Expériences au service de la ville

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Le quartier pavillonnaire de Franceville MONTFERMEIL Créer une nouvelle porosité ESA M1 G2 Zimo Ulysse Huicheng Iris Automne 2020 Antonio Lazo Boris Bastianelli José Luis Fuentes Marc Dumont Régis GUIGNARD


la team Iris Grillet

Etudiante en M1 à l’École spéciale d’Architecture de Paris

Huicheng Lian

Etudiante en M1 à l’École spéciale d’Architecture de Paris

Zimo Zang

Etudiante en M1 à l’École spéciale d’Architecture de Paris

Ulysse Bérard

Etudiante en M1 à l’École spéciale d’Architecture de Paris


SOMMAIRE

PRÉAMBULE Intervenant au début du cycle Master, le M1 est une étape au cours de laquelle l’étudiant doit mener une analyse urbaine sérieuse, basée sur des éléments concrets récoltés sur site et sur différents médias, afin de concevoir une stratégie d’implantation cohérente et justifiée. Dans l’optique d’appréhender de nouveaux territoires, ce semestre met de côté le contexte parisien pour engager l’étudiant dans une nouvelle approche : l’analyse d’une ville du Grand Paris. Située à 20km à l’Est de Paris dans le département de la Seine-Saint-Denis (93), Montfermeil est une ville moyenne peuplée d’environ 27 000 habitants, placée au sommet d’un promontoire dominant la vallée de la Marne.

1 CONTEXTE

2 APPROCHE URBAINE

3 STRATÉGIE 4 PROJET URBAIN

5 PROJETS INDIVIDUELS

6 CONCLUSION

Le sujet du semestre porte donc sur la revalorisation du milieu urbain de Montfermeil, à travers l’insertion de nouveaux objets ou la réhabilitation de programmes existants. Il nous incombe de proposer collectivement une stratégie d’implantation afin d’accompagner la ville dans sa métamorphose initiée par l’arrivée de la gare de métro du Grand Paris. La recherche d’informations est la première étape de l’analyse urbaine. L’analyse urbaine est l’exercice intellectuel consistant à étudier l’organisation spatiale et fonctionnelle d’une ville afin de révéler des pistes d’insertion dans le cadre de l’élaboration d’un projet d’architecture. Cette discipline s’articule autour de la question de l’intervention, symptomatique du travail de l’architecte et nous renvoie à notre responsabilité quant à notre intervention sur un territoire. Il incombe à l’architecte de saisir et de comprendre les différents éléments constitutifs de l’espace public afin de concevoir une solution architecturale pertinente. L’approche du contexte urbain de Montfermeil repose sur une série d’analyses thématiques. Ce travail d’analyse s’accompagne d’une réflexion façonnée par de nombreuses interrogations. Nous sortons des simples questions descriptives ou scolastiques afin de problématiser les raisons de notre insertion. Ce travail débute par la synthèse du diagnostic.


CONTEXTE - TOPOGRAPHIE

CONTEXTE - GÉOGRAPHIE MONTFERMEIL, UNE VILLE DU GRAND PARIS

N

5 km

Montfermeil est une ville de la Petite Couronne située à 20km de Paris, à l’extrémité Est du département de la Seine-Saint-Denis. Cette ville est bordée par les communes de Clichysous-Bois au Nord, avec laquelle elle partage la forêt de Bondy, Gagny à l’Ouest, Coubron à l’Est et enfin Chelles au Sud. Elle forme avec celles-ci le regroupement communal du Grand Paris Grand Est. Elle est placée dans la conurbation de la mégalopole parisienne. Une conurbation est un ensemble urbain constitué de plusieurs noyaux urbains dont les banlieues finissent par se rejoindre. La ville est à équidistance de trois pôles majeurs de la région Ile-de-France: la mégalopole de Paris, l’aéroport de Roissy et le parc d’attraction de Disneyland à Marne-laVallée. La ville vit donc sous influence et remplit le rôle de ville dortoir concentrant peu d’activités économiques.

UNE TOPOGRAPHIE MARQUÉE Montfermeil est située au sommet d’un promontoire dominant la vallée de la Marne au Sud et le canal de l’Ourcq au Nord. Elle se situe au point culminant du département de la SeineSaint-Denis. Cette topographie génère une déclivité prononcée au Sud du territoire communal. Cette pente se prolonge jusqu’à la commune voisine de Chelles. De larges plateaux s’étalent sur le reste de la superficie et accueillent les quartiers pavillonnaires. L’orthogonalité que l’on peut observer au niveau de leur morphologie traduit cette planéité du territoire. Géographie naturelle

N

450 m

A l’inverse, la pente au Sud de Montfermeil est marquée par des voies sinueuses et des constructions en gradin. La différence de niveau entre le plateau du centre ville et le bas de la pente dépasse allègrement les 35 mètres.


CONTEXTE - HISTOIRE

CONTEXTE - HISTOIRE DU VILLAGE À LA VILLE DE BANLIEUE

DU VILLAGE À LA VILLE DE BANLIEUE Montfermeil était autrefois un lieu de village dont les origines sont attestées par une charte du XIIème siècle. Auparavant, les archéologues ont retrouvé des traces de l’époque néolithique dont un foyer de chasseurs datant d’il y a 3 000 ans avant Jésus-Christ. Des tribus gauloises, des colons romains et mérovingiens s’installent successivement sur le plateau et en font un site stratégique d'observation de la vallée de la Marne. L’agriculture et la viticulture étaient les seules activités présentes sur le territoire avant l’extraction de gypse au milieu du XIXème siècle. Montfermeil est devenu au XVIIème siècle un lieu de villégiature pour de grands personnages Carte de Montfermeil en 1741 de l’Histoire de France à l’image de Michel de Chamillard, secrétaire du roi Louis XIV. Le Grand Château, aujourd’hui disparu, était la pièce N maitresse dans le pay250 m sage de Montfermeil.

Carte de Montfermeil en 1960

N

450 m

A la fin du XIXème siècle, le comte Roger de Nicolay vend son domaine à une société immobilière qui crée les lotissements de Franceville et des Coudreaux, et la ville devient à la fois villégiature populaire et banlieue de peuplement. Le Grand Château est vendu à des lotisseurs en 1891, racheté par la ville en 1928 et détruit quelques mois plus tard. Au XXème siècle, la ville de Montfermeil se transforme en accueillant un nouveau quartier, celui des Bosquets. Des barres d’immeubles sortent de terre et transforment le paysage du territoire. Les quartiers pavillonnaires de Franceville au Sud et des Coudreaux à l’Est se développent pour atteindre l’ampleur que l’on connait aujourd’hui. La morphologie urbaine s’est développée au cours de l’histoire, passant des petites routes sinueuses aux larges avenues et aux imposantes départementales. Ce renouvellement a créé des ruptures.


CONTEXTE - POLARITÉS

CONTEXTE - MORPHOLOGIE

POLARITÉS ET ENCLAVEMENTS

TRACES DU PASSÉ

Tracés anciens et existants

N

450 m

La construction du Grand Château à partir de 1678 provoque une profonde mutation du tissu urbain. De larges perspectives voient le jour et des parterres géométriques agrémentent les jardins de ce château. Cette morphologie urbaine prend place sur le plateau de Montfermeil, un espace dont la planéité autorise le tracé rectiligne et orthogonal des nouveaux quartiers. L’orthogonalité se renforce à la fin du XIXème siècle lors de la création du quartier de Franceville. Celui-ci est subdivisé en plusieurs parcelles et nécessite donc un schéma ordonné afin de satisfaire les objectifs fonciers fixés par la municipalité. L’ajout successif des différents quartiers a conduit à une mosaïque de tracés dont certains, à l’image de la départementale 117, génèrent des ruptures franches au sein du tissu urbain. Ces limites enclavent des quartiers entiers qui se retrouvent éloignés de tout.

N

450 m

Au sein de l’intercommunalité, Montfermeil héberge sur son territoire une structure essentielle, le GHI (groupe hospitalier intercommunal) Le Raincy-Montfermeil. Elle s’apprête à accueillir une nouvelle gare de métro, celle de la future ligne 16 du Grand Paris Express. Du point de vue économique, la ville ne présente aucun pôle d’activité majeur. Les quartiers pavillonnaires sont enclavés et ne disposent que de peu d’équipements publics. Franceville ne présente aucune polarité mais un éparpillement d’activités. Le centre ville est particulièrement sinistré. L’actuel renouvellement du tissu urbain va de paire avec le futur prolongement de la ligne de tramway T4, dont le terminus est actuellement situé à proximité de l’hôpital de Montfermeil. La municipalité a lancé de nombreux projets au sein du centre ville dans le but de retrouver une sociabilité et un attrait commercial.


APPROCHE URBAINE - COMPOSER AVEC LE PAVILLONNAIRE

APPROCHE URBAINE - COMPOSER AVEC LE PAVILLONNAIRE

POURQUOI ET COMMENT INTERVENIR À MONTFERMEIL ? Le fait d’intervenir à Montfermeil reflète une volonté d’appréhender les caractéristiques d’un territoire inédit, celui d’une ville de la Petite Couronne parisienne. L’analyse porte en premier lieu sur la défintiion de ce territoire. Le positionnement géographique de Montfermeil par rapport aux pôles économiques régionaux est essentiel afin de saisir son développement. Poumon économique du pays, l’Ile-de-France possède des pôles indistriels, financiers et énergétiques conséquents comme le parc d’attraction Disneyland à Marne-la-Vallée, ainsi que des infratsrutures performantes à l’image de la plateforme multimodale de Roissy, l’une des plus importantes d’Europe. L’emprise du bâti est colossale et s’étend sur la majeure partie du territoire de la région : la conurbation, désignant un grand ensemble urbain formé par plusieurs villes rapprochées, s’articule autour de plusieurs cercles concentriques ayant pour centre la ville de Paris. C’est dans cette organisation spatiale qu’apparait la Petite Couronne dont la proximité avec la capitale, l’accessibilité des loyers et l’attractivité dans le domaine de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche font de celle-ci un espace qui attire chaque année une population toujours plus importante. Cependant, de nombreuses disparités économiques et sociales surgissent par endroits, révélant les défaillances apportées par certaines politiques locales, généralement communistes. Le «plan Borloo» n’a malheureusment pas eu les effets escomptés sur le désenclavement des territoires et dans la lutte contre la délinquance. Bon nombre d’espaces se sont retrouvés isolés, plongeant ainsi les populations qui y vivaient dans une lente décadence.

L’ÉCHELLE DU QUARTIER DE FRANCEVILLE

La ville de Montfermeil, située à l’Est de Paris et à l’extrémité du département de la Seine-Saint-Denis, est confrontée régulièrement à ces problèmes d’enclavement vis à vis des pôles d’attractivité. Elle a du mal à accueillir de nouvelles populations, et notamment celles possédant un haut niveau de qualification. Cette difficulté s’explique par le faible réseau de transport déployé sur le territoire communal. Mis à part la ligne de tramway T4 et les quelques lignes de bus, la ville est mal desservie : la circulation des biens et des personnes reste limitée. Ainsi, Montfermeil est un territoire à l’influence réduite dont l’infrastructure et l’étendue ne lui permettent pas d’attirer des investissements conséquents. La question de la définition nous permet de saisir les faiblesses de cet espace et nous pousse à nous interroger sur notre responsabilité à nous inscrire oui ou non dans la politique locale afin de promouvoir l’attractivité de la ville ainsi que sa culture à l’échelle régionale.

ÉCHELLE URBAINE DE FRANCEVILLE


L’architecture a toujours été très liée au fait politique et s’est toujours illustrée dans la promotion économique et patrimoniale des territoires. Néanmoins, dans cette mission, l’architecture a t-elle toute la liberté d’agir ? Dans le cas d’une ville comme Montfermeil, l’environnement et le patrimoine impose au maitre d’oeuvre une analyse fine des faits environnementaux et historiques et soulève l’impact de sa responsabilité dans l’insertion de son projet dans la trame bâtie existante. Les rares éléments patrimoniaux sont des marqueurs d’identification et d’orientation forts, constitutifs du paysage urbain et donc de l’identité de ce territoire. L’implantation de projets à Montfermeil permet d’aborder l’identité des villes moyennes, rebâtie au lendemain de la Seconde guerre Mondiale, durant les années 5060. Lourdement réaménagée, Montfermeil a vu la majeure partie de son territoire se transformer afin d’accueillir de nouveaux quartiers. Le quartier des Bosquets, devenu tristement célèbre depuis les insurrections de 2005, est l'un d'entre eux. Ces nouvelles constructions se sont appuyées sur le tissu existant, à savoir la voirie et les éléments patrimoniaux et sur les éléments remarquables du territoire à l'image de la topographie du territoire. L’identité d’une telle ville est singulière et repose sur deux héritages : un moderne et un ancien. La trame urbaine s’inspire des traces du passé et s’articule autour de quelques vestiges historiques. Néanmoins, la faible présence du patrimoine à Montfermeil nous pousse à revoir le rapport que nous entretenons avec ce dernier. Le patrimoine se présentant comme l’ensemble des biens hérités par les ancêtres, il crée une continuité temporelle au sein de la ville. Or, à Montfermeil, le renouvellement urbain fut parfois si prononcé qu'il modifia la morphologie héritée de l'histoire, générant des fragmentations au sein du territoire. Ainsi, nous nous posons la question de savoir : "Comment intervenir dans un contexte aussi fragmenté ?". Nous tentons donc de reconsidérer le schéma directeur qui a présidé au réaménagement de la ville à partir des années 60. Minés par l’étalement urbain des grandes villes, victimes depuis les années 50 d’une croissance démographique effrénée, les paysages de Montfermeil souffrent de discontinuités territoriales générant des problèmes de cohabitations et provoquant l’apparition d’enclaves au sein des territoires. La mutation orchestrée par les politiques depuis plusieurs décennies tente de révéler des opportunités de développement jusque là insoupçonnées en privilégiant une approche urbanistique et architecturale à large spectre de ces territoires. Le fait de concevoir avec l’existant appelle à une prise en compte globale des données d’une région afin de lutter contre le phénomène d'étalement urbain. "Comment peut-on limiter ses effets ?"

STRATÉGIE COMMENT ABORDER LA PROBLÉMATIQUE DE L'ÉTALEMENT URBAIN ? Le documentaire « La terre en morceau » réalisé par Madame Ariane Doublet en 2015 met en exergue les problématiques véhiculées par l’étalement urbain, initié à partir des années 50 à une époque où les métropoles étaient soumises à une croissance démographique sans précédent. Minés par ce phénomène, les paysages sont fragmentés et souffrent d’un phénomène inquiétant d’imperméabilisation des sols, provoquant l’apparition d’enclaves au sein des territoires et conduisant à une disparition irrémédiable des terres agricoles. La mutation orchestrée par les politiques depuis plusieurs décennies tente de révéler des opportunités de développement en privilégiant une approche foncière durable permettant de concilier les besoins des communes et le respect de l’environnement. L’optimisation des espaces bâtis est une initiative salutaire choisie par certains politiciens pour tenter de limiter l’étalement urbain. Depuis le Grenelle de l’environnement en 2007, la gestion foncière des espaces constructibles conditionne désormais le lancement de toute nouvelle extension urbaine. La collectivité doit ainsi prouver que son tissu urbain n’offre pas d’autres possibilités spatiales pour la construction. L’analyse du parcellaire associée aux différents plans locaux permet de suivre la consommation des espaces disponibles qu’ils soient naturels, agricoles ou forestiers, et permet de révéler les opportunités de mutation sur l'ensemble du territoire urbanisé. Cette gestion foncière permet de localiser précisément les parcelles vierges et de les préserver face à l’émergence de nouveaux projets immobiliers. Cependant, la conservation effrénée de la moindre parcelle disponible ne peut pas être considérée comme une solution viable. Le fait de figer les espaces libres engendre des blocages dans la mutation des espaces urbains. Ce mouvement est enrayé par bon nombre de particuliers et de municipalités qui s’accrochent à des bouts de terres idéalement situés dans les centresvilles ou en lisière des territoires communaux. Ce phénomène, motivé par des intérêts privés, est appelé « rétention foncière ». Celle-ci freine la mobilisation des terrains vierges. Elle limite les opérations d’aménagement ou bien encore la construction de logements neufs. Comme énoncé précédemment, la conservation qu’elle propose ne permet pas de lutter efficacement contre l’urbanisation des terres agricoles car elle mine le territoire d’espaces vierges n’entretenant aucune logique entre eux. Elle met également en exergue la différence de points de vue entre le planificateur qui raisonne sur un plan urbanistique et les propriétaires, qui réfléchissent sur

leur patrimoine foncier. Cette divergence dans les rapports entretenus entre les différents acteurs d’un territoire condamne l’usage de bons nombres de parcelles potentiellement constructibles et prive donc les collectivités d’une mutation urbanistique durable. C’est le cas à Lannion, petite ville des Côtes-d’Armor, où la municipalité est confrontée à la réticence des propriétaires dans le cas d’un projet immobilier. D’immenses espaces privés ponctuent le territoire et génèrent des discontinuités entre les différentes parties de cet aménagement urbain qui perd alors toute sa pertinence. Avec cette pratique, les politiques territoriales, soucieuses d’insérer les territoires dans la résilience, risquent tout simplement d’être inefficaces. Cette « rétention foncière » est un remède aussi toxique pour les paysages que ne l’est déjà la maladie de l’étalement urbain. Choisir cette méthode, c’est prendre le risque de miner le territoire d’espaces non bâtis. Au lieu d’entraver la mobilisation de ces espaces, devons-nous envisager la densification des terrains constructibles ? Cette question suscite un inté- rêt sincère et passionné en nous. En effet, nous menons notre travail d’atelier vers la recherche d’un nouveau modèle de développement capable de redéfinir l’identité du quartier pavillonnaire de Franceville situé à Montfermeil, à l’Est de Paris. Nous voulons rompre avec cette idée que le pavillonnaire serait la solution foncière paradisiaque pour les propriétaires et les communes. Dans l’imaginaire collectif, le quartier pavillonnaire est le paradis des classes moyennes; c’est un lieu de détente acquis après une vie bien remplie. La démocratisation de la propriété au lendemain de la Seconde guerre mondiale y est pour quelque chose. Aujourd’hui, les quartiers pavillonnaires occupent la majorité des surfaces bâties en Ile-de-France, sont toujours plébiscités par trois quart des français et menacent en priorité les terrains agricoles. Ce modèle présente de nombreux défauts. La rentabilité foncière est très insuffisante et la densification est difficile à mettre en place. Ces problèmes ne permettent pas d’accueillir des populations supplémentaires, ce qui accentue encore un peu plus le phénomène de l’étalement urbain. Cela conduit à créer des enclaves au sein du grand paysage, en séparant les espaces naturels. De plus, ces quartiers sont généralement éloignés des grands centres d’activités, ce qui est source d’enclaves et donc de disparités au sein du tissu urbain. Totalement enclavés, ils ne bénéficient d’aucun commerces de proximité et ne peuvent pas accueillir une densification supplémentaire du fait que les espaces de circulation occupent une place majeure de la surface disponible.

STRATÉGIE POURQUOI ET COMMENT INTERVENIR SUR LE QUARTIER DE FRANCEVILLE ? Le choix de porter notre regard sur la réhabilitation du quartier de Franceville traduit notre volonté de le désenclaver afin de l'inscrire dans la continuité territoriale de la commune qui s'apprête à accueillir la nouvelle gare du métro du Grand Paris Express. L’arrivée prochaine de cette gare de métro risque à terme de modifier profondément le paysage morphologique et sociale de Montfermeil. On peut s’attendre à un phénomène de gentrification susceptible de conduire à une revalorisation complète du quartier des Bosquets, vaste cité apparue dans les années 60 et composée de plusieurs barres d’immeubles. Ce mouvement de réhabilitation et de démolition se remarque également au centre ville où le nombre de chantiers ne cesse de se multiplier. Souhaitant rénover l’attrait économique du territoire, la municipalité mène plusieurs chantiers autour de la future gare afin de préparer le quartier à recevoir de nouveaux arrivants, issus de classes sociales plus élevées. Ce phénomène de gentrification va contribuer à faire pression sur le foncier de Montfermeil et va conduire à une vaste entreprise de démolition comme celle qui se déroule au sein du quartier des Bosquets, qui a vu disparaitre en l’espace de quelques années plusieurs barres d’immeubles. La place Notre Dame des Anges a déjà subi une réhabilitation complète avec la construction d’immeubles flambant neufs. Ce renouvellement du tissu urbain risque de se propager au delà de la départementale 117 qui sépare les quartiers des Bosquets et de Franceville. Le quartier pavillonnaire de Franceville abrite actuellement des familles et des retraités. La diffusion d’un modèle architecturale et urbanistique à l’ensemble du territoire communal semble être la solution envisagée par les politiques pour à terme revaloriser Montfermeil. Néanmoins, on peut s’interroger sur l’efficacité d’une telle mesure face à la structure orthogonale du quartier de Franceville. Celle-ci peut nuire à cette pratique car elle compartimente les différents îlots. Ce compartimentage risque de guider la réhabilitation du quartier qui risque de se focaliser sur certains îlots et de négliger le reste. La morphologie porte en elle les futures limites et donc les prochaines enclaves. La question est de savoir comment est-il possible de transformer le quartier sans avoir recours à la « tabula rasa » ? Cela nous amène à nous pencher sur les caractéristiques qui définissent cette zone pavillonnaire. L’analyse urbaine réalisée par notre équipe sur le quartier de Franceville a permis de mettre en lumière les problématiques spatiales de cet espace ainsi que l’indifférence qu’il suscite. Le quartier


est particulièrement dense et ne propose aucune pause spatiale et végétale. Les différentes temporalités sont compartimentées au gré des avenues et des rues orthogonales. Le quartier vit à l’écart des activités et des dynamiques futures; son enclavement est conséquent. Le surdimensionnement de ses îlots crée de longues perspectives monotones qui n’invitent pas le promeneur à pénétrer dans le quartier. Plongés dans le contexte d’une ville en reconversion et sensibles aux différents temporalités du territoire, nous focalisons notre intervention sur le quartier de Franceville afin de mettre fin au microcosme qu’il génère et de l’intégrer pleinement dans la dynamique qui traverse la ville de Montfermeil. Nous voulons créer un mouvement, rompre avec l’orthogonalité, la trame angoissante du quartier et ouvrir les parcelles. Nous tentons également de proposer densification malgré un manque cruel d’espace. La raréfaction du foncier est l’une des causes principales de la difficulté à construire de nouveaux logements et est responsable de la hausse du prix de l’immobilier. Il est donc urgent de concevoir un nouveau modèle pour réhabiliter le quartier pavillonnaire. Différentes démarches peuvent être envisagées : celle qui nous intéresse particulièrement est le remembrement parcellaire. Cette méthode consiste à réorganiser un foncier complexe à l’image de celui du quartier de Franceville par la création de nouvelles rues ou venelles. Le nouveau parcours ainsi créé est agrémenté de nouvelles structures accueillant des activités diverses. L’étude de références a permis de mettre en évidence les possibilités de densification du tissu pavillonnaire tout en offrant une grande qualité urbaine et résidentielle. Ainsi, comme première idée, nous avons pensé à insuffler une nouvelle ambiance au sein du quartier par l’ajout de nouvelles expériences de promenade et par l’implantation de nouvelles implantations. Celles ci pourront répondre hypothétiquement aux attentes des habitants du quartier. Nous disons « hypothétiquement » car le manque d’informations ne nous permet pas pour l’heure de proposer des solutions. Nous voulons conserver l’identité pavillonnaire de Montfermeil tout en proposant un remembrement parcellaire afin de développer les interconnexions entre les îlots. La précision sera le mot d’ordre de notre intervention : proposer une mutation flagrante sans compromettre la physionomie du quartier de Franceville. Une intervention discrète sera de mise afin de dynamiser progressivement ce quartier résidentiel. La création de nouvelles temporalités s’accompagne de nouvelles implantations diversifiées, composées d’espaces verts, d’établissements commerciaux, d’équipements sportifs ou de formation. Ainsi, nous sommes donc en mesure de dégager plusieurs enjeux.

STRATÉGIE DÉCLARATION D'INTENTION L’analyse urbaine réalisée par notre équipe sur le quartier de Franceville a permis de mettre en lumière les qualités spatiales de cet espace ainsi que son caractère d'espace de villégiature. Le coeur du quartier, s'articulant autour des écoles Henri Wallon et Jules Ferry, dévoile une spatialité singulière au milieu d'une morpholgie urbaine très marquée. Une qualité par ailleurs amplifiée par la présence de nombreux commerces qui attirent les habitants du quartier. Cette polarité se place le long d'un axe majeur, l'avenue Gabriel Péri qui remonte en direction du quartier des Bosquets, futur épicentre du renouvellement urbain apporté par l'ouverture de la nouvelle gare. Cette avenue croise le flux considérable de l'avenue Jean Jaurès, dévolue au rôle de départementale. Cet axe délimite la partie Nord et Sud de la ville et contribue à enclaver le quartier de Franceville, dont l'influence, bien que réduite actuellement, risque de péricliter dans l'avenir. Nous voulons donc créer un mouvement pour dynamiser le quartier afin de l'inscrire dans le renouvellement urbain, annoncé par l'arrivée de la future gare. Comme première idée, nous avons pensé à insuffler une nouvelle ambiance au sein du quartier par l’ajout de nouvelles porosités entre les îlots. Nous voulons changer le discours souvent associé à la ville qui consiste à la décrire comme un centre entouré d’une banlieue. Nous souhaitons donc dynamiser ce quartier résidentiel par la création d’un quartier autonome économiquement et connecté avec le centre ville et la future gare de métro. Nous supposons que ce quartier possède de nombreux espaces potentiellement intéressants et nous pensons redéfinir les espaces sous exploités situés au coeur des parcelles. Celles-ci renferment des potentialités énormes que nous nous devons de saisir. Le cloisonnement des parcelles, symptomatique des quartiers pavilonnaires, doit laisser sa place à une nouvelle porosité avec l’espace public. Diverses ouvertures doivent être pensées afin de relier les commerces existants et d’atténuer l’aspect carcéral du quartier. Nous voulons donc agrémenter la trame orthogonale par de nouveaux parcours. Il nous apparait important de préciser notre intention. Cette porosité s’accompagne d’une refonte complète de la frontière établie entre l’îlot et la voirie. Abattre un mur ne signifie pas ouvrir l’espace qu’il renfermait à tous les vents mais à guider, structurer le déplacement des flux. Ainsi, nous dévoilons une porosité controlée afin de préserver la spatialité des espaces privés. Nous nourrissons également comme intention celle visant à relier les parties Nord et Sud du quartier de Franceville. La partie Nord, en lien di-

rect avec le reste de la ville, nécessite une plus ample visibilité afin d’annoncer l’expérience urbaine qui se développe dans le tissu du quartier de Franceville. Ainsi, plongés dans ce contexte, nous formulons les problématiques suivantes : «Comment limiter la diffusion d’un même modèle urbanistique et architecturale sur l’ensemble du territoire de Montfermeil ? Comment concilier la préservation du bâti avec le renouvellement parcellaire ?»

Intervention: remembrement parcellaire 1

Engagés dans une politique de redynamisation du quartier, nous distinguons plusieurs enjeux : 1. rompre avec l’enclavement généré par l’avenue Jean Jaurès pour ouvrir le quartier à la ville. 2. proposer de nouvelles expériences urbaines par le biais de nouvelles porosités au sein des îlots. 3. revaloriser la sociabilité du quartier avec l’implantation de nouveaux programmes.

2

Schémas d’intention

3

4


1 HUICHENG

1

Centre de formation

2 ULYSSE

2

Centre culturel et associatif

3 ZIMO

Centre d’activités pour les jeunes

PROJET URBAIN

4 IRIS

Habitations, bureaux et activité horticole

PLAN MASSE : PROGRAMMATION Au vu des différentes analyses, nous sommes en mesure de proposer plusieurs programmes susceptibles de dynamiser le quartier à l’échelle locale. Le manque cruel d'activités, qu'elles soient économiques ou culturelles, et l'absence totale d'établissements de formations professionnelles nous pousse à envisager l'implantation d'un centre de formation dans la partie Nord du quartier, en relation étroite avec l'avenue Jean Jaurès. Ce centre, accompagné par la présence de commerces existants, constitute une polarité dans le paysage du quartier. De même, l'absence de bibliothèque ou d'un quelconque centre culturel dans cette partie du quartier, confirme notre volonté d'implanter un centre culturel couplé à un progamme associatif à proximité du collège Jean Jaurès, à l'Est du quartier de Franceville.

3

De plus, afin de proposer une nouvelle place au sein de cette morphologie urbaine très dense, nous proposons un programme axé sur la jeunesse à l'angle de l'avenue Gabriel Péri et de celle du Muguet. Cette nouvelle spatialité permet d'établir l'articulation entre les parties Nord et Sud du quartier. L'arrivée de programmes est une entreprise salutaire pour l'avenue du Muguet qui souffre d'un manque criant d'activités. Le coeur du quartier, s'articulant autour des écoles Henri Wallon et Jules Ferry, possède de nombreux commerces et fait figure de polarité au sein du quartier. L'ajout de programmes inédits à l'image d'une serre horticole en complément du parc existant, et de bureaux est susceptible de compléter l'offre proposé par cette polarité.

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N 95 M


PROJET URBAIN PLAN RDC La trame orthogonale caractéristique du quartier laisse entrevoir une hierarchie entre les axes. Par un jeu de sélection de parcelles, nous choissisons les axes d'intervention afin de proposer un parcours raisonné. Les différentes parcelles sélectionnées apportent différentes physionomies à nos implantations. La dilatation par endroit crée des espaces de rencontres où la sociabilité peut se manifester. De même, la restriction spatiale génére des espaces de circulation aux côtés desquels nos programmes sont susceptibles de s'implanter. La démolition des clotures et des habitations est un sujet à traiter avec beaucoup de précaution. A chaque fois que nous choissisons une parcelle, nous analysons son contenu afin de préserver les espaces privés environnants. Une fois cette tâche accomplie, nous développons nos programmes afin de créer des espaces de rencontres et de nouvelles porosités. Cette démarche conceptuelle aboutit sur le plan masse précédent et sur le plan de rez-de-chaussée suivant. Un traitement de sol composé d’une alternance de bandes minérales et végétales marque la délimitation entre les différents espaces de nos implantations. La transition entre les espaces est ainsi soulignée; y compris celle entre la rue et l'espace public à l'intérieur de l'îlot. Un dialogue entre le projet et la ville s’établit également grâce à la réciprocité volumique qu’entretiennent les bâtiments avec le bâti existant. Ainsi, les dimensions et les volumétries rappellent celles du bâti environnant. Le dimensionnement proposé permet de rationnaliser les surfaces programmatiques et donc d'insérer méticuleusement nos projets dans l'espace urbain.

N 45 m


N

45 m


PROJET URBAIN COUPES URBAINES Au niveau de la coupe urbaine, on distingue l'altimétrie générale du quartier de Franceville. La plupart des habitations ne dépassent pas les 7m de haut, conférant ainsi au lieu une étonnante planéité altimétrique. Nous travaillons ainsi dans un espace relativement homogène d'un point de vue vertical; une caractéristique que nous nous efforçons de respecter afin d'intégrer nos implantations dans le paysage urbain. Néanmoins, il convient de souligner que nous ne nous abaissons pas à une simple opération de mimétisme architectural. Certaines implantations nécessitent d'ailleurs un sérieux remaniement afin de marquer plus fortement la présence des nouveaux programmes. C'est le cas du centre culturel et associatif qui prend place à côté du collège Jean Jaurès. Les coupes des avenues Gabriel Péri et Jean Jaurès dévoilent l'organisation, la hiérarchie entre les différents espaces de la rue. La place occupée par la voiture est conséquente et contribue à dégrader l'expérience urbaine des piétons au sein du quartier de Franceville. Nous nous saisissons de cette constatation pour opérer un changement d'habitude dans les modes de déplacements inhérents au quartier. Nous travaillons l'espace public pour donner plus de place à la pratique du vélo. Certaines voies automobiles sont réquisitionnées afin d'offrir plus de place au piétons qui visitent le site. Il convient également de conserver un grand nombre de places de parkings car la présence d'installations dédiées aux stationnements des véhicules est pour ainsi dire inexistante. De plus, la municipalité n'a pas encore exprimé sa volonté de réduire l'usage de l'automobile sur son territoire.

COLLÈGE

ULYSSE

95 m

HUICHENG


PROJET URBAIN AXONOMÉTRIE ET PERSPECTIVES Ce soucis d’intégration se retrouve dans les perspectives aériennes et piétonnes suivantes. Le rapport à l'espace public est respecteux; la hauteur et l‘épaisseur des implantations permettent de densifier les parcelles sans nuire à leurs qualités spatiales et sans compromettre la quiétude des habitations environnantes. De même, les perspectives au sol permettent de ressentir les diverses suprises spatiales et architecturales que le piéton est susceptible de rencontrer au gré de son expérimentation urbaine du quartier de Franceville. On y remarque la succession volumétrique et matériologique des différents édifices. L'ampleur du projet urbain se dessine et, avec lui, les potentialités de développement offertes par les porosités mises en oeuvre. Nous comprenons l'enchainement des implantations et les liens qu'elles nourissent entre elles et avec le quartier. Les deux projets au Nord marquent l'entrée du quartier et notamment le centre de formation qui prend place à l'angle de l'avenue Gabriel Péri et de l'avenue Jean Jaurès. Ce dernier fait office de repère par sa volumétrie. Il annonce le parcours urbain qui se développe dans le reste du site. Le centre culturel, lui, est plus discret; peut être un peu trop. Le centre d'activités pour les jeunes est l'articulation entre les deux parties du projet urbain, permettant d'établir un lien entre le bout de l'avenue Gabriel Péri et le coeur de Franceville, investi par une large implantation programmatique. L'axonométrie permet de saisir l'importance de celle-ci et de révéler la spatialité singulière avec laquelle elle dialogue.

axonométrie de l’intervention


ULYSSE CENTRE CULTUREL ET ASSOCIATIF


HUICHENG CENTRE DE FORMATION


ZIMO CENTRE D’ACTIVITÉS POUR LES JEUNES


IRIS HABITATIONS, BUREAUX ET ACTIVITÉ HORTICOLE


ULYSSE PARTI ARCHITECTURAL CONTEXTE SPÉCIFICITÉS ARCHITECTURALES POSITIONNEMENT DU PROJET Comme énoncé la Francespécificité Évoluant au seinprécedemment, du quartier de du projet architectural réside en premier lieu ville, notre projet urbain propose une dans sa position au sein du projet urbain. La sedissertation sur le sujet de la porosité en conde concerne l’organisation programmatique milieu urbain. Marquéqui actuellement et le parti architectural en découle. par Notre un cloisonnement conséquent programme s’étend sur une surfaceau decoeur 1700m2 et comprend trois entités de : unmétamorphobâtiment au Nord des îlots, nous tentons accueillant au RDC au R+1 bibliothèque et la ser la structure duetsite en la une entité persalle d’étude, et deux autour méable capable deédifices relier regroupés les polarités d’une terrasse commune hébergeant respectiveexistantes. Afin de désenclaver l’espace ment l’atelier et les locaux associatifs. et de proposer une nouvelle circulation au sein du quartier, élaborons En concordance avec nosnous intentions formulées notre projet de quatre implus tôt, nous urbain pensonsautour à des dispositifs architecturaux susceptibles de les retranscrire au mieux. plantations disséminées aux frontières Ainsi, la porosité et l’idée du franet au concernant coeur de Franceville. chissement qui lui est asujettie, nous avons pensé à créer des facades vitrées au RDC capables Notre projet personnel se place à l’exde s’ouvrir sur l’extérieur lors de la saison estitrémité Est de la zone d’intervention, vale ou au cours d’une journée ensoleillée. à Des proximité immédiate duà l’atelier collègeetJean portes pliantes permettent aux loJaurès, de l’église syriaque orthodoxe caux associatifs de dialoguer plus aisément et de confondre leursMère surfaces programmatiques. Sainte Marie de Dieu et de la mos-

quée de Montfermeil. La présence de La question de l’orthogonalité est traitée par le telles institutions nous a conduit à enchoix d’une implantation perpendiculaire de visager l’insertion d’une bibliothèque nos bâtiments par rapport aux murs délimitant couplée à des locaux associatifs et àtraduit un les contours de notre parcelle. Ce choix atelier. Dans d’ouverture également une une autre optique volonté, celle de s’insérer culturelle, programme tente d’apau milieu dece l’espace bâti en privilégiant des dimensions des formes analogues à celles des porter unetnouvel espace de découverte, maisons individuelles. Néanmoins, nous L’utosommes d’expérimentation et d’échange. conscients que allés au bout pie visée est lanous misesommes en place d’une sym-de l’analogie. La réciprocité développée dans notre biose entre les diverses influences cultuprojet risque de l’effacer au milieu de l’espace relles quartier afin de ilfaire participer bâti dudu quartier. Désormais, convient de dontous lesd’ampleur habitants autour d’un espace ner plus à notre projet, au risque de le commun. voir disparaître face aux autres implantations du projet urbain.

Plusieurs logiques accompagnent le dessin de notre implantation : la porosité, apportée par la démolition des structures existantes; l’orthogonalité, générée par le respect des formes de l’espace nouvellement créé; la transition, soulignée par le traitement du sol et enfin la réciprocité, soulevée par le dimensionnement du bâti environnant.

Etant inscrit comme nos camarades dans un SCHÉMAS architecturé D’IMPLANTATION mouvement soucieux de la préservation du bâti existant, nous avons souhaité dévePOROSITÉ lopper des toitures à deux pans, caractéristiques du bâti pavillonnaire. Cette analogie est, encore une fois, sujette à modification. Nous pensons à l’avenir proposer de nouvelles toitures capables de créer un contraste au sein du paysage pavillonnaire. Cette idée de contraste nous a permis de travailler nos façades avec une matérialité différente de celle mise en oeuvre dans le quartier, à savoir le bardage en bois.

ORTHOGONALITÉ

RÉCIPROCITÉ

La structure en bois permet de créer un contraste avec les maisons environnantes, bâties pour la plupart en béton. L’enduit en façade disparait pour laisser place à une matérialité brute. Cela nous pousse à une relecture de l’identité du quartier de Franceville et aboutit à une redéfinition architecturale. Celle-ci passe également par le biais du traitement de sol développé dans ce projet. L’alternance de bandes végétales et minérales délimitent les espaces de sociabilité et de circulation; une séparation qui n’intervient nullement dans le paysage de Franceville.


ULYSSE PARTI ARCHITECTURAL SPÉCIFICITÉS ARCHITECTURALES Comme énoncé précedemment, la spécificité du projet architectural réside en premier lieu dans sa position au sein du projet urbain. La seconde concerne l’organisation programmatique et le parti architectural qui en découle. Notre programme s’étend sur une surface de 1700m2 et comprend trois entités : un bâtiment au Nord accueillant au RDC et au R+1 la bibliothèque et la salle d’étude, et deux édifices regroupés autour d’une terrasse commune hébergeant respectivement l’atelier et les locaux associatifs. En concordance avec nos intentions formulées plus tôt, nous pensons à des dispositifs architecturaux susceptibles de les retranscrire au mieux. Ainsi, concernant la porosité et l’idée du franchissement qui lui est asujettie, nous avons pensé à créer des facades vitrées au RDC capables de s’ouvrir sur l’extérieur lors de la saison estivale ou au cours d’une journée ensoleillée. Des portes pliantes permettent à l’atelier et aux locaux associatifs de dialoguer plus aisément et de confondre leurs surfaces programmatiques. La question de l’orthogonalité est traitée par le choix d’une implantation perpendiculaire de nos bâtiments par rapport aux murs délimitant les contours de notre parcelle. Ce choix traduit également une autre volonté, celle de s’insérer au milieu de l’espace bâti en privilégiant des dimensions et des formes analogues à celles des maisons individuelles. Néanmoins, nous sommes conscients que nous sommes allés au bout de l’analogie. La réciprocité développée dans notre projet risque de l’effacer au milieu de l’espace bâti du quartier. Désormais, il convient de donner plus d’ampleur à notre projet, au risque de le voir disparaître face aux autres implantations du projet urbain.

Etant inscrit comme nos camarades dans un mouvement architecturé soucieux de la préservation du bâti existant, nous avons souhaité développer des toitures à deux pans, caractéristiques du bâti pavillonnaire. Cette analogie est, encore une fois, sujette à modification. Nous pensons à l’avenir proposer de nouvelles toitures capables de créer un contraste au sein du paysage pavillonnaire. Cette idée de contraste nous a permis de travailler nos façades avec une matérialité différente de celle mise en oeuvre dans le quartier, à savoir le bardage en bois.

La structure en bois permet de créer un contraste avec les maisons environnantes, bâties pour la plupart en béton. L’enduit en façade disparait pour laisser place à une matérialité brute. Cela nous pousse à une relecture de l’identité du quartier de Franceville et aboutit à une redéfinition architecturale. Celle-ci passe également par le biais du traitement de sol développé dans ce projet. L’alternance de bandes végétales et minérales délimitent les espaces de sociabilité et de circulation; une séparation qui n’intervient nullement dans le paysage de Franceville.


PARTI ARCHITECTURAL

ÉLÉVATION SUD : L’ATELIER

DÉTAILS STRUCTURELS ET MATÉRIOLOGIQUES Pour les matériaux, nous choisissons le bois pour la structure et la finition de l’atelier et du bâtiment associatif. Comme ces deux édifices partagent la même terrasse en bois, il apparait logique qu’ils fassent appel au même matériaux. Les différentes coupes et élévations permettent de visualiser l’impact de notre choix matériologique sur l’environnement immédiat : le contraste saisissant nous pousse à amender quelque peu notre propos. L’usage brute d’une matière n’est pas sans conséquence et est susceptible de couper notre projet de la réalité bâtie. Cependant, l’usage de bandes minérales et végétales est une solution efficace pour dessiner les nouveaux espaces de notre parcelle nouvellement créée. Le choix s’est porté sur une terrasse en bois reliant les deux bâtiments du bas afin de créer un espace de rencontre que le piéton est capable de voir depuis la rue. La pelouse qui l’entoure propose une pause végétale au milieu du pavillonnaire. Enfin, le pavé délimite les espaces de circulations susceptibles de recevoir des véhicules (livraison, véhicules d’urgence...).

COUPE TRANSVERSALE : L’ATELIER

ÉLÉVATION EST : LE PARC

COUPE LONGITUDINALE : LE PARC

16m

16m

16m

16m


RÉFÉRENCES INSPIRATIONS Le projet architectural se nourrit de plusieurs références. Je les ai sélectionné en fonction de plusieurs critères : la discrétion des volumes mis en oeuvre, l’utilisation de matériaux biosourcés et la luminosité des espaces intérieurs. C’est ainsi que mon regard s’est porté sur le centre médico-social de Trignac, une commune située dans le département de la Loire-Atlantique; un projet réalisé par l’agence DLW ARCHITECTES. Ce dernier participe au renouvellement urbain du quartier de Certé à Trignac et s’inscrit dans une démarche durable. Le recours au bois issu d’une exploitation responsable et le traitement du sol permet de limiter les émissions de gaz à effet de serre et d’atténuer le phénomène d’imperméabilisation des sols. Le projet s’articule autour de plusieurs bâtiments composés pour la plupart d’un seul RDC. Une clotûre entoure la parcelle et le parking du personnel, puis se prolonge à l’intérieur, de façon à venir creuser la masse bâtie d’un patio. Ce patio organise le projet en deux parties. La première aile accueille les assistants sociaux, avec de larges espaces de réunion, tandis que l’autre héberge les locaux du service de la protection maternelle et infantile de la commune. L’usage des matériaux et le dimensionnement des volumes m’ont convaincu dans le choix de cette référence. Je suis intéressé par la performance énergétique, la gestion des eaux de ruissellement et la luminosité inhérentes à cet édifice qui s’inscrit dans une démarche de Haute Qualité Environnementale (HQE). Cependant, je ne suis pas en accord avec le dessin de la clotûre qui délimite les espaces. L’encloisonnement est une caractéristique de ce projet; une composante que je n’ai guère apprécié car elle contredisait le principe même de notre intervention.

J’en arrive à ma deuxième référence qui porte sur un batiment, construit à Delft au Pays-Bas, présentant une structure légère et modulable, qui convient parfaitement pour un centre culturel ou des bureaux. «D(emountable)» est un édifice possédant une structure moderne, durable et entièrement démontable sur un site appartenant au groupe Cepezed, une agence spécialisée dans le développement, la conception et la réalisation de bâtiments. Cepezed a acquis le site en 2012; un espace autrefois occupé par d’anciens laboratoires de l’Université de Technologie de Delft. Les archtectes, selon les volontés de l’entreprise, ont transformé les anciens bâtiments pour en faire un pôle créatif. En parallèle de cette vaste entreprise de rénovation, ARCHITECTENBUREAU CEPEZED a construit un nouvel espace de travail. Entièrement vitré sur toutes ses façades, cet édifice bénéficie d’un apport lumineux conséquent et d’une allure translucide. La structure métallique est susceptible d’être modifiée très rapidement en cas d’évolution programmatique du bâtiment. Cette référence m’a beaucoup servi durant la conception de ma bibliothèque. Le fait qu’il soit vitré sur ses quatre faces lui confère une certaine visibilité. L’invitation est formulée en faveur du piéton qui y découvre une architecture lumineuse et ouverte. Enfin, dernière référence; il s’agit d’une simple extension d’une maison traditionnelle japonaise dans la petite ville de Shizouka. La simplicité des volumes ainsi que l’incroyable luminosité de l’espace intérieur font de cette extension une prouesse d’équilibre. La discrétion de la volumétrie m’attire au plus haut point. Son influence dans le dessin de mon atelier et de mon espace associatif est perceptible. Le choix d’une toiture à deux pans, percée de part et d’autre par de larges verrières offre une incroyable sensation de liberté. Le bâtiment est ouvert sur l’extérieur; une disposition que je souhaitais mettre en place dans mon projet.

CENTRE MÉDICO-SOCIAL, TRIGNAC, DLW ARCHITECTES

D(emountable), DELFT, ARCHITECTENBUREAU CEPEZED

KOYA NO SUMIKA, SHIZOUKA, MA-STYLE ARCHITECTS


Comment l’architecture porte-t-elle l’esprit humain en continuant la forme extérieure, l’espace poétique (qui peut éveiller les souvenirs/sentiments des êtres humains) ou bien la structure sociale de l’« existence » endémique ?

HUICHENG -

-


La relation entre architecture et l’« existence » endémique discutée par les conférences de Madame Iris CHERVET et de Monsieur Chartier Corbasson m’a vraiment donné un vif intérêt pour « comment l’architecture se produit et l’architecture a évolué en quelle logique à ce jour ». En particulier, bidonville de Caracas, Vénésuela, ,me rappelle la ruine de Thera à Santorin: il n’y Bidonville de Caracas, Vénésuela a pas tant de soi-disant formes d’architecture, ou autrement dit que la forme de l’architecture change avec le paysage naturel du lieu, la ville n’est pas planifiée, ou autrement dit que la ville est planifiée avec l’« existence » ( l’environnement naturel ). L’architecture résidentielle de Thera est essentiellement basée sur la fonctionnalité de la résidence comme la principale demande, à cet égard essentiellement mettre en oeuvre ce que nous appelons principe de fonctionnalisme, mais la différence est qu’il suit le terrain naturel et l’utilisation des matériaux locaux en raison de contraintes techniques et transport, en fin, l’utilisation des choix les plus économiques et respectueux de l’environnement, ces éléments causent l’architecture et le lieu ont un lien insistant; Quant aux bâtiments religieux, aux bâtiments publics, ils ont commencé à chercher une sorte de beauté de l’ordre. La masse des bâtiments publics et religieux conforme toujours à la logique de l’atmosphère architecturale d’ensemble, et dans l’architecture elle-même, un ordre spatial intensif a été organisé par les matériaux et les vides, puis la beauté de l’ordre développe plus prospèrement jusqu’à l’acropole d’Athènes dans l’âge d’or d’Athènes. C’est pourquoi vous ne pouvez pas être émouvoir face à l’architecture moderne, que vous êtes architecte ou non, et c’est comme ce que dit Wang SHU - « La manie spirituelle moderniste coupe soit extrême-ment toutes les connexions avec le passé, faisant de l’architecture un synthé abstrait flottant et inadmis-sible; soit elle utilise le potentiel du synaptique spatial pour récréer à plusieurs reprises des mots faisant autorité pour produire de l’architecture, épuisant efficacement la possibilité de création. »; Parce que le bâtiment lui-même a été développé pendant 38 000 ans depuis la première grotte, la grotte Chauvet (Ardèche), en plus de la fonctionnalité du bâtiment, la technologie du bâtiment, les changements

de maté-riaux de construction, la portée de l’esprit humain de l’architecture se développe également, la connec-tion de l’architecture et l’« existence » endémique s’approfondit, si le modernisme efface la connection de l’architecture et l’« existence » endémique après une si longue période de développement, la création d’un tabula rasa, cela vous permet de peindre facilement comme dieu devant ce tableau blanc. Comme le dit Venturi, l’extrême simplification du modernisme perd non seulement le lien entre l’ar-chitecture et l’«existence » endémique, mais aussi la créativité. Venturi a souligné le problème du mo-dernisme et l’a contesté. Ici, je ne suis pas d’accord avec des réponses comme Venturi ( La maison de la mère fait la référence à l’appartement Girasole conçu par l’architecte italien Luigi Moretti à Rome ) ou Charles Moore ( Greffer différentes formes classiques dans l’architecture moderniste, ajoutant une ri-chesse culturelle et historique qui représente la perspective de l’architecte au modernisme monotone ). Le postmodernisme révèle la complexité et l’ambiguïté de la croissance, de la prospérité, des loisirs et de l’auto-indulgence de l’Amérique au début des années 1960. Mais il ne fait aucun doute que la pratique architecturale au début du postmodernisme n’a pas vraiment répondu à la complexité et à la contradic-tion des êtres humains eux-mêmes ( l’« existence » endémique ), à mon avis, le rôle le plus essentiel de l’architecture est un porteur de structure sociale, dialectiquement penser à l’impact de l’architecture sur les relations sociales, en pensant à la façon dont l’architecture peut porter les besoins spirituels des êtres humains à travers la poursuite de la connection entre l’architecture et l’«existence » endémique, l’une des possibilités de cette pensée fait écho à une des méthodes qu’Monsieur Guillaume Hébert décrit en conférence : négocier avec les habitants, puisqu’il s’agit d’un espace public, ce ne devrait pas être la déci-sion arbitraire d’architecte. Il ne fait aucun doute qu’un projet de négociation suffisante est très suscep-tible de reconstruire la structure sociale autour de l’architecture et de relier l’« existence » endémique.

Si l’on regarde une architecture de l‘« école tessinienne », la série de projets de Luigi Snozzi dans la petite village de Monte Carroso sont particulièrement chaleureux et texturés, avec une puissance éton-nante derrière les gestes douses. Snozzi respecte l’histoire et le statu du site, mais il ne fait pas de répa-ration aussi vieille que vieille. Ce qu’il a montré était une attitude intransigeante, une réponse sincère au site, et le retour et le remodelage de l’esprit du lieu.

Mother house, Philadelphia, Pennsylvania (PA), US, Robert Venturi

Piazza d’italia, New Orleans, Charles Moore


Réflexion:

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© Copyright: Huicheng LIAN

L’ancien monastère ( 1968 a été démontée )

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L’ancien monastère ( 1968 a été démontée )

Avant le projet ( 1968 )

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L’emplacement du projet

Ici, je voudrais citer notre projet d’atelier avec une phrase : Quand on parle de la conception d’infrastructure intégrée, sa réflexion s’agit de la contexte nationale, culturelle, historique, écologique, et sociologique. Nous avons d’abord fait une analyse sociale sur le quartier du Franceville de Montfermeil, une discussion approfondie sur le problèmatique de foncier, la vitalité économique, l’histoire du quartiers et les enjeux éthniques et culturels de ses habitants de Franceville, donc la première chose que nous voulons changer, l’identité de Franceville, la ville-dortoir, et d’autre part, apporter plus d’espace public à la région pour augmenter la porosité du quartier, et puis mettre en place un centre de culture, de formation, d’activités et de services afin de diriger les flux d’habitants entre les programmation par les espaces publiques, autrement dit, transversalité, reconstruire la structure sociale du quartier de Franceville et servir l’«existence » endémique, créant ainsi une nouvelle impression de Franceville dans l’esprit des habitants et des visiteurs. une axonometrie qui montre que le pôle Nord, centre de formation continue des adultes et l’habitation collectifs, situé à la croisement de l’avenue Jean Jaurès et de l’avenue Gabriel péri, donc cette emplacement va marquer l’entrée du quartier de Franceville, le pôle ouest, centre d’activités des jeunes, situé a la croissement de l’avenue Gabriel peri et l’avenue Muguet fait une articulations entre le pôle Nord et le pôle Sud. Le pôle Sud habitation et service au coeur du quartier, proche de l’école, offrir des un nouvelle expérience pour les habitants, le pôle Est, centre culturelle, proche de collège, proche de limite, porte un regard vers le centre ville. Et enfin, tout les projets et le quartier va articuler par des surprise (les espaces publics) Pour la partie personelle, la centre de formation continue des adultes, qui se situe à la croisement de deux axes majeurs (l’avenue Jean Jaurès existante et l’avenue Gabriel péri qui va être renforcé par notre projet urbaine). donc c’est un endroit pratiques et l’accès du quartier de Franceville. Il y deux parties dans mon projet, une partie d’habitations collectifs, et une partie de centre de formation, les deux parties sont bien collaborées afin de proposer les espaces publique (par exemple, l’équipement sportif, les espaces minéraux exposés).

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Flux Masse ajoutée Masse existe


Les schémas montre que aujourd’hui l’espace publique du quartier sont structuré par les murs d’enceinte, donc pour restructurer l’espace, on a continué de utiliser la conception du projet urbaine pour créer la porosité au coeur d’îlot. Selon l’emplacement, le hauteur est aussi important pour continuer et développer mon projet, donc la partie d’habitation va continuer avec la masse existant, c’est-à-dire, en R+3 et en R+2 et la centre de formation en R+1. Ainsi, le bâtiment d’habitation offert l’opportunité d’utiliser les RDCs pour les commerces, et pour la partie de centre de formation, tous les bâtiments offert des services publique, connecté par un couloir, un couloir de 4m extérieur et intérieur va créer des espace de rencontre pour les gens qui échange des idées et des techniques. Ainsi, c’est très important à profiter les espaces avec les autres habitants. Mon architecture n’est pas simplement de s’adapter à la nature, il va créer un petit univers, il va certainement ordonner ou changer l’environnement du lieu. A part cela, les économies de bâtiments sont une chose très importante pour moi, j’ai lu une fois un livre intéressant, Manuel d’architecture naturelle, de David Wright. En effet, avant la révolution industrielle, La construction humaine est très compatible avec le principe du développement durable, je prends un exemple du village chinois, en termes d’environnement architectural, en fait, elle et la nature en harmonie, faible coût de la vie, en tant qu’architectes, nous pouvons apprendre de la ruralité, essayer d’utiliser des matériaux locaux et la technologie de construction de low-tech sans réduire la qualité de l’architecture.


ZIMO Mon projet est un centre activité pour les jeunes, situé à l’intersection de l’Avenue Gabreille Péri et l’Avenue Muguet. Avenue Gabrielle Péri comme notre axe principale et commercial au choix dans la zone franceville qui peut être directement connecté à la gare de métro au nord. Au bout de l’Avenue Muguet se trouve un grand gymnase. On peut aussi trouver les écoles non loin. À cause de cette situation, j’aimerais faire mon projet très ouvert avec les places et les façades transparentes pour acceuilir les habitants de rancontrer dans ce lieu et peut aussi faire les activités. L’idées principales de conserver l’exitant, au lieu de toute détuire et toute reconstruire, comment transformer sur la base existante ? Avec le développement et le renouvellement continus de la ville, il y aura de moins en moins d'espace libre pour les architectes et la rénovation le courant dominant de l'architecture. Le remplacement des fonctions peut être considéré comme le moyen le plus écologique et le plus populaire de rénover un bâtiment. Sur la base de la structure de l'ancien bâtiment, de nouveaux éléments fonctionnels sont ajoutés pour changer l'apparence ancienne du bâtiment en un nouveau look, et la disposition de l'espace est plus flexible. Comme le terrain que j'ai choisi, nous devons combiner avec l'environnement dans lequel il se trouve pour maximiser sa valeur humaniste, ou aider les résidents locaux à atténuer les tensions liées au logement, ou à devenir un lieu culturel pour se détendre et se divertir, et lui redonner une nouvelle vie. C’est aussi une méthod qu’on peut utiliser pour transformer la zone franceville non seulement réduire les temps et aussi la coût de construire. Ceci est également conforme aux économies d'énergie, à la protection de l'environnement et au développement durable des bâtiments. On peut aussi répéter cette idée de transformer dans autre partie pavillonnaire et enfin dynamiser toute la zone franceville.

RÉFÉRENCE

Vestiaire et bâtiment du club Hönggerberg, Zurich Concours de projets ouvert | 2017 | 1er prix | en collaboration avec les architectes paysagistes S2L | actuellement en construction

Deux volumes légèrement décalés sous un même toit définissent un chemin accessible au public en diagonale à travers la maison et la propriété. Parallèlement, il prend en charge le développement des usages qui s'alignent en série sur la «Promenade Architecturale». L'étage supérieur est accessible par des escaliers extérieurs à une seule volée. Les vestiaires du football de base se trouvent ici. Le bâtiment utilise la jonction existante, ce qui signifie que le sous-sol est accessible depuis le nord au niveau du sol. Malgré le plus grand volume construit, les zones scellées peuvent être réduites par rapport au bâtiment existant grâce à un positionnement intelligent et un acheminement clair. La structure et la façade sont en bois; quatorze rangées de colonnes forment le cadre statique et architectural. Les plafonds et façades en éléments préfabriqués en bois sont insérés dans cette ossature de base.

INTENTION DE PROJET

Climax Camp' est un projet destiné à être vécu, en investissant l’espace public et assurant une présence sur site. Ce sont des microstructures accueillant les habitants de faire les activités comme le repos, la douche, faire du sport, les ateliers..... Ils utilisent les technologies et les matériaux écologiques innovantes. C'est aussi un t ra i t e m e n t d ' u r b a n i s m e é co l o g i q u e reproductible dans la ville. Les douches fonctionnent avec un système low tech de gestion et de traitement de l’eau, intégrant chauffage solaire et phytofiltration par gravitation. L’eau traitée est réutilisée pour arroser les parterres plantés.

L’idées principales de mon projet de garder la plupart des structures des pavillions existantes et les arbres du terrain, démolir les petites volumes pour les stockages et ajouter des nouveaux volumes qui sont harmonieuse avec les exitants. L’entrée principale est à côté de l’Avenue Muguet avec un place, l’autre place se trouve à l’intérieur comme un petit jardin avec les arbres à conserver qui est plus sécurité pour les enfants de jouer. Ici, nous pouvons trouver la deuxième entrée pour se connecter avec le traitement urbian à côté. Ces deux entrées forment une sorte de mouvement dans ce terrain.

Climax Camp' Un laboratoire de vi(ll)e éco-responsable Participation à l'Appel à Projet de la Maison de l'Architecture en ïle de France, Climax 2015


Il y a deux étages en total, pour éviter d’avoir un volume très grand, très lourd dans la zone pavillonnaire, j’ai fait une combosition des petites blocs et les connectent avec un socle en bois pour faire comme les terrasses, les couloirs et les circulations dans le projet. La volume côté Avenue Gabrielle Péri est les commerces – un café avec un librairie, les petits volumes côté l’avenue Muguet sont des ateliers différentes comme salle de danse, salle de musique... pour les jaunes et le volume le plus intime à l’intérieur est une salle exposition ou pour les conférences avec une toiture vert où on peut se reposer dans un point haute. Pour la façade en bas, c’est les transparences avec les pierres meulières et en haut je choisis le matériau bois. Pour correspondre au volume de deuxièime étage plus léger et plus flexible. Façade vers le jardin intérieur est en verre pour profiter la vue du paysage des plantes. Le toit adopte un toit en pente avec des puits de lumière en verre pour l'éclairage, ce qui est également un moyen d'économiser de l'énergie.

PLAN RDC

PLAN R+1


IRIS I.Contexte

Rappel des modalités du projet urbain Ce projet urbain prend place au coeur de France ville composé d’une spécialité extrêmement intéressante. Le sujet du semestre porte sur l’insertion de programmes en milieu urbain. Il nous incombe de proposer collectivement une stratégie d’implantation afin d’apporter à la ville de nouveaux d’équipements publics. La question de la définition nous permet de saisir les faiblesses de cet espace et nous pousse à nous interroger sur notre responsabilité à nous inscrire dans la politique locale afin de promouvoir la culture et l’environnement à l’échelle régionale. Nous pensons à une force urbaine qui aurait un impact à l’échelle global. Transformer le potentiel local en collectif. Créer une nouvelle centralité au sein de Franceville qui serait complémentaire à la première. Nous pensons qu’une ville dynamique à besoin d’être multipolaires. De créer plusieurs flux émanant de différents centres. L’idée est de repenser, à une petite échelle, l’équilibre, le juste milieu, la synergie que les éléments peuvent avoir entre eux. C’est pourquoi notre problématique devra se tourner vers la voie de la redynamisation du quartier. Créer un nouveau pôle d’attractivité, c’est générer de nouveaux flux et donc perturber l’équilibre mis en place. Repenser l’attrait culturel, économique ou social d’un site. Cette intervention sur Franceville aura pour but d’offrir aux habitants un nouveau cadre de vie, une invitation au mouvement, tout en respectant les qualités spatiales du site. Ainsi, notre intervention va nous sensibiliser au respect des ambiances créées par le site et nous conduire à proposer la solution la plus vertueuse. Ainsi c’est pourquoi nous proposons l’implantation d’un centre de formation, d’un centre culturel et associatif, d’un centre d’activités pour les jeunes et des habitations, bureaux et activité horticole , restaurant, café. L’analyse urbaine réalisée par notre équipe sur le quartier de Franceville a permis de mettre en lumière les qualités spatiales de cet espace ainsi que l’intérêt historique qu’il suscite. Après l’implantation de différents programmes proposés par l’équipe, j’ai choisi de traiter un programme mixte implanté sur une même parcelle. Les logements, les bureaux et le restaurant, situé au Nord de ma parcelle, entouré par les petites villas. Puis au Sud, la serre horticole et son café face au parc. Ce programme s’étend sur une surface de 4000m² et comprend donc un cabinet d’architecture au Rez de chaussé, un restaurant, de quatre logements à partir du r+1 et d’une serre horticole.

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Mille Arbres by Sou Fujimoto in Paris Véritable immeuble ville, ou immeuble pont, Mille Arbres est un projet hybride dont les programmes se superposent afin de privilégier les échanges et performances pour une densité écologique. Composé de bureaux, d’un hôtel, d’un pôle enfance et d’une rue intérieure s’ouvrant sur un foodcourt, Mille Arbres symbolise le lien du Grand Paris, réunissant Paris et Neuilly, offrant un programme mixte qui se développe, ensemble, dans la nature. Entre Porte Maillot et Porte des Ternes aux abords de Paris intra-muros et de sa banlieue, le site Pershing proposé dans le cadre de l’appel à projets « Réinventer Paris » de la Ville de Paris couvre une surface d’environ 13 400 m² composée de l’actuel terrain de la gare routière et d’une portion du périphérique. Le quartier ponctué par la tour de l’hôtel Hyatt et le Palais de Congrès, est en cours de métamorphose. Le projet Mille Arbres imaginé par les Architectes OXO et SOU FUJIMOTO ne réinvente pas seulement Paris. Il réinvente le rapport entre la ville centre et sa périphérie, en offrant un pont habité entre Paris et Neuilly. Il réinvente la place de la nature en ville, en offrant un morceau de forêt, un lien indispensable dans la trame verte inachevée préexistante et un véritable écosystème en plein cœur de la ville. Mille Arbres, ce sont deux paysages créés sur le site, l’un au niveau de la rue parisienne en minimisant l’empreinte au sol, et l’autre en reliant Paris à Neuilly. La morphologie de la pyramide inversée de Mille Arbres permet de libérer le sol et de décliner deux strates plantées de paysages multiples, en socle : un parc ouvert au public, et en toiture : un parc privé. Ces strates plantées apportent une diversité de strates végétales et de milieux, augmentant considérablement la diversité d’espèces animales, et créant ainsi un refuge pour la biodiversité. Connecter la ville Dans le quartier Maillot-Ternes en pleine mutation entre le réaménagement de la place Maillot et le nouveau pôle intermodal de transports en commun, l’ambition de Mille Arbres est de connecter Paris et Neuilly. Au rez-de-chaussée, l’avenue Gustave Charpentier, l’avenue des Ternes et le boulevard Pershing sont reliés par la rue intérieure proposant une offre de restauration variée et un pôle dédié aux enfants. La rue Gourmande est ouverte aux piétons, résidents, visiteurs, chalands et touristes, comme une lieu d’échange, de partage et de rencontres. Au R+1, c’est un parc ouvert au public et accessible depuis les avenues et boulevards alentours, offrant des ambiances différentes, un lieu de respiration face à la densité urbaine, de promenade, de loisirs, d’apprentissage de la nature et de jardinage.


Intentions de projet Le concept étant de s’immiscer doucement dans ce quartier pavillonnaire de façon à créer la surprise, la pause, et de rythmé cette disposition orthogonale, je choisi de m’implanter à côté de l’école Jules ferry ou prend place un espace vert énorme. Puis j’étire la parcelle jusqu’à l’avenue des bégonias de façon à imaginer une traversé, une promenade architecturé dynamique entre les habitations existantes et le nouveau projet. Je propose d’y installer des programmes différents de ce qu’on trouve actuellement à Franceville, à savoir un espace de travail, un restaurant, 4 habitations et une serre horticole, de façon à anticiper l’arrivé des nouvelles populations dans le quartier engendré par le nouveau métro et pour proposer de nouvelle possibilité à la population du quartier. La pertinence de l’installation de ces programmes serait pour moi l’occasion de réunir les habitants du quartier, de développer une échelle de proximité. D’inviter les habitants à se déplacer en vélo ou à pied. Et de diversifier les différents acteurs présents sur cette zone. En ce qui concerne mon intention architecturale, tout en restant sur l’idée de la traversé architectural, la balade dynamique. La spécialité se compose en fonction des circulations proposé. A savoir la possibilité, l’invitation de tourner autour de l’architecture et donc justement de bénéficier d’un ensoleillement tout au cours de la journée. Je pense les habitations et la serre en fonction du SUD. Je reste sur une architecture relativement simple qui offre de belle ouverture, et de nouvelle visibilité. La serre propose des ouvertures arrondies de façon à casser l’ordre établie. Cette ovale dessiner au sol serait un traitement de sol diffèrent qui serait le lien entres deux côtésté de la rue. Cette ovale crée un impact sur l’architecture qui apporte de la rondeur et des une forme nouvelle au sein du quartier. Je crée une transparence architecturale au niveau de l’axe nord sud de ma parcelle de façon à accentuer l’idée de traversé.


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Ce projet réinvente la mixité programmatique, en offrant dans un même lieu, une imbrication des différentes fonctions urbaines, un partage de locaux et d’espaces extérieurs, un partage des ressources, une multiplicité d’occupations : résidentielle, tertiaire, naturelle, écosystémique et productrice. Écosystème urbain au cœur du quartier de Franceville. Des systèmes innovants et des énergies durables. La morphologie en pyramide et les patios permettent d’offrir des niveaux d’expositions différenciées aux rayonnements solaires et aux vents qui facilitent la sobriété des programmes envisagés. Chaque programme est situé à sa juste place : • Les bureaux derrière les façades inclinées moins solarisées, • Les logements en toiture bien exposés,

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Les patios intérieurs permettent de ventiler naturellement et offrent un havre de calme à l’abri des nuisances extérieures. Le projet expérimente le partage énergétique. Au niveau de l’immeuble, il mobilise les ressources du ciel et de la terre. Le recours à la géothermie sur sondes, des panneaux photovoltaïques permettent à ce stade un taux de couverture des besoins énergétiques de l’ordre de 70%. La boucle thermique entre les programme de bureaux et de logements permet une diminution de 10 à 15% des besoins thermiques. Au niveau du territoire, le parti pris est d’établir une solidarité énergétique avec les bâtiments existants. Faire du projet un projet BEPOS avec pour compensation énergétique les économies d’énergie réalisées grâce à la rénovation de l’existant autour du projet. Les BEPOS sont des bâtiments à énergie positive, c’est-à-dire qu’ils produisent plus d’énergie qu’ils n’en n’ont besoin pour fonctionner. Depuis le 1er septembre 2017 par arrêté pris en application sur la loi de transition énergétique, toutes les constructions neuves de l’Etat et des collectivités territoriales doivent répondre aux caractéristiques de performance énergétique et environnementale demandées. Sont donc attendus des bâtiments à énergie positive exemplaires mixant : sobriété énergétique, production d’énergies renouvelables, équipements performants, faible empreinte carbone.

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La serre horticole est un bel espace situer sur le parc qui proposerait de faire découvrir le faune et la flore locale, et qui serait aussi un espace polyvalent qui permettrait d’accueillir des expositions en lien avec les Écoles d’Art de Montfermeil, École Coutragmé et l’Atelier Médicis. Les bureaux engendreraient l’arrivée de nouveaux acteurs dans le quartier. En ce qui concerne les habitations, je propose une nouvelle façon de voir l’habitation, situé au-dessus des bureaux je propose de créer quatre maisons entre 120 et 140 m2 pour rester dans une harmonie urbaine. Ces perspectives habillées nous permettent de ressentir l’idée de matérialité et d’ambiance. Pour rester dans une harmonie je choisi d’utiliser de la pierre meulière qui fait écho aux belles bâtisses du 19eme 20eme puis l’acier cortene qui apporte une touche moderne et nouvelle. Puis je propose d’étendre l’aspect végétal au-delà du parc et l’invité à pénétrer dans la promenade architecturée.


CONCLUSION Ce carnet de recherche présente le projet urbain conçu par le groupe 2 au sein du quartier pavillonnaire de Franceville au Sud de Montfermeil, et dévoile l’analyse urbaine qui le justifie. Les nombreuses réflexions sur lesquelles nous avons travaillé nous ont permis, malgré le contexte sanitaire actuel, d’appréhender sérieusement le site et d’en comprendre le fonctionnement global. La définition des enjeux a été l’étape cruciale qui nous a permis d’élaborer la stratégie d’implantation. Les programmes s’insèrent de manière raisonnée dans le milieu urbain, en respectant la typologie du bâti et la trame existante. Les porosités révélées au cours de notre travail d’analyse et d’implantation permettent de relier les activités déjà présentes avec nos projets personnels, porteurs d’un renouveau programmatique au sein du quartier. Elles transforment la morphologie orthogonale du lieu en entité perméable capable de proposer une sociabilité inédite. Ainsi, le centre de formation accompagné par le centre culturel et associatif dialoguent avec l’avenue Jean Jaurès et initient les promeneurs à l’expérimentation urbaine qui se propage dans le reste de Franceville. Celle-ci permet aux piétons d’aboutir sur la nouvelle place, dessinée à l’angle des avenues Gabriel Péri et du Muguet, accueillant de nouvelles structures dédiées à la jeunesse. Cette implantation marque l’articulation entre les deux parties du quartier et annonce l’entrée dans le coeur de Franceville. Organisé autour des écoles Henri Wallon et Jules Ferry, ce coeur de quartier bénéficie des bienfaits d’un nouveau projet mêlant différents programmes : bureaux, logements, serre h o r t i co l e … a i n s i q u e d ’ u n e s p a ce ve r t entièrement repensé.

Ces équipements n’ont pas comme unique but celui de proposer une densification parcellaire, ni même celui d’apporter des services aux habitants; ils offrent une nouvelle sociabilité au sein du territoire de Montfermeil. En proposant cette dissertation sur la porosité en milieu pavillonnaire, nous nourrissons comme objectif le désir de requalifier l’espace public, de le faire pénétrer au coeur des îlots pour rompre avec l’enclavement parcellaire. Renouer avec la sociabilité, c’est accepter d’abattre ses murs pour tendre vers autrui. Particulièrement impliqués dans le traitement de la frontière entre les parcelles et la rue, nous précisons que la porosité mise en oeuvre dans notre projet urbain s’accompagne d’une refonte complète de la frontière établie entre le domaine privé et la ville. Abattre un mur ne signifie pas ouvrir l’espace qu’il renfermait à tous les vents mais à guider, structurer le déplacement des flux. Ainsi, nous avons proposé une nouvelle frontière architecturale, en remplacement de celle qui existait jusque là, et nous avons dévoilé une porosité controlée afin de préserver les qualités spatiales des jardins privés. Ce projet est également pour nous l’occasion d’approfondir nos connaissances concernant la problématique de l’étalement urbain. Menacé p a r l a c r o i s s a n ce d é m o g ra p h i q u e q u e connaissent les villes, les terres agricoles ou les friches disparaissent frénétiquement, victimes de la cupidité des promoteurs et de certains élus locaux. Certaines réponses formulées par ce r t a i n s r e s p o n s a b l e s p o l i t i q u e s n o u s paraissent invraisemblables compte tenu de l’urgence environnementale à laquelle nous sommes confrontés. On oppose encore souvent la stratégie d’adaptation et celle de la défense dans la constitution d’un plan d’aménagement territorial. Certains élus s’obstinent à réutiliser des techniques passées voire dépassées dans l’élaboration de plans de renouvellement.

Ce l u i p r é s e n té p a r l a m u n i c i p a l i té d e Montfermeil préconise une série de démolitions afin de rénover le parc de logements du territoire communal, dans l’optique d’inscrire les quartiers dans une dynamique d’ouverture motivée par la mise en service de la future gare du Grand Paris Express. Les destructions successives altèrent l’identité architecturale de Montfermeil et s’apparentent à un vaste mouvement de « tabula rasa ». Nous avons exprimé la volonté de lutter contre la diffusion d’un même modèle urbanistique et architecturale sur l’ensemble du territoire de Montfermeil, en développant une densification du quartier de Franceville; une entreprise couplée avec l’émergence d’une nouvelle typologie intermédiaire, définie par dans notre projet urbain. Ainsi, nous envisageons un développement responsable du quartier de Franceville. Marqué par un contexte sanitaire inédit, ce premier semestre du cycle Master conserve une note amère. En effet, nous sommes déçus de ne pas avoir eu l’occasion de ressentir les ambiances inhérentes à notre site. Le fait de travailler à la maison nous a quelque peu déstabilisé mais nous sommes tous parvenus à formuler des propositions architecturales justifiées. Cette expérience nous a préparé au travail dématérialisé qui nous attend dans le monde professionnel et nous a poussé à acquérir une maturité supplémentaire. Nous tenons à remercier le corps enseignant pour sa disponibilité, son écoute et pour sa réactivité face à la situation exceptionnelle à laquelle nous avons tous été confrontés. Nous tenons à remercier Messieurs Bastianelli, Guignard, Fuentes Marquez, Lazo, Dumont, et nos professeurs de champs critiques, de transversaux, de BIM, de géomatique, de graphisme sans lesquels ce projet et ce carnet de recherche n’auraient jamais abouti.


À suivre ...


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