TINA n°1 / pages 1 - 21

TINA

THERE IS NO ALTERNATIVE LITTÉRATURES

1

août 2008

éditions è®e

la revue TINA est éditée par les éditions è®e - http://www.editions-ere.net animée par Éric Arlix, Chloé Delaume, Hugues Jallon, Dominiq Jenvrey, Emily King, Jean-Charles Massera, Jean Perrier, Guy Tournaye.

Merci aux intervenants de ce numéro 1

© Émilie Notéris

SOMMAIRE

TINA FICTIONS

LUTZ BASSMANN - CLAUDE CLOSKY - KAROLINE GEORGES GUY TOURNAYE - IAN SOLIANE - PATRICK BOUVET

FICTIONS / EXTRAIT EMMANUELLE PAGANO

FICTIONS / LABO ÉMILIE NOTÉRIS - NINA YARGEKOV

DOSSIER

LA LITTÉRATURE OCCUPÉE PASCALE CASANOVA CHRISTIAN SALMON JEAN-CLAUDE MOINEAU DOMINIQ JENVREY SANDY AMERIO JEAN-CHARLES MASSERA & PASCAL MOUGIN & THOMAS CLERC CHLOÉ DELAUME ÉRIC ARLIX

VEILLE INTERVIEW des éditions Tristram CRITIQUES : LITTÉRATURE, ESSAIS, REVUES, INTERNET, ...

TINA

THERE IS NO ALTERNATIVE LITTÉRATURES

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EDITO 1

Notons que There Is No Alternative n'est pas une mauvaise blague mais un sérieux constat de départ.

Notons que le paysage éditorial français est séparé en deux mondes bien distincts (les grandes marques appartenant aux groupes, les petits éditeurs indépendants) que les formes qui peuvent constituer un enjeu aujourd'hui ne représentent plus nécessairement un intérêt pour les grands groupes que le support revue est moins un espace de réflexion qu'un support promotionnel que les revues ignorent souvent ce qui se passe en dehors des catalogues de 24 maisons d'édition bien établies que si ça continue le marché du livre se sera définitivement substitué à l'histoire de la littérature.

Notons que TINA n'est pas une revue où l'on publie les potes que TINA n'est pas toujours unanime, que l'expérimentation du monde et de ses formes n'est pas une fin, mais une nécessité. Notons que nous ne sommes pas sûrs que le terme «littérature(s)» avec ou sans «s» soit le plus approprié. Notons que TINA a conscience qu'elle travaille avec les matériaux disponibles en langue française et que cette disponibilité a des limites.

Notons qu'il existe des voix qui tentent de résister dans la cacophonie. Notons que bien souvent on ne les entend pas, parce que trop singulières, pas assez formatées, impropres à la lecture de consommation. Notons que lire de la littérature demande des efforts, et que, contrairement à ce qui a majoritairement cours, ce n'est pas une affaire de divertissement.

Notons que la définition du mot divertissement est : occupa-

tion qui détourne l'homme des problèmes essentiels qui devraient le préoccuper. Notons que la fiction peut être le territoire d'enjeux plus que majeurs.

Notons que créer un espace-revue contemporain est une bonne idée qu'un espace n'est pas le QG d'un réseau, d'une communauté, d'un groupe éditorial mais un espace bien plus grand, bien plus impliqué dans l'expérimentation du monde et de ses formes que cet espace ne devrait pas être une tour d'ivoire flaubertisante sûre de son histoire au point de ne jamais se remettre en question que cet espace accueillera une vision de la littérature bien plus large que celle communément observée depuis la fin du XIXe siècle.

Notons que la notion d'expérimentation littéraire reste capitale dans un secteur où règne la loi de la «bonne petite idée», que la bonne petite idée, c'est l'association dans un même livre d'un petit dispositif littéraire simple et efficace et d'un bon petit problème de société, que, dans la presse, on dit généralement de ces livres de littérature contemporaine qu'ils proposent une «réflexion sur» : (rayer la mention inutile) - la solitude contemporaine - l'individu contemporain - l'histoire contemporaine - la langue contemporaine - le capitalisme contemporain - la politique contemporaine, etc.

Notons que les émissions de nullités textuelles atteignent des taux records chaque année laissant craindre un brusque changement de climat intellectuel avec risque de glaciation des cerveaux pour longtemps. Notons que des petits malins, véritables «designers littéraires» parviennent à fusionner les fonctions esthétiques, sociales et commerciales de la littérature en un livre décalé et bien pratique pour meubler son temps libre et se cultiver tout en réfléchissant aux problèmes de notre époque.

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Notons que la solution face à la désertification de l'espace littéraire n'est pas de multiplier les mirages Internet et les blogs en forme de rivière folle à descendre d'un scroll, bordée tous les trois posts des :-) et des ;-) des visiteurs, que ce n'est pas un deuxième effet Kiss-Cool — YOU ARE HERE — qu'il faut à la littérature pour survivre dans le désert mais bien quelque chose de plus tout terrain.

Notons que lorsque les chances d'être perçu sont minimes il est important d'entretenir le signal que la littérature n'est pas nécessairement où il est dit qu'elle se trouve mais plutôt dans les espaces qu'elle ouvre, hors MySpace, que ne pas être surpris c'est mourir un peu.

Notons qu'un lourd courant de la littérature contemporaine affirme traiter du politique quand elle enfonce les portes béantes du gauchisme de bon aloi.

Notons que, en dépit des us et coutumes de la presse, un livre ne se résume pas à son synopsis.

Notons que la littérature est une discipline qui participe de la connaissance générale, que la littérature regroupe tous les savoirs, que la littérature est une affaire essentiellement interdisciplinaire, qu'en matière de fiction l'intuition compte plus que la banale imagination, que la littérature existe, qu'il va bien falloir en faire quelque chose, que la littérature est inutile à un tel point qu'elle en finirait par être l'utilité même.

Notons que là ça ne rigole plus. Il va falloir se mettre à faire.

FICTIONS

TINA

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TINA FICTIONS

LUTZ BASSMANN CLAUDE CLOSKY KAROLINE GEORGES GUY TOURNAYE IAN SOLIANE PATRICK BOUVET

FICTIONS / EXTRAIT EMMANUELLE PAGANO

FICTIONS / LABO ÉMILIE NOTÉRIS NINA YARGEKOV

LUTZ BASSMANN

MILLE NEUF CENT SOIXANTE-DIX-SEPT ANS AVANT LA RÉVOLUTION MONDIALE Lutz Bassmann appartient à un monde de fiction.

Sans être un porte-parole privilégié du post-exotisme, il a participé comme plusieurs d'entre nous à l'ouvrage collectif Le post-exotisme en dix leçons, leçon onze (Gallimard, 1998).

Il est combattant et écrivain. Il a vécu son existence libre dans la clandestinité de la guérilla urbaine, puis, incarcéré pour assassinats, appartenance à une organisation terroriste, incitation au meurtre politique, incitation à l'insurrection contre les riches, intelligence avec l'ennemi et refus de repentir, il poursuit son existence dans un emprisonnement à perpétuité, à l'intérieur d'une cellule d'un quartier de haute sécurité.

Avec les moines-soldats, entrevoûtes, Verdier, 2008 Haïkus de prison, Verdier, 2008 http://www.lutzbassmann.org

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Après quelques années de répit, les bombardements reprirent.

Ils touchèrent d'abord le troisième secteur, que l'ennemi estimait plus peuplé, puis ils s'étendirent à l'ensemble de la capitale.

Dans les rues vrombissaient des merveilles de la technologie contemporaine. Nous étions à découvert, sous des huttes ou dans des maisons en dur mais déjà détruites, sans lumière pendant la nuit autre que celle des engins incendiaires, des mares de phosphore, et parfois des phares que les automates stationnaires promenaient sur les fumées avant de pulvériser des giclées de liquides incapacitants. Nous nous tenions cois, nous réfrénions nos envies d'allumer une cigarette, et, en général, nul ne repérait notre présence. Les ondes étudiées pour déceler les mouvements humains ou la chaleur animale nous confondaient avec d'autres organismes errants ou avec les débris encore brûlants des dommages collatéraux. Les tirs ennemis manquaient de précision. Ils nous semblaient désordonnés, erratiques. Sur la chaussée, dans le périmètre où nous avions nos habitudes, entre la place des Sœurs Okayane et le Jardin du Souvenir, il y avait des cadavres criblés de balles, mais il s'agissait plus souvent de chiens que de soushommes dans notre genre, habillés selon la dernière mode, avec des tenues civiles que nous avions dénichées dans les armoires d'appartements luxueux, transformés en charbon depuis belle lurette.

L'offensive prit assez vite un caractère routinier. Elle n'avait pas dû être planifiée pour reconquérir un territoire qui de toute façon était à jamais dévasté, mais plutôt pour rappeler à la gueusaille survivante que, même dans une ville réduite à un champ de décombres, une existence paisible ne serait pas tolérée, et qu'une punition permanente serait infligée aux misérables qui, non contents de vouloir coloniser la terre des

riches, l'avaient à jamais cochonnée par leur présence et leurs miasmes. Face à l'adversité, nous fîmes profil bas pendant les premiers jours et nuits. Toutefois, au bout d'une semaine difficile, nos tympans mis à mal par les explosions cicatrisèrent, et nous reprîmes nos activités quotidiennes comme si de rien n'était.

L'air était surchargé de cyperméthrine et de napalm et il nous donnait envie de vomir. Certains au contraire appréciaient cette odeur. Dodi Badarimsha, qui avait consacré son adolescence à respirer des bouteilles d'essence pour prendre la vie du bon côté, inhalait cela volontiers et à pleins poumons. Il déambulait dans les zones arrosées avec un sourire d'extase.

Les riches circulaient autour de nous à des vitesses dépassant l'entendement, et parfois, quand ils pilotaient des aéronefs, ils descendaient en piqué et volaient à basse altitude, avec l'intention sans doute de nous observer avant de nous étriper. Je me demande ce qu'ils voyaient. Que ce soit depuis le ciel ou depuis leurs machines terrestres, ils larguaient vers nous des munitions à l'efficacité incontestable, mais, une fois rasés les ultimes chicots signalant d'anciennes habitations, ils ne savaient plus que faire et se contentaient de verser sans cesse dans les rues des liquides inflammables qui se consumaient sans plus rien avoir à réduire en cendres. Ils restaient à l'intérieur de leurs véhicules aux noms chiffrés, imprononçables, que selon leur forme nous appelions des corbillards, des saucisses ou des flèches. Ils ne débarquaient jamais dans notre réalité. Ils avaient décidé une fois pour toutes que notre univers était trop empoisonné pour autoriser une intervention des soldats à l'extérieur de leurs habitacles hermétiques. La ville avait été polluée pour toujours. Seuls les desperados continuaient à y habiter, les sans-papiers, ceux qui n'avaient pas été déclarés génétiquement corrects, les démobilisés, les laissés-pour-compte, les Indiens, les

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apatrides, les derniers Russes. Si on nous avait recensés, on aurait pu dénombrer jusqu'à trois cents individus. Pour les normes de l'époque, c'était considérable.

Après chaque épandage de produit incapacitant, les organisations humanitaires de l'ennemi parachutaient ou déposaient sur zone des coffres débordant de victuailles lyophilisées et de farines indigestes, tout cela accompagné de feuillets qui expliquaient en diverses langues illisibles la meilleure attitude à adopter en présence de l'ennemi, ainsi que les raisons pour lesquelles l'ennemi haïssait nos croyances, nos idoles, nos chefs historiques, nos manières de vivre, et nous aimait. Dans chaque container on trouvait aussi des figurines en peluche destinées à gagner le cœur des enfants et à les accoutumer à la culture de l'ennemi, à ses préférences esthétiques et religieuses, à ses exigences alimentaires, à ses pratiques d'hygiène, à son humour.

Dodi Badarimsha adorait les peluches de l'ennemi. Il se les attachait en guirlande autour du cou, ou il les disposait en cercle sur les sites que les incendies avaient goudronnés. Il les couchait dans le bitume toujours un peu tiède, les yeux grands ouverts en face du ciel, comme en attente d'une nouvelle pluie de feu, et il leur parlait. Parfois quelques-uns d'entre nous assistaient à son monologue et, saisis en profondeur par ce qui leur apparaissait comme un spectacle, ils essayaient d'intervenir, en murmurant des phrases ou en s'allongeant à leur tour à côté des peluches.

Et justement, pendant une de ces séances quasi-théâtrales, il y eut une lueur blanche très vive à l'entrée de la rue Retzmayer. Le corps de Dodi Badarimsha fut divisé en plusieurs sections dont quelques-unes n'étaient pas belles à voir. Ses peluches furent dispersées, ainsi que trois spectatrices qui participaient au monologue. Sa tête demeura

plusieurs heures en équilibre sur une statue de héros inconnu qui avait, elle aussi, comme nous, miraculeusement survécu à l'abomination. Puis elle roula dans l'herbe et, de là, elle regarda en direction du fleuve, paupières mi-closes, avec une grimace revêche.

Le même jour, un drone poursuivit Nadiejda Lariaghane sur l'avenue des Frères Kovarski. Quelque chose fut largué à côté d'elle. Des projections acides défigurèrent cette femme qui tenait devant nous des discours exaltés et qui nous avait appris à insulter l'ennemi, à maudire l'ennemi et à ne jamais prendre l'ennemi pour modèle, jamais, même si c'était une question de vie ou de mort. Nous considérions Nadiejda Lariaghane depuis toujours comme une inspiratrice et comme notre bien-aimée collective. Ses brûlures s'apaisèrent en moins de sept semaines. Nous poursuivîmes avec elle notre relation passionnée. Son visage était horrible à voir, on ne comprenait plus ce que prononçaient ses lèvres. Notre ferveur amoureuse avait baissé, mais plusieurs d'entre nous se marièrent de nouveau avec elle. En dépit des circonstances, nous n'avions pas perdu tout contact avec la morale et le sens des responsabilités. Elle était enceinte de nos œuvres et nous n'aurions pas envisagé une seconde de l'abandonner à son triste sort.

Quelques autres indigents de mes connaissances furent touchés à leur tour, tels Ashnar Yogshog du boulevard Bud, Gatchoul Badraf de la rue Maria Schrag, Agamemnon Galiwell de la rue des Sept Insurgés.

Puis tout se calma.

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L'objectif de terreur avait été atteint, ou peut-être, tout simplement, l'ennemi, dans sa conception fantasque du monde, avait-il décidé de tester ailleurs ses saucisses, ses flèches et ses peluches idéologiquement correctes.

L'existence se normalisa de nouveau.

Certains audacieux traversèrent l'eau et partirent en caravane pour rejoindre le secteur international, où des rumeurs situaient un camp de toile et des dortoirs, mais la plupart d'entre nous, manquant d'initiative et considérant que les riches nous atteindraient quelle que pût être notre cachette, se regroupèrent une nouvelle fois dans le district Okayane, près de la place des Sœurs Okayane, et ils y restèrent.

Ils y restèrent en attendant les ordres.

CLAUDE CLOSKY

MON CATALOGUE De tous les livres que le champ littéraire a manqué et continue de manquer, il en est un certain nombre qui se sont énoncés dans le champ (dit) de l'art contemporain. Des livres qui n'ont pas été adressés à un éditeur, mais ont été pensés dans le cadre d'une démarche artistique qui (depuis longtemps) ne se construit plus dans sa relation à l'histoire d'un médium, d'une forme, d'une catégorie, d'un genre, mais procède d'une logique qui consiste à chercher la meilleure forme possible pour la visée que se donne une démarche. Écrit en 1999, Mon catalogue de Claude Closky est de ceux-là, de ce que la critique littéraire — encore trop souvent dépendante des catégories de pensées (des limites) indexées sur les genres du même nom (littéraire) et la limite de ce que ces mêmes genres sont susceptibles d'énoncer — appellerait un O.L.N.I. En l'occurrence, dans la visée que s'était donné Claude Closky au moment où il conçoit Mon catalogue, ce n'était ni les montages vidéos, photos ou sonores dans lesquels il excelle, mais le livre qui apparaissait comme la forme nécessaire.

Soit le renversement (salutaire) de toute la limitation que peut constituer la question : qu'est-ce que je peux dire avec la photo, la vidéo, la sculpture, le roman, la poésie, etc. Ci-après quelques extraits des quelque 280 pages qui composent le livre. 280 pages de descriptifs de produits vendus par correspondance, classés par rubriques, définitivement réappropriés par son lecteur/client potentiel. 280 pages de réécriture de notre rapport au produit et de révélation d'un stade ultime de la consommation.

Jean-Charles Massera

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Ma chemise en toile de Mayenne Amoureux des valeurs sûres, j'apprécie ma chemise réalisée dans un lourd tissu de toile de Mayenne, témoignant d'une qualité devenue rare et du savoir-faire ancestral de cette maison française. Entièrement façonnée en cent pour cent coton gratté double face pour une chaleur et une douceur de tous les instants, elle est garantie grand teint et a une excellente tenue au lavage.

Ma chemise en soie côtelée Remarquablement finie, ma chemise associe la légendaire douceur de la soie cent pour cent naturelle avec un maintien irréprochable. Je la porte ainsi sans appréhension toute la journée, sans qu'elle se froisse, avec ou sans cravate.

Ma chemise à carreaux Des carreaux pour mon côté chic, une matière tissée souple et extrêmement douce pour mon côté décontracté... Ma chemise à carreaux est définitivement l'atout charme de ma garde-robe.

Ma chemise à grands carreaux Une soirée improvisée avec mes amis. Un départ en weekend sur un coup de tête. Dans tous les cas de figure, ma chemise à grands carreaux en popeline cent pour cent coton m'assure confort et distinction. […]

Mes chaussures bateau Pour avoir le pied marin, je me suis offert des chaussures bateau.

En cuir vachette pleine fleur et vachette façon nubuck, elles bénéficient d'un montage intégral sans couture grâce auquel je ne me blesse pas le pied et les chausse comme un gant.

Mes Clark's Chaussures cultes des années soixante-dix, mes Clark's me font faire un retour en force sur les chemins de la mode.

J'adore le soyeux unique de leur peausserie «Suède», leur fameuse semelle crêpe tout-chemin et l'inimitable allure décontractée et naturelle qu'elles me donnent.

Mes Airgum Je marche sur coussins d'air avec mes Airgum, les chaussures les plus confortables que j'aie jamais portées. Leurs semelles intercalaires exclusives «Choc Absorber», nichées sous les épaisses et moelleuses voûtes plantaires anatomiques, transforment chacun de mes pas en de véritables caresses. D'une résistance à toute épreuve, elles sont totalement imperméables et me permettent d'être parfaitement à l'aise par tous les temps et sur toutes les surfaces, sur le pont d'un bateau comme sur la terre : dessus cuir de vachette traité, demi-première en peau, semelles souples antidérapantes cousues façon sellier... Avec ou sans chaussettes, à la plage comme en soirée, je goûte un plaisir et une sécurité de tous les instants. […]

Mon stylo à bille J'ai retrouvé le charme de la correspondance grâce au velouté de la bille de mon stylo acier aluminé. Prise en main remarquable, design exceptionnel, qualité de fabrication japonaise, je n'ai pas résisté au plaisir de me l'offrir mais aussi de l'offrir.

Mon stylo à plume Marbré de blanc, vert et noir, mon stylo à plume est inspiré d'un porte-mine des années vingt et est dédié à l'écrivain Oscar Wilde.

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[…]

Ma lampe frontale étanche Travailler dans le noir ou sous la pluie, changer une roue ou réparer un moteur en pleine nuit... Tout cela n'est pas évident d'une seule main ou une lampe entre les dents. Mise en place en un clin d'œil, ma lampe frontale étanche possède une tête orientable pour un éclairage précis, là où je le souhaite.

Totalement étanche, je peux même l'utiliser directement sous l'eau en plongée... Elle est équipée d'une sangle anti-dérapante avec tenon de mousse contre le front pour un grand confort d'utilisation. […]

Mon embellisseur à l'abricot Finies les grises mines qui me font l'humeur morose. Antidote des teints ternes : mon embellisseur donne à mon teint l'éclat doré d'un abricot mûri au soleil. De plus avec sa formule enrichie de vitamines et de provitamines, mon teint gagne en éclat et ma peau en vitalité. […]

Mon eau de coiffage J'ai découvert les effets magiques de l'eau de coiffage !

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Ma tondeuse électrique rechargeable J'espace mes rendez-vous chez le coiffeur en rafraîchissant