L'Insubmersible Almanach de l'Océan, écrit, illustré et annoté par les pirates

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Note du Capitaine Rascasse : Trop d'informations sur cette carte ? Décryptez les courants en page 22, les vents en page 86, les reliefs sous-marins en page 114 et dessinez votre propre carte à la page 160 !

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XV


L’Insubmersible Almanach de l'Océan

ne... i g i r o ' l À l'océan Commençons par le commencement ! Si nous passons notre vie à sillonner yles océans, autant en savoir un peu plus sur leur origine. Attention, soyez prévenu : les échelles de temps utilisées ici sont vertigineuses... Alors, accrochez-vous au bastingage ! La naissance des océans Notre petite planète est née il y a 4,5 milliards d'années, dans un tumulte de poussières, de comètes et de cailloux, ces derniers renfermant une petite part d'eau sous forme de glace ou de vapeur. Après un long temps où la Terre prend progressivement sa forme ronde, s'organisant peu à peu en noyau, croûte et surface, l'atmosphère reste beaucoup trop chaude pour que l'eau n'existe autrement que comme gaz. Patience ! Au bout d'un peu plus d'un milliard d'années, la température de l'atmosphère s'abaisse légèrement, et l'eau se condense : il pleut ! L'eau dévale alors les reliefs de la terre, crée des torrents et des lacs, des mers puis des océans. Quel parcours, du fin fond du cosmos à la planète bleue !

Un grand bol de soupe Quel chambardement ! Acides de l'atmosphère et roches nouvelles s'entrechoquent, se mélangent chimiquement. Des molécules organiques, de l'acide carbonique, un paquet d'ions : l'océan est alors une soupe chimique où tout peut arriver... Mais comment la vie y est-elle apparue ? A-t-il fallu un apport organique venu de l'espace, à dos de comète ? Ou bien les eaux peu profondes et chaudes auraient-elles permis la création des premières cellules ? Le mystère reste entier ! Ce que l'on sait, on le déduit des traces de vie encore visibles de nos jours. Ainsi, les stromatolithes et les microbialites ressemblent à première vue à des bouts de rochers, mais sont en fait des constructions bactériennes : des témoignages de vie, en somme !

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Les pôles

Les survivants du Temps On l'a dit, ces bactéries sont toujours à l'œuvre aujourd'hui. Tenez : prenez les cyanobactéries, aussi appelées algues bleues. Présentes dans la grande soupe originelle qu'était le premier océan, il y a 3,8 milliards d'années, elles sont encore actives et responsables d'une grande partie de la transformation du carbone en oxygène. Mais d'autres anciens ont également traversé les âges ! On a trouvé des fossiles de méduses datés de 600 millions d'années. D'autres espèces sont carrément qualifiées de fossiles vivants ! C'est le cas du nautile, joli mollusque enroulé dans sa coquille, depuis 500 millions

d'années. Le coelacanthe, large poisson très fragile, est quant à lui un témoin clé du passage de la vie aquatique à la vie terrestre, il y a des millions d'années : il possède les vestiges d'un poumon et des ébauches de pattes. Contrairement aux méduses, qui n'ont peur de rien, le nautile et le coelacanthe sont en danger d'extinction. Après avoir survécu aussi longtemps, ce serait dommage !

Gondwana, Thétys, Pangée ou Panthalassa : des noms qui font rêver les amateurs d'Histoire. Vastes océans primordiaux ou supercontinents originels, ils modelaient une planète bien différente !

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L’Insubmersible Almanach de l'Océan

r i o r sav e i ce s n se f e aux appar On apprend beaucoup de choses sur un poisson si on sait décrypter son apparence. En effet, pour s'adapter à son milieu, celui-ci va développer des caractéristiques bien précises : une forme, des couleurs (sa « livrée ») et autres bizarreries ! De gros yeux pour voir dans les profondeurs obscures.

Une peau lisse pour ne pas être blessé par les coraux.

Des barbillons pour fouiller le sable et les sédiments.

Une bouche protractile, qui s'allonge et se rétracte, pour se nourrir en fouinant dans les sédiments ou pour attraper subitement une proie. Un corps compact pour rester immobile, à l'affût. Des motifs spectaculaires pour se camoufler dans l'exubérance des récifs coralliens.

Un corps étroit pour se glisser entre les coraux, et étalé pour bien montrer sa livrée.

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Un corps long et étroit pour se faufiler dans des cavités.

Une couleur bleue argentée pour ne pas être vu dans le désert bleu des eaux pélagiques.


Les pôles

Des nageoires puissantes pour nager sur de grandes distances.

Une forme hydrodynamique pour nager avec puissance dans l'eau.

Une bouche qui s'ouvre vers le haut pour gober les détritus qui tombent de la surface.

Un gosier ou un estomac qui se déploie pour gober d'énormes proies.

naviguer Il faut être complètement givré pour s'aventurer dans les eaux glacées des pôles ! Pourtant, la navigation dans ces zones, arctiques ou antarctiques, attire les marins depuis toujours. On y imagine des passages inédits, du Pacifique à l'Atlantique : de nouvelles routes*, perdues dans les glaces. Si l'exploration de ces passages**, bien réels, prendra plusieurs siècles, il est surtout nécessaire pour les pirates de tout poil de comprendre les spécificités de la navigation dans les glaces. Par exemple, que faire si votre navire est entouré de glaces flottantes ? Eh bien, ne vous arrêtez surtout pas : il vaut continuer à avancer, même très lentement, sans quoi vous risqueriez d'être pris par les glaces. Par contre, n'allez pas non plus trop vite : la glace des icebergs est incroyablement dure et vous risqueriez d'abîmer votre coque au moindre choc ! En réalité, ce qu'il vous faut, c'est vous assurer la

dans les gl aces meilleure visibilité possible. Un matelot sur le pont ou dans les haubans pour guetter l'approche de la glace et pour repérer le chenal de navigation, et un matelot à la barre, prêt à faire marche arrière : vous voilà déjà plus en sécurité ! Et attention, ça n'est pas n'importe quel rafiot qui peut s'aventurer dans ces eaux ! La forme et la solidité de la coque sont capitales. En effet, en cas de prise dans la glace, cette dernière devra résister à des pressions énormes ! Certaines coques, légères et en forme de « noyau d'olive », permettent au navire de se soulever au-dessus des glaces peu épaisses. D'autres, comme les brise-glaces, aux proues particulières, écrasent la glace sous leur poids. Un dernier conseil : prenez garde au givre qui peut recouvrir votre navire (et donc rendre impossible toute manœuvre !) avant que vous n'ayez eu le temps de dire... atchoum !

Note du Baron Merlu : Les routes maritimes, on en parle en page 168 ! Note du Capitaine Rascasse : Attention ! Le Passage du Nord-Ouest, qui traverse les îles polaires au nord du Canada, et le Passage du Nord-Est, qui longe la côte de Sibérie, ne sont accessibles que pendant le court été arctique ! *

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L’Insubmersible Almanach de l'Océan

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Ça y est matelots, l'ancre est levée et la terre s'éloigne déjà dans le sillage du navire : vous voilà embarqués pour une longue traversée ! Il n'y a pas de meilleur endroit pour la passer qu'ici, dans ma cambuse ! Moi, Ølaf Dendür, j'y cuisine les plats partagés par l'équipage, ainsi que les mets les plus fins pour notre Capitaine. Avant toute chose, laissez–moi vous parler du plus grand défi d'un coq... c'est-à-dire d'un cuisinier en mer : la conservation des aliments. Ah, quel pirate n'a pas mâchonné du pain aux charançons ? Qui n'a pas trouvé de la viande avariée en ouvrant un tonneau de provisions ? Et l'eau croupie ? Et les légumes épuisés au bout de quelques jours* ? Croyez–moi, il n'y a pas de meilleure façon de déclencher Salicorne une mutinerie que d'affamer un équipage. C'est pourquoi en bocaux je vous dévoile ici mes recettes à l'épreuve du temps ! Pour se prémunir du scorbut, le Je vous parie même qu'elles seront grignotées par des fléau des longues courses en mer oû les gourmands avant de se périmer, foi d'huile de morue ! aliments frais sont rares, je ne jure que par la salicorne ! Penser à cueillir cette plante des bords de mer en mai, avant d'embarquer... 1 belle poignée de salicorne du vinaigre blanc Biscuit de mer Des aromates à votre goût : Hélas, le pain ne se conserve pas en ail, estragon, oignon, laurier, poivre... pleine mer, et la farine embarquée grouille Rincer la salicorne et couper en petits morceaux de rapidement d'une faune peu appétissante... Il ne vous reste plus qu'à préparer le pain des marins par excellence ! quelques centimètres. Les placer dans un bocal et ajouter le vinaigre et les aromates. Fermer le 500 gr de farine de froment tout hermétiquement et placer le pot à fond du levain de cale pendant un mois, le temps que très peu d'eau la salicorne macère ! Mélanger les ingrédients pour obtenir une pâte. Pétrir longtemps... très longtemps... et laisser reposer en boule pendant plusieurs heures. Que c'est long ! Former une galette et la piquer de quelques rangées de trous afin d'évacuer l'humidité. Enfourner dans un four Conserver modérément chaud et laisser cuire 1 heure et demi. Entreposer le le beurre biscuit dans une pièce sèche et chaude pendant plusieurs mois, Si jamais il vous reste un peu de pour qu'il termine de se racornir. Nom d'un charançon, c'est farine sans charançons, vous aurez peutlong... Emballer soigneusement le biscuit dans une boîte être l'occasion de faire du pain, qui sait ? étanche et servir le tout à votre équipage ( qui, lui, ne Dans ce cas, voilà de quoi l'agrémenter ! supportera pas longtemps ce biscuit trop dur!) Préférer un beurre salé à un beurre doux, qui se gâtera plus facilement. Dans un pot opaque et pouvant fermer hermétiquement, tasser le beurre jusqu'à en extraire toutes les bulles d'air. Une fois fini, recouvrir avec de l'eau et cacher soigneusement le pot dans les cales du navire (si vous ne voulez pas que l'équipage le trouve trop vite).

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Note du Capitaine Rascasse : Ce n'est pas simple de nourrir tout un équipage pendant de longs mois en mer... Pour quelques conseils relatifs à la cargaison, rendez-vous en page 157.

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Éphémérides janvier

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Latitude et longitude Si les pirates ont longtemps estimé leur navigation au lieu de calculer leur route à travers les flots, il faut bien convenir qu'il est quand même plus pratique de savoir où on est, même en plein milieu de l'océan ! Pour connaître les coordonnées d'un point précis sur le globe, il faut déterminer la latitude, c'est à dire la position par rapport à l'équateur, ainsi que la longitude, la position par rapport à un méridien de référence. Les deux références s'expriment en degrés, comme le rhum. Les lieux situés à la même latitude forment un parallèle : on les représente sur un globe par des cercles parallèles à l'équateur. Les marins ont même donné des petits noms à certains d'entre eux : le Tropique du Cancer (latitude 23°26' nord), le Tropique du Capricorne (latitude 23°26' sud) ou la latitude des chevaux (entre 30° et 35°, au Nord comme au Sud). L'équateur est à 0°, quand les pôles Nord et Sud sont à 90° ! Et la longitude ? Avant de l'expliquer, penchons-nous sur les méridiens : il s'agit de lignes imaginaires qui courent sur la surface du globe, reliant les deux pôles. Un peu comme des quartiers de citrons verts (qui sont excellents dans un verre de rhum). On a dessiné 24 méridiens sur nos atlas, séparés par 15° : ce sont nos fuseaux horaires. Et c'est aussi une question d'heure, et d'horlogerie, qui a permis de définir Eustache le moine D'abord moine, puis sénéchal auprès du comte de Boulogne, Eustache devient ensuite le plus célèbre pirate du Moyen Âge. Ravageant les terres de son ancien maître et prenant part aux escarmouches entre Anglais et Français, il sème la terreur sur la Manche jusqu'en 1217.

Note du Capitaine Rascasse : On vous parle 7 février.

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exactement la longitude à bord d'un navire* ! Enfin, pour conclure ces considérations géographiques, nous vous conseillons les 55°, 61° et 77° méridiens, passant respectivement par les îles de la Réunion, de la Martinique et de Cuba, où l'on déguste de très bons rhums ! Ølaf Dendür

Gare aux naufrageurs Mythe ou réalité ? Quoi qu'il en soit, les pirates se racontent des histoires de naufrageurs : ces habitants du littoral qui, les nuits de tempête, attiraient les navires en perdition vers les côtes pour en provoquer le naufrage. Ainsi, certains naufrageurs, s'ils ont existé, auraient accroché une lanterne aux cornes des vaches, pour imiter la lumière rassurante d'un phare, et jeter la confusion parmi l'équipage ! Une fois le méfait accompli, il ne restait plus qu'à se servir parmi les décombres. Brr ! Zanzibhâ

de cette aventure horlogère à l'éphéméride du

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Le papillon de mer se rapproche des côtes en ce moment. Ce gastéropode, qui déploie ses ailes de chaque côté d'une structure cartilagineuse transparente, s'appelle aussi Sabot de Vénus. C'est sans doute grâce à la forme de son cartilage, que l'on retrouve parfois dans les laisses de mer* et qui ressemble à un curieux morceau de cristal.

Ne confondez pas le poucepied avec un orteil ! Sa carapace, composée de plusieurs plaques, ressemble à un ongle pas très propre, et son pédoncule charnu à un doigt de pirate.

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Même si les raies torpilles sont très attirantes, méfiez-vous du coup de foudre ! Car ces raies ont la particularité de pouvoir envoyer des décharges électriques pour se défendre. Si le courant de ces décharges n'est pas mortel pour le pirate, celui-ci pourrait néanmoins être étourdi par l'attaque.

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Le Torquigener, un petit poisson ballon d'une douzaine de centimètres, sculpte de superbes mandalas en sable pour séduire sa belle. Ces cercles, qui sont en fait des nids, s'étalent parfois sur deux mètres... C'est une œuvre monumentale !

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Sur les épaves immergées, de curieux stalactites aux couleurs rouillées se développent rapidement. Il s'agit de rusticles : des amas composés de bactéries gourmandes, de sédiments et de débris corrodés... de rouille, quoi !

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Quand la côte est recouverte de vase, on appelle ce milieu une vasière littorale. En haut, là où on trouve un peu de végétation, c'est le schorre. En bas, dans la partie régulièrement recouverte par la marée, se trouve la slikke. Le nom est facile à retenir : c'est exactement le son que fera votre botte en s'enfonçant dans la vase de la slikke... Zut !**

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Si la mouette tridactyle a des pattes aussi courtes, c'est qu'elle n'est pas faite pour marcher, tout simplement ! Ses excursions terrestres se limitent à se percher sur des rochers et des falaises pour y nidifier. Sinon, on la retrouve en pleine mer, à se laisser porter sur les vents !

Un petit conseil aux naufragés abandonnés sur des îles désertes : pensez à vous munir d'une bouteille en verre, de son bouchon, d'un papier et d'un crayon ! Les bouteilles à la mer sont des moyens de communication (certes, pas très fiables) mais qui finissent parfois par

atteindre leur destination. Si la bouteille est bien étanche, elle peut ainsi être portée par les courants tout autour du monde. Certaines ont ainsi été retrouvées après plus de cent ans d'errance aquatique. Le record est même détenu par une bouteille trouvée sur une plage d'Australie, et jetée à la mer 132 ans plus tôt !

Note de Lady Medusa : Les laisses de mer sont de véritables coffres à trésor échoués sur les plages ! Allez les décortiquer à la page 51. ** Note de La Friture : On vous emmène arpenter le littoral à l'heure des grandes marées à la page 50. Prenez vos bottes ! *

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Si le homard européen a une belle couleur bleu sombre, c'est parce qu'il contient de la crustacyanine, une protéine, qui réagit avec le pigment orangé contenu dans sa carapace. Parfois, un déséquilibre de cette protéine modifie la couleur du homard, qui peut être bleu électrique, rouge ou même blanc !


Éphémérides juin

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Le Cormoran de Bougainville était surnommé l'Oiseau le plus Important du Monde. Ça en jette, non ? Bon, certes, c'était grâce à... ses déjections. Eh oui : l'exploitation du guano de cet oiseau, dont on fait un engrais, était telle qu'elle a fait la fortune du Pérou. Hélas, la folie du guano a failli décimer le beau cormoran : la récolte du guano est désormais strictement surveillée.

Sur les côtes atlantiques, en ce moment, un grondement sourd résonne sous le plancher de nos barques de pirates... C'est le chant du maigre, ce grand poisson côtier ! Emoustillé par sa période de reproduction, il fait résonner sa vessie natatoire*, et l'on comprend alors pourquoi on le surnomme « le grogneur » ! Imaginez un peu le tintamarre quand c'est tout le banc qui s'y met...

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El Niño est vraiment l'enfant terrible de la météo ! Ce phénomène climatique se produit quand les alizés s'inversent dans le Pacifique. Tout se dérègle alors : les eaux chaudes de surface ne sont plus poussées vers l'ouest et restent le long des côtes américaines, entraînant des pluies diluviennes et une baisse du stock de poissons. Sur les côtes asiatiques et en Australie, par contre, El Niño provoque des sécheresses intenses. Les cyclones, eux, se déchaînent sur les îles du Pacifique... Ah bravo, El Niño !

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La soude maritime se plaît au bord de la mer : cette petite plante se retrouve dans les prés salés. Si la marée n'est pas trop haute, essayez de la retrouver : elle se déguste en condiment, comme sa voisine la salicorne !

Il faut aller sur l'île de North Ronaldsay, au nord de l'archipel des Orcades, pour trouver des moutons au régime... marin ! Les troupeaux de cette petite île, trop gourmands au goût des fermiers qui voulaient protéger leurs cultures, ont été isolés des prairies par des petits murs en pierres sèches, les

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Les pattes pendantes, l'océanite tempête vole au-dessus de l'eau, donnant l'impression de rebondir à la surface de celle-ci ! Ce petit oiseau du grand large ne vient à terre que pour y pondre un bel œuf.

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Mais quelle drôle d'idée ont eue les empereurs romains ? César, Auguste ou Néron adoraient les naumachies : des spectacles reproduisant des batailles navales grandeur nature. Dans un bassin creusé le long du Tibre ou dans un amphithéâtre inondé, des milliers de soldats (souvent des prisonniers de guerre) s'affrontaient à mort sur de véritables navires, des galères ou des trières. Autant les pirates ne rechignent pas au combat, autant ces spectacles grandioses étaient bien cruels pour leurs acteurs...

forçant à vivre sur le front de mer. Qu'à cela ne tienne : les moutons se sont mis à dévorer les algues, tout simplement. Y'a pas à dire : un mouton écossais, c'est têtu comme un pirate !

Note de Kru El'Krill : Sa quoi ? Allez donc lire l'article à la page 70, si vous avez tout oublié sur les vessies natatoires...

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Note d'Ølaf Dendür : Pour en savoir plus sur ces dangers flottants, rendez-vous à l'éphéméride du 30 octobre !

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x u o j les bi s f i c des ré Nos étapes dans les îles paradisiaques des mers chaudes nous font naviguer auprès de véritables constructions sous–marines aux couleurs chatoyantes. Ah ! les récifs coralliens... Enfilez vos palmes et échangez votre bouteille de rhum contre un tuba : on plonge à la rencontre de ces fabuleux animaux... Algues et squelette Quoi ? Les coraux sont des animaux ? Mais oui ! Chaque corail est constitué d'une colonie de polypes, de petits animaux munis de tentacules disposés autour d'une bouche... qui est aussi un anus. Original* ! Chaque polype fabrique un pied en calcaire pour se fixer à la roche ou à des squelettes de coraux anciens : puisqu'il ne bouge plus, on dit qu'il est sessile. Ce calcaire forme un squelette commun à tous les polypes d'une colonie, et est recouvert d'une peau où se logent de minuscules algues, les zooxanthelles, qui colorent le corail. Polypes et algues s'entendent à merveille : l'algue fournit de l'oxygène au polype, et ce dernier lui procure de la matière organique et du dioxyde de carbone. Nom d'un boulet de canon, en voilà une belle symbiose !

Note de Lady Medusa : Pas tant que ça : les méduses et les anémones ont aussi cette particularité...

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Les tropiques

Des chantiers sous-marins

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1 : Caulerpe Plume 2 : Anémone Coloniale 3 : Corail Noir Leiopathe 4 : Montipora plateau 5 : Swiftia Exsertia 6 : Montipora branchu 7 : Corail Noir Antipathaire 8: Plume de mer 9 : Acropore 10 : Oursin

Les polypes ont beau être riquiqui, ils construisent des récifs immenses. Ceux qu'on appelle « coraux durs », contrairement aux coraux mous comme les gorgones, sont responsables de l'édification de véritables monuments. En grandissant de quelques millimètres ou de plusieurs centimètres par an, ces coraux s'implantent sur les flancs d'un volcan, à quelques mètres de profondeur, pour capter de la lumière. On parle alors de « récifs frangeants ». Mais, comme les volcans ont une fâcheuse tendance à s'enfoncer dans l'eau, le corail doit construire de plus en plus en hauteur, sur ses prédécesseurs, s'il veut rester au soleil ! Le récif devient une « barrière ». Quand le volcan a disparu dans l'eau, il ne reste qu'un anneau de corail, autour d'un lagon : c'est ainsi que se forment les atolls. Ces barrières de corail jouent un rôle très important. Le côté tombant de la barrière, tourné vers le grand large, protège les côtes de la fureur des vagues. Quant au corail lui-même, ses incroyables formes découpées abritent une foule d'animaux : poissons et crustacés y prospèrent tranquillement. Des juvéniles, de jeunes poissons, y trouvent refuge avant de gagner la haute mer une fois adulte.

Récifs en péril On le sait maintenant : le corail est très fragile. Et il n'a même pas besoin d'être pillé par des pirates sans foi ni loi pour disparaître... En effet, un léger changement de climat peut provoquer une hausse de la température de l'eau, des crues ou des pluies en abondance. Et tous ces événements perturbent l'équilibre délicat du polype et de son algue ! Cette dernière disparaît quand l'eau se trouble ou n'est plus assez salée, et le corail se met alors à blanchir. Les typhons ou ouragans peuvent aussi détruire de larges pans de récifs. Et ne parlons même pas des bellesmères** : de véritables vampires, celles-là !

Note du Baron Merlu :Il s'agit plutôt de coussins de belles–mères, de charmantes (et mortelles!) étoiles de mer épineuses. À découvrir à la page 131 !

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L’Insubmersible Almanach de l'Océan

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Si les océans sont mus par des forces puissantes que l'on ne discerne pas forcément du pont d'un bateau, comme les courants et les marées, d'autres mouvements sont beaucoup plus facilement perceptibles. Les vagues, qui secouent parfois notre navire en surface...

Le pirate, observant la houle depuis le pont de son navire, pourra se perdre dans des considérations poétiques (s'il ne souffre pas du mal de mer). Pourtant, les vagues sont des phénomènes mécaniques, des ondes plus exactement, provoqués par l'action de l'air sur la surface de l'eau. Eh oui, les vagues ne concernent que la couche superficielle de l'océan ! Elles sont générées par trois facteurs : la force du vent, sa durée d'action et l'étendue de la zone de mer sur laquelle il souffle sans rencontrer d'obstacle. Cette dernière s'appelle le fetch. Ces vagues, directement provoquées par le vent, sont appelées « mer du vent ». Mais une fois que le vent a fini de souffler, les vagues continuent de se propager, parfois sur d'immenses distances : elles forment alors la houle, dont la direction et l'amplitude n'ont plus rien à voir avec le vent local. Vagues et houles déforment la surface de l'eau de façon complexe, venant parfois de directions contraires. S'il n'est pas occupé par la navigation dans ce dédale de vagues, le pirate pourra alors calculer l'amplitude de ces dernières (c'est-à-dire la hauteur entre le creux d'une vague et sa crête) ainsi que sa longueur d'onde, à savoir la distance en mètres entre deux crêtes successives.

L'Insubmersible, font partie de la grande machinerie actionnée par l'air et l'eau, dont vous parle Soazig Goëmondru.

...

et dans les profondeurs

Si tout semble se jouer en surface, n'oublions pas non plus l'action du fond de la mer sur les vagues ! En effet, quand la houle traverse une zone profonde, sa longueur d'onde ne sera pas perturbée par le relief sous-marin. Mais à l'approche des côtes, c'est une autre affaire ! Attention, on va faire un peu de mathématiques : quand la profondeur de la mer est inférieure à la moitié de la longueur d'onde, les vagues se creusent, le creux frotte sur le fond marin et la crête est déséquilibrée. Patatras ! La vague s'écroule, ou plutôt « déferle » ! En fonction de la pente du fond marin, la vague déferlera ou formera un rouleau, fort apprécié des surfeurs. Les pirates, eux, seront plus méfiants... Car, à l'approche de certains hauts-fonds, une barre peut se former : il s'agit d'une zone où les vagues déferlent avec violence, sans arrêt. Ces passages sont très dangereux pour la navigation, et certaines barres sont même célèbres pour le nombre de naufrages qu'elles occasionnent !

En cas de doute sur l'état de la mer, le pirate se référera à l'échelle de Douglas. Cette dernière définit neuf états de la mer, en fonction de la hauteur des vagues. 0 m : mer calme

De 0 à 0,1m : mer ridée

De 0,1 à 0,5 m : mer belle

146

De 2,5 à 4 m : mer forte

De 1,25 à 2,5 m : mer agitée De 0,5 à 1,25 m : mer peu agitée


journal de bord

Les

vagues terrifiantes

S'il y a bien une vague qu'il vaut mieux rencontrer en pleine mer que sur la côte, c'est celle formée par un tsunami ! Ce phénomène est souvent provoqué par un tremblement de terre sous-marin, un effondrement d'une montagne sous-marine ou une explosion volcanique. Bref, quelque chose d'énorme ! L'onde provoquée par cet événement affecte toutes les couches océaniques et a une longueur gigantesque, de plusieurs kilomètres, se déplaçant en moyenne à 700 km/h. Cette puissance inouïe ne sera pas ressentie par un navire au large, tout simplement parce que la longueur d'onde est trop importante. Par contre, à l'approche des côtes, même celles distantes de plusieurs milliers de kilomètres, le tsunami dévoile sa fureur. Si sa vitesse ralentit pour atteindre 30 à 40 km/h, sa puissance est concentrée par la remontée des fonds marins. Ainsi, selon leur configuration, le tsunami débutera par un retrait de la mer sur une grande distance, suivi d'une immense vague déferlante, soit directement par une onde dévastatrice. Les tsunamis ont ravagé de nombreux littoraux, causant des dégâts énormes et des pertes humaines. C'est pourquoi ils sont de plus en plus surveillés, notamment par une observation des mouvement sismiques de l'océan. Mais pour être sûr de ne pas en être victime un jour, mieux vaut prendre le large !

Note de la Friture :Les vagues scélérates sont des vagues monstrueuses, hors catégorie ! On vous en parle à la page 97.

Au-delà de 14 m : mer énorme

De 9 à 14 m : mer très grosse

De 4 à 6 m : mer très forte

De 6 à 9 m : mer grosse

147


L’Insubmersible Almanach de l'Océan

s du bord du mond aux abord e Planté sur le le Capitaine souvent sur découvrir. Les

Le

pont, face à l'océan, Rascasse s'interroge ce qu'il reste à siècles passés n'ont

bout du monde,

une question de point

de vue

On parle souvent des grandes explorations nautiques, ayant permis la découverte de telle ou telle Amérique. Ah ! C'est oublier un peu vite que des peuples marins, bien avant ces exploits, avaient tracé une route à travers l'océan inconnu, vers le bout du monde. Les Océaniens ont ainsi peuplé les îles du Pacifique depuis des millénaires (et notre instinct de pirate nous dit qu'ils n'y sont pas allés en trottinette). Les Vikings, grands navigateurs, ont abordé, des siècles avant Christophe Colomb, les côtes outre-Atlantique, tirant une ligne droite à travers l'Atlantique Nord, méconnu jusque là. Á quoi ressemblaient les limites du monde pour ces explorateurs intrépides ?

Le

fait que repousser le bord du monde, toujours un peu plus loin dans les flots. Qu'en disent les explorateurs marins ?

petit monde et le

grand inconnu

Longtemps la géographie maritime est restée indissociable de la poésie, voire de la plus belle imagination. La connaissance limitée du monde, s'étendant juste assez loin pour pouvoir s'assurer des routes commerciales ou des conquêtes territoriales, laissait de larges zones appelées « terra incognita », terres inconnues. Les marins d'Europe, d'Asie et d'Afrique du Nord ont laissé de nombreuses traces écrites de périples maritimes confinés... aux côtes ! En effet, s'aventurer hors de la Méditerranée, la Mare Nostrum, au-delà de frontières naturelles bien marquées, comme le détroit de Gibraltar, c'était rentrer dans un territoire dangereux. Ainsi, l'Océan Ténébreux, petit nom de l'Atlantique à l'époque du géographe médiéval al-Idrisi, était peuplé de monstres, barré de vagues hautes comme des montagnes, et théâtre de tempêtes infernales. Cela ne donnait pas vraiment envie d'explorer ce qui pouvait se trouver au-delà, n'est-cepas ?

Repousser

les bords

Pourtant, au tournant du 13e siècle, les cartes maritimes firent leur apparition. Forcément incomplètes, elles mentionnaient dans leurs bordures des zones inconnues. Afin d'avertir le capitaine prudent, les cartographes mettaient un point d'honneur à orner ces territoires de monstres marins, serpents de mer et autres krakens, faisant bien comprendre que l'océan inconnu n'était pas digne de fréquentation. Si la boussole et autres instruments de mesure ont peu à peu repoussé les limites du monde, il aura fallu attendre les premières circumnavigations pour arrêter d'imaginer la terre plate, bordée d'un océan tombant infiniment dans le vide. La boucle était bouclée, les caps dessinés, et les monstres marins repoussés dans les profondeurs... D'ailleurs, n'est-ce pas dans les abysses que se trouve maintenant le bout du monde ? Après tout, ces grandes profondeurs, largement inexplorées, sont encore à découvrir. Avis aux explorateurs !

Les colonnes d'Hercule marquaient, pour les marins de l'Antiquité, les limites du monde civilisé. Au-delà, les imprudents, s'ils bravaient l'océan redoutable, pouvaient croiser la route de monstres légendaires ou s'échouer sur des îles aussi bien paradisiaques qu'imaginaires.

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journal de bord

seils pour une carte au n o c s e qu tréso quel r Piller des galions, détrousser des navires marchands, saccager des villes entières : dans la vie d'un pirate, les occasions ne manquent pas d'amasser un butin colossal. Pièces d'or, bijoux, pierres précieuses et autres objets de valeur : autant de marchandises qu'il n'est pas facile d'entreposer. L'idée que les pirates se servent d'îles isolées comme lieux de cachettes pour leur fortune fait rêver. Imaginez un peu mettre la main sur un tel trésor ! Seulement voilà : si certains pirates ont affirmé avoir caché leurs possessions, le doute persiste quant à l'emplacement précis de ces dernières. Olivier Levasseur, dit La Buse, est connu pour ses prises fantastiques, mais aussi pour avoir lancé une grande chasse au trésor après sa mort. Le jour de son exécution, il aurait jeté dans la foule un cryptogramme, message codé mystérieux, révélant à qui saurait le déchiffrer le lieu où son butin était caché. Intéressés, de nombreux chercheurs de trésor ont alors arpenté l'île de la Réunion, où l'on estime que l'on a les meilleures chances de l'y trouver. Bien d'autres îles attirent les convoitises ! Sur l'île Cocos, au large du Costa Rica, se trouverait le Trésor de Lima, un énorme pactole de pierres précieuses, statues d'or, diamants, etc... L'île d'Oak, elle, a été dévastée par les chercheurs de trésors après qu'on y a trouvé les restes d'un puits étrange. Pirates, si vous voulez que votre trésor soit trouvé par des chercheurs valeureux, et non de vils gredins, pensez à laisser des indications précises. Une carte au trésor, décrivant à grands traits l'emplacement de votre cachette, sera la bienvenue. Indiquez l'île concernée, le lieu de débarquement idéal, la direction à prendre, le nombre de pas à effectuer. Vous pouvez aussi laisser des traces sur les lieux, qui seront autant d'indices à déchiffrer : initiales gravées dans la pierre ou sur le tronc d'un arbre, par exemple. Soyez mystérieux, soyez imprécis ! Car, tout autant que le butin, c'est la chasse au trésor qui donne des envies d'aventure...

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même les forbans les plus redoutables suivent quelques règles !

Si vous trouvez un oiseau qui semble nécessiter des soins, contactez le centre de la LPO le plus proche de chez vous, ou rendez-vous sur leur site lpo.fr/oiseaux-en-detresse/les-gestes-qui-sauvent Il existe des réglementations propres à chaque département concernant la pêche à pied. Certains végétaux sont protégés et ne peuvent faire l'objet de cueillette. Vous pouvez en connaître la liste sur le site de l'Inventaire National du Patrimoine Naturel. Ne consommez que les végétaux que vous êtes capable d'identifier sans l'ombre d'un doute.

les illustrateurs de l'insubmersible

Roxanne Bee

27, 32, 35, 39, 40, 43, 45, 46, 54-55, 59, 62, 64, 67, 69, 70, 73, 74, 79, 82-83, 90, 96, 98, 100, 102, 106, 109, 111, 123, 126, 128, 129, 130, 131, 141, 142, 145, 148, 150-151, 154-155, 160-161, 166-167, 174

Anaïs Goldemberg XII-XIII, XVI, 19, 21, 22-23, 29, 30, 33, 35, 36, 37, 38, 40, 43, 44, 45, 46, 50-51, 54, 62, 65, 66, 68, 70, 72, 75, 76, 78, 79, 86-87, 91, 93, 95, 97, 99, 101, 102, 103, 104, 105, 106, 108, 110, 111, 114-115, 124, 125, 126, 129, 130, 131, 132, 134, 135, 137, 138, 139, 141, 142, 143, 148, 151, 152-153, 161, 165, 168-169

Marine Gosselin 18-19, 24-25, 34, 41, 42, 47, 48, 56-57, 67, 69, 71, 75, 77, 80, 88-89, 100, 103, 109, 112, 120-121, 125, 133, 135, 137, 139, 140, 144, 146-147, 156, 164

Clément Lefèvre Illustration de couverture, 17, 49, 81, 113

Juliette Pinoteau XI, XIV-XV, 26, 28, 30, 34, 37, 39, 41, 47, 48, 60-61, 63, 66, 71, 73, 74, 77, 78, 80, 92-93, 94, 99, 105, 108, 112, 116-117, 127, 133, 136, 138, 143, 144, 149, 157, 162-163, 164

Amélie Videlo 20-21, 31, 33, 36, 44, 52-53, 58, 61, 65, 68, 72, 76, 84-85, 91, 94, 98, 101, 104, 107, 110, 118-119, 122, 132, 134, 136, 140, 158-159

Thierry Bedouet 165

Textes : Anaïs Goldemberg

réponses aux jeux

P30 : 3, P62 : 1, P91 : 1/Chalut de fond, 2/Senne, 3/Palangre dérivante, 4/ Casier, 5/Ligne de traîne, P126 : 1, 3, 4, 5

ISBN 978-2-490022-03-8 Première édition Tous droits de reproduction d'adaptation et de traduction réservés pour tous pays. Loi n°49.956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse, modifiée par la loi n°2001-525 du 17 mai 2011. Dépôt légal : octobre 2019 Imprimé en France sur les presse de Cloître Imprimeurs (29)

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