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Épicéa de Serbie

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Épicéa

Épicéa

Picea omorika · Pinacées

On le reconnaît à sa couronne très étroite, conique ou cylindrique, à ses branches arquées et à ses cônes résineux. mai

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Toujours vert, habituellement jusqu’à 30 m de haut, couronne étroite et pointue ; branches courtes, épaisses, étalées à l’horizontale ou légèrement pendantes ; écorce orange-brun, finement écailleuse. Aiguilles planes, 1-2 cm de long, souples, piquantes chez les jeunes individus, disposées en spirale, légèrement en rangs dans la partie inférieure ; face supérieure vert foncé, face inférieure avec 2 rangées claires de stomates ; sur certains rameaux, elles tournent la face inférieure vers le haut. ♂ Fleurs mesurant à peine 1 cm, rouge carmin avant la pollinisation, ♀ inflorescences à peine plus grandes, d’abord rouge clair. Cônes de seulement 4-6 cm de long, résineux ; bleu-violet avant la maturation, bruns à maturité ; écailles amples et arrondies, généralement non appliquées ; les cônes mûrissent dès la première année, en sept.-oct.

Répartition : forêts de montagne aux étés frais, principalement sur calcaire, de 700 à 1400 m d’altitude, souvent en association avec l’épicéa commun, le sapin blanc, plusieurs espèces de pin, le hêtre, l’érable sycomore et d’autres essences forestières. Indigène seulement dans un petit territoire entre la Bosnie et la Serbie (Monts Tara) et dans un îlot de distribution au Monténégro. Apprécié dans les jardins et fréquemment planté.

Proche Épicéa d’Engelmann Picea engelmannii, atteint 30 m, couronne remarquablement étroite aux branches courtes et hérissées ; aiguilles jusqu’à 2,5 cm de long, quadrangulaires, disposées en spirale et dirigées vers l’extrémité des pousses, très piquantes ; cônes jusqu’à 6 cm de long, écailles des cônes se rétrécissant dans la partie antérieure, contrairement à l’épicéa de Serbie, et irrégulièrement dentées. Espèce très répandue dans les montagnes d’Amérique du N. occidentale, en Eur. n’est cultivée que dans de grandes plantations, souvent aussi en forme ‘Glauca’, aux aiguilles bleutées.

À savoir ! Cette espèce, découverte seulement en 1875, est désormais plus fréquente dans les jardins d’Eur. moy. que dans sa région d’origine. Elle s’est révélée particulièrement peu sensible aux polluants atmosphériques qui endommagent gravement les autres arbres, et se prête à merveille aux plantations dans des zones industrielles et des centres urbains. Dans son aire de répartition actuelle, elle constitue une relique de l’époque Tertiaire. Elle y a survécu aux ères glaciaires mais n’a pas réussi a reconquérir son aire de répartition ancienne. Avant les ères glaciaires, l’espèce était également abondamment répandue au nord des Alpes, comme l’attestent les fossiles.

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