Espèce d’animal ! Les farfelus
La collection Espèce d’animal ! invite les enfants de 6 à 12 ans à percer les mystères des animaux, familiers ou inconnus. À lire seul, ou à partager avec ses copains et sa famille ! Les textes sont rédigés par des journalistes scientifiques, avec des chercheurs et des enseignants. Les dessins humoristiques sont signés William Augel.
Espace des sciences junior
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Espèce d animal Les farfelus
Éditions Apogée ISBN 978-2-84398-462-4 6,50 euros TTC en France
Éditions Apogée
Comment les macaques communiquentils ? Que mange l’iguane ? À quoi sert la queue du castor ? Ces animaux sont un peu bizarres ! Dans ce livre, ils racontent leur vie fascinante et livrent leurs secrets.
20 animaux racontent leur vie étonnante
Éditions
Apogée
Le plaisir de la découverte ! La vie animale est passionnante. Les enfants sont fascinés par ces animaux minuscules, gigantesques ou multicolores. Certains sont aussi forts que les superhéros des bandes dessinées ! Mais comment vivent-ils ? Pourquoi sont-ils si originaux ? Tout peut s’expliquer, même avec des mots simples. Notre curiosité face à la vie animale se cultive dès l’enfance. La série « Espèce d’animal ! » est accessible aux plus jeunes et enrichit notre collection « Espace des sciences junior ». Ces livres complètent les expositions que nous présentons à l’Espace des sciences, aux Champs Libres à Rennes. Un lieu où vous aurez plaisir à découvrir les sciences ! Bonne lecture, Michel Cabaret Directeur de l’Espace des sciences Conception et rédaction Nicolas Guillas (Espace des sciences) Annie Forté Illustrations William Augel Coordination et interview Alice Vettoretti (Plume & Sciences) Réalisation graphique Marine Le Ruyet (Éditions Apogée) Relecture et rédaction complémentaire Nathalie Dalino Hervé Ferrière Julie Coquart Remerciements Patrick Vannier © Éditions Apogée, 2014 ISBN 978-2-84398-462-4
EspècE d’animal ! Les farfelus
Connais-tu tous ces animaux ? 1. Le chien de prairie est-il un chien ? 2. Que font les gibbons tous les matins ? 3. À quoi servent les sourcils du gorfou sauteur ? 4. Pourquoi l’iguane marin a du sel sur la tête ? 5. Le kiwi sait-il voler ? 6. Pourquoi la loutre de mer fait la planche ? 7. À quoi servent les plumes des pattes
du lagopède alpin ?
8. Pourquoi le macaque japonais prend des bains ? 9. D’où vient le nom de la tortue boîte ? 10. Combien mesure la langue du fourmilier géant ? 1. Non, c’est un rongeur comme l’écureuil / 2. Ils chantent / 3. Le mâle les agite pour séduire la femelle / 4. Il éternue le sel qu’il a avalé / 5. Non, il a des ailes avec des plumes mais c’est un oiseau coureur / 6. Pour casser des coquillages contre un caillou, posé sur son ventre / 7. À ne pas s’enfoncer dans la neige / 8. Pour se réchauffer en hiver / 9. Elle peut fermer complètement sa carapace / 10. Environ 60 centimètres
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Sommaire Le castor / p. 6 Le cheval de Przewalski / p. 8 Le chien de prairie / p. 10 L’éponge / p. 12 La gazelle de Waller / p. 14 Le fennec / p. 16 Le gibbon / p. 18 Le gorfou sauteur / p. 20 L’iguane marin / p. 22 Le kiwi / p. 24 Le dragon de Komodo / p. 26 La loutre de mer / p. 28 Le lagopède / p. 30 Le suricate / p. 32 Le porc-épic / p. 34 Le macaque japonais / p. 36 La tortue boîte / p. 38 Le fourmilier géant / p. 40 Le tamarin empereur / p. 42 La chauve-souris / p. 44 Pourquoi les animaux ont parfois des noms bizarres ? Les explications d’un linguiste / p. 46 5
Un lézard géant
le dragon de Komodo Je suis le varan de Komodo, le plus gros lézard du monde. On m’appelle aussi le « dragon de Komodo ». Je peux mesurer trois mètres et peser plus de 100 kilos. Je vis sur des petites îles en Asie. Je mange des charognes : des animaux morts. À l’abri. Je suis un Mais je suis aussi bébé dragon, qui un prédateur. vient de sortir de Je m’attaque l’œuf. Dès que même à des possible, je me proies plus réfugie dans un grosses arbre. C’est pour que moi. me protéger des adultes. Ils pourraient m’attaquer…
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Ma langue a du nez. J’ai plus d’un an maintenant et je chasse au sol. J’ai un très bon odorat, car je « goûte » l’air avec ma langue fourchue. Slurp ! Je repère un cerf et je cours pour l’attraper. Miam ! Du poison ! Ma salive contient beaucoup de microbes. C’est du poison et une toute petite morsure est mortelle.
Je défends mon bifteck. Un gros mâle veut manger ma proie. Pas question ! Nous nous battons debout en s’appuyant sur notre queue. Mais il est plus fort que moi… Tant pis, il mangera en premier ! 27
Un singe qui prend son bain
le macaque japonais
Je suis le macaque japonais, un singe qui prend des bains chauds ! Je suis un primate, un mammifère avec des mains, comme l’homme. J’habite au Japon, je vis en groupes d’au moins vingt macaques. Je mange des fruits, des graines, des plantes et des insectes.
Un bain chaud. J’ai une fourrure épaisse, car l’hiver il fait parfois moins 15 degrés ! J’habite près d’un volcan. Pour me réchauffer, je me baigne dans des sources d’eau très chaude. 36
Cherche des poux. J’aime vivre avec les autres macaques. Nous communiquons beaucoup entre nous avec des expressions du visage, des cris. Mais aussi en se cherchant les poux ! Cela nous rapproche.
Je copie, j’apprends. En grandissant, j’apprends plein de techniques très pratiques. J’observe un adulte qui lave une patate douce dans l’eau. Bonne idée ! Je vais faire pareil.
Boule de neige. J’aime jouer dans la neige. Je fais une boule et je la roule sur le sol. Elle grossit. Mon frère m’imite. Copieur ! 37
Pourquoi les animaux ont des noms parfois bizarres ? Philippe Vannier Agrégé de lettres Service du dictionnaire de l’Académie française
D’où viennent les noms des animaux ? Les noms des animaux, comme la majorité des mots du français, viennent du latin ou du grec. Par exemple, le nom latin porcus spinus, « le porc épineux » est devenu le porc-épic, par l’intermédiaire de l’italien porco spino. Pendant l’Antiquité, lorsque des Romains se sont installés en Gaule, ils parlaient une langue populaire. Ce sont souvent les mots appartenant à cette langue, plutôt que les mots du latin « savant » qui se sont imposés. Ainsi, le mot cheval est tiré du latin caballus, qui désignait un « mauvais cheval » ou un « cheval de travail ». Equus désignait le cheval de guerre ou le cheval d’agrément. On le retrouve en français, dans les mots « équestre » ou « équitation ».
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© Dynamosquito
Et pour les animaux découverts plus tard ? À partir du 16e siècle, les scientifiques ont découvert beaucoup d’animaux. Il s’agissait souvent d’insectes ou d’animaux venant d’autres continents. Le porc-épic n’est pas un porc, son On a alors composé nom est dû à sa ressemblance. des nouveaux noms, à partir de mots latins et grecs. Les scientifiques ont formé de la même manière les noms des grandes familles d’animaux. Par exemple, les chauves-souris sont de la famille des chiroptères. Ce mot est formé de chiro-, tiré du grec kheir, « main » (que l’on retrouve aussi dans chirurgien) et -ptère, tiré de pteros, « aile », (que l’on retrouve dans ptérodactyle). Est-ce que tous les noms viennent du latin ou du grec ? Quand les animaux vivent dans d’autres régions du monde, on a souvent adopté en français le nom donné par les langues locales. L’okapi, par exemple, n’est connu des Européens que depuis 1907, mais cet animal était déjà nommé en langue bantoue, une langue africaine.
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Dans la même série : Les gigantesques #1 Les minuscules #2 Les multicolores #3 Les super-héros #4 Les tachetés #5 Les champions #6 Les voisins #7 Les exotiques #8 Les étonnants #10 Nos autres séries junior à découvrir « Fais l’expérience ! » : Le ballon et la fusée à réaction #1 La paille et le château d’eau #2 Le citron et le message secret #3 L’ombre et la lumière #4 Ça flotte ou ça coule #5 Le haricot et le soleil #6 « Sais-tu pourquoi… ? » : … la confiture colle aux doigts ? #1 … les bulles de savon éclatent ? #2 … papy a les cheveux blancs ? #3 … la balle rebondit ? #4 … c’est l’heure de dormir ? #5 … les oignons font pleurer ? #6
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Dépôt légal : novembre 2014 Achevé d’imprimer en France, sur les presses de l’imprimerie Microlynx, à Rennes. Publié avec le concours de la