2 minute read

Dans l’Antiquité

Angklung

Indonésie Le mot angklung a une double signification puisqu’il désigne un instrument et un ensemble de musiciens l’utilisant. L’instrument est un hochet en bambou originaire d’Indonésie et populaire dans toute l’Asie du Sud-Est. L’angklung se compose de deux ou trois résonateurs en bambou, attachés et maintenus par un ensemble d’autres petites sections de bambou plus fines, elles-mêmes reliées à un cadre faisant office de portique. L’angklung mesure une cinquantaine de centimètres mais il en existe de toutes tailles, allant de vingt centimètres à plus d’un mètre. Pour en extraire un son, l’instrumentiste secoue l’angklung, ce qui fait claquer les résonateurs sur les montants. Chaque instrument ne produisant que deux ou trois notes, quelques modèles sont souvent disposés en série ; le musicien peut en manipuler jusqu’à plusieurs dizaines simultanément. Généralement, trois percussionnistes - ou davantage - tiennent un angklung de manière à pouvoir interpréter une mélodie pentatonique complète. Dans un ensemble musical, l’anklung est souvent associé à d’autres instruments tels que le kulintang.

Advertisement

Asatayak

Kazakhstan L’asatayak est un instrument de percussion qui permet aux chamans kazakhs de communiquer avec les esprits lors de cérémonies de guérison, tout comme le dangyra, un instrument proche du tambourin. L’asatayak est une sorte de sceptre sur lequel sont fixés des cercles métalliques d’où pendent des anneaux et des plaques métalliques.

Asson

Afrique de l’Ouest, Haïti L’asson ou açon est un instrument haïtien, une sorte de hochet comme le chekeré, qu’il suffit de secouer en rythme pour en jouer. L’asson est une calebasse piriforme évidée et trouée dans sa partie la plus fine, qui sert de manche à l’instrument. La partie sphérique de la calebasse, qui sert de résonateur à l’asson, est recouverte d’un filet sur lequel sont fixés de petits éléments percutants comme des perles, des coquillages, des noyaux de fruits sauvages ou des graines. Pour en jouer, on saisit l’asson par le manche afin que perles et gourde s’entrechoquent. On en joue pour battre la mesure. L’asson est notamment utilisé dans les cérémonies vaudoues. L’ancêtre de l’asson serait originaire de l’ouest africain ; il s’agit du yabara ou djabara. Ses inventeurs seraient les Kôrêdugaw, une société secrète dont les initiés assuraient le rôle de bouffons rituels lors de cérémonies des communautés bambara, malinké, sénoufos et samogo du Mali.

Axatse

Ghana, Togo L’axatse est un hochet que l’on retrouve accompagnant le kaganu et l’agogô dans les orchestres des Éwé de la région de la Volta, à l’est du Ghana et du Togo. Il est fabriqué à partir d’une variété de calebasse, qui est séchée et trouée à sa base. Un filet dont les mailles sont garnies de graines de dattes, de coquillages ou de perles, est posé par-dessus. L’axatse est traditionnellement percuté entre les mains et le haut de la jambe. Il est apparenté à d’autres hochets-calebasses que l’on rencontre en Afrique de l’Ouest, comme l’açon, le chekeré ou le yubara, bien qu’il soit généralement fabriqué à partir d’une calebasse plus petite. Il est différent des maracas qui contiennent des graines à l’intérieur.

Vous venez de consulter un EXTRAIT

d'un livre paru aux Éditions Favre.

Tous droits réservés pour tous les pays. Toute reproduction, même partielle, par tous procédés, y compris la photocopie, est interdite.

Éditions Favre SA Siège social 29, rue de Bourg CH – 1002 Lausanne Tél. : +41 (0)21 312 17 17 lausanne@editionsfavre.com

www.editionsfavre.com

This article is from: