La nouvelle grammaire en contexte

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Sarah Bertrand-Savard Marie-Maude Cayouette Claire Minet Suzie Beaulieu

Notions et exercices niveau intermĂŠdiaire

nouvelle

grammaire

LaÂ

EN CONTEXTE



Avant-propos

La phrase

Avant-propos

Avant-propos

AVANTAvant-proposPROPOS OBJECTIFS La nouvelle grammaire en contexte s’adresse aux étudiants de français langue seconde de niveau intermédiaire qui suivent des cours en milieu universitaire. Conçu dans l’esprit de la nouvelle grammaire, ce manuel propose des explications claires et simples, souvent présentées au moyen de tableaux, qui mettent l’accent sur les généralités de la langue française. Des exercices variés complètent les notions grammaticales et permettent aux étudiants de mettre leurs apprentissages en pratique. En outre, ces exercices les aident à comprendre le fonctionnement de la langue française et à développer leurs compétences communicationnelles, à l’écrit comme à l’oral. Par ailleurs, le contenu de La nouvelle grammaire en contexte s’inspire largement de la culture et de la réalité québécoises afin d’amener l’étudiant à découvrir la langue française dans son contexte.

CARACTÉRISTIQUES La nouvelle grammaire en contexte comprend quatre parties : la phrase, les classes de mots et les groupes, la conjugaison et la construction du discours. Chaque chapitre propose :

CHAPITRE 4 LE DÉTERMINANT OBJECTIFS DE COMMUNICATION

des objectifs de communication et des objectifs linguistiques

• Présenter des statistiques • Faire une description • Offrir des conseils • Inciter les gens à poser une action

OBJECTIFS LINGUISTIQUES • Reconnaitre les déterminants dans un GN • Distinguer et utiliser les différents types de déterminants

Comment s’est déroulée votre intégration à l’université ? Vous impliquez-vous dans la vie universitaire ? De quelle manière ? Selon vous, pourquoi les universités offrent-elles autant de services aux étudiants ?

4.1 Les caractéristiques du déterminant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XXX 4.2 Le déterminant défini. . . . . . . . . . . . . . XXX

4.6 Le déterminant démonstratif . . . . . XXX 4.7 Le déterminant possessif . . . . . . . . . . XXX

4.3 Le déterminant indéfini . . . . . . . . . . . XXX

4.8 Les déterminants interrogatif et exclamatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XXX

4.4 Le déterminant partitif . . . . . . . . . . . . XXX

4.9 Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XXX

4.5 Le déterminant numéral . . . . . . . . . . XXX

COUP D’ESSAI Les études universitaires

É

tudier à l’université, c’est bien plus que d’assister aux cours et d’effectuer ses travaux ! Étudier à l’université, c’est s’intégrer à la vie universitaire.

Grâce aux associations étudiantes et aux services offerts par les universités, les étudiants peuvent participer à une foule d’activités dans les domaines sportif et culturel. Ils peuvent également s’engager dans la vie politique, sociale et internationale en mettant de l’avant divers projets. Toutes ces activités favorisent l’intégration des étudiants et rendent leur vie agréable et stimulante. En plus de cela, étudier à l’université permet d’échanger avec les autres, de rencontrer des personnes inspirantes et de participer à la vie citoyenne. 1 Soulignez les 22 déterminants qui se trouvent dans le texte. Combien y

a-t-il de noms ? 2 À quoi sert un déterminant ? 3 Comment faites-vous pour reconnaitre un déterminant ? Est-ce qu’il y a

des trucs ? 4 Il existe plusieurs catégories de déterminants. Pouvez-vous en énumérer

quelques-unes ?

54

CHAPITRE 4 �� �����������

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un Coup d’essai, court texte abordant un thème différent dans chaque chapitre, accompagné de questions permettant à l’apprenant d’évaluer, d’entrée de jeu, ses connaissances sur la matière à l’étude et sur le thème présenté

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AVANT-PROPOS

III


1.1

LA PHRASE

une rubrique expliquant certains mots ou expressions employés au Québec

NOTION

des notions grammaticales présentées de manière claire et concise

A Les constituants La phrase commence par une majuscule et se termine par un point. Elle doit suivre une structure syntaxique bien précise et transmettre un message cohérent. La phrase est composée de trois constituants : le sujet, le prédicat et le complément de phrase. CONSTITUANTS OBLIGATOIRES Sujet

Prédicat

Cet artiste

voyage.

Il

écrit (V) à sa blonde (CI)

Une phrase de base est composée d’un sujet et d’un prédicat.

CONSTITUANT FACULTATIF Complément de phrase (CP)

tous les jeudis.

Cet artiste de l’École nationale de théâtre

écrit (V) un courriel (CD) à sa blonde (CI)

tous les jeudis.

Écrire à sa blonde

compte

pour lui

Le sujet indique qui fait l’action et il précède généralement le prédicat. Le prédicat est constitué d’un verbe conjugué (V) qui peut être accompagné ou non d’un complément direct (CD) ou indirect (CI) ou des deux. Le complément de phrase apporte une précision de lieu, de temps, de manière, de but, etc. Il est généralement placé après le prédicat. Cependant, on peut aussi le placer ailleurs dans la phrase. Si le CP est en début de phrase, il est suivi d’une virgule. Ex. : Tous les jeudis, cet artiste écrit à sa blonde.

Au Québec, « blonde » signifie petite amie, amoureuse.

Les phrases données en exemple dans ce tableau sont des phrases de base, c’est-à-dire de type déclaratif et de formes positive, active et neutre. Pour découvrir les autres types et formes de phrases, référez-vous au chapitre suivant.

des encadrés en marge qui donnent de l’information sur des aspects particuliers de la notion abordée

Si le CP est placé au milieu de la phrase, il est encadré par des virgules. Ex. : Cet artiste écrit, tous les jeudis, à sa blonde. Si le CP est placé après le prédicat, il n’est pas précédé d’une virgule. Ex. : Cet artiste écrit à sa blonde tous les jeudis.

POUR

Bien comprendre

1 Encadrez le sujet et soulignez le prédicat dans les phrases suivantes. a) Le français est la deuxième langue du monde du point de vue géopolitique.

des exercices Pour bien comprendre, qui accompagnent chaque notion abordée et permettent de la mettre aussitôt en pratique

b) Selon une étude de l’Organisation internationale de la Francophonie, l’usage et l’enseignement du français sont en nette évolution dans le monde. c) On estime actuellement à 220 millions le nombre de personnes capables d’écrire et de lire le français. d) L’Afrique comptera, d’ici 2050, plus d’un demi-milliard de francophones. d) La croissance constante du nombre de locuteurs du français en Afrique semble liée aux progrès de la scolarisation.

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OC Présenter des lieux, des plats et des souvenirs du Québec

LIEUX À VOIR/ À VISITER

PLATS À DÉGUSTER

SOUVENIRS À RAPPORTER

Ex. : Une queue de castor

Ex. : Une peinture achetée sur la rue du Trésor

3

des exercices Action !, qui favorisent la mobilisation des compétences communicationnelles

5 Une visite à préparer Un ami vous rendra bientôt visite au Québec. Que pourrait-il découvrir pendant son voyage ?

Ex. : Le Vieux-Québec

1.1 LA PHRASE

Écrivez un courriel à cet ami pour lui expliquer ce que vous allez faire à son arrivée. Utilisez le futur proche. aéroport aéropo rt.. Ex. : Je vais aller te chercher à l’aéroport. Note : Pour plus de détail sur la conjugaison des verbes, voir le chapitre x.

Résumer des informations S’informer à propos d’une personne

6 Des femmes remarquables une femme… Nommez la profession d’une • de votre famille :

4.1

• que vous admirez :

LES CARACTÉRISTIQUES DU DÉTERMINANT

onné votre domaine de travail ou d’études : • qui a révolutionné Le déterminant introduit un nom dans le groupe nominal (GN) d’une phrase.

48

CHAPITRE 3 LES CLASSES DE MOTS

une de ces femmes et faites quelques es d’accord, il prend le genre (masculin ou féminin) a) Choisissez l’une recherches à son sujet. estComme le déterminant est Qui receveur elle ? Quel est son parcours professionnel et personnel ? Personnellement, que du nom qui le suit. Il peut être simple (formé d’un et le nombre (singulier ou pluriel) pensez-vous de cette femme ? seul mot) ou complexe (formé de plusieurs mots). ions les plus importantes impo Ex. : et b) Sélectionnez les informations les plus intéressantes, Cette ville (déterminant simple) et écrivez-les sur une fiche. Vous pouvez pouv ajouter uneToutes photo.les villes (déterminant complexe) ous en équipe de trois et parlez de la Le c) Mettez-vous femme que vousest avez choisie. déterminant toujours placé devant le nom, mais il est parfois séparé de celui-ci Écoutez les autres présentations. N’hésitez N’hési N’ hési paspar à poser questions. un oudes plusieurs mots : d) Enfin, épinglez votre fiche sur un mur de la salle de classe. pourrez consulter • Un ou des Vous adjectifs les fiches de vos collègues et leur poser des questions quesEx. : Un si une ficheétudiant a retenu votre nouvel attention. • Un adjectif modifié par un adverbe © 2013, Les ÉditionsEx. CEC inc.plus • Reproduction interdite : La ancienne université

la rubrique À l’oral, qui signale certaines particularités de la langue parlée

NOTION

OC Parler d’une personne

À L’ORAL À l’oral, la liaison est obligatoire entre le déterminant et le mot qui le suit. Ex. : Mes amis Mon agenda

STRATÉGIE Pour vérifier si un mot est bien un déterminant, on le remplace par un autre déterminant (manipulation de remplacement).

la rubrique Stratégie, qui décrit les manipulations syntaxiques possibles pour repérer certains mots dans la phrase

Il existe huit catégories de déterminant : 1 Le déterminant défini 5 Le déterminant démonstratif 2 Le déterminant indéfini 6 Le déterminant possessif 3 Le déterminant partiti 7 Le déterminant interrogatif 4 Le déterminant numéral 8 Le déterminant exclamatif

4.2

LE DÉTERMINANT DÉFINI

Le déterminant défini désigne une généralité abstraite ou concrète, une réalité connue ou encore une réalité qui peut être déduite à partir du contexte. LES DÉTERMINANTS DÉFINIS (RÉALITÉS CONNUES OU GÉNÉRALITÉS) Masculin singulier

Féminin singulier

Masculin et féminin pluriel

le, l’

la, l’

les

On utilise le déterminant défini pour déterminer un nom dans une situation précise (on comprend alors par le contexte qu’il introduit une réalité précise, déterminée). Le nom peut aussi être déterminé par : • un complément du nom Ex. : Tu as acheté le livre du professeur Dussault. (Le livre est défini : ce n’est pas n’importe quel livre, c’est celui que le professeur Dussault a écrit.) • une relative Ex. : Le livre que tu cherches n’est plus disponible en librairie. (Le livre est défini par la relative que tu cherches.)

Les concepts, les idées, les matières, les notions, etc., sont des généralités abstraites. Les astres, les continents, les dates, les disciplines, les fêtes, les langues, les mesures, les océans, la plupart des pays, les régions, les saisons, etc., sont des généralités concrètes.

PIÈGES ET ASTUCES Le et la s’élident et deviennent l’ devant une voyelle ou devant un h muet. Pour savoir si un h est muet, consultez le dictionnaire ou la Boite à outils . Attention, il n’y a pas d’élision devant certains mots comme huit, onze et yoga.

Certains déterminants définis peuvent se transformer quand ils sont précédés des prépositions à ou de : on dit alors qu’ils sont définis contractés. Il existe quatre déterminants définis contractés : au, aux, du et des. Ex. : Tous les étudiants inscrits au deuxième cycle du programme de psychologie doivent se rendre à l’auditorium pour s’inscrire aux activités de la rentrée.

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IV

AVANT-PROPOS

4.2 LE DÉTERMINANT DÉFINI

55

la rubrique Pièges et astuces, qui montre certaines difficultés de la langue française et le moyen de les éviter

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5 Déterminez si le mot tout est bien orthographié. Corrigez au besoin. a) Les tout jeunes spectateurs ont été transportés par la performance des acrobates. b) Ces tout jeunes filles sont des contorsionnistes incroyables. c) Cette chorégraphie initialement tout simple les a charmés. d) Au départ, cette élève de l’école de cirque était tout crispée, mais elle a vite pris

la rubrique Saviez-vous que…, qui donne de l’information générale sur différents sujets

de l’assurance. e) Les funambules portent des vêtements tout noirs. f) On les a invités à assister à la tout nouvelle création du Cirque Imagio. g) L’Amérique tout entière recevra la visite de ce cirque. h) On a servi des fruits tout frais aux artistes avant leur entrainement. i) Ils sont encore tout imprégnés de la magie du spectacle de la veille. j) Même si elle est impatiente à l’idée d’assister à ce spectacle, elle n’a pas envie d’y aller tout seule.

• • •

aujourd’hui partout extrêmement vite

• • • •

déjà vraiment moins doucement

• • • •

toujours ne… pas à peine facilement

• • • •

des renvois à certaines notions abordées dans le manuel

Le diabolo est un instrument constitué d’une bobine et de deux baguettes reliées par une ficelle avec laquelle on lance la bobine en l’air pour la rattraper.

OC Raconter une histoire

ici peut-être environ imperceptiblement

4 Par groupe de deux, tentez de déterminer le contexte dans lequel les expressions de la question précédentes sont utilisées. 5 Connaissez-vous d’autres expressions sur la météo ? Lesquelles ?

p. XXX

NOTION

SAVIEZ-VOUS QUE…

7 En avant la troupe ! Imaginez une journée dans la vie d’un artiste de cirque de votre choix (clown, dompteur d’animaux, acrobate, jongleur, etc.) à l’époque où les cirques se déplaçaient de château en château. Utilisez les adverbes et locutions adverbiales suivants dans votre récit. •

OC Utiliser des expressions idiomatiques

OC Faire une description précise

6 D’œil à oreille Rendez-vous sur Internet et choisissez une vidéo d’un numéro de cirque. Imaginez que vous devez le décrire à une personne non voyante. Employez des adverbes pour rendre votre description la plus précise possible. Ex. : Au début, les artistes s’entrainent avec des diabolos. Ils font des mouvements circulaires avec leur bras, parfois rapidement et parfois plus lentement.

D Les verbes auxiliaires de conjugaison Les verbes auxiliaires de conjugaison sont employés avec un participe passé pour former les temps composés. En français, il existe deux auxiliaires : avoir et être. SE CONJUGUENT PRINCIPALEMENT AVEC AVOIR :

• Les verbes transitifs Ex. : Il a coupé l’électricité. • Les verbes intransitifs Ex. : J’ai couru. • Les verbes impersonnels, non pronominaux (surtout les verbes relatifs à la météorologie) Ex. : Il a neigé. Il a plu. p. XXX

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8.2 LE GROUPE DE L’ADVERBE (GAdv)

des renvois à la Boite à outils

149

SE CONJUGUENT AVEC ÊTRE :

• Tous les verbes pronominaux Ex. : Je me suis réveillé. • Les verbes intransitifs indiquant un déplacement du corps dans l’espace (monter, partir, tomber, sortir, etc.) ou une transformation (devenir, mourir, naitre) Ex. : Tu es allé au centre communautaire. Vous êtes tombé sur une plaque de glace. (Référez-vous à la boite à outils pour vous aider à mémoriser ces verbes. Voir la maison être pour les visuels et Dr Mrs Vandertramp pour les auditifs.) • Les verbes à la forme passive Ex. : Il a été pris dans la tempête.

Quelques verbes peuvent se conjuguer aussi bien avec avoir qu’avec être, selon ce qu’on veut exprimer. Le sens sera alors différent. • On les conjugue avec avoir pour exprimer une action (un complément direct peut être attaché au verbe). Ex. : Elle a descendu la poubelle. Elle a sorti le chien. • On les conjugue avec être pour exprimer l’état qui résulte de l’action. Ex. : Elle est descendue au sous-sol. Elle est sortie dehors. p. XXX

4.9

SYNTHÈSE 136

• Les déterminants accompagnent toujours un nom et sont placés devant ce dernier. • Ils sont receveurs d’accord et varient en genre et en nombre. CATÉGORIES

DÉTERMINANTS

le, la, l’, les au, du, aux, des (contractés)

Ces déterminants définissent une réalité connue, une situation précise ou une généralité.

Déterminants indéfinis

un, une, des

Ces déterminants sont utilisés avec une réalité non identifiée ou inconnue. Ils peuvent désigner une quantité imprécise, la totalité, l’unité ou l’absence de quantité.

Déterminants partitifs

du, de la, de l’, des

Ces déterminants s’emploient avec des noms qui ne peuvent être quantifiés ou pour désigner une partie d’un tout.

Déterminants numéraux

un, une, deux, trois, etc.

Ces déterminants indiquent une quantité précise. Ils peuvent être utilisés avec un autre déterminant.

Déterminants démonstratifs

ce, cet, cette, ces

Ces déterminants permettent de désigner une personne ou une chose, ou de reprendre une réalité déjà nommée.

Déterminants possessifs

mon, ma, mes ton, ta, tes son, sa, ses

Ces déterminants indiquent la possession, l’appartenance. Ils s’accordent en genre, en nombre et selon la personne qui est le possesseur.

notre, nos votre, vos leur, leurs quel, quelle, quels, quelles combien de que de

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Ces déterminants accompagnent l’interrogation ou l’exclamation.

À la fin de chaque chapitre, une synthèse résume les principales notions qui y ont été présentées.

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CHAPITRE 4 �� ����������� �����������

Boite à outils

oite à outilsBBoit Boite e à outils ou Boite à o outils Boite à outils

Déterminants exclamatifs et interrogatifs

CHAPITRE 7 LE VERBE

CARACTÉRISTIQUES

Déterminants définis

certains, plusieurs, nul, chaque, aucun, etc.

72

Note : Selon l’auxiliaire utilisé, l’accord du participe passé varie. Pour plus de précisions sur les règles d’accord du participe passé, voir la page x.

Boite te à outils

Les fonctions dans la phrase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

5

Le nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

5

L’adjectif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le verbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

5

Les prépositions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La nouvelle orthographe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

5

La ponctuation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Outil d’aide à la rédaction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tableaux de conjugaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

5

5

5

5 5

En annexe, la Boite à outils regroupe des tableaux de conjugaison, des fiches pratiques portant sur des notions complémentaires ainsi que des stratégies de révision et d’autocorrection permettant aux apprenants d’avoir accès rapidement à des références complètes. Enfin, un complément pédagogique Web vient s’ajouter à La nouvelle grammaire en contexte. Cet outil d’appoint en ligne est principalement constitué de notions plus avancées et d’exercices supplémentaires.

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AVANT-PROPOS

V


PARTIE 1

La phrase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chapitre 1 La phrase et ses constituants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.1 La phrase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A Les constituants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B Les classes de mots et les groupes de la phrase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C La juxtaposition, la coordination, la subordination . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.2 Les manipulations syntaxiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.3 Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Chapitre 2 Les types et les formes de phrases . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.1 Les types de phrases . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

A La phrase déclarative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B La phrase interrogative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C La phrase impérative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . D La phrase exclamative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.2 Les formes de phrases . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A La phrase positive ou négative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B La phrase active ou passive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C La phrase neutre ou emphatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.3 Les phrases à construction particulière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A La phrase impersonnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B La phrase infinitive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C La phrase à présentatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . D La phrase non verbale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.4 Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

PARTIE 2

Les classes de mots . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chapitre 3 Le nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.1 Les caractéristiques du nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A Le groupe du nom (GN) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B Le nom commun . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C Le nom propre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.2 Le genre du nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A Le féminin et le masculin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B La formation du féminin des noms . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.3 Le nombre du nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A Le singulier et le pluriel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B La formation du pluriel des noms . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.4 Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Chapitre 4 Le déterminant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.1 Les caractéristiques du déterminant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.2 Le déterminant défini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.3 Le déterminant indéfini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.4 Le déterminant partitif. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.5 Le déterminant numéral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.6 Le déterminant démonstratif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.7 Le déterminant possessif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.8 Les déterminants interrogatifs et exclamatifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.9 Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chapitre 5 L’adjectif et le groupe adjectival . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.1 Les caractéristiques de l’adjectif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A Le groupe de l’adjectif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B L’adjectif qualifiant et l’adjectif classifiant. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C La place de l’adjectif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

VI

TABLE DES MATIÈRES

1 2 3 3 6 6 9 11 12 13 13 13 13 14 18 18 19 19 23 23 23 23 23 28 29 30 31 31 33 36 41 41 44 49 49 49 53 54 55 55 58 60 62 64 66 69 72 73 74 74 78 81

© 2013, Les Éditions CEC inc. • Reproduction interdite


5.2 5.3 5.4 5.5

Le genre de l’adjectif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le nombre de l’adjectif. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’accord de l’adjectif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Chapitre 6 Le pronom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.1 Les caractéristiques du pronom. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.2 Les catégories de pronoms . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

A Le pronom personnel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B Le pronom possessif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C Le pronom démonstratif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . D Le pronom indéfini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E Le pronom interrogatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F Le pronom relatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.3 Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Chapitre 7 Le verbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7.1 Les caractéristiques du verbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

A Le groupe du verbe (GV) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B Le verbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7.2 Les catégories de verbes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A Les verbes transitifs et intransitifs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B Les verbes pronominaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C Les verbes impersonnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . D Les verbes auxiliaires de conjugaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7.3 Les groupes des verbes à l’infinitif et au participe présent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A Le groupe du verbe à l’infinitif (GVinf) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B Le groupe du verbe au participe présent (GVpart) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7.4 Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Chapitre 8 L’adverbe et le groupe de l’adverbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8.1 Les caractéristiques de l’adverbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8.2 Le groupe de l’adverbe (GAdv). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8.3 La formation des adverbes se terminant par -ment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8.4 La place de l’adverbe dans la phrase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8.5 L’adverbe de négation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8.6 Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chapitre 9 La préposition et la conjonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9.1 La préposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

A Les caractéristiques de la préposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B Les verbes et les prépositions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C Le groupe prépositionnel (GPrép) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9.2 La conjonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A Les caractéristiques de la conjonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9.3 Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

PARTIE 3

85 89 92 95 96 97 100 100 108 111 114 116 119 123 124 125 125 127 131 131 134 134 136 138 138 138 142 143 144 147 150 153 155 159 160 161 161 166 168 172 172 176

La conjugaison. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177 Chapitre 10 Le système de conjugaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10.2 Les temps du verbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10.3 Les personnes et les nombres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10.4 Les modes du verbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10.5 Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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178 179 181 183 185 189

TABLE DES MATIÈRES

VII


Chapitre 11 Les modes et les temps de verbes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11.1 L’indicatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

11.2 11.3 11.4 11.5 11.6 PARTIE 4

A Le présent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B Le passé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C Le futur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . D Le conditionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le subjonctif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’impératif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’infinitif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le participe (présent, passé et gérondif) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

L’articulation du discours. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 229 Chapitre 12 Le discours rapporté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12.1 L’utilisation du discours rapporté. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12.2 La construction du discours rapporté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12.3 La construction du discours rapporté selon les types de phrases . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12.4 Le discours rapporté au présent et au passé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12.5 La concordance des temps du discours rapporté au passé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12.6 Les pronoms, les déterminants et les éléments de liaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12.7 Les expressions de temps dans le discours rapporté au passé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12.8 Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chapitre 13 La comparaison, l’hypothèse et la condition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13.1 La comparaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A Le comparatif et le superlatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B Les particularités des comparatifs et des superlatifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C Les expressions de la comparaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13.2 L’hypothèse et la condition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A L’hypothèse et la condition : futur, présent et passé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B Les expressions de l’hypothèse et de la condition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13.3 Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Chapitre 14 Les marqueurs de relation et les organisateurs textuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14.1 Les marqueurs de relation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

A Les types de marqueurs de relation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B Les organisateurs textuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C Les types d’organisateurs textuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14.2 Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

263 264 266 267 268 270 271 272 273 274

Bibliographie et crédits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

278 279 281

Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Codes grammaticaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

TABLE DES MATIÈRES

230 231 231 232 232 233 233 234 239 240 241 241 242 243 247 247 247 251 252 253 253 258 259 262

BOITE À OUTILS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Les fonctions dans la phrase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’adjectif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La préposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le verbe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La nouvelle orthographe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La ponctuation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Outil d’aide à la rédaction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tableau de conjugaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

VIII

190 191 191 194 204 210 214 218 222 225 228

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phrase La phrase La phrase La phrase La phrase La phrase La phrase La phrase

La phrase La phrase

La phrase

1

PARTIE

LA PHRASE

La phrase

Chapitre 1 La phrase et ses constituants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chapitre 2 Les types et les formes de phrases . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2 12


CHAPITRE 1 LA PHRASE ET OBJECTIFS DE COMMUNICATION • Parler d’un chanteur et de son style musical • Résumer des informations sur des artistes et leurs œuvres • Donner une appréciation personnelle • Rédiger un billet pour un blogue

OBJECTIFS LINGUISTIQUES • Distinguer les constituants obligatoires et facultatifs de la phrase • Distinguer une phrase de base, juxtaposée, coordonnée et subordonnée • Distinguer les trois subordonnées (relative, complétive et complément de phrase) À votre avis, quelles sont les meilleures façons de mettre le français à l’honneur ? Pouvez-vous nommer une région sur chacun des cinq continents où l’on parle le français ? Selon vous, l’intérêt pour la langue française est-il en progression ou en régression ?

1 Le sujet est « OIF », qui fait l’action d’« organiser ». Pour repérer le sujet, il faut d’abord trouver le verbe, puis chercher qui fait l’action de ce verbe. On peut encadrer le verbe par c’est … qui + verbe, donc c’est l’OIF qui fait l’action d’organiser. On peut remplacer le sujet par un pronom sujet (ex. : elle organise). On ne peut pas le supprimer. 2 L’action principale est « organiser ». C’est ce verbe qui est accordé et qui dirige l’action. L’action principale est assurée par un groupe verbal. Ce groupe de mots est, tout comme le sujet, non effaçable. 3 Les précisions temporelles sont apportées en début de phrase (« Le 20 mars de chaque année »). On pourrait aussi les trouver à la fin. En effet, ces indications sont déplaçables. Sans elles, la phrase serait moins précise, mais elle demeurerait correcte d’un point de vue grammatical et sémantique. 4 La phrase de base a trois constituants ; deux sont obligatoires : le sujet et le verbe (ou prédicat), et l’autre est optionnel : le complément de phrase. 2

CHAPITRE 1 LA PHRASE ET SES CONSTITUANTS

SES CONSTITUANTS 1.1 La phrase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3 3

A Les constituants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B Les classes de mots et les groupes de la phrase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C La juxtaposition, la coordination, la subordination. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

1.2 Les manipulations syntaxiques . . .

9

1.3 Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

11

6 6

COUP D’ESSAI Francophones d’ici et d’ailleurs

L

e mot francophonie est apparu en 1880 dans un ouvrage du géographe français Onésime Reclus. Ce dernier avait alors inventé ce terme pour nommer les zones géographiques où le français était parlé. Aujourd’hui, la francophonie s’étend sur les cinq continents et regroupe plus de 700 millions de personnes, appelées les francophones. Le terme Francophonie, écrit avec une majuscule, désigne l’ensemble des États ou régions qui sont membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Le 20 mars de chaque année, l’OIF organise la Journée internationale de la Francophonie pour célébrer fièrement la richesse et la diversité de la langue française. Le français inspire de nombreuses personnes à s’exprimer au moyen de l’art. Plusieurs artistes rayonnent sur toute la planète et, à travers leurs réalisations, ils contribuent à faire connaitre une part de la francophonie. 1 Observez le passage surligné. Pouvez-vous repérer le sujet de cette

phrase ? Avez-vous un truc ? 2 Quelle est l’action principale évoquée dans cette phrase ? 3 Quelle partie de la phrase apporte une précision temporelle ? D’après

vous, cette information est-elle obligatoire dans la phrase ? 4 Résumez ce que vous connaissez de la phrase. Quels sont les éléments qui la composent ?

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LA PHRASE

NOTION

1.1

A Les constituants La phrase commence par une majuscule et se termine par un point. Elle doit suivre une structure syntaxique bien précise et transmettre un message cohérent. La phrase est composée de trois constituants : le sujet, le prédicat et le complément de phrase. CONSTITUANTS OBLIGATOIRES

CONSTITUANT FACULTATIF

Sujet

Prédicat

Complément de phrase (CP)

Cet artiste

voyage.

Il

écrit (V) à sa blonde (CI)

tous les jeudis.

Cet artiste de l’École nationale de théâtre

écrit (V) un courriel (CD) à sa blonde (CI)

tous les jeudis.

Écrire à sa blonde

compte

pour lui.

Le sujet indique qui fait l’action et il précède généralement le prédicat. Le prédicat est constitué d’un verbe conjugué (V) qui peut être accompagné ou non d’un complément direct (CD) ou indirect (CI) ou des deux. Le complément de phrase apporte une précision de lieu, de temps, de manière, de but, etc. Il est généralement placé après le prédicat. Cependant, on peut aussi le placer ailleurs dans la phrase. Si le CP est en début de phrase, il est suivi d’une virgule. Ex. : Tous les jeudis, cet artiste écrit à sa blonde.

SAVIEZ-VOUS QUE… La syntaxe concerne la construction de la phrase, c’est-à-dire l’ordre des mots, leur relation et leur fonction dans la phrase. Une phrase de base est composée d’un sujet et d’un prédicat.

Au Québec, blonde signifie petite amie, conjointe.

Les phrases données en exemple dans ce tableau sont des phrases de base, c’est-à-dire de type déclaratif et de formes positive, active et neutre. Pour découvrir les autres types et formes de phrases, référez-vous au chapitre 2.

Si le CP est placé au milieu de la phrase, il est encadré par des virgules. Ex. : Cet artiste écrit, tous les jeudis, à sa blonde. Si le CP est placé après le prédicat, il n’est pas précédé d’une virgule. Ex. : Cet artiste écrit à sa blonde tous les jeudis.

POUR

Bien comprendre

1 Encadrez le sujet et soulignez le prédicat dans les phrases suivantes. a) Le français est la deuxième langue du monde du point de vue géopolitique. b) Selon une étude de l’Organisation internationale de la Francophonie, l’usage et l’enseignement du français sont en nette évolution dans le monde. c) On estime actuellement à 220 millions le nombre de personnes capables d’écrire et de lire le français. d) L’Afrique comptera, d’ici 2050, plus d’un demi-milliard de francophones. e) La croissance constante du nombre de locuteurs du français en Afrique semble liée aux progrès de la scolarisation.

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1.1 LA PHRASE

3


2 Parmi les phrases ci-dessous, repérez celles qui contiennent des erreurs de syntaxe et dites pourquoi. a) Le terme francophonie pour la première fois en 1880. Phrase incorrecte. Il manque le prédicat. b) Onésime Reclus a inventé le terme francophonie. Phrase correcte. c) La francophonie reflète. Phrase incorrecte. Il manque le complément du verbe et le prédicat est incomplet. d) Connaissez d’autres festivités ? Phrase incorrecte. Il manque un sujet. e) Chaque année, l’OIF organise la Journée internationale de la Francophonie. Phrase correcte. 3 Déterminez si les éléments soulignés font partie du prédicat (P) ou du complément de la phrase (CP). a) P Les objectifs de la Francophonie sont inscrits dans sa charte. b) CP

La Journée internationale de la Francophonie a lieu le 20 mars de chaque année.

c)

En 2012, la célébration officielle s’est déroulée à Londres.

P

d) CP

Le français est utilisé comme langue officielle dans 32 pays de l’Organisation internationale de la Francophonie.

e)

L’Organisation internationale de la Francophonie met en œuvre des programmes de soutien destinés aux artistes et aux créateurs francophones.

P

4 Soulignez le ou les CP dans les phrases suivantes. Récrivez ensuite la phrase en déplaçant le CP. Respectez les règles de ponctuation ! a) La chanson québécoise n’a pas cessé d’évoluer depuis le début du 20e siècle. Depuis le début du 20e siècle, la chanson québécoise n’a pas cessé d’évoluer.

b) La Bolduc, une auteure-compositrice-interprète originaire de la Gaspésie, a mené une importante carrière internationale dans les années 20. Dans les années 20, La Bolduc, une auteure-compositrice-interprète originaire de la Gaspésie, a mené une importante carrière internationale. c) Dans les années 40, une autre femme, Alys Robi, a ensuite marqué l’univers de la chanson québécoise. Une autre femme, Alys Robi, a ensuite marqué l’univers de la chanson québécoise dans les années 40.

4

CHAPITRE 1 LA PHRASE ET SES CONSTITUANTS

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s classes de mots Les classes de mots Les classes de mots Les classes deLesmots classes de mots

Les classes de mots

Les classes de mots

2

PARTIE

LES CLASSES DE MOTS Les classes de mots Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Chapitre 8 Chapitre 9

Le nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le déterminant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’adjectif et le groupe adjectival . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le pronom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le verbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’adverbe et le groupe de l’adverbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La préposition et la conjonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

30 54 73 96 124 143 160


CHAPITRE 3 LE NOM OBJECTIFS DE COMMUNICATION • Se présenter et présenter quelqu’un • Présenter des lieux et des plats • Planifier une excursion • Parler de ses habitudes alimentaires • Faire un choix qui répond à des critères personnels

OBJECTIFS LINGUISTIQUES • Repérer des GN • Repérer des noms communs et propres • Repérer des noms simples et composés • Utiliser la majuscule de façon appropriée • Distinguer le nom du verbe et de l’adjectif

Êtes-vous amateur de fromages ? Quels types de fromages préférez-vous ? Connaissez-vous les fromages du Québec ? Lesquels ? Saviez-vous que le Québec produit de plus en plus de fromages fins ? Qu’en pensez-vous ?

2 Les noms communs désignent des réalités de même catégorie ou de même espèce. Ils sont, la plupart du temps, précédés d’un déterminant. Tous les noms ont un genre et la plupart peuvent varier en nombre. Les noms donnent leur genre et leur nombre aux mots qui les accompagnent : l’adjectif et le déterminant. Les noms propres désignent un être ou un concept unique. Ils sont faciles à repérer dans une phrase, car ils commencent par une lettre majuscule. 3 Il y a des noms communs simples (bêtes, qualité, produit, jours, fromages, continent, dégustateurs, fromageries), des noms communs composés (artisans-fromagers, bien-être et route des fromages fins du Québec) et des noms propres (Québec, Belle Province). 4 Les noms sont des mots qui servent à désigner une réalité : une personne, un animal, un lieu, un objet, un sentiment, un concept abstrait, un évènement, une pensée, etc. Ils sont porteurs de sens.

30

CHAPITRE 3 LE NOM

3.1 Les caractéristiques du nom . . . . . . 31

3.3 Le nombre du nom . . . . . . . . . . . . . . . . .

49 49

A Le groupe du nom (GN) . . . . . . . . . . . . B Le nom commun . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C Le nom propre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

31 33 36

A Le singulier et le pluriel . . . . . . . . . . . . B La formation du pluriel des noms . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3.2 Le genre du nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

41 41

3.4 Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53

A Le féminin et le masculin . . . . . . . . . . B La formation du féminin des noms . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

49

44

COUP D’ESSAI Le Québec fait tout un fromage !

C

’est au Québec, plus précisément à Saint-Denis-de-Kamouraska, que la première école de fromagerie en Amérique du Nord a été créée. C’était en 1881. Aujourd’hui, il existe au Québec des centaines de fromageries artisanales.

Le fromage peut provenir du lait de vache, de brebis ou de chèvre. Les artisans-fromagers sont très soucieux du bien-être de leurs bêtes, parce qu’ils savent que la qualité de leur produit en dépend. Certains nourrissent leur troupeau avec des fleurs, d’autres avec des fines herbes ou encore des plantes qui poussent au bord de la mer. Tous ces soins donnent un gout particulier à leurs fromages, un gout propre à leur terroir. De nos jours, le Québec fabrique certains des meilleurs fromages du continent. En 2010, le Louis d’Or, fait à Sainte-Élisabeth-de-Warwick, a obtenu la troisième place lors d’un prestigieux concours de fromages en Amérique du Nord. Et pour les dégustateurs curieux, il existe même une route des fromages fins du Québec qui permet de découvrir les fromageries de la Belle Province ! 1 Observez les passages surlignés et soulignez les noms qui s’y trouvent. 2 Comment faites-vous pour reconnaitre un nom ? Avez-vous des trucs ? 3 Y a-t-il des similarités parmi les noms que vous avez soulignés ?

Y a-t-il des différences ? 4 Résumez ce que vous savez du nom. Quelles sont ses particularités ?

À quoi sert-il dans la phrase ?

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L’ADJECTIF ET LE GROUPE ADJECTIVAL 5.1 Les caractéristiques de l’adjectif . . . A Le groupe de l’adjectif . . . . . . . . . . . . . B L’adjectif qualifiant et l’adjectif classifiant . . . . . . . . . . . . . . . . . C La place de l’adjectif . . . . . . . . . . . . . . .

74 74

5.2 Le genre de l’adjectif . . . . . . . . . . . . . . 85

78 81

5.4 L’accord de l’adjectif . . . . . . . . . . . . . . . 92

5.3 Le nombre de l’adjectif . . . . . . . . . . . . 89 5.5 Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95

CHAPITRE 5 OBJECTIFS DE COMMUNICATION • Rédiger et raconter une légende • Partager ses réflexions sur l’apprentissage du français • Décrire une saison, une pièce, une personne • Organiser un évènement • Faire la promotion d’un artiste

OBJECTIFS GRAMMATICAUX • Repérer les adjectifs et le groupe adjectival • Accorder l’adjectif en genre et en nombre • Savoir où situer l’adjectif dans la phrase

COUP D’ESSAI La légende de Rose Latulipe

R

ose ne savait pas que l’étranger avec qui elle dansait était le Diable en personne. La jolie brunette était un peu naïve, car plusieurs indices permettaient de soupçonner cet élégant jeune homme. Celui-ci, vêtu de velours noir, avait un regard sournois. Il grimaçait à l’odeur de l’eau bénite et il semblait troublé par la croix que la demoiselle portait à son cou. Sans oublier son cheval qui, par la chaleur insupportable qu’il dégageait, faisait fondre toute la neige sous ses sabots ! Lucifer était déjà parvenu à déjouer la jeune fiancée avant que le curé du village arrive chez les Latulipe. En ce soir de Mardi gras, Rose avait livré son âme aux enfers. 1 Repérez les adjectifs qui se trouvent dans le texte. 2 Comment faites-vous pour repérer un adjectif ? Existe-t-il des trucs ? 3 Y a-t-il des similarités parmi les adjectifs que vous avez repérés ? Y a-t-il des différences ? 4 Résumez ce que vous connaissez de l’adjectif. Quelles sont ses particularités ? À quoi sert-il dans la phrase ?

1 Jolie ; naïve ; élégant ; noir, sournois ; bénite ; troublé ; insupportable ; jeune. 2 Les adjectifs sont des mots qui apportent une précision supplémentaire au nom auquel ils se rapportent. Ils prennent le genre et le nombre de ce dernier. 3 Il y a des adjectifs féminins (jolie, naïve, bénite) et des adjectifs masculins (élégant, jeune, noir, sournois, troublé).

La légende de Rose Latulipe, qui provient de la tradition orale québécoise, existe en plusieurs versions. Elle est aussi connue sous le nom de La légende du beau danseur ou La légende du Diable à la danse. Les légendes et les contes québécois ont souvent un lien avec la religion et la pratique du culte. Le Diable, qui symbolise le mal, y tient généralement un rôle important. Est-ce le cas pour les contes et légendes dans votre culture ? Croyez-vous que Rose Latulipe ait vraiment existé ? Selon vous, quel est le message principal de ce récit ? Choisissez un conte que vous appréciez particulièrement et racontez-le à un collègue de classe.

4 Certains adjectifs expriment une qualité, donnent une valeur positive, négative ou neutre au nom. Ces adjectifs peuvent être précédés d’une expression qui fera varier l’intensité de la qualité exprimée. D’autres adjectifs n’expriment pas un jugement sur le nom, mais ils le classent dans une certaine catégorie.

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CHAPITRE 5 L’ADJECTIF ET LE GROUPE ADJECTIVAL

73


NOTION

5.1

LES CARACTÉRISTIQUES DE L’ADJECTIF

A Le groupe de l’adjectif (GAdj) L’adjectif est le noyau du GAdj. Il est receveur d’accord. L’adjectif peut être seul ou avoir une expansion.

Les principales constructions du GAdj • Adjectif seul adjectif seul Ex. : Saint-Élie-de-Caxton est un joli village. • GAdv + adjectif GAdv + adjectif Ex. : Les villageois sont véritablement accueillants. • Adjectif + GPrép adjectif + GPrép Ex. : Ce village rempli de légendes attire les curieux. • Adjectif + subordonnée complétive adjectif + subordonnée complétive

Ex. : Je suis contente que tu racontes cette légende. • Le GAdj peut avoir plusieurs expansions. Ex. : C’est un village imprégné d’histoires et de souvenirs. • Il existe des adjectifs qui sont issus d’un verbe au participe passé. Ex. : Saint-Élie-de-Caxton, situé en Mauricie, est à trente minutes de Trois-Rivières. Le magasin général, rempli de trésors, a fermé ses portes en 2005. PIÈGES ET ASTUCES L’adjectif nouveau signifie « récent », ou encore « connu depuis peu de temps ». Ne le confondez pas avec le mot neuf, qui signifie « fait depuis peu de temps ». Ex. : J’ai une nouvelle automobile : j’ai cette automobile depuis peu de temps. J’ai une automobile neuve : j’ai une automobile de l’année. Attention, devant un nom masculin singulier qui commence par une consonne, on utilise nouvel. Ex. : Mon nouvel ami

L’accord de l’adjectif L’adjectif prendra le même genre (masculin ou féminin) et le même nombre (singulier ou pluriel) que le nom ou le pronom qu’il accompagne, car il est receveur d’accord. Le groupe adjectival peut accompagner : • Un nom Le groupe adjectival est alors collé sur le nom, ou encore séparé de ce dernier par une virgule. Ex. : Cet artiste doué présentera son nouveau spectacle l’été prochain. Doué, cet artiste est un touche-à-tout. Le spectateur, émerveillé, pénètre dans un monde imaginaire. Manipulation syntaxique possible : remplacement ou effacement. • Un verbe Le groupe adjectival est alors séparé du nom ou du pronom par un verbe (être, paraître, sembler, devenir, rester, avoir l’air). Ex. : Fred a l’air sympathique, il semble simple et jovial. Manipulation syntaxique possible : remplacement.

74

CHAPITRE 5 L’ADJECTIF ET LE GROUPE ADJECTIVAL

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POUR

Bien comprendre

1 Décrivez la construction des GAdj soulignés. a) J’ai lu plusieurs excellentes1 légendes québécoises2, mais je ne suis pas expert en la matière3. 1 Adjectif seul 2 Adjectif seul 3 Adjectif + GPrép b) Les enfants sont fébriles à l’idée de commencer la lecture de La Chasse-galerie1. 1 Adjectif + GPrép c) Il est désolé que tu ne puisses pas assister à l’adaptation théâtrale1 de ce conte fort connu2 des Québécois3. 1 Adjectif + subordonnée complétive 2 GAdv + adjectif 3 Adjectif + GPrép d) Ces légendes étaient devenues pratiquement mythiques1 pour de nombreuses personnes2 à une certaine3 époque. 1 Adjectif + GAdv 2 Adjectif + GPrép 3 Adjectif seul e) Lorsqu’il était plus jeune1, il aimait que sa mère lui lise un conte fantastique2 avant qu’il s’endorme. 1 GAdv + adjectif 2 Adjectif seul 2 Dans les phrases suivantes, encadrez chaque GAdj et soulignez le noyau. a) J’aimerais visiter un village typique du Québec. b) Construit entre les lacs et les collines de la Mauricie, Saint-Élie-de-Caxton offre un paysage pittoresque. c) Les villageois sont très fiers de leurs origines. d) Je suis certain que le magasin général rouvrira. 3 Quels types de personnages retrouve-t-on dans les légendes ? Décrivez-les selon les modèles proposés. Plusieurs réponses possibles Ex. : Une femme (adjectif + adjectif) ➝ Une jeune femme pure a) Un fiancé (GAdv + adjectif) très jaloux b) Un prêtre (adjectif + subordonnée compl.) triste que les gens délaissent © 2013, Les Éditions CEC inc. • Reproduction interdite

5.1 LES CARACTÉRISTIQUES DE L’ADJECTIF

75


c) Un père (adjectif + adjectif) strict et protecteur d) Une épouse (adjectif + adjectif) travaillante et amoureuse e) Le Diable (adjectif + GPrép) content de savoir que plusieurs sont naïfs f) Un fantôme (GAdv + adjectif) fort sympathique g) Un loup-garou (adjectif + GPrép) affamé de tendresse h) Un fermier (adjectif + subordonnée compl.) surpris que ses récoltes soient si bonnes i) Un voyageur (adjectif + GPrép) inquiet de la suite des évènements j) Un bucheron (adjectif + adjectif) Un gentil bucheron naïf 4 Composez des phrases qui contiennent un GAdj construit selon les modèles proposés. Soulignez le noyau du GAdj. Plusieurs réponses possibles a) Adjectif seul Le grand-père perpétue la tradition orale. b) GAdv + adjectif Il raconte cette très belle légende. c) Adjectif + GPrép Ses petits-enfants sont émerveillés d’entendre toutes ces légendes. d) Adjectif + subordonnée complétive Ils semblent ravis que leur grand-père raconte cette histoire. 5 Déterminez si les groupes adjectivaux soulignés accompagnent un nom ou un verbe. a) Les contes de Fred Pellerin se déroulent dans son village natal. Nom b) Les admirateurs de Fred Pellerin affirment que son spectacle est absolument délirant. Verbe c) Ses proches disent de lui qu’il est surdoué. Verbe d) Ceux qui ne le connaissent pas sont vite séduits par ses tournures de phrases ingénieuses. Nom 76

CHAPITRE 5 L’ADJECTIF ET LE GROUPE ADJECTIVAL

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e) La critique le considère comme un verbomoteur allumé. Nom f) Tous le trouvent très talentueux. Verbe

Cette expression québécoise désigne une personne qui parle sans arrêt.

g) En plus de l’écouter raconter, on peut aussi l’entendre jouer de la musique folklorique avec son frère Nicolas. Nom

6 Connaissez-vous le conte de la Chasse-galerie ? a) Lisez l’extrait ci-dessous du film La Légende du canot d’écorce, inspiré de la légende de la Chasse-galerie et réalisé par Robert Doucet. Comme vous le remarquerez, le narrateur utilise très peu les GAdj. Proposez une nouvelle version de l’introduction dans laquelle vous ajouterez six GAdj. Assurez-vous d’utiliser au moins quatre constructions différentes.

OC Raconter une histoire

On était la veille du Jour de l’An au camp de bucheron Ross, en haut de la rivière Gatineau, en plein bois, de la neige quasiment à la hauteur des bâtiments, quand Baptiste Durand nous a proposé de courir la chassegalerie. Ça, ça veut dire faire un pacte avec le Diable pour pouvoir voler dans un canot d’écorce.

Votre version : Plusieurs réponses possibles

b) Faites quelques recherches sur le conte de la Chasse-galerie. Vous constaterez qu’il en existe plusieurs versions. Recueillez des informations sur les variantes québécoises. c) Formez des équipes de quatre. Mettez en commun les diverses informations que vous avez recueillies sur la Chasse-galerie. Préparez une courte vidéo dans laquelle les membres de votre équipe racontent cette histoire. Soyez créatifs et choisissez des mots riches qui transmettent bien l’esprit de ce conte. 7 Une image vaut mille mots Apportez une photo en classe (chaque étudiant doit en avoir une). Mettez en commun toutes les photos, puis, de façon individuelle, choisissez-en une. Regardezla attentivement : que voyez-vous ? Faites-en la description par écrit : parlez des couleurs, des formes, de l’atmosphère, etc.

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5.1 LES CARACTÉRISTIQUES DE L’ADJECTIF

77


4 À l’aide des adjectifs proposés au bas des textes, complétez les descriptions biographiques de ces deux artistes francophones qui font de la poésie slam. Plusieurs réponses sont possibles. N’oubliez pas de respecter l’accord ! Ann Josée Thibeault a grandi à Trois-Rivières. Elle a longtemps habité à Edmonton brillante où elle a mené, en français, une carrière devant dernière

et derrière la scène. Sa toute

passion artistique ?

La poésie slam. Son style mélange habilement humour poétique et prose polémique . Sous les traits de « la petite Lulu », elle aborde digne

divers thèmes : le rôle de la femme, cette

acquise

d’une liberté jamais complètement

, la vocation

capitaliste

artistique dans une société

héritière

constamment en

financière

quête de sécurité brulante

et finalement l’exil, l’envie brutale de l’ailleurs, la coupure

avec un monde familier et familial pour se retrouver dans l’inconnu. convaincante énergique Son interprétation et vous laissera sous le charme ! acquis

financier • convaincant • brutal • énergique • digne capitaliste • brulant • brillant • polémique

dernier

Guy Perreault est originaire de Drummondville. Artiste multidisciplinaire, il se humaniste consacre depuis plusieurs années à la chanson et, depuis le début des années 2000, à la poésie. En 2008, il a participé à la première régionale saison de la ligue de Slam Outaouais. Au terme de la saison, il a obtenu la deuxième place au classement général. En 2009, il a été couronné champion de cette ligue. À l’été 2012, il a seconde remporté la place à la finale de la Coupe du Monde de Poésie à Paris. Ses textes abordent principalement le thème de la paix sous toutes enivrante ses formes. Il utilise une musique pour partager sa

douce latente

verbale

, son exaltation

intarissable

sa verve

folie

. Son écriture

, sa révolte

soudaine

et

polie

et son talent indéniable ne vous laisseront pas indifférent. enivrant

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CHAPITRE 5 L’ADJECTIF ET LE GROUPE ADJECTIVAL

poli • second • régional • doux • latent • intarissable humaniste • soudain • verbal • premier

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4 La biographie de mon français Lisez le texte suivant et répondez aux questions de réflexion ci-dessous. J’ai suivi des cours de français pendant un an avant mon arrivée au Québec. Dans mon pays, bien assis sur ma chaise dans ma salle de classe, j’avais de bonnes notes et je réussissais bien. J’étais très confiant et je me disais que mon intégration serait plus facile, étant donné ma capacité à m’exprimer en français.

OC Comparer des langues Partager ses réflexions sur l’apprentissage du français

Je me souviens du choc lorsque je suis sorti de l’avion… Je n’étais pas prêt pour ce type de français ! Les gens parlaient avec un rythme tellement rapide que je me sentais étourdi. Je me concentrais pour bien comprendre et j’entendais des lettres en trop, des sons manquants, des mots inconnus. Les gens me parlaient, je regardais leur bouche bouger et j’avais l’impression que ces longs mois d’études consciencieuses ne m’avaient rien appris. C’était encore pire lorsque je devais parler : des mots hésitants sortaient, lentement, pour former des phrases bancales. Je me sentais comme un enfant. Lorsque je me suis retrouvé en classe de français langue seconde, j’ai eu une deuxième surprise : je comprenais parfaitement tout ce que mon professeur me disait ! Son débit lent, sa prononciation articulée, ses phrases bien structurées… voilà un français que je comprenais ! Pourquoi tous les Québécois ne pouvaient-ils pas parler comme lui ? Aujourd’hui, il m’arrive encore de ne pas comprendre ce que les gens disent dans l’autobus ou dans la rue. Mais je ressens une grande fierté lorsque je me rends compte que je peux avoir des discussions avec mes voisins, que je n’ai plus besoin des sous-titres lorsque je regarde un film québécois ou encore, que je peux chanter une chanson populaire en français.

a) En équipe, discutez de votre apprentissage des langues. Combien de langues connaissez-vous ? Combien de temps est nécessaire, à votre avis, pour bien maitriser une langue seconde ? Quelle est la meilleure façon selon vous d’apprendre une langue ? b) Comparez la langue française avec une autre langue. Y a-t-il des différences, par exemple dans le rythme, dans le vocabulaire, dans les temps de verbes ? Y a-t-il des similitudes ? c) À vous maintenant d’écrire une poésie slam intitulée La biographie de mon français. Utilisez, entre autres, les mots suivants : expériences, sonorités, mots, expressions et images. Une fois votre slam écrit, partagez-le avec vos collègues de classe ou encore, enregistrez-le et publiez-le en ligne. d) Créez un blogue, un journal ou encore un portfolio en ligne. Rédigez-y un objectif réaliste d’apprentissage en français ainsi que les actions que vous poserez pour l’atteindre. Puis, chaque fois que vous accomplirez une action qui vous permet de vous rapprocher de votre but, racontez-la dans votre espace personnel. L’objectif de cet exercice est de vous permettre de vous autoévaluer, de faire le point sur vos connaissances et de stimuler une réflexion sur votre apprentissage.

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5.3 LE NOMBRE DE L’ADJECTIF

91


4 Shana Poplack, une véritable francophile, est professeure en sociolinguistique à l’Université d’Ottawa. Lors d’un colloque à Moncton, elle a relaté ses premières expériences avec la langue française. Lisez le résumé de sa présentation. Trouvez et corrigez les erreurs dans l’accord des adjectifs et indiquez à l’aide d’une flèche le nom auquel chacun se rapporte. premier Quand j’ai commencé mes études au première cycle à l’université, je me suis spécialisée en linguistique romane en raison de l’amour que je portais issues aux langues issus du latin. Pendant mon parcours universitaire, j’ai fait des études à la Sorbonne, à Paris. Une fois là-bas, je me suis vite rendu compte que le fait d’avoir passé plusieurs années à étudier la langue bonne française aux États-Unis et d’avoir acquis une bon compréhension des classiques œuvres littéraires classique et modernes ne me servait à rien quand je voulais commander un café. J’arrivais à peine à me faire comprendre des serveurs ! En fait, tous les gens à qui je m’adressais assumaient lourde la lourd responsabilité de me corriger. Bien que ce ne fût sans doute initiale pas leur intention initial, ils me faisaient sentir combien mes ridicules. efforts leur paraissaient ridicule. amoureuse En dépit de mes mésaventures linguistiques, je suis tombée amoureux, à Paris, de la sociolinguistique, l’étude de la façon dont on parle dans la vie différentes quotidienne. J’ai commencé à m’intéresser à l’étude des différent langues.

OC Créer une histoire réaliste

5 En 2009, le concours international de menteries a été remporté pour la première fois par un non-Européen. C’est en effet le Québécois Éric Michaud qui a obtenu cette année-là le titre de roi menteur. À votre tour maintenant de tenter de remporter ce prestigieux honneur. Écrivez votre meilleure menterie, en utilisant bien sûr des adjectifs, et partagez-la avec vos collègues de classe. 6 En classe, jouez au jeu Les détecteurs de mensonges. Donnez trois énoncés à la classe, deux vrais et un faux, qui est le mensonge. Répondez ensuite aux questions de vos collègues, qui tenteront de découvrir quel est votre mensonge. Qui est le meilleur menteur ?

94

CHAPITRE 5 L’ADJECTIF ET LE GROUPE ADJECTIVAL

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conjugaison La conjugaison La conjugaison La conjugaison La conjugaison

La conjugaison

3 La conjugaison

PARTIE

LA CONJUGAISON

La conjugaison

Chapitre 10 Le système de conjugaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178 Chapitre 11 Les modes et les temps de verbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190


CHAPITRE 10 LE SYSTÈME OBJECTIFS DE COMMUNICATION • Rédiger des descriptions • Convaincre des collègues d’acheter un produit • Parvenir à un compromis • Décrire un mets

OBJECTIFS LINGUISTIQUES

DE CONJUGAISON 10.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179

10.4 Les modes du verbe . . . . . . . . . . . . . . . 185

10.2 Les temps du verbe . . . . . . . . . . . . . . . 181

10.5 Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 189

10.3 Les personnes et les nombres . . . 183

• Distinguer les modes, les temps et les personnes • Différencier le radical et la terminaison des verbes • Repérer les verbes du 1er et du 2e groupe ainsi que les temps simples et composés

Connaissez-vous d’autres inventions québécoises ? Quelles sont-elles ? Y a-t-il des inventeurs célèbres dans votre région d’origine ? Quelles sont leurs réalisations ?

1 a inventé : passé ; trouve : présent ; existe : présent ; font : présent ; s’est inspiré : passé ; inventer : pas de temps (infinitif) ; ont délaissé : passé ; restez : présent ; continuera : futur ; offrir : pas de temps (infinitif). 2 Parfois, il y a des mots qui peuvent aider (Aujourd’hui, en 1927), mais c’est souvent le contexte, le sens de la phrase qui le permet (la motoneige et la souffleuse ont été inventées il y a longtemps). 3 inventer ; trouver ; exister ; faire ; inspirer ; inventer ; délaisser ; rester ; continuer ; offrir. 4 3PS ; 3PS ; 3PS ; 3PP ; 3PS ; infinitif : aucun accord ; 3PP ; 2PP ; 3PS ; infinitif : aucun accord.

178

CHAPITRE 10 LE SYSTÈME DE CONJUGAISON

COUP D’ESSAI Un Québec créatif

L

e Québécois Joseph-Armand Bombardier a inventé la motoneige, c’est bien connu. Aujourd’hui, on trouve les produits récréatifs Bombardier un peu partout dans le monde. Il existe cependant d’autres inventions québécoises, peut-être moins célèbres, qui font la fierté de plusieurs. Par exemple, Arthur Sicard, un fermier de la Mauricie, s’est inspiré du principe de la moissonneuse pour inventer la souffleuse à neige, commercialisée en 1927. Grâce lui, plusieurs Québécois ont délaissé la pelle à neige pour dégager leur entrée après une tempête. Restez à l’affut, le Québec créatif continuera certainement à nous offrir des inventions originales et audacieuses.

1 Les verbes en caractères gras font-ils partie du présent, du passé ou

du futur ? 2 Quels sont les indices qui permettent de les situer dans le temps ? 3 Pouvez-vous trouver l’infinitif des verbes en gras ? 4 Avec quelle personne et quel nombre ces verbes sont-ils accordés ?

(1re personne du singulier, 2e personne du pluriel, etc.)

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GÉNÉRALITÉS

• La conjugaison est l’ensemble des formes que peut prendre un verbe selon : – le mode (indicatif, impératif, participe, subjonctif, infinitif) ; – le temps (passé, présent, futur) ; – la personne et le nombre (1re personne du singulier, 3e personne du pluriel, etc.). • La forme verbale est constituée de deux éléments : – le radical ; C’est la partie du verbe qui ne change généralement pas. Le radical exprime le sens du verbe. Il est habituellement obtenu en supprimant la terminaison du verbe à l’infinitif. Ex. : Chant-er, part-ir, recev-oir – la terminaison. C’est la partie du verbe qui varie selon le mode, le temps, la personne et le nombre. Ex. : Nous chantons, vous partez, elles reçoivent • Les verbes se classent en deux groupes : 1er groupe : les verbes se terminant en -er (à l’exception du verbe aller)

étudier, aimer, danser, trouver, etc.

2e groupe : tous les autres verbes

avoir, être, finir, partir, connaitre, etc.

• La plupart des verbes sont réguliers, c’est-à-dire qu’ils suivent les règles normales de conjugaison. Les terminaisons sont toujours les mêmes, et leur radical change rarement de forme. Tous les verbes du premier groupe sont réguliers, à l’exception du verbe envoyer.

NOTION

10.1

Comprendre le système de conjugaison est primordial pour employer la bonne forme du verbe selon les besoins de la communication.

Dans les temps composés, un troisième élément s’ajoute. Il s’agit de l’auxiliaire. Ex. : Tu as chanté. Vous êtes partis.

À L’ORAL Certaines formes verbales se prononcent de la même façon, même si leur terminaison est différente. Ex. : Tu manges, il mange, elles mangent

• D’autres verbes sont irréguliers, c’est-à-dire qu’ils peuvent avoir plusieurs radicaux ou des terminaisons particulières, et qu’ils ne suivent pas les règles normales de conjugaison.

POUR

Bien comprendre

1 Dans chaque verbe ci-dessous, séparez le radical de la terminaison. Ex. : Tu vérifiais ➝ vérifi - ais a) Nous dormîmes ➝ dorm - îmes b) Vous brevetiez ➝ brevet - iez c) Ils jetèrent d) Il établit

➝ jet - èrent ➝ établ - it

e) Nous concevrons ➝ concev - rons f) Elle élabora ➝ élabor - a g) Enrichissant h) Inspirer i) Ils corrigeaient j) Tu munis

➝ enrichiss - ant ➝ inspir - er ➝ corrige - aient ➝ mun - is

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10.1 GÉNÉRALITÉS

179


P. 200 Accord du participe passé

PIÈGES ET ASTUCES Comme dans tous les temps de verbes composés, l’auxiliaire avoir est majoritairement utilisé. L’auxiliaire être est utilisé avec les verbes pronominaux ainsi qu’avec certains verbes intransitifs indiquant un déplacement du corps dans l’espace (monter, partir, tomber, sortir, etc.) ou une transformation (devenir, mourir, naitre). P. 136 Verbes auxiliaires

NOTION

Le participe passé employé avec l’auxiliaire être s’accorde en genre et en nombre avec son sujet.

LA FORMATION DU PASSÉ COMPOSÉ avoir + participe passé

être + participe passé

J’ai regardé Tu as décidé Il a vu Nous avons lu Vous avez su Elles ont expliqué

Je suis entré Tu es parti Elle est née Nous sommes revenus Vous êtes arrivés Ils sont descendus

POUR

Bien comprendre

1 Conjuguez à l’imparfait les verbes entre parenthèses. allions a) Tous les mardis, nous (aller) au musée. mangeait b) Chaque mois, Emmanuelle (manger) à la cafétéria avec sa grand-mère. parlait c) Camille (parler) peu quand elle était jeune. finissais d) Avant, je (finir) mon travail très tard. e) Jadis, Lucien (se rendre) de semaine.

se rendait

à la campagne toutes les fins

adorais f) Quand j’allais à la maternelle, j’ (adorer) faire du bricolage. écoutaient g) Avant, Danielle et Annie (écouter) toujours leurs parents. avais h) À cette époque-là, j’ (avoir) un vieux char. Au Québec, le mot char peut désigner une automobile. Il est de registre familier.

i) En 1970, Noémie n’ (être) j) Autrefois, on (marcher) à l’école.

était marchait

pas encore née. plusieurs kilomètres pour se rendre

2 Dans les phrases suivantes, remplacez le présent historique par le temps du passé approprié (passé composé ou imparfait). a été a breveté a) Marcellus Gilmore Edson est celui qui brevète le beurre d’arachides en 1884. a obtenu existait b) Au moment où il obtient son brevet, la farine d’arachides existe déjà. est né c) Marcellus Gilmore Edson nait en 1849 à Montréal. avait ressemblait d) Son produit a initialement une consistance qui ressemble à celle du beurre. était avait e) Puisqu’il est pharmacien, il a les connaissances nécessaires pour créer ce produit. a conçu avaient f) Il conçoit son projet pour venir en aide aux personnes qui ont de la difficulté à mâcher des noix entières. se vendait g) À l’époque, son produit se vend six cents la livre. 196

CHAPITRE 11 LES MODES ET LES TEMPS DE VERBES

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3 Déterminez si les temps du passé (passé composé et imparfait) sont bien employés dans les phrases suivantes. Au besoin, apportez les modifications nécessaires. étaient a) Les déplacements pendant l’hiver ont été très hasardeux au début des années 1900. a élaboré b) Arthur Sicard élaborait un projet d’invention pour remédier à cette situation alors qu’il travaillait dans une ferme laitière. a tenu/tenait c) Il a tenu à trouver un moyen de déblayer rapidement et sans danger la neige des chemins. d) Il a travaillé à son projet pendant toute l’année 1925. vendait/a vendu e) En 1927, il vendait sa première souffleuse à neige dans un commerce d’Outremont. 4 Conjuguez au passé composé ou à l’imparfait les verbes entre parenthèses dans le texte suivant. est né Monsieur Paul-Émile Gallant est l’inventeur du casse-tête 3D. Il (naitre) à Edmundston au Nouveau-Brunswick. C’est à l’âge de 14 ans qu’il (déménager) a déménagé a commencé au Québec. Il (commencer) sa carrière dans voulait l’industrie musicale. Il (vouloir) a changé d’idée plus tard et (passer) Grâce à cette carrière, il (s’initier)

être musicien, mais il (changer) est passé derrière la scène.

s’est initié

aux règles de distribution de avait produits, de mise en marché et de droits d’auteur. Il (avoir) 45 ans

lorsqu’il (inventer) En 1991, il (lancer)

a inventé

un système pour créer des casse-têtes 3D.

a lancé

ses premiers produits et en 1995, plus existaient d’une quarantaine de modèles différents (exister) .

5 Dans mon temps… On entend souvent les gens dire qu’avant, c’était mieux. Qu’en pensez-vous ? Mettezvous en équipe de trois et, à partir des thèmes proposés, décrivez la situation quant à ces thèmes dans les années 1960. Y a-t-il eu des améliorations, des détériorations ? Comparez-la avec la situation actuelle et déterminez, pour chaque thème, si la situation était plus intéressante dans le passé. Ex. : Avant, les moyens de transport n’étaient pas très rapides. Les gens devaient prendre leur temps et ils voyageaient moins. Aujourd’hui, ils peuvent voyager n’importe où dans le monde, mais ça crée beaucoup de pollution. Je pense que je préfère quand même la situation présente. Thèmes : santé • politique • éducation • égalité entre les hommes et les femmes • marché du travail • environnement • arts et culture • valeurs morales © 2013, Les Éditions CEC inc. • Reproduction interdite

OC Parler du passé et le comparer

11.1 L’INDICATIF

197


11.6

SYNTHÈSE TEMPS

PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES

EXEMPLES

L’indicatif permet d’exprimer des faits réels ou éventuels au passé, au présent ou au futur.

Le présent

En général, exprime un fait en cours de développement J’apprends le français. au moment de l’énonciation.

L’imparfait

En général, exprime une habitude ou une action du passé dont la durée est indéfinie.

J’apprenais le français lorsque j’étais petite.

Le passé composé

En général, exprime une action du passé dont la durée est définie.

J’ai appris le français en deuxième année.

Le plus-que-parfait

Exprime une action au passé qui s’est produite avant une autre action au passé.

J’avais déjà appris une langue étrangère lorsque j’ai appris le français.

Le futur simple

Exprime une prévision pour le futur (surtout employé à l’écrit).

J’apprendrai le français à la session prochaine.

Le futur proche

Exprime une action qui est sur le point de se produire.

Je vais suivre mon cours de français dans 15 minutes.

Le futur antérieur

Exprime une action au futur qui sera accomplie avant un autre fait futur.

J’obtiendrai mon diplôme quand j’aurai réussi mon examen de français.

Le conditionnel présent

Exprime un fait souhaité, imaginaire ou qui pourrait se réaliser à certaines conditions.

J’aimerais apprendre le français.

Le conditionnel passé

Exprime les mêmes faits que le conditionnel présent, mais dans le passé.

J’aurais aimé apprendre le français plus jeune.

Le subjonctif permet d’exprimer des faits envisagés qui peuvent être réalisés ou non (un doute, une volonté, un sentiment, une recommandation, une opinion).

Le subjonctif présent

Exprime une action non accomplie par rapport à une autre action.

Il faut que tu apprennes le français.

Le subjonctif passé

Exprime une action accomplie par rapport à une autre action.

Je doute que tu aies appris le français avant !

L’impératif permet d’exprimer un ordre, une consigne, une demande, un conseil.

L’impératif présent

Exprime un ordre, une consigne, une demande, un conseil.

Apprends le français.

L’infinitif est un mode impersonnel.

L’infinitif présent

Sert à donner des directives, à exprimer une interrogation ou une exclamation.

Apprendre le français est magnifique !

L’infinitif passé

Possède les mêmes caractéristiques que l’infinitif présent exprimant un fait antérieur.

Avoir appris le français est la meilleure chose que j’aie faite !

Le participe est un mode impersonnel.

228

Le participe présent Peut remplacer une relative ou exprimer une cause. (et le gérondif : (Exprime la simultanéité, le moyen, la cause ou la en + participe présent) condition.)

Les jeunes aimant voyager sont souvent motivés à apprendre une langue. (J’écoute de la musique en étudiant mes verbes.)

Le participe passé

Une deuxième ou troisième langue apprise est toujours un plus sur son CV. Il a appris le français assez jeune.

Fonctionne comme un adjectif. Fait partie d’un temps composé (auxiliaire + pp)

CHAPITRE 11 LES MODES ET LES TEMPS DE VERBES

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L’articulation du discours L’articulation du discours

PARTIE

L’articulation du discours

L’articulation du discours

L’articulation du discours

L’articulation du discours

4

L’ARTICULATION DU DISCOURS

L’articulation du discours Chapitre 12 Le discours rapporté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 230 Chapitre 13 La comparaison, l’hypothèse et la condition . . . . . . . 240 Chapitre 14 Les marqueurs de relation et les organisateurs textuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 252


CHAPITRE 14 LES MARQUEURS OBJECTIFS DE COMMUNICATION • Décrire un domaine d’emploi • Justifier un changement de carrière • Rédiger une lettre de motivation • Créer un portfolio professionnel • Cibler des objectifs de carrière

OBJECTIFS LINGUISTIQUES • Repérer les marqueurs de relation • Utiliser les marqueurs de relation selon leur sens • Repérer les organisateurs textuels • Utiliser les organisateurs textuels selon leur sens

Connaissez-vous les normes qui peuvent être imposées par un employeur au Québec en matière d’habillement ou d’apparence ? Trouvez-vous qu’il est discriminatoire de priver quelqu’un d’un poste en raison de son image ?

1 Parce que : conjonction, sert à ajouter une explication, une précision ; pour : préposition, sert à indiquer un but ; à cause de : préposition, sert à ajouter une explication, une précision ; en raison de : préposition, sert à ajouter une explication, une précision ; plutôt : adverbe, sert à établir une comparaison. 2 Les marqueurs de relation (aussi appelés connecteurs logiques) permettent de relier des idées en établissant une relation entre elles. Les marqueurs de relation sont composés de conjonctions, d’adverbes ou de prépositions. Les marqueurs de relation qui permettent d’articuler un discours sont appelés organisateurs textuels.

252

DE RELATION ET LES ORGANISATEURS TEXTUELS 14.1 Les marqueurs de relation . . . . . . . 253

14.2 Synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 262

A Les types de marqueurs de relation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 253 B Les organisateurs textuels . . . . . . . . 258 C Les types d’organisateurs textuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 259

COUP D’ESSAI La tête de l’emploi

D

ebrahlee Lorenzana n’avait pas le droit de porter de cols roulés à la banque. Pas de tailleurs cintrés, de jupes crayons ni de talons vertigineux non plus. Ses anciens patrons de Citibank, à New York, lui avaient interdit ces tenues parce qu’elles mettaient trop en valeur ses courbes généreuses et que cela déconcentrait ses collègues masculins. Dans une poursuite intentée l’an dernier contre son ex-employeur, la voluptueuse banquière se plaint d’avoir été virée pour excès de sex-appeal. L’affaire sera soumise à l’arbitrage. Le marché du travail n’est pas tendre envers ceux qui n’ont pas le look de l’emploi. Au Québec, des serveuses ont été congédiées à cause de leurs bourrelets. Des pompiers ont été sanctionnés en raison de leurs cheveux longs. Un élu municipal a failli être expulsé du conseil pour avoir refusé de nouer une cravate à son cou. Chez les programmeurs informatiques et autres geeks, ce sont plutôt les cotons ouatés, les jeans et les chaussures de sport qui sont de rigueur. Noemi Mercier, « Trop sexy pour travailler ? », L’Actualité, 19 aout 2010. 1 Les mots soulignés dans le texte sont des marqueurs de relation. Tentez

de trouver à quelle catégorie de mots ils appartiennent ainsi que leur rôle dans chacune des phrases. 2 Que savez-vous des marqueurs de relation ? À quoi servent-ils ?

CHAPITRE 14 LES MARQUEURS DE RELATION ET LES ORGANISATEURS TEXTUELS

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LES MARQUEURS DE RELATION

• Les marqueurs de relation sont des mots ou des groupes de mots qui servent à relier des phrases ou des éléments à l’intérieur d’une phrase. • Ils sont constitués d’adverbes, de conjonctions et de prépositions. • Ils expriment des relations logiques, spatiales ou temporelles. • Ils sont essentiels pour apporter des nuances, assurer la cohérence entre les phrases et structurer l’information. Ex. : J’ai perdu mon emploi, par conséquent je suis stressé. (La conséquence de la perte de mon travail est le stress que je ressens.)

NOTION

14.1

À lui seul, le marqueur de relation peut changer le sens de la phrase.

J’ai perdu mon emploi parce que je suis stressé. (Mon stress est la cause de la perte de mon emploi.)

A Les types de marqueurs de relation Les marqueurs de relation peuvent établir différents liens entre les idées. Addition ainsi que, et, en outre, de même que, de plus, etc. Permet d’unir des idées qui Ex. : Porter des tailleurs cintrés, des jupes crayons s’ajoutent les unes aux autres et des talons vertigineux n’était pas recommandé ou d’ajouter un nouvel dans cette entreprise. élément. But Permet d’introduire le but d’une action, d’une parole, d’une idée.

afin de, afin que, dans le but de, etc. pour + infinitif en vue de + infinitif pour que + subjonctif afin que + subjonctif de façon que + subjonctif Ex. : Pour respecter le nouveau règlement, il a dû renouveler sa garde-robe.

Comparaison Permet de contraster deux éléments ou plus.

aussi, autant, comme, de même, moins, plus, plus que, etc. Ex. : Dans cet accoutrement, elle semblait aussi à l’aise que sa sœur.

P. 241 Comparaison

Condition Permet d’exprimer un fait dont dépend l’évènement, l’action, pour se concrétiser.

à condition de, pourvu que, si, sinon, etc. Ex. : Elle suivra le règlement s’il est équitable.

P. 247 Hypothèse et condition

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14.1 LES MARQUEURS DE RELATION

253


POUR

Bien comprendre

1 Voici une note de service qui vous arrive du secteur « santé et sécurité au travail » de l’entreprise pour laquelle vous travaillez. Soulignez les organisateurs textuels qui sont employés dans la note. Que faire si vous êtes en présence d’un collègue qui ne bouge pas et ne réagit pas lorsqu’on le touche ou lui parle ? D’abord, demandez à quelqu’un d’alerter les services d’urgence en composant le 911. Puis, dégagez un périmètre autour de la personne inconsciente, desserrez les vêtements qui pourraient gêner sa respiration et basculez doucement sa tête vers l’arrière. Ensuite, vérifiez si elle respire en observant le mouvement de sa cage thoracique et en penchant votre oreille près de sa bouche. Si votre collègue respire, il faut par la suite le placer en position latérale de sécurité (voir le fichier joint qui montre les différentes étapes à suivre). Finalement, lorsque les services d’urgence arriveront, offrez-leur le plus de renseignements possible quant aux circonstances du malaise de votre collègue. Ainsi, ils seront en mesure de lui prodiguer les soins nécessaires avec rapidité. 2 Voici des conseils pour rédiger une bonne lettre de candidature. Ils sont présentés dans le désordre. Remettez les paragraphes en ordre en les numérotant de 1 à 7. 4 Évidemment, il est impératif de rédiger une lettre exempte de fautes d’orthographe et de fautes de langue. 6 De même, tâchez de faire des liens étroits entre votre lettre et votre CV, sans toutefois en répéter le contenu. Il faut savoir évoquer son parcours à l’aide d’exemples pour mettre en valeur ses attributs et expériences. 7 Finalement, assurez-vous d’envoyer votre dossier au bon destinataire ! 3 Ensuite, après une brève entrée en matière, tentez de mettre en valeur vos expériences professionnelles avant d’expliquer ce que vous pourriez apporter à l’entreprise. 5 De plus, privilégiez un style à la fois synthétique, précis et concret. Il est indispensable de montrer que vous savez soigner votre style d’écriture et votre orthographe. 1 Tout d’abord, avant de rédiger votre lettre de candidature, prenez soin de bien vous renseigner sur l’entreprise et le poste convoité afin de bien en cerner les attentes. 2 Puis, si vous répondez à une offre d’emploi, indiquez-le dans l’objet de votre lettre en y spécifiant l’intitulé du poste, de même que la référence de l’annonce.

260

CHAPITRE 14 LES MARQUEURS DE RELATION ET LES ORGANISATEURS TEXTUELS

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3 Trouvez des synonymes pour chacun des organisateurs textuels en gras. Lors de Pendant votre stage à Bruxelles, nous espérons que vous en profiterez pour visiter certains endroits qui font l’orgueil de notre ville. Premièrement Tout d’abord , il faut voir la Grand-Place. Ce lieu est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, et il est par conséquent un incontournable. Une fois là, jetez un coup d’œil à l’hôtel de ville, qui est considéré par beaucoup comme un chef-d’œuvre d’architecture gothique. Au haut de Au sommet de la tour, vous apercevrez saint Michel terrassant le dragon. Concernant

Au sujet de

saint Michel, savez-vous qu’il est le saint patron

Après

, nous vous recommandons de visiter le plateau

des Bruxellois ? Par la suite du Heysel. Là

Dans ce lieu

se tiennent de grandes foires commerciales

ainsi que des expositions internationales. Vous pourrez notamment y admirer l’Atomium, un vestige de l’Expo 58. Ce monument a été fermé au public pendant pour cause de deux ans dans les années 2000 en raison de travaux de rénovation, mais on peut maintenant en admirer l’architecture futuriste. Pour finir Finalement , faites du lèche-vitrine devant les boutiques de créateurs belges le long de la rue Antoine-Dansaert. 4 Ajoutez les organisateurs textuels appropriés dans ce journal de bord faisant partie d’un rapport de stage. • • • •

Ensuite À l’avant Durant ma première journée Après une semaine de travail Tout d’abord

• • • •

Par ailleurs Tout d’abord Au fil des heures Une fois que

• À ma deuxième journée de travail • Bien qu’ • À l’arrière

, le début de semaine a été très calme.

J’ai ainsi pu découvrir les rouages du restaurant dans lequel je vais faire mon stage. Durant ma première journée , j’ai rencontré mon équipe de travail. Bien qu’

ils soient tous fort courtois et accueillants,

j’ai tout de même eu un peu de mal à m’adapter à l’accent de mes collègues. Ensuite , on m’a donné mes premières tâches : mettre les bons couverts sur les tables, apporter les assiettes, préparer des verres Au fil des heures d’eau. , j’ai pris confiance et j’y suis même allée de mes propres initiatives en accueillant les clients et en les guidant à leur À ma deuxième journée de travail , j’ai fait la connaissance de l’équipe table. de cuisine. Les plats qu’ils préparent sont raffinés et délicieux. © 2013, Les Éditions CEC inc. • Reproduction interdite

14.1 LES MARQUEURS DE RELATION

261


Par ailleurs chaleureux.

, le cadre du restaurant est simple, mais À l’avant

, il y a une baie vitrée qui peut

s’ouvrir. On y a alors une vue imprenable sur le fleuve. À l’arrière , il y a un salon de thé où les clients peuvent flâner avant ou après le repas. Après une semaine de travail

, je peux affirmer que même si les journées

sont longues, elles passent très vite. Les clients partent vers 22 h, et c’est alors le temps de ranger le restaurant et la cuisine. Une fois que les tables sont de nouveau dressées, que les couverts sont replacés et que les chaises sont empilées, il est plus de 23 h. L’heure idéale pour rentrer à la maison et me reposer !

OC Créer un portfolio professionnel Cibler des objectifs de carrière

5 Le portfolio professionnel Le portfolio professionnel est un outil de plus en plus répandu sur le marché du travail. D’abord réservé au domaine artistique, le portfolio est utilisé aujourd’hui dans les milieux de l’enseignement, de l’administration ou encore des communications. Il permet de réunir les documents qui présentent votre formation, vos expériences et vos objectifs de carrière. Il peut être en format papier ou même en ligne. Créez votre propre portfolio professionnel. Voici ce qu’il doit comporter : • votre CV accompagné d’une lettre de présentation ; • une description de votre emploi actuel ou de l’emploi souhaité ; • vos objectifs professionnels à court, moyen et long termes ; • vos certificats, diplômes et attestations liés à votre domaine. Rédigez votre portfolio pour qu’il soit à votre image. Intégrez des marqueurs de relation et des organisateurs textuels pour que votre texte soit bien structuré.

14.2 SYNTHÈSE • • • • •

262

Les marqueurs de relation et les organisateurs textuels sont essentiels pour assurer la cohérence d’un texte. Ils sont composés d’adverbes, de prépositions et de conjonctions. Certains marqueurs de relation et organisateurs textuels sont suivis d’un nom, d’un verbe à l’infinitif, à l’indicatif ou au subjonctif. Les marqueurs de relation relient des éléments à l’intérieur de la phrase ou entre les phrases. Les organisateurs textuels relient les différentes parties du texte. Autrement dit, ils organisent les idées principales.

CHAPITRE 14 LES MARQUEURS DE RELATION ET LES ORGANISATEURS TEXTUELS

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oite à outils Boite à outils Boite à outils Boite à outils

Boite à outils

Boite à outils

BOITE À OUTILS Boite à outils

Les fonctions dans la phrase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’adjectif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La préposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le verbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La nouvelle orthographe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La ponctuation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Outil d’aide à la rédaction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tableau de conjugaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

264 266 267 268 270 271 272 273 274


LE VERBE Quelques verbes qui ne s’emploient ni avec la préposition de ni avec la préposition à Ils entraineront l’utilisation du pronom relatif que et des pronoms compléments le, la, l’ et les. Ex. : La fille que j’aime. Je l’aime. aimer quelqu’un ou quelque chose adorer quelqu’un ou quelque chose avaler quelque chose avoir quelque chose boire quelque chose connaitre quelqu’un ou quelque chose

emmener quelqu’un emporter quelque chose entendre quelqu’un ou quelque chose mettre quelque chose perdre quelqu’un ou quelque chose porter quelqu’un ou quelque chose

poser quelque chose regarder quelqu’un ou quelque chose trouver quelqu’un ou quelque chose voir quelqu’un ou quelque chose vouloir quelque chose

Quelques verbes et expressions qui s’emploient avec la préposition de Ils entraineront l’utilisation du pronom relatif dont et du pronom complément en. Ex. : Le livre dont j’ai besoin. J’en ai besoin. avoir besoin/avoir envie de quelque chose dépendre de quelqu’un ou de quelque chose être + adjectif + de quelque chose manquer de quelque chose

prendre soin de quelqu’un ou de quelque chose se moquer de quelqu’un ou de quelque chose s’occuper de quelqu’un ou de quelque chose se servir de quelque chose

se souvenir de quelque chose sortir de (lieu) rêver de quelque chose venir de (lieu)

Quelques verbes qui s’emploient avec la préposition à

Ils entraineront l’utilisation du pronom relatif auquel et ses dérivés, ainsi que du pronom complément y (ou d’un pronom tonique pour les constructions telles que penser à quelqu’un). Ex. : Le voyage auquel je réfléchis. J’y réfléchis. La fille à laquelle je pense. Je pense à elle. appartenir à quelqu’un faire attention à quelqu’un ou à quelque chose faire confiance à quelqu’un faire référence à quelqu’un ou à quelque chose jouer à quelque chose manquer à quelqu’un

obéir à quelqu’un penser à quelqu’un ou à quelque chose plaire à quelqu’un réfléchir à quelque chose s’associer à quelqu’un ou à quelque chose s’attendre à quelque chose

s’habituer à quelqu’un ou à quelque chose s’intéresser à quelqu’un ou à quelque chose téléphoner à quelqu’un tenir à quelqu’un ou à quelque chose

Quelques verbes pronominaux qui s’accordent toujours avec le sujet Ex. : Ils se sont absentés. s’absenter s’abstenir s’accouder s’accroupir s’affairer s’agenouiller s’amouracher s’autocensurer s’autodétruire s’autofinancer

270

BOITE À OUTILS

s’ébattre s’écrier s’écrouler s’efforcer s’emparer s’empiffrer s’empresser s’esclaffer s’évader s’évanouir

s’évertuer s’exclamer s’extasier s’immiscer s’ingénier s’insurger s’obstiner se blottir se contreficher se déhancher

se démener se déprendre se désister se dévergonder se fier se gargariser se méfier se méprendre se morfondre se pâmer

se parjurer se pavaner se prélasser se rabougrir se ramifier se raviser se rebeller se rebiffer se récrier se réfugier

se réincarner se renfrogner se repentir se ressouvenir se scléroser se souvenir se suicider se targuer se trémousser se vautrer

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OUTIL D’AIDE À LA RÉDACTION Planification (avant de se mettre à écrire) Est-ce que je suis dans un environnement propice au travail ?

Je m’installe dans un endroit qui me convient et je vérifie si j’ai tous les outils à portée de main.

Est-ce que je comprends les consignes données par l’enseignant ?

Je relis les consignes et j’énumère dans mes propres mots les choses à faire.

Est-ce que je connais les caractéristiques du genre de texte que je dois rédiger ?

Je dégage les caractéristiques principales du genre de texte que je dois écrire (texte narratif, descriptif, argumentatif, etc.).

Est-ce que je connais mon lecteur ?

Je réfléchis aux différentes caractéristiques qui défissent mon lecteur (son âge, sa connaissance du sujet, etc.).

Est-ce que je dispose de toute l’information dont j’ai besoin pour rédiger mon travail ?

Je réunis toute l’information nécessaire sur mon sujet (information factuelle, vocabulaire spécifique, etc.).

Comment vais-je structurer mon propos ?

Avant de me mettre à écrire, je peux rédiger un brouillon, dessiner un schéma ou écrire un plan détaillé.

Révision A Révision du texte Est-ce que j’ai respecté les consignes données par l’enseignant ?

Je relis les consignes et je vérifie si j’ai répondu à chaque élément demandé.

Est-ce que j’ai adapté mon style au genre de texte demandé ?

Je vérifie si j’ai respecté les caractéristiques du texte demandé.

Est-ce que j’ai adapté mon texte à mon lecteur ?

Je vérifie les registres de langue. J’évite les constructions qui pourraient être mal interprétées. Je m’assure d’avoir utilisé des mots de vocabulaire accessibles pour mon lecteur ou je vulgarise si nécessaire. Je réfléchis aux efforts que mon lecteur va devoir fournir pour comprendre mon texte.

Est-ce que l’information présentée est de bonne qualité ?

Je vérifie si l’information présentée est juste et suffisante. Je m’assure de noter mes références si j’ai emprunté des mots à un auteur.

Est-ce que mes idées sont bien présentées et bien structurées ?

Chaque phrase est claire. Les idées sont reliées entre elles par des marqueurs de relation (cependant, aussi, de plus, etc.).

Est-ce que mon message est clair ?

Mes idées suivent une progression logique. Les groupes d’idées sont divisés en paragraphes qui sont introduits par des organisateurs textuels (d’abord, ensuite, enfin, etc.).

B Révision du français Est-ce que j’ai bien vérifié la syntaxe ?

Les mots sont à leur place dans la phrase. J’ai utilisé les bonnes prépositions. Il ne manque pas de mots dans mes phrases : tous les déterminants sont présents et chaque verbe a un sujet. Les pronoms ont un antécédent de même genre et de même nombre.

Est-ce que j’ai bien vérifié la grammaire ?

J’ai accordé en genre et en nombre les déterminants, les adjectifs et les pronoms. J’ai vérifié les pronoms compléments et les pronoms relatifs. J’ai accordé les verbes avec leur(s) sujet(s). J’ai vérifié la conjugaison, l’accord des participes passés, les temps de verbe et leur concordance.

Est-ce que j’ai vérifié l’orthographe ?

J’ai vérifié l’orthographe des mots et j’ai utilisé un logiciel de correction pour m’aider.

Est-ce que j’ai bien vérifié la ponctuation et les accents ?

Il y a un espace après chaque point. Il n’y a pas trop de points d’exclamations et de suspension. La virgule est utilisée pour toutes les informations complémentaires en début de phrase. Les accents sont présents dans les mots, y compris sur les majuscules.

Est-ce que j’ai bien vérifié le lexique ?

Les mots sont riches et diversifiés (peu de répétitions). Les mots employés sont justes.

Trucs et astuces pour la révision

• Laisser passer du temps entre la rédaction et la révision. • Lire son texte à voix haute.

• Lire son texte à l’envers pour se concentrer sur l’orthographe. • Faire lire son texte par une autre personne.

C Révision de la mise en page Est-ce que la mise en page de mon texte est claire, aérée ?

J’ai fait des paragraphes, j’ai sauté une ligne entre chaque partie. La police est de 12 points, en Arial ou en Times. J’ai écrit à interligne 1½.

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BOITE À OUTILS

273


TABLEAU DE CONJUGAISON INFINITIF

274

INDICATIF Présent

Passé récent

Passé composé

Imparfait

Plusque-parfait

Futur proche

Être

je suis tu es il est nous sommes vous êtes ils sont

je viens d’être tu viens d’être il vient d’être nous venons d’être vous venez d’être ils viennent d’être

j’ai été tu as été il a été nous avons été vous avez été ils ont été

j’étais tu étais il était nous étions vous étiez ils étaient

j’avais été tu avais été il avait été nous avions été vous aviez été ils avaient été

je vais être tu vas être il va être nous allons être vous allez être ils vont être

Avoir

j’ai tu as il a nous avons vous avez ils ont

je viens d’avoir tu viens d’avoir il vient d’avoir nous venons d’avoir vous venez d’avoir ils viennent d’avoir

j’ai eu tu as eu il a eu nous avons eu vous avez eu ils ont eu

j’avais tu avais il avait nous avions vous aviez ils avaient

j’avais eu tu avais eu il avait eu nous avions eu vous aviez eu ils avaient eu

je vais avoir tu vas avoir il va avoir nous allons avoir vous allez avoir ils vont avoir

Aimer (verbes en -er)

j’aime tu aimes il aime nous aimons vous aimez ils aiment

je viens d’aimer tu viens d’aimer il vient d’aimer nous venons d’aimer vous venez d’aimer ils viennent d’aimer

j’ai aimé tu as aimé il a aimé nous avons aimé vous avez aimé ils ont aimé

j’aimais tu aimais il aimait nous aimions vous aimiez ils aimaient

j’avais aimé tu avais aimé il avait aimé nous avions aimé vous aviez aimé ils avaient aimé

je vais aimer tu vas aimer il va aimer nous allons aimer vous allez aimer ils vont aimer

Aller

je vais tu vas il va nous allons vous allez ils vont

je viens d’aller tu viens d’aller il vient d’aller nous venons d’aller vous venez d’aller ils viennent d’aller

je suis allé tu es allé il est allé nous sommes allés vous êtes allés ils sont allés

j’allais tu allais il allait nous allions vous alliez ils allaient

j’étais allé tu étais allé il était allé nous étions allés vous étiez allés ils étaient allés

je vais aller tu vas aller il va aller nous allons aller vous allez aller ils vont aller

Connaitre je connais

tu connais il connait nous connaissons vous connaissez ils connaissent

je viens de connaitre tu viens de connaitre il vient de connaitre nous venons de connaitre vous venez de connaitre ils viennent de connaitre

j’ai connu tu as connu il a connu nous avons connu vous avez connu ils ont connu

je connaissais tu connaissais il connaissait nous connaissions vous connaissiez ils connaissaient

j’avais connu tu avais connu il avait connu nous avions connu vous aviez connu ils avaient connu

je vais connaitre tu vas connaitre il va connaitre nous allons connaitre vous allez connaitre ils vont connaitre

Devoir

je dois tu dois il doit nous devons vous devez ils doivent

je viens de devoir tu viens de devoir il vient de devoir nous venons de devoir vous venez de devoir ils viennent de devoir

j’ai dû tu as dû il a dû nous avons dû vous avez dû ils ont dû

je devais tu devais il devait nous devions vous deviez ils devaient

j’avais dû tu avais dû il avait dû nous avions dû vous aviez dû ils avaient dû

je vais devoir tu vas devoir il va devoir nous allons devoir vous allez devoir ils vont devoir

Écrire

j’écris tu écris il écrit nous écrivons vous écrivez ils écrivent

je viens d’écrire tu viens d’écrire il vient d’écrire nous venons d’écrire vous venez d’écrire ils viennent d’écrire

j’ai écrit tu as écrit il a écrit nous avons écrit vous avez écrit ils ont écrit

j’écrivais tu écrivais il écrivait nous écrivions vous écriviez ils écrivaient

j’avais écrit tu avais écrit il avait écrit nous avions écrit vous aviez écrit ils avaient écrit

je vais écrire tu vas écrire il va écrire nous allons écrire vous allez écrire ils vont écrire

Faire

je fais tu fais il fait nous faisons vous faites ils font

je viens de faire tu viens de faire il vient de faire nous venons de faire vous venez de faire ils viennent de faire

j’ai fait tu as fait il a fait nous avons fait vous avez fait ils ont fait

je faisais tu faisais il faisait nous faisions vous faisiez ils faisaient

j’avais fait tu avais fait il avait fait nous avions fait vous aviez fait ils avaient fait

je vais faire tu vas faire il va faire nous allons faire vous allez faire ils vont faire

TABLEAU DE CONJUGAISON

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INDICATIF

SUBJONCTIF

IMPÉRATIF

GÉRONDIF

Futur simple

Futur antérieur

Conditionnel présent

Conditionnel passé

Présent

Présent

Présent

je serai tu seras il sera nous serons vous serez ils seront

j’aurai été tu auras été il aura été nous aurons été vous aurez été ils auront été

Je serais tu serais il serait nous serions vous seriez ils seraient

j’aurais été tu aurais été il aurait été nous aurions été vous auriez été ils auraient été

que je sois que tu sois qu’il soit que nous soyons que vous soyez qu’ils soient

sois soyons soyez

en étant

j’aurai tu auras il aura nous aurons vous aurez ils auront

j’aurai eu tu auras eu il aura eu nous aurons eu vous aurez eu ils auront eu

j’aurais tu aurais il aurait nous aurions vous auriez ils auraient

j’aurais eu tu aurais eu il aurait eu nous aurions eu vous auriez eu ils auraient eu

que j’aie que tu aies qu’il ait que nous ayons que vous ayez qu’ils aient

aie ayons ayez

en ayant

j’aimerai tu aimeras il aimera nous aimerons vous aimerez ils aimeront

j’aurai aimé tu auras aimé il aura aimé nous aurons aimé vous aurez aimé ils auront aimé

j’aimerais tu aimerais il aimerait nous aimerions vous aimeriez ils aimeraient

j’aurais aimé tu aurais aimé il aurait aimé nous aurions aimé vous auriez aimé ils auraient aimé

que j’aime que tu aimes qu’il aime que nous aimions que vous aimiez qu’ils aiment

aime aimons aimez

en aimant

j’irai tu iras il ira nous irons vous irez ils iront

je serai allé tu seras allé il sera allé nous serons allés vous serez allés ils seront allés

j’irais tu irais il irait nous irions vous iriez ils iraient

je serais allé tu serais allé il serait allé nous serions allés vous seriez allés ils seraient allés

que j’aille que tu ailles qu’il aille que nous allions que vous alliez qu’ils aillent

va allons allez

en allant

je connaitrai tu connaitras il connaitra nous connaitrons vous connaitrez ils connaitront

j’aurai connu tu auras connu il aura connu nous aurons connu vous aurez connu ils auront connu

je connaitrais tu connaitrais il connaitrait nous connaitrions vous connaitriez ils connaitraient

j’aurais connu tu aurais connu il aurait connu nous aurions connu vous auriez connu ils auraient connu

que je connaisse que tu connaisses qu’il connaisse que nous connaissions que vous connaissiez qu’ils connaissent

connais connaissons connaissez

en connaissant

je devrai tu devras il devra nous devrons vous devrez ils devront

j’aurai dû tu auras dû il aura dû nous aurons dû vous aurez dû ils auront dû

je devrais tu devrais il devrait nous devrions vous devriez ils devraient

j’aurais dû tu aurais dû il aurait dû nous aurions dû vous auriez dû ils auraient dû

que je doive que tu doives qu’il doive que nous devions que vous deviez qu’ils doivent

dois devons devez

en devant

j’écrirai tu écriras il écrira nous écrirons vous écrirez ils écriront

j’aurai écrit tu auras écrit il aura écrit nous aurons écrit vous aurez écrit ils auront écrit

j’écrirais tu écrirais il écrirait nous écririons vous écririez ils écriraient

j’aurais écrit tu aurais écrit il aurait écrit nous aurions écrit vous auriez écrit ils auraient écrit

que j’écrive que tu écrives qu’il écrive que nous écrivions que vous écriviez qu’ils écrivent

écris écrivons écrivez

en écrivant

je ferai tu feras il fera nous ferons vous ferez ils feront

j’aurai fait tu auras fait il aura fait nous aurons fait vous aurez fait ils auront fait

je ferais tu ferais il ferait nous ferions vous feriez ils feraient

j’aurais fait tu aurais fait il aurait fait nous aurions fait vous auriez fait ils auraient fait

que je fasse que tu fasses qu’il fasse que nous fassions que vous fassiez qu’ils fassent

fais faisons faites

en faisant

© 2013, Les Éditions CEC inc. • Reproduction interdite

TABLEAU DE CONJUGAISON

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La nouvelle grammaire en contexte est un cahier d’apprentissage destiné aux étudiants de français langue seconde de niveau intermédiaire qui suivent des cours en milieu universitaire. Conçu dans l’esprit de la nouvelle grammaire, cet ouvrage propose des exercices variés permettant à l’apprenant de développer ses compétences communicationnelles dans des situations concrètes. En plus de présenter les notions grammaticales de façon simple et concise, cet ouvrage met l’accent sur les régularités de la langue et propose de nombreuses stratégies pour mieux communiquer en français. La nouvelle grammaire en contexte permet aussi, à travers des thèmes variés et des sujets d’actualité, une véritable incursion au cœur de la culture québécoise. Ce cahier de grammaire offre de nombreux avantages : • une grande variété d’exercices contextualisés ; • un contenu qui intègre les principaux éléments de la nouvelle grammaire et de l’orthographe rectifiée ; • des stratégies ciblées pour rédiger, réviser et corriger un texte ; • des exercices interactifs autocorrigés et des notions complémentaires . disponibles en ligne sur le

Sarah Bertrand-Savard détient un baccalauréat en études littéraires et culturelles, un certificat en arts visuels et une maitrise en études françaises. Elle enseigne le français langue seconde et la littérature à l’Université de Sherbrooke et au Collège Champlain. Marie-Maude Cayouette a obtenu un baccalauréat en communication, rédaction et multimédia, et une maitrise en communication et langages. Elle enseigne le français langue seconde (FLS) et est responsable du secteur FLS ainsi que de l’École d’été de français au Centre de langues de l’Université de Sherbrooke. Claire Minet a étudié en enseignement au Département de pédagogie de la Haute École Blaise Pascal en Belgique. Elle a ensuite obtenu un certificat en communication, rédaction et multimédia, ainsi qu’une maitrise en communication et langages à l’Université de Sherbrooke. Elle y enseigne actuellement le français. Suzie Beaulieu détient un baccalauréat en didactique des langues secondes de même qu’une maitrise et un doctorat en linguistique appliquée. Elle est présentement professeure adjointe au Département de langues, linguistique et traduction de l’Université Laval.

CODE DE PRODUIT  : 214457 ISBN 978-2-7617-6197-0


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