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S cientifi
Serge Gagnier
Les
Guide d’enseignement animaux !
grandeur nature
Texte original
Serge Gagnier
Direction de l’édition
Caroline Viel
Direction de la production
Danielle Latendresse
Direction de la coordination éditoriale
Rodolphe Courcy
Charge de projet
Cynthia Desjardins
Julie Provost
Rédaction du matériel reproductible et numérique
Marie-Andrée Latendresse
Annie Tremblay
Consultation scientifique
Yannick Bergeron, Collège St-Jean-Vianney
Consultation pédagogique
Myriam Boutin, CS des Draveurs
Janie Filion, CS de Montréal
Émilie Rondeau-Courtois,
Externat St-Jean-Berchmans
Révision linguistique
Julie Provost
Correction d’épreuves
Marie Parent
Conception et réalisation graphique
Marie-Andrée Charette, Kanoca infographie
Chantale Richard-Nolin
Pige communication
Illustrations
Michel Rouleau
Rémy Simard
Remerciements
Les Éditions CEC tiennent à remercier les consultants qui ont contribué au développement de la collection avec leurs commentaires et suggestions :
Pascale Benoit, CS Marie-Victorin
Martine Blouin, Externat Saint-Coeur de Marie
Myriam Boutin, CS des Draveurs
Julie Desjardins, CS Marie-Victorin
Louis Garneau, CS de la Capitale
Marie-Andrée Latendresse, CS de Rivière-du-Nord
Manon Léger, CS de Montréal
Chantal Roy, CS de Laval
Maud Turcotte, CS des Appalaches
Christine Vaillancourt, CS de la Seigneurie des Mille-Îles
Enfin, l’Éditeur remercie l’ensemble des autres enseignantes et enseignants qui l’ont aidé à bien répondre aux réalités et aux pratiques des classes d’aujourd’hui.
De plus, l’Éditeur tient à remercier le Collège St-JeanVianney pour l’emprunt de leurs locaux pour le tournage des vidéos.
Sources iconographiques des fiches reproductibles :
Shutterstock : p. 3 : animaux © svaga. p. 4 : original © Drakuliren ; loutre © photomaster ; grenouille © Eric Isselee ; couleuvre © PetlinDmitry ; mésange © photomaster ; tortue © Studio Empreinte. p. 7 : lièvre © HappyPictures ; loup © Fpmx ; raton laveur © HappyPictures ; insecte © Refluo ; lièvre © Handies Peak ; héron © svaga ; trèfle © skutiherra ; lynx © LIUBOV VARFOLOMEEVA ; crapaud © Oliver Hoffmann. p. 9 : Terre © Ola_S. p. 12 : bas© valkoinen ; laine © Nataliia K ; chauve © Angel Gruber ; sou © Spiroview Inc ; riz © Paulo Nabas ; note © olenadesign ; pain © photobeps. p. 14 : serpent et poisson © orangemilk. p. 16 : loup © Bodor Tivadar ; couleuvre © NadzeyaShanchuk ; hibou © Bodor Tivadar. Istock : p. 6 : cube déployé © tassel78. p. 9 : animaux en bateau © nataka.
Sources iconographiques des Clic+ : Shutterstock : La protection de la faune : bélugas © CampCrazy Photography ; protection de l’écosystème © VectorMine. Les classes d’animaux : classification © VectorMine ; araignée © novama. Carl von Linné : Carl von Linné © Tupungato ; Systema Naturea © LapaiIrKrapai ; classification phylogénétique © Nasky. La température : mésangeai du Canada © Paul Reeves Photography ; renards © Jolanda Aalbers ; couleuvre © Raphael Rivest ; grenouille des bois © Marek Mierzejewski ; ours noir © Mircea Costina. L’alimentation des animaux : fou de bassan © Karl Redshaw Photography. Un écosystème : chaîne alimentaire © Baurz1973.
Istock : la protection de la faune : chouette © mikespics. Les classes d’animaux : méduses © wilpunt ; scorpion © Dwi Yulianto. Quelques espèces plus difficiles à classer : ornithorynque © leonello ; caméléon © volschenkh ; autruche © AaronAmat ; baleine © bbevren. La température : œufs de crapet © Wishorama. L’alimentation des oiseaux : colibri © marcophotos ; mésange © suefeldberg ; outardes © Chantale Ouellet. Un écosystème : loups de Yellowstone © NathanHobbs ; lièvre © Byrdyak. Les animaux dans les villes : raton laveur © Lupico ; dinde sauvage © GarysFRP.
Sources iconographiques des exercices interactifs :
Shutterstock : Q17 : pic à tête rouge © Steve Byland ; bélugas © CampCrazy Photography ; lièvre d’Amérique © Jim Cumming ; caribou des bois © David Boutin. Q18 : picto Danger © okili77. Istock : Q2 : Effraie des clochers © anankkml. Q9 : hibou © JillLang. Q12 : carcajou © Photocech. Illustrations: Rémy Simard
La Loi sur le droit d’auteur interdit la reproduction d’œuvres sans l’autorisation des titulaires des droits. Or, la photocopie non autorisée – le photocopillage – a pris une ampleur telle que l’édition d’œuvres nouvelles est mise en péril. Nous rappelons donc que toute reproduction, partielle ou totale, du présent ouvrage est interdite sans l’autorisation écrite de l’Éditeur.
ScientifiQ, Guide d’enseignement, 2e cycle – Série A, Les animaux grandeur nature ! © 2021, Les Éditions CEC inc. 9001, boul. Louis-H. Lafontaine Anjou (Québec) H1J 2C5
Tous droits réservés. Il est interdit de reproduire, d’adapter ou de traduire l’ensemble ou toute partie de cet ouvrage sans l’autorisation écrite du propriétaire du copyright. Seules les pages portant la mention « Reproduction autorisée » peuvent être reproduites.
Table des
mati ère s
Les animaux grandeur nature !
Présentation de la collection .......... p. 1
Une agente de protection de la faune en pleine nature ! p. 3
Les cinq classes d’animaux p. 4
Quand le corps des animaux s’adapte au milieu ............................. p. 5
La chaîne alimentaire p. 6
Les espèces menacées p. 7
En résumé ........................................... p. 8
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Présentation de la collection
ScientifiQ
Cette collection a été conçue en tenant compte de la pratique d’enseignement des sciences chez les enseignants du primaire. Elle offre aux élèves des fascicules qui permettent de découvrir des notions scientifiques à travers un parcours stimulant et enrichissant. Chaque fascicule explore un thème différent faisant partie du Programme de formation du MEES, au 2e cycle. Ces thèmes respectent également la progression des apprentissages et couvrent les trois univers : matériel, vivant, Terre et espace.
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Yannick Bergeron, pédagogue passionné de science, accompagne les élèves dans l’étude de chaque fascicule. Il stimule leur réflexion et les encourage à se questionner à différentes étapes de la démarche scientifique. Il présente aussi des expériences dans lesquelles il partage ses découvertes.
Chaque fascicule permet la découverte d’un métier lié au domaine scientifique abordé. En introduction, un personnage présente en quoi consiste son travail. À certaines étapes, il intervient et partage ses connaissances et expériences professionnelles.
À toi de jouer !
Cette rubrique met l’élève au défi. On lui propose de réaliser des expériences simples, facilement réalisables en classe. Qu’il s’agisse d’observations ou d’activités, elles sont conçues pour offrir à l’élève l’occasion de mettre en pratique ses apprentissages, dans le respect de la démarche scientifique.
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La page En résumé permet à l’élève de faire un retour sur les questions soulevées, les hypothèses émises ou les connaissances scientifiques nouvellement apprises.
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À la toute dernière page, on trouve un glossaire en images facile à consulter. Ce petit guide de référence regroupe tous les termes en bleu définis dans le fascicule.
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Un vaste volet numérique
La collection ScientifiQ propose un volet numérique qui dynamise l’enseignement. Les fascicules offerts en format numérique, qui comprennent chacun le corrigé, permettent de projeter les pages pour créer un enseignement participatif.
Des compléments d’information cliquables (Clic +) et des hyperliens offrent l’occasion d’en apprendre davantage sur les thèmes et les notions scientifiques à l’étude.
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Chaque fascicule est accompagné de fiches reproductibles qui permettent de vérifier l’acquisition des connaissances, d’aller plus loin dans les apprentissages, de réaliser des projets stimulants, etc.
Des fiches d’accompagnement pour les expériences, des tests de connaissances et des grilles d’évaluation sont également disponibles pour faciliter l’enseignement.
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Les quiz au TNI peuvent servir d’entrée en matière dynamique en classe afin d’activer les connaissances antérieures des élèves. Ils peuvent aussi être utilisés comme activité de révision pour vérifier l’acquisition des connaissances.
Des animations en 2D et en 3D simplifient la compréhension des notions et soutiennent l’explication d’un concept scientifique.
Chaque fascicule est accompagné de deux capsules vidéo qui présentent des expériences scientifiques.
Dans la première capsule, Yannick Bergeron propose une expérience simple, facile à réaliser en classe ou à la maison. Dans la deuxième capsule, il présente une expérience souvent spectaculaire afin de stimuler l’intérêt des élèves pour la science.
Note : Pour des raisons de sécurité ou de difficultés d’ordre pratique, la deuxième expérience n’est pas conçue pour être réalisée en classe ou à la maison.
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La démarche scientifique
La démarche scientifique est au cœur de l’exploration de chacun des thèmes. Illustrée au tout début du fascicule, elle accompagne l’élève dans sa découverte des différentes notions scientifiques à l’étude.
Tout au long du fascicule, des pictogrammes indiquent à l’élève l’étape visée de la démarche scientifique.
Je me pose des questions
J’émets des hypothèses
Je réalise des expériences
Je planifie des expériences
Je fais des observations.
Salut Je m’appelle Yannick Bergeron. Je suis un passionné de science et j’adore créer des expériences scientifiques originales. Suis-moi et tu découvriras le monde merveilleux et spectaculaire des animaux !
Savais-tu que…
Une agente de protection de la faune en pleine nature !
Chaque fascicule permet la découverte d’un métier scientifique. Un personnage présente son métier à l’élève et s’invite afin de partager ses connaissances et ses expériences.
Dans le cadre de leur travail, les agents de la faune ont un rôle important pour assurer la survie de nos espèces animales. Ils font respecter les règlements qui encadrent la chasse et la pêche et sensibilisent les citoyens à la protection des animaux.
En faisant découvrir aux visiteurs le mode de vie des animaux, leur alimentation et leurs caractéristiques physiques, les agents de la faune aident les gens à comprendre et respecter les animaux sauvages.
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jettent dans ce grand fleuve. On y trouve de nombreuses espèces de poissons. De plus, une grande variété d’oiseaux et d’autres animaux vivent en bordure du fleuve. L’estuaire du Saint-Laurent abrite près de 13 espèces de mammifères marins, dont le béluga, des rorquals, des dauphins, des marsouins et des phoques. Ces animaux profitent d’un garde-manger unique au monde où le mélange d’eau douce et d’eau salée permet une abondante production de leur nourriture de base.
Une agente de protection de la faune
en pleine nature
Lorsqu’elle était jeune, Rose rêvait de vivre dans la nature avec les animaux. Son rêve s’est réalisé, car elle est aujourd’hui agente de protection de la faune dans le majestueux Parc national du Fjord-du-Saguenay. Le travail de Rose consiste à protéger les animaux contre les chasseurs qui ne respectent pas les règles. Sa mission est aussi de sensibiliser les visiteurs du parc à la protection du territoire et des ressources naturelles. Rose est fidèle à la devise des agents de protection de la faune : « Protéger, éduquer, prévenir ».
Pour faire ce métier, il faut être responsable, méthodique, en bonne condition physique et faire preuve de débrouillardise. Il faut aimer le travail d’équipe, la nature, le plein air, le public et faire respecter les lois et règlements. Il faut une formation collégiale pour exercer ce métier.
Saint-Laurent est l’un des plus longs fleuves du monde. Près de 40 rivières se
J’ai découvert que…
Les cinq classes d’animaux
À chaque animal, sa classe (p. 2-5)
Avant d’aborder les différentes classes animales, questionner les élèves sur les espèces qui peuplent notre territoire. Lesquelles connaissent-ils ? Écrire les noms des espèces au tableau. Les interroger sur des façons de classer ces animaux (milieu urbain/milieu naturel, nombres de pattes, mammifères/reptiles, etc.).
Par la suite, inviter les élèves à s’interroger sur les caractéristiques physiques des animaux (poils, plumes, écailles, nageoires, etc.). Classer les animaux en fonction de ces caractéristiques.
Questionner les élèves sur ce qui permet de se protéger du temps froid (par ex. : s’habiller chaudement, se réfugier dans une habitation, se mettre en petite boule dans le lit, mettre les mains sous les aisselles, etc.). Les animaux se protègent-ils du froid de la même façon ? Il y a des animaux à « sang chaud » (endothermes), par exemple les mammifères et les oiseaux. Ces animaux sont capables de créer et de conserver leur propre chaleur. À l’inverse, les animaux à « sang froid » (ectothermes), comme les amphibiens et les poissons, ne produisent pas leur chaleur. Au besoin, se référer au clic + qui traite du sujet.
À toi de jouer ! (p. 6-7)
Les taxinomistes sont les scientifiques qui étudient la classification des animaux. La classification classique répartit les espèces animales selon leurs caractéristiques physiques spécifiques. La classification phylogénétique tient plutôt compte de l’évolution des espèces à travers le temps.
Les cinq classes d’ animaux
Lorsque Rose fait sa tournée quotidienne dans le parc, elle croise de nombreux animaux qui y vivent. Certains ont des plumes, d’autres ont une
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le naturaliste Carl von Linné? C’est le
À chaque animal, sa classe Les animaux sont très nombreux sur la Terre. On compte environ 1 700 000 espèces d’animaux dans le monde. Les scientifiques classent les animaux en embranchements, dont les vertébrés et les invertébrés Parmi les vertébrés, on distingue cinq classes : les mammifères, les oiseaux, les reptiles, les poissons et les amphibiens. Chez les invertébrés, on trouve entre autres les insectes et les mollusques. Voici des images d’animaux du Québec appartenant à chacune des cinq classes de vertébrés.
Pour classer une espèce, les scientifiques s’intéressent à la présence ou à l’absence de caractéristiques physiques pour un groupe d’espèces. Un bec ? Des nageoires ? Des poils ? Quatre pattes ?
Quand le corps des animaux s’adapte au milieu
Des sens pour percevoir le milieu (p. 8)
Poser la question aux élèves : les poissons sont-ils capables de percevoir une odeur dans l’eau ? Proposer aux élèves de faire une recherche pour répondre à cette question. Ils trouveront, par exemple que c’est grâce à leur odorat que les saumons arrivent à retrouver la rivière où ils sont nés pour aller frayer.
Un corps adapté au milieu (p. 9)
Demander aux élèves s’ils connaissent des exemples d’animaux qui tirent profit des caractéristiques de leur corps. Donner l’exemple des pieuvres : lorsqu’elles se sentent menacées, elles rejettent de l’encre dans l’eau pour aveugler leurs prédateurs.
Différents moyens de se
déplacer
(p. 10-11)
Les animaux ont des caractéristiques qui leur permettent de fuir ou chasser. Par exemple, le faucon pèlerin est agile et rapide. Il peut atteindre une vitesse de 300 km/h lorsqu’il veut attraper ses proies.
À toi de jouer ! (p. 12-13)
Installer une mangeoire d’oiseaux permet d’observer les caractéristiques physiques et le comportement des oiseaux, comme les mésanges à tête noire, les sittelles, les cardinaux, les chardonnerets, les gros-becs et bien d’autres. Prévoir des jumelles pour faciliter l’observation des oiseaux.
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a ni maux
Quand le corps des s’adapte au milieu
Rose s’étonne des moyens développés par les animaux pour survivre. Ils utilisent leurs sens et les caractéristiques de leur corps pour se déplacer, se défendre et se nourrir.
Des sens pour percevoir le milieu
La vue
Il est difficile de s’imaginer le monde sans voir avec les yeux. Cet organe permet aux animaux d’estimer les distances, de reconnaître les endroits familiers, de percevoir les mouvements et de trouver de la nourriture.
L’odorat
Il est bien connu que l’odorat des chiens est particulièrement développé. Il est presque 40 fois plus puissant que celui des humains. On utilise d’ailleurs le flair des chiens pour retrouver des personnes égarées en forêt ou repérer des substances interdites. Le principal organe de l’odorat chez les mammifères est l’équivalent du nez chez les humains, par exemple le museau du loup, le groin du cochon, la trompe de l’éléphant ou le mufle de la vache. L’odorat des mammifères leur sert surtout à trouver de la nourriture et à reconnaître leurs semblables. Certains reptiles, comme les couleuvres, perçoivent les odeurs avec leur langue et leurs narines. Les oiseaux quant à eux n’ont presque pas d’odorat.
Les poissons, eux, sont-ils capables de percevoir une odeur dans l’eau ?
L’ouïe
Le son est une vibration qui voyage dans l’air ou dans l’eau et qui peut être captée par l’oreille. Tous les vertébrés ont des oreilles internes et certains mammifères ont aussi des oreilles externes qui amplifient les sons. Les oiseaux n’ont pas d’oreilles externes. Ils ont des petits trous cachés sous leurs plumes. Chez certaines espèces d’oiseaux, comme le dindon, on peut voir ces petits trous derrière leurs yeux.
Privilégier les graines de tournesol plutôt que les mélanges de graines qui contiennent de plus petits morceaux qui risquent de tomber au sol. Percer de très petits trous au fond de la mangeoire pour permettre à l’eau de pluie de s’écouler.
Si possible, inviter les élèves à prendre des photos de leurs observations. Les photos serviront de guide d’identification des différentes espèces d’oiseaux.
La chaîne alimentaire
L’alimentation des animaux (p. 14-15)
Expliquer aux élèves la distinction entre les animaux carnivores, herbivores et omnivores ainsi que l’équilibre d’un écosystème. Par exemple : le beluga mange des poissons comme le capelan et le capelan mange du plancton. Ou bien, le lynx du Canada mange des lièvres ou des petits rongeurs. Les rongeurs mangent des petits fruits ou des insectes. Les élèves peuvent inscrire sur une fiche les aliments préférés d’un animal de leur choix. Faire classer les fiches selon l’alimentation de l’animal (les herbivores, les carnivores, les omnivores). Différentes couleurs de fiches peuvent être utilisées pour représenter la classification.
Tous les maillons d’une chaîne sont importants (p. 16)
Pour aider les élèves à comprendre l’importance des différents maillons d’une chaîne alimentaire, leur présenter des exemples au tableau. On pourra, d’une part présenter les animaux et leur menu. Par la suite, on pourra identifier les producteurs et les consommateurs primaires et secondaires, pour illustrer trois ou quatre maillons d’une chaîne alimentaire. Note : Le fascicule n’aborde pas spécifiquement les décomposeurs, souvent invertébrés, qui interviennent à différents moments dans la chaîne alimentaire. Les décomposeurs sont de petits organismes vivants, comme des bactéries, des vers de terre ou des champignons, qui transforment les matières mortes (de plantes ou d’animaux) en éléments minéraux. Ces minéraux sont nécessaires à la croissance des plantes (producteurs).
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c haîne
alimentaire
Rose adore observer les oiseaux qui viennent se nourrir dans sa mangeoire. Par contre, au parc où elle travaille, il est interdit de nourrir les animaux. La nature leur offre tout ce dont ils ont besoin pour vivre en santé.
Les besoins alimentaires des animaux
Tous les animaux doivent trouver les aliments qui leur fournissent l’énergie nécessaire pour vivre. Chaque jour, ils ont besoin d’eau. Ils la trouvent dans les cours d’eau, dans la neige, ainsi que dans les aliments qu’ils consomment.
Ils ont aussi besoin de sucres, de protéines de gras, de vitamines et de minéraux. Ils obtiennent tous ces éléments nutritifs en mangeant.
L’alimentation des animaux
Les besoins alimentaires de tous les animaux ne sont pas satisfaits par les mêmes aliments. Certains animaux se nourrissent d’herbes et de végétaux : ce sont des herbivores. D’autres se nourrissent d’animaux qu’ils chassent : ce sont des carnivores. Il y a aussi des animaux qui mangent à la fois des végétaux et des animaux, on les appelle des omnivores.
Les herbivores
Les herbivores, comme les lièvres ou les chevreuils, mangent des végétaux : de l’herbe, des bourgeons, de jeunes branches d’arbustes, de l’écorce, des mousses, des fleurs, des petits fruits, des graines, etc.
À toi de jouer ! (p. 17)
En portant leur attention sur l’histoire récente de l’île d’Anticosti, les élèves peuvent mieux comprendre les impacts d’un déséquilibre dans un écosystème. Proposer un retour sur l’intervention humaine dans cette île et son impact sur l’équilibre de la survie des animaux. Discuter avec les élèves des risques liés aux interventions humaines dans l’environnement en mettant en relation cet exemple avec celui des loups du parc national de Yellowstone.
Les espèces menacées
Qu’est-ce qui menace les animaux ? (p. 18)
Proposer aux élèves de repenser leur environnement de vie : les espaces verts, les cours d’eau, les champs, etc., afin que toutes les espèces puissent mieux cohabiter. Peut-on imaginer une ville aménagée avec suffisamment de forêts, de champs, de cours d’eau pour que les petits et plus grands animaux puissent vivre en harmonie avec les humains ? Discuter avec les élèves pour comprendre comment les infrastructures construites par les humains viennent troubler l’habitat des animaux. Il existe aussi des infrastructures qui protègent la faune. Donner l’exemple des écoponts ou des écoducs qui sont une solution intéressante pour que les animaux traversent les routes sans danger.
Des espèces à protéger (p. 19-20)
Discuter avec les élèves des principaux dangers que posent les milieux urbains pour les animaux. Par exemple, la pollution qui se trouve dans l’eau que les animaux boivent, ou les routes qui traversent leur habitat. Revoir les espèces menacées avec les élèves et discuter des pistes de solution pour éviter leur disparition.
À toi de jouer ! (p. 21)
Proposer aux élèves le défi de fabriquer une version miniature de leur environnement à l’aide de carton recyclé. Ils pourront bricoler des arbres avec des brindilles, des cocottes, des plumes, des cailloux pour créer les différents milieux de vie et y placer les espèces animales en carton qui habitent le quartier qu’ils ont imaginé.
Les espèces m e n acées
Rose sait que plusieurs espèces animales sont menacées. Son rôle au parc vise à protéger les animaux des chasseurs qui ne respectent pas les règles. Elle sensibilise aussi les visiteurs aux effets de leurs gestes sur le milieu de vie des animaux.
Qu’est-ce qui menace les animaux ?
La présence humaine
La simple présence d’êtres humains sur le territoire des animaux peut leur nuire. Par exemple, les visiteurs des parcs naturels piétinent le sol en marchant, ils font du bruit en parlant ou en démarrant leur voiture, ils laissent des déchets derrière eux, etc. Tous ces gestes perturbent le milieu de vie des animaux et dérangent leur tranquillité.
La destruction des habitats
Lorsque l’on construit de nouvelles maisons sur des terrains boisés ou de nouvelles routes à travers des champs, on détruit l’habitat de nombreux animaux.
Des arbres qui abritent des oiseaux sont coupés. Des cours d’eau où diverses espèces de poissons, d’amphibiens et de reptiles vivent et se reproduisent sont détériorés. En modifiant ainsi l’environnement, c’est tout l’écosystème de ces animaux qui est menacé.
Savais-tu que…
Au Québec, les écosystèmes naturels abritent près de 800 espèces de vertébrés et près de 30 000 espèces d’invertébrés. On compte environ 20 espèces animales menacées de disparaître, comme la paruline azurée et le carcajou, et plus d’une centaine d’espèces sont en voie de l’être.
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La pollution et les transports La pollution a aussi un effet nuisible sur la santé des animaux. Ils deviennent malades et ont du mal à survivre. Les gaz d’échappement des véhicules et la fumée des usines polluent l’air que les animaux respirent. Les produits chimiques et les engrais utilisés dans des fermes finissent souvent par rejoindre les cours d’eau. De plus, de nombreux animaux sont blessés ou tués par des véhicules, voitures, camions ou bateaux, qui traversent leur territoire.
En résumé
Cette activité propose à l’élève un entrecroisé.
Ce jeu permet un retour amusant sur les notions apprises sur les animaux, leurs caractéristiques et leur habitat.
La question du personnage donne aussi l’occasion à l’élève de s’interroger sur l’impact de ses gestes sur les écosystèmes qui l’entourent. Prévoir une discussion de groupe pour souligner la fragilité des écosystèmes et de l’importance des actions que chacun pose pour les protéger. La survie des espèces animales en dépend.
Le règne animal est très présent dans la littérature jeunesse. Proposer des livres pour un moment de lecture en classe en guise de retour.
Dans le volet numérique de la collection, des tests de connaissances et une grille d’évaluation sont proposés en guise d’évaluation des apprentissages. Chacun des tests de connaissances porte sur une partie spécifique du fascicule.
Lors de la réalisation d’une expérience en classe, il est possible d’utiliser la grille d’évaluation pour observer la façon dont l’élève réalise l’expérience en tenant compte des étapes clés d’une démarche scientifique appropriée. Il est à noter que les étapes varieront en fonction de l’expérience choisie.
![](https://assets.isu.pub/document-structure/250207151750-d6f6b260827d2f1c565aed42dac911f3/v1/c233013faf14ae0760b67b28d80a6f8d.jpeg)
Pourrais-tu m’aider à sensibiliser les gens à la protection des animaux ?
résu mé
1. Teste tes connaissances sur les animaux en remplissant la grille de mots entrecroisés.
1 Je mange de la viande et des végétaux. Je suis un…
2 Je suis l’espèce animale la plus nombreuse sur l’île d’Anticosti. Je suis le…
3 Je suis un mammifère marin qui vit dans l’estuaire du Saint-Laurent et mon espèce est menacée. Je suis le…
4 Je suis un producteur dans la chaîne alimentaire de l’écosystème de la forêt, car je produis ma propre nourriture. Je suis une…
5 Je suis le sens dont le chien se sert pour retrouver les personnes égarées en forêt.
Je suis l’…
6 Je suis une substance nécessaire à la croissance des muscles du corps des animaux.
Je suis une…
7 Je suis une couleuvre et, pour me déplacer, je…
8 Je suis le nombre de classes de vertébrés. Je suis le nombre
Nom :
Date :
Grille d’évaluation Les animaux grandeur nature !
Critères d’évaluation Manifestations Pointage
Description adéquate du problème
Utilisation d’une démarche appropriée
Utilisation appropriée d’instruments, d’outils et de techniques
Utilisation appropriée des connaissances scientifiques et technologiques
Commentaires :
L’élève est en mesure de reformuler la question posée ou le problème soulevé dans ses mots
L’élève propose une solution provisoire (hypothèse) à la question posée.
L’élève planifie sa démarche
• Formation des équipes, matériel nécessaire, organisation de l’espace de travail
• Planification des étapes à réaliser
• Prise de notes sur les observations en cours d’expérimentation
L’élève relève les problèmes rencontrés lors de l’expérience et réajuste sa démarche au besoin.
L’élève utilise le matériel de manière adéquate et sécuritaire :
• Contenants, assiette d’aluminium, corde
• Brochette de bois ciseaux
• Tasse à mesurer
• Graines
Après avoir réalisé son expérience ’élève est en mesure de tirer des conclusions qu’il peut justifier
L’élève utilise adéquatement le langage scientifique :
• lors de sa prise de notes,
• dans ses discussions lors de l’expérience
• lorsqu’il tire des conclusions oralement ou par écrit.
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Total : /35
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