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PORTRAIT Kristen Stewart libre sinon rien
On joue avec les longueurs
Superposées, elles aèrent un mix d’imprimés hétéroclites. Sweat-shirt en coton Love and Let Dye, 185 €, robe en viscose Comptoir des Cotonniers, 95 €, robe en viscose IKKS, 225€, jupe-culotte en laine écoresponsable Egonlab, 320 €, pantalon en coton Forte_Forte, 375 €. Créoles en laiton doré
et strass Isabelle Toledano, 90€, bagues en argent massif sertie de pierres, en argent massif doré à l’or jaune sertie de pierres, et à l’index, bague en argent serti de pierres Thomas Sabo, 198 € et 249€ et 179€, escarpins en coton éponge Nina Ricci, 575 €.
Le grand mix
Comment superposer et assortir fleurs, carreaux, tie & dye ou rayures en all over pour un look bohème joyeux et ultra-stylé. Nos six propositions.
Photos Yohan Burel Réalisation Agathe Gire
On donne du corps au tie & dye
Sur des plateformes comme des petits nuages, avec une veste épaulée et ceinturée.
Veste en coton Vanessa Bruno, 350€, blazer en polyester recyclé Rotate Birger Christensen, 320€, robe en tulle et jersey Act N° 1, prix sur demande, pantalon en coton Love and Let Dye, 185 €. Boucle d’oreille en argent Marc Deloche, 330€, sac en tissu brodé de perles Fendi, 4800 €, sandales plateformes en satin Sportmax, 625 €.
On dynamise une maille avec des rayures
Des lignes blanches et des couleurs chaudes, pour faire vibrer les soirées du printemps-été.
Robe en jacquard Paco Rabanne, 1090 €, blouse en coton Mes Demoiselles… Paris, 225€, chemise et pantalon en coton mélangé Molly Bracken, 45€ pièce. Boucles d’oreilles dorées à l’or fin Gas Bijoux, 260 €, sac en cuir semi-verni By Far, 575 €, mules strassées en polyester Mango, 50 €.
On structure une robe floue avec du tartan
Bien épaulé, il donne du mordant à un long tie & dye en jersey côtelé. Manteau en coton Acne Studios, 980 €, robe en coton côtelé Loewe, prix sur demande, blouse et pantalon en coton Sézane, 95 € et 95€. Lunettes de soleil en acétate Prada, 350€, collier doré à l’or fin Gas Bijoux, 220€, sac en thermoplastique Mango, 40 €, sandales en cuir Nodaleto, 480€.
On crée un bouquet de volumes
Pour une tenue “babouchka chic”, on accumule les robes et les jupes imprimées prairie.
Robe en taffetas de nylon Sportmax, 515 €, chemise et jupe en coton Caroll s’engage, 75 € et 95€, col roulé en jersey Coperni, 190 €. Sac Nano, en laiton Paco Rabanne, 650€, sandales en corde et cuir Miista, 325 €.
Assistante stylisme Manon Baltazard. Mannequin Vitoria Mota/Next Models. Casting Nicolas Bianciotto/ IKKI. Coiffure Natsumi Ebiko. Maquillage Alexia Amzallag, avec les produits Glossier et Byredo. Production Zoé Martin/Producing Love, assistée de Ludovic Del Puerto et Margot Bootz.
On rafraîchit son herbier avec des nuances sorbet
Une longue chemise au dégradé doux pour apaiser le dialogue sophistiqué des imprimés fleuris. Chemise en coton The Kooples, 175 €, sur une chemise en viscose Garçons Infidèles, 405 €, robe en soie organique Ganni, 495 €, pantalon en soie Minjukim & Other Stories, 129 €. Lunettes de soleil
en acétate Nathalie Blanc Paris, 350 €, sac en cuir et strass Coperni, 495 €, sandales en cuir Loewe, prix sur demande.
Denim, de bas en haut
Populaire par essence, symbole de jeunesse et de liberté, la toile de jean est de tous les dressings depuis plus de cinquante ans. Mais c’est sur tapis rouge et dans les défi lés qu’elle (re)crée la surprise cette année, en version total look et upcyclée. D’une inaltérable modernité.
Par Charlotte Brunel
Les histoires d’amour ne durent pas toujours, le denim, si. Telle pourrait être la morale de la brève idylle entre l’actrice et mannequin Julia Fox et le rappeur Kanye West, qui a tenu en haleine les médias début 2022. Une love story sous le signe de la performance mode qui restera dans les mémoires grâce à l’apparition du couple, en janvier dernier au défilé parisien Kenzo en total look denim. Lui en Balenciaga, elle en mini-blouson à poitrine conique Schiaparelli et pantalon Carhartt. C’est Daniel Roseberry, le directeur artistique de Schiaparelli, qui a prêté à Julia Fox son propre jean car le modèle assorti à la veste n’était plus disponible. « Je savais que le résultat serait dingue sur elle », expliquait le Texan. Vingt ans après avoir défrayé la chronique mode (et le bon goût) sur Britney Spears et Justin Timberlake aux American Music Awards, le total look denim est de retour. Cette saison, les créateurs lui déroulent le tapis rouge, des robes romantiques de Chloé aux panoplies années 2000 en patchworks de logos de Fendace (la collection Versace revue par Kim Jones, le directeur artistique de Fendi) en passant par les costumes inspirés des archives de Wrangler (75 ans cette année), fruits d’une collaboration avec La Redoute.
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UN DESTIN GRANDIOSE pour ce style né
COURTESY OF SCHIAPARELLI/IMAXTREE.COM. COURTESY OF BOTTEGA VENETA/IMAXTREE.COM. COURTESY OF BALENCIAGA/IMAXTREE.COM. COURTESY OF MAISON RABIH KAYROUZ. dans la classe ouvrière américaine et qui doit sa célébrité à Bing Crosby. La légende raconte qu’en 1951, le chanteur fut refoulé de son hôtel de Vancouver car il portait un jean et une veste de smoking en denim Levi Strauss & Co. Ce qui donnera l’idée au fabricant de créer un ensemble baptisé « Canadian Tuxedo » (littéralement, le « smoking canadien ») en mémoire de cette mésaventure. Très vite, le pantalon et la chemise seront adoptés par la jeunesse rebelle – Elvis Presley en tête – mais aussi par le mouvement pour les droits civiques (manière de rappeler les racines
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DANIELE OBERRAUCH/ IMAXTREE.COM (X2). .
IMAXTREE.COM
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Défilés printempsété 2022
1. Schiaparelli. 2. Bottega Veneta. 3. Christian Dior. 4. MSGM. 5. Rejina Pyo. 6. Balenciaga. 7. Maison Rabih Kayrouz.
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ouvrières des Afro-Américain·es et de militer pour l’égalité des sexes). Entré dans la mode dans les années 70 et 80, le « smoking canadien » estampille le look des « cool kids » à coup de délavages et de traitements à l’acide, s’o re des volumes démesurés avec le mouvement hip-hop des années 90… Son histoire, qui se confond avec celle de l’Amérique, n’a jamais cessé de faire rêver.
“POUR MOI, LE DENIM EST ASSOCIÉ À L’ADOLESCENCE ET À LA LIBERTÉ”, expliquait Caroline de Maigret dans une vidéo réalisée pour l’exposition Jean, présentée récemment à la Cité des sciences et de l’industrie de Paris. « C’est un peu comme un doudou qui répond à tous mes besoins. Avec lui, la prise de risque est limitée et il résiste au temps », poursuivait la mannequin et productrice, qui a contribué à lui donner ses lettres de noblesse mode en France, dans le sillage d’une Jane Birkin. Éclipsé de nos vestiaires par la pandémie au profit de pièces plus « molles » comme le jogging, le denim revient aujourd’hui comme cet ami qui nous veut du bien. Entre-temps, il a gagné en
5 accessoires pour décliner un total look jean
1. UNE POCHETTE FUN Pour créer la surprise.
2. UN FOULARD EN SOIE Pour donner du chic.
3. DES SOLAIRES FLASHY Pour apporter de la lumière.
4. UNE CASQUETTE SIGLÉE Pour la jouer college.
5. DES MULES À TALON Pour inviter le glamour.
confort grâce aux pantalons plus amples plébiscités par la génération Z (même Hedi Slimane, instigateur du skinny, vient de lancer Elephant, son modèle XXL pour Celine). « Quand le monde tourne en rond, on revient aux valeurs sûres, analyse Dinah Sultan, styliste tendance chez Peclers Paris. Et le denim en est une. C’est un produit qui n’a pas de mal à se réinventer et l’a toujours fait. » Cette saison, sa version total look s’inscrit dans un retour nostalgique à l’un de ses âges d’or : le tournant des années 90 et 2000. « La tendance Y2K (l’an 2000, ndlr) revisitée est l’une de celles que nous suivons le plus pour le denim car nous aimons son côté amusant, jeune, énergique, confirme Libby Page, senior market editor du site net-a-porter.com. Des robes façon Britney Spears de Loewe aux jeans taille basse de Petar Petrov, ces pièces suintent la nostalgie et l’espièglerie. Et c’est ce que recherchent nos clients et clientes aujourd’hui. »
SEXY, POP, SHOW-OFF, le « smoking canadien » version 2022 n’a donc peur de rien. Les minijupes reviennent (chez Alaïa), les pantalons dévoilant le nombril se portent avec des dos-nus « papillon » (Blumarine), les robes anatomiques empruntent leurs formes au corset, loin de l’esthétique unisexe du streetwear. Côté couleur, le bleu pâle domine pour apporter plus de romantisme. « Le jeu des proportions est important, poursuit Dinah Sultan. Soit tout est dans l’exagération, avec des volumes amples, soit dans l’équilibre, avec des jeans portés avec des crop tops et des vestes structurées. » Adoubé par une génération de créateurs qui casse les codes élitistes et mélange les genres, le « smoking canadien » deviendrait presque le nouveau tailleur. On pense à Demna Gvasalia, qui l’avait même introduit dans la première collection de haute couture Balenciaga (automne-hiver 2021-2022) sous la forme d’un ensemble à veste sculpturale au col montant. Mais on peut citer aussi Glenn Martens, le créateur de Y/Project et directeur artistique de Diesel, qui plonge aussi bien dans les archives de la marque italienne pour en extraire un vestiaire intemporel (la nouvelle Diesel Library) que dans la créativité la plus folle avec ce top et ces leggings en stretch rose, ornés d’un trompel’œil de veste et de jean. Le denim en prend donc pour son grade, rehaussé de strass de couleur (Dolce & Gabbana) ou d’yeux et de bouches dorés surréalistes (Schiaparelli). L’important réside dans le contraste des styles. Si le total look jean aimante aujourd’hui les désirs de la jeune génération, c’est aussi parce que, pointé du doigt comme l’un des produits les plus polluants au monde, il a trouvé sa fibre écolo. En 2021, nombre de marques ont intégré des lignes à base de traitements de délavage moins gourmands en eau et moins toxiques pour l’environnement, à l’instar de Prada ou de Ganni, qui travaille avec le Jeans Redesign Project de la fondation Ellen MacArthur. Le denim a aussi trouvé dans l’upcycling un champ des possibles créatifs immense. C’est le pari du jeune label parisien Resap, qui a imaginé pour Levi’s une collection de total looks conçus à partir de ses stocks et invendus et pour laquelle il a organisé des ateliers de recyclage dans sa boutique amirale des Champs-Élysées. « Le denim, décliné sur toute la silhouette, ça habille tout de suite ! explique la cofondatrice Mona Boujtita. En plus, les toiles vintage o rent d’in nies nuances de bleu que l’on peut utiliser en patchwork pour donner de la matière et du rythme. C’est tout sauf ennuyeux. » Vous reprendrez bien une dose de denim cette saison ?
Mona Boujtita, cofondatrice de Resap
PRESSE (X5). STEPHANE CARDINALE/CORBIS/GETTY IMAGES. PRESSE.
SANI RESORT
Le temple du luxe green dans un écrin grec
Partez à la découverte de ce domaine hôtelier haut de gamme multiprimé, pionnier en matière de durabilité.
Idyllique et éco-engagé, le Sani Resort est un microcosme unique situé sur la baie de la péninsule de Kassandra, au cœur de trois splendides écosystèmes : une forêt luxuriante, des milieux humides et 7 km de plages de sable fin primées Pavillon Bleu. Désireux de protéger cet environnement exceptionnel, le complexe de cinq hôtels a mis en place une foule d’initiatives et d’activités green, tant et si bien qu’il a été reconnu comme étant le premier resort certifié « neutre en carbone » de Grèce. Il a également été récompensé par le prix du « Meilleur domaine hôtelier familial et balnéaire du monde » et du « Leader mondial du complexe hôtelier vert de luxe » lors des World Travel Awards 2021. Grâce au programme « Sani Green », les installations du Sani Resort sont depuis 2019 alimentées par 100 % d’énergie renouvelable et constamment axées sur l’amélioration de leurs performances en matière de durabilité et d’efficacité énergétique. Dès cette année, le complexe s’attèle à rendre ses cuisines sans plastique et sans déchets, et privilégie toujours le circuit court : plus de 60 % des produits utilisés proviennent d’un rayon de 160 km !
DES ÉCOACTIVITÉS POUR S’OUVRIR À LA NATURE
Outre ses 40 bars et restaurants (étoilés Michelin ou cuisine locale), ses 5 spas Anne Semonin, sa marina privée, ses plages et ses nombreuses piscines, le complexe abrite également des installations sportives et des académies de renommée internationale (dont le Rafa Nadal Tennis Centre, la Chelsea FC Foundation et la Bear Grylls Survival Academy). Mais surtout, il propose des expériences qui replacent l’écologie au cœur des vacances : observation des oiseaux et des abeilles, runs et randonnées guidés en forêt, cours de yoga face à la mer… Un écrin naturel et respectueux qui n’attend que d’être exploré, apprécié et protégé.
ÉVÈNEMENT
C’EST TOUT DIOR!
La maison de luxe inaugure, dans son siège historique, un espace ambitieux regroupant tous ses univers et doté d’un restaurant ainsi que d’une passionnante galerie retraçant son histoire. Visite guidée.
Par Vicky Chahine
DES PASSERELLES VERS L’ART
Avant d’être couturier, Christian Dior tenait la galerie Pierre Colle, dans la capitale. Il y organise notamment, en 1933, une exposition sur le surréalisme qui fait date. Une salle de La Galerie Dior, à laquelle on accède par le 11bis, rue François-Ier, est aujourd’hui dédiée aux relations entre la maison et les arts, à travers les dessins de René Gruau pour les parfums, une sculpture de Giacometti, exposée à l’époque dans la galerie de Christian Dior, ou encore une robe de Maria Grazia Chiuri inspirée d’une œuvre de Man Ray.
UNE FAÇADE EMBLÉMATIQUE
Dès le 16décembre 1946, date de création de sa maison de couture, Christian Dior installe ses ateliers au numéro30 de l’avenue Montaigne, dans un hôtel particulier construit en 1865 par le comte Walewski, fils naturel de Napoléon Ier . Il en aime la façade néoclassique, les dimensions humaines et la proximité avec les grands hôtels. En 1955, il inaugurera la boutique à l’angle, devenue l’adresse légendaire de Dior.
UNE PALETTE CHROMATIQUE STYLÉE
Il faut emprunter l’escalier en colimaçon de la galerie pour observer la monumentale vitrine comprenant 1874 objets, cousus à la main ou imprimés en 3D, avec une palette chromatique du noir au blanc qui passe par toutes les tonalités de couleur. Créée pour le lieu, cette installation reprend en miniature les icônes des 75 ans de la maison: la veste Bar, le sac Saddle ou encore le flacon Miss Dior.
ADRIEN DIRAND. KRISTEN PELOU (X2).
UN JARDIN INTÉRIEUR GOURMAND
Passion familiale des Dior, le jardin s’invite dans la boutique avec un espace intérieur conçu par le paysagiste belge Peter Wirtz. Un parterre de jonquilles, tulipes, roses de Noël et autres muguets jouxte le café et la pâtisserie imaginés par Jean Imbert. À ne pas manquer: une étoile, le porte-bonheur de Christian Dior, à la vanille, au caramel et aux noix de pécan.
DES SALONS HAUTE COUTURE EXCLUSIFS
Des 3000 m² pensés par l’architecte Peter Marino, c’est l’espace le plus exclusif. Dans ces salons dédiés à la haute couture, les pièces les plus précieuses et les plus techniques s’exposent sur des portants. Les clientes y sont invitées à choisir une forme, un tissu, un drapé qui sera adapté sur mesure par les ateliers situés à l’étage.
CRÉDITS KRISTEN PELOU.
UN RESTAURANT ANIMÉ PAR UN CHEF ÉTOILÉ
Pour signer la carte, Jean Imbert s’est inspiré des péchés mignons de Christian Dior et de son livre, La cuisine cousu-main: potage Colle Noire, entrecôte frites sauce béarnaise qu’il aimait manger avant un défilé… Dans la salle, une soixantaine de couverts, des sièges reprenant l’emblématique pied-de-poule et une fresque de Guy Limone. Réservation indispensable.
UNE PLONGÉE DANS L’HISTOIRE DE LA MAISON
Dans les premières années, une douzaine de mannequins travaillaient avenue Montaigne pour défiler devant la presse et les clientes. Dans cette cabine surnommée la «ruche», elles se retrouvaient pour échanger, se maquiller, se faire coiffer et habiller. Tout a été recréé à l’identique, jusqu’à la bande-son qui reprend le brouhaha avant les présentations.
UNE RÉPLIQUE DU BUREAU DE MONSIEUR DIOR
Installé à son emplacement historique, le bureau de Christian Dior a été reconstitué. La table en bois, la chaise, le nécessaire de bureau en crocodile ainsi que la corbeille de papier sont d’origine; la lampe, le téléphone, le mètre ruban et la pelote à épingles ont été chinés avec l’aide d’une décoratrice de cinéma pour coller parfaitement aux photos d’archives.
FRÉDÉRIQUE CONSTANT, LE LUXE ABORDABLE
CURRICULUM Un nom de femme pour une marque de montres qui bouscule les codes de l’horlogerie ? Voilà qui a le mérite de titiller notre curiosité. Nous avons cherché à savoir qui se cachait vraiment derrière la signature Frédérique Constant. derrière la signature Frédérique Constant. Par Marie Honnay
ÉRIC ROSSIER. PRESSE.
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1. Lancée en 2000 et enrichie de nouveaux modèles l’an dernier, la ligne Lady Vitalities renseigne son utilisatrice sur, entre autres, sa fréquence cardiaque et son activité physique. 2. & 3. Les nouvelles créations Highlife Ladies Automatic (34 mm) se parent d’or jaune plaqué ou d’un mix acier et or jaune. 4. Aletta Stas. 5. Esprit sporty-chic pour cette Highlife Ladies automatique en acier et or jaune. Les index en diamants : la patte d’Aletta, fondatrice du label.
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Imaginez un couple originaire des PaysBas : jeunes, enthousiastes et pragmatiques. De passage par Bâle pendant la foire de l’horlogerie, Aletta et Peter Stas s’arrêtent devant une vitrine. Leur première ré exion : hormis, peut-être Longines, aucune marque suisse ne propose des montres de luxe abordables. Ce qu’en langage marketing, on appelle le « middle premium range ». Qu’à cela ne tienne : le duo remédie à ça en fondant Frédérique Constant, un nom né de la contraction des prénoms de leurs grands-parents. C’est Aletta qui se charge du design. Dès la création de Frédérique Constant Genève en 1988, 35 % des modèles sont féminins. À la n des années 80, la plupart des marques ne s’invitaient pas du tout dans ce créneau, moins porteur que celui des montres masculines. Depuis, comme le confirme Niels Eggerding, Managing Director de Frédérique Constant, les choses ont pas mal changé dans le registre de l’horlogerie. « Aujourd’hui, dans nos bureaux, je croise pas mal de collaboratrices qui portent des modèles 38 mm avec diamants. Plus aucune femme ne veut être mise dans une petite case. Hormis en Asie, un marché qui reste très classique, nos clientes n’ont pas forcément envie de se cantonner aux montres féminines. »
GIRL’S BEST FRIENDS
Si le diamètre n’est plus un critère limitant dans le choix d’une montre, les
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femmes ont une idée de plus en plus précise de ce qu’elles attendent de leur bijou de poignet. « Les femmes dans la cinquantaine - qui, généralement, sont plus attentives que les hommes à rester en forme - ont massivement craqué pour nos montres connectées, comme la Lady Vitalities en 36 mm. De manière générale, même si certaines collectionneuses font exception à la règle, nos clientes sont attentives au design, plutôt qu’à la technologie des montres qu’elles achètent », poursuit Niels Eggerding qui con rme l’engouement des femmes pour l’or jaune, dont l’esprit vintage est plus que jamais tendance, ainsi que pour les modèles avec diamants. Et ce, y compris, dans le segment sport-chic dans lequel se classe la collection Highlife, la plus désirable et branchée du label. Pendant direct de la collection Highlife pour hommes, cette série de montres est dotée d’un bracelet en acier intégré dans le boîtier. Marque de fabrique de Highlife, il peut être remplacé par un bracelet en caoutchouc disponible en plusieurs couleurs, dont un blanc livré avec chaque montre. Cette année, Frédérique Constant lance de nouvelles versions de la Highlife Ladies Automatic, célébration d’une collection lancée en 1999 et plus que jamais branchée : une première en or jaune plaqué et une autre, mix d’acier et or jaune.
L’AMOUR MATERNEL
PARCE QUE TOUTES LES MAMANS SONT DIFFÉRENTES, SWAROVSKI A DÉCIDÉ DE LES FÊTER CHACUNE À LEUR FAÇON EN LANÇANT UNE COLLECTION EXCLUSIVE QUI MET EN LUMIÈRE LES DIFFÉRENTES FORMES DE MATERNITÉ.
REPÉRAGES PETITS BIJOUX
Par Timon Van Mechelen Par Adaptation Marie Honnay
BÊTE DE MODE
Charlotte Chesnais a travaillé avec Nicolas Ghesquière pour Balenciaga. En 2015, elle a lancé sa propre marque de bijoux. Avec ses créations aux formes sculpturales, elle a immédiatement conquis le monde de la mode et remporté le prestigieux prix Andam, catégorie « accessoires ». Tous ses bijoux sont fabriqués à la main en France et disponibles en or vermeil et en argent sterling.
LIBERTÉ FÉROCE Un bijou de la maison anversoise Isabeau Olislagers est censé donner à celle qui le porte une sensation de libérté. Cette volonté fait écho aux formes résolument organiques, fluides et audacieuses de chaque création. Lors de la conception des bijoux, la créatrice se laisse guider par son instinct et ses pulsions féminines. Le résultat : un bijou férocement libre que vous pouvez commander via Instagram et bientôt en ligne.
@izabo__ sur Instagram.
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COUSSIN PRÉCIEUX
Il s’agit de la première montre Cartier pour laquelle les ateliers ont appliqué un sertissage triangulaire innovant qui permet d’intégrer les diamants directement dans le boîtier de forme coussin. Cela fait disparaître le métal tout en soulignant la beauté des pierres. Le nouveau garde-temps Coussin de Cartier se décline en différentes variantes telles que l’or et le diamant, des versions bicolores et plus expérimentales avec des pierres de couleur.
L’ART DE SUBLIMER
Le créateur de bijoux italien Marco Bicego a grandi dans les ateliers familiaux de Trissino, un village près de Vicence, où ses parents fabriquaient des bijoux en or. Au tournant du siècle, il décide de suivre leurs traces. Sa marque éponyme fait la part belle aux formes organiques en or jaune, généralement gravées de fines lignes parallèles. Aujourd’hui, il lance ALTA, sa première collection de haute joaillerie : une ode à la splendeur des pierres précieuses naturelles et des techniques artisanales traditionnelles. « Nous voyons la haute joaillerie comme l’art de sublimer les pierres précieuses. La nature, les fleurs et les feuilles ont toujours été pour moi des sources d’inspiration majeures. Nous restons fidèles à ces concepts, car ils nous donnent l’opportunité de mettre en valeur le travail artisanal. Les recherches intensives menées par notre équipe sur les pierres précieuses en attestent. Nous accordons une attention particulière à la couleur, au poids, à la taille et à la beauté inhérente des pierres. Nous ne travaillons qu’avec des pierres naturelles, non traitées et non chauffées. »