personnalisés, une nouvelle classe d’entrepreneurs, centrés sur la qualité du produit et son unicité, pourra émerger. L’objet n’est plus une “boîte noire” ; la simplification des moyens de production, via l’utilisation de logiciels de CAO compréhensibles, permet à l’individu non seulement d’apporter sa créativité au processus de production, mais aussi de mieux comprendre l’objet et de lui octroyer un sens nouveau en participant à sa production (phénomène qualifié d’“effet Ikea”). Cette évolution permet une alternative à l’obsolescence programmée, à la surconsommation et au gaspillage de certains produits. Les questions du recyclage et de la production des matériaux restent néanmoins en suspens.

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LA GLOBALITÉ D’UNE OFFRE EXPERTE. Après quinze années d’une expérience complète dans le milieu de la menuiserie industrielle, Monsieur Antony Leberre a décidé de répondre aux besoins du secteur en créant la société Axoning. Après un an d’existence, l’entreprise qui s’appuie sur un relationnel fort et une implication sans limite de son dirigeant, connaît une croissance prometteuse. Entretien avec Monsieur Antony Leberre, créateur de solutions sur mesure…


ÉCHOS-INDUSTRIE : Monsieur Leberre, qu’est-ce qui

fait qu’après 15 ans de salariat on quitte tout pour s’installer à son compte ?

Monsieur Antony Leberre : Je pense que devenir créateur d’entreprise ne se fait pas par hasard. Au fond de moi, avoir ma propre structure était un objectif. La création d’Axoning représente l’accomplissement de cette volonté d’entreprendre mais ausi s’est faite pour répondre à un besoin terrain. C’est une décision prise après des années d’exercice et de maturité dans la compréhension de l’environnement de la menuiserie industrielle. Les solutions aux problématiques de production du secteur étaient à mon sens inadéquates et insuffisantes. ÉCHOS-INDUSTRIE : Quelle est la différence

de votre offre ?

Monsieur Antony Leberre : L’activité d’Axoning se développe sur trois axes : l’apport de conseil et d’expertise qui s’accompagne d’une phase d’écoute, d’analyse et également de prestations chez nos clients, le négoce qui comprend la conception produit, la mise à disposition de notre réseau et la formation. Ces 3 pôles composent l’offre globale d’Axoning, ce qui permet d’accompagner nos clients de la phase projet jusqu’à la montée en capacité de leur outil de production. C’est d’ailleurs ce qui manque sur le marché. J’ai été méthodiste pour un grand nom de la menuiserie, ce qui me donne une compétence et une expertise dans la production. J’ai piloté un atelier pour lequel j’ai été acteur de premier plan dans sa montée en puissance et que j’ai porté à une centaine de personnes. Je suis donc aguerri également en termes de management opérationnel. Enfin, j’ai exercé en qualité d’agent commercial et cela a été un révélateur pour moi.

Axoning fait la passerelle entre ces deux réalités. Nous sommes donc aux côtés de nos clients, pour leur fournir de vraies solutions techniques adaptées à leurs besoins, que ce soit pour des projets innovants, de l’augmentation de rentabilité machine, d’amélioration qualité ou de TRS, de réduction de taux de panne, d’amélioration sécurité ou environnemental… Axoning poropose également de la fourniture d’outillage (acier, carbure, PCD) et de matériel ainsi que des formations qui permettront aux entreprises d’être plus autonomes et compétentes. Ces formations traitent des centres d’usinage et portent sur l’outillage pour la menuiserie. Par exemple, l’une d’entre elles s’intitule “S’approprier la technologie des outils coupants”. L’idée est de donner plus d’autonomie au client par rapport à l’approche d’un nouveau process de production. Le gros avantage de prodiguer ces formations, c’est d’instaurer un langage commun et d’augmenter le niveau de compétences des personnes qui donnent de la valeur au produit. A l’issue de la formation, nos relations sont encore plus proches, nous nous comprenons mieux et performons davantage. ÉCHOS-INDUSTRIE : Est-ce que votre activité a voca-

tion à s’exporter ?

Monsieur Antony Leberre : Oui, c’est possible, mais telle n’est pas la priorité. En effet, la structure est récente. Je préfère orienter la société dans le développement du marché français et dans la relation de proximité avec la clientèle, pour l’instant.

Cela m’a permis de déceler le décalage qui existait entre les besoins d’une production industrielle et l’offre du marché. 81

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ÉCHOS-INDUSTRIE : Qui sont vos clients ?

Monsieur Antony Leberre : Axoning s’adresse à des petites entreprises comme des grands groupes. Il y a déjà de belles références en clientèle. Millet, mon ancien employeur fait partie de celle-ci. Leur dénominateur commun étant la recherche d’une offre globale, par le biais d’une approche technique avant d’être commerciale et la création d’un véritable partenariat avec Axoning. Pour cela, je m’implique sans compter les heures et cela porte ses fruits. Au démarrage de la société, bien entendu un prévisionnel avait été réalisé. A ce jour, la société a un trimestre d’avance sur les résultats escomptés. ÉCHOS-INDUSTRIE : Comment voyez-vous le développement à venir

d’Axoning ?

Monsieur Antony Leberre : Continuer à offrir un service complet. Les projets à court terme sont de développer l’activité sur l’ensemble de la France par le biais du recrutement, développer notre gestion interne des stocks d’outils spécifiques client, ainsi que notre offre affûtage PCD et beaucoup d’autres encore qui sont à l’étude. Il y a également la mise en place de partenariats avec des entreprises qui font de la fabrication de machines spéciales pour la menuiserie, en travaillant de concert sur de nouveaux process et, bien entendu continuer de développer les activités de service et de conseil qui sont vraiment très appréciées de la clientèle…

Signalétique

AXONING

Fiche

ACTIVITÉ PRINCIPALE : PRESTATAIRE ET NÉGOCIANT EN USINAGE OUTILLAGE. COORDONNÉES : 11, rue du Docteur-Coignard • Code postal : 49300 • Ville : CHOLET • Pays : FRANCE • Tél. société : +33 9 70 71 67 80 • Fax : +33 9 70 71 67 81 SITE INTERNET : www.axoning.fr • E-MAIL : aleberre@axoning.fr CONTACTS : PDG : M. Anthony LEBERRE INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : Code NAF : 4614Z ACTIVITÉS : Conseil et expertise en usinage et outillage • Conception d’outillage et pièces techniques • Conseil et expertise sur les processus de fabrication (méthode) • Prestation de programmation, paramétrage, fiabilisation, augmentation de capacité sur centre DUBUS • Négoce en outillage et matériel • Formation en outillage et pilotage de centre d’usinage. AXONING est une jeune entreprise qui a pour ambition de fournir une solution globale sur tous les procédés impliquant de la coupe ou de l’usinage, aux industriels de la menuiserie. Cette offre comprend du conseil et de l’expertise en outillage, usinage et processus de fabrication, de la conception d’outillage et de pièces techniques, des prestations sur centre d’usinage, du négoce en outils coupant et matériel et de la formation. Notre force réside dans une approche technique et de résolution de problème pluridisciplinaire, avant d’être commerciale. Dans cette démarche, nous travaillons avec une vision process, produit, matériaux, outil, machine, et une objectivité dans l’analyse, ce qui nous permet ainsi de répondre à un très grand nombre d’exigences. MARCHÉS CLIENTS • Industriels de la menuiserie : Ouvertures • Fermetures • Travail de profilés • Agencement • Ameublement • Transformation du bois...


1, boulevard Marie-et-Pierre-Curie • Téléport 2 • 86962 FUTUROSCOPE Tél. : 05 49 60 97 60 • Fax : 05 49 60 97 70 l.decherisey@poitou-charentes.cci.fr • www.poitou-charentes.cci.fr Président : BRAUD Daniel Directeur Général : TARTAGLIONE Antoine

CCI de Cognac 23, rue du Port BP 70077 • 16103 COGNAC CEDEX Tél. : 05 45 36 32 32 • Fax : 05 45 36 32 28 contact@cognac.cci.fr • www.cognac.cci.fr Président : MAUMONT Claude Directeur Général : BELIN Patrick CCI d’Angoulême 27, place Bouillaud • 16021 ANGOULEME Tél. : 05 45 20 55 55 • Fax : 05 45 20 55 50 cci@angouleme.cci.fr • www.angouleme.cci.fr Président : VENTHENAT Alain Directeur Général : TARTAGLIONE Antoine

CCI de la Rochelle 21, chemin du Prieuré • 17024 LA ROCHELLE Tél. : 05 46 00 54 00 • Fax : 05 46 00 54 02 accueil@larochelle.cci.fr • www.larochelle.cci.fr Président : Butel Robert Directeur Général : HOUDOUIN Christophe CCI Deux-Sèvres 10, place du Temple • 79003 NIORT Tél. : 05 49 28 79 79 • Fax : 05 49 24 57 11 webmaster@cci79.com • www.cci79.com Président : DUTRUC Philippe Directeur Général : LEFEVRE Gérard

CCI de Toulouse 2, rue Alsace-Lorraine • 31002 TOULOUSE Tél. : 05 61 33 65 00 • Fax : 05 61 55 41 26 www.toulouse.cci.fr

CCI de Vienne 7, avenue du Tour-de-France • CHASSENEUIL • 86961 FUTUROSCOPE Tél. : 05 49 60 98 00 • Fax : 05 49 41 65 72 info@poitiers.cci.fr • www.poitiers.cci.fr

Président : DI CRESCENZO Alain Directeur Général : JOUVE Christian

Président : CHARTIER Philippe Directeur Général : Louzé Yves

CCI de Rochefort-sur-Mer et du Saintonge La Corderie Royale • 17306 ROCHEFORT-SUR-MER Tél. : 05 46 84 11 84 • Fax : 05 46 99 13 28 ccirs@rochefort.cci.fr • www.rochefort.cci.fr Président : DELAUNE Jean-Claude Directeur Général : BELIN Patrick

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PARTNERS-INDUSTRIE


L’empreinte d’un groupe européen à forte identité française. Le groupe Halbronn puise son dynamisme dans ses valeurs et sa farouche volonté de faire vivre Halbronn, quelles que soient les circonstances. L’histoire commence en 1891 avec la famille Halbronn alors productrice de machines spécialisées dans le domaine du bois. L’équipe dirigeante déportée et décimée en camps de concentration - les trois fils Halbronn périrent lors de la seconde guerre mondiale - l’entreprise risquait elle aussi de s’éteindre, à cette époque-là. C’était sans compter sur la volonté d’un membre de leur famille attaché à la continuation de l’œuvre de sa famille dans l’univers industriel, portant ainsi sa mémoire. Depuis cette reprise, la société Halbronn a beaucoup changé tant dans son activité que dans le type de clientèle. Celle-ci ayant changé de mains en 2008, l’entreprise continue de porter la mémoire de ses fondateurs et d’agir dans le sillage d’une famille dont les valeurs restent le fer de lance du développement du groupe Halbronn. De la petite entreprise familiale à un groupe à dimension européenne Lorsque l’entreprise renaît de ses cendres en 1948, elle fabrique et distribue des machines à bois mais rapidement son repreneur décide de changer de secteur d’activité pour

faire face à l’évolution des besoins. Halbronn se spécialise alors dans la fabrication de machines dans le secteur du métal et non du bois. L’activité d’enlèvement de copeaux se développe de façon considérable et le dirigeant d’Halbronn décide d’innover en important d’Asie une machine à commande numérique.


Le succès est fulgurant, l’approche avant gardiste, l’entreprise comprend qu’il y a un vrai marché de niche à creuser. Halbronn décide alors de s’implanter dans toute la France pour répondre aux besoins d’une clientèle devenue nationale et pas seulement locale. L’entreprise s’installe alors à Lyon, Paris, Nantes, et en Haute-Savoie à Marignier. L’implantation géographique représente une stratégie de développement bien pensée. En étant présente aux quatre coins cardinaux, Halbronn sait pouvoir agir en proximité avec ses clients. “Nous avons développé la société en fonction des tendances du marché. Quand les commandes numériques ont fait leur apparition, nous avons été les pionniers en la matière. Nous étions producteurs de machines. Aujourd’hui, notre activité est centrée sur le négoce des machines mais nous allons bien au-delà avec une offre globale et complète inédite en France. Notre choix de développement a tant et si bien répondu aux besoins des clients que la société connaît une croissance importante chaque année et a décidé d’exporter son modèle en créant un groupe européen.” De fait, forte de son rayonnement et de la fidélité de sa clientèle, Halbronn ouvre en 2012 une première filiale à Londres, fonctionnant sur le même principe que la maison mère située à Paris. C’est un succès. Puis en 2014 et 2015 s’ensuivent successivement l’ouverture des filiales belge et polonaise ; un déploiement européen décidé pour accroître davantage la compétitivité du groupe Halbronn. Pour autant, ce dernier garde sa forte identité culturelle et entrepreneuriale française...

Une exploitation à la française et au service des clients Monsieur David Bettan aime à porter haut et fort les valeurs et couleurs tricolores de l’entreprise dans laquelle il travaille depuis bientôt 10 ans en qualité de directeur administratif financier. “Nous sommes une entreprise française avec des capitaux français, une direction française et qui se bat pour le maintien du made in France malgré la mondialisation. Nous nous battons aussi pour l’emploi en France et tout particulièrement pour l’emploi des jeunes en France à qui on ne donne pas toujours leur chance. Chez Halbronn, les machines sont importées du Japon et de Corée car il n’y a plus de machines fabriquées en France. En revanche et ceci a toute son importance, nous adaptons les machines achetées à nos fournisseurs, aux besoins spécifiques de nos clients. Nous faisons donc du sur mesure. Nous nous positionnons grâce à notre bureau d’étude en conseiller.

Nous les aidons à choisir la meilleure machine pour atteindre leur objectif et cherchons les meilleurs solutions. Avec le temps, nous avons dû adapter notre gamme en fonction de notre clientèle et de l’évolution du marché. Face à l’agressivité de la concurence, nous avons décidé d’aller à contrecourant en

misant tout sur la qualité. Nous proposons une offre globale. Nous conseillons en prévente, puis nous concevons du sur mesure en bureau d’étude grâce à nos ingénieurs formés en interne dans nos propres centres de formations. Nous sommes les seuls à pouvoir offrir un tel service de formation et d’ailleurs nos centres de formation forment également nos clients à l’utilisation des machines qu’ils nous achètent. Toute notre activité est centrée sur la satisfaction client et la qualité. Nos machines ont atteint un tel degré de fiabilité que je crois pouvoir dire que nous sommes dans les rares sociétés à nous engager sur une intervention sur site, chez le client dans les 24 heures en cas de panne afin d’éviter que ce dernier soit gêné par un arrêt de production. C’est dire notre certitude de n’avoir que très peu de pannes sur nos machines ! Notre présence stratégique en France nous permet de répondre jour après jour aux besoins de nos clients.”

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A la question de ses perspectives de développement et de croissance, Monsieur David Bettan nous confie anticiper les prochains coups durs du secteur. “Dans notre milieu, il y a une crise tous les dix ans. Nous avons connu une crise en 2009 et on peut constater que quand crise il y a elle ne frappe pas tous les pays européens en même temps. Le fait d’être installés en Angleterre, Belgique et Pologne, nous permettra de mettre l’emphase sur les pays porteurs en cas de crise. Nous avons dupliqué notre modèle dans chacun de ces pays. Les salariés sont locaux, détenteurs d’un savoir-faire valorisé par un encouragement au travail. De fait, chez Halbronn il n’y a pas de turn over car les salariés savent combien la qualité de leur travail est appréciée et importante. D’ici la prochaine crise nous construisons, développons, pensons trésorerie et surtout renforcement de la relation avec nos clients et nos salariés. A l’instar de nos salariés, nos clients nous sont fidèles. Certains sont en portefeuille depuis 40 ans et même si notre gamme évolue nous la faisons toujours évoluer en considération de nos clients pour répondre sans cesse à leurs attentes. Pour l’heure, nous consolidons nos acquis et profitons d’une belle croissance.” Le groupe est en cours d’acquisition de la certification ISO 9001 et participe chaque année à divers salons tels le salon de l’Industrie en France ou encore de l’aéronautique en Angleterre ou en Pologne...

Fiche Signalétique

GROUPE HALBRONN

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Négoce de Machines-Outils. COORDONNÉES : ZI Lognes • Rue des Campanules • Code postal : 77437 • Ville : Marne-la-Vallée • Pays : FRANCE • Tél. : +33 1 64 62 88 88 SITE INTERNET : www.halbronn.com • E-MAIL : halbronn@halbronn.com • CONTACT : PDG : M. Bernard BETTAN. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : Nombre de salariés : > 50 MARCHÉS CLIENTS : Aéronautique • Automobile • Médical • Mécanique générale. PAYS D’EXPORTATION : Europe : Royaume-Uni • Belgique • Pologne • Croatie • Pologne • Afrique : Maroc • Tunisie. Depuis les années 1960, HALBRONN oriente son activité vers les Machines-outils pour le travail des métaux, avec 30 ans d’expérience en Commande Numérique. Partenaire des grands projets industriels, notre société fait partie des leaders dans la vente de Machines-outils à Commande Numérique en apportant une solution globale à la fois technique, économique et humaine aux problématiques de développement de l’Industrie. Notre expérience et nos compétences sont reconnues dans de nombreux secteurs industriels tels que l’automobile, l’aéronautique, le médical et les biens d’équipement. Partenaire des grands projets industriels avec plus de 5000 machines à commande numérique installées en Europe, Halbronn fait partie des leaders dans ce domaine d’activité en apportant une solution globale à la fois technique, économique et humaine aux problématiques de développement de l’industrie.


PARTNERS

À PARAÎTRE EN 2017 : SOUS-TRAITANCE INDUSTRIELLE SPÉCIAL MADE IN FRANCE RÉGION ÎLE-DE-FRANCE

les Partenaires de l’Industrie

N IL ÉGIO E-DE-FR R L

L’ÎLE-DE-FRANCE : Première région industrielle française

CE • AN

• SPÉ CIA

Tableau de bord : Le Grand Paris en chiffres

L’INDUSTRIE FRANCILIENNE : DEFIS ET ENJEUX

Industrie et innovation : Les chiffres clés de la région Île-de-France

L’île-de-France: Une région-Monde

SPÉCIAL MADE IN FRANCE RÉGIONS Paris • Seine-et-Marne • Essonne Hauts-de-Seine • Seine-Saint-Denis Val-de-Marne • Val-d’Oise


L’IMPRESSION 3D : UNE INNOVATION AUX RETOMBÉES MULTIPLES

L’impression 3D pourrait avoir des répercussions économiques et sociales majeures qui concernent à la fois les activités B2B et B2C, puisqu’il s’agit d’une technologie grand public. « L’impression 3D permet de disposer d’un chemin direct entre un objet dessiné et sa réalisation », explique Éric Carreel, fondateur de Sculpteo. La capacité à fabriquer facilement à domicile des objets de la vie courante revient à mettre en concurrence le consommateur et l’industriel. Ces phénomènes ont par le passé contribué à bouleverser considérablement des industries comme celle du développement photo (avec l’apparition du numérique et des imprimantes personnelles) ou du CD (avec l’échange entre pairs de fichiers musicaux par Internet). Ils s’appliqueront désormais aux objets en 3D. Davantage que remplacer une technologie, l’impression 3D apporte un niveau de service différent et justifie ainsi un coût supérieur.


UNE MANNE ÉCONOMIQUE Le marché de l’impression 3D est estimé aujourd’hui à 1,7 milliard de dollars de chiffre d’affaires. Les spécialistes estiment qu’une croissance à deux chiffres devrait se poursuivre jusqu’en 2015 10. Une trentaine d’acteurs se partagent le marché, dont les leaders sont Stratasys Ltd, 3D System Corporation et EOS. Si on ne compte aucun producteur d’imprimantes 3D en France, nous sommes en revanche bien placés pour fournir les composants chimiques nécessaires au processus d’impression couche à couche. Nées il y a une vingtaine d’années, les imprimantes 3D étaient alors très coûteuses (plus de 25 000 dollars) et réservées aux centres de R&D des grandes sociétés dont l’offre se concentrait sur des produits de haute qualité. L’aérospatial, l’automobile et les productions plastiques sont toujours les industries prépondérantes du secteur. Les fabricants d’imprimantes 3D ont ensuite cherché à cibler les PME en rendant leurs machines plus accessibles (de 10 000 à 3 000 dollars). L’industrie reste, à l’heure actuelle, le plus gros utilisateur de ces technologies, à la fois pour ses séries limitées et pour ses processus internes d’innovation. C’est d’ailleurs pour le même type d’usages que les agences de design et les architectes utilisent de plus en plus l’imprimante, notamment pour la réalisation de prototypes. Un nombre croissant de particuliers et de travailleurs indépendants s’équipent également, même si le phénomène reste encore marginal car il nécessite de maîtriser le logiciel de conception assistée par ordinateur qui pilote l’imprimante.

Les acteurs du secteur poursuivent leur effort de démocratisation : en 2011, les premiers modèles grand public apparaissent pour un prix variant entre 350 et 2 000 euros. Les ventes d’imprimantes personnelles ont affiché un taux de croissance record de 289 % en 201111. Si les particuliers ne désirent pas s’équiper, il leur est possible de s’appuyer sur des fab labs équipés, voire de faire appel à des services d’impression 3D. L’impression 3D se développe aujourd’hui dans les biens de consommation personnalisables (ou sur mesure) comme la joaillerie, les jouets, l’architecture ou la santé. Les domaines d’application sont nombreux et prometteurs.

SPÉCIFICITÉS DU MARCHÉ Une des spécificités du marché de l’impression 3D est la multiplicité des technologies utilisées. Chaque technologie permet une impression avec un certain type de matériau. Les imprimantes les plus simples impriment des objets en plastique, d’autres plus sophistiquées produisent des pièces en métal et en polymère. Il est également envisageable d’imprimer de la peau ou des tissus vivants (régénération de la peau en cas de brûlure), voire des armes à feu et même... des imprimantes 3D ! Les débouchés de l’impression 3D semblent quasiment illimités pour des objets mono-matériaux12. Si de nouvelles encres permettent à certaines imprimantes de fabriquer de petits composants électroniques 13, il n’est aujourd’hui pas envisageable qu’une imprimante 3D fabrique, par exemple, des processeurs de smartphone, alors que ceux-ci ne sont fabriqués que par deux usines dans le monde grâce à des investissements de plusieurs milliards de dollars.

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PARTNERS-INDUSTRIE


Monixo

Le génie de la maintenance prédictive. Entretien avec Monsieur Oufmane Seck, Directeur.

Monixo est une solution de maintenance connectée et prédictive permettant d'anticiper les pannes liées aux fonctionnement et à l'usage des actifs industriels. Commercialisée depuis 2015 par la startup du même nom, la solution creuse avec force et ambition son sillon dans un secteur de l'industrie résolument tourné vers sa 4e révolution. Des acteurs majeurs de l’industrie font d'ailleurs déjà confiance à Monixo afin de prévoir efficacement les défaillances de leurs équipements critiques et ainsi d’assurer la haute disponibilité de leurs moyens de production...


Une approche 360° de la maintenance prédictive

la startup lui a donné le nom d’approche CAP : Connect, Analyze and Predict (Connecter, Analyser et Prévoir).

Concevoir des capteurs intelligents et des algorithmes de prédiction des pannes, telle est l’activité principale de Monixo, startup francilienne créée en 2015 par un trio de jeunes entrepreneurs : Ousmane, Amady et Aby, tous diplômés de grandes écoles. ‘‘Nous avions un projet et avons commencé à y travailler dès la fin de l’année 2012. Chacun d’entre nous avait une histoire professionnelle différente, mais nous avions tous une forte culture relative à la maintenance industrielle. Nous savions qu’il y avait dans ce domaine des besoins importants que nos expertises complémentaires aideraient à résorber’’. Lauréate du concours Big Data pour la maintenance prédictive d’ERDF, la startup se positionne comme pionnière sur le marché de la maintenance prédictive au côté de géants de l’informatique et de l’électronique tels que IBM, Microsoft et Siemens, avec des avantages de taille : celle d’être une solution complète, clé en main, facile à installer (en moins de 15 minutes), non intrusive (aucune modification des installations existantes), capable d’inté-

La démocratisation de la maintenance prédictive au cœur de la stratégie

grer les capteurs existants, et cela, avec des coûts de déploiement faibles. Ces avantages ont permis à la jeune entreprise de convaincre de nombreuses PME manufacturières, mais aussi plusieurs grands groupes industriels en pleine transformation digitale à l’heure de l’industrie 4.0. Monixo a développé une offre de maintenance prédictive, en partant du principe que tout actif industriel manifeste des signes, visibles ou non, de dégradation qui en annonce la défaillance. Des capteurs permettent de mesurer cette dégradation, qui peut être une variation de température, de vibration, de pression, de dimension, de position, de bruit, etc. La solution Monixo se compose de systèmes d’acquisition connectés et évolutifs, d’un Cloud pour la mise à disposition et le stockage des données, d’un processeur d’apprentissage automatique pour l’analyse prédictive des défaillances. Cette démarche de conception singulière qui se veut complète et adaptable,

L’apport de Monixo en matière de maintenance préventive repose sur son processeur d’apprentissage automatique, dépositaire de la fonction prédictive de sa solution. “A travers nos applications, le technicien effectue une maintenance proactive de ses équipements sur la base des données collectées par les capteurs. Cette maintenance dite conditionnelle lui permet de recevoir des alertes d’anomalies et de dérives directement par mail ou SMS.” Le processeur d’apprentissage permet d’avoir une maintenance prédictive car, au-delà de prévenir des arrêts de production imprévus, il fournit aux techniciens les indicateurs de défaillances ainsi que leur degré d’implication dans celles-ci. Cela permet de garder une visibilité sur l’ensemble des causes de dysfonctionnement et ainsi de pouvoir les annihiler en amont. Ce processeur d’apprentissage est alimenté en données par des boîtiers multi-capteurs capables d’effectuer simultanément des dizaines de types de mesures distincts sur les équipements suivis. Ces boîtiers sont dotés d’une autonomie énergétique de plusieurs années. En plus de garantir une maintenance préventive des actifs, Monixo assure le support des techniciens sur les opérations de maintenance curative : lors de ces opérations, grâce à la bi-directionnalité de ses systèmes d’acquisition, le technicien peut accélérer la fréquence de collectes des données et donc d’analyse afin de constater rapidement la disparition des indicateurs de défaillance et ainsi de s’assurer de l’efficacité de l’action corrective. La solution Monixo a permis à de grands groupes comme ERDF de détecter des dysfonctionnements, après seulement quelques semaines de suivi de leurs transformateurs, grâce à l’analyse spectrale, qui à elle seule permet de détecter la majorité des défauts susceptibles d’apparaître sur des machines tournantes par exemple. Les spectres sont tracés à distance, et le résultat de leur interprétation automatique est fourni au technicien. “Les innovations apportées à nos différents composants nous permettent d’avoir une solution prédictive globale, autonome et performante, en ne considérant que les près de 80 % de pannes répétitives que la solution permet de prédire efficacement avec un taux de certitude élevé. En résumé, nous pouvons dire que Monixo permet d’agir suffisamment tôt pour anticiper les défaillances lourdes et coûteuses, mais jamais trop tôt pour éviter les arrêts et les dépenses inutiles.” Au-delà des grands groupes, la startup cristolienne a su séduire des PME manufacturières. “Selon les pays, les PME représentent jusqu’à 90 % du tissu industriel.


Nous avons une offre conçue spécifiquement pour elles. Ce modèle prend en compte les contraintes, notamment économiques, liées à leurs activités. De plus, notre approche CAP leur apporte une solution clé en main simple à déployer. Nul besoin d’investir dans une instrumentation onéreuse, Monixo apporte cette brique technologique, au cas où elle n’existerait pas encore.”

“Nous assurons la maintenance prédictive de sites de production dans diverses secteurs notamment l’énergie, l’environnement, les industries manufacturières ou encore des centres d’usinage. Nous travaillons aussi avec des sociétés de maintenance à obligation de résultats, qui elles-mêmes assurent la maintenance, systématique ou curative, de leurs clients.”

Une solution souple et applicable à de nombreux secteurs industriels

Présente au salon de Hanovre 2016 pour amorcer son développement à l’international, Monixo sera en fin d’année au salon Smart Industries afin de présenter les fruits de son effort constant de R&D.

Pour appuyer cette stratégie de démocratisation de sa solution, Monixo a conçu des systèmes applicables à plusieurs secteurs de l’industrie, tout en respectant les spécificités et contraintes de chaque métier.

Fiche Signalétique

MONIXO

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Maintenance prédictive pour l’industrie. COORDONNÉES : 16, rue Alexandre • Code postal : 94000 • Ville : Créteil • Pays : FRANCE • Tél. société : +33 (0)9 72 57 00 46 Site Internet : www.monixo.com • E-MAIL : contact@monixo.com CONTACTS : Président : Mme Ciss Aby • CEO : M. SECK Ousmane. ACTIVITÉS : Conception de capteurs connectés et algorithmes d’apprentissage automatique pour la maintenance prédictive dans l’industrie. MARCHÉS CLIENTS : Entreprises industrielles et sociétés de services de maintenance avec obligation de résultat. Monixo est une startup basée à Créteil et qui développe des solutions de maintenance prédictive pour l’industrie depuis 2013. Complètes et flexibles, les solutions de maintenance prédictive de Monixo permettent d’anticiper efficacement les pannes sur l’ensemble des actifs industriels. L’objectif principal étant d’agir suffisamment tôt pour éviter les pannes lourdes et coûteuses mais jamais trop tôt pour éviter les arrêts et dépenses inutiles. La solution est commercialisée depuis fin 2015 et déployée dans de grands groupes et aussi dans des PME industrielles.


185 cours du Médoc 143 • 33042 BORDEAUX CEDEX Tél. : 05 56 11 94 94 • Fax : 05 56 11 94 95 contact@aquitaine.cci.fr • www.aquitaine.cci.fr Président : COURBU Laurent Directeur Général : CUISINIER-RAYNAL Benoît

CCI de la Dordogne rue Pôle-Interconsulaire Cré@vallée Nord 24060 PERIGUEUX CEDEX 9 Tél. : 0553358080 • Fax : 05 53 08 01 66 contact@dordogne.cci.fr • www.dordogne.cci.fr Président : FAUVEL Christophe Directeur Général : VULIN Pierre CCI de Libourne 125 avenue Georges-Pompidou BP 162 33503 LIBOURNE CEDEX Tél. : 05 57 25 40 00 • Fax : 05 57 51 17 07 entreprendre@libourne.cci.fr • www.libourne.cci.fr Président : RATEL Yves Directeur Général : PETORIN Vincent CCI de Bordeaux 17 place de la Bourse • 33076 BORDEAUX Tél. : 05 56 79 50 00 • Fax : 05 56 81 80 45 contact@bordeaux.cci.fr • www.bordeaux.cci.fr

CCI du Lot-et-Garonne 52 cours Gambetta BP 90279 47007 AGEN Tél. : 05 53 77 10 00 • Fax : 05 53 66 55 76 ccit@cci47.fr • www.ccit47.fr Président : MARIOTTI Jean-Alain Directeur Général : TUFFERY Marie-Pierre CCI de Bayonne-Pays-Basque 50-51 allées Marines 215 64102 BAYONNE CEDEX Tél. : 05 59 46 59 46 • Fax : 05 59 46 59 47 com@bayonne.cci.fr • www.bayonne.cci.fr Président : GARRETA André Directeur Général : DARRETCHE Bernard CCI Pau-Béarn 21 rue Louis Barthou BP 128 64001 PAU Tél. : 05 59 82 51 11 • Fax : 05 59 27 02 84 contact@pau.cci.fr • www.pau.cci.fr Président : De STAMPA Patrick

Président : GOGUET Pierre Directeur Général : GIROD Nicolas CCI des Landes 293 avenue du Maréchal-Foch BP 137 40003 MONT-DE-MARSAN CEDEX Tél. : 05 58 05 44 50 • Fax : 05 58 06 18 33 www.landes.cci.fr Président : JACQUEMAIN Philippe Directeur Général : DUCASSE Michel

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PARTNERS-INDUSTRIE


Les ENTREPRISE et la MONDIALISA


ES FRANÇAISES ATION Les chefs d’entreprise de l’industrie estiment assez largement que le développement à l’international est très important pour l’économie française. Toutefois, ils sont nettement moins nombreux à émettre cette opinion pour leur propre entreprise. Les industriels exportateurs estiment que leur compétitivité sur les marchés étrangers dépend en premier lieu de la qualité des produits, puis de leur prix et de leur adéquation à la demande et, dans une moindre mesure, de l’innovation et de la R&D. L’économie française dispose de nombreux atouts, notamment la qualification de l’encadrement, la qualité des infrastructures de télécommunication et de transport, mais souffre aussi de handicaps, principalement le coût du travail non qualifié et la taxe professionnelle.

S F E H C S E D S I V L’A E S I R P E R D’ENT


Les atouts des entreprises françaises Au titre des éléments favorables au développement de leur entreprise, et de façon plus générale de l’économie française, les industriels plébiscitent avant tout l’environnement de l’entreprise et la qualification de l’encadrement. Pour la moitié d'entre eux, en effet, les infrastructures de télécommunication et de transport influencent favorablement le développement des entreprises. Il en va de même pour la qualification de l’encadrement. Les infrastructures de transport apparaissent particulièrement importantes pour les entreprises du secteur automobile. D’autres éléments sont jugés favorablement par une majorité d’entreprises : à égalité, la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée, les relations avec les organisations professionnelles et les chambres de commerce, et la protection de la propriété intellectuelle.

Lorsque les entreprises industrielles hiérarchisent les principaux atouts de la France, le classement est sensiblement le même, et ce quelle que soit la taille de l’entreprise : la qualification de l’encadrement arrive en première position, les infrastructures de transport et de télécommunication suivent en deuxième et troisième positions respectivement.

La fiscalité et le coût du travail : des facteurs handicapants Au titre des éléments jugés contraires au bon développement de leur entreprise, et de l’économie française, les entrepreneurs de l’industrie mentionnent avant tout la fiscalité et le coût du travail. En effet, comme ils l’expriment assez habituellement, une très large majorité d’industriels (86 %) considèrent la taxe professionnelle comme un handicap. Il en va de même pour le coût du travail non qualifié et pour l’impôt sur les sociétés (respectivement 77 % et 71 %). D’autres éléments sont majoritairement déclarés comme étant défavorables : le taux de change de l’euro, le coût du travail qualifié, le manque de flexibilité des horaires de travail et la faible mobilité géographique des salariés. Lorsque les entreprises industrielles hiérarchisent les handicaps de la France, le coût du travail non qualifié occupe, de loin, la première place, suivi par la taxe professionnelle.


Le développement de nouvelles activités de production à l’étranger Entre 2002 et 2007, 12 % des entreprises industrielles (représentant un quart du chiffre d’affaires de l’industrie) déclarent avoir développé de nouvelles activités de production à l’étranger et autant d’entreprises (représentant un sixième du chiffre d’affaires de l’industrie) disent avoir déplacé à l’étranger des activités de production auparavant réalisées en France. Les entreprises de plus de 250 salariés ou fortement exportatrices sont plus particulièrement concernées. Selon les chefs d’entreprise, le développement à l’étranger devrait se poursuivre au cours des prochaines années, via notamment l’installation de nouvelles capacités de production. Un peu plus de 20 % des entreprises industrielles, représentant l’équivalent du

tiers du chiffre d’affaires de l’industrie, prévoient de créer de nouvelles activités à l’étranger. Il ne s’agit bien sûr, à ce stade, que d’intentions, qui si elles se matérialisaient, entraîneraient cependant une hausse de 10 points de la proportion d’entreprises industrielles créant de nouvelles activités à l’étranger par rapport à la période 2002-2007. Le transfert à l’étranger d’activités de production existantes se poursuivrait également au cours des prochaines années. Il concernerait près de 16 % des entreprises industrielles contre 12 % sur la période 2002-2007. Dans les deux cas, le phénomène d’externalisation demeure toujours plus marqué pour les entreprises de plus de 250 salariés ou fortement exportatrices. Les secteurs des biens d’équipement et de l’automobile sont également davantage concernés.

LES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ : Un pôle de compétitivité rassemble sur un territoire bien identifié et sur une thématique ciblée, des entreprises, petites et grandes, des laboratoires de recherche et des établissements de formation. Les pouvoirs publics nationaux et locaux sont étroitement associés à cette dynamique.

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TRE N O C E M UNE AR ALISATION ? DI LA MON


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Monsieur Frédéric Prince, à la tête de Repoussage et Industries depuis 2001, a su garder l’esprit familial qui animait l’entreprise. Une entreprise créée après guerre (1945, sous le nom Latriche), mais qui juridiquement prenait naissance sous sa terminologie actuelle en 1975. C’est donc un savoir-faire de plus de 70 ans qui est offert aux clients de Repoussage et Industries. ÉCHOS-INDUSTRIE : Monsieur Prince,

vous avez repris l’entreprise Repoussage et Industries au début, il y a déjà 16 ans, racontez-nous votre parcours. Monsieur Frédéric Prince : Je suis diplômé des arts et métiers et passionné d’automobile. Au sortir de l’école d’ingénieur, je n’avais qu’un rêve, travailler dans l’industrie automobile. Ce rêve s’est réalisé

en 1993 avec mon entrée chez Renault. J’ai eu une belle carrière au sein de cette entreprise mais je suis arrivé à une époque de ma vie à ressentir une profonde envie d’évoluer et de passer à autre chose. L’appel de l’entreprenariat se faisait et je me suis mis à la recherche d’une société à racheter. J’ai étudié le profil de l’entreprise Repoussage et Industries et j’ai jeté mon dévolu sur celle-ci.


Les dirigeants de l’époque avaient décidé de vendre suite au départ à la retraite de l’un d’eux. C’était une société qui présentait un bon potentiel de développement. ÉCHOS-INDUSTRIE : Com-

ment s’est passé ce changement de la vie de salarié à celle de repreneur d’entreprise ? Monsieur Frédéric Prince : Palpitant, je dirais mais surtout remplie d’imprévus. En effet, j’ai démarré concrètement l’activité début septembre 2001, un peu avant les attentats de septembre. L’année 2002 a été plus morose que prévue mais nous sommes toujours là, et avec un chiffre d’affaires d’environ un million d’euros, je pense que l’on peut dire que l’entreprise se porte bien.

ancien salarié de 70 ans qui cumule 55 ans d’entreprise et est revenu travailler chez nous après son départ en retraite !

ÉCHOS-INDUSTRIE : Quels sont les points les plus surpre-

ÉCHOS-INDUSTRIE : Quel autre élément

nants ou décevants dans le monde de l’entreprise, côté patronat ?

Monsieur Frédéric Prince : Très honnêtement, je n’ai aucun mal à me rappeler des temps où j’étais salarié puisque cela a été le cas de pendant presque huit ans. A chaque fois que je prends une décision, je pense toujours à ce que j’aurais ressenti si j’avais été salarié. Je dirige certainement d’une manière différente à celle d’un chef d’entre prise classique. Ceci étant, le fait d’être passé de l’autre côté révèle son lot de surprises et de déceptions parfois. J’ai eu à faire, comme tout entrepreneur, à certaines indélicatesses qui m’ont franchement déçu mais qui n’altèrent en rien ma volonté de partager mes succès avec mes salariés. D’ailleurs, à ce titre, ces derniers sont payés sur 13 mois et dès que les résultats de l’entreprise le permettent, des primes sont versées, ce qui représente parfois un 14e mois. Je pense que valoriser le travail des salariés est indispensable pour assurer la croissance de l’entreprise. Notre travail est un travail d’équipe et il fait bon travailler chez Repoussage et Industries, à en croire notre plus

vous distingue de vos concurrents mis à part le fait que vous soyez un homme de terrain ?

Monsieur Frédéric Prince : Repoussage et Industries est la seule entreprise en France à offrir une prestation de qualité dans deux domaines différents : le repoussage et la mécanique générale. La structure a un système qualité basé sur l’ISO 9001 version 2000. ÉCHOS-INDUSTRIE : Quelles sont vos

perspectives de développement ?

Monsieur Frédéric Prince : Tout d’abord, quand bien même nous intervenons à l’export de façon indirecte via nos clients, nous n’avons pas la volonté d’adresser ces marchés.

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PARTNERS-INDUSTRIE


Nous souhaitons consolider et développer notre réponse aux besoins clients, en France, en travaillant toujours plus sur la qualité de notre offre mais aussi sur sa diversité. A ce titre, je n’exclus pas un prochain épisode de croissance externe. Toutes les propositions en ce sens, seront étudiées avec grand intérêt… Historiquement, c’est l’activité de repoussage qui est l’activité principale de Repoussage et Industries. En 1993, les anciens dirigeants ont souhaité faire de la croissance externe et ont acquis la société Fernat, spécialisée dans le décolletage et la mécanique générale. Ainsi, nous pouvons produire des pièces uniques pour le secteur de l’industrie aéronautique, par exemple, comme des pièces en inox 3/10e très délicates à réaliser. De fait, nous sommes capables de répondre dans le domaine du repoussage à des besoins sur tous types de matériaux pour des petites, moyennes voire grandes séries. Pour l’activité de tournage, décolletage et mécanique générale nous nous positionnons sur de la petite série, de la pièce unitaire et des moyennes séries. Les secteurs que nous adressons sont très variés. Cela peut aller du médical au nucléaire, en passant par l’automobile ou encore l’agroalimentaire.

Fiche Signalétique

Repoussage  &  Industries ACTIVITÉ PRINCIPALE : REPOUSSAGE DES MÉTAUX ET MÉCANIQUE. COORDONNÉES : Z.I. - 36, rue Gay Lussac • Code postal : 94430 • Ville : Chennevières-sur-Marne • Pays : FRANCE Tél. : +33 1 56 86 19 07 • Fax : +33 1 56 86 19 08 Site Internet : www.repoussage.fr • E-MAIL : info@repoussage.fr CONTACTS : PDG : M. Prince.

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 1 100 000 € • C.A. Export : 200 K€ • Code NAF : 2550B ACTIVITÉS : Repoussage des métaux et mécanique de précision. CAPACITÉS DE PRODUCTION : Repoussage environ 1,50 m maxi, épaisseur maxi 10 mm. MARCHÉS CLIENTS : Industrie • Nucléaire • Médical • Agro-alimentaire • Décoration • Luminaire. PAYS D’EXPORTATION : Europe : Suisse. Née après-guerre, la structure juridique actuelle existe depuis 1975. Spécialisée en repoussage, traditionnel, numérique, et en mécanique générale, de précision, tournage, fraisage, emboutissage, découpage, décolletage.


CONSEIL RÉGIONAL

En fonction depuis 2015. Nuance politique : Parti Socialiste (PS).

Née le 21 mai 1949 à Paris.

Madame Marie-Guite Dufay

Bourgogne : Hôtel de Région, 17, boulevard de la Trémouille, 21035 Dijon Cedex Tél. : 03 80 44 33 00 Fax : 03 80 44 33 30 http://www.region-bourgogne.fr

Franche-Comté : Hôtel de Région, 4 square Castan, 25031 Besançon cedex Tél. : 03 81 61 61 61 Fax : 03 81 83 12 92 http://www.franche-comte.fr


Un pôle de compétitivité a vocation à soutenir l'innovation. Il favorise le développement de projets collaboratifs de recherche et développement (R&D) particulièrement innovants. Il accompagne également le développement et la croissance de ses entreprises membres grâce notamment à la mise sur le marché de nouveaux produits, services ou procédés issus des résultats des projets de recherche. En permettant aux entreprises impliquées de prendre une position de premier plan sur leurs marchés en France et à l’international, les pôles de compétitivités devraient être des moteurs de croissance et d’emplois.

Des écosystèmes prometteurs Les forces en présence au sein d’un pôle de compétitivité sont multiples. Toutes sont nécessaires à l’essor d’écosystèmes dynamiques et créateurs de richesse. Un pôle de compétitivité repose sur un ancrage territorial fort tout en s’appuyant sur les structures existantes (tissu industriel, campus, infrastructures collectives, etc.). Le recours à une politique foncière et de développement urbain propre à assurer un développement cohérent du tissu industriel,

des capacités de recherche publique et des établissements d’enseignement supérieur sont des facteurs positifs de développement du pôle de compétitivité et du potentiel de ses membres.

Quels sont les enjeux ? L’industrie est un moteur de croissance pour l’économie française : elle est sa source principale d’innovation (90 % des dépenses de R&D) et de compétitivité (80 % des exportations). Elle exerce ainsi un effet d’entraînement sur le reste de l’économie. L’industrie française est confrontée à une double évolution de l’économie mondiale :   L’internationalisation des échanges et des processus de production qui se traduit par une pression concurrentielle croissante ;   L’avènement d’une économie de la connaissance dans laquelle l’innovation, la recherche - l’immatériel ou l’intelligence en quelque sorte – sont les vecteurs principaux de la croissance et de la compétitivité.

• •


Vers une nouvelle politique industrielle C’est pourquoi une nouvelle politique industrielle qui combine mieux que par le passé le territoire, l’innovation et l’industrie est apparue nécessaire. Le rapprochement des acteurs industriels, scientifiques et de la formation d’un même territoire, sur le modèle des "clusters", constitue en effet :   Une source d’innovation : la proximité stimule la circulation de l’information et des compétences et facilite ainsi la naissance de projets plus innovants,   Une source d’attractivité : la concentration des acteurs sur un territoire offre une visibilité internationale,   Un frein aux délocalisations : la compétitivité des entreprises est liée à leur ancrage territorial grâce à la présence des compétences et des partenaires utiles.

• •

Faire émerger des projets collaboratifs stratégiques de R&D qui peuvent bénéficier d’aides publiques, notamment auprès du fonds unique interministériel (FUI) ;   Promouvoir un environnement global favorable à l’innovation et aux acteurs du pôle en conduisant des actions d’animation, de mutualisation ou d’accompagnement des membres du pôle sur des thématiques telles que l'accès au financement privé, le développement à l’international, la propriété industrielle, la gestion prévisionnelle des compétences et les ressources humaines, etc. Pour mener ces différentes actions, il s'appuie sur son écosystème d'innovation et de croissance.

Quelle stratégie choisir ? À partir d’une vision partagée par les différents acteurs, chaque pôle de compétitivité élabore sa propre stratégie à cinq ans, ce qui lui permet de :   Concrétiser des partenariats entre les différents acteurs ayant des compétences reconnues et complémentaires ;

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Frost France.

Seule la qualité fait la différence ! Entretien avec Monsieur Albert Hermans, Directeur.

Avec un savoir-faire construit sur le long terme et transmis depuis sa création, la société Frost France s’impose dans la conception et la fabrication de systèmes de manutention aériens et au sol. Gros plan sur l’une des dernières entreprises spécialisées de son secteur et fidèle à une fabrication 100 % ‘‘Made In France...”


Un développement continu et constant Initialement, la société Frost France, créée en 1984, se spécialise dans la fabrication de systèmes de convoyage aérien. Au fur et à mesure des besoins exprimés par la clientèle et désireuse d’élargir ses champs d’action, la petite entreprise s’attaque au convoyage au sol. Un développement bien pensé qui permettra à Frost France de garder le cap, quelle que soit la conjoncture économique. En 2008, l’entreprise est rachetée par messieurs Olivier Lefèvre, Stéphane Dronet et Olivier Amiot, approchés par l’ancien créateur de Frost France car pressentis pour avoir l’envergure et les connaissances requises pour la poursuite de l’entreprise. Un pari suivi par leur financeur, qui sans hésiter fait confiance au trio. Ce dernier affiche tous les ingrédients du succès : passion, détermination, audace, complémentarité des compétences : l’aventure Frost France peut prendre un nouveau virage. Huit ans après, l’entreprise a doublé son chiffre d’affaires malgré la crise économique rencontrée dans le secteur au moment de sa reprise. Preuve qu’en matière de compétitivité, ce n’est pas le prix qui fait la différence mais bien la qualité et les compétences.

Parlons technique avant de parler prix ! ‘‘Notre ADN, l’empreinte génétique de notre société, c’est la recherche de la meilleure solution pour le client. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous écoutons l’expression de son besoin et développons pour lui la solution la plus proche de sa réalité terrain et de ses attentes. Nous sommes là, avant tout, pour donner du conseil et répondre à la demande unique de chacun de nos clients. La recherche et l’innovation sont essentielles. Parler de prix n’a aucun sens ab initio. Ce qui compte vraiment c’est la technique. Nous n’avons jamais eu une politique de sacrifice des prix pour faire face à la concurrence mondiale. Cela n’a pas de sens

pour nous. Ce que le client veut c’est une réponse à son problème technique. C’est pourquoi nous n’avons aucune crainte face à la concurrence mondiale et européenne’’ nous confie Monsieur Olivier Lefèvre, directeur commercial. Frost France est tant reconnu que son succès se vérifie également à l’export. 30 % du chiffre d’affaires est réalisé à l’international et cela devrait être amené à croître dans les années à venir.

Le challenge de l’exportation Selon Monsieur Olivier Lefèvre, les entreprises italiennes ou allemandes sont plus présentes à l’international que les françaises. Se battre pour le Made in France, ce n’est pas seulement convaincre les entreprises présentes sur le territoire français de choisir une production made in France mais aussi de le faire reconnaître en dehors des frontières de l’Hexagone. Une action déjà mise en place par Frost France qui ne compte pas en rester là. ‘‘Dans les années à venir, nous allons nous employer à accroître ce chiffre. Rendez-vous compte, en Italie, la part des exportations représente 80 % du chiffre d’affaires global pour bon nombre de petites sociétés. En France, il nous reste beaucoup à faire en développant cet axe.

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Nous pourrions être mieux aidés par les acteurs locaux comme les consulats. Ces derniers pourraient peut-être nous servir d’intermédiaire avec les acteurs locaux. Je suis certain que le Made in France a vraiment de quoi séduire partout dans le monde’’. Une certitude acquise au fil de l’expérience via diverses exportations réalisées principalement en Europe (Espagne, Pologne, Italie notamment) mais aussi en Amérique Latine (Brésil, Argentine) et en Amérique du Nord. Un succès dû, selon M. Lefèvre, à un personnel qualifié, qui aime son travail et l’entreprise. ‘‘Nous avons la chance d’avoir un personnel extraordinaire par leur implication et le travail qualitatif qu’ils fournissent. Il y a dans nos relations d’affaires une véritable aventure humaine qui se crée entre nos partenaires, nos clients et ceux qui travaillent à leur service pour la réalisation de leurs objectifs.’’ Une aventure humaine et technologique qui pousse encore et toujours plus loin Frost France.

Fiche Signalétique

FROST france

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Concepteur et fabricant de systèmes de manutention aériens et au sol. COORDONNÉES : Adresse : 25, rue de l’Étain • Code postal : 77176 • Ville : Savigny-Le-Temple • Pays : FRANCE • Tél. société : +33 1 64 83 60 30 • Fax société : +33 1 64 39 27 33 SITE INTERNET : www.frostfrance.com • E-MAIL : olivier.lefevre@frostfrance.fr CONTACTS : PDG : Holding PAM • SALES MANAGER : M. OLIVIER Lefèvre • TECHNICAL MANAGER : M. STÉPHANE Dronet • Directeur du SAV pièces de rechange : Olivier AMIOT INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 5 900 000 € • Nombre de salariés : 15 • % Export : 30 ACTIVITÉS : Études • Fabrication et installation de systèmes de manutention automatisés. CAPACITÉS DE PRODUCTION : 1 usine à Savigny-le-Temple (77) où se trouve le siège ainsi que les services administratifs, le bureau d’études, l’atelier de câblage ainsi que l’atelier d’assemblage des chaînes et roulements • 1 usine à Chauvigny (86) où sont transformés les aciers servant de base à nos systèmes. MARCHÉS CLIENTS : Industrie automobile • Traitement de surface • Logistique • Agro-alimentaire • Transformation des aciers • Fabricant de machines agricoles et autres... PAYS OU ZONES D’EXPORTATION • Europe • Afrique • Amérique du Nord • Amérique Latine • Asie. FROST France est une société à taille humaine qui met un point d’honneur à fabriquer l’intégralité de ses systèmes en France. Notre approche des projets est avant tout technique et elle s’appuie sur le savoir-faire de techniciens confirmés. Fort de 32 années d’existence, les systèmes de convoyeurs aériens et au sol n’ont plus de secret pour FROST, qui s’attache à rechercher sur chaque projet les bonnes solutions au meilleures coûts.


4, allée Duke-Ellington • 87067 LIMOGES CEDEX Tél. : 05 55 71 39 40 • Fax : 05 55 70 31 56 ccir@limousin.cci.fr • www.limousin.cci.fr Président : GIACOMINI Marc Directeur Général : Faillet Marc

CCI de la Corrèze 10, av. du Général-Leclerc BP 60118 19103 BRIVE-LA-GAILLARDE CEDEX Tél. : 05 55 21 55 21 • Fax : 05 55 21 55 03 accueil@correze.cci.fr • www.correze.cci.fr

CCI de Limoges et de la Haute-Vienne 16, place Jourdan • BP 403 • 87011 LIMOGES Tél. : 05 55 45 15 15 • Fax : 05 55 32 24 46 dirgen@limoges.cci.fr • www.limoges.cci.fr Président : LIMOUSIN Jean-Pierre Directeur Général : CLAUDON Olivier

Président : NESTI Jean-Louis Directeur Général : PEDAMOND MICHEL CCI de la Creuse 8, avenue d’Auvergne • Maison de l’Economie • 23000 GUERET Tél. : 05 55 51 96 60 • Fax : 05 55 52 98 75 sg@cci-creuse.com • www.cci-creuse.com Président : SUIN Thierry Directeur Général : DALY Philippe

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LA MONDIALISATION ET L’INDUSTRIE FRANÇAISE DU LUXE Comment l'industrie du luxe peut-elle relancer l'économie française ? Face aux pays émergents, les Français ont le sentiment qu’ils n’ont d’autres solutions que le retour au protectionnisme ou l’alignement par le bas, c’est-à-dire par la baisse des coûts. Pourtant, face aux nouveaux géants, un autre choix est possible : celui de se différencier par le haut. D’abord en exportant en Chine des produits technologiques comme des Airbus ou des centrales électriques. Mais aussi et surtout en améliorant la qualité de notre production, en faisant de la “montée en gamme”.


L’industrie du luxe Un fleuron qui se fait très discret mais qui représente le second excédent de notre balance commerciale, juste après l’aéronautique, avec un solde de 14 milliards d’euros en 2009..., soit deux fois le solde de nos exportations de médicaments ou de produits agro-alimentaires ! Le succès du luxe à la française trouve son origine dans le « luxe d’exception », fondé sur un savoir-faire dont la production reste essentiellement artisanale et proche des métiers d’art : travail du cuir, etc. Ce luxe d’exception permet d’asseoir une forte réputation, ce qui permet ensuite de commercialiser des produits de “luxe accessible”, en grande série, comme les parfums ou les montures de lunettes. Grâce à la maîtrise de la qualité, à l’image de marque, les entreprises du luxe parviennent à fixer des prix rela-

Le luxe d’exception constitue donc un gage de pérennité de l’emploi en France.

tivement élevés par rapport à leurs coûts de production. Pour fixer les idées, les profits (mesurés par l’indicateur comptable du “Résultat net”) sont de l’ordre de 13 à 15 % dans l’industrie du luxe, contre moins de 5 % dans la plupart des industries. Pas étonnant, dans ces conditions, que la valeur boursière d’une entreprise comme LVMH soit 15 fois plus élevée que celle d’une entreprise comme Peugeot, qui affiche pourtant un chiffre d’affaires deux fois supérieur ! On peut également noter que le secteur du “luxe d’exception” repose sur une forte qualification des salariés, ce qui limite la tentation des délocalisations. En effet, les savoir-faire restent essentiellement tacites et difficilement transférables, tandis que le besoin de contacts permanents, de la création à la fabrication, entre le donneur d’ordre et les PME favorise également la proximité géographique. Le luxe d’exception constitue donc un gage.

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de pérennité de l’emploi en France, sur une grande partie de la chaîne de valeur. Sur le secteur du “luxe d’exception”, la mondialisation prend même un tour inattendu et paradoxal : loin de nuire aux ouvriers, elle valorise leur savoir-faire, qui va s’exporter dans le monde entier ; “l’intelligence de la main”, le travail manuel sont remis à l’honneur. On sort de l’univers du travail à la chaîne, déqualifié et répétitif, pour retrouver celui du tour de main et de l’excellence.

Les enseignements à tirer Le message essentiel est que pour résister à la déferlante chinoise, la meilleure riposte est la montée en gamme. Prenons l’exemple de la chaussure de ville. Les importations chinoises, massives, se concentrent essentiellement sur le bas de gamme et la gamme moyenne. Il existe donc un créneau à valoriser, surtout à l’exportation : le haut de gamme. Les Italiens l’ont bien compris et ont massivement investi avec succès ce segment de marché, en misant sur la différenciation des produits : innovation technologique (Geox), qualité des matériaux et de la finition, logique de petites collections tournées vers les dernières tendances de la mode. Les Français ont aussi des atouts pour s’imposer sur ce marché : dans la région Rhône Alpes, à Romans, existe une tradition d’excellence dans la belle chaussure depuis le milieu du XIXe siècle. On dit même de la ville de Romans qu’elle est le berceau, la capitale mondiale de la chaussure. Des ouvriers hautement qualifiés y fabriquent des paires depuis 1850 pour des chausseurs de renom. Mais faute de créativité, ce secteur a décliné lentement, au point de frôler la mort il y a quelques années, non pas à cause des Chinois mais parce que nous n’avons pas su nous renouveler. Quelques marques ont survécu et, après avoir délocalisé leur production à l’étranger, reviennent aujourd’hui produire dans la région, tandis que de nouvelles entreprises se développent, en dépit de coûts salariaux plus élevés. En misant sur le haut de gamme et la qualité, l'industrie française de la chaussure est en train de renaître de ses cendres et de partir à la conquête du monde.


OGER Groupe Le Made in France a de l’avenir... Présentation de l’entreprise par son PDG, Monsieur Hervé Himmer.

L’histoire du Groupe Oger, c’est celle de la continuité d’un travail accompli sur le long terme. Cette histoire débute en 1965, quand Monsieur Oger ouvre son propre atelier de mécanique dont l’activité principale était la conception et transformation de machines agricoles. Les années passent et la petite entreprise artisanale prend de l’ampleur jusqu’à devenir une société anonyme qui se modernise, accroît son site de production et fait de la croissance externe par le rachat de son concurrent Mecanumeric 53. Pour son départ à la retraite, le successeur de Monsieur Oger cède son bel héritage à la société H3I dont le propriétaire est Monsieur Hervé Himmer. Une transmission de flambeau opérée en 2008. Depuis, OGER Groupe est en croissance permanente avec beaucoup de recherche et d’innovation grâce au sens aigu des affaires de son dirigeant. UNE PLURALITÉ DE CŒUR DE MÉTIER Pour Monsieur Himmer, le secret de la réussite à long terme se trouve dans la diversification des secteurs adressés mais aussi des activités. ‘‘Nous avons deux métiers qui sont nos deux axes de développement. Nous sommes sous-traitants en bien d’équipements mais aussi concepteur et fabricant de systèmes automatisés.’’ Historiquement, l’entreprise était positionnée sur de la pure soustraitance, avec les inconvénients que cela peut avoir en termes de développement à l’international. Quand on est sous-traitant, il est extrêmement compliqué de se développer à l’export pour une entreprise française en raison de l’hyper-compétitivité de certains sous-traitants européens. C’est la raison pour laquelle notre chiffre d’affaires à l’export se limite à 8 % du chiffre d’affaires. Nous travaillons principalement avec des clients en Italie, Allemagne, et en Afrique Centrale pour des raisons historiques. Il est vrai que travailler sur le marché italien devient de plus en plus dur et je ne suis pas certain que sur un futur proche nous conservions ces parts de marché. C’est pourquoi sur la partie sous-traitance, nous allons développer des relations commerciales plus approfondies avec l’Afrique Centrale. Par ailleurs, nous concentrons nos efforts sur la France et sur la diversification des secteurs adressés. Nous travaillons avec les secteurs de l’automobile, du médical, de l’agro-alimentaire, de l’aéronautique notamment. Nous sommes en constante réponse aux besoins des secteurs en fonction de leur évolution. Ceci étant, l’avenir d’une société repose aussi sur le développement de produits propres et c’est ce que nous avons fait depuis 2013.

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LA MÉCATRONIQUE : LE NOUVEL AXE DE DÉVELOPPEMENT DU GROUPE L’idée est venue d’abord de répondre à un besoin interne de gagner en compétitivité en augmentant la productivité sans recourir à de la main-d’œuvre nocturne par exemple. ‘‘Nous avons observé le marché et n’avons pas trouvé de solution à notre besoin technique : nous l’avons donc conçu sur mesure. Puis, la suite logique était la mise à disposition de la clientèle de ce formidable outil de production dénommé PALFEX qui est notre produit phare et dont on peut voir une vidéo en ligne sur notre site. La conception de ce produit est destinée à automatiser les machines à commandes numériques pour fonctionner sans surveillance. Nous fabriquons la machine, et assurons la garantie et le service après-vente. Avec Palfex, nous espérons donner un souffle nouveau aux entreprises françaises qui, comme nous, continuent de croire en l’avenir du Made in France. D’ailleurs, nous voyons déjà d’anciens clients, qui avaient fait le choix de délocaliser, revenir vers nous et s’intéresser à l’automatisation des systèmes de production. Certains entrepreneurs se lancent dans une délocalisation sans en maîtriser tous les tenants et aboutissants. Il y a des coûts cachés qui ne rendent pas l’opération si avantageuse, alors que l’automatisation est bien plus porteuse.


L’ATOUT D’UN SERVICE COMPLET DE PROXIMITÉ MADE IN FRANCE Les clients français veulent tout et tout de suite. Le meilleur, la qualité et de la réactivité. C’est à cette clientèle exigeante et loyale que s’adresse OGER Groupe. D’ailleurs, OGER Groupe est certifié ISO 9001 depuis 12 ans, et EN 9100 en matière d’aéronautique, ce qui lui permet de développer davantage ce secteur de marché. Ce qui nous passionne et fait notre différence, c’est le suivi à long terme que nous apportons à notre clientèle depuis des années. Certains clients ont 20 ans d’ancienneté, d’autres une dizaine d’années, parce que nous agissons toujours en proximité.

Tout est fait au sein du groupe pour faciliter la vie de nos clients et les aider à continuer d’entreprendre en France. Pour nous, le Made in France est viable à court, moyen et long terme. Le pas est lancé, nos pouvoirs publics ont déjà compris et nous verrons d’ici peu, j’en suis certain, un impact favorable sur la reprise de l’économie française...’’

D’ailleurs, tous les ans nous participons aux Salons de l’Industrie dans cette logique de présence constante auprès de notre clientèle et future clientèle. Nous sommes capables de réaliser des pièces en petite, moyenne et grande série, et nos moyens nous permettent de proposer une prestation de sous-ensemble adaptée aux besoins du client. Nous offrons une solution complète, de la fabrication du composant en passant par l’assemblage et la phase de test.

Fiche Signalétique

OGER GROUPE

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Mécanique de précision. COORDONNÉES : OGER Ets : 73, bd Léon-Bollée • Code postal : 53000 • Ville : Laval • Mecanumeric 53 : 8 rue Claude-Chappe • Code postal : 53950 • Ville : Louverné • Pays : FRANCE • Tél. société : +33 2 43 59 07 70 • Fax. société : +33 2 43 59 07 79 SITE INTERNET : www.oger-meca.com • E-MAIL : contact@oger-meca.com CONTACTS • PDG : Hervé HIMMER • INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 5 M € ACTIVITÉS : Mécanique de précision • Tournage CN • Fraisage CN • Soudure robotisée TIG • Conception et réalisation de systèmes automatisés de chargement/déchargement pour centre d’usinage. CAPACITÉS DE PRODUCTION : Parc Machines 37 MOCN (tournage et Fraisage) • 70 000 h/an. Groupe de 2 PME spécialistes de la mécanique de précision, de l’usinage de fonderies alu et acier, petites et grandes séries, certifié EN9100 et ISO 9001. Concepteur et Fabricant de Palflex , systèmes automatisés pour la production sur centre d’usinage. MARCHÉS CLIENTS : AÉRO • Machines spéciales • AGRO • MÉDICAL • AUTO • TP PAYS OU ZONES D’EXPORTATION • Europe : Allemagne • Italie • Afrique : Cameroun

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CICE Le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi est un dispositif fiscal mis en place par le gouvernement en 2013, qui a trouvé application, pour la première fois, auprès des entreprises en 2014. Ses objectifs annoncés étaient de relancer la croissance et surtout l’emploi. Le bilan de l’utilisation de cet outil fiscal semble encourageant, même si selon les derniers chiffres annoncés, il n’aurait pas encore favorisé de façon flagrante l’embauche. Il reste néanmoins que le CICE aura sauvé des milliers d’emploi et permis l’augmentation de certains salaires au sein des entreprises.

Maintien de l’emploi sans accroissement des embauches Une très sérieuse enquête a été menée par l’INSEE. Les résultats publiés en octobre 2015 démontrent que le crédit d’impôt compétitivité emploi aura contribué au maintien du coût du travail sans augmentation. Calculé sur la masse salariale des salariés dont la rémunération n’est pas supérieure à 2,5 fois le SMIC, le CICE passé à un taux de 6 % depuis 2014 (en 2013 c’était 4 % du montant des salaires concernés par la mesure), le CICE représente une créance fiscale significative.


Estimée à environ 877 € par salarié dans le monde industriel et 653 € par salarié pour les entreprises de service en 2014, l’octroi de cette créance fiscale reportable d’une année sur l’autre aurait vraiment favorisé, entre autres les investissements. Plus une entreprise embauche ou paie des salaires dans la tranche de rémunération concernée par la mesure fiscale, plus elle bénéficie d’une créance fiscale importante. De quoi dissuader les entrepreneurs à licencier faute de moyens. Même si les entrepreneurs ne sont pas allés jusqu’à embaucher plus dans certains secteurs, ils ont été séduits par une mesure venue apporter un véritable souffle dans le pilotage de leur activité. Pour beaucoup, la valeur salariale est importante, elle représente la force vive de l’entreprise. Or, les charges souvent décriées pesaient lourd sur l’emploi et la compétitivité des sociétés françaises.

Trop souvent mises en compétition avec leurs voisins européens dont les charges sociales ou conditions de travail variaient à la baisse à la défaveur des entreprises françaises, les entrepreneurs français attendaient avec impatience des mesures incitatives concrètes. Avec ce crédit d’impôt, les pouvoirs publics ont entendu donner un coup de pouce à l’entreprenariat français qui, dans l’ensemble, semble bien avoir intégré cette nouvelle disposition, plus si nouvelle déjà.

Une disposition appréciée des entrepreneurs Pour les petites structures, même si la mesure fiscale était annoncée comme un véritable cadeau, il n’était pas évident de faire le pas en raison des contraintes administratives afférentes.

Désormais, selon l’économiste Hervé Bacheré (INSEE), le CICE est entré dans la culture des entreprises qui sont prêtes à franchir le pas. De facto, le nombre de petites entreprises bénéficiaires du CICE a augmenté sensiblement et cette mesure semble désormais faire partie des réflexes de tout bon entrepreneur, diligent, pour la bonne santé financière de sa société et le maintien de sa compétitivité à l’international.

Une fiche d’aide au calcul (n° 2079-CICE-FC-SD) du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi est à disposition des entreprises sur impots.gouv.fr à la rubrique “Recherche de formulaires” afin de déterminer le montant de CICE à déclarer.

Et demain, quel avenir pour le CICE ? L’avenir du CICE est intimement lié à son bilan. Jusqu’à présent, il a représenté 18 milliards d’euros, presque 1 % du Pib d’où un suivi très minutieux chaque année de son impact sur les investissements, l’emploi, les salaires notamment. Quatre équipes de chercheurs ont planché sur l’analyse de l’impact sur un million d’entreprises. Le rapport du comité de suivi en 2015 relève un meilleur recours au CICE des entreprises. Par ailleurs, la bpi permet aux petites entreprises de bénéficier d’une avance sur le montant de la créance CICE. Une mesure favorable aux petites entreprises en difficulté, ce qui laisse présumer d’un avenir porteur pour le CICE...

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PARTNERS-INDUSTRIE


TRILOGIQ

poursuit la révolution modulaire Concevoir, fabriquer, repenser sa logistique, c’est le gros avantage des structures modulaires produites par Trilogiq. Une société française exemplaire, qui non seulement assure depuis 1992 une fabrication française mais a su imposer à l’international son savoir-faire tricolore, via la création de 19 filiales mondiales. Récit d’une success story made in France... Tout construire en modulaire Le lean manufacturing s’inscrit dans une démarche de non gaspillage, d’excellence opérationnelle. Il implique une maîtrise de la production pour l’optimiser. A cette fin, économiser des mouvements inutiles aux salariés, leur offrir des conditions de travail

pensées et conçues pour leur faciliter la tâche est essentiel. Les solutions modulaires fabriquées par Trilogiq participent à l’amélioration continue de l’entreprise et élargissent le champ des possibles. C’est en voyageant au Japon que son créateur, Éric Courtin, découvre les systèmes modulaires utilisés par Toyota.

L’Europe ne s’intéresse pas encore à ce produit révolutionnaire dans l’organisation logistique des entreprises. Il décide alors de miser sur ce produit. Il crée Trilogiq et lance la fabrication des systèmes logistiques modulaires en France. Désormais, il occupe non seulement une place de pionnier sur le secteur mais aussi de leader.


Vingt-quatre ans après sa création, et surtout après avoir enregistré au compteur des résultats de l’entreprise la modique somme de 65 millions d’euros de chiffre d’affaires, Trilogiq - qui compte pas moins de 450 salariés (chiffre consolidé incluant les filiales) se place en tête des entreprises innovantes de France. Et pour cause, le génie d’Éric Courtin n’est pas seulement d’avoir pressenti qu’il y avait un marché à conquérir avec ces structures modulaires mais aussi de savoir perdurer dans un domaine hyper concurrentiel.

La concurrence comme facteur d’évolution Trilogiq, à l’instar de ses produits, est une société évolutive. Rien n’est figé pour la petite entreprise devenue groupe mondial. Rattrapée par son succès, l’entreprise val-d’oisienne trop vite copiée, doit apporter une réponse forte si elle veut perdurer et garder le leadership. La crise concurrentielle finit par se révéler être un facteur de croissance. Trilogiq investit dans la recherche et le développement et ça paie ! En ressort la mise sur le marché d’une nouvelle gamme de produits : GRAPHIT. Cette solution modulaire en composite brevetée et maîtrisée seulement par Trilogiq permet à cette dernière de prendre une sérieuse longueur d’avance sur ses concurrents ! La révolution modulaire est lancée. Trilogiq peut désormais s’adresser à tous types de secteurs, sans aucune restriction…

Graphit : la solution qui révolutionne le monde de la fabrication modulaire Jusqu’en 2014, Trilogiq commercialisait uniquement des systèmes en métal, mais le métal s'use, est soumis à une forte concurrence, ne répond pas aux problématiques ergonomiques rencontrées dans les usines. Trilogiq a créé une plateforme de marque et laisse le choix au consommateur. Le développement de GRAPHIT permet aujourdhui d'y répondre, et d'entrer dans de nouveaux secteurs: high-tech pharma, salles propres, e-commerce, retail, agro-alimentaire. L’arrivée des matériaux composites a considérablement amélioré la qualité des produits Trilogiq puisqu’ils ne sont plus soumis aux mêmes conditions de dégradation. Ainsi, les matériaux composites peuvent-ils être utilisés en salle blanche et se voient donc les portes du monde de la santé (pharmaceutique), de l’alimentaire notamment s’ouvrir devant lui, outre les secteurs de la high-tech, du sport et les secteurs historiques de l’entreprises (aéronautique et automobile). La progression de Trilogiq ne fait que commencer, puisque tous les secteurs d’activité sont concernés par des besoins de systèmes logistiques modulaires et que l’entreprise peut répondre de façon fiable, réactive et évolutive aux besoins terrains.

Une capacité de production importante, une offre complète Avec 8000 m2 d’usine et 20 presses à injection, Trilogiq maîtrise l’intégralité de la chaîne de production. Cela la rend autonome et lui permet de tenir coûts et délais de livraison serrés.


Un des autres atouts de l’entreprise, c’est de faire plus que de vendre des systèmes modulaires. L’offre de service peut aller jusqu’à l’assemblage des pièces produites pour le client, le conseil du matériau, de l’ergonomie. Le bureau d’études permet une modélisation en 3D des solutions recommandées. Ainsi, l’entreprise n’intervient pas comme un simple consultant mais bien en tant que partenaire privilégié de ses clients avec qui elle tisse des liens de proximité.

Du sur mesure à l'ultra-personnalisation Entreprise avant-gardiste, Trilogiq s’inscrit dans une logique d’usine du futur. Elle opère actuellement une véritable transformation digitale qui demeure, pour l’instant, sous le sceau de la confidentialité. Pour les curieux d’en savoir plus, rendez-vous aux prochains salons auxquels participent Trilogiq (dont Equip Mag, Equip Hôtel...).

Fiche Signalétique

TRILOGIQ

ACTIVITÉ PRINCIPALE : FABRICANT DE SYSTÈMES D’ASSEMBLAGE LOGISTIQUE MODULAIRES. COORDONNÉES : 5 rue Saint-Simon - Parc d’Activités du Vert-Galant • Code postal : 95310 • Ville : Saint-Ouen-l’Aumône • Pays : FRANCE • Tél. : +33 1 34 30 74 74 • Fax : +33 1 34 30 74 75 Site Internet : www.trilogiq.com • E-MAIL : info@trilogiq.com CONTACTS : PDG : M. Éric COURTIN. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 65 M € (2015) • Nombre de salariés : 450 • % Export : 80 • Code NAF : 3109B ACTIVITÉS : Fabricant de systèmes logistiques modulaires, et d’AGV pour transport autonome de pièces • Diagnostic, conseil et chantier en amélioration continue • Solutions livrées clé en main, livraison de composants, ou équipes de montage terrain. CAPACITÉS DE PRODUCTION : Presses à injection, presses à emboutissage, machines d’assemblage automatisé. MARCHÉS CLIENTS : Automobile • Aéronautique • High-tech • Industrie pharmaceutique • Retail • Logistique • Ameublement. PAYS D’EXPORTATION • Europe : Royaume-Uni • Italie • Allemagne • Espagne • République Tchèque • Roumanie • Hongrie • Belgique • Slovaquie • Russie • Turquie • Afrique : Maroc • Afrique du Sud • Amérique du Nord : États-Unis • Amérique Latine : Mexique, Brésil. Trilogiq est une entreprise française fondée en 1992 fabricant de matériel modulaire pour tous secteurs : automobile et aéronautique, hautes technologies, pharmaceutique, hôtellerie, retail. Depuis 2 ans le groupe a développé une gamme de produits 100 % Made in France, car développés, conçus et fabriqués en France avec des partenaires et fournisseurs français (IPC). Cette gamme se compose de tubes, de connecteurs innovants en composite et d’un grand choix d’accessoires interchangeables. Le système d’assemblage logistique GRAPHIT permet de faire des structures entièrement sur mesure, réutilisables, et reconfigurables à souhait : Optimisation logistique des environnements de production, solutions ergonomiques, agencement d’espace, équipement pour salles propres. Le système modulaire GRAPHIT s’inscrit de plus dans une logique responsable d’adaptabilité et de réutilisation des composants.


46, avenue Villarceau • 25043 BESANCON CEDEX Tél. : 03 81 47 42 00 • Fax : 03 81 80 70 94 crci@franche-comte.cci.fr • www.franche-comte.cci.fr Président : CURTIT Gilles Directeur Général : MAZIERE François

CCI du Doubs 46 avenue Villarceau 25042 BESANCON Tél. : 03 81 25 25 25 • Fax : 03 81 25 25 00 presidence@doubs.cci.fr • www.doubs.cci.fr Président : Roy Dominique Directeur Général : JEANBOURQUIN Anthony CCI du Jura 33 place de la Comédie BP 377 • 39016 LONS-LE-SAUNIER Tél. : 03 84 24 15 76 • Fax : 03 84 24 54 62 contact@jura.cci.fr • www.jura.cci.fr Président : LAURENT Rémy Directeur Général : DREVET Luc

CCI de Haute-Saône 27 avenue Aristide-Briand • BP 90019 • 70000 VESOUL CEDEX 70001 Tél. : 03 84 96 71 00 • Fax : 03 84 76 76 60 cci@haute-saone.cci.fr • www.haute-saone.cci.fr Président : EUVRARD Jean-Marie Directeur Général : ASTIER Caroline CCI du territoire de Belfort 1 rue du Docteur-Fréry 199 • 90004 BELFORT CEDEX Tél. : 03 84 54 54 54 • Fax : 03 84 54 54 03 cci@belfort.cci.fr • www.belfort.cci.fr Président : SEID Alain Directeur Général : ARBEZ Christian

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LES SYS EMBARQ ET LES T TECHNOL

En général, les systèmes embarqués ne sont pas autonomes et font partie d’un système plus grand. La plupart des systèmes embarqués se composent de parties dédiées à des tâches spécifiques. C’est le cas par exemple des systèmes d’ouverture des fenêtres ou de l’ABS dans une voiture. Le fait de faire partie d’un système plus grand oblige les systèmes embarqués à avoir une petite taille et un poids négligeable afin d’éviter un surcoût de production de ces systèmes. La plupart des systèmes embarqués étant alimentés par des batteries, il est aussi très important d’être en mesure de minimiser leur consommation énergétique afin d’assurer leur fonctionnement le plus longtemps possible.


STÈMES  QUÉS  TENDANCES  OLOGIQUES

Une approche  des systèmes embarqués Les systèmes embarqués existent depuis longtemps. L’Apollo Guidance Computer, développé en 1961 au laboratoire d’instrumentation du MIT, est le premier système embarqué. Il était utilisé en temps réel par les astronautes afin de recueillir et de fournir des informations sur le vol, mais aussi pour effectuer des contrôles automatiques de toutes les fonctions de navigation du vaisseau spatial. De nos jours, on retrouve des systèmes embarqués “cachés” dans de nombreux objets de la vie quotidienne : les téléphones portables, les lecteurs MP3, les imprimantes, le GPS, le PDA, les appareils médicaux, les robots, les systèmes de transport, etc. Chacun d’entre nous utilise environ 250 puces par jour. Rien qu’une voiture contient à elle seule au moins 20 systèmes embarqués : les systèmes de freinage, le contrôle du moteur, le contrôle des fenêtres, l’ABS (Anti-lock braking system), etc. Les systèmes embarqués sont en forte croissance. Plus de 95 % des puces produites aujourd’hui, le sont pour être intégrées au sein de systèmes embarqués. Ces systèmes jouent un rôle de plus en plus important dans de nombreux domaines d’applications. On citera par exemple le domaine de la santé avec la conception des technologies innovantes pour construire des systèmes de soin pour détecter des comportements anormaux, comme les chutes, des comportements inattendus qui peuvent être liés à un problème de santé, l’aide à l’autonomie des personnes dépendantes en raison de maladie ou de handicap, l’aide au diagnostic ou à l’acte chirurgical. Dans le domaine de la domotique, on citera des systèmes embarqués qui sont intégrés à des équipements afin d’apporter une surveillance intelligente d’une maison, économiser l’énergie, contrôler le stock des aliments, etc. On peut définir les systèmes embarqués comme des composants électroniques issus de la combinaison de matériel, de logiciel qui interagissent avec l’environnement. Ils sont modélisés pour effectuer des tâches spécifiques plutôt que des tâches multiples comme c’est le cas pour les systèmes traditionnels tel que l’ordinateur.

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Contrairement aux systèmes traditionnels qui utilisent des fonctions pour transformer des données d’entrée en des données de sortie, les systèmes embarqués doivent prendre en compte, en plus des données en entrée, des contraintes physiques. En général les systèmes embarqués ne sont pas autonomes et font partie d’un système plus grand. La plupart des systèmes embarqués se composent de parties dédiées à des tâches spécifiques. C’est le cas par exemple des systèmes d’ouverture des fenêtres ou de l’ABS dans une voiture. Le fait de faire partie d’un système plus grand oblige les systèmes embarqués à avoir une petite taille et un poids négligeable afin d’éviter un surcoût de production de ces systèmes. La plupart des systèmes embarqués étant alimentés par des batteries, il est aussi très important d’être en mesure de minimiser leur consommation énergétique afin d’assurer leur fonctionnement le plus longtemps possible.

Exigences fonctionnelles Les systèmes embarqués fonctionnent en général en temps réel. Les opérations de ces systèmes sont faites en réponse à un évènement extérieur. Les opérations doivent avoir lieu dans des délais précis et avant une date, appelée échéance, afin de garantir le bon fonctionnement du système. Ces délais sont définis selon l’application et ainsi on distingue deux types de systèmes embarqués. En premier, les systèmes temps réel stricts où le non-respect des échéances peut avoir des conséquences graves sur le fonctionnement du système ou sur son environnement. Par exemple, les systèmes embarqués utilisés dans les moyens de transports ou les systèmes embarqués utilisés pour des opérations de contrôles dans le milieu industriel interagissent en permanence avec leur environnement et à une vitesse imposée par ce dernier. Ensuite, les systèmes temps réel où le non-respect des échéances ralentit le système sans conséquences graves. Par exemple une défaillance dans un distributeur automatique de billets. Ces systèmes doivent répondre au mieux et le plus rapidement possible.


En même temps, les systèmes embarqués sont utilisés dans des applications de plus en plus critiques dans lesquelles leur dysfonctionnement peut générer des nuisances, des pertes économiques ou des conséquences inacceptables pouvant aller jusqu’à des pertes en vies humaines. Prenons par exemple le cas de l’équipement médical ou du système de freinage d’une voiture, la moindre défaillance de ces systèmes peut avoir de très graves conséquences pour les biens et les personnes. Ce type de systèmes doit garantir une très haute fiabilité et doit réagir en cas de panne de l’un de ses composants. Enfin, la sécurité des systèmes embarqués est critique et les besoins de sécurité deviennent encore plus intenses avec l’intégration des systèmes embarqués dans “l’informatique en nuage” (Cloud computing). Le terme sécurité réfère ici à la protection contre les attaques malveillantes soit physiques soit à distance.

Exigences  extra-fonctionnelles Les systèmes embarqués doivent satisfaire à certaines exigences techniques telles que : ➤  Réactivité : réagir dans des délais connus et garantis. ➤  Autonomie : être capables de fournir des services sans intervention humaine. ➤  Robustesse : garantir un minimum de services dans tous les cas en dépit des erreurs éventuelles d’exécution ou des défaillances possibles du matériel. Les systèmes embarqués doivent aussi satisfaire des exigences de type économiques : ➤  Rapport coût/efficacité : ils doivent garantir fonctionnalité et qualité à un coût de construction acceptable.

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Pouchard :

Traverser le temps en toutes circonstances. Présentation de l’entreprise par Monsieur Rodrigues Directeur commercial.

Il est de rares entreprises qui peuvent se vanter de cumuler quatre-vingt dix années d’expérience et de savoir-faire dans le secteur de l’industrie. Pouchard est une de celles-là. Créée en 1927 par la famille Pouchard, l’entreprise n’a rien perdu de sa dimension familiale et de sa farouche volonté de continuer à porter les valeurs du Made in France. Présentation d’une entreprise engagée dans le maintien du tissu industriel français.

LA SPÉCIALISATION COMME FACTEUR DE CONFIANCE Selon Monsieur Didier Rodrigues, responsable des achats et des ventes, Pouchard se distingue particu-

lièrement sur son marché de par sa spécialisation et la confiance qu’elle inspire à ses clients. “La confiance est la clé de l’avenir d’une entreprise. Sans confiance, il n’y a pas de prise de risque et donc pas de développement.


Il est vrai qu’au cours des dernières années et particulièrement après la crise, les relations entre entreprises ont changé. Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est savoir répondre tout de suite à des besoins précis exprimés en dernière minute par nos clients. La prise de décision se fait plus lentement désormais mais lorsqu’elle est là, le client n’attend pas. De fait, non seulement nous nous devons d’inspirer confiance à nos clients en termes de qualité mais aussi en termes de réactivité. Notre spécialisation recentrée sur deux secteurs d’activité que sont le négoce et la fabrication de pièces tubulaires (pièces finies transformées pour se rapprocher de leur utilisation finale) nous a permis de répondre à cette mutation du monde des affaires.

RÉSISTER FACE AU DUMPING DE CERTAINS PAYS Pour Monsieur Rodrigues, à n’en pas douter, les règles du jeu ont changé au fil du temps. Il établit un constat simple : les américains ont mis en place une politique plus protectionniste via une hyper taxation des importations. L’Europe a été plus libérale, et l’impact sur son secteur de l’acier a été très important et a permis l’importation massive en provenance de Chine. De fait, de nombreuses industries sont en danger. Se positionner sur un marché hyper concurrentiel n’a plus de sens. “Pour durer et demeurer pérenne, il faut savoir prendre les bonnes décisions et même si cela doit impliquer la fer-

Par ailleurs, le changement de site,1 prévu cette année est destiné à regrouper toutes nos activités sur un même site pour gagner en efficacité, notamment au niveau logistique. Nous nous donnons concrètement les moyens d’être La référence de la commercialisation de tubes et barres en acier...” Pour pouvoir durer dans le temps et se maintenir malgré les vents de crise qui ont pu souffler sur le secteur de l’acier, l’entreprise aura dû prendre des décisions stratégiques et radicales telle la fermeture d’une des trois activités historiques à savoir la production par étirage à froid en 2015. Une mesure difficile à prendre mais nécessaire, eu égard à la concurrence étrangère devenue asphyxiante…

meture d’une branche d’activité”. Quoiqu’il en soit, cette fermeture aura poussé l’entreprise à se recentrer sur ses activités principales mais aussi à réfléchir à l’ouverture de nouveaux marchés.

SÉCURISATION DES RELATIONS COMMERCIALES Dans un contexte international devenu plus compliqué, l’entreprise préfère jouer la carte de la prudence et minimiser les risques. Syndiquée auprès du GIM, elle bénéficie d’un soutien juridique appuyé et participe à des réunions destinées à faire avancer la profession dans son ensemble. “Notre développement passe par le maintien de nos clients, la conquête de nouveaux mais aussi et surtout par la sécurisation de chacune de nos relations d’affaires. Nous ne vivons plus dans une époque où les entrepreneurs se serrent la main et concluent un contrat sur la base d’un simple échange verbal.

1 Désormais, l’entreprise se situera au 36, rue Denis-Papin, 77290 Mitry-Mory

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Malheureusement, cela n’est plus suffisant et je dirais même extrêmement risqué. Donner de la confiance aux clients, c’est aussi être capable d’encadrer nos relations dans des contrats équilibrés d’un côté comme de l’autre et assurer le respect des modalités de paiement. La confiance doit être établie de chaque côté de la relation.” L’entreprise certifiée ISO 9001) attend de ses interlocuteurs le même sens des responsabilités, de l’engagement, de la volonté de booster le Made in France. Pour Pouchard, la relation de confiance doit se nouer dans un respect réciproque. Cette relation de confiance et de fidélité prend tout son sens sur le terrain, certains clients sont présents depuis de très nombreuses années. Une fidélité et une loyauté s’opposant aux décisions de certains grands donneurs d’ordre qui, au grand regret de Monsieur Rodrigues, jouent trop la carte de la délocalisation. Ceci étant, malgré un contexte international incertain, pour Pouchard tout reste encore à faire et inventer. L’acteur incontournable est fermement décidé à rester force de proposition et de conseil pour ses clients, plus qu’un simple producteur et négociant de pièces de tubes et barres en acier...

Fiche Signalétique

POUCHARD

ACTIVITÉ PRINCIPALE : VENTE ET NÉGOCE DE TUBES, PIÈCES TUBULAIRES ET BARRES EN ACIER. COORDONNÉES : 1 à 15 rue du Cheval-Blanc • Code postal : 93698 • Ville : PANTIN • Pays : FRANCE Tél. société : +33 1 49427575 • Fax : +33 1 48917100 SITE INTERNET : www.pouchard.fr • E-MAIL : pantin@pouchard.fr CONTACTS : PDG : M. POUCHARD • Directeur commercial : M. RODRIGUES • Project Manager : M. FOUILLOT INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 18 M € • % Export : 12 • Code NAF : 2420Z ACTIVITÉS : Parachèvement de pièces tubulaires • Travail à façon • Distribution de tubes et barres en acier à partir d’un stock • Sous-traitance • Gestion de projets. CAPACITÉS DE PRODUCTION : Machines de coupe , déformation et parachévement. PME présente sur le marché du tube en acier depuis 1927. Propose à ses clients des produits de qualité à partir d’un stock permanent de milliers de références pour tout type d’industrie. Accompagne ses clients dans les projets de développement de nouvelles pièces et dans le choix des meilleures solutions techniques de réalisation. Dispose de moyens importants de coupe et de façonnage de tubes. Dispose de solutions de sous traitance performantes pour des solutions prêtes à l’emploi. MARCHÉS CLIENTS : Automobile • Ferroviaire • Machines agricoles • Engins de levage • Construction navale • Équipement industriel • Parapétrole • Énergie • Construction mécanique. PAYS OU ZONES D’EXPORTATION : Europe : Tous pays de l’Union Européenne • Afrique : Maghreb • Côte-d’Ivoire • Amérique du Nord : USA • Canada • Asie : Chine • Corée • Océanie : Australie • Nouvelle-Zélande


Place des Nations-Unies • Parc de l’Europe • BP 87009 • 21070 DIJON Tél : 03 80 60 40 20 • Fax : 03 80 60 40 21 ccir@bourgogne.cci.fr • www.bourgogne.cci.fr Président : de CHARETTE Benoît Directeur Général : CHARLOT Jacques

CCI de la Côte-d’Or 2 avenue de Marbotte BP 17440 21074 DIJON Tél. : 03 80 65 91 00 • Fax : 03 80 65 37 09 contact@cci21.fr • www.cci21.fr

CCI. de Saône-et-Loire Place Gérard-Genevès 71010 MACON Tél. : 0 820 30 30 71 • Fax : 03 85 38 20 97 m.caradot@cci71.fr • www.cci71.fr

Président : MIREPOIX Xavier Directeur Général : Still Delphine

Président : ECHALIER Bernard Directeur Général : LEYES Pascal

CCI de la Nièvre Place Carnot BP 438 58004 NEVERS CEDEX Tél. : 03 86 60 61 62 • Fax : 03 86 60 61 39 cci.58@nievre.cci.fr • www.nievre.cci.fr

CCI de l'Yonne 26 rue Etienne-Dolet 89015 AUXERRE Tél. : 03 86 49 40 00 • Fax : 03 86 49 40 09 direction@yonne.cci.fr • www.yonne.cci.fr

Président : ROSSIGNOL Jean-Pierre Directeur Général : DUBOST Fabienne

Président : PEREZ Alain Directeur Général : Vallet Sébastien

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RECHERCHE SUR LES SYSTÈMES EMBARQUÉS Comme nous l’avons vu plus haut, les systèmes embarqués diffèrent des systèmes traditionnels du fait qu’ils sont très fortement dépendants de leur environnement. On a bien compris que les systèmes embarqués doivent effectuer des opérations critiques, en temps réel et dans n’importe quel type de conditions environnementales. Il est bien évident que tels systèmes sont des systèmes complexes qui doivent garantir la sureté à tout prix, même en cas de conditions extrêmes. Le domaine “Systèmes Embarqués” fait apparaître la nécessité d’une analyse spécifique des systèmes complexes critiques répondant à des exigences de qualité et de sûreté de fonctionnement très strictes. Il est impératif de définir des méthodes et des outils rigoureux pour la conception des systèmes embarqués. La recherche sur les systèmes embarqués est vaste et aborde des aspects variés tels que : ➤ Modélisation : Conception du logiciel embarqué, méthodes et langages de programmation et de spécification, modèles à base des composants. ➤ Architecture : Conception de l’architecture, exploration et optimisation, interaction de matériel/logiciel, architecture des systèmes à grandes échelles, systèmes multiprocesseurs. ➤  Analyse : Méthodes de simulation, de validation et de vérification formelle, analyse temporelle, analyse de puissance, analyse de temps d’exécution, optimisation, correction, exigences de sécurité. ➤  Implémentation : Modèle de transformation en plateformes d’exécution spécifiques, compilateur, génération du code, simulation.

Nous focalisons nos recherches sur l’étude des systèmes embarqués complexes. La construction de ces systèmes pose un grand nombre de problèmes : par exemple, comment s’assurer qu’un système respecte un certain nombre de propriétés telles que faisabilité, sûreté, réactivité, disponibilité, confidentialité (si nécessaire) et qu’il soit aussi optimal par rapport à la consommation d’énergie, au coût, au temps de développement, etc. Pour construire de bons systèmes, il faut utiliser de bonnes pratiques de conception des systèmes, par exemple la conception par modélisation et à base de composants. Selon ces problématiques, on définit les thèmes de recherche suivants : ➤  Modélisation à base des composants : De nos jours, les systèmes hétérogènes apparaissent partout sous forme de systèmes embarqués (répondeurs, TVs, caméscopes, fours, PDAs, ABS, etc.). Ces systèmes sont fréquemment composés de parties différentes et hétérogènes (numériques, analogiques, mécaniques, etc.) et ils doivent satisfaire de nombreuses contraintes : temps, consommation d’énergie (portable, PDA), sécurité (automobile, avion), poids et taille. Ils peuvent avoir des comportements différents liés à leur nature ou à l’environnement dans lequel ils évoluent. Ces systèmes deviennent de plus en plus complexes, ce qui se traduit au niveau de l’architecture par la croissance du nombre de composants, de la taille du code embarqué et de la puissance de calcul. La modélisation de ces systèmes doit donc englober l’ensemble de ces caractéristiques.


Pour ce faire, on explore différentes approches fondées sur le modèle des composants pour modéliser ce type de systèmes. Cela, afin de permettre une réutilisabilité à tous les niveaux (objet, composant,

fonctionnalité, comportement, etc.) et facilitera ainsi la prise en compte de l’hétérogénéité des systèmes et la gestion de leur complexité croissante.

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GALY FRÈRES garde le cap.

Entretien avec Monsieur Jérôme Arseguel co-dirigeant de Galy Frères.

Après 70 ans d’existence et de gestion familiale, l’entreprise Galy Frères est reprise par Monsieur Jérôme Arseguel et Michel Tartie en 2011. Un tandem complice et complémentaire qui, sur la trace des frères Galy, gère l’entreprise dans leur continuité tout en y apportant de l’innovation.

Le parcours de toute une vie Monsieur Arseguel a baigné dans l’entreprise Galy Frères depuis ses débuts professionnels. Investi dans l’entreprise, les frères Galy voient en lui le seul successeur capable de faire vivre l’entreprise selon l’esprit Galy.

“Les frères Galy m’ont pressenti comme repreneur et m’ont fortement incité à entreprendre toutes les démarches en ce sens” nous confie l’ancien opérateur de commande numérique qui, après avoir gravi les échelons, réalise son rêve entrepreneurial. “Après mes études de BTS et en école d’ingénieur, j’ai tout de suite intégré Galy Frères


qui représente toute ma vie professionnelle. Il est vrai qu’au fond de moi, j’ai toujours rêvé d’être à mon compte et je me suis investi sans réserve. A l’approche de la retraite, les frères Galy ont souhaité me céder l’entreprise et m’ont invité à chercher un partenaire. Si j’étais au point techniquement, il me fallait un associé pour me compléter sur la partie gestion administrative et financière de l’entreprise. A l’époque, cette dernière comptait tout de même une quarantaine de salariés et réalisait 5 millions d’euros de chiffre d’affaires. Cela m’a pris deux ans pour trouver mon associé qui est une vieille connaissance et habitait tout près de chez moi. Cela fait 5 ans que nous avons repris la société et notre complémentarité porte ses fruits. Même si nous n’avons pas augmenté le chiffre d’affaires, nous l’avons stabilisé et sommes confiants en son développement à venir.”

Performance et confiance réciproques comme moteurs de croissance Le succès de Galy frères et sa pérennité reposent sur une relation de confiance réciproque exacerbée auprès de sa clientèle. “L’entreprise a toujours évolué avec des relations privilégiées nouées avec la clientèle. Au départ, notre activité portait sur l’usinage des pièces de structure d’avion et l’usinage des pièces des moteurs d’avion. L’évolution de la demande de la clientèle nous a poussés à aménager notre activité. Nous avons axé toute notre intervention sur l’usinage des pièces de moteurs d’avion et dans le même temps, développé de nouveaux savoirs-faire en chaudronnerie. En effet, notre principal donneur d’ordre avait des besoins dans la réalisation et la réparation d’outillage de forge. Cela a permis à l’entreprise de lancer une politique commerciale de diversification...”

Investissement et diversification : nouvelles sources de développement “Dès notre arrivée, la volonté de continuer dans le changement, nous a poussé à investir près de 3 millions d’euros sur trois ans pour renouveler notre parc machines” précise Monsieur Arseguel. Cette politique d’investissement ouvre la porte sur d’autres perspectives de développement mises en place dès 2013. “Les deux premières années nous nous sommes concentrés sur le management de l’entreprise et la pérennisation de la relation de confiance avec la clientèle.” Dès 2013, mieux installés aux commandes de l’entreprise, les repreneurs ambitieux lancent une politique de développement commercial qui devrait porter ses fruits à moyen terme. Jusqu’alors, l’entreprise était exclusivement centrée sur la réalisation des besoins liés à l’activité aéronautique qui couvre les deux-tiers du chiffre d’affaires de la PME. Avec le renouvellement du parc, l’entreprise peut convoiter de nouveaux marchés tout en satisfaisant son plus gros client historique.

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Avec sa stratégie de développement, l’entreprise a un carnet de commande bien rempli qui porte de façon ponctuelle l’effectif jusqu’à 55 personnes, avec les intérimaires. Ses objectifs à venir sont de conserver la qualité de sa production reconnue via les normes (EN 9100, ISO 9001, NADCAP, UT1/2 EN 4179-NAS 410) et de convaincre encore et toujours davantage de professionnels. Pour se faire, ses dirigeants ne manquent pas d’arguments : “Notre avantage concurrentiel est notre capacité de réaliser l’usinage de pièces de moteurs d’avion et de contrôler leur santé matière par ultrasons. Notre offre est compétitive et s’appuie sur des délais courts de réalisation inférieurs à dix jours. Nous avons la double certification General Electric-SNECMA et sommes en cours de démarche pour l’obtention de la certification ROLLS-ROYCE à échéance début 2017. Cela nous permettra de nous positionner comme référence auprès des trois principaux motoristes mondiaux.” Si Monsieur Arseguel est arrivé à la tête de l’entreprise en cours de parcours professionnel, l’homme pense et agit comme un entrepreneur aguerri. Satisfait des résultats post-reprise et de la relation de confiance maintenue avec la clientèle, le dirigeant veut la porter toujours plus haut et n’a de cesse de songer, avec son associé, aux perspectives d’évolution. Pour l’heure, à titre confidentiel, les deux hommes travaillent sur une réflexion de croissance externe pour compléter l’offre aux clients et/ou à de possibles nouveaux partenariats. Le but de Galy frère serait, à moyen terme, de consolider son savoir-faire, étendre sa surface de production, développer l’activité de réalisation et de réparation d’outillage de forge vers des pièces supérieures en volume et pouvant aller jusqu’à 20 tonnes. De grands projets se dessinent à l’horizon de cette petite entreprise qui, malgré sa reprise assez récente, a su conserver toute sa dimension humaine et familiale...

L’entreprise est présente aux salons du Bourget et de Siane. L’occasion de découvrir en personne ceux qui représentent ses valeurs.

Fiche Signalétique

SAS GALY FRÈRES ACTIVITÉ PRINCIPALE : Usinage de pièces de précision pour l’industrie, l’aéronautique et contrôles ultrasons.

COORDONNÉES : 12, av. de Poumeras - ZAC de Pic • Code postal : 09100 • Ville : Pamiers • Pays : FRANCE • Tél. société (siège) : +33 5 34 01 01 11 • Fax société : +33 5 61 60 26 86 • Site Internet : www. galy-freres • E-MAIL : contact@galy-freres.fr CONTACTS : PDG - Project Manager : M. TARTIE • Commercial France M. ARSEGUEL. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 4 918 566 € • Nombre de salariés : 744 • Code NAF : 2562B ACTIVITÉS : Usinage et contrôles ultrasons de pièces de moteurs d’avions • Chaudronnerie et usinage de pièces unitaires de précision de grandes dimensions. CAPACITÉS DE PRODUCTION : 10 tours verticaux (d 700 A d2400) • 3 tours horizontaux (d100 A d 650) • 3 fraiseuses 3 axes jusqu’à (5500X2300MN) • En 3 x 8 + VSD Spécialisé depuis 30 ans dans l’usinage des métaux durs réfractaires (Titane, Incorel, etc.) • Compétence ultrasons depuis 8 ans. Certification SNECMA, GE,NADCAP • Forte valeur ajoutée dans la réalisation et/ou réparation d’outillage de forges (soudure, usinage, ajustage, montage, contrôle).


PARTNERS

À PARAÎTRE EN 2017 : SOUS-TRAITANCE INDUSTRIELLE SPÉCIAL MADE IN FRANCE RÉGION SUD-OUEST

les Partenaires de l’Industrie

ON GRAND SU I G RÉ

14 pôles de competitivité présents en région LanguedocRoussillon Midi-Pyrénées

• UEST D-O

Région Aquitaine Limousin - PoitouCharentes : Les filières d’excellence

• SPÉCIA L

Tableau de bord : Le Grand Sud-Ouest en chiffres

Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées : Les caractéristiques d’une grande région

Aquitaine-LimousinPoitou-Charentes : Une région dynamique qui exporte

LES ENTREPRISES RÉGIONALES DE L’ACIER ET DES MÉTAUX

SPÉCIAL MADE IN FRANCE RÉGIONS : Aquitaine • Limousin • Poitou-Charentes • Languedoc-Roussillon • Midi-Pyrénées


Vérification des sys La majorité des systèmes embarqués qui sont extrêmement complexes et hétérogènes assurent des fonctions de sécurité et de confort. Ils sont constitués de parties électroniques qui communiquent avec des composants physiques de différentes natures (mécanique, mécanique des fluides) et des applications logicielles. Le problème pour les concepteurs d’un tel système est que les outils de développement et de vérification disponibles ne sont pas capables de traiter l’hétérogénéité des interfaces entre le monde analogique et le monde numérique. C’est pourquoi une stratégie de vérification globale reste à définir. Notre but est de proposer des méthodes, techniques et outils en mesure d’optimiser les coûts et d’attester de la fiabilité de systèmes complexes. 

Gestion de l’énergie : Dans la conception d’un système embarqué qui a des contraintes temps réel, ils existent plusieurs attributs dont le développeur doit tenir compte. La gestion de l’énergie est évidemment un tel attribut, surtout pour les systèmes sur puce car nous n’avons pas la possibilité d’agir directement et instantanément sur les ressources disponibles. D’autre part, la gestion thermique est cruciale puisqu’elle permet d’affiner la gestion de l’énergie mais également d’optimiser le comportement du circuit par rapport aux performances souhaitées tout en minimisant l’augmentation de la température.


stèmes embarqués Ainsi, on constate que se développent de plus en plus des méthodes pour gérer l’énergie soit au niveau du composant lui-même, soit au niveau du matériel en général, soit encore au niveau applicatif avec le développement de standards matériels. Ce thème de recherche consiste, entre autres, à étudier et développer des modèles formels pour la gestion de l’énergie dans les systèmes sur puce et permettre aux constructeurs de réduire la consommation dans leurs circuits.

Technologies et signaux radiofréquences : Les systèmes embarqués sont des dispositifs intelligents qui ont des puissances de calcul de plus en plus grandes, et dont les moyens de communication leur permettent d’interagir avec le monde environnant. Leur forme peut se varier, des plus petits (étiquettes électroniques (dites TAG) placées sur des objets ou sous la peau (reconnaissance/ comptage d’animaux)) jusqu’aux plus gros (satellites), en passant par les téléphones portables, PDA, montres, vêtements, appareils électroménagers, consoles de jeux vidéo, automobiles, etc. Ils sont munis de capteurs, d’actionneurs, d’écrans tactiles et de dispositifs de communication reliés à un microcontrôleur ou un microprocesseur qui fonctionne avec un système d’exploitation temps réel. Cette voie de recherche a pour objectif d’étudier des problématiques liées à la conception de tags et la caractérisation expérimentale des paramètres fonctionnels.

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PROGILAB Le juste prix avec O-DEVIS Advance ! Entretien avec Monsieur Laborde PDG.

La politique des prix d’une entreprise représente la colonne vertébrale de son développement. Progilab a mis au point un logiciel performant, amélioré au cours de ses treize années d’expérience et tout simplement indispensable pour assurer la compétitivité des sociétés.


O-Devis : l’histoire d’une rencontre de deux univers Monsieur Éric Laborde est informaticien. La programmation, l’écoute des clients et la mise en forme en langage informatique des besoins terrain, il connaît. La rencontre avec son partenaire des débuts, aujourd’hui retraité et retiré du partenariat, aura permis de développer un logiciel spécialisé dans la production de devis presque automatisée dans les domaines de l’usinage, la chaudronnerie et la tôlerie. C’est la rencontre de ces deux univers : l’un informatique, l’autre spécialisé et technique, de ces deux hommes aux parcours et expériences différentes, qui a fait naître une solution informatique unique très peu concurrencée. Depuis le départ de son partenaire, Monsieur Laborde ne manque pas de source d’inspiration technique. “Certes, je n’ai plus une personne spécialisée dans l’usinage qui travaille au quotidien à mes côtés, mais j’ai réussi à pallier la difficulté en impliquant les clients. J’ai d’excellentes relations avec certains d’entre eux et je peux me permettre de les solliciter pour des avis techniques et des réflexions qui font avancer le logiciel. Certains ont d’excellentes idées, ce qui fait que le logiciel de devis est en constante évolution pour être en phase avec celle du marché.”

Un logiciel adapté à des besoins techniques diversifiés La réalisation d’un devis dans le domaine de l’usinage repose beaucoup sur l’expérience de celui qui l’établit. Certes, le deviseur est aidé par l’outil informatique pour ne laisser qu’une place infime à l’erreur humaine. L’esprit du logiciel est d’éviter les estimations aproximatives et de tendre vers un devis aussi proche que possible de la réalité terrain. Pour se faire, la connaissance du parc machines et de la méthodologie est importante dans le chiffrage. “Nous « expliquons » en quelque sorte au logiciel ce que l’on veut faire et on lui fournit de l’information sous forme de fichier plan de pièce, de base de données... Le logiciel est conçu autour d’une méthode et traite cette information pour donner le meilleur devis. Bien évidemment, selon le secteur adressé, la méthode est différente et chacun de nos clients reçoit une réponse adaptée à son corps de métier en apprenant à utiliser le logiciel.

137 PARTNERS-INDUSTRIE


La majeure partie des clients sont des sous-traitants connaissent leur métier et peuvent avoir une vision plus ou moins juste du devis. Nous avons aussi des clients qui n’ont pas d’atelier de production et ne font que de l’achat revente. Dans leur métier, la réactivité est importante et ils ont besoin de savoir vite combien va leur coûter la pièce. Le logiciel est d’autant plus intéressant pour eux.”

Simplicité de l’utilisation du logiciel O-devis est un outil destiné à améliorer la compétitivité des entreprises et leur performance. Développé en ce sens et en permanente évolution, le logiciel O-Devis Advance, commercialisé depuis 5 ans connaît un franc succès. La version 2016 reste très prometteuse avec sa méthode express. L’idée reste la démocratisation d’une solution informatique (environ 2500 € la licence) et rendre accessible à tous son utilisation grâce à son ergonomie et sa facilité d’utilisation. Et toujours dans un esprit d’offrir l’usage du logiciel à la majorité des entrepreneurs qui en ont besoin et qui travaillent dans le secteur concerné, Progilab fournit des formations pour

un meilleur usage. D’ailleurs, le logiciel est enseigné dans les centres de formations et permet un passage de la théorie à la pratique de façon immédiate.

Développement à l’export, prochain objectif A quarante ans, Monsieur Laborde est un homme d’affaire plein d’ambitions pour son entreprise. Prudent, ce dernier déploie la solution au rythme des besoins de ses clients, sans précipitation et surtout avec pour seule volonté de répondre qualitativement à chacune des sollicitations qui lui sont faites. A la question des perspectives futures de l’entreprise, ce dernier répond sans hésitation que l’export reste l’axe de développement à venir. “Le logiciel est francophone et nous avons beaucoup de possibilités avec des pays comme la Suisse, la Belgique, le Luxembourg, le Maghreb notamment. Les moyens techniques modernes nous permettent de faire des démonstrations et des formations à distance du produit et de le généraliser sans aucune difficulté liée à la distance.”

Fiche Signalétique

PROGILAB ACTIVITÉ PRINCIPALE : Éditeur de logiciels. COORDONNÉES : 2 rue des Hortensias • Code postal : 81990 • Ville : Le Séquestre • Pays : FRANCE

Tél. société : +33 5 31 61 99 10 • Fax société : +33 5 31 61 99 11 • Site Internet : www.o-devis.fr • E-MAIL : info@o-devis.fr CONTACTS : Président : M. Éric LABORDE • INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : Code NAF : 5829C ACTIVITÉS : Éditeur de logiciel spécialisé en usinage mécanique • Tôlerie • Chaudronnerie • Distributeur de solution GPAO • Gestion documentaire • Conseil et formation en entreprise. MARCHÉS CLIENTS : Sociétés d’usinage mécanique • tôlerie • chaudronnerie • Tous domaines : Aéronautique • Industrie • Nucléaire • Ferroviaire... PAYS D’EXPORTATION : Europe : Belgique • Suisse • Afrique : Maghreb • Côte-d’Ivoire. L’histoire commence en 2003 par l’association professionnelle usinage mécanique et informatique pour développer un logiciel de chiffrage de pièce mécanique manuel. Nous sommes aujourd’hui un acteur majeur dans le domaine du logiciel de devis technique avec le logiciel O-Devis Advance qui utilise les fichiers de conception 3D. Une diversification récente, toujours dans le domaine du logiciel pour les entreprises de production, permet de proposer à nos prospects une solution de gestion de production GPAO et une gestion documentaire GED.


CONSEIL RÉGIONAL

En fonction depuis 2015. Il est également Maire de Saint-Quentin. Nuance politique : Les Républicains (LR).

Né le 21 mars 1965 à Châlons-sur-Marne (Châlons-enChampagne).

Monsieur Xavier Bertrand

Nord-Pas-de-Calais : Hôtel de Région, 151 av. du Président-Hoover, 59555, Lille Cedex Tél. : +33 (0)3 28 82 82 82 Fax : +33 (0)3 28 82 82 83 http://www.nordpasdecalais.fr

Picardie : Hôtel de Région, 15 mail Albert-1er, 80000 Amiens Tél. : +33 (0)3 22 97 37 37 Fax : +33 (0)3 22 97 39 00 http://www.picardie.fr


OPTIQUE PHOTONIQUE :

AU CŒUR DE L’INNOVATION

UN SECTEUR EN PLEINE ÉVOLUTION L’optique photonique, ensemble des techniques mettant en œuvre le photon, a profondément modifié la science, l’économie et notre quotidien. Parmi les évolutions majeures de ces vingt dernières années, l’optique photonique est à l’origine de la révolution des télécommunications avec le développement du réseau Internet et de l’accroissement des capacités de stockage de l‘information via les DVD.

Parallèlement, les progrès en termes d’imagerie et d’instrumentation par vision ont bouleversé de nombreux domaines industriels, du médical au spatial, en passant par la défense et la surveillance. Enfin, le développement des diodes électroluminescentes, notamment des diodes organiques, est en train de faire naître une nouvelle génération d’écrans qui remplacera à terme les écrans LCD. Toutes ces évolutions vont encore s’accélérer dans les années à venir avec l’arrivée de nouvelles technologies particulièrement favorables au développement de solutions optiques : la maîtrise des micro- et nanotechnologies va notamment permettre l’accès à de nouvelles fonctionnalités tout en offrant des capacités de miniaturisation jusque‑là inégalées ; elle se traduit déjà par l’émergence de plus en plus forte des micro-objets optiques, communément appelés MOEMS (Micro Opto Electro Mechanical Systems) dont les applications touchent un nombre toujours plus grand de secteurs industriels, comme l’automobile ou la téléphonie mobile. Dans toutes ces applications, l’optique photonique est au coeur de l’innovation, associée à d’autres disciplines comme la mécanique, l’électronique, les techniques numériques ou la science des matériaux, disciplines qui sont nécessaires à sa mise en oeuvre mais qui l’occultent souvent.


Elle apporte pourtant fréquemment des solutions originales et élégantes basées sur ses qualités structurelles : capacité d’intégration, rapidité d’intervention, action sans contact et à distance, possibilité d’action en milieux hostiles. Le développement de nouvelles solutions rendues possibles par l’amélioration des performances, la baisse des coûts, l’amélioration des processus de fabrication et l’augmentation de la fiabilité, a conduit à un élargissement des marchés visés. Longtemps tirée par la défense et ses marchés captifs, l’optique photonique est aujourd’hui majoritairement présente sur des marchés civils, le plus souvent mondiaux. Ce profond changement et la rapidité d’évolution des technologies obligent les entreprises à toujours plus de réactivité et d’investissement en recherche et développement.

95 % des entreprises du secteur de l’optique photonique ont moins de 250 salariés

LES ACTEURS FRANÇAIS DE L’OPTIQUE PHOTONIQUE Un tissu industriel original Au niveau de la topologie des entreprises, la situation française comporte une singularité : à côté de grands groupes comme Alcatel, Dassault, EADS, Essilor, Orange, Peugeot, Philips, Renault, Safran, Saint Gobain, Thales ou encore Valeo, grands utilisateurs des technologies photoniques, une grande majorité des entreprises est constituée de petites PME puisque 95% d’entre elles ont moins de 250 salariés (Source : AFOP). Il manque, dans le paysage français, les ‘‘grosses’’ PME, capables à la fois de se montrer innovantes et réactives et de s’imposer à l’international. A titre de comparaison, la taille des entreprises françaises est en moyenne 10 à 20 fois inférieure à celle des entreprises allemandes.

Une recherche d’excellence La recherche française en optique photonique bénéficie d’une grande reconnaissance internationale, tant en recherche fondamentale qu’en recherche appliquée.

141 PARTNERS-INDUSTRIE


Deux prix Nobel, Alfred Kastler en 1966 pour le pompage optique et Claude Cohen-Tannoudji en 1997, pour le refroidissement des atomes par faisceaux laser, sont venus témoigner de cette reconnaissance. Les chercheurs français sont régulièrement publiés dans des revues à comité de lecture comme Nature et Sciences et assurent fréquemment des conférences invitées dans les grands congrès internationaux. Les principaux groupes de recherche impliqués se situent dans les laboratoires du CNRS, des universités et des grandes écoles et dans les grands organismes publics comme le CEA, l’ONERA ou le CNES, sans oublier les observatoires et les laboratoires privés. Les recherches menées couvrent un grand nombre de filières : physique fondamentale, astrophysique, microet nanotechnologies, interaction lumière-matière, matériaux et participent ainsi aux progrès d’autres disciplines. Tous les organismes de recherche se retrouvent aussi dans des projets ambitieux : grands télescopes de demain, satellites d’observation de l’univers et de la terre, lasers extrêmes, et sont associés à l’instrumentation nécessaire à des projets comme ITER, VIRGO ou LHC. Outre les avancées scientifiques exceptionnelles qui vont découler de ces projets, ceux-ci stimulent aussi fortement l’activité industrielle en optique photonique. Ils contribuent aussi à créer une forte synergie entre les laboratoires de recherche et l’industrie, synergie fondamentale pour notre dynamisme économique et qui se traduit notamment par une grande proportion de projets français acceptés dans le cadre des appels à projets européens.

Un secteur qui s’organise Depuis 2003, les acteurs de l’optique photonique se sont regroupés au sein du Comité national d’optique et photonique (CNOP). Celui-ci rassemble deux acteurs nationaux, l’Association française des industries de l’optique et de la photonique (AFOP) et la Société française d’optique (SFO), et l’ensemble des pôles régionaux : ALPhA Route des Lasers en Aquitaine, Anticipa en Bretagne, Elopsys en Limousin, Opticsvalley en Ile de France, Optitec Popsud en région PACA, le pôle optique Rhône Alpes et Rhenaphotonics Alsace.

Au niveau national, la SFO est une société savante qui rassemble plus particulièrement les chercheurs des laboratoires publics ou privés et dont le rôle principal est d’organiser les échanges scientifiques (colloques, conférences...). L’AFOP quant à lui est un syndicat professionnel d’entreprises. Les pôles régionaux soutiennent le développement des acteurs locaux de l’optique photonique et tissent les liens nécessaires avec les filières applicatives présentes sur leurs territoires. Trois d’entre eux (ALPhA Route des Lasers, Elopsys et Optitec Popsud) ont été labellisés pôles de compétitivité. Par ailleurs, de nombreux pôles de compétitivité intègrent des technologies photoniques dans leurs applications (les pôles Santé, les pôles TIC, les pôles Transport, les pôles Mer...). Parallèlement au CNOP, des clubs thématiques rassemblent les professionnels de certains secteurs : Club vision pour la vision industrielle, CREDO et Club optique pour les télécommunications, Club laser et procédés pour les lasers industriels, Club visualisation pour les techniques d’affichage. La création du CNOP a répondu au besoin exprimé par la profession d’être représentée par un organisme fédérateur. Son action initiale a permis aux différents acteurs de bien se connaître et de coordonner leurs actions. Il est aujourd’hui le porte-parole de la filière, tant au niveau des pouvoirs publics français que des instances européennes.


CONSEIL RÉGIONAL

En fonction depuis 2015 Il est également Maire de Bastia. Nuance politique : Parti Nationaliste modéré Inseme per a Corsica

Né le 20 avril 1967 à Bastia (Haute-Corse).

Monsieur Gilles Simeoni

Collectivité Territoriale de Corse, 22 cours Grandval • BP 215 - 20187 Ajaccio cedex 1 Tél. : +33 (0)4 95 51 64 64 Fax : +33 (0)4 95 51 64 60 contact@corse.fr http://www.corse.fr


Passion et savoir-faire au cœur de la technologie des ultrasons E n t r e t i e n a v e c M o n s i e u r P a s c a l Ti e r c e , D i r e c t e u r

Après de brillantes études dans le domaine des ultrasons, Pascal Tierce quitte sa blouse d’enseignant chercheur pour revêtir le costume d’un chef d’entreprise ingénieux, audacieux

et stratège. C’était il y a 30 ans. Depuis la création de l’entreprise, son dirigeant a su la porter sur le devant de la scène internationale ; un développement qui reste le moteur de croissance de SinapTec. Immersion dans le domaine des ultrasons…


Une ‘‘technologie’’ flexible et aboutie

S elon Pascal Tierce, les ultrasons offrent une multitude d’applications et d’opportunités marchés qui n’ont pas encore été exploitées. “Historiquement, le nettoyage et le soudage par ultrasons sont parmi les applications les plus répandues mais au fil du temps, nous avons développé la technologie pour répondre à de nombreuses applications innovantes et aux besoins spécifiques de certains de nos clients, y compris pour des demandes auxquelles nous n’avions pas forcément pensé... Développer de nouvelles applications nécessitait par le passé d’importants efforts, induisant un processus long et coûteux ; autant de freins naturels à l’innovation chez nos clients et pour la croissance du marché. En 2012, capitalisant sur plus de 25 années d’expérience, et nous appuyant sur les dernières technologies numériques, nous avons développé un nouveau concept de générateur ultrasons dont la technologie a tellement été poussée par l’entreprise qu’elle permet d’implémenter rapidement n’importe quelle application ultrasons chez nos clients, avec des possibilités de mise en œuvre personnalisée, rapide, efficace et moins coûteuse. De fait, notre technologie, protégée par plus de 30 brevets dans le monde, se veut à la fois flexible, parce qu’elle s’adapte aux besoins de nos clients, et aboutie parce qu’elle bénéficie d’un savoir-faire de 30 ans.” Un développement bien pensé et différenciateur par rapport à la concurrence

P ascal Tierce n’est pas le genre de chef d’entreprise

qui n’ose pas. Fidèle à son intuition et à l’écoute du marché, ce dirigeant a poussé différemment le développement de l’entreprise. SinapTec n’est pas un spécialiste du nettoyage ultrasons ou du soudage par ultrasons, mais propose sa technologie pour le nettoyage, le soudage et bien entendu, pour toutes les

déclinaisons des applications des ultrasons : découpe, pulvérisation, liquid processing de laboratoire ou industriel… C’est un spécialiste des ultrasons au service des intégrateurs et/ou utilisateurs finaux en quête d’une expertise et d’une technologie de pointe. Ainsi, un effet de levier s’est opéré au bénéfice de la croissance de l’entreprise devenue l’interlocuteur privilégié des intégrateurs, constructeurs d’équipements, distributeurs et de certains utilisateurs finaux utilisant la technologie des ultrasons. Une croissance significative (avec une part à l’export de 30 % du chiffre d’affaires) destinée à se pérenniser.

‘‘Notre force, c’est d’offrir l’une des meilleures technologies disponibles sur le marché pour toutes les applications ultrasons standards ou innovantes, ce qui nous permet d’atteindre la plupart des domaines de l’industrie et de la recherche.’’

145 PARTNERS-INDUSTRIE


Des perspectives de développement exponentiel

D ans un monde où il est sans cesse question d’externalisation des échanges, Pascal Tierce a bien compris la nécessité de mettre l’accent sur son développement à l’export. Son objectif : ‘‘Atteindre 80 % du chiffre d’affaires à l’export d’ici 3 à 4 ans avec pour cibles principales l’Europe et l’Asie du Sud-Est’’. Gageons qu’avec le renforcement de l’équipe commerciale à l’export, la croissance de son réseau de distribution et le bon sens avéré de son créateur, SinapTec a de beaux jours de développement à l’international devant elle !

Fiche Signalétique

S inap T EC

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Conception, production et vente de dispositifs de génération d’ultrasons pour toute application de l’industrie ou de laboratoire. Bureau d’études et d’ingénierie en technologie des ultrasons. COORDONNÉES : Adresse : 7, avenue Pierre-et-Marie-Curie Code postal : 59260 • Ville : LEZENNES • Pays : FRANCE Tél. société : +33 (0)3 20 61 03 89 • Fax société : +33 (0)3 20 61 72 98 SITE INTERNET : www.sinaptec.fr • www.lab-ultrasonic.com • www.sinaptec-ultrasonic-cleaning.com/fr • E-MAIL : sinaptec@sinaptec-ultrasonic.com CONTACTS : PDG : M. Pascal TIERCE • BU Manager Innovation : M. Pierre-Marie TIERCE • BU Manager Cleaning : M. Michaël BERNARD. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 1,5 M € - 3 M € • Nombre de salariés : 20 • % Export : 30 • Code NAF : 7112B ACTIVITÉS : Fourniture de dispositifs ultrasons pour toute application de l’Industrie et de la recherche • Production de générateurs et sources ultrasons pour le soudage, le nettoyage, et plus généralement pour l’Industrie et la Recherche... • Assistance technique et accompagnement à la mise en œuvre de nos équipements ultrasons. MOYEN DE PRODUCTION : Unité de fabrication de systèmes ultrasons : générateurs électroniques • Sources ultrasons • Bureau d’études et de développement ultrasons. MARCHÉS CLIENTS • Marchés : Biologie • Médical • Agroalimentaire • Nucléaire • Industrie mécanique. • Clients : Laboratoires : distributeurs et revendeurs • Industries : Intégrateurs OEM • Fabricants de machines de nettoyage, de traitement de surface, de soudage • Fabricant de matériels de laboratoire ou industriel. PAYS OU ZONES D’EXPORTATION : Europe • Asie.

SinapTec est une PME indépendante française avec plus de 30 ans d’expérience dans le développement de dispositifs ultrasons pour la recherche et l’industrie. SinapTec développe et produit sa technologie pour des clients utilisant les ultrasons sans qu’ils aient besoin d’en maîtriser la technologie. Les générateurs NexTgen, protégés par plus de 30 brevets, et les transducteurs de SinapTec se déclinent en une grande variété de modèles destinés à de multiples applications pour de nombreux secteurs de l’industrie : traitement de surface, pharmacie, biologie, laboratoires de recherche, éco-procédés, médical, industrie mécanique, énergies nucléaire et renouvelable, etc. SinapTec accompagne ses partenaires et clients dans le choix de la solution la mieux adaptée à leur besoin, assure la fabrication de la solution et apporte son assistance lors de l’installation et la mise en œuvre.


299, boulevard de Leeds • 59031 LILLE CEDEX Tél. : 03 20 63 79 79 • Fax : 03 20 13 02 00 ccideregion@norddefrance.cci.fr • www.norddefrance.cci.fr Président : VASSEUR Philippe Directeur Général : TIVOLLE Jean-Baptiste

CCI Grand-Hainaut 3, avenue du Sénateur-Girard • 59308 VALENCIENNES CEDEX Tél. : 03 27 513 513 • Fax : 03 27 513 210 accueil.cci@grandhainaut.cci.fr • www.grandhainaut.cci.fr Président : ALDEBERT Francis Directeur Général : SEGUY Randolph CCI Grand-Lille Place du Théâtre • 59020 LILLE CEDEX Tél. : 03 20 63 77 77 • Fax : 03 20 74 82 58 contact@grand-lille.cci.fr • www.grand-lille.cci.fr

CCI de l’Artois 87/89 rue Saint-Aubert • 62008 ARRAS Tél. : 03 21 23 24 24 • Fax : 03 21 23 84 84 contact@artois.cci.fr • www.artois.cci.fr Président : MAGNAVAL Edouard Directeur Général : BERTON Eric CCI de la Côte-d’Opale 24 Boulevard des Alliés • 62104 CALAIS Tél. : 0820 20 62 59 ccitco@cotedopale.cci.fr • www.cotedopale.cci.fr Président : DELAHOUSSE Philippe Directeur Général : Logie Antoine

Président : HOURDAIN Philippe Directeur Général : GUERIN Jean-Louis

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OPTIQUE PHOTONIQUE :

DES RECHERCHES DÉJÀ PROMETTEUSES

UN SECTEUR EN PLEINE ÉVOLUTION Aux côtés des recherches menées pour améliorer des systèmes ou des solutions déjà mis en oeuvre, plusieurs évolutions technologiques majeures sont attendues dans les prochaines années : la compétition internationale est rude entre les laboratoires et nos chercheurs ont besoin d’aide pour rester dans le peloton de tête. Au-delà de l’enjeu scientifique, l’enjeu économique est bien celui du passage de ces technologies des mains des chercheurs à celles des entrepreneurs. Deux technologies semblent particulièrement exemplaires de ce double enjeu et méritent une attention particulière.

Les ondes térahertz L’une des technologies très prometteuses concerne le rayonnement électromagnétique entre 20 et 100 GHz, on parle alors d’ondes térahertz. Ce domaine de longueurs d’onde permet d’accéder à des propriétés de transparence remarquable à travers de nombreux matériaux solides. La partie basse de cette gamme pourrait permettre de conduire à des dispositifs dits d’imagerie ‘‘pénétrante’’ sans se heurter aux inconvénients des rayons X en terme d’effet ionisant. Le développement de ce type d’imagerie rendra possible la détection d’une ceinture d’explosifs, d’armes ou de substances toxiques camouflées sous des vêtements, dans des bagages ou du courrier. Cette fonctionnalité présente un intérêt évident en termes de défense. Il

s’agit désormais de faire progresser cette technologie (source et détecteur) pour aboutir à des niveaux de performance et de souplesse de mise en oeuvre compatibles avec une utilisation opérationnelle. Ces nouveaux matériaux font l’objet de nombreuses recherches depuis le milieu des années 2000 et conduisent aujourd’hui aux premiers produits industriels. Parmi les propriétés potentielles les plus attractives, les métamatériaux permettent d’envisager des systèmes d’imagerie focalisant en dessous de la limite de diffraction, et atteignant donc des résolutions nanométriques tout en s’affranchissant des contraintes des microscopes électroniques (travail sous vide, lenteur de mise en oeuvre, effets destructifs sur les objets étudiés...). Parmi les applications spectaculaires des métamatériaux on peut citer la ‘‘cape d’invisibilité’’, qui comme son nom l’indique permet à un objet d’être invisible en déviant les rayons lumineux, ou encore les concepts de super et hyperlentille.


La photonique est l’une des 6 technologies génériques d’avenir (KET) identifiées par la Commission européenne, qui les considère comme les principaux moteurs de l’innovation. Ces technologies se caractérisent par leur capacité à irriguer de très nombreux

secteurs industriels et domaines applicatifs, ainsi que leur forte intensité de R&D ; elles permettent des cycles d’innovation rapides, entraînant des dépenses d’investissement élevées et le maintien d’une main-d’œuvre hautement qualifiée.

Les technologies photoniques nourrissent des marchés très concurrentiels et en forte croissance (environnement, santé, automobile, éclairage etc.), et recouvrent des domaines tels que la fibre optique, le laser ou encore les capteurs et les composants optroniques.

Dans la photonique française 49 % des entreprises industrielles emploient moins de 20 personnes et réalisent 4 % du CA du secteur. Les PME (moins de 250 pers.) représentent 88 % du parc et 31 % du CA global.

Poids des segments de marché dans la photonique française

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Favi :

Sortir des sentiers battus. Connue et reconnue pour ses méthodes originales et assez inédites de management de l’entreprise qui ont fait leur preuves, l’entreprise FAVI, forte d’une expérience de près de 60 ans et alliée au groupe Afica, entreprend des changements technologiques pour sortir des sentiers battus et toujours garder une longueur d’avance sur ses concurrents. Entretien avec Monsieur Dovergne, en charge du développement à l’export. UN MANAGEMENT “MADE IN FAVI” : UNE INNOVATION DANS LE RESPECT DES RÉGLEMENTATIONS Chez Favi, c’est une constante : l’humain reste au cœur de l’évolution de l’entreprise. Ce n’est pas l’entreprise qui dirige les hommes, ce sont les hommes qui conduisent l’entreprise. L’organisation atypique de Favi est révélatrice de sa façon de concevoir le business : fait par des Hommes au service d’autres Hommes. De fait, outre la remise en question permanente de ses critères de compétitivité, l’entreprise innove sans cesse, tant dans le respect des règles européennes que de l’environnement. “Nous essayons toujours de trouver de nouveaux produits qui apportent une réponse aux besoins du marché, à l’avance et surtout dans le strict respect des évolutions normatives. Par exemple, suite à une directive européenne, à partir de 2017, un certain nombre d’alliages cuivreux standards, les laitons qu’on utilise aujourd’hui pour faire les compteurs d’eau, ne seront plus autorisés. Une liste d’alliages considérés comme utilisables en contact avec l’eau potable a été établie. Généralement, ce sont des alliages avec des taux de plomb réduits. Nous avons innové dans ce secteur, ce qui va nous permettre de développer de nouvelles actions com-

merciales sur les équipements de compteurs d’eau conformes à la nouvelle réglementation européenne. D’ailleurs, cette innovation et modernisation va également nous permettre de prospecter l’Amérique, avec laquelle nous nous sommes mis également en conformité du point de vue de la réglementation.” Avec près de 400 salariés, l’entreprise se porte plutôt bien, peut-être aussi parce que chez Favi, le turn-over est très faible et que l’humain reste au cœur des préoccupations. “L’Homme est bon, pourvu qu’on lui donne les moyens de l’être et c’est tout l’axe de développement de Favi”...

IL FAIT BON TRAVAILLER CHEZ FAVI... C’est ce que nous confie M. Dovergne : “Les carrières y sont longues. En ce qui me concerne, j’ai déjà trente-six ans d’ancienneté et les salariés comme moi, ayant plus de 30 ans d’expérience, ne sont pas rares. D’ailleurs, M. Zobrist, qui a fait la célébrité de l’entreprise pour ses techniques de management, a eu la chance d’y consacrer la plus grande partie de sa carrière. Il est désormais à la retraite, mais sa philosophie de management est restée la nôtre, car c’est une méthode qui a fait ses preuves.


A mon arrivée, nous étions 130 salariés, ce chiffre a triplé en 30 ans ! Je pense que la force de Favi, c’est la gestion des ressources humaines et son sens de l’anticipation. Nous anticipons et sommes plus réactifs que les concurrents grâce à des salariés plus engagés pour leur société car mieux responsabilisés, valorisés et plus entreprenants.

UNE ADAPTATION DE L’ACTIVITÉ AUX CHANGEMENTS DU MARCHÉ A la base, Favi est spécialiste en fonderie sous pression d’alliages cuivreux depuis 1957. L’entreprise fabrique des pièces mécaniques pour l’industrie automobile, des composants pour les compteurs d’eau, pour l’industrie électrique, ferroviaire, en alliages cuivreux moulés sous pression, en moyenne et en grande série. Si le cœur de métier n’a pas changé, pour prospérer dans le temps, il aura fallu l’adapter : “Aujourd’hui, nous nous positionnons comme fournisseur de solutions techniques, c’est-à-dire que ce que l’on propose à nos clients, ce n’est plus seulement de leur faire un composant en laiton moulé sous pression mais un sousensemble complet. Nous intégrons chez nous la réalisation d’un sous-ensemble complet. Dans ce cadre, nous pouvons utiliser des composants qui ne sont pas dans notre technologie et faire la coconception avec le client.

C’est aussi ça, la force de Favi, grâce à son bureau d’études qui s’est rodé au fil des années avec toute l’expérience acquise notamment dans le domaine de l’automobile.” Le secteur de l’automobile a toujours occupé une place prépondérante dans l’entreprise qui, bien que décidée à développer une politique de diversification de l’activité et de développement à l’export, entend garder cette longueur d’avance sur ses concurrents. “Actuellement, nous entreprenons un virage technologique important, avec des réflexions menées pour alléger les véhicules. Jusqu’à il y a deux ans, nous faisions strictement des alliages cuivreux et donc essentiellement des laitons. Compte tenu de l’évolution du domaine de l’automobile sur la réduction du poids des véhicules, nous avons commencé, depuis un an, à mettre également en œuvre de l’aluminium sous pression. Nous essayons de sortir des sentiers battus, en partant d’un alliage d’aluminium - très peu mis en œuvre - avec de très bonnes caractéristiques mécaniques et de résistance à l’usure. Le fait d’être rattaché à Afica nous offre beaucoup de possibilités de développement, nous permettant de nous différencier en faisant des propositions techniques qui apportent un plus par rapport à ce qu’il y a sur le marché.”

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Un côté avant-gardiste qui se retrouve également en termes de certifications. “L’entreprise a de nombreuses certifications, dont certaines acquises à des périodes où elles n’étaient pas obligatoires. Je pense notamment à la certification 50 001. C’est une démarche qualitative importante pour le respect de nos partenaires qui nous font confiance.” L’entreprise est aussi certifiée iso 9001 et TS 16949 (pour assurer son positionnement sur le secteur de l’automobile). Avec près de 45 % de son chiffre d’affaires réalisé à l’export, Favi soigne ses relations avec ses partenaires en Allemagne, Amérique du Nord, Italie, Grande-Bretagne notamment, et participe à de nombreux salons à l’international, tels le salon Weftec à La Nouvelle-Orléans, Cwieme à Chicago, Midest en France...

Fiche Signalétique

FAVI S.A.

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Fonderie d’alliages cuivreux et d’aluminium. COORDONNÉES : 14, rue Louis-Deneux • Code postal : 80490 • Ville : Hallencourt • Pays : FRANCE • Tél. société : +33 3 22 28 20 50 • Fax société : +33 3 22 28 60 63 Site Internet : www. favi.com • E-MAIL : favi@favi.com CONTACTS : Directeur du site : M. Verlant • Responsable Export : M. Dovergne • Chef de Projets : M. Ramet. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 71 M€ • Nombre de salariés : 390 • Export : 45 % • Code NAF : 2454Z ACTIVITÉS : Fonderie d’alliages cuivreux et d’aluminium • Usinage • Assemblage • Bureau d’Études et fabrication des outillages intégrés. CAPACITÉS DE PRODUCTION : Moyennes et grandes séries. MARCHÉS CLIENTS : Automobile • Moteurs électriques • Compteurs d’eau • Sanitaire • Serrurerie • Aéronautique, etc. PAYS D’EXPORTATION : Europe • Amérique du Nord. FAVI est une entreprise familiale de 390 salariés, basée dans la Somme. Notre métier principal est la fonderie sous-pression d’alliages cuivreux et d’aluminium. Le développement, l’optimisation, la validation des produits, la fabrication des outillages, l’usinage et l’assemblage sont autant de savoir-faire que nous maitrisons, afin de vous proposer des ensembles ou sous-ensembles complets, fiables et optimisés. Notre procédé de fabrication permet une grande productivité et s’adresse à tous les secteurs industriels travaillant en moyennes et grandes séries.


CONSEIL RÉGIONAL

En fonction depuis 2015 Nuance politique : Parti Socialiste (PS

Né le 30 juin 1947 à Lorient (Morbihan).

Monsieur Jean-Yves Le Drian

Hôtel de Région, 283, avenue du Général-Patton, 35711 Rennes Cedex Téléphone : +33 (0)2 99 27 18 00 Fax : +33 (0)2 99 27 18 01 http://www.bretagne.fr


Vous avez dit MÉCATRO


ONIQUE ? L

a norme NF E01-010 définit la mécatronique comme étant : “une démarche visant l’intégration en synergie de la mécanique, de l’électronique, de l’automatique et de l’informatique dans la conception et la fabrication d’un produit en vue d’augmenter et/ou d’optimiser sa fonctionnalité.” Plus qu’une science la mécatronique est, avant tout, une approche nouvelle de l’ingénierie de conception. Si l’essor exponentiel de la mécatronique aujourd’hui est rendu possible grâce aux progrès scientifiques et technologiques dans des domaines très spécialisés (mécanique, électronique…), la mécatronique est une démarche de conception avec, dès l’établissement du cahier des charges, une approche multidisciplinaire nécessitant l’établissement d’un dialogue permanent entre les spécialistes. La mécatronique permet d’intégrer des fonctions intelligentes dans les produits : optimisation de la consommation énergétique, meilleure intégration dans l’environnement, réactivité accrue par rapport aux phénomènes extérieurs.

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La mécatronique et l’industrie La mécatronique est de plus en plus présente et s'insère dans tous les secteurs industriels. Alliant mécanique, électronique, automatique et informatique, cette discipline, née il y a un peu plus de trente ans au Japon, arrive désormais à l'âge de raison. D'ailleurs, en 2008, le syndicat des industriels de la mécatronique, Artema, voyait le jour : il compte aujourd'hui 120 membres.

Une utilisation diversifiée La mécatronique a semé ses roulements instrumentés (NTN-SNR) ou ses transmissions hydrostatiques dans les transports (Renault, BoschRexroth...) et les machines, elle irrigue le BTP et l'agriculture avec des pompes à débit régulé (Poclain). Aéronautique, militaire, électronique industrielle et médicale ne sont pas oubliés, entre capteurs intelligents pour la surveillance et autres systèmes communicants, comme la commande de vol électrique pour la sûreté de l'aviation légère.

Rivaliser avec les États-Unis et le Japon Longtemps en retard, le Vieux Continent cherche à dépasser les États-Unis et à faire jeu égal avec le Japon. L’Europe est un continent riche en innovations. L'heure est aux projets de R&D ambitieux. La préoccupation actuelle : la mécatronique de puissance. Pierre angulaire des recherches en la matière : l'énergie. Il s'agit, notamment, de réduire la consommation d'un véhicule en améliorant sa sécurité. L'un des projets phares de R&D du pôle de compétitivité automobile Mov'eo y est consacré (O2M pour “outils de modélisa-

tion mécatronique”). Piloté par Valeo, avec une assistance à la maîtrise d'ouvrage fournie par Dassault Systèmes, il regroupe 33 partenaires. Autres projets : récupérer de l'énergie à partir de l'environnement, comme le propose Arveni, spécialiste des microgénérateurs d'énergie autonome fondés sur la piézoélectricité, ou encore effectuer une maintenance préventive sur des éoliennes lorsque des fuites d'étanchéité sont détectées.

Des efforts restent à faire Pour autant, d'importantes barrières restent à lever pour effectuer un véritable saut technologique. Les efforts doivent se porter sur les outils et les méthodes de conception. La difficulté réside dans l'intégration de toutes les composantes dans un seul logiciel. Et, sur un tout autre plan, il reste à trouver les experts confirmés ou une force de vente efficace. Les ingénieurs français demeurent encore trop focalisés sur la technologie ; il s’agit de travailler sur la capacité à anticiper un marché avec des concepts pérennes. La mécatronique est en voie de maturité. Pas encore accomplie.


MÉCATRONIQUE et INNOVATION

Cette démarche, qui permet d’obtenir des performances supérieures aux solutions traditionnelles, de réaliser de nouvelles fonctionnalités, et de rendre les produits mécatroniques plus compacts, nécessite la mise en place d’une approche coopérative inter-disciplinaire.

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OCA : Avancer

doucement mais sûrement.

Monsieur Michel Pertriaux n’est pas un impatient. Obstiné et persévérant, cet entrepreneur aguerri aura su, à force de travail assidu et régulier, gagner la confiance d’une clientèle importante. Depuis près de 30 ans, le dirigeant d’OCA exerce avec implication dans le domaine de l’usinage. Zoom sur une petite entreprise qui a pris de l’ampleur au fil des ans, sans empressement et pour seuls leitmotivs la passion du travail bien fait et la recherche de la satisfaction client. Se positionner en partenaire de choix dans l’usinage

Une stratégie de développement lent mais soutenu et continu

La société OCA a, au fil du temps, développé des relations de confiance avec divers partenaires fabricants dans le domaine de l'outil coupant. Cela lui a permis de répondre de façon bien plus large et pertinente aux besoins des clients ayant une problématique d’usinage. “La mise en place de multiples partenariats nous permet de proposer une offre plurale et donc, non pas seulement une marque, mais différentes solutions adaptées aux besoins des clients,” indique le fondateur de la PME. La multiplication des partenariats s'est faite de façon stratégique au fur et à mesure des besoins terrains de la clientèle.

A sa création en 1988, la petite entreprise familiale se développe avec engagement auprès de sa clientèle dans le cadre d'une activité généraliste. Peu à peu, l'entreprise s'oriente vers les outils coupants et tranchants. C'est en 1996 que Monsieur Pertriaux achète sa première machine pour réaliser de l’affûtage en sous-traitance. Au départ, l’homme expérimenté est décidé à exercer à son compte. Il travaille seul de chez lui. “Le jour, je démarchais mes clients et le soir j’affûtais. Cela a duré longtemps. J’ai travaillé pendant quatre ans à domicile jusqu’à ce que j’ai pu négocier un local à bon prix au sein de ma commune.”


L’an 2000 constituera un tournant important pour la société qui, dotée d’un site, peut alors embaucher, acquérir d’autres machines et élargir ses horizons. “Dès que j’ai intégré les 80 m2 de local, j’ai pu acheter cinq machines différentes et employer un salarié. La gamme d’OCA a donc été étoffée et j’ai pu adresser de nouveaux clients.” 2002 constitue l’étape suivante d’une société partie de rien (juste de la volonté de son dirigeant) qui avance et se structure petit à petit, mais sûrement. OCA devient une SARL, continue d’embaucher et d’investir. En 2009, la petite entreprise achète sa première machine 5 axes pour plus de précision dans l’affûtage des outils. “Nous sommes devenus un prestataire qui offre un service plus pointu pour les clients nécessitant une haute précision. A tel point que nous travaillons avec les fabricants et leurs soustraitants de premier rang dans l’automobile, l’aéronautique, le ferroviaire, le médical, l’agroalimentaire, notamment. De plus, nous avons également développé une offre pour les outils tranchants outre les coupants. La croissance d’OCA s’est faite par étapes et de façon réfléchie.” En 2015, l’entreprise déménage à nouveau pour intégrer 900 m2 de bâtiments... et les temps où le fondateur affûtait à domicile étaient bel et bien révolus. Pourtant, de cette période, Monsieur Pertriaux garde l’essentiel : la maîtrise de sa société en proximité avec ses clients et une gestion bien pensée, pour sécuriser son activité avec une bonne gestion financière. “En 2010, nous avons ressenti le contre-coup de la crise de 2008, mais cela a été sans impact sur l’entreprise, car je suis un entrepreneur attentif à la trésorerie. L’année 2016 a été une année de maintien du chiffre d’affaires sans croissance. Nous nous y attendions en raison de notre déménagement qui nous a beaucoup occupés. D’ici peu, la croissance sera à nouveau au rendez-vous...”

Des projets de développement contemporains Pour Monsieur Pertriaux, pas question de rester encré dans le passé. L’entreprise doit évoluer avec son temps. Pour cela, doté d’une équipe jeune et compétente (les salariés auraient entre 25 à 35 ans), l’entrepreneur ne manque pas d’initiatives. “Le prochain challenge de l’entreprise, c’est l’intégration d’une offre basée sur la CFAO. Pour cela, l’entreprise embauche une personne qualifiée et a mis en place un partenariat avec la société Delcam. Désormais, nous allons pouvoir accompagner les clients sur site et offrir des solutions globales, afin de répondre aux problèmes de programmation de ces derniers ou à des surcharges de travail des clients...”

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Les valeurs de l’entreprise : le respect du client et de l’humain avant tout La petite entreprise unipersonnelle a grandi dans un univers concurrentiel grâce à la force de son engagement personnel envers les clients. “Je me suis développé car j’étais tellement soucieux de mes clients que je ne voulais pas tout faire reposer sur ma personne. Il fallait assurer une continuité de service à tout instant. Tout ce que j’ai mis en place, je l’ai fait pour être une réponse fiable et stable aux besoins de mes clients. Ces derniers me le rendent bien car ils sont très fidèles.” Côté management de son équipe, l’entrepreneur ne parle pas de hiérarchie, de décision mais de management participatif. OCA, c’est la réussite d’une structure aux valeurs humaines fortes, engagée dans un processus de qualité (elle obtiendra en octobre la certification ISO 9001) et en phase avec les évolutions technologiques de son temps. Pour mieux la découvrir, rendez-vous au prochain salon Industrie à Paris ou Sepem à Douai...

Fiche Signalétique

OCA

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Ventes techniques et Affûtage d’outils coupants et tranchants • Fabrication d’outils spéciaux • Fabrication de lames de scie-ruban • Programmation. COORDONNÉES : Avenue Georges-Nuttin - ZA Cambrai-Sud • Code postal : 59400 • Ville : CAMBRAI • Pays : FRANCE Tél. : +33 3 27 37 83 58 • Fax : +33 3 59 26 00 21 Site Internet : www.oca-outil.com • E-MAIL : contact@oca-outil.com CONTACTS : PDG : M. Michel PERTRIAUX • Project Manager : M. Michel PERTRIAUX • Quality Manager : Mme Marie-Anaïs LERAT • Commerciaux France : M. Michel PERTRIAUX • M. Jean-Luc LEPLAE • M. Laurent WAXIN. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 872 000 € • Nombre de salariés : 6 • Export : 7 % • Code NAF : 4669B ACTIVITÉS : Vente technique d’outils coupants et tranchants • Affûtage d’outils coupants et tranchants • Fabrication d’outils spéciaux • Fabrication de lames de scie ruban • Programmation. CAPACITÉS DE PRODUCTION : L’atelier de 800 m2 comprend un ensemble de machines allant du conventionnel aux 3 et 5 axes et d’un local de métrologie. MARCHÉS CLIENTS : Fabricant et sous-traitant de premier rang dans le domaine de l’automobile, l’aéronautique, le ferroviaire, le médical, l’agroalimentaire, le naval, la transformation papier. PAYS D’EXPORTATION • Europe : Belgique • Luxembourg • Suisse • Afrique : Algérie. OCA propose de mettre à votre service ses compétences afin d’optimiser vos process en usinage et réduire vos coûts : Programmation des parcours d’usinage (logiciel DELCAM) • Utilisation des outils les plus performants • Maintenance des outils coupants et tranchants • Fabrication d’outils spéciaux • Fabrication de lames de scie ruban (carbure, bi-métal, carbone) • Notre certification ISO 9001 nous permet de vous garantir la qualité et la fiabilité de nos prestations • OCA Cutting tools développe des gammes d’outils très intéressantes à découvrir sur son site ecommerce : http://www.oca-outil.net/


1, rue du Général Guillaudot • 35044 RENNES Tél : 02 99 25 41 41 • Fax : 02 99 63 35 28 ccir@bretagne.cci.fr • www.bretagne.cci.fr Président : GARREC Jean-François Directeur Général : CLEMENT François

CCI des Côtes-d’Armor 16 rue de Guernesey • 22005 SAINT-BRIEUC CEDEX 1 Tél. : 02 96 78 62 00 • Fax : 02 96 78 62 10 regine.malenfant@cotesdarmor.cci.fr • www.cotesdarmor.cci.fr Président : LECOMTE Dominique Directeur Général : LE GOUX Jean-Michel

CCI de Rennes 2 avenue de la Préfecture • 35042 RENNES Tél. : 02 99 33 66 66 • Fax : 02 99 33 24 28 webmaster@rennes.cci.fr • www.rennes.cci.fr Président : THAUNIER Emmanuel Directeur Général : Gervais Bertrand

CCI de Brest 1 place du 19 e-R.I. • BP 92028 • 29220 BREST CEDEX 2 Tél. : 02 98 00 38 00 • Fax : 02 98 00 39 02 info@cci-brest.fr • www.cci-brest.fr

CCI de Saint-Malo-Fougères 4 avenue Louis-Martin • 35417 SAINT-MALO CEDEX Tél. : 02 99 20 63 00 • Fax : 02 99 56 61 48 contact@saintmalofougeres.cci.fr • www.saintmalofougeres.cci.fr

Président : BELLION Frank Directeur Général : Direction Générale

Président : LE BOULC’H Youenn Directeur Général : GUILLOURY Lionel

CCI de Morlaix 29679 MORLAIX Tél. : 02 98 62 39 39 • Fax : 02 98 62 39 50 contact@morlaix.cci.fr • www.morlaix.cci.fr

CCI du Morbihan 21 quai des Indes • 56323 LORIENT Tél. : 02 97 02 40 00 • Fax : 02 97 02 40 01 ccim@morbihan.cci.fr • www.morbihan.cci.fr

Président : Chapalain Jean Paul Directeur Général : Moysan Alain

Président : LE TALLEC Jean-François Directeur Général : BARDIN Loïc

CCI de Quimper-Cornouaille 145, av. de Keradennec • 29330 QUIMPER Tél. : 02 98 98 29 29 • Fax : 02 98 98 29 50 contact@quimper.cci.fr • www.quimper.cci.fr Président : RAVALEC Claude Directeur Général : Le carre Philippe

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Un élément fort du marketing de l’innovation La mécatronique est un élément fort du marketing de l’innovation : elle a le pouvoir de créer de la valeur ajoutée. En supprimant des frontières existantes, elle permet de satisfaire des fonctions supplémentaires, d’accroître la prestation au client, de développer une offre nouvelle tout en baissant les coûts (voir des exemples ici). L’objectif n’est pas une course à la technicité ; il s’agit d’offrir une réponse à des exigences auxquelles il n’était pas possible de satisfaire auparavant. La mécatronique contribue en outre au respect des réglementations de plus en plus sévères et peut apporter une plus grande sûreté de fonctionnement (fiabilité, disponibilité, maintenabilité, sécurité). C’est une solution stratégique majeure pour se différencier de la concurrence et créer de la valeur ajoutée.

MÉCATRONIQUE ET ROBOTIQUE : une nouvelle approche La conception des systèmes robotiques modernes se heurte à des difficultés majeures dues à la complexité des structures mécatroniques utilisables et aux besoins croissants de leur adaptation aux missions. En effet, les applications en robotique sont de plus en plus complexes car les robots ne doivent dorénavant plus se contenter d'effectuer des tâches simples, répétitives et hautement planifiables hors-ligne : ils doivent aujourd'hui pouvoir s'adapter dynamiquement à des tâches variées, dans des environnements perturbés, variables, voire inconnus.


Vers l’intégration La mécatronique est une démarche visant l’intégration en synergie de la mécanique, l’électronique, l’automatique et l’informatique dans la conception et la fabrication d’un produit en vue d’augmenter et/ ou d’optimiser sa fonctionnalité (voir NF E 01-010). Cette démarche permet d’obtenir des performances supérieures aux solutions traditionnelles, de réaliser de nouvelles fonctionnalités, et de rendre les produits mécatroniques plus compacts.

Adapter l’organisation du travail Le développement mécatronique implique aussi une adaptation de l'organisation du travail et impose d'abandonner la conception par module ou par technologie au profit d’une vision globale (appelée également approche systémique ou holistique). Cette approche contribue à la performance de l’entreprise, qui doit être capable de s’organiser dans un nouveau type de processus ; elle présente l’intérêt majeur d’élever durablement l’entreprise dans la chaîne de valeur, en passant d’une offre “composants” à une offre “solutions” , et de favoriser son adaptation aux mutations des marchés. Les liens entre fournisseurs et clients se trouvent resserrés et ces derniers, fidélisés.

P

our répondre à ce nouveau défi, la conception des robots doit s'adapter afin de pouvoir explorer toutes les solutions pertinentes. Le processus de conception doit tenir compte de critères d'évaluation très variés, de contraintes hétérogènes et d'un espace de recherche aux dimensions astronomiques pour proposer plusieurs choix intéressants au concepteur. Une nouvelle approche pour la conception des systèmes

robotiques s’avère nécessaire : elle consiste à adapter par optimisation les configurations de systèmes robotiques modulaires afin de satisfaire le mieux possible aux tâches à exécuter. Pour ce faire, il s’agit de faire appel aux algorithmes évolutionnaires pour obtenir une adaptation dynamique de la structure mécanique du robot. Cette méthodologie s'inscrit à l'opposé des techniques classiques de conception

robotique qui s'appuient sur le processus d'ingénierie des systèmes : prise en compte de l'existant, planche à dessin, vérifications. Cette nouvelle méthode propose d’avoir recours à la méthode inverse car les propositions sont directement issues des vérifications.


WERMA FRANCE :

Une entreprise dynamique sous le signe de la fabrication pour la France. Présentation de l’entreprise par Madame Angèle Labadie. Directrice France.

Avec un chiffre d’affaires de 41 millions d’euros, 6 filiales dans le monde et près de 300 salariés, la société Werma Signaltechnik tient une place de spécialiste depuis 65 ans déjà. 55 % du chiffre d’affaires est réalisé en Allemagne, en forêt Noire, très proche de la France et 45 % à l’export, tandis que les 6 filiales réalisent le reste du chiffre d’affaires. Impossible d’envisager la croissance de la maison mère sans mettre l’emphase sur l’activité en France, grâce à la création de sa filiale en 2008. Dirigée par Madame Angèle Labadie, l’entreprise Werma France avec seulement 8 salariés réalise 1.300.000 euros de chiffre d’affaires, un chiffre en croissance et signe de la bonne santé de l’entreprise. Echos-Industrie : Madame Labadie vous dirigez l’entreprise Werma France, expliquez-nous tout d’abord votre cœur métier. Angèle Labadie : Werma est l’un des leaders de l’alarme optique et sonore sur le marché industriel. Nous sommes un fabricant intégré c’est-àdire que nous fabriquons tout de A à Z et maîtrisons la chaîne de production. Nous achetons les composants, la matière première certes, mais tout nous appartient, même les moules qui permettent de fabriquer les avertisseurs optiques et sonores.

Par ailleurs, nous sommes avant tout un fabricant spécialiste en ce sens que nous ne faisons que de la signalisation optique et sonore et également des systèmes de supervision des machines pour améliorer la productivité de manière connectée des machines. Echos-Industrie : Vous parlez d’optimisation de la productivité et de la sécurité, expliquez-nous en quoi vos produits peuvent révolutionner l’organisation d’une entreprise et la sécuriser. Angèle Labadie : Pour vous donner un exemple concret, nous diffusions un produit dénommé


Cela n’a rien à voir avec la signalisasystème Andon qui avait été utilisé par Toyota et qui se tion pour l’intrusion. Elle permet à montre très pratique pour son efficacité dans les entreprises l’entreprise de gagner en rentabilité qui font du e-commerce. Lorsque vous avez une chaîne et sécurité. de production, un salarié peut avoir besoin de signaler au moyen d’avertisseurs de couleurs, sa situation. Echos-Industrie : Madame Labadie, Avec une colonne lumineuse, le salarié indique en alluqu’est-ce qui fait de Werma l’un mant un voyant vert être à son poste de travail. des leaders de l’alarme optique et S’il allume le voyant orange, il signale sans se déplacer et sonores selon vous ? sans perdre son rythme de travail qu’il va manquer de matière pour continuer son travail. Lorsqu’il allume le voyant Angèle Labadie : Malgré la jeunesse rouge, il indique qu’il est en arrêt de production en raison de notre entreprise en France, notre de cette carence de pièces. Ces systèmes permettent de portefeuille de clients compte 2000 gagner en rentabilité. clients dans les secteurs les Au niveau sécuritaire, nous avons des plus variés avec des grands produits qui vont permettre de déWerma est l’un charger un camion seulement lorsque noms et notamment dans le des leaders de l’alarme l’avertisseur le permet. On réduit ainsi domaine du nucléaire. optique et sonore sur les risques physiques. On peut trouver Notre réussite repose sur dile marché industriel. de nombreuses applications pratiques vers éléments connexes qui dans nos produits qui répondent vraifont de nous le bon interment aux besoins de conformité à la règlementation dense locuteur pour nos clients. Tout imposée aux entrepreneurs. d’abord, nous construisons et fabriEt il y en a pour toutes les bourses (de 50 à 400 euros quons pour nos clients français et en moyenne selon les avertisseurs et alarmes) et toutes les sommes dans une dynamique de applications. compréhension réciproque et de La signalisation que nous commercialisons est vouée à inqualité de production à la frandiquer tout ce qui est signalisation de défaut, de danger, un çaise mais à moindre coût. statut, une information, un report d’information, c’est tout En effet, dans la mesure où nous géce qui peut permettre de signaler un état en situation d’urrons toute la production nous arrivons gence par exemple pour attirer l’attention en environnement à nous positionner sur le marché de de travail. manière extrêmement compétitive. Le ratio performance/prix est donc très bon. La profondeur de gamme est également très importante et permet de couvrir toutes sortes d’applications (nous avons environ 4000 références de produits en catalogue),

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des produits créés en fonction de l’évolution des besoins des clients grâce à une innovation permanente réalisée par le bureau de recherche et de développement situé en Allemagne. Ce dernier ne travaille pas au gré de ses envies mais bien sur la base de la constatation des besoins réels du marché constatés par nos commerciaux qui sont au nombre de 5 en France. De plus, nous avons un stock important de pièces et nous sommes situés à Lyon afin de permettre un traitement de 95 % des commandes sous 24 heures. Nous couvrons donc facilement tous les besoins de notre clientèle grâce à ce positionnement stratégique. Enfin, nous touchons tous les secteurs d’activité et toutes les tailles d’entreprise, que ce soit dans l’aéronautique, l’automobile, la cosmétique, l’agro-alimentaire ou encore le nucléaire...

Fiche Signalétique

Mais le mieux encore pour comprendre en quoi Werma représente l’interlocuteur à ne pas manquer dans la démarche de Lean management des entreprises, c’est encore de venir nous rencontrer lors des divers salons auxquels nous participons, comme le salon de l’industrie à Paris, le salon de l’agroalimentaire, le SEPEM dans les régions...

werma france

ACTIVITÉ PRINCIPALE : FABRICANT D’AVERTISSEURS OPTIQUES ET SONORES INDUSTRIELS. COORDONNÉES : Adresse : 56, rue Colière • Code postal : 69780 • Ville : MIONS • Pays : FRANCE Tél. société : +33(0) 4 72 22 37 37 • Fax société : +33(0) 4 72 22 37 64 SITE INTERNET : www.werma.fr • E-MAIL : info@werma.fr CONTACTS : Direction France : Mme Angèle LABADIE • Project Manager : M. HOHLER • Quality Manager : M. DREHER • Commercial France : M. CANCE INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. (France) : 1 350 000 € • % Export : 45 (groupe Werma) • NAF : 4669A ACTIVITÉS : Signalisation optique et sonore industrielle • Alarme visuelle et acoustique en zones dangereuses ATEX • Supervision des machines à distance dans le cadre d’Industrie 4.0 CAPACITÉS DE PRODUCTION : en Allemagne, usine de 13 000 m² • Unités de production à l’étranger : Allemagne et Chine WERMA est un des leaders européens de la signalisation optique et sonore. Vaste gamme d’alarmes high-tech : feux flash, feux à Leds, feux multicolores, colonnes lumineuses, balises, gyrophares, feux de trafic, voyants lumineux, sirènes, buzzers, trompes, combinés sonores et lumineux, avertisseurs antidéflagrants agréés ATEX. Systèmes de supervision sans fil pour machines dans le cadre du Lean Management et Lean Manufacturing. Dispositifs Andon pour un management visuel efficace. Applications dans tous les sites industriels y compris l’agro-alimentaire mais aussi le tertiaire, la logistique, les lieux publics, zones explosives, collectivités, infrastructures. MARCHÉS CLIENTS : Industrie • Tertiaire • Logistique • Infrastructures • Collectivités. PAYS OU ZONES D’EXPORTATION : WERMA France : Marché français • Groupe WERMA SIGNALTECHNIK : International.


36, rue des Otages • 80037 AMIENS Tél. : 03 22 82 80 80 • Fax : 03 22 82 80 81 ccir@picardie.cci.fr • www.picardie.cci.fr Président : LEBRUN Jacky Directeur Général : ROSE Didier

CCI de l’Aisne 83, Boulevard Jean-Bouin • SAINT-QUENTIN CEDEX Tél. : 03 23 06 02 02 • Fax : 03 23 06 02 06 ccia@aisne.cci.fr • www.aisne.cci.fr Président : RIBE Charles Directeur Général : HENRION Sylvie CCI de l’Oise Pont de Paris • 60002 BEAUVAIS Tél. : 03 44 79 80 81 • Fax : 03 44 48 47 19 sylvain.ruiz@cci-oise.fr • www.oise.cci.fr Président : ENJOLRAS Philippe Directeur Général : DELAVENNE Laurent

CCI Littoral Normand-Picard 20, rue Chevalier-de-la-Barre • 80142 ABBEVILLE Tél. : 0820 80 76 00 • Fax : 0820 80 76 01 contact@littoral-normand-picard.cci.fr • www.littoral-normand-picard.cci.fr Président : MARTEL Bernard Directeur Général : CASTELL Thierry CCI Amiens-Picardie 6, boulevard de Belfort • 80039 AMIENS Tél. : 03 22 82 22 22 • Fax : 03 22 82 22 91 olivier.leclercq@amiens-picardie.cci.fr • www.amiens-picardie.cci.fr Président : DESERABLE Bernard Directeur Général : Caraboeuf Arnaud

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Le cycle de vie d’une usine étant très long, la grande majorité des usines de demain sont déjà construites aujourd’hui. Ces usines sont déjà un concentré d’intelligence : la chaîne de production, composée de nouveaux robots polyvalents,

LE VIS USINES

devient de plus en plus souple, et s’accélère grâce à des systèmes d’autocontrôle et un dialogue direct accru entre les machines. Des capteurs suivent l’état des produits et des machines et un nombre croissant d’informations sur le processus de fabrication sont échangées entre les machines, avec le produit et entre les usines.

DES USINES AUX FORMES NOVATRICES Cette complexité croissante de la chaîne de production se traduit par exemple par des formes novatrices comme les usines en îlots, et permet une personnalisation plus poussée de la production. L’innovation dans l’industrie se poursuivra à différents niveaux :

dans les procédés, dans les modes d’organisation et dans les produits. Il ne faut pas sous-estimer ce deuxième point, car les écarts de performances entre deux usines identiques peuvent être très importants. De plus, la polyvalence des chaînes de pro-


SAGE DES S DE DEMAIN

duction permet d’envisager le développement d’usines plus petites, mieux intégrées à la ville, ou encore l’émergence de l’usine “as a service”. Autre tendance, l’usine en kit. La société Procter & Gamble expérimente actuellement ce nouveau concept d’usine, as-

semblée en quelques jours à partir de conteneur contenant diverses fonctionnalités de base. Le fonctionnement en briques-conteneur permet de déplacer les moyens de production au plus proche des besoins et d’adapter la production à de fortes variations

de demande de manière extrêmement rapide. C’est aussi une manière de s’adapter à des régions instables en réduisant les coûts et le temps d’installation et de démantèlement.

169 PARTNERS-INDUSTRIE


Entreprise Dayot Frédéric : La combativité avant tout. Présentation de l’entreprise par Monsieur Alain Crozet, PDG.

L’entreprise Dayot a été créée en 1987 et est le fruit d’un patrimoine familial transmis depuis 5 générations. En plus d’un siècle d’historique, l’entreprise aura connu diverses directions et reprises. Elle appartenait initialement à Jean Dayot, lequel céda l’entreprise à René, son fils. Ce dernier, après un rachat par un grand groupe, passera le flambeau à son fils Frédéric. A l’époque, le jeune Frédéric n’est pas en âge d’assurer la direction d’une entreprise et Michel Crozet, son oncle et également chef d’atelier, devient le tuteur de Frédéric à la tête de l’entreprise Jean Dayot SA. En 1994, la destinée terrible de Frédéric s’abat sur la famille Dayot. Terrassé par la mort de son fils, René Dayot ne continue pas l’entreprise et passe le flambeau à Michel Crozet. En 1995, la famille Crozet reprend l’entreprise Dayot Frédéric qu’elle continue d’exploiter sous ce nom, en hommage au neveu du repreneur, Michel Crozet, bien décidé à maintenir les valeurs familiales de l’entreprise. En 2003, ce dernier cède l’entreprise à ses fils Pierre et Alain pour une poursuite familiale. La tragique destinée s’abat à nouveau sur la famille qui perdra Pierre brutalement, à la suite d’un accident d’avalanche. Désormais seul à la tête de l’entreprise familiale, Monsieur Alain Crozet dirige avec force et passion la société Dayot Frédéric, en la mémoire de tous les siens. Entretien avec un homme que les épreuves de la vie rendent plus fort...


Echos-Industrie : Monsieur Alain Crozet, la reprise de la société Dayot Frédéric semble porter en elle tout un symbole. Que diriez-vous des valeurs de votre entreprise ?

Echos-Industrie : Comment avez-vous surmonté la crise en 2009 qui a touché votre secteur ?

Monsieur Alain Crozet : Effectivement, la reprise de l’entreprise familiale est importante et symbolique. Je dirais que ce qui nous a été transmis, c’est la force de faire face à l’adversité. Mon grand-père a connu la guerre et malgré cela, l’entreprise a pu continuer et s’adapter à chaque fois aux situations. Nous avons connu deux décès tragiques au sein de notre famille et malgré toutes ces épreuves, nous sommes toujours là et décidés à tirer l’entreprise vers le haut, à améliorer sans cesse sa technicité et sa réputation. Cette notion de patrimoine familial est très importante et notre combativité et persévérance sont des atouts pour l’entreprise.

Monsieur Alain Crozet : Il est vrai que cette période fut très dure pour l’entreprise mais nous avons quand même réussi à atteindre un bilan équilibré. Nous avons dû baisser les salaires des dirigeants voir parfois même renoncer à un salaire. De même, nous avons eu recours au chômage partiel, sans procéder à aucun licenciement car nous tenions à garder notre main d’œuvre hyper qualifiée et très attachée à l’entreprise. Nous nous sommes battus ensemble face à l’adversité et ce sont encore les valeurs profondes et fortes de l’entreprise qui ont fait que nous avons passé avec succès ce cap difficile. Le savoir-faire de nos équipes fait toute la différence avec nos concurrents.

Echos-Industrie : Au fil du siècle, l’entreprise a connu diverses activités pour s’adapter aux besoins du marché, quel est votre cœur de métier actuellement ? Monsieur Alain Crozet : Nous faisons du décolletage de pièces techniques en petite série. Nous adressons les secteurs de l’automobile, l’aéronautique, l’armement, l’hydraulique et le domaine médical, notamment. Nous sommes spécialisés dans l’usinage d’aciers spéciaux, les inox, alliage ferronickel. Nous avons des clients importants tels que Parker Hannifin.

Echos-Industrie : Justement, face à un environnement international extrêmement compétitif, quel a été votre secret pour perdurer ? Monsieur Alain Crozet : Tout d’abord, nous sommes très bien organisés. Nous sommes en permanente remise en question et surtout en amélioration. Nous avons investi dans 11 machines automatisées et avons 5 techniciens régleurs, ce qui fait un technicien pour deux machines. Cela nous permet d’avoir une productivité optimisée et des délais imbattables. Nous formons notre personnel en interne et à l’externe pour atteindre un niveau de spécialisation optimum.

171 PARTNERS-INDUSTRIE


De fait, là où nos concurrents mettent 3 à 4 semaines pour livrer, nous en mettons une. Question prix, nous ne nous situons pas sur un marché trop concurrencé, car nous sommes spécialisés dans la petite série et non dans la moyenne et grande série. Echos-Industrie : Quels sont vos relations à l’international ? Monsieur Alain Crozet : Notre savoir-faire attire des clients à l’export en Suède, en Amérique, au Canada, au Royaume-Uni. Le marché à l’export représente 7 % du chiffre d’affaires et fait partie de nos priorités dans le développement de l’entreprise, outre l’approche qualité. Echos-Industrie : Vous parliez de qualité, où en êtes-vous côté certification ? Monsieur Alain Crozet : L’entreprise est déjà certifiée ISO 9001 et ISO 13485 pour le domaine médical. Nous travaillons actuellement à l’obtention de la norme ISO 9100 pour le domaine de l’aéronautique. Notre démarche qualité, service est la valeur clé de l’entreprise et le fruit d’un héritage familial centenaire.

Fiche Signalétique

FRÉDÉRIC DAYOT

ACTIVITÉ PRINCIPALE : DÉCOLLETAGE. COORDONNÉES : Adresse : 241 Route de La Tour-Noire - BP 29 • Code postal : 74300 • Ville : MAGLAND • Pays : FRANCE Tél. société : +33(0) 450 89 07 82 • Fax société : +33(0) 450 89 07 82 SITE INTERNET : www.dayot-decolletage.fr • E-MAIL : alain.crozet@dayot-decolletage.com CONTACTS : PDG : M. Alain CROZET. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 2 162 252 € • % Export : 8 • NAF : 2562A ACTIVITÉS : Décolletage de Ø 0.5 à 32 mm. CAPACITÉS DE PRODUCTION : 11 tours à commande numérique CITIZEN • 10 tours à cames TORNOS R10. Entreprise de 8 personnes situées dans la vallée de Chamonix, certifiée ISO 9001 et ISO 13485, spécialisée dans le décolletage de précision de Ø 0.5 à 32 mm. Réalisation de petites et moyennes séries dans toutes les matières (aciers, aciers spéciaux, inox, laiton, alu, plastique...). Forte expérience dans l’usinage des alliages ferro-nickel (Kovar , FN 42...) et des ICONELS. Notre petite structure et notre organisation nous donne une réactivité optimale, tant pour les réponses aux demandes de devis que pour la réalisation des commandes. Nous nous appuyons sur un réseau de partenaires qualifiés pour la réalisation de notre sous-traitance (traitement thermique, traitement de surface, rectification...). Notre situation géographique est un atout car nous sommes dans la Technic Vallée, le tissu industriel y est très important, les fournisseurs (matière, outillage, sous-traitants), l’aéroport de Genève et l’autoroute sont à proximité. MARCHÉS CLIENTS : Hydraulique • Aéronautique • Armement • Médical • Machines spéciales • Biens d’équipement. PAYS OU ZONES D’EXPORTATION • Europe : 6 % • Amérique du Nord : 2 %.


CONSEIL RÉGIONAL

En fonction depuis 2010. Nuance politique : Parti Socialiste (PS).

Né le 12 octobre 1953 à Amilly (Loiret).

Monsieur François Bonneau

Hôtel de Région, 9 rue Saint-Pierre-Lentin, 45041 Orléans Cedex 1 Tél. : +33 (0)2 38 70 30 30 Fax : +33 (0)2 38 70 31 18 info@regioncentre.fr http://regioncentre-valdeloire.fr


L' INDUSTRIE DU FUTUR un enjeu de dimension nationale

Lancée le 18 avril 2015, l’Industrie du futur répond à un impératif : moderniser notre appareil productif et accompagner nos entreprises industrielles dans la transformation de leurs modèles d’affaires, de leur organisation, de leurs modes de conception et de commercialisation par le numérique. En plus de l'industrie du

futur, la Nouvelle France Industrielle repose sur 9 solutions industrielles qui apportent des réponses concrètes aux grands défis économiques et sociétaux et positionnent nos entreprises sur les marchés d’avenir dans un monde où le numérique fait tomber la cloison entre industrie et services. 1.000 projets ont été sou-


tenus. Des avancées essentielles sont en cours sur les nouveaux procédés de production comme la fabrication additive. L’avion électrique e-fan, les véhicules autonomes, la Cité des objets connectés à Angers... L’Alliance assure la diffusion de ces innovations dans le tissu industriel français : 1500 PME ont été accompagnées par l’Alliance dans leur modernisation. L’Alliance a aussi conclu des coopérations internationales, notamment avec l’Allemagne, et elle contribue à projeter l’image de la créative industry française à l’international avec Business France. Enfin, l’Alliance pour l'industrie du futur s’est fixée pour mission d’accompagner les mutations du travail, dans un monde où l’impératif de créativité deviendra de plus en plus fort, et où les entrepreneurs comme les salariés devront continuellement progresser pour faire face à une vague continue de progrès technologique.

UN ENJEU DE DIMENSION NATIONALE Le projet “Industrie du Futur”, lancé par le Président de la République le 14 avril 2015, joue un rôle central dans la seconde

phase de la Nouvelle France Industrielle. Il a pour objectif d’amener chaque entreprise à moderniser son outil industriel et à réussir sa transition numérique. Il couvre l’ensemble des activités de l’entreprise, de la conception du produit jusqu’au service après-vente, en passant par la production et la logistique. Il tient compte de la convergence entre industrie et services et englobe les problématiques de la transition numérique.

LES CINQ PILIERS DU PROJET •  “L’Industrie du Futur” prévoit

en premier lieu un accompagnement personnalisé des entreprises pour moderniser leur outil industriel.

...les entrepreneurs comme les salariés devront continuellement progresser pour faire face à une vague continue de progrès technologique.

Des diagnostics seront proposés aux PME et ETI industrielles avec l’appui des régions. Sur la base d’un référentiel partagé, 15 000 entreprises seront sensibilisées et 2 000 seront accompagnées au cours des deux prochaines années. Elles pourront bénéficier d’un soutien financier grâce à des mesures exceptionnelles : 2,5 milliards d’euros d’avantage fiscal pour toutes les entreprises investissant dans leur outil de production au cours des douze prochains mois ainsi que 2,1 milliards d’euros de prêts.

175 PARTNERS-INDUSTRIE


de développement supplémentaire distribués par Bpifrance aux PME et ETI au cours des deux prochaines années. Ce volet sera piloté au plus près du terrain par les acteurs régionaux (régions, représentants des entreprises dans les territoires, services déconcentrés de l’État).

•  Le

deuxième pilier est consacré au développement de l’offre technologique. Il permettra d’accompagner les projets structurants des entreprises sur les marchés où la France peut acquérir d’ici trois à cinq ans un leadership européen, voire mondial comme la fabrication additive (recherche sur les matériaux et les processus numériques), la virtualisation de l’usine et les objets connectés, ou encore la réalité augmentée. •  Les enjeux de formation des salariés sont également au cœur du projet. La présence accrue du numérique et de la robotisation implique u n e transfor mation des

métiers. Le projet a vocation à caractériser ces transformations et adapter en conséquence la formation des salariés. Par ailleurs, afin d’alimenter la réflexion prospective, une première chaire sur "l’Industrie du Futur" sera lancée avant la fin de l’année. •  Le projet a aussi pour objectif de nouer des partenariats stratégiques au niveau européen et international, en particulier avec l’Allemagne. Le périmètre et la gouvernance du projet ont été conçus pour s’interfacer naturellement avec la plateforme comparable "Industry 4.0" allemande avec laquelle un par tenariat sera lancé dès l’automne 2015.

•  Enfin, afin de faire la promotion de "l’Industrie

du Futur", quinze projets exemplaires tels que celui de l’équipementier aéronautique Daher seront lancés d’ici la fin de l’année 2016 et un grand événement de visibilité internationale sera organisé.

UNE DYNAMIQUE NOUVELLE L’Alliance pour l’Industrie du Futur sera présente au sein du comité de pilotage qui associera notamment le Vice-président du Conseil National de l’Industrie (CNI) et les représentants des organisations syndicales. La DGE, dans ses différentes composantes (industrie, numérique, services, innovation), sera l’un des acteurs clés des groupes de travail relatifs à chacun des cinq piliers. Elle coordonnera l’action des pouvoirs publics et assurera le secrétariat du comité de pilotage.


9 SOLUTIONS INDUSTRIELLES Il s’agit de développer de nouvelles solutions industrielles, orientées vers les clients et répondant à un nombre resserré de marchés prioritaires : les nouvelles ressources, la ville durable, la mobilité écologique, les transports de demain, la médecine du futur, l’économie des données, les objets intelligents, la confiance numérique et l’alimentation intelligente.

Les neuf solutions industrielles ont été créées pour faire jouer les synergies entre des plans qui répondaient à des finalités similaires. À titre d’exemples, la ville durable a pour ambition de développer une gestion plus intelligente des réseaux d’eau et d’énergie grâce à des outils numériques ("smart grids"), d’améliorer la performance énergétique des bâtiments et l’implication des consommateurs finaux ainsi que d’augmenter la productivité du secteur de la construction. L’économie des données a elle pour objectifs de valoriser les données dans les entreprises et les services publics, de développer une offre innovante dans les domaines du "big data", du "cloud-computing" et des supercalculateurs. Les neuf Solutions capitalisent sur les travaux menés par les chefs de projets des 34 plans industriels et leurs équipes, qui restent moteurs et coordonneront leurs travaux au sein des regroupements.

Pour chacune des solutions, une feuille de route est définie, avec des objectifs et un calendrier détaillé. Une enveloppe de 3,4 milliards d’euros est prévue au sein du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA) pour soutenir les projets. Les solutions bénéficieront de l’appui des pouvoirs publics, du CNI, des Comités Stratégiques de Filière (CSF) et des organisations syndicales, à la fois pour la formation aux nouveaux métiers et pour les évolutions réglementaires nécessaires à leur développement. L’agence Business France sera également mobilisée pour attirer de nouveaux investisseurs en France et promouvoir les Solutions de la Nouvelle France Industrielle à l’international. Cette démarche a vocation à se déployer en région en associant les collectivités régionales.

gies lo o n h c te s e ll e v u s Flash sur les no ent, les nouvelle m sé ci ré p s lu P ).

directe t: ntes et émerduction incluen ro ce p ré e s d ie s g ie lo g o lo n o techn t Il s’agit de tech duction en tan ro p ; la à s e tiv l’impression 3D gentes rela •  tapes du é s e tr u ’a d à i uss que telle mais a la robotique ; voir la consa s •  à it, u d ro p ception assistée n co la t x e u n a cycle de vie du tio ce la u râ •  la sim ur (CAO) ; ustrialisation (g r a p ception et l’ind e g a p ty par ordinate ur tions de proto e par ordinate ir té o is nouvelles solu av ss a e, tr n u o tio n ca peuvent, e •  la fabri brication numérique. lus exemple). Elles p s se a h p s le (FAO) ou fa ces sur n tio des conséquen u ib tr 177 distribution (dis aval comme la PARTNERS-INDUSTRIE


Entre tradition et modernisme, le “Made in France,” raison d’être de FAVRE SAS.

Père et fils parlent à l’unisson. L’un porte un regard fier sur le passé de l’entreprise et l’autre se tourne vers l’avenir. Le Made in France version 4e génération demeure le phare de l’activité de l’entreprise familiale qui ne se laisse pas dénaturer. Entretien croisé avec la famille Favre père et fils, décidés à tout faire pour continuer de donner de la vie et un avenir au savoir-faire français ainsi qu’aux entreprises locales...


Monsieur Daniel Favre, votre société se pérennise de décennie en décennie et vous a été transmise de père en fils, que pouvez-vous nous dire de son évolution ?

ÉCHOS-INDUSTRIE :

MONSIEUR DANIEL FAVRE : La société est une entreprise qui a tout traversé mais surtout a su évoluer avec son temps. Dans les années 20, le cœur de l’activité était la fabrication d’objets en bois massif pour des articles de bureau (classeur, porteplume, matériel d’écolier...). Puis, après la guerre, l’entreprise se tourne vers la fabrication d’objets souvenirs en bois. Enfin, les années 70 marquent un tournant important avec l’engouement pour l’injection plastique, devenue une activité concurrente. A cette époque, l’entreprise Favre se donne une nouvelle orientation pour être en phase avec l’évolution du marché. C’est à ce moment précis que nous sommes devenus sous-traitants. Premier pas vers l’usinage numérique pour vendre des composants bois vers l’industrie tous secteurs confondus.

Quels sont les développements récents qui vous rendent plus forts ?

ÉCHOS-INDUSTRIE :

(le fils) : Je crois vraiment que ce qui fait notre longévité et notre pérennité, c’est ce regard croisé que nous avons sur le marché, alliant la tradition avec le futur. Nous avons conservé un savoir-faire traditionnel tout en nous modernisant. Par exemple, nous sommes passés maîtres dans l’usinage numérique et l’alliance des deux savoirs est inédite. MONSIEUR ROMAIN FAVRE

ÉCHOS-INDUSTRIE :

Est-ce que vous pensez que vos valeurs sont

en danger ?

Ceci étant, si nos voisins espagnols, italiens ou portugais pratiquent des tarifs plus compétitifs, nous pensons quand même avoir des perspectives de développement, tant en France que sur d’autres pays européens, que nous allons développer d’ici peu et dont nous souhaitons garder la confidentialité pour des raisons de stratégie commerciale. Notre savoir-faire sur le stratifié compact peut nous offrir de belles perspectives de développement et nous allons intensifier nos efforts de communication. En effet, ce matériau s’adresse à des secteurs très variés, il nous faut être présent dans l’esprit des entrepreneurs de chacun de ces secteurs, et faire valoir la qualité de nos réalisations série sur ce type de matériau. Comme l’année dernière, nous serons présents au salon du Midest, du 6 au 9 décembre 2016 à Paris. MONSIEUR ROMAIN FAVRE :

ÉCHOS-INDUSTRIE : Pensez-vous faire évoluer votre production Made in France via le recours à des sites de production low-cost ?

Absolument pas. Très franchement, ce n’est ni la philosophie ni la politique de l’entreprise. D’autres entreprises ont recours a la création de sites low cost en Roumanie mais c’est détourner la labellisation “Made in France”. MONSIEUR DANIEL FAVRE :

MONSIEUR DANIEL FAVRE : Très honnêtement, on s’interroge, mais on veut y croire et on se bat avec nos partenaires locaux pour maintenir et conserver le “Made in France”. Pour nous, les acteurs du marché en France ne sont pas nos concurrents mais nos partenaires. Nous pouvons tous être amenés à travailler ensemble sur des projets de sous-traitance de plus ou moins grande envergure. Donc, ceux qui peuvent nous mettre en danger ce ne sont pas nos concurrents locaux mais bien la mondialisation et la politique européenne.

179 PARTNERS-INDUSTRIE


Nous sommes très attachés à ces valeurs et au travail fait en France. Il faut continuer de se battre pour le maintien de ce vivier de savoir-faire et de production français. C’est notre responsabilité d’entrepreneurs, des milliers d’emplois sont à sauver par ce comportement engagé. D’ailleurs, en ce qui nous concerne, plutôt que de sacrifier la qualité ou de tomber dans la tentation de la délocalisation, nous avons préféré nous tourner vers l’investissement et réduire nos marges. Qu’est-ce qui fait, selon vous, que votre engagement à produire du Made in France continue de fonctionner ?

ÉCHOS-INDUSTRIE :

MONSIEUR ROMAIN FAVRE : Je pense que c’est notre adaptabilité et la dimension humaine de notre structure. Pour nous, le client est au cœur de la préoccupation. Le client partage les mêmes valeurs que les nôtres. Aussi, nous mettons tout en œuvre pour lui fournir une solution complète, même si cela implique de travailler avec d’autres partenaires sélectionnés dans notre vaste réseau et partageant les mêmes valeurs. De surcroît, nous faisons tout pour comprimer les délais, mise en place de stock tampon par exemple. C’est ça le service à l’ancienne, dans le respect de la tradition mais résolument ancré dans son époque...

Fiche Signalétique

FAVRE SAS

ACTIVITÉ PRINCIPALE : SOUS TRAITANCE USINAGE BOIS, PANNEAUX, STRATIFIÉ COMPACT, NID D’ABEILLES. COORDONNÉES : Adresse : 34, rue du Quart-d’Amont • Code postal : 01430 • Ville : CONDAMINE • Pays : FRANCE Tél. société : +33(0)4 74 75 71 50 • Fax société : +33(0) 4 74 75 60 92 SITE INTERNET : www. favre-sa.com • E-MAIL : info@favre-sa.com CONTACTS : PDG : M. Romain FAVRE • Project Manager : M. Daniel FAVRE INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 1 007 693 € en 2015 • NAF : 1629Z • Nombre de salariés : 8 ACTIVITÉS : Usinage traditionnel et commande numérique du bois massif • Panneaux dérivés du bois • Stratifié compact • Nid d’abeilles • Finitions des bois et dérivés : Laques • Teintes et Vernis. Marquage sérigraphie. CAPACITÉS DE PRODUCTION : 5 centres d’usinage CMS (dont 2 en multi-têtes) - Format maxi 3600 x 1600 mm • Parc machines dédié au travail traditionnel du bois. FAVRE SAS est une société industrielle spécialisée dans la sous-traitance bois et panneaux composite. Forte de plus de six décennies d’expérience dans le métier de la tabletterie, FAVRE SAS réalise tous travaux d’usinage commande numérique et traditionnel. Favre SAS, c’est aussi le travail de finition des articles bois et dérivés : laques, teintes, vernis, sérigraphie. Savoir-faire particulier : le folding bois, technique d’assemblage réalisée par fraisage-pliage-collage de la matière qui nécessite un usinage d’une grande précision. Bureau d’études intégré : travail en partenariat, co-développement et mise au point produit, étude des meilleurs process. MARCHÉS CLIENTS • Médical • Ferroviaire • Agencement • Mobilier extérieur • Présentoirs-PLV • Cafés-HôtelsRestaurants • Meubles de complément • Accessoires de bureau • Sport • Industries diverses. PAYS OU ZONES D’EXPORTATION • Europe : Pologne • Allemagne.


45926 ORLEANS Tél. : 02 38 25 25 25 • Fax :02 38 43 00 39 info@centre.cci.fr • www.centre.cci.fr Président : CHILOFF Nicolas Directeur Général : DE PONTBRIAND Romuald

CCI du Cher Esplanade de l’Aéroport, 54 18000 BOURGES CEDEX Tél : 02 48 67 80 80 • Fax : 02 48 67 80 99 infos@cher.cci.fr • www.cher.cci.fr Président : BRUNAUD Alain Directeur Général : REURE Didier CCI d’Eure-et-Loir 5 bis, avenue Marcel Proust • 28008 CHARTRES CEDEX Tél : 02 37 84 28 28 • Fax : 02 37 84 28 29 contact@cci28.fr • www.cci28.fr Président : ALEXANDRE Joël Directeur Général : HEDRICOURT-RIGAUT Françoise CCI de l’Indre 24, place Gambetta • 36028 CHATEAUROUX CEDEX Tél : 02 54 53 52 51 • Fax : 02 54 53 52 68 contact@indre.cci.fr • www.indre.cci.fr Président : PICARD Paulette Directeur Général : MARTIN Christophe

CCI de Touraine 4 bis, rue Jules-Favre • BP 41028 • 37010 TOURS CEDEX 1 Tél : 02 47 47 20 00 • Fax : 02 47 61 62 38 ccitouraine@touraine.cci.fr • www.touraine.cci.fr Président : BOUYER Gérard Directeur Général : BRIS Frédéric CCI de Loir-et-Cher 16, rue de la Vallée-Maillard • 41018 BLOIS Tél. : 02 54 44 64 00 • Fax : 02 54 74 78 20 contact@loir-et-cher.cci.fr • www.loir-et-cher.cci.fr Président : SAUMET Yvan Directeur Général : Foulon Jean-Pierre CCI du Loiret 23, place du Martroi • 45044 ORLEANS Tél : 02 38 77 77 77 • Fax : 02 38 53 09 78 www.loiret.cci.fr Président : JUMEAU Alain Directeur Général : JACQUEMIN Bruno

181 PARTNERS-INDUSTRIE


Les nouvelles technologies présentent de multiples avantages et ce, à plusieurs niveaux : gain de productivité, production de courtes séries rentables, flexibilité organisationnelle et compétitivité. Voyons cela plus en détail.

ACCROÎTRE LES

PERFORMANCES

PRODUIRE AVEC PLUS DE LIBERTÉ ET GAGNER EN PRODUCTIVITÉ La production additive permet par exemple d’obtenir des formes nouvelles (matériaux architecturés associant des propriétés mécaniques, acoustiques, thermiques, électromagnétiques). Elle permet également de fabriquer très rapidement des produits personnalisés, à l’instar des laboratoires dentaires qui peuvent imprimer rapidement des prothèses en grandes quantités avec beaucoup de précision et à moindre coût (en s’affranchissant d’une prise d’empreinte par moulage plâtre de la dentition du patient).

PERMETTRE DES COURTES SÉRIES RENTABLES Autrefois, les contraintes de production en série faisaient exploser le coût de production de séries très limitées. L’impression 3D modifie cet état des choses. C’est pourquoi les spécialistes du secteur voient les activités industrielles B2B comme l’un des marchés prioritaires de l’impression 3D en cas de petites séries. Repenser la manière dont les entreprises innovent et transformer le cycle d’innovation, car les nouvelles technologies de production permettent : •  d’apporter en permanence des changements incrémentaux aux produits (puisqu’il n’est plus nécessaire de faire de grosses séries à l’avance) ;


•  de prototyper et donner corps aux projets

d’innovation en 3D - ce qui change radicalement la manière dont les équipes projets travaillent. Ainsi, l’impression 3D associée à la CAO réduit le time-to-market en concevant et développant des produits de façon plus rapide.

à répondre à certains défis sociétaux comme l’autonomie, la santé, le vieillissement de la population, la santé ou encore la mobilité.

RESTER COMPÉTITIF

BÉNÉFICIER D’UNE PLUS GRANDE FLEXIBILITÉ ORGANISATIONNELLE

L’industrie – et plus particulièrement les nouvelles technologies de production – est considérée par beaucoup de gouvernements comme le fer de lance de la compétitivité nationale. La robotique de service pourrait par exemple contribuer

L’impression 3D et les robots dernière génération reprogrammables permettent de changer plus facilement de stratégie (nouveau produit, personnalisation facilitée), mais nécessitent une main-d’œuvre plus qualifiée et polyvalente.

USINES ET NOUVELLES TECHNOLOGIES DE LE B M E S N E ’ D PRODUCTION : VUE L’usine évolue, les procédés de production gagnent en performance et s’enrichissent de nouvelles technologies de fabrication automatisées. En parallèle, les objets courants sont de plus en plus connectés, et ce même pendant leur construction ; l’usine peut maintenant suivre l’évolution d’un objet individuellement pendant sa fabrication, voire pendant tout son cycle de vie. De nouveaux outils comme le big data permettent d’augmenter le potentiel d’apprentissage des robots et de développer des analyses prédictives fines pour personnaliser le suivi des produits. Certains n’hésitent pas à voir dans cette évolution une mutation majeure du centre de production, à la suite de la machine à vapeur, de l’électricité et de l’automatisation, et à nommer ce phénomène “industrie 4.0”.

183 PARTNERS-INDUSTRIE


3D ET CFAO

L’impression 3D permet de façonner n’importe quel objet par ajout successif de couches de matière

Parmi les nouvelles technologies de production les plus novatrices se trouvent la robotique avancée, l’impression 3D ou fabrication additive et les outils de CFAO (conception et fabrication assistées par ordinateur). Elles ont comme point commun d’assouplir la production : la CFAO accélère la conception du produit et son développement en permettant la simulation des contraintes subies ou le calcul de ses caractéristiques physiques, et en traduisant le fichier numérique en instructions de fabrication, tandis que la robotique avancée et l’impression 3D transforment la chaîne


de production et la rendent polyvalente. En effet, le robot industriel peut maintenant être programmé pour de nombreux usages, tandis que l’impression 3D permet de façonner n’importe quel objet par ajout successif de couches de matière, bien qu’elle reste limitée par les matériaux utilisables et la taille de l’objet réalisé. L’alliance de ces nouveaux outils permet de produire avec une meilleure efficacité et plus de liberté : les objets peuvent plus facilement être personnalisés et évoluent par simple modification du fichier numérique. De plus courtes séries deviennent rentables, tandis que l’organisation de la chaîne de production est plus flexible.

LES LABORATOIRES DE FABRICATION À terme, les échanges de produits pourraient laisser place à l’échange de fichiers numériques, ensuite fabriqués localement dans une usine normalisée ; dans une certaine mesure, c’est déjà le cas dans les fab labs, littéralement “laboratoires de fabrication”, qui permettent à des individus d’utiliser de nouvelles technologies de production, et en particulier la fabrication additive. L’automatisation de l’industrie et la fabrication additive seraient aussi dans cette perspective une opportunité de relocalisation des moyens de production dans les pays développés.

185 PARTNERS-INDUSTRIE


LA SPÉCIFICITÉ DE L’IMPRESSION 3D

L’IMPRESSION 3D ET L’ENTREPRISE

L’impression 3D se distingue des autres moyens de production ; tout d’abord utilisée pour faciliter le prototypage, le marché se développe et s’étend aux individus : au-delà des apports industriels comme la capacité de réaliser des pièces imbriquées, de consommer moins de matériau coûteux en supprimant le gaspillage et en allégeant les objets, de fabriquer des pièces personnalisées en très petites quantités, les imprimantes personnelles atteignent le grand public grâce à des prix abordables et sont donc de plus en plus utilisées. La fabrication additive ne remplacera pas dans le moyen terme la production de masse, notamment à cause du coût des matériaux et du temps d’impression, mais elle pourrait faciliter le développement de petites industries innovantes et l’émergence d’un “artisanat 2.0”.

L’impression 3D est aussi l’occasion de l’émergence de nouveaux business models, et peut donner lieu à des démarches d’innovation ouverte. Toutefois, elle pose aussi de nouvelles questions, liées aux réglementations et à la sécurité, ainsi qu’à la menace qu’elle représente pour la propriété intellectuelle du moment qu’un objet peut être scanné. Si ces nouvelles technologies de production sont prometteuses, elles demandent un investissement souvent trop lourd pour les PME, et les aides du gouvernement restent pour l’instant trop limitées. La France manque parallèlement d’acteurs privés suffisamment forts dans ces domaines, même si cette situation pourrait évoluer grâce à un important investissement dans la R&D et le transfert de technologies. Un tel investissement devrait être accompagné de formations aux nouveaux outils et de la revalorisation des métiers de la production auprès des élèves et étudiants. La mutualisation des capacités de production dans des fab labs pourrait permettre d’accompagner ce changement en rendant la production familière, que ce soit dans les entreprises, les écoles ou les lieux publics.


Présentation de l’entreprise par son PDG, Madame Martine Malcuit

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le combat é it u in t n o c a pour l nce a r F in e d a du M

C’est l’une de ces rares entreprises engagées dans la poursuite d’un savoir-faire à la française et dans le maintien des emplois en France que représente Ar3E. Présente sur le marché de la conception et de la fabrication de cartes électroniques depuis presque 40 ans, la petite entreprise familiale se bat pour continuer d’offrir le meilleur à ses clients dans un environnement mondialisé hyper compétitif avec pour arme la force de ses convictions, la qualité de ses produits et les valeurs de l’entreprise.

Une entreprise engagée Martine Malcuit a pris la direction de l’entreprise depuis septembre 2015 après y avoir travaillé pendant 30 ans. Elle a connu toutes les évolutions du marché dans lequel évolue AR3E, société créée par son époux à une époque fondamentalement différente d’aujourd’hui. Selon elle, maintenir le made in France est avant tout une affaires de convictions. ‘‘En 40 ans, nous avons vu le marché évoluer radicalement. Autrefois, nos fournisseurs travaillaient en France et produisaient les composants électroniques qui nous sont nécessaires avec une maind’œuvre française. Aujourd’hui, pour des problématiques de compétitivité et de besoin de réduction des coûts, certains ont fait le choix d’une délocalisation en Asie ou dans les pays de l’Europe de l’Est. Nous avons donc dû nous adapter et nous travaillons à la fois avec des fournisseurs qui sont restés dans une production made in France et avec d’autres en qui nous avions confiance et qui ont fait ce choix de délocalisation. Nous n’avions pas d’autre choix. Cependant, même si la concurrence mondiale peut s’avérer parfois rude, nous avons décidé de ne pas céder à la tentation de la délocalisation.


Selon moi, sans porter aucun jugement sur les autres structures qui ont fait un autre choix, maintenir son entreprise en France est un acte engagé. Nous ne pouvions pas mettre un terme à la relation de travail de nos salariés qui sont restés fidèles à l’entreprise et qui évoluent à nos côtés depuis déjà plus de 20 ans, pour certains d’entre eux. Il me semble qu’il est essentiel, à l’échelon national qu’une réelle réflexion soit menée pour aider les petites entreprises à continuer la production industrielle Made in France’’. Si chaque petite entreprise d’une vingtaine de salariés ferme pour délocaliser, c’est autant d’emplois sacrifiés et c’est la société toute entière qui en pâtit. Maintenir les emplois et le savoir-faire made in France est le combat au quotidien d’AR3E.

Une clientèle à l’image de l’entreprise Pour perdurer dans le temps et faire face à un changement radical du marché, l’entreprise aura dû s’adapter, comme le souligne sa dirigeante. “Notre point fort, c’est l’adaptabilité face à un marché qui a complètement changé avec la mondialisation. Les délocalisations risquaient de pénaliser les clients en raison des délais d’acheminement des composants électroniques nécessaires à la réalisation des commandes de nos clients. Il faut dire que la relation tissée au fil du temps avec ces derniers est telle, qu’il n’était pas question pour nous de décevoir. Aussi, nous avons dû augmenter nos stocks pour être toujours en mesure de satisfaire le client rapidement et ne pas le laisser dans l’embarras de l’attente des composants électroniques. Face à la fidélité de notre clientèle (pour certains en relation avec nous depuis 30 ans !) nous nous devions de continuer à offrir le meilleur service.”

Une entreprise socialement responsable Ce qui caractérise le plus cette entreprise hors du commun, c’est certes son expérience, son savoir-faire transmis sur le long terme mais aussi et surtout ses valeurs. Chez AR3E, il n’est pas question d’envisager le développement sous un angle purement économique. L’entreprise est un être à part entière qui vit en société et se doit d’assumer ses responsabilités sociétales. Responsabilité morale vis-à-vis de ses clients- continuer d’offrir le meilleur dans les plus brefs délais ; responsabilité humaine envers les salariés - se battre pour le maintien des emplois ; responsabilité environnementale - avec la mise en place de façon spontanée et volontaire d’une politique de traitement des déchets coûteuse mais nécessaire. Au final, AR3E est l’exemple vivant qu’il reste encore possible de se battre pour le Made in France, aussi difficile cela puisse-t-il être. L’entreprise pèse aujourd’hui 3 millions d’euros de chiffre d’affaires répartis sur une cinquantaine de produit commandés et fabriqués. Une position tout à faire remarquable dans un monde industriel où l’activité de sous - traitance devient de plus en plus dur. “Produire du Made In France devient de plus en plus compliqué mais demeure notre raison d’être et nous invitons tous ceux qui partagent nos valeurs à venir nous rencontrer...”, dixit Madame Martine Malcuit.


Personnels qualifiés 10 000 composants à l’heure Ligne ESSEMTEC

CMS Solution globale Conception

Bureau d’Etude Qualité

Fiche Signalétique

AR3E

ACTIVITÉ PRINCIPALE : CONCEPTION ET FABRICATION DE CARTES ÉLECTRONIQUES. COORDONNÉES : ZI des Chanoux, 42-48 rue des Frères-Lumière • Code postal : 93330 • Ville : Neuilly-sur-Marne • Pays : FRANCE • Tél. société : +33 1 43 09 93 13 SITE INTERNET : www.ar3e-electronics.com • E-MAIL : gwenaelle.ouvradou@ar3e-electronics.com CONTACTS : PDG : Mme Martine MALCUIT • Project Manager : M. Stéphane MALCUIT • Project Manager : Mme OUVRADOU Gwenaëlle

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 2,8 M € ACTIVITÉS : Conception et fabrication de matériel dédié à l’électronique Industrielle. CAPACITÉS DE PRODUCTION : Petite et moyenne série. Depuis 1978, AR3E développe, industrialise et fabrique des produits électroniques pour des grands noms de l’industrie. Nous réalisons pour vous le câblage de vos cartes électroniques en implantation traditionnelle comme en CMS, les tests fonctionnels, le surmoulage et le vernissage. . Le bureau d’études, en synergie permanente avec l’unité de production, garantit un temps de développement réduit et une industrialisation optimisée. Nous nous engageons à vous proposer des solutions globales, depuis la phase de conception de vos sousensembles jusqu’à la mise en place de plans d’amélioration de la qualité et de la productivité. . MARCHÉS CLIENTS : Présents dans les principaux secteurs, nous sommes un partenaire clef auprès des acteurs des marchés de : Automobile • Cosmétique • Nucléaire • Télécoms PAYS OU ZONES D’EXPORTATION : Europe : Europe entière • Amérique du Nord : USA • Asie : Chine. 189 PARTNERS-INDUSTRIE


Sous-traitance : Le CISMA à la loupe. Le CISMA est le syndicat des équipements pour la Construction, les Infrastructures, la Sidérurgie et la Manutention en France. Il regroupe les entreprises qui conçoivent, fabriquent et commercialisent des équipements, des matériels et des systèmes dans les domaines cités ainsi que les fournisseurs de composants et équipements spécifiques pour ces matériels et systèmes. Les 200 entreprises du CISMA - PME, PMI et filiales de grands groupes - emploient 33 000 personnes en France. Exportant 68 % de leur production, elles réalisent un CA de 7 milliards d’euros. Une équipe de 15 collaborateurs divisée en 3 pôles de compétences (économique, technique et promotion/ relations publiques) est à l’écoute de nos adhérents. Le CISMA : Organisation


Écosystème du CISMA

L’action du Cisma consiste principalement à promouvoir la profession, analyser la conjoncture et les marchés, publier des statistiques, suivre les réglementations techniques française, européenne et mondiale, participer à la normalisation, favoriser la coopération industrielle européenne et internationale. Le Cisma organise des réunions de travail entre professionnels d’un même métier. Il apporte des informations et des conseils répondant aux besoins spécifiques des entreprises adhérentes dans les domaines juridique, fiscal, environnement, commerce international.

Au plan français, le Cisma, membre de la Fédération des Industries Mécaniques (FIM), travaille étroitement avec les organisations professionnelles clientes. Il participe à l’organisation de l’exposition Manutention et co-organise le salon Intermat, vitrine internationale du matériel technique pour le BTP. Le Cisma participe activement aux travaux économiques et techniques des associations européennes (CECE, FEM et CECOF) et coopère avec les associations américaines (Aem et Ita), japonaises (CEMA et Jiva) et sud-coréenne (Kocema).

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Quel regard les industriels de biens d’équipement que représente le Cisma peut porter sur la sous-traitance ? Quelques-uns sont des filiales françaises de constructeurs européens ou internationaux et vont donc adapter leurs équipements à la réglementation française, notamment dans le domaine de la prévention et de la sécurité qui reste du domaine des pouvoirs publics français.

L’analyse du CISMA.

La majorité d’entre eux produisent en France, qu’ils soient français ou centres de production européen ou mondial pour une gamme de produits tout en étant filiale d’un groupe étranger. La stratégie industrielle est propre à chaque entreprise et va varier de la fabrication presque totale de l’équipement jusqu’au “simple” assemblage en passant par la production d’éléments jugés essentiels en interne ou sous-traités avec un cahier des charges du constructeur. Il est donc difficile de porter une appréciation sur la relation entre un constructeur de biens d’équipement et un sous-traitant compte tenu de la diversité des stratégies. Il y a certainement quelques constantes : la recherche de la qualité, le respect des délais, une pression sur les prix compte tenu de la dégradation des marges des constructeurs dans une économie tendue avec une concurrence forte, une volonté plus marquée d’établir des relations de confiance, voire de partenariat. Il y a aussi une tendance de certains industriels à ne plus travailler avec des sous-traitants à l’autre bout de la planète mais cette tendance n’est pas générale : celle-ci est liée soit, à la difficulté d’assurer une qualité du produit sous-traité, le coût du transport n’étant plus un frein soit, à la possibilité de trouver localement des sous-traitants réactifs et ayant investi dans un outil de production performant afin que le coût de la main d’œuvre n’obère pas le prix final de la pièce. Qui plus est, une sous-traitance locale a, généralement, une bonne connaissance de l’environnement social et environnemental ce qui dans notre pays est un avantage compte tenu de la complexité de la législation et de la réglementation. Nous avons aussi l’atout d’une main d’œuvre de qualité même si celle-ci, compte tenu de la pyramide des âges, a du mal à se renouveler dans les métiers liés à la mécanique. Le travail collaboratif se développe sur certains équipements à l’image des cabines des chariots élévateurs ou des engins de chantier : à partir d’un cahier des charges du constructeur mais avec l’étroite collaboration du fabricant de cabine, chaque constructeur dispose d’un produit spécifique qui est un élément distinctif de la marque (visibilité, ergonomie…). Au-delà du prix qui reste bien évidemment un élément essentiel, la qualité et le respect des délais de livraison sont des facteurs prépondérants. La mise en place de processus internes, la certification ISO 9001, le lean management s’ils ne sont pas des passages obligés, sont des atouts pour la fidélisation d’une relation entre les deux parties.


Nouveau Port • BP 210 • 20293 BASTIA CEDEX Tél. :04 95 54 44 03 • Fax :04 95 54 44 03

Président : MONDOLONI Antoine Directeur Général : PASQUALINI Alain

CCI d’Ajaccio et de la Corse-du-Sud Quai L’Herminier • BP 253 • 20180 AJACCIO Tél. : 04 95 51 55 55 • Fax : 04 95 21 23 89 www.2a.cci.fr

CCI de Bastia et Haute-Corse Nouveau Port • BP 210 • 20293 BASTIA Tél. : 04 95 54 44 03 • Fax : 04 95 54 44 45 michel.rossi@ccihc.fr • www.ccihc.fr

Président : Miniconi Jean-André Directeur Général : PASQUALINI Alain

Président : TROJANI Paul Directeur Général : ALBERTINI Philippe

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SMVO :

Pérennité et développement d’une fonderie de proximité. Entretien avec Monsieur Cyrille Levasseur, Directeur d’usine.

Créée en 1972, la société SMVO était initialement spécialisée dans l’usinage de chemise de moteur. Consciente du besoin de se diversifier pour durer, elle développe une activité de fonderie qui demeurera sur le long au terme, au contraire de l’activité historique, arrêtée. En 2000, l’entreprise est rachetée par le groupe français FRANCIAFLEX qui devient aussi un client de la structure. Entretien avec Monsieur Cyrille Levasseur, directeur d’usine France.


ECHOS-INDUSTRIE : Vous êtes à la tête de la structure depuis 2015, quel est votre parcours ?

Monsieur Cyrille Levasseur : Je suis fondeur de formation et j’ai une solide expérience métier qui m’a permis de me positionner à ce poste de direction. J’ai toujours eu la volonté d’évoluer et c’est ce que j’ai fait tout au long de ces vingt dernières années de mon parcours professionnel. Aujourd’hui, je mets au service de l’entreprise ce tempérament de toujours dépasser mes limites et d’aller plus loin.

ECHOS-INDUSTRIE : Qui dit développement dit souvent emploi, quelle est votre politique de recrutement actuelle ?

Monsieur Cyrille Levasseur : Nous sommes effectivement à la recherche de profils dans divers domaines. Nous avons besoin de commerciaux, de fondeurs, de techniciens méthodes qualité et d'usineurs, notamment sur commande numérique. La difficulté dans notre métier est de trou-

ECHOS-INDUSTRIE : Votre force de caractère va être contagieuse pour le développement de l’entreprise. Dans quelle direction voulez-vous la conduire ?

Monsieur Cyrille Levasseur : Aujourd’hui, nous sommes satisfaits de notre développement car SMVO est en croissance constante. Ceci étant, cela est dû à sa capacité d’adaptation et d’évolution en fonction des tendances économiques et techniques. Nous nous adressons à divers secteurs tels l’industrie, le loisir, le bâtiment, l’électronique, les équipements de maison, l’agencement, les camions, les luminaires, l’automobile, la pétrochimie. Comme vous le voyez, notre champ d’intervention est vaste et nous avons de larges possibilités de développement. Pour l’avenir, je vais rester attentif à l’évolution de ces différents marchés pour ne pas mettre l’accent commercial sur des secteurs un peu en danger. Je pense par exemple au secteur de la pétrochimie qui connaît des difficultés actuellement et qui forcément à conduit à la faillite de certains clients. C’est la raison pour laquelle, nous allons redoubler nos efforts commerciaux et les recentrer sur des objectifs porteurs et réalistes. Nous voulons accroître la part des exportations dans le chiffre d’affaires globale de l’entreprise et continuer notre développement en France. Nous pensons que nous pouvons mieux faire en jouant la carte européenne avec des clients que nous démarcherons grâce à des partenariats locaux, sur des secteurs géographiques que je préfère garder confidentiel.

ver un personnel qualifié. Je n’ai aucun problème à embaucher un jeune sans expérience ou une personne de 55 ans à requalifier pourvu que la personne soit volontaire, dynamique, qu’elle ait envie de travailler et qu’elle partage la philosophie de l’entreprise. ECHOS-INDUSTRIE : Justement, quelle est la valeur ajoutée de votre entreprise par rapport à la concurrence ?

Monsieur Cyrille Levasseur : Notre service complet. Le fait que nous offrons au client à la fois un service de bureau d’études fonderie, d’usinage et de montage. De plus, et ceci est essentiel, dans notre cœur de métier, rigueur et sérieux sont les valeurs fondamentales de notre entreprise. Ce que je qualifiais de véritable philosophie.

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Nos clients nous sélectionnent pour créer des pièces sur mesure et concevoir des outillages, mais aussi pour notre expertise. Nous avons un engagement professionnel fort, afin de garantir à nos clients le respect de nos engagements. Chez SMVO rien n’est statique, il y a un réel sens de l’écoute et de vraies possibilités d’évolution qui sont fondées sur mes origines de fondeur et sur l'expérience de SMVO. Vous le voyez, le développement croissant de notre entreprise offre de belles perspectives tant aux clients qu’au personnel à intégrer dans l’entreprise. L’essentiel pour nous étant que notre professionnalisme et savoir-faire continuent d’être appréciés par nos clients actuels et reconnus par les futurs clients...

Fiche Signalétique

SMVO

ACTIVITÉ PRINCIPALE : FONDERIE D’ALUMINIUM ET USINAGE . COORDONNÉES : Adresse : Zone Industrielle - Rue de l’Orne • Code postal : 14570 • Ville : Saint-Rémy-sur-Orne • Pays : FRANCE Tél. société : +33(0)2 31 69 72 43 • Fax société : +33 (0)2 31 69 47 93 E-MAIL : contact@smvo-fonderie.com CONTACTS : Directeur d’usine : M. Cyrille LEVASSEUR • Responsable technique : M. A. MEESMAECKER • Responsable logistique : Mme J. BEAUGEARD INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. (HT) : 2 000 000 € • Nombre de salariés : 20 • % Export : 1 • Code NAF : 2453Z ACTIVITÉS : Réalisation de produits en alliages d’aluminium suivant la technique de fonderie en coulée gravité (Coquilles). Nous réalisons également l’usinage, la peinture et le montage des produits coulées. CAPACITÉS DE PRODUCTION : Prototype • Séries de 100 à 50 000 pièces. SMVO c’est : • 43 ans d’existence et d’expérience • 20 professionnels dynamiques au savoir-faire reconnu • 4 fours à gaz de 250 kg et 2 fours électriques de 300 kg • 1 centre d’usinage 4 axes • 1 tour à commande numérique • 1 parc machines d’usinage traditionnel • 1 poste CAO • 1 colonne de mesure • Tribofinition • Brillantage. MARCHÉS CLIENTS • Industrie • Bâtiment • Loisirs • Électronique • Équipement de la maison • Agencement • Truck • Luminaires • Automobile • Pétrochimie. PAYS OU ZONES D’EXPORTATION • Europe : Ouest et Est.


CONSEIL RÉGIONAL

En fonction depuis 2015. Elle est également Députée des Yvelines Nuance politique : Les Républicains (LR)

Née le 14 juillet 1967 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

Madame Valérie Pécresse

Hôtel de Région, 33, Rue Barbet-de-Jouy, 75007 Paris Tél. : +33 (0)1 53 85 53 85 Fax : +33 (0)1 53 85 53 89 http://www.iledefrance.fr


EVMP : Une entreprise au caractère bien trempé ! Il est une entreprise familiale dans le secteur de l’industrie qui ne passe pas inaperçue. A l’image de ses dirigeants, l’entreprise EVMP se veut attachante, proche de ses clients et plus que cela encore. Compétence, engagement et savoir-faire sont les caractéristiques d’une entreprise qui s’impose depuis 1996 comme un partenaire de qualité pour ses clients. Pour Béatrice Vuagnoux, dirigeante de l’entreprise aux côtés de son fondateur Philippe Vuagnoux, “EVMP l’essayer c’est l’adopter.” Echos-Industrie s’est penché sur cette entreprise familiale savoyarde, réactive et innovante...

Entreprendre : une vocation. EVMP (Entreprise Vuagnoux Mécanique de Précision) est née de la volonté de son créateur de devenir entrepreneur à l’âge de 26 ans. Philippe Vuagnoux, diplôme en poche et major de promotion d’un BTS micro-mécanique, décide de franchir le pas et se lance de façon quasi autodidacte dans le grand bain. Très vite, il développe son activité. Ses premiers clients sont alors la so-

ciété ESVE, pour la réalisation d’opérations de fraisage sur des pinces de serrage ou encore la société FLUID SYSTEM pour la réalisation en fraisage des blocs et valves hydrauliques, au moyen d’un centre vertical BRIDGEPORT. En vingt ans, l’entreprise s’est faite une renommée et a surtout tissé des liens privilégiés avec ses clients demeurés fidèles, à l’instar d’ESVE et FLUID SYSTEM. Et pour cause, EVMP est une société qui a le sens du perfectionnisme, convaincue et engagée.


Professionnalisme, savoir-faire et investissement, fers de lance du développement EVMP Dès le départ, Monsieur Vuagnoux sait qu’il veut offrir le meilleur à sa clientèle. Il fait partie de ces entrepreneurs qui n’ont pas froid aux yeux et qui investissent en temps de crise, là où les autres ralentissent. “Au plus fort de la crise, nous n’avons pas hésité à acquérir deux centres verticaux FANUC ROBODRILL. Ces investissements nous ont permis de décrocher de nouveaux marchés,” nous confie Madame Béatrice Vuagnoux. Et l’entreprise n’a eu de cesse d’investir pour évoluer : “En 2012, nous avons fait l’acquisition du premier centre horizontal OKUMA MB4000H palettisés équipé du MACHINIG NAVY ainsi que d’une machine de contrôle tridimensionnelle. Cela nous a permis d’élargir la faisabilité d’une gamme de produit (usinage de bruts de fonderie). Cette volonté d’investir nous a permis de faire la différence avec les concurrents. L’entreprise est connue et reconnue pour ses activités de mécanique de précision et de fraisage, nous avons également une forte expertise dans les pièces fraisées destinées aux transports des fluides, dans la fabrication de composants hydrauliques et pneumatiques. les pièces fraisées destinées aux transports des fluides, dans la fabrication de composants hydrauliques et pneumatiques. Nous maitrisons toutes les contraintes mécaniques imposées par ces technologies. Nous avons développé nos moyens de production sur cette compétence forte. Ainsi, cela nous permet d’adresser de nombreux marchés tels les travaux publics, le milieu agricole, maritime, ferroviaire, le médical... Par ailleurs, nous avons également pris la décision de déménager car nos centres d’usinage étaient volumineux et bien que l’atelier initial de l’entreprise soit passé de 150 m2 à 350 m2, il ne suffisait pas à porter nos ambitions. Nous avons donc investi dans un site de 850 m2 d’ateliers avec en outre une zone de contrôle, de réception et d’expédition. Ainsi, nous avons pu continuer nos investissements en conséquence. De fait, à ce jour, notre parc machines est composé de 5 centres horizontaux double palette et 4 centres verticaux.”

Répondre aux besoins clients en proximité et sincérité. Après l’entrée de Béatrice Vuagnoux dans l’entreprise en 2011, l’entreprise a quasiment doublé son chiffre d’affaires. Un résultat dû à l’implication de l’ensemble du personnel de l’entreprise ; à la relation de confiance nouée avec la clientèle et à la complémentarité entre Monsieur et Madame Vuagnoux. “Mon arrivée dans l’entreprise a permis à Philippe de s’investir davantage sur les problématiques techniques pour toujours améliorer la qualité de nos productions. D’ailleurs nous travaillons actuellement à la certification Iso 9001. J’entretiens des relations étroites avec notre personnel et la clientèle. Ce sont des relations de confiance et de respect réciproques qui font que les clients savent que notre discours est toujours vrai et engagé. Nous ne laisserons jamais un client en difficulté et ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour le dépanner. C’est ce qui fait que des clients comme ADES Technologies, qui conçoit et fabrique depuis 70 ans des équipements pneumatiques et hydrauliques, dans des environnements exigeants, ou encore Fluid System partenaire depuis 1997 - qui conçoit et fabrique des composants hydrauliques pour le marché des machines mobiles et qui a une expertise forte dans les solutions pour la régulation des transmissions hydrostatiques circuit fermé continuent de travailler avec une petite structure comme la nôtre. Cette relation de proximité s’est nouée également avec bien d’autres tels Design Tronic, CartierMarcel, JPP MANAGEMENT, Jtekt-hpi, pour n’en citer que quelques-uns.

Le label Made in France “La désindustrialisation subie par la France depuis 40 ans a exigé des PME françaises d’avoir une grande capacité d’adaptation aux évolutions et aux changements. Elles ont aujourd’hui encore la force de trouver les ressources pour être compétitive par rapport à nos voisins même si l’environnement législatif n’est pas favorable.

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Le label Made in France offre l’avantage de la proximité avec aussi pour conséquence la réduction des coûts de transport” nous précise Madame Vuagnoux pour qui il est clair que la proximité humaine fait la différence. “Ce que nos clients apprécient chez EVMP, c’est le partenariat, le dialogue entre nos sociétés afin de trouver des solutions lors de mises au point de nouveaux produits. C’est aussi l’accompagnement que nous sommes capables d’apporter jusqu’à la validation des procédés, l’échange réciproque de compétences.”

Les atouts EVMP La notion d’engagement est une constante qui ne cesse de ressortir du discours de la dirigeante d’EVMP pour qui l’essentiel est d’accompagner le client dans sa recherche d’une solution irréprochable. “Nous avons une force de réactivité commerciale, une force de proposition technique, une expertise reconnue et appréciée de nos fidèles clients. Les prix, le respect des délais et la qualité nous avantagent considérablement face à la concurrence.

Il faut dire que notre positionnement géographique est exceptionnel. Nous pouvons grâce à celui–ci aussi fournir des sous-traitants (rodage, rectification, traitement de surface) qui sont à 100 % dans le bassin Rhône-Alpes. La proximité offre une plus grande réactivité des deux parties en cas de besoin. Le partenariat qui s’engage entre EVMP et ses entreprises clientes considérées comme de vrais partenaires permet au final d’offrir la satisfaction client avec un produit final complet conforme à leurs exigences techniques.” Satisfaire le client, c’est le mot d’ordre de l’entreprise. Une entreprise dynamique que vous aurez plaisir à découvrir et rencontrer au salon du Midest. Un rendez-vous incontournable pour les perfectionnistes et les amoureux du travail bien fait.

EVMP, une entreprise avec des valeurs à l’ancienne, ancrée dans la modernité et prête à marquer le futur de l’industrie…

Fiche Signalétique

SARL EVMP

ACTIVITÉ PRINCIPALE : MÉCANIQUE DE PRÉCISION • FRAISAGE. COORDONNÉES : Adresse : 208, rue de l’Industrie • ZA Les Tattes • Code postal : 74250 • Ville : Viuz-en-Sallaz • Pays : FRANCE • Tél. société : +33(0)4 500 361 85 • Fax sté : +33(0)4 500 391 45 SITE INTERNET : www.evmp.fr • E-MAIL : evmp@wanadoo.fr CONTACTS • PDG : M. VUAGNOUX Philippe • Responsable commerciale : Mme VUAGNOUX Béatrice. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 1 275 940 € • NAF : 2562B • Nombre de salariés : 8 • Export : 5 % CAPACITÉS DE PRODUCTION : Grande série • Moyenne série • Petite série. Depuis 1996, EVMP est spécialisée dans l’usinage de haute précision en grande, moyenne et petite séries. Toujours à l’écoute de nos clients, nous sommes réactifs, productifs. Notre politique est le partenariat complet avec nos clients, le respect des délais et surtout une qualité irréprochable. MARCHÉS CLIENTS : TP • Agricole • Maritime • Poids Lourds • Ferroviaire • Pince de serrage • Machines spéciales • Médical. PAYS OU ZONES D’EXPORTATION • Europe : Suède.


2, place de la Bourse • 75002 PARIS Tél. : 0 820 012 112 www.cci75-idf.fr Président : Solignac Philippe Directeur Général : Dagnet Claudine

CCI. Seine-et-Marne 1, avenue Johannes-Gutenberg Serris 77776 MARNE-LA-VALLEE CEDEX 4 Tél. : 01 74 60 51 00 • Fax : 01 74 60 52 29 nfocci@seineetmarne.cci.fr • www.seineetmarne.cci.fr Président : JACQUEMARD Jean-Robert Directeur Général : Charneau Dominique

CCI Seine-Saint-Denis 93 191, avenue Paul-Vaillant-Couturier 93000 BOBIGNY Tél. : 0 820 012 112 www.cci93-idf.fr Président : LISSORGUES Gérard Directeur Général : Gillouard Tristan

CCI Versailles-Yvelines 78 21, avenue de Paris • 78021 VERSAILLES Tél. : 0820 012 112 www.entreprises.cci-paris-idf.fr/web/cci78

CCI Val-de-Marne 94 8, Place Salvador-Allende 94011 CRETEIL CEDEX Tél. : 0 820 012 112 www.cci94.fr

Président : BACHELIER Gérard Directeur Général : Bouvelle Didier

Président : DELMAS Gérard Directeur Général : FROBERT Géraldine

CCI de l’Essonne 2, cours Monseigneur-Roméro • 91004 EVRY Tél. : 01 60 79 91 91 • Fax : 01 60 79 00 11 infos@essonne.cci.fr • www.essonne.cci.fr

CCI Val-d’Oise 95 35, boulevard du Port • CAP CERGY • 95000 CERGY Tél. : 0 820 012 112 www.entreprises.cci-paris-idf.fr/web/cci95

Président : LAVIALLE Philippe Directeur Général : MALECAMP Bruno

Président : VERNHES Frédéric Directeur Général : Cayol Bernard

CCI Hauts-de-Seine 92 55, Place Nelson-Mandela • Immeuble Via Verde 92200 NANTERRE CEDEX Tél. : 0 820 012 112 www.cci92-idf.fr Président : DURANCE Jean-Yves Directeur Général : Trilles Laurent

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Fabrication

ADDITIVE Définition et périmètre

La fabrication additive ou impression 3D est un procédé de fabrication de pièces par ajout de matière (en opposition aux techniques historiques par soustraction de matière comme l’usinage). La fabrication est réalisée à partir de fichiers numériques. La fabrication additive s’applique à un grand nombre de matériaux tels que plastiques, métalliques ou céramiques. Plusieurs procédés peuvent être employés pour mettre en forme les pièces. Le comité international de l’ASTM sur les technologies de fabrication additive les classe comme suit : extrusion de matière, jet de matière, jet de liant, photopolymérisation en phase liquide, fusion sur lit de poudre, dépôt via faisceau d’énergie.


Pourquoi cette technologie est-elle clé ? Les deux grands avantages de la fabrication additive par rapport à d’autres procédés de production de pièces sont la réalisation de pièces aux formes complexes (permettant la réduction de la masse des pièces et la réduction du nombre de pièces au sein d’une structure induisant ainsi un gain au niveau de l’assemblage) et la possibilité de réaliser de très petites séries flexibles, favorisant ainsi la personnalisation. Grâce aux possibilités offertes par la fabrication additive, de nombreuses perspectives industrielles s’ouvrent à l’échelle internationale et le marché croit chaque année de plus de 20 %. Il est clé que la France reste dans la compétition par rapport à cette technologie. Les secteurs pour lesquels la fabrication additive est d’ores et déjà bien installée sont l’aéronautique et le médical. Cette technologie est clé également pour les secteurs du luxe, de l’automobile, du spatial, du bâtiment.

Les marchés La fabrication additive adresse trois principaux segments de marché : le prototypage, la fabrication de pièces “grand public” et la fabrication de pièces industrielles. Les enjeux actuels de développement concernent essentiellement le troisième volet qui est actuellement moins mature. Un enjeu de développement de marché complémentaire concerne la création de filières dans le domaine de la maintenance afin de pouvoir fabriquer sur mesure des pièces de remplacement. Les principaux enjeux de développement de la fabrication additive concernent en particulier la santé (prothèses auditives et dentaires, mais aussi de manière plus prospective

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Caffrey T., Wöhlers T., 2014 : 3D printing and addit Wöhlers Associates 3 Idem 4 Idem 5 DIRECCTE Centre, 2014 : L’impression 3D : état des 2


les organes artificiels) et la mobilité (prototype rapide pour des pièces de véhicules automobiles, production de pièces en aéronautique notamment) et de manière générale les pièces mécaniques comme l’outillage. Le secteur du luxe est pressenti comme le prochain secteur fortement influencé par la fabrication additive, appuyée notamment par la personnalisation des pièces produites. En nutrition, l’impression 3D séduit car elle permet une plus grande flexibilité sur la forme sous laquelle les aliments sont présentés. Pour l’habitat, la fabrication additive pourra permettre de fabriquer des maisons en kit ou des maisons d’un bloc directement sur site. La faisabilité de ce type de construction a déjà été démontrée au niveau international. Concernant les applications loisirs & culture, l’impression 3D facilitera la fabrication d’objets publicitaires et marketing, de produits dérivés (figurines…). Elle pourra également être utilisée pour la fabrication de pièces pour le modélisme, les collections et les jeux de plateau. Elle pourrait également être exploitée pour réaliser des copies d’œuvres d’art ou de la restauration d’œuvres et de monuments. Le marché mondial de la fabrication additive en termes de revenus associés à la commercialisation des produits et services représente 3,07 Md $ en 2013, soit une croissance de 34,9 % par rapport à 2012 2. Les estimations pour 2020 s’élèvent à 21 Md $ au niveau mondial3. À l’échelle mondiale, les produits (machines et consommables) et services avaient une part égale en 2013 d’environ 1,5 Md $. Les consommables représentaient 0,53 Md $. En 2013, 21 % des machines sont produites en 4 Europe .Une grande majorité des machines européennes sont produites en Allemagne par Envisiontec ainsi qu’en Irlande par la société Mcor Technologies et en Italie par la société DWS. En termes d’utilisation, l’Europe regroupe 29 % des machines installées5.

tive manufacturing state of the industry, Fort Collins,

Suite en page 210

s lieux et perspectives

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Bernay Automation :

La technologie en renfort du Made in France. Entretien avec Madame Vandendriessche, PDG.

Changer la façon de concevoir le “Made in France”, tel est le projet ambitieux de l’entreprise Bernay Automation. Créée en 1982 et spécialiste en conception, réalisation de systèmes de distribution de composants pour l’automatisation des lignes de production, l’entreprise a été reprise en 2008 par l’équipe en charge du management. Faire de la technologie un véritable levier de croissance des entreprises françaises confrontées à la rude concurrence européenne et mondiale est le défi de cette PME à l’image de sa dirigeante : passionnante et engagée.


ECHOS-INDUSTRIE : Madame Vandendriessche, vous

êtes la directrice de Bernay Automation, quel fut votre parcours dans l’entreprise ? Madame Vandendriessche : Je travaille dans l’entreprise depuis sa création. Initialement, j’étais assistante de direction et mes responsabilités ont rapidement évolué vers les ressources humaines puis vers la présidence du conseil d’administration. En 2008, les fondateurs partaient à la retraite et j’ai racheté l’entreprise avec trois autres cadres, membres de l’équipe de management (Sébastien RICHARD, responsable commercial actuel, Claude OURY, responsable de la technique et Véronique PIQUENOT à la comptabilité et au service des ressources humaines). Nous nous sommes beaucoup investis dans cette reprise car nous étions très attachés à l’entreprise et parce que nous croyions fortement à son potentiel. L’histoire montre que nous ne nous sommes pas trompés !

ECHOS-INDUSTRIE : L’entreprise est rachetée en 2008 et

en 2009, le tissu industriel français connaît une crise : comment avez-vous passé ce cap ? Madame Vandendriessche : Grâce à notre expérience, nos valeurs et la conviction que l’entreprise avait les ressources nécessaires pour le faire (au sens large et non seulement matériel). Bernay Automation repose sur quatre valeurs fortes : l’engagement, le respect, la solidarité et la positive attitude. L’engagement fait que, quels que soient les obstacles, nous sommes là pour les surmonter et nous allons au bout de ce pour quoi nous nous sommes engagés. Le respect implique une considération interne et externe, considération entre les individus dans l’entreprise mais aussi envers nos clients.

Le respect est le fondement de la réussite de toute relation. La solidarité est une valeur fondamentale si l’on veut pouvoir aller jusqu’au bout de nos engagements. Nous travaillons énormément sur cette notion en interne. Nous avons besoin d’un personnel qui se serre les coudes et qui s’adapte aux changements contextuels, au manque de visibilité parfois lié à la conjoncture économique. Nous passons ensemble les hauts et les bas de l’entreprise. Enfin, la positive attitude est la force intérieure qui nous pousse à nous dépasser quels que soient les difficultés. Finalement, l’entreprise a prouvé que cette politique intérieure n’est pas simplement théorique. La crise a révélé une capacité d’adaptation extraordinaire du personnel et de l’entreprise toute entière. Nous n’avons procédé à aucun licenciement. Nous avons continué de garder la confiance des banques, de notre personnel et de nos clients. Au final, nous sommes sortis grandis de la crise et avons découvert davantage de ressources en nous. ECHOS-INDUSTRIE : Vous avez un chiffre d’affaires principalement réalisé en France, comment cela est-il possible à l’heure de la mondialisation ?

Madame Vandendriessche : C’est une volonté de développement stratégique de notre part. Pour mieux comprendre, il faut expliquer notre cœur de métier et comment nous le réalisons. Nous sommes spécialisés dans la production automatisée. Quelle que soit la complexité, la forme, la matière, la couleur, le secteur d’activité de nos clients, Bernay Automation gère les produits d’un état de vrac pour les présenter dans la bonne position, à la cadence souhaitée. Nos machines équipent des lignes d’assemblage, de conditionnement, de tri , de contrôle ou de transformation. Bernay Automation, c’est vraiment l’atelier du “sur mesure.”

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Cela implique d’être en grande proximité avec le client et un vrai savoir-faire. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous nous sommes tant battus pour conserver notre personnel au moment de la crise. La fabrication des bols vibrants par exemple - qui est notre métier historique demande une vraie connaissance terrain qui ne s’apprend pas à l’école. Nous avons besoin de compétences spécifiques, d’ingéniosité, de personnes formées sur place et qui usent de leur sens de l’observation et font preuve de créativité. Nous pensons qu’agir en proximité avec nos clients est gage de performance et de qualité. C’est pourquoi nous avons délimité la France en 6 secteurs géographiques pris en charge par des technico-commerciaux tous résidents dans leur secteur. Néanmoins, nous sommes en capacité d’accompagner nos clients sur des projets à l’international comme nous l’avons fait pour l’Oréal en Russie. Ceci étant précisé, la plupart de nos clients sont basés en France. De plus, notre principal fournisseur de matériel de base, Rhein Nadel Automation, est situé en Allemagne. Or, nous avons signé un accord de distribution exclusive sur le marché français et nous ne souhaitons pas entrer en concurrence avec le fournisseur qui représente près de 35 % des achats de l’entreprise. ECHOS-INDUSTRIE : Cela n’est-il pas pénalisant

pour votre développement ?

Madame Vandendriessche : Absolument pas, puisque c’est une stratégie de développement

initiée depuis des années déjà et qui a fait ses preuves. Non seulement l’entreprise s’est maintenue mais elle est en croissance. Par l’intermédiaire de nos clients fabricants de machines, nous avons des équipements installés dans différents pays. Nous ne sommes pas strictement renfermés sur le marché français mais celui-ci est la priorité de l’axe de développement de l’entreprise avec notamment beaucoup d’innovation et d’intégration des nouvelles technologies. Il y a beaucoup à faire auprès des entrepreneurs français, utilisateurs ou intégrateurs pour favoriser le savoir-faire français. ECHOS-INDUSTRIE : L’automatisation est parfois décriée

pour son impact sur l’emploi mais vous semblez tenir un discours contraire ? Madame Vandendriessche : Oui. Tout à fait, car c’est l’automatisation des systèmes de production qui va sauver le tissu industriel de la tentation de délocaliser. De fait, les entreprises françaises vont rester en France et apprendre à former leur personnel pour travailler différemment sur des technologies nouvelles rendant plus performantes leurs entreprises. C’est un pari technologique qui est lancé aux entreprises et je pense vraiment que le jeu en vaut la chandelle. Nous assistons déjà à des relocalisations grâce à l’automatisation. ECHOS-INDUSTRIE : Quels sont les prochains challenges

de Bernay Automation ?

Madame Vandendriessche : Nous allons poursuivre notre action de proximité envers les entrepreneurs qui ont besoin de nos solutions. Nous les rencontrons au quotidien sur le terrain mais aussi lors du Salon Industrie auquel nous participons. D’autre part, l’automatisation doit pouvoir bénéficier d’une approche plus positive des entrepreneurs. il y a, à notre sens, une grande réflexion qui doit être menée par les chefs d’entreprise. Bernay Automation veut accompagner ces derniers dans leur découverte des bénéfices de l’automatisation et s’imposer comme le spécialiste de l’automatisation. Nombre d’entrepreneurs qui ont tenté l’expérience de la délocalisation reviennent sur leurs positions à cause des coûts cachés, des problématiques de qualité et de respect des délais.


L’idée est de faire prendre conscience aux dirigeants que plus ils nous consulteront en amont de la conception de leur projet et plus ce dernier sera optimisé,les coûts seront réduits et maîtrisés. Renforcer la renommée de Bernay Automation, s’imposer comme société spécialisée dans la distribution de composants avec des compétences en nouvelles technologies. Il y a à notre sens, une vraie réflexion de fond que les chefs d’entreprise doivent mener. Plutôt que de recourir à des solutions de délocalisation - qui au final sont plus compliquées à gérer et impactent l’image de leur entreprise -, mieux vaut parfois investir dans un bon outil de production modernisé qui va en réduire les coûts. Le retour sur investissement est réel. Nous avons pour ambition d’accompagner les entrepreneurs dans cette réflexion d’ensemble. Plus les entreprises nous consultent en amont dans la conception de leur projet et plus celui-ci sera optimisé dans un sens de réduction des coûts et de flexibilité. Selon nous, l’automatisation des systèmes de production est la solution d’avenir pour pérenniser les entreprises françaises, engagées, à l’instar de Bernay Automation dans la lutte pour le maintien du tissu industriel français et pour la sauvegarde du Made in France...

Fiche Signalétique

BERNAY AUTOMATION ACTIVITÉ PRINCIPALE : Conception et réalisation de solutions de distribution de composants pour automatiser des lignes de production.

COORDONNÉES : Adresse : 1, rue de Menneval • Code postal : 27300 • Ville : BERNAY • Pays : FRANCE • Tél. société : +33(0)2 32 47 35 10 • Fax sté : +33(0)2 32 43 01 88 • SITE INTERNET : www.bernay-automation.com • E-MAIL : info@bernay-automation.com CONTACTS : PDG : Mme Sylvie VANDENDRIESSCHE • Directeur commercial : M. Sébastien RICHARD • Directeur technique : M. Claude OURY INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 6 300 000 € en 2015 • NAF : 2899B • Nombre de salariés : 73 • Export : 8 % ACTIVITÉS : Conception et fabrication de moyens d’amenage de composants : bols vibrants, centrifuges, robot-vision pour des solutions de production automatisées permettant à des composants, d’un état de vrac, d’être amenés dans une position déterminée à une cadence déterminée sur une ligne de production pour être ensuite assemblés, conditionnés, triés, transformés, contrôlés,... CAPACITÉS DE PRODUCTION : 40 techniciens • 7 dessinateurs chargés d’affaires • Activité à forte valeur ajoutée. Créée en 1982, PME française, BERNAY AUTOMATION occupe une place de leader sur le marché national de la distribution de composants. Référence dans son domaine, partenaire incontournable de projets d’automatisation, Bernay Automation maîtrise un large panel de technologies. Bernay Automation propose des solutions sur mesure, flexibles, haute cadence qui permettent de dévraquer des composants et de les orienter par la conception et la réalisation de moyens d’aménagement et de technologies d’avenir aussi divers que : bols vibrants, centrifuges, convoyeurs, cellules robot, vision MARCHÉS CLIENTS • Très diversifiés : constructeurs et équipementiers automobiles, cosmétique, laboratoire pharmaceutiques, industries agro-alimentaires, électriques, électroniques, électroménager... PAYS OU ZONES D’EXPORTATION • Accompagnement de nos clients grands donneurs d’ordre français à l’international ; entre autres Russie, USA, Mexique, Europe de l’Est, Chine, Japon.

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Les compétences et le matériel spécifique à la fabrication additive ont aussi amené des sociétés de service à se développer sur la fabrication de pièces en soustraitance. Cette activité croît régulièrement de plus de 20 % par an depuis 2010, générant un chiffre d’affaires mondial de 967 M $ en 2013 (chiffre d’affaires des pièces finales, hors conception et modélisation). Les entreprises peuvent être des sous-traitants de la mécanique qui ont fait évoluer leur parc de machine, ou des entreprises spécialisées dans la fabrication additive uniquement, nouveaux entrants dans le secteur. Dans cette dernière catégorie, les leaders sont Shapeways (USA), i. materialise (Belgique), Sculpteo (France), Prodways(France).

On notera que Prodways dispose du plus grand parc de production européen en 2014. Contrairement aux trois autres, la société travaille essentiellement pour l’industrie. Il faut aussi citer les très nombreuses initiatives de fablab, qui comptent généralement un équipement d’impression 3D, au milieu d’autres équipements de production. Début 2015, l’international Fablab association compte 355 fablab adhérant à leur charte, sachant que d’autres organismes proches non adhérents existent, dont 230 en Europe et 86 en France. En 2014, la France représente moins de 2 % de part du marché mondial. La figure 3 illustre la répartition mondiale de l’ensemble du marché de l’impression 3D.


Le marché français devrait suivre la même évolution que le marché mondial d’ici 2020 soit une multiplication par un facteur 7 entre 2013 et 2020. Au niveau mondial, la vente de matériaux pour la fabrication additive représentait 529 M$ en 2013, en croissance de plus de 20 % par an depuis 2010. La même croissance est attendue d’ici à 2020. Les matériaux sont le plus souvent vendus par les fabricants de machines qui peuvent fabriquer eux-mêmes ou sous-traiter. Il existe aussi des fabricants “indépendants”, toutefois l’accès au marché est difficile car encadré par les fournisseurs de machines (cf. défis commerciaux).

Les défis technologiques à relever La fabrication additive, jusque-là réservée à des applications de prototypage rapide, tend à se développer vers la fabrication de pièces fonctionnelles ce qui augmente le niveau d’exigence sur plusieurs points.

Des développements doivent être réalisés afin d’augmenter la taille des pièces réalisables par impression 3D et d’adapter le procédé pour la fabrication de pièces multi-matériaux. La fiabilité des procédés de fabrication doit être augmentée afin d’assurer des pièces de qualité constante et élevée. Le développement des contrôles non destructifs adaptés aux procédés de fabrication additive permettra de répondre à ces défis. Il est aussi nécessaire de développer des procédés permettant l’amélioration de l’état de surface des pièces afin de s’affranchir au maximum des étapes de post-traitement. De plus, l’un des grands défis de la technologie est d’adapter le design des machines et les procédés de fabrication à des contraintes de production industrielle de marchés de masse. Il est notamment nécessaire d’augmenter la cadence de production. L’approvisionnement en matières premières standardisées dans des qualités optimales et à des coûts compétitifs est également un enjeu technologique fort.

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D’une part, il y a un fort enjeu de caractérisation des matières premières afin d’identifier les propriétés clés permettant d’optimiser les procédés. D’autre part, les matières premières employées sont spécifiquement adaptées à un procédé et jusqu’ici leurs spécifications sont la propriété gardée des fabricants de machines. Ainsi, une phase de standardisation sera nécessaire afin de permettre à plusieurs entreprises de commercialiser les matières premières et ainsi de réduire les prix de vente des matières premières. Les logiciels de CAO et d’ingénierie devront eux aussi être adaptés à ces nouveaux procédés de fabrication, en y intégrant les contraintes mécaniques spécifiques à chaque procédé de fabrication additive et à chaque matériau choisi.

Les défis commerciaux et d’usage à relever L’une des difficultés commerciales majeures pour le développement de la fabrication additive en production est la nécessité de réaliser des investissements conséquents pour mettre en place une solution de production en fabrication additive. Le retour sur investissement est long car les coûts fixes sont élevés et il faut atteindre une taille critique pour les amortir. Le paysage industriel est dominé par deux gros acteurs internationaux (Stratasys {USA et Israël} et 3D Systems {USA}) qui mettent en œuvre une politique active de rachat, empêchant de nombreux acteurs nationaux d’atteindre une taille critique. Par exemple, Phenix Systems a été racheté par 3D Systems, à hauteur de 80 % du capital de l’entreprise. Ainsi, on voit peu de nouveaux entrants émerger au niveau de la fabrication de machines de fabrica-

tion additive. Prodways Group, fort d’une croissance très importante et d’une levée de fonds réussie en juin 2015, affiche néanmoins l’ambition de se positionner à l’échelle mondiale comme concurrent européen de Stratasys et 3D Systems par une stratégie de croissance interne et externe. Les acteurs qui contrôlent la distribution de matières premières se ménagent une position dominante7. Notamment, les fabricants de machines cherchent à monopoliser l’approvisionnement en matières premières en inscrivant par exemple dans leurs contrats de maintenance des clauses obligeant à utiliser certaines matières premières dont ils sont souvent les seuls distributeurs. Ainsi les utilisateurs des matières premières pour la fabrication additive sont soumis à des prix artificiellement hauts et doivent assumer des risques liés à la garantie d’approvisionnement. Aujourd’hui, ces contraintes sont suscep-

8 Fornea D., Van Laere, D., Comité économique et social européen, 2015 : Vivre demain. L’impression 3D, un outil pour renforcer l’économie européenne


ENJEUX RÉGLEMENTAIRES LES

tibles de se relâcher du fait de la croissance du secteur qui attire de nouveaux acteurs pour la fourniture de matières premières. Notamment, les fournisseurs de matières premières historiques (chimistes, métallurgistes, producteurs de céramiques) pourront entrer sur ce marché. Une autre problématique forte est celle des ressources humaines et des compétences. En effet, les personnes possédant déjà une expérience en fabrication additive sont peu nombreuses et recherchées. Pourtant, des compétences spécifiques doivent être développées, en conception, méthodes, production, maintenance, hygiène et sécurité des poudres, etc. pour tous les types de postes. En particulier, la fabrication additive nécessite de prendre en compte les règles spécifiques de conception dans les outils de CAO et de simulation. Ainsi, il y a un vrai enjeu à pouvoir recruter des personnes compétentes et à pouvoir former ses équipes au fur et à mesure des avancées technologiques de la fabrication additive. 9 Fornea D., Van Laere, D., Comité économique et social européen, 2015 : Vivre demain. L’impression 3D, un outil pour renforcer l’économie européenne

La construction d’un cadre de normalisation est en cours. La normalisation et la certification des procédés et matériaux utilisés accélérera la diffusion de la fabrication additive pour des applications industrielles8. En effet, les principaux secteurs d’application ciblés aujourd’hui sont l’aéronautique et la médecine, des domaines dans lesquels le cadre normatif est très développé et nécessaire à la commercialisation. Au niveau international, le comité ASTM F 42 en charge des technologies de fabrication additive gère le processus de normalisation. Il est crucial que les industriels utilisateurs et fabricants de machines ou de matières premières soient intégrés aux discussions de normalisation afin de maximiser l’efficacité du cadre normatif. En termes de propriété intellectuelle, la fabrication additive pose question. La diffusion des fichiers numériques pour l’impression 3D augmente le risque de contrefaçon. Il s’agit d’un phénomène similaire à celui observé pour la musique et l’industrie cinématographique, même s’il devrait toucher un public moins large. La sécurité des échanges et la protection des fichiers numériques et des objets créés représenteront un enjeu fondamental pour l’industrie de la fabrication additive de sorte que l’innovation ne soit pas freinée mais que la protection de la propriété industrielle soit bien réelle9. 7 ÉCHOS-INDUSTRIE


Boyer : Performer encore et toujours mieux. En plus de 100 ans d’existence (l’entreprise Boyer existe depuis 1920), la petite entreprise spécialiste dans la vente de portes et trappes de cuve aura parcouru divers épisodes. L’une de ses plus belles histoires est celle de sa reprise par Serge Gérard. Cet homme, plein de simplicité et de bon sens, poussé par l’amour de son entreprise et le sens du devoir, aura tout fait pour donner à Boyer une seconde vie. Récit d’un parcours symbolisant les grandes valeurs sociétales et humaines.


Boyer/Gérard : la fusion passion

Une entreprise à dimension humaine

Monsieur Serge Gérard est un homme attentif aux autres et passionné par son entreprise. A son arrivée chez Boyer, il y a 34 ans, jamais ce jeune diplômé d’un CAP n’aurait pu s’imaginer être à sa tête un jour : “Je n’ai jamais rien demandé à mes patrons tout au long de mon parcours, ni une augmentation de salaire, ni même un quelconque avancement. Je me suis toujours attaché à faire mon travail. Mon seul souci était de savoir quels moyens on me donnerait pour que je puisse faire du bon travail et réussir dans la mission que l’on me confiait. Ceci étant, il faut le reconnaître, pendant toutes ces années passées au sein de Boyer, chacun de mes cinq patrons successifs m’a donné de nouvelles responsabilités. Je suis passé par tous les postes. Je connais l’entreprise et sa pratique de A à Z.” Tant et si bien que Monsieur Gérard devient directeur de l’entreprise en 2012 avant de finir par la racheter en 2014.

Monsieur Gérard est heureux de porter à bout de bras la société Boyer qui compte 36 salariés. Depuis sa reprise, ce dernier a embauché du personnel au commerce, au bureau d’étude et au service qualité. Une étape importante pour Boyer et son repreneur, car pour Monsieur Gérard, la reprise de Boyer ne représente pas qu’un projet personnel. C’est une bouée de sauvetage pour les salariés qui constituent une vraie famille autour de lui.

“Boyer c’est toute ma vie. J’ai investi mes biens propres, mis en garantie ce que la banque me demandait pour la racheter. Je ne regrette absolument pas mon choix et d’ailleurs mes salariés me le rendent bien.” Et pas seulement. Monsieur Gérard est contacté par le Sénat pour un récit de son parcours. Captivé par la grandeur de son interlocuteur, le service journalistique du Sénat choisit l’entreprise Boyer pour y effectuer un reportage sur la vie des entrepreneurs. La petite entreprise Boyer tombe sous les feux des projecteurs avec la simplicité qui la caractérise. Et ce n’est pas fini, en 2015, Monsieur Gérard remporte le prix “coup de cœur de la jeunesse,” qu'il reçoit dans les salons de l'Assemblée nationale, dans le cadre de sa sélection au concours de la victoire des autodidactes pour lequel il était positionné comme lauréat de la région Sud-Ouest. Entrepreneur modèle, Serge Gérard incarne le symbole du travail, de l’acharnement et du courage. Il reste un exemple pour les jeunes générations. “Diplômé ou non diplômé, tout le monde peut y arriver avec ou sans bac” cantonne le “jeune entrepreneur” de 34 ans d’expérience “le tout c’est d’y croire, de le vouloir et de donner toujours et encore plus aux autres : aux clients, aux salariés. Il faut donner sans rien attendre en retour...”

“Ce qui me comble ce n’est pas seulement de faire un travail que j’aime, au sein de l’entreprise où je me suis accompli et qui m’a porté à la direction, c’est avant tout d’être accompagné, tous les jours, par des hommes et des femmes qui avancent avec moi, jour après jour, sans compter leur dévotion. Nous ne sommes pas une entreprise, c’est plus que cela. C’est une famille soudée et décidée à œuvrer toujours dans le sens de la performance pour les clients. Mon but reste le même que celui que j’avais au moment de la reprise : je veux que Boyer ait un avenir toujours plus prometteur.” Et pour l’heure, avec un chiffre d’affaires en croissance porté à 5 millions d’euros, l’homme de terrain devenu homme d’affaires ne crie pas victoire et reste prudent, signe de bonne gestion de l’entreprise. “Même si les chiffres sont bons, je refuse d’augmenter mon salaire. Tout ce qui entre dans l’entreprise c’est pour l’entreprise, les salariés et les investissements. J’agis au mieux pour garder une bonne trésorerie pour garantir un niveau de stock suffisant pour les clients. D’ailleurs Boyer a tout ce qu’il faut pour répondre aux besoins spécifiques des clients, c’est ça aussi notre engagement personnel envers la clientèle.”

Une réponse adéquate et souple à la demande du client Monsieur Gérard l’a compris les temps ont changé. Il répond donc aux besoins du moment. “J’investis 1,2 millions d’euros de stock. Je prépare à l’avance le stock estimatif de mes clients et les suis pas à pas dans leurs commandes.

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Cette technique marche parfaitement. Là où il y a de la confiance et des investissements, il y a de la croissance.” Positif et plein de valeurs, l’homme continue de convaincre et de croire en l’avenir gagnant de Boyer. “Actuellement, je suis en train de réaliser un investissement de 800 000 € qui va nous permettre d’apporter encore plus de solutions à nos clients. Le projet demeure confidentiel et je ne peux pas en dire davantage,” nous confie l’entrepreneur bien décidé à conserver la valeur ajoutée de son entreprise : l’innovation. Une recette gagnante qui aura permis à l’entreprise d’avoir des clients tous horizons confondus avec des demandes standard et hors standard. “Nous sommes là pour répondre aux besoins spécifiques de chaque client. Nous avons été démarchés par une société du Moyen-Orient pour produire des portes isolantes pour des armoires intégrant des câbles et devant être isolées du sable ; nous avons aussi travaillé sur un projet dans une usine avec un besoin d’étanchéité à la pluie, aux fuites d’ozone. Les portes vont être fabriquées avec ces contraintes techniques. Il n’y a pas de limite pour nous, nous avons un bureau d’étude intégré qui travaille aux solutions adaptées à chacune des demandes.” Boyer se veut être une entreprise française qui se bat pour ses emplois en France et qui s’exporte au Mexique, en Iran, aux Usa et bien plus loin encore si besoin est. Une entreprise fiable dont la qualité des produits certifiés ISO 3834-4 est à découvrir dans divers salons aux États-Unis, en Iran, ou encore à Paris (salon Esope). L’entreprise Boyer est spécialisée dans les portes étanches et s'adresse à divers secteurs d’activité tels l’industrie, la pharmacie, la chimie, l’agroalimentaire et le vinicole. De grands comptes font partie de nos clients fidèles.

Fiche Signalétique

BOYER

ACTIVITÉ PRINCIPALE : CHAUDRONNERIE. COORDONNÉES : Adresse : 19, avenue de la Madeleine • Code postal : 33170 • Ville : GRADIGNAN • Pays : FRANCE • Tél. société : +33(0)5 57 96 53 10 • Fax sté : +33(0)5 57 96 53 29 • SITE INTERNET : www.boyer.fr • E-MAIL : info@boyer.fr CONTACTS : PDG : M. Serge GÉRARD • Project Manager : Mme BERGON • Directeur financier : M. LAFARGUE. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 5 000 000 € en 2015 • NAF : 2899B • Nombre de salariés : 36 • Export : 35 % ACTIVITÉS : Fabricant de portes et trappes étanches depuis 1920 pour une parfaite maîtrise de l’étanchéité de nos produits. En 2014, ouverture de notre usine de fabrique de joints. CAPACITÉS DE PRODUCTION : 1 x 8. Créée en 1920, en région Aquitaine, la société BOYER, spécialisée dans la fabrication de portes et trappes, a su rester au sommet de la recherche et de la haute technologie pour répondre aux besoins spécifiques des industries vinicoles et agroalimentaires et devenir aujourd’hui une entreprise d’envergure mondiale, leader sur son marché. Au fil des années, BOYER reste guidée par l’esprit de son fondateur, offrir à ses clients les meilleurs produits, les mieux adaptés à leurs besoins. Les portes BOYER garantissent une sécurité complète, une qualité irréprochable et une satisfaction totale des utilisateurs. A l’écoute de ses clients, BOYER fait de la Recherche et Développement un atout majeur. Ce département conçoit, réalise et teste en permanence des innovations techniques et des prototypes dans son centre d’essai pour répondre de manière toujours plus performante aux demandes des utilisateurs. C’est au prix d’un investissement important et continu que BOYER ne cesse d’accroître son avance technologique grâce à sa maîtrise parfaite des techniques du vide et de la pression, mais également par ses réponses aux normes et aux exigences des clients. L’intégration de la conception, du développement des matériaux et la fabrication des joints d’étanchéité permet de maîtriser l’ensemble des fonctions, résistance à la pression, étanchéité et caractéristiques aseptiques des produits, et répondre aux demandes des industries utilisant des process de production en milieu propre. La société conçoit et fabrique des portes étanches en acier carbone et acier inoxydable, destinées aux appareils de rétention des fluides (gaz, liquides, pulvérulents}, partout où il est nécessaire de remplir, vidanger, pénétrer, nettoyer, surveiller, assurer la maintenance, protéger. Les utilisateurs sont l’industrie en général, mais plus particulièrement : L’agroalimentaire • Les installations vinicoles • La chimie • La pétrochimie • Les biotechnologies • La cosmétique • Le génie civile (pile de pont} • Nautisme (réservoirs, hublots) • Machine à laver industrielle... Les applications : Les cuves • Les tuyauteries • Les fermenteurs • Les stérilisateurs • Les réservoirs • Les autoclaves. MARCHÉS CLIENTS : Chimie • Vitivinicole • Pharmaceutique • Agro-alimentaire • Cosmétique • Industrie. PAYS OU ZONES D’EXPORTATION : France et international (une trentaine de pays).


CONSEIL RÉGIONAL

En fonction depuis 2015. Elle est également Députée de la 8e circonscription de la Haute-Garonne Nuance politique : Parti Socialiste (PS)

Née le 19 août 1971 à Toulouse (Haute-Garonne).

Madame Carole Delga

Languedoc-Roussillon : Hôtel de Région, 201 avenue de la Pompignane, 34064 Montpellier cedex 02 Tél. : +33 (0)4 67 22 80 00 http://www.laregion.fr

Midi-Pyrénées : Hôtel de Région, 22 boulevard du Maréchal-Juin, 31406 Toulouse Cedex 9 Tél. : +33 (0)5 61 33 50 50 Fax : +33 (0)5 61 33 52 66 http://www.midipyrenees.fr


V. Louison & cie :

MAÎTRISER L’ IMPOSSIBLE ET DONNER VIE AUX PROJETS.

Voir l’avenir à la lueur du passé est un gage de performance et non d’immobilisme. L’expérience de la famille Louison en est la parfaite illustration. Andy Louison fait partie de ces entrepreneurs au bagage entrepreneurial lourd de challenge. Arrivé à la tête de l’entreprise à l’âge de 29 ans, le jeune dirigeant assume avec fierté et indépendance sa charge de repreneur de l’héritage familial construit sur six générations depuis 1880 ! Loin d’être arrivé à son poste par le sang, Andy Louison a toute l’étoffe d’un chef d’entreprise, l’expérience en plus. Titulaire d’un diplôme de commerce ainsi que de business international et de marketing, il cumule déjà de nombreuses expériences dans des domaines complémentaires, ce qui le plaçait de façon naturelle et logique au poste clé de la direction de l’entreprise. Echos-Industrie s’est entretenu avec ce dirigeant pragmatique et proche de ses interlocuteurs…


FAIRE AVANCER L’ENTREPRISE FAMILIALE AVEC SON TEMPS Pour Monsieur Louison, reprendre l’héritage familial ne veut pas dire continuer sans changer. Après avoir passé tous ses étés depuis sa jeune enfance au sein des employés et à connaître la difficulté de la réalité terrain, le jeune entrepreneur est bien décidé à faire bouger son entreprise. “Chaque année depuis que j’étais en âge de travailler, j’ai intégré l’entreprise et été actif à des postes stratégiques. J’aurais pu me contenter de tâches administratives mais j’ai préféré connaître le métier de l’intérieur. Cela m’a permis d’être proche du personnel que je dirige maintenant. Les salariés de l’entreprise ont une certaine ancienneté. De fait, les liens que nous avons nous permettent d’échanger davantage car nous nous connaissons de longue date. Je suis en immersion complète avec la réalité terrain, ce qui n’est pas incompatible avec la partie gestion et direction, bien au contraire. J’essaie de me constituer une équipe qui travaille avec moi dans le sens de l’innovation, laquelle est un leitmotiv pour la croissance à venir de l’entreprise. De plus, ayant une parfaite connaissance des contraintes de chaque poste, je pense beaucoup à des solutions d’automatisation pour alléger les charges de travail et rester dans la rentabilité sans passer par une étape de délocalisation. Il me tient à cœur de me battre pour le maintien des emplois en France, à l’instar de mon père, Guy Louison et de mes prédécesseurs.”

APRÈS LA RÉFORME NUMÉRIQUE, CAP SUR L’INNOVATION ET LA RECHERCHE Arrivé officiellement dans l’entreprise en 2010 aux côtés de son père, Guy Louison, Andy Louison entreprend la réforme numérique de “V. Louison & cie” avec la mise en place du site internet. “La reprise de l’entreprise s’est faite juridiquement au début de l’année 2016 (nous confie son repreneur), mais j’ai déjà lancé une réforme de celle-ci depuis un certain temps déjà. A présent, l’entreprise peut se consacrer à communiquer davantage sur ses capacités d’innovation. L’innovation, c’est toute l’histoire et le savoir-faire de V. Louison & cie. Depuis 2012, nous avons décidé de lancer une nouvelle stratégie d’entreprise en mettant en place une alliance et un partenariat avec nos clients et fournisseurs. Nous sommes entrés dans une dynamique de co-développement et de co-conception. Nous sommes à l’écoute, conseillons, poussons à la réalisation de tous les projets même les plus impensables. Ceux qui semblent impossibles sont étudiés pour être rendus possibles. Nous travaillons main dans la main avec notre clientèle qui nous fait confiance pour les porter au succès dans la réalisation de leur projet. L’entreprise Louison a beaucoup évolué au fil du temps. Au départ, l’activité était limitée à la rubanerie. Puis, dans les années 1980, nous avons intégré un savoirfaire dans la plasturgie car le secteur automobile avait besoin de surmoulage - ce qui correspondait à apposer un moule plastique sur du textile. Toujours dans sa logique de croissance et de diversification, l’entreprise a procédé à de la croissance externe avec le rachat de quelques entreprises qui ont apporté des pratiques complémentaires. La société Louison était à la tête alors de quatre sociétés détentrices de marques reconnues : la société Thiollier, la société Faure Roux, la société RUPLI et la société TDI.

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Au fil des ans et des rachats, l’entreprise a fini par se structurer en une société regroupant quatre marques exploitées au sein de quatre divisions différentes. Aussi, pour faire face à ces métiers diverses qui nous ont permis de nous positionner à la fois dans l’industrie textile et plastique, nous avions besoin de mettre l’emphase sur l’innovation et la recherche. C’est ce que nous avons fait. Tant et si bien que nous ouvrons cette année un département juridique dédié à accompagner les projets de V. Louison & cie ainsi que ceux de ses clients. De fait, nous avions mis de côté un certain nombre de projets porteurs que nous sommes à présents en capacité de relancer...”

APRÈS LA TEMPÊTE, UN HORIZON DÉGAGÉ Comme toutes les entreprises anciennes, V. Louison & cie aura traversé des épisodes glorieux et d’autres plus difficiles. A l’instar de ce moment où l’entreprise, victime d’un incendie devait repartir de zéro. Quelques années plus tard et après la relocalisation de l’entreprise, les investissements pour se faire étant presque amortis, l’entreprise dégage à nouveau des bénéfices et montre une croissance des plus encourageantes. Preuve qu’en matière d’entreprise, seuls les plus résistants et les plus ingénieux arrivent à perdurer. “Être dans la continuité tout en apportant du mouvement”, telle est la devise de Monsieur Louison fils. Force, courage, ambition, détermination, aucun de ces éléments indispensables au succès ne manquent à ce chef d’entreprise qui semble décidé plus que jamais à écrire l’histoire de l’entreprise familiale au futur...

Fiche Signalétique

V. Louison & Cie ACTIVITÉ PRINCIPALE : Textiles techniques et plasturgie. COORDONNÉES : Adresse : Z.I. du Coin - 5, bd des Echarneaux • Code postal : 42400 • Ville : Saint-Chamond • Pays : FRANCE • Tél. : +33(0)4 77 91 12 70 • Fax : +33(0)4 77 79 10 76

SITE INTERNET : www. louison.com • E-MAIL : info@louison.com • CONTACTS : PDG : M. LOUISON INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 9 500 000 € • NAF : 1396Z • Nombre de salariés : 58 • Export : 50 % ACTIVITÉS : Textiles techniques : Rubans • Sangles • Tissus • Savoir-faire textile : Tissage • Tressage • Enduction • Adhésivage • Découpage • Ignifugation • Contre-collage • Teinture • Impression • Savoir-faire plasturgie : Extrusion • Co-extrusion • Injection • Surmoulage sur textile. Depuis 1880, la société V. Louison & cie a démontré son savoir-faire dans l’industrie textile et plastique. Nous concevons et fabriquons aujourd’hui une importante gamme de produits issus des technologies du textile, de la plasturgie ou de la chimie. Une stratégie d’entreprise axée plus particulièrement sur l’innovation permet à la société V. Louison & cie de répondre aux exigences des marchés nationaux et internationaux en perpétuelle évolution, d’un point de vue technique et qualitatif. La société V.Louison & cie s’organise à travers des domaines de compétences ainsi qu’à travers des secteurs d’activité afin de mieux rester à l’écoute de nos clients. La société V. Louison & cie est fortement présente dans le secteur automobile. Elle est classée équipementier de 1er rang pour PSA et travaille en étroite collaboration avec de nombreux grands groupes industriels comme Johnson, Lear, Faurecia, Valéo… Parallèlement, la société développe de nouveaux produits pour les marchés du génie civil, pour l’industrie militaire, pour le médical et paramédical, pour l’ameublement, pour l’EPI (Equipement de Protection Individuelle)... MARCHÉS CLIENTS : Automobile • Armée • Aéronautique • Médical • Ameublement • BTP • Cosmétique • Packaging • Industries diverses. PAYS OU ZONES D’EXPORTATION • Europe : Toute l’Europe • Afrique : Maghreb • Afrique du Sud • Amérique du Nord : USA • Canada, Mexique • Amérique Latine : Pérou • Chili • Panama • Argentine • Vénézuela • Brésil • Asie : Inde • Chine.


5, rue Dieudonné Costes • BP 80032 • 31701 BLAGNAC Tél. : 05 62 74 20 00 • Fax : 05 62 74 20 20 accueil@midi-pyrenees.cci.fr • www.midi-pyrenees.cci.fr Président : GARDINAL Didier Directeur Général : JOUVE Christian

CCI de l’Ariège 21, cours Gabriel-Fauré • 09001 FOIX Tél. : 05 61 02 03 04 • Fax : 05 61 65 28 71 cci09@ariege.cci.fr • www.ariege.cci.fr

CCI du Lot 107, quai Eugène-Cavaignac • 46002 CAHORS Tél. : 05 65 20 35 01 • Fax : 05 65 20 35 24 assist.dir@lot.cci.fr • www.lot.cci.fr

Président : MAURAT Paul-Louis Directeur Général : COUVREUR NICOLAS

Président : CHARDARD Thomas Directeur Général : CAROL Dominique

CCI de l’Aveyron 17, rue Aristide-Briand • 12033 RODEZ Tél. : 05 65 77 77 00 •Fax : 05 65 77 77 09 accueil@aveyron.cci.fr •www.aveyron.cci.fr

CCI de Tarbes et des Hautes-Pyrénées 1, rue des Evadés-de-France • Centre Kennedy 65003 TARBES Tél. : 05 62 51 88 88 • Fax : 05 62 44 14 38 contact@tarbes.cci.fr • www.tarbes.cci.fr

Président : CANTOS Manuel Directeur Général : FONTANIE Patricia CCI de Toulouse 2, rue Alsace-Lorraine • 31002 TOULOUSE Tél. : 05 61 33 65 00 • Fax : 05 61 55 41 26 www.toulouse.cci.fr Président : DI CRESCENZO Alain Directeur Général : JOUVE Christian CCI du Gers Place Jean-David BP 10181 • 32004 AUCH Tél. : 05 62 61 62 61 • Fax : 05 62 61 62 63 ccigers@gers.cci.fr • www.gers.cci.fr Président : DOLIGÉ Michel Directeur Général : DARRÉ Pascale

Président : BRUNET Francois-Xavier Directeur Général : DENAGISCARDE Camille CCI du Tarn 40, allée Alphonse-Juin 81100 CASTRES CEDEX Tél. : 05 67 46 60 00 • Fax : 05 67 46 60 01 cci@tarn.cci.fr • www.tarn.cci.fr Président : BOSSI Michel Directeur Général : ASTRUC Daniel CCI de Montauban et du Tarn-et-Garonne 22, allée de Mortarieu • 82065 MONTAUBAN Tél. : 05 63 22 26 26 • Fax : 05 63 22 26 29 cci82@montauban.cci.fr • www.montauban.cci.fr Président : MARTY Jean-Louis Directeur Général : JOUVE Christian

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Metro :

Le spécialiste de la métrologie dimensionnelle qui conquiert le monde.

I

l est une petite entreprise familiale à taille humaine qui, depuis la Haute-Savoie, fait battre la mesure dans le domaine de la métrologie dimensionnelle en Suisse, Allemagne, Japon…. Depuis la reprise par les enfants du fondateur, Metro pousse son développement à l’export sans limite.

Entretien avec Monsieur David Jacquemard, dirigeant.


■ La métrologie dimensionnelle : une affaire de précision. Metro conçoit et fabrique des appareils électroniques de mesure destinés à de multiples applications. Un contrôle dimensionnel de précision est indispensable surtout dans les domaines de l’automobile ou de l’aéronautique. Dotée d’une équipe de sept personnes dont la majorité sont des ingénieurs, l’entreprise mise beaucoup sur la recherche et le développement. A tel point qu’elle a pu bénéficier sur deux années consécutives d’un crédit d’impôt recherche, récompensant ses efforts et ses actions en termes d’innovation. 100 % des produits Metro sont conçus et fabriqués en interne, de la carte électronique au système d’exploitation “Maison.” Cette maîtrise du produit permet d’assurer une pérennité sans faille et des performances inégalées.

■ Le client au centre des intérêts. Les besoins des clients sont au centre de la politique de R & D de Metro. La petite taille de Metro implique que chacun des ingénieurs et dirigeants soit très souvent au contact des utilisateurs. Cela permet de créer des produits vraiment adaptés aux exigences de l’industrie et des opérateurs, en terme de fonctionnalités, d’ergonomie, et de fiabilité. Nos appareils sont utilisés dans des conditions industrielles très sévères : huile, vibrations, températures élevées. La qualité doit être irréprochable pour assurer une durée de vie élevée des produits afin de rentabiliser l’investissement de nos clients. Certains produits livrés il y a 25 ans sont toujours en service et c’est dans cet état d’esprit que nous continuons de travailler aujourd’hui ! Chez Metro, pas d’obsolescence programmée, notre croissance se base uniquement sur l’innovation et l’export.

■ Metro : l’export en renfort. Depuis la reprise de l’entreprise par les frères Jacquemard, Metro a fortement misé sur une politique de développement à l’export. “Face à l’absence de renouvellement de parc en raison de la qualité des produits, il fallait trouver de nouvelles parts de marché. Nous avons commencé tout près de chez nous, en Suisse, dans le secteur de l’horlogerie. Nous sommes vite entrés en concurrence avec une entreprise Suisse importante et avons décidé d’envisager cela comme une opportunité. Au final, nous avons transformé la situation en mettant en place un accord de partenariat avec le concurrent pour lequel nous fabriquons nos produits sous sa marque. Après avoir recruté quelques revendeurs dans des pays cibles, nos produits on rapidement été présentés dans des salons internationaux. Grâce à cette visibilité, nous avons développé des partenariats d’affaire en Allemagne, Japon, Chine, Inde, Europe de l’Est et dans bien d’autres pays. Aujourd’hui, l’export représente 60 % de notre chiffre d’affaires, quand il y a cinq ans à notre arrivée il n’était que de 5 %. Cette stratégie a offert plus de croissance à l’entreprise qui a aussi doublé son chiffre d’affaires dans le même temps.

223 PARTNERS-INDUSTRIE


■ Originalité, indépendance, autonomie : secrets de réussite. Les afficheurs et interfaces Metro ont trouvé leur place dans d’autres domaines que celui de la mesure de précision. Nous réalisons régulièrement des développements pour le compte d’autres clients, généralement basés sur nos afficheurs et interfaces. Metro a par exemple convaincu une entreprise active dans la surveillance de bris d’outils sur centre d’usinage, de lui confier le développement d’un nouveau système basé sur un afficheur industriel et d’une interface pour connecter des détecteurs pneumatiques. Ce sont des partenariats gagnantgagnant qui permettent à nos clients d’accéder à une technologie éprouvée et performante à moindre coût et à Metro de se diversifier tout en conservant son savoir-faire original qu’est le développement électronique industriel. Au final, je pense que la meilleure preuve de notre professionnalisme se trouve en dehors des frontières. Être arrivé à convaincre des Japonais, des Suisses et des Allemands à confier la conception et la fabrication de leurs produits à une petite entreprise française est une vraie fierté pour nous et un gage de qualité de nos produits.

Fiche Signalétique

METRO

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Conception et fabrication d’appareils de mesure électroniques. COORDONNÉES : Adresse : 189, rue de la Jonchère • Code postal : 74420 • Ville : BOËGE • Pays : FRANCE • Tél. société : +33(0)4 50 39 08 49 • Fax sté : +33(0)4 50 39 08 33 • SITE INTERNET : www.metro-fr.com • E-MAIL : info@metro-fr.com CONTACTS : PDG : MM. David et Sébastien JACQUEMARD. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 2 150 000 € en 2015 • NAF : 2651B • Nombre de salariés : 7 • Export : 60 % ACTIVITÉS : Conception et fabrication d’appareils de mesure électroniques, principalement mesure dimensionnelle. Développement de produits OEM pour le compte d’autre entreprises. CAPACITÉS DE PRODUCTION : Atelier de montage • Machines de sérigraphie • Pick-and-place et four de fusion pour composants CMS • Laboratoire de calibration climatisé • Matériel de test et protypage. Metro conçoit et fabrique ses produits dans son usine de Boëge en Haute Savoie. Située entre la vallée de l’Arve, berceau du décolletage Français et les horlogers Suisses, Metro est capable de répondre aux exigences des clients les plus pointus pour leurs contrôles dimensionnels. Les appareils Metro sont utilisés pour contrôler des pièces de mécanique de précision, allant du contrôle unitaire et manuel, à la mesure multi-cotes sur des machines automatiques. Metro se spécialise depuis 30 ans dans le domaine des afficheurs et interfaces pour capteurs à contact, mais a développé plus récemment des électroniques pour la mesure pneumatique à jet d’air et par capteur laser. Metro s’est réellement lancée sur le marché de l’export il y a seulement 5 ans et grâce à des produis performants et haute qualité, l’entreprise a vu son chiffre d’affaire doubler. Metro a embauché 2 ingénieurs en 1 an pour continuer son développement et propose désormais des produits OEM (produits Metro avec la marque d’une autre Entreprise), mais réalise aussi des développements sur cahier des charges, basés sur son savoir faire (principalement des afficheurs) et adaptés aux besoins clients dans différents domaines tels que machine outils, gestion de production etc. MARCHÉS CLIENTS : Automobile • Horlogerie • Aéronautique • Cosmétique. PAYS OU ZONES D’EXPORTATION • Europe : Suisse • Allemagne • Pays Scandinaves • Europe de l’Est • Afrique : Tunisie • Maroc • Asie : Chine • Japon • Thaïlande.


99, impasse Adam-Smith • Bâtiment B • 34477 PEROLS CEDEX Tél. : 04 67 13 68 00 • Fax : 04 67 13 68 10 ccir@languedoc-roussillon.cci.fr • www.languedoc-roussillon.cci.fr Président : FOURCADE Bernard Directeur Général : BATOCHE Pierre-Charles

CCI de Narbonne 1, avenue du Forum Croix Sud 11785 NARBONNE CEDEX Tél. : 04 68 42 71 11 • Fax : 04 68 42 71 12 president@narbonne.cci.fr •www.narbonne.cci.fr

CCI de Montpellier CCI Entreprises Zone Aéroportuaire Montpellier 34137 MAUGUIO CEDEX Tél. : 04 99 51 52 00 • Fax : 04 89 06 99 43 info@montpellier.cci.fr • www.montpellier.cci.fr

Président : BALLESTER Bernard Directeur Général : CHATEL Jean François

Président : DELJARRY André Directeur Général : DUCASSE Bruno

CCI de Carcassonne-Limoux-Castelnaudary 3, bd Camille Pelletan • 11890 CARCASSONNE Tél. : 04 68 10 36 00 • Fax : 04 68 10 36 02 webmaster@carcassonne.cci.fr www.carcassonne.cci.fr

CCI de Sète-Frontignan-Meze 220, avenue du Maréchal-Juin • Villa d’Este • 34203 SETE Tél. : 04 67 46 28 28 • Fax : 04 67 46 28 18 info@sete.cci.fr • www.sete.cci.fr

Président : CAIZERGUES Jean Directeur Général : SALOMON Bernard

Président : ODDI Olivier Directeur Général : CANU Dominique

CCI Alès Cévennes-Myriapole 1675, Chemin de Trespeaux • 30101 ALES Tél. : 04 66 78 49 49 • Fax : 04 66 78 49 00 information@ales.cci.fr • www.ales.cci.fr

CCI de la Lozère 16, boulevard du Soubeyran • BP 81 • 48002 MENDE Tél. : 04 66 49 00 33 • Fax : 04 66 65 35 29 accueil@lozere.cci.fr • www.lozere.cci.fr

Président : CABANAT Francis Directeur Général : ROBERT Pascal CCI Nîmes 12, rue de la République • 30032 NIMES Tél. : 04 66 879 879 • Fax : 04 66 36 61 00 isabel-rolland@nimes.cci.fr • www.nimes.cci.fr Président : DOUAIS Henry Directeur Général : MARTIN Vincent CCI de Béziers 2,6 Allée Paul Riquet • 34535 BEZIERS Tél. : 04 67 80 98 09 • Fax : 04 67 80 98 10 direction@beziers.cci.fr • www.beziers.cci.fr Président : GALY Daniel Directeur Général : ABRIC Didier

Président : JULIER Thierry Directeur Général : FERRIERES Eric CCI de Perpignan et des Pyrénées-Orientales Quai De-Lattre-De-Tassigny • BP 10941 • 66020 PERPIGNAN CEDEX Tél. : 04 68 35 66 33 • Fax : 04 68 35 67 10 accueil@perpignan.cci.fr • www.perpignan.cci.fr Président : NAVARRO Jean-Pierre Directeur Général : SUBECZ Frank


Cobotique & humain augmenté DÉFINITION ET PÉRIMÈTRE Le terme cobotique fait référence aux dispositifs dits de robotique collaborative ou encore de robotique interactive, dans l’industrie ou dans le monde professionnel. Le principe du “cobot” consiste à faire interagir le système robotique avec les humains pour obtenir un comportement synergique afin d’assister l’homme dans une tâche ou sur une mission par des apports de : Puissance : soulever des charges, compenser l’effort, etc., tout en laissant à l’humain l’exécution du geste ; Précision : apporter à l’opérateur de la précision et de la sûreté dans le geste ; Perception : augmenter la perception de l’humain par des apports tactiles, visuels, auditifs, etc. (cf. technologie clé “Technologies immersives”) ; Cognition : guider la tâche de l’humain dans une tâche complexe… Au-delà de cette définition, la notion d’humain aug-


menté fait référence à l’extension des capacités de l’humain par des technologies intégrées à son anatomie sous forme de prothèses ou d’orthèses pour pallier un handicap (comme par exemple les articulations ou membres robotisés pour personnes amputées1) ou encore des interfaces de perception intégrant des moyens de détection ou de pilotage neuronal. Santé et bien-être : Les dispositifs robotiques comme le Locomat ou le MITManus font aujourd’hui partie des outils utilisés pour la rééducation fonctionnelle. Des orthèses, ou encore des exosquelettes robotisés, sont envisagés pour assister ou suppléer les fonctions motrices. Les prothèses médicales, qu’il s’agisse d’organes artificiels tels que le cœur artificiel Carmat ou les rétines artificielles, ou de lunettes intégrant des caméras, permettent déjà de recouvrer des fonctions biologiques élémentaires défaillantes. La robotique offre des voies pour reconstruire et commander sous une forme artificielle des membres entiers (bras, jambe, main). Hugh Herr, ingénieur amé- ricain, professeur au MIT et lui-même amputé des deux jambes a mis au point la prothèse BiOM T2 System, alliant bionique et biomimétique. La cheville bionique est adaptée sur-mesure à chaque patient à d’un logiciel qui programme les paramètres déployés à toutes les étapes de la marche lors des premiers essais – le Personal Bionic Tuning. Les robots de chirurgie minimalement invasive comme ceux d’Endocontrol constituent

1

– Cf. cheville robotisée de BiOM

des évolutions sous des formes cobotiques de robots télé-opérés comme le Da Vinci de la société américaine Intuitive Surgical.

Mobilité : Les techniques et les technologies de la robotique interactive peuvent contribuer à l’autonomie des personnes handicapées notamment pour constituer des aides à la mobilité à travers des commandes avancées de déambulateurs ou des fauteuils roulants énergisés. Les orthèses énergisées sont des moyens envisagés pour l’augmentation des capacités humaines notamment pour le transport de charges. La fonction de déplacement de biens ou d’équipements aux côtés des humains dans des environnements contraints fait l’objet de nombreux développements. La maîtrise de ces interactions physiques ou non physiques ouvrira des perspectives importantes à l’assistance à la manipulation mobile, la téléprésence et la télémédecine mais aussi plus largement à la robotique d’assistance aux personnes. Industrie : Le secteur de l’industrie restera incontestablement le plus fort débouché de la cobotique à moyen terme. Les ambitions d’Industrie du futur constituent un effet de levier considérable pour le développement des robots collaboratifs, et ouvrent la voie à de nombreuses nouvelles applications.

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Les cobots permettent avant tout d’apporter une aide dans des activités professionnelles pour des besoins relatifs à la dextérité (précision, amplitude), la puissance, la perception humaine (complémentaire à la perception visuelle, tactile, sonore, etc.). De nombreux produits voient le jour en ce moment, venus de fournisseurs étrangers de robots industriels comme Kuka, Yaskawa ou ABB mais aussi de nouveaux acteurs comme Rethink Technologies ou Kawada. En France, le fabricant auxerrois de robots collaboratifs et d’exosquelettes RB3D a déjà installé ses cobots dans plusieurs entreprises industrielles françaises. D’une manière générale, la France industrielle est plus que jamais impliquée sur l’Usine du Futur comme en témoignent les industriels aéronautiques Figeac, qui investit plus de 35 M€ en 2015 pour construire une usine entièrement robotisée, ou encore Airbus, qui s’affiche comme véritable pilote industriel sur plusieurs projets robotiques : Omnirob (projet Valeri) qui vise à intégrer davantage de robots sur les lignes d’assemblages aéronautiques, et le robot Asimov qui contribue à déployer davantage de machines collaboratives et intelligentes dans les usines Airbus de Nantes, Saint-Nazaire et Hambourg d’ici 2016, notamment pour l’assemblage de l’A380 et de l’A350 et la réalisation de tâches pénibles : peinture, soudage, portage de pièces lourdes.

POURQUOI CETTE TECHNOLOGIE EST-ELLE CLÉ ?

Elle est un facteur de compétitivité pour l’industrie manufacturière

Les robots collaboratifs sont incontestablement un levier de compétitivité pour les industriels et les usines de production. Fortement liés à la robotique autonome, leur capacité d’adaptation et d’interaction avec l’homme et leur environnement leur offre beaucoup plus


de flexibilité et leur permettra de réaliser des tâches à faible valeur ajoutée en assistance à un opérateur humain sans nuire à sa sécurité. Bien que faiblement automatisée (par rapport à l’industrie automobile), l’industrie aéronautique présente un grand potentiel pour les applications des robots collaboratifs, en raison de séries plus restreintes et d’un usage moins ancré de la robotisation “traditionnelle”. Il en est de même pour l’industrie agro-alimentaire ou la logistique où les besoins en termes de manipulation et de mobilité sont importants avec une très grande diversité de tâches et des environnements “humains”. Par ailleurs, le cobot est vu favorablement comme un outil permettant de diminuer la pénibilité du travail et les troubles musculo-squelettiques. Reportant sur la machine la partie pénible de la tâche (le poids, les vibrations, etc.) et laissant un rôle de contrôle à l’opérateur, le cobot est par ailleurs mieux perçu en entreprise que le robot autonome car moins “menaçant” pour l’emploi.

La robotique collaborative est un marché en devenir qui présente un potentiel très important, comme nous venons de l’évoquer dans bon nombre de secteurs industriels et artisanaux mais aussi dans le domaine médical et de l’assistance à la personne. La France peut prendre une part importante dans ce marché compte tenu de son potentiel d’innovation tant sur les aspects matériels que logiciels de cette nouvelle forme de robotique et s’appuyer sur son réseau d’intégrateurs pour multiplier les expérimentations de déploiement.

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Au service des clients C’est l’histoire d’une entreprise issue d’une rencontre, celle de deux hommes, Philippe Solard et David Bonnefoy. L’alchimie entre ces deux dirigeants complémentaires donne naissance à une magnifique aventure entrepreneuriale qui dure depuis 15 ans déjà. Impliquée sur le terrain avec une sensibilité exacerbée, portée sur l’intérêt du client et la satisfaction de ses besoins, Plastexel exerce avec intelligence et technicité dans les secteurs de la chaudronnerie plastique et l’usinage de matériaux plastiques. Entretien avec Monsieur Cédric Cantin, responsable commercial.


ÉCHOS-INDUSTRIE : Monsieur Cantin, Plastexel est

une société atypique de par sa direction hybride avec deux dirigeants d’horizons complètement différents. Qu’est-ce que cela a impliqué dans l’évolution de l’entreprise ? Cédric Cantin : Je pense que la réunion de ces deux profils a été à l’origine de notre spécificité et de notre succès. Plastexel est un acteur du monde industriel, spécialisé dans la chaudronnerie et l’usinage des matériaux plastiques et qui a une vision très pragmatique de son métier. Au-delà des réponses concrètes que la société apporte à sa clientèle, Plastexel se veut aussi en veille technologique permanente. Elle ne se satisfait jamais de ses réussites professionnelles et est toujours en quête de nouveaux challenges afin d’apporter de meilleures solutions techniques à ses clients. ÉCHOS-INDUSTRIE : Vous intervenez dans deux sec-

teurs d’activité, comment pouvez-vous être à la fois spécialistes de l’un et de l’autre ?

Cédric Cantin : La réponse à votre question réside dans l’histoire de Plastexel. A l’origine, en 2001, c’est la société ASIP qui a été créée. Elle était spécialisée dans l’usinage plastique. Puis, afin d’étoffer l’offre de service faite aux clients, la société a procédé à une croissance externe via l’acquisition de la société Delarche spécialisée dans la chaudronnerie plastique. Plastexel offre donc une solution complète et globale d’usinage et de chaudronnerie plastique. C’est vraiment ce qui nous distingue de nos concurrents. Certains font de la chaudronnerie et vont intervenir de façon ponctuelle dans le domaine de l’usinage et inversement mais ils ne sont pas spécialistes des deux métiers. Avec Plastexel, c’est complètement différent puisque deux sociétés spécialisées se sont réunies sous une même entité juridique tout en restant spécialistes de leurs métiers. La volonté de Plastexel est d’apporter des solutions techniques afin d’être un vrai partenaire de nos clients. D’où une offre globale qui a été possible grâce à la croissance externe et la grande complémentarité entre les deux métiers. Notre positionnement en ce sens est très apprécié de la clientèle et a été porteur de croissance au niveau national et international.

ÉCHOS-INDUSTRIE : Etre acteur dans deux secteurs

de métiers dits complémentaires, ça donne quoi concrètement ? Cédric Cantin : En tant que spécialiste en usinage et chaudronnerie des matériaux plastiques, Plastexel conçoit et transforme pour ses clients des pièces et systèmes mécano-plastiques techniques. Nous intervenons dès la phase de la conception jusqu’à la mise en service sur site. De fait, Plastexel est capable d’être force de proposition sur les différents projets qui lui sont confiés. Cette approche fortement ancrée dans l’ADN de l’entreprise est un atout pour ses clients qui trouvent ainsi un véritable partenaire en Plastexel, lui permettant de créer de la valeur ajoutée de se démarquer sur un marché de plus en plus exigeant. Les activités de Plastexel autour de l’usinage et de la chaudronnerie permettent de proposer une source d’approvisionnement fiable et pérenne sur l’ensemble des projets en France ou à l’export.

ÉCHOS-INDUSTRIE : Vous parliez de challenge

technologique, comment peut-on relever un tel challenge en étant sous-traitant ? Cédric Cantin : Nous ne nous définissons pas comme de simples sous-traitants. Nous sommes avant tout de vrais partenaires techniques. Notre positionnement est donc différent. Plastexel ne se contente pas de fabriquer des pièces pour le compte du client mais mène une réflexion d’amélioration continue et de développement en lien étroit avec les différents services de ses clients. Cette approche est capitale pour nous pour permettre de répondre aux demandes et exigences qui nous sont transmises. C’est une conception inscrite dans un partenariat avec un seul objectif : tout faire pour répondre à la demande du client. Cela implique beaucoup de transparence de notre part, de parler vrai, quitte à alerter le client sur l’absence de faisabilité de son projet sans certaines améliorations. Si le projet du client n’est pas abouti, nous travaillons avec lui, grâce à notre bureau d’étude, à la réalisation de celui-ci. D’où notre veille technologique, qui nous conduit, ces derniers temps, à penser à réaliser une prochaine croissance externe... mais nous entrons ici en zone confidentielle !

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ÉCHOS-INDUSTRIE : Sans déflorer les secrets de vos

prochains développements, comment voyez-vous l’avenir ? Cédric Cantin : Riche de rencontres. Plastexel se nourrit de la synergie des uns et des autres. C’est l’association de chacun qui crée une dynamique gagnante. Pour nous, toutes les voix sont à entendre : celles du jeune en alternance qui arrive avec ses idées, celle du personnel qui est associé à toutes les grandes réflexions et qui peut évoluer au sein de la société ou encore celles de nos clients. L’humain est très important dans nos échanges et comme le veut l’adage :“Seul on avance plus vite, à plusieurs, on va plus loin” ! Du chemin, nous avons l’ambition d’en parcourir. D’ailleurs, nous menons un projet interne intitulé “Objectif 2020” qui sert de feuille de route à l’entreprise. Parmi les objectifs visés, le maintien de la norme ISO 9001 version 2015, la démarche environnementale, l’acquisition de nouveaux moyens et nouvelles technologies de production, le développement du chiffre d’affaires et de notre rentabilité. Nos beaux projets de réflexions nous amènent également à réfléchir à de la croissance externe ainsi qu’à l’intégration sur des marchés en développement. Innover, démocratiser la co-conception, continuer à offrir le

Fiche Signalétique

meilleur service aux clients demeureront nos axes de développement prioritaires. Plastexel se veut résolument dynamique, en action et proche de ses clients et des salariés. Le côté “humain” et proche de l’autre aura amené Plastexel à participer à l’aventure Lyon Free VTT, une aventure renouvelée cette année, pour une totale cohésion entre clients, fournisseurs et Plastexel qui au détour d’une route, à VTT, partagerons le même esprit d’avancer sainement dans un univers compétitif...

PLASTEXEL

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Usinage et Chaudronnerie plastique. COORDONNÉES : Parc d’Activités des Chênes, Route de Tramoyes • Code postal : 01700 • Ville : Les Échets • Pays : FRANCE Tél. société (siège) : +33 4 37 44 11 96 • Fax société : +33 4 78 26 72 32 Site Internet : www.plastexel.fr • E-MAIL : cedric.cantin@plastexel.fr CONTACTS : Président : M. Philippe SOLARD • DG : M. David BONNEFOY • Responsable Commercial : M. Cédric CANTIN. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 2 500 000 € • Nombre de salariés : 18 • % Export : 25 • Code NAF : 2229A ACTIVITÉS : Conception et fabrication de pièces et systèmes mécano-plastiques • Usinage et assemblage d’équipements • Chaudronnerie et intervention sur site • Bureau d’études et accompagnements projets industriels. CAPACITÉS DE PRODUCTION : Toutes tailles de série Pôle usinage : machines CN et traditionnelles (tours, centres, tables de fraisage, rectifieuses, toupies, atelier de menuiserie…), salle de contrôle. Pôle chaudronnerie : bancs de pliage (chaud/froid), atelier de soudure et extrusion, système de polyfusion de plaques et de tubes, tables de collage UV, étuvage. Système de management de la qualité ISO9001 version 2015. MARCHÉS CLIENTS : Agroalimentaire • Machines spéciales • Transport • Manutention • Chimie • Cosmétologie • Électronique • Transitique • Traitement de surface • Pharmaceutique • Verrerie • Métallerie • Traitement de l’eau • Industries diverses... PAYS D’EXPORTATION : Europe : Europe de l’Est • Pays méditerranéens • Afrique : Maghreb • Amérique du Nord : États-Unis • Canada • Asie : Chine • Corée du Sud. Spécialiste Usinage et Chaudronnerie • Transformation des matériaux plastique • Préconisation matières et appui technique • Conception et Fabrication • Outillage mécano-plastique • Cuverie et chaîne de traitement de surface • Pièces de précision • Qualité et traçabilité • Proactif et force de proposition • Installation sur site • Impression 3D • Partenaire technique • Valeur ajoutée • Bureau d'études • Système clé en mains • Développement client • Assemblage et sous-ensemble.


CONSEIL RÉGIONAL

En fonction depuis 2015. Il est également Président du Nouveau Centre et Député de la 3e circonscription. Nuance politique : Nouveau Centre (NC).

Né le 17 août 1961 à Pont-Audemer (Eure).

Monsieur Hervé Morin

Basse Normandie : Hôtel de Région, Abbaye-aux-Dames, Place Reine Mathilde, 14035 Caen Cedex 1 Tél. : +33 (0)2 31 06 98 98 Fax : +33 (0)2 31 06 95 95 http://www.region-basse-normandie.fr

Haute Normandie : Hôtel de Région, 5 rue Robert Schuman, 76174 Rouen Cedex Tél. : +33 (0)2 35 52 56 00 Fax : +33 (0)2 35 52 56 56 http://www.hautenormandie.fr


FIBRASTRAL :

Innovation et ambition. Fibrastral est née d’un projet porté par la Région Lorraine, il y a 4 ans, et mené à bien grâce à l’expérience et à l’implication personnelle de Monsieur Hervé Boulanger, dirigeant et associé de Monsieur Jean-Pierre Jarry. Une aventure qui s’oriente désormais vers l’industrialisation de la solution développée.

Mise au point d’un nouveau compound renforcé par la FIbre de chanvre : le polychanvre La fibre de chanvre fait parler d’elle depuis quelques années. Pour Monsieur Boulanger, les propriétés de la fibre de chanvre sont bien connues puisqu’il l’utilisait déjà il y a près de 10 ans au sein de son entreprise Trolitan. C’est d’ailleurs pour son expertise et son savoir-faire que l’homme a reçu le soutien de la Région Lorraine pour le lancement d’un projet d’innovation destiné à fabriquer un compound thermoplastique renforcé par des fibres de chanvre. Monsieur Boulanger nous

explique le côté innovant de cette découverte, réalisée après quatre années de recherches ayant débouché au dépôt d’un brevet en décembre dernier : “Le compound est un mélange. Le principe consiste à mélanger les résines plastiques pour en améliorer les caractéristiques chimiques ou mécaniques, c’est-à-dire pour faire des pièces plus résistantes. Bien souvent, le plastique n’a pas une résistance suffisante pour être utilisé dans certains domaines comme dans l’automobile par exemple. Donc, d’ordinaire, il est ajouté un additif au compound comme des fibres de verre, ce qui impact le côté esthétique de façon négative.


D’où l’idée de recourir à la fibre de chanvre à la place de la fibre de verre. Or, le problème dans l’ajout de la fibre de chanvre dans le polypropylène réside dans la problématique d’adhésion qui n’est pas très bonne. Donc ce n’est pas très satisfaisant mécaniquement et de plus le chanvre chauffé sent. Toute l’idée de notre innovation était de supprimer les odeurs, d’améliorer les caractéristiques, de

Un projet qui aura mobilisé une équipe importante mais aussi des moyens considérables avec plus de deux millions huit cent mille euros d’investissements, financés pour moitié par la Région Lorraine et pour l’autre moitié par le Feder, le fond de développement européen. Un projet soutenu personnellement par messieurs Boulanger et Jarry, lesquels n’auront pas hésité à faire un apport personnel de 50 000 €.

UNE INNOVATION RÉVOLUTIONNAIRE “La recherche qui a été menée pendant ces quatre dernières années constitue un tournant important dans la fabrication des compounds thermoplastiques. Je crois tellement fort à l’impact de cette innovation que j’ai moi-même souhaité investir dans la société FIBRASTRAL, en plus de ma position de dirigeant de Trolitan.

rendre notre produit alimentaire (avec la possibilité donc de fabriquer des jouets ou encore des ustensiles de cuisine par exemple, grâce à cette technologie innovante). De fait notre invention apporte 15 % d’élasticité du composite en plus.”

Un investissement important tant sur le plan humain que FInancier Fibrastral est un projet qui a trouvé échos auprès de la Région, qui a pu voir le jour grâce à la participation et au soutien de nombreux intervenants dont la liste suffit à démontrer l’envergure.

D’ailleurs, Trolitan aura le privilège de fabriquer, dans un premier temps, de façon exclusive, le compound renforcé par la fibre de chanvre.” Il restera à Fibrastral après cette performance technologique, à développer son portefeuille de clientèle auprès des utilisateurs, ce qui devrait se faire sans problème. “En effet, nous pensons que l’entreprise a des débuts prometteurs, compte tenu des retombées de test réalisés par deux leaders français du monde de l’automobile, dont je terrais le nom pour raison de clause de confidentialité,” nous confie Monsieur Boulanger. Fibrastral amorce donc son entrée en phase de production industrielle.

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“Nous sommes dans la phase de transition du monde universitaire à l’application industrielle. Cela nécessite de nouveaux moyens pour acheter des outils de production, de l’ordre de 350 000 €, ce qui devrait être réalisé d’ici peu. Dès lors, Fibrastral sera en pleine capacité d’offrir sa force de production à des sociétés dans des secteurs diversifiés tels l’automobile, l’électrotechnique, l’électroménager, le sport & loisir, l’ameublement intérieur/extérieur, le bâtiment, l’outillage et le jouet.” Des perspectives de développement qui propulseront Fibrastral au firmament de la réussite des jeunes start-up innovantes...

Fiche Signalétique

TROLITAN FIBRASTRAL

ACTIVITÉ PRINCIPALE : TROLITAN : Transformation des Matières Plastiques • FIBRASTRAL : Recherche et développement. COORDONNÉES TROLITAN : ACTIPARC - Chemin de Dambach • Code postal : 57230 • Ville : BITCHE • Pays : FRANCE • Tél. : +33 3 87 960 076 • Fax : +33 3 87 961 463 • Site Internet : www. trolitan.fr • E-MAIL : sa.trolitan@wanadoo.fr CONTACTS TROLITAN : PDG : M. Hervé BOULANGER • Project Manager : M. Bruno MEUNIER. COORDONNÉES FIBRASTRAL : 21, En Chaplerue • Code postal : 57000 • Ville : METZ • Pays : FRANCE • Tél. : +33 673 889 237 • Fax : +33 3 87 961 463 • Site Internet : www. fibrastral.fr CONTACTS FIBRASTRAL : PDG : M. Hervé BOULANGER • Project Manager : M. Jean Pierre JARRY. ACTIVITÉS • TROLITAN : Transformation des matières thermoplastiques par injection • Transformation des matières composites par injection et/ou compression • Injection gaz • Dépose de joint bi-composants • IML • Tampographie • Soudure par ultra-sons • Soudure par friction • Utilisation de robots 6 axes • FIBRASTRAL : Traitement des fibres naturelles pour la fabrication de compounds à base de polypropylène • Première application compound polypro/chanvre à 30 % - janvier 2017. CAPACITÉS DE PRODUCTION TROLITAN : 10 presses injection thermoplastiques de 50 T à 1 100 T • 2 presses injection composites ou thermodurcissables de 200 T et 350 T • 1 presse compression composites 200 T • FIBRASTRAL : 1 Unité de traitement de fibres. MARCHÉS CLIENTS • TROLITAN : Entièrement sous-traitant, nos clients sont des grands noms dans chacun de leur domaine • Ferroviaire • Automobile v Chauffage • Électro-technique • Électro-ménager • Agro-alimentaire • Gaz • FIBRASTRAL : Marchés visés : Bâtiment • Ameublement • Automobile • Sport et loisirs • Équipement de la maison • Jouet. PAYS D’EXPORTATION • TROLITAN : Europe : Allemagne, Hongrie, Pologne, Tunisie, Brésil. TROLITAN : Entreprise créée en 1953, reprise par Monsieur BOULANGER EN 1990. Très rapidement, compte tenu de l’évolution des marchés français et internationaux, Monsieur BOULANGER oriente sa stratégie vers la conception de produits en donnant une place toute particulière à l’éco conception et à la gestion de projet. Aujourd’hui, il favorise l’utilisation des matériaux bio et/ou écologiques et plus particulièrement les produits conçus en utilisant des fibres naturelles (chanvre). C’est la raison de son partenariat avec FIBRASTRAL. FIBRASTRAL : Filiale de TROLITAN. C’est une startup qui a mis au point un traitement adapté aux fibres naturelles permettant d’obtenir des compounds thermoplastiques avec des caractéristiques particulièrement innovantes (meilleures caractéristiques mécaniques, recyclabilité, absence d’odeur, alimentarité que les produits actuellement sur le marché). TROLITAN, a par principe, avec ses partenaires, l’exclusivité de la transformation de ce compound qui vise les marchés du bâtiment, de l’automobile, de l’équipement de la maison, du jouet, de la puériculture, du sport, etc.


1, rue René-Cassin Saint-Contest • 14911 CAEN Tél. : 02 31 54 40 40 • Fax : 02 31 54 40 41 contact@normandie.cci.fr • www.normandie.cci.fr Président : LECHANOINE Jean-Claude Directeur Général : LEMESLE François

CCI Caen-Normandie 1, rue René-Cassin Saint-Contest 14911 CAEN Tél. : 02 31 54 54 54 • Fax : 02 31 54 40 80 E-Mail : info@caen.cci.fr www.caen.cci.fr Président : COLLIN Michel Directeur Général : GASSE HERVE CCI du Pays-d’Auge 100, avenue Guillaume-le-Conquérant BP 87195 14107 LISIEUX Tél. : 02 31 61 55 55 • Fax : 02 31 62 94 33 www.pays-auge.cci.fr Président : FOUGERAY Christian Directeur Général : LEHERICY Eric

CCI Centre et Sud-Manche 270, rue Ampère • ZA de la Petite-Lande • 50380 SAINT-PAIR-SUR-MER Tél. : 02 33 91 33 91 • Fax : 02 33 50 63 11 cci@granville.cci.fr • www.centreetsudmanche.cci.fr Président : HOUSSARD Loïc Directeur Général : RICHARD Olivier CCI d’Alençon 12, place du Palais • 61002 ALENCON CEDEX Tél. : 02 33 82 82 82 • Fax : 02 33 32 10 16 E-Mail : cci.alencon@normandie.cci.fr www.alencon.cci.fr Président : BAILLIARD Géry Directeur Général : François Browne de Kilmaine

CCI de Cherbourg-Cotentin Hôtel Atlantique • bd Félix-Amiot BP 839 • 50108 CHERBOURG Tél. : 02 33 23 32 00 • Fax : 02 33 23 32 28 E-Mail : com@cherbourg-cotentin.cci.fr www.cherbourg-cotentin.cci.fr

CCI de Flers-Argentan Aérodrome de Flers-St-Paul • Route de Granville • 61103 FLERS CEDEX Tél. : 02 33 64 68 00 • Fax : 02 33 64 00 87 cci@flers.cci.fr • www.flers.cci.fr

Président : CAMUS Jean-Claude Directeur Général : HENRY Madelon

Président : AGUIRREGABIRIA MARC Directeur Général : ESNAULT Marc

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Groupe Laseris : Leader de la découpe laser sur tube.

Alors que certains pessimistes pleuraient sur l’avenir de l’industrie française ou encore sur la “crise”, coupable de tous les maux ; il est des entrepreneurs, convaincus et résistants, qui décidaient de se battre pour l’industrie Made in France et de s’unir pour offrir le meilleur à leurs clients. Le groupe LASERIS est né de l’union de trois négociants d’acier, les sociétés Clisson Metal et Liamethc en 2001, puis Germond en 2008. Les trois sociétés, outre leur adhésion au groupement Socoda, partagent l’expérience, l’ambition et la vision à long terme de leurs dirigeants qui pilotent le groupe en parfaite synergie. En investissant plus de de 2 millions d’euros dans deux nouveaux centres d’usinage laser, dont un, unique en France, dédié à la découpe de gros tubes, le groupe Laseris s’affirme ainsi comme le leader national de la découpe laser de tubes et profilés. Zoom sur ce groupe qui s’impose jour après jour comme un acteur incontournable de la découpe laser sur tube.


Investir pour réussir Pour les dirigeants du groupe, les investissements d’une entreprise sont ses facteurs de croissance et de développement. “Ce n’est pas parce qu’une crise survient qu’il faut freiner les investissements” nous confie l'un d'eux. “Bien sûr, ils se font avec plus d’appréhension mais nous les réalisons quoiqu’il arrive. Notre volonté est de garantir à notre clientèle une satisfaction totale. Les besoins et exigences de celle-ci ont beaucoup évolué au fil du temps : qualité de la prestation, souplesse et réactivité, délais de réalisation, sont aujourd’hui essentiels. Avec la crise, nos clients n’ont plus de visibilité et alternent des périodes calmes avec des périodes de très forte activité. De fait, lorsqu’on investit, on n’est pas certains d’avoir un retour sur investissement immédiat. Le plus important en revanche, c’est de répondre tout de suite à la demande du client, sans délai. C’est pourquoi nous avons développé notre parc machines. Nous possédons désormais 7 (et bientôt 8) machines laser à de découpe sur tubes. Cela fait de nous LE spécialiste de la découpe sur tubes disposant d’une offre complète (de 10 mm à 406 mm), capables de garantir une continuité de service rapide et totale. Grâce à nos équipements, désormais presque surdimensionnés, nous disposons vraiment des capacités pour répondre à toutes ces exigences. De plus, nous disposons en permanence d’un stock de plus de 5 000 tonnes de tubes sur place. Nous agissons en anticipation des commandes et des requêtes de notre clientèle que nous connaissons bien.”

Se spécialiser pour se pérenniser La spécialisation, c’est le secret de la réussite du groupe. Loin d’être un facteur fragilisant, le choix de n’agir que sur la découpe laser sur tube est une décision stratégique. Toute la force de LASERIS repose sur la relation de confiance pérennisée dans le temps avec ses clients.

“Nous avons tissé une relation telle avec notre clientèle, qu’il était inconcevable de nous positionner en concurrent envers eux en intervenant dans leur secteur d’activité. Nous ne faisons pas de découpe laser à plat, ni de mécano-soudure. Nous avons limité notre activité à la découpe sur tube. Cela nous permet d’investir, d’offrir un service plus complet à nos clients et de les tranquilliser en ne captant pas leurs parts de marché.” Une stratégie de développement payante pour le groupe qui s'adresse à des secteurs diversifiés tels que le bâtiment, la construction métallique, le machinisme agricole, le mobilier médical, l’agencement de magasin, les fabricants d’équipements industriels, ou bien encore les secteurs de l'automobile, de l'aéronautique et du ferroviaire… “Avec nos outils de grosse capacité, nous sommes en mesure de répondre aussi au secteur de l’éolien offshore.” Avec deux centres répartis en France, le groupe LASERIS répond toujours présent à la demande de sa clientèle à laquelle il offre un véritable service de proximité.

Un groupe aux valeurs solides Le groupe Laseris, c’est certes 8 machines de découpe laser permettant une performance sur les petites, moyennes et grande séries ; plus de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires et près de 50 salariés. C’est aussi et avant tout, une entreprise poussée par ses valeurs et sa volonté de faire du 100 % Made In France. “Tous nos produits sont transformés et intégrés en France. Nos salariés font partie d’une entreprise dynamique qui œuvre au développement de l’industrie française. Nous donnons la chance de partager cette magnifique aventure à toute personne et notamment aux jeunes sans formation, pourvu qu’ils aient la même philosophie d’entreprendre, aux côtés du client.

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Nous avons développé un bureau d'études dédié au conseil technique. Nous partageons ainsi nos quinze ans d’expérience avec nos salariés et notre clientèle.” Enfin, comme toute entreprise engagée, Laseris œuvre pour le respect de l’environnement. “Notre activité est non polluante, elle utilise de l’électricité et des gaz neutres sans impact sur l’atmosphère. De plus nous sommes engagés dans une démarche d’économie d’énergie et de recyclage de nos déchets…”

Des valeurs qui, non loin de la freiner, la poussent sur le devant de la scène des acteurs économiques luttant pour un “Bien produire en France”…

Fiche Signalétique

GROUPE

LASERIS

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Frappe à froid. COORDONNÉES : 15, avenue de l’Industrie • Code postal : 79320 • Ville : MONCOUTANT • Pays : FRANCE • Tél. : +33 (0)5 49 72 95 25 • Fax : +33 (0)5 49 72 95 21 SITE INTERNET : www.laseris.fr • E-MAIL : info@laseris.fr CONTACTS : Franck BAUDRY. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. (Groupe) : 10 M€ • Nombre de salariés : 50 • Export : 20 % • Code NAF : 2562B COORDONNÉES : 12, rue Bernard Palissy (Z.I. Ingré) - B.P. 121 • Code postal : 45143 • Ville : ST JEAN DE LA RUELLE • Pays : FRANCE • Tél. : +33 (0)2 38 79 00 10 • Fax : +33 (0)2 38 59 53 49 SITE INTERNET : www.laseris.fr • E-MAIL : info@laseris-centre.fr CONTACTS : Alain GERMOND. CAPACITÉS DE PRODUCTION : Découpe laser de tubes et de profilés petites, moyennes ou grandes séries • Coupes droites ou biaises en extrémité • Trous ronds, autres formes géométriques (oblong, lumière...) et formes libres • Découpe et assemblage de tubes : gueule de loup, piquage, tenon-mortaise • Marquage logos ou lettres • Coupe à longueur sur scies à ruban ou machines fraises-scies • Coupes biaises jusqu’à 30°, coupes en chapeau • Prise en charge d’une grande variété de profils et/ou d’angles de coupe sur une même affaire • Réalisation de coupes biaises parfaitement parallèles pour les tubes ronds • Cintrage de pièces • NOUVEAUTÉ 2016 : 1 centre laser tube MAZAK 3D FARBIGEAR 400 II • NOUVEAUTÉ 2017 : • 1 centre laser tube ADIGE LASERTUBE LT • 6 centres laser tube TRUMPF TUBEMATIC de 2400 à 5000W • 4 scies à ruban automatique ou semi-automatique multimarques • 4 machines fraises-scies multimarques • 1 cintreuse CRIPPA 9 axes • 1 centre d’usinage TEKNA 4 axes. NOUVELLES CAPACITES LASER : Tubes Ronds Ø 406 mm - Carrés 300 x 300 mm - Rectangles 300 x 200 mm • Profils ouverts Poutrelles U, H, I Profils en L, C, U • Epaisseurs maxi : Acier 16 mm - Inox 8 mm - Alu 5 mm • Longueurs maxi : chargement : 12 ml - pièces finies : 12 ml • Capacités SCIAGE : Coupes droites : Ronds : 8 à 340 mm - Carrés : 10 x 10 à 340 x 340 mm - Rectangles : 10 x 15 à 340 x 700 mm - Coupes biaises : angles de coupe jusqu’à 30° - Longueur pièces coupées : 25 à 9000 mm - Tolérance de coupe : +/- 1 mm • Capacités CINTRAGE : Ronds : Ø 8 à 42,4 mm Carré : 30 x 30 x 2,5 mm - Rectangles : 40 x 20 x 2,5 mm - Longueur : 4600 mm • Capacités USINAGE : Longueur : 8400 mm - Largeur : 700 mm Hauteur : 300 mm - Précision : +/- 0,2 mm. MARCHÉS CLIENTS : Mobilier métallique • Automobile • Biens d’équipement • Machinisme agricole • Chaudronnerie • Nautisme... et tous les secteurs qui utilisent des profils tubulaires et autres produits longs.


PARTNERS

À PARAÎTRE EN 2017 : SOUS-TRAITANCE INDUSTRIELLE SPÉCIAL MADE IN FRANCE RÉGION GRAND OUEST

les Partenaires de l’Industrie Tableau de bord : Le Grand-Ouest en chiffres

Région Centre : 3e région de sous-traitance industielle

• SPÉ CI

Région Centre : Pithiviers, un pilier de la chimie fine française

• EST OU

ÉGION GRAND R AL

Bretagne : des IAA innovantes

Région Normandie : Rouen, une situation stratégique pour l’industrie

LES ENTREPRISES RÉGIONALES DE L’ACIER ET DES MÉTAUX

SPÉCIAL MADE IN FRANCE RÉGIONS : Bretagne • Centre • Normandie • Pays-de-la-Loire


LES MARCHÉS Les premières applications des cobots ont été envisagées au niveau industriel comme robots de production. Toutefois, au-delà des industriels, les professionnels misent également sur la force du collectif humain-robot, voire robot-robot. ROBOTS INDUSTRIELS : UN MARCHÉ DE PLUS EN PLUS TIRÉ PAR L’ASIE. Les ventes mondiales de robots de production ont progressé de 12 % en 2013 et atteignent leur plus haut niveau jamais enregistré pour une année à 178.132 unités2. Les ventes se sont élevées à 225.000 unités en 2014, soit + 27 % par rapport à 2013 (contre + 15 % initialement prévu).

La Chine et la Corée du Sud sont les plus gros acquéreurs de robots industriels en 2014 avec respectivement 56 000 robots (24,8 %) et 40 000 robots (17 %). Le taux de croissance annuel moyen estimé entre 2015 et 2017 est de + 12 % au niveau mondial. Au sein de ce marché, la part naissante de la cobotique est difficile à évaluer à 5 ans, mais il est raisonnable de penser qu’elle sera significative, tirée par la nécessité de lutter contre la pénibilité et les troubles musculo-squelettiques dans les entreprises industrielles et de manutention (en partage avec la robotique autonome) : BTP, logistique, industrie mécanique et industries d’assemblage, artisanat à plus long terme. Le moteur essentiel sera le gain de compétitivité des entreprises. ROBOTS COLLABORATIFS MÉDICAUX : VERS PLUS DE PRÉCISION ET D’ASSISTANCE. Les ventes de robots médicaux ont, quant à elles, chuté de 2 % et atteignent 1.300 unités dont 1.000 robots d’assistance au chirurgien. Les ventes ont cependant augmenté en valeur et atteignent 1,45 Md$ en 2013. Les 300 robots restants sont essentiellement des petites tables médicalisées mobiles et autonomes et quelques exosquelettes. PROTHÈSES : Dispositifs Médicaux d’Implantation (DMI) • Prothèses orthopédiques • Prothèses cardio-vasculaires • Prothèses neurologiques • Autres segments

– Chiffres de l’International Robotics Federation, World Robotics 201 2


LES DÉFIS TECHNOLOGIQUES À RELEVER ORTHÈSES : Fortement lié à la fiche technologies clés “robotique autonome”, les défis technologiques à relever sont essentiellement axés sur la capacité des robots à interagir de manière sûre avec l’homme et réaliser des fonctions variées souvent à faible cadence dans des environnements relativement dynamiques. Il leur est nécessaire pour cela d’intégrer des composants leur permettant de comprendre les activités humaines et les anticiper. Le robot doit aussi avoir un comportement déterministe et prédictible par l’homme. Dans ces objectifs, la perception de l’environnement y compris humain, les lois de commande assurant des mouvements sûrs ainsi que l’adaptation du comportement et les capacités d’apprentissage sont des dimensions essentielles.

V  La perception Un des enjeux forts autour de la perception est l’utilisation de capteurs bas coûts pour rendre possible le déploiement des robots dans un modèle économique contraint (entreprise, système de santé…). Ces capteurs doivent au-delà fournir une information robuste (par fusion de données notamment) dès lors qu’elle engage des questions de sûreté de fonctionnement. Les informations nécessaires à la mise en œuvre de robots collaboratifs sont relatives à la localisation des personnes situées dans l’environnement du robot et à leur mouvement. La perception des efforts d’interaction physiques par des capteurs répartis dans la structure ou localisés aux interfaces de manipulation doit permettre de commander les mouvements du robot en réponse à une interaction physique.

r  L’intelligence On attend de ces robots qu’ils puissent être programmés de manière plus intuitive et plus

interactive. À ce titre, l’apprentissage par démonstration et les autres techniques d’apprentissage constituent des voies de développement de cette adaptation continue du comportement du cobot ou de la prothèse à son contexte d’emploi, mettant en œuvre des technologies relevant de l’intelligence artificielle (autre technologie clé).

L  La planification et la commande La commande de tels robots doit permettre de réaliser des trajectoires spécifiées directement au niveau de l’objectif de la tâche. La construction des enchaînements des mouvements élémentaires doit bénéficier de moyens permettant la prise en compte des incertitudes et des aléas. En outre, les lois de commande doivent pouvoir prendre en compte des contraintes ainsi que des objectifs de manière dynamique et surtout robuste. Pouvoir produire des mouvements s’adaptant à des environnements dynamiques et sûrs pour les personnes est une propriété essentielle au déploiement de ces systèmes.

G  Préhension Le caractère “orienté industrie” des cobots implique la capacité à manipuler des pièces ou objets de différentes tailles, rigides et souples et plus ou moins fragiles. La fonction de préhension est dans ce contexte absolument critique. Disposer de préhenseurs dextres pouvant saisir une grande variété d’objets placés dans des configurations variables constitue un enjeu majeur. Aujourd’hui les systèmes de préhension offrent des capacités d’adaptation trop limitées. Les préhenseurs articulés disponibles sur le marché sont beaucoup trop complexes et fragiles. Il est essentiel de pouvoir doter les systèmes de robotique collaborative de préhenseurs articulés et instrumentés de capteurs d’effort et de vision qui soient à la fois légers et robustes à l’usage.

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MHAC Technologies l’Industrie du Futur se construit au présent Entretien avec Patrick Gaspard, Dirigeant.

Depuis près de 30 ans, la société MHAC Technologies apporte aux entreprises, toutes dimensions et tous secteurs confondus, des solutions informatiques pour la programmation des parcs machines-outils présents dans les ateliers de production. Le rôle de Mhac Technologies est donc d’accompagner ses clients vers une amélioration et optimisation de la production. Acteur engagé de l’économie, l’entreprise est portée par sa volonté de participer à la démarche nationale entreprise pour l’Industrie du futur 4.0… Une histoire d’entreprise du futur qui se raconte au présent.


ECHOS-INDUSTRIE : Monsieur Gaspard, vous avez

repris l’entreprise spécialisée dans l’intégration du logiciel de CFAO, Esprit, depuis 2014. Pourquoi vous et pourquoi cette entreprise ? Patrick Gaspard : La question de la reprise de l’entreprise s’est posée comme une évidence pour moi. J’ai réalisé un DESS en informatique option CAO et je devais entreprendre un stage dans ce cadre. Je suis entré en 2000 chez Mhac Technologies et n’ai pas quitté la structure depuis. Petit à petit, j’ai gravi les échelons en passant de la qualité de simple stagiaire, à mon entrée, à celle de responsable d’une équipe d’ingénieurs puis de repreneur de l’entreprise. Mon ancien employeur, M. Collange, devait partir à la retraite et la question de la poursuite de l’entreprise s’est posée. Je n’ai pas hésité un seul instant à me positionner. J’étais le plus ancien ingénieur de l’entreprise et j’avais une parfaite connaissance terrain pour avoir intégré pas mal de postes en près de 15 ans. De plus, ayant eu des responsabilités managériales, passer à la tête de l’entreprise était donc plus aisé. Finalement, accepter mon offre de reprise fut aussi une évidence pour mon prédécesseur.

ECHOS-INDUSTRIE : Cela fait deux ans maintenant

que la direction a changé, quels sont les changements majeurs opérés depuis la reprise ?

leurs pièces. Ainsi, si un client a besoin de fabriquer des pièces urgentes, nous allons pouvoir intervenir, sur site, pour lui programmer cette conception assistée par ordinateur. Nous offrons donc aux entreprises la possibilité d’externaliser leur service de CFAO soit pour des raisons d’optimisation des coûts, soit pour des raisons d’absence de personnel, de congés maladie ou encore pour une surcharge de programmation. Ainsi, nous vendons les logiciels, accompagnons les entreprises clientes et leur simplifions la tâche grâce à notre logiciel. ECHOS-INDUSTRIE : Le logiciel Esprit n’est pas le

seul sur le marché de la CFAO. Comment expliquez-vous la longévité de votre entreprise qui est intégrateur, principalement de la même solution, depuis près de 30 ans ? Patrick Gaspard : Cette pérennité vient du fait que même si le nom du logiciel n’a pas changé (Esprit) et qu’il garde la même empreinte, ce software n’a jamais cessé d’évoluer. L’entreprise se remet sans cesse en question. Aussi, dès qu’une machine-outil sort, l’éditeur - à qui nous faisons remonter toutes les questions et réflexions pratiques- fait évoluer le logiciel. De plus, Esprit est un logiciel ouvert. Il est conçu pour permettre des développements spécifiques afin

Patrick Gaspard : Tout d’abord, il convient de souligner que, malgré le changement de direction, la clientèle est restée fidèle. Ceci est la preuve que même si changement il y a eu, cela n’a pas impacté l’entreprise et que nous sommes dans une continuité sans rupture. Une continuité avec néanmoins quelques différences. Depuis que je suis aux commandes de Mhac Technologies, je prends des décisions qui sont très en phase avec les besoins des clients. Venant du bas de la pyramide, je sais ce que ces derniers recherchent et je m’emploie à répondre de façon très concrète à leurs attentes. Autrefois, Mhac Technologies était intégrateur du software Esprit, édité par une entreprise américaine. Nous vendions les logiciels, proposions de la maintenance, des développements spécifiques. L’offre de service se limitait à cela. Depuis la reprise, j’ai ajouté d’autres fonctionnalités. Par exemple, nous proposons des services de programmation de 245 PARTNERS-INDUSTRIE


d’adapter le software au cas de chacun. C’est ce que nous avons fait pour Michelin par exemple. Donc, la souplesse que nous offre le logiciel, outre sa précision, sont vraiment des atouts qui nous distinguent de la concurrence. Enfin, Esprit n’est pas le seul logiciel dans notre portefeuille. Autrefois, nous distribuions seuls SolidWorks. A présent, nous le faisons via notre partenaire Visiativ. Cette politique centrée, bien ciblée et de partenariats de qualité a été payante jusqu’ici avec une croissance constante. ECHOS-INDUSTRIE : Comment voyez-

vous l’avenir de votre entreprise ?

Patrick Gaspard : Nous sommes engagés dans la démarche de l’Industrie du Futur 4.0. D’autre part, je réfléchis, soit à procéder à de la croissance externe, soit à adjoindre de nouvelles solutions complémentaires dans le portefeuille offerts aux clients. Ceci est à l’état de réflexion. J’avance pas à pas en restant très attentif aux besoins et tendances du marché. D’ailleurs, ma participation à des clubs d’entrepreneurs et des salons contribue à permettre à Mhac Technologies d’être une entreprise résolument moderne et prête à construire le futur de ses partenaires…

Fiche Signalétique

MHAC TECHNOLOGIES

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Intégrateur européen du Logiciel CFAO ESPRIT. COORDONNÉES : 136, chemin du Moulin-Carron • Code postal : 69130 • Ville : ECULLY • Pays : FRANCE. Tél. société : +33 4 72 17 70 77 • Fax société : +33 4 72 17 92 91 Site Internet : www. mhac-technologies.com • E-MAIL : patrick.gaspard@mhac-technologies.com CONTACTS : PDG : M. Gaspard. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 685 265 € • Code NAF : 6201Z ACTIVITÉS : Vente du Logiciel CFAO ESPRIT • Formations sur le Logiciel ESPRIT (formations en groupe ou personnalisées) • Développement des Post-Processeurs • Développement d’application spécifique métier • Assistance et suivi technique des clients • Programmation et assistance au démarrage des nouvelles séries. Installée au cœur du pôle économique Ouest du Grand Lyon (Techlid), la société MHAC TECHNOLOGIES commercialise le Logiciel ESPRIT depuis plus de 20 ans. Son équipe, essentiellement composée d’ingénieurs spécialistes en CFAO, assure un suivi régulier de qualité, maintenant ainsi d’excellentes relations sur le long terme avec ses clients. Au-delà de la commercialisation du Logiciel, MHAC TECHNOLOGIES propose des prestations, allant de la formation sur le logiciel, à l’aide à la programmation sur les machines-outils à commande numérique.



Simex :

Une performance exemplaire. Entretien avec Monsieur Van Steenberge, Directeur Commercial.

Le secteur de l’acier a connu une crise sans précédent entre 2012 et 2015, menaçant de nombreuses entreprises de fermeture en France et en Angleterre, notamment. Il est une pourtant, pour laquelle la crise aura été un révélateur d’identité et de performance. De retour d’un long périple commercial, SIMEX nous livre les clés de son succès.


ECHOS-INDUSTRIE : Monsieur Van Steenberge, la société existe depuis 1997 et a rencontré une crise sans précédent, à quoi cela était-il dû ?

ECHOS-INDUSTRIE : Il semble que votre philosophie battante et positive ait été un réel vecteur de croissance...

Monsieur Van Steenberge : En effet, après 15 ans d’existence, l’entreprise SIMEX a dû faire face à une crise importante très dure pour le secteur de l’acier et particulièrement en Europe. La raison en était la concurrence déloyale exercée par les Chinois qui faisaient réellement du dumping social. Les prix étaient excessivement bas et nombre d’entreprises ont fermé, d’autres étaient sérieusement menacées.

Monsieur Van Steenberge : Pour moi, il est hors de question de s’apitoyer sur son sort parce que le monde de l’industrie est en crise. La crise est une étape à traverser, il faut juste fournir plus d’efforts et c’est ce que nous avons fait. En fait, ma devise serait plutôt de dire que la crise peut se révéler être une véritable opportunité de croissance pour l’entreprise à moyen long terme. ECHOS-INDUSTRIE : Comment la crise a-t-elle pu vous tirer vers le haut finalement ?

ECHOS-INDUSTRIE : Dans quelle mesure SIMEX a-t-elle pu être épargnée de la vague de fermetures ?

Monsieur Van Steenberge : Je pense que la raison de notre survie et de notre succès actuel est liée à plusieurs éléments : extrinsèques et intrinsèques. Je dois dire que la réaction de l’Europe a été salvatrice pour bon nombre de sociétés qui, en l’espace d’un an, aurait pu totalement péricliter. La réglementation européenne a mis fin au dumping social et il était temps, je dois dire ! En interne, SIMEX a énormément misé sur son développement commercial. Notre foi en l’avenir de la société et notre volonté de maintenir une activité importante nous ont poussés à aller toujours de l’avant. J’ai été embauché en 2014 avec ce beau challenge à relever et c’est ce que j’ai fait avec l’immense conviction que tout était possible.

Monsieur Van Steenberge : Parce que nous avons pris le problème à bras le corps et n’avons pas cessé de développer nos relations avec nos anciens clients, nos clients actuels et nous avons tout mis en œuvre pour avoir de nouveaux clients. Ce n’est pas parce que le marché est morose qu’il n’y a plus de marché. Il y en a un, il faut juste être très proche de lui, à son écoute et ne jamais le lâcher. Notre vraie différence, c’est la valorisation du client et notre sens du service. Nous avons donc tout fait pour développer notre clientèle qui a doublé en l’espace de quelque temps. Après la crise de l’acier, lorsque la réglementation européenne est intervenue, nous avons récupéré nos anciens clients qui étaient partis à la concurrence chinoise et nous avons aussi pu compter sur nos nouveaux clients démarchés avec force durant toute cette période. De fait, notre chiffre d’affaires a doublé en 2015 et nous pensons atteindre un chiffre d’affaires d’environ 6 à 7 millions en 2016 ! 249 PARTNERS-INDUSTRIE


ECHOS-INDUSTRIE : Mais comment avezvous pu maintenir le cap face à une politique des prix agressive des Chinois ?

Monsieur Van Steenberge : C’est vrai que cela n’a pas été facile. Pour bien comprendre, il faut repositionner notre cœur de métier qui est la revalorisation de produits excédentaires en acier. Nous intervenons sur des produits de deuxième choix en achetant à des entreprises, soit des commandes annulées, soit des stocks parce que la société a été mise en faillite. Nous faisons du tri sélectif et apportons un produit de qualité au client pour un prix inférieur aux produits de premier choix. Malheureusement, il y a eu de nombreuses entreprises qui ont fermé leurs portes et nous avons pu acheter beaucoup de stock. Sur le marché du second choix, nous sommes compétitifs en termes de prix et de qualité, même si les pièces acquises par nos clients ne sont pas faites sur mesure. Certes, les Chinois avaient des prix compétitifs sur le marché de premier choix mais la qualité n’était pas au rendez-vous et cela nous laissait quand même une marge de développement. Puis, la réglementation européenne nous a davantage facilité la croissance de l’entreprise. Enfin et je pense que ceci est un élément important, nous sommes très ouverts à l’export. Nous avons des flux de relations commerciales avec l’Espagne, l’Italie, l’Angleterre et la Hollande. Je parle le français, le néerlandais, l’anglais et l’allemand. Résolument européenne, l’entreprise est décidée à s’ouvrir à tous les marchés et gardera le cap sur la mondialisation de son activité…

Fiche Signalétique

SIMEX & CO

ACTIVITÉ PRINCIPALE : REVALORISATION DE L’ACIER. COORDONNÉES : ZI Petite-Synthe, avenue de la Gironde • Code postal : 59640 • Ville : Dunkerque • Pays : FRANCE Tél. société : +33(0)3 28 60 77 55 Site Internet : www.simexsteels.com • E-MAIL : info@simexsteels.com CONTACTS : PDG : M. Antoine VERVAEKE. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. (HT) : 4 500 000 € • Nombre de salariés : 4 • % Export : 70 ACTIVITÉS : Revalorisation de l’acier excédentaire et déclassé. CAPACITÉS DE PRODUCTION : Zone de 10.000 m2. MARCHÉS CLIENTS : Oxycoupage • Tôles de chantier. PAYS OU ZONES D’EXPORTATION • Europe : Allemagne • Pays-bas • Royaume-Uni • Italie • Espagne • Afrique : Egypte • Turquie • Asie : Inde, Pakistan.


10 Palais des Consuls • 10, quai de la Bourse • 76042 ROUEN CEDEX 1 Tél. : 02 35 88 44 42 • Fax : 02 35 88 06 52 contact@normandie.cci.fr • www.normandie.cci.fr Président : DESORMEAUX Jean-Pierre Directeur Général : LEMESLE François

CCI de l’Eure 215, Route de Paris • 27001 EVREUX Tél. : 02 77 27 00 27 Fax : 02 32 38 81 07 ccie@eure.cci.fr • www.eure.cci.fr

CCI de Rouen 10, quai de la Bourse • Palais des Consuls • 76007 ROUEN Tél. : 02 32 100 500 • Fax : 02 35 14 38 39 contact@rouen.cci.fr • www.rouen.cci.fr

Président : TREUIL Gilles Directeur Général : WAHL Delphine

Président : HERAIL CHRISTIAN Directeur Général : BECARD Dominique

CCI d’Elbeuf 28, rue Henry • BP 410 • 76504 ELBEUF Tél. : 02 32 100 800 • Fax : 02 35 77 24 73 contact@elbeuf.cci.fr • www.elbeuf.cci.fr

CCI du Havre Esplanade de l’Europe • 76067 LE HAVRE Tél. : 02 35 55 26 00 • Fax : 02 35 55 26 26 webmaster@havre.cci.fr • havre.cci.fr

Président : BRUYANT Dominique Directeur Général : CHUPIN CHRISTIAN

Président : de CHALUS Vianney Directeur Général : LE CERF Patrick

CCI de Fécamp-Bolbec 8, rue Bailly • BP 126 • 76403 FECAMP Tél. : 0810 00 35 10 • Fax : 02 35 29 94 60 contact@fecamp-bolbec.cci.fr • www.fecamp-bolbec.cci.fr Président : DUBOYS-FRESNEY Bertrand Directeur Général : MERCIER Joël

CCI de Dieppe 2-4, boulevard Général-de-Gaulle • 76202 DIEPPE CEDEX Tél. : 0232100900 • Fax : 02 35 06 50 51 contact@dieppe.cci.fr • www.dieppe.cci.fr Président : GARÇONNET Dominique Directeur Général : PIETRI Jean-Marcel

251 PARTNERS-INDUSTRIE


v  Interface cerveau-machine :

Vers le pilotage par la pensée. Du fauteuil roulant robotisé aux prothèses et orthèses de membres, le secteur de la santé affiche de nombreux progrès technologiques. Le contrôle de ces systèmes par des interfaces neuronales afférentes est aujourd’hui envisagé via des technologies de capteurs invasifs et non invasifs en exploitant les signaux

LES

ENJEUX

RÉGLEMENTAIRES

corticaux. Après classification, les signaux cérébraux sont traduits en consignes pour produire des actions ou moduler des paramètres de commande. Il ne s’agit à ce jour que d’un domaine de recherche dans lequel de nombreux laboratoires de l’INSERM, de l’INRIA et du CNRS sont particulièrement actifs. Les perspectives offertes par ces technologies dépassent le domaine du handicap et peuvent concerner d’autres domaines dans lesquels elles constitueront des systèmes de pilotage alternatifs ou complémentaires à ceux engageant des modalités physiques. Les défis commerciaux sont fortement liés à ceux de la technologie clé robotique autonome, mais se complètent de certains verrous propres aux secteurs d’application.

Au-delà des homologations pour les dispositifs médicaux citées ci-dessus, le premier enjeu adressé par la normalisation (plus que par la réglementation), concerne la sécurité des personnes évoluant dans l’environnement du cobot ou en collaboration avec lui. Le groupe de travail ISO/TC 184/SC 2 travaille sur ces questions autour des normes publiées


LES DÉFIS COMMERCIAUX ET D’USAGES À RELEVER [  Industrie et PME

õ  Secteur médical

Permettre aux industriels de s’équiper d’un Si, comme pour les robots autonomes, l’arrirobot collaboratif, capable d’effectuer de vée de solutions intelligentes pousse à channombreuses tâches et de s’adapter plus rager les habitudes et à revoir les modèles écopidement aux aléas et aux changements de nomiques, la cobotique pour la santé s’inscrit missions s’avèrerait être un levier considérable dans un cadre de financement et de qualificapour la compétitivité des entreprises. tion complexe ; les acteurs intervenant alors dans les modèles économiques sont nomDe nombreux soutiens à la robotisation ont été breux : assurance maladie, mutuelles, établismis en place en France depuis 2012 (Robot sements de santé, colStartPME, etc.) à destilectivités, familles… nation des entreprises, Le principal défi commercial pour principalement des PME. Le principal défi comtous les dispositifs liés à la santé sera Néanmoins, l’adoption mercial pour tous les disde cobots dans les prodonc dans le modèle économique et positifs liés à la santé cessus de l’entreprise sera donc dans le modèdans l’homologation des systèmes repose sur une remise le économique et dans qui seront considérés comme relevant en question d’une partie l’homologation des sysde ces processus d’une du dispositif médical. tèmes qui seront consipart, de la place de l’opédérés comme relevant du rateur d’autre part. Les dispositif médical. impacts sont donc d’ordre organisationnel et soDans ce dernier cas, l’absence d’homologacial, que seuls les grands groupes industriels et tion globale au niveau européen constitue un ETI savent aujourd’hui appréhender. facteur de risque pour les entreprises françaises face à leurs concurrentes des ÉtatsUnis disposant d’un marché intérieur suffisant pour leur développement initial.

ou en cours d’élaboration : ISO 10-218 pour les robots industriels, ISO 13482 pour les robots d’assistance personnelle, IEC/NP 80601 pour les robots médicaux... Les cobots sont par ailleurs soumis à la directive Machine 2006/42/CE, notamment pour les questions de sécurité et de responsabilité du fabricant pour mener une évaluation du risque.

Autre enjeu, réglementaire celui-ci, les risques faisant peser sur la vie privée les interfaces de vision augmentée (lunettes) utilisées sur l’espace public : des recours ont déjà été déposés à l’encontre des Google Glass. Ces recours n’ont cependant pas d’incidence sur les systèmes pour milieu professionnel (cf. fiche Technologies Immersives).


LGB SCOP :

La renaissance d’un phénix de l’industrie ! On croyait l’entreprise LGB Machines à ses derniers instants quand, en octobre 2015, elle déposait le bilan. C’était sans compter sur la volonté extraordinaire de huit salariés courageux, engagés et confiants dans l’avenir de celle-ci. Ces derniers ont fait renaître l’entreprise, 4 mois à peine après sa liquidation. LGB SCOP, une aventure audacieuse mais bien pensée. Récit d’une histoire de professionnels qui savent ce qu’ils font et là où ils portent leur entreprise.

LA FIN DE LGB MACHINES NE SERA PAS Les machines attendaient encore dans l’atelier, le dernier battement d’activité s’était fait entendre il y a quatre mois. Des rumeurs de reprises avaient bien circulé et le temps s’était arrêté comme si les paroles s’envolent et laissent derrière elles le goût amer des espoirs déçus. Mais pour LGB Machines l’histoire continue version SCOP. Fini le bruit du silence, la production repart de plus belle. Une décision prise à huit et qui voit sa réalisation se concrétiser grâce au formidable soutien de l’union régionale des scop. “On peut dire que nous avons été particulièrement soutenus par l’URSCOP et la BPI. Notre projet de reprise s’est fait en un temps record grâce à l’appui des professionnels qui nous ont accompagné,” nous confie le dirigeant en herbe, fraîchement désigné par ses compères, Monsieur Christophe Brunet. L’homme, au début de la quarantaine, ne s’attendait pas à être élu par tous ses collègues pour être gérant. Une ambition personnelle ? Non. Une responsabilité acceptée pour assurer l’avenir de l’entreprise et le maintien de ses engagements envers les fournisseurs et les clients. Une sorte de devoir moral aura poussé les repreneurs à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale et à miser leurs indemnités de licenciement. Monsieur Giron Serge, Angenieux Frédéric, Trapani Nicola, Jean-Marc Machon, Carre Thierry, Chartier Joël,Vincent René et Monsieur Christophe Brunet forment une équipe solidaire qui pense et construit l’avenir de l’entreprise au long terme.

UNE POLITIQUE D’ENTREPRISE REDESSINÉE AU LONG TERME La question de la pertinence de la poursuite de l’activité de LGB ne pouvait être esquivée : pourquoi reprendre une entreprise en perte de vitesse, à l’aube de la retraite pour certains des repreneurs ?


“Parce que cette décision de liquidation de LGB Machines était tout simplement injuste et injustifiée pour les travailleurs, les clients, les fournisseurs”, nous explique son gérant. “Nous connaissions parfaitement le potentiel de l’entreprise et savions que sa chute n’était pas due à sa capacité de répondre aux besoins clients mais à un problème de dirigeant.” Pour comprendre, il faut remonter le temps et en savoir un peu plus sur l’évolution de LGB. Au départ, l’entreprise est familiale, créée par la famille Bricaud en 1952. Manquant de moyens, le père fondateur se décide à fabriquer son propre outil : une rectifieuse. Le résultat est si prometteur qu’il finit par en assurer la commercialisation. De fait, l’entreprise se spécialise dans la fabrication et vente de rectifieuses jusqu’à son rachat en 2000 par le groupe Huron Tech. Six ans plus tard, le groupe revend ses parts à un groupe indien et la société LGB Machines retrouve son indépendance. Et c’est là que le bât blesse selon Monsieur Brunet. “Notre ancienne direction était totalement imprégnée de son ancienne expérience. Alors qu’auparavant notre activité principale était la fabrication et vente de rectifieuses, il a concentré toutes les efforts et notamment le marketing sur la fabrication de centres d’usinage. Non seulement ce n’était pas notre savoirfaire historique mais en plus, cela était moins rentable pour l’entreprise. La fabrication d’une rectifieuse se fait en trois mois quand un centre d’usinage occupe l’entreprise six mois. C’est dire l’impact que cela peut avoir sur la trésorerie de l’entreprise. De plus, et c’était là un des plus gros problèmes je pense, nous avions à faire à un dirigeant qui ne connaissait pas les réalités terrain et qui n’était pas assez à l’écoute des clients et de son personnel. Nous avions beau lui expliquer notre ressenti du marché, il faisait la sourde oreille jusqu’à ce que la société périclite. A présent, tout est différent parce que finalement ce qui empêchait l’évolution de l’entreprise et l’a poussé à son déclin c’était un problème de gestion.”

UN TRAVAIL D’ÉQUIPE ET DE CONFIANCE RÉCIPROQUE Pour Monsieur Brunet, l’avenir de LGB SCOP est porteur de réussite. “Nous avons retrouvé nos clients parce que nous avions une relation de confiance établie sur plus de vingt ans. Nous sommes une équipe soudée qui pense ensemble et agit de façon collective. Mes collègues m’ont choisi à la tête de l’entreprise parce que je suis le plus jeune ; j’ai 42 ans et vingt ans d’expérience.

255 PARTNERS-INDUSTRIE


La plupart de mes associés ont plus de 50 ans et nous avons une bonne vingtaine d’années d’expérience de travail en commun. Nous pensons et communiquons avec une fluidité extraordinaire tant et si bien que tout se fait de façon naturelle et réactive, à l’instar de la création de la société. Tous les choix que nous avons entrepris se sont fait pour apporter une solution fiable à nos clients sur le long terme. Nous aurions pu nous contenter de reprendre le service après-vente des machines déjà vendues mais nous souhaitions faire plus pour nos clients et leur assurer la pérennité de notre présence dans le temps. De même pour nos fournisseurs. C’est pourquoi, nous nous positionnons, comme au bon vieux temps, dans la fabrication des rectifieuses. Les centres d’usinage continuent de faire partie de nos savoir-faire mais ils retrouvent place auprès des rectifieuses sur lesquels il y a de gros besoins.” A la question des perspectives de développement, la réponse est sans équivoque : renouveler le parc machine des clients déjà en possession de rectifieuses et prospecter de nouveaux clients. Un travail de longue haleine qui se fera avec passion et engagement de ces huit repreneurs volontaires. A terme, l’objectif de cette équipe hors du commun serait de refaire vivre l’entreprise avec une vingtaine de salariés. Difficile et impossible n’est pas LGB SCOP, comme nous l’ont déjà prouvé cette équipe de repreneurs chocs…

Fiche Signalétique

V. Louison & Cie

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Fabrication machines-outils (rectifieuses). COORDONNÉES : Adresse : 45 ,allée du Mens • Code postal : 69100 • Ville : Villeurbanne • Pays : FRANCE • Tél. société : +33(0)4 72 04 69 70 SITE INTERNET : www.lgbscop.com • E-MAIL : info@lgbscop.com • CONTACTS : Gérant : M. BRUNET INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 1 200 000 € • NAF : 2849Z • Nombre de salariés : 8 • % Export : 60 ACTIVITÉS : Fabrication rectifieuses • SAV CAPACITÉS DE PRODUCTION : 24 et 30 machines/an. Nouvelle société sous forme de scop crée 01/03/2016 • Rachat de notre ancienne societe créée en 1952 par 8 anciens salariés • Fabricant de rectifieuses, puis de centre usinage • Plus de 1000 machines fabriquées et mises en route • Formation des opérateurs • Suivi du SAV. MARCHÉS CLIENTS : Automobile • Armée • Aéronautique • Médical • Ameublement • BTP • Cosmétique • Packaging • Industries diverses . PAYS OU ZONES D’EXPORTATION • Europe : Allemagne • Espagne • Portugal • Italie • Suisse • Royaume-Uni • Finlande • Amérique du Nord : USA • Canada • Asie : Chine • Corée du Sud.



ALTAIIRE : Rendez-vous lancé avec l’industrie du futur 4.0 Créée par Pierre Lavorel en 1995, la société Altaiire s’est développée autour de l’automatisation et l’informatisation de processus industriel. En 2004, son dirigeant décide d’opérer une croissance externe via le rachat de son partenaire mécanique ETREM le groupe Carcajou naît alors. Par la suite l’achat de la société de transitique Serimeca en 2007 complète l’offre de service globale aux clients. Depuis, Altaiire évolue sans cesse avec les besoins de ses clients afin d’être un acteur déterminant de l’industrie du futur 4.0.

RÉPONDRE AUX BESOINS SPÉCIFIQUES DES CLIENTS Selon Monsieur Sébastien Contat (commercial), Altaiire est connue et reconnue pour sa capacité à concevoir et fabriquer des équipements industriels automatisés spécifiques.

“Nous sommes dans l’innovation au quotidien. Notre leitmotiv est de réaliser des équipements avec une orientation industrie 4.0. L’automatisation de process associée à l’informatique industrielle est un domaine en plein développement et très porteur.” Pour se faire, l’entreprise a équilibré les compétences et renforcé ses équipes.


En interne, nous comptons donc un nombre équivalent d’informaticiens et d’automaticiens. “Sur les 15 salariés de la société, 7 sont des informaticiens et 7 autres sont automaticiens, précise Monsieur Contat. Il est important d’apporter des solutions qualitatives et globales et répondre concrètement aux demandes de nos clients car tel est bien le sens de notre action. Ainsi nous sommes capables d’intervenir sur des équipements connectés avec du pilotage de ligne, de la récupération de données, de la traçabilité et de la supervision.” PACALI : UNE SOLUTION MADE IN ALTAIIRE L’entreprise a développé un logiciel “Pacali” en 2010, avec le soutien de la région Rhône Alpes. “Cette dernière nous a permis d’avoir une plateforme de développement permettant de réaliser tous nos projets en informatique industrielle, indique Monsieur Contat. Pacali est une solution logicielle modulaire et évolutive. Nous avons développé des modules standards qui suivant le besoin du client, sont regroupés pour réaliser l’application. L’avantage pour le client, c’est d’avoir une solution adaptée à 100 % à son besoin, comparé à d’autres solutions qui ne le permettent pas. Pacali s’adapte avec les applications existantes grâce à une interopérabilité poussée. Avec Pacali, l’interface utilisateur (dite IHM, interface homme-machine) reste complètement dédiée aux besoins du client. De plus, il n’y a pas de frais de licence et le logiciel est évolutif par ajout de modules au fur et à mesure du besoin. Le client achète donc un logiciel qu’il est libre de modifier, le système n’étant pas verrouillé. Ceci étant, les modules nous appartiennent et ne sont pas modifiables.

Nous sommes à mi-chemin entre le développement spécifique et le produit tout packagé.” Développé en 2010, Pacali est l’un des produits phares de l’entreprise. Ce frameware permet de réaliser des supervisions de machines, d’ateliers, de lignes, d’effectuer toute la partie traçabilité, (acquisition et traitement de données des lignes de production) en un lien avec une base de donnée, un Erp ou le MES. C’est ce que Monsieur Contat appelle l’interopérabilité de la solution. Et comme un succès en entraine un autre, l’entreprise bien décidée d’aller de l’avant, a investi en 2014 dans le lancement du second produit phare : LASMARK. LASMARK : UNE ALLIANCE DATALOGIC/ ALTAIIRE DES PLUS PORTEUSES C’est à la demande de l’un de ses clients qui faisait de l’impression par jet d’encre, désireux de passer à une technique de marquage au laser, que la société Altaiire s’est lancée dans l’aventure. “Nous avons pour habitude de trouver des solutions à nos clients et c’est dans ce contexte que nous avons commencé nos premiers échanges avec le constructeur mondialement connu : Datalogic. Il s’agit d’une référence de renom dans l’univers du marquage au laser. Depuis 2014, nous avons mis en place un partenariat solide qui nous permet d’élargir notre offre, ce qui est très recherché par les entreprises, notamment en termes de traçabilité. Le marquage laser peut avoir plusieurs fonctionnalités : esthétiques parfois dans le cas de décor de pièces mais la plupart du temps son avantage réside dans la traçabilité des produits.” De fait, avec une spécialisation acquise grâce au partenariat de qualité lancé avec Datalogic, la société Altaiire propose diverses formules, de l’étude de faisabilité jusqu’à l’automatisation complète en passant par la fourniture du matériel uniquement. “En matière de marquage laser, différents cas de figure sont possibles : remplacement du matériel de marquage jusqu’à l’intégration complète de l’équipement.” ALTAIIRE : L’ENTREPRISE QUI BOUGE En vingt années d’existence, Altaiire a démontré sa capacité à se réinventer jour après jour. C’est une entreprise qui n’a pas peur des challenges et qui relève les défis. “Nous installons des machines dans le monde entier,” précise Monsieur Contat. Nos prochains challenges seront de mettre encore et toujours plus l’accent sur l’industrie 4.0 qui est un levier de croissance pour notre entreprise.


En 2017, nous serons présents au salon Industrie à Lyon qui se tiendra début avril. Dans cette perspective, nous travaillons déjà à la conception d’une ligne pour montrer notre savoir-faire avec Pacali, Lasmark et un robot collaboratif. Ce sera l’occasion de présenter nos compétences dans le domaine de l’industrie 4.0, qui est l’orientation forte de l’entreprise porteuse de croissance… !

Fiche Signalétique

ALTAIIRE

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Automatisation de processus et informatique industrielle. COORDONNÉES TROLITAN : 4, avenue du Pré-de-Challes • Code postal : 74940 • Ville : Annecy-le-Vieux • Pays : FRANCE • Tél. : +33 (0) 4 50 64 00 36 • Fax : +33 (0) 4 50 27 06 98 SITE INTERNET : www.altaiire.fr • E-MAIL : scontat@carcajougroup.fr CONTACTS : PDG : M. Pierre Lavorel • Project Manager : M. Gilles Rassat • Technico-commercial : M. Sébastien Contat. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 1.625.000 € • Nombre de salariés : 14 • Export : 24 % • Code NAF : 3320C ACTIVITÉS : Altaiire propose son expertise en bancs de tests, machines spéciales, intégration robot, solutions de traçabilité et supervision (PACALI). C’est à ce jour plus de 550 projets Clients mis en exploitation en France et à l’international. Pôles compétences automatisme et intégration robotique : • Le département automatisme vous apporte ses compétences en analyse programmation et mise au point de machines et d’équipements nécessitant un système de contrôle commande maîtrisé • Pôle compétences Electrotechnique : • En complément de son savoir-faire en automatisme, Altaiire vous accompagne dans la conception électrotechnique. Une équipe d’ingénieurs et techniciens étudient et réalisent des équipements adaptés à vos besoins. Pôle compétences Informatique industrielle : Le département informatique est composé d’une équipe d’ingénieurs en informatique industrielle à même de développer d’applications de terrains et de centraliser ces données. En complément de notre plate-forme de développement Pacali, l’équipe est en mesure d’intervenir sur les cahiers des charges ou sous formes de missions pour répondre aux problématiques d’acquisition, de supervision, de traitement de données ou encore de traçabilité. CAPACITÉS DE PRODUCTION : 14 chefs de projet dont 7 informaticiens et 7 automaticiens. MARCHÉS CLIENTS : Altaiire est présent sur de nombreux secteurs d’activités tel que la technologie du vide, l’industrie mécanique, l’aéronautique, la plasturgie, le médical, les énergies renouvelables, l’agroalimentaire et la pharmaceutique. PAYS D’EXPORTATION : Europe : Suisse • Bulgarie • Belgique • Roumanie • Pologne • Afrique : Tunisie • Asie : Chine. Société d'ingénierie en automatisme, électrotechnique et informatique industrielle, Altaiire est implanté à Annecy, en Haute-Savoie (Région Rhône-Alpes). Elle accompagne ses clients / partenaires dans leurs démarches en France et dans le déploiement de leurs solutions à l’international. Depuis près de 20 ans, nous proposons des solutions en Electrotechnique, Automatisme, supervision, robotique, Vision, Simulation et informatique industrielle. Nous nous sommes naturellement développés de façon continue en Savoie, en région Rhône-Alpes et en Suisse. Notre spécialisation industrielle a su convaincre les plus grands comptes industriels de ces régions. Aujourd’hui, Altaiire fait partie du groupe Carcajou. Altaiire a développé deux produits vision industrie du futur : PACALI est une plate-forme logicielle idéale pour les besoins en supervision, en bancs de tests et essais pour les projets de traçabilité • PACALI peut s’interfacer avec des solutions MES ou les remplacer : gagner en coûts de licence et en simplicité • PACALI est une solution adaptée et personnalisé, car elle gère et pilote les outils de production, ce qui rend plus autonome la production • PACALI permet de : • S’adapter au juste nécessaire de votre besoin • Gagner du temps sur le développement de process industriels en accédant à des fonctions standard • Personnaliser votre IHM afin de mieux s’adapter à votre environnement de travail • Faciliter l’intégration des matériels, automates, protocoles et autres process industriels • S’interconnecter à vos applications existantes • Gagner en qualité et réduire les risques • Maintenir votre application de façon plus efficace et réactive. LASMARK est la cellule de marquage laser standard. Elle permet selon la configuration du client de : • Effectuer un marquage laser en toute sécurité • Orienter la pièce via une caméra • Relire le code datamatrix ou OCV via la caméra ou un lecteur 1D 2D • Stocker les informations dans une base de données (traçabilité). Lasmark peut être utilisé : • En poste de marquage manuel avec un opérateur de chargement • Être intégré à une ligne de production automatique.


PARTNERS

À PARAÎTRE EN 2017 : SOUS-TRAITANCE INDUSTRIELLE SPÉCIAL MADE IN FRANCE RÉGION SUD-EST

les Partenaires de l’Industrie

Auvergne : Terre de sous-traitance

RÉGION SUD IC AL

T • -ES

Auvergne-Rhône-Alpes : Une croissance industrielle en plein essor

• SP É

Tableau de bord : Le Sud-Est en chiffres

Dossier spécial Made in France : Travailler avec sa région, une valeur ajoutée

Région PACA : Des atouts certains

LES ENTREPRISES RÉGIONALES DE L’ACIER ET DES MÉTAUX

SPÉCIAL MADE IN FRANCE RÉGIONS : AUVERGNE • RHÔNE-ALPES • PACA


PARTNERS

Sous-Traitance

les Partenaires de l’Industrie

DIFFUSION SALO • MIDEST 2016 • Salon mondial • 1700 exp. 40.000 visiteurs • Roissy Paris-Nord Villepinte

DÉC. 2016

de la sous-traitance Industrielle

31 JAN. - 2 FÉV. 2017

• SALON EUROMARITIME

Construction, équipement et réparation navale

Paris-Porte de Versailles

FÉVRIER 2017

• MICROTECH

Dédié aux micro-nano technologies

Lyon • FRANCE

FÉVRIER 2017

• AEROTECH

Dédié au secteur de l’aéronautique

Lyon • FRANCE

FÉVRIER 2017

• TECHINNOV EVENTS

Dédié à l’innovation

Paris-Orly • FRANCE

8-9 MARS 2017

• PARIS SPACE WEEK

Dédié à l’aérospatiale

Paris-Orly • FRANCE

13-15 MARS 2017

• SWISSTECH

Salon de la plasturgie et de la métallurgie

500 exposants • Basel Fairground

MARS 2017 • SOUS-TRAITANCE COMPÉTITIVE • Rencontres ss-traitance -

Performance achats - Marchés porteurs de l’industrie

Lyon-Cité-Ctre de Congrès

AVRIL 2017

• MICRONORA BESANÇON • 640 exp.

Biennale des microtechniques et de la précision

Parc des expos de Besançon - Micropolis

• INDUSTRIE LYON • •

AVRIL 2017

Le salon des professionnels des technologies de production Lyon-Eurexpo 850 exposants


ÉCHOS

e Industrielle

les Partenaires de l’Industrie

ONS 2017-2018 10-11 MAI 2017

• MICM

Salon dédié aux matériaux innovants et à la chimie des matériaux • Bordeaux • FRANCE

1er- 2 JUIN 2017

• TEXTIVAL

Salon dédié aux textiles et matériaux souples

18-19 OCT. 2017

• LES RENDEZ-VOUS CARNOT

Salon dédié à la recherche et développement

Paris • FRANCE

NOV 2017

• MIF - MADE IN FRANCE • 240 exp.

Salon des produits fabriqués en France

Lyon • FRANCE

Paris Expo - Pte de Versailles

7-8 JUIN 2017

MARS 2018 • SALON DE L’INDUSTRIE ET DE LA SOUS-TRAITANCE GRAND OUEST

Salon dédié à l’industrie du futur• Paris-Orly • FRANCE

Salon des solutions industrielles et de la sous-traitance

PARIS SMART MANUFACTURING SUMMIT

OCTOBRE 2017

• EURONAVAL 2017

Exposition et conférence internationale navale et maritime

Paris-Parc des expositions du Bourget Aéroport international de Cannes-Mandelieu 4-5 OCTOBRE 2017

• ASD DAYS • •

Salon dédié à l’aéronautique, le spatial, la défense, la sécurité et les drones Paris-Orly • FRANCE

Nantes-Parc Expo - La Beaujoire

AVRIL 2018

• INDUSTRIE PARIS •

Le salon des professionnels des technologies de production 1000 exp. Roissy Paris-Nord Villepinte

OCT 2018 PLASTRONIC CONNECTION Oyonnax Rencontres d’affaires Européennes de la plastronique

mecatronic-connection.com


Groupe MEP LA FIERTÉ D’APPARTENIR À LA CULTURE INDUSTRIELLE FRANÇAISE Entretien avec Monsieur Nicolas Grammond, Directeur.

A l’heure où certains discours pessimistes pointent du doigt les difficultés des entreprises qui se battent pour le maintien du Made in France, il est un groupe qui porte haut et fort les couleurs de son savoir-faire. Pour Messieurs Nicolas Grammond (directeur d’Omniplast et de RJR Hexaprofils et Christophe Grobelny (Directeur Commercial et Technique d’Omniplast et RJR Hexaprofils), la France n’a pas à pâlir devant ses voisins européens prétendument compétitifs car la spécificité de sa culture industrielle la pousse bien au-devant en termes de performances... Le groupe MEP leader de son secteur Créé dans les années 80, le groupe MEP n’a eu de cesse d’évoluer. Parti d’un effectif d’une quarantaine de salariés, il emploie désormais 150 personnes et représente un chiffre d’affaires global de 30 millions d’euros. Une réussite due à sa capacité de diversification, Selon son dirigeant Monsieur Laurent MASSOTTE : “Au départ, la société MEP était spécialiste dans la distribution de profils axés sur l’habillage de toiture. Pour répondre à la demande de ses clients, MEP est devenue également concepteur.” Pour se faire, elle a recouru à de la croissance externe en faisant l’acquisition de la société Tecnoprofils en Bourgogne en 2007, puis d’Omniplast en Picardie en 2012 et enfin RJR Hexaprofils dans l’Oise en 2014. Chacune des sociétés a une indépendance juridique mais est rattachée au groupe. Tecnoprofils axe son activité sur les produits du bâtiment et la grande distribution, elle fabrique des gammes complètes de produits en PVC et en MDF, en collaboration étroite avec le groupe. En revanche, Omniplast et RJR Hexaprofils sont positionnées sur de l’extrusion à façon pour une clientèle industrielle. Ces deux sociétés sont spécialistes de l’extrusion et travaillent plus dans une relation de partenariat avec leurs clients que dans une optique de production en sous-traitante basique. C'est un véritable travail à façon, il ne s'agit plus de produire exclusivement des produits propres mais de fournir un travail de conception et de fabrication d'un produit sur mesure spécifique a chaque client.


“Dynamisme, performance et recherche de la qualité sont nos maîtres mots pour guider l’innovation, la production et la logistique au service de notre clientèle.” Le slogan du groupe est l’expression de sa philosophie pragmatique, fondée sur la récompense du travail et basée sur l’investissement qu’une entreprise peut offrir à sa clientèle. “Il suffit d’observer le formidable potentiel de chacun, de nous remonter les manches et de se mettre au travail. C’est ce que nous faisons avec passion et engagement.” “Notre point fort, c’est de savoir être réactif et qualitatifs. A une demande client, nous mettons tout en œuvre pour le satisfaire dans un délai convenu. C’est d’ailleurs une de notre spécificité et l’avantage de notre culture latine et industrielle française.” Nos prix sont peut-être plus élevés qu’une concurrence européenne, mais nous y faisons face et souhaitons nous démarquer avec notre savoir-faire et notre volonté d’allier coût, qualité et délai.

notre savoir-faire, il ne nous reste à présent qu’à le faire davantage connaître. C’est pourquoi nous participons à de nombreux salons tels celui de Batimat, du Midest, de Siane, Artibat, Norbat...” Valorisation de la relation humaine Alors que le groupe compte parmi sa clientèle des clients d’envergure, tels Alstom, la SNCF, Legrand..., il n’en dénote pas moins la simplicité et la proximité de ses cadres. Monsieur Grammond nous précise son parcours : L’homme a commencé de la base en qualité d’assistant technique, il y a 20 ans. Son expérience personnelle et professionnelle sont utilisées pour satisfaire au mieux les clients et les partenaires et valoriser les ressources humaines : “Les compétences de chacun sont la force vive du groupe. Au sein du groupe MEP,

Une activité de plus en plus internationale On l’aura compris, le groupe MEP est fier de sa culture et de son identité française. Il répond aussi bien a une clientèle française qu’internationale et accompagne ses clients français dans ses projets sur d’autres continents. De même, le groupe dont le chiffre d’affaires à l’export représente 10 % du chiffre d’affaires total, souhaite développer davantage les relations européennes et courtiser de nouveaux clients. “Nous sommes confiants dans notre expérience et

il n’y a pas de clivage entre les salariés et les cadres. Nous sommes tous impliqués sur le terrain.” Un climat positif et énergique fait du groupe MEP une structure où il fait bon travailler : “Nous ne limitons pas nos salariés aux minima sociaux, nous appliquons

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une politique d’intéressement. En ce moment, nous sommes à la recherche de profils sérieux et qualifiés en plasturgie. Nous recrutons notamment des régleurs en extrusion, des metteurs au point, cependant nous sommes tout à fait disposés à embaucher des personnels animés d’une réelle volonté de travailler avec des compétences complémentaires, tels que des spécialistes en mécanique. Notre porte est grande ouverte à ceux qui partagent notre philosophie et notre attachement à un travail bien fait...”

Fiche Signalétique

OMNIPLAST GROUPE MEP

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Fabrication, achat, vente, tous commerces en gros, demigros, de tous articles en matière plastique, exportation, importation de toutes marchandises. COORDONNÉES : SIÈGE : Rue de la Sucrerie - ZAC La Justice • 95380 • VILLERON • USINE : 6, rue de l’Industrie • Code postal : 80300 • Ville : ALBERT • Pays : FRANCE • Tél. Siège : +33 1 34 68 56 30 • Fax : +33 1 34 72 74 90 • Tél. Usine : +33 3 22 74 45 70 • Fax : +33 3 22 74 45 78 Site Internet : www.groupemep.com • E-MAIL : info@omniplast.fr CONTACTS : PDG : M. Laurent MASSOTTE • Project Manager : M Christophe GROBELNY INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. (HT) : 3 500 000 € • Nombre de salariés : Omniplast 26 • Groupe 150 • % Export : 10 ACTIVITÉS : Extrusion et parachèvement de tous profils en matière thermoplastique • Conception et fabrication de profilés à façon. CAPACITÉS DE PRODUCTION : La capacité de production totale du groupe est de l’ordre de 4000 tonnes/an. MARCHÉS CLIENTS : Industrie électrique • Ferroviaire • Ameublement • Piscine • Grande distribution • Climatisation.


CONSEIL RÉGIONAL

En fonction depuis 2015. Il est également Sénateur de la Vendée. Nuance politique : Les Républicains (LR)

Né le 20 novembre 1960 à Cholet (Maine-et-Loire).

Monsieur Bruno Retailleau

Hôtel de région, 1, rue de la Loire, 44966 Nantes Cedex 9 Tél. : +33 (0)2 28 20 50 00 Fax : +33 (0)2 28 20 50 05 accueil@paysdelaloire.fr http://www.paysdelaloire.fr


ROTOPLUS Le Made in France qui s’exporte Entretien avec Madame Julie Gillet.

Crée en 1987 pour répondre aux besoins de développement de la sociétété LA BUVETTE, spécialisée dans l’agroéquipement (solutions d’abreuvement), ROTOPLUS se positionne dans le secteur de la plasturgie et principalement du Rotomoulage comme un acteur incontournable. Forte de son expérience et de son appartenance à un groupe qui réalise pas moins de 20 millions d’euros de chiffre d’affaires (Stés ROTOPLUS, LA BUVETTE, SATENE & LA BUVETTE TIANJIN FARM EQUIPMENT en Chine), l’entreprise familiale exporte son savoir-faire Made in France pour asseoir son rayonnement à l’international. ÉCHOS-INDUSTRIE : Madame Gillet, Rotoplus appartient à un groupe et a été conçue pour répondre aux besoins de la société La buvette, cela ne freine-t-il pas son développement personnel ?

Madame Julie Gillet : Absolument pas. L’appartenance de ROTOPLUS à un groupe structuré représente un véritable atout stratégique. En effet, l’entreprise bénéficie d’une relation d’affaire stable, régulière et durable qui contribue à son développement et sa pérennité. Ceci étant, si cette dernière peut s’appuyer sur un chiffre d’affaire régulier, il ne représente qu’une partie de l’activité globale de ROTOPLUS. ÉCHOS-INDUSTRIE : Qui sont les clients restants ?

Madame Julie Gillet : Nous réalisons 20 % du CA à l’international. Cette part ne tient pas compte du CA réalisé par notre unité implantée en Chine, qui, elle, s’adresse spécifiquement au marché asiatique. Notre groupe prend en compte les besoins des marchés, aussi bien en France qu’à l’international, et commercialise les réponses adaptées aux différentes problématiques ou spécificités. Le rotomoulage consiste à fabriquer des pièces techniques dans différentes matières, dont le polyéthylène, et ce, sans collage, ni soudure et à destination de bon nombre de secteurs. Nous disposons d’un parc machines important et de caractéristiques techniques différentes, pour répondre à différentes typologies de pièces et de demandes. ROTOPLUS est particulièrement spécialisée dans la fabrication de pièces techniques en petites et/ou moyennes séries. Comparativement à d’autres procédés de transformation des matières plastiques (extrusion, soufflage, injection...), la part investissement en outillage(s) est bien moins importante ; le retour sur investissement en est donc


plus rapide, d’où son intérêt économique. Par ailleurs, le rotomoulage permet la fabrication de pièces plastique qui ne pourraient pas être réalisées dans d’autres procédés. Les secteurs adressés peuvent être très variés, tels le milieu agricole, l’assainissement non collectif, l’agroalimentaire, mais aussi le secteur de la signalisation routière, l’équipement urbain, le transport, les containers isothermes, les véhicules de loisirs et l’industrie. Les applications sont donc nombreuses et variées et souvent destinées à des marchés de proximité, eu égard aux contraintes dimensionnelles et logistiques, ce qui explique la part plus faible de notre CA à l’export. Ceci étant, nous souhaitons développer l’international en exportant notre savoir-faire et nos compétences. ÉCHOS-INDUSTRIE : La technique de rotomoulage est spé-

ÉCHOS-INDUSTRIE : Quelles seraient, selon vous, les

améliorations à apporter ou les développements du futur du rotomoulage ? Madame Julie Gillet : Avec la technique du rotomoulage, le recours aux compétences humaines à tous niveaux est indispensable surtout en production puisque les aléas (matières, température de chauffe, refroidissement...) interagissent directement sur la qualité des produits. Nous disposons également d’une machine de Rotomoulage “automatisée” réduisant les interventions humaines et destinée à des marchés où les volumes sont plus importants. La part investissement est plus importante que pour des outillages destinés à des machines dites conventionnelles mais permet d’optimiser le coût de revient de la pièce.

cifique, vous considérez vous comme le gardien de ce savoir-faire ? Madame Julie Gillet : D’une certaine façon, oui, mais nous ne sommes pas seuls, bien que nous comptions encore peu de rotomouleurs en France. Destiné à la sous-traitance, nous sommes parmi les “anciens” dans le métier. De par cette ancienneté et notre forte expérience, il est évident que Rotoplus contribue au développement des techniques du rotomoulage. D’ailleurs, l’entreprise est membre actif de l’association francophone du rotomoulage qui réunit rotomouleurs, outilleurs, fabricants de matières premières, etc. Notre Directeur Recherche & Développement participe à de nombreuses réflexions, au sein de groupes de travail de l’association, en vue de contribuer à l’avancement technologique du procédé. 269 PARTNERS-INDUSTRIE


Quoiqu’il en soit, le rotomoulage nécessite un vrai savoirfaire humain, des compétences et une implication forte des opérateurs. Il reste donc à améliorer les conditions de travail de nos opérateurs car cela reste un métier difficile et physique. Ce qui est certain, c’est que ROTOPLUS dispose de solutions innovantes et adaptées aux besoins des clients, via un partenariat avec des acteurs de la profession tels que des outilleurs, bureaux d’études spécialisés, fournisseurs de matières l’ensemble conjugué au savoir-faire et à l’impli-

cation de nos salariés fidèles à une entreprise tournée vers le développement mais qui a su conserver son caractère familial (certains comptent 25 ans d’ancienneté). La technologie que nous déployons est principalement destinée à des pièces techniques de haute qualité. Afin de pouvoir répondre à des exigences de pièces de plus en plus volumineuses, ROTOPLUS investit actuellement dans une nouvelle machine de grosse capacité. Cet investissement sera opérationnel en février 2017.

Fiche Signalétique

ROTOPLUS

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Rotomoulage. COORDONNÉES : Parc d’activités Ardennes-Émeraude, rue Maurice-Périn • Code postal : 08013 • Ville : Charleville-Mézières • Pays : FRANCE Tél. société (siège) : +33 3 24 52 90 93 • Fax société : +33 3 24 52 92 75 Site Internet : www.rotoplus.fr • E-MAIL : commercial@rotoplus.fr CONTACTS : PDG : Jean-Philippe BOUSQUET INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 6 100 000 € • Nombre de salariés : 30 • Export : 20 % • Code NAF : 2229A CAPACITÉS DE PRODUCTION : 1 machine Rock’n Roll 5,0m x 2,2 m • 1 carrousel 4 bras, sphère utile 3,0 m • 1 carrousel 3 bras, sphère utile 3,5 m • 1 carrousel 3 bras sphère utile 5,0 m • 1 Machine LEONARDO. MARCHÉS CLIENTS : Agricole • Assainissement • Conteneur Isotherme • Signalisation • Mobilier Urbain • Industrie • Transport • Loisirs...


16, quai Ernest-Renaud • Centre des Salorges • 44105 NANTES Tél. : 02 40 44 63 00 • Fax : 02 40 44 63 20 www.paysdelaloire.cci.fr Président : HUG de LARAUZE Bruno Directeur Général : SCHLESSER Alain

CCI de Nantes-Saint-Nazaire 16 quai Ernest-Renaud • Centre des Salorges • 44105 NANTES CEDEX 4 Tél. : 02 40 44 60 60 • Fax : 02 40 44 62 38 www.nantes.cci.fr

CCI du Mans et de la Sarthe 1, bd René-Levasseur • 72014 LE MANS Tél. : 02 43 21 00 00 • Fax : 02 43 21 00 50 pleloup@lemans.cci.fr • www.lemans.sarthe.cci.fr

Président : GENDRON Jean-François Directeur Général : LE CORNEC Christian

Président : PEYRAMAYOU Noël Directeur Général : BRUNET Philippe

CCI de Maine-et-Loire 8, boulevard du Roi-René • 49006 ANGERS Tél. : 02 41 20 49 00 • Fax : 02 41 20 54 14 info@maineetloire.cci.fr • www.maineetloire.cci.fr

CCI de la Vendée 16, rue Olivier-de-Clisson • 85002 LA ROCHE-SUR-YON Tél. : 02 51 45 32 32 • Fax : 02 51 62 72 17 info@vendee.cci.fr • www.vendee.cci.fr

Président : GROUD Eric Directeur Général : LAHEURTE Cyrille

Président : MOREAU Joseph Directeur Général : VALENTINI Anthony

CCI de la Mayenne 12, rue de Verdun • BP 239 • 53002 LAVAL Tél. : 02 43 49 50 00 • Fax : 02 43 49 33 16 cci@mayenne.cci.fr • www.mayenne.cci.fr Président : DENIAU Patrice Directeur Général : AUCOUTURIER Thierry

271 PARTNERS-INDUSTRIE


EMILE MAURIN Eléments Standard Mécaniques Maurin ‘‘Éléments Standard Mécaniques’’ est une division du Groupe Maurin. L’entreprise familiale créée en 1871 dans la région lyonnaise est aujourd’hui implantée au niveau mondial.


Perspectives de développement et principaux objectifs pour les prochaines années.

Emile Maurin ‘‘Eléments Standard Mécaniques’’ occupe la position de leader dans le domaine des composants normalisés pour tous les secteurs de l’Industrie. L’offre est composée de gammes de produits d’une largeur et profondeur inégalées ; des éléments de manœuvre, levage et centrage, des sauterelles, du matériel d’accès, des composants mécaniques et des pieds de machines, supports et roulettes conçus en divers matériaux tels que l’acier, l’inox… Une équipe d’experts conseils est au service des clients qui bénéficient d’une réactivité et d’une logistique de premier ordre.

Les atouts de l’entreprise et la démarquent de la concurrence.

Emile Maurin ‘‘Eléments Standard Mécaniques’’ met, depuis toujours, l’accent sur le service client avec comme maîtres mots : réactivité, adaptabilité, fiabilité et respect des engagements. Afin d’aller encore plus loin dans la qualité du service apporté au client, l’entreprise a récemment procédé à des investissements d’importance, exceptionnels dans le secteur de l’industrie. Résultat : plus de 40 000 références sont disponibles immédiatement. Les clients sont livrés en express sous 24 h, sans minimum de commande, de quantité, ni de facturation. 273 PARTNERS-INDUSTRIE


Position de Emile Maurin au niveau de la sous-traitance. Emile Maurin fournit à la fois les fabricants de machines et leurs sous-traitants de diverses activités : • Transformation, • Outillage, • Usinage, • Tournage, • Fraisage, • Taraudage, • Poinçonnage, • Cintrage, • Pliage ou réalisation d’ensemble mécano-soudés.

Et dans divers secteurs d’applications industriels : • Aéronautique, • Automobile, • Agro-alimentaire, • Construction navale.

Fiche Signalétique

EMILE MAURIN

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Emile Maurin “Eléments Standard Mécaniques” occupe la position de leader dans le domaine des composants normalisés pour tous les secteurs de l’Industrie. COORDONNÉES : 7, chemin de la Pierre-Blanche • Code postal : 69800 • Ville : Saint-Priest • Pays : FRANCE Tél. société : +33 (0)8 25 00 78 88 • Fax. société : +33 (0)4 72 76 22 55 SITE INTERNET : www.emile-maurin.fr • E-MAIL : esm@emile-maurin.fr CONTACTS • Directeur : M. Alain BRET-MOREL INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : Code NAF : 4674A ACTIVITÉS : L’offre est composée de gammes de produits d’une largeur et profondeur inégales ; des éléments de manœuvre, levage et centrage, des sauterelles, du matériel d’accès, des composants mécaniques et des pieds de machines, supports et roulettes conçus en divers materiaux tels que l’acier, l’inox... De haute qualité, plus de 40 000 références sont disponibles. Une équipe d’experts-conseils est au service des clients qui bénéficient d’une réactivité et d’une logistique de premier ordre. MARCHÉS CLIENTS : Fabricants de machines spéciales, tous secteurs industriels.


CONSEIL RÉGIONAL

En fonction depuis 2015 Il est également Maire de Nice et Député de la 5e circonscription des Alpes. Nuance politique : Les Républicains (LR).

Né le 1 juillet 1955 à Nice (Alpes-Maritimes).

Monsieur Christian Estrosi

Hôtel de Région, 27 place Jules Guesde, 13481 Marseille Cedex 20 Tél. : +33 (0)4 91 57 50 57 Fax : +33 (0)4 91 57 51 51 http://www.regionpaca.fr


LIPEMEC :

Professionnalisme et engagement humain Depuis 34 ans, LIPEMEC fabrique et vend des rectifieuses pour outillage et rencontre le succès et la reconnaissance du secteur industriel. Une aventure, avant tout humaine, qui perdure dans le temps grâce à l’engagement exceptionnel des salariés/associés de la SCOP. Histoire d’une renaissance hors du commun.

“Les banquiers nous donnaient un an de survie, nous sommes là depuis 34 ans.” Monsieur Blondeau est directeur de LIPEMEC depuis 2006 après 18 ans d’exercice professionnel au sein de l’entreprise. Retour sur l’histoire de Lipemec qui en dit long sur sa capacité à rebondir... “Au départ, j’ai été embauché en qualité de directeur financier de LIPEMEC. Lipemec a été créée en 1982 sous forme de SCOP par Monsieur Noché, ancien dirigeant de la société Supemec. Supemec était l’entreprise qui avait repris la société LIP bien connue pour ses brevets déposés en matière de rectifieuses. D’ailleurs, tous les lycées professionnels et techniques de France étaient équipés de machines LIP. Après le conflit social de LIP, c’est la société SUPEMEC qui a repris le flam-

beau et continué l’activité de fabrication de rectifieuses. Cependant, la conjoncture économique aura conduit au dépôt de bilan de la société qui exportait partout dans le monde et qui avait des commandes en cours. Monsieur Noché, l’ancien dirigeant, a alors eu l’idée de faire renaître l’activité sous forme de SCOP afin de maintenir le service après-vente pour les centaines de clients qui avaient fait confiance à l’entreprise, d’abord Lip, puis Supemec. C’est ainsi que l’aventure LIPEMEC est née de la volonté d’unir les hommes dans un esprit commun de maintien des engagements et de performance, d’amour de leur métier et de passion pour les machines. C’est cette philosophie qui tient debout la structure depuis 34 ans, alors que les banques ne voulaient pas miser sur Lipemec et ne lui donnaient qu’un an à vivre.”


Lipemec : “une histoire d’hommes” Depuis sa création, LIPEMEC compte 15 salariés dont 14 associés et un en voie de le devenir. Tous les salariés sont engagés humainement et financièrement. “Lipemec, c’est avant tout une histoire d’hommes”, nous confie son dirigeant. Comme toute entreprise, nous avons pu connaître des moments difficiles en 2008 avec six mois sans commande de machine parce que nos clients n’investissaient plus ! Pourtant, aucun d’entre nous n’a baissé les bras ou jeté l’éponge. Nous sommes des associés, salariés solidaires et engagés envers nos clients et envers l’entreprise. A cette époque de difficulté, nous nous sommes serrés la ceinture mais aucun d’entre nous n’a songé à partir. Je pense que si nous n’avions pas été une SCOP, la logique capitalistique l’aurait emporté. Nous, nous nous battons pour notre outil de travail mais ce n’est pas que le nôtre. Nous œuvrons pour transmettre cet outil de travail aux prochains associés de la SCOP. Tous les associés actuels ne sont pas les membres fondateurs de la SCOP et pourtant nous sommes encrés dans l’histoire de la société et dans son futur comme si nous l’avions créée. C’est plus qu’un travail, c’est notre raison d’être. Le succès de Lipemec réside dans la proximité que nous avons avec nos clients mais aussi l’interconnexion entre les membres associés et salariés.

“Nous ne sommes pas des marchands de machines mais des vendeurs de service” La distinction de Lipemec parmi la concurrence ne tient pas seulement dans sa structure juridique sur laquelle d’ailleurs son dirigeant ne veut pas forcément s’appuyer. “Quand Lipemec contracte, c’est une société comme une autre. Je ne veux pas insister sur notre façon de fonctionner et notre organisation juridique. Ceci étant, de facto, notre implication est bien différente de la concurrence. Tout d’abord, nous ne vendons pas des machines-outils pour rectifieuse mais du service. Le service après-vente est essentiel au développement au long terme de Lipemec et au maintien de son excellente réputation.

Nous fabriquons des rectifieuses adaptées aux besoins de la clientèle. Nous réagissons immédiatement en service après-vente et c’est ce qui fait toute la différence avec la concurrence asiatique qui peut être moins chère. De plus, lorsque nous dépannons des machines, nous pouvons rencontrer des situations de machines inutilisables et remplacées par du neuf. La vente de machines neuves représente 50 % du chiffre d’affaires. La réparation et remise en état, 30 % et l’export 20 %. La remise en état de machines d’occasion permet aux clients d’obtenir une économie de l’ordre de 70 % sur le prix du neuf. Nous avons donc trouvé des solutions innovantes pour nous adapter aux possibilités financières de nos clients et à leurs besoins”.

277 PARTNERS-INDUSTRIE


“Le Futur de Lipemec se tourne vers les machines à commandes numériques” La grande fierté de Monsieur Blondeau réside dans l’attachement de ses salariés à l’histoire de l’entreprise avec le maintien de ses valeurs et de ses produits phares d’une part. D’autre part, Lipemec est une entreprise comme une autre, moderne et tournée vers son avenir. Un avenir qui ne pouvait s’envisager sans l’intégration de la technologie avec la fabrication 100 % française de machines à commandes numériques. “Contrairement à la concurrence, nous n’importons pas des structures de machines sur lesquelles nous implantons des commandes numériques. Nous fabriquons tout de A à Z. Nous sommes indépendants et autonomes, nous avons nos propres bâtiments, terrains, outils, force de fabrication. Nous ne recourons pas à la sous-traitance, nous tenons nos délais, assurons le service aprèsvente partout en France et dans le monde. C’est ça la force Lipemec, être près de vous, quand vous en avez besoin” ... Une proximité qui se vérifie au quotidien et au sujet duquel Monsieur Blondeau aura plaisir à échanger lors des salons Micronora à Besançon et Green Tech, en Allemagne...

Fiche Signalétique

LIPEMEC MACHINES-OUTILS

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Fabrication de machines-outils. COORDONNÉES : 13, rue des Contrevaux • Code postal : 25290 • Ville : ORNANS • Pays : FRANCE Tél. : +33 3 81 62 40 10 • Fax : +33 3 81 57 19 49 Site Internet : www.lipemec.com • E-MAIL : lipemec@wanadoo.fr CONTACTS : PDG : M. BLONDEAU • Project Manager • M. BOURQUE. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 1 617 531 € • Nombre de salariés : 15 • % Export : 18 • Code NAF : 2841Z ACTIVITÉS : Constructeur de rectifieuses planes et cylindriques, manuelles, automatiques, et à commandes numériques CNC • Presses pneumatiques • Reconstruction et remise en état de machines-outils. CAPACITÉS DE PRODUCTION : Rectifieuses planes 200 x 100 à 800 x 400 mm • Rectifieuses cylindriques EP 250 à 600 mm • Presses pneumatiques 0.75 t à 3 t. MARCHÉS CLIENTS : Industrie du luxe • Équipements électriques • Équipementiers automobiles • Mécanique générale • Moules et outillage • Médical • Aéronautique • Armement. PAYS D’EXPORTATION : Europe : Suisse • Allemagne • Portugal • Espagne • Belgique • Grèce • Autriche • Afrique : Arabie Saoudite • Amérique du Nord : Mexique • Asie : Chine. LIPEMEC MACHINES-OUTILS est implantée à Ornans en France, à 25 km de Besançon, capitale de la Franche-Comté. Notre société, enrichie d’une expérience de plus de 50 ans, construit et commercialise des rectifieuses planes et cylindriques qui sont particulièrement adaptées pour les ateliers de prototypes, d’outillage, de montage et la fabrication en petites séries pour des pièces de formes variées, ainsi qu’une gamme de presses pneumatiques. Toutes nos machines sont usinées et assemblées dans notre usine d’Ornans sur une superficie de 3500 m².


99, impasse Adam-Smith • Bâtiment B • 34477 PEROLS CEDEX Tél. : 04 67 13 68 00 • Fax : 04 67 13 68 10 ccir@languedoc-roussillon.cci.fr • www.languedoc-roussillon.cci.fr Président : FOURCADE Bernard Directeur Général : BATOCHE Pierre-Charles

CCI.R Provence - Alpes-Côte-d’Azur 8, rue Neuve-Saint-Martin CMCI • 13222 MARSEILLE Tél. : 04 91 14 42 00 • Fax : 04 91 14 42 45 information@paca.cci.fr • www.paca.cci.fr

CCI du pays d’Arles Avenue 1re Division-de-la-France-Libre • BP 10039 • 13633 ARLES Tél. : 04 90 99 08 08 • Fax : 04 90 99 08 00 contact@arles.cci.fr • www.arles.cci.fr

Président : BRUN Maurice Directeur Général : BELLEVILLE Xavier

Président : GUILLOT Francis Directeur Général : VILLARET Luc

CCI des Alpes de Haute-Provence 60, boulevard Gassendi • 04000 DIGNE-LES-BAINS CEDEX Tél. : 04 92 30 80 80 • Fax : 04 92 32 04 73 accueil@digne.cci.fr • www.digne.cci.fr

CCI Métropolitaine Marseille-Provence Palais de la Bourse • BP 21856 • 13221 MARSEILLE Tél. : 08 10 11 31 13 webmaster@ccimp.com • www.ccimp.com

Président : PELOUX Nicole Directeur Général : RICHAUD Alban

Président : PFISTER Jacques Directeur Général : BETBEDE Jacques

CCI des Hautes-Alpes 16, rue Carnot 6 • 05001 GAP CEDEX Tél. : 04 92 56 56 05 • Fax : 04 92 56 56 56 infos@hautes-alpes.cci.fr • www.hautes-alpes.cci.fr

CCI du Var 236, bd du Maréchal-Leclerc • 83107 TOULON Tél. : 04 94 22 80 00 • Fax : 04 94 22 80 01 communication@var.cci.fr • www.var.cci.fr

Président : GORDE Eric Directeur Général : MUDRY Jean-Yves

Président : BIANCHI Jacques Directeur Général : GUEYDON Stéphane

CCI Nice-Côte-d’Azur 20, bd Carabacel • 06005 NICE CEDEX 1 Tél. : 0 800 422 222 • Fax : 04 93 13 73 99 dmcweb@cote-azur.cci.fr • www.ccinice-cote-azur.fr

CCI du Vaucluse 46, cours Jean-Jaurès • BP 70158 • 84008 AVIGNON CEDEX 1 Tél. : 04 90 14 87 00 • Fax : 04 90 82 98 34 contact@vaucluse.cci.fr • www.vaucluse.cci.fr

Président : KLEYNHOFF Bernard Directeur Général : TARDY Claude

Président : MARIANI François Directeur Général : MARIDET Michel

279 PARTNERS-INDUSTRIE


Anjou Moules Outillages :

La destinée d’un jeune chef d’entreprise. “C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme” (Renaud). Ce n’est pas l’homme qui prend le gouvernail du chef d’entreprise, c’est l’entreprise qui choisit son capitaine. Telle pourrait être la synthèse de l‘histoire de reprise d’Anjou Moules Outillages réalisée en 2015 par Monsieur Misandeau. Âgé de 28 ans, l’homme, bien que déjà expérimenté dans le management et la gestion de projets, n’avait pas imaginé être entrepreneur si tôt. Abordé par son prédécesseur - qui tenait à sa candidature plus qu’aux autres offres alléchantes posées sur la table Monsieur Misandeau se jette à l’eau. L’homme prend la mer, l’entreprise Anjou Moules Outillage continue de voguer. Cap sur une aventure Made in France...

Reprendre l’entreprise à moins de 30 ans : une épreuve de conviction Le premier challenge pour Monsieur Misandeau aura été de fédérer à ses côtés une équipe dont la moyenne d’âge tourne aux alentours de 48 ans. Arriver en fin de vingtaine, avec cinq années d’expérience en guise de bagage pour convaincre un personnel cumulant

des dizaines d’années d’expérience (quand cela ne se compte pas en vingtaine), c’est le second challenge du jeune repreneur, après celui de convaincre la banque de le suivre. Une reprise d’entreprise, c’est avant tout une affaire de conviction de soi-même et des autres. Pour Monsieur Misandeau, pas

question de s’arrêter au premier obstacle survenu. Persuadé qu’il est l’homme de la situation et que l’entreprise Anjou Moules Outillages est faite comme un gant pour lui, il se bat jusqu’au bout. “J’ai sollicité pas moins de quatre banques et au départ personne ne voulait me prêter.


J’ai alors pensé recourir à l’aide de mon entourage pour obtenir les fonds nécessaires et quand l’une des banques a vu ma détermination, elle a accepté de financer mon projet sans que je ne sois obligé de faire intervenir d’aide extérieure. Bien sûr, ce projet était un engagement fort. Ce n’est que grâce au soutien de mon épouse que j’ai pu me lancer. Nous avons misé notre maison sur ce projet, ce qui est un gage de conviction !”

L’expérience et la technicité, gages de reconnaissance professionnelle Côté problématique de gestion de personnel, le jeune homme d’affaires explique être aguerri au management d’une équipe plus âgée. “J’ai eu un bac scientifique et c’est au cours d’un salon des métiers que j’ai découvert ma passion pour la plasturgie. Je suis tombé immédiatement dans la marmite via un BTS de plasturgie en alternance. Une fois mon diplôme en poche, je pouvais poursuivre en école d’ingénieur mais j’avais une offre d’emploi trop intéressante et j’ai suivi les conseils de mes profes-

seurs de me lancer dans la vie active. Dans notre métier, ce n’est pas tant la qualification qui compte mais l’expérience. Le résultat prouve que j’ai eu raison de suivre leurs conseils. J’ai intégré une entreprise qui avait un centre d’essai pour les moules et qui faisait de l’injection. Donc j’ai une expérience complète et double, ce qui est rare dans notre métier. De plus, mon patron me faisait énormément confiance. Alors que je n’avais que 23 ans, il me confiait la gestion des projets dans leur ensemble. Je dirigeais des professionnels avec plus d’expérience terrain que moi. Cela s’est très bien passé car dans notre milieu, la confiance et le respect se gagnent par la preuve de nos capacités techniques. J’ai fait mes armes dans cette première entreprise et en ma qualité de chef de projets, j’étais le décisionnaire des achats auprès de notre fournisseur Anjou Moules Outillages. C’est ainsi que mon prédécesseur m’a choisi pour postuler à la reprise de son entreprise fami-

liale. Il a choisi de privilégier ma candidature parmi d’autres, plus alléchantes, car je pense que nous avions la même vision du travail et philosophie d’entreprise.”

Un développement de l’entreprise moderne alliant le respect des valeurs anciennes La philosophie de l’entreprise s’inscrit dans une démarche de développement au long terme d’Anjou Moules Outillages. A la question d’une éventuelle délocalisation pour maîtriser les coûts face à une concurrence croissante venant de Chine ou de pays européens low cost, Monsieur Misandeau répond en s’exclamant : “Certainement pas ! Je me battrai jusqu’au bout pour le made in France. Dès mon arrivée, j’ai investi dans une machine sur 5 ans. Je vais encore faire des investissements en décembre (machine à soudure laser) et dans le futur proche. La réponse à la concurrence n’est pas de baisser les prix mais de faire toujours mieux et avec de meilleurs délais. D’ailleurs, je suis aussi en train de travailler sur la mise en place d’un logiciel de gestion des temps. Je conserve les valeurs de mon prédécesseur par conviction et engagement comme lui. Il m’a choisi pour cette différence par rapport aux autres.

281 PARTNERS-INDUSTRIE


Nous avons un rapport saint à l’argent et l’entreprise se porte bien grâce à une bonne maîtrise des dépenses et la confiance de la clientèle. Avant la reprise, Anjou Moules Outillages, a dû s’adapter à la crise de 2008 et au lieu de fabriquer principalement des moules neufs, elle s’est positionnée sur un marché porteur qui était la réparation des moules. Cela demande énormément de précision. Notre savoir-faire est notre réelle valeur ajoutée. Pas question d’aller s’exporter ! Tout se passe ici, dans nos locaux avec nos mains, nos cœurs à l’ouvrage et nos têtes à penser. Nous sommes une équipe soudée et volontaire qui n’a pas peur de relever les manches quand il y a du pain sur la planche.

Fiche Signalétique

Nous le faisons sans compter les heures parce que nous aimons ce que nous faisons et que nous respectons notre parole ainsi que nos engagements envers nos clients. De plus, la concurrence ne nous fait par peur car nous avons aussi diversifié l’activité en faisant de la mécanique de précision et adressons de très larges marchés. Je pense qu’il y a suffisamment à faire en France car nous sommes des professionnels de qualité et que nous croyons en notre valeur ajoutée”... Une poursuite de l’œuvre entreprise chez Anjou Moules Outillages avec les mêmes valeurs, le même respect de l’humain, de l’activité et du made in France que son prédécesseur. Une recette qui porte ses fruits depuis plus de 17 ans !

Anjou Moules Outillages

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Etude et réalisation de moules techniques pour l’injection plastique. COORDONNÉES : 10 rue des peupliers • Code postal : 49125 • Ville : Tiercé • Pays : FRANCE Tél. société (siège) : +33 2 41 42 40 42 Site Internet : www.anjou-moules-outillages.com • E-MAIL : contact.amo49@orange.fr CONTACTS : PDG : M. MISANDEAU. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : Code NAF : 2562 B ACTIVITÉS : Étude et réalisation de moules techniques pour l’injection plastique • Surmoulages d’inserts • Bi-injection • Modifications, réparations et mise au point de moules et outillages de précision • Réalisation de pièces à façon, pièces unitaires et petites séries. CAPACITÉS DE PRODUCTION : L’atelier est équipé de 2 centres d’usinage 3 axes CN (à commande numérique), d’une électroérosion CN, d’une électroérosion fil CN, d’une perceuse rapide par électroérosion, de 2 rectifieuses planes, d’une rectifieuse cylindrique, et de plusieurs machines traditionnelles (fraiseuses, perceuses, tours, radiales, etc.). Nous sommes équipés de moyens informatiques pour l’organisation et la comptabilité (Pack Office, Wincompta, Adventi Paie), d’un logiciel de DAO en bureau d’étude (SolidWorks), de logiciels de CFAO (Conception et Fabrication Assistée par Ordinateur) en atelier (Goelan, Mastercam Topsolid’cam). MARCHÉS CLIENTS : La clientèle d’AMO est principalement concentrée dans la région des Pays de la Loire. Tous sont fidèles depuis de nombreuses années, voir depuis la création de l’entreprise. Notre clientèle présente l’avantage de couvrir des secteurs d’activités variés : Automobile • Cosmétique • Horlogerie • Nautisme • Médical • Bâtiment • Aéronautique – permettant de pallier les baisses d’activité passagères de certains secteurs. Les travaux sur moules d’injection représentent 80 % du CA d’AMO (partagés équitablement entre la réalisation de moules neufs, et les opérations de modification et de maintenance pour le compte d’entreprises de production). Le reste du chiffre d’affaire porte sur la production de pièces de mécanique de précision destinées à divers usages industriels tels outils de découpe, machines spéciales.


CONSEIL RÉGIONAL

En fonction depuis le 2015. Il est également Député de la 1re circonscription de la Haute-Loire. Nuance politique : Les Républicains (LR)

Né le 12 avril 1975 à Lyon (Rhône).

Monsieur Laurent Wauquiez

Auvergne : Hôtel de Région, 59 Boulevard Léon-Jouhaux, 63050 Clermont-Ferrand Cedex 2 Tél. : 04 73 31 85 85 Fax : 04 26 73 40 00 http://www.auvergne.fr

Rhône-Alpes : Hôtel de Région, 1, esplanade François-Mitterrand, 69269 Lyon cedex 02 Tél. : 04 26 73 40 00 http://www.rhonealpes.fr


DF Détection 100 % de satisfaction Entretien avec Monsieur Didier Fintrini, gérant et fondateur.

Créée en 2010, la société DF Détection apporte des solutions efficaces et écologiques à la problématique de détection des réseaux et canalisations enterrées. Elle a développé un véritable savoir-faire notamment en termes de diagnostic pour la plus grande satisfaction de sa clientèle en croissance constante.


ECHOS-INDUSTRIE : Monsieur Fintrini, en 2010, votre

activité n’était pas répandue, comment avez-vous eu l’idée de cette création d’entreprise ?

Cédric Fintrini : Après avoir eu mon BTS dans le domaine des espaces verts, j’ai travaillé dans la construction de stades de sport (conception des pelouses). A cette occasion, j’ai connu l’existence d’un matériel spécial qui réalisait l’échographie des sols et j’ai trouvé cette technologie très intéressante. De plus, j’ai eu la chance de travailler dans le bureau de contrôle ce qui m’a permis de développer des savoir-faire spéciaux en termes de procédures à mettre en place pour travailler qualitativement. J’ai donc décidé d’investir en fonds propres et ai également recouru à un petit emprunt pour garantir le maintien d’une trésorerie. ECHOS-INDUSTRIE : Avez-vous rencontré des obsta-

cles au développement de votre entreprise ?

Cédric Fintrini : Franchement pas vraiment. Quand je suis arrivé sur ce secteur de marché, l’activité était très peu connue. Aussi, dès que je proposais mes solutions, j’avais une écoute attentive des clients. Puis, en 2012, une réglementation est sortie et cela a davantage favorisé le recours à nos services. En fait, si difficulté il y a pu avoir, elle se situe plus au niveau des délais de paiement dont certains clients peuvent parfois abuser. Je me suis retrouvé à une période avec un encours de 50 %. J’ai passé ce cap - qui aurait pu mettre en péril l’entreprise- grâce à mon sens de l’anticipation et la préservation d’une trésorerie suffisante. Depuis la création de DF Détection, nos procédures sont bien rodées et le chiffre d’affaires n’a de cesse d’évoluer à la hausse.

Nous répondons à de beaux appels d’offre et avons ainsi une clientèle aussi diversifiée que prestigieuse, telles la SNCF, des gendarmeries, de grandes administrations, les conseils généraux, des mairies, l’école HEC, les grands groupes de chimie, tels Du Pont de Nemours... Comme vous pouvez le constater, avec un tel profil de clientèle nous n’avons pas le droit à l’erreur. Ceci étant précisé, notre clientèle ne se situe pas majoritairement dans le secteur public. Nous attachons autant de soin et d’investissement à notre clientèle venue du secteur privé. Ce qui compte pour nous, c’est le résultat apporté au client. Quel que soit le volume de travail à apporter, nous faisons tout ce qu’il faut pour trouver une solution, sans aucun surcoût pour le client qui est tarifé selon un forfait. ECHOS-INDUSTRIE : Justement, quelle est votre mis-

sion en règle générale ?

Cédric Fintrini : Trouver ce qui ne fonctionne pas chez le client, apporter un diagnostic. En fait, nous avons commencé avec une première activité de base qui est la détection des réseaux et canalisations avec des moyens non destructifs. Puis, nous nous sommes vites rendus compte qu’il fallait apporter plus au client pour répondre à ses problématiques terrain. Quand un client fait appel à DF Détection, par exemple, cela peut être parce qu’il soupçonne avoir une fuite d’eau.

ECHOS-INDUSTRIE : Qui sont vos clients et qu’attendent-ils de vous ?

Cédric Fintrini : La perfection tout simplement... et sans aucune prétention c’est ce que nous leur offrons grâce à notre savoir-faire unique. Les clients de DF Détection se situent tant dans le secteur privé que public.

285 PARTNERS-INDUSTRIE


Notre mission va consister à faire du diagnostic sans passer par des moyens destructifs. Dans un premier temps, nous n’allons pas chercher immédiatement la fuite avec notre technologie. Tout le travail initial (et il représente un volume horaire important) va consister à analyser la problématique terrain du client pour vérifier si la surconsommation ne vient pas d’ailleurs. S’il semble réaliste d’envisager qu’il s’agit bien d’une fuite, alors nous devons la localiser sans creuser, en préservant l’environnement. Pour se faire, nous recourons à diverses technologies telles l’échographie de terrain, l’électromagnétisme, la thermographie, l’acoustique. Il nous arrive souvent de trouver l’origine d’une fuite là où des confrères ont échoué. Le recours à nos services bénéfice donc d’un véritable retour sur investissement pour le client. ECHOS-INDUSTRIE : Comment expliquez-vous votre

capacité à faire des diagnostics fiables à 100 % ?

Cédric Fintrini : Tout simplement grâce aux procédures spéciales mises en place pour arriver à une parfaite connaissance de l’utilisation de la technologie dont nous disposons. Je pense que c’est le savoir-faire que j’ai développé en bureau de contrôle qui nous positionne en tant que leader du diagnostic. Mais le mieux serait encore que nos futurs clients viennent échanger techniquement avec nous à ce sujet, au cours des divers salons auxquels nous participons tels que le SEPEM, Industrie...

Fiche Signalétique

DF DÉTECTION

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Localisation non destructive de réseaux enterrés • Diagnostic de canalisations souterraines. COORDONNÉES : 14, rue Louis-Leborgne • Code postal : 60200 • Ville : Compiègne • Pays : FRANCE • Tél. société : +33 6 03 07 41 62 Site Internet : www.dfdetection.com • E-MAIL : contact@dfdetection.com CONTACTS : PDG : M. Fintrini. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 192 000 € • Code NAF : 7120B ACTIVITÉS : Localisation non destructive de réseaux enterrés • Diagnostic de canalisations souterraines • Cartographie • Géoréférencement • Recherche de fuites. CAPACITÉS DE PRODUCTION : 100 % de problématiques résolues en bientôt 6 ans, dans le domaine industriel et des grand gestionnaires de parc immobilier. MARCHÉS CLIENTS : Industriels • BASF • DOW CHEMICAL • DUPONT DE NEMOURS • UNILEVER • Gestionnaires de parc immobilier • Collectivités locales et territoriales • Conseils généraux et régionaux • Grandes institutions : SNCF • Gendarmerie. Créée en 2010, la société DF Détection, spécialisée dans la localisation non destructive des réseaux souterrains, a acquis une très forte notoriété, notamment dans le domaine du diagnostic des canalisations souterraines. En effet, bon nombre de clients, suite à des interventions infructueuses de professionnels, restaient avec des problématiques sur leurs canalisations souterraines. Fort de ses capacités acquises lors de ses expériences professionnelles, Didier Fintrini a su développer des procédures de travail assurant un sans-faute à ce jour au niveau de la recherche d’anomalies sur les réseaux enterrés.


Aéroport Clermont-Ferrand/Auvergne • BP 25 • 63510 AULNAT Tél : 04 73 60 46 46 • Fax : 04 73 90 89 22 accueil@auvergne.cci.fr • www.auvergne.cci.fr Président : SCHOUMACHER Bernard Directeur Général : Janot Guy-françois

CCI.de Montluçon-Gannat-Portes d’Auvergne 15, bd Carnot • BP 3248 • 03106 MONTLUCON Tél. : 04 70 02 50 00 • Fax : 04 70 02 50 59 E-Mail : direction@cci-montlucon.com www.cci-montlucon.com Président : Lhospitalier Jean-pierre Directeur Général : DELMAS Gilles CCI de Moulins-Vichy 17, cours Jean-Jaurès • BP 1729 • 03017 MOULINS Tél. : 04 70 35 40 00 • Fax : 04 70 35 40 99 E-Mail : infocom@moulins-vichy.cci.fr www.moulins-vichy.cci.fr Président : CHAVAROCHETTE Jean-Michel Directeur Général : SEGRÉTAIN Alain

CCI de la Haute-Loire 16, boulevard Bertrand • BP 30127 • 43004 LE PUY-EN-VELAY Tél. : 04 71 09 90 00 • Fax : 04 71 02 77 58 E-Mail : communication@hauteloire.cci.fr www.hauteloire.cci.fr Président : DUPLAIN Jocelyne Directeur Général : FRANCOIS Bruno CCI du Puy-de Dôme 148, boulevard Lavoisier 63037 CLERMONT-FERRAND Tél. : 04 73 43 43 43 • Fax : 04 73 43 43 42 E-Mail : contact@puy-de-dome.cci.fr www.puy-de-dome.cci.fr Président : FARTARIA Isidore Directeur Général : NORMANDON Alain

CCI du Cantal 44, bd du Pont-Rouge 15013 AURILLAC Tél. : 04 71 45 40 41 • Fax : 04 71 48 48 12 E-Mail : cdouhet@cantal.cci.fr Web : www.cantal.cci.fr Président : BOUNIOL Bernard Directeur Général : DOUHET Christophe

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Sn Samat, Filiale Du Groupe Hpo : L’acteur incontournable de la pièce technique. SN SAMAT, (Savoisienne de MATriçage), entreprise familiale située dans la Vallée de l’Arve apporte à ses clients depuis plus de 30 ans un savoir-faire dans le décolletage, l’usinage et la frappe à froid. Partie intégrante du groupe H.P.O1 depuis 20 ans, la filiale savoyarde d’une quarantaine de salariés investit tant dans l’humain que dans les nouvelles technologies, ce qui fait d’elle un acteur incontournable de la pièce technique. 1

www.hpo.fr

Une activité principalement dédiée au monde automobile Le Groupe H.P.O est spécialisé dans le décolletage, l’usinage et la frappe à froid. Autrefois, la frappe à froid consistait en la fabrication de visserie et d’écrous. Depuis, l’activité de l’entreprise a évolué et cette dernière s’est spécialisée dans la réalisation de pièces techniques en frappe à froid, notamment sur des aciers inoxydables. L’entreprise assure, par ailleurs la finition des pièces en usinage grâce à l’apport technique des autres sociétés du groupe qui sont au nombre de trois (deux situées dans la Vallée de l’Arve et la troisième en Hongrie).


De l’ordre de 10 % chaque année, les investissements réalisés par l’entreprise en recherche et développement auront payé puisque le développement de nouveaux produits lui auront fait remporter d’autres marchés : “Nous avons récemment gagné des parts de marché chez nos clients sur des produits techniques nous permettant de continuer d’investir dans le matériel et les nouvelles technologies et d’entrevoir une croissance importante à venir de l’ordre de 30 % d’ici trois ans.”

Une entreprise qui capitalise sur l’humain et l’innovation

Grâce à sa performance et son hyper créativité, l’entreprise a su se positionner comme un partenaire de choix avec les équipementiers de rang 1 dans l’automobile avec qui elle travaille. Ainsi, la production automobile représente 95 % du chiffre d’affaires, étant précisé que la politique à l’export menée par le groupe favorise une expansion exponentielle et limite les risques d’une activité concentrée sur un domaine d’activité. “Le fait d’être hyper spécialisé dans le domaine de l’automobile et d’adresser principalement ce marché n’est pas un facteur de risque pour la société, bien au contraire. En effet, si un marché local perd de vitesse nous pouvons réajuster notre action commerciale grâce aux autres marchés mondiaux. L’export représente 60 % du chiffre d’affaires de l’entreprise qui s’en est toujours très bien sortie même en temps de crise” nous confie Monsieur Laurent Perret, directeur de la filiale. Et pour cause, la croissance de S.N SAMAT n’a jamais cessé.

La réussite ne se fait pas seule. Elle se construit, jour après jour, grâce aux décisions stratégiques prises pour faire avancer l’entreprise. S.N SAMAT œuvre pour une gestion financière optimale avec la réduction des risques clients et un investissement constant. “Nous avons toujours été attentifs au marché et à la situation de nos interlocuteurs car nous devons les accompagner dans leurs besoins. De fait, l’entreprise investit tous les ans 5 % de son chiffre d’affaires en recherche et développement, ce qui nous vaut aussi d’être éligible au crédit d’impôt recherche. D’autre part, nous attachons beaucoup d’importance à la transmission du savoir et avons un personnel mixte en tranche d’âge. Ainsi, la moyenne d’âge est de 37 ans, cela permet aux anciens de partager leur savoir et d’asseoir la compétence de l’entreprise. Les jeunes apportent leurs regards neufs et différents sur la profession. C’est une alliance payante. D’autre part, nous faisons notre maximum pour que les gens se sentent bien et qu’il n’y ait quasiment pas de turnover. Nous investissons environ 5 % du montant de notre masse salariale dans la formation.”

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Une politique qualité au cœur du développement La formation terrain, l’emphase particulière portée sur la recherche et le développement outre les investissements réalisés pour apporter à l’entreprise les meilleures technologies font de S.N SAMAT une entreprise toujours en avance sur son temps et en expansion. Actuellement, l’entreprise procède à l’extension de son siège social situé à Marnaz sur 6800 m2 de surface. Les leitmotiv et fil conducteur de son action sont la volonté d’offrir le meilleur au client. Une politique qualité reconnue par les certifications déjà acquises telles la norme ISO TS 16949 et le référentiel VDA 6.3, outre la norme ISO 9001 acquise il y a déjà 25 ans.

Fiche Signalétique

Actuellement, l’entreprise œuvre activement à l’acquisition de la norme ISO 14001 qui correspond à une démarche environnementale forte. Le groupe H.P.O compte 160 personnes. Une success story due à une veille technologique constante, le recours aux nouvelles technologies, l’internationalisation et l’engagement de l’entreprise de réaliser des productions spécifiques de haute qualité…

S.N SAMAT (Savoisienne de Matriçage)

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Frappe à froid. COORDONNÉES : 1429, route de Bidaille - Z.I • Code postal : 74930 • Ville : Scientrier • Pays : FRANCE Tél. société : +33 4.50.25.53.39 • Fax : +33.4.50.25.57.52 Site Internet : www.hpo.fr • E-MAIL : e.richaud@hpo-samat.com CONTACTS : PDG : M. PERRET Laurent • Industrial Manager : M. LEIGNEL Jean-Jacques. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : Export : 60 % • Nombre de salariés : 30 • Code NAF : 2550A ACTIVITÉS : Frappe à Froid • Usinage • Roulage • Techniques de moyennes et grandes séries. CAPACITÉS DE PRODUCTION : Grande série • Moyenne série • Prototype. MARCHÉS CLIENTS : Automobile • Connectique (aéronautique, spatial, téléphonie…) • Loisirs • Construction matériel agricole. PAYS OU ZONES D’EXPORTATION • Europe • Amérique du Nord • Asie. UNITÉ DE PRODUCTION À L’ÉTRANGER • Unité de production à Jaszberény, Hongrie.


32, quai Perrache • 69286 LYON Tél. : 04 72 11 43 43 • Fax : 04 72 11 43 62

ccir@rhone-alpes.cci.fr • www.rhone-alpes.cci.fr Président : MAUDUY Jean-Paul Directeur Général : ACHARD BRUNO

CCI de l’Ain 1, rue Joseph-Bernier • 01002 BOURG-EN-BRESSE Tél. : 04 74 32 13 00 • cci@ain.cci.fr • www.ain.cci.fr Président : BAILLY Jean-Marc Directeur Général : ACHARD Jean-Pierre CCI de l’Ardèche 24, chemin La Temple • 07205 AUBENAS Tél. : 04 75 88 07 07 • Fax : 04 75 33 07 07 accueil@ardeche.cci.fr • www.ardeche.cci.fr Président : POULET Jean Paul Directeur Général : TALON Laurent CCI de la Drôme 52-74, rue Barthélemy-de-Laffemas • 26010 VALENCE Tél. : 04 75 75 70 00 • Fax : 04 75 43 72 03 ccidirect@drome.cci.fr • www.drome.cci.fr Président : ROQUES Joel Directeur Général : Fonte Alain CCI Nord-Isère 2, place Saint-Pierre • BP 209 • 38201 VIENNE Tél. : 04 74 31 44 00 • Fax : 04 74 31 44 01 infos@nord-isere.cci.fr • www.ccinordisere.fr Président : PARAIRE Daniel Directeur Général : NOVOTNY Virginie CCI de Grenoble 1, place André Malraux • 38016 GRENOBLE 1 Tél. : 04 76 28 28 28 • Fax : 04 76 28 27 47 ccig@grenoble.cci.fr • www.grenoble.cci.fr Président : Vaylet Jean Directeur Général : Aubert Bernard CCI de Roanne-Loire-Nord 4, rue Marengo • 42334 ROANNE CEDEX Tél. : 04 77 44 54 64 • Fax : 04 77 72 17 17 cci@roanne.cci.fr • www.roanne.cci.fr Président : DEVERNOIS Jean-Bernard Directeur Général : DERINCK Michel

CCI de Saint-Étienne-Montbrison 57, cours Fauriel • 42024 SAINT-ETIENNE Tél. : 04 77 43 04 00 • Fax : 04 77 43 04 01 cci@saint-etienne.cci.fr • www.saint-etienne.cci.fr Président : MOUNIER André Directeur Général : HURDEBOURCQ Philippe CCI Lyon-Métropole Place de la Bourse • 69289 LYON Tél. : 04 72 40 58 58 • Fax : 04 72 40 82 13 infos@lyon-metropole.cci.fr • www.lyon-metropole.cci.fr Président : IMBERTON Emmanuel Directeur Général : Pelletier Xavier CCI Beaujolais 317, bd Gambetta • 69654 VILLEFRANCHE-SUR-SAONE Tél. : 04 74 62 73 00 • Fax : 04 74 65 31 79 cci@villefranche.cci.fr • www.beaujolais-cci.com Président : COMTE Noël Directeur Général : PONCIN Bernard CCI de la Savoie 5, rue Salteur • 73024 CHAMBERY Tél. : 04 57 73 73 73 • Fax : 04 79 33 56 84 info@savoie.cci.fr • www.savoie.cci.fr Président : CHEVALIER René Directeur Général : Chabroud Catherine CCI de la Haute-Savoie 5, rue du 27e-BCA • 74000 ANNECY CDEX Tél. : 04 50 33 72 00 • Fax : 04 50 33 72 36 webmaster@haute-savoie.cci.fr www.haute-savoie.cci.fr Président : METRAL Guy Directeur Général : PATUREL Laurence


Un groupe en mouvement dans un monde industriel qui bouge Entretien avec Monsieur Stephan Cayet, dirigeant et actionnaire.

Le groupe VIP représente 115 salariés, 3 filiales et surtout une action dans trois cœurs de métiers : l’usinage, les machines spéciales (robotique, machines automatisées) et la chaudronnerie. Cumulant des décennies d’expérience, le Groupe VIP entame un virage opérationnel décisif et porteur de croissance. Stephan Cayet, le Groupe VIP est reconnu sur le marché industriel comme étant un interlocuteur de qualité dans trois cœurs de métiers, comment cela se concrétise –t-il ?

ECHOS-INDUSTRIE :

STEPHAN CAYET : Notre force de proposition est effectivement pluridisciplinaire et pour donner tout le sens et la valeur ajoutée à cette offre, nous avons décidé d’opérer certains changements structurels. Le groupe était constitué de diverses sociétés qui avaient été rachetées de façon indépendante. A l’origine, mon père, à l’aube de la retraite, a décidé de se porter acquéreur de diverses entreprises. Cette acquisition s’est faite dans un esprit d’entreprise familiale. Il y a 3 actionnaires : une famille majoritaire, une seconde famille minoritaire et un troisième groupe d’actionnaires minoritaires qui sont les cadres et dirigeants salariés des sociétés reprises. L’idée était de fédérer les ressources humaines autour du projet de continuité des entreprises rachetées. Ces dernières avaient chacune leur spécialité, leur culture et leur potentiel. Le problème de l’organisation initiale était l’inertie et la lourdeur attachée à une activité industrielle, opérée par diverses sociétés sans réel lien entre elles. Il a fallu changer tout cela. J’ai participé au rachat de ces structures avec mon père en 1998. Ce dernier a occupé sa retraite pendant près de 10 ans en gérant les sociétés.

Puis en 2008 alors que j’étais salarié d’une grande entreprise, j’ai décidé de m’investir plus personnellement dans les sociétés dans lesquelles j’étais actionnaire. J’ai fait une sorte d’audit de la situation et me suis rendu compte qu’il y avait une nécessité de restructuration. ECHOS-INDUSTRIE : Comment avez-vous procédé à

cette restructuration ?

STEPHAN CAYET : Nous étions arrivés à la croisée des chemins d’une société constituée de diverses sociétés artisanales entrées dans le monde industriel sans en avoir l’organisation.


Nous ne pouvions plus travailler avec ce schéma. J’ai donc proposé de différencier les métiers et de regrouper les activités des entreprises par cœur de métier. Par conséquent, aujourd’hui le groupe est constitué d’une société holding avec les cadres qui assurent des fonctions administratives et financières, le commerce, les ressources humaines, la stratégie. La holding possède les terrains et bâtiments utiles aux filiales qui assurent les activités industrielles et com-

merciales du groupe. Entre 2012 et 2016, nous avons ainsi procédé à la réorganisation totale des métiers en recentrant chaque filiale sur un cœur de métier. Ainsi, la société S.A.F.T est-elle spécialisée en usinage, alésage,fraisage, tournage ; la société S.M.I.T est-elle spécialisée dans les machines spéciales, la robotique, l’automatique, et la société CELDRAN œuvre-t-elle dans le domaine de la chaudronnerie, la mécano-soudure. Comme vous le voyez, notre offre

est complète et complémentaire. C’était le cas auparavant mais depuis la restructuration, c’est plus visible et aussi réorganisé de telle sorte à être plus performant. ECHOS-INDUSTRIE : Vous

évoquez une restructuration nécessaire pour une amélioration des performances de l’entreprise, qu’est ce qui n’allait pas selon vous auparavant, mis à part l’aspect organisationnel ? STEPHAN CAYET : Le développement d’une entreprise repose sur sa

capacité de bouger, d’innover, d’aller de l’avant, de se réinventer jour après jour. Or, le problème en France, c’est que tout le monde parle de changement mais personne ne veut l’initier. Chacun se bat pour ses “avantages acquis”. Rapporté à l’univers de l’entreprise c’est la même chose. Une entreprise qui ne bouge pas et qui stagne est morte. Sans changement, l’entreprise est vouée à péricliter, surtout dans le domaine industriel. Comme vous le savez, c’est un secteur qui peut être lourdement impacté par les crises. Les crises ne préviennent pas mais arrivent. Certes, il peut y avoir des signes avant-coureurs qui, une fois analysés, montrent qu’on aurait pu l’anticiper mais ce n’est pas si évident. Certains savent voir les éléments d’alerte, d’autres prennent la crise de plein fouet. Le facteur positif des crises c’est qu’au final, seuls les meilleurs restent et surtout ils en ressortent renforcés. Le Groupe VIP doit anticiper les prochaines crises et se battre contre l’inertie, l’immobilisme. C’est la seule façon d’envisager son avenir à plus long terme. ECHOS-INDUSTRIE : Comment voyez-vous votre dé-

veloppement à court et moyen terme ?

STEPHAN CAYET : L’entreprise, est un objet dans la cité. Elle est très fortement taxée pour faire face au chômage. Ces dernières années, nos marges ont été particulièrement impactées, je dirais même divisées par deux. Je travaille donc actuellement au rétablissement de ces marges pour maintenir la capacité d’investissement de l’entreprise qui est essentielle. Par ailleurs, j’agis également sur la force commerciale de l’entreprise. La diversification des marchés est essentielle.


Pour l’heure, nous travaillons à l’élargissement du portefeuille de clientèle dans des secteurs où nous ne sommes pas encore présents tels l’agroalimentaire, le cosmétique, la pharmaceutique. Nous savons que nous avons des réponses de qualité à apporter à ces secteurs. Notre cible de clientèle n’est pas déterminée en fonction de la taille de l’entreprise. Nous fonctionnons par besoin. Ainsi, nous pouvons avoir des PME comme de grands groupes multinationaux dans notre clientèle. Ils reçoivent le même service de qualité, de proximité et d’innovation. D’ailleurs c’est aussi ce qui nous différencie par rapport à la concurrence. Nous sommes des pre-

Fiche Signalétique

neurs de risque. Nous innovons et faisons du sur mesure là où d’autres préfèrent travailler dans du standard pour diminuer les risques. Notre force d’innovation pousse l’entreprise à aller de l’avant. Enfin, dans cette logique de développement, la qualité sera encore et toujours notre facteur essentiel de différenciation. Nous sommes ainsi certifiés ISO 9001 depuis longtemps et travaillons pour 2018 à étendre ce certificat à la totalité du Groupe, en prélude à d’autres actions en ce sens. VIP-Groupe Meca sera présent au Salon du Midest comme depuis plusieurs années…

VIP - GROUPE MECA ACTIVITÉ PRINCIPALE : Usinage • Machines spéciales • Chaudronnerie. COORDONNÉES : 8, boulevard du 32e R.I • Code postal : 02700 • Ville : Tergnier • Pays : BELGIQUE • Tél. : +33 3 60 42 80 24

SITE INTERNET : www.vip-groupe.eu • E-MAIL : vip@vip-groupe.eu CONTACTS : PDG : M. Stéphan Cayet • Project Manager : Mme Véronique Brillon • Project Manager : M. Francis Coulot. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 13 M€ • Nombre de salariés : 105 • % Export : 20 • Code NAF : 2562B ACTIVITÉS : • Usinage de précision du prototype à la série, toutes tailles jusqu’à 12 m et 40 tonnes • Conception, réalisation, montage et maintenance de machines spéciales • Chaudronnerie, mécano-soudure, oxycoupage. CAPACITÉ DE PRODUCTION : Centres d’usinage CN 5 axes de 750 x 600 x 520 • Aléseuse CN 5 axes 1 1400 x 2 500 x 1700 mm • Tours CN 3 axes jusqu’à 6 m entre pointes • Tour vertical de diamètre 1 250 mm • Découpe-fil par électro-érosion • Contrôle tridimensionnel par table fixe et bras FARO mobile • Imprimante 3D plastique multi-matières, de capacité 550 x 393 x 300 mm • Table d’oxycoupage de capacité 12 x 3 m • Levage jusqu’à 40 tonnes. MARCHÉS CLIENTS : Automobile • Agro-alimentaire • Aéronautique • Ferroviaire • Travaux publics • Verre. PAYS OU ZONES D’EXPORTATION : Europe : Belgique • Suisse • Royaume-Uni • Pologne • Slovaquie • Amérique du Nord : États-Unis • Asie : Corée • Chine. VIP - Groupe Méca et ses trois filiales offrent des prestations complémentaires de l’industrie métallurgique : SMIT est spécialiste de la machine spéciale depuis la conception jusqu’au montage sur site partout dans le monde. Elle dispose pour cela d’un bureau d’études de 15 personnes (concepteurs, mécaniciens, automaticiens, roboticiens) et d’une équipe de monteurs. Elle gère également les opérations de revamping sur des équipements anciens ou devant être modifiés et assure aussi la maintenance de tous équipements de production. Elle dispose également d’une imprimante 3D permettant d’effectuer ses propres prototypes en matières plastiques et propose également ce service à ses clients. SAFT est spécialisé dans l’usinage de précision. Avec un parc de plus de 30 machines elle prend en charge la réalisation de pièces sur plan des plus complexes grâce à ses centres d’usinage et sa machine de découpe fil à électroérosion jusqu’au plus grandes grâce à son aléseuse et à ses tours de grande dimensions. Elle traite tous les types d’alliages métalliques, ferreux ou non, et usine également les matières plastiques. Celdran est spécialisé en chaudronnerie et mécanosoudure. Elle assure la fabrication sur plan de châssis et bâtis pour l’industrie et est devenue un maillon clé de la chaîne de sous-traitance des entreprises de forage et fondation, réalisant la fabrication, la modernisation, la réparation et la maintenance des outillages très spécifiques de ces industries. Elle exploite également une table d’oxycoupage pour ses besoins internes mais également pour ses clients extérieurs.



PLAST& METAL :

La singularité d’une offre complète alliant la plasturgie à la métallurgie.

David LOBEL et Jérôme LOBEL.

Dans la famille Lobel, la passion pour l’industrie se transmet de génération en génération. L’entreprise Lobel, créée en 1952, a su traverser le temps en conservant ses valeurs fondamentales tout en sachant s’adapter. Adaptation et croissance sont en effet les maîtres mots de l’entreprise qui s’est constitué en groupe avec le rachat de deux sociétés complémentaires : Artois Plastiques et Deregnaucourt. Cela a permis la création d’une marque : Plast&métal. Plast&métal affiche, dans sa terminologie même, la singularité de l’offre Lobel : apporter de la performance aux demandes des clients que ce soit en plasturgie ou dans le domaine de la mécanique de précision. Explications de Monsieur Jérôme Lobel, codirigeant et associé.


UNE RÉPONSE À TOUS LES BESOINS EN PLASTURGIE ET MÉCANIQUE “L’entreprise Lobel s’est développée au fil du temps pour suivre son évolution et sa croissance naturelle. Historiquement, notre métier est celui de la mécanique de précision. Lobel Mécanique de précision intervenait initialement uniquement sur tous types de métaux, dans la mécanique de précision jusqu’à plus ou moins deux microns, pour des pièces de petites dimensions unitaires complexes et précises, pièces traitées, rectifiées, ou pièces avec traitement de surface. Avec le rachat de la société Deregnaucourt, l’offre de service s’est complétée. Nous sommes désormais capables d’intervenir dans la mécanique générale pour tous métaux et pièces de moyennes et grandes dimensions, pièces et ensembles mécanosoudés. Nous réalisons du soudage de bâtis ; faisons de la réparation de tous types de pièces mécaniques en dépannage et en retrofit. Pour éviter toute rupture de production à notre clientèle, nous pouvons être amenés à intervenir pour une réparation sur site, ou de réaliser des pièces de dépannage sur la base de plans envoyés par fichier électronique. La pièce est alors réalisée et envoyée dans la journée, de façon à ce que le client puisse reprendre sa production dans les meilleurs délais. L’offre complète proposée et notre réactivité, font notre différence, ce qui permet une clientèle de grands groupes dans divers secteurs de nous faire confiance. La création du groupe et la proposition d’une offre de services complète a permis de diversifier les secteurs d’activités avec notamment l’intégration des secteurs du nucléaire et de l’agro-alimentaire. Enfin, Artois Plastiques nous permet de nous positionner sur une activité de plasturgie avec un savoir-faire acquis de longue date. Nous réalisons tous types de pièces mécaniques en matière plastique et composite ainsi qu’en polyuréthane. Nous sommes spécialistes en usinage de pièces en matière certifiée Food Grade et/ou en matière détectable pour l’agro-alimentaire. Un des atouts d’Artois Plastiques est aussi d’avoir un bureau d’études pour être force de conseil technique et de préconisation d’un matériau plastique, ce qui est exceptionnel en France. Toute cette offre regroupée sous une même marque : Plast&Métal.”

QUALITÉ ET RÉACTIVITÉ : FERS DE LANCE DU DÉVELOPPEMENT Après plus de 70 ans d’expérience, trois générations à la tête de l’entreprise et un transfert de savoir-faire inscrit dans l’ADN des repreneurs de Lobel mécanique de précision, l’entreprise familiale a parcouru du chemin. Elle représente un chiffre d’affaires d’environ 10 millions d’euros grâce au travail engagé de 100 salariés investis sous un mode participatif. “Aucune décision n’est prise par la Direction et imposée aux salariés. Les cadres sont associés à celle-ci et toutes les semaines nous avons de réunions interservices.” nous précise Monsieur Jérôme Lobel. L’entreprise a la double certification ISO 9001 et 14001. Selon lui, la seule façon de perdurer dans le temps est d’être toujours meilleur, précis et rigoureux. Sa recette : l’alliance.

297 PARTNERS-INDUSTRIE


L’alliance du métal et de la plasturgie, l’alliance de la Direction avec les salariés, l’alliance de l’humain avec la technologie. Les investissements pour le groupe sont vecteurs de croissance. “Nous sommes équipés d’une GPAO performante (Clipper) et investissons régulièrement dans des machines toujours plus performantes. Aujourd’hui le groupe possède pas moins de 130 machines. Nous sommes structurés, organisés et encadrés juridiquement pour offrir la plus grande performance technique et la sécurité juridique à nos clients.” Une attitude professionnelle qui se fait dans l’écoute des besoins des clients. Acteur engagé de la profession, Monsieur Lobel se veut proche de ses clients et porteur des besoins de la profession en sa qualité d’élu de la métallurgie au sein de l’Union des Industries Mécaniques et Métallurgiques (UIMM) et du Groupement des Industries de la Plasturgie et des Composites (Gipco), syndicat de plasturgie dans le nord de la France.

Une façon pour lui de continuer l’œuvre familiale, aux côtés de son frère. Plast & Métal sera présente aux prochains salons du Midest et Sepem 1, une occasion supplémentaire pour ces entrepreneurs d’être à l’écoute du marché et toujours en proximité. 1

Plast&métal est présente sur les salons Sepem Douai, Rouen, Toulouse.

Fiche Signalétique

PLAST & METAL

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Pièces mécaniques, tous métaux, toutes matières plastiques. COORDONNÉES : ZAL rue du Maréchal-Gallieni • BP2 • Code postal : 62150 • Ville : HOUDAIN • Pays : FRANCE • Tél. : +33 3.21.62.61.61 • Fax : +33 3.21.62.03.03 SITE INTERNET : www.plastetmetal.fr • www.artoisplastiques.fr • E-MAIL : ap@artoisplastiques.fr CONTACTS : PDG : M. LOBEL Jérôme • Project Manager • Mme BOUILLIEZ Claire • Quality Manager • M. CARON Thomas. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 10 M € • Nombre de salariés : 100 • Export : 3 % ACTIVITÉS : Mécanique générale et de précision • Vente de matières premières plastiques • Usinage de plastiques techniques. CAPACITÉS DE PRODUCTION : 130 machines-outils et un bureau d’études. MARCHÉS CLIENTS : Chimie • Pharmacie • Cosmétique • Agroalimentaire • Équipementier • Automobile • Énergie • Navale • Ferroviaire • Aéronautique. PAYS D’EXPORTATION : Europe : Belgique • Italie • Espagne • Portugal • Suisse • Allemagne. Plast & Métal est le regroupement de 3 entreprises aux savoir-faire complémentaires, alliant les métiers du métal et du plastique. Dotée d’outils industriels performants et d’équipes hautement qualifiées, cette Alliance vous propose une capacité de production significative, diversifiée et réactive : 7000 m² de bâtiments, 100 personnes dont 70 techniciens d’atelier, 130 machines-outils. Notre organisation multi-sites et notre gestion commerciale centralisée vous permettent de disposer d’un interlocuteur unique.



IMPOSSIBLE N’EST PAS TACQUET INDUSTRIES Monsieur Jean-Pierre Tacquet ne fait pas partie de ceux qui se contentent du satisfaisant. Ce qu’il recherche, c’est l’excellence, le challenge, la performance. Un tempérament audacieux et ambitieux se cache derrière une personnalité dévoilée en toute simplicité. Tacquet Industries, à l’image de son créateur, bouleverse les habitudes et invente chaque jour de nouvelles solutions pour aller toujours plus haut. Récit d’une entreprise partie il y a 12 ans de rien, et devenue leader en France, en moins de 10 ans.


■  DEVENIR ENTREPRENEUR À L’APPROCHE DE LA CINQUANTAINE Tout au long de sa carrière, Monsieur Tacquet aura cumulé les succès et reconnaissances de sa compétence ; une compétence acquise à l’issue d’une formation de cinq années au CNAM. Après ses études, monsieur Tacquet est rapidement intégré dans la vie active. Il occupe une fonction salariée confortable et exerce à l’étranger, aux Etats-Unis, où il se charge du développement international et européen de la marque pour laquelle il travaille. “Plus le temps avançait, moins j’étais en phase avec la direction. C’est alors que j’ai pensé à la concrétisation de mon rêve : celui de créer ma propre entreprise. Après tout, puisque mes qualités professionnelles étaient louées par mes collègues américains qui affirmaient que j’étais le meilleur, pourquoi ne pas travailler au développement de ma propre structure ?” Fort de son expérience réussie à l’étranger, il tente le tout pour le tout. A 48 ans, il mise ses économies pour constituer tout de suite une entreprise de nature à lui permettre le développement d’une activité internationale. “A l’heure où mes collègues pensaient retraite, je me suis dit qu’il me restait une bonne vingtaine d’années devant moi et qu’il fallait que je m’investisse dans quelque chose que j’aime. Beaucoup de personnes de mon entourage m’ont dit que j’étais fou et que je prenais des risques inconsidérables. Il est vrai que j’ai investi plus de 37 000 € en créant tout de suite une SAS, en bloquant des capitaux, en achetant du matériel mais j’avais confiance en mon potentiel. Je me suis lancé à corps perdu dans cette aventure. 12 ans après, le bilan est plus que satisfaisant et prometteur. La confiance et le positivisme restent les facteurs clés de cette réussite.”

ajoutée de sa société. “Etre leader de son métier se mérite et s’acquiert à force de travail, sans jamais se reposer sur ses lauriers.” Une philosophie d’entreprendre sans barrière morale, psychologique ni frontière qui pousse sur le devant de la scène des entrepreneurs Monsieur Tacquet, lequel a reçu le Prix de l’entrepreneur 2012 Ernst and Young.

■  INVESTIR ET PARIER DANS L’AVENIR La crise serait une vue de l’esprit. Lorsqu’elle existe, la seule façon de la contourner c’est de l’affronter de face, sans crainte ni panique. Investir lorsque les autres n’osent pas. Conquérir les entreprises qui ressentiront les différences de prestation. Ne dit-on pas que c’est dans l’adversité que ressortent les meilleurs éléments ? Des moments difficiles, Monsieur Tacquet n’en confie pas en termes de développement de l’entreprise, bien au contraire. “Lorsque j’ai créé mon entreprise, je m’étais fixé quelques objectifs : atteindre 1 million d’euros de chiffre d’affaires en 10 ans, avoir 10 salariés. Au bout de la première année, j’avais atteint mon objectif à dix ans.

■  CONFIANCE ET POSITIVISME L’homme d’affaires est un exemple de réussite pour les entrepreneurs. Son discours n’est jamais dans la complainte ni dans la remise en cause des politiques des uns ou des autres. “Le tissu législatif, l’environnement social est ce qu’il est. Je fais avec, sans rechigner et j’avance avec des idées positives, sans barrière.” Pas question de prétexter des charges pour ne pas embaucher : “Il faut embaucher pour avancer. J’embauche même si cela implique d’avoir plus de formalités dans l’entreprise. Il faut se donner les moyens de réussir et le personnel est un vecteur de performance ainsi que de croissance.” Rien n’arrêtera les velléités à se développer en France comme à l’international de Tacquet Industries : ni le formalisme, ni la pression fiscale ou encore la concurrence chinoise... Monsieur Tacquet voit l’avenir de façon sereine car il a confiance en la valeur

Aujourd’hui, nous faisons environ 7,2 millions d’euros de chiffre d’affaires avec 47 salariés. A l’horizon 2024 (soit pour les 20 ans de l’entreprise, j’aimerais atteindre les 10 millions d’euros de chiffre d’affaires avec 90 salariés.” Pour Monsieur Tacquet, rien n’est impossible, à condition d’y croire et de se donner les moyens de le faire. “Je ne fais pas partie de ces employeurs qui ne vont pas embaucher davantage pour éviter d’atteindre le seuil des 49 salariés. Je préfère investir et toujours garder une longueur d’avance sur mes concurrents. Je ne veux en aucun cas leur laisser la moindre brèche pour prendre une place qui est celle de Tacquet Industries : le numéro un de l’usinage et usinage sur site en France. 301 PARTNERS-INDUSTRIE


Pour cela, j’investis de façon constante dans des outillages qui nous permettent d’être hyper performants. Non seulement nous achetons les outils mais nous savons aussi les adapter au sur mesure nécessaire pour les interventions sur site.” Avec 500 000 € d’investissement par an, Tacquet Industries fournit de l’extrême sur mesure, un travail de spécialiste avec une précision infinie qui fait de lui le leader sur son marché avec cette spécificité d’intervenir sur “des moutons à 5 pattes, chez le client.”

■  INNOVER, ÊTRE PRÉCIS

pement à l’export soutenue. Nous intervenons dans le monde entier via de l’export direct ou indirect, même si je trouve toujours plus agréable de travailler dans un cadre d’export indirect. Soutenue par la Coface, Tacquet Industries entrevoit de nouvelles perspectives de développement à l’export pour la plus grande satisfaction de son dirigeant. Monsieur Tacquet bien loin de penser à une moindre retraite, pense au futur à long terme de l’entreprise. Il œuvre, jour après jour, à un développement exponentiel et met son talent au service des autres entreprises françaises, dans le cadre de son mandat d’élu de la chambre du commerce et de l’industrie de l’Artois depuis 2010...

Innovation, précision et développement sont les fers de lance de la croissance de l’entreprise qui était de l’ordre de 25 à 30 % en 2016. “Le côté travail à façon et proximité grâce à l’usinage réalisé sur site fait vraiment la différence avec nos concurrents. D’ailleurs, dès ses débuts, l’entreprise n’a pas manqué de faire entrer de gros clients comme Alstom.” De quoi faire pâlir de jalousie les plus anciennes entreprises largement distancées par cette jeune pouce de l’industrie en 2004. Depuis, le travail accompli a été récompensé par sa reconnaissance de leader depuis 2010. Une position que Monsieur Tacquet est bien décidé à conserver et à asseoir avec une politique de dévelop-

Fiche Signalétique

TACQUET INDUSTRIES

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Usinage sur site de toutes pièces mécaniques non démontables et transportables. COORDONNÉES : Rue Einstein - ZI du Château - BP 50074 • BP2 • Code postal : 62220 • Ville : CARVIN • Pays : FRANCE • Tél. : +33 3 21 13 13 00 • Fax : +33 3 21 13 13 01 Site Internet : www.tacquet-industries.fr • E-MAIL : jp.tacquet@tacquet-industries.fr CONTACTS : PDG : M. Tacquet Jean-Pierre. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 7,2 M € • Nombre de salariés : 47 • Export : 1,4 %. ACTIVITÉS : Usinage sur site • Colmatage de fuite en charge • Piquage en charge • Réparation de soudure et agrafage. CAPACITÉS DE PRODUCTION : Une gamme de 148 machines spéciales pour la réalisation des travaux sur site en tournage de 0 à 14 m de diamètre • Fraiseuses portatives de 0 à 5 m de longueur • Aléseuses portatives de 0 à 7 m de diamètre • Taraudeuses • Perceuses • Coupes tubes de 0 à 2,5 m. MARCHÉS CLIENTS : Énergie • EDF • Alstom • GE • AREVA • Jeumont • Sulzer • Dresser • DCNS • Arcelor Mittal • Ascometal • Constellium • Peugeot • Renault • ITER • Vinci, etc. PAYS D’EXPORTATION : Europe : Belgique • Hollande • Suisse • Italie • Espagne • Lituanie • Suède • Afrique : Algérie • Mozambique • Sénégal • Côte-d’Ivoire • Cameroun • Angola • Amérique du Nord : USA • Amérique Latine : Vénézuela • Mexique • Asie : Chine. Tacquet Industries est une entreprise de prestations de services spécialisée dans l’usinage, ses capacités technique et humain la place en leader du marché français . Plus de 50 % des opérations sont réalisées en urgence, les prestations sont principalement réalisées sur des équipements sensibles tels que : turbine de centrales nucléaires et thermiques, les sites sidérurgiques, automobiles. Lorsque qu’une machine casse en production, il faut pouvoir réparer en urgence afin de sauver les coûts d’exploitation et l’outil de travail, nous sommes formés afin de pouvoir intervenir rapidement et cela 24/24 h. Notre organisation multi-sites et notre gestion commerciale centralisée vous permettent de disposer d’un interlocuteur unique.



RB SYSTEM :

Le succès, une affaire de coopération.

Monsieur Régis Bouvier fait partie de ces entrepreneurs au passé professionnel bien chargé d’expérience et de compétences qui a opté pour le développement d’une entreprise aux valeurs humaines. Doté d’un sens aigu du relationnel et d’une écoute exceptionnelle, cet entrepreneur de 48 ans, porte sa société avec force et conviction vers la réussite avec pour socle de développement la recherche de l’intérêt du client avant celle du profit. Une recette qui paie puisque l’entreprise est en croissance et arrive à garder sa philosophie de base : simplicité, accessibilité et humanité. Entretien avec son fondateur, Monsieur Bouvier.


RB System : un partenaire de qualité

Une offre élargie

Ce qui caractérise tout particulièrement cette entreprise de dix ans d’expérience, c’est sa capacité à aller au-devant des autres et à épouser leurs attentes et leurs besoins. Cette façon d’être n’est pas juste une approche commerciale mais bien l’ADN de l’entreprise et ressort clairement des termes de son dirigeant :“Lorsque j’embauche quelqu’un, je ne cherche pas un candidat pour un poste, j’adapte le poste au profil du candidat, de ses compétences, de ses attentes pour qu’il soit le plus performant possible.” Cette approche du sur mesure, Monsieur Bouvier l’a avec tous ses collaborateurs partenaires, que ce soit les entreprises avec lesquelles il est en contrat pour la diffusion de leurs produits, machines ou encore avec les clients. “Il ne faut pas attendre d’avoir un produit à vendre à un client, il faut chercher le besoin client et lui apporter des solutions. Si celles-ci n’existent pas chez nos partenaires fournisseurs, alors on doit créer et fabriquer.” C’est dans cette logique d’adaptation constante que RB System s’est développée avec la mise en œuvre de partenariats divers qui, au final, auront étoffé l’offre de l’entreprise qui désormais se veut très complète.

Monsieur Bouvier croit fort en la spécialisation, “A force de vouloir tout faire on ne fait rien de pertinent,” explique-t-il. Aussi, a-t-il choisi de concentrer ses efforts sur l’apport d’une solution globale qui n’existait pas auparavant et qui touche à tout ce qui tourne autour du monde de l’électro-érosion. “Dans le monde de l’électro-érosion, il y avait sur le marché français beaucoup de compétences non réunies. J’ai voulu rassembler les compétences techniques de tout ce qui gravite autour de l’électro-érosion. Nos clients potentiels sont les acheteurs de machines électro-érosion qui vont avoir besoin de tout ce qui entoure la machine que nous ne vendons pas (il y a des professionnels qui vendent très bien ce type de machines).” RB System est intervenue sur ce secteur pour compléter l’offre et combler un manque ; un positionnement intelligent de la société. “Nous apportons ce dont les utilisateurs ont besoin pour améliorer les performances de ces machines, par exemple, ils peuvent avoir besoin de fils, de filtres, de traiter l’eau de la machine et des pièces d’usure, ainsi que d’un système de bridage pour tenir les pièces (ce qui est d’ailleurs le cœur de mon métier initial).” RB System, de par son positionnement en complémentarité avec les vendeurs de machines à électro-érosion, a participé à une évolution du marché français en y intégrant des partenaires qui jusqu’ici ne travaillaient pas avec la France.

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“RB System a mis en place divers partenariats avec des sociétés basées en Suisse, Autriche et Allemagne pour élargir la gamme d’offres faite aux clients. Nous sommes en capacité de vendre - aussi pour compléter notre offre et ouvrir le marché français à de nouvelles technologies - des machines de découpe à jet d’eau de haute précision, de perçage rapide par électro-érosion à commande numérique avec de grandes performances ou encore d’offrir un traitement d’eau sans résine grâce au système EKO IONISER et EASYRO. Notre entreprise s’inscrit dans une démarche qualité et environnementale avec la mise en place de partenariats solides avec la société allemande HUBER pour la vente de machines de perçage par électroérosion, les sociétés suisse F Tool pour le bridage des pièces pour l’électro-érosion ou encore la société DAETWYLER pour les machines par jet d’eau et la société Autrichienne EASYMETAL pour le traitement de l’eau.” Tous les partenariats mis en place par Monsieur Bouvier l’ont été dans une logique de coopération intelligente et engagée. “J’aime avoir des relations commerciales saines, respectueuses et humaines,” nous confie ce dirigeant hors du commun que nous vous invitons à rencontrer lors des salons auxquels il participe…

Fiche Signalétique

RB SYSTEM

ACTIVITÉ PRINCIPALE : Vente de Machines outils, perçage rapide et découpe par jet d’eau de haute précision. Vente de consommables pour les machines érosion. COORDONNÉES : 715, route de Beaurepaire • Code postal : 38260 • Ville : SEMONS • Pays : FRANCE • Tél. : +33 4 74 20 59 60 • Fax : +33 47 45 476 88 • Site Internet : www. rbsystem.info • E-MAIL : rbsystem@rbsystem.fr • CONTACT : PDG : M. Régis BOUVIER. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : Code NAF : 4618Z. ACTIVITÉS : Vente de machine de perçage rapide (0.1 à 6mm), de machine découpe par jet d’eau (+/- 0.01mm) • Système de traitement de l’eau pour les machines érosion et autres, consommable érosion (fil, filtres, pièces d’usures, électrodes...) • Système de bridage pour les machines érosion et centre d’usinage. MARCHÉS CLIENTS : Mécanique de précision • Moulistes • Aéronautique • Ateliers de découpe. L’entreprise veut servir au mieux ses clients en apportant du conseil technique sur les produits. Nous recherchons toujours la meilleure qualité au meilleur prix pour nos clients. Nous vendons des machines de perçage rapide par érosion de nouvelle génération, fiable et rapide, nous proposons une large gamme, petite ou grande course de travail, avec ou sans changeur d’outils ou de guides, manuelle ou à commande numérique, de 3 à 6 axes, travaillant avec de l’eau ou du diélectrique. Nous proposons aussi des machines de découpe par jet d’eau de très haute précision (MicroWaterJet) pouvant couper des pièces avec une précision de 0.01 mm, toute matière sans perturber la structure de celle-ci. Cette machine offre une grande vitesse de coupe sur une surface de travail pouvant aller de 1000 x 600 mm. Pour les machines de découpe à fil par érosion nous proposons à nos clients : •  Un système de bridage facile d’utilisation et économique, d’une grande qualité (fabrication suisse) •  Du fil adapté à chaque machine ou utilisation (économique, fiable, performant) •  Des filtres pour toutes les machines •  Des pièces d’usures avec un très bon rapport qualité / prix •  Un système de traitement de l’eau sans résine, sans produit chimique, beaucoup plus performant, assurant une qualité de l’eau stable donc un meilleur usinage. Nous proposons également des machines de Microbillage avec 1 ou 2 cabines pour nettoyer les pièces, pour enlever un dépôt sur la pièce ou la rôder.


Les CCI dans les DOM-TOM

CCI.R de la Guyane Place de l’Esplanade • BP 49 • 97321 CAYENNE Tél. : 05 94 29 96 00 • Fax : 05 94 29 96 34 contact@guyane.cci.fr • www.guyane.cci.fr Président : GABRIEL Richard Directeur Général : PINVILLE Marie-Joseph CCI.R Ile de la Réunion 5 bis, rue de Paris • 97463 SAINT-DENIS Tél. : 02 62 94 20 00 • Fax : 02 62 94 22 90 sg.com@reunion.cci.fr • www.reunion.cci.fr Président : PATEL Ibrahim Directeur Général : HONORINE Patrick CCI.R des Iles de Guadeloupe Rue Félix-Eboué • 97159 POINTE-A-PITRE Tél. : 05 90 93 76 00 • contact@guadeloupe.cci.fr www.guadeloupe.cci.fr Président : KOURY Colette Directeur Général : BABOULALL Omer CCI.R de la Martinique 50-54, rue Ernest-Deproge • BP 478 • 97241 FORT DE FRANCE Tél. : 05 96 55 28 00 • Fax : 05 96 60 66 68 mmichel@martinique.cci.fr • www.martinique.cci.fr Président : BAUDOUIN Manuel Directeur Général : ARMOUGON André CCI.R de Mayotte Place Mariage • BP 635 • 97600 MAMOUDZOU Tél. : 02 69 61 04 26 • Fax : 02 69 61 85 59 hmassoundi@mayotte.cci.fr •www.mayotte.cci.fr Président : ALI HAMID Mohamed Directeur Général : ALONZO Zoubair Ben Jacques CCI de Nouvelle-Calédonie 15, rue de Verdun - M3 • 98849 NOUMEA Tél. : (+687) 24 31 00 • Fax : 00 687 24 31 31 cci@cci.nc • www.cci.nc

CCI de Polynésie Française 41, rue Docteur-Cassiau • BP 118 • 98713 PAPEETE (TAHITI) Tél. : 00 689 47 27 00 • Fax : 00 689 54 07 01 info@ccism.pf • www.ccism.pf Président : CHIN LOY Stéphane Directeur Général : BIHANNIC André C.E.M. de Saint-Barthélémy 10, rue du Roi-Oscar II - Gustavia • 97133 SAINT-BARTHELEMY Tél. : 0 590 27 12 55 • Fax : 0 590 51 91 18 cem@comstbarth.fr • www.cem-stbarth.com Président : Dutour Thierry Directeur Général : CARTI-SINNAN Nadège CCI. de Saint-Martin 10, rue Jean-Jacques-Fayel - Concordia • 97150 SAINT MARTIN Tél. : 0 590 87 84 42 • Fax : 0590870119 cci.sxm@wanadoo.fr • www.ccism.com Président : ARNELL Jean Directeur Général : GUMBS Maggy CCI de Saint-Pierre-et-Miquelon 4, boulevard Constant Colmay • BP 4207 • 97500 SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON Tél. : 00 508 41 05 36 • Fax : 00 508 41 05 35 gilbert.peyrant@cacima.fr • www.cacimaspm.fr Président : BOWRING Xavier CCI. de Wallis-et-Futuna Mata Utu • BP 457 • 98600 UVEA • WALLIS ET FUTUNA Tél. : 00 681 72 17 17 chambredecommercewallis@gmail.com Président : PILIOKO Silino

Président : SEAGOE Jennifer Directeur Général : MERZEAU Michel 307 PARTNERS-INDUSTRIE


EMUGE-FRANKEN France, L’EXCELLENCE EN PRODUCTION

F

ondée en 1920, la société EMUGEFRANKEN, 1750 salariés, développe et fabrique ses produits en Allemagne. Les 46 filiales, dont une implantée en France, assurent la distribution dans le monde entier.

depuis plus de 90 ans des technologies de pointe dans le domaine du taraudage, du perçage, du calibre de contrôle, du serrage et du fraisage.

En France, EMUGE-FRANKEN, dirigée depuis 27 ans par Monsieur Olivier Renaudin, emploie une équipe de 21 personnes dont 9 technico-commerciaux et 5 techniciens d’application. ECHOS-INDUSTRIE : Créée en 1920, EMUGE-FRANKEN a une longue histoire, pourriez-vous nous évoquer les points forts, les moments clefs de son historique, de son évolution ? Olivier Renaudin : La société a été fondée par Monsieur Glimpel, qui en devient l’unique


dans plus de 46 pays avec plus de 1700 salariés de par le monde, EMUGEFRANKEN a su garder son esprit et les valeurs d’une société familiale, dans le respect des personnes et dans sa dimension sociale. En 2008-2009, années de la crise économique, la société qui affichait -34 % de chiffre d’affaires n’a licencié aucun de ses employés, c’était une priorité et un devoir moral pour la société. D’ailleurs, dès la reprise nous n’avions rien perdu de notre savoirfaire et chacun était très motivé pour répondre aux attentes des clients.

propriétaire quatre ans plus tard. EMUGEFRANKEN a su, dès le départ, être innovateur sur ce secteur d’activité avec, dès 1921, l’invention du taraud à entrée gun. En 1927 fabrication des premiers tarauds avec les filets rectifiés, puis en 1952, des tarauds à forte hélice. Parallèlement, EMUGE-FRANKEN a développé des solutions de mandrins prises d’outils, ou prises de pièces. D’ailleurs Monsieur Glimpel a reçu en 1963, la médaille Diesel. En 1987, s’est ajouté le programme des fraises à percer-fileter, puis les mandrins brevetés Softsynchro. Chaque année a son lot de nouveautés récompensées par exemple par le prix de l’innovation en 2013 et 2015 au salon Industrie de Lyon. La société, tout en étant à la pointe du progrès technologique, s’est également étendue d’un point de vue géographique, en ouvrant des filiales partout dans le monde, EMUGE-FRANKEN France, a été créé en 1989. Malgré son implantation

ECHOS-INDUSTRIE : Quel est votre domaine d’expertise et quels sont vos clients ? Olivier Renaudin : EMUGE-FRANKEN France est spécialisée dans le taraudage. Notre équipe est aujourd’hui constituée de 21 personnes dont 9 commerciaux qui visitent toutes les entreprises de leur secteur. Ils sont assistés de 5 techniciens d’applications et de 4 technico-sédentaires. Nous offrons des solutions orientées productivité et écologie. Nos derniers développements en taraudage permettent un gain de temps de 25 à 75 % conjointement à une économie d’énergie et une diminution du lubrifiant utilisé. Le nouveau procédé de taraudage unique “Punch tap” développé au départ pour la marque Audi en est le meilleur exemple. De même nos nouvelles fraises forme “segment de cercle” sont une autre application de ces gains. Notre clientèle se situe dans les secteurs d’activités du médical, de l’aéronautique et bien enten


du de l’automobile. Nous travaillons également avec des sous-traitants. Notre équipe étant physiquement sur le terrain régional, nous sommes à mêmes de voir, comprendre tous leurs besoins en leur proposant des solutions adaptées. ECHOS-INDUSTRIE : Quels sont les atouts qui vous démarquent de la concurrence ?

J’ajouterai, notre qualité et la constance de nos outils, la gamme est très large, l’étendue de nos produits et services nous permet de répondre aux besoins des secteurs d’activités les plus exigeants. Avec plus de 110 000 références stockées, le spécial est souvent en stock chez nous. De plus, EMUGE-FRANKEN vient d’acquérir 2 nouvelles sociétés ; Nawa, réputée pour la qualité de ses outils, à l’exemple des fraises PCD configurables, très appréciées dans le monde de l’automobile et Mytec, spécialisée dans les mandrins hydrauliques en particulier pour l’aéronautique, augmentant encore notre gamme de produits avec des ouvertures sur de nouveaux marchés. Autre particularité que nous jugeons essentielle, notre session de formation sur les méthodes de taraudage.

Olivier Renaudin : Nous sommes les seuls à fabriquer à la fois les mandrins et les outils, ainsi nous pouvons proposer des solutions globales, prendre en compte les contraintes de fabrication et améliorer les performances machines.

Fiche Signalétique

EMUGE-FRANKEN

ACTIVITÉ PRINCIPALE : FABRICANT D’OUTILS COUPANTS. COORDONNÉES : 2 boulevard de la Libération • Code postal : 93284 • SAINT-DENIS cedex • Pays : FRANCE Tél. société : +33 1 55 87 22 22 • Fax : +33 1 55 87 22 29 SITE INTERNET : www.emuge-franken.fr • E-MAIL : france@emuge-franken.com CONTACTS : PDG : M Helmut GLIMPEL • Directeur filiale : M Olivier RENAUDIN INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 9,1 M € • % Export : 3 • Code NAF : 46.96B ACTIVITÉS : • Fabrication de forets, tarauds, fraises à fileter, mandrins de taraudage et attachements, calibres de contrôle, mandrins de prise de pièces, fraises carbure et HSS. • Distribution des éléments d’accouplement machines, écrous et frettes SPIETH. • Surveillance de process d’usinage ARTIS. CAPACITÉS DE PRODUCTION : Groupe de 1750 personnes. MARCHÉS CLIENTS : • Automobile • Aéronautique • Médical • Défense • Constructeurs de machines-outils • Mécanique de précision. UNITÉS DE PRODUCTION À L’ÉTRANGER : Allemagne. PRÉSENTATION DÉTAILLÉE : EMUGE-FRANKEN, fabricant d’outils coupants EMUGE: Tarauds, fraises à fileter, forets, calibres de contrôle, appareils à tarauder, FRANKEN : fraises carbure et HSS, banc de frettage et attachements. Mandrins de reprise EMUGE, serrage hydraulique ou mécanique. Surveillance d’usinage, ARTIS, garantie de la qualité de l’usinage et optimisation du process. Une offre globale avec 110 000 références stock disponibles sous 24 heures. Le groupe : 1750 personnes dans 49 pays. En France une équipe de 21 personnes dont 10 technico-commerciaux et 4 techniciens d’application pour une assistance dans vos ateliers.


257 PARTNERS-INDUSTRIE




Quand le rêve devient réalité Mc Robotics est l’exemple type d’une réussite alliée à une passion. Avec en poche une licence en robotique après des études supérieures dans l’automatisme et la robotique, M. CHARLES a créé il y aura bientôt 3 ans sa propre société, concrétisant ainsi un projet bien réfléchi, mûri, avec en ligne de mire l’intention de rendre la robotique industrielle accessible à tous.


L

e projet mûrissait depuis 5 ans avec comme moteur la décision de créer un robot pour ses propres besoins professionnels. Un premier robot mécanique voit le jour et puis très vite la société se concentre sur la version logiciel, avec l’ambition avouée de standardiser les fonctionnalités de l’outil. “Au fond, pourquoi l’utilisation d’un robot serait-elle complexe ? Il n’y a pas de raison qu’un ingénieur formé sur un robot japonais soit dans l’obligation de se ré-initier à l’emploi d’un robot allemand ! ”. Encore une question : et pourquoi un robot serait-il armé d’une surcouche de programmation ? De questionnement en questionnement, M. Charles en arrive à la conclusion qu’il faut rendre la robotique souple, accessible, universelle. C’est ainsi que nait le logiciel “Open Robot”. Toutes les fonctions de base telles que de se rendre d’un point un autre, fermer la pince, faire une pause ou même palettiser ne représenteront aucune difficulté d’exécution. Un logiciel hors ligne facilement programmable, léger, 100 % graphique, polyvalent, facile à intégrer, à même d’automatiser une opération en un minimum de temps, de robotiser dès les petites séries à moindre coût, offrant l’avantage de créer des programmes sans avoir à connaître les langages techniques d’usage ou nécessitant une formation quelconque, bref une vraie révolution dans le domaine de la robotique. Monsieur Charles compare volontiers l’évolution de la robotique à celle de la téléphonie, sachant pertinemment qu’il arrivera un jour où les fabricants de robots se cantonneront à la mécanique tandis que des entreprises plus au fait de nouveauté seront en quelque sorte les “Windows de la robotique” L’on comprend mieux à présent pourquoi la société n’a que très peu recours à la sous-traitance.

Je me laisse emporter dans un monde dirigé par des robots. Si vous saviez le plaisir que j’ai à parler avec mes robots… Ils n’ont jamais essayé de changer mes opinions politiques, mes croyances religieuses… Oui je rêve de robot ”.

Le marché est des plus prometteurs, que ce soit au niveau de la France ou de l’Allemagne, et Mc Robotics a des ambitions qui s’étendent à tout le continent. Parmi les clients qui affluent, il en est même qui s’avèrent être des fabricants en robotique dépourvus de bons logiciels, c’est dire à quel point dans le monde fermé de la robotique les compétences d’une entreprise sont rapidement identifiables. L’un des projets chers au cœur de M. Charles ne nous étonnera pas: faciliter l’accès à la robotique dans les PME, et l’option de rejoindre un consortium en guise de partenariat pour y parvenir n’est pas exclu. Etant donnée l’ardeur avec laquelle M. Charles nous a confié sa passion, ses projets, ses attentes, une question nous est venue l’esprit : “Vous arrive-t-il Monsieur Charles de rêver de vos robots ?” Réponse de l’intéressé : “Je me laisse emporter dans un monde dirigé par des robots. Si vous saviez le plaisir que j’ai à parler avec mes robots… Ils n’ont jamais essayé de changer mes opinions politiques, mes croyances religieuses… Oui je rêve de robot”. 315 PARTNERS-INDUSTRIE


Entretien avec Monsieur Mathieu Charles, dirigeant créateur de l’entreprise. MC ROBOTICS : “Nous voulons devenir le Windows de la robotique” M. Mathieu Charles, dirigeant, créateur de l’entreprise. ECHOS-INDUSTRIE : Monsieur M. Charles, pourriez-vous nous présenter votre entreprise, comment s’est-elle créée et bien entendu, son évolution ? Monsieur M. Charles : J’ai créé cette entreprise à l’issue de recherches de plusieurs prototypes en 2013 avec l’aide de levées de fonds d’organismes d’Etat et également, de fonds privés. Trois ans de plein développement pour mettre au point une nouvelle technologie au service des entreprises en robotisation. Aujourd’hui, nous n’avons aucune concurrence sur ce marché innovateur où nous sommes, non seulement les seuls à analyser les besoins des entreprises en robotisation mais aussi, à leur proposer un logiciel qui s’adapte à toutes les robotiques existantes. ECHOS-INDUSTRIE : Quelles sont vos perspectives de développement pour les prochaines années ? Monsieur M. Charles : Nous souhaitons développer au maximum notre marché de logiciels et ne plus vendre des robots, que notre logiciel soit marqué sur chaque robot, nous voulons devenir le Windows de la robotique ! ECHOS-INDUSTRIE : Quels atouts offrent votre entreprise ? Monsieur M. Mathieu Charles : Eh bien, tout d’abord, notre produit s’adresse à tous les fabricants mécaniques sans exception, la configuration de l’interface ergonomique du logiciel est facile d’utilisation, elle

se présente comme une tablette nouvelle technologie, tel le iPad, et la formation est rapide ; une semaine est suffisante pour le maîtriser. ECHOS-INDUSTRIE : Est-ce que le label “Made in France” est un plus pour votre produit ? M. Charles : Oui ! Il est garant de notre sérieux de fabrication sur un marché local français, et surtout, de notre présence et accompagnement dans notre service après-vente. ECHOS-INDUSTRIE : Le marché européen est-il une opportunité pour votre entreprise ? M. Mathieu Charles : En fait, nous avons commencé à travailler avec l’Allemagne qui, d’un point géographique est proche de notre région, cependant, nous voulons surtout développer le marché français qui est immense en matière d’entreprises robotiques, d’autant plus que nous nous adressons à tous les domaines de la robotique ; métallurgie, plastique etc… ECHOS-INDUSTRIE : Donc pour MC ROBOTICS, la France répond à vos besoins de développement ? M. Mathieu Charles : Oui, la France nous offre non seulement un marché en pleine expansion et innovateur mais tout également, une dynamique industrielle qu’elle souhaite par différentes aides pour les créateurs d’entreprise du moins, dans notre domaine, donc, je suis plus qu’optimiste pour les années à venir !

Fiche Signalétique

MC Robotics

COORDONNÉES : 18 rue Alain Savary • Code postal : 25000 • Besançon • Pays : FRANCE • Tél. société : 09 80 77 47 43 SITE INTERNET : www.mcrobotics.com • E-MAIL : info@mcrobotics.com CONTACTS : PDG : Mathieu CHARLES INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : • Code NAF : 2899B ACTIVITÉS : • Conception et fabrication de logiciel pour la robotique industrielle. CAPACITÉS DE PRODUCTION : Produit logiciel donc pas de limite. MARCHÉS CLIENTS : • Fabricants de robots ou machines industrielles. PRÉSENTATION DÉTAILLÉE : La start up MC Robotics conçoit des logiciels dédiés à la robotique industrielle.



POLE C

La science maîtrisée des métaux. Imaginez un peu :

Vous êtes l’heureux lauréat du réseau “Entreprendre Franche-Comté”… quelle est la première perspective que vous envisagez ? Entreprendre, bien sûr ! Et c’est exactement ce à quoi Yvan ZITZER s’est employé après cette glorieuse journée de 2012, et surtout après avoir fait ses premières armes ici ou là. Son entreprise voit le jour (grâce au financement d’un tiers) le 1er janvier 2013 et le “bébé” se nomme “POLE C”. Trois ou quatre années plus tard, les compétences et le professionnalisme de POLE C dans le domaine de la découpe laser des métaux, du parachèvement et du pliage ne sont déjà plus à démontrer.

U

n très large marché s’offre à la jeune entreprise : L’industrie du matériel agricole, de la métallerie, chaudronnerie, serrurerie, le secteur du service et de la maintenance également. Mais pour se lancer à l’assaut des marchés, il faut commencer par bien s’entourer. On opte au départ pour une équipe réduite avec en ligne de mire l’idée d’accroître le nombre au besoin. 2013 : ils ne sont que deux à essuyer les plâtres, puis 3, 4 et arrive janvier 2016 où Yvan Zitzer se retrouve épaulé par une secrétaire, un programmeur, 4 opérateurs et une personne préposée aux devis. Au total 7 personnes dynamiques, motivées et donnant le meilleur d’elles même pour assurer le succès de l’entreprise. Comment ? grâce à une fabrication particulièrement soignée, affinée, une flexibilité à toute épreuve. Une opération de découpe laser à plat (pour peu que l’on dispose d’un bon outil comme la machine de découpe laser trumpf) est rapide, propre, et permet d’obtenir des éléments de qualité, parfois le jour-même de la commande. Le parachèvement n’est pas comme on pourrait l’imaginer un exercice de fignolage, il implique une série de disciplines à la fois complexes et variées : le pliage, le lamage, le sertissage, la soudure, le rivetage (l’assemblage de deux pièces par emboutissage de rivets), le tournage, le fraisage, sans oublier la peinture, l’assemblage et le traitement thermique. Au niveau des matières,


Au total 7 personnes dynamiques, motivées et donnant le meilleur d’elles même pour assurer le succès de l’entreprise.


les plus fréquemment traitées sont l’acier, l’inox, l’aluminium, le galva, l’acier anti-abrasion. La plupart de ces matières sont stockées dans les locaux de la société avant d’être livrées par transport type Messagerie ou Express sur toute la France. De plus en plus, des pays limitrophes comme la Suisse s’intéressent au savoir-faire de Pole C et passent commande, sachant que la jeune entreprise a aussi l’avantage de proposer des produits finis ou semi-finis. Pole C peut également suggérer aux professionnels comme aux particuliers d’effectuer pour eux des produits personnalisables : Portails, escaliers, plaques d’accueil, horloges… En dépit d’une belle réussite, Yvan Zitzer a les yeux fixés sur l’avenir, il faut aller encore plus loin au niveau des disciplines et des compétences, s’initier par exemple à la micro-découpe, ou encore apporter des finitions particulières au travail sur les tôles, et pourquoi ne pas développer davantage le partenariat ? Enfin, continuer à assurer cette transparence face aux clients, avec le souci de toujours vouloir s’adapter à leurs besoins. Transparence également dans son rapport avec le personnel qu’il a tenu à intéresser aux bénéfices de la société. Malgré son optimisme, Yvan Zitzer reconnait qu’il y aurait encore beaucoup à faire de la part des politiques vis-à-vis des PME. Il déplore que les aides soient quasi-inexistantes, d’autant que cette frange active des PME est celle qui emploie le plus de monde…

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POLE C. SAS

ACTIVITÉ PRINCIPALE : DÉCOUPE LASER, PLIAGE ET PARACHÈVEMENT COORDONNÉES : 11/13 rue Henri Paul – Z.A. Jura Nord • 39700 • RANCHOT • Pays : FRANCE • Tél. société : +33 3 63 35 00 50 • Fax : +33 63 35 00 51 SITE INTERNET : www.pole-c.fr • E-MAIL : y.zitzer@pole-c.fr CONTACTS : Président SAS : M. ZITZER Yvan INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : Nombre de salariés : 7 • C.A. : 1.8 M € CAPACITÉS DE PRODUCTION : • 2 centres de découpes laser TRUMPF : 1 format 4000x2000 6KW, 1 format 3000X1500 5KW MARCHÉS CLIENTS : • Industrie • Automobile • Viticole • Métallerie • Chaudronnerie • Agro-alimentaire • Maintenance • Machines spécialisées... PAYS OU ZONES D’EXPORTATION : Europe : France et Suisse PRÉSENTATION DÉTAILLÉE : Pole C pour pole de Compétences, a été créé fin 2012. Il détient à ce jour 7 collaborateurs. Le service donné détient de nombreux atouts tels que réactivité, courts délais, et prix attractifs. De la pièce découpée au produit fini ou semi-fini, nous intégrons toutes les opérations post-découpes laser dans nos offres. Un interlocuteur unique pour un produit fini.



Weinsberg est une petite ville au nord de l’Allemagne qui accueille en son sein en 1958 une modeste entreprise produisant des éléments cylindriques de précision destinés à la mécanique. Aujourd’hui, dans le monde de la robotique et de l’automation, le nom de Fibro est sur toutes les lèvres, car synonyme de leader dans le domaine des éléments normalisés et des plateaux diviseurs. Fibro recense aujourd’hui une centaine d’agences dans lesquelles évoluent un millier de collaborateurs et, autre preuve de leur réussite, la firme s’est intégrée en 1974 au prestigieux groupe Läpple.

L’industriel des industriels

F

ibro dispose d’une palette de produits très riche en matière de plateaux diviseurs et d’éléments normalisés : des pièces relevant de l’emboutissage ou de l’outillage, des éléments de guidage, des blocs à colonnes pour la construction mécanique, des outils de précision, des ressorts à fil ou à gaz ultra-sécurisés. Des milliers de plateaux diviseurs de la marque Fibro sont répartis dans le monde

et utilisés comme axes de basculement ou de positionnement, comme porte-outils (dans les machines-outils) mais jouent également un rôle dans le domaine du montage. Ces plateaux diviseurs constituent une fraction indispensable des machines de haute production.


Mais ce n’est pas tout : des colles ou résines spécifiques aux articles annexes de presse et d’outillage, ainsi que des éléments normalisés pour les moules à injection. Fibro assure un service après-vente plus que convenable ainsi qu’un contrôle qualité très strict, ce qui permet d’assurer une pérennité aux produits sortis de ses usines. Chez Fibro les maîtres mots sont : précision et fiabilité, et l’on exige un savoir-faire pointu et des matériaux du meilleur choix pour chacun des éléments constituant une pièce. Qu’il s’agisse de matrices, d’éléments de guidage ou d’adhésifs métalliques, les produits Fibro sont à même de répondre à toutes les exigences avec plus de 40 000 articles stockés dans les usines de Weinsberg ou Haßmersheim. Ces pièces peuvent être expédiées dans le monde entier en temps et en heure grâce à un système logistique très sophistiqué. Au niveau du parte-

nariat, dans des domaines tels que la construction mécanique ou l’industrie de transformation des métaux, Fibro est là aussi estimé, recommandé. Dans le cadre de la coopération avec son groupe d’appartenance, il arrive que Läpple fournisse l’outil et Fibro rajoute des éléments standardisés. Les productions de la société sont assurées en Allemagne ou en Inde. Les marchés, eux s’étendent aussi bien sur les pays d’Europe que sur les continents d’Afrique, d’Amérique latine ou d’Amérique du nord, ainsi qu’en Chine, Corée, en Inde ou Singapour. Le Luxembourg et

Fiche Signalétique

le maghreb sont eux administrés par Fibro France que dirige Monsieur Rudi Baldo* depuis 2007. Aux dires de celui-ci, l’idée de s’implanter là où se trouvent les clients s’insère parfaitement dans la politique du groupe et Fibro ne reculera devant rien du moment qu’il y a demande. Fibro a réussi à s’immiscer dans plusieurs secteurs d’activité : l’automobile (Renault, Peugeot), la connectique, l’agro-alimentaire, la pharmacie pour ne citer que les principaux. L’avenir ? Il est déjà chargé pour Fibro, ses produits sont universellement reconnus et l’avenir immédiat consiste à satisfaire les clients déjà acquis et à développer des projets en fonction de leurs besoins. *Rudi Baldo a débuté sa carrière au sein du groupe Läpple en tant que chef de projet puis rejoint dans les années 90 le groupe Péchinet avant de prendre les rênes de Fibro France en 2007.

FIBRO FRANCE

ACTIVITÉ PRINCIPALE : DISTRIBUTION D’ÉLÉMENTS MÉCANIQUES DE PRÉCISION COORDONNÉES : 26 Avenue de l’Europe • Code postal : 67300 • SCHILTIGHEIM • Pays : FRANCE Tél. société : +33 390 20 40 40 • Fax : +33 3 88 81 08 29 SITE INTERNET : www.fibro.com • E-MAIL : info@fibro.fr CONTACTS : PDG : M. Rudi BALDO • Project Manager : M. Cédric ROTH • Project Manager : M. Pierre François NEALE INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES : C.A. : 10 M € • % Export : 5 • Nombre de salariés : 20 • Code NAF : 4552Z ACTIVITÉS : • Distribution d’éléments standards pour outillages de découpe et d’emboutissage et distribution de plateaux diviseurs pour centres d’usinage et l’automatisation. MARCHÉS CLIENTS : • Automobile • Connectique • Agro-alimentaire • Pharmaceutique UNITÉS DE PRODUCTION À L’ÉTRANGER : Allemagne • Inde

323 PARTNERS-INDUSTRIE


Présentation détaillée

FIBRO FRANCE

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e groupe allemand FIBRO est constitué de deux entités. La première située à Weinsberg conçoit et fabrique les plateaux diviseurs que l’on retrouve dans les centres d’usinages (ROTOCUTTING) ou dans des unités d’automatisme (ROTOMOTION). FIBRO propose la gamme la plus complète de plateaux diviseurs au monde. A partir d‘un plateau diviseur pneumatique unique en 1960, nous avons conçu et proposons actuellement une gamme de plus de 150 types différents de plateaux diviseurs. La deuxième entité développe et fabrique les éléments normalisé dans son usine de HASSMERSHEIM Les éléments normalisés sont utilisés en tant que produits standards dans les secteurs de l’outillage pour emboutissage, moules ou la construction mécanique. Les éléments normalisés FIBRO sont reconnus pour leur grande précision. C’est grâce à une grande disponibilité, une livraison rapide, un service de premier ordre et un excellent rapport qualité/prix que nous sommes leader mondial toujours proche du client. C’est à Hassmersheim qu’est fabriqué, stocké et expédié dans le monde entier en just-in-time un vaste programme d’éléments normalisés. La palette de produits pour l’outillage pour emboutissage, moules ou la construction mécanique inclus les blocs à colonnes, les éléments de guidage, les éléments de frottement à entretien réduit, les éléments de précision comme poinçons et matrices de découpe, les ressorts à fil, les ressorts à gaz d’un niveau de sécurité maximum, les élastomères. Les colles à métaux et résines spéciales, les éléments en périphérie de presse et outillage, les coulisseaux à cames, à rouleaux ou hydrauliques ainsi que des éléments normalisés pour les moules à injection. Le contrôle qualité continu de la matière brute jusqu’au produit fini est d’une importance majeure pour le niveau de qualité élevé nécessaire à notre fabrication d’éléments normalisés. Précisément sur des éléments d’usure comme les poinçons de découpe, nous arrivons à atteindre des durées de vie élevées dont profitent nos clients sous la forme d’une importante réduction de leurs coûts. La précision est pour nous une évidence. Ceci est valable pour tous les éléments d’un outil, car la fonction d’un outil est définie par la qualité de chaque élément le composant. Les Eléments Normalisés FIBRO sont le synonyme d’une précision et fiabilité maximum dans l’outillage pour emboutissage, les moules ou la construction mécanique. Et ceci les techniciens expérimentés savent l’apprécier. FIBRO France est la première filiale du groupe FIBRO implantée en France depuis 1973. Nous conseillons nous clients avec notre expérience et distribuons les produits FIBRO sur tout le territoire avec une équipe de terrain dédiée et proche de notre clientèle.


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